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Full text of "Bulletin international de l'Académie des sciences de Cracovie"

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in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/bulletininternat1912akad 


BULLETIN  INTERNATIONAL 
DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 


CLASSE  DE  PHILOLOGIE.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 


L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE  A  ÉTÉ  FONDÉE  EN  1873  PAR 

S.  M.  L'EMPEREUR  FRANÇOIS  JOSEPH  I. 

PROTECTEUR  DE  L'ACADÉMIE: 
S.  A.  I.  L'ARCHIDUC  FRANÇOIS  FERDINAND  D'AUTRICHE-ESTE. 

VICE-PROTECTEUR.-  Vacat. 

PRÉSIDENT:  S.  E.  M.  LE  COMTE  STANISLAS  TARNOWSKI. 
SECRÉTAIRE  GÉNÉRAL:  M.  BOLESLAS  ULANOWSKI. 

EXTRAIT  DES  STATUTS  DE  L'ACADÉMIE: 

(§  2).  L'Académie  est  placée  sous  l'auguste  patronage  de  Sa  Majesté  Im- 
périale Royale  Apostolique.  Le  Protecteur  et  le  Vice-Protecteur  sont  nommés  par 
S.  M.  l'Empereur. 

(§  4).  L'Académie  est  divisée  en  trois  classes: 

a)  Classe  de  Philologie, 

b)  Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie, 

c)  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et  Naturelles. 

(§  12).  La  langue  officielle  de  l'Académie  est  la  langue  polonaise. 


Depuis  1885,  l'Académie  publie,  en  deux  séries,  le  „Bulletin  International" 
qui  paraît  tous  les  mois,  sauf  en  août  et  septembre.  La  première  série  est  con- 
sacrée aux  travaux  des  Classes  de  Philologie,  d'Histoire  et  de  Philosophie.  La  se- 
conde est  consacrée  aux  travaux  de  la  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et  Na- 
turelles. Chaque  série  contient  les  procès  verbaux  des  séances  ainsi  que  les  résumés, 
rédigés  en  français,  en  anglais,  en  allemand  ou  en  latin,  des  travaux  présentés 
à  l'Académie. 

Prix  pour  un  an  (dix  numéros)  —  6  K. 

Adresser  les   demandes   à   la    Librairie:   Spölka   Wydawnicza   Polska,   Cracovie 

lAutriche),  Rynek  Gtöwny. 

Publié  par  l'Académie 

sous  la  direction  du  Secrétaire  général  de  l'Académie 

M.  Boleslas  Ulanowski. 

Nakiadem  Akademii  Umiejçtnosci. 

Krakow,  Utl.S.  —  Drukarnia  Uniwersytetu  Jagiellonskiego  pod  zarz^dem  Jôzefa  Filipowskiego. 


BULLETIN   INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 

CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
CLASSE  DÏÏÎiSTUn?E-Er  DE  PHILOSOPHIE. 


ANZEIGER 

DER 

AKADEMIE  DER  WISSENSCHAFTEN 

IN  KRAKAU 


PHILOLOGISCHE  KLASSE. 
HISTORISCH  -  PHILOSOPHISCHE  KLASSE. 


ANNEE  1912 


CRACOVIE 

IMPRIMf-KIE  Dh  L'UNIVERSITÉ 
1913 


^  l'.  13  jir" 


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Table  des  matières. 


Page 
Bienkowski   Piotr.    Notice  sur  un  groupe    de  statues  d'empereurs  romains        54 

—  Les  débris  d'une  peinture  de  l'époque  hellénique 55 

Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Comniission    de  l'histoire  de  l'art  en  Po- 
logne du  7  février  1912 7 

—  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en   Pologne 

du  7  mai  1912 38 

—  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne 

du  5  décembre  1912 -     .       96 

Kleczkowski  Adam.    Kégistre    des    dépenses    faites  en  1570   pour  la  con- 
struction   d'un    galion    destiné    à    faire    partie    de  la  flotte    polonaise. 
Edition   et  commentaire  philologique  du  iiiannscrit  original  ....        73 
Maliiiowski  Broiiisïaw.  Les  associations  d'hommes  en  Australie       ...       56 
Przychocki  Gustavus.   De  Gregorii  Nazianzeni   epistularum  codicibus  Bri- 

tanicis,  qui  Londinii,  Oxoniae,  Cantabrigiae  asservantur 5 

—  De  Gregorii  Nazianzeni  epistaiis  quaestiones  selectae 72 

Reinhold  Joachim.    Le  dialecte   des    poèmes    franco-italiens    du   MS.  XIII 

(Cod.  gall.   XIII  de  la  Bibl.  de  St.  Marc).  Étude  linguistique     ...        98 
Rybai'ski  Roman,  Théorie  des  sujets  dans  l'économie  politique     .     :     .     .     102 
Sajdak  Joannes.    Historia    crilica    scholiastarum    et    commentatorum    Gre- 
gorii   Nazianzeni.    Pars    prima:    De  codicibus    scholiastarum    et    com- 
mentatornm   Gregorii  Nazianzeni.   Accedit  appendix   de  Gregorii  lau- 

datorum  et  Pseudogregorianorum  codicibus 68 

Séance  publique  annuelle  de  l'Académie  des  Sciences  du  23  mai  1912  33 

Semkowicz   Wladyslaw.  Etudes  critiques    et   méthodiques  sur  l'origine  et 

la  dislocation  de  la  noblesse  polonaise  au  moyen-âge        10 

—  Etudes  sur  quelques  chartes  polonaises  au  moyen-âge 29 

Smolenski  Tadeusz.   Les    peuples    septentrionaux    établis    sur  les  côtes  de 

la  mer  au  temps  de  Kamsès  II  et  Minephtah 6 

Sinieâzek  Antoni.  Contribution    à  l'explication    des  monuments    épigraphi- 

ques  persans 49 


VI 


Page 
Tyiuieniecki    Kazimierz.    Les  terres    ducales    et   la  dotation  primitive  du 
monastère  de  l'ordre  de  St.  Jean  à  Zagosc   (Étude  sur  l'histoire  éco- 
nomique de  la  Pologne  au  XII  siècle) 105 

Zachorowski  Stanisïaw.    Le    développement    et   l'organisation  des  chapi- 
tres en  Pologne  au  moyen-âge 89 

Zdziechowski  Maryaii.  Pessimisme  et  Christianisme.  IV-e  partie     ...       40 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  I'HILOSOPHIE. 


N°  1,  2  et  3.  Janvier— Février— Mars.  1912. 

Sommaire.    Séances  du   15  et  du  22  janvier,    du  12    et    du  19  février,    du  11   et 
du    18  mars  1912. 

Résumés:   1.   PRZYCIIOCKI  GUSTAVUS.  De  Gregorii  Nazianzeni  epistula- 
rum    codicihus    Britannieis,    qui   Londinii,    Oxoniae,  Cantabrigiae  asservantur. 

2.  ÖMOLENiSlvI  TAÜEU'SZ.    Les  peuples    septentrionaux  établis  sur  les  côtes 
de  la  mer  sous   Kamsès  II  et  Minephtah. 

3.  Compte    rendu    de    la    séance    de    la    Commission    de  l'histoire    de  l'art    en 
Polog'ne  du  9   février  1912. 

i.  SEMKOWICZ   WLiADÏSLiAW.    Etudes  critiques    et    méthodiques   sur  l'ori- 
gine et  la  dislocation  de  la  noblesse  polonaise  au  moyen-âge. 
5.   SEMKOWICZ  WJL.ADYSLAW.    Études  sur  quelques  chartes  polonaises  du 
moven-âufe. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  22  JANVIER  1912. 
PliKSIDKNCK    DE   M.    C.    MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publication  de 
la  Classe: 

SiNKo  Taueu.sz:  »Polski  Anti-Lukrecyusz«.  (Vu  Anti-Lucréce  po- 
lonais), 8-0,  p.  116. 

M.  Taueusz  Gr.abuwski  présente  son  travail:  ^Pierre  Skarga  S.  J. 
et  les  Jésuites  en  Pologne'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Zozislaw  Jachimkcki: 
jjArteaga  et   Wagner  comme  théoriciens  du  draine  musical'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Gustaw  Pkzychocki:  „De 
Gregorii  Nazianzeul  eplstularum  codicibus  Britannieis,  qui  Londinii, 
Oxoniae.   Cantahrigiae  asservantur"^  ^). 

*)  Voir  Résumés  p.  5. 
Bulletin  I— H.  1 


SEANCE  DU  12  FEVRIER  im2 
PitÉsiDKNCK   UK  M.   C.   M0UAW6KI. 

M.  Jan  Los  présente  son  travail:  „Etudes  sur  les  Mémoires  de 
Janczar  (Chronique  Turque)'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Adolf  ChybiSj.ski:  ^^La 
tablature  des  orgues  de  Jean  de  Luhlin''^.  IV — Vl-e  partie. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  Mme  Makya  VVicherkiewi- 
czowa:   ^La  famille  de  Hoene-Wronski'-'- . 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  9  février  1912  ^). 


SEANCE  DU  H  MARS  1912. 
Pkksidenck   i.E  M.   C.  MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

»Materya.ly  i  prace  Koinisyi  jçzykovvej  Akademii  Umiejetnosci«. 
(Matériaux  de  la  Commission  Ihiguistique)^  8-0,  tome  V,  pp.  2-(-488. 

»Rozpravvy  Akademii  Umiejçtnosci.  Wydziai  filologiczny«.  (Tra- 
vaux de  V Académie  des  Sciences.  Classe  de  philologie).  8-0,  vol.  49. 
p.  419. 

Sajuak  Johannks:  »De  codicibus  graecis  in  Monte  Cassino«,  8-0, 
p.  97. 

Schnk:dku  Stanislaw:  »Swiat  ptasi  w  Balladynie«.  (Le  rôle  des 
oiseaux  dans  le  drame   de  Jules  Siowacki  »Balladgna«^.,    8-0,    p.  22. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Antoni  Smieszbk:  „Cb/«- 
tribution  à  l'explication  des  monuments  épigraphiques  persans'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M,  Stanislaw  Kot:  „Le.s 
Ecoles  paroissiales  de  la  Petite  Pologne  du  XVI  au  XVIII  siècle'^. 

')  Voir  Résumés,  p.  7. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  15  JANVIER  1912. 

PuKSlDKNCK    DE    M.    F.    ZOLL. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publication  de 
la  Classe: 

Dlbanowicz  Edward:  » WywJaszczenie  \v  ustawodawstwie  angiel- 
skiem  (1845 — 1907)«.  (L'expropriation  pour  cause  d'utilité  publique 
dans  la  législation  anglaise^  1845 — 1907),  8-o,  p.   108. 

M.  Antoni  Pkocha.ska  présente  son  travail:  ^Stanislaw  Zôlkieiv- 
ski  chef  des  forces  militaires  de  la  Pologne". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maryan  Gumow.ski:  „La 
monnaie  d'or  en  Pologne  au  moyen- âge". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stani-s^aw  Ciszewski: 
^Études  sociologiques  sur  le  commodat,  le  prêt  et  l'intérêt^. 


SEANCE  DU  19  FEVRIER  1912. 
Prksiuenck  dk  m.   F.   ZOLL. 


Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publication  de 
la  Classe: 

CiszKwsKi  Stanisi>aw:  >Wygadzanie,  pozyczka  i  odsetki«.  (Études 
sociologiques  sur  le  commodat^  le  prêt  et  l'intérêt)^  8-0,  p.  21. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stanisj^aw  Estreicher: 
^Recueil  des  sentences  du  tribunal  des  échevins  de  Magdebourg  pour 
la  cité  de  Cracovie^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stanislaw  Zachorowski: 
„Le  développement  et  V organisation  des  chapitres  en  Pologne  au 
moyen-  âge^' . 

M.  Pierre  Bieilkowski  présente  le  travail  de  feu  M.  Tadeusz  Smo- 
LEs.^Ki:  „Les  peuples  septentrionaux  établis  sur  les  côtes  de  la  mer  sous 
Ramsès  II  et  Minéphtah^. 


1* 


SEANCE  DU  18  MARS  1912. 
Pkksidence   i)k  m.  F.   ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Bkonlslaw  Malincavski: 
^Les  associations  d'hommes  en  Australie"'. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Kazimierz  Tymikniecki: 
„Les  terres  ducales  et  la  dotation  primitive  du  monastère  de  l'ordre 
de  St.  Jean  à  Zagosc  (Étude  sur  l'histoire  économique  de  la  Pologne 
au  XII  siècle)^. 


Résumés 


1.     GUSTAVUS  PRZYCHOCKl.  De  Gregorii  Nazianzeni  epistolarum  codici- 
bus  Britanicîs,  qui  Londinij,  Oxoniae,  Cantabrigiae  asservautur. 

Der  Verfasser  legt  die  Ergebnisse  seiner  Durchforschung  der 
Hss  der  Briefe  des  Gregor  von  Nazianz  in  den  englischen  Biblio- 
theken (London,  Oxford,  Cambridge)  nieder.  Es  kommen  in  Be- 
tracht von  den  Londoner  Hss  hauptsächlich  zwei:  Brit.  Mus. 
Add.  36749  s.  X.  (183  Briefe,  dieselbe  Gruppe,  wie  der  Laur. 
Li  V.  Przychocki,  Wiener  Studien  33  (1911).  S.  251  —  252)  und 
Burney  75  s.  XY.  (54  Briefe  =L4  v.  Przychocki  a.  a.  O.  S.  254), 
als  die  eigentlichen  Briefcorpora;  die  übrigen  3  enthalten  nur  ein- 
zelne Briefe.  Sehr  wichtig  für  die  Textgeschichte  und  Textkritik 
sind  die  syrischen  Hss  mit  den  alten  (VI — VII  Jh.)  Über- 
setzungen der  Werke  Gregors.  Es  kommen  in  Betracht  für  die 
Briefe:  Add.  17209  s.  IX.  (31  Briefe),  Add.  14549  s.  VIII— IX 
(29  Briefe)  und  12  andere  mit  einzelnen  und  fragmentierten  Brie- 
fen. Aus  dem  cod.  Add.  14547  s.  IX.  gibt  der  Verf.  eine  syrische 
Abhandlung  über  die  Chronologie  der  Reden  (und  der  Briefe  101, 
102)  Gregors,  in  lateinischen  Fassung  heraus. 

In  Oxford  sind  die  wichtigsten:  Cod.  Bodl.  Mise.  38,  a. 
1547  mit  210  Briefen,  die  Quelle  der  variae  lectiones  des  Monta- 
cutius  (1610)  und  Cod.  Coli.  Corp.  Christi  284  s.  XIV 
(80  Gregor"  und  58  Basilius'  Briefe)  der  Repräsentant  jener  Brief- 
gruppe, auf  welcher  die  editio  princeps  (1528)  beruht.  Die  übrigen 
8  enthalten  kleinere  Gruppen,  einzelne  Briefe  und  deren  Fragmente. 

In  Cambridge  liegen  nur  4  Briefe  Gregors  in  der  Redenhs. 
Cod.  Coli.  Trin.  209  s.  XI  vor.  —  Zu  den  englischen  Hss  gehört 
noch  Codd.   Philippicus  1470  s.  XVI.  (jetzt  in  Berlin),  der  die  schon 


bekannte  Gruppe  von  127  Briefen  enthält  (v.  Przychocki.  Eos  XVI 
(1910)  p.   106-109). 

Zum  Schluß  werden  die  wichtio^eren  Resultate  zusammengestellt: 
Alle,  bei  Migne  abgedruckten  Briefe  kommen  zusammen  in  keiner 
Hs  vor;  unter  Gregors  Briefen  und  unter  Gregors  Namen  befindet 
sich  oft  fremdes  Gut  (Briefe  des  Basilius  und  des  Gregor  von 
Nyssa)  ;  in  den  Adressen  herrscht,  wie  sonst,  eine  arge  Konfusion 
(der  Verf.  gibt  eine  diesbezügliche  Zusammenstellung);  die  Scholien 
sind  sehr  spärlich. 

Im  Anhang  werden  Pse  u  dogr  egori  an  a  behandelt. 


2.  THADDÄUS  SMOLENSKI:  Pôtnocne  ludy  morskie  za  Ramzesa  II 
i  Minefty  (Uie  nördlichen  Seevölker  unter  liatnses  11.  und 
Menephthah. 

Im  ersten  Teile  dieser  posthumen  Arbeit  versucht  der  im  Jahre 
1909  verstorbene  Verfasser  auf  Grund  umfassender  Studien  die  Na- 
men der  in  der  Schlacht  bei  Kadesch  den  Hethitern  zur  Seite  ste- 
henden Bundesgenossen  zu  identifizieren.  Die  Luka  sind  offenbar 
die  Lykier.  die  Pidasa  wahrscheinlich  die  Pisidier,  Dardni  und 
Masa  vielleicht  die  Dardaner  und  Mysier.  Die  Karkischa  entspre- 
chen ganz  gut  den  Ciliciern.  Die  Keschkesch  sind  wahrscheinlich 
eine  unheilbar  verdorbene  Namensform.  Rätselhaft  sind  die  Arivana. 
Der  Verfasser  versucht  nicht,  dieses  Rätsel  zu  lösen.  Schließlich 
sind  die  Kasauaden,  auf  die  in  unverwarteter  Weise  Licht  aus  den 
von  H.  Winckler  in  Boghaz-Köi  gefundenen  hethitisclien  Täfelchen 
gefallen  ist,  den  arischen  Mitani  verwandt,  demnach  wahrscheinlich 
auch  arischer  Abkunft.  Mit  dieser  Ausnahme  sind  alle  übrigen  Ver- 
bündeten der  Hethiter  weder  arischer,  noch  semitischer,  sondern 
thrako-phr3'gischer  Abstammung,  mit  den  Hellenen  wohl  vermischt, 
aber  in  Kleinasien  ansässig;  alle  hatten  gemeinsame  „mykenische" 
Kultur  und  entsprachen  in  bezug  auf  die  Rasse  der  pelasgischen 
Urbevölkerung  der  griechischen  Inseln. 

Der  zweite  Teil  der  Abhandlung  ist  dem  libyschen  Kriege  und 
dem  mit  ihm  im  engen  Zusammenhang  stehenden  Angriffe  der 
Seevölker  unter  Menephtah  gewidmet.  Unter  den  letzteren  sind  die 
Ruku  oder  Luku  natürlich  die  Lykier.  die  Akauascha  wurden  bei- 


nahe  allgemein  mit  den  hellenischen  Achäern  identifiziert,  die  Tu- 
ruscha  (Tersche).  die  Schardana  (Scherden),  die  Schakluscha  (Sche- 
kelesch)  sind  wohl  sicher  die  Tvrsenier.  die  Sardinier  und  die  Ein- 
geborenen Siziliens,  wenigstens  in  bezug  auf  die  Gleichheit  der 
ethnographischen  Abstammung,  denn  ihre  Sitze  waren  damals  noch 
nicht  in  Europa,  sondern  im  Oriente,  und  zwar  in  Kleinasien,  wo- 
her sie  mit  der  Zeit  über  viele  Länder,  teilweise  über  Libyen  nach 
Etrurien  und  den  beiden  italischen  Inseln  gekommen  sein  sollen. 
Sie  haben  sich  im  Kriege  gegen  Meuephtah  den  Libyern  ange- 
schlossen, da  sie  denselben  stammverwandt  waren.  Wahrscheinlich 
waren  sie  aus  ihren  Sitzen  im  Norden  durch  eine  Hungersnot  oder 
durch  Drängen  der  thrako-phrygischen  Völker  vertrieben. 


3.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia  9-go 
lutego  1912  r.  (Compte-rendu  de  la  séance  de  la  Cotnniission  de 
riiistoire  de  l'art  en  Pologne,  du  9  février  W12j. 

M.  P.  Bienkowski  présente  un  mémoire  sur  „les  têtes  du  groupe 
de  Laocoon  dans  les  collections  polonaises".  La  découverte  du  Lao- 
coon  en  1506  fit  une  impression  énorme  sur  les  sculpteurs  et  les 
poètes  contemporains.  Le  groupe  du  Vatican  fut  tout  de  suite  pro- 
clamé le  plus  grand  chef-d  oeuvre  de  l'art,  comme  l'avait  déjà  af- 
firmé Pline.  Il  n'est  donc  pas  surprenant  que  partout  dans  TEurope 
occidentale  oii  s'étendit  l'influence  artistique  de  la  Renaissance  et  du 
baroque  on  trouve  des  nombreuses  'imitations  ou  copies  de  Laocoon 
et  de  ses  enfants. 

Une  certaine  quantité  —  peu  considérable,  il  est  vrai,  —  de  ces 
ouvrages  inspirés  par  l'admiration  pour  le  Laocoon  parvinrent  jus- 
qu'en Pologne.  Une  tête  de  Laocoon  se  trouve  aujourd'hui  dans  les 
collections  du  comte  Charles  Lanckoronski.  à  Vienne.  C'est  une 
oeuvre  de  l'époque,  due  peut-être  au  ciseau  de  Bernini;  elle  est  de 
tout  premier  ordre  en  ce  qui  concerne  la  technique  et  l'expression, 
plus  pathétique  que  celle  de  l'original  que  le  créateur  de  cette  mer- 
veille eut  sans  aucun  doute  sous  les  yeux  et  qu'il  reproduisit  assez 
fidèlement.  On  ne  saurait  en  dire  autant  de  la  tête  de  marbre  ap- 
partenant à  M.  K.  Broniewski  de  Varsovie,  et  qui  fut  découverte  en 
1858  dans  la  cave  d'une  des  maisons  de  la  Grande  place  de  la  Vieille 


8 

Ville.  Cette  tête  présente  une  curieuse  particularité:  sur  la  partie 
postérieure  a  été  sculpté  un  bas-relief  représentant  un  aigle  tenant 
en  ses  serres  et  tentant  d'enlever  un  serpent  à  tête  de  basilic, 
enroulé  autour  d'une  branche  stylisée  en  arabesques.  Au  premier 
coup  d'oeil  il  est  aisé  de  reconnaître  que  ce  bas-relief  est  un  pro- 
duit de  l'art  roman  primitif  du  Xl-e  siècle,  ou  tout  au  plus  tard 
de  la  première  moitié  du  Xll-e.  Les  nombreux  exemples  cités  par 
le  rapporteur  et  tirés  de  l'art  polonais  et  étranger,  démontrent  que 
ce  motif,  la  lutte  de  l'aigle  avec  un  serpent,  ou  avec  un  dragon, 
est  très  ancien:  on  le  rencontre  souvent  dans  l'art  persan  qui  l'avait 
emprunté  à  l'art  assyrien.  De  là  il  passa  en  Egypte  et  en  Grèce- 
d'où  il  parvint  directement  à  Rome,  à  la  sculpture  byzantine  et  en- 
fin à  la  sculpture  romane.  Il  est  fort  possible  que  le  statuaire  mé- 
diéval ait  voulu  traduire  ainsi  le  combat  de  l'Esprit-Saint  contre 
Léviathan,  cest-à-dire  la  lutte  de  l'âme  et  du  corps. 

La  tête  sculptée  sur  la  face  opposée  de  ce  bloc  de  marbre,  offre 
un  visage  de  jeune  homme  aux  traits  si  réguliers  qu'on  a  supposé  que 
c'était  une  statue  originale  grecque,  mutilée  par  l'art  roman.  Le 
rapporteur  prouve  que  cette  opinion  est  fausse;  c'est  l'invei'se  qui 
se  produisit:  d'abord  on  cisela  le  bas-relief  roman,  puis  vers  la  fin 
de  la  Renaissance,  on  sculpta  sur  l'autre  côté  le  gracieux  visage 
dont  nous  parlons,  en  prenant  évidemment  pour  modèle  celui  du 
fils  aîné  de  Laoeoon.  Toutefois  la  tête  de  Varsovie  s'écarte  en 
quelques  détails  de  l'original;  elle  n'en  fut  pas  moins  exécutée  à  la 
fin  du  XVI-e  ou  dans  la  première  moitié  du  XVII-e  siècle,  sous 
l'influence  du  fameux  groupe  romain. 

Cette  conclusion  provoque  une  discussion  animée  à  laquelle 
prennent  part  MM.  Joseph  Korzeniowski.  le  comte  Georges  My- 
cielski.  Julien  Pagaczewski. 

M.  Mieczyslas  Skrudlik  présente  ensuite  le  résultat  de  ses  re- 
cherches critiques  sur  l'activité  artistique  en  Pologne  de  Thomas 
Dolabella,  illustrant  sa  communication  au  moyen  de  photographies 
des  tableaux  de  ce  peintre.  Ces  recherches  ont  permis  à  leur  auteur 
de  modifier  sensiblement  l'opinion  admise  touchant  Dolabella  et  d'at- 
tribuer à  cet  artiste  des  ouvrages  qui  jusqu'ici  ne  passaient  pas  pour 
siens.  Dolabella  arriva  en  Pologne  vers  1607  et  y  mourut  en  1650. 
Pendant  les  premières  années  de  son  séjour  c'est  principalement  à 
la  cour  royale  qu'il  se  consacre.  Il  entre  ensuite  en  relations  avec 
les  Jésuites,    les    Franciscains,    les    Dominicains,    les   Cisterciens  de 


Mogita.  enfin  il  travaille  à  Kielce  pour  l'évêque  de  Cracovie,  à  Téglise 
du  Saint-Sacrement  à  Cracovie  et  chez  les  Camaldules  de  Bielany. 
Toute  une  série  de  toiles  qui,  l'auteur  en  est  convaincu,  sont  incon- 
testablement de  Dolabella,  telles  que  le  portrait  de  l'évêque  Pia- 
secki  à  Mogila.  le  portrait  de  l'artiste  dans  la  chapelle  de  S.  Hya- 
cinthe à  l'église  des  Dominicains  de  Cracovie,  ses  tableaux  histo- 
riques, comme  par  exemple  les  plafonds  de  Kielce.  quelques  tableaux 
chez  les  Dominicains,  chez  les  Frères  mineurs,  à  Bielany  etc..  té- 
moignent que  Dolabella  n'imita  aucunement  son  maître  Vassilacchi. 
Par  contre  il  subit  fortement  l'influence  de  Tintoretto.  Veronese, 
Bassano,  et  la  dépendance  à  l'égard  de  ces  maîtres  est  poussée  si 
loin  qu'avec  le  temps  elle  dégénère  en  copie  de  leurs  grands  ou- 
vragées. Dolabella  détermina  en  Poloo'ne  de  nouveaux  courants  en 
peinture.  Mais  si  son  action  fut  avantageuse  à  nos  compatriotes,  son 
séjour  dans  le  Nord  fut  par  contre  très  funeste  à  lui-même.  Dé- 
paysé, manquant  d'un  milieu  artistique  favorable  au  déploiement  de 
son  talent,  il  devint  maniéré,  insipide,  tomba  au  rang  de  fabricant 
mercantile  de  toiles  gigantesques. 

A  la  fin  de  la  séance.  M.  Tomkowicz  donne  lecture  à  la  Com- 
mission d'une  note  de  M.  Wawrzeniecki,  concernant  une  croix  ro- 
mane en  bronze  exhumée  dans  un  champ  près  de  Slomniki,  district  de 
Miechöw,  et  conservée  actuellement  au  Musée  industriel  et  agricole  de 
Varsovie.  Cette  croix,  de  21  cm  sur  13  cm.  formée  d'une  lame  de  bronze 
de  2  mm  d'épaisseur,  ornait  sans  doute  la  reliure  d'un  livre.  De 
l'image  du  Christ  exécutée  plastiquement  il  ne  reste  plus  que  les 
pieds.  L'auteur  pense  que  cet  objet  provient  du  XlII-e  siècle  vu 
que  dans  le  environs  de  Slomniki  se  trouvent  encore  quelques  mo- 
numents architeetoniques  de  la  mène  époque;  peut-être  cette  croix 
a-t-elle  apartenu  aumonastère  voisin  de  l'ordre  de  Cîteaux  a  Kacice. 

En  dernier  lieu  M.  Cercha  présente  quelques  photographies  d'ama- 
teur de  l'ancien  hôtel  Tepper.  rue  Miodowa  3.  à  Varsovie.  Cet  hô- 
tel construit  avec  un  goût  luxueux  dans  la  seconde  moitié  du 
XVIII-e  siècle,  possède  encore  une  magnifique  cage  d'escalier,  et 
dans  les  appartements  du  deuxième  étage  de  riches  stucs,  des  boise- 
ries et  des  glaces  admirablement  conservées.  La  haute  valeur  arti- 
stique de  cette  décoration  fait  exprimer  à  la  Commission:  le  souhait 
que  cet  hôtel  devienne  l'objet    d'une    étude  approfondie. 


10 


4.  Dr.  WLA1)\>LAW  SE.MKOWICZ:  Uwagi  metodyczno  -  krytyczne  nad 
pochodzeniem  i  rozsiedleniem  rycerstwa  polskiego  wieköw  srednich. 
( Mct/iodiscfi-  hritische  liemerhunf/eii  übet'  Jltu-kutift,  tind  Siede- 
Itntysi'ct  hiilttiiy.se   der  pohiischeii    Jiiffcrschaj'f    im   Mittelalter). 

Der  Verfasser  versucht  nicht  erst,  neue  H^^pothesen  ü))er  die 
Entstehungsgeschichte  der  polnischen  Ritterschaft  aufzustellen,  son- 
dern beabsichtigt,  nur  die  Methode  allein  und  die  Ergebnisse  der 
Forschungen,  die  seine  Vorgänger  (Piekosinski,  Maiecki)  auf  die- 
sem Gebiete  angestellt  haben,  einer  Prüfung  zu  unterwerfen.  Diese 
bedienten  sich  vorwiegend  der  Heraldik  im  strengsten  Sinne  des 
Wortes,  indem  sie  sich  bemühten,  auf  Grund  rein  äußerlicher 
Kennzeichen  der  Rittergeschlechter,  besonders  der  Geschlechtsna- 
men  uwd  Wappen,  das  liochbedeutsame  Problem  der  Entstehung 
des  Adels  zu  lösen.  Auf  diesem  Wege  gelangten  sie  jedoch  zu 
widersprechenden  Ergebnissen.  Piekosinski  geriet  durch  Ver- 
wendung der  heraldischen  Methode  nach  vielen  Richtungen  hin 
auf  Irrwege.  (Die  Theorie  von  der  Abänderung,  Verstümmelung 
der  Wappen  in  Verbindung  mit  der  Bildung  von  Seitenlinien). 
Diese  Methode  erwies  sich  als  trügerisch  und  nicht  hinreichend  ; 
man  mußte  daher  andere  Wege  zur  Lösung  des  Problems  einschlagen. 

Theoretisch  kann  man  folgende  Voraussetzung  aufstellen  :  Will 
man  sich  die  Entstehung  der  ganzen  polnischen  Ritterschaft 
veranschaulichen,  so  muß  man  zuerst  analytische  Untersuchungen 
über  die  Entstehung  eines  jeden  einzelnen  Geschlechts  durchfuhren. 
Erst  die  Synthese  dieser  objektiven  Untersuchungen  über  die  ein- 
zelnen Gescldcchter  wird  uns  über  allgemeine  Fragen  Aufschluß 
geben.  i\Ian  muß  daher  auf  Grund  des  ganzen  Quellenmaterials, 
besonders  des  urkundlichen,  die  Genealogie  der  Geschlechter  auf- 
bauen und  ihre  Besitzverhältnisse  feststellen,  um  ihre  ursprüngliche 
Herkunft  und  spätere  Wanderungen  verfolgen   zu  können. 

Eine  so  gestellte  Aufgabe  mag  scheinbar  außerordentlich  einfach 
und  logisch  erscheinen,  wird  sich  jedoch  in  der  Praxis  oft  als 
unausführbar  erweisen,  besonders  infolge  des  Mangels  an  Quellen 
aus  der  Zeit  vor  dem  XII.  Jahrhundert.  Die  Stammbäume,  welche 
])is    zur   Mitte    und    soßrar  l)is  zu    dem  Anfange    des  XII.  Jahrhun- 


11 

derts  zurückreichen,  versagen,  und  der  Ursprung  des  Geschlechtes 
verliert  sieh  in  der  Dämmerzeit  der  Greschichte.  Teilweise  kann 
diesem  Üljelstande  eine  Umschau  in  der  Wappenkunde  benachbarter 
Länder  abhelfen,  die  sich  in  einer  glücklicheren  Lage  befinden  mit 
Rücksieht  auf  den  Reichtum  des  alten  Quellen materials. 

Man  kann  es  als  einen  Mangel  der  bisherigen  Untersuchungen 
bezeichnen,  daß  die  Forscher  sich  prinzipiell  nur  auf  polnisches 
Material  beschränkten  und  die  vergleichende  Methode  auf  dem  Ge- 
biete der  Wappenkunde  gering  einschätzten.  Indessen  kann  man 
viele  Geschlechter,  deren  Stammbäume  in  Polen  mit  dem  XIL  Jahr- 
hundert abbrechen,  früher  in  den  benachbarten,  besonders  abend- 
ländischen Ländern  ausfindig  machen.  Man  muß  jedoch  von  vorn- 
herein darauf  gefaßt  sein,  daß  die  Herkunft  mancher  Geschlechter 
bei  dem  jetzigen  Befund  der  Quellen  sich  garnicht  erklären  läl^t. 
So  A^erwendet  also  der  Verfasser,  um  zum  Ziele  zu  gelangen,  neue 
methodische  Mittel  wie  Stammbäume  der  Geschlechter,  topogra- 
phische Studien  über  deren  Ansiedlung  und  schließlich  vergleichende 
Forschungen  im  Bereiche  der  ausländischen  Wappenkunde,  beson- 
ders der  mit  Polen  benachbarten  Länder.  Den  Hauptteil  der  Arbeit 
bilden  daher  Monographien  der  Rittergeschlechter,  die  nach  Ge- 
schlechtsproklamen  in  alphabetischer  Ordnung  zusammengestellt 
werden.  Jede  Monographie  enthält  den  Stammbaum  des  Geschlechts 
bis  zum  Ende  des  XIV.  Jahrb..  eine  Ansiedlungskarte  (Karte  des 
wichtigsten  Stammsitzes)  und  die  Entstehungsgeschichte  des  Ge- 
schlechts. 

In  vorliegendem  Berieht  muß  sich  der  Verfasser  auf  allgemeine 
Bemerkungen  und  eine  Reihe  von  Beobachtungen  beschränken,  die 
er  im  Laufe  seiner  bisherigen  Studien  gemacht  hat.  Dieselljen  l)e- 
ziehen  sich:  1)  auf  die  strittige  Frage  der  Klassifikation  und  der  Al- 
tertümlichkeit der  Geschlechtsnamen;  2)  auf  die  Rittergesehlechter. 
die  zu  uns  aus  dem  Westen  gekommen  sind:  aus  Böhmen.  Mähren, 
aus  der  Lausitz  u.  aus  Meißen;  3)  auf  die  Geschlechter  schlesicher 
Herkunft  ;  4)  auf  die  T^^pen  der  Ansiedlung  der  Ritterschaft. 

1)  Was  die  Einteilung  der  Proklamen  anbelangt,  so  gibt  es  heute 
zwei  einander  widersprechende  Theorien,  nämlich  die  von  Pieko- 
sinski  und  die  von  Malecki.  Der  erstere  führt  (in  seinen  letzten  Arbei- 
ten) alle  Geschlechtsnamen  auf  den  persönlichen,  der  andere  auf  den 
topographischen  Tvpus  zurück.  Während  Piekosinski  einen  Ritter 
Labçdz  in  die  Reihen  der  Urahnen  des  Adels  versetzt,  sucht  Maiecki 


12 

in  allen  polnischen  Landesteilen  Ansiedlungen  mit  der  Benennung 
Labçdz,    Labçdzie,  Labçdki   und  dergl. 

Indem  der  Verfasser  aus  dem  Bereiche  seiner  Forschungen 
scheinbare  Geschlechtsnamen,  die  es  im  strengen  Sinne  des  Wortes 
nicht  sind,  sondern  nur  Bezeichnungen  der  entsprechenden  Wappen- 
embleme (Osmorog,  Gioworozec,  Ogniwo,  Röza  u.  s.  w.)  darstellen, 
ausschließt,  teilt  er  die  Gesamtheit  der  Geschlechtsnanien  in  drei 
Gruppen   ein  : 

A)  Persönliche  Proklamen;  B)  Topographische  Proklamen;  C) 
Wahlsprüche  oder  Devisen. 

A)  Persönliche  Proklamen  umfassen  zwei  Kategorien  : 

a)  Bezeichnungen  nach  Vornamen  (Bienia  von  Bien,  Boiicza  von 
Bonko,  Drogosiaw,  Krzywos^d,  Poraj,  Pomian  etc.),  die  aus  dem 
Vornamen  eines  der  Ahnen  des  Geschlechtes  gebildet  wurden,  wo- 
bei derselbe  nicht  unbedingt  der  Urahne,  sondern  irgend  eine  bedeu- 
tende Persördichkeit  nach  dem  auch  in  der  ungarischen  Wappen- 
kunde bekannten  Prinzip  „a  potiore  fit  denominatio"  gewesen  sein 
muß.  Die  Erscheinung  der  Vererbung  der  Vornamen  im  Geschlecht 
und  der  Umwandlung  derselben  in  Beinamen  können  wir  auch  in 
späterer  Zeit  verfolgen,  nachdem  die  Proklamen  (z.  B.  Bodzanta  im 
Geschlecht  der  Szeliga,  Kanimir  im  Geschlecht  der  Zgraja,  Czambor 
oder  Sanil)or  im  Geschlecht  der  Rogala  u.  dergl.)  sich  fixiert  hatten. 
In  der  Gruppe  der  Vornamenbezeichnungen  verdienen  besonders  die- 
jenigen hervorgehoben  zu  Averden,  die  aus  ausländischen  Namen: 
Amadej.  Drag,  Gieralt  (Gerard),  „Herljurt",  Lar3^sz  (Hilarius)  etc. 
entstanden   sind. 

b)  Bezeichnungen  nach  Spitznamen,  die  von  einem  Spitznamen 
gebildet  wurden,  welcher  entweder  dem  ganzen  Geschlecht  oder  einer 
einzelnen  Person  gegeben  worden  war  und  von  dieser  sich  auf  die 
Nachkommenschaft  verebte.  Mann  könnte  je  nach  der  Art  des  Spitz- 
namens eine  ganze  Reihe  von  Gruppen  unterscheiden,  die  gewissen 
physischen  fPiçkostka,  Powaba,  Broda.  Momot,  Chlewiotka,  Taczala) 
oder  geistigen  (Dzialosza,  M^drostka,  Nieczuja,  Pierzchala.  Ziodziej) 
Kennzeichen  entsprechen. 

B)  Topogray)hisclie  Proklamen  werden  von  Namen  von  Land- 
gebieten (Paiuki,  Pszczyna),  von  Burgen  (Biala,  Przeginia,  Strze- 
gomia),  von  Flüssen  und  Seen  (Mozgawa,  Niesobia,  NaJçcz-jezioro), 
endlich  Dörfern  und  Ansiedelungen  (Brzezina.  Bogorya,  SJawencin,  Za- 
baAva)  abgeleitet.    Eine  besondere    Gruppe  bilden  hier  die    topogra- 


13 

phisclien  Proklamen  deutschen  Ursprungs  (,Biberstein.  Glaubicz, 
Sternberg.  Stumlîerg.  Wadewiez.  Waldorf  etc.).  Der  Verfasser  be- 
gnügt sich  nicht  mit  der  Feststellung,  daß  die  gegebene  Xamens- 
bezeichnung  eine  topographische  ist  —  auch  nicht  einmal  mit 
der  Zusammenstellung  (wie  Malecki)  aller  Ortsnamen  von  ent- 
sprechendem Klang,  sondern  er  ist  auch  bestrebt,  die  mit  der 
gegebenen  Proklame  in  unmittelbarer  Verbindung  stehende  Örtlich- 
keit  zu    ermitteln. 

C.)  "Wahlsprüche  oder  Devisen,  die  in  der  abendländischen  Wap- 
penkunde bekannt  und  allgemein  verbreitet  sind,  drücken  in  ei- 
nem oder  mehreren  Worten  irgend  ein  S3'mbol,  Sprichwort 
oder  Anruf  aus,  z.  B.  Ich  dien,  Gott  mit  uns.  Dieu  le  volt 
Respice  finem,  Festina  lente.  Diese  Gruppe  ist  auch  in  der  pol- 
nischen Wappenkunde  vertreten,  und  der  Verfasser  zählt  unter  dieselbe 
derartige  Proklamen  wie  :  Boze  zdarz  (Gott  geb's).  Boza  Wola  (Gottes 
Wille),  Biogoslaw  Hospod^- (russische  Proklame  des  Wappens  Kornicz). 
Vielleicht  ist  auch  „Hab  Dank"  eine  solche  Devise  nach  dem  Vor- 
bild des  bereits  erwähnten  „Ich  dien",  natürlich  nicht  aus  dem  XII. 
sondern  erst  aus  dem  XIV.  Jahrhundert.  Zu  dieser  Gruppe  zählt 
der  Verfasser  ferner  symbolische  Losungen:  Prawda  (Wahrheitj. 
Krz^'wda  (Unrecht),  Nowina  (Neuigkeit),  Ostoja  (Zußuchts statte,  Hort) 
vielleicht  auch  Swieboda  (Freiheit),  und  außerdem  Kriegsrufe:  Bija 
w  ieb  (Hauen  drein  auf  die  Köpfe).  Po  trz3^  na  ga}jj;Z  (je  drei 
an  den  Galgen).  Wali  uszy  (Ohren  herunter),  Or'zy-orzy.  Zerwi- 
Kaptur,  sowie  Proklamen  Do  Liwa.  Do  Raja.  Do  Lcga,  Na  Pole. 
Na  gôrç.  Na  piwo. 

Was  das  Zahlen  Verhältnis  dieser  drei  Gruppen  von  Proklamen 
anbetrifft,  so  weist  der  Verfasser  nach,  daß  der  größte  Prozentsatz 
(gegen  54 7o)  auf  die  aus  Personennamen  gebildeten  Proklamen,  ein 
etwas  geringerer  auf  topographische  Proklamen  (gegen  400/0) 
und  der  Rest  auf  die  Wahlsprüche  entfällt.  In  dieser  Beziehung  steht 
die  polnische  Wappenkunde  der  ungarischen  näher  als  der  tsche- 
chischen, in  welcher  der  persönlich-patronymische  Typus  vorwiegt,  da 
in  Ungarn  beide  Typen,  sowohl  der  topographische  als  auch  der  per- 
sönliche zu  gleichen  Teilen  vertreten  sind.  Übrigens  war  in  Ungarn 
ähnlich  wie  in  Polen  die  Organisation  der  Geschlechter  samt  ihren 
gemeinschaftlichen  Proklamen  von  längerem  Bestände  als  in  Böhmen, 
wo  es  unter  dem  Einflüsse  der  westeuropäischen  Heraldik  schon 
frühzeitig    zur    Auflösung    des    Geschlechts  verbau  des    und    zur    Zer- 


14 

splitterung  tler  Get>elileehter  in  einzelne  Familien  kam,  welche  der 
g-emeinschaftliehen  Proklame  verlustig  gingen  und  ihre  Wappen 
änderten. 

Dieser  Zusammenhang  der  Proklamen  mit  der  Organisation 
der  Geschlechter  des  Adels  kommt  zum  Vorschein  in  der  Etymo- 
logie eines  gewissen  Teiles  der  Proklamen,  die  die  Form  der 
weiblichen  besitzanzeigenden  Eigenschaftswörter  haben.  Einige  von 
denselben  bilden  diese  adjektivische  Form  neben  der  substantivischen 
z.  B.  Amadejowa  neben  Amadej,  Jezierza  neben  Jezioro,  Broz3nia 
neben  ßrog  (eigentlich  eine  Wappenbenennung).  Andere  Proklamen 
jedoch  sind  lediglich  in  dieser  Adjektivform  bekannt:  Strzego- 
mia.  Niesobia,  Czewoja,  die  aus  den  Wortstämmen:  Strzegom  (Burg) 
Xiesob  (Fluß),  Czewoj  (Vorname)  entstanden  sind.  Vielleicht  ist 
auch  Starza  aus  der  substantivischen  Form  Star  =  Stary  (alt)  ge- 
bildet. Piekosihski  hat  auf  einige  von  diesen  adjektivischen  Prokla- 
men aufmerksam  gemacht,  indem  er  im  Sinne  seiner  Theorie  bei 
denselben  das  Wort  „bronia"  (Waffe)  oder  „chorqgiew"  (Fahne) 
vermuten  läßt.  Nach  der  Ansicht  des  Verfassers  jedoch  wird  hier 
Avohl  ein  Wort,  welches  die  Verwandtschaft  bezeichnet,  näher  liegen, 
also  wahrscheinlich  das  Wort  „krew"  (Blut),  oder  wie  es  früher 
hieß  „kry".  Pflegten  doch  die  Adligen  (polnisch  „szlachta",  welches 
Wort  unmittelbar  aus  dem  Hochdeutschen  slahta  =  Geschlecht, 
VerAvandtschaft  ^)  herkommt),  wenn  sie  einen  Adelsnachweis  führ- 
ten, ausdrücklich  eidlich  zu  erhärten,  „daß  derjenige,  dessen  Adel 
beanstandet  worden  war,  unser  rechtmäßiger  Bruder  und  unser 
Blut  ist"  (Niesobia,  Strzegomia  etc.). 

Aus  den  Untersuchungen  über  die  Altertümlichkeit  der  Pro- 
klamen geht  hervor,  daß  die  bisherige  Ansicht  über  ihre  weit 
zurückreichende  Altertümlichkeit  unhaltbar  ist.  Beide,  sowohl  Ma- 
iecki  als  auch  Piekosinski,  versetzten  den  Ursprung  der  Proklamen 
in  das  Urzeitalter.  Indessen  läßt  sich  in  bezug  auf  eine  ganze  Reihe 
von  Proklamen  ihr  Ursprung  in  verhältnismäßig  später  histo- 
rischer Zeit,  sogar  noch  im  XV.  und  XVI.  Jahrh.  nachweisen. 
Bei  vielen  Geschlechtern  ging  die  Feststellung  des  Wappenzeichens 
der  Entstehung  der  Proklame  voraus,  welche  sich  erst  bei  stär- 
kerer Verzweigung  des  Geschlechtes  als  unumgänglich  erwies.   Vor- 


ij   Vergl.:    Kluire   Fr.,  Etymologisches   Wörterbuch  (].  deutsch.   Sprache,    VII. 
Aufl.    1910. 


15 

dem  erlüllteii    die  erblichen    Vornamen    die  Rollo    des;    Vermittlers, 
welcher  die  Herkunft  näher  bezeichnete. 

Sofort  erkannte  man  in  dem  Prandota  einen  Odrowaz.  in  dem 
Dziwisz  einen  Xagodzic.  in  dem  Sieciech  einen  Toporczyk.  in  dem 
Slawnik  einen  Paluka  etc.  Erst  als  die  Vornamen  das  Kennzeichen 
der  ausschließlichen  Zugehörigkeit  zu  einem  G-eschlechte  zu  verlie- 
ren und  in  weiblicher  Linie  auch  auf  andere  Geschlechter  über- 
zugehen anfingen,  fühlte  man  das  Bedürfnis  eines  anderen  Mittels, 
welches  für  das  Ohr  dieselbe  Bestimmung  hätte,  wie  das  Wappen 
fürs  Auge.  Der  Verfasser  macht  auf  die  Tatsache  aufmerksam,  daß 
die  ältesten  Proklamen  in  unseren  Quellen  erst  am  Ende  des  XIII. 
Jahrhunderts  zum  Vorschein  kommen,  während  in  Ungarn  bereits 
zu  Anfang  des  XIII.  Jahrhunderts  die  Bezeichung  des  Geschlechts 
der  Ritter  selbst  in  den  Urkunden  (de  genere  Ajka,  Ratold  etc.) 
allgemein  verbreitet  ist.  Auch  diese  Tatsache  beweist,  daß  unsere 
Proklamen  eine  verhältnismäßig  junge  Schöpfung  des  polnischen 
Wortschatzes  bilden. 

2)  Die  Studien  über  die  Herkunft  der  polnischen  Ritterschaft  wei- 
sen einen  bedeutenden  Prozentsatz  zugeströmten  Elementes  nach, 
in  welchem  die  aus  dem  Westen  stammende  Ritterschaft  vor- 
wiegt. Spuren  von  Zuströmung  abendländischer  Ritterschaft,  beson- 
ders deutscher,  nach  Polen,  lassen  sich  schon  im  XI.  Jahrhundert 
nachweisen.  Gallus  erwähnt,  daß  500  deutsche  Ritter  mit  Kazimierz 
dem  „Wiederhersteller"  nach  Polen  gekommen  seien.  Es  unterliegt 
keinem  Zweifel,  daß  ein  Teil  derselben  im  Lande  blieb,  außerdem 
muß  man  annehmen,  daß  mit  den  Frauen  der  Plasten  o-anze 
Scharen  von  fremden  Rittern  kamen,  welche,  nachdem  sie  sich  in 
polnischen  Landen  niedergelassen,  dort  neue  Rittergeschlechter 
begründeten. 

Zu  den  tschechisch-mährischen  gehören  die  Geschlechter:  Pa- 
luka. Poraj,  Wczele.  Werszowiec-Rawicz,  Wieniawa,  Zarçba,  Koida- 
Oksz^^c.  Sternberg  und  Odrowqz.  Die  letztgenannten  bringt  der  Ver- 
fasser in  Zusammenhang  mit  den  mährischen  Herren  Benesow^ice, 
bei  denen  er  außer  dem  identischen  Wappen  Vornamen  findet, 
die  den  Odrowaz  eigen  sind,  nämlich  Dobiesz  und  Miloslaw. 
Ihren  ursprünglichen  Wohnsitz  hatten  sie  im  Troppauer  Gebiet 
an  der  oberen  Oder  (mit  welchem  Flusse  die  Proklame  höchst- 
wahrscheinlich zusammenhängt),  von  wo  aus  sie  über  Schlesien 
(Oppelner  Gebiet)  nach  Polen  gelangten.  Was  die   Poraj   anbelangt, 


16 


ist  der  Verfasser  i>'eneio-t  anzunehmen,  daß  sie  in  der  Tat  im  Zu- 
sammenhang- mit  Poraj  dem  Sohne  SlaAvnik's  stehen,  worauf  außer 
der  Vornamenproklame  Poraj,  der  Vorname  Czesîaw.  welcher 
diesem  Gesehlechte  eigen  ist  und  dem  Vornamen  des  Bruders  von 
Poraj  entspricht,  hinweisen  Avürde,  sowie  auch  der  Umstand,  daß 
die  Poraj  sich  in  der  Gegend  von  Gnesen  und  Trzemeszno  (Tre- 
messen)  angesiedelt  haben.  Orten,  an  die  sich  so  eng  der  Kultus  des 
St.  Adalbert  knüpft. 

Aus  der  Lausitz  stammen  folgende  Geschlechter  :  Baruth, 
Kietlicz.  Kopacz,  Kordbok.  "Wadwicz,  Wezenbork  und  Wierz3^nek. 
Die  Kietlicz,  die  Wezenbork  und  Baruth  bilden  Zweige  ein 
und  desselben  Geschlechtes,  welches  zu  den  ältesten  in  der  Ober- 
Inusitz  zählt.  Ihre  Besitzungen  Baruth,  Kittlitz  und  Weissenburg 
grenzten  aneinander  und  überdies  verband  sie  ursprünglich  das 
gemeinschaftliche  Wappen  (Koziorozec-Steinbock\  Diese  Geschlech- 
ter tauchen  in  Schlesien  um  die  Wende  des  XII.  u.  XIII.  Jahr- 
hunderts auf.  In  der  zweiten  Hälfte  des  XIII.  Jahrhunderts  ließ 
sich  ein  Zweig  der  Wezenbork  in  Großpolen  bei  Koscian  (Ko- 
sten) nieder  und  nahm  die  lokale  Proklame  Gryzyna  an,  indem  er 
gleichzeitig  das  ursprüngliche  Wappen  gegen  ein  anderes  (zwei 
resp.  drei  Wölfe)  vertauschte.  Die  Reminiscenz  der  Herkunft  von  den 
Wezenbork  erhielt  sich  in  einigen  gemeinsamen  Vornamen  und  in 
dem  Beinamen  Wezenbork  (abgekürzt  Bork).  Die  Lausitzer  Wierzynek 
(Wersing,  Wirsing)  treten  in  der  ersten  Hälfte  des  XIII.  Jahrhunderts 
in  der  Gegend  von  Görlitz  in  der  Lausitz  auf  und  führen  ein  Wap- 
pen, welches  dem  späteren  Wappen  der  polnischen  Wierzynek  sehr 
ähnlich  ist. 

Auch  Meißen  lieferte  Polen  einige  Rittergeschlechter.  Von 
da  stammen  die  Biberstein,  welche  später  über  die  Lausitz  und 
Schlesien  nach  Polen  kamen.  Aus  Glaubitz  a/Elb.  stammen  die 
Glaubicz ,  welche  sich  später  in  Polen  in  der  Gegend  von 
Krobia  (Kröbenj  und  Wrzesnia  (^Wreschen)  niederließen.  Auch  das 
Geschlecht  der  W4grod  kam  aus  Meißen.  Von  weiter  her,  aus 
Hessen  kamen  um  die  Mitte  des  XIII.  Jahrhunderts  die  Herburt 
nach    Schlesien    und   mit  ihnen  wahrscheinlich  die  Larysz  -  Glezyn. 

3)  Bei  dieser  Wanderung  der  abendländischen  Ritterschaft  nach 
dem  Osten  nach  Polen  spielte  Schlesien  die  Rolle  des  Vermittlungs- 
gliedes, gleichsam  einer  Etappe.  Deshalb  macht  der  Verfasser  auf 
dieses  Land  und  dessen   Anteil    an    der  Vermehrung   der   Ritterge- 


17 

selileeliter  der  östlich  von  demselben    liegenden    Gebiete  besonders 
aufmerksam. 

Der  Zusammenhang  der  Ansiedelung  der  Ritterschaft  in  Schle- 
sien mit  der  in  den  übrigen  polnischen  Teilfürstentümern  reicht 
weit  in  die  Vergangenheit  zurück  und  läßt  sich  schon  in  unse- 
ren ältesten  Quellen  aus  der  ersten  Hälfte  des  XII.  Jahrhun- 
derts verfolgen.  Die  bedeutendsten  polnischen  Geschlechter  wie  : 
die  Labçdz,  Habdank,  Nalçcz,  Gozdowa,  Nagod}^,  Grrjf,  Doliwa,  hatten 
zur  damaligen  Zeit  ihre  Güter  in  Schlesien  (Privileg  Boleslaus' 
des  Kraushaarigen  für  das  St.  Vincenz-Stift  in  Breslau  vom  Jahre 
1149),  obgleich  ihre  Hauptsitze  in  Groß-  und  Kleinpolen  gelegen 
waren.  Diese  Erscheinung  erklärt  der  Verfasser  mit  der  Rolle, 
welche  Schlesien  in  der  Epoche  vor  der  Teilung  der  Ländergebiete 
Polens  im  Verhältnis  zn  dem  ganzen  Staate  gespielt  hat.  Schlesien 
war  damals  die  Westmark  Polens,  seine  Vormauer  gegen  die  ge- 
fährlichsten und  gewaltigsten  Feinde  vom  Westen  her,  geschützt  durch 
die  „preseka"  und  den  mächtigen  Oderstrom,  verteidigt  durch  eine 
Kette  von  Burgen  und  Niederlassungen  der  Ritterschaft  von  ganz 
Polen.  Nach  der  Teilung  Polens  in  Teilfürstentümer  verlor  Schlesien 
diese  Bedeutung  als  polnische  Mark  und  somit  auch  die  Widerstands- 
kraft gegen  die  Germanisation.  Die  Politik  des  Wlodzislaw  II.  und  sei- 
ner Erben,  welche  nach  dem  Deutschtum  gravitierten,  begünstigte  die 
Zuströmung  der  deutschen  Ritterschaft.  Schon  in  den  Urkunden  der 
schlesischen  Plasten  aus  der  zweiten  Hälfte  des  XII.  Jahrhunderts  tritt 
eine  bedeutende  Schar  von  fremder  Ritterschaft  auf,  welche  noch  mehr 
im  XIII.  Jahrh.  zur  Zeit  Heinrichs  des  Bärtigen  und  Heinrichs  des 
Frommen  anwuchs.  Der  zur  Zeit  dieser  Fürsten  erneuerte  politi- 
sche Verband  Schlesiens  mit  Groß-  und  Kleinpolen  erleichterte  das 
Zuströmen  von  kolonisatorischen  Elementen  nach  letzteren  Länder- 
gebieten. Man  muß  mit  einem  Worte  neben  der  städtischen 
und  län  dli  chen  Kolonisation  auch  eine  ritterschaftliche 
annehmen,  jedoch  mit  dem  Unterschied,  daß  die  zuströmenden  Ritter 
hier  keine  von  der  örtlichen  Ritterschaft  gesonderte  Gesellschafts- 
klasse bildeten,  die  ihre  eigenen  gesetzlichen  Einrichtungen  gehabt 
hätte,  sondern  daß  sie  sich  den  gesetzlich  sozialen  Verhältnissen 
ihres  neuen  Vaterlandes  anpaßten,  mit  der  polnischen  Ritterschaft 
verschmolzen  und  sich  auf  diesem  Wege  rasch  naturalisierten. 

Nicht  allein  fremde,  sondern  auch  einheimische  schlesische  Rit- 
terschaft nimmt  an  dieser  Auswanderung  nach  dem  Osten  teil.  Der 

Bulletin  I— U.  2 


18 

Verfasser  lulirt  etlielie  dreil'äg,  vierzig-  Geschlechter  an,  Avelche  im 
XIII.  und  XIV.  Jahrhundert  aus  Schlesien  nach  Groß-  und  Klein- 
polen. Kujawien  und  Reußen  übersiedelten.  In  Großpolen  ließen 
sich  nieder  :  Becz,  ßorowa,  Brochwicz-Niaiko-Jeleii,  Celma,  Czaczko, 
Czasza,  Denaw,  Framberg.  Gero,  Glaubicz,  GrzymaJa,  KrakAvicz, 
Tader.  Tarchala,  Trach,  Wadwicz,  Wezenbork.  In  Kleinpolen  :  Brze- 
zina,  Biberstein,  Dzialosza,  Geratt,  Glezyn,  Kolmasz,  Kopasiiia,  Ok- 
sza  Olawa,  Osina,  Radwan,  Reszyca,  Romau}^,  Slouce,  Strzegomia. 
In  Kujavien  :  Junosza,  Leblowie,  Rogala,  SAvinka.  In  Reußen  : 
Borzchnicz.  Herburt,  Kopacz,  Kornicz,  Kuczaba. 

Der  Verfasser  unterzieht  der  Reihe  nach  die  Herkunft  der 
schlesisch-polnischen  Geschlechter  einer  eingehenden  Betrachtung, 
in  dem  vorliegenden  Berichte  jedoch  kann  er  nur  auf  einige  inter- 
essantere Punkte  aufmerksam  machen. 

Dem  Geschlecht  der  Brochwicz-Jelen  (Hirsch)  begegnen  wir  im 
XV.  Jahrhundert  bei  Radom,  in  den  Dörfern  Gosciszewice,  Potkana 
und  anderen.  Dies  war  eine  Schenkung  Lokietek's  ;  im  Zusammen- 
hang damit  erzählt  der  Chronist  aus  Swi§tykrz3^z  eine  verworrene  Ge- 
schichte  von  den  Gutsherren   von    Trzciel,    Babimost    (Bomst)  und 
Zb^szyn  (Bentschen)  (im  Grenzgebiete  von  Schlesien  und  Großpolen), 
von    Nikolaus    und    Johann    Bodzeutowicz.     Der    Chronist,    welcher 
dieselben  mit  dem  Geschlecht  Swiçca  verwechselt,  schreibt  ihnen  die 
Preisgebung  von  Pommern  an  die  Kreuzritter  zu.  Der  Verfasser  weist 
nach,  daß  die  Tatsache  des  Verrats  authentisch  ist,  sich  jedoch  auf 
die  Kämpfe  des  Lokietek  mit  den  Glogauer  Herzögen  und  mit  den 
Brandenburgern    um    die  Grenze  an  der  Obra  bezieht,  avo  sich  das 
Geschlecht    der  Jeleu-Nialko   niedergelassen    hatte.     Seine  Ansied- 
lung    in    dieser    Gegend    reicht   wenigstens    bis   in    die   Mitte    des 
XII.  Jahrhunderts  zurück,    denn  schon  in   der  Bulle  Hadrians  IV., 
die  dem  Breslauer  Bistum   im  Jahre  1155  ausgestellt  Avurde,    Avird 
„GelenoAV  Nalcho"  erwähnt.    Diesem  Geschlecht    entstammte  Sçdzi- 
Avöj.    der    Gnesner   Probst,    der    Stifter  des  Klosters  zu  Obra.    Der 
Verfasser    weist    die   Beziehungen    der    Jelen-Nialko   zu   Schlesien 
nach,  stellt  ihren  schlesischen  Familien  sitz  im  Glogauer  Herzogtum 
fest  und  findet  hier  den  Ort   „Brauchitsch",   auf  den   die  Proklame 
„BrocliAvicz"  zurückgeht. 

Der  Stammvater  der  Kolomasz  ist  Martin  Koloraasz,  der  Ko- 
pasiu  —  Budziwoj  Kopasin,  der  KrakAvicz  —  Nicolaus  Krek- 
wicz,    der    Resz^^ca    —    miles     Reszyca     (Kämmerer    des    Oppel- 


19 

ner    Herzog's    Mieszko),    der    Jezioro    —    Adalbert     Jezioro,     der 
Osina  —  Johann  Osiua,  der   Borsuicz  —  Konrad  Borsnicz  etc.  Dies 
sind  alles  Ritter  der  sclilesischen  Herzöge  die  in  der  zweiten  Hälfte 
des    Xni.    Jahrhunderts     leben.     Die     Brzezina    (Traby)    stammen 
aus  dem    schlesisehen  Brzezina    (Klein-Briesen)   bei  Patsehkau  her. 
Der  Verfasser  hiilt  Heinrich  und  Wilhelm,    die  Vögte  von   Patsch- 
kau   aus    der   Mitte    des    XIII.    Jahrhunderts  für  ihre  Stammväter. 
Die  Dzialosza's    hatten    ihren    Stammsitz    in    der   Gegend   von  Sv- 
cyn  (Wartenberg)  und  ihr  Stammnest  war  Dzialosza  (Ottendorf).    In 
der   zweiten    Hälfte    des    XIV.  Jahrhunderts    entsandten    sie    einen 
Zweig  nach  Kleinpolen  (Hincza  von  Roszkowice.  später  von  Rogowo), 
welcher  das  Dorf  Dzialosz^-n  im  Wieluner    Gebiet    gründete.    Der 
schlesische     Familienstamm    dieses    Geschlechts    änderte    die    frü- 
here Proklame  „Dzialosz"  in  Zalosch,    Salosch,  Salisch.    Das  W^ap- 
pen  beider  Linien,  sowohl  der  schlesisehen  als  auch  der  polnischen, 
ist  identisch.  Die  Rogala  führen  in  Schlesien  die  Proklame  Sanibor 
(Czambor.    Tschammer).    Sie  lassen    sich  seit    der  Hälfte    des  XIII. 
Jahrhunderts    als  Herren  von  Ostrzeszow  (Schildberg)    nachweisen. 
Die     Swinka    entstammen    der    schlesisehen    Burg    Swina.    wohin 
ihre  Spuren  bis  in  die  Älitte  des  XIII.  Jahrhunderts  zurückreichen. 
Ein  Zweig  dieses  Geschlechts  ließ  sich  gegen  Ende  des  XIII.  Jahr- 
hunderts  bei  Sieradz  (wie  es  scheint,    kamen  sie    dorthin  mit  dem 
Gnesner    Erzbischof  Jaköb    Swinka)  und    im    Dobrzvner  Lande  im 
preußischen    Grenzgebiete  nieder.    Mit  den    schlesisehen    Schweini- 
chen    haben    sie    Proklame    und    Wappen    gemein.     Die    Strzegom 
sind   seit    der    Hälfte    des    XII.    Jahrhunderts    in    der    Gegend   der 
Burg    Strzegom    in  Schlesien    ansässig,    von   wo    sie    schon    gegen 
Ende    dieses    Jahrhunderts    nach    Kleinpolen    übersiedelten,    indem 
sie  sich  zuerst  in  dem  Krakauer  Gebiet   in   der   Gegend  von   Mie- 
cliöw.  später  aber  weiter  im  Westen  im  Sandomierer  Gebiet  nieder- 
lassen und  hier  ihre  Burg  Strzegom   gründen,   in    deren    Nähe  wir 
ihnen   noch    im  XV.   Jahrhundert   begegnen.    Der   Verfasser   weist 
Spuren  ihres  Zusammenhanges    mit    dem  benachbarten  Geschlechte 
der  Bogorya  nach  ;  indessen  glaubt  er,  daß  sie  mit  dem  Geschlecht 
der  Kosciesza  nichts  gemein  haben,  mit  welchem  sie  erst  die  spätere 
Heraldik    in    Zusammenhang   bringt.     Die    Kosciesza   haben    ihren 
Stammsitz  bei  Kruszwica  an  dem  Goplo-See  (Koscieszki,  Koscieszyce, 
Golejewo.  Lçchomirowice  und  andere).    Der   Stammsitz    dieses  Ge- 
schlechtes liegt  in  einer  Gegend,    welche  durch  Fäden  uralter  Tra- 

9~ 


20 

ditioii  mit  den  Popieliden  eng  verknüpft  ist.  In  naher  Nachbarschaft 
dieses  Stammsitzes  finden  wir  auch  die  Niederlassung  Popielewo 
vor.  und  in  dem  Geschlecht  der  Kosciesza  kommt  der  Vorname  Lç- 
chomir  (1241)  zum  Vorschein,  aus  welchem  untrüglich  die  abgekürzte 
Form  Lçch  und  das  Deminutivum  Lcszko  hervorging.  Dies  alles 
lest  den  Gedanken  nahe,  daß  zwischen  den  Geschlechtern  der  Koscie- 
sza  und  der  Popieliden  Beziehungen  bestanden,  von  welch  letzteren 
einer  sogar  den  Spitznamen  Koscisko  führte  (Chostysko,  Chosczysko, 
Chossistko.  Chotisko);  die  Ortographie  läßt  darüber  keinen  Zwei- 
fel zu,  daß  das  Stammwort  dieses  Spitznamens  „kose"  (Knoch,en) 
ist.  ähnlich  wie  in  der  Proklame  „Kosciesza",  die  die  Form  des 
weiblichen  besitzanzeigenden  Eigenschaftswortes  von  „Kosciech"   ist. 

Der  Verfasser  behandelt  im  besonderen  die  in  Krakau  ansässi- 
gen Geschlechter,  die  in  der  Folge  in  die  Reihen  der  polnischen 
Ritterschaft  traten.  Hierzu  gehören  die  Gutsherrn  von  Czyrla  (im 
Teschener  Gebieten,  die  die  Stammväter  des  Geschlechts  Bielina  oder 
Koniowa  Szyja  (Pferdehals)  waren.  Ferner  die  Borch,  Breslauer 
Bürger,  von  denen  Jan  Borch,  Pächter  der  könio-l.  Mauten  zur  Zeit 
Kasimirs  des  Großen,  von  demselben  mit  Landgütern  beschenkt, 
es  sogar  bis  zum  Truchseß  von  Sandomierz  brachte  und  seine 
Töchter  an  bedeutende  Adlige  verheiratete  ;  sodann  die  Rokem- 
bark's  aus  dem  schlesischen  Rechenberg,  welche  in  der  Hälfte  des 
XV.  Jahrhunderts  zu  hohem  Ansehen  gelangt  sein  mußten,  da  sie 
mit  den  schlesischen  Plasten  verwandtschatliche  Verbindungen 
schließen.  Endlich  die  Lausitzer  Wierzynek  (Wersing),  ein  so  wohl 
bekanntes    Geschlecht,    daß  es  keiner  näheren  Besprechung  bedarf. 

Indem  sich  der  Verfasser  auf  diese  flüchtigen  Betrachtungen 
beschränkt,  behandelt  er  in  weiterer  Folge  die  Ursachen  der  Ko- 
lonisation der  Ritterschaft.  Die  allgemeinste  Ursache  war  hier  un- 
trüglich dieselbe  kolonisatorische  Strömung,  welche  die  Wogen  der 
Bürgerschaft  und  der  Landbevölkerung  mit  sich  führte.  Sowohl  die 
Übervölkerung  als  auch  das  große  Angebot  von  Land  in  den  rein- 
polnischen Landesgebieten  gingen  Hand  in  Hand  mit  der  starken 
Nachfrage  nach  abendländisch  geschulter  Ritterschaft  in  Polen. 

Neben  diesen  allgemeinen  Ursachen  wirkten  hier  zweifekohne 
gelegentlich  auch  noch  andere  Faktoren  mit.  Zu  diesen  gehören  in 
erster  Linie  die  politischen  Verhältnisse.  Die  Ritterschaft  bildete  das- 
jenige Element,  auf  welches  die  Herzöge  ihre  Gewalt  im  Lande,  ihre 
Herrschaft,  stützten.  Besonders  während  der  Kämpfe,  die  die  Teilfürsten 


21 

untereinander  führten,  spielte  sie  eine  Rolle,  die  über  das  Schicksal 
der  Herzöge  entschied,  wenn  sie  die  einen  verließ  und  plötzlich  zu 
den  anderen  überging,  manchmal  bloß  augenblicklichem  Impuls  fol- 
gend. Wenn  die  Herzöge  sich  die  Herrschaft  in  einem  Landgebiet 
erkämpften,  pflegten  sie  es  mit  Ritterschaft  aus  ihrem  eigenen  Teil- 
fürstentume  zu  besetzen  und  dafür  die  ihnen  ergebenen  Ritter  der 
eroberten  Länder  dort  unterzubringen.  Der  Verfasser  führt  dafür 
Beispiele  aus  dem  XIII.  und  XIV.  Jahrhundert  an.  Im  Krakauer 
Gebiet  lassen  sich  Niederlassungen  der  schlesischen  und  masovi- 
schen  Ritterschaft  in  Grenzstrichen  und  in  der  Geo^end  von  Buroen 
als  Sediment  der  Kämpfe  Heinrichs  des  Bärtigen  mit  Konrad  von 
Maso  vi  en  nachweisen.  In  Großpolen  werden  wir  an  der  südlichen 
und  westlichen  Grenze  sowie  in  dem  Gebiete  der  in  dieser  Ge- 
gend gelegenen  Burgen  (Koscian,  Krz3^win,  Krobia,  Poniec)  Nie- 
derlassungen der  schlesischen  Ritterschaft  aus  solchen  Geschlech- 
tern vorfinden,  deren  Vertretern  wir  in  der  Umgebung  des  Hein- 
rich von  Glogau  und  seiner  Söhne  begegnen  (die  Biberstein, 
Wezenbork,  Tader,  Trach,  Glaubicz,  Krakwicz,  Brochwicz  und 
andere).  Der  Verfasser  bringt  diese  Niederlassungen  zu  den 
Kämpfen,  welche  zwischen  Lokietek  und  den  Glogauer  Herzögen 
um  Großpolen  geführt  wurden,  in  Beziehung.  Wir  wissen,  daß 
Lokietek  nach  der  Eroberung  der  Obralinie  von  dort  die  Broch- 
wicz verdrängte  und  die  ihm  ergebenen  NaJçcz  (in  Zbj^szyn)  ansie- 
delte. Ein  deutliches  Gepräge  tragen  auch  die  Siedelungsverhält- 
nisse  des  Landes  Halicz.  wo  eine  ganze  Reihe  von  schlesischen 
Geschlechtern  von  Ladislaus  v.  Oppeln  (Opolczyk)  beschenkt 
Avurde,  der  auf  diese  Weise  seine  Herschaft  in  diesem  Lande  zu 
befestigen  bestrebt  war.  Mit  ihm  lassen  sich  auch  einige  schlesische 
Geschlechter  im  Dobrzyner  Gebiet  (die  Lebel  und  Rogala)  in  Ver- 
bindung bringen.  Die  in  Reußeu  zur  Zeit  des  Ladislaus  Opolczyk 
erscheinende  Einrichtung  der  Lehen  weist  darauf  hin,  daß  mit  der 
Ansiedlung  der  schlesischen  Ritterschaft  dort  die  Elemente  der  gesetzli- 
chen abendländischen  Einrichtungen  eindrangen.  Spuren  der  Lehen 
lassen  sich  auch  in  Großpolen  nachweisen.  Beachtenswert  ist  die 
großpolnische  Gerichtseintragung  aus  dem  Anfange  des  XV.  Jahr- 
hunderts, in  welcher  ein  Ritter  vor  dem  Gericht  einen  von  einem 
andern  Ritter  ihm  gemachten  Vorwurf,  als  ob  er  ein  „suus  homa- 
gialis  vulgariter  man"  wäre,  widerlegt.  Daraus  ist  a  contrario 
der  Schluß   zu  ziehen,  daß  die  abendländische  Einriclitunçr  der  Va- 


sallenschaft.  welche  auf  dem  Lehnsverhültnisse  basierte,  in  Polen 
bekannt  war.  Der  Verfasser  glaubt,  daß  sich  diese  Einrichtung 
mit  der  Klasse  der    „Knappen"  (panosze)   in    Verbindung    bringen 

laßt. 

4)  Der  Verfasser  unterscheidet  zwei  prinzipielle  Tvpon  von 
Ritterschaftsansiedelung  einen  „Nest-"  (Gruppen-)  typus  und  einen 
Kettentypus. 

a)  Die  Ansiedelung  in  einem  „Neste"  erscheint  als  ein  ge- 
schlossener Landkomplex,  von  nur  einem  Geschlecht  besiedelt. 
Dieser  agrarische  Typus  bildet  vor  allem  das  Merkmal  des  herzog- 
lichen und  kirchlichen  Besitzes.  Großgrundbesitze  der  Rittergren- 
zen meist  an  große  kirchliche  und  herzogliche  Domänengüter.  So 
ist  z.  B.  das  große  Tenczjmer  „Nest"  der  Toporczyk  im  Kra- 
kauer Gebiet  zwischen  der  königlichen  Domäne  von  Olkusz  (im 
Norden)  und  den  Domänen  des  Krakauer  Bistums  von  Stawkow 
(im  Westen)  und  Lipowiec  (im  Süden),  so  wie  den  Besitzungen 
des  Klosters  von  Tyniec  (im  Süden)  eingeschlossen.  Die  letzgenann- 
ten sind  alte  herzogliche  Schenkungen  aus  der  Zeit  der  Bolestaw's. 
woraus  man  leicht  schließen  kann,  daß  auch  das  Gebiet  von  T§- 
czyn  eine  solche  herzogliche  Schenkung  zu  Gunsten  der  Toporczyk 
war.  Ein  anderes  Beispiel  liefert  der  Großgrundbesitz  der  Odro- 
wfjjZ  im  Opoczner  Distrikt,  welcher  im  Südosten  an  die  Kiel- 
zer,  Bodzentiner  und  Beszkower  Domäne  des  Krakauer  Bistums, 
im  Südwesten  an  die  Chçciner,  Malogoszczer  und  die  Radomer  könig- 
liche Domäne  und  an  das  „Nest''  der  Labçdz  im  Gebiet  von  Skrzynno 
grenzt,  welches  ebenfalls  als  eine  herzogliche  Schenkung  anzusehen 
ist.  Das  ursprünglich  zusammengehörige  Territorium  des  Geschlechts 
kann  mit  der  Zeit  einer  teilweisen  oder  gänzlichen  Auflösung  an- 
heimfallen. Die  Vermehrung  des  Geschlechts  führt  zur  Zersplitterung 
des  Stammnestes  in  kleine  Familienanteile.  Mit  der  Entwicklung 
der  gesetzlichen  und  wirtschaftlichen  Verhältnisse  gewinnt  das  Prin- 
zip der  freien  Veräußerlichkeit  der  Güter  des  Geschlechts  Über- 
gewicht über  das  ursprüngliche  Gesetz,  welches  nur  Verwandte  zu- 
läßt, und  führt  in  ursprünglich  geschlossenes  Territorium  fremde  Ele- 
mente ein,  welche  das  „Nest"  des  Geschlechts  zersprengen.  Zu  sol- 
chen das  System  dieser  Ansiedelungen  auflösenden  Faktoren  zählt  der 
Verfasser  in  erster  Linie  die  kirchlichen  Institutionen  und  in  der  Folge 
die  Frauen.  Seitdem  die  Frauen  das  Recht,  Landbesitz  zu  erben, 
gewannen    und    die    Möglichkeit  der  freien  Verfügung   darüber  er- 


23 

langt  hatten,  begannen  durch  Eheschließungen  Enklaven  fremder 
Geschlechter  in  die  Familiensitze  einzudringen.  Einige  in  ihrer  ma- 
teriellen Existenz  bedrohten  Geschlechter  greifen  zu  Mitteln  der 
Selbsthilfe.  So  rufen  einige  mächtige  Geschlechter  nach  dem  Erlaß 
der  Statuten  Kasimirs  des  Großen,  welche  dem  Besitzrecht  der  Frauen 
Gesetzeskraft  verleihen,  eine  Art  Fideikomisse  ins  Leben,  wobei 
sie  nur  männliche  Erben  mit  iVusschließung  der  Frauen  zulassen. 
(Die  Grzymala  im  Sandomirer  und  die  Swinka  im  Dobrzyner 
Gebiet). 

b)  Einen  anderen  Typus  von  Ritteransiedlungen  stellt  eine  Kette 
von  Ansiedelungen  dar,  die  einem  und  demselben  Geschlecht  ge- 
hören. Die  Niederlassungen  in  dieser  Kette  können  unmittelbar 
aneinander  grenzen  (z.  B.  die  der  Poraj  im  Gnesner,  der  Pierz- 
chaia  im  Sochaczewer,  der  Poiukoza  im  Wislicer  Gebiet)  oder 
von  Niederlassungen  unterbrochen  werden,  die  andern  Geschlechtern 
angehören  (  z.  B.  die  der  Nagody  im  Lçczycko  -  Sieradz'er ,  der 
Drvja  im  Kalischer,  der  Nieczuja  im  Sandomirer  Gebiet).  Die 
Form  der  Kettenniederlassungen  ist  gewöhnlich  sehr  deutlich, 
mitunter  erstaunlich  symmetrisch,  indem  sie  gerade,  einige  oder 
mehrere  Meilen  sich  hinziehende  Linien  (z.  B.  Nagody,  Poraj. 
Bielina),  Bogenlinien  (CioJek  bei  Krobia,  Pomian  bei  Inowroclaw, 
Df^browa  im  Ciechanower  und  Pultusker  Gebiet)  oder  geschlos- 
sene Ringe  (Dolçga  im  Dobrzyner  und  Piocker  Gebiet,  Boiicza  bei 
Krobia)  bilden.  Indem  der  Verfasser  die  Richtung  und  Lage  der  An- 
siedlungsketten  untersucht,  nimmt  er  ihren  Zusammenhang  wahr 
mit  den  Grenzen  (die  Nagodzic  im  Lçczycko-Sieradzer  Gebiet,  längs 
der  Masovischen  Grenze,  Bylina  in  dem  Lçczycer  Geliiet.  Swin- 
ka in  dem  Dobrzyner  und  Zawkrzeer  Gebiet,  längs  der  preußi- 
schen Grenze,  Brochwicz  im  schlesisch  großpolnischen  Grenzge- 
biete an  der  Obra  etc.)  oder  mit  anderen  strategisch  wichtigen  Objek- 
ten wie  :  Flüssen  (die  Poraj  an  der  Wrzesnia,  NaJçcz  an  der  Sa- 
mica,  Dr3"ja  an  der  Warthe,  Pierzchala  an  der  Utrata  etc.),  mit  den 
Gebirgsketten  (Nieczuja  und  Tarnawa  an  den  Gebirgsabhängen  von 
Swiçtykrzyz)  mit  Burgen  (über  die  Burgniederlassungen  vergl. 
meine  Abhandlung  unter  dem  Titel:  „Die  polnischen  Wlodvken 
im  Lichte  der  Analogie  mit  anderen  slawischen  Ländern"  (polnisch) 
Kwart.  bist.  XXII,  S.  598  ff). 

Indem  der  Verfasser  das  Verhältnis  der  Kettenniederlassungen 
zu  dem  Geschlecht   betrachtet,    weist  er  auf  die  Tatsache  hin.    daß 


24 

eiiie    solche    Kette    von  Niederlassungen  sich    manchmal    im  Besitz 
eines  Einzelnen  befindet,    und  wir  haben    sogar   Beispiele    von  her- 
zogliehen Schenkungen  zu  Gunsten  eines  Einzelnen,  die  eine  Kette 
von  Besitzungen  umfassen    (z.  B.  Schenkungen    der    großpolnischen 
Herzüge    zu    Gunsten    des   Tomislaw   von    Szamotuly   aus  dem  Ge- 
schlechte Nalçcz,  die  das  Privileg  Przem3^s}aws  II.  vom  Jahre  1288 
bestätigt).    Wo  wir  hingegen  in  der  Kette    der   Niederlassungen  im 
XV.  Jahrhundert  einer  stärker  vermehrten  Ritterschaft  ein  und  des- 
selben Geschlechts  begegnen,  da  muß  man  annehmen  (was  man  in 
so  manchem    Falle  durch  den  Stammbaum    nachweisen  kann),   daß 
dies  die  Nachkommen  einer  einzelnen  Person  oder  höchstens  einiger 
Verwandten  sind,  welche  diese  Kette  von  Niederlassungen  einst  in 
ihre  Hände  gebracht  haben.    Wie  soll   man  also  diese  Tatsache,  wo- 
nach eine  einzelne  Person,  beziehentlich  ein  kleines  Rittergeschlecht, 
im  Besitze  einer  Kette  von  Niederlassungen  Avar,  in  Einklang  brin- 
gen   mit   dem    untrüglich    militärischen   Zweck  imd    Charakter   der 
Ansiedelungen  dieses  Typus?  Der  Verfasser  ist  bestrebt,  diese  Frage 
im   Zusammenhange  mit  der  Organisation  der  Ritterschaft  niederen 
Ranges  (im  militärischen  Sinne)  zu  lösen,  die  das  Gefolge  der  Adligen 
(servientes  nobilium)  und  zweifelsohne  auch  ein  Teil  der  Landbevöl- 
kerung, die  gleichfalls  zu  Kriegsdiensten  verpflichtet  war,  bildeten- 
Diese  niedere,  leicht  bewaffnete  Ritterschaft  (milites  gregarii,  origina- 
rii;  secundi  ordinis,  clipeati)  war  auf  den  Gütern  ihrer  Herrn  disloziert, 
wo  sie  unter  deren  Führung  die  Landwehr  (Verteidigung  der  Burgen, 
Flüsse,  Furten  und  Wege)  bildete,  und  wenn  es  nötig  war,  ins  Feld  zog, 
niedere  Kriegsdienste  (Lagerwache,  Transport  von  Gefangenen,  Reko- 
gnoszierungen, Verproviantierung  des  Heeres  etc.)  verrichtete.   Die 
Gefolgschaften  der  Adligen  erhielten    anfänglich  von  Seiten  der  in 
sozialer  Beziehung  niedriger  stehenden  Gesellschaftsklassen,  welche 
persönlich    und  materiell  abhängig  waren,  einen  Zuwachs,   mit  der 
Zeit  jedoch  verschlangen  sie  nach  Differenzierung  der  Stände  noch 
dazu  einen  Teil  des   materiell  heruntergekommenen  Adels    und  der 
Wiodyken.  Der  Verfasser  weist,  an  der  Hand  des  Quellenmaterials, 
diesen  Kleinadel  nach,  der  im  XIV.  und  XV.  Jahrhundert  auf  den 
Gütern    der   Magnaten    (auch   in    den    königlichen   und  kirchlichen) 
ansässig  ist  ;  dieser  Adel  nämlich  trat  in  ein  Verhältnis  persönlicher 
Abhängigkeit,  mitunter  aber  auch  in   ein  Verhältnis  materieller  Ab- 
hängigkeit  von   dem  Herrn,  auf  Grund  des   „homagium",  indem  er 
die  Reihen    ihrer    „Maimen"    oder  „Knappen"  ^panosze)    verstärkte. 


25 

Schließlich  zieht  der  Verfasser  das  Verhältnis  der  Ritterschaft 
zu  den  Burgen  und  den  Burgterritorien  in  nähere  Erwägung,  in- 
dem er  hierbei    drei  Kategorien  von  Burgen  ins  Auge  faßt  : 

1)  die  privaten  Burgen  oder  vielmehr  befestigten  Edelhöfe  in 
den  Gütern  sowohl  der  weltlichen  (Ritter)  als  auch  der  geistlichen 
Herren  (Bischöfe). 

2)  herzogliche  Burgen ,  mit  einem  vorwiegend  militärischen, 
wehrhaften  Charakter,  und  außerdem  höchstens  noch  Zentralen  für 
die  landwirtschaftlichen  Bedürfnisse  der  umliegenden  herzoglichen 
Domänen  und  Orte,  in  denen  sich  der  Herzog  während  der  Zeit 
seiner  Durchfahrten  aufhielt. 

3)  Kastellaneien,  die  nicht  nur  Verteidigungsplätze  im  Kriege 
waren,  sondern  auch  Mittelpunkte  der  administrativen,  gerichtlichen 
und  religiösen  Organisation  bildeten. 

ad  1)  Was  die  erste  Kategorie  der  Burgen  anbelangt,  so  macht 
der  Verfasser  auf  diejenigen  Burgen  besonders  aufmerksam,  die  die 
Namen  der  Ritter,  welche  auch  ihre  Begründer  waren,  führen.  So 
steht  z.  B.  Sieciechöw  unzweifelhaft  im  Zusammenhange  mit  der 
Person  des  bekannten  Palatins  des  Wladj^slaw  Hermann.  Die  schon 
in  der  ersten  Hälfte  des  XII.  Jahrhunderts  erwähnte  Burg  Przedborz 
verdankt  unzweifelhaft  ihren  Namen  dem  Ritter  Przedbor.  Und  in 
der  Tat  ist  dieser  Name  erblich  in  dem  Geschlecht  der  Zadora, 
das  man  quellenmäßig  schon  im  Beginn  des  XIII.  Jahrhunderts 
in  der  Gegend  von  Przedborz  feststellen  kann,  das  aber  dort  (Avie 
die  Chronologie  der  Benennung  der  Burg  zeigt),  augenscheinlich 
schon  in  der  ersten  Hälfte  des  XII.  Jahrhunderts  seinen  Wohnsitz 
hatte.  Einige  von  diesen  Privatburgen  gingen  mit  der  Zeit  in  den 
Besitz  von  Herzögen  über,  sei  es  als  Burgen  zweiter  (Przedborz), 
sei  es  als  solche  dritter  Kategorie  (Sieciechöw,  welches  in  einem  gewis- 
sen Zeitabschnitt  im  XIII.  Jahrhunderts  eine  Kastellanei  war).  Das- 
selbe läßt  sich  übrigens  auch  von  andern  Ritterburgen  sagen,  deren 
Benennungen  in  keinem  Zusammenhange  mit  den  ritterlichen  Na- 
men stehen.  So  ging  z.  B.  Strzegom,  eine  Burg  im  Sandomirer 
Gebiet,  welche  durch  einen  Zweig  des  schlesischen  Geschlechts 
der  Strzeo-omia  oreOTündet  wurde,  auch  mit  der  Zeit  in  den  Be- 
sitz  des  Landesherrn  über.  In  vielen  Fällen  mul5  mau  die  Ursache 
dieser  Erscheinung  in  den    Konfiskationen    der  Güter    erblicken. 

ad  2)  Der  Übergang  der  herzoglichen  Burgen,  die  keine  Ka- 
stellane hatten,    samt  ihren    Territorien,    in    die    Hände    der  Ritter- 


26 

seliaft.  läßt  sich  schon  frühzeitig  bemerken.  So  muß  man  z.  B.  in 
die  Mitte  des  XII.  Jahrhunderts  die  Schenkung  von  Lekno  zu 
Gunsten  der  Paiuka  oder  von  Skrz3mo  zu  Gunsten  der  Labçdz 
versetzen.  Diese  beiden  Burgen  werden  in  der  päpstlichen  Bulle  vom 
Jahre  1136  als  herzogliche  Burgen  erwähnt;  niemals  hatten  sie  je- 
doch Kastellane.  Auf  ähnliche  Weise  sehen  wir  das  Territorium 
Szczyrzyc,  Avelches  ohne  Zweifel  einen  Burgsitz  hatte,  schon  zu 
Anfang  des  XIII.  Jahrhunderts  im  Besitz  der  Druzyna,  und  die 
herzogliche  Burg  Chroberz  in  der  zweiten  Hälfte  des  XIII.  Jahr- 
hunderts in  den  Händen  der  Topor.  Das  sind  ohne  Zweifel  her- 
zogliche Schenkungen,  was  sich  übrigens  urkundlich  in  so  man- 
chem Falle  feststellen  läßt  (vergl.  Schenkung  von  Korczyn  zu  Gun- 
sten des  comes  Pakoslaw  im  J.  1212).  Die  Schenkung  einer  Burg 
samt  dem  dazu  gehörigen  Territorium  zu  Gunsten  eines  Ritters 
verlieh  ihm  nicht  nur  den  privatrechtlichen  Besitz  des  gegelienen 
Gebietes,  sondern  legte  ihm  auch  die  Pflicht  der  Verteidigung  der 
■Burg  auf.  Dasselbe  versteht  sich  auch  in  den  Fällen,  wo  der  Herzog 
in  Privatgütern  eine  Verteidigungsburg  errichtete,  indem  er  die- 
selbe dem  Schutze  des  Besitzers  dieses  Territoriums  anvertraute 
(Boleslaus  von  Kalisz  erbaute  im  J.  1267  zwei  Burgen,  die  eine 
in  Dupin,  das  dem  Szczedrzyk  aus  dem  Geschlechte  der  Habdank 
gehörte,  und  eine  andere  in  Nieslnsz,  dem  Besitz  des  Gniewomir  Trze- 
biesiawicz  aus  dem  Geschlecht  der  Strzegom).  Die  Verteidigung  der 
Burg  muß  man  so  auffasen,  wie  oben  dargestellt.  Dieselbe  lag  der 
herrscliaflichen  Gefolgschaft  (die  nicht  unbedingt  ständig  in  der  Burg 
stationierte)  und  der  Landbevölkerung  der  Umgebung  ob  unter  der 
Führung  des  Geschlechts,  beziehentlich  seines  Seniors.  (Auch  die  Bi- 
schöfe hatten  ihre  „milites"  zur  Verteidigung  der  den  Kirchen  durch 
Schenkung  verliehenen  Burgen  ;  vergl.  Znin).  Die  Bevölkerung  rief 
man  nach  der  Burg  höchstwahrscheinlich  unter  der  Proklame  ihres 
Herrn  zusammen  (offenbar  von  der  Zeit  an,  wo  die  Proklame  ins  Leben 
getreten  war).  Damit  lassen  sich  vielleicht  die  noch  im  XV.  und  XVI. 
Jahrh.  festgestellten  Tatsachen  erklären,  wonach  die  Bevölkerung  in 
den  Gütern  der  Ritterschaft  sich  der  Proklame  ihrer  Herrn  zwecks 
Zusammenberufung  der  Dorfgemeinde  (im  Falle  von  Alarm)  bediente. 
Auch  muß  man  auf  einen  vielleicht  nicht  bedeutungslosen  Umstand 
aufmerksam  machen,  Avonach  bis  auf  den  heutigen  Tag  in  den  Dör- 
fern von  manchen  Gegenden  Polens  sich  die  Sitte  erhalten  hat, 
die  Dorfgemeinde  mit  Hilfe  eines  Losungswortes,   welches  den  Ort 


27 


der  Versammlung  angab,  und  durch  Herumschicknng  eines  gewis- 
sen Einberufungszeiehens  in  der  Gestalt  eines  krummen  Stabes  „Krzy- 
wasn"  (Wappenbild  einiger  polnischer  Wappen),  eines  Hufeisens, 
einer  Axt.  eines  Hirschgeweihs  und  dergl.  zusammenzuberufen.  Dies 
ist  höchst  wahrscheinlich  eine  Reminiszenz  an  eine  frühere  Sitte, 
wonach  der  Gutsherr  die  Bevölkerung  durch  seine  Proklame  sein 
und  Wappenbild  zusammenberief  (vergl.  „proclamatio  alias  godlo 
facta  est  per  homines"'). 

ad  3)  Die  herzoglichen  Burgen  mit  Kastellanen  treten  in  Ver- 
bindung mit  der  Ritterschaft  vor  allem  dadurch,  daß  die  Herzöge 
ihren  Mannen  militärische,  gerichtliche  and  Verwaltungsämter  in 
diesen  Burgen  übertru2;en.  Von  diesen  Ämtern  steht  in  eng^ster  Be- 
ziehuns:  zu  der  Büro-  die  Würde  des  Kastellans.  Der  Kastellan  war 
in  erster  Linie  der  militärische  Befehlshaber  der  Burg;  unter  seiner 
Fahne  scharten  sich  sowohl  die  Ritter,  welche  freie  Ei'bgüter  im 
Burgbezirk  (Wlodyken  im  ursprünglichen  Sinne)  besaßen,  als  auch 
die  Mannen,  die  in  den  Grundstücken  des  Herzogs  ansässig  waren 
(bekannt  aus  dem  Gründungsbuche  des  Klosters  Heinrichau.  z.  B. 
KoJacz  der  in  castello  ducis  saß). 

Man  muß  auf  —  allerdings  seltene  —  Beispiele  aufmerksam 
machen,  wo  Burgen  und  Kastellaneien  den  Rittern  durch  Schen- 
kungen verliehen  wurden  (ähnlich  wie  den  Kirchen  mit  einem 
Bischofssitz,  z.  B.  die  Militscher  Kastellanei  des  Breslauer  Bistums). 
Der  Verfasser  führt  aus  der  polnischen  Chronik  ein  glaubwürdi- 
ges Faktum  an.  wonach  das  o-anze  Poniecer  Gebiet  mitsamt  allen 
obrigkeitlichen  Rechten  (totum  territorium  quod  Ponecz  dicitur  cum 
omni  iure  principalij  voa  Boleslaus  dem  Schiefmund  einem  Ritter 
unbekannten  Namens  durch  Schenkung  verliehen  wurde  (es  ist 
möglich,  daß  dieser  der  Stammvater  der  W^'szkota  war,  welche 
im  XIII.  Jahrhundert  im  Poniecer  Gebiete  Erbgüter  hatten),  der 
ihm  zur  Besiegung  des  Zbigniew  bei  Sandowel  verhalf  (M.  P.  III. 
p.  627).  Aus  späterer  Zeit  führt  der  Verfasser  eine  Schenkung 
des  Odonicz  an,  die  von  Srem  zu  Gunsten  des  comes  Borzuj  im 
J.  1234,  und  eine  Schenkung  des  Lokietek,  nämlich  die  von  Wielen 
mit  dem  zu  der  Burg  gehörigem  Territorium  zu  gvmsten  des  Vin- 
cenz  Naiçcz  im  J.  1298,  des  damaligen  Kastellans  von  Wielen. 
Hier  erfolgte  somit  die  Vereinigung  der  staatsrechtlichen  Gewalt 
eines  Kastellans  mit  dem  privatrechtlichen  Titel  auf  das  Territorium 
der    Kastellanei  ;  ein  charakteristischer  Umstand  mit  Rücksicht  da- 


28 

rauf,  (lall  das  Amt  des  Kastellans  nicht  erblich  war,  während  im 
Geg-cnteil  im  Eigeutumsrecht  das  Erblichkeitsprinzip  enthalten  war. 
Somit  dränge  sieh  die  Frage  auf,  ob  die  Erblichkeit  des  Eigen- 
tumsrechts aucli  die  Erblichkeit  des  Amtes  des  Kastellans  nach  sieh 
zog.  Diese  Frage  beantwortet  der  Verfasser  verneinend,  indem  er 
dafür  Beispiele  anführt,  daß  in  solchen  Burgen  Kastellane  aus  an- 
deren Geschlechtern  auftreten  als  dasjenige  ist,  dem  der  Besitzer  der 
Kastellanei  angehört  (Bieehöw,  Bnin,  Rozprza  und  andere),  eine  übri- 
gens vom  Standpunkte  der  Herzöge  aus  erklärliche  Tatsache,  wel- 
che weder  das  Entstehen  eines  Keime  des  Separatismus  in  sieh 
tragenden  Verhältnisses,  noch  die  Gefahr  der  Entstehung  von  sou- 
veränen territorialen  Staaten,  die  sich  z.  B.  in  Deutschland  auf 
Grund  des  Prinzips  des  Feudalismus  bildeten,  aufkommen  lassen 
konnte.  SoavoIiI  in  Polen  als  auch  in  Ungarn  ist  es  nie  zur  Lehn- 
barmachung  der  herzoglichen  Amter  gekommen,  und  die  adligen 
Familiennamen,  welche  aus  den  Burgnamen  (Biechowski,  Bninski, 
ßozpierski,  Szreiiski,  Zb^ski)  gebildet  Avurden,  sind  eine  Reminiszenz 
des  privatrechtlichen  Verhältnisses  dieser  Familien  zu  den  Burg- 
territorien. 

Von  Seiten  der  Ritterschaft  fehlte  es  jedoch  nicht  an  Bestre- 
bungen, die  Erblichkeit  des  Amtes  der  Kastellane  zu  erlangen,  und 
man  muß  zugeben,  daß  dies  auch  einigen  Geschlechtern  teilweise 
gelang,  d.  h.  für  die  Dauer  von  ziemlich  langen  Zeitabschnitten. 
Die  Paiuka  verstanden  es,  ein  ganzes  Jahrhundert  hindurch  das 
Amt  der  Kastellane  von  Nakel  zu  behaupten.  Dasselbe  erstrebten 
die  Nagody  in  Rozprza,  Pomian  und  nach  ihnen  Leszczyc  in 
Brzesc  kujawski,  Nalc.cz  in  Czaruköw.  Schließlich  jedoch  ließen 
es  die  Herzöge  nirgends  zu,  daß  das  Prinzip  der  Erblichkeit  der 
Amter  aufkam.  Der  Verfasser  nimmt  aber  an,  daß  solche  fakti- 
sche Vererbung  der  Kastellanei  mehrere  Generationen  hindurch  auf 
Grund  des  privatrechtlichen  Verhältnisses  Ansprüche  auf  das  Terri- 
torium der  Kastellanei  hervorrufen  konnte,  trotzdem  das  Geschlecht 
mit  der  Zeit  der  Würde  eines  Kastellans  verlustig  gehen  konnte. 
Das  Geschlecht  bemühte  sich,  das  aul  diesem  Wege  erworbene 
Eigentumsrecht  nachher  durch  gefälschte  Urkunden  sicher  zu  stel- 
len. Auf  diese  Weise  entstanden  ohne  Zweifel  Fälschungen  der 
Nalçcz-Czarnkowski,  welche  die  Schenkung  von  Czariikow  an 
Nikolaus,    den  Kalischer  Wojewoden    auf  das  Jalu'  1192    beziehen, 


29 

während    in  Wirklichkeit    das    Erbrecht    auf  Czarnköw    nielit    über 
die  erste  Häufte  des  XIV.  Jahrhunderts  hinausreicht. 


5.      Dr.  \VLA.DY>LAW  SEMKOWICZ:  Przyczynki  dyplomatyczne  z  wiekow 
srednich.  ( DiploniaUsche  Beiträge  aus  dem  Mittelalter). 

1)  Die  Urkunde  des  Krakauer  Bischofs  Maurus  (1109 — 1118)  für 
die  Kirche  in  Pacawnv. 

Der  Verfasser  unterbreitet  im  korrekten  Text  diese  wenig  be- 
kannte Urkunde,  die  im  Transsumpt  des  Krakauer  Bischofs  Iwo 
aus  dem  Jahre  1219  enthalten  ist. 

Nachdem  der  Verfasser  die  Echtheit  des  Transsumptes  und  des 
in  dasselbe  inserierten  Privilegs  des  Maurus,  welches  die  älteste  rein 
polnische  Urkunde  eines  polnischen  Ausstellers  für  einen  polnischen 
Empfänger  ist,  nachgewiesen,  schreitet  er  zur  Untersuchung  und 
Beurteilung  des  Inhalts  dieser  Urkunde.  Das  Hauptinteresse  dreht 
sich  um  die  Person  des  (ältesten  bekannten)  Patronus  Siemian, 
auf  welchen  bereits  weil.  Potkanski  (das  Geschlecht  der  Nagody) 
aufmerksam  machte.  Der  Verfasser  sucht  die  von  Potkanski  in 
Zweifel  gezogene  Zugehörigkeit  des  Siemian  zu  dem  Geschlechte 
Nacrody.  welches  in  Pacanöw  im  XIV.  und  XV.  Jahrhundert  begütert 
war,  nachzuweisen,  und  indem  er  die  zehntpilichtigen  Dörfer  der  Ur- 
kunde des  Maurus  mit  den  späteren  Stammgütern  der  Nagod3^-Paca- 
nowski  zusammenstellt,  kommt  er  zu  dem  Schluß,  daß  das  Paca- 
nower  Familiennest  drei  Jahrhunderte  in  seinem  ursprünglichen 
Umfange  bestand.  Derselbe  bildete  das  Endglied  der  Ansiedlungs- 
kette,  die  sich  von  dort  bis  nach  Kutno  und  Gostynin  hin  zog. 
Zum  Schluß  zieht  der  Verfasser  das  Verhältnis  des  früheren  De- 
kanats- und  Pfarrterritoriums  zu  dem  „Neste"  des  Geschlechts  in 
Erwägung,  und  bemüht  sich  einen  Zusammenhang  zwischen  dem 
Dekanat  und  diesem,  sowie  zwischen  dem  Pfarrterritorium  und  dem 
und  dem  Gau  (Opole)  nachzuweisen. 

2)  Zwei  unbekannte  Privilegien  des  Herzogs  Boleslaus,  des  Sohnes 
Konrads,  vom  Jahre  1244  mit   Verleihung  des  Bitterrechts. 

Unter  den  Materialien  zu  dem  diplomatischen  Kodex  von  Ma- 
sovien,  welche  Herr  J.  K.  Kochanowski  in  Warschau  sammelt, 
befinden  sich  zwei  in  Transsumpten  enthaltene  Urkunden,  welche 
mit  Rücksicht    auf  ihren  Inhalt   besondere  Besprechung  verdienen. 


30 

Dies  sind  a)  das  den  Rittern  Racibor  und  Adalbert  (Wojciecli)  „de 
Polonia"  von  Boleslaus,  Sulm  Konrads,  erteilte  Privileo-  vom  2.  Mai 
1244,  welche  der  Herzog  in  Mazowien  aiifniniint.  ihnen  das  Dorf 
Kielbowo  (im  Gebiet  Plock)  verleiht  und  mit  vollem  Ritterrecht  „omni 
iuri  militai!"  ausstattet,  b)  Das  Privileg  dieses  Herzogs  vom  29. 
Juni  1244,  kraft  dessen  er  den  Heinrich,  Martin  und  Wojno  aus 
Rajgrod  nach  Masowien  berief,  denselben  das  Dorf  Grochowarsko 
in  dem  Dobrzyner  Gebiet  verlieh  und  sie  gleichfalls  mit  vollem 
Ritterrecht  aus.stattete.  Der  Verfasser  weist  die  Echtheit  beider  Ur- 
kunden nach  und  macht  sogar  ihren  Diktator  in  der  Person  des 
herzoglichen  Kanzlers  Andrzej  Ciolek,  des  Pfarrers  von  Plock, 
ausfindig,  macht  jedoch  aufmerksam  auf  Interpelationen.  die  sich 
bei  Gelegenheit  der  Transsumierung  eingeschlichen  haben.  Indem 
der  Verfasser  zum  Inhalt  der  Privilegien  übergeht,  prüft  er  die 
einzelnen  Berechtigungen,  welche  in  dem  Begriff  „plénum  (omne) 
ins  militare",  stecken,  welcher  hier  zum  ersten  Male  auftaucht. 
Dieser  Umstand  sollte  jedoch  keinen  Argwohn  erwecken,  da  der 
gleichzeitige  Zollvertrag  von  Kasimir  von  Kujavien  (dem  Bru- 
der des  Ausstellers  unserer  Urkunden)  mit  den  Kreuzrittern,  be- 
weist, daß  in  jener  Zeit  der  Begriff  des  Ritterrechts  schon  eine 
konkrete  Form  angenommen  hatte.  Das  Wertvollste  jedoch,  was 
beiden  Privilegien  gemeinsam  ist,  ist  das  Faktum,  daß  Ritter  aus 
fremden   Gebieten   nach  Masovien  übersiedelt  wurden. 

In  der  ersten  Urkunde  beruft  Boleslaus  zwei  Ritter  aus  dem 
Geschlecht  Nagodj?^  (man  weiß  jedoch  nicht,  aus  welchem  Ge- 
bietsteil, denn  die  hier  Masovien  gegenüber  gestellte  Bezeichung 
„Polonia"  kann  sowohl  Groß-  als  auch  Kleinpolen  bezeichnen), 
in  der  zweiten  Urkunde  drei  Ritter  aus  Rajgrod,  das  in  Podlachien 
im  Grenzgebiete  von  Masovien  liegt.  Das  Vorhandensein  von 
zwei  fast  gleichzeitigen  Urkunden,  die  sich  auf  die  Übersied- 
lungen von  Rittern  beziehen,  beweist  eine  planmäßige  Aktion  grö- 
ßeren Maßstabes,  welche  der  Verfasser  sich  bemüht  im  Rahmen 
der  gleichzeitigen  Ereignisse  (der  Kampf  Konrads  um  Krakau, 
Koalition  der  nördlichen  Nachbarn  von  Masovien  nach  der  Nieder- 
lage von  Suchodöt,  der  Fall  von  Rajgrod)  vorzuführen.  Die  maso- 
vischen  Fürsten  pflegten  die  unterworfenen  Gebiete  mit  ihren  Ma- 
zuren  zu  besiedeln,  die  übelwollenden  Elemente  im  eigenen  Lande 
aber  hielten  sie  im  Schach  mit  Hilfe  der  ihn(Mi  ergebenen  Ritter- 
schaft aus  fremden  Gebietsteilen. 


31 

2)  Die  unechte  Urkunde  von  Lambert- S ula,  dem  Krakauer  Bi- 
schof, für  die  Kirche  in  Klein- Kazimlrza.  Der  Verfasser  stellt 
sich  die  Frage,  ob  Dlugosz  ältere  Urkunden  kannte  als  diejenigen, 
die  wir  heute  besitzen,  und  stellt  fest,  daß  derselbe  nur  eine  einzi- 
ge Urkunde  vom  XI.  Jahrhundert  auf  Grund  eigener  Anschau- 
ung anführt,  nämlich  das  Stiftungsprivileg  für  die  Kirche  in  Klein- 
Kazimirza,  welches  im  Jahre  1063  von  dem  Krakauer  Bischof 
Lambert -Sula  ausgestellt  wurde.  In  dieser  Urkunde  erregte  die 
Aufmerksamkeit  des  Dhigosz  die  Tatsache,  daß  unter  den  Zeugen 
Stanislaus,  der  Krakauer  Kanonikus  und  spätere  Bischof  und  Märtyrer, 
angeführt  ist.  Allein  schon  die  Inhaltsangabe  dieser  Urkunde  in  der 
Geschichte  Polens  von  Dlugosz  erregt  in  Betreff  ihrer  Echtheit 
starke  Bedenken,  und  die  Entdeckung  der  Urkunde  selbst  ent- 
scheidet sofort  die  Frage.  Diese  Urkunde,  welche  als  Beweismittel 
in  dem  Prozeß  um  den  Zeheut  zwischen  dem  Pfarrer  aus  Klein- 
Kazimirza  und  dem  Pfarrer  aus  Szebnia  im  Jahre  1330  benutzt 
wurde,  ist  ad  hoc  gefälscht  worden,  worauf  eine  ganze  Reihe  von 
Kriterien  hinweist.  Der  Verfasser  glaubt  jedoch,  daß  das  Faktum 
der  Stiftung  und  sogar  auch  das  Datum,  welches  mit  der  Chrono- 
logie des  Bischofs  Lambert-Sula  übereinstimmt,  sich  auf  Überliefe- 
rungen oder  \Yeihenotizen,  die  in  der  Kirche  aufbewahrt  waren, 
stützen  kann.  Diese  Kirche  gehört  unzweifelhaft  zu  den  ältesten 
polnischen  Parochialkirchen,  und  der  Ort  Kazimirza  selbst  läßt 
sich  mit  dem  Namen  Kasimirs  des  „Wiederherstellers"  in  Verbin- 
dung bringen. 

Die  in  der  Urkunde  erwähnten  Schenker  der  Zehnten  hält  der 
Verfasser  auch  für  authentische  Gestalten,  jedoch  erst  aus  der 
Mitte  des  XIII.  Jahrhunderts. 


Nakladeiii    Akademii    UiniejetnoRci 

Pod  redakcya 
Sekreiarza  Generalnego  Boleslawa   Ulanowskie^o. 

Krakow.   Ulli      -    Drukarnia   Umwersytetu   Jag:ielloriskieso,   pod   zarza^tein   .1     Kilipowssaieeo. 

7  Maja  1912 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  4,  5  et  6.  Avril— Mai— Juin.  1912. 

Sommaire.  Séance    publique    annaeile    de    l'Académie    des    Sciences 
du  -iS  mai  1912. 

Séances  du  15,  22  et  du  29  avril,  du  13  et  du  20  mai,  du  10  et  du  17  juin  1912. 
Résumés:  6.  Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de 
Tart  on   Pologne  du   7  mai   1912. 

7.  ZDZIECHOW.<KI  MAEYAN.   Pessimisme  et-  Christianisme.  IV-e  partie. 

8.  SMIESZEK  ANTONI.  Contribution  à  l'explication  des  monuments  épigra- 
phiques^  persans. 

9.  BIENKOWSKI  PIOTK.  Notice  sur  un  groupe  de  statues  d'  empereurs 
romains.  _ 

10.  BIENKOWSKI  PIOTR.   Les  débris  d'une  peinture  de  l'époque  hellénique. 

11.  MALINOWSKI   BRONISLAW.    Les    associations    d'hommes    en  Australie. 


SEANCE  PUBLIQUE  ANNUELLE  DE  L'ACADÉMIE 
DES  SCIENCES  DU  23  MAI  1912. 


S.  Exe.  M.  le  comte  Stanislas  Tarnowski,  ouvre  la  séance 
au  nom  de  Son  Altesse  Impériale  et  Royale  L'Archiduc  Protecteur 
de  l'Académie. 

Le  Secrétaire  général,  M.  B  o  1  e  s  1  a  s  U 1  a  n  o  w  s  k  i^  donne  lecture 
du  compte  rendu  des  travaux  de  l'Académie  au  cours  de  l'année 
écoulée,  et  annonce  qu'à  la  Séance  administrative  du  22  mai  ont 
été  élus: 

A)  Dans  la  Classe  de  Philologie: 

a)  Membre  correspondant: 
M.    Joseph  Korzeniowski,   conservateur   à   la   Bibliothèque 
jagel  Ionienne. 

B)  Dans  la  Classe  des   Sciences   mathématiques   et  naturelles: 

a)  Membre  titulaire: 
M.    Ladislas    Kulczyrîski,    ancien    professeur   de    gymnase, 
agrégé  (docent)  de  l'université  jagellonienne. 

Riilletin   I— II.  1 


34 

b)  Membres  correspondanls: 

M.  Emile  Godlewsk  i  (junior),  professeur  d'embryologie  à  Tuni- 
versité  de  Cracovie. 

M.  Joseph  Kowalski,  professeur  de  physique  expérimentale 
et  d'électritteclmique  à  l'université  de  Fnbourg  (Suisse). 

Ce  mêtne  jour  a  été  élu  dans  chacune  des  trois  classes:  La  Classe 
de  philologie,  celle  d'Histoire  et  de  Philosophie  et  celle  des  Sciences 
mathématiques  et  naturelles  un  membre  titulaire  étranger.  Les  noms 
de  ces  trois  savants  seront  livrés  au  public  lorsque  Sa  Majesté  l'Em- 
pereur et  Roi  aura  bien  voulu  accorder  sa  sanction  à  leur  élection. 

M.  Simon  Askenazy  donne  lecture  de  son  mémoire:  La  ques- 
tion polonaise  en  1812. 

Le  Secrétaire  général  proclame  les  noms  des  lauréats  de  cette 
année: 

Le  prix  Probus  Barczevvski  de  2160  couronnes,  destiné  à  ré- 
compenser le  meilleur  ouvrajie  historique,  est  décerné  à  M.  Prze- 
myslavv  De^bkowski,  professeur  à  Léopol,  pour  son  ouvrage  en 
deux  volumes:  Prawo  pnjivatne  polskie  (Droit  privé  polonais). 

Le  même  prix  de  2160  couronnes,  réservé  à  la  peinture  est 
attribué  à  M.  Hyacinthe  Malczewski  pour  son  tableau:  Tho- 
mas Vincrédule. 

Le  prix  Constantin  Simon  de  900  couronnes,  destiné  à  un 
ouvrage  en  polonais  sur  les  sciences  physiques  et  mathématiques,  est 
attribué  par  moitié,  à  MM.  Sigismond  Klemensiewicz  de  Léo- 
pol pour  son  travail:  0  powstawaniu  dodatnich  ionôtv  ?ia  ogrzanych 
metalach  (Sur  les  ions  positifs  qui  prennent  naissance  à  la  surface 
des  métaux  portés  à  des  températures  élevées)  et  Stanislas  Loria 
de  Cracovie  pour  son  mémoire:  0  magnetycznem  zjaivisku  Kerra 
w  ferromagnetycznych  ziriqzkach  i  stopach  tnetali  (Le  phénomène 
magnétique  de  Kerr  dans  les   alliages    ferromagnétiques  de  métaux). 


La  veille  de  la  séance  publique,  c'est-à-dire  le  22  mai,  a  eu 
lieu  la  séance  plénière  annuelle  administrative  de  l'Académie  des 
Sciences 


35 

SÉANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  15  AVRIL  1912. 
PHKSIUKNfK    DE   M.    C.    MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publication  de 
îa  Classe: 

Los  Jan:  »Pamiçtniki  Janczara  (Kronika  turecka  Konstantego 
z  Ostrowicy«.  (Études  sur  les  Mémoires  de  Janczar  [Chronique  Tur- 
que]), 8  o,  p.  72. 

M.  J.  Tretiak  présente  son  travail:  ^Pierre  Skarga  S.  J.  à  l'épo- 
que de  l'Union  religieuse  de  Brzesé^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Zdzislaw  Jachimkcki: 
„Renati  Des-Cartes  Musicae  compejidium^ . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  Mlle  Marie  Dynowska:  „Jean 
François  Loredano  et  le  traducteur  polonais  anonyme  de  la  Dianée" . 


SEANCE  DU  13  MAI  1912 
PuÉsiDKNCK  i)K  M.  C.  MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publication  de 
la  Classe: 

RuDNicKi  Mikolaj:  »Study a  psychofonetyczne.  L  i\.ssymilacya«, 
(Etudes  sur  l'assimilation  phonétique)^  8-0,  p.  119. 

BiENKowsKi  Petrus:   >De  speculis  etruscis  et  cista  in  Museo  Prin- 

cipum    Czartoryski    Cracoviae    asservatis«.    Scripsit 4-o,   p.    39, 

8  gravures  et  9  planches, 

M.  Makyan  Zdziechowski  présente  son  travail:  „Pessimisme  et 
Christanisme'^ .  IV- e  partie^). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  Demianczuk:  „Supple- 
mentum  comicum'^.  Gomoediae  graecae  fragmenta  post  editiones  Ko- 
■chianam  et  Kaibelianam  reperta  vel  Iudicata  collegit  disposuit  adno- 
tationibus  et  indice  verboruni  instruxit . . . 

1)  Voir  R  sûmes  p.  40. 

1* 


36 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  7  mai  1912  ^). 

M.  Charlrs  Hadaczek  présente  le:  „Compte  rendu  des  fouilles  de  la 
mission  archéologique  autrichienne  en  Egypte  (1911J12)'-'-. 


SEANCE  DU  10  JUIN  1912. 
Pkksidbnck   ok  m.   C.  MORAWSKI. 

M.  PiRKitB  BiENKOwsKi  présente  ses  travails:  a):  „Les  débris  d'une 
peinture  de  l'époque  hellénique''^  ^) ;  b)  „Notice  sur  un  groupe  de  sta- 
tuts d'empereurs  romains''''  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Zdzisî.aw  Jachimecki: 
„Chansons  et  psaumes  polonais  du  XVI  siècle  dans  la  Bibliothèque 
des  comtes  Zamoyski  à   Varsovie'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Antoni  Smieszek:  „Quel- 
ques remarques  à  propos  des  inscriptions  élamites  récemment  décou- 
vertes". 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  22  AVRIL  1912. 
Prksidknck  dk   m.   F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Olgiekd  Gôkka:  „Les 
matériaux  historiques  concernant  la  Pologne  et  l'ancienne  Hongrie 
dans  les  bibliothèques  et  archives  de  Munich^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wladyslaw  Horodyski: 
^B.  F.   Trentowski.  sa  vie  et  ses  oeuvres''^. 


')  Voir  Késumés  p.  38. 
*)  Voir  Késamés  p.  55. 
*)  Voir  Résumés  p.  54. 


37 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  29  AVRIL  1911. 
Pkésidknch  dk  m.   F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Kazimikkz  Makyan  Mo- 
RAWsKi:  „Etudes  sur  les  origines  du  Conseil  Permanent  et  de  l'alliance 
entre  la  Pologne  et  la  Prusse''^. 


SEANCE  DU  20  MAI  1912. 
Pkésidenck  de  m.  F.  ZOLL. 


Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publication  de 
la  Classe: 

CzuBEK  Jan:  »Katalog  rçkopisôw  Akademii  Uiniejçtnosci  w  Kra- 
kowie.  Dodatek  I.«.  (Catalogue  des  manuscrits  de  l'Académie  des 
Sciences  de  Cracovie.  I-er  supplément)^  8-0,  p.  167. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Michaî.  Sobeski:  „Psycho- 
logie de  la  production  créatrice  dans  le  domaine  des  arts^. 


SEANCE  DU  10  JUIN  1912. 
Pkésidenck  de  M.   F.  ZOLL. 


Le   Secrétaire    présente    le   travail    de   M.    Rafal   Taubenschlag: 
„Etudes  sur  Vhistoire  de  la  tutelle  dans  le  droit  romain''^. 


Résumés 


6.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Poisce  z  dnia  7 
maja  1912  r.  (Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Coniinission  de 
l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  7  mai    1912). 

M.  Stanislas  Turezynski  communique  un  mémoire  sur  le  tableau 
attribué  à  Léonard  de  Vinci,  du  Musée  des  Princes  Czartoryski 
à  Cracovie.  Ce  tableau  peint  à  l'huile,  sur  bois,  représente  une  jeune 
femme  à  mi-corps,  tenant  en  ses  mains  une  hermine.  Ce  portrait, 
datant  de  la  fin  du  XV-e  siècle,  et  appartenant  à  l'école  milano- 
florentine  est  en  grande  partie  retouché;  c'est  à  cette  particularité 
qu'il  faut  attribuer  les  jugements  nombreux  et  souvent  contradictoi- 
res sur  sou  auteur  ainsi  que  sur  sa  valeur  artistique,  qu'un  examen 
plus  approfondi  de  l'ouvrage  aurait  rendu  moins  superficiels.  Les 
portraits  italiens  à  mi-corps,  avec  les  mains  visibles,  sont  très  rares 
au  XV-e  siècle.  A  remarquer  aussi  l'emploi  d'un  motif  en  spirale 
dans  la  composition,  et  la  forme  triangulaire  de  celle  -  ci;  tout  ex- 
ceptionnel est  aussi  le  réalisme  et  le  dessin  parfait  de  l'hermine 
qui,  avec  la  main  de  la  femme,  est  la  merveille  de  cette  compo- 
sition. L'analyse  dii  style  et  de  la  facture  dans  les  parties  qui  n'ont  I 
subi  aucune  retouche,  non  moins  que  la  comparaison  des  détails  avec 
les  dessins,  peintures  et  sculptures  de  l'école  milano-florentine  de  la 
fin  du  XV-e  siècle,  permet  d'affirmer  que  Léonard  de  Vinci,  seul, 
a  pu  peindre  cet  ouvrage  qu'il  exécuta  sans  doute  dès  son  arrivée 
à  Milan  après  avoir  quitté  Florence,  ainsi  qu'en  témoignent  le  cos- 
tume milanais  de  la  dame  et  les  influences  florentines,  les  élé- 
ments sculpturaux  dans  le  modelage,  que  le  jeune  da  Vinci  a  pui- 
sés à  l'atelier  de  son  maître  André  Verrochio,  dont  il  vient  de  sor- 
tir. M.  Jean  Boloz  Antoniewicz  dans  l'étude  qu'il  a  consacrée  à  cette 


peinture  croit  que  c'est  le  portrait  de  Cécile  Gallerani,  une  des 
maîtresses  du  duc  Ludovic  Sforza  „il  Moro".  M.  Turcz3mski  par- 
tage complètement  cette  opinion  qu'il  appuie  par  quantité  d'argu- 
ments aussi  sérieux  que  nouveaux. 

M.  Maryan  Goyski  a  découvert  dans  le  manuscrit  No.  16  de 
la  Bibliothèque  des  Comtes  Branicki  à  Sucha.  des  matériaux  con- 
cernant la  dotation  de  l'autel  de  S.  Antoine  à  la  cathédrale  de  Cra- 
covie.  Il  les  soumet  à  la  Commission.  L'autel  en  question,  sup- 
primé au  XVIII-e  siècle,  appartenait  à  une  chapelle  particulière 
contenant  le  mausolée  de  la  famille  Kmita.  Le  manuscrit  provient 
du  commencement  du  XVII-e  siècle:  c'est  la  copie  d'un  rapport 
d'inspection  du  palatinat  de  Cracovie  en  1564;  il  renferme  des  do- 
cuments touchant  les  fondations  pieuses  attribuées  à  cet  autel,  l'in- 
ventaire du  trésor  de  l'autel  etc.  L'auteur  pense  que  ces  pièces 
étaient  destinées  à  l'usage  des  altaristes  par  Nicolas  de  Koprzywnica, 
de  1513  à  1515.  Quant  à  la  copie  de  Sucha,  elle  fut  faite  pour 
Sébastien  Lubomirski,  castellan  de  Malogoszcz,  qui  avait  hérité  des 
Kmita  le  biens  de  Wisnicz. 

En  dernier  lieu,  M.  Stanislas  Cercha  présente  un  croquis  à  la 
plume  de  Jean  Sues  de  Kulnibach  représentant  un  évêque  inconnu, 
croquis  conservé  à  la  bibliothèque  de  l'université  d'Erlangen.  D'après 
M.  Cercha  cette  figure  a  des  traits  de  ressemblance  frappants  avec 
le  cardinal-évêque  de  Cracovie,  Frédéric  Jagellon,  tel  que  nous  le 
vo3^ons  sur  son  tombeau  du  Wawel.  Les  lignes  du  visage,  l'ensemble 
de  la  tète,  les  mains  y  sont  pareilles,  et  cette  esquisse  du  portrait 
du  cardinal  fut  sans  doute  faite  pour  la  plaque  funéraire  de  la  ca- 
thédrale. Cette  hypothèse  est  encore  confirmée  par  la  manière 
d'ombrer  le  dessin  sur  la  plaque,  manière  toute  particulière  à  Kulm- 
bach.  La  plaque  fut  sans  doute  coulée  par  Pierre  Vischer.  l'aîné, 
qui,  au  lieu  de  l'architecture  romane  que  nous  voyons  dans  le  cro- 
quis, adopta  un  fond  de  son  invention,  représentant  l'intérieur  d'un 
sanctuaire  gothique.  C'est  vraisemblablement  le  roi  Alexandre,  ou  bien 
même  Sigismond  I  qui,  peu  de  temps  après  la  mort  de  Frédéric, 
survenue  en  1503,  fit  exécuter  cette  plaque.  Mais  le  bas-relief  qui 
orne  l'extérieur  du  tombeau  date  de  1510,  et  c'est  sans  doute  l'oeuvre 
de  Jean  Vischer. 


40 


7.      M.  ZDZIECHOVVSKI;  Pessymizm  a  Chrzescijariswo.  (Pessinùsmtis  und 
C/ii'istentum).  IV.  Teil. 

Der  Einfluß  der  pessimistischen  Pliilosupliie  auf  die  Vertiefung 
des  religiösen  Gefühls  äußerte  sich  nicht  allein  bei  den  außerhalb 
der  katholischen  Kirche  stehenden  Schriftstellern,  sondern  er  offen- 
harte sich  auch  im  Katholizismus  selbst.  Mit  diesem  Gegenstande  be- 
schäftigt sich  der  Verfasser  in  dem  vierten  und  letzten  Teil  seiner 
Arbeit. 

Als  der  Urheber  der  neueren  Richtungen  im  Katholizismus 
wird  mit  Recht  Kardinal  Newman  angesehen.  Sein  Hauptwerk 
„Grammar  of  assent",  welches  seine  Verehrer  mit  Rücksicht  auf 
dessen  Bedeutung  mit  der  Summa  des  Thomas  von  Aquino  ver- 
gleichen, macht,  nach  der  Ansicht  des  Verfassers,  den  Eindruck, 
als  wenn  es  unter  dem  Einfluß  Schopenhauers  und  Kants  verfaßt  wor- 
den wäre.  Indessen  hat  Newman,  nach  der  Versicherung  seines 
Biographen  Barry,  Schopenhauer  nicht  einmal  dem  Namen  nach 
gekannt  und  Kant  nie  gelesen.  Aber  gerade  dieser  Umstand  be- 
Aveist,  daß  sein  ganzes  Sinnen  und  Trachten  von  dem  Geist  der 
Zeit  beherrscht  war,  jenem  mächtigsten  Potentaten,  wie  ihn  Kuno 
Fischer  nennt,  und  wir  wissen,  daß  in  der  Umgebung  dieses  Poten- 
taten die  erste  Stelle  Kant  und  Schopenhauer  einnahmen. 

Was  bei  Kant  die  Basis  seiner  Philosophie  bildet,  nämlich  das 
Unterscheiden  zwischen  den  Erscheinungen  und  dem  Dinge  an 
sich,  zwischen  der  äußeren  Welt  und  dem  unerkennbaren  Wesen 
der  Dingte,  ist  bei  Newman  das  Erg^ebnis  der  unmittelbaren  inne- 
ren  Vision  und  nicht  einer  logischen  Schlußfolgerung.  Er  fühlt  die 
wirkliche  Existenz  der  Geisteswelt  und  er  ist  von  dieser  Empfin- 
dung so  ganz  beherrscht,  daß  ihm  alles  Andere  —  die  ganze  Außen- 
welt —  nur  als  Schatten  erscheint.  In  seiner  Jugendzeit  mußte  er, 
wie  wir  aus  seiner  „Apologia  pro  vita  sua"  erfahren,  seinen  Gedan- 
ken Zwang  antun,  um  an  die  Wirklichkeit  außer  Gott  und  dem 
Verhältnis  seiner  eigenen  Seele  zu  Gott  zu  glauben. 

Auf  der  Basis  der  Kantschen  Philosophie,  jedoch  indem  er  mit 
starker  Übertreibung,  die  Kant  selbst  fremd  ist,  den  Grundgedan- 
ken derselben  betont,  hatte  Schopenhauer  sein  absolut  pessimisti- 
sches Weltsystem  aufgebaut.  Dieser  absolute  Pessimismus  fehlt  bei 
Newman   und    ist  auch    bei  ihm    einfach  unmöglich,    da  er  an  Gott 


41 

glaubt.  Aber  Avenn  die  Außenwelt  nur  ein  Schattenbild  dessen  ist, 
Avas  sie  sein  sollte,  so  liebt  sich  auf  diesem  Hintergrunde  der  christ- 
liche Gegensatz  zwischen  dem  Elend  des  zeitlichen  Daseins  und 
der  Glückseligkeit  des  ewigen  Lebens  in  Gott  mit  umso  größe- 
rer Schärfe  ab,  die  Frage,  worin  das  Böse  besteht  und  woher  es 
stamme,  drängt  sich  mit  unwiderstehlicher  Gewalt  auf,  und  dann 
wird  die  Unzulänglichkeit  der  Lösung,  welche  ihr  der  heilige  Augu- 
stinus gegeben  hat  und  welche  in  das  Wesen  der  katholischen 
Philosophie  eingedrungen  ist,  augenscheinlich.  —  Das  Böse  be- 
steht nicht  allein  in  dem  Mangel  des  Guten  und  des  Seins,  wie 
der  heilige  Augustinus  behauptete,  ist  also  nicht  etwa  ein  Abbild 
des  Nichtseins,  also  etwas  nicht  Existierendes,  sondern  vielmehr 
wirklich  vorhanden  und  schrecklich.  Die  Welt  ist  so  gebaut,  sagt 
Newman  in  seiner  „Apologia  pro  vita  sua",  daß  man  in  dersel- 
ben schwerlich  den  Reflex  ihres  Schöpfers  erblickt,  und  in  Re- 
ligionssachen neigt  der  Verstand  selbst  unmittelbar  zum  Unglauben 
hin;  keine  Wahrheit  der  Religion  hält  angesichts  seiner  Angriffe 
stand. 

Demnach  muß  man  infolo:e  der  Unzuläno^lichkeit  des  Verstau- 
des  die  innere  Erfahrung  zu  Hilfe  nehmen  und  diese  diktiert  New- 
man die  Worte  „my  creator  and  m3^self".  d.  h.,  daß  Gott  und 
die  Seele  die  einzio-en  sicheren  Dingfe  sind.  Jedoch  Newman  sah 
klar  ein,  daß  die  Zahl  der  Auserkorenen  gering  sei,  die  ihm  diese 
Worte  nachsprechen  könnten. 

Wie  könnte  man  die  Zahl  dieser  Auserkorenen  vermehren.  Wer 
nicht  glauben  will,  den  überzeug-en  keine  Beweise.  Daran  hält  New- 
man  fest.  Aus  dem  Gesaoi;en  ist  zu  folgern,  daß  in  der  kirchlichen 
Definition  des  Glaubens,  nach  welcher  derselbe  ein  von  der  Gnade 
erleuchteter  Verstandesakt  sei,  das  Hauptgewicht  nicht  auf  den 
Verstand,  sondern  auf  die  Gnade  legen  müsse. 

Es  ist  nötig,  mit  der  Gnade  mitzuwirken,  das  heißt,  den  Men- 
schen moralisch  zu  heben  und  die  Gesinnung  des  moralisch  geho- 
benen Menschen  zum  Glauben  hinzulenken.  Es  gibt  keine  Apolo- 
getik, welche  für  alle  Zeiten  und  alle  Völker  maßgebend  wäre,  und 
Newman  philosophiert  nicht,  führt  keine  Beweise  an,  sondern  er 
schildert  den  Glauben  als  Tatsache. 

Diese  Tatsache  bringt  er  in  Verbindung  mit  der  des  morali- 
schen Bewußseins.  d.  h.  mit  dem  Protest,  welchen  das  Gewissen  ge- 
gen das  Böse  erhebt.  Im  Gesrensatz  zu  dem  Verstände,  welcher  zur 


42 

Xe<^atioii  hinneigt,  sucht  das  Gewissen  das  absolut  Gute,  d.  h.  Gott 
aber  vom  Standpunkte  des  Verstandes  ist  das  Zeugnis  des  Gewissens 
nur  eine  Walirscheinliehkeit.  Die  Wahrscheinlichkeit  wird  zur  Ge- 
wißheit erst  mit  Hilfe  des  schlußfolgernden  Sinnes  (Illative  sense),  wel- 
cher in  unserem  Intellekt  dasjenige  bildet,  was  in  ihm  am  individuell- 
sten entwickelt  ist  ;  wobei  jener  Sinn  eng  mit  dem  Grade  des  morali- 
schen Wertes  des  Menschen  verknüpft  ist  und  von  demselben  abhängt. 
Kurz,  eine  für  die  Religion  festere  Grundlage,  als  das  Gesetz  von 
Ursache  und  Wirkung,  bildet  der  Umstand,  daß  die  besten  und 
hervorragendsten  Geister  in  den  besten  und  edelsten  Momenten 
ihres  Lebens  die  Existenz  Gottes  affirmieren.  Newman  ist  kein 
zweiter  Tomas  von  Aquino,  wie  einige  von  seinen  Verehrern  be- 
haupten, aber  er  ist  unstreitig  ein  großer  Schriftsteller.  Der  Ver- 
fasser weist  dies  auf  Grund  der  Analj'^se  von  dessen  Hauptschrif- 
ten nach  —  und  in  nicht  geringem  Maße  muß  man  jenen  gewalti- 
gen Eindruck,  den  dieselben  ausübten  und  bis  auf  den  heutigen 
Tag  noch  ausüben,  als  auch  ihren  Einfluß  auf  die  Richtung  der 
zeitgenössischen,  religiösen  Ideen  der  anmutigen  und  bezaubernden 
Darstellungsform  zuschreiben. 

Überdies  hat  Newman,  wenn  er  auch  kein  Reformator  der  Theo- 
logie ist,  in  dieselbe  dennoch  einen  neuen  Geist  eingeführt.  Einer- 
seits sah  er.  als  Visionär,  für  den  Gott  als  die  einzige  Wirklichkeit 
galt,  Avohl  ein,  daß  der  unendliche  Inhalt  der  Religion  sich  nicht 
in  dogmatische  Definitionen,  die  ihn  nicht  erschöpfen  können,  pres- 
sen lasse.  Anderseits  ftihlte  er  die  Macht  und  die  Grauenhaftigkeit 
des  Bösen.  Das  Böse  zeugt  gegen  Gott;  und  angesichts  dieses  Um- 
standes  werden  alle,  Vernunftschlüsse  hinfällig.  Nachdem  nun  New- 
man diese  Tatsache  festgestellt  und  anderseits  die  Unmöglich- 
keit emer  metaphysischen  Erklärung,  woher  das  Böse  komme,  ein- 
gesehen hatte,  klammerte  er  sich  an  die  moralische  Seite  des  Men- 
schen. Erst  in  der  moralischen  Sphäre,  mitten  im  Kampf  mit  dem 
Bösen  gewinnt  der  Mensch  die  unerschütterliche  GcAvißheit.  daß 
Gott  existiert  und  daß  das  Böse  Ihm  gegenüber  machtlos  ist,  daß 
aber  der  Glaube  an  Gott  zur  Kirchengemeinschaft  führe. 

Diese  moralische  Gewißheit  ist  ungleich  mächtiger  als  die  Ge- 
wißheit des  Verstandes,  denn  sie  stützt  sich  auf  lebendige  innere 
Erfahrung.  —  Auf  diese  Weise  ging  aus  der  Vertiefung  des  pessi- 
mistischen Elements  in  der  Religion  bei  NcAvman  die  Vertiefung 
und  Vergeistigung  der  Religion   selbst  hervor. 


4a 

Newman  sali  ein,  daß  der  moralische  Wert  des  Unterweisenden, 


nicht  aber  die  intellektuelle  Augenscheinlichkeit  dessen,  was  er  lehrt, 
die  Grundbedingung  für  die  Macht  des  Einflusses  in  Religions- 
sachen bilde  —  und  dank  diesem  Umstände  gab  er,  der  Meinung' 
des  Verf.  nach,  in  seiner  „Grammar  of  Assent"  eine  dem  Geist 
der  Zeit  angepaßte  Apologie  der  Religion. 

Einen  mit  Newman  gleichen  Standpunkt  nahm  in  Frankreich 
Olle  Laprune  ein.  Dieser  reicht  an  Newman.  was  seine  Begabung 
anbelangt,  nicht  heran,  aber  er  gelangte  gleich  ihm  zu  der  Über- 
zeugung, daß  Vernuftbeweise  der  Wahrheit  bei  der  heutigen  Welt 
keinen  Anklang  finden.  Dennoch  gebe  es  auf  dieser  Welt  auch 
außerhalb  der  Kirche  viel  Gutes.  Daher  sollte  man  diese  guten 
Elemente  für  die  Kirche  zu  gewinnen  suchen.  Man  kann  dieselben 
aber  nicht  anders  heranziehen  als  durch  die  moralische  Macht  der 
Kirche  und  Religion.  Aus  diesem  Grunde  muß  man  mit  Hilfe  der 
moralischen  Wahrheiten  —  und  diese  sind  einem  jeden  klar,  des- 
sen Verstand  nicht  durch  bösen  Willen  getrübt  ist  —  die  Religion 
aufbauen.  Olle  Laprune  war  ein  Vorläufer  der  beiden  hervor- 
ragendsten Vertreter  der  katholischen  Philosophie  in  Frankreich  — 
Blondel's  und  des  Abbé  Laberthonuière  —  und  darauf  beruht 
seine  wirkliche  Bedeutung. 

Indem  Blondel  die  Glaubenssphäre  mit  der  Sphäre  der  Tat  oder 
mit  der  moralischen  Sphäre  vereinigt,  unterscheidet  er  sich  von  allen 
seinen  Vorgängern,  besonders  aber  von  Olle  Laprune  und  Newman  als 
ausgesprochener  Intellektualist.  Da  er  nämlich  in  dem  moralischen 
Element  des  Menschen  die  geeignetste  Grundlage  für  die  Religion 
erblickt,  möchte  er  dieselbe  Grundlage  stärker,  als  es  das  hinfäl- 
lige Postulat  Kants  sein  könnte,  schaffen  und  gleichzeitig  umfang- 
reicher als  das  subjektive  „illlative  sense"  Newmans.  Blondels 
Philasophie  läuft,  nach  der  Ansicht  des  Verfassers,  mit  der  scho- 
lastischen Theologie  parallel  :  was  nämlich  für  die  Scholastiker  die 
Innenwelt  als  eine  Kettenreihe  von  Ursachen  und  Wirkungen  be- 
deutet, welche  sich  an  die  Grundursache,  nämlich  an  Gott  knüpft, 
den  der  Verstand  anzuerkennen  gebietet,  das  ist  für  Blondel  die 
Außenwelt  als  eine  Kette  von  Taten,  welche  in  einer  transzendentalen 
Initiative  ihren  L'rsprung  nimmt,  d.  h.  in  dem  Impuls,  der  von  Gott 
selbst  ausgeht.  Blondels  Philosophie  zielt  in  der  Tat  darauf  hin,  daß 
der  Mensch  durch  die  Analyse  seiner  eigenen  Handlungsweise  zur 
der  Feststellung  gelangen  kann,  daß  in  ihm  selbst  eine  höhere  Macht 


44 

gej;-eii\värtig  sei.  die  ihn  an  sich  zielit  —  d.  h.  daß  das  Prinzip  un- 
seres Willens,  der  einem  unendlich  weiten  und  unerreichharen  Ziele 
nachjagt,  ein  Etwas  ist,  das  nicht  menschlich  ist  ;  in  unserem  Wil- 
len steckt  etwas  demselben  Fremdes  und  Höheres,  ein  gewisses 
Etwas,  wovon  er  sich  nicht  befreien  kann,  kurzum,  ein  Etwas, 
das  den  Willen  treibt  und  ihm  den  ersten  Anstoß  gibt;  nous  n'avons 
pas  vonlii  vouloir. 

Das  Wesen  der  pessimistischen  Philosophie  besteht  in  der  An- 
erkennung der  Identität  des  Seins  und  des  Leidens,  und  die  An- 
erkennung dieser  Identität  ergibt  sich  aus  dem  Gegensatz  zwischen 
dem  Willen  mit  der  Unendlichkeit  seiner  Begehrungen  und  dem, 
was  er  ist  und  was  ihm  die  Außenwelt  geben  kann.  Darin,  daß 
Blondel  diesen  Widerspruch  herausfühlt,  steht  er  den  Pessimisten 
nicht  nach  ;  besonders  verläßt  ihn  niemals  der  Gedanke  an  die  Pein 
des  Zwiespalts  in  der  Seele  des  Menschen,  der  nicht  das  ist,  was 
er  sein  will  und  soll,  und  diese  Idee  dient  ihm  als  Leitstern  in 
seinen  Betrachtungen;  und  doch  ist  er  kein  Pessimist. —  Die  Worte 
nous  nacons  pas  voulu  vouloir  enthalten  nach  der  Ansicht  des 
Verfassers  die  Synthese  des  Pessimismus  mit  dem  Christentum; 
sie  bestätigen  die  Identität  des  Leidens  und  des  irdischen  Daseins 
in  der  Erscheinungswelt  und  verkünden  zugleich  die  Möglichkeit, 
sich  aus  der  Knechtschaft  der  Erscheinungen  mit  Hilfe  jener  hö- 
heren Macht  zu  befreien,  welche,  wenn  sie  auch  nicht  das  Ich  des 
Menschen  bildet,  doch  diesem  Ich  innewohnt  und  seinen  Willen 
bestimmt  hat. 

Abbé  Laberthounière,  der  dem  Blondel  geistig  nahe  steht,  führt 
dessen  Idee  in  das  Gebiet  der  Theologie  und  Apologetik  ein.  Er 
wirft  den  Theologen  und  Apologeten  vor,  daß  sie  die  Wahrheit  als 
eine  Einheit  von  miteinander  verbundenen  Begriffen,  als  ein  vollen- 
detes und  bestimmt  definiertes  System  darstellen  und  somit  gegen 
die  Wahrheit  selbst  sündigen.  Wenn  nämlich  jene  Kette  von  dia- 
lektischen Beweisführungen  in  der  Tat  zur  Wahrheit  führte,  so 
würde  dies  keineswegs  bedeuten,  daß  wir  die  Wahrheit  erreicht 
hätten,  sondern  daß  die  Wahrheit  sich  uns  als  unvermeidliche  Schluß- 
folgerung aufgedrängt  hat.  Die  Wahrheit  wäre  daim  Gegenstand 
des  Wissens,  nicht  aber  des  Glaubens  ;  sie  könnte  dann  in  unse- 
rem Innern  keine  Liebe  erwecken  und,  wo  keine  Liebe  ist, 
fehlt  auch  der  Glaube.  Dem  rationalistischen  Dogmatismus  stellt 
Laberthounière    den    moralischen    entgegen.    Über  allen    Problemen 


45 

dominiert  das  eine  Grundproblem,  welches  Laberthonniere  in  der 
Hamlet'sehen  Frage  „sein  oder  nicht  sein-,  oder  seiner  Erklärung 
gemäß,   „an  das   Sein  glauben  oder   nicht   glauben",  zusammenfaßt. 

Wer  das  Sein.  d.  h.  dasjenige,  was  unveränderlich,  ewig,  ab- 
solut ist.  in  der  Außenwelt,  in  der  "Welt  der  Erscheinungen,  im 
Strudel  des  Werdens  und  der  permanenten  Veränderlichkeit  sucht. 
der  wird  es  dort  nicht  finden  —  und  diejenigen,  die  nicht  fähig 
sind,  über  die  Außenwelt  in  ihren  Gedanken  hinauszugehen,  wer- 
den an  das  Sein  nicht  glauben.  Das  Sein  läßt  sich  keinesfalls 
als  etwas  Äußerliches  fassen  ;  das  Sein  läßt  sich  nicht  als  Objekt, 
sondern  als  Subjekt  fassen  (L'Être  est  un  sujet).  Demnach  muß  man 
es  in  sich  selbst  suchen  ;  das  Sein  erkennen  heißt,  dasjenige  erken- 
nen, was  in  uns  Sein  ist.  d.  h.  das  Joch  der  Welt  von  sich  ab- 
schütteln, sich  von  allem,  woran  wir  hängen,  was  aber  kein  Sein, 
sondern  Veränderlichkeit  und  Sinnlichkeit  ist.  befreien.  Auf  diese 
Weise  gestaltet  sich  das  Problem  des  Seins  zu  einem  moralischen 
Problem;  es  wird  aus  der  Sphäre  der  Vernunft  in  die  Sphäre  der 
Handlung^  hinüber  sreleitet  und  hier  verbindet  sich  mit  Blondel-s 
Philosophie  der  moralische  Dogmatismus,  der  von  der  Feststellung 
der  Tatsache  ausofeht.  daß  der  Mensch  das  Sein  sucht  und  daß  den 
Weg    dazu    nicht    Vernunftschlüsse    bilden,    sondern    die  Tat. 

Beiden  Denkern  hat  man  den  Vorwurf  gemacht,  daß  man  auf 
dem  durch  sie  gewiesenen  Wege  nicht  weiter  kommt,  als  bis  zum 
Glauben  an  Gott  und  zu  dessen  Motivierung,  und  daß  sie  somit 
nicht  das  geben  können,  was  seiner  Zeit  die  scholastische  Theolo- 
gie brachte,  nämlich  ein  vernunftgemäßes  Weltsvstem  vom  Stand- 
punkt der  heutigen  Wissenschaft.  Darauf  erwidert  Laberthonniere, 
daß  der  moralische  Dogmatismus  bloß  einen  Hinweis,  eine  Methode 
bedeutet.  Diese  Methode  bezeichnet  er  näher  als  eine  Vereinigung 
des  Kritizismus  mit  dem  Aszetismus  —  des  Kritizismus,  den  noch 
Kant  lehrte,  indem  er  die  Vorstellungen  von  den  Dingen  von  dem 
Dinge  an  sich,  das  phänomenale  Sein  von  dem  absoluten  Sein  un- 
terschied —  mit  dem  Aszetismus.  welcher  auf  die  Befreiung  von 
dem  Phänomen  als  den  einzigen  Weg  zu  dem  Absolutum  hinweist. 
In  dem  Wesen  dieser  Methode  liegt  aber,  nach  der  Ansicht  des 
Verfassers,  die  tiefe  Beherzio-uno:  der  Wahrheit  dessen,  was  das 
pessimistische  Element  des  Christentums  ausmacht  und  in  den 
Worten  des  heil.  Johannes:  „die  Welt  liegt  im  Argen"  ausge- 
drückt ist. 


415 

Der  Verfasser  befalit  sich  am  eingehendsten  und  widmet  auch 
den  meisten  Raum  der  Anal^^se  der  Werke  des  Abbé  Tyrrell,  in 
dem  er  den  charakteristischesten  Reflex  des  neuen  Geistes  im  Ka- 
tholizismus erblickt.  Die  streng  religiöse  Natur  und  das  Tempera- 
ment eines  Missionärs  und  eines  Apostels  vereinigten  sich  bei  Tyr- 
rell mit  streng  wissenschaflichem  Geist.  Von  der  Bedeutung  der 
Wissenschaft  als  eines  Hauptfaktors  der  Kultur  tief  durchdrungen, 
zeigt  Tyrrell  ein  tiefes  Verständnis  für  die  Geistesrichtung  des 
zeitgenössischen  Menschen  mit  allen  seinen  Zweitein.  welche  seine 
Seele  mit  der  Offenbarung  in  Zwiespalt  bringen. 

Die  über  die  Religion  achtlos  hinweggehende  Wissenschaft  ist 
nicht  imstande,  den  Menschen  zu  befriedigen  und  bahnt  dadurch 
den  Weg  dem  Pessimismus.  Darin  findet  seine  Erklärung  der  Um- 
stand, daß  der  Geist  der  Zeit,  jener  mächtige  Monarch  (Kuno  Fi- 
scher) dem  heutigen  Europa  die  indische,  pessimistische  Weltauf- 
fassung brachte.  Dieser  Geist  drückte  dem  Gemüte  Tyrrell's  ein 
kräftiges  Gepräge  auf.  Obgleich  kein  Pessimist  von  Haus  aus,  ent- 
zückt von  der  Schönheit  der  Religion  und  von  dem  Glück,  wel- 
ches dieselbe  als  menscheneinigende  Macht  gewährt,  geht  Tyrrell  in 
seinen  Betrachtungen  von  stark  pessimistisch  angehauchten  Vor- 
aussetzungen aus.  In  der  Lex  credendi  bekennter,  daß  es  ein  Ding 
der  Unmöglichkeit,  ja  fast  ein  Absurdum  sei,  die  Welt  im  kriti- 
schen Lichte  des  Verstandes  zu  betrachten  und  sie  zugleich  als  das 
Werk  der  Allliebe  hinzustellen.  Aber  die  Stimme  des  Herzens  über- 
tönt siegreich  die  Kritik  des  Verstandes.  L^nd  die  Stimme  des  Her- 
zens ist  für  T^^rrell  jener  illative  sense,  welcher  sich  auf  das  mo- 
ralische Bewußtsein  stützt  und  der  Newman  als  Leitstern  diente. 
Die  Stimme  des  Herzens,  das  ist  jenes  innere  Verlangen  nach  Gott, 
dessen  Analyse  Blondel  zu  dem  Schluß  von  der  transzendentalen 
Initiative  führte,  Avelche  in  der  Quelle  unserer  Tätigkeit  liegt,  und 
welche  jenes  Verlangen  zu  Gott  lenkt.  Selbst  die  Art  und  Weise, 
wie  Tvrrell  seine  Idee  in  Worte  kleidet,  erinnert  wiederholt  an 
Blondel.  Ein  religiöser  Mensch  weiß,  nach  Tyrrells  Ansicht, 
sich  dessen  bewußt  zu  werden,  daß  sein  ganzes,  höheres,  mo- 
ralisches und  übernatürliches  Leben  nicht  der  Ausfluß  seiner  Na- 
tur sei,  sondern  von  außen  durch  die  Macht  einer  anziehenden, 
magnetischen  Kraft  geleitet  wird,  und  unter  seiner  schwachen  Mit- 
wirkung (Oil  and  Wine)  den  größten  Einfluß  jedoch  auf  Tyrrell 
übte  Newman    aus.    Tyrrell    bildet    gleichsam  seine  Fortsetzung.  So 


47 

groß  ist  die  Ähnlichkeit  zwischen  beiden,  daß  sie  einigen  Kritikern 
fast  als  Identität  erscheint.  Anf  XeAvman  geht  die  Idee  Tyrrell's 
von  dem  analogen  Charakter  der  Dogmen  zurück,  denn  sie  drücken 
göttliche,  also  unbekannte  Dinge  in  bekannten  Worten  aus,  oder 
sie  bringen  Dinge,  welche  unendlich  groß  sind,  in  unendlich  kleine 
Formen.  Diese  Idee  hat  Tyrrell,  wie  Dimnet  sagt,  in  genialer  Weise 
entwickelt  und  durchgeführt,  indem  er  den  einzigen  Weg  zeigt,  wel- 
cher die  heutige  Menschheit  zum  Christentum  führen  kann.  Aber 
zwischen  Newman  und  Tyrrell  besteht,  nach  der  Ansicht  des  Verf., 
ein  charakteristischer  Unterschied  :  bei  Newman  vereinigt  sich  in 
überaus  glücklicher  und  seltener  Weise  ein  weitgehender  Skeptizis- 
mus des  Verstandes  mit  nicht  philosophierendem  Glauben,  bei  Tyr- 
rell hingegen  fehlte  jene  Abgrenzung  der  Glaubensphäre  von  der 
Sphäre  der  Kritik  ;  der  Kritizismus  kontrollierte  den  Glauben,  drang 
in  dessen  Bereich  ein  und  trübte  ihn  durch  den  Nebel  des  Zwei- 
fels. Aber  gerade  deswegen  verstand  es  T\n'rell,  besser  als  New- 
man, die  Gefahr  zu  beurteilen,  welche  aus  der  Anwendung  des 
Grundsatzes  der  Analogie  in  ihrem  ganzen  Umfange  hervorgehen 
konnte.  Er  sah  ein.  daß  von  dem  Analogismus  aus  zwei  Wege  füh- 
ren :  der  eine  zur  Intellektualisation  der  Religion,  doch  ohne  Glau- 
ben daran,  daß  ein  Einzwängen  derselben  in  den  Rahmen  einer  philo- 
sophischen Weltanschauung  sie  der  Wahrheit  näher  brächte,  der  an- 
dere zum  Agnostizismus;  und  aus  diesem  Grunde  argwöhnte  man,  daß 
T^^rrell  zum  Agnostizismus  hinneige.  Dagegen  hat  sich  nach  der 
Ansieht  des  Verf.  Tyrrell  entschieden  in  seinem  letzten  und  am 
gründlichsten  durchdachten  Werk  „At  the  Cross-Roads  of  Chri- 
stianitv"  (Kreuzwege  des  Christentums)  verwahrt.  In  diesem 
Werk  tritt  er,  sowohl  dem  Intellektualismus  als  auch  dem  Agno- 
stizismus entschieden  entgegen  und  stellt  die  Behauptung  auf.  daß 
die  transzendentale  Ordnung  nicht  eine  Negation,  sondern  vielmehr 
eine  Ergänzung  der  phänomenalen  Ordnung  sei,  daß  sie  nicht  „eine 
allem,  was  nicht  Geist  ist,  gegenüljer  gestellte  Geistigkeit,  sondern 
die  Allheit  sei,  welche  jener  unendlichen  Kleinheit  gegenüberge- 
stellt sei,  wie  es  die  persönliche  Erfahrung  eines  jeden  einzelnen 
Individuums  ist."  Und  in  dieser  Behauptung  hat  er  seine  i^uffas- 
sung  von  dem  Prinzip  der  Analogie  in  einer  Weise  formuliert, 
welche,  nach  der  Ansicht  des  Verfassers,  jede  Verdächtigung 
wegen  des  Agnostizismus  außer  allem  Zweifel  setzt.  Denn  mit 
dem    Agnostizismus    hat    die    Behauptung,    die     Religion     sei    ein 


AH 

uneudlicli  verkleinerter  Retiex  der  transzendeutalei]  Ordnung,  nichts 
sremein.  da  der  Reflex,  wenn  derselbe  auch  unendlich  verkleinert 
wäre,  weder  ein  Wahnbild  noch  sonst  ein  phantastisches  Bild  sei. 
In  Übereinstimmung  damit  definiert  Tyrrell  die  Religion  als  einen 
Ausdruck  der  Allheit,  welche  sich  in  dem  winzig  kleinen  Teilchen 
offenl)art.  Avelches  die  Welt  der  Erscheinungen,  das  heißt  der  ver- 
gänglichen Dinge,  die  dem  Gesetz  der  permanenten  Veränderlich- 
keit unterworfen  sind,  ausmacht.  Und  gerade  deshalb  ist  jener  Aus- 
druck nicht  in  einer  allgemeinen  und  festen  Sprache  (die  gar  nicht 
existiert),  sondern  in  einer  den  Verhältnissen  der  Zeit  und  des 
Orts  angepaßten  Weise  ausgesprochen  worden.  Dies  hat  nach  der 
Ansicht  Tyrrells  der  Katholizismus  nicht  verstanden  ;  er  habe  sich 
an  den  Buchstaben  festgeklammert  und  deutete  infolgedessen  die 
transzedentale  Wahrheit  so.  als  wenn  sei  zu  der  phänomenalen 
Ordnung  gehörte. 

Diese  an  dem  Katholizismus  geübte  Kritik  hatte  den  Ausschluß 
Tyrrells  aus  der  Kirchengemeinschaft  zur  Folge. 

Daraus  darf  jedoch,  nach  der  Ansicht  des  Verfassers,  nicht  ge- 
folgert werden,  daß  Tyrrell  es  auf  irgend  welche  Protestantisierung 
der  Kirche  abgesehen  hätte.  Er  wollte  auf  katholischem  Boden  blei- 
ben und  sprach  es  auch  klar  und  nachdrücklich  in  seiner  letzten 
Arbeit  aus.  Es  gibt,  so  lehrt  er,  nur  eine  einzige  Wahrheit  und 
diese  schließt  die  Duldung  von  allem  aus,  was  mit  ihr  nichts 
geniein  hat.  Die  Toleranz  ist  ein  Beweis,  daß  die  Wahrheitsliebe  im 
Abnehmen  begriffen  sei  und  daß  Skepsis  sich  in  die  Seele  einschlei- 
che ;  eine  Vereinigung  aller  Religionen  sei  eine  Träumerei  ;  wenn  die- 
selbe zustande  käme,  so  würde  dies  die  allgemeine  Gleichgültigkeit 
gegen  ein  Ding  beweisen,  welches  als  das  Allerwichtigste  bezeich- 
net werden  muß. 

Indessen  wird  man  wohl  annehmen  müssen,  daß  die  beste  un- 
ter den  bestehenden  Religionsformen,  d.  h.  das  katholische  Chri- 
stentum endlich  den  Sieg  davontragen  und  die  ganze  Welt  gewin- 
nen wird  ;  denn  wir  finden  darin  fast  alle  Formen  des  religiösen 
Gefühls,  von  den  niedrigsten  bis  zu  den  höchsten,  die  alle  harmo- 
nisch einander  ergänzen  und  in  dem  großen  Ideal  der  Allgemein- 
heit, der  allgemeinen  Kirche  gipfeln. 

Dennoch  muß  man  betonen,  daß  Tyrrell,  indem  er  dem  Katho- 
lizismus den  Vorzug  gab,  denselben  weder  als  eine  Institution  noch 
als  ein  theologisches   System,  sondern    als  persönliche  Religion  der 


49 

besten  Söhne  der  Kirche  betrachtete  und  daran  glaubte,  daß  ihr 
Geist  früher  oder  später  in  der  Kirche  siegen  müsse.  Und  in  der 
Betrachtung  des  Katholizismus  allein  von  dieser  Seite  muß  man 
auch  nach  der  Ansicht  des  Verf.  die  Ursache  seines  Konflikts  mit 
den  kirchlichen  Behörden  suchen. 

Am  Schluß  seiner  Arbeit  führt  der  Verfasser  den  Beweis,  daß 
der  durch  die  neuen  Strömungen  der  katholischen  Idee  assimilierte 
Pessimismus  eine  Quelle  der  Vertiefung  des  m^^stischen  Elements 
in  der  Religion  bildet.  Es  ist  auch  zu  beachten,  daß  das  Aufblühen 
des  Mystizismus  nicht  nur  zugleich  ein  Aufblühen  der  wahren 
Frömmigkeit  und  das  Übergewicht  des  Gefühls  bedeutet,  sondern 
in  hohem  Grade  den  Gesichtskreis  des  Geistes  erweitert  und  in  der 
Sphäre  der  Religion  die  S^mthese  des  Gefühls  mit  dem  Verstände 
vorbereitet.  Bei  der  Erklärung  und  der  Motivierung  dieser  Bedeu- 
tung des  M3^stizismus  bedient  sich  der  Verfasser  vorwiegend  des 
allseitig  diesen  Gegenstand  beleuchtenden  Werkes  von  Friedrich 
von  Hügel  „The    mystical  Element  of  Religion". 


8.     UR.  A.  SMlESZEK;  Przyczynki  do  objasnienia  napisôw  staroperskich. 
(Kleine  Beiträge  zur  Erklärtmg  altpersischer  Keilinschriften). 

1.  Bh.  I.  86 — 88.:  pasrwa''  adam  käram  maskä''iivci  aväkanam  ani- 
yam  usahUrim  akunavam  aniyahyU  asam  frcinayam.  „Da  legte  ich 
Leute  auf  Schläuche,  andere  machte  ich  von  Kamelen  getragen, 
anderen  führte  ich  Rosse  zu"  (¥.  H.  Weißbach,  Die  Keilinschriften 
der  Achämeniden.  Leipzig  1911.,  S.  25.). 

Das  Wort  aväkanam  ist  bekanntlich  noch  nicht  einleuchtend 
erklärt  worden.  Ich  vermute,  daß  darin  ein  kleiner  Fehler  steckt, 
und  zwar  von  derselben  Art,  wie  das  Bh,  I.  55.  irrtümlich  geschrie- 
bene inazUiii  statt  mazdcim.  Der  letztere  Fehler  ist  wahrscheinlich 
dadurch  entstanden,  daß  von  zwei  einander  ähnlichen  Zeichen  ]\  \\\ 
d,  h.  d'a  das  erste  durch  Versehen  des  Steinmetzen  ausgelassen 
wurde.  Dasselbe  mag  auch  Bh.  I.  86.  vorgekommen  sein:  nach  ma- 
skä^uvä  sollte  an  dieser  Stelle  ursprünglich  das  Wort  aväskanam 
geschrieben  werden;  da  aber  die  Keilschriftzeichen  ^E  \^  d.  h. 
s'k"  einander  ebenso  ähnlich  sind,   wie  die  bereits  erwähnten    }\   }}\ 

Bulletin  I— II  2 


50 

so  kann  der  Steinmetz  auch  hier  das  erste  von  ihueu  leicht  aus- 
gelassen haben,  wodurch  statt  des  richtigen  avUskanam  ein  irrtüm- 
liches aväkanam  entstand.  Wir  dürfen  also  aväkanaru  in  am[s]ka)iam 
korriüieren.  Das  durch  diese  Korrektur  erschlossene  Wort  kann 
ohne  weiteres  avä\s]ko)uioin  gelesen  werden,  da  doch  in  der  ap. 
Orthographie  die  Konsonantengemination  unbezeichnet  bleibt. 

Ap.  avn[s]kan)iam  halte  ich  für  den  Akkusativ  sing.  masc.  von 
dem  zusammengesetzten  Partipizialstamme  *  amskanna--<  *ava-ä- 
-skainia-;  ap.  ^-$kamia-=Sii.  skannä- "^  ar.  * skad-nà-  von  der 
Wurzel  skand-:  skad-,  vgl.  ai.  skandati  „schnellt,  springt"  {ava- 
skandati  „springt  herab",  ä-skandati  „springt  herbei,  fällt  an")  lat. 
scando,  -ère,  mir.  scendim  „springe",  perf.  sescaind  „er  sprang"  u.  s.  w. 

Das  ap.  Verbalkompositum* am- (7 -sÄ;aw(Z-  bedeutet  demnach  „de- 
scendere  in  aliquid,  auf  etwas  herabsteigen"  und  hat  bei  sich  den 
Lokativ  plur.  inaskä''uüä  auf  die  Frage  „wohin  V"  :  tiiaska''iirä 
^  aia-U- skand-  heißt  „auf  Schläuche  herabsteigen"  und  inaskä''iiva 
avä[s]kanna-  (part.)  „der  auf  Schläuche   herabgestiegene". 

In  syntaktischer  Beziehung  ist  das  Partizip  avä\s]kannani  dem 
bald  darauf  folgenden  iikihrinm  vollkommen  gleich:  beide  sind  Ak- 
kusative  sing.,  die  mit  kUram  bzw.  aniyam  übereinstimmen  und 
von  der  Verbalform  akiinavam  regiert  werden.  Es  lieg-t  hier  also 
ein  zusammengezogener  Satz  vor,  dessen  ursprüngliche,  ungekürzte 
Form  etwa  so  lauten  würde:  pasäva"  adam  kärani  maskWuvä  avä- 
skamiam  akunavam,  aniyam  usabärim  akimavam.  das  heißt  —  so  wort- 
getreu, als  nur  möglich,  übersetzt  —  „dann  machte  ich  Leute  zu 
Herabgestiegenen  auf  Schläuche,  andere  machte  ich  zu  Kamelge- 
tragenen". 

2.  Bh.  11.  89.:  iifü-saiy  casina  av''j"in"  „und  ich  stach  ihm  die 
Augen  aus".  Nach  utä-saiy  scheint  auf  dem  Felsen  ursprünglich 
ucahna  gestanden  zu  haben,  doch  ist  das  erste  Zeichen  fast  unles- 
bar, vgl.  K.-Th.,  S.  36.  Fußnote  5. 

Da  ein  ap.  Wort  ucahna  nicht  zu  erklären  ist,  so  liegt  von 
vondierein  die  Vermutung  nahe,  daß  das  undeutliche  und  übrigens 
ganz  überflüssige  ?<- Zeichen  nur  durch  einen  Fehler  des  Steinmet- 
zen entstanden  sei:  statt  des  c"  von  casma  schrieb  er  zuerst  zum 
zweitenmal  das  u-  von  utU-saiy.  welches  er  durch  Versehen  wie- 
derholen wollte,  dann  aber,  nachdem  er  seinen  Irrtum  rechtzeitig 
bemerkt  hatte,  mit  dem  Meißel  bis  auf  wenige  Spuren,  die  auf 
dem    Stein    noch    heutzutajre    sichtbar    sind,    vernichtete.     Bei    der 


51 

Erklärung  des  Wortes  rahita  hat  man  sie  selbstverständlich  außer 
acht  zu  lassen,   da  sie  7A\  demselben  nicht  gehören. 

Abgesehen  von  dem  auslautenden  kurzen  -a,  das  ich  nicht  zu 
erklären  vermag  (nach  den  bekannten  Regeln  der  ap.  Orthographie 
würde  nur  cahmi  verständlich  sein),  halte  ich  ap.  casma  „(beide) 
Augen"  für  einen  Akkusativ  sing,  im  kollektiven  Sinn:  der  kollek- 
tive Singular  vom  Stamme  casman-  „Auge"  kommt  ja  auch  im 
Awesta  mehrmals  vor.  vgl.  Bartholomae  Air.  Wb.  583. 

Die  Verbalform  av"]"})!"  fasse  ich  als  oca"]ain  auf  und  führe 
sie  auf  die  bekannte  idg.  Wurzel  ^wereg'"-  \\  *  wcreg-  „drehen"  zu- 
rück :  vgl.  ai.  vrnàkfi,  vârjati  „wendet  dreht",  vrjinci-  „krumm, 
falsch"  gr.  psa^to  „drehe  im  Kreise  herum",  pöu.ßo;  „Kreisel",  lat. 
vergo,  -ère,  ags.  icrencan  „drehen",  ahd.  renken,  nhd.  ver- renken  u.  s.  w. 

Nach  Bartholomaes  neunter  Präsensklasse  (vgl.  Grdrss.  der  iran. 
Philol.  I.  1.  §  130.)  erhalten  wir  von  der  ar.  Wurzel  *varg-:  *vrg- 
einen  Präsensstamm  *w-wr/«- :  *tvv)jf  a -,  vgl.  einerseits,  von  derselben 
Wurzel,  ai.  vrnàkfi,  vrvktë  und  andererseits,  von  der  ar.  Wurzel 
* karf-:^krt-  „schneiden",  ai.  krntâti,  aw.  k^rantaiti.  Von  dem  ge- 
nannten Präsensstamme  "  vrnja-  lautete  die  1.  Person  sing,  imperf. 
act.  im  Arischen  * a-vrnja-m,  im  Altpersischen  * a-varn)a-m;  letzte- 
res ergab  weiter  * a-vanja-m  (geschrieben  aify'm"  d.  h.  ava")ain), 
nachdem  die  schwierige  Konsonantengruppe  -rnj  -in-  nj-  vereinfacht 
wurde,  vgl.  ap.  akiinovani  aus  *  akurnavam. 

Der  Satz  iifU-saig  casma  ava^jam  bedeutet  demnach  wörtlich 
„und  ich  drehte  ihm  die  Augen  aus";  zum  „Ausdrehen"  der  Augen 
im  alten  Iran,  vgl.  auch  Yt.  X.  48.  niid-rö .  .  .  narajn  ndd-rö.  drujqm  .  .  . 
pairi  daëma  värayeiti  und  Yt.  XIV.  56.  yat .  .  .  daëma  hö  pairi. 
urvaësayeiti  (s.  Bartholomae  x4.ir.  Wb.  1363.  und  1534). 

3.  Bh.  I.  91 — 92.  :  aQ-iy  hcihiru[m  ya&U  naiy  n]päyani  „als  ich 
nach  Babylon  noch  nicht  gelangt  war".  Es  unterliegt  wohl  keinem 
Zweifel,  daß  in  diesem  Satz  ap.  ad-iy  die  Bedeutung  „noch"  haben 
muß.  Da  es  nur  auf  ar.  *  afi  zurückgehen  kann,  so  werden  wir 
darin  die  antevokalische  Sandhiform  der  arischen  Präposition  *atl 
(  ^  ai.  ati,  aw.  aiti^  ap.  atiy)  zu  sehen  haben. 

Ap.  ad-iy  verhält  sich  demnach  ebenso  zu  atiy,  wie  gr.  tso:  zu 
TTpoTi  oder  aber  wie  phlv.  pah-,  pay-  (aus  ir.* padi)  zu  pat  (aus 
*pati);  vgl.  darüber  Bartholomae  IE.  XXIII.  75.  Die  ursprünglich  ante- 
konsonan tische  Eorm  der.  ar.  Präposition  *ati  erscheint  im  Altper- 
sischen   als   Präverbium    (vgl.   atiy   in    atiy -Urs,   Bh.    III.    73.),    die 

9* 


antevokalische  dag-ogeii  als  Adverb:  ar.  *ö^i^ir.    "ad-i^ixp.  ad-iy 

Es  liegt  hier  also  derselbe  Bedeutungswandel  vor,  wie  bei  dem 
etvnioli>gisoli  verwandten  gr.  £T'.  „noch"  ;  vgl.  auch  ap.  paüy,  wel- 
ches ebenfalls  eine  ähnliche  doppelte  Funktion  besitzt:  als  Postpo- 
sition heißt  es  „gegen,  gegen — hin.  entgegen;  in,  auf,  zu",  nnd  als 
Adverb   „wiederum,  abermals''. 

4.  Bh.  IV.  64 — 65.:  iipariy  avstUi»  iipariy  .  .  .  naiy  sakanri\m 
na'iy  .  .  .]nKvatam  zura!'  akimavam. 

Die  Lücke  nach  dem  zweiten  upariy  füllt  Weiübach,  1.  c.  S.  66. 
mit  einer  Konjektur  fiya)»  aus,  teilt  die  zitierten  Worte  in  zwei 
Sätze  ein  und  übersetzt  sie  folgendermaßen  :  „Nach  Recht  und  Bil- 
ligkeit bin  ich  gegangen.  Weder  einer  Waise  noch  einem  Armen 
habe  ich  Gewalt  angetan".  Sowohl  die  von  Weißbach  vorgeschla- 
gene Konjektur  als  auch  seine  Übersetzung  halte  ich  für  unrichtig, 
und  zwar  aus  folgenden  Gründen  :  Erstens  kommt  die  idg.  Präpo- 
sition *  uperi  (  >  ai.  upari,  aw.  iipairi,  ap.  iipariy,  gr.  ÛTrèp  lat.  s-uper) 
im  Arischen  nie  als  Präverbium  vor  (vgl.  Brugmann  Grundriss  - 
II.  2.  §  716)  und  zweitens  bedeutet  sie  in  keiner  idg.  Sprache  „nach 
gemäß",  sondern  hat  überall  und  immer  den  gerade  entgegenge- 
setzten Sinn  „über,  über  -  hin,  über  —  hinaus".  Demnach  kann  die  Be- 
deutung von  ap.  upariy  arstUm  nicht  „nach  Recht  und  Billigkeit" 
sein,  wie  es  Weißbach  übersetzt,  sondern  nur  —  im  Gegenteil  — 
„über  Recht  und  Billigkeit  hinaus"  d.  h.  „wider  Recht  und  Billig- 
keit". Nach  meinem  Dafürhalten  entspricht  ap.  upariy  arstäm,  so- 
wohl in  Bedeutung  wie  auch  in  syntaktischer  Beziehung  der  bei- 
den Glieder  ganz  genau  dem  bekannten  homerischen  Ausdruck  ûrrèp 
awav,  vgl.  z.  B.  Z  333.  "Ex.Top,  èîïît  u.s.  xar'  awav  èvsîx.sTa;  oùH'  ÛTÈp  xwav. 

Da  die  arische  Präposition  *  upari  in  Verbindung  mit  Verbal- 
formeu  —  wie  bereits  erwähnt  wurde  —  niemals  vorkommt,  so 
können  wir  schon  von  vornherein  annehmen,  daß  an  unserer  Stelle 
nach  dem  zweiten  upariy  ursprünglich  nur  ein  Substantiv  gestan- 
den hat.  Das  unmittelbar  vorhergehende  upariy  arstUm  läßt  uns 
weiter  vermuten,  daß  dieses  Substantiv  entweder  derselben  oder 
wenigstens  einer  ähnlichen  Begriffssphäre  angehörte.  Beiden  Bedin- 
gungen entspricht  vollkommen  das  bekannte  ap.  Substantiv  dütam 
„Gesetz".  Wenn  wir  nun  dasselbe  nach  dem  zweiten  upariy  ergän- 
zen und  von  den  beiden  bisher  noch  nicht  sicher  erklärten  Wörtern 
sakauriiii  und  .  .  .  niivatum  absehen,  so  wird  der  Satz   upariy  arstäm 


53 

iipariy  [dMaiii]  na'nj  .  .  .  ita'nj  .  .  .  ztira''  akimavam  etwa  folgendermaßen 
zu  übersetzen  sein  :  „Wider  Recht  und  Billigkeit,  wider  das  Gesetz 
habe  ich  weder  einem  .  .  .  noch  eiuem  .  .  .  Unrecht  getan". 

5.  Ap.  amu^a''  „er  floh".  Bh.  IL  2.  71.  III.  42.  71.,  vgl.  darüber  A. 
Hoffmann -Kutschke  Die  altpersischen  Keilinschriften  des  Großkö- 
nigs Darajawausch  des  Ersten  am  Berge  Bagistan  (Stuttgart  1909), 
S.  54.,  wo  weitere  Literatur  verzeichnet  wii'd. 

Nach  Hoffmann  -  Kutschke  gehört  ap.  amud-a''  zu  den  in  Wal- 
de's  Lat.  Etym.  Wb.  unter  cntuingo.  S.  193.,  zusammengestellten  Wör- 
tern. Diese  Etj^mologie  mag  richtig  sein,  bedarf  aber  noch  folgen- 
der Ergänzung:  Während  alle  von  Walde  a.  a.  0.  zitierten  Wörter 
auf  eine  idg.  Wurzel  *(s))ueuk-  zurückgehen,  weist  ap.  amud-a"  auf 
eine  Parallelwurzel  "{s)nieijk-  hin.  Beide  Formen  verhalten  sich  zu 
einander  ebenso,  wie  idg.  ^leiik-  zu  *Ieuk-,  vgl.  ai.  rocatë  „leuchtet, 
scheint"  aw.  raocaiif-  „leuchtend",  ap.  raucach-  „Tag"  ||  ai.  rusant- 
„licht,  hell",  ab.  hjs%  „kahl". 

6.  Der  Titel  yfl5-'a-/>rtra",  welchen  J^sp«c«/?ä  = 'AaTcxötv-/;;  auf  der 
kurzen  Inschift  NRd  trägt,  ist  von  verschiedenen  Gelehrten  verschie- 
den erklärt  worden,  vgl.  Bartholomae  Air.  Wb.  S.  1346.,  Weißbaoh 
Keilinschr.  der  Achäm.  S.  96.  f.  und  die  daselbst  verzeichnete 
Literatur. 

Meiner  Ansicht  nach,  bezieht  sich  imd-'^a-  nicht  auf  den  als  Streit- 
hammer, Streitaxt  oder  Steitkolben  gedeuteten  Gegenstand,  welchen 
die  Figur  des  'At-xO-îv/;;  in  der  rechten  Hand  hält,  sondern  viel- 
mehr auf  denjenigen,  den  sie  über  der  linken  Schulter  trägt.;  den 
letzteren  deutet  F.  C.  Andreas,  Verhandluno:en  des  XIII.  Internat. 
Orientalisten  -  Kongresses  (Hamburg  1902.),  S.  97,  als  Schild  und 
übersetzt  dementsprechend  ap.  vad-"a-bara"  durch  „Schildträger". 

Ist  diese  Annahme  richtig,  was  mir  sehr  wahrscheinlich  zu  sein 
scheint,  so  haben  wir  ap.  vaß-'a-  =  „Schild"  anzusetzen.  Die  Erklä- 
rung des  Wortes  liegt  auf  der  Hand:  da  der  dissimilatorische 
Schwund  einer  Liquida  in  den  idg.  Sprachen  —  wie  bekannt  — 
öfters  vorkommt  (vgl,  z.  B.  ai.  parhdra-  |]  vahdra-,  gr.  ©;äT;ia  || 
î(aT:îa,  aw.  V9)9d'rayna-.  phlv.  l^arahrcDi  \\  phlv.  Vahrän,  npers. 
Bahränt),  so  können  wir  ap.  oad-'a-  ohne  weiteres  auf  *rrt>-^''«-< 
ir.  *vrdTa-  zurückführen  und  es  dann  direkt  mit  jaw.  cdrddra- 
„Wehr,  Schild",  oosset.  varf  „Schild"  identifizieren. 

7.  Ap.  harsa-  „Name  einer  Gewichtseinheit".  Etymologisch  hängt 
das  Wort  gewiß  mit  ai.  karsa-  „ein  bestimmtes  Gewicht"  zusammen. 


54 

obwohl  sich  beide  in  der  Vokalstufe  voneinander  unterscheiden, 
da  ap.  karsa-  auf  ein  iranisches  *krsa-  zurückgeht,  wie  es  die  ela- 
mische  Wiedergabe  durch  kiir-sa  •  um  vermuten  läßt,  vgl.  W.  Foy 
ZDMG.  54.  357  f.  Beiden  Gewichtsnamen  liegt  die  bekannte  arische 
Wurzel  *kars-  :^krs-  „ziehen"  zugrunde  (vgl.  ai.  kdrsati  „er  zieht", 
aw.  kars-  „trahere",  phlv.  kcmtan  npers.  kaslôan  „ziehen")  und 
der  Bedeutungswandel  von  „ziehen"  zu  „Gewicht"  ist  genau  der- 
selbe wie  im  gr.  oaxt^  ||  eX/.îiv  oder  im  poln.  ciçzar  „Gewicht"  j| 
ciqgtfqc  „ziehen";  vgl.  auch  nhd.  wiegen.  Ge-ivicJit  ||  he- wegen  (s.  O. 
Sclirader  Reallex.  928.) 


9.      P.  V.  BIENKOWöKl:  O  paru  posagach  rzymskich  cesarzy.  (Vher  einige 
Statuen  der  römischen  KaiserJ. 

Der  Vfs.  geht  von  dem  Fragment  einer  vor  ein  paar  Jahren  in 
Pola  am  Forum  Civile  ausgegrabenen  Imperatorenstatue  aus,  die 
bereits  vom  Konservator  A.  Gnirs  im  Jahrbuch  für  Altertumskunde 
IV  (1910).  S.  172  fg.  veröffentlicht  und  für  augusteisch  erklärt 
wurde.  Die  Datierung  ist  zweifellos  unrichtig.  Es  handelt  sich  am 
wahrscheinlichsten  um  eine  Hadrianstatue.  Nach  den  Beobachtun- 
gen des  Verfassers  ist  der  T3'pus  des  dem  Poleser  Fragment  eigen- 
tümlichen Schuhwerks  (Pantherfellstiefel)  zwar  vereinzelt  au  den 
Panzerstatuen  des  I.  nachchristlichen  Jahrhunderts,  besonders  in 
flavischer  Zeit  nachweisbar.  Auch  aus  der  antouinischeii  Zeit  be- 
sitzen wir  einige  Beispiele.  Aber  vorherrschend  ist  diese  Mode 
nur  in  den  letzten  Jahren  Trajans  und  unter  der  Regierung  Hadrians. 

Auf  Hadrian  weist  auch  die  plastische  Verbindung  der  im  ver- 
kleinerten Maßstab  dargestellten  Natio  capta  mit  dem  Kaiserbild. 
Der  Verfasser  weist  nach,  daß  dieser  Zug  auch  bereits  in  der  sta- 
tuarischen Überlieferung  des  I.  nachchristl.  Jahrhunderts  vereinzel 
vorkommt  und  vielleicht  ebenfalls  hellenistischen  Ursprunges  sein 
wird.  Aber  häufig  tritt  er  erst  in  hadrian ischer  Zeit  auf,  ebenso  wie 
das  Motiv  des  auf  den  Nacken  einer  am  Boden  liegenden  Gestalt  sei- 
nen Fuß  setzenden  Imperators.  Noch  späterer  Epoche  gehört  ein  ver- 
Avandtes  Motiv  an,  wo  der  Feldherr  den  am  Boden  knieenden  Bar- 
bar am  Haare  packt  und  ihn  mit  dem  Schwerte   niedersticht. 

Die  Poleser  Statue  wurde  wahrscheinlich  zur  Verherrlichung 
des  von   Hadrian  über  die  Sarmaten   und  die   mit  ilmen    verbünde- 


55 

lien  Skordisker  im  Jahre  118  davong-etrageiien  Sieges  errichtet. 
Jedenfalls  ist  der  am  Beine  des  Imperators  knieende  Gefangene 
als  pannonischer  oder  sarmatischer  Kelte  gekennzeichnet. 


10.  P.  V.  BIENKOWSKl:  O  nowym  szcz^tku  zaginionej  kompozycyi  malar- 
skiej  z  epoki  hellenistycznej.  (  Vber  ein  neues  Bruchstück  einer 
auf  die  Kämpfe  mit  Galatern  bezüglichen  hellenistisclien  Kom- 
position). 

Bis  jetzt  war  nur  ein  einziges  Figürchen  aus  hellenistischer  Zei- 
bekannt.  das  einen  Galater,  welcher  von  einem  Elefanten  zertreten 
wurde,  darstellte.  Es  war  nämlich  die  von  Pottier  und  S.  Reinach.  La 
Nécropole  de  Myrina  pl.  X,  p.  318  veröffentlichte,  jetzt  im  Louvre  be- 
findliche Terracottagruppe,  die  bereits  von  den  Herausgebern  auf  einen 
Sieg  des  syrischen  Königs  Antiochus  Soter  über  die  Tektosagen  (275 
V.  Ch.)  bezogen  wurde,  von  dem  Lukian  (ZeöSi;  r^  ''S.vxioyo;  ed.  Ja- 
cobitz  vol.  I  p.  398  sq.)  berichtet,  daß  seine  16  Elefanten  die  ga- 
latische Reiterei  und  Sichelwagen  in  vollständige  Verwirrung  brach- 
ten. Der  Vortragende  weist  zunächst  ein  anderes  Exemplar  dieses 
Figürchens  im  Nationalmuseum  in  Athen  No  5017  nach  und  legt 
nachher  Photographieen  eines  Fragmentes  von  einem  farbig  glasier- 
ten Fayencegefäß  aus  dem  Friedhof  Sciatbi  bei  Alexandria  — 
jetzt  im  dortigen  Municipalmuseum  Nr.  5572  —  vor.  Auf  demsel- 
ben ist  im  Relief  ein  in  heftigster  Bewegung  angreifender  Elefant 
dargestellt,  gegen  den  ein  auf  die  Kniee  gefallener  bepanzerter  Ga- 
late  sich  vergeblich  mit  Schwert  und  Schild  zu  verteidigen  sucht. 
Vor  dieser  Gruppe  ist  der  Hinterteil  eines  Reiters  mit  erhobener 
Waffe  sichtbar.  Die  Szene  ist  offenbar  ein  Bruchstück  einer  grö- 
ßeren Komposition,  deren  Vorbild  die  französischen  Gelehrten  in 
dem  von  Stephanos  Byzant.  s.  v.  Boöpa  erwähnten,  einen  Elefan- 
ten darstellenden  Wandgemälde  des  Malers  Pytheas  vermuteten. 
Ohne  die  schwachen  Seiten  dieser  Hypothese  zu  verkennen,  tritt 
der  Vortragende  für  sie  ein  und  erkennt  in  dem  vorgelegten  Frag- 
ment aus  Sciatbi,  das  nachweislich  aus  dem  III.  vorchristlichen  Jahr- 
hundert stammt,  ein  weiteres  Motiv  dieses  Frescos.  In  bezug  auf 
die  packende  Beschreibung  der  genannten  Schlacht  bei  Lukian  ist 
ihr  paneg3^rischer,  in  epischer  Breite  sich  gefallender  Charakter  für 
den  Vortragenden    ein    Zeichen,  daß  die  Quelle  dafür   in  dem  von 


56 

Suidas  prwähnten  Gedichte  des  für  Aiitiochos  den  Großen  tätigten 
Epikers  Simonides  aus  Magnesia  am  Sip3'los  zu  suchen  ist.  Da 
jedoch  die  Ausdrucksweise  Lukian's  nicht  auf  eine  poetische  Quelle 
hinweist,  wird  entweder  eine  vermittelnde  prosaische  Quelle,  oder 
eine  absichtliche,  von  Lukian  selbst  vorgenommene  Umgestaltung 
der  poetischen  Sprache  des  Simonides  anzAinehmen  sein. 


11.    H.    MALINOWSKI,    Ph.    L). :    Plemienne   zwi^zki   w"  Australii.    {Tribal 
male  associations  of  the  Australian  Aboriyines). 

Secret  societies  are  widespread  social  institutions  among  wild 
and  barbarous  peoples.  The  great  importance  of  secret  societies 
for  the  social  organisation  of  such  peoples  is  well  known  through 
the  works.  which  deal  with  this  subject  in  gênerai,  and  through 
varions  monographs;,  describing  secret  societies  in  various  commii- 
nities.  As  yet  there  is  no  monograph  eoncerning  tribal  associati(jns 
of  males  in  Australia,  although  it  is  precisely  in  that  country  that 
these  societies  Hourish  extremely;  and  we  possess  aboundant  ethno- 
graphie materials  eoncerning  them  Although  in  the  well-knowo 
treatise  of  Prof:  Hutton  Webster  these  Australian  data  are  treated 
in  masterly  fashion.  it  is  nevertheless  possible  for  a  special  mono- 
graph to  outline  certain  features  and  to  attain  certain  theoretical 
results  for  which  there  is  n(t  room   in  a  gênerai  treatise. 

As  is  well  known,  the  Australian  savages  stand  on  a  very  low 
level  of  culture,  and  have  but  primitive  forms  of  social  organisa- 
tion. The  rudimentary  governnient  of  a  tribe.  (»r  rather  of  a  local 
group.  consists  of  a  headman  and  of  a  Council  of  eiders.  Broadly 
speakin«?,  the  old  men  wield  the  real  power;  but  to  understand  the 
basis  of  this  power,  an  investigation  into  the  organisation  of  the 
tribal  society   of  males  is  necessary. 

The  kinship  organisation  in  Australia  présents  two  aspects: 
there  is  the  family  and,  corresponding  therewith,  individual  kin- 
ship; besides  this,  there  is  the  division  into  exogamous  classes,  to- 
temic  clans  and  other  analogous  groups.  To  this  division  corre- 
spond the  Systems  of  tribal  or  group  kinship,  embodied  in  the 
well  known  kinship  terms.  Again.  in  order  to  understand  how  these 
two  différent  furms  ol"  kinship  organisation  work  one  beside  the 
other,    we    must    study   them  in   connection   with   the  tribal  society. 


57 

Associations  of  men  in  Australia  differ  by  their  démocratie  cha- 
racter  from  kindred  organisations  elsewhere:  the  secret  organisa- 
tion of  maies  embraces  ail  the  men  in  each  tribe.  Outside  it,  there 
are  only  women  and  children;  but  thèse  are  strictly  excluded  from 
ail  the  mysteries,  and  death  is  often  the  penalty  for  any  infringe- 
ment  of  forbidden  secrets. 

The  best  known  and  most  typical  feature  of  thèse  organisations 
are  the  initiation  cérémonies.  They  exist  in  ail  Australian  tribes 
without  exception,  and  possess  a  séries  of  common  characteristics. 
In  ail  the  tribes  they  are  compulsory;  to  the  initiated,  they  give 
a  new  social  status,  a  new  name  and  tribal  badges  (scars,  mutila- 
tions, as  e.  g.  the  extraction  of  a  tooth,  circumcision,  subiiicision). 
Connected  with  this,  they  contain  severe  ordeals.  They  introduce 
essential  changes  in  the  sexual  life  of  the  initiated,  and  also  in 
his  diet  (numerous  food  taboos).  Ail  the  uninitiated  (women  and 
children,  and  exceptionally  the  few  strangers  présent)  are  strictly 
excluded.  The  initiated  undergo  prolonged  seclusion  and  isolation 
during  the  cérémonies  and  afterwards  (from  some  months  to  some 
years);  during  this  time  they  are  submitted  to  the  strict  control 
of  the  old  men,  who  teach  them  tribal  traditions,  selfcontrol  and 
obédience.  But  in  spite  of  thèse  common  features,  the  initation  cé- 
rémonies vary  in  other  respects,  according  to  the  tribe.  Keeping 
in  view  important  différences  only,  the  cérémonies  may  be  classed 
under  two  types.  One  of  them  comprises  a  relatively  small  area, 
the  S.  Eastern  tribes,  chiefly  those  of  Victoria  and  N.  S.  Wales; 
the  other  extends  to  the  Southern,  Central,  Northern  and  N.  Eas- 
tern tribes.  We  know  very  little  about  the  tribes  of  West  Aus- 
tralia. Among  the  S.  Eastern  tribes  the  chief  ordeal  consists  in  dra- 
wing  a  tooth.  The  other  tribes  perform  circumcision  and  the  ter- 
rible opération  of  subincision. 

Another  very  important  différence  between  thèse  two  types 
consists  in  the  fact.  that  in  the  S.  Eastern  area  there  is  only  one 
initiation  which  every  inale  undergoes  at  about  the  time  of  pu- 
berty.  Among  the  remaining  tribes  there  exists  a  whole  séries  of 
progressive  initiations,  the  first  of  which  takes  place  very  early 
between  7  and  10  years  of  âge.  and  the  last  only  at  the  âge  of 
about  thirty  or  later.  From  one  tribe  to  another,  the  number  of 
initiations  varies:  usually,  there  are  from  three  to  five  différent 
cérémonies.    We  must  lav    stress  on  the  fact,    that  our  information 


58 

as  to  this  point  is  scanty;  we  know  very  little  about  it,  the  céré- 
monies of  the  higher  degrees  being  kept  a  profound  secret  by  the 
aborigines. 

Initiation  (or  several  initiations  according  to  the  différent  cus- 
toms)  raust  be  undergone  as  the  condition  for  marrying.  The  âge 
at  which  marriage  is  allowed  is  apparently  rather  late,  as  a  rule 
about  thirty;  in  the  S.  Eastern  tribes  marriage  seems  to  be  allo- 
wed earlier.  But  owing  to  the  scarcity  of  vvomeu  through  female 
infanticide  and  the  appropriation  of  young  females  by  old  men, 
young  men  are  seldom  married  before  thirty,  or  even  later. 

As  a  conséquence,  there  exists  a  class  of  unmarried  men.  It  is 
an  in) portant  feature  that  thèse  men  occupy  a  seperate  camp,  lead 
a  life  apart  from  the  others  and  often  wander  about,  and  hunt  on 
their  own  account.  This  bachelors'  camp  in  Australia  is  a  very 
primitive  form  of  the  men's  house,  a  widespread  and  notable  in- 
stitution of  higher  savage  societies.  It  is  also  interesting  that  the 
sexual  life  of  thèse  young  men  seems  to  consist,  to  a  certain  ex- 
tent,  of  homesexual  practices.  It  is  only  temporarily  and  during 
tribal  gatherings  that  they  hâve  access  tn  women. 

We  may  say  that  the  initiations,  as  well  as  the  norms  and  cus- 
toms  referring  to  sexual  life  and  marriage,  establisch  three  degre- 
les  of  âge  among  the  niales:  children,  youths  and  married  men. 
Moreover  there  exists  the  âge  class  of  old  men.  In  certain  tribes, 
as  mentioned  above,  there  are  initiations  which  some  men  undergo 
late  in  life.  It  is  possible  besides  to  adduce  a  séries  of  social  fun- 
ctions,  which  détermine  this  âge  grade. 

a)  There  are  special  names,  honorific  titles  given  to  old,  ex- 
perienced  and  vénérable  men. 

ß)  The  food  restrictions  imposed  upon  every  maie  at  initia- 
tion are  only  slowly  and  gradually  removed;  thus  old  men  hâve 
distinct  and  striking  privilèges  in  the  matter  of  food  (the  taboos 
reserve  the  best  and  most  nutritios  fare  for  them). 

y)  Old  men  possess  a  séries  of  sexual  privilages. 

ô)  They  wield  the  greatest  personal  and  politieal  power. 

These  privilèges  clearly  differentiate  the  group  of  old  men. 

Such  is  in  brief  outline,  the  description  of  the  tribal  associa- 
tions of  men  in  Australia.  It  has  been  sketched  merely  to  afford 
a  basis  for  some  remarks  of  a  gênerai  character. 


59 

Wlien  \ve  proceed  to  a  theoretical  analysis  of  tbe  facts  descri- 
bed  we  are  met  by  fundameutal  difficulties  at  the  very  outset.  In 
the  treatment  of  social  institutions  among  savages  there  are  as 
yet  no  definite  theoretical  principles;  neither  the  method  nor  the 
direction  which  such  investigations  ought  to  take,  has  been  finallv 
settled.  Speekiug  simply.  we  do  not  know  when  to  consider  cer- 
tain phenoraena  as  'explained'  and  différent  authors  work  out  their 
explanation  in  différent  ways.  In  gênerai,  evolutional  treatment  of 
ethnological  facts  is  prévalent.  An  institution  is  considered  as  ex- 
plained when  its  'origins'  are  found  and  its  évolution  is  traced. 
This  method  however  has  certain  weak  sides,  especially  as  eon- 
cerns  our  notion  of  'origins'.  and  it  ought  not  to  be  the  onlv 
Standpoint  from  which  social   institutions  are  analvsed. 

It  is  in  thèse  very  social  institutions  of  the  savage  Australians 
that  ethnologists  usually  look  for  primitive  forms.  H.  Schurtz.  for 
instance,  finds  in  Australia  the  pure  forms  of  âge  grades;  bv  the 
way  the  description  of  âge  grades  in  Australia,  as  given  by  this 
author,  is  very  nnsatisfactory,  based  as  it  is  upon  totally  insuffi- 
cient  ethnographie  materials.  Even  Prof.  Hutton  Webster,  althouo-h 
he  employs  much  more  scientific  method  of  inquiry,  finds  in  Au- 
stralia the  most  primitive  features  of  secret  societies.  But  this  stand- 
point  is  methodologically  nnsound.  In  order  to  deal  properly  with 
this  question  (of  évolution)  it  is  necessary  to  inquire  which  features 
of  the  Australian  maie  societies  are  dépendent  upon  conditions 
essentially  Australian.  It  is  impossible  to  assert  that  thèse  features 
were  once  common  to  every  race  that  was  on  a  low  development 
level;  for  other  races  hâve  gone  trough  conditions  radicallv  diffé- 
rent from  those  of  the  Australians.  But  it  is  legitimate  to  consider 
as  gênerai  stages  of  évolution  those  aspects  of  the  Australian  or- 
ganisations which  are  intimately  connected  with  such  fundamental 
facts  as  must  be  held  to  be  common  to  ail  primitive  peoples  at 
some  stage  of  there  development.  It  is  easy  to  show  by  a  detailed 
analysis,  that  the  great  influence  of  old  men,  based  upon  the  organi- 
sation of  the  maie  tribal  society,  and  connected  with  the  develop- 
ment of  collective  magie,  as  well  as  with  the  pacifie  character  of 
the  Australians,  is  the  outcome  of  local  Australian  conditions.  On 
the  other  hand,  the  Australian  form  of  the  bachelors  camp,  the 
démocratie  character  of  Australian  societies.  and  manv  features  ot 
the  initiation  cérémonies,    cannot    be  brought    into  any  dependence 


60 

lipon  specific,  local  conditions,  and  stand  in  connection  with  the 
primitive  state  of  Australian  society.  We  may  therefore  consider 
these  facts  as  gênerai  features  of  early  associations  of  inales.  wi- 
thout  finding  in   them  the  'origin'  of  these  social  organisations. 

But  when  we  have  settled  this  question  and  introduced  a  bru- 
ader  evolutional  treatnient.  the  whole  of  our  task  is  not  yet  done. 
We  often  find  that  these  very  answers  to  the  question  of  'origius' 
are  not  really  evolutional.  that  is.  do  not  show  how  the  primitive 
form  of  an  institution  came  into  being.  In  many  cases  the  ans- 
wers give  the  cause  of  the  institution  sociological,  biologieal,  occa- 
sionally  metaphysical,  sometimes  they  gave  its  aim  and  purpose. 
But  there  is  great  confusion  in  this  matter.  The  sociological  rea- 
son,  i.  e.  the  function  or  task  that  a  given  institution  performs  in 
society.  is  often  confused  with  its  aim,  as  subjectively  conceived 
by  society.  Keeping  these  two  différent  questions  strictly  apart,  we 
shall  try  broadly  to  answer  both. 

To  begin  with  the  first,  our  task  is  to  show  what  the  chief  so- 
cial functions  of  these  male  societies  are,  what  part  they  play  in 
the  intégration  of  the  various  other  institutions,  and  wherein  lies 
their  gênerai  importance  for  the  whole  social   structure 

Ij  The  male  associations  are  the  basis  of  sexual  seperation  In 
every  trihe,  males  only  can  be  initiated;  the  women  are  kept  stric- 
tly outside,  the  penalties  for  any  encroachment  on  the  mystery 
being  considérable.  On  the  other  band,  the  tribal  society  performs 
a  séries  of  most  important  functions.  All  the  acts  of  their  highly 
developed  magico-religious  cult  (some  of  whieh  possess  a  distinct 
economic  aspect)  are  the  duty  of  the  initiated  exclusively.  The 
whole  public  and  political  life  of  the  tribe  rests  upon  this  Organi- 
zation; by  its  means  wonien  are  consequently  secluded  from  pu- 
blic life. 

2)  The  tribal  society  is  also  the  basis  of  another  important  Sy- 
stem of  division,  tlie  division  into  age  grades.  The  importance  of 
age,  as  a  prineiple  of  social  differentiation,  has  been  fully  shown 
by  H.  Schurtz  in  hiswell  knonn  work  „Altersklassen  und  Männer- 
bünde". In  Australia  the  whole  social  hierarchy  is  based  upon  the 
age  classification. 

3)  At  the  initiation  rites,  as  well  as  during  their  life  in  the 
bachelors'  camp,  the  young  men  are  under  the  strict  control  of 
the  eiders.  By  imbuing  the  youths  with  deep  respect  for  tribal  tra- 


61 

ditiüiis,  by  showin^  their  magical  jiower  and  by  maintainino-  a 
hard  regime  and  imposing  severe  ordeals,  the  eiders  acquire  gi-eat 
iufluence  over  the  younger  men  and  bring  them  under  control 
The  tribal  societies,  by  their  edueational  function  and  by  the  esta- 
blishment of  a  hierarchy  of  age,  are  the  basis  of  social  order 
and   government,  as  thèse  are  to  be  found  in   Australia. 

4)  As  bas  been  mentioned  above,  the  boy  leaves  the  parental 
camp  and  its  influence  at  an  early  age.  During  initiation  and  after- 
\vards  in  the  tlie  bachelors'  camp,  the  das  s  system  plays  au  im- 
portant part  and  régulâtes  the  mutual  position  and  the  varions 
functions  of  the  initiated.  Later,  their  sexual  life  and  marriao-e 
are  largely  influen-ed  by  the  class  te  whioh  each  man  belongs. 
This  may  account  in  a  considérable  measure  for  the  contradiction 
between  individual  kinship  (corresponding  to  the  family).  and  group 
kinship  (corresponding  to  the  class  division).  The  whole  life  of 
a  maie,  after  he  leaves  his  parents  fire  circle.  goes  to  create 
bonds  of  clan  or  group  relationship,  as  the  resuit  of  the  various 
functions  of  the  class.  On  the  contrary  the  daily  life  with  his 
family,  before  initiation,  attaches  him  with  bonds  of  individual  kin- 
ship   to  his  father,  mother  and  other  personal  relatives. 

These  remarks  furnish  the  sociological  „raison  d'être"*  of  the 
Australian  tribal  societies.  showing  them  to  be  necessarv  in  the 
social  organisation  of  the  Australian  communities.  The  inquiry  must 
now  be  continued  on  quite  différent  Unes,  if  we  wish  to  know 
the  purpose  of  the  initiation  cérémonies  as  conceived  by  the  societv 
amidst  which  it  exists.  Evidently,  Australian  savages  cannot  hâve 
any  idea  of  the  objective  aim  of  thèse  cérémonies,  from  a  sociologi- 
cal point  of  view.  Nevertheless  each  institution  is  somehow  reflected 
in  the  collective  ideas  of  the  community.  especially  if  expressed 
in  external.  palpable  forms.  as  cérémonies  or  rites.  The  initiation 
cérémonies  are  likely  to  be  the  objects  of  collective  ideas.  We 
cannot,  however  assume  the  latter  at  will,  but  must  infer  them  me- 
thodically  from  facts.  Some  rites  express  certain  ideas  ver}'  plainly: 
it  is  allowable  to  suppose  that  the  meaning  of  thèse  rites  is  clear 
for  the  savages  themselves.  The  supposition  becomes  certitude,  when 
it  bas  been  aeertained  by  the  observer  that  the  natives  themselves 
formulate  this  meaninof. 

Thus  e.  g.  the  natives  undeniably  possess  some  idea  of  the  mo- 
ral and  edueational  importance    of  thèse  initiations.  They   also  cle- 


62 

arl}'  perçoive  tbat  initiation  brings  about  seperation  of  sexes.  In 
some  ()f  the  cérémonies,  there  is  a  ckarly  expressed  belief  that 
during  their  performance  the  initiated  dies  and  undergoes  reincar- 
nation. A  careful  survey  of  ail  the  ideas  connected  with  the  ini- 
tiations is  indispensable  for  a  füll  description  of  thèse  phenomena- 
But  hère  we  are  largely  dépendent  upon  the  observer,  who  may 
hâve  wrongly  understood  and  interpreted  thèse  rites,  or  used  insuf- 
ficient  caution  in  examining  the  natives  as  to  their  meaning. 

There  are  facts  however,  of  which  the  interprétation  affords 
a  certain,  though  only  gênerai  knowledge  about  the  collective  ideas, 
referring  to  thèse  initiations.  By  a  stud}'^  (jf  the  traditions  which 
tell  how  thèse  cérémonies  originated,  we  can  form  some  conclusi- 
ons as  to  the  collective  views  concerning  thèse  rites. 

As  an  example  we  may  refer  to  the  myths  of  the  Arunta  tribe, 
which  we  know  best.  There  exists  a  séries  of  stories  about  the 
création  of  the  world  and  of  man.  At  the  beginning  of  their  exis- 
tence men  had  no  separate  fingers  nor  toes:  neither  their  eyes  nor 
their  cars  were  open.  Then  there  appeared  among  thèse  tribes  a  to- 
temic  culture -hero  who  came  from  the  north.  He  eut  asunder  and 
shaped  the  human  bodies,  their  legs,  arms,  fingers  and  toes;  and 
he  opened  their  eyes  and  ears.  Afterwards  he  perfomed  the  rites 
of  cireumcision  and  subincisiim.  In  some  tribes  he  was  not  able 
to  perform  thèse  initiations;  in  thèse  the  maies  remained  'incom- 
plète men'  objects  of  scorn  and  laughing- stocks.  Taking  this 
story  as  a  typical  example,  let  us  draw  a  few  conclusions.  We 
hâve  before  us  a  myth  of  a  very  primitive  form.  It  contains  no 
answer  to  the  question,  why  cireumcision  and  subineision  were 
introduced.  but  only  relates  how  they  were  introduced.  For  the 
natives  the  cultural  and  moral  value  of  thèse  rites  is  quite  un- 
questionable.  They  only  ask  how  and  by  whom  thèse  cérémonies 
were  instituted.  Cireumcision  and  subincision  are  conceived  as  the 
latest  stages  of  human  évolution,  they  are  put  on  the  same  level 
with  the  opening  of  the  eys  of  Australian  society,  the  circumcised 
and  subincised  maie,  is  the  only  complète,  fully  develoveped  man. 
There  is  consequently  no  room  for  the  question,  how  the  aborigi- 
nes  conceive  the  aim  and  causes  of  initiations. 

For  the  natives  thèse  rites  are  a  material  nocessity,  so  strongly 
is  the  need  of  them  impressed   upon  the  minds  by  tradition.    Is  is 


63 

also  remarkable  that  tlie  natives  conceive  the  essence  of  these  cé- 
rémonies to  consist  in  their  most  external  side,  i.  e.  the  mutilations. 
These  conclusions,  although  of  a  quite  gênerai  kind.  are  of  no 
small  importance,  since  the}-  afford  a  firm  basis  for  our  know- 
ledge  of  the  notion  held  by  the  natives  themselves,  as  a  social 
body,  with  regard  to  these  rites  find  cérémonies. 


Nakladem  Âkademii   Uiniejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnepo  Bolestawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  1912.   —  Drnkarnia  Uniwersytetu  Jagielloriskiego.   pod  zarzadem  J.  Kilipowskiogo. 
21  Pazdziernika  1912. 


I 


>^ 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  7  et  8.  Juillet— Octobre.  1912. 

Sommaire.  Séances  du  1   et  du  8  juillet,  du  14  et  21   octobre   1912. 

Késumés;  12,  SaJDAK  JOANNES.  Historia  critica  scholiastaruni  et  coin- 
mentatoi'um  Gregorii  Nazianzeni.  Pars  prima:  De  codicibus  scholiastaruni 
et  commentatorum  Gregorii  Nazianzeni  Accedit  appendix  de  Gregorii  lauda- 
torum   et  Pseudogreyorianorum  codicibus. 

13.  PRZYCHOCKI  GUSTAVUS.  De  Gregorii  Nazianzeni  epistulis  quaestio- 
nes  selectae. 

14.  K1>ECZK0WSKI  ADAM.  Kégistre  des  dépenses  faites  en  1570  pour  la 
construction  d'un  galion  destiné  à  faire  partie  de  la  flotte  polonaise.  Édi- 
tion et  commentaire  philologique  du  manuscrit  original. 

15.  ZACHOKOWSKI  STANISLAW.  Le  développement  et  l'organisation  des 
chapitres  en  Pologne  au  moyen-âge. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  1  JUILLET  1912. 
Pi<ksii)i;.n<;k   de   M.   C.   MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

PRZYcmocKi  GusTAvv:  »De  Gregorii  Nazianzeni  epistularum  cotli- 
cibus  Britannicis,  qui  Londinii,  Oxoniae,  Cantabrigiae  asservantur«, 
8-0,  p.   19. 

Reiss  Jôzef  Wladyslaw:  »Melodye  pisahnowe  Mdcoîaja  GomôJki 
1580«.  (Les  mélodies  des  psaumes  de  Nicolas  Goïnôlka  [1580]), 
8  o  p.  42. 

Schneider  Stanisï^aw:  »Jediio  ze  zrôdei'  Ivv^rczosci  Sfowackiego«. 
(Ü7ie  des  sources  du  génie  créateur  de  Jules  Sioivacki),  8-o,  17. 

»Sprawozdania  Komisyi  do  badania  hiätoryi  sztuki  w  Polsce«. 
(Comptes  rendus  de  la  Commission   de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne)^ 

Bullptin  I— n.  ■  1 


66 

vol.  VIII,  fasc.  III— IV,  folio,  pp.  229-412  et  CCXLIX-CCCCLXX, 
233  planches. 

M.  Tadeusz  Gkabo\v.ski  présente  son  travail:  „Le  rôle  du  Jésuite 
Pierre  Skarga  à  la  diète  de  1606'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maryan  Szyjkowski: 
^L'influence  de  l'oeuvre  poétique  d'Ossian  sur  l'évolution  du  roman- 
tisme polonais"'. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Gustaw  Pkzychocki:  „Z>e 
Gregorii  Nazianzeni  epistulis  quaestiones  selectae''^. 

M.  Jan  Los  présente  le  travail  de  Mme  Hélène  Windakikwi- 
czovva:   „Le  rhytme  dans  la  poésie  populaire  en  Pologne". 

M.  Jan  L')S  présente  le  travail  de  M.  Adam  Klkczkowski:  „Bé- 
ijistre  des  dépenses  faites  en  1570  pour  la  construction  d'un  galion 
destiné  à  faire  partie  de  la  flotte  polonaise.  Edition  et  commentaire 
philologique  du  manuscrit  original''^. 


SEANCE  DU  14  OCTOBRE  1912 
Pkébidknck  uk  m.  C.   MORAWSKl. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

»Bibiioteka  pisarzôw  polskich«.  (Bibliothèque  des  écrivains  polo- 
nais, Xr.  63:  „Mémoires  de  Janczar  [Chronique  lurqiiej'-^),  8-0, 
p.  XL  et  404. 

Reinhold  Joachim:  »üyalekt  frankowfoski  poematôw  rçkopisu 
weneckiego  (Cod.  Gall.  XIII).  Sludyum  lingvvistyczne«.  (Le  dialecte  des 
poèmes  franco- italiens  dît  M  S.  XIII  [Cod.  gall.  XIII  de  la  Bibl.  de 
St.  Marc].  Etude  linguistique),  8-0,  p.  71. 

M.  Tadkus/.  Sinko  présente  son  travail:  Apuleiana. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  Sa j hak:  „Historia  critica 
scholiastarum  et  commentatormn  Gregorii  Nazianzeni.  Pars  prima:  De 
codicibus  scholiastarumet  commentatorum  Gregorii  Nazianzeni.  Accedit 
appendix  de  Gregorii   laudatorum  et  Pseudogregorianorum  codicibus^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  6  juillet  1912. 


67 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  8  JUJLLET  1912. 
Présidknck  de  m.   F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Olgikkd  Gôrka:  „  t/we 
description  inédite  de  l'Europe  orientale  {Le  Balca?i,  la  Ruthénie, 
la  Hongrie,  la  Pologne  et  la  Bohème)  de  l'année  1308^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Marcel  Handklsman: 
„Les  résidents  de  Napoléon  I  à   Varsovie'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  23  avril  1912. 


SEANCE  DU  21  OCTOBRE  1912. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL. 


Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

GuMowsKi  Maryan:  »Moneta  zîota  w  Polsce  sredniowiecznej«. 
(La  monnaie  d'or  en  Pologne  au  moyen-âge),  8-0,  p.  106. 

Smolenski  Tadeu.sz:  »Pôînocne  ludy  morskie  za  Ramzesa  II 
i  Minefty«.  (Les  peuples  septentrionaux  établis  sur  les  côtes  de  la 
mer  au  temps  de  Ramsés  II  et  Minéphtah),  8-0,  p.  37. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Adam  Szelagowski  : 
„  Wici  i  Topory. —  Études  sur  la  genèse  et  la  signification  des  emblè- 
mes et  clameurs  (proclamationes)  gentilices  en  Pologne  au  moyen-âge". 


1* 


Résumés 


V:?.  JOANNES  SA.IDAK,  Historia  critica  schoiiastarum  et  commentatorum 
Gregorii  Naziaiizetii  ( Pars  pt-ima  :  Ue  codicibus  scho/iasfnrntu 
et  coniinentatot'um  Gregorii  JS'azianzeni.  Accédit  appendijc  de 
Gretßorii  /audatoriim  et  P.seudof/ref/orianoruin  codicibus). 

Unter  den  Kirchenschriftstellern  nimmt  Gregor  von  Nazianz, 
was  die  Anzahl  und  Qualität  der  Schollen  und  Kommentare 
anbelangt,  durch  welche  man  ihre  Schriften  in  der  b^^zantinischen 
Epoche  erklärte,  unstreitig  die  erste  Stelle  ein  i).  Denn  die  Be- 
deutung und  der  Einfluß  dieses  Prosaikers  und  Dichters  war  schon 
zu  seinen  Lebzeiten  und  auch  durch  eine  ganze  Reihe  von  Jahr- 
hunderten der  späteren  Zeit  überaus  groß.  Er  beteiligt  sich  an  den 
dogmatischen  Kämpfen  seiner  Zeit,  wovon  seine  theologischen  Re- 
den, manche  Briefe  und  Lieder  Zeugnis  ablegen.  Er  kannte  also  das 
Leben  und  die  Strömungen  innerhalb  der  Kirche,  aber  ein  Nachgeben 
in  Sachen  des  Glaubens  kannte  er  nicht;  einen  Glauben,  der  den 
Strömungen  der  Zeit  angepaßt  war,  erkannte  er  nicht  an;  er  ver- 
mochte nicht  ai)|Ji[iopcp£ta9-ai  xolç  y.aiç^olç.  Ungemein  schnell  begann 
man  also  Gregor's  Lehre  für  die  Glaubensnorm  anzusehen. 
Schon  Rufinus  sagt  in  der  Einleitung  zu  seiner  Übersetzung  eini- 
ger Reden  des  Gregorius:  „Manifestum  namque  indicium  est  non 
esse  rectae  fidei  omnem,  qui  in  fidc  Gregorio  non  concordat". 

Dies  Avaren  die  Ursachen,  weshalb  die  Nachwelt  Gregor  den 
Beinamen  ô  d-zolôyoç  beilegte  und  welche  auch  die  späteren  Dogma- 
tikcr  veranlaßten.   seine   Reden  zu  kommentieren.  Damit  ist  auch  die 


')  A.  Ehrhard  bei  K.  K  r  u  m  b  ach  e  r,  Byzantiiiischo  Litteratur  2,  München 
1897,  8.  137  f.,  679  f.  O.  Bard  e  nh  e  w  e  r,  (iesehichte  der  altkirchlichen  Lite- 
rat'ir.  III.    Hd.   Freibnr;r  i.    I!.   1912,   S. 


69 

große  Zahl  der  dogmatisch-theologischen  Kommentare 
und  Scholieu  erklärt.  Dahin  gehören  in  erster  Linie  die  Kommen- 
tare des  Maximos  Confessor,  zum  Teil  die  des  Elias  von 
Kreta.  Niketas  von  Herakleia,  EuthjMiiios  Zigabenos 
und  Nike  p  hör  OS    Kallisto  Xanthopulos. 

Gregors  Werke  wurden  viel  und  gerne  gelesen,  bald  wurden  sie 
auch  in  den  Kanon  der  Schullektüre  aufgenommen.  Das  war  auch 
die  Ursache,  warum  man  sie  fleißig  zu  erklären  begann,  nicht  aber 
Gregors  Lieder  —  diese  kommentierte  man  nicht  so  häufig'.  Die 
rhythmische  Kirchenpoesie,  in  der  man  ein  spezifisch  christliches 
Element  sah,  machte  Gregors  Liedern,  die  im  klassischen  Versmaß 
geschiieben  waren,  große  Konkurrenz  i).  Dies  war  jedenfalls  auch 
der  Grund,  daß  wir  im  Verhältnis  zu  der  großen  Anzahl  der  Hand- 
schriften von  Gregors  Reden  so  wenig  Handschriften  seiner  Lieder 
besitzen,  und  daß  der  so  wichtige  Kommentar  des  Ko  s  nias  von 
Jerusalem  nur  in  einer  Handschrift  (Vatic.  Gr.  1260)  er- 
halten blieb. 

Dagegen  waren  Gregors  Reden  das  Muster  für  die 
christliche  Rhetorik.  Es  ist  bekannt,  daß  die  christlichen 
Schriftsteller  seit  Tatian  hartnäckig  die  heidnischen  Rhetoren  be- 
kämpften —  doch  nur  äußerlich.  In  Wirklichkeit  standen  sie 
aus  verschiedenen  Gründen  immer  unter  ihrem  Einfluß.  Diesen 
Widerspruch  sehen  wir  auch  bei  Gregor.  In  den  Invektiven  gegen 
Kaiser  Julian  (oratt.  4.  5)  greift  er  in  ungemein  heftiger 
Weise  die  heidnischen  Rhetoren  an  und  sagt,  daß  sein  Stil  einfach, 
natürlich  und  ohne  rhetorische  Ausschmückung  sei.  Wer  aber  seine 
Reden  liest,  wird  sogleich  gewahr,  daß  von  den  christlichen  Schrift- 
stellern bestimmt  keiner  und  von  den  heidnischen  wohl  auch 
keiner  mit  einer  solchen  Technik  und  einem  solchen  Gefühl  die 
Gesetze  der  antiken  Rhetorik  beobachtet  wie  gerade  Gregorius  ^j. 
Dies  bemerkten  schon  die  christlichen  Verfasser  rhetorischer  Hand- 
bücher, welche  Beispiele  aus  Demosthenes  durch  Beispiele  aus 
Gregors  Reden  ersetzen  ^).  Wie    er    für    die  Dogmatiker    ein   Kate- 

')  E.  Norden,  Unedierte  Scholien  zu  den  Reden  Gregors  von  Nazianz.  Zeit- 
schrift f.  wiss    Theol.  Vol.  36  (1893)  S.  Ml. 

2)  E.   Norden  a.   a.  O.   S.  443  f. 

8)  Cf.  Khetores  Graeci  ad.  Chr.  Walz,  Vol.  Till.  S.  672  ff..  698  ff. 
K.  Fohr.  Rhetorica,  Halle  a.  S.  1907,  S.  18  ff.  I.  Sajdak,  De  Gregorio  Na- 
ziauzeno    {losteriorum  rhetorum    graniniaticorum    lexicographorum    fonte,    pars    II. 


70 

cliismus  (les  Glaubens  war,  so  vertrat  er  für  die  christliche  Bered- 
samkeit den  Kanon  des  Altertums.  Deshalb  erklärten  seine  Reden 
neben  den  Dogmatikern  sehr  fleißig  die  Rhetoren. 

Viele  Scholien,  mit  welchen  man  Gregors  Reden  schon  seit 
Anfang  des  5.  Jahrhunderts  erklärte,  sind  verloren  ge- 
gangen. Man  muß  annehmen,  daß  dies  größtenteils  Randerklä- 
rungen waren,  von  denen  viele  in  die  späteren  Kommentare, 
besonders  in  die  des  B  a  s  i  1  i  u  s  M  i  n  i  m  u  s    übergegangen  sind. 

Die  ältesten  erhaltenen  Scholien  zu  Gregors  Reden  sind  die 
Historien  (eine  Sammlung  von  mythologischen  Erklärungen)  eines 
Pseudo-Nonnus  zu  den  oratt.  39  (in  S.  Lumina),  43  (in  Basi- 
lium  Magnum),  4,  5  (in  lulianum  Apostatam).  Den  N  o  n  n  u  s  als 
den  Verfasser  dieser  Historien  überwies  cod.  Londin.  Brit.  Mus. 
Addict.  18231  geschrieben  im  J.  972;  außer  diesem  einige  jün- 
gere Hss.  des  XV.  Jh.  Mehr  als  130  Hss.  haben  diese  Erzählungen 
unter  dem  allgemeinen  Titel:  Suvaywyrj  y.ac  è^rjyyjaiç  wv  £[xvT^ai)-rj 
laxop  :ü)v  g  £v  âyloiç  7iaxr;p  -^[iGiV  Tpriyôpioç . . .  xxX. 

Es  wäre  daher  die  Frage  am  Platze,  warum  nur  diese  eine 
Handschrift  den  Namen  des  Autors  überwies?  Es  schöpfte  -ja  aus 
diesen  Geschichten  schon  Kosmas  im  VIII.  Jahrb.,  Elias  von  Kreta  und 
Niketas  von  Herakleia  und  diese  führten  ihre  Quellen  genau  an  — 
des  Nonnus  machen  sie  aber  keine  Erwähnung.  Sie  sprechen  nur 
von  den  Geschichten  allgemein:  sv  xoùç  cpspojjiévacç,  lazoplixiç,  fj  ex 
Twv  sçwO-Ev  cJuvaYwyyj,  od  e^wö-ev  laxwpt'at  u.  dgl.  Es  gibt  übrigens 
auch  andere  Handschriften  aus  dem  X.  Jahrb.,  welche  die  Ge- 
schichten anonym  überwiesen.  Bemerkt  sei  aber,  daß  bereits  Rieh. 
Bentley  nachgewiesen  hat,  daß  der  bekannte  Nonnus  Panopolitanus 
nicht  der  Autor  dieser  Geschichten  sein  kann  i).  Es  schreibt  übri- 
gens Tzetzes  in  Chiliades  fIX  bist.  291)  diese  Geschichten  dem 
Maximus  Confessor  zu.  Wieso  nun  Nonnus  oder  Maximus 
Confessor?  Vom  X.  Jahrh,  angefangen  begann  man  sich  mit 
Gregor  sehr  eingehend  zu  befassen.  Man  überschrieb  seine  Reden, 
und  mit  ihnen  auch  kurze  und  interessante  Geschichten.  Da  die 
Ha  udschriften,  von  denen  man  abschrieb,  alt  waren  —  sie  stamm- 
te n    aus  dem  V. — VII.  Jahrh. —  mußte  mau  in  dieser  Zeit  jemanden 


Eos,   Vol.  XVIII  (1912)  S.  7ff.  G.  Przychocki,  De  Gregorii  Naziiinzeni  epistu- 
lii   qaaestiones  selectae,  Cracoviae  1912,  S.  72  ff. 

>)    K.   Bontley,  Opusc.   philol.  ed.   Lips.   1781,  S.   160. 


71 

als  Autor  dieser  Erzählungen  ausfindig  machen;  wen  sonst  also,  als 
Nonnus  von  Panopolis,  der  das  Evangelium  des  hl.  Johannes  pa- 
raphrasiert  oder  den  Maximus  Confesser,  der  am  Anfang  des 
VII.  Jahrh.  Gregors  Reden  erklärt  hatte!  — Wer  kann  also  der  Ver- 
fasser dieser  Geschichten  gewesen  sein  und  aus  welcher  Zeit  mochte 
er  stammen?  Die  sachlichen  Umstände,  die  Art  der  Beschreibung 
der  Ortschaften  weisen  darauf  hin,  daß  Syrien  oder  Palästina 
seine  Heimat  war;  dagegen  läßt  seine  Sprache,  die  auffallend  der 
Sprache  des  Johannes  Malalas  ähnelt,  schließen,  daß  er  am 
Anfang  des  VI.  Jahrh.  tätig  war  ^). 

Die  Geschichten  zu  oratt.  15  (in  Macchabaeos)  und  24  (in  S. 
C3"prianum)  welche  sich  in  3  Hss  (Vatic.  Ott  ob.  Gr.  384,  Bern. 
449,  Paris.  Gr.  543)  befinden  und  aus  den  armenischen  Kode- 
xen von  Agop  Manandian  in  der  Zeitschr.  f.  armen.  Philol.  vol. 
I.  ( — )  herausgegeben  worden  sind,  sind  nur  ein  Auszug  aus  dem 
Kommentar  des  Niketas  von  Herakleia  zu  denselben  Reden. 

Die  wichtigsten  erhaltenen  Scholiasten  und  Kommentato- 
ren Gregors  außer  dem  Pseudo-Nounus  sind:  Maximus  Cou- 
f essor,  Basilius  Minimus,  Georgios  Mokenos.  loannes 
Kj^riotes  (Géomètres),  Elias  von  Kreta,  Euth^-miosZi- 
gabenos,  Niketas  von  Herakleia  (Serronius),  Michael 
Psellos  und  Nikephoros  Kallistos  Xanthopulos. 

Nikephoros  wird  der  letzte  Kommentator  sein,  den  wir  in  die 
kritische  Geschichte  der  Scholiasten  aufnehmen  werden.  Die  späte- 
ren Scholiasten  aus  dem  XV. — XVIII.  Jahrh.  (mit  Ausnahme  des 
Sebastos  Trapez  un  tios  K}"  m  in  êtes,  gest.  i.  J.  1702  in  Kon- 
stantinopel) bringen  nichts  Neues.  Ihre  Exegese  ist  nur  eine 
geistliche  Übung  über  das  Thema  der  Reden  Gregors,  in  einer 
Klosterzelle  geschrieben  und  für  die  Literatur  größtenteils    wertlos. 

Die  Schollen  zu  Gregor  sind  bisher  vorwiegend  nicht  her- 
ausgegeben. Bei  der  Abfassung  einer  kritischen  Geschichte 
der  Scholiasten  vom  VI. — XIV.  Jahrh.  müßte  man  in  erster  Linie 
darstellen,  was  für  Scholien  diese  Scholiasten  geschrieben 
hatten,  w o  und  in  welchem  Zustande  sie  sich  erhalten  haben. 
Erst  auf  dieser  Grundlaare  wird  man  die    weiteren  Teile  der 


*)  Ausführlich  über  den  Nonnus  und  seine  Historien  schreibt  E.  Patzig-,  De 
Noanianis  in  lY  orationes  Gregorii  (Nazianzeni  commentariis.  Progr.  Leipzig 
1890,  S.  1  ff.,  24  ff. 


70 


Geschichte  aufbauen  können,  von  den  Quellen  der  ein- 
zelnen S  c  h  ü  1  i  a  s  t  e  n  und  ihrem  g  e  g  e  n  s  e  i  t  i  g  e  n  V  e  r  h  ä  1 1- 
n  i  s  zueinander. 


13.    aUSTAVUS    PRZYCHOCKI,    De     Gref/orii    Nazlanzeni    epistxilis 
quaestiones  seleetae. 

Die  Arbeit  befaßt  sich  mit  den  Briefen  Gregors  in  der  Absicht, 
die  für  die  Edition  unerläßlichen  Vorfragen  zu  erledigen.  In  Erman- 
gelung einer  kritischen  Ausgabe  hat  der  Verfasser  zu  den  zweifelhaf- 
ten Stellen  die  Lesarten  der  besten,  von  ihm  selbst  untersuchten 
Hss  herangezogen.  Es  Averden  folgende  Fragen  behandelt  : 

I.  Rekonstruktion  der  antiken  Brieftheorie.  Untersuchung 
dessen,  was  über  die  Briefe  geschrieben  oder  bemerkt  wurde  (bis 
Jos.  Rhakendytes,  mit  besonderer  Berücksichtigung  der  von  Gregor 
befolgten  Grundsätze.  Es  stellt  sich  heraus,  daß  im  allgemeinen 
alles  auf  dieselbe  Quelle  zurückgeht,  u.  zwar  auf  die  peripatetische 
Theorie,  höchstwahrscheinlich  Theophrasts  Buch  tt.  Xé^ecoc  (Kapitel 
IcYvbv  7£voc),  mit  Ausschluß  einiger,  speziell  für  die  Briefe  geltenden 
Grundsätze.  Der  Weg,  auf  dem  diese  Theorie  Gregor  bekannt  wurde, 
ist  Artemons  Einleitung  zu  der  Ausgabe  von  Aristoteles'  Briefen  die 
G.  benutzt  und  sogar  selbst  besessen  hat. 

II.  Atticismus.  Um  die  Sprache  der  Briefe  zu  charakteri- 
sieren, wird  hauptsächlich  die  Syntax  untersucht,  und  zwar  :  1)  die 
ausdrücklich  von  den  Grammatikern  als  Atticismcn  bezeichneten 
Redensarten.  2)  die  zwar  nicht  gerade  als  solche  bezeichneten,  aber 
sicheren  Atticismen,  3)  der  Koine  eigentümliche  Redensarten,  die 
bei  den  Atticisten  vorkommen,  4)  Vulgarismen. — Resultat:  Wie  in 
den  Reden  eine  ausgesprochene  Tendenz,  „attisch"  zu  schreiben, 
sehr  wenige  Vulgarismen,  durchaus  kein  cotidianus  sermo,  quo  epi- 
stulas  texere  solemus." 

III.  Hiatus.  A.  Die  „erlaubten"  Hiate,  B.  Die  „fehlerhaften" 
Hiate.  —  Resultat:  G.  meidet  den  Hiat,  wie  in  den  Reden.  Ein 
schwerer  Hiat  entfällt  durchschnittlich  auf  3  Migne'sche  Seiten. 
(Unter  241  Briefen  sind  195  ohne  irgend  einen  schweren  Hiat).  Die 
Hss  korrigieren  viele  bei  Migne  vorhandenen  Hiate.  Wichtig  für 
die  fälschlich  unter  Gregors  Namen  laufenden  Briefe. 

IV.  Rhet.  Figuren.  Übersicht  aller  Figuren.  Spezielle  Untersu- 


73 

chung  der  „Schemata  Gorgiana".  —  Resultat:  Eine  ungewöhnliche 
Menge  von  allerlei  Figuren,  besondere  Vorliebe  (trotz  ausdrücklicher 
„Absage"  an  vielen  Stellen)  tür  die  kunstvollsten  Gorgiana,  wobei  sich 
eine  bemerkenswerte  Rücksicht  auf  den  Wortakzent  zeiet. 

V.  Rhj^thmus.  Es  wird  eine  Probe  mit  diesen  Briefen  an- 
gestellt, deren  Text  durch  die  meisten  Collation  en  gesichert  er- 
scheint. —  Resultat:  „Lex  Meyeriana",  in  der  von  P.  Maas  fest- 
gestellten Form  unzweifelhaft  befolgt  (durchschnittlich  ca.  82'^/o 
regelmäßige  Klauseln,  es  gibt  auch  Briefe  mit  lOO^'/o  regelm.  Klau- 
seln). Wichtig  für  die  Textkritik. 

VI.  Die  Gattungen  der  Briefe.  Kompositionstechuik. 
Untersuchung  auf  Grund  antiker  Theorien;  Systematische  Eintei- 
lung; Üljersicht  der  Kunstmittel  der  Komposition.  Lob-,  Empfeh- 
lungs-,  Trostbriefe  befolgen  die  rhetorischen  Regeln  für  eyKoj/uiov, 
irapaivecic,  Trapafivä'ia  u.  s.  w.  Bei  weitem  überwiegen  die  Empfeh- 
lungsbriefe. Jeder  Brief  behandelt  nur  ein   Thema. 

VII.  Schluß:  Diese  Briefe,  die  zur  derselben  Gattung  gehören, 
wie  die  von  Plinius,  wurden  von  Gregor  selbst  gesammelt,  gesich- 
tet und  gewissermaßen  als  ein  Briefsteller  herausgegeben  und  -sind 
vollendete  Kunstwerke.  Für  die  Persönlichkeit  Gregors  ergeben 
sie  also  nichts  mehr,  als  das,  was  er  selbst  der  Nachwelt  überlie- 
fern wollte. 

VIII.  Quellenübersicht:  li  Hss.  2)  Literatur. 
Index  kritisch  behandelter  Stellen. 


li.  ADAM  KLECZKOWsKI:  Opracowanie  filologiczne  r^kopisu:  Rejestr 
przyjemu  i  wydania  pieni^dzy  na  potrzeb^  galiony.,.  w  r.  1570.  (Phi- 
lolof/ische  Befti'beitung  der  Handschfif't  :  Refßister  dei-  Ein- 
liünfte  u,  Ausgaben  für  den  Bau  einer  polnischen  Oalione. 
Elbing  1370—72). 

Das  Manuskript  ist  ein  Original  u.  Eigentum  der  poln.  wissen- 
schaftlichen Gesellschaft  in  Posen  (Towarzvstwo  Przyjaciöl  nauk 
w  Poznaniu),  befindet  sich  aber  vorläufig  in  der  Bibliothek  der 
Akademie  der  Wissenschaften  in  Krakau. 

Diese  Rechnung  von  dem  Bau  eines  poln.  Kriegsschiffes  in 
Elbing  besitzt  einen  großen  Wert  für  die  Geschichte  der  polnischen 
Marine  u.  vor   allem    für  die  poln.  Seemannssprache.  Die  Bearbei- 


74 

tung  zerfällt  in  folgende  Teile:  1.  Einleitung  über  den  Inhalt,  die 
Bedeutung  der  Handschrift,  die  Preise  des  Baumaterials  u.  den 
Lohn  der  Arbeiter;  2.  Grammatik:  Orthographie,  Phonetik,  Flexion, 
Syntax;  3.  Die  Ortsnamen,  4.  Die  Vor-  u.  Familiennamen  der 
Arbeiter  u.  Baumeister,  5.  Die  Seemannssprache. 

Obwohl  unser  Register  polnisch  ist,  gibt  es  mit  seinen  Orts-, 
Vor-  u.  Familiennamen  u.  SeemannsausdrUcken  Zeugnis  einer  sehr 
starken  Germanisierung  der  Kreise  Elbing  u.  Holland  in  der 
zweiten  Hälfte  des  16.  Jahrh.  So  ist  unsere  Handschrift  auch  für 
die  Geschichte  des  deutschen  Wesens  in  Preußen  wertvoll. 

Hier  wollen  wir  uns  vor  allem  mit  diesem  deutschen  Einfluß 
auf  das  Polnische  in  Preußen  befassen. 


I,   Die  Ortsnamen  (der  Provinz  Preußen),  hauptsächlich  aus  der 
Umgebung  von  Elbing  u.  Preußisch-Holland. 

Preußen  ist  ein  ursprünglich  preußisches  Land  u.  die  Preu- 
ßen bilden  mit  den  Litauern  u.  Letten  zusammen  den  baltischen 
Sprachzweig  der  indoeuropäischen  Völkerfamilie. 

Bem.  Auf  die  Preußen  übten  in  der  ältesten  Zeit  die  Goten. 
die  bis  zum  3.  Jahrh.  n.  Chr.  an  der  untern  Weichsel  saßen,  ei- 
nen Einfluß  aus;  es  sind  aber  nur  wenige  gotische  Lehnwörter  erhalten, 
die  zurückgebliebenen  Goten  gingen,  wie  man  anzunehmen  pflegt, 
in  den  Preußen  auf. 

Allmählich  ist  die  einheimische  preußische  Sprache  unter  der 
Einwirkung  des  Polnischen  u.  des  Deutschen  ausgestorben. 
Am  Ende  des  17.  Jhrhs.  ist  sie  ganz  verschwunden. 

Was  nun  die  Kolonisierung  Preußens  anbelangt,  so  ist  hier  das 
Verhältnis  der  Kräfte  der  Polen  u.  Deutschen  je  nach  der  Gegend 
verschieden. 

In  West-Preußen  (Polnisch-Preußen)  waren  die  Kreise:  Danzig, 
Marienburg  schon  in  den  polnischen  Zeiten  mehr  deutsch  als  polnisch. 
u.  der  Elbinger  Kreis  war  immer  deutsch.  Vgl.  K  §  t  r  z  y  n  s  k  i ,  Na- 
zw}^,  9.  O  ludnosci,  196 — 7.  0  narodowosci  polskiej,  36. 

In  Ost-Preußen  (Herzogl.-Preußen)  gab  es  im  Kreise  Holland 
(heute  Preußisch-Holland)  zahlreiche  polnische  Ansiedlungen,  vor 
den  Polen  waren  hier  aber  Deutsche  u.  sie  gewannen  auch  die 
Oberhand.  Kçtrzyùski,  0  ludno.sci  polskiej,  243 — 4. 

In  Ermland    (damals  unter    poln.  Herrschaft)    waren    auch   vor 


7o 

den  Polen  Deutsche  (mit  Ausnahme  des  südlichen  Teils,  der  aber 
für  uns  nicht  in  Betracht  kommt). 

Bern.  Auf  diese  Gegenden  haben  auch  die  Pommern  von  We- 
sten her  einen  Einfluß  ausgeübt.  An  dem  Drausensee  (poln.  jezioro 
Drnzyùskie)^  wo  ehemals  der  Handel  blühte,  faßten  sie  festen  Fuß,  wie 
das  die  pommerschen  Ortsnamen  beweisen.  Ich  fasse  den  pommer- 
schen  (Kaschubischen)  u.  den  polnischen  Einfluß  zusammen,  da 
es  unmöglich  ist,  sprachlich  zwischen  beiden  eine  gründliche  Schei- 
dung zu  machen. 

Unsere  Gegend  war  also  damals  vorwiegend  deutsch,  denn  der 
deutsche  Orden  hat  Preußen  den  deutschen  Stempel  aufgeprägt. 
So  germanisierte  man  nicht  nur  preußische,  sondern  auch  polni- 
sche Ortsnamen,  indem  man  die  fremden  Namen  teils  dem 
Deutschen  anpaßte,  teils  sie  durch  neue  reindeutsche  ersetzte. 

Als  West-Preußen  (Königl.  Preußen)  unter  die  poln.  Herrschaft 
gelangt  war,  blieb  der  Zustand  unverändert;  denn  auch  nach  dem  Falle 
des  deutschen  Ordens  beschäftigten  sich  vorwiegend  die  Deutsehen  mit 
der  Geschichte  dieser  Länder,  sie  gaben  Karten  heraus,  u.  so  be- 
festigten sie  den  deutschen  Charakter  Preußens. 

Anm.  An  der  Kolonisierung  Preußens  nahmen  zur  Zeit  des 
deutschen  Ordens  u.  dann  des  Herzogs  Albrecht  (1525—68)  die 
Niederländer  regen  Anteil.  Der  Name  des  Kreises  Holland 
(Preußisch-HoUand)  legt  davon  Zeugnis  ab.  Vgl.  Schumacher.^) 

Anm.  In  Preußen  auch  schottische  Ansiedlungen.  Vgl. 
Fischer.  2) 

Das  Etymon  der  Ortsnamen. 

Preußisch:  Brimsherg?  vgl.  altpreuß.  hrusehergiie;  Lencze  =^  lan- 
sania?;  Trqcz  Vgl.  Trnncz,  ein  Preuße.  Kçtrzjaîski,  0  narodowosci,  71. 

Polnisch:  CiepUn,  Dqbroiva,  Gdansk?,  Karznau'f',  Kasan?,  Lç- 
cze  ^  iqka?,  Loköw?,  Mieski  Gaj?,  Nowe  Miasto?,  Nowa  Wies?, 
Baha,  Bawe?,  Ragau  ^=  Eogowo,  Tenkin  ^=  Cienkin,  Wocklitz  ^= 
okolica. 

Pommerisch  :  Pomerau.  kaschubisch  Puck^    Wocklitz  (?). 


*)  Niederländische  Ansiedluugen  im  Herzogtum  Preußen  1525 — 68.  Leijj- 
zig  1908.. 

^)  Seots  in  Eastern  and  Western  Prussia.  Edinburgh  1904. 


76 

Deutsch:  niederdeutsch  :  Boniffarf,  Bnmsherg?,  Dwhek,  Kirsborg, 
Kn/pJiof.  Kokoihageîi?,  Marhorg.  Meibom .  Miinsterbarg,  B{ferbom, 
Tenkin  r",   Tobani. 

Die  übrigen  deutschen   Ortsnamen   siehe  inm    Wörterverzeichnis. 

Der  Vergleich  mit  den  jetzigen  Ortsnamen  lehrt  uns,  daß  die 
hochdeutsche  Schriftsprache  in  Preußen  grolie  P>oberungen  ge- 
macht hat;  man  strebte  wenigstens  nach  hochdeutschem  Anstrich 
in  niederdeutschen  Namen. 

Verzeichnis. 

Belnguth   deutsch;? 

BehrendsJiagen  d.;  Elbinger  Kreis. 

Bomgart  niederdeutsch;  Baumgart,  häufiger  Name;  wahrschein- 
lich Elbinger  Kreis. 

Brückendorf  d.;  Kreis  Osterode  in  0-P. 

Brunsberk  pol.  ^=  niedd.  Brunsberg,  h-deutsch  Braunsberg  {^= 
altpreußisch?);  früher  Ermland,  jetzt  0-P.,  Regierungsbezirk  Kö- 
nigsberg. 

Cieplhi  pol.  =  Cieple,  seit  d.  J.  1860  deutsch  Warmhof  [cie'ply 
„warm");  Kr.  Marienwerder. 

Dqbroira  pol.  --  Dqbrôirka  =^  deutsch  Dmnerau  häufiger  Name; 
wahrsch.  Elbinger  Kreis, 

Dorbeka  pol,  ^=  niederd.  Dörbeke  „Dörbeck";  Elbinger  Kr. 

Elbiqg  pol.  ^^=  deutsch  Elbing. 

Gdaiisk  (^=  slav.  Otdantskt  ?)  =^  deutsch  Danzig. 

Hcü  [Gdai/skiJ  pol.  ^=  deutsch.  [Danziger]  Heia,  niederd.  hael 
„Düne". 

hiJiqf  deutsch,  (nicht  Ini-hof.  sondern)  wahrsch  =  Neuhof  (was 
auf  Grund  des  Registers  leicht  zu  erraten  ist). 

Karznau  deutsch  ^=  pol.  Karcz  -\-  deutsch,  n  -\-  au.?',  ? 

Kasan  deutsch.  ^=  pol.   Kos-,   Kasz-,  Karcz-   -j-  deutsch  au?\  ? 

Kiszborg,  Kiszpork  pol.  ^=  niedd.  Kirsborg  „Christburg";  W-P. 
an   der  Grenze  von  0-P. 

Knipaira  pol.  ^=  niedd.  Knîphof  „Kneiphof",  Stadtviertel  von 
Könif^sber';:. 

Kokenhagcn  deutsch;  wahrsch.  Königshagen;  vielleicht  Mischung 
von  Königshagen  u.  Koggenhöfen  (bei  Elbing). 

Königshagen  deutsch;  Elbinger  K. 


77 

Lçcze  oder  Lçcze  pol.;  Elbinger  Kreis,  deutsch  Lenzen;  Et3^mon 
1)  pol.  tqha  „Wiese",  2)  altpreuß.  lansama  (  3)  oberdeutsch. 
Lenz  ?). 

Lanr/id  deutsch,  wahrsch.  Langengut  (bei  Elbing),  bekannt  aus 
Urkunden  1449,  1475. 

Lokôic.  Lokoico  pol.;  wahrsch.  Lakxloico,  deutseli  fjoliairo  (Vor- 
werk ad  Kisin.  Kr.  Kulm). 

Malhork  pol.  ^=  niedd.  *Marborg  „Marienburg".  • 

Meibom  niedd..  heute  Maibaum  Elbinger  Kr. 

Mieski  Gaj  pol.;  wahrsch    Neustädterwald  bei  Elbing. 

Münsterharg  niedd.  =^  pol.  Minsterbark.  heute  Münsterberg 
deutsch;  wahrsch.  in  Preußi.sch-Holland. 

XeugKf  deutsch;  wahrsch.  in   Pr.-Holland. 

Neuhof  deutsch;  wahrsch.  Elbinger  Kr. 

Xoive  M'tasto  pol.;  wahrsch.  übersetzt  aus  dem  deutsch. 

1.  Neustadt  Reg.  Danzig. 

2.  Neumark  R.  Marienwerder. 

Noica  Wies  pol.;  ursprünglich  polnisch  oder  aus  dem  deutsch. 
Neudorf,  Neuendorf  (Elbinger-Kr.)? 

Pomerau  deutsch;  vielleicht  heut.  Pomehrendorf.  pol.  Pomorska 
Wies  (pow.  Elbinski)  Elbinger  Kr. 

Puck  pol.  ^=  Kaschubischen  =^  deutsch.  Putzig.  Reg.  Danzig. 

vgl.    deutsch  Rabe  :  niedd.    Rave,    plattdeutsch 
Raw.  derselbe  Stamm; 

pol.    Raba    u.  Rawa    verschiedene    Stämme;    in 
Preußen  fehlt  es. 

Rag.au  deutsch;  besser  Rogau  =^  pol.  Rogowo;  Kr.  Preußisch 
Holland. 

Behacli,  Rzehach  pol.  ^=  deutsch.  Reichenbach;   Pr.-Holland. 

Behberg  deutsch;  Elbinger  Kr. 

Riferboni  niedd.  =i  *Rifferbaum;   fehlt  heute  in   Pr. 

Tenkin?  deutsche  Form  statt  der  pol.  Cienkin  =  heute  deutsch 
Dünhofen;  Elbinger  Kr. 

Thierbach  hochdeutsch;  Pr.-Holland. 

Toham  niederd.  tô -|- boni   „zum  Baum";  fehlt  in  Pr. 

Tracz  pol.,  deutsch  Trunz  ^=  altpreuß.  "?;  Elbinger  Kr. 

Wocklitz.   Wöklitz  deutsch  ^=  pol.  okolica-^  Elbinger  Kr. 

Für  unser  Register  kommen  also  vor  allem  in  Betracht  zwei 
Kreise  :    Elbing    u.    P  r  e  u  ß  i  s  c  h  -  H  o  1 1  a  n  d .    Der    Vergleich    der 


Raba  pol. 
Rau-e  deutsch 


78 

alten  Namen  mit  dem  heutigen   „Gemeindelexikon  gibt  uns  für  den 
ersten  Kreis  außer  Elbing  12  sichere,  7  unsichere   Namen. 

W-P.  10.  Landkreis  Elbing.  Landgemeinden  :  5.  Baumgart  vgl, 
Bomgart\  6.  Behrendshagen;  10.  Damerau;  11.  Dörbeck;  [12.  Dün- 
hofen  vgl.  Tenk'in  =  *Cienk/n]]  [25.  Groß-Stobo}"  vgl.  stobaiua?];  39. 
Königshagen;  [44.  Lakendorf  vgl.  Lokowo]'^  45.  Lenzen;  47,  Maibaum 
vgl,  Meiho)n\  [51,  Neudorf  =  Nowa  Wies  vgl,  Neuendorf  0-P.];  [54, 
Neuhof  vgl.  Neuhof  0-P,  Kr.  Heilsberg  (R.  Königsberg),  ehemals 
Ermland];  57.  Neustädterwald  vgl.  Mieski  Oaj',  61.  Pomehrendorf 
vgl.  Pomerair,  71.  Trunz;  74,  Wöklitz;  90,  Rehberg  W, 

Gutsbezirke:  [93.  Klein  Stoboj  vgl.  stobama  vgl.  25.];  [94,  Kog- 
genhöfen vgl.  Kokenhagen];  [101.  Rakau  cf.  Eagau]. 

Der  Elbinger  Kreis  lag  damals  (1570)  in  Königlich-Preußen 
in  der  Woiwodschaft  Marienburg  u.  gehörte  zu  Polen;  heute  liegt  er 
in  der  Provinz  West-Preußen. 

Neben  dem  Elbinger  Kreis  ist  das  nachbarliche  Territorium  von 
besonderer  Wichtigkeit,  und  zwar  der  Kreis  Holland  (heute  Preu- 
ßisch-Holland).  Es  lag  damals  im  Herzogl.  Preußen;  heute  liegt 
es  in   der  Provinz  Ost-Preußen. 

Der  Vergleich  mit  dem  heutigen  Gemeiudelexikon  weist  uns 
5—6  sichere  Namen  auf, 

0-P,  30.  Landkreis  Preußisch-Holland:  Kokenhagen  ?  vgl..  Koken 
39;  Lokoivo?  vgl.  Lauk  46;  130;  Mlnsterhark=^Wi\\\&tevhQYg  58;  141; 
Xeugut  =  Neuguth  171;  Nowa  Wies(?)  =  Neuendorf  55;  Raba? 
vgl.  Rapendorf  63;  Eagau  =  Rogau  67;  Eebach,  Ezebach  =  Reichen- 
bach 64;  151;   TJrierbach  Groß,  Klein  27;  105;  122. 

In  demselben  Register  finden  wir:  2/iomas  ScJwmuse (''^)  2b.  Joanni 
Schonse  25a;  wahrscheinlich  ist  es  zu  lesen:  (z)  Schöniviese  „aus 
Schönwiese",  Ort  in  Preußisch-Holland,  den  Niederländern  zur  Zeit 
der  von  Herzog  Albrecht  in  Angriff  genommen  Kolonisierung  über- 
lassen; die  andere  Form  ist  vielleicht  eine  Kürzung.  Vgl.  Schuma- 
cher 70;  Skizze    H  am  Ende  des  Buches. 

Außer  den  beiden  Kreisen:  Elbing  u.  Holland  kommen  für  un- 
ser Register  in  Betracht: 

1.  Aus  Königlich-  Preußen  :  Danzig  —  Gdansk,  Danziger  Heia  — 
Hai  Gdaiiski,  Christburg  —  K/szpork,  Lohne  (Lokowo  =  Lokdo- 
wo(?),  Kulm),  Marienburg  —  Malbork,  Xoive  Miasto  [=  1)  Neustadt- 
Wejherowo  (R.  Danzig),  2)  Neumark  —  Nowe  Miasto  Kr.  Löbau 
(R.  Marienwerder)],  Putzig  —  Puck. 


79 

2.  aus  Ermland  -  Warmia  (heute  Ost-Preußen):  Braunsberg  — 
Brunsberk. 

3.  aus  herzoglich.  Preußen:  Brückendorf  (Kr,  Osterode  i.  0-P.), 
Cieplin  {■=  Cieple,  deutsch  Warmhof,  Kr.  Marien werder ,  heute 
West-Preußen).   Kneiphof —  Knvpaica.  Königsberg  —  Krôlewiec. 

Die  Lage  der  andern  Ortlichkeiten  ist  unsicher. 

II.  Die  Vor-  und  Familien-Namen. 
(Die  Elemente  der  preußischen  Bevölkerung). 

Die  sprachlichen  Elemente  der  Provinz  Preußen. 

Schon  ein  flüchtiger  Blick  auf  die  Völkernamen  in  unserem 
Register  zeigt  uns  die  charakteristischen  Elemente  der  preußischen 
Bevölkerung  i). 

I.  Balten. 

1.  Preußische  Elemente. 

d.  Preuß  ^=  altpreuß.  *prusas  „der  Preuße"  [=  lit.  Prusas.  letti 
Prüsis,  im  10.  Jh.  Ijei  Ibrahim-ibn-Jakub  ^^Brns''^  mndd.  Prusse.^  in 
Chroniken  Priissi;  daraus  Pruzi  u.  Prutheni  durch  Lautentstellung. 
Borussi  gelehrte  Etymologie  Po-Russi  „die  bei  den  Russen  woh- 
nenden", vgl.  Trautmann  Altpreuß.  Sprachdenkmäler  411 — 12.;  slav. 
Präfix  po-  drückt  sekundäre  Herkunft  aus  u.  kommt  in  Völkerna- 
men u.  sonst  oft  vor:  Pdabianie  „Polaben"  (vgl.  Laba  =  Elbe), 
Pomorzanie  „Pommern"  (vgl.  morze  „Meer")];  -eu-  in  Preuß  ist  hochd. 
Diphthongisiermig. 

Osiges  ^=  altpreuß.  assegis  m.  „Kaulbars",  lit.  ezgi/s,  pol.  jazdz 
jazgarz  vgl.  Trautmann  305. 

Vgl.  Colles  ^=  altpreuß.  kalis  „Wels"? 

*)   Erklärung  der  Abkürzungen. 
EN.  =  Eigenname. 

D.  =  Deutscher,  d.  =  deutsch. 

H.  =  Holländer. 
I.  =  Italiener. 

J.   =  Jude. 

K.  =  Kürzung. 
ON.  =  Ortsname. 

P.  =  Pole,  p.  =  polnisch. 
PN.  =  Personenname. 


80 

2.  Litauische  Elemente. 

d.  Littau  ^=  Litthaner?  (vgl.  Holand,  Holande))\  lit.  Lëtuica  oder 
Lëtana  „Litauen",  lett.  Leischu  seme?  d.  i.  Litauerland  (pol.  Litwa); 
lit.  lïtuwinkas  „Litauer",  lett.  leitis  (pol.  litmn.,  lat.  letto  gen.  -onis). 
Vgl.  Bielenstein.  D.  lettische  Sprache.  I.  8 — 9. 

IL  Slaven. 

1.  Polnische  Elemente 

d.  Poll  „der  Pole"  '?  Dies  Etymon  ist  zwar  unsicher,  aber  sonst 
haben  wir  mehrere  sichere  pol.  Namen:  Bqkowski,  Ciesla(?),  Gor- 
czyca,  GrahowskK  Mielb'iski,  Orgauistat;?),  Sköra,  Szeiüc(?),  Wilk(?). 
Polnische  Form  haben  auch  folgende  christl.-lat,  Namen  :  Jadani 
(Jadamek),  Jan  (vgl.  à.  Jan)^  Jçdrzej,  Jnrek  (vgl.  d.  Jürg),  Maciej 
(Maciek),  Matys  (vgl.  d.  Maus),  Michal  (vgl.  d.  Michal),  MikoiaJ. 
Szymek  (vgl.  d.  *ScJiimke),   Wincenty  (Wiceiüy). 

2.  Po  mm  ersehe  [Kaschubis  che)  Elemente. 
Kaschub.  Kasznba,  heute  Kaseha.  pol.  Kaszuba. 
[3.  Czechische  Elemente. 

d.  Wenzel  stammt  ursprünglich  aus  dem  Czechischen:  *J'^ecesla- 
vh,  latinisiert  Venceslaiis,  heute  Vaclav;  hier  kann  es  der  md.  Ver- 
mittlung seinen  Ursprung  verdanken,  obwohl  die  Czechen  an  der 
Kolonisierung  Preußens  im  16.  Jhrh.  u.  früher  teilnahmen,  vgl.  Schu- 
macher 4 — T)]. 

in.   Germanen. 

1.  Deutsche  Elemente. 

a.  Niederdeutsch:  Blök.  Bliunka,  Borkhart,  Bosnian.  Dumke,  Ek- 
Jiolt(?),  Gerke,  Karst e.  Kawge{?),  Klanke  oder  eher  Klauke,  Kien 
Klngeke.  Korhni  =^  Kortum?.  Kortnau.  Linke,  Ludke,- Mekkelborg 
Meiler  {Moller),  Meiner  {Molner),  Nethke,  Feper,  Schelf  Slawenger(^). 
Stagnet,  Sten.  ^'Schimke.  Tivibarge,  Wilk(?),  With,  Withkop.  Suf- 
fixe: -borg,  patron,  -en,  -holt  „Holz"  demin.-  -k-.  patron,  -s-  (viel- 
leicht in  manchen  Fällen  auch  -z-  als  kombinatorische  Veränderung 
des  Suffixes  -s-?j.  Präfixe:  tivi-. 

6.  Mitteldeutsch: 

a.  Thüringen:  d.  Dering.^  Döring.  [Thüringisch  ist  vorwiegend 
mitteldeutsch,  nur  ein  Stück  des  Nordthüringgaues  gehört  dem 
niedd.  an.  Vgl.  Grundriß  I.  663.  1481.]. 

ß.  Hessen:  d.  Hese,  Hase[?}. 


I 


y.  Meißen:  d.  Misner  zeigt  deutsche  Kolonisierung  von  Meißen 
aus,  das  ursprünglich  slavisch  schon  im  10.  Jhrh.  germanisiert 
wurde.  Vgl.  Grundriß  I.  656. 

Mitteldeutsch  ist  für  uns,  da  das  Oberd.  natürlich  nur  sehr  we- 
nig in  Betracht  kommt,  das,  was  in  unserem  Verzeichnisse  hoch- 
deutsch genannt  wurde:  Bolz,  Brettschneider,  Ducendorf.  Eichstedt, 
Flesser,  Glaubitz,  Grimenherg,  Hase?,  Heiz,  Hintz,  Jantz,  Josse. 
Konz,  Kosserau.  Kraus,  Kretschmer  [md.  =^  slav.).  Kuchen  {?),  Leiss 
Lintze,  Passe,  Pasnau.  Preuß  (^=  preuß.),  Putz(?),  Schröter,  Schidz 
Seh  umacher,  Seh  wartz, 

Suffixe:  -d(^-f,  -z.  Vgl.  Das  Hochpreußische  zwischen  Elbing  u. 
Allenstein.  Wegener.  Grundriß  I.  1481. 

c.  Oberdeutsch: 

Oberd.  Suffix  -l-  {-le  fränkisch-alemannisch,  -el,  -l  bayrisch): 
Blumlau,  Gelle  {~  God'ilo),  Jockei,  Knol,  Nickel.  Vielleicht  drang 
dies  Suffix  nach  Preußen  über  Schlesien,  wo  diese  Deminutiva  auf 
-el  im   Süden   gebraucht  werden.  Vgl,  Grundriß  I.  656. 

Die  vorkommende  Verschiedenheit  der  Namenformen  ist  ein 
Zeichen  des  gegenseitigen  Einflusses  dieser  drei  Dialekte:  des  Nie- 
der-, Mittel-  u.  Oberdeutschen,  z.  B.  niedd.  Blumka:  oberd.  Blumlau; 
Bormoasser  (niedd.  Born  -f-  hochd.  Walser);  Eckholt:  Eichholdt 
(niedd.  Eck-,  hochd.  Eich-  -f-  niedd.  holt);  niedd.  Linke:  hochd.  Lin- 
tze; Beske  (hochd.  -z  -\-  niedd.  -k);  niedd.  Butenberg:  hochd.  Bau- 
tenberg u.  s.  w.  Vgl.  Suffixe. 

2.  Holländische  Elemente. 
Holander,  Holand. 

3.  Friesische  Elemente. 

Fress,  Fresse,  Frise.  Friesisch  sind  auch:  Fox,  Genarisea  {Ge- 
narzien,  Genarisem,  Genarisom  vgl.  Gernardsen).  Geritzen  (Geri- 
cza  ^  Geritzena,  Geritzema). 

Bei  andern  ist  es  unmöglich  zu  entscheiden  (oft  weil  das  Fries, 
oder  Holl.  sich  mit  dem  Niedd.  oder  sogar  mit  dem  Hochd.  deckt) 
z.  B.  Betger,  Brandt,  Calles  (?)  (hol.  Claes,  Claus),  Dirk,  Gert,  He- 
se?,  Hase?,  Hose?.  Hörn,  Jockei?  {-el  holl.  oder  oberd.),  Karste, 
Kleis  (vielleicht  hol.  Claes),  Kien,  Klorte?  (vielleicht  Klorke  Vgl. 
Klarken  „Mennoniten"  im  Gegensatz  zu  den  Friesen),  Meckelborg? 
{-el  höh?),  Bichtfeld  (ost-fries  VN.  Bicht),  Voltin?  (Foltin,  ost-fries. 
Folpt),   Wilk  (Demin.    Wilhelm)?. 


Bulletin   1  — II 


t^2 

Das  charakteristisch-friesische  Suffix  -a  «•euügt  zwar  nicht,  da 
-a  auch  im  Poln.  vorkommt,  aber  dennoch  kann  man  auf  Grund 
der  fünf  aufgezählten  Namen  behaupten,  daß  die  Holländer  u.  Frie- 
sen sich  an  dem  Bau  der  poln.  Gallone  beteiligt  haben,  u.  diese 
Moininig  wird  bestätigt  durch  die  zeitgenössische  Geschichte  Preu- 
ßens, da  es  noch  zur  Zeit  niederländische  fvor  allem  bäuerisch- 
friesische  Kolonien  eben  in  den  Kreisen  Elbing  u.  Preußisch-Holland 
gibt.  Vgl.  Schumacher. 

Zu  der  germanischen  Kolonisierung  Preußens  vgl.  kurze  Notiz 
in  Pauls  Grundriß.  I.  656.  „Das  Land  Preußen  wird  im  Laufe  des 
13.  Jahrhts.  von  dem  dentschen  Orden  erobert.  Die  Besiedelung 
erfolgte  zum  Teil  durch  Niederdeutsche  u.  Niederländer,  zum  Teil 
durch  Mitteldeutsche,  Franken".  Vgl.  1481,  663.  Hier  ist  merkwür- 
digerweise die  mächtige,  vom  deutschen  Orden  selbst  geführte  pol- 
nische Kolonisierung  von  West-  u.  Süd-Preußen  gar  nicht  erwähnt 
worden,  obwohl  man,  ohne  eben  diese  Kolonisierung  zu  kennen, 
die  wichtigsten  geschichtlichen  Ereignisse  dieses  Landes,  wie  die 
Niederlagen  des  Ordens  in  den  poln.  Kämpfen,  den  Verlust  von 
West-Preußen  an  Polen  (wo  der  Süden  allmählich  polonisiert  wurde, 
so  daß  die  Bewohner  hauptsächlichaus  patriotischen  Gründen  wegen 
der  Vereinigung  mit  Polen  gegen  deutsche  Ritter  kämpften)  u.  endlich 
die  Säkularisation  Preußens  unter  der  Oberherrschaft  Polens  ein- 
fach nicht  verstehen  kann. 

Anm.  Auf  Grund  der  c  hristli  ch-lat.  Elemente  ist  es  schwer. 
Schlüsse  bezüglich  der  Abstammung  zu  ziehen,  da  gewöhnlich  For- 
men ohne  spezielle,  heimische  Charakteristika  vorkommen. 

Anm.  Die  Jude  n  sind  im  Verzeichnisse  erwähnt. 

Anm.  Drei  italienische  Baumeister  aus  Venedig:  CristiamK 
Dominico  u.  Jacobo  konstruierten  das  Modell  unseres  Schiffes  u. 
beaufsichtigten  dessen  technische  Ausführung. 

Suffixe  der  Vor-,  Familien-  u.  Ortsnamen.  (VN..  FN.,  ON.) 
fries.  (oder  poln.):  -a:  Blumka,  Gerha  (Gerke),  Genarisea,  Krausa 
(Krause),  Materna,  Nethka  (Xefhke),  ScJiöna  [Schön),  Wüda  [Wild) 
vgl.  pol.   (rorczyca.  Kaszuha,  [Orrjanista),  Sköra. 

fries.  -na':" 

fries.  -ma:  Genarzien,  Genarifeni^  Genar'ifom,  Genariseac';  Kuchim? 

d.  -an  ON.;  Damrau  ^=  pol.,  Karznau  ^=  pol.;  Kasan  ^=  pol., 
Pomerau  ^=  pol.,  liogau  ^=  pol. 

-ai(  ^  1.  d.  -an  „Aue",  2.  pol.  -ow  (Suffix  der  Adjektiva). 


83 

p.  -cura  ON.:  Knipawa^  niedd.  Knîphof. 

hochd.  -hach  ON.:  BebacJi,   TJiierbacIi. 

niedd.  -beck  ON.:  Dorbeck  ^^  i^o\.   Dorbeka. 

d.  -herg,  -berch:  Grunenbergk,  Nickelberch.  Rutenbergk  (Rauten- 
bergk);  -berg,  -berk{\))  ON.  Bnnisherk  (p.).  Beberg. 

niedd.  -barge:  luibarge;  -bark{p):  Mhisterbark  (p.). 

niedd.  -borg:  Mekkelborg;  -bork  (p.).  -pork{]).)  ON.:  Kiszbork,  Kisz- 
pork  (Christburg),  Malbork  (JVIarienburg). 

niedd.  -boin,  -bam  ON.:    Meybom.,   Riferbom.    Tobam  cf.  Bomgart. 

hochd.  -dorf:  Ducendorf:  ON.:  Brikendorf. 

-e:  0.-   Fresse  :  Fress.    Heine  :  Hein,    Hintze  :  Hintz,  Krause  :  Kraus, 

-el  Vgl.  4. 

niedd.  -en:  Foxen  (fries.),  Geritzen  (fries.)^  Gerkeni?),  Härmen 
(cf.  Harm:  Kürzung?),  Klorthen  (Klorthe),  Kogen  (Koge),  Kuchen {f). 
Ludken  (Ludke),  Nikaiken  [Nikaike).  cf.  ien. 

[-enger:  Slawenger?  Vgl.  -uenger.J 

niedd.  -fakJi   ON.:  Iberfakh  {liber-  hochd.). 

d.  -feld:  Beinfeldt,  Bichtfeldi. 

d.  -gart  ON.:  Bouigart  (niedd.). 

-ge:  Kawge  ^=  pol.  kau-ka  „Dohle"  oder  ^=  niedd.  -ke:  Gauke. 

-gui  ON.:  Beinguth,  Languth,  Neugut. 

-liagen  ON.:  Berentshagen,  Kokenhagen('^),  Konigshagen. 

-h  an:  Buphan? 

-heim:  Foxheim  (fries.  Fox  ^  d.  lieim'i'  cf.  Faxen  (fries.). 

-hof  ON.:  Inhofi;^),  Neuhof. 

niedd.  -holt:  Eichholdt  {Fkholt'f). 

-ien:  Blasien  ^=  (lat.  Blasius),  Brosien  (^=  lat.  Ambrosius),  Ge- 
narzien  cf.  -en. 

-in:  Foltin,    Voltin  (^=  Valentin?). 

ON.  :  Cieplin  (p.),  Tenkin  ^=  pol.  Cienkin  '^ 

d.  -ing:  Dering  {Döring). 

ON.:  Elbing  =^  pol.  Elbiag. 

d.  -Hz  ^=  pol.  -ic  ON.:    Wocklitz  ^=^  p.  okolica. 

niedd.  -k:  Blunika,  Dumke,  Gerke,  Kawge?.,  Klauke  {oder  Klanke?), 
Klugeke  {Kluge),  Könige':*,  Linke,  Ludke,  Xethke,  Xikaike,  Persangk?, 
Beske.   Schimke{'?),    Wilk?.  Vgl.  pol.  Deminutiv-suffix  'M-k-. 

-kin  ON.:   Tenkin  ^=  pol.   Cienkin  Y 

oberd.  -/.•  Blundau,  Gelle  (^=  Godilo),  Jockei,  Knol.  Nickel 
(    Wenzel  ^=  czechisch). 

2* 


84 

pol.  -owa,  -owo,  -('uvka  ON.:  Dqhroiva,  Dqbröivka,  Lokowo. 

niecld.  -pork  vgl.  bork. 

niedd.  patronym(?): 

-s:  C alles  ^=  Claes,  Clans,  Nicolaus?.,  (  Osiges?  ^=  sdt.  preuß.  as- 
segis  „Kaulbars"). 

-se:  Schomusei?)  (=  Schönensen?),  Schonse  {se,  see,  senï);  viel- 
leicht Schönwiese  ON.  in  Pr.-Holland. 

fries.  (?)  'Sen:  ^Gernardsen,  ''^Geritzen.,  loxen  {^=  Fok-sen?). 

fries.  -sea:  *Genarisea. 

pol.  -sk  ON.:   Gdansk  (Dauzig),  Puck  (Putzig). 

d.  -stedt:  Eichstedt. 

[-ireiif/er:  Slawenger  =  Schlag  Weiiger!]. 

hochd.  -^-.•  Bolz.,  Glaiibitz,  üTase  (^=  Hathu'?),  Heiz,  Hintz,  Jantz. 
Josse  (^=  Godo).  Konz.,  Kosseraii  (Gaut  -\-  z  -|-),  Leiss  {^=  Leudi) 
Lintze  (Vgl.  niedd.  Linke).,  Passe,  Pasnau,  Putz  {Putsch ^=^  Bodo),  Reske 
(Ro-zi-ko?),  ScJrulz. 

-z-  kann  vielleicht  auch  eine  kombinatorische  Veränderung  des 
patronymischen  Suffixes  (-son,  -sen)  sein;  da  wäre  das  niedd. 
stärker. 

-tz  vgl.  -itz. 

Präfixe. 

ON.  Beinrjuth  =  beim? 

Iberfakh  =  über?  (hochd.  -\-  niedd.  fakh). 

Inhof  =  in,  im  ?  Vgl.  Neuhof. 

nd.   Tenkin  =  ten  „zu"?  oder  pol.  *Cienkin  ? 

nd.   Jobäm  =  to  „zu". 

FN.   I wibarge  =^  twi-  nd.  (zwie?). 

III.  Die  technischen,  namentlich   die  seemännischen  Ausdrücke, 

In  unserem  Register  findet  man  eine  größere  Anzahl  von  Schiffer- 
ausdrücken, die  der  deutschen  (vorwiegend  niederdeutschen)  See- 
mannssprache angehören.  Ein  Pole  Jan  B^kowski  waltete  über  die 
Einnahmen  u.  Ausgaben  u.  beaufsichtigte  die  Arbeiter;  ihm  stand  Niko- 
laus Eichstedt  (ein  Deutscher?)  treu  zur  Seite.  Der  poln.  König Sigis- 
mund  August  (Z  y  g  m  u  n  t  A  u  g  u  s  1 1  bestritt  die  Kosten  u.  kam  selbst 
nach  Elbing,  um  das  Schiff  zu  besichtigen.  Drei  italienische  Bau- 
meister   aus   Venedig:    Cristiano,   Dominico    u.  Jacobo   konstruierten 


l 


85 

das    Modell    unseres    Schiffes    u.  beaufsichtigten  dessen  technische 
Ausführung. 

Das  Register  umfaßt  die  Kosten  von  drei  Fahrzeugen:  1.  einer 
Galione,  2.  einer  Fregatte  u.  3.  eines  Bootes. 

Die  Galione  (die  poln.  Namen  stammen  aus  dem  Italienischen) 
war  ein  Zweimaster  nach  venetianischem  Muster  mit  lateinischen  (?■ 
Segeln. 

Die  Fregatte  (pol.  fragada,  fragda  aus  dem  Italien  u.  nur  von 
Italienern  gebaut)  war  ein  kleineres  Beischiff  mit  Rudern  u. 
Segeln  zum  Auskundschaften. 

Das  Boot  (pol.  hat  aus  dem  Niederdeutschen)  ein  kleines  Fahr- 
zeug mit  einem  Segel  u.  dem  Steuerruder. 

Sämtliche  Schifferausdrücke  sind  1.  polnischer,  2.  romanischer 
u.  3.  deutscher  Herkunft. 

Die  polnischen  Seemanusausdrücke  sind  wenig  zahlreich  u. 
manche  von  denselben  sind  bloße  Übersetzung  der  deutschen: 

hiedz  Vogl.  d.  laufen  „segeln". 

odlozyc  Vgl.  d.  seemännisch  ablegen  „absetzen,  Avenn  ein  Schiff 
von  der  Brücke...  abgeht".  Kluge  Seemannssprache  6. 

sank-  Vgl.  d.  Schlitten  „Ablaufsschlitten." 

Die  romanischen  (italienischen)  Schifferausdrücke  bieten  die 
Schwierigkeit,  ob  sie  direkt,  d.  h.  ohne  deutsche  Vermittlung  ins 
Polnische  übergegangen  sind.  Die  Ausdrücke  für  das  gebaute 
Schiff:  galea,  galera,  galeona,  galiona,  galion  sind  aber  sicher 
dem  Romanischen,  u.  zwar  dem  Italienischen  direkt  entlehnt. 
(Dasselbe  gilt  für  das  kleine  Beischiff  fragada,  fragda  „Fregatte.) 
Die  Lautform  u.  die  drei  italienischen  Baumeister  aus  Venedig  spre 
chen  dafür,  u.  sachliche  Gründe  bestätigen  die  italienische 
Herkunft,  da  unser  Segelschiff  (mit  lateinischen  Segeln)  ohne  Rie- 
men nach  dem  Venetianischen  (oder  Genuesischen)  Muster  gebaut 
werden  mußte.  (Das  Spanische  kommt  nicht  in  Betracht,  da  die 
Galionen  der  unbezwin glichen  Armada  Philipps  IL  Ruderschiffe 
waren.)  Auch  die  fröhliche  Zeremonie  am  Fronleichnamsfeste  157 L 
als  unser  Schiff  vom  Stapel  lief,  wurde  für  dieses  einzige  Mal 
von  Venedig  aus  nach  Elbino:  eingeführt.  Der  italienische  Bau- 
meister  fordert  sie  ausdrücklich  nach  der  Sitte  in  Venedig. 

Die  deutschen  Seemannsausdrücke  sind  die  zahlreichsten: 
balast  ^=  ndd.  bailast;  bat  ^=  udd.  bot;  {blacha^  „Block"  ^=  hd. 
Bloch);    boshak  ^=^  ndd.    boshake    „Bootshaken";  bosinau  ^=  ndd.  bös- 


8B 

man  „Bootsmann";  {buksa^=hà.  Buchse  =^=  vulgär-lat.  buxis  ^^^  g-r. 
TTv^iq)  dolka ^=nàd.  dolle,  duUe  „Ruderpflock";  di/chtowac  ^=ndd. 
dichten  „dichten";  /rac//i  ^^  ndd.  fracht,  vracht;  fimtkoniora  ^^hà. 
Pfundkammer;  [futrowanie  paczyn  „Stärkung  der  Potschînen"  ^^ 
hd.  futtern  (mit  Brettern)];  gellk,  f/lik  ^=  ndd.  *gelîk  vgl.  lîk 
„Liek";  kardel,  kordel  ^=  ndd.  kardôl,  kordêl  :^=  fr.  cordelle;  kehita 
oder  kohita ^==  ndd.  kojüte  „Kajüte";  klinka,  klink ^=  Klinke.,  Klink- 
[bolc  z  Ä:/i«Ä;«««^e=  Klinkbolzen;  rynka  z  Zc/iiwÄrami  ^^=  Klinkring); 
Kuafel  ^=hd.  Knöffel  (zu  den  Segeln);  kotew  „Anker"  ^=  ndd.  katte, 
kat;  Una  „Leine"  ^=  mhd.  lîne;  lisfimt  ^=]id.{7)  Liespfund;  Uslr^ 
na  "^  ndd.  Vgl.  Ließleine;  ^02;ar  ^^=  ndd.  loser  „Löser,  Maripfriem"; 
/o^o/rar  ^^=  lösen  „losmachen";  "Zmä;«  ^^=  ndd.  luke  „viereckige  Decks- 
öffnung, Luke";  {last,  laszt  ^=J^diS,t)\  mars  m.,  marse  f.  ^^=  ndd. 
mers(e),  raars(e)  „Mars,  Mastkorb";  maszt,  ma^zcik  ^==MsiSi  „Mast- 
baum"; [paczyna  (cz.  paöina)  „das  Ruder"  =^  ndd.,  prd.  Potschîne 
f.  -großes  Ruder  auf  Holzflößen  u.  Galeeren"  Danzig-.  Frisch- 
hier  II.  173.  (Vgl.  Adelung  II [.  674.  Patsche  =  ein  Werkzeug  zum 
Schlagen...  In  einigen  niedersächsischen  Gegenden  heißt  das  Ru- 
der aus  eben  dieser  Ursache  Patsche;  Kluge  S,  609  Patschen 
(Eibschiffahrt)  „die  Steuer  kleiner  Flöße  oder  Prahme";  lit,  po- 
czyna^  poczynê.,  ^?/c2;ywas^  Polnischen)];  podal  „Längenmaß  für 
Segeltuch  (54  Ellen)  u.  das  Segeltuch  selbst"  ^=^  ndd.  padeweel,  pa- 
davell  „eine  Art  französ.  Segeltuch"  ;^=  franz.- patte  dévoile?  (Mnd. 
Hw.  268.  286.  281.);  pompa  ^=  ndd.  pumpe  „Pumpe";  j)w^Ä;a  f.,  plur, 
putki^=ndd.  Püttinge  (a.  Püttingseisen  b.  Püttingswanten);  rudel  ^= 
Rudel  „Steuerruder";  sanie  „Schlitten"  übersetzt  ^é=  Schlitten  „Ab- 
laufsschlitten"; skuta,  szkida  ^=  ndd.  *skute  (sehnte)  „Schute,  Schu- 
te"; smaka  (szmaka)  ^=^  ndd.  smacke  „Schmacke,  Schmack";  spil 
(szpü)  „Schiffswinde"  ^  ndd.  spille  „Spill";  sztaba  „der  Grundbal- 
ken mir  Kiel,  das  Rückgrat  eines  Schiffes"  ^^=  hd.  Stab  „Steven" 
{sztaba  przednia  vgl.  ndd.  Vordersteven,  Vorsteven,  sztaba  zadnia  vgl, 
Hintersteven,  Achtersteven);  szyffunt  ^=  Schiffpfund  ;  szypr  ^^  ndd. 
schipper,  schipher  „Schiffer";  takiel ^=^  ndd.  iak.e\\i  faHo^rör  „takeln, 
auftakeln"  ^^  ndd.;  wasotrac  (heute  iraszoivac)  „Flößholz  aus  dem 
Wasser  ans  Land  ziehen"  Vgl.  ndd.  wase  f  „Marschboden, 
Sehlamm".;  dat  schip  up  de  wase  legen  „das  Schiff  zur  Repa- 
ratur oder  Winterlage  autlaufen  lassen,  ans  Land  ziehen"; 
irrqg  m.  ^=  ndd.  wränge    „Wränge,   Bodenwrange";  zelont,  zelqt  ^ 


S7 

ndd.  selhunt  „Seehund,  Robbe";  zi/gielmistrz^=  Segelmeister;  za- 
giel  ^^=  ndâ.  segel   „Segel". 

Aus  diesem  Verzeichnisse  sehen  wir.  daß  fast  alle  polnischen 
Ausdrücke  niederdeutscher  Herkunft  sind,  da  die  See- 
mannssprache an  den  von  Niederdeutschland  seit  Jahrhunderten 
kolonisierten  Küsten  notwendigerweise  niederdeutsch  (plattdeutsch) 
sein  mußte. 

Vielleicht  sind  auch  die  wenigen  hd.  Seemannsausdrücke  im 
Polnischen  bloße  Verhochdeutschung  des  Niederdeutschen  in  der 
Aussprache  des  Bauführers  Nikolaus  Eichstedt,  der  des  Hoch- 
deutschen mächtig  war.  wie  ja  auch  heute  der  niederdeutsche 
Grundton  immer  mehr  hochdeutsche  Züge  im  einzelnen  annimmt, 
obwohl  trotz  aller  Fortschritte,  die  das  Hochdeutsche  in  diesen 
Gegenden  macht,  der  Seemann  immer  plattdeutsch  spricht. 

Bei  der  nahen  Verwandtschaft  der  Seemannssprache  mit  den 
andern  Berufssprachen  macht  die  scharfe  Scheidung  zwi- 
schen beiden  große  Schwierigkeiten.  Die  Seemannssprache  ist  doch 
wesentlich  eine  technische  Sprache,  diese  technischen  Ausdrücke 
beziehen  sich  auf  jedes  Segel  u.  jeden  Balken,  jeden  Pflock  u. 
jede  Sclu'aube,  u.  so  hängen  sie  mit  den  Sprachen  der  Reepschlä- 
ger, Segelmacher,  Zimmerleute  u.  Blockmacher  auf  das  engste  zu- 
sammen. In  Polen  sind  die  Berufssprachen  fast  aller  bürgerlichen 
Gewerbe  deutschen  Ursprungs  u.  so  zeigen  auch  unsere  technischen 
Ausdrücke  starken  deutschen  Einfluß. 

Außer  den  Bauern,  Taglöhnern  u.  Trägern  werden  von  den  Hand- 
werkern erwähnt:  Böttcher,  Drechsler.  Glaser.  Rotgießer,  Säger. 
Schlosser.  Schmied,  Schuster,  Seiler,  Tischler,  Zimmermann.  Diese 
technischen  Ausdrücke  sind:  bal  ^^  ndd.  bale  „Bohle"  vgl.  mnd. 
bale.  bolle,  hole  ndd.?);  balk ^=halke  „Balken"  (ndd.?),  hechiarz  vgl. 
Böttcher  u.  Binder;  hlacha^  ^=\id.  Blech,  holz^=^hd.  bolz,  „Bolzen" 
{hole  z  blachami  ^=  ßlochbolzen.  hole  z  künkami  ^=  Klinkbolzen,  hole 
z  ryMÄ;awi^=  Ringbolzen);  camra  ^=hd.  Zimmer  „Bauholz";  f//-f{(/^= 
germ.,  aisl.  drangr,  drengr;  dijl  Sg.,  dele  Plur.  ^=  Diele,  mndd.  dê- 
le?; /a/-6a^=  Farbe;  fciska  Deminut.  zu /«s«  ^=  hd.  Y aS>\  fora^  f  li- 
ra ^=  Fuhre,  ndd.  fore  ?  {forman,  fiirman  ^=  Fuhrman,  ndd.  for- 
man?j;//</?f^=hd.  Pfund;  /m^'^=Hake  (ndd.?);  ///r^/iié'// ^=  Jahrgeld, 
klnyfiiß  (klin-fuß?)  „Keilfäustel"  ^=  hd.  *Keil-fuij,  mittel-  oder  nie- 
derd.  kîl-fûst;  kloha^)àd.  klobe  „Kloben'';  Ä;wa5f  ^  Quast  „Pinsel"; 
iagieic^hsige  „Fäßchen";    majster ^=  Kleister-,  medel ^=  Marndel  „1/4 


88 

Schock";  ntistersztiß^=  Meisterstück]  mit/narz ^=^  à.,  alid.  mulinâri, 
uilid.  mülner  „Müller";  inosiqdz  ^=  Messing'^  pach,  pich  ^=hd.  Vech\ 
pieniqdz  ^-  Pfenning;  rama  —  d.  ram^  rame  „Rahmen  (hd.,  ndd.?); 
)otf/iser  ^^=  \id.  Rotgießer;  rumoioac '^=  rnmen  „räumen"  (md.  ndd.?); 
nirkn  Demin.  zu  riira  ^=  Röhre;  rynna  ^=  Rinne;  rynk  m.,  rynka 
f.  ^=  Ring  (ndd.  rink?)  [rynh  z  klinkami  ^=  Klinkring,  hole  z  ryn- 
kaiiii  ^=  Ringbolzen];  smaroioac  ^=  ndd.  smer-  „schmieren";  szelqg  ^= 
Schelling;  szUchtowac  drzeico  ^=  hd.  schlichten  (Holz);  szlosarz  ^= 
hd.  Schlosser;  sznit  ^=  hd.  Schnitt;  szpic ^hd.  Spitze;  szruba  ^=  spät 
mhd.  schriibe  „Schraube";  sztama  ^=^  \\d.  Stamm  „Baumstamm"; 
sztiica  ^=  hd.  Stütze;  sztuka  ^=  hd.  Stück;  szußa  ^=  mhd.  schûvel 
„Schaufel";  szyha^=^  mhd.  schîba  „Scheibe  eines  Blockes";  kledz  ^= 
germ,  silds  „Hering";  takielnik  „Arbeiter"  ^=  1.  Taglöhner,  2.  Tâ- 
kel  n.  „Gesindel,  Pöbel,  Menge,  Volk"  (Frischbier),  3.  Takeler, 
Takler  -j-  pol.  Suffix  -nik;  talar,  taler  ^=  Taler;  tragarz  ^=  Träger; 
tryngielt  ^=Tnnge\à\,  ivaga  ^=^  Wage;  imgenszos  ^=^hà.  Wagenschoß; 
ivçborek  ^==  germ.,  ahd.  ambar  (^=  lat.  amphora);  winda  ^=  Winde; 
irizerunek  „Modell"  vgl.  ndd.  viseringe;  2;e/ar  ^=  Seiler;  d.  (nd.) 
Suffix  -ing  ^=  polnisch  §dz,  f^dz:  rohociqdz  „Arbeiter  p.  robotmk", 
wrzeciqdz  (altpol.  rzedqdz)  „Türkette,  Vorlegeeisen"  vgl.  lat.  retia 
„Bande".  Deutsche  Herkunft  ist  im  polnischen  Texte  bei  kardel, 
kordel  (zweimal),  bei  klnyfiiß,  spil  ausdrücklich  bestätigt. 

Im  Gegensatz  zu  der  niederdeutschen  Seemannssprache  ist  diese 
Berufssprache  wieder  fast  durchweg  hochdeutsch  (mittel- 
deutsch). Auch  heute  finden  wir  „ein  ausschließliches  Vorherr- 
schen des  Mitteldeutschen  in  der  polnischen  Literatur-  u.  Schrift- 
sprache u.,  wenn  man  von  den  polnischen  Dialekten  der  beiden 
Preußen  u.  der  nordwestlichen  Grenzdistrikte  Großpolens  absieht, 
auch  in  sämtlichen  polnischen  u.  schlesischen  Volksmundarten." 
Vgl.  Borchling  S.  79.  Der  Anteil  des  Niederdeutschen  am  Lehnwör- 
terschatze der  westslawischen  Sprachen  (Festschrift  Christoph  Wal- 
ter zu  seinem  siebzigsten  Geburtstage  gewidmet  von  dem  Verein 
für  niederdeutsche  Sprachforschung.  Norden  u.  Leipzig.  1911). 


89 


15  DR.  STANISLAAV  ZACHOROWSKI  Rozwöj  i  uströj  kapitut  polskich 
w  wiekach  srednich.  (Entivicklung  und  Verfassung  dei-  jfofni- 
sehen  Domkapitel  im  Mittelalter). 

Der  Verfasser  ordnet  seinen  Stoff  in  zwei  Teile  ;  in  dem  ersten 
.schildert  er  die  Entwicklnng-  der  polnischen  Domkapitel  his  zum 
Ansgange  des  XII.  Jhrlis..  in  dem  zweiten  die  Verfassung  dersel- 
ben im  Zeitalter  vom  XIII.  bis  einschließlich  zum  XV.  Jhrh.  Der 
Grund  zu  dieser  Einteilung  liegt  in  der  geschichtlichen  Erscheinung, 
daß  die  polnischen  Domkapitel  bis  zum  Ausgange  des  XII.  Jhrh. 
im  Stadium  der  Entwicklung  und  Ausbildung  begriffen  sind  und 
daß  dieser  Evolutionsprczeß  erst  um  die  Wende  des  XII.  und  XIII. 
Jhrh.  abgeschlossen   war. 

Die  Domkapitel  wurden  gleichzeitig  mit  der  Gründung  der 
Bistümer  eingeführt  und,  falls  sie  irgendwo  während  der  heidni- 
schen Verwirrungen  verschwunden  waren,  bei  der  Reorganisation 
der  Kirche  wiederhergestellt.  Was  aber  die  innere  Verfassung  der 
Domkapitel  zu  dieser  Zeit  anbetrifft,  so  muß  die  Theorie,  nach  der 
die  ersten  Domkapitel  in  Polen  gemischt  sein  oder  vollkommen 
klösterlichen  Charakter  gehabt  haben  sollen,  abgelehnt  werden,  da 
hiefür  Quellenbelege  fehlen  und  diese  Annahme  der  inneren  Wahr- 
scheinlichkeit entbehrt.  Die  Quellenbelege,  die  als  Beweise  häufig 
zitiert  werden,  betreffen  etwas  ganz  Anderes  als  was  man  darin 
sehen  will;  die  als  Kontrollmaterial  herangezogenen  Tatsachen  kön- 
nen die  Theorie  ebenso  wenio-  stützen.  Auch  die  Verfassung  der  aus- 
wärtigen  (bayrischen)  Domkapitel  liefert  hier  keinen  genügenden 
Beweis,  da  diese  Domkapitel  in  ganz  verschiedenen  geschichtlichen 
Bedingungen  einen  anderen  Entwicklungsweg  eingeschlagen  haben. 
Die  polnischen  Domkapitel  hatten  also  vom  Anfang  an  säkularen 
Charakter. 

In  den  frühesten  Zeiten  ihres  Bestandes  waren  die  Domkapitel, 
ganz  ähnlich  denen  in  anderen  Länderen,  im  großen  und  ganzen 
dem  Bischöfe  untergeordnet,  und  ihrer  Selbständigkeit  waren  noch 
sehr  enge  Grenzen  gezogen.  Die  Grundlage,  auf  der  sie  ihre  volle 
Bedeutung  erreichen  konnten,  bildete  in  erster  Linie  Selbstän- 
digkeit in  Vermögenssachen.  Die  Quellen  beweisen,  daß  schon 
am  Ausgange  des  XL  und  im  Anfang  des  XII.  Jhrhs.  Vermö- 
gensmassen bestanden,  die  zum  L^nterhalte  der  Domherren  (ad  usus 
canonicorum)  dienen   sollten;  doch  hat  das  diesem  Zweck  dienende 


90 

Venuöf^eii  nucli  den  Charakter  eines  Fundatiuiis-  und  noch  nicht  den 
eines  Korpurntionsverniögens.  Erst  in  der  zweiten  Hiüfte  des  XII. 
Jlirlis.  erhingen  die  Domkapitel  freie  Vermögensverwaltung;  sie 
bilden   also  scliun  damals  selbständige  Korporationen. 

Den  Ausgangsjnmkt  für  die  innere  Verfassung  der  Domkapitel 
bildete  die  vita  communis,  die  sich  quellenmäßig  ziemlicli  klar  nach- 
weisen läßt.  In  Laufe  der  Entwicklung  wurde  aber  die  innere  Or- 
ganisation immer  mehr  ausgestaltet,  es  entstand  eine  ganze  Reihe  von 
Würdenträgern  und  zwar  nicht  nur  auf  Grund  der  Regula  Aquis- 
granensis,  sondern  man  folgte  auch  dem  Beispiel  der  westeuropäi- 
schen Domkapitel.  An  der  Spitze  stand  überall  (mit  Ausnahme  von 
Krakan)  der  Propst. 

Der  Korporationscharakter  und  die  volle  Ausgestaltung  der  in- 
neren Verfîissung  bilden  die  notwendige  Grundlage,  ohne  welche 
sich  sowohl  ein  Anteil  au  der  Bistumsverwaltung  als  auch  der  Ein- 
fluß auf  manche  Rechtshandlungen  der  bischöflichen  Gewalt  nicht 
gut  denken  ließ.  In  Westeuropa  nahm  das  Domkapitel  die  Stelle 
des  bischöflichen  Presb^'^teriums  ein.  In  Polen  dagegen  waren  die 
allgemeinen  Verhältnisse  anders  und  das  Kräfteverhältnis  ein  ganz 
anderes,  so  daß  auch  der  Entwicklungsprozeß  sich  in  ganz  anderer 
Weise  gestalten  mußte.  Vor  allem  gab  es  in  Polen  kein  Presbyte- 
rium  ;  infolgedessen  bildete  das  Kapitel  allein  die  bewilligende 
and  beratende  Körperschaft.  Aber  gleichzeitig  im  Vergleiche  mit 
den  westeuroj)äischen  war  die  Stellung  der  polnischen  Domka- 
pitel den  Bischöfen  gegenüber  eine  weniger  selbständige,  da  Polen 
ein  Missioiisland.  die  polnischen  Bischöfe  Missionsbischöfe  waren 
und  als  solche  eine  größere  Unabhängigheit  genossen  und  ihre  Be- 
wegungsfreiheit nicht  durch  andere  Elemente  in  der  Diözese  in 
irgendwelcher  Richtung  eingeengt  Avar.  Diese  Zustände  erklären 
es,  warum  in  der  Epoche,  wo  die  Domkapitel  als  selbständige  Kor- 
porationen organisiert  wurden,  ihr  Verhältnis  zu  den  Bischöfen  sich 
immer  mehr  lockerte.  Das  sich  hauptsächlich  auf  die  Sphäre  der  Ver- 
mögensrechte beziehende  Quellenmaterial  zeigt  deutlich,  daß  sowohl 
die  Bischöfe  wie  auch  die  Kapitel  eine  lange  Reihe  von  Rechts- 
handlungen ohne  gegenseitige  Einwilligung  geschlossen  haben.  Die 
Forschung  zeigt,  daß  schon  in  der  zweiten  Hälfte  des  XII.  Jhrh.  sieh 
das  Bestreben  bemerkbar  macht,  das  innere  Rechtsband  zwischen 
dem  Bischof  und  dem  Domkapitel  zu  lösen.  Indessen  konnte  diese 
Tendenz  nicht  ganz    zum    Durchbruch  gelangen,    da  die    vom  Aus- 


91 

gange  des  XII.  Jhrh.  au  auftretenden  Reformbestrebungen  in  Polen, 
die  sich  an  westeuropäische  Muster  anlehnen  und  von  päpstlichen 
Legaten  begünstigt  und  unterstützt  wurden,  das  gegenseitige  Ver- 
hältnis der  Domkapitel  und  der  Bischöfe  der  allgemeinen  Gesetz- 
gebung den  seit  Alexander  III.  von  den  Päpsten  erlassenen  Nor- 
men unterstellte.  Kurzweg  übernommen  wurden  aus  Westen  gewis- 
se Rechte  der  Domkapitel,  z.   B.  das  Recht  der  Bischofswahl. 

Der  zweite  Teil  der  Arbeit  enthält  eine  systematische  Dar- 
stellung der  Verfassung  der  polnischen  Domkapitel,  wie  sie  sich 
im  XIII.  bis  zum  XV.  Jhrh.  gestaltet  hat.  Er  zerfällt  in  drei  Abschnitte 
Im  ersten  werden  die  Zasammeusetzung  der  Kapitel,  die  Besetzung 
der  Kanonikate,  die  Rechte  und  Pflichten  der  Domherren  bespro- 
chen. Der  zweite  Abschnitt  schildert  das  Domkapitel  als  eine  Kör-, 
perschaft  und  handelt  von  deren  Sitzungen,  Statuten,  Disziplinar- 
gewalt, Beamten  und  der  Vermögensverwaltung.  Den  Gegenstand 
des  dritten  Abschnittes  bildet  die  Stellung  des  Domkapitels  in  der 
Diözese,  also  dessen  Recht  des  consensus  und  consiüum,  die  Be- 
ziehungen zum  Bischöfe,  den  Anteil  an  der  Verwaltung  der  Diözese 
sede  vacante,  das  Recht  der  Bischof  s  wähl  und  endlich  die  Funk- 
tionen als  Seelsorger  in  der  Kathedrale.  Die  Anordnung  des  Stof- 
fes folgt  juristischen  Gesichtspunkten.  Der  geschichtlichen  Ent- 
wicklung einer  jeden  Institution  ist  ein  besonderes  Kapitel  ge- 
widmet. Diese  Anordnung  des  Stoffes  findet  ihren  Grund  in  dem 
Umstand,  daß  in  dieser  zweiten  Periode  das  Domkapitel  als  sol- 
ches sich  nicht  mehr  entwickelt  und  nur  einzelne  Institutionen  eine 
Weitereutwickelung  erfahren.  Eine  genaue  Darstellung  der  betref- 
fenden geschichtlichen  Ergebnisse  würde  indessen  zu  viel  Raum 
erfordern. 


Naktadein  Akademii   Umiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Bolesiawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  1913.  —  Orakarnia  Uniwersyteta  Jagiellonskiego,  pod  zarz^dein  J.  Filipowskiego. 

4  Marca  1913. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  9  et  10.  Novembre— Décembre.  1912. 

Sommaire.  Séances  du  11  et  da  18  novembre,  du  10  et  12  décembre  1912. 

Résumés:  16.  Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire 
de  l'art  en  Polog'ne  du  5  décembre  1912. 

17  REINHOLD  JOACHIM.  Le  dialecte  des  poèmes  franco-italiens  du  MS. 
XIII  |Cod.  gall.   XllI  de  la  Bibl.  de  St.  Marc).  Etude  linguistique. 

18.  RYBARSKI  ROMAN.  Théorie  des  sujets  dans  l'économie  politique. 

19.  TYMIENIECKl  KAZIMIEKZ.  Les  terre.s  ducales  et  la  dotation  primitive 
du  monastère  de  l'ordre  de  St.  .Jean  à  Zagosc  (Etude  sur  l'histoire  économi- 
que de   la  Pologne  au  XII  siècle. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  11  NOVEMBRE  1912. 
Phksidknck   de  m.  C.  MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

Gkabowski  Taoeusz:  »Piolr  Skarga  na  tle  dziejôvv  katolickiej 
literatury  religijnej  w  Polsce  wieku  XVI.  —  1536-1612«.  (Le  Jé- 
suite Pierre  Skarga  et  la  littérature  religieuse  en  Pologne  au  XVI 
siècle),  8-0,  pp.  X  et  647. 

MoRAw.sKi  Kazimiekz:  »His'orya  literatury  rzymskiej  za  Rzeczy- 
pospolitej.  Czesc  III.  Proza  i  prozaicy  w  okresie  Cyceronskim«. 
(Histoire  de  la  littérature  romaine  aux  temps  de  la  République.  Ill-e 
partie.  La  prose  et  ses  représentants  aux  tetnps  de  Cicéron),  8-o.  p. 
VIII  et  243. 

PifcsuDSKi  BKONistAw:  »Materials  for  the  siudy  of  the  Ainu  lan- 
guage  and  folklore,  collected  and  prepared  t'or  publication  by..., 
edidet  unter  the  supervision  of  J.  Rozwadowski,  Ph.  D.,  Professor 
in  the  Jagellonian  University,    Cracow  1912,  8-o,  pp.  XVIII  et  242. 

Bulletin   I— U.  1 


94 

Tkrtiak  Jô/.ef:  »Piotr  Skarga  w  dziejach  i  literalurze  Unii  Brze- 
skiej«.  (La  vole  du  Jésuite  Pierre  Skarga  dans  la  conclusion  de 
Vunion  des  églises  romaine  et  orientale  a  Brzesc  (1590 — 1596)  et 
dans  le  mouvement  littéraire  provoqué  jjar  cet  événement),  8-o,  p.  352. 

M.  Hauaczkk  Karol  présente  son  travail:  ^  Une  colonie  industrielle 
préhistoriiiue  à  Koszyiouxe  en  Galicie  (Eneoiithicum)^. 

M.  Gkabowski  Tadkii.s7>  présente  son  travail:  „Etudes  sur  les  sour- 
ces qui  ont  servi  au  Jésuite  Pierre  Skarga'^. 

M.  L>é  Jan  présente  le  travail  de  M.  Henkyk  MsKc/ANfi:  r,Szij- 
mon  Budny.   Sa  vie  et  ses  oeuvres^. 


SEANCE  DU  10  DECEMBRE  1912 
Pkésidknck  i)k  m.  C.   MORAWSKI. 

M.  GKAbdwsiii  Tai>eüsz  présente  son  travail:  „Les  débuts  de  la 
critique  littéraire  en  Pologne'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maryan  S/.yjkowski:  „Les 
relations  de  J.  J.  Rousseau  avec  la  Pologne^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  5  décembre  1912  ^). 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  18  NOVEMBRE  1912. 
PKlislDKN<;K    DK    M.    F.    ZOLL. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

Chwlstkk  Leon:  >Zasada  sprzecznosci  w  swietle  nowszych  ba- 
daii  Bertranda  Rusella«.  (La  doctrine  de  la  contradiction  envisagée 
au  point  de  vue  des  derniers  travaux  de  Bertrand  Russell),  8-0,  p.  67. 

Jab^onowski  Alkk.sandek:  »Historya  Rusi  poludniowej  do  upadku 
Rzeczypospolitej  polskiej«.  (L'histoire  de  la  Russie  méridionale  jus- 
qu'  au  derniers  temps  de  la  République  Polonaise),  80,  p.  XV  et  365. 

')  Voir  Késomés  p.  96. 


95 

KiKKOK-KiEDuoNiowA  Zi>fia:  » W'fosciciii le  i  ich  sprawa  vv  dobie 
or-'ianizacyjnej  i  konstytucyjnej  Krôleslwa  Polskiego«.  {La  condition 
juridique  et  économique  des  paysans  pendant  la  période  constitutio- 
nelle  du  Royaume  de  Pologne.  1814 — 1830),  8-o,  p.  412. 

»Rozpravvy  Akaderni  Umiejçlnoéci.  VV'ydziaî  histüryczno-filozo- 
nczny«.  (Iravaux  de  la  Classe  d'histoire  et  de  philosophie),  8-o,  vol. 
55.  p.  425. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  WfcAi>Yst.A\v  Hokodvski: 
„Notice  sur  les  manuscrits  inconnus  de  Bronislaw   Trentowski'^ . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  RAFAt>  Taubknschlag: 
„L'Iniuria  dans  le  droit  égyptien  au  temps  des  Ptolemées''^ , 


SEANCE  DU  12  DECEMBRE  1912. 
Pkksipknck  dk  m.   F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publications  de 
la  Classe: 

TvMiENiKCKi  Kazimikr/,:  »Majetiiosc  ksi^zçca  vv  Zagosciu  i  pier- 
wotne  uposazenie  klasztoru  Joannitôw  na  tle  osadnictwa  dorzecza 
dolnej  Nidy.  Study  um  z  dziejôw  gospodarczych  XII  w.«.  (Les  terres 
ducales  et  la  dotation  primitive  du  monastère  de  Vordre  de  St.  Jean 
à  Zagosc.  Etude  sur  Vhistoire  économique  de  la  Pologne  au  XII  siècle), 
8-0,  p.  93  1). 

Zachokowski  SiANistAW.  »Rczvvôj  i  ustrôj  kapitui  polskich  w  wie- 
kach  érednich«.  (Le  développement  et  l'organisation  des  chapitres  en 
Pologne  au  moyen-âge),  8-0,  p.  268. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Aoa.m  ZôtTow.sKi:  „Étude 
sur  les  antinomies  de  Kant,  particuliéremt  sur  la  deuxième" . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wojciech  Gielecki:  „Les 
problèmes  du  Temps  et  de  VEternité  dans  la  philosophie  grecque  an- 
térieure à  Socrate''^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  19  novembre 
1912. 

')  Voir  Résumés  p.  105. 


l* 


Résumés 


16  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia  5 
grudtiia  1912  r.  (Compte  »-endn  de  la  séance  de  la  Commission 
de  l'hist',i/-e  de  l'art  en  l*ologtie  du  ô  décembre  11)12). 

En  ouvrant  la  séance,  le  président  rend  hommage  à  la  mémoire 
de  Constance  Stçpowska,  dont  le  talent  remarquable  et  le  zèle  ar- 
dent ont  rendu  d'éminents  services  à  l'histoire  de  l'art. 

Il  soumet  ensuite  à  la  Commission  un  mémoire  transmis  par  M.  P. 
Bienkowski  et  concernant  les  démarches  effectuées  auprès  du  gouver- 
nement et  des  autorités  municipales,  afin  d'obtenir  la  construction 
ou  la  cession  d'un  édifice  où  seraient  recueillies^  en  une  collection 
d'ensemble,  les  reproductions  en  plâtre  qui  font  aujourd'hui  partie 
des  Cabinets  d'archéologie  et  d'histoire  de  l'art  de  l'université  ja- 
gellonienne,  de  l'Académie  des  sciences,  du  Musée  de  Technologie 
et  de  l'Ecole  supérieure  industrielle.  La  pensée  d'ouvrir  cette  insti- 
tution à  Cracovie  et  de  la  doter  de  ressources  qui  en  assureraient 
le  développement  est  des  plus  heureuses.  Ce  Musée  ne  laisserait 
pas  de  contribuer  efficacement  à  élever  le  niveau  de  la  culture  na- 
tionale en  général  et  du  goût  des  beaux-arts  en  particulier.  Aussi 
les  membres  présents  à  la  séance  accueillent-ils  avec  faveur  cette 
proposition  et  décident  d'3^  prêter  l'appui  le  plus  chaleureux. 

M.  Maryan  Morelowski  fait  une  communication  touchant  la  ta- 
pisserie que  l'on  peut  admirer  à  l'église  S.  Catherine  à  Cracovie. 
Cette  précieuse  oeuvre  d'art  dont  la  seconde  moitié,  plus  petite,  se 
trouve  à  Vienne  au  Musée  „für  Kunst  und  Gewerbe",  représente 
une  scène  du  vieux  poème  français  „Le  Chevalier  au  Cygne"  (Lo- 
hengrin).  Les  costumes  sont  ceux  que  l'on  portait  à  la  cour  de  Bour- 
gogne au  milieu  du  XV-me  siècle;  le  personnage  principal,  tant 
par  les  traits  du  visage  que  par  les  détails  des  vêtements,  rappelle 
les    portraits    connus    de    Philippe-le-Bon,    duc    de    Bourgogne,   qui. 


97 

comme  on  le  sait,  fut  un  protecteur  éclairé  non  moins  que  géné- 
reux des  belles-lettres  et  des  arts.  M.  Morelowski,  d'après  ses  re- 
cherches archivales.  démontre  cjue  Philippe-le-Bon  et  les  princes  de 
la  maison  de  Bourgogne  étaient  considérés  par  l'héraldique  médié- 
vale comme  les  descendants  du  Chevalier  au  cygne,  et  que  pen- 
dant les  fêtes  qu'on  donnait  à  la  cour  (comme  par  exemple  dans 
celles  qui  eurent  lieu  à  propos  de  la  prestation  de  serment  des  Croi- 
sés, en  1454),  ils  figuraient  sous  les  traits  de  personnages  de  ce 
poème  dans  des  spectacles  ou  des  tournois.  Les  catalogues  des  bi- 
bliothèques bourguignonnes  attestent  dans  ce  pays  la  vogue  du 
poème  qui  appartient  au  c^^cle  de  la  Croisade;  nous  trouvons  dans 
les  livres  de  comptes  de  la  cour,  en  1462  (date  qui  correspond  bien 
à  celle  que,  supposons-nous,  on  doit  attribuer  à  notre  tapisserie) 
que  Philippe-le-Bon  acquiert  de  son  fournisseur  principal,  le  fameux 
Pasquier  Grenier  de  Tournai,  trois  tapisseries  représentant  des  scè- 
nes du  Chevalier  au  Cygne.  Tout  semble  autoriser  à  penser  qu'il 
s'agit  ici  de  notre  tapisserie,  d'autant  plus  que  le  style  et  le  dia- 
lecte picard  dans  lequel  sont  composées  les  inscriptions  de  l'ouvrage, 
paraissent  confirmer  sa  provenance  de  Tournai.  La  tapisserie  de 
Cracovie  a  des  rapports  étroits  avec  quelques-unes  des  plus  célèbres 
pièces  que  l'on  connaisse,  telles  que  la  Passion  Somzée  de  Bruxel- 
•les,  Esther  de  Nancy,  Jephté  de  Saragosse;  tous  ces  ouvrages  sont 
sortis  des  ateliers  de  Pasquier  Grenier.  Les  cartons  du  nôtre  sont 
probablement  dus  à  Jean  de  Tavernier.  Cette  tapisserie  qui  vrai- 
semblablement à  l'époque  de  Napoléon  passa  d'Espagne  en  Pologne, 
est  une  oeuvre  de  premier  ordre,  d'une  réelle  importance  pour  l'his- 
toire de  la  civilisation  et  de  l'art. 

M.  St.  Turczynski  donne  lecture  d'un  travail  de  feu  Constance 
Stçpowska  concernant  trois  tableaux  que  l'on  conserve  encore  au- 
jourd'hui dans  les  localités  pour  lesquelles  ils  ont  été  peints,  et  qui 
sont  d'une  valeur  tout  exceptionnelle  pour  l'histoire  de  la  corpora- 
tion des  peintres  de  Cracovie.  A  Lipnica  Murowana  se  trouve  un 
autel  à  vantaux,  orné  de  scènes  illustrant  la  vie  de  S.  Léonard.  On 
connaît  fort  peu  de  peintures  consacrées  à  ce  Bienheureux,  mais  en 
Pologne  le  triptyque  de  Lipnica,  très  fidèle  à  la  Légende  Dorée, 
est  une  pièce  iconographique  unique.  Dans  la  vieille  église  de  Dçbno, 
près  de  Nowy  Targ,  on  voit  un  triptyque  parfaitement  conservé, 
avec  son  couronnement,  ses  gabes  et  ses  tympans  à  rinceaux,  re- 
présentant dans    l'image    centrale    la    Sainte- Vierge    tenant    l'Enfant 


98 

Jésus  dans  ses  bras  et,  auprès  d'elle,  S.  Michel  Archange  et  Sainte 
Catherine.  Dans  la  composition  du  tableau,  malgré  les  attaches  de 
style,  on  peut  remarquer  une  observation  minutieuse  de  la  nature, 
et  une  grande  plastique  dans  les  têtes  finement  modelées.  Un  troi- 
sième triptyque,  à  l'église  de  Przydonica,  représente  les  épousailles 
de  Sainte  Catherine  et  de  S.  Nicolas  dans  son  panneau  du  milieu,' 
et,  dans  les  panneaux  latéraux,  quatre  scènes  de  la  vie  de  Sainte- 
Catherine.  La  composition  du  tableau  central,  un  peu  plus  ancien 
que  ceux  des  ailes,  accuse  manifestement  l'influence  de  Part  alle- 
mand du  milieu  du  XVI-ème  siècle,  et  la  Madone  est  à  peu  de 
chose  près  la  reproduction  d'une  gravure  de  Durer.  Le  premier  de 
ces  triptyques,  celui  de  Lipnica  n'est  qu'un  spécimen  ne  sortant  pas 
de  la  moyenne  de  l'art  industriel  corporatif  de  la  fin  du  XV-ème 
siècle;  le  second  est  une  des  productions  les  plus  artistiques  de 
cette  peinture  d'artisans  dans  le  premier  quart  du  XVI-ème  siècle; 
le  troisième  enfin  nous  apprend  de  quelle  manière  cet  art  accueillit 
les  influences  de  la  Renaissance  et  dégénéra  en  servile  imitation. 
M.  St.  Turczynski  présente  la  photographie  de  la  voûte  de  la  „cha- 
pelle italienne"  à  l'église  des  Franciscains  de  Cracovie.  De  beaux 
stucs,  représentant  des  têtes  d'anges,  des  palmes  emplissent  en  par- 
tie les  caissons  en  style  baroque  de  cette  voûte.  Ces  stucs  sont  dus 
à  Balthasar  Fontana  qui,  pendant  son  séjour  en  Pologne,  fut  en 
rapports  avec  la  Confrérie  italienne  à  laquelle  appartenait  la  dite 
chapelle. 

M.  Stanislas  Tomkowicz  est  élu  Président  pour  l'année  1913. 


17.  .1.  REINHOLD.  Dyalekt  franko-wtoskich  poematôw  rqkopisu  wenec- 
kiego  (Cod.  gall.  XIII).  Studyum  lingwistyczne.  (I.  Fonetyka).  (Das  dia- 
le/cHsche  Element  im  Codex  marc.  XIII.  LinguLsHsche  Studie. 
(I.  Lautlehre)). 

Der  Codex  Marcianus  XIII    enthält    acht   franko-ital.    Gedichte, 
die  in  der  Studie  f.  W.  bezeichnet  wurden  : 

BA  =  Bovo  d'Antone  (Zeit.  f.  rom.  Phil.,  B.  35,  36), 
B     ^=  Berta  de  li  gran  pie  (Romania,  B.  3,  4), 
K    =Karleto  (Zeit.  f.  rom.  Phil.,  B.  37), 
BM  =  Berta  e  Milone  (Romania,  B.  14), 


I 


99 

EO  =  Enfances  Ogier  (Zeit.  f.  rom.  Phil.,  B.  33), 

R     =  Orlandino  (Romania,  B.   14), 

CO  =  Chevalerie  Ogier  (Modem  Philology,  B.  8), 

M    =Macaire,  Wien  1864. 

In  Anschluß  an  Ascoli's  Schema  (Arch.  glot.  ital.,  B.  III),  dessen 
sich  auch  Tobler  u.  a.  bedienten,  wurde  die  Lautlehre  des  ital.- 
dialekt.  Elementes  der  Hs  XIII  dargestellt. 

§  1.  Der  Einfluß  eines  tonlosen  i  im  Auslaut  auf  ein  betontes  e 
macht  sich  geltend:  a)  in  den  männlichen  Pluralformen  der  Pro- 
nomina 1),  b)  in  den  Verbalformen,  c)  in  den  Pluralformen  mancher 
HauptAvörter  und  Eigenschaftswörter;  d)  der  analoge  Einfluß  auf 
ein  betontes  o  ist  nur  bei  segniir,  pliisur  zu  beobachten, 

§  2.  a)  sanctu,  -a  erscheint  als:  san,  sant,  sanfo.  santa, 

b)  der  Nexus  d  gibt  entweder  einfaches  t  (fato),  oder  c)  it 
ffraito)^  d)  acqua  kommt  als  aigua  vor, 

§  3  a)  è  {ae)  in  offener  Silbe   bleibt,   b)  eo  ergibt    manchmal  e. 

§  4.  Ô  in  offener  Silbe  ist  stets  bewahrt. 

§  5.  a)  In  der  Wandlung  von  betontem  Ï  in  geschlossener  Silbe 
zu  e  geht  das  dialektische  Element  dieser  Hs.  weiter  als  das  Tos- 
kanische,  b)  öfters  aber  bleibt  i  unberührt,  c)  die  entsprechende 
Erscheinung  bei  u  tritt  seltener  auf. 

§  6.  a)  Das  Part,  praet.  von  dire  bewahrt  sein  i,  dagegen  ha- 
ben die  Komposita  e,  b)  im  Anlaut  bleibt  öfters  in. 

§  7.  I.  a)  Sowohl  betontes  wie  unbetontes  au  (lateinischer  oder 
romanischer  Herkunft)  erscheint  als  ol.  Neben  colsa  einmal  consa. 
b)  Für  au  tritt  manchmal  o  ein,  c)  desgleichen  ao,  d)  an  bleibt 
manchmal  erhalten;  II)  die  Nexus:  al^  el,  ol,  ul  bleiben  stets  be- 
wahrt. 

§  8,  a)  Der  Schwund  des  auslautenden  e,  i,  o  ist  sehr  häufig, 
b)  im  Infinitiv  der  ersten  Konjug,  ist  er  Regel,  c)  in  den  übrigen 
Konjug.  treten  Doppelformen  auf,  d)  der  Übergang  des  auslauten- 
den e  zu  0  kommt  fast  gar  nicht  vor. 

§  9.  In  der  Pän ultima  proparoxytoner  Wörter  ist  e,  i  manchmal 
geschwunden. 

§  10.  Tonloses  i  in  der  Pänultima  proparoxytoner  Wörter  wird, 
wenn  geblieben,  meist  zu  e.  b)  erhalten  ist  i  in  nicht  volkstümlichen 
Wörtern. 

*)  Belege  (event.  weitere  Belege)  findet  man  in  der  Abhandlung. 


100 

§  11.  a)  e  vor  der  Tonsilbe  bleibt  öfters  bewahrt,  wo  es  toska- 
nisch  zu  i  wird,  b)  in  und  en  als  Präfix  oder  Präposition  wechseln 
miteinander,  c)  Übertritt  in  o  (vor  m):  donumdo,  d)  Übertritt  in  a 
(vor  /•):  sarçant,  c)  Übertritt  in  i:  hin,  f)  o  vor  der  Tonsilbe  zu  u: 
çugar  g)  vortoniges  u  durch  Einwirkung  des  j  erhalten  in  muler, 
muier  neben  moier,  h)  vortoniges  o  zu  a  in  cardamant;  zu  e  in 
deseno)\  i)  vortoniges  u  zu  e  in  remor. 

§  12.  dehere  hat  Formen  mit  e,  o.  i  z.  B.  devenio,  dovese,  dicà. 

§  13.  Öfters  ist  a  im  Auslaut  der  Indekl.  eingeführt  oder  er- 
halten. 

§  13  b.  I)  Der  Rücktritt  eines  j  an  ein  a  der  vorhergehenden 
Silbe  ergibt  a)  e,  b)  manchmal  a,  II)  -eriu  ergibt  -er. 

§  14.  Ij  wird  meistens  durch  l  oder  durch  i  wiedergegeben, 
durch  g  in  vaga,  s'encenoge,  es  blieb  in  nicht  ganz  volkstümlichen  W. 
esilio,  olio. 

§  15.   In   den   Nexus  c/,  gl,  pl,  hl,  ß  bleibt  l  unverändert. 

§  16.  I.  Die  Behandlung  des  intervokalen  t  ist  schwankend, 
a)  Es  ist  entweder  erhalten  geblieben,  b)  oder  gänzlich  geschwun- 
den. Die  Mittelstufe  d  fehlt,  c)  in  den  Partizip.-Endungen  -ato  {-ata), 
-ito,  -uto  ist  t  überall  geschwunden,  d)  desgleichen  in  den  Substan- 
tiv-Endungen -atem,  -atum.  II)  xihnlich  verhält  sich  intervokalisches  d, 
a)  es  ist  erhalten  geblieben,  b)  oder  geschwunden,  c)  bei  Abfall 
eines  auslautenden  Vokals  scliAvindet  d  völlig. 

§  17.  a)  Gutturales  e  zwischen  Vokalen  ist  g  geworden,  b)  ge- 
blieben in  poco,  c)  geschwunden  in  mia,  alo'. 

§  18.  a)  Die  Zeichen  x,  s  wechseln  ohne  Unterschied  in  den- 
selben W.  (paxe,  pase)  und  stellen  den  tönenden  s-  Laut  dar,  b)  des- 
gleichen wechseln  die  Zeichen  z,  ç  (zascun,  cascim),  die  wahrschein- 
lich dem  ital.  tonlosen  z  entsprechen,  c)  im  Anlaut  gibt  c  vor  e,  i 
einen  durch  ç  (oder  c)  dargestellten  Laut,  d)  c  vor  i  im  Hiatus  er- 
gibt den  gleichen  Laut  (ç),  e)  intervokalisches  c  vor  e,  i  wird  s, 
f)  tj  nach  Konsonanten  gibt  c,  g)  in  wenigen  W.  si  (palasio), 
h)  -aticum  gibt  -aco,  i)  *nstium  kommt  als  uso  vor,  k)  tj  vor  dem 
Ton  gibt  s,  1)  tj  blieb  als  d  in  nicht  volkstümlichen  W.,  m)  sj 
gibt  s,  n)  bleibt  als  si  in  nicht  volkstümlichen  W.,  o)  .sc  vor  e,  i 
gibt  s  (wahrscheinlich  tonlos),  oder  es  kommt  mit  erhaltener  latei- 
nischer Schreibung  vor. 

§  19.  a)  Anlautendes  /  kommt  gewöhnlich  als  ç  vor  (als  g  im 
W.  gitas).    Statt  ç   kommt   manchmal  z   vor   (vergl.    eben    §  18,  b), 


r 


101 

b)  /  blieb  in  den  Eigennamen  [Jesu,  Jaspas,  Judas),  c)  anlautendes 
und  intervokalisches  g  vor  e,  i  ist  durch  c  vertreten,  d)  g  schwand 
in  riiastro,  e)  dj  gibt  c,  f  )  es  schwand  in  manchen  W.  [ancoi). 

%  20.  Intervokalisches  t  V.  §  16  I  (a— d). 

§  21.  Der  Nexus  tr,  dr  verliert  zwischen  Vokalen  sein  dentales 
Element. 

§  22.  Intervokalisches  d.  V.  §  1(3  II  a,  b. 

§  23.  a)  Intervokalisches  p  (oder  vor  r)  ergibt  v,  b)  in  den 
Imperf.-En düngen  der  II.  und  III.  Konjug.  schwand  b  spurlos,  c)  in 
denen  der  I.  Konjug.  ergab  es  v,  auch  in  poeva,  volive. 

§  24.  a)  intervokalisches  v  (ursprüngliches  und  späteres)  schwand 
in  çoara,  proard,  mentoer,  b)  volse  als  Perf.  von  voloere. 

§  24  a.  a)  Verdopplung  der  Konsonanten  tritt  selten  auf  (nie- 
mals bei  t,  s),  b)  nur  l  kommt  öfters  verdoppelt  vor,  c)  auch  anni 
neben  ani. 

§  24  b.  kv  wird  promiscue  durch  q.  qu,  ch  wiedergegeben,  a)  bei 
den  relat.  und  interreg.  Pron.  kommt  nur  q  oder  ch  vor  (qe,  qi, 
che,  chi),  b)  bei  den  ital.  demonstrativen  Pron.  nur  qtie  {questo,  queU, 
qui'). 

§  24  c.  a)  Auslautendes  m  ist  zu  n  geworden,  b)  vor  Labiaten 
bleibt  n. 

§  24  d.  a)  Auslautendes  n  ist  öfters  gefallen,  besonders  bei  non 
sogar  vor  Vokal,  b)  n  wurde  palatal  im  Verb,  vegtiir,  c)  ii  ist  ein- 
geschoben in  ensir,  oncire,  onser,  consa. 

§  24  e.  a)  r  für  ?^,  l  für  r  finden  wir  in  arma,  istoUa  etc.,  b)  Me- 
tathesis  in  tromanf,  descorvir,  fors,  c)  die  Adverbialendung  -mentre 
kommt  nicht  vor. 

§  24 f.  a)  Auslautendes  s  ist  sehr  selten  durch  i  vertreten,  mei- 
stens gänzlich  aufgegeben,  b)  Formen  mit  anlautendem  s  -j-  Kons, 
kommen  nach  Konsonanten  immer  ohne  e  (/)  vor. 

Vorstehende  Lautlehre  beweist,  daß  die  Hs.  XIII  zur  östlichen 
Gruppe  der  nordital.  Dialekte  gehört.  Winzig  sind  die  Spuren,  die 
dem  gallo-italischen  Gebiet  angehören  i).  Ein  Vergleich  mit  vene- 
zianischen und  veronesischen  Denkmälern  -)  zeigt,  daß  diese  Hs. 
am  nächsten  dem  venet.  Roland  IV.  steht,   sich  jedoch  durch  man- 


')  Dieselben  linden  sich  in  der  Abh.   zusammengestellt  (S.   164 — 5,  Nr.   1—6). 
2,  Abb.  8.  169- 1:2. 


102 

che  graphische  Erscheinungen  von  ihm  entfernt   und   mit   der  Ka- 
tharinenlegende  übereinstimmt. 

Im  Anhang  wurden  350  V.^)  (fol.  32  r.  i  — 34  y.  b.  der  Hs.)  samt 
textkritischen  Anmerkungen  und  Glossar  veröffentlicht. 


18.    F.  K'YBARSKl  :   Nauka  o  podmiocie  gospodarstwa  spotecznego.   (Die 
Lehre  von  den  Subjekten  der  VolksivirtschaftJ. 

An  der  Schwelle  der  Nationalökonomie  begegnen  wir  zwei 
Grundbegriffen,  welche  in  engem  Zusammenhange  miteinander  ste- 
hen: dem  Begriffe  der  Subjekte  und  dem  Begriffe  der  Objekte 
der  Volkswirtschaft.  Das  wissenschaftliche  Schicksal  beider  Pro- 
bleme ist  sehr  verschieden.  Man  spricht  von  Zeit  zu  Zeit  von  „Avirt- 
schaftendem",  „wirtschaftlichem"  Subjekte,  aber  gewöhnlich  hat  dieses 
Wort  keine  exakte  Bedeutung,  während  der  zweite  Begriff,  die 
Lehre  von  den  wirtschaftlichen  Gütern,  immer  eine  der  am  meisten 
besprochenen  Fragen  unserer  Disziplinen  bleibt. 

Mit  diesem  vernachlässigten  Thema  beschäftigt  sich  der  Verfas- 
ser in  der  Arbeit:  „Die  Lehre  von  den  Subjekten  der  Volkswirt- 
schaft". Zuerst  will  er  die  Frage  beantworten:  Wer  ist  das  Subjekt 
der  Volkswirtschaft  y  Die  Antwort  findet  man  in  der  Lehre  von  den 
Bedürfnissen.  Die  Subjekte  sind  diejenigen  Personen,  deren  Bedürf- 
nisse ihre  Befriedigung  in  der  Volkswirtschaft  finden,  zu  deren 
Zwecken  überhaupt  die  Volkswirtschaft  existiert.  Entscheidende 
Bedeutung  hat  nicht  das  bloße  Faktum,  daß  jemand  Bedürfnisse 
im  physischen  Sinne  dieses  Wortes  hat,  sondern  die  Tatsache,  daß 
er  wirklich  Befriedigung  findet,  daß  die  äußere  Welt  nur  als  Mit- 
tel zu  seinen  Zwecken  dient.  Das  nationalökonomische  Subjekt 
ist  ein  Zweck  —  nicht  ein  wirkendes  Subjekt,  die  Frage  nach  der 
wirtschaftlichen  Tätigkeit  bleibt  untergeordnet.  In  dieser  Bedeutung 
kann  man  nur  von  physischen  Personen,  nur  vom  Menschen,  als 
dem  Subjekte,  der  Volkswirtschaft    sprechen,    weil  nur  der  Mensch 


*)  In  diesen  V.  (Abb.  S.  40—50)  ist  folg.  zu  verbessern:  V.  191  malamente 
202  E  254  Karleto  269  le  so  354  cum  .H85  qe  Rubr.  n.  416  Cornent  439  XX 
somer  439  droitament  462  me[r]çé  490  Karleto  498  marié  Rubr.  n.  499  si  le. 


103 

die  Bedürfnisse  im  nationalökonomischen  Sinne  des  Wortes  befrie- 
digen und  der  Volkswirtschaft  eine  diesem  Zwecke  entsprechende 
Richtung  geben  kann.  In  dieser  Hinsicht  ist  der  nationalökonomische 
Begriff  des  Subjektes  verschieden  von  der  analogen  juristischen 
Kategorie,  von  dem  Rechtssubjekte  ;  für  den  Juristen  existieren 
auch  juristische  Personen  als  selbständige  Einheiten,  aber  der  Na- 
tionalökonom kann  in  ihnen  nur  eine  spezielle  Einrichtung  zur 
besseren  Befriedigung  der  menschlichen  Zwecke  sehen. 

Nur  der  Mensch  kann  Subjekt  der  Volkswirtschaft  sein,  aber 
es  gibt  auch  Fälle,  zu  denen  er  zum  Objekte,  zum  Werkzeuge 
in  der  Wirtschaft  anderer  Menschen  Avird;  so  finden  wir  auch 
in  der  Rechtsgeschichte  die  Institution  der  Sklaverei,  wenn  die 
Menschen  als  Sachen,  als  Rechtsobjekte  dienen.  Mithin  hat  der  na- 
tionalökonomische Begriff  des  Subjektes  der  Volkswirtschaft  keine 
feste,  für  alle  Epochen  der  sozialen  und  wirtschaftlichen  Ent- 
wicklung sich  gleich  bleibende  Bedeutung:  er  ist  keine  „naturale" 
Kategorie  der  Volkswirtschaft  im  Sinne  Heinrich  Dietzel's  (Siehe 
seine  Sozialökonomik),  sondern  eine  par  excellence  historische  Ka- 
tegorie. Diese  Wandelbarheit  des  besprochenen  Begriffes  findet  in 
der  Entwicklung  der  nationalökonomischen  Theorien  ihren  Ausdruck. 
Einmal  hat  der  Begriff  des  Subjektes  einen  engeren,  ein  andermal 
einen  weiteren  Umfang.  So  bietet  das  klassische  Altertum  ein  Bei- 
spiel der  Epoche,  in  welcher  nicht  alle  Menschen,  sondern  nur 
eine  Klasse^  nur  freie  Bürger  Subjekte  der  Volkswirtschaft  sind. 
Diese  Tatsache  spiegelt  sich  auch  in  der  nationalökonomischeu  Li- 
teratur, am  deutlichsten  in  den  Schriften  des  Aristoteles,  in  seiner 
Lehre  von  den  belebten  und  den  unbelebten  Werkzeugen  der  Wirt- 
schaft. Der  Begriff  des  Subjektes  der  Volkswirtschaft  in  der  moder- 
nen Gestalt  tritt  zuerst  in  der  Mitte  des  XVIII.  Jahrhunderts,  in  den 
Schriften  der  physiokratischen  Schule  und  in  Adam  Smith's  „Wealtli 
of  Nations"  hervor.  Dieser  Begriff  wurde  unter  dem  direkten  Ein- 
fluß der  naturrechtlichen  Ansichten  ausgebildet  ;  das  Naturrecht 
erblickt  in  allen  Menschen  ohne  jedweden  Unterschied  den  Zweck 
und  Ausgangspunkt  des  sozialen  Lebens  (so  z.  B.  Im.  Kant  in  seinem 
Werke  „Reich  der  Zwecke").  In  analoger  Weise  faßt  auch  die  neu 
entwickelte  nationalökonomische  Theorie  den  Menschen  als  den 
Zweck  aller  wirtschaftlichen  Tätigkeit  auf.  sieht  in  allen  Menschen, 
ohne  diese  Bezeichnung  zu  gebrauchen,  die  Subjekte  der  Volks- 
wirtschaft.   Auf  demselben  Standpunkte    stehen  auch  die  modernen 


104 

nationalökonomischen  Schriftsteller  ;  aber  heutzutage  hat  diese  von 
den  Physiokraten  und  von  Adam  Smith  entwickelte  Grundlage  des 
Systems  der  Nationalökonomie  nicht  nur,  wie  zur  Zeit,  normative 
Bedeutung,  sondern  wird  zu  immer  mehr  reeller  Basis  der  wirt- 
schaftlichen Entwicklung. 

Der  Begriff  vom  Menschen  als  dem  Subjekte  der  VolksAvirt- 
schaft  hat  neben  der  historischen  auch  dogmatische  Bedeutung.  Nach 
der  Meinung  des  Verfassers  Averden  manche  Streitfragen,  welche 
die  Entwicklung  der  nationalökonomischen  Theorie  hemmen,  wenn 
man  in  der  Entwicklung  des  S3^stems  immer  auf  dem  Standpunkte 
verharrt,  daß  der  Mensch  der  Zweck  der  Volkswirtschaft  ist.  So 
hat  zum  Beispiel  im  Lichte  dieser  Auffassung  die  Lehre  von  den 
inneren  Gütern  keinen  wissenschaftlichen  Wert;  was  im  Lmern 
ist,  ist  ein  Teil  des  Menschen,  des  volkswirtschaftlichen  Subjektes, 
jedoch  kein  Objekt,  kein  Mittel  zur  Befriedigung  der  menschlichen 
Bedürfnisse.  Konsequent  muß  man  die  Konsumtion,  das  heißt  die 
Befriedigung  dieser  Bedürfnisse  als  den  Endpunkt  der  wirtschaftli- 
chen Tätigkeit  betrachten  ;  so  ist  die  Konsumtion  keine  wirtschaftli- 
che Tätigkeit  in  striktem  Sinne  des  Wortes,  kein  den  anderen  gleich- 
artig-es  Moment  in  dem  Kreislaufe  der  Güter:  man  kann  mithin 
die  Nationalökonomie  nicht,  als  die  Lehre  von  der  Produktion,  dem 
Austausche,  der  Verteilung  und  der  Konsumtion  der  Güter  definie- 
ren, was  zuerst  J.  B.  Tay  getan  hat.  Wenn  man  weiter  von  den 
Produktionsfaktoren  spricht,  darf  man  nicht  vergessen,  daß  der 
Mensch  kein  gewöhnlicher  Faktor,  wie  der  Boden  oder  das  Ka- 
pital ist,  sondern  zugleich  auch  der  Zweck  der  ganzen  Produktion. 
Nach  des  Verfassers  Ansicht  hat  keine  Bedeutung  die  Lehre  von 
der  produktiven  und  der  unproduktiven  Konsumtion,  welche  man 
sehr  oft  in  den  Werken  der  klassischen  Schule  findet;  dieser  Stand- 
punkt sieht  in  der  Konsumtion  nur  eine  Vorbereitung  für  weitere 
Produktion.  Derselben  irrigen  Auffassung  begegnen  wir  auch  in  den 
Theorien,  welche  im  Menschen  nur  ein  Kapital  für  die  Produktion 
sehen,  oder  die  Mittel  zur  Befriedigung  der  Bedürfnisse  der  Ar- 
beiter in  dieser  Kategorie  einränmen  (David  Ricardo).  Von  dem 
letztgenannten  Autor  wurde  auch  die  Theorie  der  Produktionskosten 
nur  von  dem  Standpunkte  des  Unternehmers  entwickelt,  was  mit 
der  grundlegenden  Idee  der  modernen  Nationalökonomie,  die  auch 
in  dem  Arbeiter  den  Zweck  der  Volkswirtschaft  sieht,  im  scharfen 
Widerspruche  steht.   Endlich   will    der  Verfasser  beweisen,  daß  man 


105 

dieselbe    Stellung-    auch    in    der    Lehre    von    der    Verteilung-    durch- 
führen  sollte. 


19.  K.  TYMlENIECK!:  Maj^tnosci  ksi^z^ce  w  Zagosciu  i  pierwotne  upo- 
sazenie  klasztoru  Joannitôw.  (Das  Hersog  fiche  Gut  in  Znt/osc  und 
die  ui-y.priiiigliclie  Aasst.attunf/  des  Johaiuiiterklosters.  Studie 
aus  der   Wirtschaftsgeschichte  des  XII.  Jahrhunderts). 

Diese  Arbeit  stützt  sich  auf  zwei  der  ältesten  Urkunden,  die 
für  das  Johanniterkloster  zu  Zagosc  von  dem  Herzog:  Heinrich  und 
Kasimir  ausgestellt  wurden.  In  der  Einleitung  befaßt  sich  der  Verfas- 
ser mit  den  Ergebnissen  der  diplomatischen  Forschungen  und  schließt 
sich  hinsichtlich  der  Echtheit  der  Kasimirschen  Urkunde  als  auch 
des  Datums  der  beiden  Urkunden  (Register  zu  Mon.  Pol.  Pal.)  den 
Forschungsergebnissen  Professor  Krz^-zanowski's  an.  Ül)erdies  be- 
spricht er  das  Verhältnis  der  Kasimirschen  Urkunde  zu  den  ver- 
loren gegangenen  Urkunden  Leszeks  des  Weißen  und  Boleslaus 
des  Keuschen  für  Zagosc.  Den  weiteren  Inhalt  der  Schrift  bildet 
unter  Benützung  der  bereits  gesicherten  Ergebnisse  der  diplomati- 
schen Forschungen  die  Verwertung  der  beiden  Diplome  in  wirt- 
schaftlicher und  volkswirtschaftlicher  Hinsicht.  In  der  Urkunde  Hein- 
richs und  zum  großen  Teil  auch  in  der  Urkunde  Kasimirs,  der  sich 
auf  Befreiung  von  gewissen  Lasten  zugunsten  des  Fürsten  be- 
schränkt, ist  die  Aufzählung  der  Güter,  der  Bevölkerung,  der  Her- 
den und  des  Inventars,  die  die  neue  Stiftung  bildeten,  enthalten. 
Einen  bedeutenden  Teil  derselben  bildete  die  frühere  herzogliche 
Domäne  noch  vor  dem  Beginn  irgend  einer  Aktion  in  Sachen  der 
Stiftung  des  Klosters.  Der  zweite  Teil  befaßt  sich  schon  mit  der 
Stiftung.  Für  das  Studium  der  wirtschaftlichen  Verhältnisse  im  XII. 
Jahrh.  in  Polen  haben  die  Urkunden  von  Zagosc  eine  große  Be- 
deutung, da  sie  Licht  werfen:  1)  auf  die  Geschichte  gewisser  Grup- 
pen der  Landbevölkerung-  ;  2)  auf  einige  Züge  im  wirtschaftlichen 
Leben  der  herzoglichen  Domänen  und  in  zweiter  Linie  des  Groß- 
grundbesitzes im  allgemeinen.  In  der  herzoglichen  Besitzung  zu 
Zagosc  wird  vor  der  Stiftung  neben  der  schwächer  entwickelten 
Landwirschaft  Viehzucht  eifrig  betrieben,  und  zwar  werden  gezüch- 
tet  Pferde.    Hornvieh   und    Schafe.    Recht    auffallend  erscheint  der 


106 

Unterschied  zwisclieii  der  Verwaltung  des  Gutes  und  dem  dama- 
ligen Betrieb  der  Landwirtschaft,  so  daß  sich  der  Verfasser  ver- 
anlaßt sah,  nicht  nur  Nachforschungen  über  den  Znsammenhang 
zwischen  den  wirtschaftlichen  Verhältnissen  von  Zagosc  und  der 
lokalen  Topographie  sowie  derjenigen  der  nächsten  Umgebung, 
sondern  auch  Betrachtungen  über  die  allgemeine  Bedeutung  der 
Topographie  für  die  Kolonisation  und  das  Wirtschaftslebeii  des 
Mittelalters,  sowohl  für  den  Ackerbau  als  auch  die  Viehzucht 
anzustellen. 

Als  älteste,  für  den  Ackerbau  in  Betracht  kommende  Siedlungs- 
gebiete muß  man  mit  Professor  Potkanski  in  Kleinpolen  die  Löß- 
territorien längs  der  oberen  Weichsel  und  ihrer  linken  Zuflüsse  be- 
trachten; 1)  sie  bildeten  jedoch  kein  geschlossenes  Gebiet,  da  sie 
durch  dazwischen  liegende  Waldungen  getrennt  waren,  die  eine  grö- 
ßere Ausdehnung  hatten  als  heutzutage  und  höher  gelegene  Gebiete 
in  der  Nähe  der  Wasserscheiden  sowie  Strecken  ohne  Löß  ein- 
nehmen ;  2)  auch  fehlte  es  hier  nicht  an  Wiesen-  und  Weideland 
in  den  Niederungen  und  an  Flußufern.  Nach  diesen  zwei  Richtungen 
hin  verbreitete  sich  allmählich  die  Ackerbestellung  und  landwirt- 
schaftliche Besiedlung  von  den  höher  gelegenen  und  trockenen  Löß- 
ufern, jenen  ältesten  Zentren  des  Ackerbaus.  Über  die  Besiedelung 
von  Wiesen  und  Weideplatzen  besitzen  wir  eine  ganze  Reihe  von 
Angaben,  die  ebenso  der  Ortsnamenkunde,  die  sich  auf  ganze  Dör- 
fer und  einzelne  Fluren  und  Felder  bezieht,  als  auch  den  allerdings 
nicht  zahlreichen  Urkunden  entnommen  sind.  Li  dem  Flußgebiete 
der  unteren  Nida,  in  dessen  Bereiche  Zagosc  liegt,  läßt  sich  der 
ganze  Besiedlungsprozeß,  auf  den  oben  hingewiesen  wurde,  verfol- 
gen. Sowohl  historische  als  auch  archäologische  Beweise  geben 
Zeugnis  von  dem  hohen  Alter  der  Besiedlung  des  Flußgebietes  an 
der  unteren  Nida.  Dessenungeachtet  lassen  sich  jedoch  die  stufen- 
weise fortschreitenden  sowie  auch  verschiedene  Stadien  der  agrari- 
schen Besiedlung  in  den  verschiedenen  historischen  Perioden  nach- 
weisen. Die  älteste  agrarische  Besiedlung  beherrscht  das  Lößgebiet 
an  dem  rechten,  trockenen  Flußufer  der  Nida,  das  sich  über  dem 
Flußnivean  erhebt.  Außer  der  Topographie  sprechen  dafür  auch  ge- 
schichtliche und  sich  auf  die  Ortsnamenkunde  beziehende  Angaben. 
Es  gibt  hier  gar  keine  Namensbezeichnungen,  die  mit  einer  bestimmten 
Periode  der  Besiedlung,  wie  z.  B.  Wole,  in  Verbindung  gebracht  wer- 
den  küimten  oder  welche  auf  einen  ursprünglichen  Wald,  wie  z.  B. 


I 


1U7 

Zagaj,  Biigaj  u.  s.  w.  schließen  ließen.  Auch  gibt  es  hier  keine  Na- 
mensbezeichnungen für  Hirtendörfer,  hingegen  stoßen  wir  hier  auf 
Kolonien  schon  frühzeitig  in  Urkunden,  und  zwar  bisweilen  auf  volk- 
reiche Kolonien,  z.  B.  Chroberz  in  der  Urkunde  Heinrich,  oder  bedeu- 
tende Kolonien,  in  welchen  getagt  oder  Märkte  abgehalten  wurden. 
Näher  der  Nida  konzentrieren  sich  auch  die  Pfarrdörfer  des  rechten 
Flußgebietes  der  Nida,  die  in  weiter,  westlich  auf  der  Wasserscheide 
zwischen  der  Nida  und  der  Nidzica  gelegenem  Gebiete  überhaupt  feh- 
len, oder  erst  in  späterer  Zeit  entstanden  sind.  In  letzterem  Gebiete 
sind  auch  die  Kolonien  kleiner,  aber  in  den  Urkunden  verlautet  nichts 
von  ihnen,  und  einige  werden  nicht  einmal  in  dem  Liber  Beneficiorum 
von  Dlugosz  erwähnt.  Die  Ortsnamen  und  die  Topographie  weisen 
auf  Waldbesiedelung  hin,  daher  finden  sich  hier  auch  Dörfer  (Wole) 
die  aus  den  Zeiten  der  Kolonisation  mit  deutschem  Recht  stammen. 
Degegen  legen  die  Namen  der  an  dem  niedrigen  und  feuchten 
linken  Flußufer  jreleo-enen  zahlreichen  Hirtendörfer  sowohl  wie 
die  Topographie  Zeugnis  von  dem  ursprünglichen  Wiesen-  und 
Hirten  Charakter  der  Gegend  ab.  Die  frühere  Ansicht  von  dem 
übermäßigen  Waldreichtum  der  polnisch-deutschen  Niederung  ist 
überhaupt  unhaltbar.  Die  Waldweiden  wurden  hauptsächlich  von 
zahlreichen  Schweineherden  sowohl  bei  uns  als  auch  im  Westen 
ausgenutzt.  Die  Viehzucht  in  größerem  Maßstab  konzentrierte  sich 
auf  den  Territorien  mit  Wiesen  und  Weideplätzen  und  an  Flüssen, 
die  Schafzucht  weiter  von  den  Flüssen  ab,  an  trockeneren  Stellen. 
Dafür  liefert  die  Ortsnamenkunde  zahlreiche  Beweise.  Auf  Grund 
dieses  Zusammenhanges  zwischen  der  Topographie  und  der  Züch- 
terei lernen  wir  die  Entwicklung;  der  Viehzucht  in  Zagosc  verstehen. 
Der  Verfasser  unterscheidet  die  Frage  der  Herden  und  die  Frage 
der  ffirtenbevölkerunff.  Die  hiesio^e  Wirtschaft  hat  den  Charakter 
des  Weidewirtschaft.  Die  Verhältnisse  in  Zagosc  sind  jedoch  kei- 
neswegs ein  Relikt  noch  aus  der  Epoche  des  Hirtenlebens  und 
wurden  nicht  erst  vom  Herzog  für  seine  Zwecke  ausgenützt.  Dage- 
gen sprechen  die  geogTaphischen  und  statistischen  Umstände.  Die 
Zucht  in  Zagosc  wurde  vom  Herzog  geschaffen,  und  die  hörige 
Bevölkerung  ist  für  den  Hirtenstand  bestimmt.  Die  Herden  sind 
für  die  Zwecke  des  herzoglichen  Staates  von  hervorragender  Be- 
deutung. Diese  Tatsache  wurde  allgemein  unterschätzt,  da  im  XII. 
Jahrb.,  d.  h.  in  der  Zeit,  aus  der  wir  eine  größere  Anzahl  von 
Quellen  besitzen,  die  herzoglich-staatlichen  Herden  sich   bereits  im 


108 


Zustande  des  Verfalls  befinden.  Dieser  Niedergang  ist  auch  aus 
der  weiteren  Geschichte  von  Zagosc  ersichtlich  ;  eine  Erklärung 
hiefür  finden  wir  in  dem  allmählichen  Erlöschen  der  Ilöri^keit, 
auf  welche  sich  die  Zucht  stützte,  und  in  dem  Übergänge  zu  dem 
zinspflichtigen  Wirtschaftssystem  im  XII.  Jahrh.  Der  Höhepunkt 
der  Entwicklung  der  herzoglichen  Herdenzucht  fällt  in  das  XII. 
Jh.  und  die  voraufgehende  Zeit.  Die  Genesis  der  Reichtümer  der 
Herzöge  an  Herden  ist  in  den  Raubkriegen  zu  suchen. 

Solehe  Viehzucht  treibenden  Ansiedlungen,  welche  in  speziell 
dazu  geeigneten  Wiesen-  und  Weideterritorien  gelegen  waren,  bil- 
deten Inseln  inmitten  der  Ackerbau  treibenden  Gegenden.  Die  her- 
zoglichen Zuchtsiedlungen  befinden  sich  in  der  Nähe  der  herzogli- 
chen Burgen,  in  deren  Umgebung  auch  die  landwirtschaftlichen 
Besitzungen  des  Herzogs  gelegen  waren.  Die  Ländereien  um  Za- 
gosc herum,  welche  um  die  Hälfte  des  XIII.  Jahrhs.  an  die  her- 
zogliche Burg  von  Wislica  grenzten,  gehen  in  den  Besitz  von 
geistlichen  Stiftungen  und  privaten  Geschlechtern  über,  es  läßt 
sich  jedoch  nachweisen,  daß  sich  hier  im  XII.  Jahrh.  fast  ausschließ- 
lich herzogliche  Besitzungen  befanden.  Außer  zuchttreibenden  An- 
siedlungen  von  Zagosé,  die  im  Osten  und  Süden  von  Wislica 
gelegen  waren,  begegnen  wir  hierorts  Viehzucht  treibenden  Ansied- 
lungen  und  andern  Servitutendörfern,  bezüglich  deren  man  fest- 
stellen kann,  daß  sie  in  dem  Bereiche  der  Kastellanei  von  Wi- 
slica liegen.  Die  wirtschaflich  administrative  Abhängigkeit  von  Za- 
gosé konnte  nur  durch  das  Verhältnis  zu  der  Burg  von  Wislica 
bedingt  sein.  Als  irrig  erweist  sich  hingegen  die  Überlieferung 
von  Dlugosz  von  dem  herzoglichen  Hof  zu  Chrobrze.  Von  den 
näher  gelegenen  Ortschaften  war  nämlich  Korczyn  allein  der  Aufent- 
haltsort der  Herzöge.  In  der  späteren  Geschichte  von  Zagosc  hören 
wir  von  einem  Hafertribut,  der  vom  Kloster  an  die  Czechower 
Burg  gezahlt  wurde.  Dieser  Tribut,  den  WJadysIaw  Lokietek  im 
Jahre  1317  aufhebt,  ist  wahrscheinlich  ein  Mißbrauch  gewesen  und 
hat  in  Verbindung  mit  dem  Besitz  der  Schenkwirtschaft,  den  das 
Kloster  in  Czechow  inne  hatte,  gestanden. 

Aus  der  Urkunde  Heinrichs  lernen  wir  kaum  einen  Teil  der 
herzoglichen  Herden,  die  von  der  Burg  Wislica  abhängig  sind, 
kennen,  und  zwar  nur  den  zur  Erhaltung  des  Johanniterklosters 
bestimmten.  Ül^er  den  Umfang  des  Gebietes  und  die  Verteilung 
der  Bevölkerung  und  der  Herden  in  Zagosé  schließen  wir  aus  dem 


109 

Vergleicli  des  Wortlautes  beider  Urkunden  mit  Berücksichtigung 
der  gegenwärtigen  Verhältnisse  auf  diesem  Territorium.  Mit  den 
„Quatuor  ville"  der  Urkunde  Kasimirs  waren  hier:  das  eigentliche 
Zagosc,  Skotniki.  Winiary  gemeint.  Das  vierte  Dorf  jedoch  konnte 
nicht,  wie  Prof.  Krzyzanowski  annimmt,  Wola  Zagojska  sein.  Wenn 
Heinrich  von  Sandomir  die  Zehnmänner  von  Chroberz  „more  libe- 
rorum  hospitum"  ansiedelt,  so  darf  man  dies  nicht  mit  Befreiuuno- 
von  Lasten  identifizieren,  mit  welcher  zugleich  das  deutsche  Recht 
verliehen  wurde.  Wola  Zagojska  kann  erst  nach  dem  Jahre  1345 
entstanden  sein,  da  wir  über  diese  Ortschaft  in  den  Urkunden  von 
Zagosc  nichts  zu  hören  bekommen,  obgleich  das  Territorium  selbst, 
wie  die  Lage  darauf  hinweist,  von  Anfang  an  zum  Kloster  gehörte. 
Das  vierte  Dorf  hingegen  war  wahrscheinlich  das  zum  Kloster 
gehörende  Kob3dniki,  im  Gegensatz  zu  dem  herzoglichen  Kobylniki, 
Avelch  letzteres  bei  der  Gründung  des  Klosters  in  Krzyzanowice 
in  den  Besitz  dieser  geistlichen  Stiftung  übergegangen  ist.  Das 
zu  Zago.sc  gehörende  Kob^dniki  jedoch  konnte  sich,  wahrscheinlich 
infolge  der  Vernachlässigung  der  Pferdezucht  als  selbständiges  Dorf 
nicht  halten  und  verschmolz  deshalb  mit  dem  benachbarten  dreifa- 
chen Skotniki.  Die  Verteilung  der  Herden  in  den  herzoglichen 
Besitzungen  unter  die  selbständigen  Zuchtkolonien  nach  den  Tier- 
gattungen, wie  Pferde,  Hornvieh  und  Schafe  datiert  seit  der  Zeit 
der  Entstehung  dieser  Kolonien;  diese  Verteilung  ist  durch  die 
topographische  Lage  und  besonders  durch  die  Qualität  und  Art 
der  Weideplätze  sowie  des  Futters  bedingt.  Von  den  bezüglichen 
Zweigen  der  Zucht  stoßen  wir  zuerst  in  der  Urkunde  Heinrichs 
auf  die  Nachricht  von  einem  aus  50  Stuten  und  5  Hengsten  be- 
stehenden Pferdegestüt,  zu  dessen  Beaufsichtigung  zwei  Pferdewär- 
ter (jumentarii)  bestimmt  waren.  Die  Pferdezucht  nämlich  hatte 
für  den  Herzog  infolge  des  großen  Bedarfs  an  Reit-  und  Zugtie- 
ren Avährend  der  Kriegszeit  und  für  die  häufigen  Reisen  des  Herzogs 
und  seines  Gefolges  eine  hervorragende  Bedeutung.  In  dem  Be- 
stand des  Gestütes  von  Zagosc  ist  das  numerische  Verhältnis  der 
Stuten  zu  den  Hengsten  beachtenswert,  welches  von  deutlicher 
Zuchttendenz  und  der  Bestimmung  des  Gestütes  zeugt.  Die  Gestüte- 
wärter werden  iumeutarii,  polnisch  „Kobylnicy"  genannt.  Das  in 
der  Urkunde  gebrauchte  Wort  emissarius  heißt  Beschälhengst.  Außer 
einen  Pferdegestüt  befindet  sich  in  Zagosc  eine  Hornvieh-  und 
Schafherde.    Die    Stückzahl   in    den    Gestüten    ist   in    der  Urkunde 

Rullptin    I— II  2 


IIU 

niclit  angegeben,  uns  ist  nur  die  Zahl  der  Wärter  (12)  bekannt. 
Auf  Grund  der  Topographie,  Namenkunde  und  der  späteren  Ge- 
schichte von  Zagosé  kommt  der  Verfasser  zu  der  Annahme,  daß 
Rindviehzucht  eifriger  betrieben  wurde  als  Schafzucht,  und  ver- 
sucht aus  der  hypothetischen  Anzahl  der  Vieh-  und  Schafhirten 
den  Umfang  der  Vieh-  und  Schatherden  unter  Verwendung  der 
von  der  Wirtschaftstheorie  gegebenen  Fingerzeige  festzustellen.  Die 
Zucht  an  und  für  sich  stand  gewiß  auf  sehr  primitiver  Stute  und  es 
fehlten  zweckentsprechende  Gebäude  und  bequeme  Stallungen.  Der 
Milchgewinn  kann  nicht  bedeutend  gewesen  sein  und  von  den 
Milchprodukten  stand  der  Käse  an  erster  Stelle.  Die  Fleischpro- 
duktion war  jedoch  der  Hauptzweck  der  Zucht,  da  der  herzogliche 
Hof  ganz  bedeutende  Mengen  von  Fleisch  benötigte.  Mit  der  Zeit 
jedoch  wurden  die  Bedürfnisse  des  herzoglichen  Hofes  hauptsächlich 
durch  den  Zehnten  der  Bevölkerung  (narzas,  bos,  vacca,  porcus 
u.  s.  w.)  gedeckt,  während  die  Zucht  von  eigenen  Herden  zurück- 
zugehen begann.  Die  Schweinezucht  fand  in  Zagosc  keine  natürli- 
chen Bedingungen  der  Entwicklung,  und  deshalb  taucht  sie  hier 
erst  später  mit  der  Entwicklung  der  Landwirtschaft  als  Nebenzweig 
der  Wirtschaft  auf. 

Interessant  sind  ferner  die  Lebensverhältnisse  der  Hirtenbevölke- 
rung. Wir  unterscheiden  darunter  Pferdehirten,  Rinderhirten  und 
Schafhirten,  die  alle  zu  der  hörigen  Bevölkerung  zählen.  Ihre  Haupt- 
beschäftigung bestand  im  Weiden  der  ihrer  Obhul  anvertrauten  her- 
zoglichen Herden.  Es  ist  nicht  unwahrscheinlich,  daß  zu  ihrem  Le- 
bensunterhalt irgend  welche  agrarischen  Benifizien  bestimmt  waren, 
jedoch  mußten  dieselben  ganz  unbedeutend  gewesen  sein,  denn  die 
Beschäftigung  eines  Hirten  ist  schwerer  mit  den  Beschäftigungen  ei- 
nes Landwirtes  in  Einklang  zu  bringen,  als  z.  B.  die  Beschäftigung 
eines  Handwerkers.  Man  muß  nämlich  im  Mittelallter  die  Hirtenbe- 
völkerung von  dem  Gesinde  im  strengen  Sinne  unterscheiden.  Zu 
der  ersten  Kategorie  gehören  die  Pferdewärter,  Rinder-,  Schaf-  und 
Schweinehirten  ;  in  der  zweiten  neben  den  Hundehütern,  Falknern 
und  anderen  auch  Stallknechte,  mit  denen  Piekosiiiski  irrtümlich 
die  Pferdehirten  identifizierte.  Die  Stallknechte  sind  zur  Bedieni  ng 
der  herzoglichen  Pferde  in  den  Burgen  und  während  der  Reisen 
bestimmt.  Die  Stallknechte  bewohnen  gleichfalls  besondere  Dörfer 
und  befassen  sich  mit  Ackerbau.    Ihren  Dienst  verrichten  sie  „ab- 


111 

Avecliselud",  d.  h.  sie  gehen  der  Reihe  nach  gruppenweise  in  den 
Dienst.  Der  polnischen  Bezeichung  „Koniarze"  entspricht  die  latei- 
nische „custodes"  equorum,  der  man  in  den  Urkunden  begegnet. 
Identisch  mit  den  Stallknechten  sind  die  Pferdeknechte  und  agazo- 
nes.  Die  Benennung  „Koniuchy"  kam  wahrscheinlich  aus  Ruthe- 
nien.  oder  sie  verbreitete  sich  wenigstens  von  den  an  dieses  Land 
angrenzenden  Gebieten  aus  über  das  ganze  Land  und  verdrängte 
mit  der  Zeit  die  stockpolnische  Bezeichnung  Koniarz.  Damit  steht 
höchstwahrscheinlich  in  Verbindung  die  Tatsache,  daß  in  späteren 
Zeiten  (z.  B.  zur  Zeit  Jagiellos)  zu  diesen  Verrichtungen  voAviegend 
Rutenen  verwendet  wurden. 

Nebst  der  Zuchtwirtschaft  finden  wir  in  der  herzoglichen  Do- 
mäne, in  der  Urkunde,  vor  der  Zeit  der  Stiftung,  auch  Landleute 
erwähnt,  die  hier  Pflüger  genannt  werden  und  denen  wir  gleichfalls 
in  dem  zweiten  Dorfe,  welches  dem  Kloster  von  Wlaszaw  als  Schen- 
kung verliehen  wurde,  begegnen.  Die  Bestimmung  der  Lage  dieser 
Ortschaft  auf  der  Landkarte  ist  schwierig.  Höchst  wahrscheinlich 
ist  sie  mit  dem  heutigen  Wioszczowice  oder  vielmehr  einem  Teil 
derselben  identisch,  da  der  übrige  Teil  zur  Stiftung  des  Klosters 
zu  Zawichost  gehörte.  Die  Versuche,  dieses  Dorf  mit  der  italieni- 
schen Besiedlung  in  Verbindung  zu  bringen,  muß  man  als  durch- 
aus unbegründet  zurückweisen.  Zugleich  mit  den  Pflügern  wird  in 
der  Urkunde  ein  aus  sechzig  Ochsen  und  zehn  Pferden  bestehendes 
Inventar  erwähnt.  Die  Tatsache,  daß  das  Inventar  unzweifelhaft 
dem  Herzog  gehörte,  setzt  keineswegs  die  Existenz  einer  Vorwerks- 
wirtschaft in  Zagosc  oder  Wlaszaw  voraus.  Was  die  ökonomisch- 
rechtliche Stellung  der  Pflüger  anbelangt,  muß  man  auf  Grund  der 
Deutung  der  urkundlichen  Worte  :  „ut  his  que  debent  restitutis 
aratores  liberi  recédant",  welche  Deutung  durch  pommersche  und 
rutenische  Analogien  gestützt  wird,  in  jener  Bevölkerung  die 
Schuldner  des  Herzogs  erblicken,  die  ihre  Darleben  einfach  „ab- 
arbeiteten". Das  Darlehen  bestand  entweder  in  Geld  oder  auch  in 
Getreide,  und  erst  nach  Rückzahlung  der  Schuld  erlangten  die 
Pflüo-er  Avieder  ihre  frühere  Unabhänoio^keit.  Dem  Herzog:  o-ehört 
auch  der  Boden  und  das  Inventar.  Der  Mangel  an  xA.rbeitsvieh  im 
Mittelalter  spielte  oft  die  Rolle  eines  Ansporns,  welcher  die  Be- 
völkerung dazu  zwang,  bei  Großgrundbesitzern  Dienste  zu  nehmen. 
Der  zahlreiche  Herden  besitzende  Herzog  tritt  hier  als  Kapitalist 
auf.    Wie    in    Pommern    leiht    der    Herzog:   zu   wiederholten    Malen 


112 


den  Kleinbauern  Getreide  oder  direkt  Geld  und  nimmt  dafür  Wu- 
cherzinsen. 

Es  ist  unmöglich,  die  Frage  zu  entscheiden,  ob  die  Zucht  in 
Zagosc  von  allem  Anfang  an  zugleich  mit  der  Landwirtschaft  be- 
trieben Avurde.  So  viel  steht  fest,  daß  vor  der  Stiftung  die  Zucht 
bedeutend  überwiegt  und  sich  unabhängig  von  der  Landwirtschaft 
in  besonderen  Kolonien  gruppiert.  Erst  seit  der  Stiftung  des  Jo- 
hanuiterklosters  und  seit  der  mit  derselben  in  Verbindung  stehen- 
den wirtschaftlichen  Aktion  des  Herzogs  ändert  sich  die  wirtschaft- 
liche Tendenz  in  Zagosö,  indem  die  Landwirtschaft  immer  eifriger 
betrieben  wird.  Einen  noch  früheren  und  von  der  Stiftung  unab- 
hängigen Versuch  bildete  vielleicht  die  Ansiedlung  von  vier  Zehn- 
männern aus  Kije,  die  jedoch  in  Zagosc  nicht  für  immer  blei- 
ben sollten.  Im  Zusammenhange  mit  der  Stiftung  des  Klosters  sie- 
delt der  Herzog  zehn  Zehnmänner  aus  Chrobrze  an.  Wahrscheinlich 
wurden  auch  für  die  Landwirtschaft  die  früheren  „Aurifices"  be- 
stimmt. Sowohl  die  einen  wie  die  anderen  wurden  „more  libero- 
runi  hospitum,  nunquam  tamen  a  predicta  possesione  recessuri" 
angesiedelt,  was  so  viel  bedeutet,  daß  sie  eine  hörige  Bevölkerung 
bleibend,  Zinszahler  mit  näher  bestimmten  Lasten  wurden.  Der 
obige  Passus  liefert  auch  dafür  einen  Beweis,  daß  die  Entwicklung 
der  freien  Gutspächter  schon  lange  vor  dem  Beginn  der  Kolonisa- 
tion mit  deutschem  Rechte  nicht  nur  allgemein  bekannt  war,  son- 
dern auch  dafür,  daß  die  ökonomische  Stellung  der  unfreien  Be- 
völkerung mitunter  der  der  freien  Gtitspächter  nachgebildet  wurde. 
Bemerkenswert  sind  auch  die  in  beiden  Urkunden  enthaltenen  Be- 
merkungen über  die  Festsetzung  des  sogenannten  „ujazd",  der 
Umreitung  der  Grenzen  der  Stiftung  und  deren  Absonderung  von 
den  benachbarten  herzoglichen  Besitzungen,  und  hiermit  schließt 
auch  die  vom  Herzog  eingeleitete  Aktion  der  Bewirtschaftung  des 
Gebietes  von  Zagosc. 

Neben  den  Hirtem  und  Landleuten  lernen  wir  aus  der  Urkunde 
noch  Weinbauern  und  Handwerker  kennen.  Unter  den  Weinbauern 
finden  Avir  zwei  Polen,  die  dem  Kloster  zugeteilt  wurden,  ferner  ei- 
nen fremden  romanischen  Unterweiser,  der  aber  ausdrücklich  in  der 
Schenkungsurkunde  für  das  herzogliche  Gut  vorbehalten  wird.  Der 
Anfang  der  Kolonie  steht  wahrscheinlich  mit  der  Stiftung  des 
Klosters  im  Zusammenhang.  Es  ist  jedoch  möglich,  daß  der  Her- 
zog den  dem  Kloster  zugeteilten  Unterweiser  Barber  aus  entfernten 


113 

Ländern  nicht  allein  aus  Rücksicht  auf  die  Bedürfnisse  des  Klosters 
kommen  ließ,  sondern  daß  dieser  nach  Erledigung  seiner  Aufgabe 
als  ünterweiser  in  Zagosé  nach  anderen  herzoglichen  Gütern  versetzt 
werden  sollte,  um  dort  die  Kunst  des  Weinbaues  weiter  zu  ver- 
breiten. Aus  dem  Ende  des  XIV.  Jahrh.  besitzen  wir  einen  unzwei- 
felhaften Beweis  dafür,  daß  der  Landwein  nicht  nur  zum  Gebrauch 
im  kirchlichen  Dienst  angebaut  wurde,  wie  man  es  gewöhnlich 
annimmt,  sondern  daß  er  auch  auf  die  herzogliche  Tafel  kam. 
Bemerkenswert  ist  es  auch,  daß  dieser  Beweis  gerade  von  Zagosé 
herrührt,  als  dieses  Gut  schon  seit  längerer  Zeit  im  herzoglichen 
Besitz  war.  Dies  beweist,  daß  der  Weinbau  in  Zagosc  zwei  und 
ein  halb  Jahrhundert  ununterbrochen  betrieben  wurde  und  daß  der 
Name  des  Dorfes  „Winiary",  dem  man  in  den  Urkunden  begegnet, 
seine  eigentliche  Bedeutung  nicht  eingebüßt  hat.  Vorbildlich  war 
für  die  polnische  Weinkultur  der  romanische  und  nicht  der  deut- 
sche Weinbau,  wie  wir  es  aus  den  Urkunden  von  Zagosc  er- 
sehen. Frühzeitig  hat  sich  auch  in  Polen  die  Klasse  der  Weinbauern 
ausgebildet.  Was  die  Handwerker  anbetrifft,  so  werden  in  der  Ur- 
kunde Heinrichs  vier  Goldarbeiter  erwähnt,  die  aber  seitdem  wahr- 
scheinlich für  die  Landwirtschaft  bestimmt  wurden  ;  wir  bekommen 
später  nichts  mehr  von  Goldarbeitern  zu  hören,  auch  nicht  in  der 
nächstfolgendeu  Urkunde  Kasimirs.  Dagegen  treten  in  der  Urkunde 
Kasimirs  die  Lägelmacher  in  unbekannter  Zahl  auf,  doch  diese 
haben  keine  bedeutendere  Rolle  in  der  wirtschaftlichen  Geschichte 
von  Zagosc  gespielt. 


Naktadem   Âkademii   Umiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generainego  Bolesiawa   Ulanowskiego 

Krakow.   1913.   —  Drakarnia  Uniwersyteta  Jagielloriskiego.  pod  zarzadem   J.  Filipowskiei:o. 

10  Marca  1913. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
iL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  I^HILÜSOPHIE. 


N°  1,  2  et  3.  Janvier— Février— Mars.  1913 

Sommaire.    Séances    du  13  et  du  20  janvier,    du  10  et  17  février,    du  10  et  du 
11   mars  1913. 

Résumé.-^:    1.  GÜNTHER  WLADYSLAW.    Histoire  de   la  critique  littéraire 
française  au  XVll  siècle  :  Chapelain  fit  Boileau. 

2.  ÜEMIANCZUK    JOANNES.    Supplementum    comicum.    Coinoediae    Graecae 
fragmenta    post    editiones    Kockianam    et    Kaibelianam    reperta    vel    indicata 
collegit,  disposuit.  adnotationibus  et  indice  verborum  instruxit... 
S.  HOKODYSKl  WLADYSLAW.  B.  F.  Trentowski,  sa  vie  et  ses  oeuvres. 

4.  LiUKASIEWlC'Z  JAN.   Les^  principes  logiques  du  calcul  des  probabilité^; 

5.  LISOWSKI    ZYGMUNT.    Etudes    sur    les    modes    d'acquisition    du  droit  de 
propriété   en   Egypte  sous  la  domination   romaine. 

6.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  13  JANVIER  1913 
Pkésiuksck  de  m.  C.  MOEAWSKI. 

M.  JôzEF  Tkktjak  présente  son  travail;  „Les  chansons  serbes  de 
Bohdan  Zaleski". 

M.  Jan  Bot.oz  Antoniewicz  présente  Sun  traAail:  „Les  fresqueh 
de  Lucas  Signorelli  à  la  cathédrale  d  Orvieto  et  la  genèse  de  leur 
conception" . 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission linguistique  du  7  décembre  1912. 


SEANCE  DU  10  FEVRIER  1913 
Pkésidenck   i)k   m.   C.   MOKAWSKl. 


M.  Igxaov  Chrzanowski  présente  son  travail:  „Béjlexions  critiq^ues 
sur  la  »  Vita  et  mores  Gregorii  Sanocei*   de  Callimaque" . 


Rnllctin    I— TI. 


Le  Secrétaiie  présente  le  travail  de  M.  WtADYstAW  Günthei«: 
Histoire  de  Ja  critique  littéridre  française  au  XVII  siècle:  Chape- 
lain et  Boileau'"''  ^). 


SEANCE  DU  10  MARS  1913. 
Pkksidknck  1)k   m.  C.  MORAVVSKI. 

M.  Tadelsz;  Grabowski  présente  son  travail:  j^Pietro  Paolo  Ver- 
gerio  et  la  littérature  luthérienne  en  Pologne  au  X  VI  siècW^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maryan  Sz;vjk<»wski:  „Les 
relations  de  J.  J.  Rousseau  avec  la  Pologne.  Il-e  partie.  L'influence 
des  idées  de  Bousseau'^. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

séance  du  20  JANVIER  1913. 
Pkésidknck.  i>k  m.   F.  ZOLL. 

M.  AxTONi  Prochaska  présente  son  travail:  „La  mission  politique 
de  l'évêque  Protais  en  Pologne  en  1471". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Zygmumt  Lijsowski:  „Étu- 
des sur  les  modes  d'acquisition  du  droit  de  propriété  en  Egypte  sous 
la  domination  romaine"^  ^). 


SEANCE  DU  17  FEVRIER  1912. 
Pkésidenck  dk  m.  F.  ZOLL* 


Le  Secrétaire    présente   le   travail   de  M.  -Tan   Lukasiewicz:    „Les 
principes  logiques  du  calcul  des  probabilités'-''  »). 

M  Voir  Résumés  p.  96. 
-I  Voir  Késumés  p.  55. 
^)  Voir  Résumés  p.  54. 


3 


Le  Secrétaire    présente   le  travail  de  M.  Roman  Grodhcki:    „His- 
toire   du  couvent   de    l'ordre   de    Prémontré   à  Busk    au    moyen-âge" . 


SEANCE  DU  11  MARS  1913. 
Pkksidenck  dk  m.  F.  ZOLL. 


Le  Secrétaire    présente   le  travail    de  M,  PkzemySlaav  Dabkowski: 
^Les  règles   du  droit  polonais   concernant   le  service  des  bains  publics 


au  moi/en-âge^. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stanisj^aw  Ketrzynski: 
j^Etude  critique  sur  les  éléments  chronologiques  dans  les  documents 
de  Casimir-le-Grand'\    . 


1* 


Résumés 


1  DR  WLADYÖLAW  GÜNTHER:  Historya  krytyki  francuskiej  w  XVII 
wieku:  Chapelain  i  Boîleau  (Histoire  de  la  critique  littéraire 
française  nu  Xf  II"  s.:  C'ha2>elain  et  Boileaii). 

L'auteur,  après  avoir  constaté  que  la  critique  littéraire  en  France 
au  XVIP  s.,  fut  la  base  et  comme  la  directrice  de  toute  la  littéra- 
ture d'alors,  essaye  de  déterminer  ses  sources  et  son  type  caracté- 
ristique. La  suprématie  de  la  critique  ne  fut  acquise  par  elle  qu'à 
force  d'eftbrts  ininterrompus  pendant   près  d'un  siècle. 

Si  l'on  estime,  en  suivant  Brunetière,  que  l'histoire  de  la  cri- 
tique littéraire  française  commence  en  1549,  par  le  manifeste  de 
la  Pléiade,  on  est  obligé  de  remarquer  pourtant  que,  même  aupara- 
vant, Fabri  (1521),  Gracien  du  Pont  (1539)  et  Sibilet  (1548)  défi- 
nissent les  traits  principaux  de  la  poésie  par  les  oeuvres  de  leurs  con- 
temporains. En  1561,  J.  L.  Scalig-er  se  proclama  grand  docteur  en 
littérature,  après  avoir  approfondi  la  doctrine  des  Anciens  comme 
meilleurs  et  suprêmes  exemples.  Et  lentement  toute  la  littérature 
française  passa  sous  le  règne  des  Grecs  et  Romains,  ainsi  que  la 
critique  qui  devint  l'écho  d'Aristote  et  d'Horace.  Le  chapitre  de 
critique  littéraire  qui  commence  alors  n'est  pas  encore  suffisam- 
ment connu.  Les  représentants  caractéristiques  de  la  critique  vers 
la  fin  du  XVI ^^  s.  et  le  commencement  du  XVIP  sont  de  Lau  du  n. 
Vau  que  lin  de  la  Fresna3^e,  La  Mesnardière,  Desma- 
rest  de  St.  Sorlin,  Co  11  et  et,  l'abbé  de  Ma  roll  es,  d'Aubi- 
gnac,  le  père  le  Bossu. 

On  peut  définir  tous  ces  théoriciens  de  littérature  par  leur 
tendance  à  diriger  toute  création  littéraire,  à  désirer  d'en  fixer 
les  bornes  et  d'en  maîtriser  les  courants,  à  créer  non  seulement 
la  poésie,  mais  encore  les  poètes.  Et  ils  soumirent  toute  la  littérature 
à  de  certaines  formules,  estimé(\'^  comme  lois  sévères  de  toute  pro- 
duction littéraire. 


Et  la  littérature  s'assujettissait  volontiers  à  cette  tyrannie  de  la 
critique:  C'était  alors  une  époque  cVobéissance  générale,  et  la  force 
du  gouvernement  grandissant  de  jour  en  jour  accoutumait  à  obéir, 
surtout  par  l'intermédiaire  du  ministre  omnipotent  Richelieu,  dont  le 
bras  touchait  jusqu'aux  âmes  et  aux  consciences  des  individus.  C'était 
une  époque  aussi,  encore  si  proche  du  siècle  de  la  Renaissance  et 
du  chaos  d'idées  qu'il  avait  apporté,  qu'elle  acceptait  avec  gratitude  tout 
acte  ayant  pour  but  l'ordre  et  l'harmonie;  une  époque  qui  travaillait 
déjà  le  sol  pour  la  poussée  prochaine  de  la  grande  oeuvre  de  Descar- 
tes. Et  finalement,  ce  fut  le  genre  de  la  critique  italienne  qui  décida 
du  t^^pe  de  la  critique  française,  car  dans  la  première  moitié  du 
XVII''  s.  la  France  recevait  tout  d'Italie.  La  critique  française  de- 
vait donc  nécessairement  adopter  le  genre  de  la  critique  italienne. 

D'autant  plus  que  l'Italie  fut,  en  général,  la  patrie  de  toute  critique 
littéraire:  elle  y  naquit  des  traductions  et  commentaires  d'Aristote.  Ce 
philosophe  fut  connu  en  Italie  déjà  au  XVI"  s.  grâce  aux  com- 
mentateurs comme  Paccius,  Robertellus,  Segnimadius  et  Loml)ardus. 
Victorius,  Castelvetro,  Piccolomini,  Riccobonus,  Béni.  Les  noms  de 
Vida,  Mutio  et  Minturno  représentent  les  théoriciens  italiens  de  cette 
époque.  Ils  ne  passèrent  point  inaperçus  en  France.  Leur  oeuvre 
fut,  pour  ainsi  dire,  résumée  par  celui  qui  exprima  le  mieux  les  cou- 
rants littéraires  de  la  première  moitié  du  XVIP  s.  en  France,  par 
Chapelain. 

On  connaît  l'oeuvre  de  Chapelain.  Mais  on  n'a  pas  encore  assez 
clairement  fait  ressortir  que  cet  érudit  et  malheureux  poète  de  l'in- 
fortunée P  u  c  e  1 1  e  fut  un  des  créateurs  du  classicisme  français,  ni 
combien  il  fut  le  précurseur  de  celui  qui  devait  déterminer  ce 
classicisme  définitivement:  Boileau. 

Le  rôle  de  Chapelain  est  amoindri  par  la  querelle  qu'il  eut  avec 
son  célèbre  successeur  et  le  mépris  que  lui  voua  Boileau. 

Car  Boileau  fut  féroce  pour  Chapelain.  Il  se  riait  de  l'oeuvre  et 
de  la  „manière"  de  Chapelain,  à  chaque  instant,  dans  la  I-ère  Satire, 
dans  les  IV-ème,  Vll-ème,  IX-ème,  X-ème.  dans  les  Préfaces  des  édi- 
tions de  1683  et  1694,  dans  la  I-ère  Épitre,  dans  ses  Héros  de  Ro- 
man, dans  son  Art  poétique,  dans  les  Réflexions  sur  Lon- 
gin,  dans  des  parodies  écrites  spécialement,  comme  Chapelain 
décoiffé  et  la  Métamorphose  de  la  Perruque  de  Cha- 
pelain en  comète,  à  chaque  ligne  presque  de  sa  plume  satirique. 

Mais  si  on  entre  plus  profondément  dans  les  idées  de  ces  deu.x 


chefs  de  la  littérature  du  XVIP  s.  et  si  ou  compare  et  pèse  la  qualité 
et  la  valeur  de  leur  croyances  littéraires,  on  reconnaît  facilement  com- 
bien elles  se  ressemblent  et  comment,  tous  les  deux,  et  Chapelain  et 
Boileau,  travaillent  également  à  réaliser,  en  sa  pureté,  en  sa  forme  dé- 
finitive, l'idéal  du  classicisme  littéraire. 

Car  il  est  facile  de  retrouver  dans  leurs  théories  une  analogie 
frappante  de  tendances.  Tous  les  deux,  ils  érigent  p.  ex.  la  nature  en 
modèle  de  la  littérature,  mais  une  nature  qui  ne  comprend  que  l'homme 
et  encore  l'homme  dans  ses  aspirations  les  plus  nobles  et  les  plus 
élevées.  Et  toute  la  littérature,  selon  eux,  doit  être  vraisemblable  et 
basée  sur  la  raison.  Une  esthétique  pareille,  subordonnée  à  la  na- 
ture et  à  la  raison,  dépend  des  règles  qui  caractérisent  les  genres 
et  forment  les  lois  selon  lesquelles  un  genre  peut  arriver  à  son  dé- 
veloppement final  —  règles  parmi  lesquelles  la  place  principale  est 
due  à  la  règle  des  trois  unités. 

Le  classicisme  littéraire  de  la  France  tît  sa  renommée  euro- 
péenne fut  donc  l'oeuvre  de  Boileau,  mais  aussi  de  Chapelain. 
Boileau  réalisa  l'idée  de  Chapelain,  grâce  à  son  talent,  non  seulement 
poétique,  mais  encore  et  surtout  critique,  talent  qui  manquait  à 
Chapelain  complètement.  Et  c'est  de  cette  manière  qu'il  faut  inter- 
préter la  dispute  littéraire  de  ces  deux  chefs  d'école  :  ce  ne  fut  pas 
une  guerre  d'idées,  mais  une  antipathie  de  deux  hommes  ayant  les 
mêmes  croyances,  séparées  par  la  distance  qui  éloigne  un  homme  de 
talent,    un  brillant  écrivain    d'un    érudit,    zélé  et    laborieux    pédant. 


2.  DEMIANCZUK  lOANNES.  Supplementum  comicum.  Coinoediae  Graecae 
fraffmenta  post  editiones  Kockinaani  et  Kaibelianam  reperta  vel  indicata  col- 
legit,  disposait,   adnotationibus  et  indice  verborum   instruxit.... 

Seitdem  Kock  im  J.  1890  die  Fragmente  der  attischen  Komiker 
und  Kaibel  im  J.  1900  die  Fragmente  der  dorischen  Komödie 
herausgegeben  hatten,  ist  eine  solche  Fülle  kritischer  und  exegeti- 
scher Bemerkungen  zu  den  bereits  bekannten  Fragmenten  veröf- 
fentlicht, ferner  eine  so  stattliche  Zahl  bisher  unbekannter  Frag- 
mente teils  in  Kodexen  und  in  Pap^a'is  gefunden,  teils  in  den 
Schriften  anderer  Autoren  angezeigt  vyorden,  daß  eine  Neubearbei- 
tung sämtlicher  Fragmente  der  griechischen  Komödie  seit  geraumer 


Zeit  als  notwendig  empfanden  wird,  zumal  die  Kocksche  Ausgabe 
in  mancher  Hinsicht  unzureichend  ist.  Schon  der  unvergfel'jliche 
Kaibel  war  nahe  daran,  diesem  allgemeinen  Wunsche  nachzukom- 
men, seine  Absichten  wurden  jedoch  durch  den  Tod  vereitelt. 
Da  auch  Prof.  Alfr.  Koerte.  dem  das  gesamte  von  Kaibel  zu- 
sammengetragene Material  überwiesen  wurde,  voraussichtlich  nicht 
so  bald  mit  seiner  Neubearbeitung  komischer  Fragmente  fertig  sein 
wird,  hat  der  Verf.  der  vorliegenden  Arbeit  beschlossen,  wenigstens 
die  neuen  Fragmente  herauszugeben,  um  auf  diese  Weise  einerseits 
der  Gesamtheit  der  klassischen  Philologen  nützlich  zu  sein,  an- 
dererseits auch  seinem  eigenen  Ziele,  der  Bearbeitung  eines  voll- 
ständigen Lexikons  der  komischen  Diktion,  näher  zu  kommen. 
Aus  praktischen  Gründen  hat  der  Verf.  davon  abgesehen,  die  Frag- 
mente —  etwa  450  —  chronologisch  zu  ordnen,  und  wählte  eine 
rein  alphabetische  Reihenfolge  nach  den  Autoren  im  allgemeinen 
und  nach  den  Titeln  der  Komödien  im  einzelnen.  Diejeoigen  Frag- 
mente, bei  denen  der  Titel  der  Komödie  oder  überhaupt  ihre 
Zugehörigkeit  zu  einem  bestimmten  Autor  nicht  überliefert  ist, 
sind  in  alphabetischer  Aufeinanderfolge  der  Quellen  gesetzt.  Als 
Nachtrag  (appendix)  hat  der  Verf.  die  neuen  Fragmente  des  Epicharm 
und  des  Sophron  herausgegeben,  um  dadurch  auch  die  Kaibelsche 
Ausgabe  zu  ergänzen.  Alle  Fragmente  wurden  vom  Verf.  mit  kri- 
tischen und  erklärenden  Anmerkungen  versehen,  sowohl  eigenen 
als  auch  fremden,  deren  Verfasser  in  der  Vorrede  aufgezählt  werden. 
Die  Ausgabe  schließt  ein  vollständiger  Index  verborum  und  con- 
spectus  fontium  ab. 


3.  WL.  HORODYöKI.  Zycie  i  dzieta  Bronistawa  Ferdynanda  Trentow- 
skiego.  (Leben  und  Werke  von  Bronislaw  Ferdi/nand  Tven- 
toivski). 

Der  Verfasser  geht  in  seiner  Arbeit  über  Trentowski's  Leben 
und  Werke,  in  welcher  er  das  philosophische  System  dieses  Den- 
kers darstellt,  von  folgenden  zwei  Gesichtspunkten  aus:  1)  das 
System  eines  jeden  Philosophen  ist  als  eine  Erscheinung  der  Ent- 
wicklungsgeschichte der  Philosophie  und  als  Ergebnis  der  jeweilig 
in  derselben  zutage  tretenden  Fragen  aufzufassen;  2)  jedes  System 
ist  ofleichzeitis:  ein  Produkt    des    Zustandes    und    der   Eis^enart    der 


8 

Kultur  des  betreffenden  Volkes.  Die  in  der  Geschichte  auftauchen- 
den philosophischen  Fragen  werfen  ein  Licht  auf  die  Auffassung 
der  Wirklichkeit.  Den  Kernpunkt  des  philosophischen  Denkens  bil- 
det in  Hegels  Epoche  der  Begriff  der  absoluten  Wirklichkeit;  als 
Methode  und  Grundlage  zum  Aufbau  der  absoluten  Weltanschauung 
dient  das  Schema  des  logischen  dialektischen  Prozesses. 

Der  Grundsatz  der  Dialektik  ist  von  Fichte  (Vater)  im  XIX.  Jh. 
ausgesprochen  worden,  in  den  früheren  Jahrhunderten  ist  dies  be- 
reits z.  B.  in  der  Weltanschauung  von  Eriugena  geschehen.  Die 
Dialektik  geht  von  der  Voraussetzung  aus,  daß  die  Welt  aus  nichts 
erschaffen  wurde,  und  daraus  werden  drei  Schlüsse  gefolgert:  1)  die 
erschaffene  Welt  ist  ebenso  ewig  wie  Gott  selbst,  oder  anders  ge- 
sagt, Sein  und  Nichts  sind  im  Absoluten  identisch,  2)  die  erschaf- 
fene Welt  ist  ein  Produkt  der  Selbsterkennuug  Gottes,  3)  die  Rück- 
kehr zu  Gott  findet  durch  den  Menschen  statt.  Dieses  philosophi- 
sche Problem  sucht  den  Begriff  der  ursprünglichen  Einheit,  durch 
welche  alle  Widersprüche  ausgeglichen  werden,  zu  erfassen;  vor 
allem  ist  also  das  von  den  einzelnen  Wissenschaften  noch  immer 
nicht  gelöste  Problem,  das  Verhältnis  zwischen  Leib  und  Seele, 
zwischen  Stoff  und  Geist  in  dem  Absoluten  enthalten.  Die  Idee 
der  Rückkehr  zu  Gott  bildet  den  Kernpunkt  der  transzendentalen 
Philosophie. 

Die  philosophischen  Systeme  der  sg.  Hegelianischen  Epoche  ha- 
ben sich  aus  dem  Zeitgeist  auf  Grund  der  früheren  Systeme  ent- 
wickelt. Das  Wiederaufleben  Spinoza's  ist  in  dieser  Zeit  kausal  be- 
gründet. 

Es  ist  nicht  statthaft,  Trentowski,  wie  dies  bisher  immer  ge- 
schehen ist,  nur  auf  Grund  einer  ganz  einseitigen  Kenntnis  Hegels, 
Schellings  sowie  auch  Krauses  zu  beurteilen.  Verfasser  geht  in  sei- 
nen Forschungen  von  vergleichender  Zusammenstellung  der  dialek- 
tischen Philosophie  des  IX.,  XII.,  XVII.  und  XIX.  Jhs.  aus,  ver- 
sucht systematisch  die  polnischen  Philosophen  des  XIX.  Jhs.  zu- 
sammenzustellen und  gelangt  zu  einer  wesentlich  anderen  Auffas- 
sung des  Wesens  und  der  Bedeutung  der  Universalphiloso- 
phie Trentowskis. 

Die  genetische  (dialektische)  Methode  Trentowskis  ist  analy- 
tisch-synthetisch und  beruht  auf  dem  Begriff  der  Totaleinheit  („Diffe- 
renz-Indifferenz"), welche  ihrem  Wesen  nach  von  der  Identität  Schel- 
lings sowie  auch  von  dem  Negationsgesetz  Hegels  verschieden  ist.  Die 


9 

Aufgabe  der  genetischen  Methode  besteht  in  der  Gewinnung  einer  allsei- 
tigen Weltanschauung  aus  einseitigen  Aussprüchen  der  „Halbwahrhei- 
ten" (Ausgangspunkt  a  totali,  nicht  a  posteriori  oder  a  priori).  Die  To- 
talität beruht  also  nicht  nur  auf  Anerkennung  der  Einheit  (absolute 
Einheit,  d.  h.  vom  Standpunkte  des  Absoluten),  sondern  auch  zu- 
gleich der  Verschiedenheit  (relative  Verschiedenheit).  Trentowskis 
Philosophie  bildet  also  einen  Gegensatz  zu  dem  Realismus  und  Idea- 
lismus, zu  der  Empirie  und  Metaphysik.  Erst  durch  die  Philosophie 
wird  das  Absolute  gewonnen. 

Das  Absolute,  für  welches  das  Sein  dem  Nichts  gleich  ist,  wird 
verständlich  auf  Grund  der  Totaleinheit,  welche  die  Harmonie  zwi- 
schen Stoff  und  Geist  herstellt.  Diese  Grundlage  bildet  das  lebende 
I  c  h,  eine  wesentliche  Komponente  der  menschlichen  Natur.  Das 
Ich  bildet  die  Grundlage  der  Erkenntnis  Gottes;  so  ist  auch  Gott- 
menschentum (Gottähnlichkeit)  oder  das  Leben  selbst  der  Kernpunkt 
der  Philosophie  Trentowskis.  Es  ist  die  Idee  der  Rückkehr  zu  Gott. 

Die  philosophische  Totaleinheit  wandte  Trentowski  konsequent 
nicht  nur  in  seinen  philosophischen,  sondern  auch  in  seinen  vor- 
züglichen politischen  Arbeiten  an,  die  Verfasser  für  ausgezeichnete 
Leistungen  der  damaligen  Zeit  (nach  1831)  hält,  vor  allem  aber  in 
dem  Entwurf  der  Verfassung,  der  vom  Verf.  sg.  TioActsca.  Tren- 
towskis Philosophie  steht  (wie  die  der  übrigen  polnischen  Philoso- 
phen jener  Zeit  überhaupt)  im  innigsten  Zusammenhang  mit  dem 
Leben,  es  ist  aber  ihr  biotischer  Wert  vielleicht  am  unmittelbarsten. 

Mit  der  genetischen  Methode  und  dem  Begriff  des  Ich  steht  im 
Zusammenhang  die  Theorie  der  Ewigkeit,  welche  Trentowski  in 
seiner  Habilitatiousdissertation  „De  vita  hominis  aeterna"  darlegt. 
Nach  Verfassers  Ansicht  hat  der  Umstand,  daß  diese  Abhandlung 
wenig  bekannt  ist  und  auch  rasch  in  Vergessenheit  geriet,  bewirkt, 
daß  die  Stellung  Trentowskis  in  der  allgemeinen  und  der  polni- 
schen Philosophie  falsch  beurteilt  wird.  Sowohl  die  polnischen  wie 
auch  die  in  deutscher  Sprache  erschienenen  Werke  Trentowskis 
erfordern  eine  Ergänzung  nach  dieser  Richtung  hin. 

Man  findet  bei  Trentowski  unstreitig  auch  Gedanken  anderer 
Philosophen  aus  verschiedenen  Zeitaltern  wieder.  Verfasser  betrach- 
tet diese  Erscheinung  nicht  nur  als  selbstverständlich,  sondern  er- 
blickt in  dieser  Kontinuität  einen  unbestreitbaren  Vorteil,  der  es 
auch  Trentowski  ermöglicht,  sich  mit  der  Lösung  so  mancher  phi- 
losophischen Probleme    zu  befassen.    Vom   historischen    Standpunkt 


10 

gebührt  ihm  ein  Ehrenplatz  neben  anderen  Schöpfern  der  transzen- 
dejitalcn  Philosophie. 

Die  Ähnlichkeit  zwischen  Trentowski  und  Hee:el  ist  granz  äu- 
ßerlich.  Der  Grundgedanke  gestaltete  sich  schon  im  Keime  ganz 
selbständig.  In  dieser  Hinsicht  weist  Verfasser  auf  die  „Euphonie", 
ein  jugendliches  Werk  Trentowskis  hin,  welches  als  Beweis  dienen 
kann,  daß  die  Idee  des  Gottmenschentums  bei  Trentowski  schon 
erscheint,  noch  ehe  er  das  Vaterland  verläßt,  also  noch  bevor  er 
Hegel  kennen  gelernt  hat  (was  ebenfalls  festgestellt  werden  konnte). 

Als  falsch  bezeichnet  Verfasser  ein  Identifizieren  des  real- 
idealen oder  des  ideal-realen  Synthetismus  mit  dem  Universalismus 
und  erklärt  auf  Grund  der  Philosophie  Trentowskis  diesen  Mangel 
an  Exaktheit. 

Als  Nationalphilosoph  (vom  Standpunkt  der  Universalphilosophie) 
verdient  Trentowski  ein  gründliches  Studium  uowohl  in  linguisti- 
scher wie  auch  soziologischer  Hinsicht,  denn  einerseits  leitete  er 
seine  Philosophie  aus  dem  Geist  der  Kultur  der  polnischen  Nation 
her,  anderseits  suchte  er  in  der  polnischen  Sprache  Elemente  phi- 
losophischer Weltanschauung.  Wenn  auch  dieser  letztere  Versuch 
hinsichtlich  der  äußerlichen  Form  der  Neologismen  als  mißlungen 
•zu  betrachten  ist^  so  ging  er  von  sprachlichen  Vergleichungen  aus. 
Die  Notwendigkeit  eines  innigeren  Zusammenhanges  zwischen  der 
Philologie  und  der  Philosophie  hatte  Trentowski  schon  im  J.  1880 
betont. 

Aber  noch  von  anderer  Seite  verdient  Trentowskis  National- 
philosophie Beleuchtung,  und  zwar  bezüglich  seiner  Weltschauung. 
Diese  entspricht  vollständig  dem  Charakter  des  Nationalkultur.  Ver- 
fasser illustriert  es  an  dem  Begriff  des  Pantheismus,  zu  dem  sich 
Trentowski,  in  der  ersten  Phase  seiner  Ansichten,  als  er  noch  die 
Erschaffung  des  Ich  nicht  annahm,  nicht  bekannte.  Auch  dieser 
Punkt  Avird  durch  das  kleine  Büchlein  „De  vita  hominis  aeter- 
na"    entschieden. 

Trentowskis  Historiosophie  und  die  mit  derselben  im  Zusam- 
menhang stehende  Klassifikation  der  Wissenschaften  ergibt  sich  aus 
der  Definition  des  Gottmenschentums  und  bildet  den  Ausdruck  der 
praktischen  Anwendung  der  Philosophie  bei  Trentowski.  Die  trans- 
zendentale Freiheit  Trentowskis  erinnert  an  die  Freiheit  bei  Hegel, 
aber  auch  bei  Schelling  und  ist  überhaupt  eine  Konsequenz  der 
Idee  der  Rückkehr  zu  Gott.  Verfasser  weist  hier  auf  den  philosophi- 


11 

sehen  Messianismus  TrentoAvskis  hin.  welcher  dem  von  Hoene-Wron- 
ski  analog  ist.  Darin  findet  auch  „das  Zeitalter  von  MiekieAvicz  und 
Trentowski"  seinen  Ausdruck. 

Die  Biograpliie  Trentowskis  bearbeitet  der  Verfasser  nicht  nur 
auf  Grund  der  bereits  bekannten,  ziemlich  spärlichen  und  in  man- 
chen Punkten  einander  widersprechenden  Quellen,  sondern  verwer- 
tet hiebei  Briefe,  Handschriften,  amtliche  Dokumente,  sowie  in 
den  Werken  selbst  enthaltene  Angaben  und  Andeutungen.  Auf  diese 
Weise  ist  es  gelungen,  nicht  nur  das  bisher  Bekannte  zu  vervoll- 
ständigen oder  richtigzustellen,  sondern  Neues  zu  erschließen. 


4.  JAN  LUKASIEWICZ.  Logiczne  podstawy  rachunku  prawdopodobien- 
stwa.  {Die  logischen  Griindlagett.  der  Wahrsclieinlichkeitsrecfi- 
uung). 

Die  vorliegende,  in  deutscher  Sprache  verfaßte  und  separat  her- 
ausgegebene Monographie  zerfällt  in  drei  Teile: 

Im  ersten  Teil  stellt  der  Verfasser  seine  Theorie  der  Wahr- 
heitswerte dar.  Der  Wahrheitswert  ist  eine  Eigenschaft  der  unbe- 
stimmten Aussagen,  wobei  als  unbestimmt  solche  Aussagen  be- 
zeichnet werden,  die  eine  Variable  enthalten.  Z.  B.  „r  ist  größer 
als  4".  Unter  dem  Wahrheit  s  wert  einer  unbestimmten  Aussasre 
versteht  der  Verfasser  das  Verhältnis  der  Anzahl  derjenigen  Werte 
der  Variablen,  für  welche  die  Aussagte  wahre  Urteile  ero-ibt.  zur 
Anzahl  aller  Werte  der  Variablen.  Z.  B.  der  Wahrheitswert  der 
Aussage:   y^x  ist  größer  als  4"  beträgt  für  a;  =  1,  2, . . .,  6,  —  -^g. 

Auf  Grund  dieser  beiden  Begriffe  werden  vom  Verfasser  mit 
Hilfe  des  Zeichensystems  der  algebraischen  Logik  drei  Prinzipien 
formuliert,  aus  denen  streng  deduktiv  und  rechnerisch  22  Lehr- 
sätze abgeleitet  werden.  Unter  den  Prinzipien  verdient  der  bisher 
unbekannte  Satz  vom  Wahrheitswert  des  Grundes  hervorgehoben 
zu  werden,  der  in  seiner  ersten  Formulierung  besagt,  daß  der  Wahr- 
heitswert des  Grundes  nie  größer  sein  kann,  als  der  Wahrheitswert 
der  Folge. 

Obgleich  im  Kalkül  mit  Wahrheitswerten  der  Begriff  der  Wahr- 
scheinlichkeit nirgends  vorausgesetzt  und  nicht  einmal  genannt  wird, 
so  sind  dennoch  die  Formeln  dieses  Kalküls  mit  den  Regeln  der 
Wahrscheinlichkeitsrechnuns:  identisch.  Die  Theorie  der  Wahrheits- 


12 

werte  enthält  unter  ihren  Lehrsätzen  die  Regel  von  der  vollstän- 
digen Wahrscheinlichkeit,  die  Regel  von  der  zusammengesetzten 
Wahrscheinlichkeit,  welche  auf  Grund  einer  strengen  Definition  der 
Unabhängigkeit  unbestimmter  Aussagen  und  mit  Hilfe  des  Begriffs 
des  „relativen  Wahrheitswertes"  abgeleitet  ist,  ferner  das  Ba^^es'sche 
Theorem.  Außerdem  finden  sich  im  Kalkül  mit  Wahrheitswerten 
Lehrsätze,  die  bisher  in  der  Wahrscheinlichkeitsrechnung  nicht  be- 
kannt waren,  wie  z.  B.  die  Umkehrung  des  Satzes  vom  Wahrheits- 
wert des  Grundes  und  die  Umkehrung  der  Regel  von  der  voll- 
ständigen Wahrscheinlichkeit. 

Im  zweiten  Teil,  der  den  Titel  „Begriff  der  Wahrscheinlich- 
keit" führt,  versucht  der  Verfasser  nachzuweisen,  daß  Wahrschein- 
lichkeitsaussagen unbestimmte  Aussagen  und  Wahrscheinlichkeits- 
brüche Wahrheitswerte  seien.  Nur  auf  Grund  der  eben  genannten 
Annahme  verschwinden  seiner  Ansicht  nach  alle  Schwierigkeiten, 
mit  denen  seit  jeher  die  logische  Grnndlegung  der  Wahrscheinlich- 
keitsrechnung behaftet  war.  Diese  Schwierigkeiten  betreffen  folgende 
zwei  Hauptprobleme  der  Wahrscheinlichkeitstheorie  :  was  ist  Wahr- 
scheinlichkeit und  wie  werden  Wahrscheinlichkeiten  berechnet.  Auf 
doppelte  Weise  versuchte  man  bisher  diese  Probleme  zu  lösen  :  mit 
Hilfe  einer  subjektiven  und  einer  objektiven  Theorie.  Die  subjek- 
tive Theorie  der  Wahrscheinlichkeit  ist  unhaltbar,  denn  die  Wahr- 
scheinlichkeitsrechnung hat  mit  den  Tatsachen  des  psychischen 
Lebens  nichts  zu  schaffen;  die  objektive  Theorie  ist  ebenfalls  un- 
haltbar, denn  es  wird  allgemein  angenommen,  daß  eine  objektive 
Möglichkeit  nicht  besteht.  Von  diesem  Standpunkte  aus  bespricht 
der  Verfasser  die  von  Prof.  Stumpf  und  von  Johannes  von  Kries 
entwickelten  Anschauungen,  die  unter  den  Namen  des  Prinzips  des 
„mangelnden"  und  des  „zwingenden"  Grundes  einander  gegenüberge- 
stellt werden.  Es  ergibt  sich  im  Resultat,  daß  Wahrscheinlichkeit 
die  Eigenschaft  jener  unbestimmten  Aussagen  ist, 
die  weder  wahr  noch  falsch  sind,  und  daß  die  Wahr- 
scheinlichkeitsgrade mit  den  Wahrheits werten  der 
unbestimmten  Aussagen  identisch  sind.  Es  dürfen  daher 
bestimmte  Urteile,  wie  z.  B.  :  „jetzt  wird  mit  diesem  Würfel  6  ge- 
worfen werden",  nie  als  wahrscheinlich  gelten,  sondern  in  einem 
jeden  einzelnen  Fall  der  Wahrscheinlichkeit  müssen  auf  Grund  einer 
entsprechenden  Interpretation  unbestimmte  Aussagen  gefunden  wer- 


13 

den,   denen    allein    die   Eigenschaft  der  Wahrscheinlichkeit  zukom- 
men kann,  Avie  z.  B.:   „der  Wurf  x  mit  dem  Würfel  ergibt  6". 

Den  dritten  Teil  seiner  Arbeit:  „Historisch-kritische  Bemer- 
kungen" widmet  der  Verfasser  der  Entstehungsgeschichte  seiner 
Theorie  und  der  Besprechung  verwandter  Anschauungen.  Der  Be- 
griff der  unbestimmten  Aussage  ist  in  der  modernen  algebraischen 
Logik  unter  dem  Namen  „Satzfunktion"  (propositional  function) 
wohlbekannt;  Frege,  Peano  und  Russell  haben  zu  seiner  Klärung 
viel  beigetragen,  ohne  ihn  jedoch  in  der  Wahrscheinlichkeitstheorie 
anzuwenden.  Den  Begriff  des  Wahrheitswertes  hat  schon  Bolzano 
unter  dem  Namen  der  „Gültigkeit  eines  Satzes"  gekannt;  auch  hat 
er  diesen  Begriff  in  der  Wahrscheinlichkeitstheorie  zu  verwerten 
gesucht.  Doch  ist  ihm  der  Begriff  der  unbestimmten  Aussage  und 
der  logischen  Variablen  fremd  geblieben  und  daher  kann  seine  Lei- 
stung nicht  als  gelungen  bezeichnet  werden.  In  der  allerletzten  Zeit 
war  endlich  Kurt  Grelling  bestrebt,  das  Problem  der  Wahrschein- 
lichkeit auf  Grund  des  Begriffs  der  unbestimmten  Aussage  zu  lösen; 
diesem  Autor  war  jedoch  wieder  der  Begriff  des  Wahrheitswer- 
tes fremd  und  so  mußte  er  auf  die  alte  Kries'scÜte  Theorie  zurück- 
greifen. Es  ergibt  sich  aus  dieser  Darstellung,  daß  die  grundlegen- 
den begrifflichen  Elemente,  aus  denen  die  vorliegende  Theorie  auf- 
gebaut ist,  in  der  Literatur  schon  früher  bestanden  haben,  da  sie 
aber  niemals  beisammen  waren,  so  konnte  aus  ihnen  ein  einheit- 
liches, systematisches  Ganze  bisher  nicht  entstehen. 


5  Dr.  ZYGMUNT  LlfSOWöKI.  Studya  nad  sposobem  nabycia  wiasnosci 
w  rzymskini  Egipcie.  {Studien  übet-  die  Eif/entumserwet'bsarten 
im   röniisclteti  Ägypten). 

Zweck  der  Abhandlung  ist  die  Feststellung  des  Begriffes  y.aTa- 
ypocipr,.  Nach  Darstellung  der  bisherigen  Ansichten  (Mitteis-Partsch, 
Preisigke.  Rabel)  betrachtete  Verf..  aus  Anlaß  der  in  den  zweispra- 
chigen Glossaren  vorkommenden  Gleichung  y.ataypacpig  =:  mancipatio, 
das  Verhältnis  des  Manzipationskaufes  zu  dem  gräko-ägyptischen 
Glossar,  welches  angesichts  der  abweichenden  Bedingungen  und 
Formen,  nur  in  der  Identität  der  materiellen  Rechtsfolgen  der 
Eigentumsübertragung  bestehen  kann. 

I.    Die  Quellenanalvse    setzt   mit  BGH  50  ein,   in  welchem  be- 


14 

kanntlicli  nach  einem  xaxà  yscpoypa^ov  5s  Srj[xoatü){.ievov  abgeschlos- 
senen Immobiliarkauf vertrage,  die  x.axaypacprj  -xaxà  ovj^oacooç  )(prj- 
[AaxiOTWJÇ  erfolgen  soll,  was  meist  als  Errichtung  einer  notariellen 
Urkunde  aufgefaßt  wird.  Die  vom  Verfasser  durchgeführte  Revi- 
sion der  Lehre  von  der  alexandrinischen  orj^ioacwatç  ergibt  jedoch 
die  Notwendigkeit,  unter  den  erhaltenen  registrierten  Handscheinen 
zwei  Gruppen  zu  unterscheiden.  Gilt  nun  für  die  erste,  als  deren 
Hauptvertreter  BGH.  578  anzusehen  ist,  die  Ansicht,  daß  erst  durch 
Registrierung  das  Schriftstück  die  Fähigkeit  erlange,  vor  Gericht 
produziert  zu  werden,  so  versagt  dieses  Kriterium  bei  den  Urkun- 
den, welche  in  die  zweite  Gruppen  gehören.  Es  sind  nämlich  Hand- 
scheine, welche  Rechtsgeschäfte  über  Immobilien  betreffen  (Kauf 
BGH.  455  u.  983;  Oxy.  719  u.  1200;  Schenkung  Grenf  I.  71; 
Pfandbestellung  Lips.  10),  meist  keinen  Exekutionstitel  bilden  und 
unabhängig  von  einem  etwaigen  Rechtsstreite  dem  Registrierungs- 
zwang unterliegen.  Die  nächstliegende  Vermutung,  daß  in  der  of}- 
fioacwatç  ein  normales  und  notwendiges  Stadium  eines  jeden  chiro- 
grapharischen  Vertrages  über  Immobiliarrechte  zu  sehen  ist,  wird 
durch  die  Beschaffenheit  der  betreffenden  Urkunden  unterstützt. 
Außer  den  bereits  registrierten  Handscheinen  sind  es  nämlich  ent- 
weder Chirographa,  welche  gleich  bei  Errichtung  des  Vertrages  die 
künftige  Srj[xoatwatç  im  Auge  haben,  indem  sie  eine  Einwilligung 
dazu  enthalten,  oder  die  künftige  Errichtung  einer  notariellen  Ur- 
kunde auf  Verlangen  des  Erwerbers  voraussetzen,  oder  aber  einer 
derartigen  Urkunde  einverleibt  sind.  Aus  diesen  Tatsachen  sieht 
Verf.  —  unter  Berufung  auf  die  Äußerung  der  Parteien  in  Lips.  10 
und  Oxy.  1200  —  den  Schluß,  daß  die  orjjaoac'wacç  eines  Handschei- 
nes und  die  Errichtung  einer  notariellen  Urkunde  im  Systeme  der 
die  Immobilien  betreffenden  Papyrusverträge  zwei  materielle  gleich- 
wertige und  parallele  Beurkun dun gs Vorgänge  bilden,  was  für  GBH. 
50  die  Notwendigkeit  einer  notariellen  Urkunde  nach  geschehener 
Registrierung  des  Handscheines  einfach  ausschließt.  Als  materiell 
gültiger  Kauf  bildete  das  in  BGH.  50  erwähnte  registrierte  Chiro- 
graphon  eine  genügende  Grundlage  zur  Eintragung  der  erworbenen 
Rechte  in  der  ßi^Xcoö-yj-xr^  êy/.xr^aecov  (Giss.  8,  Oxy.  1200),  worauf 
sich  die  darin  beabsichtigte  xaxaypacpr^  bezieht. 

Zur  Bedeutung  der  yyriiux.xoauoi  als  Ausweise  der  ßtßXtoo-yjxrj 
iy/cxr^accov  gelangt  Verf.  unter  Benützung  der  in  BGH.  362  bes.  XL 
20—23  vorkommenden  Wenduno:en,  namentlich  mit  Hilfe  einer  Ana- 


15 

lyse  des  durch  Oxy.  472  und  486  beleuchteten  Rechtsstreites.  An 
Stelle  der  Mitteis'scheu  Auffassung,  welche  in  Oxy.  472,  Z.  23 — 5 
einen  metaphorischen  Sinn  hineinlegt,  sucht  Verf.,  auf  die  zur 
Grundbuchtechnik  gehörigen  Ausdrücke  5vo[jia  und  TiapaO-satc  gestützt, 
darzulegen,  daß  in  diesem  Falle,  unabhängig  von  der  Beschaffen- 
heit des  streitigen  Rechtsgeschäftes  (Kauf  oder  Ttiatcç),  die  Tiapa- 
O'satç,  welche  er  im  Sinne  der  communis  opinio  und  gegen  Lewald 
den  Charakter  der  Eintragung  schlechthin  abspricht,  allein  möglich 
und  zulässig  war  (beim  Kauf  —  wegen  Belastung  der  verkauften 
Liegenschaft;  bei  der  Sicherungsübereignung  —  infolge  des  beding- 
ten Charakters  des  erworbenen  Rechtes). 

Der  Tatbestand  von  BGH.  50  war  dem  im  Falle  Oxy.  486  vor 
dem  Abschlüsse  des  streitigen  Vertrages  ähnlich.  Doch  will  sich 
der  Käufer  mit  einer  einstweiligen  Eintragung  (TtapaO-eocc)  nicht  zu- 
frieden geben,  was  die  Notwendigkeit  der  Reinigung  der  Bibliothek 
vor  der  xa-aypaxT^  zur  Folge  hat. 

11.  Den  oxyrhinchitischen  Aufträgen  an  den  Agoranomen  zum 
âvaY^âyS'-v  der  Hj^pothekar-  (Oxy.  241,  243.  329,  1105)  bzw.  xaxa- 
ypa-f  £iv  der  Hauptverträge,  betreffend  Immobilien  und  Sklaven  (Oxy. 
170.  242,  327,  328,  330—338,  340  und  581)  schreibt  Verf.  eine 
sowohl  von  der  allgemeinen  Ansicht  (zuletzt  Mitteis  Chrestomathie 
S.  194)  als  von  der  Preisigkes  abweichende  Bedeutung  zu.  Gegen 
Mitteis  läßt  sich  nämlich  folgendes  anführen  :  1)  die  ptolemäische 
Bedeutung  des  Wortes  àvaypàcpsov  =  registrieren  ist  nach  Ansicht 
des  Verfassers  in  der  Kaiserzeit  unverändert  geblieben;  2)  gegen- 
über Grenf  I.  27,  Öoud  3,  p.  4  muß  als  zweifelhaft  bezeichnet  wer- 
den, ob  wirklich  die  Beurkundung  des  Vertrages  von  der  Zahlung 
des  èyx'jxÀwv  abhängig  war;  3)  bedenklich  erscheint,  daß  in  diesen 
Urkunden  trotz  ihres  umfangreichen  Inhaltes  keine  Erwähnung  der 
geschehenen  Steuerbemessung  zu  finden  ist.  obwohl  dieselbe  doch 
ihren  Entstehungsgrund  bilden  würde;  4)  können  sie  überhaupt  als 
entbehrlich  gelten,  da  sich  der  Agoranom  aus  der  ihm  vorliegenden 
amtlichen  Quittung  über  die  Bemessung  des  syxuxX'.ov  unterrichten 
konnte.  Die  Ansicht  Preisigke's  scheitert  an  der  abweichenden  Form 
anderer  £T:oaxâX[i,axa,  besonders  aus  Oxvrhynchos  (Oxy.  483),  sowie 
an  der  Formulierung  der  Aufträge  vom  Standpunkte  des  Erwer- 
bers, während  doch  die  TüpuaayysAtat  vom  Veräußerer  herrühren, 
welcher  auch  in  den  notariellen  Verträgen  als  allein  handelnde 
Partei  auftritt.   Auch  Aväre  es  bei   der  Deutunof  Preisiffke's  sonder- 


16 

bar,    daß    die    Urkunden    über    die    eigentliche   Kontraktserrichtung 
hinaus  sich  nur  mit  der  darauffolgenden  avaypacpyj  befassen. 

Nur  in  der  Frage  der  Autorschaft  dieser  Urkundenserie  ist  Verf. 
mit  Preisigke  einig,  verbindet  aber  sonst  deren  Tatbestand  mit  Ox3\ 
238,  nach  welchem  bereits  anfgesetzte  notarielle  Urkunden  in 
Schwebe  waren,  solange  das  syxuxXtov  unbezahlt  blieb.  Die  Ursache 
dieses  Schwebezustandes  lag  in  der  Unmöglichkeit  der  dvavpacprj, 
d.  h.  der  Übersendung  eines  Kontraktsregisters  an  die  Bibliothek 
zwecks  Kontrollierung  der  àn;oypa-^ac.  Formell  fällt  auch  bei  Kauf- 
verträgen, nach  Oxy.  377.  die  bezügliche  Tätigkeit  der  Agorano- 
men  unter  den  Begriff  der  avaypacprj,  bildet  aber  materiell  das  letzte 
Grlied  in  der  Reihe  jener  Handlungen,  welche  zur  xaxaypacprj,  der 
ÜlDcrschreibung  des  Eigentums,  hinführen. 

III.  Eingeleitet  wird  dieser  Abschnitt  durch  Hervorhebung  der 
Besonderheiten  der  gräko-ägyptischen  Arrha,  welche,  vom  römi- 
schen Rechte  abweichend,  sich  als  eine  Teilzahlung  darstellt,  deren 
Betrag  zur  Grundlage  für  die  Bemessung  der  Strafe  im  Falle  eines 
Vertragsbruches  dient.  Ob  neben  dieser  Strafe  die  Hauptleitung  ver- 
langt werden  konnte,  muß  wohl  für  jeden  erhaltenen  Vertrag  be- 
sonders untersucht  werden,  wobei  zu  beachten  ist,  daß  es  weder  in 
anderen  antiken  Rechten,  noch  in  den  Pap3m  selbst  an  Beispielen 
fehlt,  in  denen  die  Bezahlung  der  festgesetzten  Strafe  die  Haupt- 
leistung in  Wegfall  bringt.  Ein  Vergleich  der  Arrhaverträge,  wel- 
che Immobiliarkäufe  betreffen  (BGH.  240  u.  446,  Loud  2,  p.  211), 
mit  sonstigen  in  den  Papyri  vorkommenden  Fällen  einer  Raten- 
zahlung des  Kaufpreises  (bes.  BGH.  1127)  ergibt,  daß  jene  Ver- 
träge, denen  —  außer  der  Einigung  über  den  Kaufgegenstand  und 
den  Preis  —  die  wesentlichen  Voraussetzungen  eines  gültigen  Kauf- 
vertrages fehlen,  keine  genügende  Unterlage  der  Eintragung  in  der 
Bibliothek  bilden  konnten.  Ohne  auszuschließen  (wegen  Oxy.  100 
u.  vielleicht  Cairo  Preis.  44),  daß  die  in  den  Arrhabon-Urkunden 
dem  Verkäufer  obliegende  xaxaypacpi^  die  Beurkundung  des  Ver- 
trages bezeichnen  kann,  bezieht  sie  Verf.  eher  auf  die  Gesamtheit 
jener  Handlungen.  Avelche  auf  Grund  eines  materiell  gültigen  Kauf- 
vertrages durch  die  Eintragung  in  die  Bibliothek  die  x.axaypacpyj  be- 
wirken sollen.  Auf  diese  Doppelgliedrigkeit  jeder  Eigentumsüber- 
tragung an  Immobilien  weisen  direkt  manche  Urkunden  hin  (CPR. 
175,  176,  198;  BGH.  94,  667). 

IV.  Sie  läßt  sich   gleichfalls    aus    der    Untersuchuno-   der    y.ata- 


17 

ypa-^r^  bei  den  Sklaven  erschließen,  welche  als  Gegenstand  der  ß:- 
ßAco9-r|-/.r^  âyx-yjaEWV.  wegen  PER.  144  und  Soud  2  p.  151,  jeden- 
falls in  Betracht  kommen  müssen.  Obwohl  aber  manches  darauf 
hinweist,  daß  die  Tätigkeit  der  i\goranomen  bei  den  die  Sachen- 
rechte an  Sklaven  betreffenden  Verträgen  über  ihre  rein  notariellen 
Funktionen  hinauskam,  läßt  sich  die  zataypy-'^T^  oià  ayopavoi-iwv  in 
BGH.  1114  und  1128  am  ehesten  auf  die  Beurkundung  des  Ver- 
trages als  eventuelle  Grundlage  der  Eintragung  beziehen.  Viele  Fra- 
gen in  diesem  Bereiche  müssen  freilich  wegen  der  Lückenhaftig- 
keit des  bisherigen  Quellenmaterials  unbeantwortet  bleiben. 

V.  Flor.  55  und  56,  zwei  Gläubigereingaben  an  den  Statthalter 
um  Einweisung  in  den  Besitz  im  Exekutionswege  erworbener  Lie- 
genschaften (von  D.  42,  1,  15  vielleicht  nur  scheinbar  abweichend)  — 
geben  den  Anlaß  zur  zusammenfassenden  Schilderung  des  Exeku- 
tionsganges in  den  Papyri,  wobei  Verf.  (gleich  Schwarz  u.  Raape) 
die  iwejypao'.a,  von  der  TtpoajSoXr^  unterscheidet  mit  Rücksicht  auf 
Oxy.  1027,  Lips.  120  und  besonders  Oxy.  712,  wo  ohne  Erwäh- 
nung der  TcpoaßoXig  die  Tätigkeit  der  Praktoren  bei  der  evs/^upaaca 
sich  in  der  tatsächlichen  Durchführung  und  grundbücherlichen  An- 
merkung der  Pfändung  zu  erschöpfen  scheint.  Tlpoo^o ayi  —  als  der 
von  den  Praktoren  herrührende  Zuschlag  der  gepfändeten  Liegen- 
schaften (BGH.  1132)  bildet  die  materielle  Voraussetzung  der  Ein- 
tragung des  Eigentumsrechtes  in  die  Bibliothek,  welch  letztere  je- 
doch eine  besondere  Bewilligung  erheischt.  Darauf  bezieht  Verf. 
die  auyywpr^atç  y.axaypacpf;:;  und  y.axaypacpT^  u7:oy£ypa[X[X£vr^  in  Flor. 
55  und  56  (vgl.  bes.  Tor  13)  und  lehnt  mit  Raape  die  gegenteilige 
Ansicht  ab,  welche  darin  einen  Vertrag  über  datio  in  solutum  se- 
hen will. 

VI.  îklit  dem  Jahre  307  nach  Chr.  (Chrest.  II,  ur.  196)  schlie- 
ßen unsere  bisherigen  Nachrichten  über  die  ^i^Xiod-rf/.r^  èyxtr^acwv. 
deren  Verschwinden  wohl  mit  der  weiteren  Durchfüliruns:  der 
Diokletianischen  Verwaltungsreform  zusammenhängt.  Gleich  da- 
nach (im  J.  341)  kommt  zuerst  die  in  nachfolgender  Zeit  häufig 
wiederkehrende  (Goodsp.  13,  BGH.  456,  Flor.  66  usw.)  Erwähnung 
der  xaxaypacpi^  in  der  Kaufurkunde  selbst  vor,  als  Bestandteil  der 
Erklärung  des  Verkäufers  (o|jioXoyö)  TîSTipaxévac  y.xl  xaxaysypa'-pr^xevao). 
Die  Erscheinung  dieser  neuen  Klausel  erklärt  Verf.  durch  den  Weg- 
fall eines  von  den  zwei  Bestandteilen  der  xaxaypa'fr^,  welche  sich 
jetzt  in  der   Urkunde    allein    konzentriert.    Mit  C.  2.  3   20  läßt  sich 

Bulletin  I— II.  2 


18 

dieser  Vertragstypus  im  Wege  der  traditio  per  cartam  vereinbaren, 
deren  Vorläufer  in  den  römischen  Rechtsquellen  zum  Schluß  ver- 
zeichnet werden. 


BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  de  philologie. 

Pkzychocki  Gustavus.  »De  Gregorii  Nazianzeni  epistulis  quaestio- 
nes  selectae«,  8-0,  p.  150. 

»Rozpravvy  Akademii  Umiejçtnosci.  Wydzial  filülogiczny«.  (Tra- 
vaux de  V Académie  des  Sciences.  Classe  de  'philologie)^  ser.  III,  vol.  V, 
8-0,  p.  394. 

SzYjKowsKi  Makyak.  »Ossyan  w  Polsce  na  lie  genezy  romanty- 
cznego  ruchu«.  (U influence  de  l'oeuvre  poétique  d'Ossian  sur  Vévolv- 
tion  du  romantisme  polonais).,^  8-0,  p.  174. 

II.  Classe  d'iiistoire  et  de  pliilosopliie. 

»Archiwum  Komisyi  pravvniczej«.  {Collectayea  ex  Archivo  Colle- 
■gii  juridici),  vol.  IX,  8-0,  p.  348. 

HokODYSKi  VVtADYSLAw.  »BronisJaw  Trentowski.  1809 — 1869.  (Bro- 
nisiau)  Trentowski,  sa  vie  et  ses  oeuvres.,  1808 — 1869),  8-0,  p.  XII 
«t  532. 


Nakladern    Akademii    Uniiejetuosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Bolesiawa   Ulanowskiego 

Krakow.   1913    —  Drakarnia   Uniwersytetu  Jagiellonskie^o.   pod  zarzailem  J.  Filipowskiego. 

30  Kwietnia  1913. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  4  et  5.  Avril  —  Mai.  1913. 

Sommaire.    Séance    publique    annuelle    de  l'Académie    des    Sciences 
du  3  mai  191H. 

Séances  du  14  et  du  21   avril,  du  19  et  du  26  mai  1913. 

Résumés:   7.  Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de 
l'art  en  Pologne  du  14  janvier  1913. 

8.  Compte    rendu    de    la    séance    de  la    Commission   de    l'histoire    de  l'art    en 
Pologne  du  26  février  1913. 

9.  HANDELSMAN  MAECELI.  Les  Résidents  de  Napoléon   I  à  Varsovie. 

10.  PEKETIATKOWICZ  ANTONI.    La  philosophie  du  droit  de  Jean  Jacques 
Rousseau. 

11.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCE  PUBLIQUE  ANNUELLE  DE  L'ACADEMIE 
DES  SCIENCES  DU  3  MAI  1913. 


S.  Exe.  M.  le  comte  Stanislas  Tarnowski,  président  de  l'Aca- 
démie, ouvre  la  séance  au  nom  de  Son  Altesse  Impériale  et  Royale 
l'Archiduc,  auguste  protecteur  de  l'Académie. 

M.  Boleslas  Ulanowski,  Secrétaire  Général,  ne  pouvant  as- 
sister à  la  séance,  M.  Casimir  Morawski  donne  lecture  du 
compte  rendu  des  travaux  de  l'Académie  au  cours  de  Tannée  écoulée, 
et  annonce  qu'à  la  Séance  administrative  du  2  mai  a  été  élu  mem- 
bre correspondant  de  la  Classe  des  Sciences  mathématiques  et  na- 
turelles: 

M.  Adolphe  Beck,  professeur  de  physiologie  à  l'université 
de  Léopnl. 

A  la  même  Séance  a  encore  été  élu  dans  la  même  Classe  un 
membre  correspondant  étranger,  dont  le  nom  sera  livré  au  public 
lorsque  Sa  Majesté  l'Empereur  et  Roi  aura  bien  voulu  accorder  sa 
sanction  à  cette  nomination. 

M.  Oswald  Balz  er  donne  lecture  de  son  mémoire:  UniaHoio- 
delska  (L'Union  de  Horodlo). 

Rulletin  T— II.  1 


20 

Le  Président,  Son  Exe.  M.  le  comte  Stanislas  Tarnowski, 
proclame  les  noms  des  lauréats   de  cette  année: 

Le  prix  Probus  Barczewski  (2160  couronnes),  destiné  à  ré- 
compenser le  meilleur  ouvrage  historique,  est  décerné  à  M.  Jules 
Kleiner  de  Léopol,  pour  son  ouvrage  en  deux  volumes:  Zygmunt 
Krasinski  —  Dzieje  MysU  (Sigismond  Krasinski  —  Histoire  de  sa 
pensée). 

Le  même  prix  de  2160  couronnes  pour  la  peinture  est  «Itribué 
à  M.   Ad  albert  Weiss  à  Gracovie  pour  son  tableau:  Fruits. 

Le  prix  Vladimir  Spasowicz  (2000  couronnes)  est  accordé 
à  M.  Casimir  Moraw  ski  de  Cracovie  pour  son  ouvrage:  Historya 
literaiury  rzymskiej  za  czasôw  Rzeczypospolifej  (Histoire  de  la  litté- 
rature romaine  à  l'époque  de  la  République),  trois  volumes.  Un  au- 
tre prix  du  même  fonds  de  1000  couronnes  est  décerné  à  M.  La- 
dislas  Biegariski  de  Czçstochovva  pour  son  livre:  Teorya  logikl 
(Théorie  de  la  logique). 

Les  prix  du  fonds  des  princes  Lubomirski  Georges  Ro- 
main de  Rozwadôvv,  et  Adam  de  Mièyniec,  de  3000  couron- 
nes chacun,  sont  décernés  1)  à  M.  Napoléon  Cybulski  de  Cra- 
covie pour  ses  mémoires:  Prqdy  elektryczne  iv  miesniach  nieuszko- 
dzonych  i  uszkodzonych  oraz  ich  zrôdio  et  Prqdy  elektryczne  w  mie- 
sniach czynmjch,  ich  charakter  i  zrôdio  (Les  courants  électriques  dans 
les  muscles  intacts  et  détériorés  et  leur  source,  Les  courants  élec- 
triques dans  les  muscles  actifs,  leur  caractère  et  leur  source);  2)  à  M. 
Charles  Olszewski  de  Cracovie  pour  son  travail:  Skraplanie 
icodoru  przy  iichyleniu  strat  zimna  (La  liquéfaction  de  l'hydrogène 
avec  suppression  de  pertes  frigorifiques). 

Le  prix  Linde  (675  roubles  en  coupons  représentant  nominale- 
ment cette  valeur,  après  déduction  de  57o  d'impôt)  est  accordé  à  M. 
Joseph  Rostafihski  de  Cracovie  pour  son  Mémoire:  Polskie 
nazwy  roslin,  ich  czesc%  zhiorowisk  oraz  hezposrednich  iryfirorôw  (La 
nomenclature  polonaise  des  plantes,  de  leurs  parties,  de  leurs  grou- 
pements et  de  leurs  produits  immédiats). 

Le  prix  Julien  Ursyn  Niemcewicz  (1200  couronnes)  est  dé- 
cerné à  M.  Louis  Kola  n  ko  vv  ski  pour  son  travail:  Zygmunt  Au- 
gust, Wielki  Ksiqze  Litwy  do  roku  1584  (Sigismond- Auguste,  grand- 
duc  de  Lithuanie.  jusqu'en  1548). 

Le  prix  Adam  Szajkiewicz  (1200  roubles)  est  attribué  par 
moitié,   c'est-à-dire   en  deux   récompenses   de  600   roubles   chacune, 


21 

1)  à  feu  Auguste  Witkowski  pour  le  troisième  volume  de  son 
livre:  Zasady  /i?yÄ:i  (Principes  de  Physique),  2)  à  M.  Stanislas 
Zaremba  de  Cracovie  pour  son  ouvrage:  Arytmetyka  teoretyczna 
(Arithmétique  théorique). 

Le  prix  Constantin  Simon  (900  couronnes),  destiné  à  un 
ouvrage  en  polonais  sur  les  sciences  physiques  et  mathématiques,  est 
attribué  à  M.  Wac^avv  Sierpirîski  de  Léopol  pour  son  ouvrage: 
Zarys  teoryi  mnogosci  (Exposé  de  la  Théorie  des  Ensembles). 


La  veille  de  la  séance  publique,  c'est-à-dire  le  2  mai,  a  eu 
lieu  la  séance  plénière  annuelle  administrative  de  l'Académie  des 
Sciences. 


I 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  14  AVRIL   1913. 
Pi:ksiuknck   de  m.  C.  MORAWSKl. 

M.  St.  Tomkowicz  présente  le  travail  de  M.  Zdzis£.a\v  Jachi.meoki: 
^La  tablature  d'orgues  de  l'année  1548  provenant  de  la  bibliothèque 
du  Couvent  du   St.  Esprit  à  Cracovie". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  MiEczYiSj.Aw  Smolarski: 
^L'influence  de   Voltaire  en  Pologne". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  14  janvier  1913  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  Tart  en  Pologne  du  26  février  1813  -). 


*)  Voir  Résumés  p.  23. 
2)  Voir  Késumés  p.  32. 


t* 


22 


SEANCE  DU  2Ö  MAI  1Q13 
PltÉSIDKNCK    DK    M.    C.    MORAWSKl. 


M.  Tadeusü  Grabowski  présente  son  travail:  ^^La  critique  littéraire 
en  Pologne  à  l'époque  du  pseudoclassicisme"' . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maurycv  Mann  :  „L'inia- 
gination  dans  les  oeuvres  de  Jean-Jacques  Rousseau'^. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

séance  du  21   AVRIL  1913. 

PlîÉSIDKNCE    DE    M.    F.    ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Franoiszek  Bujak:  „Ma- 
szkienice,  commune  rurale  de  district  Brzesko  en  Galicie.  Son  évo- 
lution entre  1900  et  191 V. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  VVitold  Kamibnircki:  „Les 
formes  primitives  de  la  propriété  foncière  et  de  la  colonisation  eu 
Lithuanie". 


SEANCE  DU  19  MAI  1913. 
Pkksidknck  dk  m.   F    ZOLL. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Antoni  Peretiatkowh^z: 
j,La  philosophie  du  droit  de  Jean  Jacques  Rousseau"'  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  20  mai  1913. 

^)  Voir  Résumés  p.  33. 


Résumé 


c: 


7.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia 
14  stycznia  1913.  (Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission 
de  l'histoire  de  Vart  en  Pologne  du  14  Janvier  1913). 

M.  Jean  Boioz  Antoniewicz,  en  une  longue  conférence,  illustrée 
d'intéressantes  projections  lumineuses,  expose  les  résultats  de  ses 
recherches  sur  „Les  sculptures  de  la  chapelle  des  Sigismond  au 
Wawel«. 

Il  fait  d'abord  ressortir  l'importance  de  l'art  italien  en  Hon- 
grie, surtout  dans  les  dernières  décades  du  XV-ème  siècle,  art 
qui  constitue  pour  ainsi  dire  le  chaînon  rattachant  la  Pologne  à  la 
culture  italienne.  Il  détermine  les  rapports  de  Matthias  Corvin  avec 
Fart  italien  et  parle  des  riches  collections  de  ce  prince,  collections 
qui  n'ont  été  conservées  qu'en  partie  et  dont  on  peut  admirer  les 
débris  au  Trésor  de  la  basilique  de  Gran.  Qui  sait  si  cette  Madone, 
commandée  par  Corvin  à  Léonard  de  Vinci  en  1485,  et  dont  parle 
Vasari,  n'est  pas  la  Vierge-aux-rochers  du  Louvre,  dont  l'exem- 
plaire conservé  à  Londres  n"est  qu'une  réplique  de  la  fin  du  XV-e 
siècle,  à  laquelle  la  main  du  maître  n'a  touché  que  çà  et  là,  et  qui 
constituait  le  panneau  central  d'un  tableau  d'autel  dont  les  ailes  fu- 
rent peintes  par  de  Prédis.  Il  parle  ensuite  de  l'autel  du  cardinal 
Thomas  Bakacs,  qui  se  trouve  à  Gran,  dans  la  chapelle  de  S.  Adal- 
bert,  à  la  basilique  située  auprès  du  château.  Les  sources  nous 
assurent  que,  par  ordre  du  roi  Sigismond  I,  on  copia  les  grilles  de 
cette  chapelle  pour  la  chapelle  tombale  de  ce  souverain  à  Cracovie. 

Il  passe  ensuite  à  la  chapelle  des  Sigismond  et  en  spécifie  le 
caractère.  Malgré  l'harmonie  des  formes  techtoniques  et  organiques, 
résultant  de  l'unité  de  la  conception  et  de  l'ensemble,  on  peut 
distinguer    dans    les    parties    une    certaine    hétérogénéité    de    dia- 


24 

lecte  artistique.  L'architecture,  oeuvre  de  Berecci,  est  éminemment 
florentine,  non  sans  quelque  mélange  romain.  L'ornementation,  ainsi 
que  l'a  démontré  feu  Maryan  Sokolowski,  et  plus  tard  M.  Kopera, 
est  siennoise:  elle  est  due  à  Cinni.  Par  contre  la  sculpture  des  figu- 
res^ sans  en  excepter  les  deux  bas-reliefs  au-dessus  de  l'entrée,  est 
incontestablement  padouane,  sauf  toutefois  les  deux  statues  de  S.  Flo- 
ryan  et  de  S.  Waciaw.  La  disposition  des  sculptures,  et  en  parti- 
culier des  médaillons,  atteste  que  l'autel  de  la  chapelle  était,  à  l'ori- 
gine, placé  en  face  de  l'entrée^  là  où  se  trouvent  actuellement  les 
stalles  de  marbre.  Cette  disposition  était  conforme  aux  conceptions 
italiennes  d'après  lesquelles  les  chapelles  possèdent  une  existence 
propre,  et  lorsqu'elles  sont  placées  dans  les  bas-côtés  d'une  église? 
ont  leur  axe  principal,  perpendiculaire  à  l'axe  de  cette  église. 

C'est  spécialement  des  figures  sculptées  que  veut  s'occuper  le  rap- 
porteur. Il  y  en  a  15  dans  la  chapelle:  12  de  ces  figures  représentent 
des  prophètes,  les  évangélistes,  des  saints;  les  trois  autres  sont  les 
statues-portraits  des  sarcophages  des  deux  Sigismond,  et  le  bas-re- 
lief reproduit  les  traits  d'Anne  Jagellon.  Ces  deux  dernières  ima- 
ges de  Sigismond- Auguste  et  d'Anne  ne  présentent  pas  de  grand 
intérêt  artistique  et   ont  d'ailleurs  été  l'objet  de  nombreux  travaux. 

Les  douze  figures  de  saints  sont  placées  par  quatre  aux  angles  de 
chacune  des  trois  parois  pleines  de  la  chapelle:  à  l'occident,  les 
statues  des  S.  S.  Waciaw  et  Floryan  et,  au-dessus  de  celles-ci,  les 
médaillons  de  S.  Marc  et  de  S.  Mathieu;  au  sud,  S.  Sigismond  et 
S.  Jean-Baptiste  et,  au-dessus,  les  médaillons  de  Salomon  et  de  Da- 
vid, à  l'est,  S.  Paul  (?)  et  S.  Pierre  et,  au-dessus,  les  médaillons  de 
S.  Luc  et  de  S.  Jean.  Ces  sculptures  datent  sans  aucun  doute  de 
1525 — 1528,  puisque  dans  les  comptes  de  Boner,  à  la  date  de  1525, 
figurent  des  sommes  considérables  „pour  faire  venir  de  la  Hongrie 
des  marbres  destinés  à  douze  statues  et  à  l'image  du  roi  sur  son 
sarcophage".  Ces  sculptures,  y  compris  l'image  du  souverain,  soit 
en  tout  13  pièces,  sont  attribuées  par  M.  Antoniewicz  à  trois  ar- 
tistes différents  et  peuvent  être  classées  de  la  manière  suivante. 

Les  images  de  S.  Waciaw  et  de  S.  Floryan  sortent  d'une  main 
inhabile  et  semblent  même  indignes  de  l'ensemble  magnifique  de 
la  chapelle.  C'est  peut-être  la  même  main  qui  cisela  la  statue  allé- 
gorique de  femme  que  Ton  voit  à  droite  du  grand  tombeau  des  Tar- 
nowski  à  la  cathédrale  de  Tarnôw. 


25 

Le  second  groupe  est  bien  plus  intéressant  —  au  point  de  vue 
historique  plutôt  que  purement  esthétique.  Il  comprend  les  statues 
de  S.  Pierre  et  de  S.  Jean  Baptiste,  ainsi  que  les  médaillons  des 
quatres  évangélistes.  Ces  six  ouvrages  décèlent  une  évidente  pa- 
renté entre  eux,  une  manière  identique,  et  sont  certainement  dus 
à  un  même  artiste.  Le  rapporteur  n'hésite  pas  à  les  attribuer  à  un 
des  élèves  ou  des  collaborateurs  de  Minello. 

Giovanni  d'Antonio  Minello  de  Bardi  (père  d'Antonio,  sculpteur 
lui  aussi),  naquit  vers  1460,  et  mourut  à  Padoue  en  1527.  Dès 
1485  (en  compagnie  de  Bellanoj,  il  exécute  l'ornementation  du  grand 
choeur  de  la  basilique  de  S.  Antoine  à  Padoue,  et,  à  partir  de  1500, 
il  dirige  les  travaux  de  la  fameuse  chapelle  „del  Santo";  il  aban- 
donne ces  fonctions  en  1519.  Le  rapporteur  soumet  à  la  Commission  les 
reproductions  des  principaux  ouvrages  de  cet  artiste,  et  fait  remar- 
quer la  frappante  analogie  qu'ils  présentent  avec  le  groupe  de  sculp- 
tures de  la  chapelle  des  Sigismond;  dans  celles-ci  comme  dans  ceux-là 
ce  sont  les  mêmes  bouches  ouvertes,  à  lèvres  minces,  les  mêmes 
moustaches  relevées,  les  mêmes  fronts  à  rides  profondes  et  paral- 
lèles, la  même  expression  de  méditation  et  de  souci  sur  les  visa- 
ges, la  même  attitude  indécise  sur  des  jambes  qui  semblent  endo- 
lories, la  même  inconséquence  tout  à  fait  exceptionnelle  dans  le 
faire  des  vêtements  qu'on  dirait  ici  mouillés  et  collants  aux  ron- 
deurs du  corps,  tandis  que  là  tout  à  côté  ils  semblent  tirés  et  se 
cassent 'en  plis  anguleux;  enfin  la  même  manière  extraordinaire  de 
traiter  les  mains,  fléchies  à  l'articulation.  Toutes  ces  particularités 
ont  été  justement  remarquées  par  Fabriczy  dans  son  travail  sur 
Jean  et  Antonio  ]\Iinello.  non  moins  que  par  Moschetti  dans  le  Dic- 
tionnaire de  Thieme.  Si  l'on  compare  les  ouvrages  caractéristiques 
de  Jean  Minello  —  par  exemple  le  S.  Jean  Baptiste  des  Musées  de 
l'Etat  à  Munich  (reproduit  pour  la  première  fois),  le  Christ  et  S. 
Monique  du  Museo  civico  de  Padoue,  avec  le  S.  Jean  ou  le  S.  Pierre 
de  la  chapelle  des  Sigismond,  les  rapports  étroits  entre  ces  diverses 
oeuvres  d'art  sautent  aux  yeux  et  il  est  évident  qu'entre  leurs  au- 
teurs existent  des  attaches  étroites.  Donc,  affirme  M.  Antoniewicz, 
la  main  à  qui  Ton  doit  le  second  groupe  de  sculptures  de  notre  cha- 
pelle, non  seulement  avait  travaillé  sous  les  yeux  de  Jean  Minello, 
chef  des  travaux  (proto)  de  la  chapelle  del  Santo,  et  simultanément 
le  plus  brillant  représentant  de  la  sculpture  padouane  aux  environs 
de  Tan  1500.    mais  on  peut    hardiment  avancer  que  cet  artiste  lui- 


26 

même  prit  part  à  l'exécution  de  plusieurs  de  ces  ouvrages  qui  sor- 
tirent de  son  atelier  et  lui  sont  attribuées.  Ce  maître,  a3'ant  pour 
ainsi  dire  acquis  le  monopole  de  la  plastique  religieuse  à  Padoue, 
était  encombré  de  commandes.  D'autre  part,  chargé  de  la  lourde 
responsabilité  des  travaux  techniques  et  artistiques  à  la  célèbre  cha- 
pelle du  grand  patron  de  Paduue,  ayant  encore  à  s'occuper  d'autres 
„fabbriche",  on  peut  se  demander  s'il  lui  fut  possible  d'exécuter 
personnellement  toutes  ces  sculptures.  Dans  les  nombreuses  et  par- 
tiellement excellentes  créations  qui  portent  son  nom  et  accusent  in- 
contestablement sa  manière  caractéristique,  soit  à  Padoue  (Eremi- 
tani,  Basilica,  Museo  civico),  soit  à  Bassano  ou  dans  les  environs, 
on  remarque  de  légers  mais  d'incontestables  écarts  de  son  canon, 
lesquels  indiquent  que  trois  ou  quatre  mains  différentes  —  au  moins  — 
y  ont  travaillé,  soit  d'après  ses  ébauches,  soit  d'après  ses  instruc- 
tions. Par  là  seulement  s'expliquent  les  inégalités  que  l'on  découvre 
dans  la  facture  des  détails,  inégalités  qui  apparaissent  d'une  ma- 
nière frappante  dans  les  ouvrages  contemporains  de  Minello,  ou  bien 
dans  chacune  des  parties  d'un  même  ouvrage.  Comme  beaucoup 
d'autres  artistes  italiens,  Minello,  prétend  le  rapporteur,  se  bornait 
à  modeler  ou  ébaucher  les  parties  principales  de  la  composition,  et 
laissait  aux  collaborateurs  qu'il  avait  à  gages  le  soin  de  mettre  la 
dernière  main  aux  draperies  et  aux  détails  de  moindre  importance. 
La  terre  cuite  de  la  collection  Barker  à  Boston,  reproduite  dans 
le  travail  de  Fabricz}^,  est  typique  à  cet  égard.  C'est  sans  aucun 
doute  le  directeur  des  travaux  de  la  chapelle  de  Padoue,  qui  exé- 
cuta lui-même  la  tête  au  délicat  profil,  tandis  que  tout  le  reste  est 
du  ciseau  de  cet  élève  à  qui  nous  devons  les  médaillons  des  évan- 
gélistes  et  les  deux  statues  de  la  chapelle  des  Sigismond.  Si  l'on 
place  l'une  à  côté  de  l'autre  la  reproduction  du  S.  François  de  la 
collection  Barker  et  celle  de  l'évangéliste  S.  Luc  de  la  chapelle  de 
Cracovie,  on  ne  peut  hésiter  à  reconnaître  que  les  deux  ouvrages 
sortent  de  la  même  main.  On  y  remarque  en  effet  une  certaine  par- 
ticularité commune,  se  répétant  avec  une  scrupuleuse  minutie;  ce 
sont  les  plis  des  vêtements,  surtout  des  manches;  ces  plis  sont  dis- 
posés en  bandes  tranversales  plates,  les  unes  sur  les  autres,  comme 
imbriquées,  ou  à  la  façon  des  toitures  de  bardeaux.  Mais  npus  re- 
trouvons cette  même  analogie,  à  un  degré  plus  ou  moins  prononcé 
dans  quantité  de  sculptures  padouanes  qui,  comme  les  six  sculptu- 
res de  la  chapelle  des  Sigismond.    sont    dues    à   des    artistes    aj^ant 


I 


27 

travaillé  sous  les  ordres  de  Minello,  entre  lôlO  et  1527.  Citons  en 
premier  lieu  les  bustes  de  marbre  qui  ornent  la  paroi  extérieure 
de  la  façade  à  la  chapelle  del  Santo,  donnant  sur  la  nef  gauche  de 
la  basilique;  en  outre  les  nombreux  bustes  en  stuc  que  l'on  voit 
à  l'intérieur  de  la  chapelle  ou  dans  les  lunettes  et  qui  pour  la  pre- 
mière fois  ont  été  photographiés.  Dans  le  S.  Jean,  dernièrement 
acheté  par  l'administration  des  Musées  royaux  de  Munich,  le  rap- 
porteur reconnaît  encore  la  main  de  Minello;  il  a,  de  plus,  tous  les 
caractères  des  productions  de  son  atelier,  et  il  suppose  que  la  terre- 
cuite  qui  jusqu'ici  n'avait  jamais  été  reproduite,  faisait  partie  d'une 
série  de  vingt  statues  exécutées  par  Minello  pour  le  grand  choeur 
de  la  basilique  de  Padoue.  Il  n'en  est  pas  resté  de  trace  dans  ce 
sanctuaire.  On  en  conserve  trois  au  Musée  de  Padoue. 

Nous  connaissons  parfaitement  le  troisième  auteur  des  figures 
sculptées  de  la  chapelle  des  Sigismond:  c'est  Jean-Marie  Mosca.  dit 
il  Padovano.  Le  rapporteur  lui  attribue  les  ouvrages  suivants  de 
notre  chapelle  :  1)  la  statue  du  sarcophage  du  roi  Sigismond-le-Vieux, 
ainsi  que  l'ornementation  dont  elle  est  entourée;  2)  la  statue  de 
S.  Sigismond;  3)  celle  de  S.  Paul;  4)  et  5)  le  médaillon  de  David, 
celui  de  Salomon  dont  les  traits  rappellent  ceux  de  Sigismond-le-Vieux. 
(Ajoutons  encore  la  statue  allégorique  que  l'on  voit  à  gauche  du  tom- 
beau de  la  famille  Tarnowski  à  la  cathédrale  àe  Tarnöw.  Le  bas-re- 
lief représentant  une  bataille  est  d'un  artiste  de  valeur,  mais  on  ne  sau- 
rait l'attribuer  à  Padovano;  quant  à  la  scène  du  camp,  d'un  travail  gros- 
sier et  négligé,  c'est  sans  doute  l'ouvrage  d'un  médiocre  artiste  local). 

Le  rapporteur  établit  que  c'est  bien  à  Padovano  qu'on  doit 
ces  cinq  sculptures  de  la  chapelle  des  Sigismond;  cette  opinion 
est  basée  sur  une  analyse  minutieuse  des  détails  caractéristi- 
ques de  ces  sculptures,  qu'il  faut  comparer  avec  les  détails 
analogues  dans  les  ouvrages  de  la  première  période  d'activité 
de  Tartiste  italien,  à  peu  près  de  1520  à  1530.  Ces  ouvrages  sont: 
1)  Le  portail  de  l'église  Se  Agnès  à  Padoue,  un  des  tout  premiers 
ouvrages  du  maître,  paraît-il.  2)  Le  haut-relief  de  la  chapelle  del 
Santo,  „miracolo  del  gotto",  commandé  en  1520  et  achevé,  après 
une  interruption  de  trois  années  (1525 — 1528)  par  le  Milanais  Gia- 
como  Stella.  La  commande  de  ce  grand  ouvrage  et  la  somme  dont 
on  rétribua  l'auteur,  somme  aussi  élevée  que  celle  dont  on  rémuné- 
rait les  artistes  alors  fameux,  Antonio  et  Tullio  Lombarde,  pour  des 
des  sculptures  du  même  cycle,  prouvent  que,  vers  1520,  Padovano 


28 

était  parvenu  à  une  notoriété  flatteuse,  sinon  à  la  gloire,  et  que  ses 
compatriotes  en  faisaient  le  plus  grand  cas.  Cest  le  seul  fait  qui 
permette  de  fixer  plus  ou  moins  la  date  de  la  naissance  de  Tartiste; 
il  semble  être  né  en  1495,  au  plus  tard.  Il  aurait  été  par  consé- 
quent de  6  ans  plus  jeune  que  le  Titien,  de  15  ans,  qu'Antoine  Mi- 
nello,  fils  de  Jean,  son  rival  dans  le  cycle  des  bas-reliefs  de  la 
chapelle  de  Padoue.  Des  documents  de  l'année  1500  font  mention 
d'Antoine;  celui-ci  était  donc  né  aux  environs  de  1480.  A  Pado- 
vano  appartient,  pense  le  rapporteur,  la  partie  gauche  du  „mira- 
colo  del  gotto",  partie  qui  présente  des  analogies  considérables  avec 
les  compositions  du  Titien  et  de  son  école,  à  la  Scuola  del  Santo 
à  Padoue.  De  là,  il  est  permis  de  supposer  que  le  Titien  fournit 
des  esquisses  à  Padovano  et  à  Antoine  Minello  pour  les  deux  bas- 
reliefs  placés  vis-à-vis  l'un  de  l'autre.  3)  La  décapitation  de  S.  Jean, 
petit  bas-relief  de  bronze  à  la  sacristie,  à  droite  de  la  cathédrale 
de  Padoue.  De  Tavis  du  rapporteur,  le  „Sacrifice  d'Isaac",  bas-re- 
lief attribué  à  Padovano,  n'a  jamais  existé;  on  l'a  confondu  avec 
cette  „Décapitation  de  S.  Jean".  Toutefois  cette  erreur  s'explique 
aisément,  puisque,  même  de  nos  jours,  le  sacristain  qui  sert  de 
guide  aux  visiteurs  de  la  cathédrale  donne  à  ce  bas-relief,  assez 
haut  placé  d'ailleurs  et  de  petites  dimensions,  la  dénomination  de 
„Sacrifice  d'Isaac".  4)  „Le  Christ  à  la  fontaine",  petite  terre-cuite 
du  Museo  civico  à  Padoue,  où  elle  est  classée  dans  la  „scuola  pa- 
dovana  del  secolo  XVI".  5)  S.  Jean- Baptiste,  statuette  en  marbre 
qui,  réduite  en  morceaux,  a  été  reconstituée  naguère  et  replacée 
sur  l'autel.  Malgré  cet  état  déplorable,  on  en  admire  la  poétique  ex- 
pression et  la  finesse  d'exécution.  6)  et  7)  S.  Roch  et  S.  Sébastien, 
petites  statues  qui  décorent  l'autel  de  l'église  San  Rocco  à  Venise. 
8)  et  9)  Deux  saints  chevaliers,  en  marbre,  trois  quarts  de  gran- 
deur naturelle,  à  l'église  peu  connue  de  San  Spirito  à  Venise.  C'est 
grâce  à  ces  chevaliers  que  l'on  est  complètement  autorisé  à  attri- 
buer à  Padovano  le  S.  Paul  de  la  chapelle  des  Sigismond.  10)  Saint 
Antoine  adorant  le  Christ,  haut-relief  de  marbre,  à  la  chapelle  del 
Santo,  au-dessus  d'un  autre  grand  bas-relief.  Celui-ci,  représentant 
„la  réhabilitation  miraculeuse  d'une  épouse  accusée  d'infidélité"  est 
de  Zuan  de  Padoue,  surnommé  il  Dentone,  que  jusqu'aujourd'hui 
on  confond  souvent  avec  il  Padovano. 

C'est  pour  la  première  fois  que  les  ouvrages  4  et  10   sont  res- 
titués à  l'oeuvre  de  Padovano. 


29 

Le  rapporteur,  par  quelqv\es  exemples  bien  choisis,  montre  le 
lien  qui  rattache  Tart  de  Padovano  à  celui  de  Donatello  et  des 
deux  Lombards,  Antonio  et  Tullio,  enfin  à  celui  de  Jacques  Sanso- 
vino.  Ce  dernier,  à  partir  du  retour  de  Padovano  à  Venise,  en  1527, 
exerce  une  influence  décisive  sur  notre  maître  polono-italien.  M.  An- 
toniewicz  appelle  l'attention  de  la  Commission  sur  le  monument  de 
Pévêque  Tomicki  à  la  cathédrale  de  Cracovie,  faisant  ressortir  la 
parenté  des  motifs  ornementaux  de  ce  monument  avec  ceux  du  por- 
tail précité  de  Téglise  S.  Agnès  à  Padoue;  des  figures  sculptées  de 
ce  même  ouvrage  avec  celles  de  Jacques  Sansovino  et  de  Thomas 
Lombardo,  du  personnage  à  genoux  avec  le  bas-relief  de  Padovano 
et  le  „S.  Antoine  adorant  le  Christ"  de  la  chapelle  del  Santo,  enfin 
de  l'image  même  du  prélat  couché,  un  des  plus  précieux  chefs- 
d'oeuvre  dont  l'art  italien  de  cette  époque  ait  enrichi  la  Pologne, 
avec  la  statue  de  l'évêque  Lorenzo  Gabriello.  au  magnifique  tom- 
beau Bregrna  de  1512,  autrefois  à  Venise,  actuellement  à  Vienne, 
au  Musée  autrichien  des  arts  et  de  l'industrie.  Sans  aucun  doute 
Padovano,  lors  de  son  séjour  à  Venise,  avait  vu  cette  admirable 
figure. 

Dans  la  discussion  qui  suit  la  lecture  de  ce  mémoire,  prennent 
la  parole  MM.  Stanislas  Cercha  et  Félix  Kopera.  Ce  dernier  sou- 
tient que  Padovano  put  tout  au  plus  mettre  la  dernière  main  au 
sarcophage  de  Sigismond-le-Vieux;  du  reste  la  participation  de  Pa- 
dovano à  l'exécution  des  sculptures  de  la  chapelle  des  Sigismond 
est  tout  à  fait  problématique.  D'après  les  comptes  de  Boner  que 
nous  possédons,  Padovano  n'arriva  en  Pologne  qu'en  1530.  Comment 
concilier  ce  fait  avec  l'assertion  ou  plutôt  l'hypothèse  de  M.  Anto- 
niewicz  qui  fait  exécuter  les  sculptures  de  la  chapelle  par  Pado- 
vano entre  1520  et  1530. 

Le  rapporteur  soutient  ses  conclusions,  appuyées  sur  des  études 
comparatives  très  minutieuses,  faites  cà  Padoue,  patrie  de  l'artiste, 
et  tenant  compte  non  seulement  des  caractères  de  son  oeuvre,  mais 
encore  des  sources  archivales  de  cette  ville.  Il  est  vrai  que  dans 
les  comptes  concernant  la  construction  de  la  chapelle  des  Sigismond, 
il  n'est  pas  expressément  fait  mention  de  Padovano;  l'entrepreneur 
et  en  même  temps  directeur  des  travaux  était  en  effet  Barthélémy 
Berecci,  et  c'est  lui  qui  touchait  les  fonds  destinés  à  payer  les  ar- 
tistes et  les  ouvriers  qu'il  choisissait  à  son  gré.  C'était  le  procédé 
alors  habituellement  en  usage  en  Italie,  et  sans  doute  aussi  en  Po- 


30 

logne,  et  fort  souvent  la  critique  du  style  seule  permet  de  découvrir 
les  véritables  auteurs  de  tel  ou  tel   détail. 

Toutefois  nos  comptes  de  Boner  font  précisément  une  heureuse 
exception  pour  les  années  décisives  de  1525  et  1526.  Ils  donnent 
la  liste  des  artistes  qui  travaillaient  alors  à  la  chapelle,  et  nous  y 
trouvons  trois  Jean.  L'un  d'eux  est  certainement  Cini,  auteur  des 
sculptures  ornementales.  Un  des  deux  autres  est  très  vraisembla- 
blement Mosca.  L'absence  du  nom  de  famille  n'infirme  pas  cette  af- 
firmation. On  ne  le  cite  ni  pour  Berecci,  ni  pour  Cini.  Les  sources 
italiennes  ne  nous  disent  pas  si  Padovano,  avant  1520,  faisait  usage 
des  prénoms  Giovanni  Maria,  ou  seulement  de  celui  de  Giovanni. 
Plus  tard  les  comptes  de  la  chapelle  del  Santo  l'appellent  simple- 
ment „maestro  Zuan  Maria",  mais  le  rapporteur  a  pu  constater  en 
toute  certitude  que  dans  les  „pastita"  de  notre  Padovano,  une  ou 
deux  inscriptions  portées  au  compte  de  „maestro  Zuan",  concernent 
Padovano  même,  quoique  il  y  eût  alors  un  autre  Jean  de  Padoue, 
cet  „il  Dentone"  dont  il  a  été  question,  qui  travaillait  à  la  cha- 
pelle. Il  est  aussi  fort  possible  qu'à  Cracovie  un  des  trois  Jean  des 
comptes  de  Bauer  ait  été  précisément  Jean-Marie.  A  l'appui  de  cette 
conclusion  on  peut  faire  valoir  la  haute  rémunération  accordée  à  ce 
Jean,  rémunération  presque  égale  à  celle  de  Jean  Cini,  un  des  pre- 
miers artistes  décorateurs  que  l'Italie  ait  produits  entre  1480  et  1500, 
et  qui  d'ailleurs  depuis  de  longues  années  était  au  service  des  Ja- 
gellons.  Le  chef  des  travaux,  Berecci  lui-même  ne  touchait  guère 
plus  que  Cini,  et,  "partant,  que  notre  hypothétique  Padovano.  Mais  les 
comptes  de  Padoue  nous  fournissent  encore  un  renseignement  beau- 
coup plus  précieux.  Le  compte  de  Padovano  pour  les  bas-reliefs  de 
la  chapelle  del  Santo  court  du  commencement  de  1522  à  la  fin  de  juin 
1524  (époque  oiî  étaient  arrêtés  les  comptes  annuels).  A  partir  de 
cette  date  et  pendant  deux  ans  et  demi,  les  livres  de  comptes  res- 
tent muets  sur  notre  artiste  qui  y  reparaît  tout  à  coup  à  la  fin  jan- 
vier 1527,  avec  le  même  „doit"  et  „avoir"  par  lequel  se  soldait  son 
compte  de  1524.  Puis,  sur  les  feuilles  suivantes,  figurent  les  sommes 
à  lui  versées  jusqu'en  1529,  sans  interruption.  Qu'était-il  devenu 
dans  cet  intervalle?  S'il  était  resté  dans  le  voisinage,  à  Venise  par 
exemple,  ne  fut-ce  que  pour  sauver  les  apparences  et  entretenir 
d'utiles  relations,  il  n'aurait  pa>  subitement  rompu  un  engagement 
qui  lui  faisait  honneur,  et  aurait  certainement  donné  signe  de  vie 
pendant  cette  longue  période.    Sans    doute  il  y  eut   à  cela   quelque 


31 

obstacle  insurmontable.  Et  puisque  il  n'y  a  point  trace  de  son  sé- 
jour, ni  dans  une  ville  des  environs,  ni  dans  une  localité  italienne 
plus  éloignée,  puisque  nous  ne  connaissons  en  général  en  Italie  au- 
cun ouvrage  de  lui  qui  puisse  être  assigné  à  cette  époque  critique, 
rien  n'empêche  de  penser  qu'en  1525  et  1526  Padovano  n'était  plus 
dans  son  pa3^s,  rien  n"emj)êche  de  le  reconnaître  en  ce  Jean  qui, 
à  côté  de  Cini,  travaillait  à  Cracovie  à  l'ornementation  de  la  cha- 
pelle des  Sigismond.  Peu  après  la  disparition  de  Padovano  des 
comptes  de  Padoue,  dans  l'hiver  de  1525,  on  fait  venir  —  d'après 
les  comptes  cracoviens  de  Boner  —  du  marbre  de  Hongrie  pour 
douze  statues  et  l'image  du  roi  sur  le  sarcophage  de  Sigismond-le- 
Vieux;  plus  tard  on  paye  les  crampons  destinés  à  fixer  ces  statues. 
Quatre  au  moins  de  celles-ci  accusent  clairement  le  faire  de  Pado- 
vano entre  1520  et  1525.  Il  n'est  donc  pas  téméraire  de  supposer 
que  Padovano,  dans  la  seconde  moitié  de  1524,  quitta  Padoue  pour 
venir  en  Pologne,  et  qu'au  cours  de  l'année  1525  il  y  exécuta  ces 
statues  en  marbre  de  Hongrie;  il  retourna  ensuite  à  Padoue  pour 
y  régler  son  compte  et  achever  le  travail  qu'il  avait  interrompu: 
„le  miracolo  del  gotto". 

Une  autre  circonstance  autorise  à  prétendre  que  Padovano  fit 
deux  séjours  en  Pologne,  et  non  un  seul  à  partir  de  1530,  comme 
on  l'a  pensé  jusqu'ici.  Parmi  les  figures  sculptées  qu'on  admire  à  la 
chapelle  des  Sigismond,  c'est  le  S.  Paul  qui  a  donné  au  rapporteur 
le  plus  de  difficulté  à  être  identifié.  A  côté  des  caractères  de  l'art 
de  Padoue  et  de  Padovano,  la  richesse  des  motifs  et  des  formes, 
les  plis  lourds  des  vêtements,  la  disposition  de  la  chevelure,  les  dé- 
tails des  mains  révèlent  une  sorte  de  spiritualisme,  un  essor  vers  la 
grandeur  monumentale,  un  écho  frappant  des  splendeurs  romaines 
et  de  la  magnificence  de  Michel-Ange.  Eh  bien,  ne  serait-ce  pas  un 
effet  de  l'influence  de  Jacques  Sansovino  qui,  à  partir  de  1527^ 
oua  un  rôle  capital  dans  le  développement  ultérieur  de  la  chapelle 
îde  Padoue.  C'est  à  cette  époque  que  Padovano  vit  de  près  Sanso- 
vino et  entra  même  en  relations  avec  lui;  c'est  Sansovino  qui.  en 
1529,  se  chargea  d'estimer  la  valeur  du  travail  et  des  matériaux 
fournis  jusqu'alors  par  Padovano  pour  le  bas-relief  du  „miracolo 
del  gotto",  et  de  fixer  la  somme  à  paj-er  à  Stella  pour  l'achève- 
ment de  cet  ouvrage.  La  statue  de  S.  Paul,  se  distinguant  parmi  les 
treize  sculptures  attribuées  à  Padovano  par  les  formes  les  plus  par- 
faites, est  sans  doute  celle  qu'il  exécuta   en   dernier  lieu.    Il  dut  la 


32 

ciseler  après  1527,  lors  de  son  second  séjour  en  Pologne,  en  1529 
tout  au  plus  tot,  alors  que  par  son  contact  avec  Sansovino,  il  avait 
subi  rintluence  de  l'école  romaine,  ou  plutôt  de  l'universel  canon 
de  l'art. 

Les  documents  que  nous  ont  jusqu'ici  livrés  les  archives  ne 
s'opposent  aucunement  à  cette  thèse  basée  sur  une  analyse  logique 
de  la  forme  :  ils  la  confirment  au  contraire,  ou  restent  muets.  D'ail- 
leurs le  rapporteur  considère  cette  question  comme  une  de  celles 
011  il  ne  faut  point  chercher  à  contrôler  l'oeuvre  d'art  par  les  sour- 
ces historiques,  mais  bien  celles-ci  par  l'oeuvre  d'art. 

Quant  aux  statues  de  S.  Wacïaw  et  de  S.  Floryan,  que  M.  Cer- 
cha  veut  attribuer  à  Padovano,  ce  sont  des  ouvrages  très  faibles 
qu'on  ne  saurait  rapprocher  de  ceux  de  cet  artiste;  il  est  même  fort 
douteux  qu'on  puisse  les  compter  parmi  les  oeuvres  de  l'art  italien. 
Au  Congrès  archéologique  de  Rome,  en  1912,  au  cours  de  la  dis- 
cussion qui  suivit  la  conférence  de  M.  Antoniewicz  sur  ce  sujet, 
M.  Moschetti,  professeur  d'Histoire  de  l'Art  à  l'université  de  Padoue, 
ayant  examiné  les  photographies  de  ces  deux  figures,  déclara  qu'el- 
les étaient  des  productions  de  troisième  ordre  de  l'art  allemand.  Le 
rapporteur  y  verrait  plutôt  le  travail  d'un  médiocre  ouvrier  italien 
qui,  à  Cracovie,  se  serait  maladroitement  inspiré  de  l'art  allemand. 


8.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia 
26  lutego  1913  r.  (Compte  vendu  de  la  séance  de  la  Coimnissioti 
de  l'histoire  de  l'art  en  Polof/ne  du  2(î  février  1913). 

Le  Président  rend  hommage  à  la  mémoire  de  M.  l'abbé  Antoine 
Brykczyiiski,  actif  collaborateur  de  la  Commission,  décédé  au  mois 
de  janvier. 

M.  Sigismond  Hendel  donne  lecture  d'un  important  mémoire  sur 
„Le  Château  de  Lesko",  et  communique  quantité  de  vues  photogra- 
phiques, de  relevés  architectoniques  de  ce  monument. 

Le  château  de  Lesko,  situé  sur  la  grande  route  commerciale 
entre  la  Hongrie  et  la  Pologne,  fut  construit,  vers  1507,  par  Pierre 
Kmita,  familier  du  roi  Sigismond  I,  et  dernier  représentant  de  cette 
illustre  maison.  Malgré  que  la  Renaissance  exerçât  déjà  son  influ- 
ence, l'édifice  est  encore  tout  médiéval. 

Le  château  et  ses  murs  d'enceinte  forment  un  vaste  trapèze  ir- 


33 

régulier,  allongé  de  l'est  à  l'ouest.  A  l'angle  oriental  se  trouvait  la 
porte  d'entrée,  pratiquée  dans  une  tour  à  laquelle  donnait  accès  un 
pont-levis  jeté  sur  un  fossé  profond.  Le  château  lui-même  s'élève 
à  l'angle  nord-ouest  du  trapèze  :  il  est  entouré  d'un  rempart  flanqué 
de  trois  tours.  H  se  divise  en  deux  parties.  L'une,  ayant  la  forme 
d'un  quadrilatère,  est  assise  sur  le  point  culminant,  et  constitue  pour 
ainsi  dire  le  donjon:  les  murs  ont  une  épaisseur  peu  commune;  une 
grande  salle  à  voûte  en  berceau,  soutenue  par  un  énorme  pilier 
carré  et  percée  de  quatre  meurtrières,  jouait  sans  doute  le  rôle  de 
cave.  Au-dessus  de  cette  cave  se  trouve  une  pièce  où  un  pilier 
octogone,  à  entailles  gothiques,  soutient  quatre  voûtes  croisées.  Cette 
salle  s'élargit  en  huit  niches  profondes;  elle  communique  avec  la 
cave  par  un  escalier  pratiqué  dans  l'épaisseur  des  murs.  Au  second 
étage  se  trouvait  probablement  une  autre  salle  avec  une  échauguette. 

La  seconde  partie  du  château,  quadrangulaire.  plus  vaste  que  la 
première,  était  destinée  aux  appartements.  A  droite  de  l'entrée,  on 
voyait  la  cage  de  l'escalier  conduisant  aux  étages  supérieurs:  il  n'en 
reste  que  le  noyau  central.  Les  salles  à  voûtes  en  berceau,  à  peti- 
tes fenêtres,  sont  situées  à  des  niveaux  divers,  selon  la  conformation 
du  sol  rocheux  de  la  butte. 

Entre  les  deux  parties  du  château,  un  escalier  tournant  relie 
toutes  les  pièces  des  deux  édifices. 

Après  1656,  le  château  fut  restauré  et  couronné  d'une  attique 
avec  niches  et  tourelles  d'angles.  Des  incendies,  en  1704  et  1783, 
mirent  en  ruines  la  seigneuriale  demeure;  sous  la  direction  de  Vin- 
cent Pol  on  en  fait  la  reconstruction  de  1837  à  1839;  on  supprime 
alors  l'étage  supérieur,  et  la  façade  est  transformée  dans  le  goût  pseudo- 
classique. 

M.  le  comte  Georges  Mycielski  est  élu  vice-président  pour  l'année 
1913;  M.  Stanislas  Turczynski  est  nommé  collaborateur  de  la  Com- 
mission. 


9.     MARCELI  HANDELSMAN.  Rezydenci  Napoleonscy  w  Warszawie.  (Les 
Résidents  de  Hapoléon  à  Varsovie). 

Dans  la  politique  de  Napoléon  la  diplomatie  joua  un  rôle  équi- 
valent à  celui  des  actions  militaires  et  le  service  diplomatique  comme 
l'armée   elle-même,    soutint   partout  l'influence  française.   Le  but  de 


34 


la  diplomatie  française  à  partir  de  rannée  1807  fut  d'entretenir  en  Eu- 
rope le  système  du  blocus  continental.  Vers  ce  but  tendirent 
tous  les  efforts  de  cette  diplomatie  qui  embrassa  toute  la  vie 
des  États  confédérés,  exigeant  beaucoup  des  alliés  de  la  France  et 
les  surveillant.  Les  diplomates  provenaient  de  toutes  les  classes  de 
la  société  française  et  de  toutes  les  nations  qui  se  trouvaient  soumises 
au  sceptre  de  Napoléon.  Il  y  avait  parmi  eux  deux  types  diffé- 
rents: ceux  qui  obéissaient  aveuglement  à  la  volonté  de  Napoléon, 
et  ceux  qui  tâchaient  de  conserver  une  certaine  indépendance.  Les 
premiers  en  face  du  danger  surent  le  plus  souvent  agir  avec  éner- 
o-ie  et  promptitude,  ce  qu'ils  avaient  appris  sous  l'influence  de  la 
discipline  sévère  de  la  diplomatie  napoléonienne.  Les  autres,  les 
indépendants,  au  moment  du  danger  abandonnèrent  l'empereur  pour 
le  trahir  ou  pour  suivre  leur  propre  politique. 

Chapitre!  Le  premier  représentant  de  Napoléon  à  Varsovie, 
Etienne  Vincent  (1781—1809),  jeune  auditeur  au  Conseil  d'Etat,  com- 
mença sa  carrière  à  Posen  comme  intendant  du  département.  En- 
voyé à  Varsovie  plus  tard  en  qualité  de  commissaire  accrédité  au- 
près du  gouvernement  de  Varsovie,  Vincent  ne  fut  jamais  qu'un 
simple  intendant.  Il  aurait  voulu  considérer  le  Duché  de  Varsovie 
comme  un  pays  conquis,  et  n'en  respecta  guère  les  autorités. 
Mais  son  énergie  lui  procura  l'estime  de  Napoléon  qui,  à  cause  du  mé- 
contentement du  gouvernement  de  Varsovie  et  de  Dresde,  le  rappela 
de  Varsovie  et  le  nomma  préfet  du  départ,  du  Pô. 

Chapitre  IL  Après  un  court  intervalle  rempli  par  le  service 
provisoire  de  Bourgoing,  ministre  à  la  cour  de  Dresde,  arrive 
à  Varsovie  un  nouveau  résident,  Jean-Charles  Serra  (1760—1813). 
jDescendant  d'une  famille  aristocratique  de  Gênes,  poète  et  banquier, 
ensuite  membre  du  Petit  Conseil,  prisonnier  d'état  en  1794,  exilé 
usqu  'en  1796,  Jean-Charles  Serra  accompagne  Napoléon  pendant  la 
campagne  d'Italie.  Il  devient  presque  dictateur  de  Gênes  en  1797; 
puis  obligé  de  quitter  sa  patrie,  il  arrive  en  1798  à  Paris.  Il  y  de- 
vient ambassadeur  de  Ligurie.  Plus  tard  il  remplit  les  mêmes  fonc- 
tions à  Madrid.  Après  la  réunion  de  Gênes  à  la  France,  Serra  vit 
à  Paris  et  y  écrit  deux  brochures  à  la  louange  de  Napoléon.  Par 
l'entremise  de  Talleyrand,  il  est  nommé  résident  à  Varsovie 
où  il  lutte  sans  relâche  contre  les  autorités  du  Duché.  Appuyé 
par  le  maréchal  Davoût,  il  combat  surtout  les  ministres  Lubienski 
et    Breza.   La    question    de   la   réduction    de   la    monnaie,    les  ques- 


35 

tions  de  ravitaillement,  l'exécution  de  la  Convention  de  Bayonne  — 
tels  sont  les  sujets  des  malentendus.  Lie  avec  les  jacobins  po- 
lonais, ambitionnant  d'exercer  le  contrôle  supérieur  du  gouverne- 
ment du  Duché,  Serra  agit  de  telle  manière  que  le  roi  lui-même  fait 
des  démarches    à  Paris    pour    le    faire    révoquer. 

La  guerre  de  1809  amène  la  rupture  décisive  avec  le  Conseil  d'Etat. 
Serra  se  retire  à  Berlin;  puis,  conformément  à  Tordre  qu'il  a  reçu 
de  son  gouvernement,  il  revient  à  Varsovie  et  cherche  un  appui 
dans  l'armée  pour  s'opposer  au  gouvernement  dont  les  membres 
s'arrêtent  à  la  frontière  à  Tjkocin.  Pendant  l'année  1810,  les 
difficultés  et  les  malentendus  se  dissipent.  Serra  s'attache  à  la  Pologne 
et  se  consacre  presque  entièrement  à  l'exécution  d'une  convention 
pour  la  désignation  des  biens  donnés  par  l'Empereur  en  Galicie. 
Après  le  changement  survenu  dans  la  politique  européenne,  dès  le 
mois  d'août  1810,  Serra  ne  peut  plus  satisfaire  son  gouvernement. 
A  cause  de  son  manque  d'énergie  dans  le  service  d'observation, 
il  est  envoyé  à  Stuttgart.  Son  activité  lui  fait  gagner  l'appui  de  la 
cour  de  Saxe  et  le  retour  à  Dresde.  En  1812,  le  rôle  de  Serra  est 
insignifiant;  il  reste  au-dessous  de  la  situation  en  1813.  Il  n'aperçoit 
pas  le  changement  qui  par  degrés  se  produit  dans  la  politique  de  la 
Saxe  et  il  ne  prévoit  pas  l'avénèment  du  système  autrichien.  Ce 
manque  de  prévoyance  et  de  prudence  cause  le  mécontentement  de 
Napoléon;  il  n'amène  pas  cependant  la  démission  de  Serra.  Il  reste 
à  son  poste  après  le  retour  du  roi  à  Dresde  et  j  réside  jusqu'à  sa 
mort.  Il  succombe  à  la  fièvre  typhoïde  à  Dresde  où  il  avait  con- 
tribué au  maintien  de  l'ordre  pendant  le  siège. 

Chapitre  III.  A  Serra  succéda  Edouard  Bignon  (1771-1841). 
Secrétaire  d'ambassade  à  Bâle,  puis  à  Milan,  il  conduit  le  gouver- 
nement cisalpin  en  exil.  Après  le  18  brumaire,  il  devient  premier 
secrétaire  à  Berlin,  puis  ministre  à  Cassel,  initiateur  de  la  Confé- 
dération du  Rhin,  administrateur  à  Berlin  pendant  la  guerre  de  1806/7 
et  à  Vienne  en  1809,  enfin  ministre  à  Carlsruhe.  Bignon  partout 
donne  des  preuves  de  prudence  et  de  prévoyance,  ainsi  que  d'un  dé- 
vouement et  d'une  énergie  infatigable  dans  l'accomplissement  des  or- 
dres de  l'empereur.  A  Varsovie,  à  son  modeste  poste  d'observateur, 
il  organise  un  vaste  bureau  de  renseignements  sur  la  Russie  et  il 
informe  son  gouvernement  d'une  manière  ample  et  exacte.  Pendant 
les  préparatifs  de  la  guerre  contre  la  Russie,  Bignon  joue  exclusive- 
ment le  rôle  d'un  instrument  obéissant  dans  les  mains  de  Napoléon. 


36 

Chapitre  IV.  A  Varsovie  grandissent  les  sentiments  belli- 
queux. Tous  les  jours  on  en  attend  l'explosion.  Napoléon  y  envoie 
comme  ambassadeur  avec  des  instructions  spéciales  l'archevêque  de 
Malines,  de  Pradt.  Ayant  de  grandes  ambitions,  surtout  littéraires,  Pradt 
craint  les  explosions  de  l'enthousiasme;  il  impose  ses  proclamations  et 
ses  manifestes  et  il  entrave  la  diète.  Cependant  après  une  réprimande 
de  l'empereur,  il  devient  peu  à  peu  un  instrument  docile  dans  les 
mains  des  ministres  de  Varsovie.  En  désaccord  avec  le  gouver- 
neur Dutaillis,  éloigné  du  Conseil  de  la  Confédération,  toujours  plus 
mal  disposé  pour  son  propre  gouvernement,  de  Pradt  se  rapproche  du 
commissaire  d'Autriche,  Baum,  lui  révèle  l'état  véritable  des  forces 
françaises,  donne  les  plus  secrets  renseignements,  avertit  du  danger 
le  prince  Schwartzenberg,  et,  avant  de  quitter  Varsovie,  en  disgrâce,  il 
insinue  aux  ministres  de  Pologne  la  nécessité  d'une  entente  avec 
la  Russie. 

Chapitre  V.  Bignon,  envoyé  pendant  la  guerre  en  qualité  de 
commissaire  auprès  du  gouvernement  de  Lithuanie,  fut  un  colla- 
borateur précieux  de  Bassano.  Lié  d'une  amitié  sincère  avec  les 
Lithuaniens,  il  revient  avec  les  réfugiés  à  Varsovie.  Nommé  mi- 
nistre à  la  place  de  Pradt,  il  déploie  une  énergie  intense  pour 
lutter  contre  les  intrigues  russes  et  la  trahison  autrichienne.  A  Varso- 
vie, Bignon  se  lie  intimement  avec  le  prince  Poniatowski;  il  l'assiste 
jusqu'au  dernier  moment  et  lui  facilite  la  tâche  de  faire  sortir  du 
Duché  le  corps  d'armée  polonais.  Ami  fidèle  des  Polonais,  partisan 
de  l'indépendance  de  la  Pologne,  à  partir  du  mois  de  juin  1813  Bi- 
gnon ne  cesse  de  faire  des  démarches  pour  subvenir  aux  be- 
soins de  l'armée  polono-lithuanienne.  Enfermé  à  Dresde,  après  la 
capitulation  violée,  prisonnier  des  Autrichiens,  relâché  ensuite  grâce 
au  prince  Schwartzenberg,  Bignon  revient  en  France  en  décembre 
1813.  Dès  lors  il  reste  toujours  le  défenseur  de  la  cause  polonaise 
dans  sa  patrie. 


10.    DR.  ANTONI  PERETIATKOWICZ  :  Filozofia  prawa  Jana  Jakôba  Rou- 
sseau'a.  (Philosophie  du  droit  de  Jean  Jacques  Rousseau). 

L'auteur  entreprend  d'examiner  les  idées  essentielles  qui  for- 
ment la  base  et  le  contenu  principal  de  1k  philosophie  du  droit  de 
Rousseau.  Il  fait  l'analyse  de  l'idée  de  la  nature,    du  droit  naturel. 


37 

du  contrat  social,  de  la  volonté  générale  et  de  la  souveraineté  du 
peuple  et  montre  le  rôle  que  ces  concepts  jouent  dans  tout  le 
système.  Enfin  il  présente  une  esquisse  de  la  philosophie  pénale  de 
Rousseau. 

La  philosophie  du  droit  de  Rousseau  se  relie  intimement  à  l'en- 
semble de  ses  idées.  Les  conceptions  de  Rousseau,  malgré  le  man- 
que de  système  dans  la  forme  et  malgré  les  extrêmes  sporadiques, 
possèdent  le  caractère  d'un  système  normatif  homogène.  Elles  ren- 
ferment des  lignes  conductrices  permanentes,  des  normes  essentielles 
déterminées,  progressivement  développées  et  approfondies. 

On  croit  traditionnellement  que  la  philosophie  de  Rousseau  con- 
siste dans  une  opposition  entre  la  „nature"  et  la  „civilisation", 
que  cette  opposition  constitue  la  base  de  son  système.  Or,  cette 
thèse  n'est  point  soutenable.  Elle  est  la  source  d'une  série  de 
contradictions  inévitables  et  ne  correspond  pas  au  contenu  essentiel 
des  idées  de  Rousseau.  La  ligne  directrice  essentielle  (permanente 
et  conséquente)  de  la  philosophie  de  Rousseau  consiste  dans  une 
conception  morale  déterminée^  qui  se  relie  elle-même  à  la  philo- 
sophie stoïcienne  et  à  l'idéologie  des  républiques  de  l'antiquité.  On 
pourrait  l'appeler  Teudémonisme  idéaliste.  La  base  de  cette  con- 
ception c'est  la  vertu  qui  produit  le  bonheur  ;  les  principes  con- 
ducteurs suprêmes  ce  sont  la  liberté  et  l'égalité,  considérées  comme 
des  valeurs  sociales  absolues,  ainsi  que  la  simplicité,  la  vérité,  le 
courage,  le  patriotisme,  la  religion  sociale. 

Entre  les  deux  premiers  discours  et  le  „Contrat  social"  il  n'y 
a  pas  de  différence  essentielle  dans  le  point  de  vue  concernant  la 
valeur  de  la  vie  sociale.  Il  n'existe  là  qu'une  évolution  intérieure. 
Le  premier  discours  évalue,  le  second  explique  l'état  négatif, 
mais  aucun  n'offre  les  remèdes  nécessaires.  Les  discours  suivants 
(Emile,  Contrat  social)  possèdent  déià  un  caractère  normatif,  ils 
indiquent  ce  qui  doit  être.  Cependant  le  point  de  vue  moral  reste 
le  même  dans  tous  ces  ouvrages. 

L'idée  de  la  nature,  par  rapport  à  cette  conception  socio-mo- 
rale essentielle,  est  une  idée  auxiliaire,  transitoire,  ayant  un  carac- 
tère tantôt  réel  (provenant  des  faits),  tantôt  normatif. 

C'est  une  idée  auxiliaire,  car  elle  dépend  par  son  contenu 
des  idéals  moraux.  Dans  le  premier  discours  (Sur  les  sciences  et 
les  arts),  où  Ton  trouve  déjà  l'expression  de  sa  conception  fonda- 
mentale, Rousseau  ne  parle  point  encore  de  la  „nature  de  l'homme", 


38 

ni  de  „l'état  naturel"  dans  un  sens  favorable.  Par  conséquent,  ce 
n'est  pas  une  idée  primitive  (en  regard  de  l'ensemble  de  son  sys- 
tème), mais  dérivée  (secondaire).  C'est  une  forme  qui  synthétise  les 
traits  distinctifs  humains,  reconnus  comme  positifs  au  point  de  vue 
des  valeurs  suprêmes  socio-morales.  Le  lien  logique  qui  relie  l'idéo- 
logie morale  avec  l'idée  de  la  „nature"  est  la  supposition  que 
l'homme  est  naturellement  bon. 

C'est  une  idée  réelle,  provenant  des  faits,  quand  elle  se  rap- 
porte dans  le  second  discours  (Sur  l'inégalité  des  hommes)  à  l'homme 
naturel  dans  l'état  de  nature  et  détermine  les  traits  distinctifs 
qui  autrefois  existaient  dans  le  fait  (ou  hypothétiquement  dans  le  fait). 

C'est  une  idée  normative,  qui  fait  passer  les  traits  distinc- 
tifs, mentionnés  ci-dessus,  d'une  sphère  historique  réelle  dans  la 
sphère  des  devoirs  de  l'homme  contemporain,  en  transformant  le 
fait  en  un  principe  régulateur,  qui  indique  la  norme  de  la  con- 
duite (Emile,  Contrat  social). 

C'est  une  idée  transitoire,  car  elle  sert  d'instrument  ration- 
nel dans  les  considérations  de  Rousseau  aussi  longtemps  et  autant 
qu'elle  atteint  son  but  essentiel,  moral  et  sociah  Dans  les  „Consi- 
dérations sur  le  gouvernement  de  Pologne"  ainsi  que  dans  le  „Pro- 
jet de  constitution  pour  la  Corse"  elle  ne  joue  plus  aucun  rôle. 

Les  bases  de  la  morale  de  Rousseau  (le  bonheur  et  la  vertu), 
de  même  que  les  postulats  suprêmes  moraux  et  sociaux  (la  liberté 
et  l'égalité),  sont  devenues  les  bases  du  droit  naturel.  Cela  s'est 
manifesté  sous  forme  d'admission  de  „l'utilité  et  justice",  comme 
fondements  du  droit  naturel,  et  de  la  „liberté  et  égalité",  comme 
postulats  suprêmes  moraux  et  juridiques.  La  dépendance  du  „droit 
naturel"  de  l'idée  de  la  „nature"  se  manifeste  en  ce  qu'il  possède 
aussi  un  double  caractère  :  réel  et  normatif.  Réel  —  lorsqu'il  se  rap- 
porte aux  règles  existant  de  fait  dans  l'état  naturel  des  hommes 
(Discours  sur  l'inégalité  des  hommes).  Normatif  —  lorsqu'il  déter- 
mine les  normes  du  droit  vrai,  correspondant  à  l'idée  du  droit 
(Contrat  social). 

L'essence  du  droit  naturel  (normatif),  qui  correspond  aux  postu- 
lats mentionnés  ci-dessus  (la  liberté  et  l'égalité),  se  base  sur  le 
„contrat  social"  qui  est  le  critérium  unique  et  exclusif  de  la  véri- 
table légalité  des  actions. 

L'auteur  examine  le  Contrat  social  de  Rousseau  dans  son 
rapport  avec  les  théories  des  juristes  des  moyen  âge  et  il  le  compare 


39 

avec  les  doctrines  de  Grotius,  Locke  et  Hobbes.  Il  prouve  par  de 
nombreux  arg-uments  et  citations,  que  le  „Contrat  social"  exprime 
une  idée  philosophique  régulatrice.  Le  contrat  social  n'est  pas,  selon 
Rousseau,  un  fait  historique  (Grotius,  Locke),  ni  un  substratum  phi- 
losophique d'un  fait  empirique  (Hobbes).  Il  n'est  qu'une  expression 
de  l'idée  du  droit  et  sert  de  critérium  suprême  de  la  contrainte 
politique,  légale.  C'est  pourquoi  le  contenu  de  ce  contrat  est  exac- 
tement déterminé.  L'élément  du  „pactum  subjectionis"  est  supprimé, 
puisque  le  contrat  constituant  ne  confère  le  pouvoir  à  personne  et 
que    la  société  demeure  entièrement  le  souverain  suprême. 

La  réalisation  de  la  liberté  dans  la  construction  de  Rousseau 
n'est  qu'apparente.  Elle  est  la  conséquence  de  la  confusion  de  deux 
points  de  vue:  qualitatif  et  quantitatif.  La  liberté,  dont  l'homme  se 
prive  au  profit  de  la  société,  diffère  qualitativement  de  la  liberté 
reconquise  sous  forme  de  participation  au  pouvoir  souverain. 

La  négation  des  limites  du  pouvoir  souverain  est  une  consé- 
quence logique  du  renoncement  complet  aux  droits  individuels  et 
se  lie  avec  la  conception  de  l'intérêt  général,  comme  élément  déter- 
miné et  immuable.  Cependant  on  ne  peut  pas  la  concilier  avec  le 
point  de  vue  libéral,  et  la  théorie  de  Rousseau  peut  être  plutôt  dé- 
terminée comme  solidarisme  démocratique. 

L'auteur  présente  l'évolution  de  l'idée  du  „contrat  social"  après 
Rousseau,  particulièrement  son  influence  sur  Kant  et  sur  la  théorie 
du  solidarisme  en  France  (l'idée  de  quasi-contrat).  Il  entreprend  de 
prouver  que  l'idée  du  „contrat  social",  au  sens  philosophique,  n'est 
point  surannée  et  ne  contrarie  pas  la  science  contemporaine.  Elle 
a  une  valeur  méthodologique  permanente.  La  tendance  vers  une 
explication  rationnelle  de  l'organisation  politique  et  de  la  contrainte 
légale  est  une  propriété  constante  de  l'esprit  humain.  L'idée  du  „con- 
trat social"  satisfait  cette  tendance  dans  une  large  mesure,  puisque 
elle  confère  au  fait  de  la  contrainte  la  sanction  d'un  acte  raison- 
nable, conforme  à  l'intérêt  même  des  individus  contraints  (qui  y  con- 
sentiraient, s'ils  étaient  raisonnables). 

L'analyse  du  contrat  social  en  ses  principes  constituants  nous 
montre  que  c'est  un  S3"mbole,  une  image,  qui  recèle  l'idée  d'un 
intérêt  social  raisonnable.  C'est  une  ligne  directrice  géné- 
rale, qui  peut  avoir  divers  contenus  concrets.  C'est  une  forme 
qui  renferme  des  matières  différentes,  selon  les  conditions  sociales, 
selon  les  conceptions  et  les  sentiments  des  penseurs. 


40 

L'auteur  examine  ensuite  le  concept  de  la  volonté  géné- 
rale dans  la  théorie  de  Rousseau.  H  montre  que  l'essence  de  la 
„volonté  générale"  exprime  une  idée  philosophique  régulatrice,  qui 
se  rapporte  à  l'utilité  sociale.  C'est  l'intérêt  général  dans  un  sens, 
non  seulement  utilitaire,  mais  aussi  idéaliste. 

Pour  réaliser  la  volonté  générale  (dans  le  sens  d'une  idée  phi- 
losophique) deux  conditions  sont  indispensables:  la  généralité  du 
sujet  et  celle  de  l'objet  législatif.  Chaque  loi  doit  être  votée  par  tous, 
concerner  tout  le  monde. 

La  souveraineté  du  peuple  (synonyme  du  pouvoir  légis- 
latif) est  l'organe  de  la  volonté  générale  et  le  moyen  de  sa  réali- 
sation. Elle  fonctionne  légalement  à  condition  que  l'objet  législatif 
soit  général.  La  volonté  de  la  majorité  est  universellement  obligatoire, 
puisque  elle  exprime  la  volonté  générale,  qui  est  également  la  vo- 
lonté vraie  (essentielle,  non  empirique)  de  la  minorité. 

L'erreur  de  Rousseau  consiste  dans  deux  prémisses  fondamen- 
tales, auxquelles  il  croyait  absolument:  1)  que  l'intérêt  général  se 
présente  comme  quelque  chose  d'objectif  et  d'évident  pour  tous, 
2)  que  la  généralité  formelle  du  contenu  des  lois  est  une  garantie 
suffisante  de  sa  conformité  à  l'intérêt  de  tous.  Toutes  les  deux  pré- 
misses sont  insoutenables.  L'illusion  de  Rousseau  peut  être  exjjliquée 
par  les  conditions  sociales  du  XVIILe  siècle,  par  le  manque  d'ex- 
périence politique  (dans  un  sens  démocratique),  aussi  par  la  circon- 
stance   que  sa  doctrine  visait  des  petits  états. 

L'idée  de  la  souveraineté  du  peuple  se  base  aussi  sur  un  autre 
fondement,  notamment  sur  le  postulat  de  la  liberté  inaliénable,  ainsi 
que  sur  l'égalité  générale.  L'homme  ne  peut  consentir  qu'à  une  or- 
ganisation et  à  un  pouvoir,  où  il  prend  part  lui-même  et  où  il  ne 
subit  aucune  volonté  étrangère.  Mais  cette  façon  de  voir  exigerait 
l'unanimité  pour  toutes  les  lois.  Ce  n'est  qu'après  avoir  introduit 
l'idée  de  la  „volonté  générale",  comme  principe  régulateur,  que 
la  volonté  de  la  majorité  prend  corps,  puisque  elle  exprime  cette 
idée  générale. 

Mais  la  souveraineté  du  peuple  possède  dans  le  système  de 
Rousseau  aussi  une  valeur  indépendante.  C'est  la  forme  unique  du 
gouvernement  légal.  Ainsi  Rousseau  se  base  dans  sa  construction 
en  même  temps  sur  deux  principes:  empirique  (souveraineté  du 
peuple)  et  supraempirique  (volonté  générale).  De  là  vient  un  dua- 
lisme intrinsèque  de  tout  son  système  politique. 


il 


41 


Dans  sa  philosophie  pénale  Rousseau  se  place  au  point  de  vue 
de  la  préservation  (non  rétribution),  qui  constitue  une  conséquence 
naturelle  de  son  point  de  départ  individuel. 

En  général,  la  construction  de  Rousseau,  grâce  à  une  conception 
originale,  grâce  à  la  réunion  des  éléments  empiriques  avec  les  élé- 
ments supraempiriques,  a  une  grande  importance  historique.  Le  côté 
empirique  de  cette  théorie  (la  souveraineté  du  peuple)  a  exercé  une 
énorme  influence  sur  la  vie  politique  (surtout  pendant  la  Révolution 
française).  Son  côté  philosophique  a  réagi  sur  la  philosophie  du  droit 
ultérieure,  particulièrement  sur  celle  de  Kant. 


11.  BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  de  philologie. 

Bensi  Tytus.  »FormuJy  analityczne  dzwiçkôw  polskich«.  (Les 
formules  analitiques  des  sotis   dans  la  langue  Polonaise),    8-0,    p.  24. 

Demiaxczuk  Ioanres.  »Supplementura  comicum.  Comoediae  Grae- 
cae  fragmenta  post  editiones  Koekianam  et  Kaibelianam  reperta 
vel  indicata  coUegit,  disposuit,  adnotationibus  et  indice  verborum 
instruxit...«,  8-0,  p.  158. 

»Rozpravvy  Akademii  Umiejçtnosci.  WydziaJ  filologiczny«.  (Tra- 
vaux de  r Académie  des  Sciences.  Classe  de  i^hilolocjie),  ser  111  vo]  VI 
8-Ü,  p.  361.  ' 

Smibszek  Antoni.  »Przyczynki  do  objasnienia  napisôw  staroper- 
skichc.  (ContnhuUo7is  à  V interprétation  des  monuments  épigraphiques 
persans),  8-0,  p.  21. 

II.  Classe  d'histoire  et  de  philosophie. 

»Archiwum  Komisyi  historycznej  *.  (Collectanea  ex  Archivo  Colle- 
gii  historici),  8-0,  vol.  XI,  5  tabulae,  p.  526. 

Balzer  Oswald.  »Unia  Horodelska«.  (L'union  conclue  à  Horodlo 
(1413)  entre  la  Pologne  et  la  Lithuanie),  8-0,  p.  32. 

Dabkowski  PRZEMYstAw.  »  Prawo  laziebne.  Studyum  z  historyi 
prawa  polskiego«.  (Les  règles  du  droit  polonais  concernant  le  service 
des  bains  publics  au  moyen-âge),  8-0,  p.  64. 


42 

LüKAsiKwicz  Jan.  »Die  logischen  Grundlagen  der  Wahrscheinlich- 
keitsrechnung«, 8-0,  p.  77. 

»Monumenta  Poloniae  Vaticana«.  Tomus  I,  Cracoviae  1913,  in 
8-0  maiori,  2  tabulae,  pp.  LVII  et  503;  tomus  II,  Cracoviae  1913, 
in  8-0  maiori,  3  tabulae,  pp.  XXVIII  et  587. 

Continet:  Tomus  I:  Acta  Gamerae  Apostoiicae,  vol.  I,  1207 — 1344; 
tomus  II:  Acta  Gamerae  Apostoiicae,  vol.  II,  1344 — 1374,  edidit  Dr. 
Joannes  Ptasnik. 

Skibinski  Mieczys£-aw.  »Europa  a  Polska  vv  dobie  wojny  o  suk- 
cesyç  austryack^  \v  latach  1740 — 1745«.  (L'Europe  et  la  Pologne 
aux  temps  de  la  guerre  de  succession  d'Autriche  1740 — 1745),  8-0 
vol.  I,  p.  XIV  et  844;  vol.  II,  8-0,  p.  XX  et  719. 


Nakiadein   Akademii    Uiniejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Bolesiawa  Ulanowskiego 

Kr.ikow.   1H13  Drnkarnia  Uniwersytetu  Jagielloriskieço.   pod  zarzadem  J.  Kilipowakiep« 

•22  Lipca  1913. 


u 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  6,  7  et  8.  Juin- Juillet— Octobre.  1913. 


Sommaire.    Séances    du  9  et  du   16   juin,    du  4  et  du  7   juillet,    dn   13  et  du  20 
octobre  1913. 

Résumés:    12.  Compte    rendu    de  la  séance    de  la  Commission    de  l'histoire 
de  l'art  en  Pologne  du  2H  avril  1913. 

13.  Compte    rendu    de  la    séance    de  la    Commission   de  l'histoire    de  l'art    en 
Pologne  du  27  mai  1913. 

14.  JAN  PTAèNIK.   La   famille  des  Fugger  en  Pologne. 

15.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 

I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  9  JUIN  1913. 
pKKbii.i-N.-K   i.K  M.  C.  MORAWSKl. 

M.  JôzRp  Trbtjak  présente  son  travail:  „Bohdan  Zaleski  en  France 
{1831 — 1838}'^.   Contribution  a  l'histoire  de  Vemigration  Polonaise. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  ZozistAw  Jachimkcki  : 
L'oeuvre  de  Marcin  Mielczewski,  compositeur  polonais  du  XVII siècle'''' . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maukycy  Mahn:  Le problètne 
de  la  division  en  périodes  appliqué  d  l'histoire  de  la  littérature"' . 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  philologie  du  21  mai  1913. 


Rulletin    1—11. 


44 

SÉANCE  DU  7  JUILLET   1913 
Pkksidknck  v>k  m.   C.   MORAWSKi. 

M.  Ignacv  Chr/.anowski  présente  s(m  travail:  „Les  jugements  de  la 
postérité  sur  le  Miroir  (Zwierciadio)  de  Nicolas  Bey" . 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  23  avril  1913  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  27  mai  1913  2). 


SEANCE  DU  13  OCTOBRE  1913. 
PjiKsiDENCK   i.K   M.   C.  MORAWSKI. 


M.  JozKF  Trktiak  présente  son  travail:  „Quelques  remarques  sur 
le  roman  de  Sigismond  Krasiûski,  intitulé:  Herhurt^. 

M.  Tadkusz  Grabowski  présente  son  travail:  „Eusèbe  Sloivacki  et 
la  critique  littéraire  au  commencement  du  XIX  siècle'"''. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  16  JUIN  1913. 
Pkksiuknce   dk  M.   F.   ZOLL. 

M.  BoLBsLAw  Ulanowski  présente  son  travail:  „  Valentin  Kucz- 
borsJd^  chanoine  de  la  Cathédrale  de  Cracovie  {f  1572)'^. 

Le  Secrétaire  présente  un  article  de  M.  Macie.i  Loket:  „Actes 
inédits  des  Archives  Impériales  de  Vienne  concernant  le  séjour  de 
Nicolas  I  à  Rome". 


')  Voir  Résumés  p.  46. 
*)   Voir  Résamés   p.   47. 


45 


SEANCE  DU  4  JUILLET  1913. 
Présidence  df.  M.  F.  ZOLL. 


Le  Secrétaire   présente   le  travail   de  M.  Jan  D^^browski:  j^Elisa- 
heth,  reine  de  Hongrie^. 


SÉANCE  DU  20  OCTOBRE  1913. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  BnoNistAw  Malinowski: 
„De  l'influence  des  croyances  primitives  sur  la  différenciation  sociale 
{Théorie  du  Totémisme^. 


\ 


1* 


Résumés 


12.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia 
29  kwietnia  1913.  (Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission 
de  Vhistoire  de  Vart  en  Pologne  du  29  avril  1913). 

M.  le  Comte  George  Mycielski  donne  lecture  d'un  mémoire  con- 
cernant un  portrait  du  prince  héritier  Ladislas-Sigismond  Wasa,  le 
futur  Ladislas  IV.  Ce  portrait,  le  seul  authentique  que  l'on  connaisse, 
fut  peint  par  P.  P.  Rubens,  en  1634.  Au  début  de  sa  communica- 
tion m.  Mycielski  résume  ses  études  précédentes  sur  les  rapports 
de  la  peinture  flamande  avec  la  Pologne,  rapports  certainement  anté- 
rieurs pour  Cracoviae  à  l'an  1590.  C'est  à  cette  époque,  entre  1580  et 
1613,  que  Jacques  Hertens  d'Anvers  séjourne  dans  la  capitale  de 
la  Pologne  entouré  de  tout  un  groupe  d'artistes  flamands,  et  d'élèves 
d'origine  polonaise.  Dans  les  années  suivantes  la  Pologne  reste 
toujours  en  contact  avec  la  Flandre.  En  1621  est  placée  à  l'église 
collégiale  de  S.  Nicolas  à  Kalisz,  la  magnifique  „Descente  de  la 
Croix"  de  Rubens  qu'on  y  voit  encore  aujourd'  Lui  En  1624,  le 
prince  Ladislas  Wasa  fait  en  Flandre  un  séjour  de  près  de  deux 
mois,  et  passe  quelques  semaines  à  Bruxelles.  C'est  à  ce  moment 
que  Rubens  peint,  en  septembre,  un  beau  portrait  du  prince  héré- 
ditaire destiné  à  l'infante  Isabelle-Claire-Eugénie,  régente  de  Hol- 
lande. On  le  connaissait  depuis  cette  date,  par  la  remarquable 
gravure  tout  à  fait  contemporaine  de  Paul  de  Pont,  ainsi  que  par 
le  portrait  ovale,  à  l'huile,  qui  se  trouve  à  la  galerie  Durazzo-Pal- 
lavicini  à  Gênes  et  que  Max  Rooses  considérait  comme  l'oeuvre 
originale  du  maître.  M.  Mycielski  avait  toujours  eu  des  doutes  sur 
cette  attribution  :  aujourd'hui  il  est  heureux  de  soumettre  à  la  Com- 
mission la  photographie  du  merveilleux  portrait  original  qui  naguère 


47 

encore  se  trouvait  dans  une  collection  anglaise,  et  qui  appartient 
actuellement  à  M.  Scott,  marchand  de  tableaux  à  Paris.  Le  portrait 
de  Gênes  présente  dans  quelques  détails  certaines  différences  avec  la 
gravure  de  Paul  de  Pont  ;  il  ne  reproduit  d'ailleurs  que  le  buste, 
tandis  que  l'original,  nouvellement  découvert,  nous  montre  le  prince 
presque  jusqu'aux  genoux,  et  de  plus  est  absolument  identique  avec 
la  gravure.  C'est  un  des  plus  beaux  portraits  peints  par  Rubens, 
et  il  appartient  à  la  plus  brillante  période  de  l'activité  de  l'artiste. 
Et  comme  facture,  et  comme  coloris,  et  comme  vigueur  éclatante, 
on  peut  hardiment  le  comparer  aux  plus  beaux  portraits  du  maître 
justement  admirés  à  Vienne,  à  Paris  et  à  Anvers. 

M.  Ptasnik  communique  une  note  sur  un  azur  dont  faisaient 
usage  les  peintres  en  Pologne  au  XV-e  siècle,  et  dont  jusqu'ici  on 
ignorait  la  provenance.  En  Flandre,  aux  archives  de  Bruges,  entre 
autres  documents  et  comptes  attestant  que  dès  la  fin  du  XlII-e  siècle 
il  y  eut  entre  ce  pays  et  la  Pologne  des  rapports  commerciaux  très 
suivis,  on  voit  par  un  acte  de  l'année  1485  que  dans  les  mines  de 
Chçcin,  au  XV-e  siècle,  on  trouvait  un  azur  qui  non  seulement 
était  employé  en  Pologne  mais  fort  recherché  à  l'étranger. 

M.  Léonard  Lepszv  résume  le  mémoire  de  M- me  Wicherkie- 
wicz  sur  „Jean  Dill,  orfèvre  de  Poznan  (Posen)."  Dans  les  „Acta 
Consularia"  et  dans  les  livres  de  la  corporation  des  orfèvres,  qui 
sont  conservés  aux  archives  de  Poznan,  nons  trouvons  des  indica- 
tions qui  permettent  d'établir  que  Jean  Dill  travailla  dans  cette 
ville  de  1616  à  1660.  Cette  information  est  d'autant  plus  impor- 
tante que  jusqu'ici  on  ignorait  l'origine  et  le  lieu  de  séjour  de  ce 
remarquable  artiste  dont  un  dessin  a  été  publié  par  feu  M.  So- 
kolowski  dans  les  Comptes  rendus  de  la  Commission. 

M.  Turczynski  est  élu  Secrétaire  pour  1913  et  1914. 


13.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia 
27  maja  1913  r.  (Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission 
de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  27  mai  1913). 

M.  Thadée  Szydlowski  présente  un  compte  rendu  de  son  travail: 
„Introduction  critique  à  l'étude  de  l'oeuvre  de  Wit  Stwosz".  C'est 
le  premier  chapitre  d'une  monographie  étendue  consacrée  à  l'art  de 
Stwosz  et  de  son  temps.  L'auteur  expose  qu'il  est  nécessaire  de  ré- 


48 

sumer  et  de  comparer  les  résultats  jusqu'ici  acquis  par  la  critique  au 
sujet  de  Wit  Stwosz,  afin  de  pouvoir  s'orienter  dans  la  genèse  de  ce  ta- 
lent et  d'en  déterminer  le  caractère  national.  Il  était  d'autant  plus 
indispensable  de  le  faire  que  dans  ces  dernières  années  cette  question 
avait  donné  lieu  à  quelques  attaques  passionnées  contre  la  science 
polonaise. 

C'est  après  1830  que  les  Polonais  ont  hautement  revendiqué 
Wit  Stwosz  comme  un  des  leurs,  et  prétendu  que  son  art  avait 
pris  naissance  à  Cracovie.  Ambroise  Grabowski  découvrit  dans  les 
archives  toute  une  série  de  documents  permettant  de  soutenir  ces 
assertions.  Cependant  il  ne  réussit  pas  à  trouver  des  données 
positives,  ni  au  sujet  de  la  naissance  de  Stwosz,  ni  en  ce  qui  con- 
cerne ses  premiers  pas  dans  la  carrière  artistique  ;  et  s'il  affirme 
que  Stwosz  était  né  et  avait  été  élevé  à  Cracovie,  ce  n'est  qu'une 
pure  hjTpothèse,  bien  en  accord  avec  le  patriotisme  local  de  son 
auteur.  Les  archéologues  qui  plus  tard  s'occupèrent  de  Stwosz,  ad- 
mirent comme  indiscutable  l'affirmation  de  Grabowski.  F.  M.  Sobie- 
szczanski,  E.  Rastawiecki,  J.  Lepkowski,  quelques  autres  encore, 
grâce  à  l'effervescence  romantique  qui  régnait  alors,  firent  de  Stwosz 
le  génie  le  plus  expressif  de  l'idéal  chrétien,  le  maître  incomparable, 
l'envoyé  de  Dieu,  la  gloire  la  plus  éclatante  de  la  nation  polonaise. 

Ce  n'est  qu'à  partir  de  1880  qu'on  a  commencé  à  s'occuper 
scientifiquement  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne,  et  d'étudier  avec 
plus  de  sang- froid  la  légende  de  Stwosz.  Les  dernières  générations 
de  nos  historiens  ont  établi  que  l'on  ne  saurait  attribuer  à  l'art 
de  Stwosz  une  origine  locale  et  qu'évidemment  cet  art  tire  son 
origine  de  l'Allemagne  méridionale.  C'est  feu  M.  Sokolowski  qui, 
dans  ses  „Etudes  sur  la  sculpture  en  Pologne  au  XV-e  et  XVI-e 
siècle,  fit  ressortir  les  attaches  étroites  qui  relient  avec  l'école  de  Nu- 
remberg les  monuments  de  l'époque  de  Stwosz  que  nous  possédons. 
Cette  conclusion  fût  confirmée  par  la  découverte  de  l'acte  où  était 
relatée  l'histoire  de  la  construction  de  l'autel  de  Notre-Dame,  acte 
dans  lequel   Stwosz  est  qualifié  de    „Alemanus  de  Norimberga". 

Toutefois  la  question  était  loin  d'être  complètement  élucidée  : 
pour  déterminer  exactement  l'origine  de  son  art  on  manquait  de 
documents  précis  et  péremptoires.  M.  Sokolowski  s'était  surtout 
intéressé  aux  tryptiques  qui,  sous  l'influence  de  Stwosz,  avaient 
alors  été  sculptés  en  Pologne,  et  de  l'importance  de  l'atelier 
de  cet  artiste  à  Cracovie.  M.  Kopera  a  tracé  une  monographie  do- 


49 

cumentée  de  l'oeuvre  de  Stwosz  dans  la  capitale  de  la  Pologne; 
cependant  nous  ne  possédons  encore  aucune  étude  approfondie  sur 
le  caractère  individuel  de  l'artiste  en  regard  de  l'art  de  son  époque, 
qui,  lui  non  plus,   n'a  jamais  été  bien  analysé. 

La  science  allemande  a  poussé  plus  avant  ses  recherches,  et, 
grâce  à  la  récente  monographie  de  Lossnitzer,  est  parvenue  à  éclaircir 
plusieurs  des  problèmes  rattachés  à  Stwosz.  Il  faut  surtout  signaler 
dans  ce  livre  l'excellent  exposé  de  la  genèse  de  l'art  de  Stwosz. 
Ce  n'est  pas  seulement  Nuremberg  qui  fut  le  berceau  de  cet  art, 
mais  il  est  très  vraisemblable  que  Stwosz  travailla  quelque  temps 
à  Passau  dans  l'atelier  de  Nicolas  de  Leyen  qui,  vers  1470,  exécuta 
dans  cette  ville  la  plaque  tumulaire  du  tombeau  de  l'empereur  Fré- 
déric in,  car  cette  plaque  est  sans  aucun  doute  le  modèle  dont 
s'inspira  Stwosz  pour  son  tombeau  de  Casimir  Jagellon.  Entre  les 
oeuvres  cracoviennes  de  Stwosz  et  l'art  méridional  allemand  il 
y  a  parenté  accusée,  et  nous  devons  admettre  comme  certain  que 
lorsque  l'artiste  arriva  à  Cracovie,  il  y  apporta  une  individualité 
déjà  tout  acquise  et  bien  déterminée;  au  contraire  il  serait  impossible 
d'appuyer  sur  des  données  concrètes  et  positives  qu'il  forma  son 
style  à  Cracovie  même. 

H  est  vrai  que  M.  Ptasnik  dans  son  mémoire  :  „Etudes  sur 
Stwosz  et  sa  famille",  par  une  interprétation  ingénieuse  des  sources 
archivales  essaye  de  démontrer  que  Stwosz  était  Polonais,  né  à  Cra- 
covie, qu'il  n'était  certainement  pas  Allemand.  Néanmoins  les  argu- 
ments à  l'appui  de  cette  thèse  ne  semblent  pas  décisifs  ni  suffisants 
à  M.  Szydlowski,  et  il  considère  comme  tout  à  fait  invraisemblable 
un  premier  séjour  de  Stwosz  à  Cracovie  avant  1477,  date  à  laquelle 
il  quitta  Nuremberg  pour  venir  dans  la  capitale  de  la  Pologne. 

Après  avoir  fait  la  critique  de  tous  les  travaux  auxquels  a  donné 
lieu  la  question  Stwosz,  M.  Szj^dlowski  s'arrête  à  la  campagne  de 
M.  L.  Stasiak  et  examine  les  60  thèses  formulées  par  cet  écrivain 
à  la  fin  de  l'ouvrage  „Revendication  de  notre  bien".  Il  trouve  que 
la  plupart  de  ces  allégations  ne  reposent  sur  aucune  base  solide. 
En  terminant  M.  Szydlowski  expose  le  programme  de  sa  mono- 
graphie de  Stwosz  et  des  artistes  de  son  temps. 


50 


14.   DR.  JAN  PTAéNIK.  Fuggerowie  w  Polsce.  (Die  Handelsbeziehungen 
des  Fuggerschen  Hauses  zu  Polen). 

Das  seit  1803  gefürstete  Geschlecht  der  Fugger  ist  aus  sehr 
unscheinbaren  Anfängen  hervorgegangen.  Der  Urahn  des  Geschlech- 
tes war  Landmann  und  Barchentweber  im  Dorf  Graben  bei  Augsburg; 
im  Jahre  1367  siedelt  er  nach  der  Stadt  über  und  erwirbt  sich  hier  ein 
gewisses  Vermögen,  das  dann  von  den  Söhnen  vermehrt  wird,  so  daß 
einer  von  ihnen  zum  Altesten  der  Augsburger  Weberzunft  gewählt 
wird.  Von  den  mehreren  Söhnen  Jakobs,  der  1469  stirbt,  sind  die 
bedeutendsten  Ulrich  und  Jakob,  der  das  geistliche  Kleid  ablegt 
und  infolge  seines  hervorragenden  Geschäftssinnes  den  Grund  zu 
der  weltbedeutenden  Rolle  des  Hauses,  Fugger  legt.  Der  fuggeri- 
schen  Firma:  „Jakob  Fugger  und  Gebrüder",  steht  er  bis  zu  seinem 
Tode  vor.  Einträglicher  als  Handel  mit  Gewürzen,  Seide  und  Tuch 
erscheint  ihm  der  Geldhandel,  und  er  verlegt  sich  auf  Bergbau- 
unternehmungen. Da  er  dem  Erzherzog  Sigmund  bedeutende  Geld- 
summen verschafft,  gelangt  er  in  den  Besitz  von  Silberbergwerken 
in  Tirol  und  Kärnten,  besonders  wertvoll  gestaltet  sich  aber  die  Aus- 
beutung der  dazumal  sehr  reichhaltigen  Bergwerke  in  Schwaz,  end- 
lich erwirbt  er  auch  das  Recht,  die  nordungarischen  Bergwerke  zu 
exploitieren,  von  wo  Kupier  nach  allen  Gegenden  Europas  versandt 
wird.  Der  Handel  mit  ungarischem  Kupfer  hat  die  finanzielle  Welt- 
macht der  Fugger  begründet,  so  daß  das  Haus  von  nun  an  maß- 
gebenden Einfluß  auf  die  Weltpolitik  der  damaligen  Zeit  gewann; 
jeder  Krieg,  den  die  Habsburger  führen,  wurde  ermöglicht  durch 
Kreditbeschaffung  von  selten  des  Fuggerschen  Hauses,  ja  sogar  die 
Kaiserwahl  Karls  V.  kam  nur  infolge  der  Geldunterstützung  durch 
Jakob  zustande  und  soll  850000  Gulden  gekostet  haben,  wovon  der 
Herrscher  dem  Hause  Fugger  allein  543000  schuldete.  Als  hernach 
der  Kaiser  in  lässiger  Weise  seinen  Verpflichtungen  nachkam,  warf 
ihm  Jakob  im  J.  1522  in  brüsker  Weise  Undank  vor  mit  dem  Be- 
merken, daß  er  sehr  wohl  die  Wahl  Franz  I.  hätte  durchsetzen 
können,  wenn  er  sich  auf  die  Seite  des  französischen  Königs  ge- 
schlagen, oder  auch  nur  seinen  Kredit  dem  Habsburger  entzogen 
hätte.  Die  Fugger  traten  nun  am  päpstlichen  Hofe  an  die  Stelle  der 
Medizeer  als  Banquiere  des  päpstlichen  Stuhles;  alle  Einnahmen  aus 
Kollekten  für  die  apostolische  Camera  nahmen  den  Weg  durch  ihre 


I 


51 

Hände,  ja  auch  Bischöfe  bedienten  sich  ihrer  Vermittlung  bei  Über- 
sendung der  „servitia  communia"  nach  Rom.  Es  darf  auch  nicht 
wunder  nehmen,  daß  oft  ihr  Einfluß  bei  Besetzung  von  Probsteien, 
ja  sogar  von  Bistümern  maßgebend  war  und  ihre  Fürsprache 
manchmal  mehr  galt  als  das  Machtwort  gekrönter  Häupter.  Es  ist 
auch  in  der  Tat  keine  Übertreibung,  wenn  Ulrich  von  Hütten  von 
ihnen  sagt,  daß  durch  ihren  Seckel  alle  Bullen,  Dispensen  und  Be- 
nefizien  gehen  müssen  und  daß  man  in  Rom  durch  ihre  Einfluß- 
nahme allein  alles  erreichen  kann,  was  man  will.  Ihrer  Unterstüt- 
zung verdankte  es  auch  Albrecht  von  Brandenburg,  daß  er  in  seiner 
Hand  das  Erzbistum  von  Magdeburg  und  Mainz  vereinte.  Zu  diesem 
machtvollen  Einfluß  ist  nun  das  Haus  Fugger  durch  die  ungarischen 
Bergwerke  gelangt,  und  die  Beziehungen  mit  Ungarn  haben  sie  den 
Krakauer  Bürgern  Turzo.  die  ihre  Handelsverbindungen  auch  mit 
Polen  vermittelten,  zu  verdanken. 

Im  Mittelalter  lag  in  Polen  der  gesamte  Handel  und  die  Berg- 
bauindustrie fast  ausschließlich  in  fremder  Hand.  Das  älteste  Berg- 
baugesetz aus  der  Zeit  Leszeks  des  Weißen  erwähnt  „Romani  sive 
Teutonici",  die  sich  in  Polen  mit  Bergbau  befassen  und  die  ihr 
heimisches  Recht  erhalten.  |Ini  Laufe  des  XIV  und  XV  Jhs.  ruht 
die  Leitung  der  königlichen  Salzbergwerke  vorwiegend  in  den  Hän- 
den von  Italienern  aus  Genua,  Venedig  und  Florenz,  auch  von  Kra- 
kauer Deutschen,  in  seltenen  Fällen  auch  von  Juden.  Die  Entdek- 
kung  der  Bieigruben  in  Trzebinia  soll  durch  den  Nürnberger  Klaus 
Kesinger  zustande  gekommen  sein,  der  an  der  Spitze  einer  Nürn- 
berger Unternehmerkompanie  steht  und  dann  auch  1415  das  Dorf 
Trzebinia  von  dessen  Besitzern  DersJaw  und  Johann  Karwacian 
käuflich  erwirbt;  er  ist  es  auch,  der  dann  das  Bergwerk  in  Luszowce 
bei  Siawköw  entdeckt.  Als  erster,  der  die  Schwefellager  bei  Swoszo- 
wice  ausbeutet,  ist  uns  bekannt  ein  gewisser  Kristin.  Das  ganze  XV 
Jh.  hindurch  werden  Nachforschungen  nach  Erzvorkommen  in  den 
verschiedenen  Teilen  Polens  von  Fremdlingen  angestellt  und  unter 
ihnen  ist  daran  auch  die  Familie  Turzo  (Turzo,  Torzo.  Torso)  beteiligt. 
Diese  ist  wahrscheinlich  von  italienischer  Herkunft,  denn  schon 
seit  alten  Zeiten  lebt  bei  Udine  eine  Familie  Torso  (Famiglia  del 
Torso  in  Friuli  durante  il  dominio  patriarcale  sec.  XIII.  XIV  et 
XV  fino  all'anno  1420).  Gegen  das  Ende  des  XIV  Jhs.  finden  wir 
unter  den  angesehenen  Familien  in  Nordungarn  auch  die  Turzos,  in 
ihren  Besitz  das  Dorf  Betlemfalva,  und  unter  diesem  Namen  (de  Be- 


52 

tlemfalva)  begegnen  wir  ihnen  in  Urkunden.  Am  Beginn  des  XV  Jhs. 
werden  Handelsverbindungen  mit  Polen  angeknüpft,  so  daß  Johann 
Turzo  sich  in  J.  1464  veranlaßt  sieht;  sich  in  Krakau  niederzu- 
lassen und  das  Krakauer  Stadtrecht  anzunehmen;  er  verheiratet  sich 
zweimal:  das  erste  Mal  mit  Ursula,  der  Tochter  des  Hanusz  Bem, 
dann  mit  Barbara,  der  Tochter  des  Hanusz  Beck;  der  ersten  Ehe 
entsprossen  fünf  Kinder:  Johann,  Georg,  Stanislaus,  Magdalena  und 
Margarete,  der  zweiten  drei:  Alexius,  Johann  der  Jüngere,  Ursula 
und  Katharine.  Turzo  und  sein  Sohn  Georg  werden  sogar  Krakauer 
Ratsherren. 

Nun  hat  sich  dieser  Turzo,  gerade   so  wie  Jakob  Fugger,  seine 
kaufmännische  Bildung  in  Venedig  erAvorben  und  befaßte  sich  nach 
seiner  Ankunft  nach  Krakau  nicht  nur  mit  Handel,  sondern  verlegte 
sich    auch    auf   Bergbauindustrie;    zusammen   mit    Johann    Tesznar 
sucht  er  nach    Erzvorkommen    in  Mogüa  bei  Krakau    und  gründet 
im  J.   1495  ein  Kompaniegeschäft  zur  Ausbeutung  von  Bergwerken 
in   der   Tatra,  wobei    er  eine   bereits    bestehende    Grube    von  einer 
finanziell  schwächeren  Firma  erwirbt.  Aber  schon  vorher  hat  er  es 
mit  Bergbauunternehmungen  in  Deutschland  nnd  Ungarn  begonnen 
und  erwirbt,   resp.  pachtet  seit  1493  —  soweit  unsere  Nachrichten 
reichen  —  die  Gruben  in  Neusohl,  Göllnitz  und  Kremnitz.  Es  waren 
Kupfer-  und  Silberbergwerke.  Das  hier  gewonnene  Kupfer  wurde  aus 
Une-arn  schon  früher  über  Polen  nach  dem  Auslande  ausgeführt,  und 
zwar    ohne  vorher    von    Silber   geschieden  zu  werden    (cuprum  sie 
inseparatum  simul  cum  ipso  argento  de  ipso  regno  semper  educitur); 
Turzo  beschließt  nun,  Kupferschmelzen  zu  bauen,  die  zum  Scheiden 
von  Kupfer  und  Silber  dienen  sollten.  Da  zu  diesem  Zwecke  bedeu- 
tende Kapitalien  benötigt  werden,    so    schließt  er  ein  Kompaniege- 
schäft mit  Jakob  Fugger;    die  Kompanie  erhält  dank  der  kräftigen 
Unterstützung  von  seiten  König  Albrechts  und  der  Königin  Mutter 
Elisabeth  im  J.  1496  in  ganz  Ungarn  das  Vorrecht,  solche  Schmelz- 
anstalten zu  gründen,  officinas  sive  conflatoria  separantia  argentum 
a  cupro  vulgo  zagar  huthen  nuncupata.  Über  die  ungarischen  Schmel- 
zen fehlen  uns  aus  dieser  Zeit  nähere  Angaben,  dagegen  wissen  wir. 
daß  eine  solche  Schmelze  bei  Krakau,  eine  andere  in  Erfurt  und  eine 
dritte  in  Friaul  errichtet  wurde  und  daß  für  dieselben  das  erforder- 
liche Rohmaterial  aus  Ungarn  bezogen  wurde,  ferner  daß  das  hier 
geschiedene  reine  Kupfer  oder  reine  Silber  von  Krakau  nach  Osten 
nach  den  ruthenischen  Ländern  oder  auf  der  Weichsel  nach  Danzig 


I 


53 

und  von  dort  meist  nach  Antwerpen,  von  Friaul  nach  Venedig  und 
überhaupt  nach  Italien,  von  Erfurt  nach  Nürnberg  und  weiter  nach 
Westen  ausgeführt  wurde.  Die  geschäftliche  Verbindung  wird  durch 
zwei  Heiraten  gefestigt:  Georg  Turzo.  Johanns  Sohn,  heiratet  Anna 
Fugger,  Tochter  Ulrichs,  eines  älteren  Bruders  von  Jakob,  dagegen 
nimmt  Raimund  Fugger  Turzos  Tochter  Katharina  zur  Frau.  Die 
Verbindung  mit  dem  Hause  Turzo  ist  für  die  Fugger  von  weittra- 
gender Bedeutung,  da  die  Turzos  als  Krakauer  Bürger  und  Ratsherren 
das  Vorrecht  o^enießen.  in  sranz  Polen  Handel  zu  führen,  und  da  die 
Einschränkung  durch  das  Xiederlagsrecht,  auf  Grund  dessen  aus 
Ungarn  kommende  Ware  in  Krakau  eingelagert  werden  mußte,  sie 
nicht  verpflichtete.  So  ist  es  auch  zu  erklären,  daß  die  Turzos, 
obwohl  die  Basis  ihres  Wohlstandes  und  Reichtums  sich  in  Ungarn 
befindet  und  sie  auch  gezwungen  sind,  sich  meist  dort  aufzuhalten, 
umsomehr  da  Johann  Turzo  und  nach  dessen  Tode  (1508)  sein  Sohn 
Georo:  das  Amt  der  Berg^ofrafen  in  Uno:arn  bekleiden  und  für  Un- 
garn  in  Kremnitz  Münzen  prägen,  dennoch  auf  ihr  Krakauer  Bür 
gerrecht  nicht  nur  nicht  verziehten,  sondern  auch  ihr  Ratsherrnamt 
nicht  niederlegen.  Erst  im  J.  1517  verläßt  Georg  Krakau  endgültig, 
begibt  sich  nach  Augsburg  zu  seinen  Schwiegereltern,  wo  er  auch 
nach 'vier  Jahren  stirbt.  Doch  ehe  Turzo  die  Stadt  verläßt,  sichert 
er  sich  und  den  Fugger  das  wertvolle  Handelsmonopol;  es  wird 
ihnen  in  den  Jahren  1518.  1521  und  dann  noch  1524  verliehen,  so 
daß  sie  nun  nicht  nur  Kupfer,  sondern  auch  Blei  aus  Polen  ausfüh- 
ren, ohne  hiefür  irgendwelche  Abgaben  zu  entrichten;  dieses  Vor- 
recht wurde  ihnen  in  Anerkennung  der  großen  Verdienste  verliehen, 
die  sie  sich  um  den  König  und  das  Land  erworben  hatten.  Was 
waren  das  für  Verdienste?  Vor  allem  lieferten  sie  Silber  für  die 
Krakauer  königliche  Münze,  und  die  Fugger  hatten  es  verstanden, 
in  Rom  die  Interessen  des  königlichen  Hauses  in  entsprechender 
Weise  zu  wahren,  besonders  bei  Besetzung  von  Benefizien  und  Bistü- 
mern, endlich  erwiesen  sie  sich  immer  hilfsbereit,  wenn  es  sich  da- 
rum handelte,  königlichen  Oratoren  an  den  Höfen  in  Wien,  Madrid 
und  Rom  das  nötis^e  Barg-eld  vorzuschießen.  So  kommt  es  auch,  daß 
Sigmund  der  Alte  seinen  Einfluß  verwendet,  wenn  es  sich  darum 
handelt,  ihre  Handelsinteressen  in  Ungarn  zu  fördern;  als  den  Turzo 
und  Fugger  im  Jahre  1525  infolge  einer  gegen  sie  erhobenen  An- 
klage, daß  sie  zu  Gunsten  der  Habsbuger  wirkten,  ihre  Güter  einge- 
zogen wurden,    und  Alexius    Turzo    sogar  in  den  Kerker  geworfen 


54 

wurde,  verwendet  sich  der  polnische  König  für  ihn  bei  seinem  Neffen 
Ludwig,  entsendet  zu  diesem  Zwecke  sogdr  einen  eigenen  Gesand- 
ten Nipszyc.  welcher  nach  neun  monatlichem  Aufenthalt  die  Wieder- 
einsetzung der  Fuggers  in  ihre  Rechte  durchsetzt,  was  auch  für 
Krakau  von  großem  Wert  war,  da  an  den  geschäftlichen  Unterneh- 
mungen der  Fugger  in  Ungarn  auch  manche  Krakauer  mit  ihnen 
verwandte  Familien,  die  Fogelwerders,  Zebarts  und  Krupkas  beteiligt 
waren.  Dennoch  erlitt  die  Kompanie  einen  Verlust  von  über  200000 
Gulden,  denn  obwohl  dieser  Betrag  von  Ludwig  durch  Bergwerke 
in  Siebenbürgen  sichergestellt  wurde,  so  gestalteten  sich  die  po- 
litischen Verhältnisse  in  der  Folge  so  ungünstig,  daß  an  eine  Ver- 
wertung der  Vorrechte  nicht  gedacht  werden  konnte.  Jakob  war  das 
Haupt  des  Kompaniegeschäftes;  als  es  nun  nach  seinem  im  J.  1526 
erfolgten  Tode  zur  Abrechnung  zwischen  den  Teilhabern  kam,  be- 
trug das  Anlagekapitil  297889  Fl.  11  ung.  Den.,  der  Anteil  der 
Turzo  148694  Fl.  55  ung.  Den.,  wovon  nach  Johanns  letztwilliger 
Verfügung  ein  Viertel,  d.  h.  37873  Fl.  63  Den.,  den  Erben  Georgs. 
der  Rest  den  übrigen  Kindern  Johanns,  also  Johann,  Alexius,  Mar- 
garete, Magdalene  und  Katharina  zufiel.  Der  dritte  Teil  des  Kapitals 
wurde  samt  Zinsen  den  Erben  bar  ausgezahlt,  der  übrige  Teil  zur 
Fortführung  der  Geschäfte  der  Kompanie  verwendet.  Da  abef  das 
im  Jahre  1524  erworbene  Recht,  Kupfer  durch  Polen  über  Danzig 
und  weiter  nach  Westen  auszuführen,  auf  den  Namen  des  Hauptes 
der  Kompanie,  also  Jakob  Fuggers,  gelautet  hatte,  so  mußte  es  für  die 
Neffen  des  Verstorbenen,  Anton  Raimund  und  Hieronymus,  erneuert 
werden.  Nun  bewarben  sich  aber  um  dieses  Vorrecht  auch  die 
Welser,  welche  in  Ungarn  einige  Bergwerke  erworben  hatten. 
Diese  Bemühungen  hatten  schon  bei  Lebzeiten  Jakobs  begonnen, 
und  dieser  war  auch  auf  der  Hut,  daß  die  Interessen  der  Kom- 
panie nicht  durch  die  Konkurrenzbestrebungen  der  unerwünschten 
Nebenbuhler  gefährdet  werden;  durch  seinen  Vermittler  Georg 
Hegel  in  Krakau  werden  300  Zentner  Welsersches  Kupfer  in  Kra- 
kau mit  Beschlag  belegt,  da  die  Welser  weder  das  betreffende 
Handelsrecht  besaßen,  noch  Krakauer  Bürger  waren,  als  daß  sie 
das  Niederlagsrecht  hätten  umgehen  können.  Zwar  hatten  die  Wel- 
ser einen  mächtigen  Beschützer  in  Karl  V.,  welchem  es  auch  ge- 
lingt, für  die  Sache  seiner  Schützlinge  den  polnischen  Orator  am 
Madrider  Hofe,  Dantiscus,  zu  gewinnen,  aber  trotz  dieser  Unter- 
stützung gelang  es    den  Welser    doch   nicht,    das    gewünschte  Vor- 


55 

recht  zu  bekommen.  Dieses  Vorrecht  erwerben  nun  die  Fugger  im 
J.  1527,  da  die  Turzo,  obwohl  sie  mit  ihren  Kapitalien  an  dem 
Unternehmen  beteiligt  sind,  der  Kompanie  nicht  mehr  vorstehen. 
Für  das  Durchfuhrsrecht  bis  nach  Danzig  unter  Umgehung  von 
Krakau  müssen  jetzt  die  Fugger  an  die  Stadt  eine  jährliche  Ab- 
gabe von  400  Grulden  entrichten  und  verpflichten  sich,  dem  Ge- 
meinderate Kupfer  um  15  Groschen  und  den  Krakauer  Bürgern  um 
71/2  Groschen  billiger  zu  verkaufen.  Der  Vertrag  wurde  für  10 
Jahre  geschlossen,  u.  zw.  mit  dem  Vorbehalt,  daß  es  den  Fugger 
gestattet  sei,  auch  polnisches  Blei  zu  verkaufen  und  Nachforschun- 
gen nach  Erzvorkommen  anzustellen.  Später  erneut,  bleibt  der  Ver- 
trag bis  zum  J.  1548  bestehen,  von  nun  an  verzichtet  die  Firma  da- 
rauf, obwohl  die  Stadt  selbst  eine  Wiedererneuerung  anbietet,  obwohl 
die  Handelsverbindungen  mit  Polen  nicht  aufgegeben  werden  und 
die  Erben  der  Turzo  sich  von  den  Geschäften  auch  nicht  zurück- 
ziehen, sondern  ihre  Kapitalien  in  dem  Unternehmen  belassen.  Ja, 
es  wird  sogar  eine  Bergbau-Kompanie  unter  der  Firma  Anton  Fug- 
ger gegründet,  und  als  Teilhaber  treten  die  mit  ihm  durch  die 
Familie  Turzo  verwandten  Stanislaus  Borek.  Stanislaus  und  Niko- 
laus Salomon.  die  Boners,  die  Decius,  ferner  Sladkowski,  Alexius 
Starczewski  von  Starczew  und  noch  andere  ein.  Die  Kompanie  in- 
vestiert sehr  bedeutende  Kapitalien  in  dem  Bergwerk  in  Luszowce 
bei  Slawköw  in  den  Besitzungen  der  Krakauer  Bischöfe,  um  den 
früheren  Betrieb  herzustellen,  und  es  werden  der  Firma  durch  zwei 
bischöfliche  Privilegien  v.  1541  und  1550  sehr  bedeutende  Vor- 
teile eingeräumt. 

Von  den  Krakauer  Bürgern  sind  an  dem  Fuggerschen  Unter- 
nehmen mit  ihren  Kapitalien  beteiligt:  Leonhard  Fogelwerder  mit 
seiner  Frau  Magdalene,  sowie  die  Töchter  Johann  Turzos:  a)  Mag- 
dalena, verheiratet  zuerst  an  Max  Mölich  aus  Breslau,  dann  an  Georg 
Zebart  aus  Krakau  (dieser  Teil  wurde  hernach  unter  die  drei  Töch- 
ter Magdalena,  Katharina  und  Elisabeth,  Frauen  von  Erasmus  und 
Hans  Betman  und  den  Sohn  Hans  Zebart  aufgeteilt);  b)  Margarete, 
Konrad  Krupkas  Frau  (dieser  Teil  wurde  in  sechs  Teile  aufgeteilt 
unter  die  Töchter  Euphrosyne,  Margarete,  Susanne  und  Anna,  Frauen 
von  Hans,  Christof,  Jobst  und  Jörg  Schilling,  ferner  Ursula,  Frau 
von  Stanislaus  Gutteter,  und  den  Sohn  Konrad).  Noch  im  Jahre  1560 
haben  die  Krupkas  ihre  Anteile  in  dem  Fuggerschen  Unternehmen, 
und  die  Geschäfte  werden  in  Krakau  durch  einen  Vermittler,  Paul 


56 


Rosocha,  betrieben,  doch  ist  der  früher  so  schwunghaft  betriebene 
Kupferhandel  bereits  aufgegeben  worden.  Seit  1548  sind  andere 
Augsburger  Bankiere  und  Industrielle  an  ihre  Stelle  getreten,  und 
zwar  füh'ren  den  Handel  bis  zum  J.  1560  Manlich  und  Kompanie,  in 
der  Zeit  1560—1570  Link  und  Komp.  und  bis  zum  J.  1586  Palier 
und  Komp.  In  diesem  Jahre  tritt  die  Stadi  Danzig  mit  Ansprüchen 
an  das  Unternehmen  heran  und  verlangt  Abgaben,  was  zur  Folge 
hat,  daß  sich  die  Augsburger  GroiSindustriellen  von  Geschäften  mit 
Polen  zurückziehen,  umsomehr  da  infolge  starker  Einfuhr  von 
Metall  aus  der  Neuen  Welt  die  ungarischen  Bergwerke  an  Bedeu- 
tung verlieren.  Bis  zum  J.  1586  belassen  die  Augsburger  Handels- 
häuser ihre  Faktoreien  in  Krakau. 

Die  Fugger  haben  infolge  ihrer  finanziellen  Beziehungen  zu 
den  Habsburgern  einen  großen  Teil  Vermögens  eingebüßt;  erhal- 
ten blieb  ihnen  nur  der  große,  in  früheren  glücklicheren  Zeiten 
erworbene  Landbesitz,  dem  sie  später  ihre  Erhebung  in  den  Für- 
stenstand verdanken.  Die  Turzo  zogen  sich  sehr  bald  zurück;  in- 
folge ihrer  geschäftlichen  Verbindung  mit  dem  Fuggerschen  Hause 
gelingen  sie  sogar  zu  größerem  Einfluß  als  die  Fugger.  Dank 
der  nachdruckvollen  Unterstützung  Jakob  Fuggers  werden  zwei 
Söhne  Johann  Turzos,  Johann  der  Ältere  und  Stanislaus  Bischöfe 
von  Breslau  und  Olmütz.  Alexius  wird  zur  Regierungszeit  Ludwigs 
II.  „magister  tavernicorum",  dann  Palatin  von  Ungarn  und  gewinnt 
für  seine  Familie  in  männlicher  Linie  die  Zipser  Grafschaft,  welche 
im  Besitz  der  Turzo  bis  zum  Erlöschen  des  Stammes,  also  bis  zum 
Beginn  des  XVII  Jhs.  verbleibt. 


15. 


BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  (le  philologie.  I 

»Archiwum  Filomatôw.  Czçsc  I.  Korespondeneya  1815—1823« 
(Archives  des  Philomates.  I  partie.  Correspondance  1815—1823),  8-o, 
vol.  I,  p.  XIX  et  486;  vol  II,  p.  435;  vol,  111,  p.  437;  vol.  IV,  p.  441; 
vol.  V,  p.  490. 


57 

»Biblioleka  pisar/ôw  polskich«.  (Bibliothèque  des  écrivains  polo- 
nais). Nr.  65,  8  o,  p.  60. 

»Biblioteka  pisarz^w  polskich«.  (Bibliothèque  des  écrimins  polo- 
nais). Nr.  66.  8-0,  p.  78. 

Jachlmkcki  Zi>zist.AW.  »Tabulatura  organowa  z  bibliofeki  klasztoru 
é\v.  Ducha  w  Krakovvie  z  r.  1548«.  (La  tablature  d'orgues  de  Vannée 
1548  provenant  de  la  bibliothèque  du  Couvent  du  St.  Esprit  à  Cra- 
covie).  8-0,  p.  58. 

Krvn.ski  Mikoslaw.  »Z  ruskich  notai  djalektolopicznych«.  (Notes 
dialectologiques  russes).  8-o,  p.  oO. 

LoRBNTii  F.  »Teksty  pomorskie  czyli  s^owirisko- kaszubskie«. 
(Textes  poméraniens  ou  slovino-cachoubes).  I  livraison,  8-o.  p.  265. 

Mkkczyng  Henkyk.  »Szymon  Büdny  jako  krytyk  tekstôw  biblij- 
nych«.  (Szymon  Budny.  Sa  vie  et  ses  oeuwes),  8  o,  p.  X  et  178. 

Pauli.s/,  Zygmu.nt.  »Biblia  „Krôlowe]  Zofii"  (Sârospatacka)  w  rç- 
kopiéinie  a  w  wydaniu  Ma^eckiego«.  (La  Bible  de  la  reine  Sophie 
(de  Sarospatak)  d/après  le  texte  original  et  l'édition  de  Maieckij  8-o, 
p.  42. 

Pelenski  Jôzkf.  »Halicz  w  dziejach  sztuki  sredniowiecznej  na 
podstawie  badan  archeologicznych  i  ^rôdef  archiwalnych«.  (La  ville 
de  Halicz  en  Galicie  et  so?i  importance  pour  l'histoire  de  Vart  au 
moyen-âge),   4-o,    p,  207  et  XII,  85  planches. 

RuushKi  MiKofcAj.  »Przyczynki  do  gramalyki  i  slownika  narze- 
cza  sfowinskiego«.  (Contributions  à  la  grammaire  et  au  lexique  du 
slovin).  8-0,  I».  245. 

>Spravvozdania  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce«. 
(Comptes  rendus  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne)., 
vol.  IX,  fasc.  1— II,  folio,  pp.  300  et  CLXXX.  290  planches  et  6  tables. 

S/^YJK  »wsKi  Maryax.  >Mysl  Jana  Jakôba  Rousseau  w  Polsce 
XVIIl  w.«.  (L'inßuence  des  idées  de  J.  J.  Rousseau  en  Pologne  au 
XVIII  siècle),  8-0,  p.  270. 

Tkf.tiak  JÖZKK.  »Bohdan  Zaleski  ua  tuJactwie.  1831  — 1838«. 
(Bohdan  Zaleski  en  France  1831 — 1838),  8-o. 

UtAszYN  Hknuyk.  »Przyczynki  leksykalne.  1.  Gwara  ziodziejska 
z  okolo  roku  1840«.  (Contributions  lexicologiques:  1.  Argot  des  voleurs 
en  Pologne  vers  1840).  8-o,  p.  17. 

WiNDAKiKwiczowA  Hklkna.  *Studya  nad  wierszem  i  zwrotk^  poe- 
zyi  polskiej  ludowej«.  (Le  rythme  dans  la  poésie  populaire  en  Po- 
logne), 8-0.  p.  97. 


58 


II.  Classe  (riiistoire  et  de  philosophie. 


Keïrzyn.ski  Stanislaw.  »0  elernentach  chronologicznych  doku- 
inentôw  Kazimierza  Wielkiego«.  (Étude  critique  sur  les  éléments 
chronologiques  dans  les  documents  de  Casimir -le- Grand)  ^   8-0,  p.  101. 

PuocHASKA  Antoni.  »  ProtazBgo  Biskupa  poselstwo  do  Polski 
r.  1471«.  (La  mission  politique  de  Tévêque  Protais  en  Pologne  en 
1471),  8-0,  p.  14. 


»Rocznik  Akademii  Umiejçtnosci«.  (Annuaire  de  VAcadémie  Im- 
périale des  Sciences  de  Cracovie).  Année  1912/13,  8-0,  p.  265, 
2  planches. 


Naktadem    Akademii    Umiejetnosci. 
Pod  redakcya 

Sekretar/.a   Generalneero   Boleslawa    Ulanowskiego. 
Krakow,  1913.  —  Drukarnia  Uniweraytetu  Jagielloriskiego.  pod  zarzadern  J.   Filipowskiego. 

24  Gradnia  1913. 


^^ 


II 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

N®  9  et  10.  Novembre— Décembre.  1913. 

Sommaire.  Séances  du  10,  du  17  et  da  24  novembre,  du  6  et  du  11  décembre  1913. 
Résumés:  16.  BRÜCKNER  ALEKSANDER.  Contributions  à  l'histoire  de  la 
langue  polonaise.  Troisième  partie.  N°^  13 — 22. 

17.  BIENKOVVSKI    flOTR.    Note    sur    les    premiers    exemplaires    d'appliques 
gréco-romaines  représentant  des  combats  contre  les  Barbares. 

18.  GRODECKI  ROMAN.  Histoire    du  couvent  de  l'ordre  de  Prémontré  k  Busk 
an  moyen-âge. 

19.  HORODYSKI   WLADYSLAW.    Quelques  problèmes  comparatifs  de  la   lo- 
gique objective. 

20.  BIBLIOGRAPPIIE. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  10  NOVEMBRE  1913. 
P«Ésn>KNCK  i>E  M.  C.  MORAWSKL 

M.  ALEKSA^DEK  Bküokner  présente  son  travail:  „Contributions 
à  l'histoire  de  la  langue  polonaise.   Troisième  partie''^. 

M.  PioTR  BiKNKowsKi  présentB  son  travail:  „Note  sur  les  premiers 
exemplaires  d'appliques  gréco-romaines  représentant  des  combats  contre 
les  Barbares" . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  St.anislaw  Stronski:  „La 
légende  amoureuse  de  Bertran  de  Born  (Critique  historique  de  l'an- 
cienne biographie  provençale)'' . 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  Tart  en  Pologne  du  31  octobre  1913. 


Bulletin  I — II. 


60 

SÉANCE  DU  6  DÉCEMBRE  1913 
PuÉSIDKNCE    DK   M.    C.    MOKAVVSKI. 

M.  Karol  Hadaczkk  présente  son  travail:  ^L'époque  énéolithique^ 
l'âge  du  bronze^  et  l'époque  „hallstattienne^  en  Pologne'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Fkanoiszek  GAwretBK:  „Le 
folklore  polonais  depuis  les  temps  les  plus  anciens  jusqu'à  K.  Bro- 
dziuski. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  F  Abbé  L.  Szczepanski 
S.  J.:  jjGeographla  Palaestinae  Äntiquae"  (Romae  1912). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  28  novembre  1913. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

séance  du  17  NOVEMBRE  1913. 
Pkésidkncf.  de  m.  F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wi.ADYst.Aw  Konopczynski: 
„Étude  sur  la  genèse  et  la  constitution  du  Conseil  Permanent'"'' . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Rafaî.  Taubenschlag; 
„Le  droit  pénal  en  Egypte  à  l'époque  gréco-romaitie^ . 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  24  NOVEMBRE  1913. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL. 

M.  S'iANistAw  KRZYé;ANowsKi  préseutc  son  travail:  „Begnum  Po- 
loniae'^  II. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wj-adyslaw  Horodyski: 
^Quelques  problèmes  comparatifs  de  la  logique  objective"". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Pkzkmv,sj.aw  Dabkowski: 
„Le  droit  de  passage^. 


ßl 


Le  Secrétaire  présente   le  compte  rendu   des  travaux  de  l'Expé- 
dition scientifique  en  Hongrie. 


SEANCE  DU  11  DECEMBRE  1913. 
Pkésidence  dk.  m.  F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Oskar  Halecki  :  „L'an- 
nexion des  provinces  de  Podlachie,  Volhynie  et  Kiev  au  Boyaume  de 
Pologne  en  15ß9^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  25  novembre 
1913. 


1* 


R  é  s  u  mi  é  s 


16.  A.  BRÜCKNER.  Przyczynki  do  dziejôw  j^zyka  polskiego.  Serya  trze- 
cia.  Nr.  13—22.  (lieiträge  zur  Geschichte  der  polnischen  bprache, 
dritte  Serie,  Nrr.  lü — :^'^J. 

Diese  „Beiträge"  liefern  in  erster  Reihe  Material  zu  einem  lii- 
storisehen  Lexikon  und  zur  Grammatik,  aber  —  und  dies  gilt  namentlicli 
von  den  Beiträgen  dieser  Serie,  —  beschränken  sich  nicht  auf  das 
Polnische  und  werfen  methodische  Fragen  auf. 

Seit  einigen  Jahren  bekämpft  nämlich  der  Verf.  die  moderne 
etymologische  „Anarchie"  d.  h.  jene  Worterklärerei,  die  ohne  Rück- 
sicht auf  die  Geschichte  oder  die  nächste  Umgebung  eines  Wortes 
seine  angebliche  Wurzel  Verwandtschaft  zu  ermitteln  sucht;  Walde's  und 
Bernekers  etymologische  Wörterbücher  bringen  massenhaft  Beispiele 
für  diese  Vergeudung  v^on  Zeit  und  Kraft.  Aber  auch  Morphologie  und 
namentlich  Phonetik  verdienen  einmal  eine  ähnliche  kritische  Wür- 
digung ihrer  Methoden  und  Ergebnisse,  zumal  auf  slavistischem 
Gebiete,  das  heute  mit  Vorliebe  herangezogen  wird,  obwohl  wirkli- 
che Vertrautheit  mit  dem  Gegenstande  keineswegs  häufig  anzutreften 
ist.  Verf.  zeigt  an  zahlreichen  Beispielen,  was  für  Einfälle  sich 
hier  l)reit  machen,  wie  namentlich  Chronologie  und  Geschichte  gar 
nicht  für  den  Forscher  zu  existiren  scheinen;  wie  aus  den  faden- 
scheinigsten Gründen  eng  Zusammengehöriges  auseinandergerisseii 
wird;  wie  die  Sucht,  lückenlose  Regeln  oder  einheitliche  Entwick- 
lungen hinzustellen,  Sprache  und  ihre  Geschichte  einfach  verge- 
waltigt. So  ist  ein  äußerst  beliebtes  und  doch,  außer  in  bestimm- 
ten Fällen,  ein  ganz  unmögliches  Mittel,  phonetische  Unstimmig- 
keiten durch  angebliche  Einflüsse  fremder  Sprachen  auf  die  eigene 
Lautform  fortzuschaffen.  Wenn  z.  B.  die  Satemsprachen  statt  der 
Sibilanten  Gutturale  aufweisen,  Avird  schlankweg  behauptet,  die  be- 
treffenden Wörter  hätten  sie  aus  einer  Kentumspraclie  entlehnt.  Ein 


63 

eiiizi<j^es  Beispiel  genügt  zur  Widerlegung:  der  Litauer  hat  neben 
sstoice^  kta>is-\  der  Slave  neben  siaira.  siiis-  (daraus  siuch-):  ist  es  denn 
auch  nur  denkbar.  daÜ  der  Litauer  die  Bezeichnung  für  Gehör  einem 
Kentumvolke  (das  wir  in  seiner  Nachbarschaft  vergebens  suchen 
würden),  entlehnt  hätte?  Dasselbe  Beispiel  widerlegt  gleich  auch 
noch  einen  zweiten  Einfall:  Meillet  hat  slav.  r/osh  (für  "zosb=^zansis 
des  Litauers)  aus  einer  Art  Dissimilationstendenz  des  Slaven  er- 
klärt, aber  slav.  shis-.  nicht  etwa  *kfus-.  beweist  sofort  das  Gegen- 
teil. Bei  der  Behandlung  der  Lautgruppen  tort  u.  s.  w.  haben  Lin- 
guisten nicht  weniger  als  acht  verschiedene  Beeinflussungen  frem- 
der Sprachen  auf  diesen  einen  Vorgang  herausgefunden,  eine  we- 
niger wahrscheinlich  als  die  andere;  unglaublich,  und  doch  wahr. 
Vier  der  Beiträge  (16 — 19)  beschäftigen  sich  nun  gerade  mit  dem 
^oH-Problem.  Um  der  heillosen  Verwirrung,  die  hier  die  Lingui- 
sten von  Job.  Schmidt  an  (^1876)  bis  auf  Mikkola  (1913)  angerichtet 
haben,  ein  Ende  zu  machen,  müssen  alle  ihre  Darstellungen  einfach 
bei  Seite  geschoben  werden;  bringen  sie  doch  Unrichtiges  sogar 
schon  in  den  Titeln  der  einschlägigen  Abhandlungen,  z.  B.  Tor- 
biörnssons  „ Gemein slavische  Liquidametathesen",  während  doch 
nur  gemeint  sein  kann:  „Dehnungen,  Metathesen  und  Vollaut  bei 
Liqnidagruppen  in  den  slavischen  Sprachen".  Es  sind  dies  ja 
von  einander  unabhängige,  sich  kreuzende  Vorgänge,  die  in  je- 
nem Titel  willkürlich  zusammengeworfen  werden;  haben  wir  doch 
Dehnungen  ohne  jegliche  Metathese  (alkati,  baitina,  ganl).  Meta- 
thesen ohne  Dehnungen  (rob,  grod)  und  Vollaute  endlich,  die  weder 
mit  dem  einen  noch  mit  dem  andern  Vorgang  zusammengehen. 
Verf.  stellt  nun  die  zeitliche  Aufeinanderfolge  und  den  lokalen 
Hintergrund  der  einzelnen  Vorgänge  fest;  besonders  widerlegt  er 
zwei  unlängst  aufgetauchte  Irrtümer.  Nach  dem  einen  wird  be- 
hauptet, die  polnische  Umstellung  von  tort  zu  trot  hätte  eine  (wenn 
auch  nur  minimale)  Pause  t-r  im  Gefolge  gehabt  und  als  Beweis 
dafür  wird  die  Behandlung  des  Halbvokals  der  Präpositionen  an- 
geführt: nicht  w  mtodoscK  wie  w  kiopocie,  sondern  we  miodosd,  wie 
ire  hvk'.  Dieser  Irrtum  entstand,  weil  der  Beobachter  sich  dabei 
ausschließlich  auf  falsche  Formen  stützte;  ein  ive  mlodosci  u.  ä. 
ist  eben  nicht  richtiges  Polnisch,  denn  wie  im  Böhmischen  tauchen 
auch  hier  frühzeitig  falsche  Formen  auf.  Ein  anderer  Irrtum  bestand 
darin,  daß  im  Kaschub.  gard  neben  grod.  gard  als  regelrechter 
Ersatz  für  ghrdh  aufgefaßt  wurde;  gtrdz  und  gordz  wären  nun  alter- 


64 

liierende  Formen,  bedingt  durch  schwere  und  leichte  Enduni^en  oder 
Suffixe;  es  hätte  einmal  eine  „leehische"  Deklinaton  droga.  instr. 
"darga  gegeben  u.  s.  \c.  Auch  dieser  Irrtum  beruht  nur  auf  falschen 
Beobachtungen;  iu  der  That  gibt  es  nirgends  eine  Spur  dieser  Al- 
ternierung, man  flektierte  (um  bei  der  Deklination  zu  bleiben)  nur 
darga  dargq  oder  droga  droga:  was  dagegen  angeführt  Avird,  be- 
ruht nur  auf  Selbsttäuschung.  Außerdem  werden  Beispiele  nicht  um- 
gestellter Formen  genannt,  allerlei  Einzelheiten  (ciovèH,  ciam  und 
clem  u.  a.)  erklärt;  zugleich  wird  die  Formel  des  Ersatzes  der 
Halbvokale  durch  volle  Vokale  gegen  Gebauer  richtig  gestellt  und 
dessen  ganze  Methode  kritisiert. 

Methodischen  Fragen  ausschließlich  ist  Beitrag  14  gewidmet;  an 
Beispielen  werden  die  Irrwege  der  modernen  beliebten  Erklärungs- 
weise aufgezeigt;  aber  in  derselben  Richtung  l^eAvegen  sich  auch 
die  folgenden  Beiträge.  Im  15  Beitrag  wird  aus  Anlaß  des  poln.  teraz 
aus  tenraz  auf  die  slavischen  Vervielfältigungszahlen  und  Pronomina 
[dvaUi,  dvazbdy,  kzzbdo  u.  a.)  eingegangen  und  gezeigt,  daß  die 
moderne  Deutung,  die  in  diesen  Suffixen  Nominal-  und  Verbalfor- 
men erblickt  (sbd^  'Grang-Mal'.  zbdeh  'wartet',  nach  Art  von  lat. 
qidvis  u.  ä.),  unrichtig  ist,  daß  es  sich  dabei  um  bloße  Häufungen 
von  Partikeln  handelt  {-de,  -ze,  -go  u.  s.  w.).  Im  Anschluß  daran 
wird  gezeigt,  daß  in  kazdy,  poka  u.  a.  keine  sonst  unerhörten  Re- 
ste alter  Flexion  des  Interrogativs  vorliegen,  wie  dies  Berneker  an- 
nahm. 

In  Beitrag  20  Avird  auf  die  »-Doubletten  des  SlaAnschen  hinge- 
wiesen und  ein  neuer  Versuch,  auch  bei  einem  nçèda-nuèda  Al- 
ternierungen innerhalb  derselben  Deklination,  je  nach  leichten  oder 
schweren  Endungen  anzusezten,  Aviderlegt,  Avobei  der  merkwür- 
dige Unterschied  zAvischen  Slavisch  und  Litauisch  (das  /-  und 
?i-Doubletten  bevorzugt)  auffällt. 

Im  Beitrag  21  bespricht  der  Verf.  polnische  Formen  wie  cena 
und  caly^  zeigt,  wie  das  Polnische  die  c-Grruppen  behandelt  und 
kommt  auch  auf  die  modernen  Formen  Wiosi  u.  a.  zu  sprechen, 
die  nur  scheinbar  die  urslavischen  ^Volsi  fortsetzen,  in  der  Tat  da- 
gegen auf  einer  Stufe  mit  Unformen    Avie  nasi,   starsi  u.  ä.  stehen. 

Die  Beiträge  lo  und  22  erläutern  mittelalterliche  Glossen  (einer 
lateinischen  medizinischen  Handschrift)  und  Texte  (die  zahlreichen 
neuen  Sammlungen  von  Schwurformeln  \^or  Gericht),  doch  ist  die 
Ausbeute  nur  eine  geringe;    namentlich  berichtigt  Verf.  die  Lesun- 


65 

gen  der  ganz  unzuverlässigen  Texte.  Im  Beitrug  16  wird  die  volks- 
tümliche Deklination  des  Namens  Jôzef  {Jôzica)  richtig  gedeutet. 
Da  es  sich  in  diesen  Beiträgen  um  die  Methode  als  solche,  d.  h. 
nur  um  ihre  Auswüchse  und  Irrtümer  handelt,  hat  der  Verf.,  um 
seinen  Ausführungen  jegliche  persönliche  Spitze  oder  Schärfe  zu 
benehmen,  auf  jede  Anführung  von  Namen  oder  Zitaten  verzichtet, 
um  von  der  Sache  selbst  umso  freier  handeln  zu  können. 


17.  P.  BIENKOWSKI.  O  pierwowzorach  aplik  grecko-rzymskich,  przedsta- 
wiaj^cych  walki  z  barbarzyncami.  (Note  sur  les  premiers  exeni- 
jUaires  tVapitliques  gréco-à-otitaines  représentant  des  combats 
contre  les  Barbares). 

Presque  toutes  les  collections  importantes  de  bronzes,  sans  en 
excepter  le  Musée  des  Princes  Czartorj^^ski  à  Cracovie,  possèdent 
une  ou  plusieurs  de  ces  figures,  appelées  „appliques"  ou  „affixes" 
et  qui,  entièrement  finies  d'un  côté,  de  l'autre  présentent  une  sur- 
face plane,  ou  légèrement  courbée.  Les  dimensions  qui  leur  sont 
communes,  la  technique,  le  même  procédé  de  fixation  à  Taide  d'une 
cheville  sur  un  fond  uni,  enfin  leur  signification  indiquent  que 
toutes  ces  figurines  avaient  entre  elles  des  rapports  étroits.  H  y  a 
une  trentaine  d'années,  un  savant  viennois,  M.  de  Sacken  y  recon- 
naissait des  débris  de  scènes  guerrières  dont  on  ornait  le  poitrail  des 
chevaux  (pectoraliaj.  Cette  interprétation  était  trop  exclusive,  car, 
ainsi  qu'en  font  foi  de  nombreux  exemples,  on  ornait  aussi  de  ces 
figures  les  cuirasses,  les  casques,  les  meubles,  etc.  Fort  souvent  il  est 
impossible  de  déterminer  à  quel  usage  elles  étaient  destinées;  toutefois 
leur  parenté  n'en  est  pas  moins  incontestable.  A  l'appui  de  la 
théorie  émise  par  de  Sacken,  M.  A.  Domaszewski  a  démontré  que 
les  chevaux  attelés  aux  chars  de  triomphe  portaient  de  semblables 
figures  sur  le  poitrail.  En  même  temps  il  énonçait  l'hypothèse  que 
les  appliques  que  nous  possédons  de  l'époque  de  l'Empire  romain 
ne  sont  que  des  copies,  tantôt  meilleures,  tantôt  pires,  parfois  même 
des  variantes  des  scènes  guerrières  qui  illustraient  le  poitrail  des 
chevaux  de  bronze  traînant  le  char  de  triomphe  élevé  par  le  Sé- 
nat dans  le  Forum  Augustum  à  Rome  à  la  gloire  de  l'empereur 
Auguste.  Cette  hypothèse  est  de  celles  qu'il  est  impossible  de  con- 
tester ou  de    confirmer,   car   rien  n'est   resté  de  ce   char  triomphal 


66 

(1* Auguste.  Il  n"est  pourtant  pas  inadmissible  qu'il  ait  joué  un  rôle 
quelconque  daus  l'histoire  de  ces  appliques;  il  se  peut  qu'il  ait 
été  un  des  chaînons  intermédiaires  entre  les  appliques  primitives 
et  leurs  copies  ultérieures.  L'auteur  s'est  proposé  d'établir  qu'il 
faut  chercher  les  premiers  exemplaires  de  ces  appliques,  non 
parmi  les  sculptures  de  l'époque  d'Auguste,  mais  bien  parmi  cel- 
les de  la  Grèce  du  Ill-ème  siècle  avant  .T.  C.  Dans  ce  but  il 
fallait  recueillir  le  plus  de  photographies  possible  de  ces  orne- 
ments, en  étudier  scrupuleusement  les  originaux,  les  diviser  en 
classes  ou  t3'^pes,  essayer  de  reconstituer  les  groupes  primitifs 
auxquels  ils  appartenaient.  C'était  d'autant  plus  indispensable  que 
les  données  fournies  par  Sacken  et  Domaszewski  sont  superfi- 
cielles, entachées  de  lacunes  et  de  confusions,  dépourvues  de  des- 
criptions exactes  et  privées  de  tout  dessin.  Ce  n'est  qu'  après  avoir 
ainsi  rassemblé  des  matériaux  et  complété  ceux  que  Ton  possédait 
déjà  que  Ton  pouvait  tenter  d'indiquer  les  premiers  modèles  grecs 
mis  à  profit  par  la  toreutique  romaine. 

Il  est  évident  que  parmi  ces  appliques  les  plus  importantes  sont 
celles  qui  se  sont  conservées  sur  les  objets  mêmes  où  elles  avaient 
été  fixées.  En  d'autres  termes,  les  pectoraux  les  plus  remarquables 
sont  ceux  qui  se  sont  conservés  avec  figures.  Dans  ces  pectoraux 
en  effet,  sont  encore  visibles  les  rapports  que  ce  genre  d'ornements 
avaient  entre  eux.  A  leur  aide  nous  pouvons  déterminer  la  place 
qu'occupaient  des  figures  découvertes  isolées,  ou  tout  au  moins  en 
établir  la  signification. 

Il  existe  deux  ou  plutôt  trois  de  ces  pectoraux  de  bronze  dans 
les  musées.  Il  y  en  a  deux  à  Brescia;  ils  furent  trouvés  dans  les 
ruines  d'un  temple  qui  aujourd'hui  est  le  Museo  Patrio.  L'auteur 
en  donne  la  description.  Sur  l'un  d'eux,  d'une  conservation  presque 
intacte,  la  lutte  se  déroule  de  gauche  à  droite.  Sur  le  second  dont 
une  seule  figure  „in  situ"  s'est  conservée,  c'est  dans  le  sens  opposé 
que  se  livrait  le  combat,  ainsi  que  le  démontre  l'auteur,  par  une 
analyse  minutieuse  des  trous  par  lesquels  passaient  les  chevilles 
destinées  à  fixer  les  figures.  Il  est  permis  de  supposer  que  les 
„pectoraux"  du  troisième  et  du  quatrième  cheval  —  les  chars  de  triom- 
phe étaient  en  effet  attelés  de  quatre  chevaux  —  étaient  ornés  de 
scènes  analogues,  quoique  non  identiques,  dont  le  mouvement  se 
dirigeait  en  quelque  sorte  vers  l'axe  de  l'attelage,  vers  le  timon. 
Et  puisque  dans  l'applique    intacte  de  Brescia  on  voit    huit  figures. 


on  est  en  droit  de  conclure  qu'il  pouvait  y  en  avoir  environ  32  en 
tout,  réunies  en  quatre  groupes  tournés  tantôt  à  droite  tantôt 
à  gauche.  Qui  sait  si  le  troisième  de  ces  groupes  ne  se  trouve  pas  — 
au  moins  en  partie  —  sur  l'applique  découverte  en  Transylvanie 
et  conservée  au  musée  de  Kolosvâr.  Ici  contre  le  chef  romain 
au  milieu  du  pectoral,  s'avançant  comme  d'habitude  de  gauche 
à  droite,  se  portent  deux  barbares,  l'un  —  un  chef  sans  doute  — 
à  cheval,  l'auti^c.  à  pied.  Dans  la  suite  du  chef  romain  on  voit 
encore  un  cavalier  attaquant  un  barbare  qui  se  dirige  vers  le  milieu 
de  la  scène;  derrière  ce  cavalier,  un  légionnaire  à  pied.  Nous  pou- 
vons supposer  que  du  quatrième  groupe  il  ne  subsiste  qu'une 
scène  qui  nous  a  été  conservée  sur  la  belle  boucle  de  ceintu- 
ron qui  est  aujourd'hui  au  Louvre:  le  chef  barbare  tombant  de 
son  cheval  qui  galoppe  vers  la  gauche.  Il  est  possible  qu'à  ce 
groupe  appartînt  encore  la  scène  où  un  chevalier  gréco-romain 
avant  saisi  son  adversaire  par  les  cheveux,  se  prépare  à  lui 
porter  le  coup  mortel  —  scène  qui  nous  est  parvenue  en  quatre  copies. 

Au  musée  impérial  de  Vienne  se  trouvent  six  figures  qui  sont 
des  fragments  d'une  composition  fort  rapprochée  de  celle  de  Bres- 
eia.  Mais  il  est  probable  que  l'écnver  courant  avec  le  casque  et 
le  bouclier  du  chef,  peut-être  même  le  „signifer-.  appartenait  à  un 
autre  groupe  qui  —  on  doit  le  supposer  —  représentait  non  le 
combat  lui-même,  mais  les  préparatifs  à  ce  combat.  Malgré  tout,  le 
„pectoral"  de  Vienne  ne  saurait  être  pris  comme  base  d'une  étude 
consciencieuse,  car  il  ne  reste  absolument  rien  de  la  plaque  mé- 
tallique sur  laquelle  était  fixée  la  composition,  et  l'image  reproduite 
dans  le  „Jahrbuch  der  kunsthist.  Sammlungen  des  Allerhöchsten 
Kaiserhauses  in  Wien".  I.  pl.  IV.  n"est  qu'une  reconstitution  moderne. 

D'après  ces  scènes  collectives,  l'auteur  classifie  toutes  les  autres 
appliques  de  ce  genre  et  en  distingue  23  types  qu'il  étudie  et  dé- 
crit minutieusement.  Quelques  t^'pes  sont  représentés  par  5  exem- 
plaires; d'autres  par  un  exemplaire  seulement.  Certaines  figures  sont 
d'une  exécution  parfaite  et  accusent  évidemment  le  ciseau  grec  ; 
d'autres  sont  dues  à  l'art  grossier  et  négligé  de  l'époque  romaine 
de  la  décadence.  Il  en  est  de  bien  conservées,  tandis  que  beaucoup 
sont  fort  détériorées,  ravagées  par  la  rouille  et  l'humidité.  Néanmoins 
chacune  d'elles,  même  la  plus  maltraitée,  mérite  l'attention,  car 
on  y  remarque  des  détails  qui  ne  se  trouvent  pas   dans  les  autres. 

C'est  précisément  cettte  répétition  obstinée  des  mêmes  tvpes  ne 


68 

différant  que  par  les  détails  qui  nous  prouve  que  les  artistes  n'étaient 
pas  libres  ici  dans  leur  choix  et  subissaient  l'influence  de  quelque 
modèle  primitif  qu'ils  étaient  tenus  d'imiter  fidèlement,  tout  en  con- 
servant une  certaine  indépendance.  Ce  qu'était  ce  modèle  primitif, 
nous  le  verrons  en  passant  en  revue  les  antiques  qui  font  partie 
de  collections  privés,  ou  ceux  que  des  fouilles  heureuses  ont  ré- 
cemment mis  au  jour. 

Dans  le  jardin  du  palais  Barberini  à  Rome,  se  trouve  une  statue 
(Matz-Duhn,  nr.  1094j  de  grandeur  naturelle  (1  m.  67  c.  de  hau- 
teur) qui  jusqu'  ici  était  considérée  comme  un  „éphèbe  grec  cou- 
rant". Cependant,  si  on  l'examine  de  près  et  après  en  avoir  rejeté 
les  additions  modernes,  nous  nous  convaincrons  que  c'est  le  torse 
d"un  Gaulois  courant  vers  la  droite,  en  détournant  la  tête.  C'est 
ce  que  démontre  la  ceinture  originale  (appelée  cartamera)  avec 
quelques  anneaux  sur  le  coté  droit,  ceinture  où  se  suspendait  le 
glaive.  Le  Gaulois  tenait  ce  glaive  de  la  main  droite,  un  bouclier 
oblong  ou  ovale  de  la  gauche.  Pour  tout  vêtement  un  sagum  plus 
haut  derrière  que  devant.  Ce  sont  les  mêmes  mouvements,  les  mê- 
mes détails  que  révèle  parmi  les  appliques  le  type  désigné  par 
l'auteur  sous  la  lettre  I.  La  ressemblance  est  si  grande  que  ces 
figures  se  complètent  mutuellement  et  s'expliquent.  Mais  si  nous 
considérons  la  statue  du  jardin  Barberini  au  point  de  vue  du  st3de, 
nous  voyons  que  c''est  le  style  hellénique  ancien  et  non  celui  de 
Pergame.  Il  se  rapproche  des  figures  des  Attalides  beaucoup  moins 
que  de  celles  des  Galates  s'enfuyant  avec  le  butin  qu'ils  ont  dé- 
robé à  Delphes,  et  auxquels  l'auteur  a  consacré  un  travail  sous 
le  titre  de:  „Darstellungen  der  Gallier  in  der  hellenistischen  Kunst" 
p.  86 — 120.  D'autre  part  rien  ne  permet  de  penser  que  le  g^ierrier 
Barberini  appartenait  au  groupe  „delphique".  Par  contre,  le  groupe 
dont  il  fait  partie  sur  les  „pectoraux"  romains,  nous  autorise  à  affir- 
mer que  c'est  le  fragment  d'un  ensemble  monumental  de  la  pre- 
mière moitié  du  Ill-ème  siècle  avant  J.  C,  auquel,  par  la  force  des 
clioses.  appartenait,  outre  le  Gaulois  en  fuite,  le  cavalier  qui  le 
poursuivait  et  le  fantassin  qui  s'efforçait  de  lui  barrer  le  chemin. 
Il  en  est  de  même  avec  la  seconde  scène  conservée  partiellement 
sur  le  „pectoral"  de  Transylvanie.  Il  y  a  une  quinzaine  d'années 
on  a  découvert  à  Cervetri  des  jambes  de  marbre,  ainsi  que  le  pié- 
destal sur  lequel  elles  reposaient,  et  qui  appartiennent  au  Musée  de 
New-York    (reproduction    dans    le    Bulletin  of  the   Metropolian  Mu- 


-. 


69 

seum.  1909.  p.  47).  Ces  jambes  recouvertes  de  braies  étroites,  re- 
tenues par  la  „cartamera",  étaient  certainement  celles  d'un  Gaulois 
se  jetant  précipitamment  vers  la  g-auche  et  tenant  une  arme  si 
lourde  que  pour  maintenir  l'équilibre  on  avait  dû  faire  reposer  la 
cuisse  droite  sur  un  support.  Eh  bien,  nous  trouvons  un  person- 
nage correspondant  à  ces  conditions  dans  le  coin  droit  du  pecto- 
ral de  Kolosvâr.  On  y  voit  en  effet  un  barbare  tout  semblable, 
avec  les  mêmes  braies,  le  haut  du  corps  nu,  barbu,  tenant  le  glaive 
de  la  main  droite,  un  bouclier  ovale  de  la  gauche,  accourant 
derrière  un  cavalier,  Gaulois  sans  doute  lui  aussi,  qui  attaque 
le  chef  romain  représenté  au  milieu  de  la  composition.  Au  point 
de  vue  du  style,  le  fragment  de  New- York  présente  des  caractères 
tout  différents  du  stvle  de  Pergame.  Il  est  plus  simple,  plus  natu- 
rel que  les  Attalides,  grands  ou  petits,  tandis  qu'il  se  rapproche  des 
tvpes  de  la  première  moitié  du  Ill-ème  siècle,  tels  qu'ils  sont  re- 
présentés sur  les  urnes  étrusques  reproduites  dans  l'ouvrage  cité, 
p.  108,  112  a,  120,  123,  126,  143.  La  manière  de  comprendre  et 
de  rendre  le  corps  humain  est  aussi  à  peu  près  celle  de  Lisype. 
Enfin  la  chaînette  de  la  „cartamera",  visible  sur  le  marbre  de 
New- York,  est  semblable  à  celles  que  Ton  a  découvertes  dans  des 
tombeaux  celtiques  de  la  vallée  du  Danube,  de  l'époque  de  La 
Tène,  c'est-à-dire  du  Ill-ème  et  du  Il-ème  siècle  avant  J.  G.  L'au- 
teur considère  aussi  la  tête  de  Barbare  de  la  collection  Somzée, 
au  Musée  royal  de  Bruxelles,  comme  le  reste  d'un  groupe  de  mar- 
bre du  même  genre,  mais  d'une  époque  postérieure.  Cette  tête,  un 
peu  plus  petite  que  de  grandeur  naturelle,  accuse  le  même  relè- 
vement et  le  même  mouvement  de  côté  que  la  figure  de  bronze 
du  Musée  Calvet  à  Avignon  (type  H),  qui  représente  un  Barbare 
blessé,  se  protégeant  de  la  main  gauche,  tandis  que  la  main 
droite  tient  encore  le  glaive.  Le  bronze  d'Avignon  étant  fort  dé- 
térioré, il  est  impossible  de  comparer  les  deux  visages,  mais  l'é- 
troite parenté  entre  les  deux  têtes  ressort  de  leur  coiffure  iden- 
tique :  de  longs  cheveux  attachés  par  un  noeud.  Ce  „nodus  Sue- 
bicus"  passe  pour  la  caractéristique  des  tribus  germaniques.  Il  est 
donc  fort  possible  que  nous  soyons  ici  en  présence  non  d'un  Gau- 
lois mais  d'un  Bastarne  par  exemple,  dont  la  peuplade,  établie  alors 
sur  le  bas  Danube,  put  prendre  part  à  l'invasion  des  Galates  en 
Grèce  et  en  Asie  Mineure.  Il  n'est  donc  pas  étonnant  de  rencon- 
trer  un  tel    tvpe    dans    une    composition    représentant   une    victoire 


70 

remportée  par  les  Grecs  sur  les  Galates.  Au  point  de  vue  du  style, 
I-\irt\vängler  assigne  la  tête  Somzée  à  la  deuxième  moitié  du 
Ill-ème  siècle. 

Outre  ces  trois  marbres,  l'auteur  présente  la  photographie  d'un 
guerrier  grec,  blessé  à  la  cuisse  gauche,  à  genoux  sur  la  même 
jambe,  se  défendant  contre  ses  assaillants.  Cette  statue,  conservée 
aux  Uffizi  à  Florence,  et  par  ses  dimensions,  et  par  son  style,  cor- 
respondrait parfaitement  aux  caractères  des  groupes  où  nous  avons 
fait  entrer  les  trois  fragments  dont  nous  venons  de  parler,  mais 
l'auteur,  n'ayant  pas  encore  mis  la  dernière  main  à  ses  études  com- 
paratives,   se    réserve  de  formuler  plus  tard  son    opinion    là-dessus. 

En  dehors  de  ces  témoignage  ;  immédiats,  nous  en  possédons 
encore  d'autres  moins  directs  attestant  qu'  au  Ill-ème  siècle  avant 
J.  C  il  existait  des  groupes  de  marbre  (|ui  ont  servi  de  modèle 
aux  sculpteurs  d'appliques  romaines. 

Au  musée  de  Naples,  par  exemple,  il  y  a  une  statuette  de  bronze 
(Rueseh,  Guida.  Nr.  1607),  à  peu  près  trois  fois  plus  grande  que 
les  appliques  dont  il  est  ici  question,  qui  sans  aucun  doute  n'a  pas 
été  fondue  dans  le  but  d'orner  un  harnais,  ou  un  ustensile  quel- 
conque, mais  simplement  comme  réduction  d'une  statue  plus  grande. 
Eh  bien,  cette  statue  reproduit  exactement  le  t3^pe  G.  de  l'auteur. 
T/identité  de  leurs  motifs  s'explique  par  le  fait  que,  ici  et  là,  ce 
sont  des  réductions  d'un  modèle  primitif  commun,  probablement  de 
marbre,  et  de  dimensions  beaucoup  plus  considérables. 

Il  en  est  de  même  pour  le  cavalier  gaulois  s'enfuyant  vers  la 
gauche,  que  l'on  rencontre  assez  souvent  dans  les  appliques.  Ce 
même  type  se  trouve  très  fréquemment  sur  les  lampes  grecques  et 
romaines;  on  le  voit  encore  sur  un  fragment  de  sarcophage  romain, 
actuellement  à  Budapest.  Il  en  faut  conclure  que  toutes  ces  figures, 
petites  ou  grandes,  ont  une  origine  commune,  un  premier  modèle 
fourni  par  l'art  grec,  d'autant  plus  que  nous  savons  par  ailleurs 
que  les  créateurs  de  sarcophages  ornés  de  batailles  contre  les  Bar- 
bares, ont  fait  de  nombreux  et  larges  emprunts  à  la  sculpture  mo- 
numentale en  ronde  bosse.  Même  pour  les  figures  en  apparence 
franchement  romaines,  telles  que  le  porte-enseigne  suivant  son  chef, 
ou  l'écuyer  portant  à  son  chef  le  casque  et  le  bouclier,  il  serait 
aisé  de  découvrir  des  analogies  dans  l'art  grec.  Le  relief  Campana 
reproduit  le  premier  (Rohden,  pi.  LV,  l).  Quant  au  second  motif, 
Appelles  l'employa,  car  nous  lisons  dans  Pline  XXXV.  86:   „Pinxit 


71 

et Clitum    cum    equo    ad    bclluin    festiuantem,    galeam    poscenti 

armigcruin   [jorrigeiitem". 

Et  maintenant  quelles  conclusions  tirer  de  cette  étude  V  Voici: 

1)  Il  existait  au  Ill-ème  siècle  plusieurs  groupes  monumentaux 
en  marbre,  inconnus  jusqu'  ici,  qui  représentaient  les  victoires  des 
Grecs  sur  les  Gaulois.  Ces  groupes  n'étaient  pas  dans  le  style  de 
Pergame;  ils  ne  se  rapportaient  pas  non  plus  aux  événements  de 
Delphes.  L'historiographie  de  l'art  a,  jusqu'à  nos  jours,  faussement 
attribué  les  figures  de  Gaulois,  d'abord  et  uniquement  à  l'école  do 
Pergame,  et  depuis  la  publication  de  l'auteur:  „Darstellungen  der 
Gallier..."  soit  à  l'art  de  Pergame,  soit  à  celui  de  la  Grèce  centrale. 
Il  ressort  de  l'exposé  précédent  que  des  groupes  analogues  ont  vu 
le  jour  en  divers  endroits  de  la  Hellade  et  qu'ils  appartiennent  en 
partie  à  un  style  beaucoup  plus  simple,  beaucoup  plus  noble  que 
le  pathos  de  Pergame. 

2)  Ces  groupes  furent  mis  à  contribution  par  la  toreutique  ro- 
maine qui  y  puisa  des  modèles  pour  ces  compositions  de  fort  peti- 
tes dimensions  dont  elle  orna  le  poitrail  des  chevaux  de  bronze 
des  chars  de  triomphe.  Là  où  il  s'agissait  de  célébrer  des  victoires 
remportées  sur  les  Gaulois,  on  n'eut  qu'à  suivre  le  modèle  donné, 
en  se  contentant  de  le  réduire.  Mais  pour  glorifier  des  victoires  sur 
les  Germains,  les  Belg-es.  les  Daces  etc.  les  artistes  romains  modi- 
fièrent  leur  modèle  en  caractérisant  et  costumant  les  personnages 
en  Germains,  Belges,  Daces  etc.,  tandis  que  les  guerriers  grecs  de- 
venaient des  légionnaires  et  des  officiers  romains.  Toutefois  le  mou- 
vement et  les  motifs  des  modèles  restaient  les  mêmes.  La  stérilité 
créatrice  des  Romains  les  réduisit  à  représenter  les  combats  contre 
leurs  ennemis  en  des  figures  et  des  poses  imaginées  par  les  Grecs 
pour  les  Gaulois,  n'apportant  d'autre  changement  à  l'oeuvre  de 
leurs  maîtres  que  des  détails  du  costume  et  du  masque. 


18.  DR.  ROMAN  GHODECKI:  Dzieje  klasztoru  premonstraterîskiego  w  Bu- 
sku  w  wiekach  srednich.  (Geschichte  des  Prämonstratensei'-Klo- 
stet's  zu  Busko  im  Mittelaltet'). 

Auf  Grund  des  vorhandenen,  ziemlich  dürftigen  Quellen materials 
ist  es  möglich,  nur  vier  Fragen  aus  der  mittelalterlichen  Geschichte 
des  Klosters  in  Busko  zu  behandeln,  wobei  wir   uns  von    vornher- 


72 

ein  mit  dem  Gedanken  befreunden  müssen,  daß  die  Darstellung 
in  manchen  Punkten  etwas  dürftig  ausfallen  wird.  Es  sind  vier  Fra- 
gen, mit  denen  wir  uns  hier  beschäftigen  wollen  :  1)  die  Gründung 
und  die  ursprüngliche  Ausstattung  des  Klosters  ;  2)  die  quantitative 
Vergrößerung  des  klösterlichen  Besitzstandes  ;  3)  die  wirtschaftli- 
chen Zustände  und  Entwicklung  der  Klostergüter  und  speziell  der 
Ansiedelung  Busko  ;  endlich  4)  die  Organisation  und  Geschichte 
des  Klosterkonvents. 

I.  Was  das  bis  jetzt  nicht  festgestellte  Gründungsjahr  und  die 
älteste  Ausstattung  des  Klosters  anbelangt,  können  die  wichtigsten 
sicheren  Resultate,  die  man  auf  Grund  der  ältesten  Klosterurkun- 
den o-ewinnt  und  durch  die  genau  untersuchten  Nachrichten  des 
„Liber  beneficiorum  dioecesis  Cracoviensis"  von  J.  Dlugosz  ergänzt, 
in  folgenden  Hauptpunkten  zusammengefaßt  werden:  1)  Schon  zur 
Zeit  des  Krakauer  Bischofs  Matthäus,  also  vor  dem  Jahre  1166, 
befand  sich  in  Busko  eine  Privatkirche  des  dortigen  Großgrund- 
besitzers, namens  Dzierzko,  welche  mit  den  Zehnten  von  allen  Dör- 
fern dieses  Ritters  und  mit  anderen  nicht  näher  bestimmten,  vom  Bi- 
schof Matthäus  verliehenen  Zehnten  ausgestattet  war.  2)  Zur  Zeit  des 
Krakauer  Bischofs  Gedko,  also  vor  1186  und  höchst  wahrschein- 
lich um  das  Jahr  1180,  hat  der  genannte  Dzierzko  zu  Busko  ein 
Prämonstratenserkloster  gegründet,  indem  er  den  Mönchskonvent 
von  Witöw  kommen  ließ,  wo  sich  bereits  seit  einigen  Jahren  ein 
von  seinem  Bruder,  dem  Bischof  von  Block  Vitus,  gegründetes 
Kloster  desselben  Ordens  befand.  3)  Die  früheste  Ausstattung  des 
Klosters  zu  Busko  umfaßte  :  die  samt  allen  ihren  Einkünften  dem 
Kloster  überwiesene  Kirche  zu  Busk,  die  bereits  vom  Bischof  Gedko 
verliehenen  Zehnten  von  den  Dörfern  Szczaworyz  und  Zerniki, 
einen  Teil  des  Dorfes  Busko,  in  dem  das  Kloster  selbst  erbaut  war, 
während  den  anderen  Teil  der  Stifter  für  sich  behielt,  und  endlich 
die  Dörfer  Kotarzyn  und  Branino. 

Die  in  ihren  Anfängen  recht  knapp  begüterte  Stiftung  erhielt 
im  J.  1190  von  ihrem  Gründer  sein  ganzes  Vermögen,  bestehend 
aus  10  oder  11  Dörfern  und  dem  übrigen  Teil  des  Stiftortes.  Des- 
halb besaß  die  Urkunde  Dzierzko's  vom  J.  1190  für  das  Kloster 
zu  Busko  den  Wert  einer  Gründungsurkunde,  obwohl  sie  formell 
für  die  Frau  des  Stifters  ausgestellt  worden  war,  die  in  das  Kloster 
eintreten  sollte.  Über  die  nächste  dem  Kloster  vom  Ritter  SJawosz 
gemachte    Schenkung   unterrichten  uns  zwei  Originalurkunden  und 


73 

eine  Kopie,  die  sich  voneinander  sachlich  und  stilistisch  unterschei- 
den. Eine  kritische  Prüfung  der  Texte  gestattet  für  sie  die  Jahre  1206, 
1210  und  1212 — 1218  als  Ausstellungsjahre  festzustellen.  Eine 
paläographische  vergleichende  Untersuchung  berechtigt  zu  der  An- 
nahme, daß  die  im  Originaltexte  vom  J.  1206  vom  Aussteller  stehen 
gelassene  Lücke  im  Kloster  von  Busko  ausgefüllt  und  daß  mehrere 
gleichzeitige  Urkunden  vom  Empfänger,  d.  h.  in  diesem  Falle  vom 
Kloster  zu  Busko,  ausgefertigt  und  aufgezeichnet  wurden.  In  der  Ur- 
kunde vom  J.  1206  verschrieb  Stawosz  sein  Gut  Slawoszöw  seiner 
Frau  und  seiner  einzigen  Tochter  unter  der  Bedingung,  daß  sie  in 
ein  Nonnenkloster  eintreten.  Sie  wählten  das  Stift  in  Busko  und 
überreichten  dort  ihre  Urkunde  ;  im  Kloster  wurden  nun  in  die 
stehen  gebliebene  Lücke  die  Worte  „in  Busk"  eingetragen.  Als 
jedoch  der  kranke  Siawosz  genesen  war,  behielt  er  sich  in  der 
folgenden  Urkunde  noch  die  lebenslängliche  Nutzung  seiner  Güter 
vor  und  schenkte  dem  Kloster  von  Busko  vorläufig  nur  seine  Pri- 
vatkapelle •  in  Slawoszöw  samt  ihren  Einkünften.  In  der  letzten 
Urkunde  erhielt  endlich  das  Kloster  zu  Busko  schon  ganz  Slawo- 
szöw  „cum  attinentiis"   ohne  jegliche  Einschränkung. 

Die  zwei  folgenden  Jahrhunderte  hindurch  vergrößerte  sich  der 
Besitzstand  des  Klosters  nicht.  Erst  um  das  Jahr  1415  kamen  noch 
drei  weitere  Dörfer  hinzu,  und  zwar  durch  Einverleibung  eines 
Teiles  der  Güter  des  Prämonstratenserklosters  zu  Krzyzanowice. 
Etwas  später  erwarb  das  Stift  in  Busko  zwei  andere  Dörfer,  indem 
es  dafür  Slawoszöw  eintauschte.  Am  Ende  des  XV.  Jhs.  hätte  also  das 
Kloster  18  Orte  besitzen  sollen;  in  Wirklichkeit  besaß  es  jedoch  kaum 
noch  10  Dörfer  in  zwei  größeren  Komplexen,  es  scheinen  ihm  also 
acht  verloren  gegangen  sein,  und  zwar  auf  eine  Weise,  die  sich  positiv 
und  direkt  aus  den  Urkunden  nicht  erklären  läßt.  Nur  in  einem  Falle 
kann  von  einer  wahrscheinlichen  Veräußeruns:  von  seiten  des  Klo- 
sters  die  Rede  sein,  in  den  übrigen  Fällen  muß  man  annehmen, 
daß  die  verloren  gegangenen  Orte  nach  der  in  den  Urkunden  übli- 
chen Terminologie  nur  als  „pertinentiae^'  anderer  größerer  Dörfer  zu 
verstehen  sind  und  zuerst  ihre  territoriale  Selbständigkeit  verloren, 
dann  auch  ihre  besonderen  Benennungen  einbüßten.  Die  Verminde- 
rung des  Besitzes  um  acht  Dörfer  bedeutet  also  in  unserem  Falle 
vielleicht  nichts  Anderes  als  eine  Reduktion  der  Ortsnamen. 

Gegen  das  Ende  des  XII.  Jhs.  wurde  in  Busko  Pferdezucht  betrie- 
ben ;    vielleicht   war   auch    in  den  übrigen    Orten  noch  Weidewirt- 


74 

Schaft  und  nicht  Ackerbau  vorherrschend.  Die  Entwickelung  der 
wirtschaftlichen  Verhältnisse  kann  nur  dank  dem  vorhandenen 
Quellenniaterial  in  der  Ansiedelung  Busko  allein  etwas  genauer 
verfolgt  werden.  Die  territoriale  Geschichte  dieses  Ortes  ist  recht 
interessant.  Heutzutage  gibt  es  nur  eine  Stadt  Busko;  im  XV.  Jh. 
jedoch  befand  sich  in  der  Nähe  der  Stadt  noch  ein  ganz  von  ihr 
unabhängiges  Dorf  Busko.  Es  ist  klar,  daß  der  heutigen  Stadt  eben 
dieses  Dorf  einverleibt  wurde,  wie  dies  ja  vielfach  in  anderen 
analogen  Fällen  geschieht.  Im  XII.  Jh.  gab  es  jedoch  nur  eine 
Dorfansiedelung  Busko,  und  ihre  Teilung  in  zwei  gleichnamige 
Orte  Avar  das  Ergebnis  einer  späteren  Entwickelung,  und  zwar 
bildete  hiezu  den  Anlaß  die  Gründung  der  Stadt  Busko  nach  dem 
deutschen  Rechte.  Man  kann  sechs  Lokationsarten  in  der  Koloni- 
sation zu  deutschem  Rechte  unterscheiden.  Maßgebend  für  die  Grün- 
dung der  Stadt  Busko  ist  jener  Fall,  wo  auf  dem  Boden  und  in 
den  Grenzen  einer  älteren  polnischen  Bauernansiedelung  ein  oder 
mehrere  neue  Dörfer  entstehen,  die  erstere  jedoch  weiter  bestehen 
bleibt.  In  den  Zeiten  vor  der  deutschen  Kolonisation  fanden  auch 
solche  Fälle  statt;  in  den  Urkunden  pflegen  sie  auf  folgende  Weise 
bezeichnet  zu  werden:  „Coccha  inferior  et  Coccha  superior",  „Ma- 
ints et  parvum  Maluts",  „utraque  Virbitze",  „très  ville  Vidave" 
u.  s.  w..  also  Orte,  die  einen  und  denselben  Namen  führen  und  in 
unmittelbarer  Nähe  voneinander  gelegen  sind.  In  den  Zeiten  der 
Kolonisation  zum  deutschen  Rechte  entstanden  Dörfer,  welche  „Wole" 
(„Freiheiten")  mit  einer  adjektivischen  Bestimmung  nach  dem 
Namen  der  früheren  Ansiedelung  benannt  wurden.  Es  sind  dies 
Fälle,  wo  in  ganz  analoger  Weise  vorgegangen  wurde,  der  Unter- 
schied besteht  nur  in  der  verschiedenen  Ortsnamenbildung:  in  diesen 
beiden  Fällen  handelt  es  sich  nicht  um  bloße  Nachbarschaft  zAveier 
Dörfer,  sondern  wir  haben  mit  einem  konkreten  filialei;  Verhältnis 
einer  neuen  Ortschaft  zu  ihrem  uralten  polnischen  Mutterdorfe  zu  tun. 
Die  Stadt  Busko  gehört  eben  zur  Kategorie  solcher  filialer  Siede- 
lungen, wo  aus  dem  Gebiete  einer  größeren  Dorfsiedelung  ein 
Territorium  ausgeschieden  und  auf  diesem  die  Stadt  gegründet 
wurde,  wobei  das  ältere  Dorf  mit  vermindertem  Besitzstand  wei- 
ter bestand.  Dies  wird  durch  gewisse  Einzelheiten  der  Lokations- 
urkunde  von  Busko  vom  J.  1287  bestätigt,  wie  auch  durch  die 
Quellen  aus  dem  XIV.  Jh.,  in  denen  das  Dorf  und  die  Stadt  Busko 
als  besondere  Ansiedelungen  mit  verschiedenen  Volksklassen  sowie 


I 


70 


Verwaltungs-  und  Rechtsorganen  erwähnt  werden.  Die  ausführlich- 
sten Nachrichten  hierüber  finden  sich  jedoöh  im  obengenannten 
Werke  von  J.  Dtugosz. 

Die  Lokation  der  Stadt  Busko  zum  deutschen  Rechte  sowie  an- 
derer Klosterstädtchen    hatte    hauptsächlich    den  Zweck,  die   bisher 
unbebaut  liegenden  Läudereien  zu  kolonisieren,  um  sie  dann  land- 
wirtschaftlich   auszunutzen.    Daraus    ergibt   sich,    daß  die    damalige 
Dorfsiedelung  Busko  nur  12  Ackerhufen  umfaßte,  während  die  übri- 
gen 30  Hufen  wohl  mit  Wald    oder  Gebüsch  bestanden  waren  und 
sicher  noch    nicht    bebaut    wurden.    Auf   diesen    30    Hufen    wurde 
eben  die  Stadt  Busko  gegründet.  In  der  zweiten  Hälfte  des  XV.  Jhs. 
war  jedoch    noch    etwa    ein    Drittel    dieses    Areals   unbebaut.     Die 
Gründe  dieses  langsamen   Fortschrittes  des  Ackerbaues  lagen  o-ewiß 
nicht   in    der   Unlruchtbarkeit   des    Bodens,    da    dieser   im    Gegen- 
teil   außerordentlich    fruchtbar   war;    sie    werden     aber   ganz    ver- 
ständlich sein,   wenn  wir   die    Entwickelung   der   Stadt    Busko   ins 
Auge    fassen    werden.    In     einer    lebhaften    Konkurrenz    mit    dem 
benachbarten   Klosterstädtchen  Krzyzanowice,    entwickelte  sich    die 
Stadt  Busko    recht   gut,  vor  allem  dank  der  Förderung  von    seiten 
des  Königs  Ladislaus   Jagieüo,    der    mit    seiner    Gemahlin  Hedwig 
und  dem  ganzen  zahlreichen  Königshofe  sehr  oft  und  gern  nach  Busko 
kam  und  sich  hier  aufhielt.  Hier  wurden  auch  für  das  Königspaar 
Ankäufe  von  allerlei  Produkten  gemacht.  Im  Zusammenhange  damit 
entwickelte  sich  auch  die  Stadtverfassung,  es  entstand  ein  Stadtrat 
u.  s.  Av.  Die  Wochen-  und  Jahrmärkte  waren  recht  zahlreich  besucht, 
die  Stadt  zählte  im  XV.  Jh.  mehr  als   100  Wohnhäuser.  Krzyzano- 
wice sank  unterdessen  allmählich  zu  einem  mit  Frohndiensten  bela- 
steten Dorfe.  Außer  dem  Königspaare   hatte  die  Stadt  Busko  einen 
sehr  kaufkräftigen  Abnehmer  für  ihre  Produkte  in  der  Krakauer  Metz- 
gerzunft. Wir  werden  uns  also  nicht  wundern,  wenn  wir  hören,  daß 
hier  im  XIV.  und  XV.  Jh.  die  Viehzucht  in  großem  Umfang  betrieben 
wurde  und  man  auch  ausgedehnte  Weideplätze  für  Kühe  und  Ochsen 
benötigte.  Es  mußte  also  mindestens  ein  Drittel  jener  30  städtischen 
Hufen  als  Weideplatz  für  das  städtische  Vieh  reserviert  werden  und 
blieb  deshalb  unbebaut.    Überhaupt    sehen  wir,    daß  die   Einwohner 
zähe  am  Alten  festhalten:  sowohl  im  XII.  als  auch  noch  im  XV.  Jh. 
wurde  hier  Weidewirtschaft  betrieben,  die  einstige  Pferdezucht  ver- 
wandelte sich  im  XV.  Jh.  in    eine  großartig    betriebene  Viehzucht. 
Im  XIII.  Jh.    wurden  im  Stadtgebiet  von  Busko   Salzlager  ent- 

2 


76 


deckt  und  die  Einkünfte  des  Bergwerkes  sollten  zum  Teil  dem  Kloster 
zufallen.  Im  XV.  Jh.  hören  wir  davon  nichts  mehr,  im  XVIII.  und 
XIX.  führten  die  erneuten  Versuche  in  dieser  Hinsicht  zur  Ent- 
deckung reichhaltiger  Schwefelsalzquellen,  welche  bis  heute  die 
Grundlage  der  Existenz  des  gegenwärtig  vielbesuchten  Kurortes 
bilden. 

Höchst  interessant  ist  die  G-eschichte  des  Klosterkonvents  in 
Busko.  Ursprünglich  wurde  das  Kloster  als  eine  Abtei  mit  einem 
Doppelkonvente,  aus  Männern  und  Frauen  bestehend,  gegründet. 
Ein  Abt  namens  Gregorius  ist  eine  im  J.  1223  wirklich  lebende 
und  wirkende  Persönlichkeit,  er  ist  gewiß  nicht  Abt  von  Brzesku 
oder  Witöw,  denn  er  wird  in  einer  Originalurkunde  ausdrücklich 
als  „Gregorius  abbas  de  Busk"  bezeichnet.  Die  uns  von  Dtugosz 
in  seinem  Werke  (Historia  Poloniae)  überlieferte  Klostertradition 
meldet  von  der  Katastrophe,  von  welcher  die  Abtei  von  Witöw  betrof- 
fen wurde.  Im  J.  1241  ging  während  des  Tartareneintalles  der  ganze 
Konvent  von  Witöw  zugrunde  ;  es  retteten  sich  nur  drei  Nounen 
und  diese  fanden  im  Kloster  von  Busko  Unterkunft.  Um  die  Wi- 
tower  „mater  ecclesia"  vom  gänzlichen  Verfall  zu  retten,  begab  sich 
der  Abt  von  Busko  mitsamt  dem  männlichen  Konvent  nach  Wi- 
töw und  hier  blieben  nur  die  Nonnen  mit  ihrem  Probst.  Diese 
durch  Zufall  herbeigeführte  Teilung  der  Konvente,  die  aber  auch 
dem  Zeitgeiste  ejitsprach,  erklärt  uns,  warum  von  nun  an  in  Witöw 
eine  ausschließlich  männliche  Abtei,  in  Busko  aber  eine  Nonnen- 
probstei  bestand. 

Hier  sei  noch  bemerkt,  daß  z.  B.  die  Probstei  der  Prämonstra- 
tenser-Nonnen  in  ZAvierzyniec  bei  Krakau  ebenfalls  in  der  ersten 
Hälfte  des  XIII.  Jh.  eine  Abtei  mit  einem  Doppelkonvent  war,  so 
daß  man  behaupten  kann,  daß  die  Bewegung,  welche  dahin  ging, 
die  Konvente  voneinander  zu  trennen  und  im  Abendlande  schon 
um  die  Hälfte  des  XII.  Jh.  eingesetzt  hatte,  in  Polen  sich  erst  hun- 
dert Jahre  später  vollzog.  Die  Organisation  solcher  Doppelklöstcr 
zeigt  manche  eigenartige  und  recht  charakteristische  Züge.  So  läßt 
sich  z.  B.  feststellen,  daß  sowohl  in  Busko  wie  auch  in  Brzesko 
und  anderen  Abteien  eine  Selbstverwaltung  des  Frauenkonvents  be- 
steht: die  Nonnen  haben  ihren  direkten  Vorstand,  einen  Probst,  wel- 
cher aber  sonst  dem  Abte  untersteht. 

Was  die  Titulatur  der  Klosterwürden  betrifft,  führt  die  V(jr- 
steherin  des  Nonnenkonvents  den  Titel  magistra,  priorissa^  zuweilen 


77 

auch  abbatissa,  obwohl  es  gegen  die  Ordensvorschrift  war.  Sie 
wurde  von  den  Nonnen  frei  gewählt.  In  gleicher  Weise  wurde 
ursprünglich  und  wahrscheinlich  vielleicht  noch  im  XV.  Jh.  die 
Probstwürde  besetzt  ;  der  von  den  Nonnen  Gewählte  mußte  von 
dem  pater-abbas  von  WitÖAv  bestätigt  und  in  die  Probstei  eingesetzt 
Averden.  So  geschah  es  im  XV.  Jh.  in  der  Propstei  Plock.  die  auch 
von  Witöw  abhängig  war;  das  gleiche  können  wir  für  ßusko  an- 
nehmen. Um  das  Ende  des  XV.  Jhs.  jedoch  Avurde  die  Nonnenprob- 
stei  in  Zwierzyniec  bei  Krakau  A^om  Krakauer  Bischof  besetzt,  wie 
auch  in  ImbramoAvice.  obAvohl  hier  der  xlbt  von  Brzesko  und  die 
Mönchkonvente  von  Brzesko  und  Imbramowice  das  Recht  hatten 
dem  Bischöfe  einen  Kandidaten  für  die  ProbstAvürde  vorzuschlagen. 
Der  Ursprung  dieser  Zustände  ist  ganz  unklar,  da  der  Orden  als  Gan- 
zes betrachtet  und  speziell  die  polnische  Provinz  eine  durch  päpst- 
liche Privilegien  garantierte  Exemption  von  der  bischöflichen  Ge- 
Avalt  besaßen.  Die  Propstei  in  Busko  wurde  gegen  das  Ende  des 
XV.  Jhs.  vom  König  von  Polen  besetzt,  und  das  geschah  vielleicht 
infolge  langer  Nebenbuhlerschaft  der  Äbte  von  Brzesko  und  Wi- 
tÖAv  in   dieser  Hinsicht. 

Mit  der  Zeit  kam  es  zu  einem  gänzlichen  Verfall  der  Ordens- 
regel im  Kloster  von  Busko  und  einigen  anderen.  Schon  im  Jahre 
1356  beabsichtigte  der  König  von  Polen  Kasimir  der  Große  eine 
Reorganisation  und  Avollte  die  Klöster  von  Busko,  ImbramoAvice 
ZAvierzvniec  und  Staniqtki  nach  Krakau  versetzen.  Trotz  der  päpst- 
lichen Einwilligung  fand  die  beabsichtigte  Translatioii  der  Klöster 
nicht  statt.  Erst  um  das  Jahr  1415  Avurde  die  Reorganisation  durch- 
geführt. Dem  anfänglichen  und  vom  Papste  und  dem  Prämonstra- 
tenser  Generalkapitel  bestätigten  Plan  des  Königs  Ladislaus  Jagieüo 
gemäß  sollten  A^er  Klöster,  und  zAvar  die  von  Busko,  Zwierzyniec. 
Imbramowice  und  Krzyzanowice,  zu  einem  einzigen  mit  dem  Sitze 
in  Wislica  vereinigt  av erden.  Da  das  Kloster  von  ZAvierzyniec  sich 
dem  königlichen  Plane  mit  größter  Entschiedenheit  Avidersetzte  und 
Wislica  nach  der  Ansicht  der  interessierten  Konvente  zur  Kloster- 
anlage als  ungeeignet  erschien,  mußte  er  etAvas  geändert  Averden:  es 
wurden  nur  drei  Konvente  (von  Busko,  ImbranoAvice.  KrzyzanoAAace) 
in  Busko  vereinigt;  dabei  verordnete  der  König  eine  teihveise  In- 
korporation der  Güter  beider  nach  Busko  versetzten  Konvente. 
Alles  dies  erfolgte  mit  Wissen  und  unter  Mitwirkung  des  Bischofs 
A^©n  Krakau  und  der   Abte  von    WitÖAv  und  Brzesko.    Die  Bestäti- 


i 


78 

gung  und  Erlaubnis  zu  der  durchzuführenden  Reform  erhielt  der 
König  vermittelst  seiner  Gesandten  von  den  Gesandten  des  Abtes 
von  Prémontré  auf  dem  Konzil  von  Konstanz. 

Einige  Verwickelungen  verursachte  die  Regelung  der  äbtischen 
Vaterrechte  über  die  vereinigten  Konvente,  da  der  frühere  Konvent 
von  Krz3-zanowice  dem  Abte  von  Breslau  unterstellt  war.  Jedoch 
auf  Grund  einer  Urkundenfälschung  bewies  man  das  filiale  Ver- 
hältnis des  Ivlosters  von  Krz^'zanowice  zu  demjenigen  von  Busko, 
und  die  „paternitas  abbacialis"  über  den  vereinigten  Konvent  wurde 
kurzweg  dem  Abte  von  Witöw  zugestanden. 

Die  Reform  gelang  vollständig:  ein  neuer  vollzähliger  Konvent 
lebte  von  jetzt  in  einer  wiedereingeführten  strengen  Klausur,  die 
Einverleibung  neuer  Klostergüter  von  Krzyzanowice  schuf  eine 
feste  materielle  Grundlage  für  den  Unterhalt  des  Konvents. 

Das  Verdienst  Jagiellos  war  wirklich  groß,  der  i\.nteil  der  Geist- 
lichkeit an  der  Reform  ziemlich  unbedeutend. 

Das  Kloster  von  Busko  besaß  einige  Kirchen  in  seinen  Dör- 
fern, wo  die  vom  Kloster  entsendeten  Mönche  die  „cura  animarum" 
besorgten.  Schon  im  J.  1287  haben  wir  Nachrichten  von  dem  wun- 
dertätigen Marienbilde.  Dies  kann  wohl  als  Beweis  gelten,  daß  das 
Kloster  in  Busko  wenigstens  im  XIII.  Jh.  die  Stätte  eines  lebendi- 
gen Marienkultus  Avar.  umsomehr  da  überhaupt  die  Prämonstraten- 
serreo-el  eine  besondere  Verehrunç^  der  heilio'en    Junsrfrau    srebietet. 


IH.  M.  \VLADV8L.\\\  H0R0DY8KI:  Z  poröwnawczych  zagadnien  logiki  ob- 
jektywnej.  (Quelques  problèuécs  comjturatifs  de  la  lof/ique 
objective). 

La  question  critériologique :  „sur  quoi  nous  basons-nous  en  attri- 
buant à  nos  pensées  une  valeur  objective  ?"  a  également  une  impor- 
tance essentielle  pour  la  logique.  La  logique  formelle  est  fondée  sur 
le  principe  de  la  contradiction,  sur  Taccord  de  la  pensée  avec  elle- 
même  ;  la  logique  transcendentale  sur  les  principes  de  la  seule 
pensée  :  a  'priori  ;  pour  ce  qui  est  de  la  logique  objective,  c'est-à- 
dire  objective-formelle,  celle-ci  est  fondée  sur  le  principe  de  la 
contradiction,  spécialement  interprété,  ainsi  que  sur  l'identité  (non 
sur  le  parallélisme  comme  chez  Aristote)  de  la  pensée  et  de  Fêtre, 
de   l'idée    et    de    la  chose,    de  la  forme  et  de  l'essence.    C'est  ainsi 


79 

que  les  logiciens-métaphysiciens  se  basent  sur  le  principe  de  l'iden- 
tité de  Schelling. 

La  logique  métapli3^sique  (objective)  ne  présente  pas  un  type 
uniforme.  Ce  serait  donc  une  erreur  d'affirmer  que  les  principes  de 
la  philosophie  spéculative  d'Hegel  sont  typiques  pour  cette  logique- 
là  Sous  ce  rapport  l'époque  d'Hegel  (Fichte-père)  a  apporté  une 
^•rande  diversité. 

La  logique  servant  d'introduction  à  tout  le  système  philosophique 
d'Hegel  est  tout  entière  métaphysique.  Elle  se  base  sur  la  con- 
ception de  la  pensée  pure,  en  s'opposant  à  l'axiome:  ex  nïhilo  nihil, 
ainsi  que  sur  une  structure  spéciale  de  la  méthode  dialectique. 
Hegel  transforme  l'ancien  axiome,  à  savoir  que  la  vérité  est  ren- 
fermée dans  les  idées,  et,  partant  de  là,  il  attribue  à  la  dialectique 
une  importance  absolue  et  plus  étendue  que  ne  l'a  fait  p.  ex.  Pla- 
ton dans  son  „Philèbe".  (L'auteur  cite  comme  exemple  l'application 
paradoxale  du  processus  dialectique,  faite  par  I.  E.  Erdmann).  L'uni- 
versalité du  principe  de  la  contradiction  d'Hegel  devait  résulter  de 
la  conception  appelée  Absolute  Negatioität  (y^dwplex  negatio  affirmât^). 
De  là  provient  le  moment  fondamental  du  processus  dialectique 
d'Hegel,  c'est-à-dire  ce  qu'on  appelle  la  négation  de  la  négation. 
L'auteur  soumet  à  une  analyse  plus  large  la  pensée  pure  et  le 
principe  de  la  négation  d'Hegel,  en  se  référant  à  la  littérature 
oubliée  du  système  d'Hegel,  et  il  démontre  en  quoi  consiste  l'erreur 
de  la  logique  d'Hegel,  en  opposant  à  la  logique  métaphysique  de 
celui-ci  la  logique  de  Krause  et  celle  de  Trentowski,  tout  en  dé- 
montrant les  différences  existant  entre  la  logique  de  Trentowski 
et  celle  de  Krause.  Il  explique  la  genèse  de  la  déduction  des  ca- 
tégories logiques  de  ces  trois  philosophes,  en  démontrant  leurs  ten- 
dances communes,  les  différences  de  leurs  démonstrations  et  de 
leurs  applications,  de  même  que  de  leurs  définitions. 

La  logique  de  Krause  n'est  qu'une  partie  de  la  métaphysique, 
précédée  d'une  preuve  métaph3^sique  de  la  catégorie  principale.  La 
pensée  accuse  dès  le  commencement  et  sans  interruption  un  rapport 
avec  l'objet  de  la  pensée  (et  de  la  connaissance).^  Donc  la  pensée 
pure  est  une  fiction.  „L'organisme"  ou  „l'harmonie"  du  savoir  et 
sa  classification  se  rapportent  à  la  déduction  des  catégories.  Le 
principe  logique  de  la  contradiction  n'est  pas  une  opposition  réelle, 
d'où  il  résulte  qu'on  ne  peut  créer  une  loi  de  négation  de  la  né- 
gation   (a   priori  =  pri us    via    cognoscendi)    que    pour    les  contraires 


80 

réels.  Das  reine  Sein  n'est  point  une  donnée  immédiate,   mais  bien 
la  catégorie  principale:    Wesen. 

La  logique  de  Treutowski  est  aussi  précédée  d'une  preuve  mé- 
taphysique de  la  catégorie  principale.  La  logique  n'est  donc  point 
fondée  sur  la  pensée  pure.  Trentowski.  comme  Krause,  a  construit 
une  classification  transeendentale  des  sciences  à  laquelle  il  a  rat- 
taché la  déduction  des  catégories.  L'harmonie  („Gliedbau"')  de 
Krause  porte  chez  lui  le  nom  de  „pragmatisme",  qui  n'a  rien  de 
commun  avec  la  signification  actuelle  de  ce  terme.  Trentowski 
était  aussi  en  opposition  avec  Hegel  en  ce  qui  concerne  le  prin- 
cipe do  la  contradiction,  en  distinguant  de  celle-ci  la  conséquence, 
appelée  par  lui:  „atroznosc^.  La  négation  de  la  négation  prend  dans 
le  système  de  Trentowski  une  forme  tout  autre,  absolument  parti- 
culière, c'est-à-dire  une  limitation  de  l'empirisme  et  de  la  spéculation. 

Les  résultats  généraux  de  l'étude  sont  les  suivants:  les  trois 
types  de  la  logique  objective  examinés  procèdent  de  l'unité  de  la 
conscience  consciente  d'elle-même  de  Kant;  ils  développent  trois 
sortes  de  déductions  des  catégories  et  d'interprétations  du  principe 
de  la  négation,  ainsi  que  trois  moj^ens  de  découvrir  les  principes 
de  la  connaissance.  De  là  découlent  trois  systèmes  philosophiques. 
La  base  commune,  générale,  pour  ces  trois  philosophes  c'est  le  fon- 
dement de  la  certitude  de  la  connaissance  sur  la  connaissance 
primitive  -  directe  (immédiate);  l'erreur  commune,  typique  pour 
l'époque  de  l'idéalisme  transcendental,  c'est  d'avoir  considéré  les  con- 
traires esprit-matière  pour  une  contradiction.  Contrairement  à  He- 
gel, Trentowski  est  du  même  avis  que  Krause  sur  l'essence  de  la 
connaissance  (connaître  ^=  vivre)  et  sur  la  signification  de  la  clas- 
sification des  sciences. 

La  présente  étude  apporte,  la  première  dans  la  littérature  phi- 
losophique polonaise,  des  renseignements  sur  Krause,  car  la  men- 
tion laconique  de  Struve  est  insuffisante  et  inexacte.  Dans  le  but  de 
faciliter  les  recherches  ultérieures  sur  Krause,  l'auteur  a  ajouté 
à  son  ouvrage  un  appendice  avec  la  bibliographie  relative  à  ce 
philosophe.  Enfin  un  des  résultats  de  cette  étude  c'est  que  l'auteur 
y  donne  une  instruction  méthodique  concernant  la  philosophie  de 
Trentowski.  L'auteur  démontre  l'insuffisance  de  la  méthode  suivie 
jusqu'à  présent,  en  citant  principalement  le  livre  Struve,  d'ailleurs 
plein    de  mérites. 


81 
vo.  BIBLIOGRAPHIE. 


I.  (lasse  (le  pliiiologie. 

>Rozpra\vy  Akademii  Umiejçtnosci.  Wydziaf  filologiczny«.  (Tra- 
vaux de  l'Académie  de>^  Sciences.  Classe  de  philologie)^  ser.  III,  vol. 
VII,  8-0,  pp.  380. 


II.  Classe  (riiistoire  et  de  philosophie. 

BaKWIXSKI     EUGENIUSZ.      BiUKENMAJKR      LuDWlK    \    LoS    JaN.       »SpFEWC»- 

zdanie  z  poszukiwarî  w  Szwecyi  dokonanych  z  ramienia  Akademii 
Umiejçtnosci«.  (Compte  rendu  des  recherches  de  l'Expédition  scienti- 
fique en  Suède)^  8-o,  pp.  XXVII  et  364,  fig.  28. 

Grode(;ki  Roman.  »Dzieje  klasztoru  premonstratenskiego  w  Busku 
w  wiekach  srednich«.  (Histoire  du  couvent  de  l'ordre  de  Prémontré 
à  Busk  au  moyen-âge),  8-o,  pp.  93. 


Nakladern   Akademii    L'niiejetaoàci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza   (îeneralnego   Bolesfawa   Ulanowskiego. 

Krakow,  1913.  —  Urakarnia   üniwersytetu  Jagielloriskiego.  pod  zarzadMii  J.  Filipowssiego. 

20  Kwietnia  1914. 


k 


BULLETIN  INTERNATIONAL 
DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 


CLASSE  DE  PHILOLOGIE.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 


L'ACADEMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE  A  ETE  FONDÉE  EN  1873  PAR 

S.  M.  L'EMPEREUR  FRANÇOIS  JOSEPH  I. 

PROTECTEUR  DE  L'ACADÉMIE: 
Vacat. 

VICE-PROTECTEUR  : 
Vacat. 

PRÉSIDENT:  S.  E.  M.  LE  COMTE  STANISLAS  TARNOWSKl. 

SECRÉTAIRE  GÉNÉRAL:  M.  BOLESLAS  ULANOWSKl. 


iEXTRAIT  DES  STATUTS  DE  L'ACADÉMIE  : 

(§  2).  L'Académie  est  placée  sous  l'auguste  patronage  de  Sa  Majesté  Im- 
périale Royale  Apostolique.  Le  Protecteur  et  le  Vice-Protecteur  sont  nommés  par 
S.  M.  l'Empereur. 

(§  4).  L'Académie  est  divisée  en  trois  classes: 
a)  Classe  de  Philologie, 
6)  Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie, 
c)  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et  Naturelles. 
(§  12).  La  langue  officielle  de  l'Académie  est  la  langue  polonaise. 


Depuis  1885,  l'Académie  publie,  en  deux  séries,  le  ^.^Bulletin  International^ 
qui  paraît  tous  les  mois,  sauf  en  août  et  septembre.  La  première  série  est  con- 
sacrée aux  travaux  des  Classes  de  Philologie,  d'Histoire  et  de  Philosophie.  La 
seconde  est  consarée  aux  travaux  de  la  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et 
Naturelles.  Chaque  série  contient  les  procès  verbaux  des  séances  ainsi  que  les 
résumés,  rédigés  en  français,  en  anglais,  en  allemand  ou  en  latin,  des  travaux 
présentés  à  V Académie. 

Prix  pour  un  an  (dix  numéros)  —  6  K. 

Adresser  les  demandes  à  la  Librairie:  Spölka  Wydawnicza  Polska,  Cracovie 

(Autriche),  Rynek  Gfôwny. 

Publié  par  l'Académie 

sous  la  direction  du  Secrétaire  général  de  l'Académie 

M.  Boleslas  Uianowski. 

Naktadem  Akademii  Umiejçtnosci. 

Krakow,  l'.iis.  —  Drukarnia  Uniwersytetu  Jagiellonskiego  pod  zarzqdem  Jôzefa  Filipowskiego. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADEMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 

CLASSE  DE  PHILOLOGIE 
CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 

ANZEIGER 

DER 

AKADEMIE  DER  WISSENSCHAFTEN 

IN  KRAKAU 

PHILOLOGISCHE  KLASSE 
HISTORISCH -PHILOSOPHISCHE  KLASSE 

ANNÉE  1914 


CRACOVIE 

IMPRIMERIE  DE  L'UNIVERSITÉ 
1915 


Tab  le    des    matières. 


Page 

Bibliographie 13,  37,  81,     120 

Bienkowski  Piotr.    Les    scènes    guerrières-historiques    dans    la    céramique 

de  l'Italie  méridionale 47 

—  La  frise  du  monument  de  Paul-Emile  à  Delphes 56 

Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission    de  l'histoire  de  l'art  en  Po- 
logne du  28  novembre  1913        3 

—  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de   l'art  en  Pologne 

du  12  décembre  1913 -     .         6 

—  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne 

du  22  janvier  1914        17 

—  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne 

du  19  février  1914 19 

—  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne 

du  26  mars  1914 45 

Fijaïek  Jan.  Bartolo  de  Sassoferato  et  Tétude  du  droit  romain  en  Pologne     111 

Garbowski  Tadeusz.   La   philosophie  de  l'homog-énisme 61 

Halecki  Oskar.   L'annexion  des   provinces    de  Podlachie,  Volhynie  et  Kiev 

an  Royaume  de  Pologne  en   1569 8 

—  Les  dernières    années    du  Grand-Duc  Swidrygieîlo    et    la  question  de 
Volhynie  au  temps  de  Casimir  Jagellou        77 

Kostaneoki  Antoni.  Les  idées  sociales  de  J.  J.  Rousseau 103 

Kotarbinski  Tadeusz.  L'utilitarisme    dans  la  doctrine    morale    de  Mill    et 

de  Spencer 99 

Los    Jan.    Les    monuments    de    l'ancienne    langue    pohmaise    catalogue    et 

analyse 97 

Séance  publique  annuelle  de  l'Académie  des  Sciences  du  23  mai  1914  .  .  40 
Semkowicz    Wiadystaw.    Les    „proclamations"    de    la    noblesse    polonaise 

considérées  comme  cris  de  guerre 23 

—  La  maison  d'Abdank 31 

—  La  maison  de  Powaîa 35 

Sinko  Tadeusz.  De  Cypriano^Martyre  a  Gregorio  Nazianzeno  laudato  .  .  21 
Sobieski   Wacïaw.    La  théorie    des  ligues    et    conspirations    aux  temps    de 

Jlenri  de  Valois 107 

Szyjkows'vi  Maryan.   L'influence  de  Gessner  sur  la  poésie  polonaise     .     .       87 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

N°  1  et  2.  Janvier— Février.  1914. 

Sommaire.  Séances  du  12  et  da  19  janvier,  da  9  et  du  16  février  1914. 

Késamés:    1.   Compte    rendu    de    la    séance    de  la    Commission    de  l'histoire 
de  l'art  en  Pologne  du  28  novembre  191B. 

2.  Compte    rendu    de  la    séance    de  la    Commission    de    l'histoire    de  l'art    en 
Pologne  du  12  décembre  1913. 

3.  HALECKI  OSKAK.    L'annexion    des    provinces    de    Podlachie,  Volhynie  et 
Kiev  au  Royaume  de  Pologne  en  1569. 

4.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  12  JANVIER  1914. 
Pkksidknck  de  m.  C.  MORAWSKI. 

M.  PioTR  BiKNKowsKi  présente  son  travail:  „Les  scènes  guerrières 
dans  la  céramique  de  l'Italie  méridionale" . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maryan  Szyjkowski: 
^L'influence  de  Gessner  sur  la  poésie  polonaise". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  lart  en  Pologne  du  12  décembre  1913. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission linguistique  du  15  décembre  1913. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission philologique  du  8  décembre  1913. 


Bulletin  I — II. 


SEANCE  DU  9  FEVRIER  1914 
Présidence  de  M.   C.   MOKAWSKl. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Tadbusz  Mandybur  : 
„Études  sur  Lucien  de  Samosate  et  Aristophane^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Zdzislaw  Jachimecki: 
„  Une  tablature  d'orgues  composée  en  Pologne  dans  la  seconde  moitié 
du  XVI-ème  siècle'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  22  janvier  1914. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission philologique  du  24  janvier  1914. 


IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

séance  du  19  janvier  1914. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Roman  Rybarski:„  La  va- 
leur comme  mesure  de  la  richesse^. 


SEANCE  DU  16  FEVRIER  1914. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL. 


M.  K.  Twardowski  présente  le  travail  de  M.  Tadeusz  Kotarbinski: 
„L'utilitarisme  dans  la  doctrine  morale  de  Mill  et  de  Spe?icer^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wi^adyslaw  Sbmkowicz: 
„Les  sceaux  et   les  armoiries  de  la  noblesse  polonaise  au  moyen  âge". 


Résumés 


1.  Posiedzenie  Komisyi  do  badanta  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia 
28  listopada  1913.  (Comjife  rendu  de  la  séance  de  la  Coniniission 
de  l'histoire  de  Vavt  en  Pologne  du  28  novetnhi-e  IVIS). 

M.  Jean  Ptasnik  présente  deux  documents  de  l'époque  d'Alexan- 
dre, évêque  de  Pîock  (1129 — 1156),  et  rappelle  que  d'après  la  litté- 
rature de  nos  jours  il  est  établi  que  la  Pologne  au  temps  des  Bo- 
leslas  subit  beaucoup  plus  l'inflaence  de  la  culture  romane  que  celle 
de  la  culture  germanique.  Boleslas-le- Vaillant  en  effet  fait  venir  des 
moines  d'Italie,  et  le  mariage  de  son  fils  Mieszko  II  avec  Ryksa 
fait  naître  des  relations  avec  la  Flandre  romane.  Casimir-le-Restau- 
rateur,  par  l'entremise  de  l'abbé  de  Tyniec,  et  plus  tard  par  celle  de 
„l'archevêque"  de  Cracovie  Aron,  appelle  les  Bénédictins  „de  Leo- 
dio"  à  T^-niec;  c'est  encore  de  Liège  que  viennent  les  premiers 
Bénédictins  de  Lubieû,  qui  édifient  une  église  sous  l'invocation  du 
patron  de  la  Flandre,  S.  Léonard,  dont  le  culte  ne  tarda  pas 
à  être  en  faveur  à  Cracovie.  C'est  encore  de  Flandre  ou  de  Bour- 
gogne qu'arrivent  en  Pologne  les  Chanoines  réguliers  et  les  Ci- 
sterciens. Une  quantité  de  noms  des  dignitaires  ecclésiastiques  de 
cette  période  témoigne,  soit  de  leur  origine  purement  occidentale 
romane,  soit  des  rapports  étroits  qu'ils  entretenaient  avec  l'occi- 
dent, n  a  même  été  démontré  que  plusieurs  évêques  polonais  que 
l'on  croyait  autochthones,  provenaient  des  pays  romans.  Alexandre, 
évêque  de'  Plock,  qui  d'après  Dîugosz  appartenait  à  la  famille  Do- 
Içga,  était  originaire  de  Malonne,  près  de  Laon;  c'est  au  monastère 
de  Malonne  que  reposaient  les  restes  de  ces  ancêtres,  et  c'est  pour- 
quoi il  s'intéresse  à  ce  couvent;  en  1147  il  y  envoie  son  frère 
Walter  (Gautier),  prévôt  du  chapitre  de  Plock  et  ensuite  abbé 
de  ce  monastère.  Toutefois  s'il  exerça  ces  fonctions  ce  ne  fut 
que   fort   peu    de   temps,    car   il    obtint    en    1149    l'évêché   de  Bre- 

1* 


slau  et  introduisit  dans  son  diocèse  le  cérémonial  religieux  de  Laon. 
Les  deux  frères  font  construire  dans  leurs  résidences  de  nouvelles 
cathédrales.  C'est  à  Alexandre  qu'on  doit  l'édification  de  la  cathé- 
drale de  PJock,  de  beaucoup  d'autres  églises  et  de  la  ville  de  Plock 
elle-même.  Comme  il  était  resté  en  rapports  étroits  avec  Laon  et 
Malonne,  il  est  probable  que  c'est  de  ces  lieux  qu'il  tira  les  ar- 
chitectes et  les  ouvriers  auxquels  il  confia  la  construction  de  ses 
fondations,  et  même  les  sculpteurs  et  les  peintres  qui  les  ornèrent. 
Il  est  fort  rare,  non  seulement  en  Pologne,  mais  encore  ailleurs  que 
le  nom  ou  plutôt  le  prénom  d'un  artiste  de  ces  époques  reculées 
soit  parvenu  jusqu'à  nous;  c'est  pourquoi  ce  n'est  pas  sans  intérêt 
qu'on  apprend  que  le  peintre  chargé  de  la  décoration  de  l'intérieur 
de  la  cathédrale  de  Plock  s'appelait  Gunter:  très  vraisemblablement 
il  venait  de  la  Flandre.  Il  est  fait  mention  de  ce  personnage  dans 
le  récit  de  deux  miracles  qui  eurent  lieu  à  la  cathédrale  de  Plock 
en  1148,  récit  inséré  dans  un  manuscrit  du  chapitre  de  Plock  sous 
le  titre  de:  „Expositio  in  prophetas  maiores  et  Novum  testamentum". 
Ce  texte,  dû  à  un  écrivain  du  Xll-ème  siècle,  est  en  outre  fort 
précieux,  car  il  nous  apprend  quelles  anciennes  reliques  se  trou- 
vaient alors  à  la  cathédrale  de  Plock  et  comment  était  le  reli- 
quaire. De  plus  il  cite  les  témoins  de  ces  miracles,  à  savoir  le 
custode  Aron,  et  l'écolâtre  Zacharias.  Jusqu'ici  le  plus  ancien 
renseignement  que  nous  possédions  sur  les  membres  d'un  chapitre 
en  Pologne  datait  de  1155.  Voici  donc  une  nouvelle  acquisition 
concernant  trois  membres  du  chapitre  de  Plock:  le  prévôt  Walter 
en  1147,  le  custode  Aron  et  l'écolâtre  Zacharias  en  1148.  C'est 
une  contribution  à  l'histoire  des  chapitres  en  Pologne. 

M.  Casimir  Maryan  Morawski  présente  la  photographie  du  por- 
trait du  marquis  Silvius  Torelli,  portrait  qu'il  a  découvert  au  pa- 
lais du  marquis  Paulucci  de  Calboli  à  Forli.  Comme  on  le  sait, 
il  existait  au  XVIII-ème  siècle  une  filiation  généalogique  entre  les 
Torelli  et  la  famille  Ciolek-Poniatowski,  filiation  qu'une  analogie 
de  blason  semblait  autoriser.  Sans  en  discuter  la  légitimité  douteuse, 
l'auteur  se  borne  à  appeler  l'attention  sur  un  fait  jusqu'ici  ignoré. 
Les  Poniatowski  étaient  en  rapports  suivis  avec  les  Torelli;  en  1754 
le  futur  primat  de  Pologne,  le  jeune  Michel  Poniatowski,  alors 
âgé  de  18-ans,  est  à  Forli  l'hôte  de  Thomas  Torelli,  évêque  de  cette 
ville;  Antoine  Torelli,  père  de  Silvio,  obtient  d'Auguste  III  le  titre 
de  marquis  et,  c'est  probablement  grâce  à  l'intercession  du  puissant 


I 


castellan  Poniatowski,  que  Silvio  lui-même  est  décoré  au  clé- 
clin  du  règne  de  Stanislas-Auguste  des  Ordres  de  S.  Stanislas 
et  de  l'Aigle  Blanc  de  Pologne.  Si  donc  les  liens  généalo- 
giques entre  les  deux  familles  ne  furent  pas  tout  simplement  ima- 
ginés par  les  Italiens  de  l'entourage  de  Stanislas- Auguste,  Porta- 
luppi,  Albertrandi,  Ghigiotti  et  quelques  autres,  on  ne  manqua 
pas  de  les  faire  sonner  bien  haut.  Silvio  ToreDi,  sollicitant  de 
Stanislas-Auguste  les  décorations  polonaises  fît  valoir  l'ancien  re- 
nouvellement des  liens  rattachant  les  Ciolek  polonais  et  italiens 
grâce  aux  soins  du  castellan  Poniatowski,  et  Stanislas-Auguste  en 
lui  acordant  ce  qu'il  demandait,  confirma  solennellement  „la  pa- 
renté que  reconnaissaient  aussi  nos  aïeux  et  qui  Nous  lie  à  son 
illustre  famille".  Et  en  souvenir  de  cette  sorte  de  reconstitution 
des  attaches  des  Torelli  avec  la  Pologne,  attaches  datant,  paraît-il, 
du  temps  de  la  reine  Bone,  fortifiées  par  la  prétendue  entremise 
du  cardinal  Maciejowski,  cimentées  enfin,  affirme  l'héraldique,  par 
le  sang  royal  des  Leszczynski  et  des  Poniatowski,  Silvio  Torelli 
fit  peindre  un  tableau  médiocre  où  il  est  représenté  décoré  des  ordres 
polonais,  et  désignant  de  la  main  un  portrait  de  Stanislas-Auguste 
qui  aujourd'hui  encore  fait  partie  d'une  collection  privée  à  Flo- 
rence. Il  serait  vain  de  rechercher  que  prétend  indiquer  ce  geste. 
Sans  nous  demander  s'il  signifie  ou  non  la  voix  du  sang,  ce  ta- 
bleau n'en  est  pas  moins  une  curieuse  illustration  du  mythe  des 
Torelli  polonais. 

Cette  communication  donne  lieu  à  une  discussion  à  laquelle 
prennent    part  MM.  Korzeniowski  et  J.  Ptasnik  ainsi  que   l'auteur. 

M.  Stanislas  Tomkowicz  donne  lecture  de  la  fin  du  résumé  de 
son  travail  concernant  l'histoire  de  la  civilisation  en  Pologne  au 
XVT-ème  siècle,  d'après  les  matériaux  des  registres  de  la  Trésore- 
rie, conservés  aux  Archives  de  Varsovie.  Parmi  les  inventaires  de 
la  cour  ro3^ale  au  XVI-ème  siècle  un  des  plus  intéressants,  des  plus 
importants,  qui  n'a  jamais  été  jusqu'ici  l'objet  d'aucune  étude  sé- 
rieuse, est  celui  qui  parfois  est  désigné  sous  le  nom  de  „Livre 
des  maréchaux".  Ce  manuscrit,  in  folio  de  mille  et  quelques  cen- 
taines de  pages,  contient  une  sorte  d'état  de  service  des  courtisans 
et  de  la  domesticité  en  fonctions  auprès  du  roi  Sigismond-Auguste 
de  1543  à  1572.  Ils  y  sont  classés  en  catégories.  x4.u  commencement 
de  chaque  chapitre  sont  stipulées  les  conditions  de  payement,  le 
costume  et  parfois  les  obligations  de  toute  la  catégorie;  les  chevaux 


de  service  sont  l'objet  d'une  minutieuse  description.  En  outre 
à  chacune  de  ces  personnes  individuellement  sont  consacrées  quel- 
ques pages  où  nous  trouvous  des  données  exactes  sur  leur  rétribution, 
les  changements,  les  faveurs  particulières,  l'avancement,  les  événe- 
ments marquants,  les  voyages,  les  maladies,  enfin  le  renvoi  ou  la  mort. 
Dans  ces  chroniques,  ces  biographies  sommaires,  défilent  les  gens 
qui  composèrent  l'entourage  de  Sigismond- Auguste,  depuis  son  ma- 
riage avec  Elisabeth  d'Autriche  jusqu'à  sa  mort  :  fonctionnaires 
de  la  cour,  jeunesse  noble,  secrétaires  royaux,  médecins,  musiciens, 
peintres,  sculpteurs,  orfèvres,  graveurs  de  sceaux  et  de  gemmes, 
graveurs  d'armes,  brodeurs,  etc. 

Nous  y  lisons  quantité  de  noms  inconnus  jusqu'ici,  et  les  ren- 
seignements que  nous  possédions  sur  les  plus  connus,  les  plus  cé- 
lèbres (Gornicki,  Royzius,  Decius,  Jacques  Caraglio,  Bekfart,  Go- 
molka,  WacJaw  Szamotulczyk,  Sebald  Link  et  plusieurs  autres)  se 
trouvent  souvent  considérablement  enrichis.  L'auteur  a  pris  copie 
des  passages  et  des  chapitres  les  plus  importants  de  ces  registres 
et  se  propose  de  les  publier  dans  le  recueil  „ZrôdJa  do  historyi 
sztuki  i  cywilizacyi  w  Polsce"  (Sources  pour  l'Histoire  de  l'Art  et 
de  la  Civilisation  en  Pologne).  Ils  fourniront  des  traits  fort  précieux 
au  tableau  de  la  vie  littéraire  et  artistique  à  la  cour  du  dernier 
des  Jao-ellons. 


2.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce  z  dnia  12 
grudnia  1913  r.  (Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Conmiission 
de  l'histoire  de  fart  en  Pologne  du  12  décembre  .1913). 

M.  Thadée  Szydîowski  présente  la  première  partie  de  son  mé- 
moire sur  „La  restauration  du  maître-autel  de  l'église  Notre-Dame 
à  Cracovie,  en  1866—1870". 

Si  l'on  veut  se  rendre  un  compte  exact  et  rationnel  de  la  ge- 
nèse de  l'art  de  Stwosz,  il  est  indispensable  d'étudier  en  premier 
lieu  et  avec  la  critique  la  plus  rigoureuse,  le  plus  ancien,  le 
plus  considérable  dans  ses  dimensions,  le  plus  parfait  au  point 
de  vue  artistique  de  ses  ouvrages  authentiques,  c'est-à-dire  le 
maître-autel  de  l'église  Notre-Dame.  Pour  écrire  cette  monographie 
critique  il  faut  tout  d'abord  se  demander  jusqu'à  quel  point  le 
chef-d'oeuvre    a    conservé    son    état    primitif,    quelles    modifications 


y  a  introduites  la  main  du  temps,  quels  outrages  lui  a  fait 
subir  la  main  plus  brutale  des,  hommes.  Après  l'avoir  soumis  à  une 
sévère  analyse  et  en  avoir  suivi  l'histoire  au  cours  des  siècles, 
l'auteur  est  parvenu  à  la  conviction  que  l'autel  de  nos  jours  est 
fort  dififérent  de  celui  que  sculpta  Stwosz,  et  cela  en  plusieurs 
points  d'importance.  Et  d'abord  a  disparu  la  cime  de  l'autel,  c'est- 
à-dire  ce  couronnement  architectonique  élancé  des  baldaquins  de  la 
base  de  l'autel,  qui  est  presque  de  rigueur  dans  les  tryptiques  du 
XVI- ème  siècle;  de  plus,  quelques  parties  plus  délicates  des  sculp- 
tures et  de  l'ornementation  sont  tombées  en  poussière.  Mais  ce 
dont  il  eut  le  plus  à  souffrir,  ce  furent  les  traitements  ignorants 
qu'on  lui  infligea  autrefois,  les  réparations  maladroites  qu'on  y  fit 
au  XVII-ème  et  à  la  fin  du  XVIII-ème  siècle,  et  enfin  la  restaura- 
tion radicale  de  1866 — 1870.  Dans  cette  dernière,  en  dehors  de  ce 
qui  était  le  véritable  devoir  des  restaurateurs  (mettre  un  terme  à  la 
détérioration  progressive  de  l'autel,  en  renforcer  la  construction, 
en  rendre  l'ensemble  d'une  solidité  à  toute  épreuve)  on  entreprit 
une  rénovation  de  l'autel  à  vaste  envergure,  on  alla  jusqu'à  rem- 
placer les  parties  manquantes,  tant  dans  l'ornementation  que  dans 
les  sculptures,  jusqu'à  dorer  et  emailler  à  nouveau  une  grande  par- 
tie de  la  pol^'chromie.  On  se  permit  même  aux  parties  ornementa- 
les de  l'autel  des  innovations,  des  changements  que  rien  absolument 
ne  justifiait,  telles  que  par  exemple  l'introduction  d'un  motif  tout 
à  fait  nouveau  au  dessus  du  groupe  principal  du  caisson  central: 
cette  aiguille  qui  dégrade  complètement  l'ancienne  composition.  Ajou- 
tons encore  les  nombreuses  négligences  que  l'on  apporta  à  recon- 
stituer l'autel  qui  avait  été  démonté  pour  être  réparé. 

On  est  conduit  à  ces  pénibles  conclusions  par  un  examen  con- 
sciencieux des  matériaux,  illustrations  ou  descriptions  antérieures 
à  la  restauration,  ainsi  que  des  procès-verbaux  et  des  actes  de 
celle-ci. 

C'est  en  s'appuyant  sur  ces  matériaux  que  l'auteur  a  pu  re- 
constituer le  cours  de  la  dernière  restauration  de  l'autel  de  Notre- 
Dame,  et  découvrir  les  modifications  dont  il  fut  entaché. 


3.  OSKAR  Ritter  v.  HALECKI  :  Przyt^czenie  Podlasia,  Wotynia  i  Kijow- 
SZCZyzny  do  Korony  W  r.  1569  (Studyöw  nad  dziejami  iinii  polsko-litew- 
skiej  Nr.  I.).  (Die  Einverleibung  Podlachiens,  Wolhyniens  tmd  der 
Ukraine  zur  Krone  Polen  im  Jahre  150Î)).  (Studien  zur  Geschichte 
der  polnisch-litauischen  Union  Nr.   I.). 

Eines  der  wichtigsten  Ereignisse  im  Verlaufe  des  Lubliner 
Unions-Reichstages,  das  in  der  pohiischen  historischen  Literatur 
bisher  gar  nicht,  in  der  russischen  und  rutenischen  ganz  unzu- 
länglich behandelt  wurde,  versucht  der  Verfasser  auf  Grund  neuer, 
großenteils  ungedruckter,  bisher  noch  gar  nicht  verwerteter  Quellen 
eingehend  zu  erörtern. 

Der  Plan,  die  Länder  Podlachien  und  Wolhynien  der  Krone  Polen 
einzuverleiben,  trat  während  der  Lubliner  Verhandlungen  erst  mit 
dem  Augenblicke  in  den  Vordergrund,  als  die  Litauer  am  1.  März 
1569  den  Reichstag  verlassen  hatten,  was  mit  dem  Scheitern  der 
Unionsbestrebungen  drohte.  Der  jahrhundertlange  polnisch-litauische 
Streit  um  diese  Länder,  der  durch  komplizierte  Grenzfragen  immer 
wieder  aufgefrischt,  durch  die  Geschichtsschreibung  stets  in  Erin- 
nerung gebracht  wurde,  gewann  jetzt  wieder  an  Bedeutung,  als  die 
Bestrebungen  des  polnischen  Adels,  ganz  Litauen  zu  inkorporieren, 
erfolglos  geblieben  waren,  und  daher  verlangte  nun  die  Landboten- 
kammer die  „Restitution"  der  strittigen  Gebiete  an  die  Krone  Polen. 
Es  konnte  dies  zugleich  auch  als  Mittel  dienen,  um  die  Oppositions- 
partei unter  den  litauischen  Magnaten  zur  Wiederaufnahme  der 
Unionsverhandlungen  zu  bewegen  ;  umso  leichter  erlangte  daher 
diese  Forderung,  die  der  Senat,  welcher  sogar  vorher  die  Initiative 
hiezu  gegeben  hatte,  lebhaft  unterstützte,  die  Billigung  König  Si- 
gismund  Augusts.  Man  beschloß  die  förmliche  Durchführung  der 
Annexion,  und  diese  sollte  vor  allem  darin  bestehen,  daß  man 
die  noch  anwesenden  und,  durch  königliche  Mandate,  auch  die  ab- 
wesenden Senatoren,  Würdenträger  und  Landboten  Podlachiens  und 
Wolh^miens  aufforderte,  der  Krone  Polen  den  Untertaneneid  zu 
leisten. 

Von  den  noch  in  Lublin  weilenden  podlachischen  Landboten 
erklärten  sich  beide  Vertreter  des  polnischen  Elementes,  sowohl 
der  mächtigeren  Grundherren  wie  auch  des  Kleinadels,  mit  Befrie- 
digung und  Dankbarkeit  mit  der  Inkorporation  einverstanden,  der 


dritte,  der  dem  litauischen  Herrenstande  entstammte,  machte  an- 
fangs Schwierigkeiten.  Von  den  Wolhyniern  war  nur  der  mächtig- 
ste, Fürst  Konstantin  Ostrogski,  an  Ort  und  Stelle,  der,  wie  die 
übrigen  litauisch-reußischen  Fürsten,  eine  unentschiedene  Stellung 
einnahm.  Die  Charakteristik  dieser  vier  Persönlichkeiten  auf  Grund 
neuer  Quellen  beleuchtet  zugleich  die  für  das  Zustandekommen  der 
Inkorporation  wichtigen  sozialen  und  nationalen  Verhältnisse  beider 
Länder.  Noch  vor  den  ersten  Eidesleistungen  wurden  in  der  könig- 
lichen Kanzlei  ein  gemeinsames  Restitutionsprivileg  für  Podlachien 
und  Wolhynien  und  ein  besonderes  Privileg  für  Podlachien  (beide 
vom  5.  März  datiert),  welche  eine  oberflächliche  historische  Beweis- 
führung enthielten,  vor  allem  aber  den  Bewohnern  dieser  Gebiete 
alle  die  so  heißersehnten  polnischen  Vorrechte  verlieh,  sowie  ferner 
zahlreiche  Rundschreiben  und  Mandate  mit  Aufforderungen  zur 
Eidesleistung  ausgefertigt.  Ihr  Verzeichnis  beweist,  daß  die  Ein- 
verleibung Wolhjmiens  sich  von  allem  Anfange  an  auch  auf  die 
Wojewodschaft  Braclaw  erstreckte  und  daß  außer  den  Beamten 
und  Laudboten  auch  einige  Magnaten  und  mehrere  Fürstenge- 
sehlechter  besondere  Aufforderungen  erhielten.  Unterdessen  sandten 
einige  in  Lublin  zurückgebliebene  Vertreter  Litauens  den  Häuptern 
der  Opposition  genaue  Berichte  und  Ratschläge  und  versuchten  auch, 
obzwar  vergebens,  den  König  zu  bewegen,  die  Annexion  rückgän- 
gig zu  machen.  Infolge  der  Drohungen  von  Seiten  der  Litauer  und 
des  Mangels  an  Konsequenz  von  seiten  des  Reichstages  leisteten 
erst  am  9.  März  die  podlachischen  Landboten^  sowie  nach  kurzem, 
von  persönlichen  Rücksichten  diktiertem  Widerstände  auch  der  Sta- 
rost von  Mielnik  Sawicki  den  gewünschten  Eid,  dagegen  war 
Ostrogski  vorher  abgereist.  Nun  konnte  der  Reichstag,  nachdem  die 
königlichen  Sendschreiben  an  die  Abwesenden  abgeschickt  worden 
waren,  nur  deren  Erscheinen  abwarten. 

Über  die  Verkündigung  und  Aufnahme  dieser  Mandate  in  Pod- 
lachien berichten  interessante  Urkunden,  und  wir  sehen,  daß  nicht 
nur  der  gesamte  niedere  Adel,  sondern  auch  die  Städte,  ohne  daß 
an  sie  eine  Aufforderung  gerichtet  worden  wäre,  sogleich  De- 
putationen nach  Lublin  sandten  und  die  Nachricht  von  der  An- 
gliederung  ihres  Landes  an  die  polnische  Reichshälfte  mit  Befrie- 
digung aufnahmen.  Auch  aus  Wolhynien  kamen  Mitteilungen,  daß 
der  dortige  Adel  diesen  Schritt  mit  Freuden  begrüßte;  nur  im  Bra- 
clawer  Lande  nahm  man    den  polnischen    Bestrebungen    gegenüber 


10 

feindliche  Stellung  ein  und  suchte  dementsprechend  auf  den  dorti- 
gen Wojewoden,  Fürsten  Roman  Sanguszko,  einzuwirken.  Zugleich 
wandte  sich  an  Sanguszko  und  die  übrigen  Magnaten  des  Groß- 
fürstentumes  Fürst  Nikolaus  Rufus  RadziwiJ},  der  Führer  der  litaui- 
schen Opposition  und  Leiter  ihrer  im  Sinne  der  aus  Lublin  kom- 
menden Ratschläge  unternommenen  Aktion,  der  eine  Zusammen- 
kunft der  litauischen  Herren  nach  Wilno  berief.  Diese  außeror- 
dentlich wichtige,  bisher  gänzlich  unbekannte  Konferenz  fand  Ende 
März  wirklich  statt,  doch  gewann  in  ihrem  Verlaufe,  unter  dem 
Drucke  des  niederen  Adels,  die  vom  Bischof  Protaszewicz  und 
dem  Geschlecht  der  Chodkiewicz  angeführte  gemäßigte  Partei 
der  Opposition  das  Übergewicht:  zwar  beschloß  man,  daß  die  zur 
Eidesleistung  nach  Lublin  berufenen  podlachischen  und  wolhyni- 
schen  Herren  sich  brieflich,  u.  zw.  krankheitshalber,  entschuldigen 
sollten,  daß  der  König  nochmals  um  Aufhebung  der  Inkorporation 
zu  bitten  sei,  doch  sandte  man  an  den  Reichstag  eine  Gesandtschaft 
ab,  an  deren  Spitze  der  Starost  von  Samogitien,  Johann  Chodkie- 
wicz, stand  und  die  ein  Unionsprojekt  vorlegen  sollte,  welches  im 
Grund  genommen  dem  Mielniker  Unionsakte  von  1501  entsprach. 
Unterdessen  wurden  auch  zu  Lublin  verschiedene  Unionsprojekte 
erörtert  und  am  24.  März  ein  Uniousakt  im  Sinne  der  polnischen 
Forderungen  formuliert.  Bald  darauf  verflossen  die  Termine  (27. 
März  und  3.  April),  bis  zu  welchen  die  Podlachier  und  Wolhynier 
erscheinen  sollten,  doch  es  liefen  nur  ihre  Entschuldigungsschreiben 
ein,  deren  verschiedenartige  Abfassung  allerdings  bewies,  wie  sehr 
es  der  Opposition  an  Einheitlichkeit  fehlte;  diesen  Mangel  bestä- 
tigt auch  der  bemerkenswerte  Umstand,  daß  trotz  allem  einer  der 
in  Podlachien  ansässigen  litauischen  Magnaten,  Nikolaus  Kiszka, 
sich  entschloß  zu  kommen  und  den  gewünschten  Eid  leistete.  Bald 
darauf  erschien  die  litauische  Gesandtschaft,  und  es  begannen  nach 
einer  langen  von  Chodkiewicz  gehaltenen  Rede  am  5.  April  die 
Unterhandlungen  mit  dem  Senate,  die,  anfangs  ergebnislos,  die  Li- 
tauer doch  zu  der  Überzeugung  bringen  mußten,  daß  die  Inkor- 
poration Podlaehiens  und  Wolhyniens  nicht  mehr  rückgängig  ge- 
macht werden  könne. 

Hingegen  sandte  der  König  während  der  Pause  in  den  Sitzun- 
gen zur  Osterzeit  eine  Reihe  neuer  Mandate  nach  Podlachien,  die 
zwar  den  Termin  des  Erscheinens  auf  den  24.  April  verscho- 
ben, aber  den    Kreis    der   hiezu    Aufgeforderten    noch  erweiterten  ; 


11 

den  Wolhyniern  gegenüber  traf  er  vorderhand  keine  neue  Entschei- 
dung. Trotz  des  Drängens  der  Landboten  verwirklichte  er  aber  in 
keinem  Falle  die  Drohuuo-en  seiner  Rundschreiben,  daß  die  Unsre- 
horsamen  ihrer  Würden  und  Amter  entsetzt  werden  sollten.  Erst  am 
23.  April  beschloß  er.  als  wieder  niemand  aus  Podlachien  eintraf, 
doch  damit  zum  Teil  Ernst  zu  machen;  nur  denen,  die  darum  bittlich 
wurden,  setzte  er  einen  neuen  Termin,  den  14.  Mai,  fest  und  befahl 
außerdem,  daß  zur  selben  Zeit  der  gesamte  podlachische  Adel  bei  den 
dortigen  Burgämtern  in  Gegenwart  königlicher  Kommissäre  den 
Eid  ablegen  sollte.  Gleichzeitig  verschob  er  auch  den  Wolhyniern 
ihren  Termin  auf  den  14.  Mai  und  schrieb  trotz  des  Widerstandes 
der  Landbotenkammer  in  den  übrigen  Provinzen  des  Großfürsten- 
tums Litauen  neue  Bezirks-Landtage  aus,  deren  Abgeordnete,  zu- 
sammen mit  den  litauischen  Ratsherren,  zum  Abschlüsse  der  Union 
bevollmächtigt,  am  30.  Mai  nach  Lublin  kommen  sollten.  Hingegen 
erfüllte  er  den  Wunsch  des  Reichstages,  indem  er  am  2.  Mai  den 
Wojewoden  und  den  Kastellan  von  Podlachien  ihrer  Würden  ent- 
setzte, umso  mehr  als  es  sich  um  zwei  dem  Lande  fremde  und 
dort  unbeliebte  Herren  handelte,  die  er  übrigens  gleich  darauf  durch 
noch  höhere  Amter  entschädigte,  und  an  ihrer  Stelle  zwei  in  Pod- 
lachien ansäßige  Magnaten,  unter  ihnen  Nikolaus  Kiszka,  ernannte. 
Trotzdem  wollten  die  übrigen  zum  Eide  einberufenen  Herren  ihre 
Ankunft  noch  mindestens  so  lange  hinausschieben,  um  gleichzeitig 
mit  den  Litauern  zn  erscheinen  und  so  jede  Verantwortlichkeit  von 
sich  abzuwälzen.  Mit  Rücksicht  auf  die  begreifliche  Ungeduld  des 
Reichstages  bestimmte  aber  der  König  als  endgültigen  Termin  den 
22.  Mai,  und  wirklich  trafen  im  Verlaufe  des  letzten  Drittels  dieses 
Monates  immer  zahlreichere  Vertreter  beider  Länder  ein  und  lei- 
steten den  verlanoten  Eid.  nachdem  sie  sich  die  Zulassung:  zu  al- 
len  Privilegien  der  Krone  Polen  und  —  vor  allem  die  Fürstenge- 
schlechter —  ihre  Standesprärogativen  gesichert  hatten.  Angesichts 
dessen  konnte  der  König  am  27.  Mai  auch  für  Wolhynien  ein  Re- 
stitution sprivileg  erlassen  und  tags  vorher  anordnen,  daß  auch  dort 
alle  Bewohner  bei  den  Burgämtern  seinen  Kommissären  den  Eid 
leisten  sollten. 

Unter  dem  Einflüsse  der  Wolhynier  wiederholten  nun  die  pol- 
nischen Landboten  ihr  schon  kurz  vorher  geäußertes  Verlangen, 
auch  die  Wojewodschaft  Kiew  der  Krone  einzuverleiben.  Die  Wo- 
lhynier drängten  hiezu  nicht  nur  deshalb,  weil  sie  mit  den  übrigen 


12 

Gebieten  des  südlichen  Reussens  in  Verbindung  bleiben  wollten 
(deshalb  forderten  sie  auch  im  Einverständnis  mit  dem  dortigen  Adel, 
aber  dennoch  erfolglos,  die  Ausdehnung  der  Inkorporation  auf  die 
Wojewodschaft  Brzesé  litewski),  sondern  auch  mit  Rücksicht  auf 
die  unter  der  litauischen  Herrschaft  ungenügende  Sicherung  der 
südöstlichen  Grenze;  das  letztere  Motiv  war  für  den  König  ent- 
scheidend. Daher  erfüllte  er  trotz  des  Widerstandes  eines  Teiles 
der  polnischen  Senatoren  auch  dieses  Verlangen,  indem  er  durch 
sein  Dekret  vom  4.  und  das  Restitutionsprivileg  vom  6.  Juni  auch  den 
übrigen  Teil  der  Ukraine,  das  Kiewer  Land  mit  Ausnahme  des  Be- 
zirks Mozyr,  der  Krone  Polen  einverleibte.  Unterdessen  waren  auch 
die  Vertreter  Litauens  wieder  eingetroffen;  da  der  unbeugsame  Ra- 
dziwiii  fern  blieb,  übernahm  die  Anführung,  allerdings  in  steter  Füh- 
lung mit  ihm,  Johann  Chodkiewicz.  Die  von  der  Mehrheit  der  Ma- 
gnaten gebildete  Opposition  unter  ihnen,  der  es  aber  auch  jetzt  an  Soli- 
darität und  einheitlichem  Plane  fehlte,  überzeugte  sich  jetzt,  daß  der 
Widerstand  einiger  Podlachier  und  Wolhynier  gegen  die  Inkorpora- 
tion nur  scheinbar,  von  formellen  Rücksichten  geleitet  war,  daß  im 
Grunde  beide  Länder  freiwillig  zur  polnischen  Reichshälfte  über- 
gegangen waren;  da  sie  außerdem  der  niedere  Adel  sogar  im  ei- 
gentlichen Litauen  für  den  Fall,  wenn  die  Union  nicht  Zustan- 
dekommen sollte,  auf  d'as  heftigste  bedrohte,  bequemte  sie  sich 
schließlich  dazu,  die  offiziellen  Unterhandlungen  mit  den  Polen 
wieder  anzuknüpfen.  Im  voraus  wurde  hiebei  die  Hoffnung  aufgege- 
ben, die  bereits  an  Polen  angeschlossenen  Gebiete  wiederzuerlangen 
und  die  leidenschaftlichen  Proteste  des  Chodkiewicz  gegen  diese  In- 
korporation in  der  Sitzung  von  7.  Juni  und  dem  Könige  gegenüber, 
konnten  nur  den  Zweck  haben,  von  den  Polen  gewisse  Konzessionen 
hinsichtlich  der  Union  selbst  zu  erlangen.  Selbstverständlich  gab 
Sigismund  August  auch  dann  nicht  nach,  als  gegen  Ende  der  Reicli- 
stagssitzung  die  Litauer  nochmals  um  Rückgabe  der  verlorenen 
Gebiete  baten,  und  schon  die  Zeitgenossen  waren  sich  dessen  wohl 
bewußt,  daß  eben  jene  Inkorporationen  den  eigennützigen  Wider- 
stand des  litauischen  Hochadels  gegen  die  Union  gebrochen  hatten. 
Während  im  Laufe  der  letzten  Wochen  des  Reichstages  die 
Vertreter  der  einverleibten  Wojewodschaften  als  neue  Mitglieder 
der  Krone  Polen  an  den  Verhandlungen  regen  Anteil  nahmen 
und  die  Reichstagskonstitutionen  noch  mehrere  mit  den  Inkorpora- 
tionen zusammenhängende  Einzelfragen  ordneten,  fanden  (Mitte  Juni) 


13 

vor  den  Burgämtern  Wolh^^niens  und  der  Ukraine  die  Eidesleistun- 
gen der  überwältigenden  Mehrheit  der  Bevölkerung  statt.  An  einige 
sich  bis  zum  letzten  Augenblick  widersetzende  litauische  Magnaten 
schickte  der  König  nach  dem  Reichstage  spezielle  Kommissäre.  Alle 
Stände  der  neuen  Kron-Wojewodschaften  trachteten  nun,  sich  so  schnell 
als  möglich  den  Anteil  an  allen  polnischen  Privilegien  zu  sichern;  von 
den  diesbezüglichen  königlichen  Urkunden  sind  diejenigen  die  wich- 
tigsten, welche  auf  die  verschiedenen  Klassen  des  Bojarenstandes 
gleichmäßig  alle  Rechte  des  polnischen  Adels  übertragen,  wobei  aller- 
dings das  ohnehin  ungenügende  S3'stem  des  bisherigen  Grenzenschut- 
zes noch  weitere  Einbuße  erlitt.  Nach  eingehender  Erörterung  des  ge- 
samten Problems  muß  der  Forscher  zu  der  Überzeugung  kommen,  daß 
die  Einverleibung  Podlachiens  und  Wolh3nnens  von  seiten  des  Kö- 
nigs und  der  Polen  ein  in  der  Lage  der  Dinge  genügend  begrün- 
detes Mittel  war,  um  die  litauische  Opposition  zum  Abschlüsse  der 
für  beide  Reichshälften  notwendig  erscheinenden  Union  zu  bewegen, 
ein  Mittel,  das  durch  die  Haltung  und  die  Bestrebungen  der  Be- 
wohner dieser  Gebiete,  auf  denen  der  Druck  der  litauischen  Ma- 
gnatenherrschaft schwer  lastete,  vollkommen  gerechtfertigt  erscheint. 
Die  Einverleibung  der  Ukraine  war  nach  der  Lostrennung  Wolhy- 
niens  von  Litauen  unumgänglich  nötig,  doch  mußte  hiedurch  die 
polnische  Reichshälfte  die  ganze  Last  der  Grenzverteidigung  gegen 
Moskau  und  die  Tataren,  sowie  alle  Schwierigkeiten  der  Kosaken- 
frage auf  sich  nehmen.  Aus  diesem  und  anderen  Gründen  waren 
die  territorialen  Veränderungen  des  Jahres  1569,  die  für  die  Ge- 
samtheit des  polnisch-litauischen  Staates  nötig  und  heilsam  waren, 
kein  so  großer  Gewinn  für  Polen  und  kein  so  schwerer  Verlust 
für  Litauen,  wie  es  auf  den  ersten  Blick  scheinen  könnte. 


I 


BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  (le  philologie. 

»Archiwum  do  dziejôw  literatury  i  oswiaty  w  Polce«.   (Archives 
de  la   Commission  de  Vhistoire  littéraire)^  tome  XIU,  8-0,  pp.  412. 
Bbnni   Tytus.    »Istota   artykulacyjna    syczenia   i   szumu«.  (Etude 


14 

sur  la  nature  de  l'articulation  du  sifflement  et  du  chuintement),  8-0, 
pp.  24. 

GAWKfcKK  Fkanuiszrk.  >Bibliografia  ludoznawstwa  polskiego».  (Bi- 
bliographie  du  folklore  polonais),  8-0,  pp.  328. 

»Materyafy  i  prace  Komisyi  jçzykovvej  Akademii  Umiejçtnosci«. 
(Matériaux  de  la   Commission  linguistique)^  8-0,  tome  VI,  pp.  465. 

Sajdak  Ioannrs.  »Historia  critica  scholiaslarum  et  commentato- 
rum  Gregorii  Nazianieni.  Pars  prima:  De  codicibus  scholiastarum  et 
commentatorum  Gregorii  Nazianzeni.  Accedit  appendix  de  pseudo- 
gregorianis  et  Gregorii  encomiis«  (Meletemata  Patristica  I.)  —  Cra- 
coviae  1914,  8-0,  pp.  340. 


Naktadem  Akademii    Umiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Boleslawa  Ulanowskiego. 

Krakow,   1914    —  Drukarnia  Uniwersytetu  JaKielloriskiego,   pod   zarzadem  J.   Kilipowskiego. 

30  Czerwca  1914. 


/^ 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  3  et  4.  Mars— Avril.  1914. 

Sommaire.  Séances  du  9  et  du  16  inar.s.  da  20  et  du  21   avril  1914. 

Résumés:    5.  Compte    rendu    de    la    séance    de  la    Commission    de  l'histoire 
de  l'art  en   Pologne  du  22  janvier  1914. 

6.  Compte    rendu    de  la    séance    de  la    Commission    de    l'histoire    de  l'art    en 
Pologne   du   19   février   1914. 

7.  8INivO  THADüAEUS.  üe  Cypriano  Martyre  a  Gregorio  Nazianzeno  laudato. 

8.  SEMKOWICZ   WLADYSLAW.    Les    „proclamations"    de  la    noblesse    polo- 
naise  considérées   comme   cris   de   guerre. 

9.  SEMKOWICZ  WI^ADYSLAW.  La  maison  d'Abdank. 

10.  SEMKOWICZ  WLADYSLAW.  La  maison  de  Powaïa. 

11.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  9  MARS  1914. 
Piiiosii.KNCK  i)K  M.  C.  MOEAWSKL 

M.  Tadeu>z  SiNKo  présente  son  travail:  „De  Cypriano  Martyre 
a   Gregor io  Nazianzeno  laudato"". 

M.  PioTR  BiK.NKDwsKi  présBiîte  son  travail:  „La  frise  du  monu- 
ment de  Paul- Emile  à  Delphes". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  19  février  1914. 


SEANCh:  DU  20  AVRIL   1914. 
PuÉsiuENcE  DK  M.  c.  MORAWSKl. 


M.  Leo  .s  Sterxbach  présente  son  travail:   .^Contributions  à  l'étude 
des  mythes  du  rossignol  et  de  F  hirondelle''^.  I-re  partie. 

Bulletin   I— II.  1 


16 

M.  Tadeusz  G.iABowsKi  présente  son  travail:  ,^La  poétique  des 
poètes  du  moyen  âge  en  Pologne^. 

Le  Secrétaire  présente  le  trivail  de  M.  Stanislaw  Pigon:  „Le 
symbole  de  la   *  Dame- Soleil*  dans  la  poésie  de  Sioiracki^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission philologique  du  28  mars  1914. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  16  M\RS  1914. 
Pkksidknck  de  .m.   F.   ZOLL. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Ja.x  Ptas-nik:  „Etudes  sur 
la  noblesse  polonaise  d'origine  bourgeoise  ou  étrangère" . 

Le  Secrétaire    présente    le  travail   de  M.  VVtADv.si,Aw  Skmkowjcz: 

„Les  i> proclamations <  de  la  noblesse  polonaise  considérées  comme  cris 
de  guerre'^. 

Le  Secrélaire  présente  le  t''avail  de  M.  VVt-ADYst-Aw  Skmkowicz: 
^La  maison  d'Abdank'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  VVtADv.-stAw  Skm! owicz: 
„La  maison  de  Powaia". 


SEANCE  DU  21   AVRIL  1914. 
Pkksidenck  dk  m.   F.  ZOLL. 

M.  Oswald  Bal/,er  présente  un  compte-rendu  de  l'ouvrage  de 
M.  Leopold  Charles  Goetz,  professeur  à  l'Université  de  Bonn:  ^^Das 
russische  Recht'^.  (PyccKajî  npaBj,a).  Stuttgart  1910 — 1913.  4  vol. 
(pp.  312  4-  282  +  488  +  238). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Antoni  Kostank(;ki:  „Les 
idées  sociales  de  J.  J.  Bousseau^. 


Résumés 


5.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce,  z  dnia  22 
stycznia  1914.  (Compte  rendu  de  Ici  séance  de  la  (Jonunissiou  de 
l'Hi.stoir  de  î'Ai-t  en  Pologne  de  'i2  janvier  lUî-i). 

M.  Tliadée  SzydJowski  donne  lecture  de  la  seconde  partie  de 
son  mémoire  sur  ^La  restauration  de  l'autel  de  Notre-Dame  de  1866 
à  1870". 

Ce  qu'il  3^  a  de  moins  bien  conservé,  de  moins  authentique  dans 
Tautel  actuel  est  certainement  la  polychromie.  Vers  le  milieu  du 
XVII-ième  siècle  l'ancienne  polychromie  de  Wit  Stwosz  subit  d'irrépa- 
rables atteintes.  On  repeignit  alors,  et  d'une  manière  très  maladroite, 
la  carnation  des  visages  et  les  parties  coloriées  des  vêtements.  La 
„rénovation"  de  1795  vint  encore  ajouter  à  ces  dégâts.  Enfin  la 
restauration  effectuée  entre  1866  et  1870  ne  réussit  pas  à  recréer 
l'état  primitif,  c'est-à-dire  à  découvrir  et  à  restituer  les  teintes 
d'autrefois,  à  redonner  à  l'ensemble  le  caractère  antique.  On  s'obs- 
tina dans  la  funeste  erreur  de  donner  à  l'autel  un  éclat  nouveau, 
d'effacer  toute  trace  de  détérioration  et  d'antiquité.  Et  c'est  ainsi 
qu'on  refit  un  bon  quart  des  dorures,  qu'on  repolit  entièrement  la 
dorure  de  l'autel,  qu'on  y  enleva  cette  agréable  patine,  si  douce 
à  l'oeil  du  connaisseur  et  de  l'amateur.  On  repeignit  non  seulement 
les  parties  ornamentales  et  constructives,  mais  encore  les  draperies 
des  figures,  les  parties  architectoniques  des  bas-reliefs.  Ce  „renou- 
vellement" exécuté  sans  soin,  sans  exactitude,  sans  scrupule,  d'une 
manière  fort  éloignée  de  la  délicatesse  primitive,  fit  disparaître  une 
quantité  des  plus  fins  détails  du  dessin  et  détruisit  les  nuances 
des  teintes. 

Par  bonheur  on  laissa  intacts  les  intérieurs  et  les  paysages  qui 
sur  les  ailes  de  l'autel  constituent  le  fond  sur  lequel  se  déta- 
chent les  compositions  figurales;  dans  les  restaurations   précédentes 


18 

011  les  avait  aussi  respectés,  de  sorte  qu'ils  nous  sont  parvenus 
à  l'état  d'authenticité  la  plus  certaine,  quoique  fort  palis  et  à  peine 
perceptibles.  A  l'origine,  ils  jouaient  un  rôle  considérable  dans 
l'ensemble,  et  cette  partie  décorative-picturale  était  le  complément 
indispensable  de  la  sculpture.  Aujourd'hui  que  la  peinture  est  en  par- 
tie invisible,  en  partie  mal  restaurée,  la  polychromie  de  l'autel  a 
perdu  le  caractère  que  lui  avait  donné  Stwosz  et  sa  valeur  pro- 
pre pour  Teffet  artistique  de  l'oeuvre.  Car,  ainsi  que  le  démontre 
l'analyse  artistique,  c'est  Stwosz  lui-même  qui  fut  Tauteur  des  parties 
peintes  de  ses  sculptures.  Cette  constation  permettrait  de  poser  des 
conclusions  très  importantes  en  ce  qui  concerne  la  genèse  de  l'art 
de  ce  maître,  et  d'en  chercher  les  sources  dans  les  ateliers  de 
peintres  qui  furent  en  rapports  étroits  avec  l'art  sculptural  auquel 
nous  devons  le  magnifique  autel  de  l'église  Notre-Dame. 

Dans  la  discussion  qui  suit  cette  communication  prennent  la 
parole  M.  M.  Cercha,  Muczkowski,  Ptasnik,  Wyczyiîski,  Tomkowicz 
et  le  rapporteur. 

M.  Stanislas  Swierz  donne  lecture  d'une  note  sur:  »Quelques  ob- 
jets d'art  inconnus  du  trésor  royal  au  Wawel,  actuelle  ment  au 
Musée  des  Princes  Czartoryski  à  Cracovie«. 

Ces  objets  sont  parvenus  au  Musée  —  ou  plutôt  au  Temple  de 
la  Sibylle  à  Pulawy  —  en  partie  offerts  par  Thadée  Czacki,  le- 
quel en  qualité  de  dernier  inspecteur  du  trésor  les  avait  sauvés  en 
1792,  en  partie  acquis  par  la  princesse  Isabelle  Fleming-Czartoryska 
qui  avait  pu  se  les  procurer  à  Cracovie,  après  l'occupation  de  cette 
ville  par  les  Autrichiens.  Ils  sont  de  différents  genres.  Dans  la  note 
qu'il  présente  et  qui  n'est  que  la  première  partie  d'un  travail  beau- 
coup plus  étendu  sur  ce  sujet,  l'auteur  décrit  les  objets  appartenant 
à  la  série  des  armes  et  armures  et  il  communique  les  photo- 
graphies des  pièces  qu'il  est  parvenu  à  découvrir.  Ce  sont:  une 
masse  d'armes  de  la  fin  du  XV-ème  siècle,  en  forme  dite  „de 
régiment",  une  autre  masse  d'armes  du  XVI-ème  siècle,  ornée  du 
blason  royal  et  j)ortée  par  le  roi,  un  sabre  médiéval,  la  lame  d'un 
glaive  béni,  don  de  Grégoire  XIII  à  Etienne  Batory,  une  pertui- 
sane  renaissance,  portée  par  les  gardes  à  la  cour  des  Jagellons. 
L'auteur  signale  en  outre  trois  armures  provenant  du  trésor  royal 
et  qui  se  trouvaient  au  Temple  de  la  Sibylle  à  Pulawy,  et  décrit 
ensuite  un  objet  qui  se  rattache  indirectement  au  trésor,  l'épée  de 
Sigismond-Auguste,  prise  au  trésor  par  le  roi  Stanislas  -  Auguste,  et 


19 


offerte  au  Temple  de  la  Sibylle  par  le  prince  Joseph  Poniatowski. 
Les  inventaires  du  trésor  royal  du  XVII -ème  et  du  XVIII-ème 
siècle  contiennent  des  descriptions  plus  ou  moins  exactes  de  ces 
objets. 

Il  est  procédé  en  fin  de  séance  à  l'élection  du  Président  et  du 
Vice-Président  de  la  Commision  pour  l'année  1914:  MM.  Stanislas 
Tomkowicz  et  le  comte  Georges  Mycielski  sont  élus. 


6.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  \v  Polsce  z  dnia 
19  lutego  1914  (Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Conitnission 
de  V Histoire  de  V Art  en   Folofjne  da   19  Février  1914). 

M.  le  Chanoine  Joseph  Rokoszny  donne  lecture  de  son  mémoire 
sur:  „Les  peintures  murales  du  moyen  âge  à  la  cathédrale  de  San- 
domir". 

En  1887  un  tableau  suspendu  dans  le  choeur  de  la  cathédrale 
en  tombant  mit  au  jour  d'anciennes  peintures.  Ou  procéda  au  nettoyage 
des  parois  et  on  constata  que  les  murs,  entre  les  nervures  des  voû- 
tes, étaient  entièrement  couverts  de  peintures.  On  trouva  ainsi  six 
tableaux;  chacun  des  deux  étages  inférieurs  en  possède  deux,  et, 
au  dessus,  un  de  chaque  côté.  Les  tableaux  du  bas  ne  sont  plus  vi- 
sibles que  dans  leur  partie  supérieure.  Les  deux  qui  sont  en  haut 
réprésentent,  l'un  la  Cène,  l'autre  la  Traliison  de  Judas.  Sur  un 
troisième  panneau,  l'entrée  de  Jésus-Christ  à  Jérusalem;  sur  un 
quatrième,  l'ascension  de  Notre-Seigneur.  composée  de  deux  parties: 
en  bas,  la  Sainte- Vierge  avec  deux  anges  et  les  douze  apôtres,  en 
haut.  Jésus-Christ  entouré  d'une  quadruple  auréole  soutenue  par 
deux  anges.  L'ouvrage  est  exécuté  alla  tempera  avec  contours  gra- 
vés dans  le  stuc  d'après  des  cartons;  cependant  certains  détails  ont 
sans  doute  été  peints  à  la  colle.  Les  teintes  sont  en  général  sombres, 
opaques;  les  visages  portent  une  expression  sévère;  les  attitudes  sont 
calmes,  presque  dépourvues  de  mouvement.  Tout  indique  une  pro- 
venance orientale  byzantine.  Les  inscriptions  sont  partie  en  grec, 
partie  en  latin  ou  en  slave.  Diugosz  dans  sa  biographie  de  Jagielîo 
nous  apprend  que  ce  prince  fit  orner  la  cathédrale  de  Sandomir 
de  peintures  dans  le  goût  grec.  Cependant  dans  les  Comptes  de 
Hinczko  (1388 — 1420)  il  n'en  est  fait  aucune  mention.  Ces  fresques 
recouvrent  tout  le  choeur  ainsi  que  les    voûtes.    Elles    ont    été    fort 


20 

détériorées  à  plusieurs  reprises:  en  1448  la  foudre,  et  surtout  un 
grand  incendie  en  1656  leur  furent  funestes.  En  1647  on  suspen- 
dit au  mur  une  grande  toile,  et  la  voûte  fut  peinte  en  1714  dans 
le  style  baroque.  Vers  1825  tout  l'intérieur  de  la  cathédrale  fut 
blanchi  à  la  chaux.  En  1913,  grâce  aux  soins  de  Mgr.  Ryx,  M.  M. 
Frycz  et  Talaga  entreprirent  et  menèrent  à  bonne  fin  le  grattage 
des  murs  et  la  restauration  des  antiques  peintures  murales. 

Ce  mémoire,  illustré  de  projections  photographiques  donne  lieu 
a  une  longue  et  vive  discussion  à  laquelle  prennent  part  MM.  Tom- 
kowicz,  Chmiel,  Mycielski,  Turczyùski,  St.  Cercha   et   Rubcz3n'iski. 

M,  Léonard  Lepszy  soumet  à  la  Commission  son  travail  sur 
„La  couronne  récemment  découverte  et  offerte  au  trésor  de  la  ca- 
thédrale au  Wawel". 

11  y  a  trois  ans  on  a  déterré  dans  une  localité  du  Ro3raume  de 
Pologne  une  couronne,  un  casque  et  une  lance.  Ces  objets  furent 
remis  au  trésor  de  la  cathédrale  de  Cracovie^  au  Wawel,  en  pré- 
sence de  Mgr.  Nowak  et  de  plusieurs  personnes  appelées  comme 
témoins.  Le  nom  de  la  localité  où  ces  objets  furent  découverts  se- 
rait d'un  poids  décisif  pour  la  détermination  des  personnages  à  qui 
l'on  doit  ce  précieux  héritage.  Mais  en  considération  de  la  sécurité 
de  ceux  qui  ont  fait  cette  trouvaille,  on  est  forcé  de  le  taire  pen- 
dant trente  ans;  c'est- a- dire  qu'il  ne  sera  possible  de  le  publier 
qu'en  1941.  La  découverte  eut  lieu  au  pied  d'un  tilleul  de  plusieurs 
dizaines  d'  années,  de  telle  sorte  qu'on  est  autorisé  à  affirmer  que 
le  trésor  fut  enfoui-  dans  la  première  moitié  du  XIX- ème  siècle. 
Vu  la  discrétion  imposée  sur  les  particularités  de  cette  découverte, 
on  doit  se  borner  à  en  donner  une  description  sommaire  et  un 
compte  rendu  succint  de  l'examen  de  ces  objets.  Ils  portent  tous 
les  trois  le  caractère  du  XIV -ème  siècle.  Le  casque  à  visière 
et  la  lance  sont  en  fer,  rongés  de  rouille  et  souillés  de  terre. 
La  couronne,  perle  de  ce  trésor,  est  en  cuivre  légèrement  ad- 
ditionné d'argent,  tout  entière  recouverte  d'une  claire  patine  de 
vert -de -gris.  Soumis  à  la  pierre  de  touche  le  métal  de  cette  cou- 
ronne brille  comme  de  l'or  pur,  et  elle  avait  sans  doute  cet 
éclat  quand  elle  ornait  le  front  royal.  Le  contour  du  casque  au 
front  est  de  65  cent.;  celui  de  la  couronne  61  cent.  A  l'intérieur 
de  celle-ci  il  y  avait  une  calotte,  ainsi  qu'en  témoignent  des  trous 
servant  à  la  fixer.  Par  la  nature  même  des  choses,  le  casque  de- 
vait être  rembourré,  afin  de  ne  pas  blesser  le  crâne.  Le  casque  est 


21 

un  heaume  avec  nasal  et  avec  une  coupure  du  côté  du  visage, 
d'une  forme  qui  rappelle  celle  du  casque  faisant  partie  de  la  col- 
lection milanaise  Pôldi- Pezzoli  reproduit  dans  l'ouvrage  de  W.  Boe- 
heim:  Handbuch  der  Waffenkunde  (Leipzig  1890.  p.  34).  La  couronne 
se  compose  de  quatre  fleurons  de  lys  et  de  boucles  séparées  par 
des  tiges  métalliques  dont  les  bouts  sont  développés  en  trois  feuil- 
les, le  fil  de  fer  passe  par  les  charnières  des  anneaux  mobiles 
qu'il  rattache. 

Sur  le  bandeau  frontal  nous  voyons,  disposée  dans  le  système 
axuel,  une  ornementation  en  pierres  précieuses,  imitations  d'émé- 
raudes.  de  saphirs,  de  cristaux  de  roches.  Les  plus  grandes  pierres  sont 
à  facettes,  c'est-à-dire  taillées  de  biais  en  surfaces  planes;  il  y  en 
a  d'ovales;  une  d'elles  est  en  pyramide.  Les  plus  petites  sont  des 
cabochons.  Comme  on  croit  généralement  que  l'art  de  tailler 
les  pierres  précieuses  en  polygones  géométriques  ne  remonte  pas 
au  delà  de  la  Renaissance,  on  serait  tenté  d'attribuer  au  XV-ème 
siècle  l'exécution  de  notre  couronne.  Mais  comme  la  forme  des 
objets  découverts  accuse  une  époque  plus  ancienne,  M.  Lepszy  se 
réserve  d'étudier  si  la  taille  des  pierres  molles  dites  tchèques  n'a 
pas  précédé  celle  des  pierres  précieuses  beaucoup  plus  dures,  et 
ce  n'est  que  lorsque  ses  recherches  sur  ce  point  auront  été  ache- 
vées qu'il  sera  en  mesure  de  déterminer  l'époque  et  la  personne  du 
propriétaire  de  cette  couronne  qu'il  faut  classer,  pense-t-il,  parmi 
les  couronnes  hommagiales. 

A  la  discussion  qui  suit  cette  lecture  prennent  part  M.  M. 
Krz3^zanowski,  Tomkowicz,  Demetrykiewicz,  Mycielski,  Pta.snik, 
Tiel,  Komornicki,  Warchalowski  et  Lepsz}^. 


7.      THADDaEUS  SINKO,  De  Cypriano  Martyre  a   Ch'egorio   Nazian- 
zeno  laudato. 

Mit  Th.  Zahn,  dessen  Beweisführung  bestätigt  wird,  hält  der 
Verfasser  für  den  Gegenstand  der  or.  24  M.  den  berühmtem  Bischof 
von  Karthago,  auf  den  bei  der  Gelegenheit  der  Einführung  seines 
Feiertages  (schon  vor  Gregors  Rede)  in  Konstantin opel  die  ältere 
lokale  Legende  von  dem  gleichnamigen  Magus  aus  Antiochien  über- 
tragen wurde  und  der  auf  diese  Weise  zum  Bischof  und  Märtyrer 
avancierte.   Bei  der  Untersuchung  der   Angaben  Gregors,    die    sich 


22 

ohne  Zweifel  auf  den  Karthager  beziehen  (c.  14 — 16),  stellt  sich 
heraus,  daß  trotz  mancher  Berührung  mit  der  noch  vorhandenen 
Korrespondenz  Cyprians,  deren  Kenntnis  Gregor  dem  hl.  Hiero- 
nymus  verdanken  konnte,  der  Inhaltsbericht  über  jene  Briefe  (c.  15) 
eine  Fiktion  des  Redners  ist  und  alle  Motive  früheren  Reden  Gre- 
gors (or.  15.  7.  19)  verdankt.  Ebenso  fiktiv  ist  Gregors  Katalog  der 
Schriften  C3^prians  (c.  13  extr.).  Seine  triadologischen  gegen  die 
Arrianer  und  Sabellianer  gerichteten  Schriften  sind  hieher  aus  dem 
Katalog  der  wirklichen  Schriften  des  Athanasius  (or.  21,  c.  13  med.) 
übertragen  worden,  und  in  den  „Lebensbeschreibungen  der  Männer" 
findet  man  Anklänge  an  Athanasius'  Vita  Antonii.  —  Aus  der 
erhaltenen  Poenitenz  (Metanoja)  des  Magiers  hat  Gregor  mehr 
übernommen,  als  Zahn  annahm,  und  die  gleichfalls  erhaltene 
ll-îçi;  Toû  y.yîou  KuTrpiy.voO  -/.ai  xr^ç  àyta;  'Iou^jTÎvtjç  stimmt  in  der  Aus- 
wahl und  Nachfolge  der  Begebenheiten  mit  Gregors  Bericht 
so  überein,  daß  des  Redners  Notiz,  er  habe  eine  Einzelheit  von 
irgend  jemand  gehört,  nicht  gegen,  sondern  für  die  direkte  Be- 
nützung jener  ITpaEt;  spricht.  Gregor  ist  in  der  Anführnng  von 
Tatsachen  sehr  karg.  Auf  32  Druckzeilen  des  9-ten  Kapitels  sind 
nur  3  der  Erzählung  gewidmet,  die  übrigen  29  enthalten  nur  rhe- 
torischen Ballast.  Dasselbe  Verhältnis  finden  wir  in  den  beiden 
folgenden  Kapiteln.  Diese  Kompositionsweise  findet  darin  ihre  Er- 
klärung, daß  Gregor  nach  eigenem  Geständnis  sehr  wenig  Zeit 
gehabt  habe,  seine  Rede  vorzubereiten.  Sie  ist  vielmehr  für  eine 
Improvisation  zu  halten.  Mit  diesem  Charakter  stimmt  sehr  gut  die 
Tatsache  ùberein,  daß  sowohl  die  Einleitung  (c.  2  —  5)  wie  der 
Schluß  der  Rede  aus  lauter  Reminiszenzen  bestehen.  Der  Verfasser 
hofft,  in  nächster  Zeit  solche  Reminiszenzen  für  chronologische, 
textkritische  u.  andere  Zwecke  (z.  B.  für  die  Festeilung,  daß  eine 
Rede  improvisiert  ist)  verwerten  zu  können. 


23 


8.  WLADYSLAW  SEMKOWICZ.  Zawolania  szlachty  polskiej  jako  hasla 
bojowe.  (Ijes  „proclaiiintiotis*'  de  In  noblesse  polonaise  consulé- 
i-ées  connue  cris  de  f/nei-re). 

Le  mémoire  dont  nous  allons  donner  le  résumé  est  la  continua- 
tion des  études  comparatives  de  l'auteur  sur  la  genèse  des  armes 
de  la  noblesse  polonaise  du  moyen  âge.  Après  avoir  examiné  le 
rapport  que  présentaient  les  blasons  avec  les  plus  anciens  signes 
des  sceaux,  l'auteur  passe  aujourd'hui  à  une  seconde  partie  inté- 
grale des  armes  polonaises:  les  cris  d'armes  ou  cris  de  guerre.  Il 
a  déjà  consacré  à  ce  sujet  quelques  remarques  dans  son  travail  : 
„Uwagi  metodyczno-krytyczne  nad  pochodzeniem  i  rozsiedleniem 
rycerstwa  polskiego  wieköw  srednich"  (Etudes  critiques  et  métho- 
diques sur  l'origine  et  la  répartition  de  la  noblesse  polonaise  au 
moyen  âge),  présenté  à  la  séance  du  10  juillet  1911  de  la  Classe 
d'  histoire  et  de  philosophie  de  l'Académie  des  sciences,  travail  dans 
lequel  il  passe  en  revue  les  résultats  des  recherches  effectuées 
jusqu'à  ce  jour  sur  la  classification  et  l'antiquité  des  „proclamations". 
Aujourd'hui,  après  avoir  élargi  le  champ  de  ses  études  par  voie 
de  comparaison,  l'auteur  est  amené  à  compléter  ses  remarques  an- 
térieures et  à  en  rectifier  plusieurs.  Si  en  effet  il  y  a  deux  caté- 
gories de  „proclamations"  absolument  incontestables:  celles  qui  con- 
cernent les  personnes  et  celles  qui  ont  trait  aux  lieux,  un  troisième 
groupe,  celui  qui.  d'après  l'opinion  antérieure  de  l'auteur,  com- 
prend les  devises,  ne  peut  plus  être  maintenu.  Il  est  indispensable 
de  modifier  ce  point  de  vue  en  ce  sens  que,  l-o,  les  „proclamations" 
n'ont  rien  de  commun  avec  les  devises  de  l'Europe  occidentale; 
2-0,  l'acception  „proclamations  de  combat"  limitée  précédemment 
par  l'auteur  à  un  groupe  assez  restreint  de  cris  signalés  par  lui, 
tels  que:  Bijq  ic  leh  =  on  casse  la  tête,  Wcdi  nszi/ =  frappe  les 
oreilles.  Or^i/,  orzy  =  laboure,  laboure  (avec  le  glaive)  ou  bien 
Do-Lçga  =  au  h^g  (lieu),  Na  pole  =  au  champ,  Na  gôre  =  montez, 
doit  être  étendue  à  toutes  les  „proclamations"  en  général  de  la  no- 
blesse polonaise,  lesquelles  par  destination  sont  avant  tout  des  cris 
de  guerre. 

On  est  conduit  à  cette  conclusion,  non  seulement  par  le  rapport 
étroit  qui  rattache  la  „proclamation"  au  signe  éminemment  mili- 
taire qu"  est  le  blason,  mais  surtout  par  la  comparaison  avec  les 
analogies  que  nous  présente  l'Occident. 


24 

La  théorie  do  l'art  militaire  médiéval,  dont  les  principes  étaient 
empruntés  au  fameux  ouvrage  de  Végèce  „De  re  militari"  (IV-ème 
siècle  après  J.  C.)  distinguait  trois  sortes  de  signes  militaires:  1) 
Signum  vocale  slve  clamor,  le  cri  d'armes;  2)  signum  setnivocale, 
c'est-à-dire  donné  au  moyen  de  la  corne  ou  de  la  trompette;  3) 
signum  iiuition  sive  visihile,  ut  vexillum  et  signum,  quod  in  vexillo  est 
c'est-à-dire  les  étendards  i). 

Le  cri  de  guerre  {clamor  bellicus^  cridatio,  'proclamatio,  Schlacht- 
ruf) était  un  mot  servant  à  s'encourager  mutuellement  dans  le  com- 
bat, à  se  reconnaître,  à  se  retrouver  dans  la  mêlée,  et,  en  cas  de 
dispersion,  à  se  rejoindre  autour  de  l'étendard  commun.  Connu 
chez  tous  les  peuples  et  à  toutes  les  époques,  en  Pologne  il  est  déjà 
mentionné  par  Thietmar  sous  Boleslas-le- Vaillant  (en  1015:  clamor 
ternis  mugitilms  attollitur).  Au  moyen  âge  il  prend  certaines  formes 
déterminées  qu'il  est  indispensable  d'examiner  minutieusement,  si 
l'on  veut  se  rendre  un  compte  exact  du  caractère  et  de  la  signi- 
fication des   „proclamations"  de  la  noblesse  polonaise. 

Comme  dans  les  pa3^s  de  l'Occident  nous  rencontrons  en  Po- 
logne deux  sortes  de  cris:  le  ^^commune  signum''^  (cri  général)  à 
l'usage  de  l'armée  tout  entière,  et  les  „cris  particuliers"  à  chacun 
des  contingents  constituant  cette  armée. 

Le  cri  général  était  tantôt  symbolique  (victoria,  palma,  potestas, 
virtus.  Dens  nobiscum,  chez  les  Français:  Montjoie^  chez  les  Nor- 
mands: Dieu  fl</f/e  =  Z>é'm' <:fc(/w^'a),  tantôt  il  exprimait  le  nom  du  roi 
ou  du  chef,  ou  bien  encore  de  la  capitale  du  pays.  Pendant  les 
guerres  civiles  qui  déchirèrent  la  Pologne  à  la  mort  de  Louis  de 
Hongrie,  les  partisans  de  Marie,  fille  aînée  de  ce  prince,  prirent 
ce  prénom  comme  cri  de  guerre.  A  la  bataille  de  Grunwald,  on 
choisit  deux  cris,  un  pour  chaque  aile  de  l'armée  polono-lithuanienne: 
Krakow  i  Wilno  (Cracovie  et  Vilna).  En  Occident,  lorsque  l'armée 
était  composée  de  soldats  originaires  de  deux  peuples  alliés,  on 
adoptait  aussi  deux  cris  généraux.  C'est  ainsi  qu'à  la  bataille  de 
Montlie  (1369)  les  Espagnols  et  les  Français,  combattant  sous  le 
même  drapeau  contre  les  Anglais,  eurent  deux  cris  différents:  tandis 
que  les  premiers  clamaient  le  nom  de  leur  roi  Henri,  les  seconds 
criaient  le  nom  de  leur  grand  capitaine  Du  Gruesclin.  De  même  au 

')  Tractatus  de  arte  bellandi  (Xll-ème  siècle). 


25 

camp  d'Ottokar  IL  dans  les  champs  de  la  Moravie,  retentissaient 
les  deux  cris,  Prague  et  Budweis. 

Conjointement  à  ces  cris  pour  une  armée  entière,  les  différen- 
tes bannières  militaires  avaient  aussi  leurs  cris  particuliers.  D'après 
les  recherches  faites  en  Occident,  il  y  avait  sous  ce  rapport  une 
certaine  différence  entre  ce  qui  avait  lieu  en  Allemagne  et  ce  qui 
était  pratiqué  dans  les  autres  pa3^s  de  l'Occident  et  en  Pologne. 
En  France,  dans  les  Pays-Bas,  en  Angleterre,  naquirent  des  cris 
de  guerre,  des  cris  d'armes  ^)  qui  rappellent  les  nôtres  d'une  ma- 
nière frappante,  non  seulement  en  ce  qui  touche  à  leur  type  exté- 
rieur, mais  encore  à  leur  essence  même  et  à  leur  caractère  con- 
stitutif, n  ont  de  commun  avec  les  cris  polonais  que,  l-o,  ils  sont 
attachés  à  certaines  armoiries  et  communs  à  toutes  les  familles  d'un 
même  blason,  2-o.  ils  sont  héréditaires.  Par  contre,  en  Allemagne 
(de  même  qu'en  Bohème)  ces  cris  ne  parvinrent  pas  à  se  fixer,  à 
se  transmettre  eu  héritage,  mais  furent  imposés  par  les  circonstan- 
ces 2)^  sous  l'influence,  semble-t-il,  de  la  théorie  fort  répandue  en 
Allemagne  et  exprimée  dans  le  traité  anonyme  „De  arte  bellandi", 
à  savoir:  signa  (vocalia)  in  divorsis  proeliis  variari  oportet,  ne  ho- 
stes  ex  usu  Signum  agnoscant  et  îuter  nostros  versentur  impiüie.  Sans 
nous  arrêter  plus  longuement  à  l'examen  de  ce  phénomène,  nous 
allons  nous  borner  à  comparer  les  cris  polonais  à  ceux  des  pays 
de  l'extrême  Occident. 

Tout  d'abord,  comme  nous  l'avons  dit  plus  haut,  ici  et  là  ces 
cris  sont  étroitement  rattachés  au  blason.  En  Pologne,  cris  et  bla- 
sons se  rapportent  au  clan.  Chaque  blason  a  son  cri  approprié, 
quelques-uns  même  en  ont  deux  et  davantage.  Toutes  les  familles 
du  même  blason,  tous  les  membres  d'un  clan  à  blason  commun 
ont  le  même  cri  commun,  qui  se  transmet  héréditairement  de  gé- 
nération en  génération.  Il  en  est  ainsi  en  Occident  quant  au  cri 
d'armes,  au  cri  de  guerre,  Gilles  de  Bonnier,  héraut  français,  du 
commencement  du  XV-ème  siècle,  constate  qu'en  Picardie  ^tous 
ceulx  qui  portent  fretté  crient  ^  Saucourt''''  et  tous  ceulx  qui  portent 
le  rouge  crient  „Hengest"  etc.  Les  cris    de  guerre    français    (anglais 


1)  Watte  ville  O;  Le  cris  de  guerre  chez  les  différents  peuples;  Cham- 
peaux  .T.  Devises,  cris  de  guerre,  legendes,  dictions. 

*)  Dielitz:  Die  Wahl-  und  Denksprüche,  Feldgeschrei,  Losungen,  Schlacht- 
und   Volksrufe. 


26 

et  hollandais  aussi)  sont  donc,  de  môme  que  les  nôtres,  ratta- 
chés à  certains  blasons,  embrassent  tout  le  cycle  des  nobles  d'un 
même  blason,  et  dans  chaque  famille  sont  héréditaires.  C'est  ainsi 
par  exemple  que  le  cri  „  IVa/lincourt'^  est  celui  des  maisons  de 
Beauvoir,  de  Boiici/.  de  Bouveric,  de  Desmaizières,  d'Haspres,  de 
Haucoint,  (THengot,  de  Marchiennes.  de  Mauroy,  de  Messau couture. 
de  Montignif.  de  Picard^  de  Somaing  et  de  Wcdl'mcourt.  Ces  familles 
ne  sont  pas  groupées  dans  la  même  contrée,  mais  bien,  comme 
chez  nous,  sont  dispersées  dans  tout  le  nord  de  la  France,  en 
Picardie,  en  Flandre,  dans  l'Artois, 'le  Cambrésis  et  en  Normandie, 
alors  que  le  berceau  des  Wallincourt  qui  ont  donné  naissance  à  ce 
cri  est  le  Cambrésis. 

L-analogie  entre  les  types  des  cris  de  guerre  occidentaux  et  nos 
„proclamations"  donne  lieu  à  de  fort  curieuses  remarques.  Presque 
tous  les  types  de  „proclamations"  polonaises  se  retrouvent  dans  les 
cris  de  guerre  de  l'Occident;  avec  toutefois  cette  différence  que 
les  „proclamations''  polonaises  sont  en  général  plus  simples,  for- 
mées de  moins  de  mots  que  les  cris  de  guerre  de  l'Occident,  qui 
très  souvent  ont  deux  ou  trois  termes,  fait  tout  exceptionnel  en 
Pologne. 

Au  premier  pian  se  placent  les  cris  du  type  topographique  qui 
sont  les  plus  nombreux.  Les  uns  sont  formés  des  noms  des  pays 
(comtés,  duchés)  d'où  est  originaire  la  chevallerie  faisant  usage  de 
ce  cri.  C'est  ainsi  que  beaucoup  de  familles  du  Brabant  emploient 
le  cri  ^Brabant''^  de  Flandre  „Flandre'"''^  de  même  qu'en  Pologne 
la  terre  Paluki  donna  naissance  au  cri  de  la  famille  qui  avait  son 
berceau  dans  cette  terre.  De  là  les  quelques  familles  habitant  ce 
territoire  faisaient  usage  du  même  cri   ^.Paluki'-'. 

Le  second  groupe  de  cris  de  guerre  topographiques  dérive  des 
castels  (qui  plus  tard  dévinrent  des  villes)  tels  que  Chartres.  Boii- 
!og)te.  lournay.  Gand.  Il  en  fut  de  mêrue  en  Pologne  où  la  no- 
blesse établie  aux  environs  des  grands  castels  et  sans  doute  chargée 
de  les  défendre,  adopta  leur  nom  comme  cri  de  guerre:  Raum. 
Przegiyiia,  Strzegomia,  Biaia.  Remarquons  le  cri  exceptionnellement 
caractéristique  de  ^.^Do-Liira'^  =  à  Liw  employé  par  un  clan  établi 
aux  environs  du  castel  Liw  en  Masovie,  cri  qu'il  faut  ranger  dans 
ce  groupe. 

Le  troisième  groupe  de  cris  topographiques  profère  le  nom  du 
domaine   héréditaire    d'où    prend    son    origine  le  seigneur  banneret. 


27 

Ce  nom  de  domaine  est  d'ordinaire  au  nominatif  singulier,  par 
exemple:  Le  Charlol,  Coucy,  Bégoire,  Gavre.  Au  môme  type  appar- 
tiennent les  cris  polonais:  Odroivqé,  Gozdawa,  Janina^  Brzezina  etc. 
Les  seigneurs  de  'ïiÇg  en  Masovie,  ainsi  que  leur  parenté  crient: 
y^Do-Lqga!'-^  r=  au  L§g!;  ceux  de  Waiowice  ^DoWaia!'-'-  =  Au  Wal!, 
de  même  que  les  seigneurs  français  de  Créqui  emploient:  „J.  Créqui!^\ 
ceux  de  Gléon:  ^Aii  sieur  de  Gléo)i!^^  etc.  Ce  caractère  s'affirme 
surtout  dans  le  cri  où  le  nom  de  la  localité  est  répété.  C'est  ainsi 
qu'il  est  spécifié  dans  une  de  nos  chroniques  que  le  cri  „Do  Baja! 
Do  Raja!'^  =-.  Km  paradis!  Au  paradis!  s'énonce  y^duplici  modo"- ^  toxxt 
comme  en  Ecosse  le  cri  des  seigneurs  de  Home:  „^  Home!  A  Ho- 
me!"- et  celui  des  seigneurs  de  la  Navarre:   ^Bégorre!  Bégorre!"-. 

Sur  la  limite  des  cris  topographiques  et  des  cris  à  noms  de 
personnes  se  placent  ceux  où  apparaît  un  nom  de  famille:  de  Cha- 
teaubriand, de  MailUj,  d'Enghien.  Ces  derniers,  eux  aussi,  ont  pour 
origine  des  noms  de  lieux,  et  peuvent  être  comparés  à  nos  appel- 
lations Qn-ski,  lesquelles  font  aussi  fonction  parfois  de  cri  de  guerre: 
Skrzynski,  Czyrmenski,  Karniowski,  Kçbiowski. 

Par  contre,  les  cris  formés  de  prénoms  et  de  surnoms,  cris  qui 
comprennent  plus  que  la  moitié  des  clameurs  usitées  parmi  la  no- 
blesse polonaise,  sont  inconnus  dans  les  pays  de  l'Occident. 

Mais  il  3^  a  quelques  cris  polonais  qui  ont  leurs  similaires  en 
Occident. 

Ce  sont  les  cris  dits  de  blason,  cris  formés  par  le  nom  des 
pièces  des  armoiries,  tels  que,  en  Pologne:  Labedè  =  \e  cygne,  Star  g 
kon  =  le  vieux  cheval,  Weàgk  =  le  serpenteau,  Lis  =^  le  renard, 
à  quoi  correspondent  les  cris  français:  La  tournelle,  Les  corbeaux^ 
Les  barres,  etc.,  d'après  les  blasons. 

Nos  cris  symboliques,  tels  que:  Sw'ieboda  =  Liberté.  Praicda  = 
Vérité,  Ostoja  =  Refuge,  Pokora  ==  Humilité,  sont  analogues  à  Li- 
berté, Justice.  Prudence,  Valeur,  Victoire.  Le  cri  français  ^ Bonne 
Nouvelle"-  rappelle  notre  ^Nowina"  =  Nouvelle. 

L'antique  invocation  normande  ^  Dieu  ayde!"-  [Deus  adjiiva!) 
adoptée  comme  cri  de  guerre  par  nombre  de  familles  normandes, 
bretonnes  et  anglaises  a  son  équivalent  dans  notre  ^Boze  Zdarzl 
(Zdarz  Bog!)"-  =  Dieu  donne!  et  dans  le  cri  ruthène  de  la  famille 
Kornicz:  ,,Blogoslaw  Hospody!"-  =  Dieu  bénisse!  Quelques  familles 
celtiques  de  la  Bretagne  et  du  Pays,  de  Galles  emploj^aient  le  cri: 
y^Youl  Doué!"-  c'est-à-dire   „Volonté  de  Dieu",  cri  dont  faisait  aussi 


28 

usajre  une  brauche  de  la  famille  Lubicz  en  Masovie:  Boèa  Wola. 
Il  est  peut-être  à  propos  de  citer  ici  le  cri  Po-Bô;/.  primitivement 
Fo  Bodze  =  Dla  Boga  =  Pour  Dieu. 

Mais  les  analogies  les  plus  frappantes,  les  plus  curieuses,  nous 
sont  fournies  par  ce  qu'on  appelait  les  cris  d'exhortation.  Y  appar- 
tiennent d'  abord  les  antiques  cris  des  tribus  celtiques:  Pring!  Pringl 
correspondant  exactement  à  l'ancien  cri  des  Rugiens;  Bani!  Bani/^= 
blesse!  blesse!  Quelques  autres  cris  de  combat,  tels  que:  Hache! 
Hache!  Casse  sa  tête!  Battons  et  abattons!  Frappez  fort!  Haut  la  lance! 
etc.,  ont  chez  nous  des  analogues  impératifs,  tels  que:  'Orzy!  orzy!  = 
laboure!  laboure!  (avec  le  glaive).  Zerwi-kaptur  =  enlève  le  chape- 
ron!, Wali  tiszy!  =  frappe  les  oreilles!  Po  trzy  na  galaz!  =  par 
trois  à  la  branche!  Les  Français  criaient:  Hardi!  —  les  Polonais: 
Bujno  et  Lebno'^  les  Français:  A  défence!  Au.  hrui!  Au  guet!  Au 
feu.  au  feu!  —  les  Polonais:  Na  pole!  =  au  champ!  Na  göre!  = 
montez!.  Na  wilki!  =  aux  loups!,  Na  godtj!  =  aux  festins! 

Les  analogies,  disons  même  l'identité  que  nous  venons  de  faire 
ressortir  entre  une  multitude  de  cris  de  la  noblesse  polonaise  et 
ceux  de  la  noblesse  de  l'Occident  de  l'Europe  —  analogies,  iden- 
tité concernant  l'essence  elle-même  (hérédité,  connexion  avec  le  bla- 
son) non  moins  que  le  type  extérieur,  sont  tellement  évidentes,  écla- 
tantes, qu'on  serait  tenté  de  rechercher  ici  des  influences  immédia- 
tes. Cependant  l'auteur  ne  pense  pas  qu'on  puisse  mettre  en  rapport 
direct  ces  phénomènes,  mais  croit  qu'il  faut  chercher  une  base  qui 
leur  soit  commune.  Les  „proclamations"  polonaises,  comme  les  cris 
de  guerre  de  l'Occident,  sont  par  excellence  guerrières,  ce  qu'il  im- 
porte de  bien  préciser,  car  quelques-uns  de  nos  historiens  (Maiecki, 
Ig.  Zakrzewski)  ont  introduit  un  autre  élément  qu'ils  ont  déclaré 
essentiel,  pour  déterminer  le  caractère  et  l'époque  de  ces  cris.  Ils 
ont  prétendu  en  effet  qu'ils  étaient  à  l'origine  des  noms  de  famil- 
les, noms  remontant  aux  temps  préhistoriques  et  servant  à  spécifier, 
à  distinguer  chaque  famille,  à  en  affirmer  l'existence  individuelle. 
Quant  au  terme  „proclamation",  Maiecki  l'explique  par  le  fait  que 
(encore  au  XV-ème  siècle)  les  hommes  des  domaines  seigneuriaux, 
en  cas  d'alarme,  se  ralliaient  par  le  nom  du  seigneur. 

L'auteur  ne  nie  pas  qu'il  soit  possible  que  nos  vieilles  familles 
nobles  aient  eu  certains  noms  communs,  par  lesquels  elles  se  dis- 
tinguaient des  autres:  il  pense  pourtant  qu'il  ne  faut  pas  confon- 
dre ces  noms  avec  les    „proclamations"    qui,   en    tant    que    cris  de 


29 

guerre,  sont  d'une  formation  plus  récente,  et  ne  se  manifestent 
qu'à  l'apparition  des  bannières  seigneuriales,  ce  qui  d'après  Tauteur. 
eut  lieu  au  XlII-ème  siècle.  A  l'origine,  seuls  les  clans  puissants 
et  nombreux  étaient  autorisés  à  remplir  le  service  militaire  sous  leurs 
propres  bannières;  par  la  suite  ce  droit  échoit  aussi  aux  autres  famil- 
les admises  dans  la  noblesse  qui  se  distinguent  les  unes  des  autres  en 
prenant  des  blasons  auxquels  se  rattachaient  des  „proclamations"  en 
qualité  de  cris  de  guerre.  Et  de  même  que  les  signes  de  reconnaissance 
privée  fournirent  un  contingent  considérable  à  la  formation  des  bla- 
sons, les  anciens  noms  de  familles  fournirent  des  thèmes  pour  créer 
des  cris  de  guerre  qui  du  reste  avaient  aussi  d'autres  sources,  parmi 
lesquelles  il  faut  compter  les  influences  étrangères,  même  fort  lointai- 
nes, comme  celles  de  la  France  qui  se  firent  sentir  tout  particulièrement 
au  XVT-ème  siècle,  alors  que  la  Pologne  entretenait  d'étroites  relations 
avec  la  maison  d'Ajijou.  Les  clans  qui  s'étaient  considérablement  mul- 
tipliés ftels  que  les  Lis,  les  Jastrzçbiec  i  et  qui  pouvaient  mettre  sur  pied 
plusieurs  bannières,  avaient  plusieurs  cris,  de  caractère  tactique 
avant  tout,  ce  qui  nous  est  confirmé  par  le  fait  que  certains  che- 
valiers appartenant  à  ces  familles  emploient  tantôt  une  „proclama- 
tion", tantôt  une  autre,  selon  la  bannière  à  laquelle  ils  appartien- 
nent à  un  moment  donné.  La  création  de  ces  corps  séparés  dans  le 
cercle  d'un  même  clan,  corps  ayant  leurs  cris  particuliers,  a  pu 
avec  le  temps  amener  la  formation  d'unités  de  clans  séparés,  sur- 
tout dans  les  cas  où  Ton  introduisait  des  modifications  dans  le 
blason,  soit  par  suppression,  soit  par  adjonction  de  quelque  pièce. 
C'est  de  cette  manière  que  de  Lubicz  (nom  d'un  blason  polonais) 
est  sorti  Boza  TFo/«;  de  Jastrzehiee  —  Luhrza;  de  Druzyna  —  Sre- 
niaica,  etc.  Fort  souvent  un  cimier  commun  est  la  marque  de  l'an- 
cienne communauté  d'armoiries  et  d'origine  du  clan. 

Il  arrive  pourtant  qu'un  chevalier  fournissant  ses  preuves  de 
noblesse  donne  parfois,  non  la  „proclamation"  rattachée  à  son  pro- 
pre blason,  mais  une  autre  appartenant  à  un  blason  qui  n'est  pas 
le  sien.  Un  noble  au  blason  Jastrzehiee  s'attribue  la  „proclamation" 
Trzaska^  un  autre  Jastrzçbiec  prend  la  „proclamation"  Nagody.  tan- 
dis que  d'autre  part  la  „proclamation"  Zarazy.  propre  aux  familles 
Jastrzehiee  est  adoptée  par  un  Strzemienczyk^  un  Pilawita  idu  bla- 
son Strzemie.  Pilaiva)\  un  chevalier  au  blason  Ossorya  a  pour  „pro- 
clamation" Czewoja,  tandis  qu'un  Protiriez  a  Nafecz.  etc.  L'auteur 
croit  que  ce  ne  sont   pas  ici  de  simples    erreurs,    mais    le    résultat 


30 

de  la  disposition  du  statut  de  Wi^^lica  en  vertu  de  laquelle  tout 
gentilhomme  devait  combattre  „.s»./y  certo  vexi/lo  eledo'-^.  Par  con- 
séquent les  chevaliers  fixés  loin  du  lieu  d'origine  de  leur  maison 
se  rangeaient  sous  des  bannières  étrangères  et  adoptaient  aussi  des 
„proclamations"  étrangères,  tout  en  conservant  leur  blason  de  fa- 
mille, réminiscence  de  leur  origine.  L'auteur  cite  plusieurs  témoi- 
gnages de  ce  fait,  témoignages  puisés  aux  sources  concernant  l'é- 
poque de  la  Grande  guerre  (1410).  Ce  fait  même  explique  nombre 
de  problèmes  héraldiques,  tels  que  les  variantes  du  blason  „P/7f.s"; 
il  explique  aussi  l'introduction  de  quelques  familles  dans-  d'autres 
familles  plus  considérables. 

Cet  élément  extrafamilial  n'avait  cependant  aucune  influence 
sur  le  caractère  uniforme  de  la  bannière  dont  le  fond  restait  tou- 
jours familial.  C'est  même  ce  caractère  strictement  familial  qui,  de 
l'avis  de  l'auteur,  distingue  notre  système  banneret  de  ceux  de  l'Occi- 
dent. Dans  ces  derniers  pays  la  communauté  du  blason,  celle  du 
cri  de  guerre,  reposent  sur  d'autres  éléments  constitutifs;  les  hommes 
d'armoirie  commune,  de  même  cri  de  guerre,  ne  sont  pas,  comme 
en  Pologne,  du  même  clan;  la  vassalité  seule  les  rattache  à  leur 
suzerain.  C'est  par  là  que  s'explique  l'absence  en  Occident  de  cris 
formés  de  noms  de  fondateurs  de  clans  seigneuriaux,  ou  bien  de 
surnoms  d'un  type  éminemment  familial  (tels  que  Madrostki  =  hommes 
d'esprit,  Plerzchaly  =  fuyards,  etc.)  qui  constituent  la  majorité  des 
„proclamations"  polonaises.  En  Occident,  l'institution  des  cris  de 
guerre  héréditaires  et  rattachés  aux  armoiries  s'est  développée  sur 
le  terrain  de  la  vassalité.  Les  vassaux  (ministériaux)  portaient  le 
blason  de  leur  seigneur-chef  et  se  ralliaient  par  son  cri  de  guerre 
autour  de  sa  bannière.  L'hérédité  des  services  et  du  fief  y  rattaché 
entraînait  chez  cette  noblesse  vassale  l'hérédité  des  blasons  et,  eh 
même  temps,  la  communauté  d'armoiries  dans  des  familles  qui 
n'avaient  aucun  lien  de  parenté;  elle  entraînait  encore  à  l'extrême 
Occident  la  communauté  de  cri. 

En  Pologne,  c'est  sur  la  base  du  clan  que  s'établirent  des  rap- 
ports analogues;  c'est  sur  la  famille  que  se  fonda  la  formation  de 
troupes  du  système  de  la  bannière  {^choragiew"-).  Les  chevaliers  du 
même  blason  appartiennent  à  la  même  maison  noble;  ils  sont  les 
descendants  du  même  ancêtre;  quant  à  la  communauté  de  „procla- 
mation" elle  était  rattachée  plutôt  à  la  communauté  de  bannière 
qu'à  celle  de  famille,  car  en  dehors  des  membres  d'une  même  mai- 


31 

son,  la  bannière  pouvait  embrasser  à  un  moment  donné  des  mem- 
bres de  familles  étrangères,  ayant  adopté  le  cri  de  guerre  de  cette 
bannière.  En  outre,  dans  les  bannières  seigneuriale;  poloDaises  on 
voyait  des  chevaliers  servants,  les  „pawosae".  Le  ^fanosza"'  est  à 
l'égard  du  seigneur- chef  dans  un  rapport  qui  correspond  en 
quelque  mesure  à  la  situation  des  „ministeriales"  de  l'Occident. 
Ces  j^panosze''^  n'ont  pas  leurs  propres  armes,  mais  portent  celles  de 
leur  maître  et  emploient  son  cri  de  guerre. 

L'auteur  attire  l'attention  sur  la  classe  de  guerriers  appelés 
yitvlodyki^  qui  „carent  clenodio  et  proclamatione^  et  pense  que  le 
passage  concernant  le  wiodyka  „o^e  clenodio  Jelen'"'.  de  même  que 
celui  où  il  est  parlé  des  paysans  ^cmetones  de  armis  Czarny.  Jeleh 
et  Ogniwo"  peut  être  interprété  en  ce  sens  que  ces  blasons  étaient 
ceux  de  leurs  seigneurs. 

En  Pologne  les  serviteurs  ne  formaient  point  une  classe  de  no- 
blesse inférieure,  comme  cela  avait  lieu  en  Occident  et  en  Bohème, 
où  les  y^wlodylia''^  ont  un  blason  commun  avec  les  familles  nobles 
voisines;  mais  l'auteur  pense  que,  grâce  au  système  banneret,  beau- 
coup d'éléments  non  nobles  s'introduisirent  dans  la  noblesse  à  blason. 
A  l'appui  de  cette  opinion  il  cite  un  propos  fort  curieux  du  XVI-ème 
siècle,  concernant  la  noblesse  de  Maso  vie,  où  l'institution  des  y^icio- 
dyki^  s'était  tout  particulièrement  répandue.  On  disait  par  exemple 
des  familles  ^Jastrzehiec"' ,  que  parmi  eux  les  véritables  ^Jastrzçhiec'^ 
sont  rares,  mais  qu'ils  ont  été  autorisés  à  prendre  ce  blason  par  le 
droit  de  guerre,  à  titre  d'hommes  d'armes  servant  sous  cette  ban- 
nière. 


9.      WLADYSLAW      8EMK0WICZ.    Rôd     Abdankôw.     (Das      Geschlecht 
Ahdanlï). 

Nach  der  von  Dlugosz  in  seinem  Werke  „Klejnot}^  r^^cerstwa 
polskiego"  überlieferten  Tradition  war  der  Urahn  des  Geschlechtes 
der  Abdanks  ein  gewisser  Skubek.  Der  Verfasser  nimmt  an,  daß 
wir  es  hier  mit  einer  Entstellung  des  Namens  Skarbek  zu  tun  haben 
(möglicherweise  ist  diese  Form  in  der  Körniker  Handschrift  eine 
falsche  Lesart  statt  Skrbek),  also  mit  einem  Deminutivum  von 
Skarbimir,  dem  Geschlechtsnamen  der  Abdanks.  Die  Tradition  be- 
zeichnet als  einen  Skarbek  auch  Michael  von  Göra,  den  Stifter  des 
Benediktinerklosters  in  Lubin  (um  1070),  welcher  auch  als  die  erste 

BuUetin  I— II.  2 


32 

historische,  im  Lubiner  Nekrolog  sowie  im  Liber  fraternitatis  dieses 
Klosters  iirkiincllichbeg-laubig-te  Gestalt  des  Geschlechtes  zu  betrachten 
ist.  Das  letztere,  aus  dem  XII.  Jh.  stammende  Buch  liefert  uns 
auch  wertvolle  Beiträge  zur  Geschichte  des  Geschlechtes  der  Stif- 
ter und  Wohltäter  des  Lubiner  Konvents.  An  der  Spitze  der- 
selben finden  wir  unmittelbar  nach  den  Namen  der  Fürsten  Bole- 
leslaus  und  Wladislaw  acht  Abdanks  aus  dem  Anfang  des  XII.  Jhs, 
darunter  zwei  Skarbimir.  einen  Jaszczotd  (Jascotel),  Przedwöj,  Hein- 
rich (fälschlich  Herincus  statt  Henricus).  Kaderich  (Caderic),  Michael 
und  Pakosiaw.  Dem  erstgenannten  Namen  begegnen  wir  in  der  Fol- 
gezeit im  Geschlecht  Abdank  in  Form  von  Cadrich,  Cedrich,  Cedericus, 
Scadricus,  Scedricus,  Stedrichus,  was  der  polnischen  form  Cedrzyk, 
Szczedrzyk  entspricht.  In  ähnlicher  Weise,  wie  Ceder,  Cader  aus 
Theodor  entstanden  ist,  geht  Cederic  und  Caderic  auf  Theodorich 
(Thidricus)  zurück,  welch  letzterer  Form  Avir  in  der  Geschichte  der 
Abdanks  noch  im  XV.  Jh.  (vgl.  Theodoryk  von  Buczacz)  begegnen. 
Hingegen  ist  Jaszczold  (Jascotel,  Jascoldus,  Ascoldus)  als  assimilierte 
Form  des  germanischen  Askold  (ähnlich  wie  Jablcz^^k  aus  Alberich) 
aufzufassen. 

Diese  unverkennbar  germanischen  und  normannischen  Namen 
weisen  uns  nach  Norden  hin  und  geben  einen  wertvollen  Finger- 
zeig für  unsere  Forschung  über  die  Geschlechtsproklame  Abdank.  Die 
älteste  Namensform  lautet  Audauk;  der  Stamm  dieses  Wortes  ist 
a u d  (auda,  audr)  und  bedeutet  im  Altnordischen  „Schatz, 
Reichtum";  es  entspricht  mithin  der  nordische  Audank  voll- 
kommen dem  polnischen  Skarbek.  In  den  skandinavischen  Sagas 
finden  wir  sehr  oft  Namen  wie  Auda,  Audun,  Audon,  und  das 
altdeutsche  Wörterbuch  von  Förstemann  zählt  eine  ganze  Reihe  von 
germanischen  Ortsnamen  mit  dem  Stamm  aud-  auf,  darunter  auch 
Auding  und  Audangaue  (Odangaue).  Die  Annahme  also,  daß  die 
uralte  Proklame  Audank  sowie  die  Namen  Askold  und  Teodor3^k 
für  die  normannische  Herkuuft  des  Geschlechtes  Skarbek  sprechen, 
wird  man  nicht  ohne  weiteres  von  der  Hand  weisen  können.  Auch 
fehlt  es  nicht  an  anderweitigen  Anhaltspunkten,  Avelche  ebenfalls 
diese  Annahme  stützen,  besonders  der  Geschlechtsname  Michael, 
welcher  sich,  da  der  heilige  Drachenüberwinder  dieses  Namens  bei 
den  Normannen  in  außerordentlich  hohem  Ansehen  stand,  auch  gro- 
ßer Beliebtheit  erfreute,  ferner  der  Umstand,  daß  die  Geschlechts- 
tradition   der   Abdanks   ihren    Protoplasten  mit  der  Sage   von    dem 


o3 

Waweldrachen  in  Verbindujij2:  bringt.  Hinsichtlich  der  Zeit  und  des 
Ortes,  wann  und  von  wo  die  normannischen  Abdanks  nach  Polen 
gekommen  sein  können,  weist  der  Verfasser  auf  Jomsburg  hin, 
welche  Ortschaft  an  der  Wende  des  X.  und  XL  Jhs  zur  Zeit 
Mieszkos  I.  und  Boleslaus  des  Tapferen  in  innigen  Beziehungen  zu 
Polen  stand.  In  unmitelbarer  Nähe  von  Jomsburg  lag  die  alte  Burg 
Lubin,  und  es  ist  wohl  möglich,  daß  die  Abdanks  diesen  Namen 
nach  ihrer  neuen  Heimat  verpflanzt  haben.  Dieses  bereits  oben 
erwähnte  Benediktiner -Lubin  ist  in  der  Tat  der  älteste  Sitz  (in 
der  zweiten  Hälfte  des  XL  Jhs)  des  Geschlechtes,  das  sich  in  der 
Folgezeit  um  den  Ort  herum  dicht  ansiedelte  und  sich  in  dieser 
Gegend  bis  in  sehr  späte  Zeit  verfolgen  läßt.  Den  Mittelpunkt  die- 
ser Gegend  bildete  die  Burg  Krz3rwih,  in  deren  Nähe  die  heute 
verschwundene  Ansiedelung  Skarbno  lag;  der  Name  derselben  scheint 
auf  einen  Gründer  Skarbek  hinzuweisen,  vielleicht  sogar  jenen  Anda 
den    Urahnen  des    Geschlechtes. 

Indem  der  Verfasser  den  Stammbaum  der  Abdanks  im  Mittel- 
alter zurlickverfolgt,  stellt  er  fest,  daß  sie  sich  bereits  in  der  zwei- 
ten   Hälfte  des    XII.  Jhs   in    sechs   Linien    verzweigt   hat. 

1.  Die  großpolnische  Linie,  welche  von  Dobieslaw  (um  die  Mitte  des 
XII.  Jhs)  abstammt,  zerfällt  in  zwei  stark  verzweigte  Aste,  von  denen 
sich  einer  in  der  Gegend  von  Lubiii,  der  andere  in  der  Gegend 
des  nicht  Aveit  davon  gelegenen    Dupin  angesiedelt    haben. 

2.  Die  schlesische  Linie,  deren  Urahn  PakosiaAv  ist  (1149).  finden 
wir  in  der  Nähe  von  Breslau.  Schon  im  Laufe  des  XII.  Jhs  wird  diese 
Linie  deutsch  und  der  am  Beginn  des  XIV.  Jhs  lebende  Breslauer 
Kanonicus  Vitus  ans  dem  Geschlecht  der  Abdanks  wurde  von  dem 
deutschen  Teil  des  Domkapitels  als  Gegenkandidat  des  Polen  Lutko 
Wierusz  (1319)  zum  Bischof  von  Breslau  gewählt.  Dieser  Linie 
entstammt  auch  das  schlesische  Geschlecht  der  Pakosz,  welche 
sich  später  Pakisz  (Bakisz)  schrieben,  die  ererbte  Proklame  Abdaidc 
aufgaben  und  in  ihr  Wappenzeichen"  die  Gemse  aufnahmen. 
Zu  den  schlesischen  Abdanks  gehören  auch  die  Jenkwicz  (x4.nkAvicz) 
und  deren  Abzweigung  die  Posadowskis. 

3.  Der  Protoplast  der  kujawisch-pommerischen  Linie  ist  Hein- 
rich. Wojewode  von  Kujawien,  aus  dem  Ende  des  XII.  Jhs,  und 
sein  Sohn  ist  wahrscheinlich  Wilk  (Lupus),  Kastellan  von  Krusz- 
wica  aus  der   Zeit   Konrads  von    Masowien  (1212 — 1216). 

4.  Die    Linie    von  Lçczyca-Sieradz  stammt  von   dem  gegen   das 


34 

Ende    des     XII.    JIis.    lebeiulen    Comes    Martin     und    dessen     Sohn 
Lasota  ab. 

5.  Ein  Mit^-lied  der  masowischen  Linie  A^ar  Wilk  (Lupus).  Bischof 
von  Plock,  aus  dem  Ende  des  XII.  Jhs.  doch  beginnt  die  Reihe 
der  masowischen  Abdanks  erst  mit  PakosJaw,  dem  Richter  Konrads 
von  Masovien.  welcher  walirscheinlieh  mit  Pakoslaw  von  Zvromin 
identisch  ist. 

6.  Stark  verzweigt  ist  auch  die  klein  polnische  Linie,  in  wel- 
cher der  überaus  zahlreiche  Zweig  der  PakosJawicze  stark  in  den 
Vordergrund  tritt. 

Wenn  wir  die  territorielle  Verbreitung  der  Abdanks  ins  Auge 
fassen,  machen  wir  recht  eigenartige  Beobachtungen.  Ihre  Besit- 
zungen erstrecken  sich  von  dem  Ursitz  in  Lubiii  in  Großpolen 
bis  nach  Schlesien  gegen  Breslau  hin.  Eine  zweite  Kettenreihe  ihrer 
Besitzungen  beginnt  bei  Krakau  (Lasota- Hügel,  Zabawa),  zieht  sich 
am  linken  Ufer  der  Weichsel  hin  zu  dem  uralten  Sitz  Szkalmierz 
(Skirbimirz).  tritt  bei  Sandomir  auf  das  rechte  Ufer  über  (Ocice, 
Machow).  erstreckt  sich  von  da  weiter  gegen  Radom,  gelangt  nach 
Masowàen  (Glöwczyn  Kozietui}",  Göra  bei  JezÖAv)  und  in  Aveiterer 
Folge  über  das  Lçczycer  Gebiet  und  Kujawien  wieder  nach  Pommern 
hinüber.  So  schließt  sich  der  Ring,  welcher  fast  alle  Gebiete  des  alten 
Polen  umspannt,  und  wir  finden  hier  Punkte,  die  sich  schon  im  XII. 
Jh.  nachweislich  im  Besitz  dieses  Geschlechtes  befinden.  Wir  dürfen 
in  dieser  Besiedelung  eine  planmäßige  Aktion  der  Piasten  erblicken 
und  sehen,  daß  es  sich  ihnen  Avahrscheinlich  darum  handelte,  die 
einzelnen  Gebiete  mit  einem  solchen  Siedelungsringe  zu  umschließen. 

Das  Wappenzeichen  der  Abdanks  hat  ursprünglich  die  Gestalt 
eines  umgekehrten  M.  das  nach  des  Verfassers  Ansicht  sich  auf  den 
Namen  Michael,  den  Gründer  von  Lubin,  oder  überhaupt  den  Pa- 
tron dieses  Geschlechtes  zurückführen  läßt.  Wir  begegnen  diesem 
Zeichen  schon  am  Beginn  des  XII.  Jhs  gleichzeitig  bei  zwei  Linien 
dieses  Geschlechtes,  der  kujawischen  und  der  klcinpolnischen,  näm- 
lich auf  dem  Siegel  des  Lupus,  des  Kastellans  von  Kruszwica,  und 
dem  Pakoslaws  des  Alteren.  Das  erstere  verdient  auch  noch  deshalb 
Beachtunir.  weil  sich  zu  beiden  Seiten  des  M  noch  die  Buchstaben 
A  und  L  finden;  zweifellos  bezieht  sich  L  auf  den  Namen  Lupus, 
dagfegren  scheint  A  auf  die  Proklame  Abdank  hinzuweisen. 
Noch  in  dem  Wappen  Heinrich's.  Bischofs  von  Kulm  (1292 — 
1301).  kommt  das  Geschlechtszeichen  in  der    Gestalt    des  Buchsta- 


35 

bens  M  vor,  später  jedoch,  im  XIV.  und  XV.  Jh.,  begegnen  wir  es 
immer  in  umsfekehrter  Form  eines  W. 


10.  WLADYSLAW  SEMKOWICZ.  Rod  Powatöw.  (Das  Geschlecht  Powata). 

Der  Verfasser  macht  aufmerksam,  daß  sich  im  Geschlecht  der 
Powaias  die  Namen:  Sasin,  Gedko,  01t,  Wojslaw  (Wojszj^k),  Trojan 
sehr  häufig  wiederholen.  Bei  manchen  Familien,  welche  dieses 
Wappen  führen,  wurden  diese  Namen  zu  Beinamen.  Außerdem  lassen 
sich  vielfach  im  Besitze  der  Powala's  Ortschaften  mit  Namensab- 
leitungen wie  Trojanöw,  Oltowo,  Giedczyce,  Wojcza  u.  drgl.  nach- 
weisen. Der  Verfasser  folgt  nun  den  Spuren  dieser  Personen-  und 
Ortsnamen,  und  es  gelingt  ihm,  das  Geschlecht  bis  in  den  Ausgang 
des  XI.  Jhs  zurückzuverfolgen.  Es  stellt  sich  dabei  heraus,  daß 
dieses  Rittergeschlecht,  eines  der  mächtigsten  in  Polen  zur  Zeit  der 
Plasten,  bislang  nicht  als  solches,  sondern  nur  in  seinen  einzelnen 
Vertretern  bekannt  war:  wir  kannten  bisher  nur  Namen  wie  Woj- 
siaw,  Trojan,  Gedko,  Zyro,  Wydzga,  Sasin,  01t. 

Der  urkundlich  nachweisbare  älteste  Vertreter  dieses  Geschlechtes 
ist  WojsJaw,  Wladislaw  Hermanns  Truchseß.  Boleslaus  des  Schief- 
mund Ziehvater,  Besitzer  zahlreicher,  bei  Piock  und  in  Kujawien 
gelegener  Güter.  Von  diesen  wurde  ein  Teil  von  seiner  Witwe 
Dobiechna  zur  Stiftung  der  Marienkirche  in  der  Vorstadt  von  Piock 
bestimmt,  und  diese  den  Canonici  reguläres  überlassen.  Die  Söhne 
des  Wojslaw,  u.  zw.  Janusz  und  Trojan,  statteten  das  Kloster  der 
Canonici  reguläres  in  Trzemeszno  aus.  Söhne  des  Janusz  sind  wahr- 
scheinlich: Zyro,  Johann  und  Sasin  (Vater  des  Bischofs  von  Piock 
Gedko,  gest.  um  1223),  Söhne  des  Trojan  dagegen:  Gedko,  Bischof 
von  Krakau  (gest.   1186).  WojsJaw  und  Trojan. 

Von  den  genannten  verdient  besondere  Beachtung  Zyro.  Woje- 
wode  von  Masowien,  der  in  der  zweiten  Hälfte  des  XII.  Jhs  lebte, 
Besitzer  zahlreicher  Güter  in  Preußen  bei  Kulm  und  in  Masowien, 
Schwiegervater  des  Fürsten  von  Pommern.  Die  großväterliche 
Stiftung  in  Plock  stattete  er  weiter  aus,  und  diese  wurde  quoad  spiri- 
tualia  der  Kirche  zu  Halle  unterstellt.  Der  Verfasser  weist  darauf  hin, 
daß  die  ecclesia  hallensis  ebenfalls  ein  Kloster  der  Canonici  reguläres 
(in  Novum  Opus  bei  Halle)  war  und  im  J.  1116  von  dem  Magdeburger 


36 

Bischof  Adalgot  gegründet  wurde.  Diese  Beziehungen  zu  dem  Kloster 
von  Novum  Opus  dürften  ein  gewisses  Licht  auf  die  Herkunft  des  in 
Rede  stehenden  Geschlechtes  werfen,  da  die  hier  vorkommenden 
Namen  wie  01t,  Gedko  (aus  Gedeon),  Wydzga  (aus  Wittigo),  Tro- 
jan und  vor  allem  Sasin  auf  germanischen  Ursprung  hinweisen. 
Besonders  charakterisisch  ist  der  letztgenannte  Name,  denn  Sasin 
bezeichnet  gerade  so  Avie  analoge  Bildungen:  Wçgrzyn,  Prusin.  Wo- 
iosz3'n,  soviel  Avie:  aus  Sachsen  gebürtig.  Auch  finden  wir  diesen 
Namen  noch  in  einem  anderen  alten  Geschlecht  (bei  den  Prawdzic), 
das  seine  Sitze  in  unmittelbarer  Nähe  von  Piock  hat  und  deren  Tra- 
dition auch  an  die  Mutter  des  Zbigniew,  die  Konkubine  Wladislaw 
Hermanns  anknüpft.  Wenn  wir  beachten,  daß  Gallus  WojsJaw  als 
Blutsverwandten  (consanguineus)  des  Sieciech,  des  mächtigen  Ma- 
jordomus  dieses  Fürsten  bezeichnet,  und  erfahren,  daß  dieser  Fürst 
seinen  Sitz  nach  Piock,  also  in  die  Gegend  verlegt,  wo  die  Po- 
wala's  und  die  Prawdzic  ihre  zahlreichsten  Besitzungen  haben,  so 
gCAvinnen  Avir  recht  viele  Anhaltspunkte  für  die  Annahme,  daß  alle 
drei  Geschlechter  eine  am  Hofe  Wladislaw  Hermanns  einflußreiche  und 
mächtige  Partei  bildeten.  An  der  Spitze  der  Gegenpartei  stand 
Magnus,  Herr  von  Breslau,  auf  dessen  Namen  der  Ortsname 
des  am  linken  Ufer  der  Weichsel  liegenden  Magnuszewo  zurückgeht 
(dagegen  lag  Sieciechowo  rechts,  einige  Meilen  oberhalb).  Nun  kam 
dieses  MagnuszcAvo  mit  dem  ganzen  dazu  gehörigen  Güterkomplex 
in  den  Besitz  des  Geschlechtes  der    Powala's    (vielleicht   schon   im 

xn.  Jh. 

Der  Urahn  des  Geschlechtes  Powala  dürfte  Wydzga  (Wittigo) 
gCAvesen  sein,  den  wir  im  Gefolge  der  polnischen  Herren  Bo- 
leslaus  des  Kühnen  in  Meißen  im  J.  1071  begegnen.  Der  damals 
dort  ebenfalls  anwesende  geistliche  Herr  Getto  (vielleicht  paläogra- 
phisch  auch  Getco)  ist  unstreitig  Gedko,  also  wahrscheinlich  auch 
ein  Mitglied  des  Geschlechtes. 

Die  Powala's  besaßen  schon  im  XII.  Jh.  zahlreiche,  in  Polen 
weit  zerstreute  Güter,  und  Avir  können  dieselben  von  Schlesien  und 
dem  Krakauer  Gebiet  bis  nach  Preußen  und  Masowieu  verfolgen. 
Die  Einzelheiten  der  Verbreitung  einiger  alter  Familien  dieses  Ge- 
schlechtes veranschaulicht  der  Verfasser  auf  skizzierten  Siedelungs- 
karten. 


37 
11.  BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  de  philologie. 

»Archiwum  do  dziejtnv  lüeratnry  i  oswiaty  w  Polce«.  (Archives 
de  la   Commission  de  Vhistoire  littéraire)^  lome  XIV,  8-0,  355  p. 

LiijKNTALovvA  Rkc^ina.  »Suiçta  zydowskie  w  przeszi'osci  i  teiaz- 
niejszosci.  Czçsc  II«.  (Les  fêtes  juives  anciennes  et  actuelles.  Il-ème 
partie),  8  o,  111   p. 

II.  Classe  (riiistoire  et  de  philosophie. 

Kamienikcki  Witold.  »Rozwô.i  wîasnoéci  na  Litvvie  w  dobie  przed 
I  statulem«.  (L'évolution  de  la  propriété  immobilière  avant  la  promul- 
gation du  premier  Code  Lithuanien),  8-0,  104  p. 


Naktadeiii    Akademii    1  iiniejetnosci 

Pod  redakcya 
Sekretarza   Geiieiaineeo   Boleslawa    UlanuwskieKu, 

Krakow.    IH14.  —  Drakarnia   Uniwersytetu   Jagielloriskiego.   pod   zarzadern   J.   Kilipowskiegr 

30  Lipca  1914 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉA^IE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


I    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N»  5, 6  et  7.  Mai-Juin— Juillet.  1914. 


L'auguste  Protecteur  de  TAcadémie  des  Sciences 
Son  Altesse  Impériale  et  Royale 

l'Archiduc  d'Autriche-Este 

FRANÇOIS  FERDINAND 

ainsi  que  Son  Épouse 
S.  A.  LA  DUCHESSE  DE  HOHENBERG 

a    été   frappé   par   une   main    homicide   et   a   trouvé 
la  mort,  le  28  Juin  1914  à  Saraievo. 

Le  terrible  coup  qui  a  atleint  Sa  Majesté  Apostolique 
Impériale  et  Royale,  Fondateur  de  TAcadé  nie,  et  avec  Elle 
la  Dynastie,  a  rempli  de  la  plus  profonde  douleur  tous  les 
peuples  de  la  monarch'e  et  excité  l'mdignation  universelle 
contre  les  meurtriers  et  leurs  complices. 

L'Académie  des  Sciences  avait  toujours  manifesté  pour 
son  BienfaiLear  et  pour  sjn  Auguste  Protecteur,  choisi  et  dé- 
signé par  S.  M.  Apostolique  Impériale  et  Royale,  le  plus 
respectueux  dévouement.  Aussi  a-t-elle  profondément  ressenti 
ce  grand  malheur,  et  eu.  même  temps  qu'une  couronne  sur 
le  cercueil  du  Défunt,  s'empressa-t-elle  de  déposer  au  pied  du 
Trône  une  adresse  portant  l'expression  de  son  deuil  et  de 
ses  plus  respectueuses  condoléances. 

Balletin  I^U.  1 


40 


Sommaire.    Séance    publique    annuelle   de  l'Académie    des    Science. 

' -a^cerdu'll'et    du    18   mai.    du    8    et   du    15   juin,    du    1,    du  6  et  du  7 

iil'i'umfs*'  1-^.   Compte    rendu    de  la  séance    de  la  Commission    de  l'histoire 

13'BTEN^K0wSTp^0mT\^:llt    .uerri.-.res-historiques    dans    la    céra- 

^rmLS'lSwLKrtwrK^'La  frise  du  monument  de  Paul-Emile  à  Delphes. 
\t'  r  VlÎBOWSKI  TAÜETISZ.   La  philosophie  de  rhomo|,^enisme. 

6    hIlECKI  OSKAK.    Les  derni'res  années    du  Grand-Duc  éw.dryg.eîlo  et 
la  question  de  Volhynie  au  temps  de  Casamir  le  Jagellon. 
17    HIBLIOGRAPHIE.  ^ 

SÉANCE  PUBLIQUE  ANNUELLE  DE  L'ACADÉMIE 
DES  SCIENCES  DU  23  MAI  1914. 

Au  nom  de  Son  Altesse  Impériale  et  Royale  l'Archiduc,  Auguste 
Protecteur,  S.  Exe.  M.  le  comte  Stanislas  Tarnowski,  président 
de  l'Académie,  ouvre  la  séance. 

Le  Secrétaire  Général,  M.'  Boleslas  Ulanowski,  rend  compte 
des  travaux  de  l'Académie  pendant  l'année  écoulée  et  annonce  qu  a 
la  Séance  administrative,  tenue  le  22  mai,  ont  été  élus: 

Classe  de  philologie;  membres  titulaires: 

MM.  Jean  BoJoz  Antoniewicz,  professeur  d'histoire    de   l'art 

moderne  à  l'Université  de  Léopol. 

Ignace  Chrzanowski,  professeur  d'histoire  de  la   littérature 

polonaise  à  l'Université  Jagellonienne. 

Comte    Georges   Mycielski,    professeur    d'h.sto.re     de    lart 

à  l'Université  Jagellonienne. 

Stanislas    VVitkovvski,    professeur    de    philologie    classigue 

à  l'Université  de  Léopol. 

Membre  correspondant: 

M.Stanislas    Wi  ndak  le  vvi  cz,    professeur  d'histoire  de    la 
lilérature  polonaise  à  l'Université  Jagellonienne. 

Classe  d'histoire  et  de  philosophie;  membres  correspondants: 

MM    Stanislas   Estreicher,    professeur   de   droit   allemand, 

Stanislas  Kutrzeb a,  professeur  d'ancien  droit  polonais, 


41 

Frédéric  ZoJl  junior,  professeur  de  droit  civil  autrichien 
à  l'Université  Jagellonienne. 

Classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles;  membre  titulaire: 
M.  Maryan  Raciborski,  professeur  de  botanique  à  l'Univer- 
sité Jagellonienne. 

En  outre.  Sa  Majesté  l'Empereur  a  bien  voulu  sanctionner  la 
nomination  des  membres  étrangers  suivants: 

MM.  Auguste  Leskien,  professeur  de  slavistique  à  TUniver- 
silè  de  Leipzig,  membre  titulaire  étranger  de  la  Classe  de  philologie; 

Ladislas  Rother t,  ancien  professeur  de  botanique  à  l'Uni- 
versité de  Charkow,  membre  titulaire  étranger  de  la  Classe  des 
Sciences  mathématiques  et  naturelles: 

Stanislas  Joseph  Thugutt,  directeur  du  laboratoire  de  mi- 
néralogie de  la  Société  scientifique  de  Varsovie,  n^embre  correspon- 
dant de  la  Classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles. 

L'Assemblée  plénière  des  membres  de  l'Académie  a  encore  sou- 
mis à  l'approbation  de  Sa  Majesté  l'Empereur  l'élection  de  cinq  sa- 
vants étrangers,  dont  les  noms  setont  publiés  lorsque  la  sanction 
impériale  aura  été  accordée. 

M.  Michel  Siedlécki  donne  lecture  de  son  travail:  La  valeur 
de  Vindividu  parmi  les  êtres  vivants. 

Enfin  le  Secrétaire  Général  proclame  les  noms  des  lauréats  de 
cette  année: 

Le  prix  Probus  Barczewski  de  2160  couronnes  est  attribué 
à  M.  Louis  Kubala  de  Léopol  pour  son  ouvrage:  La  guerre 
Suédoise^  1655 — 1656. 

Le  prix  de  peinture,  de  la  même  somme,  et  de  la  môme  fon- 
dation, est  décerné  à  M.  Albert  Kossak  pour  son  tableau:  Bat- 
terie au  feu. 

Le  prix  Adam  Jakubowski  est  accordé  à  M.  Joseph  Tre- 
tiak  pour  son  ouvrage:  Bohdan  Zaleski  en  exil.  1831 — 1838. 

Le  prix  Constantin  Simon  destiné  à  récompenser  un  ou- 
vrage en  langue  polonaise  traitant  les  sciences  physiques  ou  mathé- 
matiques et  s'elevant  à  900  couronnes  est  décerné  à  M.  Constan- 
tin Zakrzewski  de  Léopol  pour  ses  travaux  sur  les  propriétés 
optiques  des  métaux,  résumés  dans  le  mémoire:  De  la  dispersion 
et  de  l'extinction  de  la  lumière  dans  les  métaux. 


42 

M.  Ladislas  Pawlica,  démonstrateur  attaché  à  la  chaire  de 
minéralogie  de  l'Université  Jagellonienne,  obtient  le  prix  Joseph 
Majer,  de  2000  couronnes  pour  son  travail;  L'îlot  septentrional 
cristal  lin  dans  le  Tatra. 


Le    22    mai.    a   eu    lieu    la    Séance    pléniére    administrative   de 
l'Académie  des  Sciences. 


SEANCES 
1.    CLASSE   DE   PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  11  MAI  1914. 
Présidence  db  M.  C.   MORAWSKI. 

M.  Tadeusz  Grabowski  présente  son  travail:  „Casimir  Brodzinski 
et  la  critique  littéraire  contemporaine^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stanislaw  Turowski: 
„Les  travaux  de  J.  A.  Zaiuski  pendant  sa  captivité  en  Russie". 


SÉANCE  DU  8  JUIN  1914. 
Pkésidenck  de  m.   C.  MORAWSKI. 

M.  Leon  Sternbach  présente  son  travail:  „Contributions  à  l'étude 
des  mythes  du  rossignol  et  de  r hirondelle''^.  Il-e  partie. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  J.  Rrinhold:  „Les  ma- 
muscrits  de  Floir  et  Blancheßor^.  Étude  linguistique. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  26  mars  1914  ^). 

•)  Voir  Résumés  p.  4:0. 


43 


SEANCE  DU  6  lUILLET  1914. 
Pkksiuknok   de  m.  C.  MORAWSKl. 

M.  JôzKF  Tretiak  présente  son  article:  „Bohdan  Zaleski  en  émi- 
gration'', ll-e  partie  (1838—1886). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  WtooziMjKRz  Bugirl:  „Le 
conte  populaire  intitulé:  t> La  femme  jnre  que  le  diable«'". 

M.  Jan  Rozwadowski  présente  le  travail  de  M.  Otrrbski:  j^Con- 
trihution  à  l'étude  de  la  grammaire  de  Vancieti  Hindou"". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  Tart  en  Pologne  du  9  juin  1914. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  3  juillet  1914. 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  7  JUILLET  1914. 
PKÉ8IDKNCE    DE   M.    C.    MORAWSKL 

M.  Jan  Boloz  Antoniewicz  présente  son  travail:  ^^L' Annonciation 
des   Ufßcii  à  Florence  attribuée  à  Léonard  da    Vinci''. 

M.  Jan  Boloz  Antoniewicz  présente  son  travail:  ^Un  portrait 
d'homme  de  Titien  dans  la  Galerie  der  Princes  Lubomirski  à  Léopol"". 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  18  MAI  1914. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Tadeusz  Garbowski:  ^La 
philosophie  de  rhomogénistne'-'  \). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  22  avril  1914. 

M  Voir  Résumés  p.  61. 


44 


SEANCE  DU  15  JUIN  1914. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  sen. 


Le  Secrétaire   présente   le    travail   de  M.  Roman  Grodkcki:    „Les 
mounayeurs  polonais  au  moyen-âge'^ . 


SEANCE  DU  1  JUILLET  1914. 
Présidence  de  M.   F.  ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Oskar  Halecki  :  „Les 
dernières  années  du  Grand-Duc  Su-idrygiello  et  la  question  de  Voh 
hytiie  au  temps  de  Casimir  le  Jagellon'^  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
•  mission  de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  16  juin  1914. 

1)  Voir  Résumés  p.  77. 


Résumés 


12.  Posiedzenie  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  vv  Polsce  z  dnia 
26  marca  1914.  —  Séance  de  la  Cotnniission  de  l'Histoire  de  l'Art 
en  Pologne,  du  26  mars  1914. 

M.  le  Comte  George  My  ciel  ski  parle  de:  Portraits  inconnus  de 
Tricius.  Après  avoir  exquissé  une  brève  biographie  de  l'artiste,  il 
présente  la  photographie  du  portrait  qui  se  trouve  à  la  „aula"  de 
l'université  jagellonienne,  représentant  le  roi  Jean  Sobieski  en 
«ostume  de  magnat  polonais.  Ce  tableau  dans  la  composition  du- 
quel s'accuse  Tinfluence  de  Rubens,  tandis  que  le  faire  et  le  coloris 
rappellent  Jordaens,  est  signé:  „J.  Tricius  pinxit  Cracovie  1667". 
Nous  savons  que  Tricius  a  peint  plusieurs  fois  le  roi  Jean  III. 
A  ce  propos  M.  le  comte  Mycielski  soumet  à  la  Commission  la 
photographie  de  deux  portraits  récemment  découverts  du  roi  Jean 
III  et  de  la  reine  Marie-Casimire,  faisant  actuellement  partie  des 
collections  du  comte  B.  Tyszkiewicz  à  Czer^vony  Dwôr.  Le  portrait 
du  roi  en  costume  héroïque,  en  manteau  d'étoffe  d'or,  avec,  com- 
me fond,  un  paysage  aux  tons  chauds  jaune-rouge  de  Jordaens, 
daté  de  1676,  fut  sans  doute  peint  d'après  nature.  Celui  de  la 
reine,  en  somptueux  atours  dont  les  détails  sont  merveilleusement 
rendus,  ne  porte  pas  de  signature;  on  peut  cependant  en  toute 
certitude  l'attribuer  à  Tricius.  Ce  portrait  de  Marie-Casimire  —  ab- 
solument authentique  —  est  d'autant  plus  important  qu'il  permet  de 
déterminer  l'authenticité  jusqu'ici  problématique  de  plusieurs  autres 
portraits  de  la  reine.  Enfin  le  rapporteur  présente  encore  la  photo- 
graphie d'un  tableau  qui  n'a  aucun  rapport  avec  Tricius  et  qui  re- 
présente „La  victoire  de  Vienne".  Ce  tableau  où  l'on  voit  sur  Un 
fond  de  paysage  bien  exécuté  l'image  du  roi  Jean  III,  appartient 
à  M.  le  comte  M.  Zamoyski  à  Varsovie.  Dans  la  discussion  qui 
succède  à  cette  communication  M.  Klein  parle  des  portraits  de  Jeam 


46 

III  et  de  Marie-Casimire,  qui  se  trouvent  au  presbytère  de  Notre-^ 
Dame  à  Cracovie,  portraits  que  M.  le  comte  Mycielski  a  autrefois 
attribués  à  Tricius.  MM.  A.  Chmiel,  Tomkowicz  et  Mycielski  pren- 
nent successivement  la  parole  à  ce  sujet. 

M.  Nicodème  Pajzderski  donne  lecture  de  son  mémoire  sur 
l'Eglise  des  Jésuites  à  Poznan  (Posenj.  Cette  église,  à  trois  nefs, 
non  orientée,  basilique  terminée  par  un  simple  choeur,  a  la  forme 
d'une  croix  latitje,  La  nef  du  milieu,  le  choeur  et  la  nef  trans- 
versale sont  voûtées  en  berceau,  avec  des  lunettes  aux  fenêtres; 
les  nefs  latérales  ont  quatre  prçsla,  le  choeur  et  la  nef  transver- 
sale en  ont  deux.  Les  piliers  sont  rattachés  par  des  arcades  à  plein 
cintre.  Au  croisement  des  nefs  se  trouve  une  voûte  en  coupole 
H  pendentifs  muraux  et  à  une  coupe  convexe  de  bois,  comme  la 
voûte  de  la  nef  centrale.  Sur  les  nefs  latérales  se  trouvent  des  em- 
pores.  A  l'extérieur,  seuls  la  façade,  le  faite  du  choeur  et  de  la 
nef  transversale  présentent  une  ornementation  architectonique.  La 
construction  de  cet  édifice  fut  commencée  en  1651  et  achevée  en 
1701;  il  fut  consacré  en  1705.  Les  plans  en  avaient  été  dressés 
par  le  Père  Barthélémy  W^sowski  S.  J.  auteur  d'un  manuel  d'ar- 
chitecture, publié  à  Poznan  en  1678.  Thomas  Poncino  dirigea  les 
travaux  jusqu'en  1652;  le  frère  Albert  Przybyikiewicz  lui  succéda. 
A  l'intérieur  de  l'église  on  voit  des  stucs  fort  riches,  exécutés  sous 
la  direction  de  l'Italien  Bianco,  ainsi  qu'une  polychromie  due  en 
partie  au  pinceau  de  Dankwart.  Les  tableaux  —  „Piotrowin  res- 
suscité", sur  le  maître-autel.  „S.  Ignace  écrivant  les  Règles  de  la 
„Compagnie  de  Jésus",  la  Communion  de  S.  Stanislas  de  Kostka", 
sur  les  autels  de  côté,  doivent  être  attribués  à  Simon  Czechowicz. 
La  première  partie  du  collège  adjacent  à  l'église,  vaste  construction 
en  pierre  à  trois  étages,  formant  un  quadrilatère  irrégulier,  fut 
achevée  en  1733;  la  seconde,  avec  la  tour  qui  la  domine,  fut  élevée 
de  1745  à  1752;  la  troisième  enfin  en  1770.  Après  l'abolition  de 
l'ordre  des  Jésuites,  la  Commission  d'éducation  transforma  leur 
collège  en  école  nationale;  en  1820  l'édifice  devient  la  propriété 
de  la  régence  de  Prusse. 

A  la  discussion  qui  suit  cette  communication  prennent  part 
MM.  le  comte  G.  Mycielski  et  W.  Rubczynski. 

MM.  Etienne  Komornicki  et  Tadée  Szydlowski  sont  nommés- 
collaborateurs  de  la  Commission. 


47 


13.  BIENKOWSKI  PlOïR.  O  scenach  wojennych  historycznych  w  koropla- 
styce  potudnio-wloskiej.  (Les  scènes  gtieri-ièi-es-Uistoi-iques  (fans 
la  céi'amique  de  l'Italie  tnéridionale.) 

Comme  point  de  départ  l'auteur  prend  la  frise  de  terre-cuite, 
connue  depuis  la  publication  de  Roliden, 'Terracoten  von  Pompei 
(1880)  Taf.  XXII,  pages  17  et  37 — 38,  qu'il  présente  en  de  nou- 
velles photographies.  Rohden,  de  son  propre  aveu,  n'avait  pu  étu- 
dier cette  frise  qu'à  travers  le  verre  qui  la  protégeait,  et  bien  des 
détails  lui  avaient  échappé;  de  plus  Rohden  n'avait  connu  que  13 
fragments,  tandis  que  l'auteur  en  a  découvert  deux  de  nouveaux. 
Enfin  l'interprétation  erronée  de  Rohden  doit  être  rectifiée.  Cette 
frise,  ou  plutôt  les  débris  de  cette  frise  furent  découverts  en  1757 
à  Pompéi,  dans  une  maison  reconstruite  aux  derniers  temps  de  la 
ville.  On  trouva  une  quarantaine  de  petits  fragments  si  insigni- 
fiants pour  la  plupart,  si  brisés  que  l'on  n'en  expose  que  15  dans 
le  musée  actuel.  Une  seule  figure  humaine  est  intacte,  encore  n'est-ce 
qu'une  figure  de  second  plan.  Egalement  il  ne  subsiste  pas  une 
seule  tête  de  cheval,  pas  une  seule  tête  de  guerrier  du  premier 
plan.  Il  est  permis  de  croire  que  cette  frise  fut  détruite  par  le  trem- 
blement de  terre  de  l'an  63  après  J.  C.  et  qu'on  en  bala^^^a  les 
débris  dans  un  coin  de  la  maison  où  les  ensevelit  la  catastro- 
phe de  l'an  79,  et  où  on  les  exhuma  au  XVIII-ème  siècle. 

L'auteur  décrit  minutieusement  tous  ces  fragments,  en  expose 
la  technique  et  aboutit  à  la  conclusion  que  cette  frise  servait  à  orner 
une  ou  plusieurs  parois  où  elle  était  fixée  à  l'aide  de  chevilles  de 
bois  ou  de  métal.  Elle  se  composait  de  plusieurs  plaques  dont 
il  est  aujourd'hui  impossible  de  déterminer  le  nombre  et  la  dimen- 
sion, encore  moins  la  disposition.  Cependant  il  est  incontestable 
qu'elle  formait  un  ensemble  organique  dont  le  style  est  de  la  fin 
du  troisième  ou  du  commencement  du  deuxième  siècle  avant  J.  C. 
La  fantaisie  créatrice  de  l'auteur  est  encore  en  effet  féconde  et  vigou- 
reuse. Certains  motifs,  par  exemple  le  guerrier  combattant  sur  son 
char,  nous  sont  connues  d'autre  part  (de  la  frise  de  Bologne);  mais 
nous  ne  connaissons  que  de  très  rares  spécimens  de  chevaux  d'un 
modelage  si  parfaits,  de  guerriers  d'un  mouvement  si  hardi.  On 
pourrait  dire  que  l'étude  de  Tanatomie  du  cheval  a  été  ici  poussée 


48 

trop  loin,  que  le  jeu  des  muscles  de  l'animal  courant  est  trop  mi- 
nutieusement surpris.  Mais  c'est  là  précisément  ce  qui  caractérise  cer- 
taine tendance  de  la  plastique  du  Ill-ème  siècle. 

Que  représentait  cette  frise?  Sans  aucun  doute  un  combat  de 
cavaliers.  Les  uns  fuient,  les  autres  les  poursuivent.  Ceux-ci  ont 
un  bouclier  rond  avec  une  cavité  originale  au  centre,  ils  portent  des 
tuniques  ou  des  cuirasses,  tandis  que  les  fuyards  ont  un  bouclier 
ovale  et  un  sa^^on  de  f)eau  sans  manche,  recouvert  d'un  manteau 
attaché  sur  la  poitrine;  à  l'épaule  droite  est  suspendu  un  long 
glaive.  Les  premiers  semblent  être  des  gens  cultivés;  les  seconds 
avec  leurs  peaux  de  bête  dont  on  voit  le  poil  sont  des  êtres  primitifs. 

Rohden  renonça  à  en  donner  une  interprétation.  „On  pense  être 
en  présence,  —  dit -il,  —  d'un  combat  de  cavaliers  légendai- 
res, d'un  combat  de  héros.  Néanmoins  un  événement  historique  est 
aussi  admissible,  tel  qu'une  rencontre  de  Romains  et  d'Asiates". 
L'auteur  est  pour  cette  dernière  hypotèse;  il  croit,  lui  aussi,  à  la 
reproduction  d'un  événement  historique,  car  il  est  absolument  ex- 
clu qu'il  soit  ici  question  d'un  fait  légendaire.  Mais  il  n'est  pas 
possible  non  plus  de  parler  d'Asiates,  car  les  barbares  qui  sont 
en  fuite  ont  tous  les  traits  qui  distinguent  les  Gaulois.  C'est  ce  que 
prouve  le  grand  bouclier  ovale  conservé  chez  l'un  d'eux,  bouclier 
avec  un  umbon  sous  la  forme  d'un  grain  d'orge,  si  caractéristique  pour 
les  Gaulois;  c'est  ce  que  prouve  encore  le  sayon  porté  à  l'envers  (poils 
au  dehors)  que  l'on  voit  aussi  chez  les  Gaulois  de  la  frise  de  Bologne 
(voir:  Bienkowski,  Darstellungen  der  Gallier,  fig.  108).  Enfin,  der- 
nière preuve,  à  Bologne  nous  voyons  comme  dans  la  frise  de  Pom- 
péi,  le  motif  du  guerrier  fuyant  sur  son  char,  motif  caractéristique 
des  Gaulois.  A  l'appui  de  cette  opinion  on  peut  citer  la  tête  que 
l'on  voit  à  Berlin  et  qui  provient  de  Rome,  dit-on,  laquelle  repré- 
sente un  Gaulois  et  dont  la  ressemblance  est  si  frappante  avec 
l'unique  tête  subsistant  dans  notre  frise  que,  si  ce  n'était  la  polychro- 
mie et  les  dimensions  beaucoup  plus  considérables,  on  pourrait  pré- 
tendre qu'elle  a  été  détournée  de  la  frise  pompéienne.  En  tout  cas 
elle  provient  d'une  frise  semblable  à  celle  de  Pompéi,  car  le  der- 
rière de  cette  tête  et  le  côté  gauche  indiquent  qu'elle  a  dû  être 
autre  fois  appliquée  sur  une  surface  plane.  Elle  appartenait  à  un 
Gaulois,  représenté  au  moment  où  il  tentait  un  suprême  effort,  le 
regard  tourné  vers  l'ennemi.  La  chevelure,  durcie  à  l'eau  de  chaux, 
selon    la  coutume  gauloise,    est  raide    et  hérissée,    la   barbe   courbe. 


49 

les  moustaches  très  fortes,  les  joues  tombantes;  un  front  bas  et 
fuyant,  des  pommettes  saillantes,  la  lèvre  inférieure  proéminente 
complètent  le  type. 

C'est  avec  des  têtes  semblables  qu'il  faut  se  représenter  les 
cavaliers  de  la  frise  de  Pompéi.  Mais  devant  qui  s'enfuient-ils?  Estce 
devant  les  Grecs?  est-ce  devant  Apollon  delphique?  Cette  dernière 
hypothèse  doit  être  écartée,  faute  de  données  quelconques  qui  pour- 
raient l'autoriser.  Mais  il  n'est  pas  non  plus  possible  de  prétendre 
que  les  cavaliers  poursuivants  soient  des  Grecs.  Ils  ont  des  boucliers 
ronds  d'une  forme  que  l'on  ne  rencontre  jamais  chez  les  Grecs.  Ces 
boucliers  au  contraire  sont  très  caractéristiques  chez  les  Romains, 
dans  les  troupes  de  la  Campanie.  Ce  sont  ce  qu'on  appelait,  des 
„parmae",  ou  bien  des  „scuta".  Nous  vo3'ons  une  „parma"  semblable 
dans  le  relief  du  tombeau  d'un  Romain  du  Il-ème  siècle  avant  J.  C, 
où  elle  figure  à  titre  d'emblème  de  la  profession  du  défunt,  qui  sur 
l'épitaphe  est  appelé  „scutarius". 

Donc  la  cavalerie  campanienne  met  en  fuite  la  cavalerie  gauloise. 
Quand  cela  eut-il  lieu?  Dans  le  cours  du  Ill-ème  ou  du  Il-ème 
siècle,  époque  à  laquelle  il  faut  attribuer  notre  frise,  à  cause  du  style, 
se  livrèrent  deux  batailles  contre  les  Celtes,  batailles  où  la  cava- 
lerie campanienne  assura  la  victoire  aux  Romains.  L'une  est  celle 
de  Sentinum  en  295  où  les  cavaliers  de  Campanie  se  précipitèrent 
sur  le  flanc  et  les  derrières  des  Gaulois  combattant  sur  des  chars, 
et  les  mirent  en  fuite.  Ceux-ci  en  s'enfuyant  portèrent  la  panique 
parmi  les  Samnites  dont  le  chef  Egnatius  tomba  à  la  porte  même 
du  leur  camp.  Les  pertes  des  Romains  furent  aussi  considérables; 
ils  eurent  9000  homines  tués  et  entre  autres  leur  consul  bien  aimé 
Publius  Decius  Mus.  Si  sur  la  frise  de  Pompéi  c'est  cette  bataille 
qu'on  aurait  voulu  représenter,  le  guerrier  tombant  à  terre  serait 
peut-être  ce  chef  romain.  Mais  cette  interprétation  ne  nous  semble 
pas  admissible,  vu  que  parmi  les  ù^^ards  devraient  se  trouver  aussi 
des  Samnites.  Or  nous  n'avons  ici  que  des  Celtes.  C'est  pourquoi  il 
sera  plus  juste  de  la  rapporter  à  70  années  plus  tard,  à  la  bataille  de 
Télamon,  en  225.  Polybe  et  Tite  -  Live  nous  apprennent  que  cette 
année  —  là  les  rois  Celtes  Concolitanus,  Ameroestus  et  plusieurs  au- 
tres, à  la  tête  de  50000  fantassins,  de  20000  cavaliers  ou  chars 
s'avancèrent  contre  les  Romains,  commandés  par  Régulus  et  Papus. 
La  bataille  fut  livrée  à  Telamon,  au  sud  de  Pise.  C'est  la  cavalerie 
romaine  qui  engagea  Paction.    mais  tout   d'abord    elle  fut  repoussée 


50 

avec  de  grandes  pertes,  et  Regulus  même  fut  au  nombre  des  morts. 
Mais  s'étant  refc»rmée  et  ayant  fondu  sur  le  flanc  des  Gaulois,  la 
cavalerie  de  ces  derniers  se  débanda  sous  le  choc  et  s'enfuit  en 
désordre;  les  fantassins  opposèrent  aux  assaillants  une  vaillante  ré- 
sistance, mais  entourés  de  toutes  parts,  ils  laissèrent  40000  morts 
sur  le  champ  de  carnage.  Dix  mille  Celtes  avec  le  roi  Concolita- 
nus  furent  faits  prisonniers  par  les  Romains;  Aneroestus  se  donna 
la  mort,  ainsi  (pie  tous  les  guerriers  de  sa  suite.  Eh  bien,  sur  no 
tre  frise  nous  trouvons  les  épisodes  les  plus  marquants  de  cette 
sanglante  journée.  Le  Gaulois  qui  s'enfuit  sur  son  char,  c'est  peut- 
être  un  des  chefs  de  Farmée  vaincue.  Le  guerrier  romain  tombant 
de  cheval,  est  peut-être  un  des  chefs  romains.  La  cavalerie  cam- 
))anienne  et  celle  des  Celtes  sont  représentées  au  moment  de  la 
poursuite.  L'infanterie  celte  était  aussi  représentée  sur  la  frise, 
ainsi  que  l'atteste  la  figure  du  soldat  terrassé  sur  le  fragment  12, 
et  le  second  guerrier  sur  le  fragment  9,  dont  un  bras  seul  a  été 
conservé. 

Mais  quelle  que  soit  cette  bataille,  le  fait  important  ici  est  que 
les  Gaulois  de  notre  frise  ne  luttent  pas  contre  des  Grecs,  mais 
bien  contre  des  Romains.  Il  prouve  que  Tart  romain,  tout  au  moins 
dans  la  céramique  campanienne.  ne  se  borna  pas  à  reproduire  des 
modèles  grecs,  mais  s'essaya  à  des  compositions  inspirées  par 
l'histoire  même  du  pays.  Comme  depuis  les  temps  les  plus  recu- 
lés, Part  campanien  subit  à  cette  époque  l'influence  grecque;  il 
prend  pour  modèles  et  pour  maîtres  les  Grecs,  mais  il  sait  appli- 
quer ce  que  ceux-ci  lui  ont  appris  à  ses  propres  besoins  et  résout 
les  difficultés  que  lui  impose  cette  émancipation  avec  une  virtuo- 
sité qu'il   est  aisé  de  constater  sur  notre  frise. 

L'auteur  retrouve  la  reproduction  de  semblables  combats  des  Gau- 
lois contre  les  Romains  dans  une  composition  plastique  dont  les 
fragments  sont  constitués  par  des  figures  de  terre  cuite  auxquelles 
jusqu'ici  on  n'a  prêté  aucune  attention.  Dans  les  tombeaux  de  Ca- 
noya  en  Apulie,  tombeaux  du  Ill-ème  siècle  avant  .T.  C.  on  trou- 
ve assez  fréquemment  des  ustensiles  d'argile,  appelés  „askoi"  dont 
le  surface  est  ornée  de  petites  figurines  de  pleureuses,  de  bustes  de 
chevaux,  de  masques,  de  petits  reliefs,  et  —  ce  qui  est  surtout  le 
plus  intéressant  —  de  figures  évidemment  empruntées  à  on  ne 
sait  quel  groupe  plus  nombreux,  de  telle  manière  que  les  potiers 
canossiens    détachaient    de    ces  groupes   exécutés  en  terre-cuite  par 


51 

quelque  artiste  de  valeur  une  ou  tout  au  plus  deux  figures  et  les 
reproduisaient  ensuite  sur  la  surface  de  leurs  vases  funéraires.  Et 
comme  on  plaçait  dans  un  tombeau  une  dizaine  et  quelquefois 
même  plus  de  ces  vases,  il  arrive  assez  souvent  que  toutes  les  fi- 
o;ures  rapportées  sur  ces  différents  vases  appartiennent  à  une  seule 
et  même  composition.  C'est  ainsi  que  Ton  a  découvert,  il  y  a  plu- 
sieurs dixaines  d'années,  dans  un  de  ces  tombeaux  le  groupe  com- 
plet des  Niobides,  composé  d'une  quinzaine  de  figures,  lequel  Pa- 
^enstecker  (Sitz.  Ber.  Heidelb.  Akad.  d.  W.  Phil.  Hist.  Kl.  1910. 
N.  6)  a  publié  pour  la  seconde  fois  et  a  comparé  avec  le  célèbre 
groupe  de  marbre  de  Florence.  Il  en  est  résulté  que,  malgré  que 
ce  groupe  ait  évidemment  subi  l'iutluence  de  ce  modèle,  il  possède 
néanmoins  des  particularités  assez  originales  pour  qu'on  soit  forcé 
de  l'attribuer  à  quelque  artiste  apulien,  local.  11  en  est  de  même 
avec  les  23  figurines  ou  groupes  de  barbares  et  de  leurs  adversai- 
res tant  grecs-qu'italiens  que  Pauteur  a  trouvés  non  dans  un  seul  tom- 
beau, un  seul  musée,  mais  dans  plusieurs  tombeaux  et  collections. 
La  série  la  plus  importante  est  celle  des  5  figurines  qui  sont 
aujourd'hui  au  Louvre  et  qui  furent  découvertes  au  siècle  dernier 
à  Canossa. 

1)  L'une  d'elles  représente  un  Gaulois  barbu,  vraisemblalement 
un  prince  (sa  chevelure  est  entourée  d'un  bandeau)  qui,  visible- 
ment blessé  s'enfuit  à  cheval,  presque  couché  sur  sa  monture.  Celui- 
là  aussi  porte  le  même  vêtement  gaulois  caractéristique,  bordé  de 
franges  en  bas.  d'où  pend  attaché  à  l'épaule  droite  un  poignard, 
ou  plutôt  un  fourreau,  tandis  que  le  bras  gauche  pendant  soutient 
les  débris  d'un  bouclier. 

2)  Un  guerrier  en  exomide  et  en  casque  original  à  large  visière 
(TCapayvaô-weç)  avec  un  bouton  au  cimier  d'où  s'élance  un  panache. 
A  l'épaule  droite  est  attaché  un  ceinturon  pour  le  glaive.  Le  mou- 
vement des  bras  rappelle  celui  d'un  archer,  mais  encore  da- 
vantage celui  d'un  cavalier  maîtrisant  son  cheval.  Il  représente  sans 
aucun   doute  un  guerrier  luttant  contre  un  Gaulois  à  cheval. 

3)  Un  guerrier  semblable  vu  de  dos.  Il  porte  la  même  exomide 
et  le  même  casque.  Dans  sa  main  droite  levée  il  tenait  sans  doute 
un  dard  on  une  lance;  dans  sa  gauche  très  probablement  un  bouclier. 

4)  Un  troisième  guerrrier  armé  pareil  aux  deux  précédents, 
mais  à  cheval.  Le  cheval  ne  tombe  pas,  mais  fléchit  à  dessein  sur 
les  jambes  de    devant,    afin  de  permettre  de  descendre   au  cavalier 


52 

qui    de   la    main    gauche    tient   les    guides,    et    de  la   droite   semble 
arracher  un  dard  enfoncé  dans  sa  poitrine. 

5)  Un  Gaulois,  caractérisé  par  un  collier  et  un  glaive  du  côté 
droit,  de  longs  cheveux,  et  tout  nu  sous  son  sagum  de  peau.  Sans 
doute  il  tenait  un  bouclier  de  sa  main  gauche.  Il  s'avance  vers  la 
droite,  la  main  sur  la  poignée  de  son  glaive. 

6)  A  cette  composition  appartenait  très  probablement  la  figure 
qui  se  trouve  encore  de  nos  jours  sur  un  „askos"  à  Naples  qui 
provient  également  de  Canossa.  Un  Gaulois  caractérisé  tout  comme 
les  préci dents,  mais  sans  manteau  et  sans  collier  marche  à  droite, 
élevant  son  glaive  brisé;  mais  il  tourne  sa  tète  en  arrière. 

7)  Un  jeune  homme  tout  nu,  avec  seulement  un  mantelet  sur 
l'épaule  gauche,  penché  sur  le  genou  gauche,  lève  le  bras  en  se 
retournant.  Il  n'est  j)as  bien  sûr,  mais  il  est  possible  que  ce  soit 
un  Gaulois.  On  le  voit  sur  un  vase  de  Canossa  appartenant  à  une 
collection  privée  à  Rome. 

8)  Un  jeune  cavalier,  vêtu  exactemant  comme  dans  la  frise  de 
Pompéi,  dont  il  se  rapproche  encore  par  le  modelage  du  cheval 
et  du  mouvement.  Il  tenait  une  lance  dans  sa  main  droite.  Cette 
figure,  provenant  de  Pompéi,  se  trouve  au  musée  de  Naples. 

Tous  ces  vases,  ainsi  qu'il  résulte  de  Tarchitecture  des  tombeaux 
où  ils  ont  été  découverts,  de  leur  forme,  non  moins  que  des  motifs 
et  des  mouvements,  datent  du  III- ème  siècle,  du  commencement 
du  Il-ème  avant  I.  C.  au  plus  tard.  A  cette  époque  devait  exister 
à  Canossa  une  fabrique  de  ces  vases,  laquelle,  d'après  une  compo- 
sition d'un  artiste  éminent  mais  local,  reproduisait  en  diverses  gran- 
deurs chacune  des  figures  de  cette  composition  et  en  ornait  ses  va- 
ses funéraires.  Cet  artiste  auteur  du  modèle  copié,  donna,  il  est 
vrai,  à  ses  figures  l'allure  grecque,  mais  il  les  arma  à  la  romaine 
et  les  fit  entrer  dans  ses  reproductions  de  batailles  des  Romains, 
ou  pour  parler  plus  généralement,  des  peuples  italiens  contre  les 
Celtes.  Les  casques  surtout  n'ont  nullement  la  forme  grecque,  mais 
bien  celle  de  l'Italie  méridionale.  Le  harnachement  des  chevaux 
n'est  pas  grec  non  plus,  mains  bien  apulo-lucanien. 

Ces  huit  terres-cuites  appartiennent  très  vraisemblablement  à  la 
même  composition.  Mais  il  existe  encore  plusieurs  de  ces  figures 
de  combattants  dont  on  ne  saurait  affirmer  qu'elles  ont  appartenu 
à  telle  ou  telle  composition,  quoique  l'on  soit  à  peu  près  sûr  qu'el- 
les en    ont   fait    partie.    Elles  représentent   toutes  des  non-barbares. 


i 


53 

c'est-à-dire  des  guerriers  italiens  qui,  il  est  vrai,  out  pu  être  tirés 
de  combats  contre  les  Celtes,  mais  aussi  de  combats  contre  d'au- 
tres ennemis.  Il  y  en  a  en  tout  11,  dont  quelques-unes  conservées 
en  fragments  seulement.  Parmi  ces  figures,  celles  qui  se  rappro- 
chent le  plus  du  groupe  précédent  sont: 

9)  Un  cavalier  napolitain  barbu,  en  casaque  étroite,  et  portant 
un  casque  qui  sous  la  forme  d'un  bonnet  phr3'gien  entoure  toute 
la  tête  et  les  joues;  il  tient  un  bouclier  rond.  C'est  précisément  ce 
bouclier,  complètement  différent  de  celui  de  Campanie,  qui  fait 
naître  des  doutes  sur  l'appartenance  de  cette  figure  èi  la  même 
composition  que  représente  la  frise  de  Pompéi.  Elle  représente  sans 
doute  un  cavalier   italien    combattant  contre  des  ennemis  inconnus. 

Viennent  ensuite  trois  figures  conservées  à  Londres  au  British 
Museum: 

10)  Uq  jeune  cavalier,  tourné  du  même  côté,  en  tunique  sans 
manches,  entouré  comme  d'un  châle  tordu;  tandis  que  sa  main 
droite  lève  une  arme,  sa  gauche  tient  les  guides.  Le  cheval  est 
petit  hors  de  toute  proportion.  La  chevelure  hérissée  autour  du 
front,  le  derrière  de  la  tête  présente  une  masse  inarticulée. 

11)  Un  jeune  homme  semblable,  à  pied,  courant  à  g-auche;  dans 
sa  main  gauche  brisée,  il  tenait  sans  doute  un  bouclier,  dans  celle 
de  droite  un  glaive  dirigé  de  bas  en  haut  contre  l'ennemi. 

12)  Un  jeune  guerrier  en  cuirasse  de  cuir,  avec  un  poignard  sur 
le  coté  droit,  fléchit  le  genou  gauche  sur  une  saillie  quelconque.  Il 
lève  la  main  droite,  aujourd'hui  désarmée;  le  bras  gauche  devait 
être  protégé  par  un  manteau  plutôt  que  par  un  bouclier.  Le  glaive 
(avec  une  poignée  identique  à  celle  du  type  de  glaive  Almedinille), 
porté  à  droite,  autorise  à  y  reconnaître  un  guerrier  samnite. 

Nous  considérons  aussi  comme  des  représentations  d'Italiens 
deux  figures  sur  un  des  vases  de  Reimers  à  Hambourg: 

13)  Fort  semblable  au  précédent,  avec  toutefois  au  bras  gau- 
che un  bouclier  ovale  pointu  avec  un  umbon,  bouclier  caractéristi- 
que des  Samnites  et  des  gens  du  Bruttium.  Sur  la  cuirasse  un  manteau. 

14)  Courant  du  côté  opposé.  Sans  doute  il  tenait  une  lance  de 
sa  main  droite  et  de  la  gauche  le  même  bouclier  que  le  No  13; 
toutefois  avec  un  umbon  non  allongé,  mais  en  forme  de  bouton, 
comme  chez  les  Lucaniens.  Une  tunique  remplace  la  cuirasse. 

Deux  figures  semblables  sur  un  autre  vase  du  Reimers.  Les 
têtes  de  chevaux  n'ont  aucun  rapport  avec  elles: 


54 

15)  Le  guerrier  de  gauche  en  cuirasse  et  en  casque  avec  bou- 
ton au  sommet;  les  visières  ne  se  rejoignent  pas.  A  la  droite  une 
arme  (autrefois). 

16)  Le  guerrier  de  droite  ne  diffère  que  par  quelques  détails. 
Bouclier  rond  sans  umboii,  cuirasse  à  quatre  rangs  de  franges. 

Enfin  quelques  guerriers  italiens  blessés  ou  mourants. 

17)  Lecce.  Mus.  pr.  —  Un  guerrier  semblablement  armé  est 
assis,  le  genou  gauche  fléchi,  le  droit  étendu.  La  main  gauche  mu- 
tilée devait  tenir  le  bouclier,  la  droite  le  glaive.  Sur  la  tête  un 
casque  „phrygien"  avec  cimier  et  paragnathides.  Figures  semblables 
déjà  décrites. 

18)  Fragment  Benedetti  à  Rome.  Partie  supérieure  d'un  guer- 
rier courant  avec  un  bouclier  lucanien. 

19)  Partie  inférieure  d'un  guerrier  agenouillé  à  la  même  col- 
lection. 

Il  serait  imposible  de  déterminer  à  quelle  composition  apparte- 
naient ces  guerriers  italiens.  Peut-être  était-ce  à  celle  dont  nous 
avons  parlé  au  début  de  notre  mémoire;  à  une  autre  aussi  peut- 
être.  Il  faut  en  effet  ne  pas  oublier  qu'il  existait  d'autres  groupes 
de  terres-cuites  représentant  des  combats  des  Romains,  non  coi.tre 
les  Celtes,  mais  contre  d'autres  ennemis.  C'est  ainsi  que  dans  l'ou- 
vrage de  G.  Ricci:  Not.  degli  scavimenti...  d.  ant.  Capua  (Napoli, 
1855)  on  voit  deux  reproductions  de  plaques  en  terre-cuite  de 
Calvi,  qui  ont  disparu  depuis  longtemps.  Elles  représentent  des 
combats  des  Romains  (Italiens),  peut-être  avec  des  Asiates, 

Il  Y  a  huit  ans  on  a  découvert  à  Canossa  dans  un  même  tom- 
beau quatre  grupes  eu  terre  cuite  qui  sont  aujourd'hui  à  New- York, 
au  Metropolitan  Museum.  Au  point  de  vue  extérieur,  ils  diffèrent 
des  plaquettes  de  Canossa,  en  ce  qu'au  lieu  de  ne  présenter  qu'une 
seule  figure,  ils  en  ont  deux  et  même  trois.  Les  antiquaires  ro- 
mains les  ont  réunies  en  une  seule  frise  d'ensemble.  Cette  recon- 
stitution est  absolument  inadmissible.  Chacune  de  ces  plaquettes 
ornait  des  ustensiles  divers,  et  dans  le  meilleur  cas,  une  d'elles 
devait  se  trouver  d'un  côté  tandis  que  la  seconde  décorait  l'autre 
côté  de  l'ustensile.  Et  pourtant  il  parait  certain  que  dans  la  com- 
position primitive  toutes  ces  scènes  se  trouvaient  réunies.  Toutes 
sont  admirablement  polychromées. 

20)  Un  guerrier  en  tunique  et  en  manteau  seulement  avec  un 
bouclier  rond  surmonté  d'un  umbon,  frappe  de  sa    lance  le  cheval 


OD 

de  son  adversaire.  Le  cheval  tombe,  et  en  même  temps  le  cavalier, 
qui  tient  encore  de  sa  main  droite  le  glaive  appelé  xo-Ln  [Aàyzt^a, 
du  tjqse  almedinilla;  de  la  gauche  il  porte  un  petit  bouclier  rond 
sans  umbon.  Il  est  en  outre  revêtu  d'une  fort  belle  cuirasse. 

21)  Un  cavalier  dans  le  même  ajustement  que  le  vainqueur  du 
groupe  précédent,  avec  un  casque  pointu  (macédonien);  il  a  déjà 
percé  son  adversaire  qui  git  à  terre,  tandis  que  son  coursier  s'en- 
fuit. L'homme  tué  a  une  cuirasse,  et  son  casque  est  à  ses  pieds. 
Les  boucliers  ont  les  mêmes  différences. 

22)  Ici  le  cheval  du  guerrier  de  droite,  blessé  par  la  lance  de 
l'ennemi,  tombe  sur  ses  jambes  de  devant.  Le  guerrier  porte  une 
cuirasse  de  cuir  sans  casque.  Son  bouclier  est  le  même,  que  celui, 
qui  à  été  signalé  nr.  21.  Le  vainqueur  à  gauche  est  revêtu  d'une 
pesante  armure. 

23)  Figures  un  peu  plus  grandes.  Le  vainqueur  a  son  casque 
sur  la  tête,  ses  jambes  sont  couvertes  de  courroies.  Au  fond  on 
aperçoit  son  petit  bouclier.  Le  vaincu,  dont  il  tient  les  mains,  n'a 
qu'un  manteau  flottant  et  une  massue. 

Sur  ces  quatre  plaquettes  est  certainement  représenté  un  com- 
bat de  guerriers  légèrement  armés  contre  d'autres  guerriers 
à  lourde  armure,  mais  la  distinction  des  partis  n'est  pas  exactement 
tracée,  ni  quant  aux  cuirasses,  ni  quant  aux  boucliers.  Il  est  très 
vraisemblable  qu'il  s'agit  ici  d'un  épisode  de  la  guerre  des  Romains 
contre  les  Macédoniens,  dont  les  Thraces  étaint  alliés.  C'est  surtout 
grâce  à  leurs  armures  plus  légères  que  celles  des  Macédoniens  que 
les  Romains  en  triomphèrent.  La  cavalerie  romaine,  composée  en 
majeure  partie  de  Samnites,  dans  chacune  de  ces  trois  guerres  se 
signala  par  d'éclatants  succès.  Et  dans  le  aes  signatum  découvert 
à  Samnium,  on  voit  précisément  des  boucliers  d'une  forme  sem- 
blable à  ceux  de  la  cavalerie  légère  des  plaquettes  américaines. 

Si  les  interprétations  que  nous  venons  de  donner  sont  justes, 
les  reliefs  et  les  figures  que  nous  avons  cités  jettent  de  nouvelles 
lumières  sur  la  genèse  de  l'art  historique  romain,  qui  avec  le  por- 
trait, faisait  la  gloire  de  la  production  plastique  non  seulement  de 
la  Rome  impériale,  mais  encore  de  la  Rome  républicaine. 


Bulletin  I-H. 


56 


14.    B1ENK0W8KI  PIOTR.  0  fryzie  na  pomniku  Emiliusza  PawJa  w  Del- 
fach.  (La  frise  du   luondnient  de  Paul-Emile  à  Delphes). 

Cette  frise,  découverte  par  M.  HomoUe  qui  a  bien  voulu  en 
communiquer  la  photographie  à  l'auteur,  a  rapport,  comme  on  le 
sait,  à  la  victoire  de  Pydna,  remportée  par  les  Romains  sur  Persée 
(168  av.  J.  C),  et  décrite  en  détail  par  Tite-Live  (XLIV,  40, 
4  —  42,  8)  d'après  le  récit  de  Polybe,  par  Plutarque  (Aem.  18 — 22) 
qui  à  surtout  emprunté  ses  renseignement  à  Poseidomos.  Faire  la 
distinction  des  adversaires  aux  prises,  affirmer  que  tel  ou  tel  com- 
battant appartient  soit  au  camp  romain,  soit  à  celui  des  Macédo- 
niens n'est  point  chose  aisée;  pour  y  parvenir  il  faut  prendre 
comme  point  de  départ  la  minutieuse  analyse  que  nous  donne  l'au- 
teur. En  général  les  Macédoniens  sont  reconnaissables  à  leur  bou- 
clier rond,  tandis  que  celui  des  Romains  est  ovale;  les  premiers 
sont  donc  des  clipeati,  les  seconds,  des  scutatl.  Les  Romains 
triomphent,  les  Macédoniens  succombent,  sauf  dans  la  partie  méri- 
dionale (IV)  de  la  frise. 

Le  tableau  de  la  bataille  est  représenté  sur  la  frise  de  telle 
sorte  que  toute  la  partie  droite  du  côté  oriental  (I),  constitue  un 
ensemble  complet  avec  le  côté  nord  (II),  ensemble  dans  lequel  les 
Romains  s'avancent  de  gauche  à  droite.  Mais  à  l'extrémité  même 
un  des  cavaliers  romains,  soit  qu'il  ait  fait  volte-face,  soit  qu'il  sur- 
vienne de  droite,  limite  la  scène.  Par  contre  le  côté  oriental  (III) 
se  rattache  à  celui  du  nord  (IV)  et  à  la  moitié  gauche  de  celui 
de  l'occident  (I).  Dans  la  lutte  qui  est  représentée  dans  ce  der- 
nier groupe  ce  ne  sont  pas  les  Romains,  mais  les  Macédoniens  qui 
attaquent  de  gauche  à  droite.  Ici  aux  extrémités  (de  IV  et  I)  deux 
cavaliers  macédoniens  accourent  de  la  droite  et  ferment  la  compo- 
sition. C'est  donc  le  coin  nord-ouest  de  la  frise  que  l'on  doit 
considérer  comme  le  point  de  départ  de  ses  deux  parties.  A  l'est, 
ces  deux  parties  se  rejoignent  sans  se  confondre:  elles  sont  comme 
adossées  à  une  boucle  de  ceinture.  On  voit  par  là  que  la  partie 
orientale  du  monument  en  constituait  la  façade  (I)  sur  laquelle  se 
trouvait  l'inscription,  et  vers  laquelle  était  tournée  la  tête  du  che- 
val de  Paul-Emile.  La  reconstruction  de  M.  Tournaire  doit  donc  être 
erronée,  car  il  y  a  tourné  le  cheval  vers  la  droite,  au  lieu  de  le 
tourner  vers  la  gauche.  Dans  les  deux  parties  de  la  composition  les 


57 

chevaux  tombant  et  entraînant  à  terre  leurs  cavaliers  sont  pour  ainsi 
dire  un  point  fixe  autour  duquel  se  déroule  la  bataille. 

Cette  bataille  de  la  frise  de  Delphes  a  le  caractère  évident 
d'un  engagement  de  cavalerie  dans  lequel  l'infanterie  lourde  ou 
légère  ne  joue  qu'un  rôle  secondaire.  Sur  27  combattants  on  compte 
13  cavaliers  et  un  quadrige.  Du  côté  romain  se  trouvent  10  fan- 
tassins, 2  du  côté  macédonien.  Il  y  a  six  cavaliers  romains,  sept 
macédoniens  à  qui  appartient  aussi  le  char  de  guerre  dont  nous 
venons  de  parler.  Les  Romains  ont  donc  la  supériorité  du  nombre, 
puisqu'ils  sont  16  contre  11  Macédoniens. 

Cette  représentation  de  la  bataille  sur  la  frise  est  en  contra- 
diction flagrante  avec  la  vérité  historique.  Dans  toute  l'antiquité, 
la  bataille  de  Pydna  passe  pour  une  éclatante  victoire  de  lïnfan- 
terie  romaine  sur  celle  des  Macédoniens,  des  manipules  romains 
sur  la  phalange  macédonienne,  du  glaive  et  du  pilum  romains  sur 
les  longues  lances  des  Macédoniens.  La  cavalerie  ne  joua  dans  cette 
fameuse  journée  qu'un  rôle  assez  effacé.  D'après  Tite-Live.  la  ca- 
valerie macédonienne  aurait  quitté  le  champ  de  carnage  sans 
avoir  éprouvé  de  pertes  sensibles  et  sans  être  poursuivie  par  les 
vainqueurs.  Plutarque  raconte  que  la  cavalerie  romaine  ne  poursuivit 
pas  celle  des  Macédoniens,  parce  qu'elle  en  était  séparée  par  l'in- 
fanterie. Seul  Frontin  (Strateg.  IL  3,  20)  parle  d'une  attaque  hardie 
de  la  cavalerie  romaine  sur  les  flancs  de  l'infanterie  macédonienne, 
n  en  est  tout  autrement  sur  notre  frise.  On  n'y  voit  aucunement 
un  combat  des  cavaliers  romains  contre  la  phalange  de  Macédoine, 
mais  une  mêlée  où  la  lourde  cavalerie  macédonienne  est  aux  prises 
avec  la  cavalerie  légère  et  l'infanterie  légère  des  Romains. 

MM.  Homolle  (Mélanges  Boissier,  p.  298)  et  Adolphe  Reinach 
(Bulletin  de  corresp.  hell.  XXXLV.  435)  ont  tenté  d'expliquer  cette 
contradiction,  en  disant  que  la  frise  de  Delphes  ne  représente  pas 
la  bataille  elle-même,  mais  les  premiers  engagements  d'avant-postes, 
qui  devaient  plus  tard  se  transformer  en  action  générale,  mais  qui 
d'abord  ne  furent  qu'une  escarmouche  causée  par  la  fuite  d'un 
cheval  romain,  lequel  ayant  rompu  ses  attaches,  s'était  jeté  sur  le 
territoire  macédonien.  Plutarque  ajoute  que  dans  la  bataille  qui 
s'engagea  à  la  suite  de  cet  incident,  les  Romains  ne  parvenant  pas 
à  repousser  les  phalanges,  Solvius,  chef  des  Peligniens,  pour  exci- 
ter le  courage  de  ses  soldats  se  saisit  de  leur  étandard  et  le  jeta 
dans  les  rangs  des  ennemis. 

2* 


58 

C'est  cet  épisode  que  M.  M.  Homolle  et  Reinach  reconnaissent 
dans  notre  frise;  pour  eux  le  cheval  en  fuite  est  celui  qu'on  voie 
en  II,  10,  Salvius,  en  IV,  25.  Toutefois  ces  deux  interprétations  ne 
résistent  pas  à  la  critique.  Le  prétendu  Salvius  dans  sa  main  le- 
vée tenait  certainement  une  arme  et  non  un  étendard.  Quand  au 
cheval,  il  est  sans  bride,  non  parce  qu"il  vient  de  s'échapper,  mais 
par  ce  que  dans  la  frise  presque  tous  les  chevaux  étaient  aussi  sans 
bride,  ou  que  celle-ci  n'était  indiquée  que  par  des  couleurs.  Le 
cheval  en  question  appartenait  sans  aucun  doute  au  cavalier  ma- 
cédonien II.  14.  qui,  blessé  à  la  cuisse  droite  est  tombé  à  terre  et, 
à  genoux,  se  défend  contre  les  ennemis.  S'il  en  est  ainsi,  la  théorie 
sur  laquelle  les  savants  français  appuient  leurs  conclusions  n'est 
plus  soutenable,  et,  en  môme  temps,  il  n'est  plus  possible  de  re- 
connaître dans  la  frise  ces  troupes  romaines  qui  d'après  Tite-Live 
prirent  part  au  combat  d'avant-poste;  on  peut  encore  moins  y  voir 
une  sorte  de  complément  à  la  description  de  ce  même  historien, 
laquelle  en  effet  présente  des  lacunes  assez  considérables.  Il  n'est 
permis  ici  que  de  prendre  en  considération  ces  seules  données  ar- 
chéologiques, nombreuses  et  décisives  d'ailleurs.  Ce  n'est  donc  pas 
sans  un  grand  étonnement  qu'ont  s'aperçoit  que  M.  A.  Reinach  les 
a  pour  la  plupart  passées  sous  silence.  Sans  parler  des  boucliers, 
des  armures,  des  vêtements  qui  diffèrent  Chez  les  Romains  et  les 
Macédoniens,  le  char  de  guerre  en  IV,  22  et  23,  sur  lequel  com- 
bat un  guerrier  revêtu  de  toute  son  armure,  mérite  d'arrêter  toute 
notre  attention.  Parmis  les  peuples  qui  dans  les  combats  se  ser- 
vaient encore  des  chars  de  guerre,  en  ce  qui  touche  la  bataille  de 
Pydna,  on  ne  doit  tenir  compte  que  des  Thraces  qui  au  troisième 
et  quatrième  siècles  après  J.  C.  étaient  encore  ensevelis  avec  leurs 
chars  de  guerre  (Bull,  corresp.  hell.  XXV,  157).  Or  Tite-Live  nous 
apprend  que  dans  l'armée  de  Persée  se  trouvaient  des  Thraces, 
fantassins  et  cavaliers,  sous  les  ordres  de  Kotys.  Donc  si  le  guer- 
rier sur  le  char  est  un  Thrace,  il  est  tout  naturel  de  penser  que  la 
cavalerie  marchant  à  sa  suite  est  Thrace,  malgré  qu'elle  soit  armée 
à  la  macédonienne. 

Chose  remarquable,  les  Macédoniens  nous  apparaissent  non  seule- 
ment armés  de  boucliers  décorés  d'une  originale  ornementation, 
mais  encore  de  boucliers  ronds  avec  un  umbon  en  forme  de  grain 
d'orge.  L'auteur  cite  beaucoup  de  boucliers  semblables  provenant 
de   l'époque    de    la   culture   hellénique.    Parmi    les    cavaliers    et  les 


59 

fantassins  macédoniens,  à  côté  des  troupes  lourdement  armées,  il  y  a 
aussi  des  soldats  légèrement  armés,  recrutés  sans  doute  dans  les  po- 
pulations des  contrées  avoisinantes. 

En  ce  qui  concerne  les  soldats  romains  (jue  représente  la  frise, 
il  est  évident  que  les  uns  appartiennent  à  la  gravis  armatura,  tan- 
dis que  les  autres  sont  des  velites;  d'autres  enfin  combattent  à  che- 
val. Mais  il  est  impossible  de  distinguer  si  ce  sont  des  légionnaires, 
où  des  troupes  alliées  (socii).  Après  la  réforme  de  Camille  en  effet, 
et  surtout  quelques  années  à  peine  avant  la  réforme  de  ]\Iarius  — 
époque  à  laquelle  appartient  la  frise  de  Delphes  —  il  ify  avait  au- 
cune différence  marquée  dans  l'armement  des  troupes  régulières 
et  des  troupes  alliées.  Et  dans  celles-ci  et  dans  celles- à  étaient 
obligatoires  le  .scutuni  ovale  et  le  pi! um  empruntés  au  Samnites 
au  commencement  du  Ill-ème  siècle.  C'est  donc  à  tort  (pie  M.  A. 
Reinach  prétend  que  les  soldats  de  la  frise  sont  tous  des  Samnites. 
Sous  le  rapport  de  l'armure,  ceux  qui  s'en  rapprochent  le  p  us  sont 
les  guerriers  que  l'on  voit  sur  les  reliefs  d'Otsuna  en  Espagne, 
lesquels  représentent,  non  des  Celtibères.  comme  ou  l'avait  supposé 
sans  raison,  mais  bien  des  troupes  régulières  romaines  (Voir  Nou- 
velles archives  des  Missions  scientifiques,  tome  XIII,  fasc.  4  (1906) 
planches  XIV,  XV,  XVI,  XVII). 

La  question  des  armées  auxiliaires  présente  plus  de  difficultés 
à  résoudre  dans  la  frise  de  Delphes.  Un  groupe  est  entièrement 
formé  de  velites  nus,  n'ayant  pour  toute  arme  qu'un  petit  bouclier 
rond,  une  par  ma.  Peut-être  sont-ce  des  auxiliaires  Ligures  dont 
parle  Plutarque  (Aem.  18).  Le  second  groupe  sur  qui  incombe  le 
fardeau  principal  de  la  bataille,  est  formé  d'hommes  vigoureux 
portant  de  grands  boucliers  ronds,  un  glaive  suspendu  à  leur  côté 
droit  et  un  tablier  autour  des  hanches;  le  reste  du  corps  est  nu. 
Ce  sont  des  Vénètes.  ainsi  que  le  prouve  les  figurines  votives 
exactement  armées  et  vêtues  de  même,  qui  ont  été  découvertes 
parmi  d'autres  dans  les  ruines  d'un  temple  à  l'endroit  appelé  Fondo 
Baratela.  à  Este  près  de  Padoue  (voir  Notizie  degli  scavi  1888, 
tab.  VII,  fig.  9,  pour  la  page  79.  n.  21,  et  tab.  VIII,  fig.  8.  pour 
la  page  83.  n.  26,  tab.  VII,  4  pour  la  page  79,  n.  22).  Torp  avait 
déjà  émis  i'h3^pothèse  (Festskrift  til  Hong  Oskar  2  Bd.,  p.  16)  que 
la  langue  des  Vénètes  était  un  dialecte  intermédiaire  entre  le  latin 
et  le  celtique.  Cette  hypothèse  semble  rationnelle  et  l'archéologie 
n'y  contredit  point.   Dans  ces  personnages  en  effet,  non«   reconnais- 


60 

sons  des  barbares  qui,  et  par  leur  armure,  et  par  leur  nudité,  sont 
très  rapprochés  des  Celtes.  C'est  d'ailleurs  ce  que  confirme  Polybe, 
qui  précisément  au  cours  du  deuxième  siècle  visita  l'Italie  septen- 
trionale et  s'exprime  ainsi  au  sujet  des  Vénètes  (II,  17):  xoî;  'p.îv 
ÉOsTi  y-'A  T(o  /.ônuM  Bpy./'j  St7.<ps[xovT£;  KXsTfov.  yXwTT/j  ^y.Wy.nix 
y;(ôaevoi. 

L'identification  ci-dessus  permet  encore  de  considérer  comme 
des  Vénètes  quelques  autres  images  de  l'époque  républicaine.  Tels 
sont  deux  reliefs  de  Durazzo  (reprod.  par  Heiizey  et  Daumet, 
Mission  arcbéol.  de  Macédoine,  tab.  30  pour  la  page  383)  remplis 
de  détails  d'armures  et  de  vêtements  extraordinaires,  un  fragment 
de  frise  à  Athènes  (repr.  par  Lebas-Reinach.  Voyage  archéologique, 
pi.  18.  n.  2),  enfin  un  débris  de  peinture  funéraire  de  l'Esquilin 
(repr.  dans  le  Bull,  comun.  1898,  tab.  XI  —  XII).  Grâce  à  cette 
identification,  nous  comprenons  pourquoi  sur  les  fameuses  peintures 
murales  de  l'Esquilin,  qui  représentent  les  traditions  italiennes  (repr. 
dans  Monum.  d.  Istituto,  X,  60)  dts  barbares  Rutules  sont  tantôt 
caractérisés  comme  des  Gaulois,  tantôt — et  exactement  de  même  que 
dans  la  frise  des  Delphes  — comme  des  Vénètes. 

X  titre  de  source  historique,  notre  frise  a  une  importance  d'au- 
tant plus  considérable  qu'elle  rectifie  et  met  en  son  vrai  jour  le 
renseignement  fourni  par  Frontin  au  sujet  de  la  part  que  la  ca- 
valerie romaine  prit  à  la  bataille  de  Pydna.  En  d'autres  termes, 
l'idée  même  de  représenter  un  combat  de  cavalerie  sur  la  fi'ise  n'est 
nullement  fantastique;  elle  fut  sans  doute  inspirée  par  un  événe- 
ment réel,  dont  l'écho  a  été  conservé  dans  le  récit  de  Frontin. 
D'autre  part  on  ne  saurait  attribuer  à  cette  frise  la  valeur  d'un 
document  historique,  ni  penser  que  le  combat  qu'elle  représente 
vient  combler  les  lacunes  de  Tite-Live  et  de  Polybe.  Tout  au  con- 
traire, cette  frise  est  l'ouvrage  d'un  artiste  élève  de  l'art  grec  du 
V-éme  et  du  IV-ème  siècle  et  offre  en  quelque  sorte  un  répertoire 
des  motifs  connus  dans  cet  art,  surtout  lorsqu'il  s'agissait  de  re- 
présenter les  luttes  des  Amazones  contre  les  Grecs.  A  ce  propos 
l'auteur  passe  en  revue  chaque  motif  en  particulier  et  prouve  la 
thèse  précédente.  Le  motif  qui  en  apparence  est  le  plus  réaliste, 
celui  du  guerrier  combattant  sur  son  char  se  retrouve  dans  les 
Amazonomachies,  et  à  partir  de  l'époque  d'Alexandre-le-Grand.  il 
devient  un  des  accessoires  invariables  de  la  peinture  et  de  la  scul- 
pture historiques. 


61 

En  dernier  lieu  l'auteur  s'occupe  du  style,  de  la  technique,  de 
rinvention  de  la  frise  delphique.  et  la  compare  avec  les  composi* 
tions  contemporaines  ou  légèrement  antérieures.  Parmi  ces  der- 
nières, celle  qui  s'en  rapproche  le  plus  est  la  frise  d'Amazonomachie, 
provenant  du  temple  d'Artémise,  à  Magnésie,  sur  le  Méandre.  La 
frise  de  Delphes  cependant  est  meilleure,  d'une  plus  grande  lé- 
gèreté de  ciseau  que  celle  de  Magnésie.  L'artiste  y  tente  de  réaliser 
la  troisième  dimension,  d'éveiller  une  impression  de  profondeur,  de 
délimiter,  de  remplacer  la  conception  „à  droite  et  à  gauche",  par 
celle  de  „devant  et  derrière".  Il  ne  se  différencie  donc  pas  sous 
ce  rapport  de  ses  contemporains,  mais  tandis  que  les  sculpteurs  de 
Pergame  s'efforcent  surtout  d'accentuer  la  mêlée  des  combattants, 
l'auteur  de  la  frise,  représentant  t3''pique  de  la  sculpture  grecque 
s'applique  à  attacher  l'attention  du  spectateur  sur  quelques  motifs 
choisis,  sur  des  groupes  reproduits  d'après  une  tradition  établie. 


15.     TAD.   GAKBOWSKI:    Homogenizm   (Filozoiiu  jednorodnosci).    (La   philo- 
sophie de  l'hoinof/énistne). 

Le  terme  „homogénisme"  n'indique  aucune  direction  ni  espèce 
particulière  de  philosophie,  il  n'indique  non  plus  l'éclectisme  de 
plusieurs  philosophies.  Comme  chaque  science,  la  philosophie  a  pour 
but  la  vérité  et  son  expression.  La  vérité  étant  unique,  la  philo- 
sophie, comme  chaque  science  exacte,  ne  peut  être  qu'une.  Dans  les 
sciences  spéciales  il  s'agit  donc  d'obtenir  approximativement  par  l'in^ 
duction  des  rapports  propres  à  un  domaine  donné  de  Texpérience. 
Dans  la  philosophie  qui  intégre  l'expérience  dans  toute  son  étendue 
l'induction  ne  peut  pas  facilement  suffire  au  besoin  de  définitions 
à  sens  unique.  De-là  une  diversité  des  doctrines  de  la  philosophie 
et  le  caractère  pluralistique  de  leur  systématisation. 

Les  systèmes  philosophiques  reposaient  à  l'ordinaire  ou  exclu- 
sivement sur  l'expérience  externe  formant  le  domaine  des  sciences 
naturelles,  c'est-à-dire,  de  la  connaissance  objective,  ou  bien  sur  l'ex- 
périence interne,  formant  le.  domaine  de  la  connaissance  nommée 
subjective,  comme  chez  Berkeley,  l'initiateur  de  l'idéalisme  an- 
glais. Dans  les  cas  où  la  philosophie  trempait  dans  les  deux,  elle 
ne  réunissait  pas  les  produits  de  ces  deux  sources  dans  une  syn- 
thèse, mais  elle    les  laissait  dans  deux  courants  séparés,  d'où  deux 


62 

pbilosophies.  deux  systèmes  parallèles:  comme  exemple  classique  le- 
dualisme  de  Des  car  tes.  Si  cependant  nous  exigeons  que  les  défi- 
nitions philosophiques  aient  une  valeur  scientifique  précise,  il  nous 
faut  étendre  l'induction  en  mesure  égale  sur  l'expérience  externe  et 
interne.  Dans  le  cas  contraire  ce  ne  serait  qu'une  science  spéciale 
et  non  la  philosophie.  Donc  nous  pouvons  opérer  d'une  manière 
tout  à  fait  stricte  avec  certains  concepts,  comme  par  exemple  en 
physique  avec  les  concepts  de  la  matière,  de  la  force,  de  l'énergie, 
mais  ce  ne  sont  toujours  que  des  valeurs  inconnues,  et  même  sou- 
vent non  représentatives.  L'homogénisme  doit  donc  indiquer  une 
philosophie  vraiment  scientifique,  apte  à  des  formules  essentiellement 
générales,  ce  qui  la  distinguerait  de  toutes  autres  philosophies  à  induc- 
tion insuffisante.  Le  caractère  de  ce  terme  n'est  par  conséquent  que 
temporaire  et  n'exprime  que  ce  principe  fondamental  de  la  philoso- 
phie, que  les  données  de  l'expérience,  quoique  ordinai- 
rement placées  dans  deux  catégories  différentes,  ne- 
font  qu'un   et  sont  homogènes  (ày.ov  yévoç). 

Comme  dans  les  temps  derniers  nous  observons  une  tendance 
décidée  à  éliminer  tous  les  éléments  intuitifs,  c'est-à-dire  subjec- 
tifs autant  de  la  philosophie  que  des  sciences  exactes  afin  d'ob- 
tenir des  concepts  et  définitions  les  plus  objectives,  il  en  résulte 
qu'en  pratique  il  s'agira  de  transmettre  le  point  d'appui  sur  le  moi 
subjectif,  sur  le  champ  de  l'expérience  interne.  Toute  vérité  se  laisse 
ramener  définitivement  aux  moments  intuitifs.  Toute  connaissance 
s'accomplit  par  rapport  au  moi.  Cette  confirmation  essentielle 
mène  encore  à  une  autre,  non  moins  grave,  à  celle  que  toute 
aperception  implique  ce  dualisme  le  plus  primitif 
inclus  dans  les  concepts  du  propre  raoiet  du  monde. 
Les  philosophes  appartenant  aux  écoles  les  plus  diverses  sont  d'ac- 
cord sur  la  question  que  ce  dualisme  n'est  pas  secondaire,  une  inter- 
prétation interdite  de  l'expérience  pure  (Schopenhauer.  Stumpf, 
Riehl...).  Sans  ce  dualisme  principiel  et  primitif  tous  concepts- 
sur  la  connaissance,  sur  les  phénomènes,  sur  les  données  de  l'expé- 
rience, sur  les  relations  d'activité  etc.  deviennent  impossibles, 
en  un  mot  la  pensée  discursive  (par  concepts)  n'existe  plus.  Pas 
de  connaissance  qui  ne  soit  une  confirmation  d'une  action  mutuelle 
entre  moi  et  le  monde,  c'est-à-dire,  un  fait  d'expérience  personelle. 
Au  lieu  du  Cogito  ergo  smn  de  De  s  cartes  nous  pouvons  dire: 
j'entends  puisque  je  vis. 


63 

La  seconde  raison  de  la  pluralité  des  systèmes  philosophiques, 
de  ce  que  la  philosophie  n'ait  pas  réussi  jusqu'à  présent  à  atteindre 
le  niveau  d'une  science  exacte,  consiste  dans  ce  que  l'on  a  con- 
fondu ce  dualisme  tran  scenden  tal  du  moi  et  du  monde 
avec  le  dualisme  transcendant,  métaphysique,  de 
l'esprit  et  de  la  matière,  de  la  pensée  et  de  la  corporalité, 
de  la  res  cogitans  et  res  extensa.  Le  moi  primitif  naît  alogiquement, 
acausalifer.  Les  éléments  de  l'expérience  nous  sont  donnés  tout 
d'abord  d'une  manière  absolument  uniforme,  dans  le  même  plan. 
L'enfant  ne  connaît  pas  au  juste  les  limites  de  son  propre  corps 
comme  sphère  de  sa  sensibilité  subjective  et  du  monde  ambiant. 
Le  concept  du  monde  comme  concept  corrélatif  de  la  sphère  du 
moi  subjectif  qui  nous  est  donné  primordialement  naît  secondaire- 
ment, par  degrés.  Enfin  le  corps  lui-même  arrive  par  faire  partie 
du  monde  extérieur,  le  moi  psycho-physiologique  se  transforme  en 
concept  purement  psychologique  du  moi  stable  de  l'unité  de  l'a- 
perception  :  le  dualisme  secondaire  de  l'esprit  et  de  la  matière 
s'effectue. 

Et  comme  on  a  essa3^é  de  se  défaire  de  ce  dualisme,  induit 
secondairement  à  l'aide  d'un  autre  dualisme  métaphysique  inhéré 
dans  les  cadres  de  la  métaphysique  statique  (basée  sur  le 
concept  de  la  stabilité  de  l'être  :  P  a  r  m  e  n  i  d  e  s ,  Spinoza)  et  de  la 
métaphysique  métabolique  (basée  sur  le  concept  du  change- 
ment perpétuel:  Pro  tagor  as,  Bergson),  il  en  resuite  la  troisième 
raison  de  l'état  de  controverse  en  lequel  la  philosophie  se  mani- 
feste par  rapport  aux  sciences  exactes. 

Cependant  le  dualisme  primordial,  ne  se  laissant  éliminer  par 
nul  effort  de  la  pensée,  n'exclut  pas  l'homogénisme,  quoique 
cette  philosophie  de  l'expérience  uniforme  et  homogène  exige 
aussi  une  méthode  uniforme  et  quoique  elle  soit  —  pour  ainsi  dire  — 
immédiatement  liée  au  monisme  méthodologique.  En  cela,  nous 
servira  de  connaissance  fondamentale  le  foitque  notre  moi  psycho- 
physiologique —  quoique  opposé  dans  le  schéma  transcendental  au 
milieu,  c'est-à-dire,  au  reste  de  l'univers  —  entre  dans  l'entité  du 
monde  comme  partie  constitutive;  et  toute  notre  expérience  person- 
nelle est  compi'ise  sans  résidu  dans  l'intégrité  des  procès  généraux 
de  l'univers.  Ce  fait  confirme  le  principe  antérieur  qui  y  trouve 
un  appui:  natura  non  facit  saltus. 

Comme  sphère  de  sensations  psycho-physiques  il   nous  est  même 


64 

absolunieiit  impossible  de  définir  les  limites  de  notre  propre  corps. 
La  surface  du  corps  joue  un  rôle  essentiel  par  ex.  dans  la  philo- 
sophie de  B  er  s:  son.  Mais  le  fait  même  de  ce  que  les  cellules  de 
notre  épidémie  à  couches  multiples  desséchent  peu  à  peu  et  s'écail- 
lent—  ce  fait  même  rend  impossible  une  démarcation  bien  décidée. 
De  même  que  nous  demanderions  en  vain  à  quelle  sphère  appar- 
tiennent les  cellules  isolées,  qui  se  trouvent  dans  le  sang,  le  chylus, 
la  lymphe  de  notre  organisme  et  de  l'organisme  animal.  Ceci  se- 
rait peine  perdue  d'autant  plus  que  parfois,  comme  par  ex.  c'est  le 
cas  avec  les  erythrocytes  (hématies)  de  notre  sang  quoique  plus  tard 
enucléés,  donc  dépourvus  de  centres  vitaux,  ils  restent  cependant 
toujours  les  éléments  indispensables  pour  notre  corps  aussi  bien 
que  pour  notre  vie.  Ou  bien,  prenons  le  cas  contraire:  des  phago- 
cytes doués  de  mouvements  autonomes  manifestent  le  caractère 
d'une  vie  indépendante,  ils  montrent  —  pareillement  aux  amoebes  — 
un  changement  de  formes  et  possèdent  le  pouvoir  de  locomotion 
spontanée.  D'autant  plus,  il  nous  serait  encore  plus  difficile  de  ju- 
ger à  quelle  sphère  appartient  une  goutte  de  sang  provenant  d'une 
piqûre  et  qui,  à  peine  apparue  à  la  surface  de  notre  épiderme,  se 
coagule.  Si  nous  essayions  de  nous  imaginer  d'une  manière  repré- 
sentative les  éléments  de  la  réalité  sous  lorme  d'un  réseau  subtil 
sur  lequel  nos  subjectivités  individuelles  se  marqueraient  en  forme 
de  taches,  ces  taches  -  si  l'image  est  précise  —  ne  se  dessineraient 
})as  par  des  contours  aigus,  mais  au  contraire  se  perdraient  tout 
doucement  dans  le  fond;  et  ce  n'est  guère  que  pour  une  vue  qui 
ne  perçoit  que  très  vaguement  et  très  sommairement  qu'elles  au- 
raient l'apparence  d'entités  pour  soi,  —  de  microcosmes  dans  le 
cosmos.  Cette  image  peut  nous  être  vraiment  utile  pour  nous  repré- 
senter la  relation  fondamentale  de  l'homogénéité  et  l'unique  signi- 
fication de  notre  expérience,  de  notre  conscience  et  de  notre  indi- 
vidualité enchaînée  dans  le   milieu. 

L'ordre  de  notre  intérieur  psychique  et  l'ordre  que  les  sciences 
naturelles  confirment  dans  le  monde  extérieur  sont  congénères 
(Tâ'jTTjÇ  Tr^ç  ysvôa;  èttiv)   d'après  les  mots  de  Platon. 

La  question  discutée  entre  les  biologues  contemporains  parti- 
sants  de  la  théorie  vitaliste  (comme  Driesch)  et  les  mécanistes 
reste  en  relation  immédiate  avec  cette  conséquence.  Il  s'y  montre 
aussi  combien  les  deux  écoles  sont  arbitraires  et  exclusives.  Si  les 
formules  physiques  et  chimiques  ne  suffisent  pas  pour  expliquer  les 


65 

procès  organiques  et  biochi iniques  dans  leurs  complexités,  donc  — 
déduisent  les  néovitalistes,  conformément  aux  vitalistes  de  l'anti- 
quité,— il  en  resuite  la  nécessité  d'opposer  la  biologie  aux  sciences 
naturelles  anorganiques  et  de  la  considérer  comme  une  science  essen- 
tiellement indépendante  et  particulière.  Par  contre,  prétendent  les 
mécanistes,  la  particularité  et  le  caractère  irréductible  des  phéno- 
mènes de  la  vie  n'est  qu'un  résultat  de  manque  d'analyse  biolo- 
gique; ils  les  mettent  sur  le  compte  de  l'insuffisance  momentanée 
de  notre  savoir.  Et  cependant  l'unique  conclusion  philosophique  et 
légitime  serait,  que  pour  être  appliquables  non  seulement  à  une  seule 
face  des  phénomènes  mais  à  la  complexité  totale  de  la  réalité,  les 
concepts    et  de   cette  école  et   de  l'autre   devraient   être  rectifiés. 

L'homogénisme.  ayant  constaté  l'uniformité  de  tous  les  phéno- 
mènes, admettant,  comme  conditio  sine  qua  non  de  toute  possibilité 
de  l'expérience,  un  ordre  unique,  ayant  exclu  toute  gradation  dans 
la  précision  absolue  des  lois  de  l'existence  et  du  devenir,  arrive 
nécessairement  à  la  réfutation  des  différences  essentielles  entre  les 
phénomènes  de  l'expérience  externe  et  interne,  entre  les  éléments 
psychiques  et  corporels,  entre  la  res  cogitans  et  la  res  externa.  Le 
caractère  intelligible  et  extensif  comme  forme  de  notre  connaissance 
doit  être  attribué  à  chaque  phénomène  en  mesure  égale,  ou  ne 
pourrait  —  aussi  en  mesure  ég'ale  —  être  attribuée  à  aucun  facteur 
en  soi  de  la  réalité.  L'homogénisme  jette  une  lumière  nouvelle  sur 
la  question  des  catégories  transcendentales,  systématisées  et  réunies 
à  titre  d'essai  par  Kant,  mais  laissées  par  lui  en  suspension,  en  iso- 
lation complète.  Ceci  résulte  nécessairement  d'un  système  qui  ana- 
lysait l'intellect  du  sujet  en  dehors  de  tout  cadre  de  réalité  exté- 
rieure apperçue  au  mo^-en   de  l'expérience. 

La  spatialité,  la  temporalité,  la  causalité,  autrement  dit  l'action 
mutuelle,  ont  été  définies  comme  formes  immanentes  de  notre 
connaissance,  mais  on  ne  les  attribuait  pas  en  mesure  égale  à  tous 
les  éléments  de  l'expérience.  On  a  rattaché  l'extensité  à  l'expé- 
rience extérieure,  tâchant  de  la  déduire  psj^chologiquement  de  cer- 
tains éléments  sensoriels,  optiques  et  tactiles.  De  cette  manière  on 
a  mis  le  concept  de  l'espace  en  dépendance  génétique  des  sen- 
sations externes.  Cependant  il  n'en  est  pas  ainsi.  L'homme  qui  ne 
reçoit  nulles  impressions  externes,  vivant  de  son  propre  corps,  se 
consolidant  en  sujet  conscient,  pense  spatialement,  temporellement 
et  causalement — car  ces  formes  de  connaissance  sont    la  résultante 


66 

nécessaire  de  son  caractère  corporel.  De  toute  la  région  de  son 
corps  découlent  les  éléments  primordiaux,  objets  de  ses  perceptions 
ou  de  ses  aperceptions.  et  cela  dans  un  ordre  défini  dans  le  temps 
et  l'espace.  Ici  appartiennent  les  impressions  sensorielles  au  sens 
})ropre  de  mot.  les  sensations  soniati(jues  en  connexion  avec  la  cir- 
culation du  sang,  le  rhytme  (•ardia(jue.  la  respiration,  la  digestion, 
l'assimilation,  la  sécrétion  etc.  Leur  localisation  et  leur  succession 
s'impriment  d'une  manière  spécifique  dans  les  centres  nerveux  du 
cerveau.  ~  organe  de  perception,  d'aperception  et  surtout  de  régula- 
tion. Rien  de  plus  faux  que  l'opinion  non  seulement  des  philosophes, 
mais,  chose  plus  étrange  encore,  des  plusieurs  psychologues  de 
la  dernière  heure,  qui  prétendent  que  sans  les  impressions  senso- 
rielles —  les  seules,  selon  eux.  spatiales  —  notre  intelligence  ne 
serait  pas  à  même  de  se  former  le  concept  de  l'espace,  comme 
milieu  dans  lequel  les  choses  se  trouvent  à  côté  les  unes  des 
autres.  Au  contraire,  même  celui  qui  aurait  toutes  les  entrées  sen- 
sitives fermées  dès  sa  naissance  —  comme  la  célèbre  statue  de 
Condillac  —  par  le  seul  fait  de  son  existence  vitale,  par  la  seule 
perception  cérébrale  des  moments  particuliers  des  fonctions  phy- 
siologiques dans  les  organes  spéciaux,  —  traverserait  l'ordre  spatial 
et  temporel  du  ])rocessus  vital  et  serait  et  serait  de  cette  manière 
en  état  d'aboutir  mentalement  aux  concepts  abstraits  de  l'espace 
et  du  temps. 

D'ailleurs,  l'idée  de  Tordre  implique  à  elle  seule  le  concept  du 
temps  et  de  l'espace.  Il  en  est  de  même  avec  le  concept  corrélatif 
du  chaos  qui  sans  cela  ne  serait  plus  intelligible  et  resterait  dé- 
pourvu de  sens  et  de  raison  d'être.  Quelquim  pourrait  prétendre 
que  (juand  même  l'espace  conserve  son  origine  externe,  car  les  sta- 
tions qui  envoient  les  stimulants  sont  situées  dans  les  limites  de 
notre  corps  et  celui-ci  fait  partie  du  monde  externe.  Nous  lui  ob- 
jectons: alors  il  est  indispensable  d'attribuer  ce  même  Cttractère  d'ex- 
tériorité au  cerveau,  qui  est  aussi  organe  du  corps!  De  cette  façon 
il  ne  resterait  plus  rien  qui  entrerait  dans  la  région  de  l'expérience 
interne,  et;  par  conséquent,  la  catégorie  de  l'extériorité,  manquant 
de  concept  corrélatif,  aurait  perdu  toute  sa  valeur  d'orientation. 

Le  cerveau  humain  fait  partie  du  même  ordre  temporel  et  spatial  — 
à  la  foi  comme  sujet,  centre  spécifique  de  tous  processus  de  la  connais- 
sance, et  comme  objet.  L'étude  de  plus  en  plus  détaillée  de  la  structure 
histologique  du   cerveau,  les  progrès  de  la  physiologie  expérimentale 


67 

en  matière  des  connaissances  concernant  les  relations  des  voies 
perceptives  et  aperceptives  et  de  leur  localisation,  la  connaissance 
précise  des  parties  actives  dans  la  formation  des  impressions  et  des 
idées,  l'expérience  et  l'observation  clinique  sur  les  lésions  de  centres 
cérébraux  occasionnées  accidentalement  chez  l'homme  et  chez  l'a- 
nimal, leur  influence  sur  la  vie  psychique  et  surtout  sur  la  vie  intel- 
lectuelle —  nous  permettent  de  nous  former  une  idée  sur  le  partage 
du  travail  cellulaire  aussi  bien  que  de  définir  le  rôle  de  certaines 
complexités  du  tissu  cérébral,  des  cellules  ganglionaires  et  de  leurs 
neurites  pendant  l'acte  de  la  pensée.  Nos  résultats  seront  encore 
vagues  et  incertains  peut-être,  mais  en  tous  cas  nous  avons  le  loi- 
sir, en  nous  appuyant  sur  ce  fondement,  de  présumer  que  la  con- 
naissance topique  des  parties  du  système  nerveux  actives  à  chaque 
moment  donné  serait  en  même  temps  la  connaissance  de  l'état  psy- 
chique de  notre  conscience,  de  notre  intelligence,  de  l'âme  en  général. 

Aussi,  si  nous  réussissions  à  mettre  à  notre  profit  par  ex.  les 
radiations  supposées  du  tissu  nerveux  pendant  son  travail  et  de  les 
projeter  sur  un  écran,  aurions-nous  devant  nous  des  radiogrammes 
ou  n'importe  quels  autres  équivalents  des  états  psychiques  rendus 
perceptibles  à  nos  sens.  Nous  aurions  l'image  de  leurs  change- 
ments dans  le  temps,  exprimés  en  extensité  et  en  intensité,  et  par 
conséquent  aurions -nous  le  loisir  d'y  déchiffrer  les  phases  de  la 
conscience.  Seulement  alors  aurions-nous  le  mo3fen  de  bien  com- 
prendre leur  succession   et  leur   „causalité." 

D'ailleurs,  la  seule  introspection,  à  force  de  bien  fixer  l'attention 
dans  une  direction  donnée,  —  surtout  par  ex.  s'il  s'agit  du  senti- 
ment de  la  douleur  affligeant  divers  endroits  de  notre  corps  et 
principalement  de  la  tête  même,  —  une  telle  introspection  suffirait 
à  elle  seule  de  nous  donner  une  certaine  conscience  immédiate  de 
la  situation  spatiale  et  temporelle  des  changements  ou  processus  dans 
nos  organes  d'aperception.  Leur  résultante  c'est  le  contenu  propre 
de  chaque  connaissance  actuellement  donnée.  Il  est  clair  que  les 
éléments  de  sensibilité  et  les  produits  logiques  ne  se  laissent  pas 
séparer  distinctement^  car  nous  n'avons  pas  à  faire  ici  avec  des 
moments  essentiellement  différents,  mais  ce  sont  des  propriétés  du 
même  —  nous  pouvons  dire  de  chaque  —  état  psychique.  Le  senti- 
ment, la  volonté,  l'intelligence,  ce  ne  sont  que  des  hypostasies  de 
nos  facultés  orientatives,  tout-à-fait  du  même  genre  que  l'hypostasie 
de  la  „sensibilité"   apriorique  de  l'esprit  humain  (comme  faculté  de 


68 

représentation)  ou.  en  particulier.  Phypostasie  de  la  temporalité 
(comme  sens  interne)  dans  l'analytique  transcendentale  de  Kant. 
Notre  conscience  est  dans  son  essence  la  résultante  de  procès  élé- 
mentaires pareils  à  ceux  que  dans  l'expérience  externe  nous  dé- 
finissons par  l'intersection  du  temps  avec  l'espace.  Nous  pour- 
rions donc  parler  de  l'extensité  spatio-temporelle 
des  phénomènes  psychiques  en  ce  sens  qu'en  expérience 
interne  il  nous  est  donnée  une  hétérogénéité  spatio-temporelle  pa- 
reille à  celle  de  l'expérience  externe.  La  spatialité  et  la  tempora- 
lité sont  pour  nous  des  formes  subjectives  non  pas  de  l'entendement 
(Schopenhauer)  mais  de  toute  conscience  en  général.  Sans 
elles  absolument  nulle  expérience  n'est  possible:  ni 
comme  représentations  immédiates  du  substratum 
de  l'être  ni  comme  concepts  abstraits.  L'une  et  l'autre 
nous  est  absolument  nécessaire  :  tant  pour  les  représentations  pla- 
stiques, basées  sur  les  sensations  optiques  et  haptiques,  qui  ne 
pourraient  pas  se  passer  de  l'extensité  uniquement  spatiale,  mais 
exigent  aussi  l'extensité  temporelle,  —  que  pour  les  représenta- 
tions auditives  auxquelles  ne  suffit  non  plus  la  seule  extensité 
temporelle,  l'extensité  spatiale  leur  étant  indispensable. 

L'idée  de  Bergson  semble  être  analogue  à  notre  exposition. 
Bergson  prétend  que  dans  la  pensée  discursive  nous  opérons  com- 
parativement avec  des  sphères  de  concepts  d'après  des  mesures  logi- 
ques, et  que  la  spatialité  prend  part  comme  moment  indispensable 
à  l'extériorité  mutuelle  des  concepts  ou  des  éléments  logiques  qui  les 
constituent.  D'autre  part  la  philosophie  bergsonienne,  amplement 
développée  dans  son  „Essai  sur  les  données  immédiates  de  la  con- 
science", repose  sur  une  toute  autre  doctrine  de  la  spatialité  et  de 
la  temporalité.  La  temporalité  y  est  subordonnée  à  la  spatialité; 
autrement  dit,  elle  y  est  déduite  génétiquement  de  celle-ci;  ce  qui 
n'est  guère  conciliable  avec  les  faits  fondamentaux  de  l'homogé- 
nisme.  C'est  pourquoi  l'idée  de  Bergson  n'est  pas  acceptable. 

L'homogénisme  prouve  que  tous  les  concepts  ont  une  source 
commune  dans  les  dépendances  mutuelles  des  éléments  qui  nous  sont 
donnés  uniformément,  dans  le  même  plan.  Sous  ce  rapport  il  n'y  a 
nulle  différence  entre  les  éléments  physiques  et  les  éléments  psy- 
chiques. La  principale  différence  concerne  la  mesurabilité 
et  provient  du  fait  que  tandis  que  dans  le  premier  cas  un  élément  nous 
est  donné  objectivement,  dans  le  second  il  appartient  immédiatement 


69 

à  notre  être  subjectif.  La  temporalité  et  la  spatialité  reposent  au 
fond  de  toute  qualité,  comme,  au  contraire,  il  n'j^  a  pas  de  rapports 
quantitatifs  dépourvus  de  qualité.  Au  point  de  vue  métaphysique 
il  s'agit  tout  bonnement  d'une  uniforme  et  homogène  régularité  du 
devenir  sans  laquelle  —  comme  nous  l'avons  déjà  dit  —  toute 
expérience  est  impossible. 

Ces  déductions  ne  mènent  pas  naturellement  au  parallélisme 
psycho-physique.  Celui-ci  nécessiterait  un  complément  transcendant 
de  la  chaîne  des  phénomènes  psychiques.  Le  phénomène  de  la  cons-, 
cience  se  laisse  comparer  au  spectre  multicolore  de  la  lumière  du 
soleil,  au  phénomène  de  l'arc-en-ciel:  il  advient,  quand  l'aura  com- 
posé une  constellation  nécessaire  de  ses  facteurs,  c'est-à-dire,  les 
corps  laissant  traverser  les  ra3^ons  du  soleil  et  les  réfléchissant, 
l'oeil  doué  de  sensibilité  et  les  centres  nerveux  recevant  les  sen- 
sations. L'homogénisme  nous  ouvre  une  voie  qui  contourne  géné- 
tiquement la  conscience,  il  nous  donne  la  solution  métaphysique 
de  toute  conscience  perceptive  et  aperceptive,  il  accomplit  enfin 
une  tâche  que  Kant  a  laissée  tout-à-fait  intacte,  s'étant  arrêté  au 
beau  milieu  de  l'apriorisme  transcendental  des  formes  intuitives 
de    la  conscience  et  des  catégories   de  Pentendement  humain. 

Au  moins,  l'idéalisme  de  Kant  aborde-t-il.  la  question  d'une  ma- 
nière correcte.  Il  inclut  —  pour  ainsi  dire  —  et  localise  les  formes 
les  plus  générales  à  l'aide  desquelles  nous  recueillons  le  contenu  de 
la  conscience  dans  l'apriorité  subjective.  De  là  sa  célèbre  définition 
du  phénomène,  de  là  les  limites  qu'il  donne  à  la  connaissance,  la 
bornant  aux  phénomènes,  aux  objets  de  l'expérience.  Mais  l'aprio- 
rité, toute  en  étant  le  centre  du  problème,  n'explique  cependant  rien 
par  elle  même.  Résoudre  et  éliminer  toute  apriorité 
doit  être  la  première  et  la  principale  tâche  d'une  phi- 
losophie qui  peut  et  qui  cherche  à  se  passer  de  la  sphère 
transcendentale,  cette  énigme  originaire  autant  que  systématique. 

Déjà  Schopenhauer,  avec  sa  conception  de  ratio  realis  et  le 
rôle  qu'il  faisait  jouer  au  temps  et  à  l'espace,  était  plus  proche  du 
point  de  vue  énoncé.  Dans  les  dernières  années  du  siècle  passé 
c'est  Bergson  qui  dans  l'oeuvre  citée  ci-dessus  a  donné  une  excel- 
lente analyse  des  données  immédiates  de  la  conscience.  Mais,  en 
proclamant  la  primauté  de  l'extensité  spatiale  sur  la  temporelle, 
il  n'a  pas  résolu  le  problème  définitivement. 

Il  faut  envisager  les  catégories  „logiques"  chez  Kant,   en  pre- 


70 

inière  ligne  la  substantialité  et  la  causalité,  de  la  même  manière 
que  les  intuitions  du  temps  et  de  Tespace.  L'espace  et  le  temps  — 
comme  étendues  absolument  uniformes  (homogènes)  —  ne  signi- 
fient pas  l'absolu.  Elles  ne  font  pas  partie  de  l'essence  de  l'être, 
ce  ne  sont  que  des  conceptions  provenant  des  formes  spécifiques 
de  Pintuition  sensible.  Ce  n'est  qu'un  uttôgov  logique  des  agents 
biogénétiques  de  la  réalité.  Ces  conceptions  sont  une  objectivation, 
une  Substantiv] sation  des  éléments  de  la  réalité  nommés  caractères 
phénoménaux,  —  et  ces  caractères  sont  des  dépendances  d'autres 
objectivités  et  se  trouvent  en  rapports  avec  elles.  Analogiquement 
aux  concepts  du  temps  et  de  l'espace  provenant  de  l'intuition  spa- 
tiale et  temporelle,  formes  immanentes  de  notre  conscience,  —  naît 
de  la  substantialité  le  concept  de  substance.  L'idée  du  support  réel 
et  d'un  intermédium  métaphysique  accompagne,  comme  condition 
inévitable  —  et  cependant  souvent  méconnue  dans  son  caractère 
par  les  théoriciens  de  la  connaissance  —  tous  les  produits  prin- 
cipaux de  l'orientation  intelligible,  par  ex.  l'être,  le  non-être,  la 
quantité,  la  qualité,  l'attribut,  la  relation,  l'ordre,  la  durée,  le  chan- 
gement etc.  Or,  la  substance  est  un  moyen  des  plus  efficaces, 
à  l'aide  duquel  nous  rangeons  les  données  de  la  conscience,  surtout 
en  ce  qui  concerne  les  rapports  nommés  matériels. 

Cependant  ce  concept  resterait  dépourvu  d'existence,  si  notre 
esprit  ne  s'était  habitué  à  le  considérer  sous  l'aspect  de  notre 
propre  moi.  Sans  lui  le  concept  de  la  substance  ne  se  laisse  induire 
ni  génétiquement  ni  par  son  contenu.  La  valeur  de  cette  constata- 
tion est  de  premier  ordre,  car  elle  démontre  que  les  objections 
posées  par  les  analystes  de  l'expérience  „pure"  (Petzoldt.. .)  au 
concept  de  substance  manquent  de  base.  Ce  concept  n'est  pas  moins 
correct  que  celui  de  l'espace,  de  l'essence  de  l'être,  du  phénomène  et 
de  beaucoup  d'autres  dont  il  est  le  fondement.  Comme  moyen  méta- 
physique, hors  de  toute  représentation  directe,  ce  concept  auxiliaire 
doit  être  libre  de  toutes  déterminations  qualitatives  (spécifiques).  Il 
exprime  l'essence  des  choses,  tandis  que  la  matérialité  et  l'intelligi- 
bilité catégorisant  la  substantialité  reposent  uniquement  sur  des 
attributs  systématiques. 

Le  dualisme  des  dernières  est  un  facteur  très  pratique  et  très 
économique  dans  l'orientation  empirique  prise  en  général,  —  ce- 
pendant par  son  origine  psychologique  autant  que  par  son  caractère 
phénoménal    il   est  déduit  de  la  substance,  base   commune  et  meta- 


71 

physiquement  réelle  de  l'être  et  du  devenir.  Nous  avons  parlé  plus 
haut  du  dualisme  primordial  et  essentiel  du  sujet  et  du  monde 
ambiant;  c'est  de  lui  que  part  le  dualisme  spécifique  de  la  sub- 
stance et.  comme  nous  l'avons  dit,  celui-ci  n'est  que  secondaire  et 
inés^al  au  premier,  sinon  pour  une  autre  raison  du  moins  parce  que 
l'entité  du  monde  est  déjà  établie  dans  la  conscience  de  nos  pro- 
chains. D'où  il  resuite  que  les  philosophes  grecs  de  l'antiquité  ap- 
partenants à  diverses  écoles  procédaient  avec  plus  de  correction  en 
concevant  la  substance  matériellement,  comme  un  substratum  étendu 
et  remplissant  l'espace,  et  en  élargissant  cette  idée  aussi,  sur  les  phé- 
nomènes psychiques  c'est-à-dire,  en  leur  assignant  une  place  dans  l'es- 
pace. Donc,  si  nous  envisageons  la  substance  comme  ex- 
pression de  la  réalité,  il  la  faut  matérialiser  en  entier  ou 
la  spiritualiser  en  entier.  L'essentiel,  c'est  de  l'adopter  à  tous  les 
phénomènes  dans  le  même  sens.  Attribuer  la  matérialité  à  la  substance 
est  une  erreur  epistémologique;  concevoir  les  corps  matériellement 
et  les  âmes  immatériellement  dans  le  cadre  de  la  même  image  se- 
rait  une  erreur  formelle,  de  la  logique,  plus  grave  que  la  précédente. 

Il  y  va  de  soi  que  l'homogénisme  ne  peut  non  seulement  re- 
connaître ce  dualisme,  mais  non  plus  les  différences  des  monismes 
substantiels.  Il  abolit  aussi  bien  le  matérialisme  actuel  (une  „phi- 
losophie du  carbone"  de  Haeckel)  que  le  sublime  monisme  sub- 
stantiel de  Spinoza;  en  plus,  nous  découvrons  encore  une  fois, 
combien  le  spinozisme  est  étroitement  lié  au  cartésianisme  dont  il 
n'est  nullement  la  juxtaposition  et  la  négation,  mais  la  suite  et  le 
complément,  vu  que  les  deux  philosophies  sont,  dans  leurs  pré- 
misses, d'origine  commune. 

Ce  que  le  concept  de  la  substance  est  pour  les  éléments  isolés 
de  la  conscience,  la  catégorie  de  dépendance  causale  l'est  pour  les 
éléments  déjà  noués  substantiellement  en  objets.  Il  y  entre  en  jeu 
l'idée  d'action  dont  le  caractère  est  aussi  métaphysique  que  la  sub- 
stance. Pareillement  à  la  substantialité,  l'action  des  nexus  causales 
se  laisse  ramener  génétiquement  au  sujet  concevant.  Nous  connais- 
sons immédiatement  les  connexions  causales  entre  la  sphère  psy- 
chique et  corporelle.  La  causalité  psychophysique  est  le  type  pri- 
mordial de  toute  réflexion  causale.  Un  fait  de  grande  importance  s'v 
fait  clair,  un  fait  qui  accentue  encore  plus  fort  le  parallélisme 
descatégoriesdesubstantialité  et  de  causalité.  Il  nous 
«est  impossible  de  nous  représenter  la  substance  dans  n'importe  quelle 

Bulletin  I— II.  3 


T2 

formule  spécifique  saus  étendue  spatiale  et  temporelle.  Mais  ces  deux 
éléments  participent  aussi  à  la  causalité.  Les  phénomènes  de 
l'action  causale  ont  pour  point  de  départ  l'espace 
au  même  titre  que  le  temps.  Kant  liait  la  causalité  unique- 
ment avec  le  temps  et  son  raisonnement  respectif  est  un  des  points 
les  plus  clairs  dans  sa  doctrine  du  schématisme  transcendental.  Et 
tout  ce  schématisme,  basé  uniquement  sur  la  temporalité,  n'était  né- 
cessairement qu'un  produit  inanimé,  incapable  de  résoudre  le  pro- 
blème, de  joindre  la  pensée  discursive  à  l'intuition  représentative. 
En  cette  matière  aussi,  l'oeuvre  de  Schopenhauer  marque  un 
progrés  notable. 

Au  point  de  vue  de  l'homogénisme  nous  pouvons  aussi  appré- 
cier au  juste  les  rapports  mutuels  entre  la  causalité  et  le  concept  cor- 
rélatif de  la  finalité.  Leur  apparente  juxtaposition,  n'est  en  réalité 
que  la  même  formule  du  devenir  déchiffrée  en  quelque  sorte  dans 
des  directions  inverses.  Leur  position  mutuelle  ressemble  quelque 
peu  aux  rapports  du  monisme  matérialiste  et  spiritualiste  dans  le 
domaine  de  la  métaphysique  substantielle.  Lorsqu'il  s'agit  de  phéno- 
mènes matériels,  dans  les  sciences  naturelles,  nous  avons  l'habitude 
de  parler  des  causes  efficientes;  dans  certains  domaines  biologiques, 
surtout  dans  celui  de  la  vie  spirituelle,  nous  parlons  de  causes 
finales.  Ici  comme  là-bas  il  s'agit  des  rapports  entre  deux  phénomènes 
A-|-B.  Le  mécaniste  dit:  il  y  a  B  car  il  y  avait  A;  le  téléologue: 
il  y  a  A  car  il  y  aura  B.  Dans  le  premier  cas  l'accent  tombe  sur 
aÏTcov  dans  l'autre  sur  tsXoç.  Ici  comme  là-bas  il  s'agit  d'hypothèses 
antroporaorphiques,  d'ailleurs  inoffensives;  l'une  comme  l'autre  ont 
la  même  raison  scientifique,  tant  au  point  de  vue  méthodique  que 
dans  leur  essence.  Il  ne  s'agit  donc  —  de  même  qu'avec  la  substantia- 
lisation  de  l'être  —  que  d'étendre  le  schéma  choisi  uniformément  et 
en  mesure  égale  sur  tout  le  champ  de  la  réalité.  Il  s'en  suit  qu'il 
n'est  pas  permis  de  formuler  les  phénomènes  inorganiques  causale- 
ment  et  les  phénomènes  organiques  finalement.  La  causalité  exclue 
du  tableau  de  l'univers  le  „Reich  der  Zwecke'^  de  Kant.  Et  réci- 
proquement la  téléologie  exclue  la  causalité. 

Dans  ce  bref  résumé  de  la  philosophie  de  l'homogénisme  nous 
sommes  forcés  de  nous  borner  aux  résultats  les  plus  remarquables  ^) 

')  Les  questions  ci-dessus  énoncées  et  leurs  conséquences  sont  traitées  d'un© 
manière  détaillée  dans  le  livre  de  l'auteur  qui  paraîtra  sous  peu  en  allemand, 
à  I^ipsic,  intit.  :  Die  Organismen  und  das  anorganische    Weltbild. 


73 

et  de  n'en  exposer  que  les  traits  les  plus  caractéristiques,  ceux 
notamment  qui  le  mettent  en  collision  avec  les  courants  dominants 
de  la  philosophie  contemporaine.  Les  catég'ories  de  causalité  et  de 
finalité  peuvent  servir  d'exemple  d'un  relativisme  allant  très  loin 
et  auquel  l'homogénisme  aboutit.  Mais  d'autre  part,  son  idée  fonda- 
mentale est  l'unité  du  support  de  la  réalité  et  celle-ci  implique  une 
stabilité  inébranlable  de  toutes  les  relations  :  spatiales,  temporelles, 
causales.  De  cette  façon  l'homogénisme  confirme  la  valeur  des  théo- 
rèmes scientifiques  à  un  degré  plus  élevé  et  leur  octroyé  une 
région  plus  vaste  que  n'osa  le  faire  Kànt,  ce  rationaliste  de  domo, 
qui  limitait  même  les  axiomes  mathématiques  uniquement  par 
adaptation  aux  intelligences  pareilles  à  l'intellect  humain. 

Le  parallélisme  homogénique  du  moi  et  du  monde  ambiant,  ce 
parallélisme  basé  sur  des  données  positives  de  la  conscience  im- 
médiate, ne  peut  nous  tromper  sur  nul  terrain  et  se  laisse  amplifier 
sur  le  domaine  des  valeurs  sociales,  morales,  esthétiques,  —  en  un 
mot  sur  tout  le  champ  de  la  philosophie  pratique.  Il  joint  par 
l'unité  de  la  méthode  et  par  l'unité  du  sujet  toute  l'entité  de  l'ex- 
périence étudiée  par  les  méthodes  spéciales  des  sciences  parti- 
culières, et  envisagée  sous  des  points  de  vue  différents.  L'induction 
par  laquelle  ces  sciences  procèdent,  quoique  fragmentaire,  atteint 
néanmoins  son  but  en  nous  procurant  des  notions  spécifiques  en 
état  de  parfaite  concordance  entre  elles  et  par  conséquent  aptes 
d'entrer  dans  l'intégrité  de  l'édifice  de  la  philosophie  générale:  sous 
la  seule  condition  de  poursuivre  toujours  la  même  méthode  d'un 
bout  à  l'autre  dans  toute  sa  rigidité. 

Ce  ne  sont  pas  les  exemples  qui  manquent.  Il  en  existe  des  plus 
remarquables. 

La  physique  moderne — qui  à  force  d'être  saturée  de  théorèmes 
constructifs  devient  plutôt  une  science  spéculative  qu'une  descrip- 
tion de  phénomènes  naturels  —  peut  se  vanter  de  magnifiques  pro- 
grès en  matière  de  définitions  quantitatives  par  rapport  au  processus 
du  devenir  autant  qu'il  nous  est  abordable.  Les  conceptions  sub- 
stantielles sur  la  matière  pesante  —  et  dans  la  théorie  atomistique 
sur  la  matière  impondérable,  c'est-à-dire,  l'éther  dont  les  propriétés 
physiques  ont  été  définies  de  manière  différente,  conformément  à  la 
théorie  qui  opérait  avec  ce  concept,  —  nous  ont  rendu  sous  ce  rap- 
port un  service  de  premier  ordre.  La  théorie  atomistique  parvient 
enfin  à  définir  la    quantité    et   la    grandeur    des  particules  minimes 

3* 


74 

de  la  matière,  des  atomes  dans  un  gramme  d'hydrogène  par  ex. 
Les  physiciens,  procédant  par  des  méthodes  différentes  (Perrin, 
Millikan  et  d'antres),  ont  obtenu  des  résultats  relativement  très 
semblables'). 

Cependant  l'analyse  des  phénomènes  électriques,  les  recherches 
sur  la  radioactivité  et  d'autres  faits  ont  en  même  temps  démontré 
que  l'ancien  concept  de  Tatome  matériel  manquait  de  base  réelle. 
Des  nouveaux  concepts  furent  construits  en  rapport  avec  la  structure 
du  substratum:  le  concept  des  électrons,  le  concept  de  l'émanation 
matérielle,  qui  aidait  à  compreiidrc  la  question  essentielle  de  l'ori- 
gine des  éléments  chimiques  par  le  processus  de  transformation 
de  l'un  dans  l'autre.  L'„indivisible"  atome  apparut  bientôt  comme 
un  microcosme  de  particules  encore  plus  minuscules,  encore  plus 
„indivisibles",  s'unissant  parmi  elles  par  un  mouvement  spécifique 
ou  bien  s'émancipant  de  l'ensemble  avec  une  vitesse  extrême.  Les 
dimensions  établies,  fut  posée  la  question:  le  diamètre  atomique  ou 
moléculaire  serait-il  une  mesure  de  la  matière  comme  substratum 
étendu  et  impénétrable,  ou  bien  une  expression  concernant  seule- 
ment la  sphère  active,  c'est-à-dire,  l'attraction  et  la  répulsion  des 
particules  élémentaires?  Les  uns,  comme  Sutlierland  et  Klee- 
mann,  essa^^ent  de  garder  pour  le  centre  même  de  l'action  ato- 
mique le  caractère  d'impénétrabilité  substantielle,  d'un  nucléus  ma- 
tériel. D'autres  conceptions,  comme  par  ex.  la  théorie  cinétique  des 
gaz  de  Maxwell,  présentent  le  substratum  de  l'action  moléculaire 
sous  l'aspect  de  centres  dynamiques,  ce  qui  fait  que  l'hypothèse 
des  centres  matériels  devient  tout-à-fait  superflue.  Et  si  les  spécia- 
listes les  plus  éminents,  en  cette  matière,  comme  Smoluchowski 
qui  a  étudié  le  mouvement  brownien  et  admet  la  théorie  moléculaire, 
laissent  cependant  la  question  non  résolue  si  l'atomisme  doit  rester 
une  théorie  de  matière  discontinue  ou  se  matarmophoser  en  doctrine 
de  continuité  du  support  des  phénomènes  physiques,  —  ce  fait 
est  une  preuve  que  même  dans  le  domaine  de  l'atomistique  et  de 
la  physique  en  général  (basée  primordialement  sur  le  fond  spécu- 
latif de  la  métaphysique  matérialiste)  la  matière,  le  prétendu 
objet  de  l'étude  empirique,  lui  échappe  totalement.  Et 
peut-il  en  être  autrement  si,  sans  détriment  pour  les  résultats  des 
calculs  atomistiques,    les  atomes  et  leurs  dérivés    se  laissent   trans- 

')  N  =  590.  62U. . .   ju!5i)u'au  uiaxiinuni   de  700  trillianls  des  atomes. 


75 

fV)nner  en  centres  dynamiques,  tout  en  agrandissant  en  même  temps 
le  champ  de  l'activité  des  forces  répulsives  jusqu'à  l'infini? 

Il  en  est  de  même  avec  une  autre  réalité  hypothétique  dans  la 
pli3'si([Lie  :  avec  l'éther.  La  théorie  de  la  relativité  formulée  par 
Einstein  et  d'autres,  tout  en  annulant  les  invariantes  qui  pendant 
des  siècles  semblaient  être  des  dogmes  sur  lesqu(4s  repose  toute 
la  physique  (|ui  pronone  les  lois  générales  de  la  nature,  tout  en  an- 
nulant dans  le  mouvement  la  stabilité  des  mesures  et  des  rythmes, 
tout  en  contestant  dans  les  courants  des  procès  universels  chaque 
simultanéité  absolue,  annule  du  même  coup  l'éther  lui-même  doiit 
l'existence  est  maintenue  par  les  physiciens  des  autres  écoles  (par 
ex.  Brillouin).  L'éther,  un  intermède  de  si  grande  utilité  dans 
la  théorie  de  l'ondulation  de  la  lumière  ou  dans  la  théorie  de  l'inter- 
mittence des  états  électro  -  magnétiques,  va  sans  nul  doute  dispa- 
raître à  son  tour  de  l'arène  scientifique  —  comme  disparut  en  sou 
temps  le  matériel  phlogistique  ou  le  fluide  électrique,  mais  en  nous 
laissant  après  soi  des  résultats  de  grande  valeur. 

Née  sur  le  terrain  matérialiste,  la  physique  est  donc  obligée 
de  compliquer  de  plus  en  plus  ses  conjectures  sur  la  réalité,  ainsi 
que  ses  théories  qui  dans  leur  conception  primaire  se  basaient  sur 
leur  congrueuce  avec  cette  réalité;  elle  est  obligée  de  les  compli- 
quer de  plus  en  plus  jusqu'à  leur  totale  invraisemblance  et  même 
jusqu'à  l'absurdité,  —  et  voilà  ce  qui  l'amène  à  abandonner  des 
prémisses  peu  critiques.  Et  si  —  tout  de  même  —  elle  réussit 
à  semer  sur  le  chemin  de  son  évolution  des  lumières  d'orientation 
positive  dans  ses  rapports  avec  la  réalité,  l'homogénisme  l'explique 
en  établissant  que  les  éléments  constructifs  des  hypo- 
thèses physiques  proviennent  des  caractères  fonda- 
mentaux de  la  conscience  humaine  —  et  ceux-ci  sont 
identiques  à  la  région   de  l'expérience  externe. 

L'énergétique  a  rompu  depuis  longtemps  avec  toute  substantia- 
lité.  toute  matière,  tout  éther  et  prétend  travailler  avec  l'aide  seule- 
ment de  rapports  quantitatifs.  Elle  obtient,  il  est  vrai,  pareillement 
à  la  mécanique  atomistique  des  résultats  exprimés  en  chiffres  pré- 
cis, comme  définitions  de  relations  élémentaires,  mais  d'autre  part 
il  lui  est  impossible  de  se  déclarer  sur  les  qualités  des  phéno- 
mènes calculés.  Comme  elle  opère  avec  des  énergies  spé- 
cifiques, elle  n'opère  ({u'avec  une  grande  quantité 
d'inconnues,  de  sorte  que  tôt  ou  tard  elle  sera  forcée  d'avouer 


76 

qu'elle  repose  sur  une  induction  tellement  partielle,  unilatérale,  et 
appliquée  à  une  réalité  tellement  „appauvrie"  —  comme  le  dit 
Bout  roux  à  propos  des  mathématiques  —  que,  comme  les  ma- 
thématiques, elle  ne  peut  jamais  devenir  l'image  juste  du  monde, 
à  quoi  peut  et  doit   prétendre  la  philosophie  de  l'homogénéité. 

Se  rattachant  à  l'Ecole  néokantienne,  donc  prenant  pour  point 
de  départ  la  méthode  philosophique,  l'idéalisme  positif,  représenté 
dans  l'epistémologie  par  Vaihinger.  bâtit  au  moyen  d'une  ana- 
lyse logique  une  théorie  cherchant  à  l)annir  du  cadre  de  la  réalité 
tous  les  concepts  comme  par  ex.  la  matière,  l'atome,  l'éther  etc.,  les 
trouvant  fictifs  et  souvent  contradictoires  dans  leur  propre  essence. 
Il  en  est  presque  de  même  avec  la  critique  des  concepts  chez 
Bergson  qui  est  apparentée  à  celle  de  Vaihinger. 

Cette  concordance  des  résultats  dans  des  sciences  tout-k-fait  étran- 
gères les  unes  aux  autres,  c'est-à-dire,  tout-à-fait  indépendantes 
quant  à  la  méthode  et  l'objet,  est  complètement  d'accord 
avec  les  thèses  qui  résultent  avec  toute  évidence  des  principes  de 
rhomogénisme.  C'est  une  preuve  de  la  solidité  de  ses  prémisses  ré- 
elles, preuve  d'autant  plus  forte  qu'elle  repose  sur  des  recherches 
séparées  et  s'ignorant  mutuellement. 

La  tendance  dont  l'homogénisme  est  l'expression  se  manifeste 
dans  la  philosophie  dès  son  début  ;  elle  apparaissait  cependant  et 
elle  apparait  sous  différents  aspects  et  sous  noms  divers,  dans  des 
systèmes  qui  n'ont  apparement  rien  de  commun  entre  eux.  Elle 
germe  déjà  dans  l'ancienne  philosophie  indienne  (j^Jiae  omnes  crea- 
ttirae  in  tofnin  ego  simi  et  praeter  me  aliud  eus  non  esf-^,  Oupani- 
chade.  Oupnekhat,  I,  122),  elle  devient  un  agent  tout-à-fait  distinct 
dans  la  philosophie  de  Platon,  se  trouve  dans  le  monisme  de 
Spinoza,  elle  se  déclare  même  infailliblement  dans  le  dualisme 
de  Descartes,  elle  anime  Hume  et  Kant,  Goethe  et  Scho- 
penhauer, elle  caractérise  le  volontarisme  psychologique  de 
W  u  n  d  t  et  le  volontarisme  pratique  de  Nietzsche,  elle  forme 
le  trait  décisif  de  l'intuitionisme  de   Bergson. 

L'évolutionisme,  basé  primordialement  sur  la  communauté  ori- 
ginaire des  organismes,  semblerait  se  rattacher  bien  étroitement 
à  l'homogénisme.  Mais  la  philosophie  evolutionniste  reposait  dès  ses 
premiers  pas  sur  une  naive  conception  du  temps  comme  réalité. 
L'évolutionisme  de  Spencer  n'a  pas  poussé  l'évolution   de  la  ma- 


77 

tière  jusqu'à  la  sensibilité  vitale,  ni  le  développement  des  fonctions 
psychiques  jusqu'à  l'intellect.  Dans  les  cadres  de  la  philosophie  de 
Bergson,  l'évolutionisme  n'explique  non  plus  ni  la  divisibilité 
immanente  de  la  matière,  ni  pourquoi  l'intelligence  humaine  a  ado- 
pté le  plan  de  sa  structure.  L'homogénisme  reconnait  pleinement 
l'importance  de  l'idée  évolution  niste  et  y  puise  largement;  il  reste 
pourtant  indépendant  d'elle  et  peut  se  passer  de  l'homoiogénèse 
organique. 

L'analyse  statique  d'une  seule  phase,  d'un  seul  profil  de  la  ré- 
alité lui  suffit  pour  y  trouver  la  vérité  fondamentale  d'unifor- 
mité et  de  l'homogénéité  qu'elle  adopte,  vérité  aussi  simple  et  élé- 
mentaire que  l'idée  directrice  de  tous  les  systèmes  qui  les  sont 
vraiment,  et  que  l'évidence  elle-même. 


16.  uSKAli  HALECKI.  Ostatnie  lata  SwidrygieHy  a  sprawa  wotyrî- 
ska  za  Kazimierza  Jagielloriczyka.  i>?tudya  nad  dziejami  Unii  polsko- 
litewskiej.  Xr.  IIi.  [Die  letzten  Jahre  des  Grossfursten  Swldry- 
ffietto  und  die  tvolhynisrhe  Fraf/e  zur  Zeit  Kasimir  a  des 
Jaf/ellonen.  (•■Stadien  zur  Geschichte  der  pohiisch-litauischen  Union  Nr.  II)]. 

Im  ersten  Teile  dieser  Arbeit  behandelt  der  Verfasser  die  Stel- 
lung Swidrygieüo's  als  Herrschers  von  Wolhynien  in  den  Jahren 
1440  bis  1452,  im  zweiten  —  den  polnisch-litauischen  Streit  um 
den  Besitz  dieses  Landes,  welcher  nach  seinem  Tode  den  Höhe- 
punkt erreichte,  sowie  die  inneren  Verhältnisse  daselbst  in  den  er- 
sten Jahrzehnten  der  litauischen  Herrschaft.  Um  die  bisherigen, 
äußerst  mangelhaften  Kenntnisse  hierüber  zu  erweitern,  war  es  nötig, 
durch  archivalische  Forschungen  in  Krakau,  Warschau,  Königsberg, 
Nieswiez  u.  s.  w.  neue  Quellen  zu  erschließen  und  mit  Hilfe  ge- 
nealogischer und  topographischer  Untersuchungen  das  umfangreiche, 
aber  größtenteils  nur  Güter  Verleihungen  betreffende  Urkundenma- 
terial  auch  für  die  politische  Greschichte  zu  verwerten. 

Der  erste  Hauptteil  gliedert  sich  in  drei  Abschnitte,  welche 
1)  die  Entstehung  des  wolhynischen  Teilfürstentumes  Swidrygieïlo's 
und  sein  Verhältnis  zu  Polen,  2)  die  territoriale  Ausdehnung  seiner 
Herrschaft  und  sein  Verhältnis  zu  Litauen,  3)  die  inneren  Zustände 
in    Wolhynien  unter  seiner  Regierung  zum  Gegenstande  haben. 

Nach  der  Ermordung  des  Großfürsten  Sigismund  im  Jahre  1440, 


78 

tritt  Swidryg:ieüo,  der  Ende  1438  seinen  ganzen  Länderbesitz  ein- 
gebüßt hatte,  wieder  als  litauischer  ThronUandidat  auf  und  war  eben 
die  Besitzergreifung  des  grölJten  Teils  von  WoDiynien  der  Erfolg- 
seiner  diesbezüglichen  Bestrebungen,  Irrtümlich  nahm  man  bisher 
an.  er  sei  als  Fürst  dieses  Lande«  bis  Ende  1445  polnischer,  hier- 
auf aber  litauischer  Vasal  gewesen.  Theoretisch  betrachtete  man 
zwar,  auf  Grund  der  früheren  Unionsakten,  ohne  daß  Swidrygielto 
irgendwelche  neue  Verpflichtungen  eingegangen  wäre,  Wolhynien 
als  zu  Polen  gehörig  und  dachte  sogar  vorübergehend  daran,  es 
Polen  einzuverleiben  und  ihn  durch  das  Land  Cheim  zu  entschädi- 
gen, in  Wirklichkeit  aber  ließ  man  es  ruhig  zu,  daß  er  sich  auf 
Kosten  Litauens,  welches  eben  eine  durchaus  separatistische  Politik 
führte,  ein  fast  unabhängiges  Teilreich  bildete,  das  er  als  nominel- 
ler Großfürst  von  Litauen  beherrschte.  Ja  er  fand  sogar  hiebei  in 
den  reußischen  Provinzen  Polens  einen  bequemen  Stützpunkt  und 
erhielt  dort,  in  der  Nähe  von  Lemberg,  von  Kr>nig  WiadysJaw  III 
einen  größeren  Landesanteil,  der  aus  den  Bezirken  Grödek  und 
Szczyrzec  bestand.  Auf  Grund  der  Beziehungen,  die  ihn  und  seine 
Anhänger  mit  diesem  Könige  und  verschiedenen  Herren  der  Krone 
Polen  und  ihrer  reußischen  Gebiete  verbanden,  erweist  der  Verfasser 
die  Unhaltbarkeit  der  bisherigen  Annahme  von  der  erbitterten  Feind- 
schaft Swidrygiello's  gegen  Polen  selbst  in  seinen  letzten  Lebens- 
jahren. Nur  Grenzstreitigkeiten  mit  den  masowischen  Herzögen  las- 
sen sich  feststellen. 

Um  sein  Verhältnis  zu  Litauen  zu  verstehen,  muß  hervorgehoben 
werden,  daß  vor  seinem  Auftreten,  unmittelbar  nach  der  Erhebung' 
Kasimirs  des  Jagellonen  auf  den  litauischen  GroßfUrstenstuhl,  ganz 
Wolhynien  anfänglich  den  neuen  Herrscher  anerkannte;  erst  all- 
mählig  gelang  es  Swidrygietto,  den  größten  Teil  dieses  Landes  und 
wahrscheinlich  auch  das  Gebiet  von  Braclaw  für  sich  zu  gewinnen,^ 
wobei  aber  trotzdem  der  südlichste  der  wolhynischen  Bezirke,  näm- 
lich der  von  Krzemieniec,  bei  Litauen,  unter  der  unmittelbaren 
Herrschaft  Kasimirs  verblieb.  Durch  Einmischung  in  den  Streit 
der  Fürsten  Ostrogski  und  Korecki  um  das  Gebiet  von  Korzec 
versuchten  sogar  die  Litauer  diesen  Bezirk  territoriell  mit  dem  Ge- 
biete des  eigentlichen  Großfürstentumes  zu  verbinden.  Erst  als  König 
Wladyslaw  bei  Warna  gefallen  war  und  der  heranwachsende  Ka- 
simir nicht  nur  die  Regierung  Litauens,  das  bisher  die  dem  Swi- 
drygieJlt)  feindlichen  Herren  leiteten,  in  seine  Hände  nahm,  sonderiii 


79 

sich  auch  die  Nachfolge  in  Polen  sichern  wollte,  näherte  sich  ihm 
sein  greiser  Oheim,  und  ohne  den  großfürstlichen  Titel  und  den 
unmittelbaren  Besitz  der  Bezirke  Luck  und  Wtodzimierz  aufzuge- 
ben, duldete  es  dieser,  daß  Kasimir  die  Oberherrschaft  über  ganz 
Wolhyuien  auszuüben  begann.  Das  Land  Braclaw  ging  vollkomen 
in  den  Besitz  Litauens  über,  doch  erhielt  Swidrygielîo  (um  1447) 
auf  litauischem  Gebiete  die  Bezirke  Homel,  Horodek  und  den  an- 
grenzenden Teil  des  Bezirks  Turöw.  In  der  äußeren  Politik  unter- 
stützt er  von  1445  an  seinen  Neffen  bei  jeder  Gelegenheit,  beson- 
ders in  dessen  Beziehungen  zum  Deutschen  Orden,  erscheint  auf 
mehreren  Reichstagen  zu  Wilna  und  bei  der  Krönung  Kasimirs 
zum  König  von  Polen. 

Die  Untersuchungen  des  Verfassers  über  Wolhyniens  innere  Ver- 
hältnisse zur  Zeit  SwidrygielJo's  führen  zum  Ergebnis,  daß  damals 
die  P^ürstengeschlechter  noch  bei  weitem  nicht  jene  übermächtige 
Stellung  im  Lande  einnahmen,  wie  in  späterer  Zeit  umso  mehr  als 
deren  Mehrzahl  sich  erst  vor  verhältnismäßig  kurzer  Zeit  daselbst 
angesiedelt  hatte.  Besonders  im  südlichen  Teile  überwiegen  uralte 
Besitzungen  weitverzweigter,  nichtfürstlicher  Adelsgeschlechter,  vor 
allem  der  Korczak  und  Kierdej;  diese  beiden  Geschlechter  verdie- 
nen besondere  Beachtung,  da  sie  auch  in  den  reußischen  Provinzen 
Polens  zu  den  mächtigsten  gehörten,  was  die  engen  Beziehungen 
zwischen  diesen  Provinzen  und  Wolhynien,  sowie  dessen  oft  auf- 
fallendes Hinneigen  zur  Krone  Polen  auf  natürliche  Weise  erklärt. 
Außer  diesen  Beziehungen  bespricht  der  Verfasser  den  großen  Ein- 
fluß, Avelchen  zur  Zeit  Swidrygieiio's  die  wolhynischen  Fürsten-  und 
Herrengeschlechter,  besonders  einige  durch  Verschwägerung  eng 
verbundene  Familien  erlangten,  und  erörtert  die  Zusammensetzung 
und  Bedeutung  des   „Rates",  der  ständig  an  seiner  Seite  erscheint. 

So  erklärt  es  sich  auch,  daß  Litauen,  um  sich  für  den  Fall 
seines  Todes  Wolhynien  zu  sichern,  nicht  nur  Swidrygiello  selbst, 
sondern  auch  den  Adel  des  Landes  für  sich  gewinnen  mußte.  Diese 
Bestrebungen  und  ihr  Erfolg  im  Jahre  1452  sind  Gegenstand  des 
ersten  Abschittes  des  zweiten  Teiles  der  Abhandlung.  Es  zeigt  sich 
vor  allem,  daß  Kasimir  selbst  die  Absichten  Litauens  konsequent 
unterstützte  und  mit  Rücksicht  auf  die  Interessen  des  Großfürsten- 
tumes  danach  trachtete,  daß  Wolh^niien  diesem  und  nicht  der  pol- 
nischen Reichshälfte  zufalle.  Auch  SwidrygieHo  selbst  wurde  für 
diesen   Plan  gewonnen.  Seine  Ausführun«:  lassen   zahlreiche  Urkun- 


80 

den  beider  Herrscher  aufs  genaueste  erkennen  und  ergänzen  hie- 
durch  die  kurze  Darstellung  dieser  Ereignisse  bei  Dlugosz.  Von 
besonderer  Bedeutung  waren  hiebei  die  Verhandlungen  zu  Wilna 
unmittelbar  vor  und  nach  dem  Tode  SwidrygieHo's  (10.  IL  1452), 
sowie  auf  wolhynischer  Seite  die  Rolle  des  Starosten  von  Luck 
Niemira  und  auf  litauischer  Seite  die  des  Fürsten  Georg  Holszanski. 
Die  Litauer  kamen  den  Polen  zuvor  und  besetzten,  trotz  der  Vor- 
bereitungen der  letzteren  zu  kriegerischem  Eingreifen,  noch  im 
Februar  1452  das  strittige  Land.  Mit  der  Gesandschaft  der  Wolhy- 
nier,  die  im  ]\Iärz  nach  Wilna  kam,  bringt  der  Verfasser  die  Ver- 
leihung des  Privilegs  in  Verbindung,  welches  ihrem  Lande  alle 
Rechte  der  übrigen  Gebiete  Litauens  sicherte.  Da  hiebei  aber  die 
partikularistischen  Tendenzen  des  einheimischen  Adels  dem  Ge- 
samtreiche gegenüber  nicht  genügend  berücksichtigt  wurden,  kam 
es  bald  darauf  zu  Unzufriedenheit  und  Unruhen  im  Lande,  die 
Ende  1453  zu  einer  (bisher  ganz  unbekannten)  Verschwörung  führ- 
ten. Diese  wird  im  nächsten  Abschnitte  eingehend  besprochen. 

Ihr  Zweck  avu\  Wolhynien  an  die  Krone  Polen  anzuschließen, 
und  dementsprechend  ging  sie  von  jenen  Geschlechtern  der  Korczak 
und  Kierdej  aus,  die,  wie  erwähnt,  auch  in  den  angrenzenden  polni- 
schen WojcAvodschaften  ansäßig  und  einflußreich  waren.  Der  Plan 
wurde  aber  vereitelt  und  die  Häupter  beider  Geschlechter  zu  Wilna 
ins  Gefängnis  geworfen.  Interessant  ist  der  Zusammenhang  dieses  Un- 
ruhen mit  den  übrigen  Ereignissen  in  Polen  und  Litauen  im  Jahre 
1453.  Die  separatistische  Bewegung  Wolhyniens  gegen  Litauen  stand 
in  Verbindung  mit  den  erneuten  Bestrebungen  Polens,  dennoch  in 
den  Besitz  dieses  Landes  zu  gelangen,  und  obwohl  diese  auch  jetzt 
ihr  Ziel  nicht  erreichten,  vereitelten  sie  wenigstens  die  offizielle 
Anerkennung  der  Besetzung  Wolhyniens  durch  Litauen  von  Seiten 
des  Königs  und  zwangen  ihm  sogar  das  Versprechen  ab,  die  von 
Polen  losgetrennten  Gebiete  zurückzugewinnnen.  Dies  hatte  eine 
lebhafte,  auch  gegen  den  König  selbst  gerichtete  Gegenbewegung 
der  litauischen  Magnaten  zur  Folge,  bei  deren  Bekämpfung  dem  in 
beiden  Reichen  bedrängten  Herrscher  die  wolhynische  Verschwörung 
nicht  ungelegen  kam.  Daher  trachtete  er  auch,  ihre  Anstifter  mög- 
lichst rasch  aus  dem  Gefängnis  zu  Ijefreien  und  ihnen  Straflosigkeit 
zu  sichern,  wenn  er  auch  selbst  nicht  daran  dachte.  Wolhynien  den 
Litauern  wieder  wegzunehmen. 

Die  weiteren    polnisch-litauischen    Streitigkeiten    um  Wolhynien 


81 

während  der  Regierung  Kasimirs  haben  keine  größere  Bedeutung 
mehr:  den  status  quo  konnten  sie  umso  weniger  verändern,  als  die 
Litauer  den  polnischen  Ansprüchen  auf  Wolhynien  ihre  eigenen  auf 
Podolien  gegenüberstellen  konnten^  und  wurde  auch  im  Laufe  der 
Jahre  diese  Frage  immer  seltener  berührt.  Weit  wichtiger  sind  die 
inneren  Verhältnisse  des  Landes  nach  der  litauischen  Okkupation. 
Es  verändert  sich  die  Zusammensetzung  des  wolhj^nischen  Hoch- 
adels, sowie  auch  die  territoriale  Machtstellung  seiner  verschiedenen 
Gruppen  und  Geschlechter:  immer  zahlreichere  litauische  Familien 
siedeln  sich  nämlich  in  Wolhynien  an,  gewinnen  dort  Besitz  und 
Würden  und  gleichzeitig  gehen  ausgedehnte  Güter  der  alten  Herren- 
geschlechter in  die  Hände  der  immer  mächtigeren  Fürstenhäuser 
über.  Zu  gleicher  Zeit  lösen  sich  allmählich  die  früher  so  engen 
Verbindungen  zwischen  dem  Adel  Wolh3miens  und  dem  der  nach- 
barlichen Provinzen  Polens.  Die  neuen  Ankömmling-e  aus  den  litau- 
ischen  Gebieten  vereinigen  sich  aber  mit  einem  großen  Teile  der 
schon  früher  im  Lande  einflußreichen  Geschlechter  zu  einer,  trotz 
sehr  verschiedener  nationaler  und  ständischer  Abkunft,  einheitlichen 
Magnatenklasse,  die  wieder  dem  eigentlichen  Litauen  gegenüber  den 
wolhynischen  Partikularismus  vertritt.  Allerding  entsteht  aber  auch 
langsam  ein  im  XVI  Jahrhundert  schon  sehr  bedeutungsvoller  Ge- 
gensatz zwischen  ihr  und  dem  niederen   Adel  des  Landes. 

Außer  einigen  anderen  Beilagen  fügt  der  Verfasser  seiner  Arbeit 
auch  eine  Karte  Wolhyniens  im  XV  Jahrhundert  bei,  welche  die 
besprochenen  territorialen  Verhältnisse  und  den  Besitzstand  der 
Fürsten-  und    mächtigeren  Adelsgeschlechter  veranschaulichen  soll. 


17.  BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  de  philologie. 

»Biblioleka  pisarzôw  polskich«.  (Bibliothèque  des  écrivains  polo- 
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Serya  trzecia«.  (ContHbutions  à  Vhistoire  de  la  langue  polonaise. 
Troisième  partie),  8o,  p.  80. 


82 

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LoRENTz  F.  »Teksty  pomorskie  czyli  sfowinsko-kaszubskie«.  (Textes 
/joniéranicns  ou  slovino-cachouhes).,  11  livraison.  8-o,  pp.  267 — 608. 

Kky  Mikola.)  z  NAta.owic.  »Zvvierciadlo  albo  kslaJt,  w  klôryin 
kaiiiy  slan  siiailnie  sic  inoze  svvym  spravvoni.  jako  we  :^vvierciedle^ 
przypalrzyc«.  (Le  Miroir  de  Nicolas  Rey),  éd.  Jan  (Izubek,  Jan  Los 
et  Ignacy  C.lirzünowski,  8-0,  tonie  I,  ()p.  (16),  LV  et  322,  7  planches; 
tome  II,  p.  531. 

S/.YjK-)w.sKi  Maryan.  »Gessneryzin  vv  poezyi  polskiej«.  {L'influence 
de  Gessner  sur  lu  poésie  polonaise),  8-0,  p.  124. 

Taknawski  VVt.AUYSLAW.  »0  polsklcH  przekiadach  dramatôw  S^ek- 
spira«.  (Les  traductions,  polonaises  des  drames  de  Shakespeare).,  80, 
p.  222. 


II.  Classe  d'histoin'  et  de  phil<»sophie. 

Bujak  Fkanciszkk.  >Matftryal'y  do  historyi  iniasta  Biecza  (1361  — 
1632)«.  (Matériaux  concernant  l'histoire  de  la  ville  Biecz  [1361  — 
1682]),  8-0,  |).  278. 

Dabkowski  Pkzkmyslaw.  »Przevvôz  wodny.  Sludyum  z  historyi 
pravva  polskiego«.  (Le  droit  de  passage),  8-0,  p.  108. 

FiNKBL  IjUdwik.  >ßibli()graHa  historyi  polskiej,  wspôlnie  z  Dr. 
H.  Sawczynskim  i  Dr.  E.  T.  Modelskim  oraz  czJ'onkami  Seminaryum 
historycznego  Uniwersytelu  Ivvovvskiej^o  zébrai  i  u^ozy}.  .  .*.  (La 
Bibliographie  de  Vhistoire  polonaise  etc.),  11  supplément,  I  livraison, 
8-0,  p.  174. 

Lisow.sKi  ZY(;\uiiNT.  »Stiidya  nad  sposobanù  nabycia  wlasnosci 
w  rzyrnskim  Egipcie«.  (Etudes  sur  les  modes  d'' acquisition  du  droit 
de  propriété  en  Egypte  sous  la  domination  romaine).,  8-0,  p.   180. 

»Monumenta  Poloniae  Vaticana«.  Tomus  111,  Cracoviae  1914.  in 
8-0  niaiori,  p|).  LVl  et  572. 

CoMlinel:  Aiialecta  Valicaiia  1202—1366,  edidit  Dr.  Joannes  Ptasnik. 

»Rozprdvvy  Akademii  Um'ejçtnosci.  Wydziaf  historyczno-filozo- 
ficzny«.  (Travaux  de  f Académie  des  Sciences.  Classe  d'histoire  et  de 
philosophie),  ser.  11.  vol.  XXXI,  [j.  356. 


i 


83 

»Rozprawy  Akademii  Umiejçtnosci.  WydziaJ  historyczno-filozo- 
ficzny«.  (Travaux  de  V Académie  des  Sciences.  Classe  d^histoire  et  de 
philosophie),  ser.  II,  vol.   KXXII,   p.  430. 

SzELAGowsKi  Adam.  »Wici  i  Topory.  Studyum  nad  genez^  i  zna- 
czeniem  godet  polskich  i  zawoJari«.  („Wici  i  Topory^.  —  Études 
sur  la  genèse  et  la  si (/ni/i cation  des  emblèmes  et  clameurs  [proclama- 
tiones]  gentilices  en  Pologne  au  mogen-âge).  8-0,  pp.  VII  et  194,  avec 
planches. 


Nakiadein    Akadeiuii    Uiniejetoosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  (ieueralnepo  Boleglawa   Ulanowskiego. 

Krakow.   1914.  —  Drakarnia   Uniwersyteta  Jagiellonskieg;o.   pod  zarzailMn  J.  Filipowsfciego. 

25  Lipca  1914. 


BULLETIN  INTEfWATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 

1.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

N°  8,  9  et  10.      Octobre— Novembre— Décembre.        1914. 

Sommaire.    Séances    du   19  et  du  26  octobre,    da  9  et  du   16  novembre,    du  7  et 
12  décembre   1914. 

Résumés:    18.    SZYJKOWSKI    MARYAN.    L'influence    de    Gessner    sur    la 
poésie  polonaise. 

19.  LOS  JaN.    Les  monuments    de  l'ancienne    langue    polonai.se  catalogue  et 
analyse. 

20.  KOTARBINSKI    TADEUSZ.    L'utilitarisme    dans    la    doctrine    morale    do 
Mill  et  de  Spencer. 

21.  KOSTAXECKI  ANTONI.   Les  idées  sociales  de  J.  .1.  Rousseau. 

22.  SOBIESKI  WACLAVV.    La  théorie  des  ligues  et  conspirations  aux  temps 
de  Henri  de  Valois. 

23.  FI.IALEK  JAN.    Bartolo    de  Sassoferato    et    l'étude    du    droit     romain    en 
Pologne. 

24.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  26  OCTOBRE  1914. 
Pkésidknck   dk  m.   F.  ZOLL  se\. 

M.  J.\N  Lo.s    présente    son  travail:    „Les  monuments    de  Vancieniie 
langue  polonaise.  Inventaire  et  analyse''  ^). 


SEANCE  DU  9  NOVEMBRE  1914. 
Fkk.sii)knc;k    dk   M.   F.   ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  un  article  de  M.  Stanislaw  Kot:  ^Compte- 
rendu  d'un  voyage  scientifique  en  France,  dans  la  Belgique,  dans  la 
Hollande  et  en  Allemagne''^. 

')  Voir  Résumés  p.  97. 

Bnllotin   I— II.  1 


86 


SEANCE  DU  7  DECEMBRE  1914. 
Pkksidksck  uk  m.    F.   ZOLL  skn. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Zdzisi^aw  Jachimecki:  ^^La 
musique  à  la  cour  du  roi  de  Pologne  Ladislas  Jagieilo  et  l'oeuvre  de 
Xi  colas  de  H  ado  m" . 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  19  OCTOBRE  1914. 

PuKSlDK.NCK.    1>K    M.     F.    ZOLL    SKN. 

Le  Secrétaire   présente   le  travail   de  M.  Waclaw  Sobikski;    ^^La 
théorie  des  ligues  et  conspirations   aux  temps  de  Henri  de   Valois"  ^). 


SEANCE  DU  16  NOVEMBRE  1914. 

PKKdIDK.VCK    UK    M.    F.    ZOLL    SKN. 


M.  Stanislaw  VVrôblrwski  présente  son  travail:  ^Plan  d'un  nou- 
veau précis  de  l'histoire  du  droit    romain'^. 


SEANCE  DU  12  DECEMBRE  1914. 
Présidence  dk  M.   F.   ZOLL  sen. 

M.  Jan  FjJAt.KK   présente   son  travail:   „Bartolo  de  Sassoferato  et 
l'étude  du  droit    romain  en   Pologne"  ^) 

')  Voir  Réaame?«  p.   106. 
')  Voir  Résumés  p.   111. 


Résumés 


18.    SZYJKOWSKI   M.   Dr.   Gessneryztn   w   poezyi   polskiej.   (Die    Gessne- 
rismtis  in  det'  polnischen  Poesie). 

Beim  Studium  der  Entstehung  der  romantischen  Bewegung  darf 
man  eine  Erscheinung  nicht  unbeachtet  lassen ,  die  nach  ihrem 
Schöpfer  den  Namen  Gessnerismus  trägt.  Das  Wesen  dieser  Er- 
scheinung besteht  in  der  Eigenartigkeit  des  Empfindens  des  Natur- 
lebens und  in  einem  spezifischen  Typus  von  Empfindsamkeit,  also 
zwei  Hauptelementen  des  Romantismus.  Seine  beliebte  Form  ist  die 
sg.  naive  Ekloge,  die  Salomon  Gessner  auf  Grund  einer  Reaktion 
gegen  die  „Boudoirekloge"  des  Fontenelle  geschaffen  hat.  Der  Homo 
sapiens  der  Aufklärung  verwandelt  sich  in  den  ., gefühlvollen"  Hel- 
den der  Idylle,  der  nachdem  er  die  Civilisation  ebenso  eifrig  ver- 
pönt, wie  er  sie  vorher  vergöttert  halte,  die  Städte  verläßt,  um 
sich  in  dem  „Schosse  der  Natur"  niederzulassen  und  dem  unbe- 
kümmerten Leben  der  arkadischen  Hirten  zu  widmen. 

Diese  erste  Übergangsform  auf  dem  Wege  vom  Klassizismus 
zum  Romantismus  vereinigt,  nachdem  sie  neue  Motive  von  Werken 
in  der  Art  von  Thomsons  „Vier  Jahreszeiten"^,  Hallei's  „Die  Alpen" 
und  Kleists  „Der  Frühling"  in  sich  aufgenommen,  diese  mit  der 
Fiktion  des  „goldenen  Zeitalters"  und  dem  Tone  weicher  Erotik  — 
im  Streben  nach  Einfachheit  und  Natürlichkeit  überschreitet  sie 
jedoch  nicht  gewisse  Grenzen  feiner  Stilisation,  und  findet  infolge- 
dessen sehr  schnell  Aufnahme  in  ganz  Europa,  namentlich  in 
Frankreich. 

Vom  historischen  Gesichtspunkte  aus  bemessen,  besitzt  der  Gess- 
nerismus einen  Initiativwert  allerersten  Ranges.  Als  solcher  bildet  er 
die  erste  Phase  der  helvetischen  Bewegung,  aus  der  Rousseau  her- 
vorgeht,   der  nicht    grundlos  Gessner    als  „den  Menschen  nach  sei- 

1* 


88 

liera  Herzen"  bezeichnet.  Indem  er  die  einen  auf"  leichtem  Wege 
zur  Planier  fülirt,  regt  der  Gessncrismus  andere  zu  weiterer  und  auf- 
richtigerer Vertiefung  des  Naturalismus  und  leitet  auf  diese  Weise 
den  Umschwung  zum  Volkstum  ein.  In  der  Entwickelung  der  euro- 
pjlischcn  Ideenwelt  kommt  er  also  Jean  Jacques  Rousseau  und  den 
Gedichten  Ossians  zuvor  und  ebnet  den  Boden  für  diese  beiden 
großen  Bewegungen  im  Romantismus  des  XVIII  Jahrhunderts. 

Aus  den  Studien  über  das  Aufliommen  dieser  beiden  Erschei- 
nuugen  in  Polen  heraus  entspringt  organisch  die  Notwendigkeit 
einer  geschichtlichen  Analyse  des  polnischen  Gessncrismus  und  die 
vorliegende  Arbeit  soll  im  Prinzip  eine  Ergänzung  der  beiden  frühe- 
reu Abhandlungen  des  Verfassers  über  die  Ideen  Rousseaus  in  Polen 
in  XVIII  Jahrhundert  und  über  die  polnischen  Ossianisten  bilden. 
Der  Verfasser  wandte  dieselbe  Methode  an,  der  er  sich  in  der  Ge- 
schichte des  polnischen  Ossianismus  bedient  hat  ').  Er  begann  mit 
der  Zusammenstellung  der  polnischen  Übersetzungen  Gessners  —  die 
er  am  Ende  der  Abhandlung  bibliographisch  bearbeitet  —  von  der 
ersten,  die  er  fand,  vom  J.  1768,  bis  zu  den  in  Wilno  erschienenen 
Übersetzungen  dli.  den  Zeiten,  wo  die  beiden  ersten  Bändchen  der 
Poesien  Mickiewiczs  das  Tageslicht  erblickten.  Dies  gesammelte 
und  besprochene  Material  —  in  Summa  19  Positionen  —  beweist,  daß 
man  sich  in  Polen  mit  Gessner  ungewöhnlich  lange  beschäftigte. 
In  diesem  ganzen,  breiten  Zeiträume,  von  Naruszewicz  bis  Mickie- 
wicz  (1770 — 1822),  kann  man  auch  in  der  polnischen  Poesie  Spu- 
ren des  Einwirkens^  der  „naiven  Ekloge"  nachweisen,  obgleich  sie 
naturgemäß  nicht  während  der  ganzen  Periode  in  gleicher  Weise 
bemerkbar  und  deutlich  waren.  Dies  Einwirken  war  verschiedenem 
Wechsel  unterworfen  gemäß  den  veränderlichen  Strömungen  in 
der  allgemeinen  Zeitathraosphäre  und  den  einzelnen,  individuellen 
Eigenschaften.  Jedoch  entsprechen  die  allgemeinen  Zeitgrenzen  die- 
ses Einflusses  ziemlich  genau  dem  Anfangs-  und  Schlußdatum  der 
Übersetzungen  von  Gessners  Gedichten.  Das,  was  diesen  Zeiten 
vorausgeht,  weist  noch  keine  Bedingungen  auf,  die  zur  Rezeption  des 
abweichenden  Typus  der  Idylle  fähig  wären;  das,  was  ihnen  folgt, 
unterliegt  schon    immer  mehr  den  abweichenden  und  tieferen  Strö- 


')  Die  Abhandlung  über  Rousseau,  der  für  das  Polen  des  XVIII  Jahrhun- 
derts als  iieforniator  namentlich  auf  sozialem  und  erzieherischem  Gebiete  zu 
betrachten  ist,  mußte  naturgemäß   auf  audere  Weise  zur  Darstellung"  kommen. 


89 

mungen  des  Westens,  vor  allem  der  großen  Poesie  Mickiewiczs  — 
indem  es  die  Übergangsformel  des  Naturempfindens  und  des  Typus 
des  empfindsamen  Menschen,  der  auf  dem  Gessnerismus  großgezo- 
gen worden  ist,  verwirft. 

Ungewölmlicli  früh  erfolgte  die  Übersetzung  der  Gessnerschen 
Gedichte  in  die  polnische  Sprache;  nur  20  Jahre  liegen  zwischen 
dem  Datum  der  frühesten  polnischen  Übersetzung  und  dem  x\bleben 
des  schweizerischen  Dichters.  Dies  schnelle  Bekanntwerden  in  Po- 
len verdankt  der  Verfasser  der  Idyllen  zweifellos  dem  riesigen 
Widerhalle,  welcher  ihnen  in  Frankreich  zu  teil  wurde.  Denn 
ähnlich  wie  in  der  Rezeption  des  Ossianismus  in  dem  Polen  des 
XVIII  Jahrhunderts,  spielte  auch  beim  Hinübergreifen  des  Gessne- 
rismus auf  den  polnischen  Grund  und  Boden  Frankreich  die  Rolle 
des  Vermittlers;  weder  Letourneur,  der  Übersetzer  Ossians.  noch 
Huber,  der  Verehrer  Gessners,  deren  hervorragende,  um  die  Be- 
kanntmachung Frankreichs  mit  der  fremden  literarischen  Bewegung 
geleisteten  Verdienste,  die  moderne  französische  Wissenschaft  ent- 
sprechend gewürdigt  hat  —  haben  nicht  ahnen  können,  daß  sie  gleich- 
zeitig denselben  Dienst  auch  dem  fernen  Polen  leisteten. 

Gessner  erscheint  zunächst  bei  uns  in  den  „Zbiory"  (Sammlun- 
gen) in  Gesellschaft  von  sentimentalen  französischen  Schriftstellern, 
deren  Xanien  unsere  heutigen  Geschichtsschreiber  des  Romantismus 
aus  der  Vergessenheit  an  den  Tag  bringen;  daneben,  gelegentlich, 
fällt  ins  Ohr  des  polnischen  Lesers  der  Name  eines  Haller,  Kleist, 
Klopstock,  Hagedorn  und  Gleim;  und  der  polnische  Leser  erfährt, 
daß  es  nicht  nur  anerkannte  Größen  des  französischen  Parnasses 
gibt,  sondern  auch  hervorragende  Talente  in  der  Schweiz  und  in 
Deutschland,  von  denen  bald  mit  vieler  Beredsamkeit  Frau  von 
Staël  berichten  wird. 

Polnische  Übersetzungen  —  die,  wiewohl  sie  ausnahmslos  ungenau 
sind,  dennoch  den  wesentlichen  Wert  der  Gessnerschen  Muse  durch- 
aus nicht  beeinträchtigen  —  erlebten  alle  prinzipiellen  Werke  des 
schweizerischen  Idyllenschreibers.  Dabei  fällt  eine  charakteristische 
Vorliebe  —  die  namentlich  im  XVIII  Jahrhundert  hervortritt  —  für 
die  sg.  „moralische"  Idylle  auf,  welche  den  geringsten  geschichtlichen 
Wert  hat.  Diesen  Typus  finden  wir  auch  im  Zbior  (Sammlung)  aus 
dem  Jahre  1768  in  der  LTmarbeitung  von  Xaruszewicz,  in  „Zabawka 
serc  czulych"  (Das  Spiel  der  empfindsamen  Herzen)  und  im  Zbior 
vom  J.  1790.    welcher   ausdrücklich   als  Lektüre    ..für  Kinder-  be- 


90 

zeichnet  ist.  Sogar  Nowicki  erblickt  beim  Übersetzen  des  „Daphnis" 
in  ihm  vor  allem  .,Züge  der  Wohltätigkeit"  —  und  die  günstige  Auf-' 
nalime,  deren  sich  in  Polen  die  unter  dem  Titel  „Ir^^n"'  von  Kleist 
zustandegebrachte  Paraphrase  der  Gessnerschen  Idylle  erfreute,  muß 
aus  denselben  Ursachen  hervorgegangen  sein.  Diese  Ursachen  liegen 
in  der  Atmosphäre  der  Epoche,  in  den  humanitären  und  didakti- 
schen Tendenzen,  welche  bezeichnend  sind  für  das  geistige  Antlitz 
des  Zeitalters  der  „ Aufklärung'*.  Aus  dieser  Atmosphäre  ist  auch 
Gessner  herausgewachsen  —  und  dies  wurde  zuerst  in  seinen  Werken 
in  Polen  bemerkt.  Denn  neue  Werte  und  neue  Schlagworte  auf  den 
Gebieten  des  geistigen  Lebens  suchen  immer  die  Linie  des  gering- 
sten Widerstandes  auf.  um  auf  ihr  unmerklich  in  das  Innere  des 
Organismus  zu  dringen,  dessen  eingeborener  Konservatismus  vor 
allen  plötzlichen  Veränderungen  und  allem  Aufrütteln  Furcht  emp- 
findet. 

Auf  dieser  Linie  verbleibt  noch  in  dem  Zeitalter  Stanislaus 
Augusts  ein  bedeutender  Teil  der  Idylle,  die  in  den  Spalten  der 
„Zabawy  przyjemne  i  pozyteczne"  (Angenehme  und  nützliche  Spiele) 
üppig  zu  wuchern  beginnt.  Alle  ohne  Ausnahme  idyllischen  Ideen 
von  Xaruszewicz,  der  als  Idyll eudichter  in  den  Zabawy  auftritt,  be- 
finden sich  in  enger  Abhängigkeit  von  der  Ekloge  Gessners.  Dieser 
Gessnerismus,  der  an  sich  weit  entfernt  ist  von  der  „nackten" 
Wahrheit,  wurde  jedoch  von  Naruszewicz  noch  mehr  gefälscht,  in- 
dem er  unter  dem  Einfluß  der  Ekloge  alten  Typus  (von  Fontenelle) 
die  Hofform  mit  der  Neigung  zur  Allegorisierung  und  zur  galanten 
Maskarade  im  Sinne  der  vorflossenen  Epoche  annahm. 

Dieselbe  Neigung  zur  Verbrüderung  Gessners  mit  Fontenelle 
weisen  die  Werke  anderer,  weniger  bekannten  Idyllenschreiber  auf, 
die  man  in  den  Spalten  der  „Zabawy"  findet.  Aber  diese  L^^rik  der 
,,Zabawy'-  der  siebziger  Jahre  verbleibt  durchaus  nicht  auf  dem  toten 
Punkte.  Die  barocken  Dichtungen  eines  Abbés  Marcin  Eysmont, 
eines  Fabian  Sakowicz  und  eines  Antoni  Korwin  Kossakowski,  die 
in  den  ersten  Jahrgängen  der  „Zabawv"  veröffentlicht  wurden,  räu- 
men in  späteren  Jahren  ihren  Platz  ganz  andersgearteten  Gedich- 
ten ein.  Im  J.  1774  erscheint  ein  schönes,  von  Sehnsucht  nach  dem 
Landloben  erfülltes  Gedicht  eines  unbekannten  Verfassers,  das  den 
Titel  trägt:  „Dafnis  w  Lazienkach"  (Daphnis  in  den  Lazienki  — 
einem  königlichen  Lustschlosse  und  Parke  bei  Warschau),  —  ujid 
daneben  fallen  die  ihm  tonverwandten  Idyllen  von  Jözef  Swi^torzecki 


91 

auf.  Franciszek  Dyonizy  Kniaznin  wird  noch  in  seinem  frühesten 
„erotischen"  Gedichte  („Piesn  —  das  Lied" — 1776)  in  bezeichnender 
Weise  seinen  Zug  zur  ländlichen  Einfachheit  mit  der  Aufrichtigkeit 
des  „Empfindens"  vereinigen  —  und  Fr.  Zablocki  wird  durch  volks- 
thümliche  Tendenzen  und  einen  gewissen  Realismus  der  Phrasen 
in  seinen  Hirtengedichten  die  Bedeutung  der  Initiative  zeigen,  die 
potentiell  im  Gessnerismus  enthalten  war. 

Die  „Pasterki"  (Hirtengedichte)  des  Zabiocki,  die  Gedichte  des 
Jözef  Sz3mianowski  und  des  Adam  Piasecki,  die  in  den  Zabawy 
erschienen,  bilden  eine  gewisse  erotische  Schablone  aus,  die  der 
Empfindsamkeit  Gessners  ähnlich,  wenn  auch  noch  nicht  mit  ihr 
identisch  ist.  In  der  Entwickelung  des  polnischen  Sentimentalismus 
besitzt  dieser  Typus  seine  eigene  Bedeutung.  Er  legt  dar,  in  welcher 
Weise  sich  der  polnische  Vhomme  sensible  gestaltete,  als  er  allmäh- 
lich die  Salontöne  abstreifte  und  mit  einem  noch  nicht  sicheren 
Schritte  sich  zu  dem  Mitempfinden  mit  der  Natur  hinwandte.  Auf 
diesem  Wege  gelangt  die  polnische  Poesie  schon  zu  dem  reinen 
Gessnerschen  Typus  in  dem  Hirtengedichte  des  Übersetzers  von 
Gessners  Werken,  Urban  Szostowicz,  unter  den  Titel  „Jesieii"  (der 
Herbst)  —  und  zu  dem  Sentimentalismus  des  Karpinski,  der  als  eine 
Novität  das  subjektive  Moment  hineinbringt  und  in  gewisser  Be- 
ziehung einen  Vorgänger  auf  polnischem  Grund  und  Boden  in  der 
Person  des  Feliks  Gawdzicki  hat.  Die  Idyllen  Karpinskis,  die  sich 
auf  persönliche  Erlebnisse  stützen,  bilden  als  Ganzes  Liebesmemoiren, 
in  denen  die  panegyrische  Allegorie  in  die  erotische  Allegorie  über- 
gegangen ist,  und  obwohl  fremde  Namen  und  einige  Motive  aus 
Gessner  geblieben  sind  —  ist  der  Hirtenapparat  auf  ein  Minimum 
zusammengeschrumpft,  die  mythologischen  Ornamente  sind  dagegen 
vollkommen  verschwunden. 

Noch  weiter  ist  in  dem  Bestreben  nach  Vertiefung  des  Gefühls 
der  unbekannte  Verfasser  der  „Sielanki  czyli  piesni  pasterskie  przez 
wiesniaka  roku  1792  napisane"  (Idyllen  oder  Hirtenlieder  von  einem 
Landmanne  im  J.  1792  geschrieben)  gegangen.  Diese  heute  ver- 
gessene Sammlung  von  40  Liedern  stellt  eine  ungemein  interessante 
Übergangserscheinung  iû  der  Entwickelung  von  Gessner  bis  zu 
Rousseau  und  Goethe  dar.  Der  Verfasser  ein  ,,  Landmann  aus  der 
Gegend  von  Przemysl^  wie  er  sich  selbst  nennt  —  ist  in  der  Sphäre 
des  Wirkungskreises  der  Idylle  Gessners  und  des  Hirtenliedes 
Karpiiiskis    aufgewachsen  —  aber  sein  Gefühlsleben  ist    weit  mehr 


92 

kompliziert.  Die  y,Hirtenempfindsamkeit"  schlägt  hier  Gessner  ganz: 
unbekannte  Akkorde  an  :  der  Dichter  klag-t  deutlich  über  den 
«Lebensschnierz"  („nicht  für  eine  Gabe,  sondern  für  eine  Strafe 
halte  ich  das  Leben"),  der  als  romantischer  „Weltschmerz"  der 
Infektionsbacillus  der  modernen  „Zeitkrankheit"   werden  soll. 

Während  die  einen,  nachdem  sie  die  Grenzen  des  Gessnerismus 
überschritten  haben,  neue,  tiefere  Gefühlstüne  hervorzubringen  su- 
chen —  während  andere,  wie  Woronicz  (namentlich  in  den  unveröffent- 
lichten Hirtenliedern)  den  Kompromisst^'pus  des  Nuruszewicz'schen 
Hirtenliedes  fortsetzen-  finden  sich  auch  solche,  die  der  Gessneris- 
mus. nachdem  er  sich  selbst  überlebt  hat,  zu  einer  zweiten  Möglichkeit 
hinleitet,  welche  in  ihm  in  potentia  steckt:  nach  der  Abbildung  des 
Volkslebens  hin.  Einen  hervorragenden  Vertreter  dieser  Richtung 
in  der  Poesie  des  Stanislaus' sehen  Zeitalters  stellt  Kniaznin  dar,  der 
zuerst  Nachahmer  der  klassischen  Bukoliken,  dann  Übersetzer  der 
AVerke  der  Frau  Deshoulières  war  und  endlich  —  nach  einer  nur 
unbedeutenden  Berührung  mit  dem  Gessnerismus  —  Verehrer  des 
„ländlichen  Lebensart",  Verfasser  der  „Krosienka"  (der  Stickrahmen), 
des  Gedichtes  „an  die  Hofmagd  Kachna",  und  namentlich  des 
„Troiste  wesele"  (die  dreifache  Hochzeit)  wird,  einer  Dichtung, 
welche,  als  die  erste  Probe  eines  Volksmelodramas  in  Polen,  aus 
der  vollkommenen  Überwindung  und  Verneinung  der  Daseinsberech- 
tigung der  „naiven  Ekloge"  hervorwächst  und  dies  ist  durchaus 
keine  vereinzeinte  Erscheinung.  Ganz  gegen  Ende  des  Jahrhun- 
derts erblickt  man  neben  Kniaznin  Jacek  Przybylski,  den  Verfasser 
des  Hirtengedichtes:  Wyrzynek  (!)  na  Piaskach  przy  Krakowie  (Das 
Erntefest  in  der  Vorstadt  Piaski  bei  Krakau).  In  diesem  umfang- 
reichen Bilde  des  Prz3fbylski  ist  alles  neu:  das  Erntefest  bildet  den 
Hintergrund,  auf  ihm  sind  Gestalten  aus  dem  Volke  zu  sehen  mit 
heimatlichen  Namen,  die  die  masurische  Mundart  sprechen,  und  — 
was  wichtiger  ist  —  in  ihrem  Denken  und  Empfinden  natürlich  sind. 
Diese  Dichtung  ist  als  ein  bewußter,  gegen  die  bukolischen  Un- 
wahrheiten gerichteter  Protest,  in  den  Mund  des  Banach  gelegt^ 
der  die  arkadischen  Hirten  verpönt  und  die  Beobachtung  der  hei- 
matlichen Landschaft  und  die  Lebensweise  des  Volkes  empfiehlt. 
Mit  der  Ent\sàckelung  der  polnischen  Idylle  in  der  Zeit  nach 
der  Teilung  Polens  befaßt  sich  vom  Standpunkte  ihrer  Stellung 
zum  Gessnerismus  der  dritte  und  vierte  Abschnitt  dieser  Arbeit. 
Diese  Einteilung  ist  die  Folge  des  historischen  Verlaufs  der  Dinge,  der 


93 

vollkommen  iu  denselben  Bahnen  sicli  in  der  Entwickelung  ande- 
rer Anfänge  des  polnischen  Romantismus  wiederholt.  Nach  dem 
üppigen  Aufblühen  der  idyllischen  Poesie  in  den  Zeiten  des  Königs 
Stanislaus  —  folgt  auf  diesem  Gebiete  augenscheinlich  eine  Stockung. 
die  ungefähr  bis  zu  dem  Jahre  1815  fortdauert.  In  der  Theorie 
hören  unsere  Dichter  nicht  auf,  die  ländliche  Ungezwungenheit  zu 
loben,  in  der  Praxis  aber  bauen  sie  „eine  Hütte,  aber  in  ihrer 
Mitte  einen  Palast"  (wie  Trembecki  sagt)  —  indem  sie  den  Spuren 
Delilles  folgen,  der  in  diesem  Zeiträume  zu  den  populärsten  Schrift- 
stellern in  Polen  zählt. 

Gegen  eine  solche  Auffassung  der  Dinge  fehlt  es  nicht  an  Wi- 
derspruch. Im  Jahre  1804  veröffentlicht  der  „T3'godnik  Wilenski"^ 
(Wilnaer  Wochenblatt)  ein  Gedicht,  betitelt  „Satyra".  in  dem  in 
höchst  bezeichnender  Weise  der  Vorwurf  der  Fälschung  der  Wahr- 
heit des  Landlebens  mit  der  Kritik  der  Empfindsamkeit  im  Sinne 
der  pseudoklassischen  Schule  sich  vereinigt.  Dagegen  tritt  mit  einer 
Glorifikation  der  Hirtenempfindsamkeit  der  Verfasser  der  „Uwagi 
nad  romansami''  (Bemerkungen  über  die  Romane)  auf,  die  gleich- 
zeitig im  „Tygodnik  Wileiîski"  erschienen,  und  in  denen  „der 
zartfühlende,  empfindsame  Hirt"  als  ein  begeisterter  Verehrer  Rous- 
seaus  „Neuer  Heloise"  erscheint. 

Diese  Empfindsamkeit,  die  sich  des  Tones  der  naiven  Ekloge 
bedient— besteht  in  Praxis  zu  Anfang  des  neuen  Jahrhunderts  nur 
im  österreichischen  Anteil  Polens,  ein  Umstand,  der  in  der  unmittel- 
baren Berührung  dieses  Anteils  mit  deutschen  Einflüssen  leicht  seine 
Erklärung  findet.  Hier  hat  der  Gessnerismus  obwohl  in  verschiede- 
nen Modifikationen  aber  zweifellos  in  den  Werken  des  Audrzej 
Brudzinski,  Wincenty  Reklewski  und  Kazimierz  Brodzinski  seine 
Spuren  hinterlassen. 

Die  Empfindsamkeit  des  Andreas  Brodzinski  weist  einen  auf- 
richtigeren und  tieferen  Klang  auf,  als  das  Sentiment  Karpiiiskis. 
man  h<)rt  aus  ihr  einen  gewissen  überragenden  Ton  von  Melancho- 
lie heraus,  der  den  Hirtenliedern  des  „Przemysler  Landmannes" 
vom  J.  1792  verwandt  ist.  Der  Einfluß  Gessners  ist  hier  vorwiegend 
ein  mittelbarer  —  obgleich  auch  Analogien  in  den  Motiven  zu  finden 
sind  —  die  Empfindsamkeit  des  Andrzej  wächst  aus  der  Lektüre 
Hallers  und  Kleists  heraus  dh.  sie  erscheint  auf  demselben  Grunde 
wie  die  Idylle  Gessners.  Dafür  darf  man  die  poetische  Produktion 
Reklewskis  als  die  reifste  Frucht    des  polnischen  Gessnerismus  an- 


y4 

sehen,  obgleich  es  auch  hier  nicht  au  gewissen  individuellen  Zügen 
und  gessnerfremden  Einflüssen  nicht  fehlt.  Der  sinnliche  Ton,  das 
Barocke  der  Kitit'üUe,  die  Volksnamen  —  stören  die  Reinheit  des 
Gessnerscheu  Typus  in  einem  Teil  der  Idyllen  Reklewskis,  der, 
wie  die  (im  .1.  1850  herausgegebenen)  „Sielanki  krakowskie"  (Kra- 
kauer Idyllenj  beweisen,  endlich  nahe  daran  war,  die  engen  Rahmen 
der  „naiven  Ekloge"  zu  Gunsten  des  heimischen  Kolorits  zu  über- 
winden. 

Der  Gessncrismus  des  Kazimierz  Brodziiiski  durchlebt  einige 
interessante  Phasen,  die  sich  durchaus  nicht  auf  einer  geraden  Ebene 
bewegen.  Gessner  ist  —  nach  der  Aussage  des  polnischen  Dichters  — 
der  erste  fremde  Schriftsteller,  den  er  in  polnischer  Übersetzung 
gelesen  habe.  Der  Eindruck  der  Werke,  die  er  fast  noch  im  Kin- 
desalter gelesen  hatte,  war  von  lauger  Dauer,  sie  reichte  von  dem 
reinen  Typus  der  „naiven  Ekloge",  der  „Sielanka  Dunaju"  (Donau- 
idylle 1808j,  bis  zu  der  im  Sinne  der  späteren  Ansichten  Brodziii- 
skis  ,,in  moralischer  Beziehung  reformierten  Idylle".  Nach  den 
Kriegsjahren  (1809  -  13),  in  denen  die  ländliche  Muse  des  Dichters 
schweigt,  fördert  die  wiederholte  Beobachtung  des  Landlebens  bei 
seiner  Tante  in  Sulikowo  ein  ungewöhnlich  realistisches  Bild  in 
dem  Briefe  an  den  Freund  zu  Tage  (20.  IV.  1814)  —  zugleich  aber 
entstehen  gleichsam  pro  foro  extenio  Gedichte:  „Do  Wiesniakow" 
(An  die  Landleute j,  „An  Czeslawa",  „Kwiatoslawa  czyli  srogosc 
Dziewanny''  (Kwiatoslawa  oder  die  Grausamkeit  der  Göttin  Dzie- 
wannaj,  „Stanislaw",  „Bogdan  und  Milko"  und  „Krakowiaki",  in 
denen  mit  Hilfe  der  Dichtungen  Reklewskis  eine  schnelle  Entwick- 
lung vom  Gessncrismus  in  der  Richtung  nach  neuen,  heimischen 
Quellen  vor  sich  geht. 

Aber  diese  Überwindung  des  Gessncrismus  ist  durchaus  noch 
keine  endgültige.  Als  Brodziiîski  in  die  literarische  Atmosphäre 
Warschaus  hinübersiedelte,  in  der  nach  dem  Jahre  1815  ein  zweites 
Aufblühen  der  „naiven  Ekloge"  beginnt,  kehrt  auch  der  Verfasser 
des  „Wieslaw"  zu  ihr  zurück.  Das  interessanteste  Produkt  dieser 
reaktionären  Phase  des  Gessncrismus  bei  Brodziiiski  ist  seine  „ars 
poetica"  die  er  im  J.  1816  schrieb,  und  die  im  ersten  Bande  der 
Wilnaer  Au.sgabe  vom  J.  1821  unter  dem  Titel  „Wyj^tek  z  poe- 
matu  Poezya"  erschien.  Der  ganze  Eingang  zu  dieser  Dichtung  be- 
ruht auf  der  programmatischen  Idylle  Gessners  „An  Daj)hne"  und 
enthält  gewissermassen    eine  Apotheose    dieser  Richtung    der  idylli- 


95 

scheu  Poesie,  welche  iu  seinen  Werken  der  „helvetische  Theokritus" 
verewigt  hat.  Der  endgültige  Schluß  dieser  „poetischen  Kunst" 
Brudzinskis  liegt  aber  schon  außerhalb  des  Gessnerismus,  indem  er 
sich  den  Forderungen  nähert,  auf  die  sich  „Wieslaw"  und  „Dwor 
Av  Lipinie"  (Der  Hof  iu  Lipinj  sttitzen. 

Auf  diesem  Wege  erfolgt  die  zweite  und  schon  dauernde  Los- 
lösung der  Gedankenwelt  Brodziiiskis  von  dem  Einflüsse  der  „nai- 
ven Ekloge",  der  mit  der  endgültigen  Verurteilung  des  Gessneris- 
mus in  den  Abhandlungen  „Über  den  Klassizismus  und  Romantis- 
mus"  und  „Die  Idylle  in  moralischer  Beziehung'   ein  Ende  nimmt. 

Diese  Endstadien  des  Gessnerismus  bei  Brodzinski  erscheinen 
während  der  Renaissance  des  Gessnerismus  in  Polen,  nach  dem 
Jahre  1815  —  und  damit  befaßt  sich  der  letzte  Abschnitt  der  Ab- 
handlung. Es  ist  auifallend,  daß  diese  Renaissance  Hand  in  Hand 
geht  mit  der  abermaligen  Flut  der  Ossianischen  Welle,  mit  den 
Artikeln  der  Frau  von  Staël,  mit  den  Übersetzungen  Schillers,  mit 
der  Rehabilitation  des  Genies  Shakespeares  und  den  ersten  Er- 
wähnungen über  Walter  Scott  und  B^ron.  Gegenüber  diesen  ver- 
schiedenen Tatsacheo,  von  denen  Avir  traditionell  die  Anfäncre  des 
polnischen  Romantismus  abzuleiten  pflegen,  nimmt  der  Gessnerismus, 
obgleich  er  an  die  Epoche  des  Königs  Stanislaus  heranreicht,  nicht 
den  Charakter  einer  reaktionären  Erscheinung  an.  sondern  er  be- 
steht und  wirkt  in  Eintracht  mit  neueren  und  volleren  Formen 
fort.  Die  polnischen  Ossiauisten  von  Brodzinski  an,  treten  öfters 
gleichzeitig  mit  Elegien  und  der  „naiven  Ekloge"  hervor,  und  ver- 
suchen sogar  so  verschiedenartige  Erscheinungen,  wie  den  Gessne- 
rismus und  Ossianismus  in  Einklang  zu  bringen  (dies  tat  u.  a. 
Antoui  Lçski  in  den  „Zale  Dafnisa  po  zgonie  Malwin^-"  (Daphnis 
Klagen  nach  dem  Hinscheiden  Malwinas)  und  im  „Zgon  Emmy" 
(Das  Hinscheiden  Emmas)  „Dziennik  Wileiiski"   1817). 

Der  Herd  der  Wiedergeburt  des  Gessnerismus  in  Polen  —  mit 
der  sich  sogar  Proben  von  Auferweckung  der  „Boudoirekloge" 
verbinden  —  wird  gegen  Ende  des  zweiten  Jarhzehnts  des  neuen 
Jahrhunderts  Wilno.  Und  es  ist  nicht  zu  verwundern,  daß  in  der 
jugendlichen  Dichtung  Mickiewiczs,  welche  eine  Rekapitulation  der 
Arbeit  vergangener  Generationen  bedeutet,  gewisse  Spuren  der 
idyllischen  Manier  Gessners  enthalten  sind,  Gessners,  der  in  der 
Poesie  und  in  dem  Leben  der  Philomaten  gern  gelesen  und  nach- 
geahmt wurde.    Diese  Spuren  gehen  auf  die  Wirkung    der  Karpiii- 


9« 

skischen  Idylle  zurück  —  und  treten  da  deutlich  hervor,  wo  der 
]\Iei.ster  des  polnischen  Romantismus  die  Spannung  seines  Gefühls 
zum  Ausdruck  bringen  wollte.  Hier  winkte  ihm  auf  der  Linie  des 
geringsten  Widerstandes  die  durch  die  Tradition  geweilite  Formel 
des  „gefühlvollen  Menschen",  der  sich  am  glücklichsten  in  dem 
Kittel  eines  Hirten  fühlt,  der  unscheinbare  Blümchen  liebt,  Kränze 
aus  Schlüsselblumen  und  Kaute,  stille,  abgelegene  Orte  mit  einer 
„Hütte  inmitten  von  dichten  Haselstauden",  ilaarbündel  und  ge- 
trocknete Blätter  der  Cypresse,  Grabhügel  und  kühle  .lasminlaub- 
gänge,  Altäre  trauriger  Liebe  und  den  silberneu  Schoß  der  Wellen, 
in  denen  sich  die  blumengeschmückte  Stirn  des  Hirtenmädchens 
widerspiegelt.  Diese  dekorativen  und  metaphorischen  Einzelheiten, 
die  man  in  den  Komançeu.  der  „Switezianka",  der  „Erinnerung",  in 
dem  Gedichte  „An  den  Niémen"  und  in  beiden  Teilen  der  „Dziady" 
findet  -  bewahren  einen  weitläufigen,  aber  dennoch  gewissen  histo- 
rischen Zusammenhang  mit  der  Atmosphäre  der  „Empfindsamkeit" 
des  XVni  .Jahrhunderts,  auf  deren  Bildung  die  Id3dle  Gessners  so 
stark  eingewirkt  hat.  In  den  beiden  Bändchen  der  Mickiewicz'schen 
Gedichte  sind  die  Spuren  des  Gessnerismus  etwas  Überlebtes,  das 
deswegen  beachtenswert  ist,  weil  bei  der  Vertiefung  des  Gefühls- 
lebens Gustavs  der  Gessnerismus  jedenfalls  eine  aktive  Rolle  ge- 
spielt hat.  die  der  analog  ist,  welche  dieser  Erscheinung  auf  der 
allgemeinen  Linie  der  Entwickelung  der  Empfindsamkeit  in  der 
Lyrik  vor  dem  Auftreten  Mickiewiczs  zuteil  geworden  ist. 

Die  jugendliche  Poesie  Mickiewiczs  bedeutet  nicht  nur  einen 
theoretischen,  sondern  auch  einen  faktischen  Abschluß  der  Ge- 
schichte des  polnischen  Gessnerismus,  der  so  wie  so  in  Polen  von 
längerer  Dauer,  wie  im  Westen  gewesen  ist.  Erscheinungen  der 
„naiven  Ekloge",  denen  man  nach  dem  Auftreten  Mickiewiczs  hier 
und  da  begegnet  —  das  sind  die  letzten,  verspäteten  und  gänzlich, 
infolge  des  allzu  langen  Gebrauchs,  verstimmten  Klänge  der  Hirten- 
flöte Gessners.  die  in  der  gewaltigen  Symphonie  des  polnischen 
Romantismus  kaum  zu  bemerken   sind. 


97 


19.    J.  LOS:    Przegl^d   jqzykowych    zabytkôw    staropolskich.    [Übeisicht 
ulf polnische r  Spi-ac]t(le}ihtnäler  . 

Das  Werk  ist  bezüglich  seines  Planes  und  Gebietes  am  meisten 
verwandt  mit  der  Arbeit  Wladyslaw  Xelirings:  Altpolnische  Sprach- 
denkmäler. Systematische  Übersicht,  Würdigung  und  Texte,  —  die  im 
J.  1886  in  Berlin  erschien.  Dieses  seiner  Zeit  ungemein  wertvolle 
Werk  ist  bei  uns  wenig  populär  geworden,  weil  es  in  einer  frem- 
den Sprache  herausgegeben  wurde;  gegenwärtig  ist  es  im  Buchhan- 
del nicht  mehr  zu  haben,  und  außerdem  hat  in  den  letzten  dreißig 
Jahren  die  Zahl  der  ausfindiggemachten  altpolnischen  Sprachdenk- 
mäler derartig  zugenommen,  daß  selbst  die  Veröffentlichung  ihres 
bibliographischen  Verzeichnisses  ein  wesentliches  Bedürfnis  gewor- 
den ist.  Der  vorliegende  „Przegl^d  zabytköw"  soll  diesem  Bedürf- 
nisse abhelfen. 

Er  unterscheidet  sich  von  der  Nehring'schen  Arbeit  dadurch,  daß 
er  fast  ausnahmslos  einen  bibliographischen  und  berichterstattenden 
Charakter  trägt.  Die  Zahl  der  bekanntgewordenen  und  veröffentlich- 
ten Denkmäler  ist  so  groß,  daß  ein  näheres  Besprechen  derselben 
den  Rahmen  des  Buches  übermäßig  erweitert  haben  würde.  Die  ein- 
schlägige Literatur  ist  ebenfalls  umfangreich,  so  daß  man  sich  öfters 
mit  der  Inhaltsangabe  dessen,  was  über  diesen  Gegenstand  Spezial- 
forscher veröffentlicht  haben,  begnügen  kann,  und  deshalb  spricht 
der  Verfasser  nur  in  einigen  Streitfragen  -wie  z.  B.  der  Bogurodzica, 
seine  eigene  Anschauung  aus.  wobei  er  in  objektiver  Weise  auch 
fremde  Ansichten  zu  Worte  kommen  läßt. 

In  erster  Linie  handelte  es  sich  hier  jedoch  um  die  Darstellung 
des  gegenwärtigen  Standes  der  Denkmalsforschung;  der  Verfasser 
hat  demnach  Nachrichten  über  die  in  verschiedenen  Bibliotheken 
und  Archiven  befindlichen  Handschriften  mit  Angabe  ihres  Alters 
und  Signatur,  ihrer  Ausgaben  und  theoretischen,  linguistischen  Be- 
arbeituilgen  zusammengestellt.  Beim  Anführen  der  Zitate  bezeichnet 
der  Verfasser  immer  auf  das  genauste  ihre  Herkunft.  Besondere 
Aufmerksamkeit  wandte  er  der  Korrektheit  der  Texte  und  ihrer 
Ausgaben  zu,  er  notiert  falsche  oder  unklare  Stellen,  bei  wichtige- 
ren Denkmälern  gibt  er  Proben  von  sprachlichen  Formen,  die  in 
grammatischer  Hinsicht  besondere  Berücksichtigung  verdienen.  Neue, 
bis  jetzt  im  Druck  nicht  erschienene  Denkmäler  findet  man  hier 
nicht  viel;  sie  sind  zum  Teil  in  dem  Text,  zum  Teil  in  den  Anla- 


VIS 

jreu  untero'ebraclit.  Eiui<2;e.s  ist  hier  aus  dem  liaiicl.schriftliclien  Nach- 
hisse  des  H.  Lopaciiiski  aufgenommen  Avorden. 

Der  Anhige  des  Buches  hat  die  Nehring'sche  Arbeit  als  Muster 
vorgelegen.  Es  beginnt  mit  einer  gedrängten  Übersicht  von  Sam- 
melwerken, Zeitschriften  und  besonders  Publikationen  der  Akademie 
der  AVissenschaften.  in  denen  so  viele  Denkmiüer  und  Bearbeitun- 
oren  vert)tîentlicht  wurden.  An  dieser  Stelle  fanden  auch  die  Ver- 
dienste  der  Philologen.  Geschichtsschreiber,  Juristen  und  Naturfor- 
scher, die  auf  diesem  Gebiete  gearbeitet  haben,  Erwähnung,  unter 
denen  den  ersten  Platz  Brückner  behauptet.  Nach  dem  Beispiele 
Nehriugs  hat  der  Verfasser  die  Übersicht  der  Denkmiüer  nach  zwei 
Zeitabschnitten  eingeteilt,  den  ersten  bis  zum  XIV  Jahrhundert, 
den  zweiten  vom  Anfang  des  XIV  bis  zur  Geburtsstunde  der  pol- 
nischen humanistischen  Literatur  im  XVI  Jahrhundert.  Im  ersten 
Zeiträume  wurden,  außer  kurzerledigten,  angeblichen  Runendenk- 
mälern,  die  historischen  Quellen  zur  Sprachgeschichte  dh.  das  in 
lateinischen,  historischen  Schriften,  in  den  Diplomen,  in  Rechts- 
und Gerichtsdenkmälern,  und  endlich  auf  Münzen  befindliche  Sprach- 
material behandelt;  den  Abschnitt  beschließt  eine  Charakteristik  der 
allgemeinen  Bearbeitungen  dieser  Periode  und  derjenigen  von  den 
Spezialarbeiten.  die  den  geographischen  Bezeichnungen  und  Perso- 
nennamen gewidmet  sind. 

Den  Hauptinhalt  des  Buches  macht  die  Übersicht  der  Denkmä- 
ler des  XTV  und  späterer  Jahrhunderte  aus.  Hier  wurden  auch  Ab- 
schnitte aufgenommen,  die  Denkmälern  gewidmet  sind,  welche  sogar 
im  Xin  J.  entstehen  konnten,  wie  das  Psalterium  und  das  Lied 
Bogurodzica,  da  aber  ihre  Abschriften  aus  einer  späteren  Zeit  stam- 
men, so  durfte  man  sie  nicht  im  ersten  Teil  einer  Besprechung  un- 
terziehen. Dieser  zweite  Teil  beginnt  damit,  womit  der  erste  endigt 
d.  h.  mit  der  Charakteristik  der  allgemeinen,  diesem  Zeiträume  ge- 
widmeten Bearbeitungen,  worauf  die  Betrachtung  der  Denkmäler 
selbst  in  vier  Hauptabschnitte  eingeteilt  ist. 

Im  ersten  Abschnitte  ist  die  Rede  von  den  besonderen  polni- 
schen, in  den  lateinischen  Texten  enthaltenen  Worten  und  Aus- 
drücken ,  hier  ist  demnach  eine  Menge  glossierter  Handschriften 
hineingekommen,  die  man  nach  ihrem  Inhalte  segregiert  hat.  Es 
werden  hier  Betrachtungen  angestellt  über  das  polnische  Sprachma- 
terial in  lateinischen:  1)  Diplomen,  2)  historischen  Schriften,  3)  Rech- 
nungen.   Inventarien,    Registern,    Briefen.  3)  Aveltlichen    und  geistli- 


99 

eben  Statuten,  4)  Gerichts-Xotizen  und  Formularen.  6)  Akten  der 
Kapitel  und  der  geistlichen  Gerichte,  7)  Predigten  und  anderen 
kirchlichen  Schriften,  8)  literarischen  Texten,  9)  polnischen  Glossen 
in  polnischen  Texten. 

In  den  zweiten  Abschnitt  kamen  in  lateinischer  Sprache  ver- 
faßte Grammatiken  und  Rhetoriken  und  Beispiele  von  Konversa- 
tion in  polnischer  Sprache,  stilistische  Muster,  Wörterbücher  und 
AVörtersammlungen  hinein. 

Der  dritte  Abschnitt  enthält  eine  Übersicht  der  polnischen  Pro- 
sadenkmäler: u.  zw.  1)  der  religiösen,  2)  didaktischen  und  der  Ro- 
mane, 3)  juristischen,  politischen  und  gelegentlichen,  5)  der  Kalender 
und  naturwissenschaftlichen,  wirtschaftlichen  und  mathematischen 
Denkmäler. 

Im  vierten  wurden  Poesiedenkmäler  nach  Jahrhunderten  einer 
Betrachtung  unterzogen,  mithin  religiöse  Denkmäler  aus  dem  XTV^ 
J.,  religiöse  aus  der  ersten  Hälfte  des  XV  Jahrhunderts,  weltliche 
am  diesem  Jahrhundert,  und  endlich  religiöse  und  weltliche  aus  der 
ersten  Hälfte  des  Jahrhunderts. 

Jeder  von  diesen  Abschnitten  mußte  mit  Rücksicht  auf  den 
verschiedenartigen  Charakter  des  betrachteten  Materials  einiger- 
maßen anders  bearbeitet  werden:  den  am  strengsten  bibliographi- 
schen Charakter  hat  der  erste  und  zweite  Abschnitt,  namentlich  in 
dem  letzteren  die  Übersicht  der  Wörterbücher  und  Wörtersammlun- 
gen. In  diesem  Abschnitte  hat  der  Verfasser  seine  Aufmerksamkeit 
auf  die  Entwickelung  des  polnischen  Stils  gerichtet,  und  im  vierten 
auf  die  Grundsätze,  nach  denen  die  Versifikation  sich  ausbildete. 

Das  Hauptbestreben  des  Verfassers  bildete  jedoch  das  biblio- 
graphische Material,  namentlich  aber  die  Inventaraufnahme  der 
Denkmäler  selbst  möglichst  vollständig  darzustellen.  Den  Schluß 
bildet  ein  Index  der  Handschriften.  Worte  und  Verfasser. 


20.    ür.  TADEUSZ  KOTAKBINSKI.   Utylitaryzm   w  etyce  Milla  i   Spencera. 
(Der  Utilitarismus  in  der  Ethik  31ills  und  Spencers). 

Sobald  man  zum  Ausgangspunkt  einer  vergleichend-kritischen 
Anal^'se  Spencers  Ansichten  über  den  Standpunkt,  den  er  selbst 
Mills  Utilitarismus  gegenüber  einnimmt,  erwählt,  ist  man  genötigt 
festzustellen,    daß    die  Vorwürfe,    die  Spencer   diesem  Utilitarismus 


100 

macht,  auf  Miss  verstau  dnissen  bezüglicli  der  Person .  die  sie  be- 
treffeu,  oder  bezüglich  des  Inhalts  selbst  beruhen;  ja  noch  mehr, 
Spencer  darf  man  nicht  nur  den  Utilitaristen  zuzählen,  sondern 
auch  auf  ethischem  Gebiete  in  prinzipiellen  Fragen  den  Glaubens- 
genossen Mills.  Das,  was  Spencer  Mill  vorzuwerfen  hatte,  war  zu- 
nächst das  angebliche  ausnahmslos  von  augenblicklichen  Verhältni- 
ssen Sichleitenlassen  mit  Hintansetzung  von  allgemeinen  Prinzipien 
des  ethischen  Handelns,  zweitens  das  scheinbare  Außerachtlassen  der 
Notwendigkeit,  die  Kausalzusammenhänge  zwischen  den  Ergebnissen 
unserer  Handlungen  und  ihren  Folgen  zu  ergründen,  drittens  der 
ungebliche  Mangel  eines  Zukunftsideals  und  einer  auf  ihm  gegrün- 
deten Deduktion  bezüglich  der  Vorschriften  für  das  Vorgehen  in 
der  Gegenwart.  In  Wirklichkeit  kann  sich  der  erste  Vorwurf  nur 
auf  den  augenblicklichen,  laufenden,  austinschen  Utilitarismus  be- 
ziehen, den  zweiten  führt  man  zurück  auf  die  in  den  Ansichten 
über  die  Natur  der  Kausalität  vorkommenden  Unterschiede,  den 
dritten  hauptsächlich  auf  den  in  Mills  System  hervortretenden  Man- 
gel au  evolutionistischen  und  biologischen  Merkmalen. 

Die  vergleichend-kritische  Analvse  der  ethischen  S^ysteme  Mills 
und  Spencers  führt  zu  dem  Resultat,  daß  diese  Systeme  sich  in 
ihren  prinzipiellen  Ergebnissen  nahekommen,  uud  daß  der  zwischen 
ihnen  bestehende  Hauptunterschied  in  den  Wegen,  die  zu  ihrer 
Begründung  führen,  besteht.  Daneben  tritt  bei  Mill  der  Einfluß 
seines  Lehrers  Bentham  deutlich  zu  Tage,  und  seine  ganze  Be- 
griffskonstruktion trägt  den  Charakter  einer  weit  größeren  Tendenz 
zur  Genauigkeit,  wie  dies  bei  Spencer  der  Fall  ist,  die  Beweis- 
führung stützt  sich  in  großem  Maße  auf  den  Grundsätzen  der 
Assoziationspsychologie;  dagegen  steht  Spencer  mehr  auf  dem  Boden 
der  Biologie  und  der  Evolutionstheorie,  deren  Grundzüge,  unabhän- 
gig beo:onnen ,  eine  starke  Abwendung  unter  dem  Einflüsse  der 
Ideen  Darwins  erlitten. 

Mill  und  Spencer  sind  im  Grunde  genommen  beide  rationelle 
Utilitaristen  —  oder  besser  gesagl::  Eudaimonisten;  das  höchste  Gut 
ist  für  sie  das  Vergnügen,  das  Glück.  In  dieser  Behauptung  sind 
jedoch  viele  miteinander  vermischten  und  verknüpften  Thesen, 
welche  die  Analyse  lösen  muß,  erhalten.  Die  prinzipielle  Behaup- 
tung, daß  das  einzige  Gut  das  Vergnügen,  das  Glück  ist,  besitzt 
hauptsächlich  eine  polemische  Bedeutung  gegenüber  allen  religiösen, 
asketischen  und  perfektioristischen  Gestalten  der  Agathologie.  Spen- 


101 

cer  nimmt  die  hedonistische  Auffassung  des  Guten  als  etwas  Einleuch- 
tendes an;  Mill  versucht  zwar  nicht  eine  solche  Auffassung  des 
Guten  mit  streng  logischen  Gründen  zu  beweisen,  denn  das  hält 
er  für  unmöglich,  aber  er  sucht  sie  wenigstens  Avahrscheinlich  zu 
machen,  in  dem  er  gewisse,  zu  ihren  Gunsten  sju'ecliende  Umstände 
anführt. 

Aber  Mill  und  S2:)encer  behaupten  fernerhin,  daß  das  Gute  dh. 
etwas  Begehrenswertes  für  jeden  nicht  nur  sein  eigenes  Glück,  son- 
dern auch  das  „allgemeine"  Glück  ist.  Indem  Mill  diese  These  zu 
bcAveisen  sucht,  gibt  er  vielmehr  eine  psychologische  Erklärung  der 
Art  und  Weise,  auf  Avelche  das  „allgemeine"  Glück  das  Gut  des 
Individuums  werden  kann;  außerdem  stellt  er  diese  These  als  An- 
nahme hin.  die  er  weiter  nicht  beweist.  Spencer  verfährt  in  ähnli- 
cher Weise,  bedient  sich  aber  außerdem  einiger  Hilfsannahmen  und 
zwar  1)  der  Sorge  eines  jeden  Individuums  um  sich  selljst,  Avelche 
weiter  aufgefaßt  auch  zur  Berücksichtigung  fremden  Glückes,  des 
Glückes  der  Gattung  nötigt.  2)  des  Wertes  des  Lebens  überhaupt, 
3)  der  Vollkommenheit  der  Xatiir.  der  sich  auch  der  Mensch  mög- 
lichst ganz  anpassen  soll .  4j  des  Absoluten ,  der  unerkennbaren 
Kraft,  die  das  Wesen  aller  Dinge  ist.  In  den  Ausführungen  der 
beiden  Autoren  bewegt  sich  zwischen  den  Zeilen  eine  falsche  grund- 
legende Beweisführung:  für  den  gegebenen  Menschen  ist  sein  Glück 
ein  Gut,  mithin  ist  für  ihn  das  Glück  überhaupt  ein  Gut  (Folge- 
rung aus  dem  Besitze  durch  den  Komplex  einer  Eigenschaft  auf 
ihren  Besitz  durch  das  Element  dieses  Komplexes). 

Sodann  ist  das  Glück  sowohl  bei  Mill  wie  bei  Spencer  das  höch- 
ste Gut.  das  Endziel  alles  guten  Handelns,  das  Kriterium  für  die 
Schätzung  des  Guten,  mithin  auch  des  moralisch  Guten.  Eine  sol- 
che Identifizierung  des  Glückes  mit  dem  höchsten  Gute  erleichtert 
beiden  Autoren  die  Tatsache,  daß  das  Glück,  und  zwar  das  „allge- 
meine" Glück,  sich  steigern  läßt.  Es  ist  also  zu  verstehen,  daß  das 
höchste  Gut  unter  den  möglichen  Gütern,  die  stets  ein  Glück  sind, 
ein  höchstes  Glück,  eine  höchste  Potenz  des  Glückes,  bei  Spencer 
die  größte  Fülle  des  Lebens  ist.  Jene  größte  Summe,  jene  größte 
I'üUe  bilden  das  Kriterium  der  besten  Wahl  in  moralischer  Be- 
deutung. 

In  der  Anwendung  ])ewährt  sich  jedocli  dies  Kriterium  aus 
vielen  Gründen  nicht  —  bei  Mill  schon  deshalb  nicht,  weil  er  neben 
den  quantitativen  auch  qualitative  Unterschiede    des  Glückes    aner- 

B.illptin    I— II  2 


102 

kennt.  So  führt  denn  Mill  eine  ganze  Reihe  Zusatzprinzipien  der 
besten  Wahl  ein,  die  er  —  nicht  immer  mit  Erfolg  —  utilitaristisch 
zu  begründen  versucht  wie  z.  B.  das  Prinzip  der  Pliicht,^  der  Gre- 
rechtigkeit.  Noch  schlimmer  sieht  die  Sache  bei  Spencer  aus,  bei 
dem  eine  große  Anzahl  von  „Zusatzhauptprinzipien"  auftritt  (die 
Erhaltung  des  eigenen  Daseins,  die  Erhaltung  der  Gattung,  das  Be- 
obachten der  Vorbilder  in  der  Natur,  namentlich  der  natürlichen 
Gerechtigkeit  u.  a.).  Schwierigkeiten,  zu  denen  das  von  Mill  ge- 
brauchte Kriterium  des  „allgemeinen"  Glückes  führt,  sucht  Spencer 
zu  vermeiden,  indem  er  an  dessen  Stelle  „das  Glück  der  Allge- 
meinheit" setzt. 

ZAvei  Wege  führen  uns  zur  Erreichung  des  höchsten  Glückes 
der  Allgemeinheit.  Der  eine  ist  die  Nachahmung  der  Natur  in  all' 
den  Mitteln,  die  sie  bei  der  Anpassung  der  Organismen  und  Gat- 
tungen au  die  Daseinsbedingungen  in  dem  großen  Prozesse  der 
biologischen  Evolution  anwendet.  Vor  allem  soll  man  also  das  na- 
türliche Prinzip  der  Gerechtigkeit  einhalten,  welches  besagt,  daß 
jeder  die  Konsequenzen  seiner  Natur  tragen  muß.  Der  zweite  ist 
das  Streben  nach  einem  idealen  Zukunftszustande,  in  dem,  gleich- 
sam wie  ein  Gipfelpunkt  der  Entwickelung.  nicht  unsere  heutige  re- 
lative Ethik,  sich  verwirklichen  und  herrschen  Avird  die  sich  damit 
befaßt,  was  das  geringste  Übel  ist,  sondern  die  absolute  Ethik,  die 
sich  damit  befaßt,  was  das  absolute  Gut  ist. 

Trotz  dieser  Unterschiede  in  der  Formulierung  des  ethischen  Kri- 
teriums führt  dasselbe  in  beiden  Systemen  zu  gewissen  Konsequen- 
zen, die  der  Kritik  unterliegen  müssen.  Es  handelt  sich  hier  um 
Konsequenzen  für  die  Theorie  des  Objektes  der  Pflicht,  und  diese 
Konsequenzen  sind:  1)  das  Anerkennen  der  Pflicht  des  Strebens 
nach  der  größten  Summe  des  allgemeinen  Glückes,  2)  das  Aner- 
kennen der  Gleichheit  der  Pflichten  gegenüber  dem  fremden  und 
dem  eigenen  Leiden,  3)  das  Anerkennen  der  Pflicht  der  Wahl  des 
Leidens  eines  Individuums,  und  nicht  einer  größeren  Anzahl  ande- 
rer, ceteris  paribus,  im  Falle  daß  sich  diese  Eventualitäten  gegen- 
seitig ausschließen.  Ad  1)  ist  jedoch  zu  bemerken,  daß  die  Steige- 
rung der  Vergnügungen  und  das  Entfernen  der  Leiden  nicht  das 
eine  und  das  andere  eine  moralische  Pflicht  ist,  welche  sich  nur 
auf  das  Entfernen  der  Leiden  bezieht,  ad  2),  daß  ebenso  das  Ent- 
fernen der  eigenen  und  der  fremden  Leideii  .nicht  das  eine  und 
das   andere   eine    moraliscAe    Pflicht    ist.    welche    sich    nur   auf  das 


lOo 

Eutfernen  fremder  Leiden  bezieht,  ad  3)  scheint  das  Leiden  eines 
Individuums,  ceteris  paribus,  in  den  Augen  der  Pliicht  ebenso  wich- 
tig zu  sein,  wie  das  Leiden  einer  noch  so  großen  Anzahl  anderer 
Individuen. 

Und  ebenso  wie  beide  Systeme  zu  sehr  fraglichen  Konsequen- 
zen in  der  Frage  des  Objektes  der  Pflicht  führen,  ebenso  wenig 
vermögen  sie  eine  befriedigende  Autwort  auf  die  Frage  geben, 
Avoher  die  Pflicht  überhaupt  stammt,  warum  wir  nach  dem  größt- 
möglichen allgemeinen  Glücke,  nach  dem  größtmöglichen  Glücke 
der  x\l]gemeinheit  streben  sollen.  Mill  bedient  sich  hier  der  Asso- 
ziation, Spencer  der  Vererbung,  um  die  Entstehung  des  Pflichtge- 
fühls zu  erklären.  Beide  verstehen  jedoch,  daß  das  Pflichtgefühl  an 
sich  die  Pflichtmäßigkeit  der  Normen  noch  nicht  beg-ründet.  So 
bleibt  denn  auch  Mill  uns  die  Mit  wort  auf  diese  Frage,  schuldig, 
bei  Spencer  kann  man  sie  zwischen  den  Zeilen  finden:  Das  mora- 
lische Eecht  ist  Spencer  geneigt  mit  dem  Xaturrecht  zu  identifizie- 
ren, wobei  ein  Ton  laut  wird,  der  sich  an  den  Spinozismus  anlehnt; 
in  diesem  Naturalismus  ist  auch  der  tiefste  Zug-  enthalten ,  der 
Spencer  von  Mill  auf  dem  Gebiete  der  ethischen  Forschungen  und 
Ansichten  unterscheidet. 


21.    KOSTANECKI   ANTONI.    Mysli    spoteczne  Rousseau'a.    (Die    sozialen 
Ideen  liousseatis). 

Die  Literatur  der  letzten  Jahre,  sowohl  die  ausländische  wie  die 
polnische,  hat  auf  die  Produktivität  Rousseaus  manches  neue  Licht 
geworfen.  Trotzdem  sind  jedoch  noch  viele  prinzipielle  Probleme 
Gegenstand  der  Diskussion  geblieben.  Der  Verfasser  versucht  das 
Studium  derselben  dadurch  zu  erleichtern,  daß  er  die  Ideen  Rous- 
seaus an  gewisse  allgemeine  Formen  des  sozialen  Denkens  anlehnt, 
welche  vor  ihm  und  zu  seineu  Lebzeiten  bestanden. 

Im  ersten  Abschnitte  stellt  er  fest,  daß  bereits  in  der  Abhand- 
lung über  die  Ungleichheit  (1755)  Rousseau  dem  zeitgenössischen, 
civilisierten  Menschen  eine,  pseudo- wissenschaftliche  Fiktion  von 
einem  Menschen-Tiere  und  einem  wilden  Menschen  oder  mit  einem 
Worte  „den  Menschen  im  Naturzustände"  gegenüberstellt,  und  daß 
diese  Fiktion  ihm  später  im  Emil  (1772)  als  das  Vorbild  für  den 
idealen  Zögling  im  Geiste  der  natürlichen  Erziehung,  für  den  ,,Na- 

•2* 


11)4 

turschiilcr"  dient.  Iiulein  über  Rousseau  das  Erziehunospruf^ramin 
entwirft.  strel)t  er  nach  einem  verwandten,  jedoch  noch  vollkomme- 
neren Vorhilde  und  findet  es  in  einem  nicht  mehr  relativ,  sondern 
ahsolut  einsamen  Menschen,  oder  vielmehr  in  einem  Werke,  wel- 
ches einen  solchen  Menschen  darstellt  dh.  in  Jxobinson.  Dies  soll 
das  einzio-e  Buch  sein,  das  Emil  jahrelanj;-  lesen  soll.  Aber  indem 
Rousseau  den  Defoeschen  I\(tbins(»n  anpreist,  ändert  er  iliu  um.  Er 
macht  aus  ihm.  indem  er  an  den  Adam  der  Bibel  denkt,  eine  ge- 
rade dem  Menschen  im  Naturzustände  Jlhnliche  Antithese  des  mo- 
dernen Menschen,  er  unterordnet  ihn  kritischen  Zielen.  In  diesem 
Sinne  kann  man  von  einer  kritischen  Rol)insonade  sprechen.  Diese 
ist  eine  vollkonimen  originelle  Schöpfung  Rousseaus  und  zugleich 
das  erste  unter  den  Fundamenten,  auf  denen  sich  seine  sozialen 
Ideen  aufbauen. 

Im  zweiten  Abschnitte  legt  der  Verfasser  dar,  daß  bereits  in 
der  Abhandlung  von  der  Ungleichheit  Rousseau  als  Antithese  zu 
den  mit  Fehlern  und  Mängeln  behafteten  Gemeinwesen  (wie  dem 
modernen  Frankreich,  England  usw.)  gewisse  Staaten  des  Altertums, 
vor  allen  Likurgs  S])arta.  und  das  Rom  der  Erstzeit  und  sodann 
gewisse  kleine  Staaten,  wie  Genf  und  andere  Schweizer  Kantone 
rühmend  hervorhebt.  Damit  wird  wiederum  an  Emil  und  auch  an  den 
gleichzeitig  erscheinenden  „Sozialen  Vertrag"  angeknüpft.  Und  zwar 
geschieht  dies  in  der  \\'eise,  daß  Rousseau  an  eine  Synthese  der 
natürlichen  und  öffentlichen  Erziehung  und  endlich  an  eine  Syn- 
these des  Naturzustandes  und  des  Kulturzustandes  schon  nicht  mehr 
in  bezug  auf  Erziehung,  sondern  im  allgemeinen  denkt,  und  daß 
er,  soweit  es  sich  auf  die  allgemeine  Erziehung  und  dann  den 
Kulturzustand  bezieht,  als  Vorbild,  als  Ideal  die  Republik  Piatos 
hinstellt,  deren  faktische  Verwirklichung  er  gerade  in  den  erwähnten 
Staaten  des  Altertums,  vor  allem  wiederum  in  Sparta,  und  in  den 
erwähnten,  gleichfalls  kleineu  Staaten  der  Neuzeit  erblickt.  Und 
ähnlich  wie  auf  Piatos  Republik  weist  er  rühmend  auf  Fénélons  Sa- 
lenta  hin,  deren  Verwirklichung  Emil  auf  seinen  Reisen  in  den  klei- 
nen Staaten,  in  der  Schweiz  und  anderen,  suchen  soll.  Salenta  ist 
eine  typisch  utopische  Schöpfung.  Mithin  ist  die  Utopie  für  Rous- 
.seau  das  Ideal  des  Kulturzustandes,  wie  die  Robinsonade  für  ihn 
das  Ideal  des  Naturzustandes  ist,  und  bezüglich  der  Synthese  der 
beiden  Zustände  strebt  der  „soziale  Vertrag"  endgültig  nach  der 
Synthese    den*  I'topic    und.  der  Rubinsonade.   Mit  der   RobinsonadCy 


105 

die  Rousseau  kritisch  gemacht  hat.  vereinigt  er  die  Utopie,  die  stets 
kritisch  gewesen  ist,  nnd  so  verneint  er  die  bestehende  soziale  Welt, 
indem  er  sie  in  den  beiden  Endpunkten  untergräbt,  und  gleich- 
zeitig schafft  er  eine  neue  Welt,  deren  ein  Pol  das  Individuum  im 
Sinne  der  Robinsonade.  und  deren  zAveiter  Pol  das  Gemeinwesen 
im  Sinne  der  Utopie  sein  soll.  Dabei  legt  er  aber  Nachdruck  auf 
das  Individuum  und  die  Robinsonade,  die  ihm  teurer  und  näher 
ist,  und  deren  starke  Hervorhebung  ein  gewisses  subjektives  oder 
romantisches  Moment  in   seine  sozialen  Ideen  hineinl)ringt. 

Im  dritten  Abschnitte  stellt  der  Verfasser  dar.  in  welcher  Weise 
Rousseau  die  in  obigen  Sätzen  bezeichnete  Aufgabe  erfüllt,  auf  wel- 
che Weise  er  in  dem  „Vertrage"  seine  neue  Welt  schafft.  Indem 
er  von  dem  im  Stil  Robinsons  geschaffenen  Individuum  und  dessen 
besonderen  Willenseinheiten  ausgeht,  sucht  er  zu  beweisen,  daß  dort, 
wo  besondere  Willenseinheiten  bestehen,  dennoch  aus  ihrer  Vielheit, 
aus  ihrer  Summe,  die  den  A\  illen  aller  ausmacht,  ein  Allgemeinwille 
entstehen  kann,  und  daß  dort,  avo  er  auftreten  und  rationell  funktio- 
nieren wird,  auch  ein  ideales  Gemeinwesen  als  Ganzes  entstehen 
wird,  und  zwar  ein  Gemeinwesen  gänzlich  im  Sinne  der  Utopie. 
Sodann  knüpft  er  an  die  Freiheit  Robinsons,  oder  vielmehr  an  den 
Menschen  im  Naturzustande  au.  und  behauptet,  daß  der  Umtausch 
dieser  natürlichen  Freiheit  mit  der  bürgerlichen  Freiheit  nicht  immer 
Verluste  mit  sich  bringt,  daß  sofern  der  Allgemeinwille  für  die 
Gesetzgebung  maßgebend  ist,  die  bürgerliche  Freiheit  trotz  des  den 
Gesetzen  gegenüber  geleisteten  Gehorsams  eine  so  hervorragende 
Eigenschaft'der  Gesellschaft  werden  kann,  wie  sie  im  Altertum  in 
Griechenland  oder  in  Rom  gewesen  ist  und  heute  noch  in  kleinen 
Ländern  vorkommt.  Diese  Freiheit  bringt  er  also  als  einen  neuen 
originellen  Zug  in  die  von  ihm  als  Vorbild  dargestellten  Länder, 
in  seine  Utopie,  hinein.  Sowohl  in  formeller  wie  in  materieller  Be- 
ziehung ist  mithin  das  Individuum —  die  Robinsonade  —  für  Rousseau 
der  Urpol,  und  das  Gemeinwesen  als  Ganzes  d.  h.  als  Utopie  der 
allgeleitete  Pol ,  so  daß  er  beim  Bilden  seiner  neuen  Welt  ein 
vollkommen  extremer  Individualist  ist. 

Im  vierten  Abschnitte  befaßt  sich  der  Verfasser  mit  dem  Arti- 
kel Rousseaus  über  die  „Politische  Ökonomie",  den  er  für  die  En- 
cyklopädie  gleichzeitig  mit  der  Abhandlung  über  die  Ungleichheit 
oder  A^ielleicht  schon  früher  geschrieben  hat.  In  diesem  Artikel 
verlano:t  er.  daß  das  Gemeinwesen  dem  Individuum  Grenzen  setze, 


106 

und  evciituell  es  sog-ar  ganz  verschlinge,  und  stellt  g-ewisse  Forderun- 
gen im  Sinne  des  späteren  Sozialismus  —  Begrenzung  des  Erbrechts, 
Entgegenwirken  der  VermügcMisakkumulation  —  und  im  Sinne  des 
Nationalismus:  die  Erziehung  soll  eine  öffentliche  sein,  sie  soll 
Menschen  schaffen,  die  sich  nicht  mehr  als  gesonderte  Individuen, 
sondern  lediglieh  als  Teile  des  Vaterlandes  betrachten.  Hiei-  handelt 
es  sich  also  um  einen  ausgesprochenen  Antiindividualismus,  welcher 
später  nicht  minder  stark  auf"  nicht  wenigen  Seiten  der  späteren 
^Verke  Rousseaus  auftritt,  und  welcher  sich  mit  dem  oben  geschil- 
derten Tndividualismus  in  keinem  Gegensatze  befindet,  sondern  ihn 
vielmehr  nur  ergänzt.  Das  (îemeinwesen  als  Ganzes,  das  den  abge- 
leiteten Pol  bildet,  also  in  ursächlicher  Beziehung  Nebensache  ist, 
soll  in  Beziehung  auf  das  Ziel  Hauptsache  sein.  Dies  soll  gerade 
die  Coordination,  das  Gleichgewicht  der  beiden  Pole  sichern.  Dies 
gestaltet  den  Weltmechanismus  vollkommen  symmetrisch.  Und  die 
Vorliebe  für  die  Svmmetrie  ist  eine  Erscheinung,  welcher  Avir  im 
XVIII  .lahrhundert  sehr  oft  begegnen,  und  welche  mit  dem  Ratio- 
nalismus, mit  seiner  Neigung  zu  mathematischer  Beweisführung  sich 
unbestreitbar  im  Zusammenhange  befindet.  Pousseau  war  jedoch  ein 
Kind  seiner  Zeit.  Trotz  seines  romantischen  Subjektivismus,  der 
(h'ii  Dichter  verrät,  trotz  allem  war  er  —  um  mit  Taine  zu  spre- 
chen —  ein   „sozialer  Landmesser". 


\V.\CL.\W  .SOBIE.SKI.  Idea  rokoszu  za  czasöw  Henryka  Walezego. 
(Die  Idee  des  Aiifstandes  [Ilokosz)  zuzeiten  Heim-iclis  von 
f  (ilois). 

Der  Verfasser  teilt  seine  Arbeit  in   folgende  Al)sehnitte  ein: 

I.  Das  Vorwort. 

II.  Die  Pu])lizistik  vor  den  \Vahlen.  Ein  Brief  vom  .1. 
1571  beweist,  daü  bereits  in  diesem  .laln-f,  also  kurz  vor  dem  Tode 
Sigismund  Augusts  der  Aufstand  auszubrechen  drohte.  Das  darauf 
folgende  Interregnum  bildete  einen  ungemein  üppigen  Boden  für 
die  Entwickelung  der  Idee  des  Aufstandes  (Rokosz),  denn  es  erlei- 
chterte die  Bildung  einer  Konffkleration  ohne  den  Kimig,  die  Ein- 
berufung selbständiger  Zusammenkünfte  in  der  Gestalt  des  allge- 
meinen Aufgebotes  usw.  In  der  Zeit  des  Interregnums  kristalli- 
sierte sich   und   wurde  zum   Gesetz  erhoben  jener  Artikel  über    „die 


107 

Ivündiguug  des  Gehorsams",  der   den   Ausgaugspunkt  und  die  Billi- 
^ng  aller  folgenden  Aufstände  bildet. 

Eine  Illustration  der  Ausbreitung  der  revolutionären  Ideen  wäh- 
rend dieses  Interregnums  geben  zahlreiche  Broschüren  (Czubek,  Pi- 
sma).  die  von  zwei  Typen  des  Aufstandes  sprechen:  von  denen  der 
eine  gegen  den  König,  der  zweite  (rüg)  gegen  die  Senatoren  gerich- 
tet war. 

III.  Heinrich  von  Valois,  e  i  n  A  u  h  ä  n  g  e  r  M  ci  c  c  h  i  a  ^'  e  1- 
1  i  s.  In  letzter  Zeit  wurde  eine  lebhafte  Polemik  geführt,  ob  Ka- 
tharina von  Medici  eine  Anhängerin  der  politischen  Doktrin  Mac- 
chiavellis  gewesen  ist.  Der  Verfasser  nimmt  einen  bejahenden  Stand- 
punkt ein.  indem  er  zum  Beweise  die  Tatsache  anführt,  daß  be- 
reits im  .T.  1547  unter  den  der  Kiaiigin  näherstehenden  Florentiner 
Emigranten  sich  ein  gewisser  ..studioso  del  MacchiavelDo"  befand. 
Es  ist  daher  nicht  zu  verwundern,  daß  ihr  in  einer  solchen  At- 
mosphäre erzogene  Liebliugssohn  Heinrich  sich  (während  seiner 
Reise  nach  Polen)  auf  die  Theorien  Macchiavellis  berief,  um  für  die 
Bartholomävisnacht  Entschuldigengen  anzubringen.  Auf  diesem  Hin- 
tergrunde erscheint  auch  Heinrichs  Widerwille  gegen  alles,  was  mit 
einem  Aufstande  Andersgläubiger  zu  tun  hatte,  vollkommen  ver- 
ständlich. Schon  während  seiner  Regierungszeit  in  Polen  sprach  er 
sich  ül)er  den  Aufstand  der  schottischen  Kalvinisten  gegen  Maria 
Stuart  (die  Witwe  Franz  II)  wegwerfend  aus.  Es  scheint,  daß  er 
sich  der  Neigung  der  Andersgläubigen  zur  Revolution  bewußt  war 
und  dass  er  die  Befürchtung  hegte,  der  polnische  Adel  kiamte  mit 
ihm  ebenso  verfahren,  wie  der  schottische  mit  seiner  Kiuiigin.  Diese 
Befürchtungen  waren  nicht  eitel  zu  nennen,  denn  bekanntlich  sollte 
Heinrich  als  ein  Opfer  tvrannenmörderischer  Ideen  ftillen.  obwohl 
aus  der  Hand  eines  katholischen  Eiferers,  eines  Mönches  aus  dem 
Dominikanerorden. 

IV.  Die  Drohung  Johann  Z  b  o  r  o  w  s  k  i  s.  Der  Kampf  um 
die  Theorien  entbrannte  zwischen  dem  französischen  Hofe  und  den 
polnischen  Tendenzen  heftiger,  als  die  polnischen  Abgesandten  mit 
den  henricianischen  Artikeln  in  Paris  ankamen.  Von  dem  Beschwö- 
ren dieser  Artikel  (und  der  Konföderation)  suchten  Heinrich  Gre- 
gor XIII,  Hosius,  der  Nuntius  Laureo.  die  Partei  der  Guisen  ab- 
zubringen. Während  der  Unterhandlungen  entzweiten  sich  die  Abge- 
sandten, indem  die  einen  an  dem  Artikel  „de  non  praestanda  oboedien- 
tia-   festhielten  und  das  Verhältnis  des  Königs  zur  Nation  als  einen 


lOS 

Vertrag  autfaßtcn.  daß,  Avenn  der  Kr.nior  die  Bedingungen  nicht  an- 
nehmen sülhe,  er  die  Kegierung  nicht  antreten  könne.  Dagegen  war 
ein  Teil  der  katholischen  Abgesandten  geneigt,  dem  König  nicht 
nur  von  diMi  speziell  von  den  Andersgläubigen  gestellten  Forde- 
runnen.  sondern  überhaupt  von  allen  Bedingungen,  welche  die 
kiiuigliehe  ^laehtvollkomnienheit  einschränkten,  zu  befreien.  In  dem 
heissen  Kampfe  soll  djimais  der  Andersgläubige  .loliaun  Zborowski 
sou'ar  ausgerufen  hal)en:  Si  non  iurabis,  non  regnabis;  in  diesem 
berühmt  gewordenen  Ausruf  ist  die  Ankündigung  des  Aufstandes 
der  Andersgläubigen  und  der  Thronentsetzung  des  Königs  enthal- 
ten. Der  Verfasser  befaüt  sieh  speziell  mit  der  Interpretation  der 
(Quellen,  um  zur  AutTcläi'ung  zu  gelangen,  wie  diese  Szene  sich  ei- 
gentlich abges|)ielt  habe.  Im  Zusammenhange  damit  erwähnt  der 
Verfasser  eine  gewisse  Einschi'äukuug  des  Artikels  „de  non  prae- 
standa  oboedientia".  welebe  lleini'icb  von  den  Abgesandten  in  Paris 
erlangt  haben   soll. 

\'.  Firlej.  der  Anführer  der  1  '  n  z  n  f  r  i  e  d  e  n  e  n.  Da  Hein- 
rifh  seine  Ankunft  in  Bolen  verzfigerte .  erhob  in  der  Krakauer 
Wnjewodschaft  die  ^Rebellion'"  der  Kalviuisten.  an  deren  Spitze  der 
W'ujewdde  Firlej  stand,  immer  n\elir  ihr  Haupt.  .Johann  Zborowski 
gelang  es.  während  ei-  über  die  Pariser  Vorfälle  in  Krakau  berich- 
tete, die  Autregung  der  Masse  von  dem  Kiniig  abzuwenden  und  sie 
auf  die  fanatiscben  katholischen  ^litglieder  der  Pariser  (lesandschaft 
liinzulenken.  Der  in  I'aris  im  Schlosse  dieser  Gesandschaft  ausge- 
brochene ."^ti'cit  kam  Vdu  neuem  auf  und  entbrannte  äußerst  heftig 
während  der  Kri»nung  Ileinricbs  in  Krakau.  Auf  Grund  zahlreicher 
< Quellen  schildert  dev  W-rfasscr  die  Szene,  welche  damals  in  dem 
W'a wcl^clilds.vc  j''irlej  und  seine  Anhängei"  \eranstalteten,  und  stellt 
Betrachtungen  an.  ob  man  ihm  mit  Recht  jenes  Wort:  Si  non  iura- 
bis.  non    i'cgnabis  —   zuschreilien   dürfe. 

\'I.  Der  Kam|)f  um  die  Tbeorien  auf  dem  Ki-(iuungs- 
landtage.  Der  .Vrtikel  de  non  praestanda  oboedientia  und  die 
bcnricianischen  Artikel  überhau[)t  bildeten  den  l^rennpunkt  des  auf 
diesem  Landtage  statttindenden  Kampfes.  Bis  zu  welchem  Grade 
dieser  Kampf  entfacht  war,  beweist  der  Finstand.  daCi  I'^irlej  den 
Buchdrucker  und  sodann  Solikowski  selbst  wegen  Herausgabe  des 
diese  Artikel  bekämpfenden  Buches  vi'rhaften  lieü.  Über  diese  Ar- 
tikel, namentlich  über  d«!n  Artikel  „de  non  ])raestanda  oboedientia" 
sju'achen   sieb   auf  diesem   Landtage  die  Senatoren    aus   und  Zamoy- 


109 

ski  stellte  entsprechende  Anträge.  Dieser  Landtag  fand  auch  damit 
seinen  Absclikiß.  daß  ein  Teil  der  Abgeordneten  gemäß  d(^in  xVrtikel 
„de  non  praestanda  oboedientia"  dem  K(">nige  wegen  Nichtbestäti- 
sruns:  der  Rechte  den  Gehorsam  kündio'te. 

VII.  Die  Auf  stan  dsbe  wegung  nach  dem  Landtage. 
Nach  diesem  Landtage  erkannte  ein  großer  Teil  des  Adels  Heinrich 
nicht  als  Kiniig  an,  infolgedessen  konnten  die  Gerichte  ihre  Tätig- 
keit nicht  anfnehmen,  denn  der  Adel  erkannte  die  im  Namen  Hein- 
richs gefällten  Urteilssprüche  nicht  an.  Auf  manchen  Kreistagen 
äußerte  man  sich  über  diese  Angelegenheit,  Zamoyski  sprach  seine 
Meinung  gleichfalls  aus,  indem  er  vom  Aufstande  abriet.  Die  Ge- 
müter waren  auf  den  Punkt  von  Gereiztheit  gelangt,  daß  Hieronim 
Ossolinski  an  der  Spitze  einer  Abordnung  den  Kr»iiig  selbst  vor  der 
Thronentsetzung  warnte. 

Vin.  Die  aufständische  Konvokatiou  nach  Hein- 
richs Flucht.  In  dem  Augenblicke,  avo  der  Kampf  zwischen  dem 
Monarchen  und  dem  unzufriedenen  Adel  seinen  Gipfelpunkt  er- 
reichte, verließ  der  Ki)nig  plötzlich  den  Kampfplatz  und  floh  aus 
Polen.  Selbstverständlich  untergrub  diese  Flucht  des  Königs  voll- 
kommen das  königliche  Ansehen,  komprommittierte  seine  Anhänger 
und  stärkte  auf  das  Ausserste  die  Aufstandstendenzen.  Allgemein 
erhob  man  gegen  Heinrich  Khige  wegen  Eidbruch  und  trat  selbst 
mit  AVaffen  in  der  Hand  gegen  seine  früheren  Anhänger  auf. 

Es  trat  sogar  die  Absicht  zu  Tage,  den  zusammenberufenen 
Konvokationstag  in  eine  aufständische  Versammlung  zu  verwandeln, 
in  der  man  auch  die  des  Verrats  an  der  Freiheit  schuldioen  Sena- 
toren  zur  Rechenschaft  ziehen  wollte.  Dies  bezeugen  charakteristi- 
sche Erwähnungen,  die  wir  in  der  Depesche  des  Nuntius  Laureo 
und  in  dem  Berichte  des  venetiani sehen  Gesandten  Lippomano  fin- 
den. Obgleich  der  Warschauer  Konvokationstag  sich  nicht  in  eine 
richtige  aufständische  Versammlung  verwandelte,  so  war  doch  der 
Ton  der  daselbst  gehaltenen  Reden  und  der  Beschluß  so  echt  auf- 
rührerisch, daß  die  Aufständischen  des  Jahres  1606  sich  auf  ihn 
beriefen  und  den  Text  des  Beschlusses  in  die  Grodakten  eintragen 
ließen. 

IX.  Die  Z  u  s  a  m  m  e  n  k  u  il  f  t  von  S  t  (^'  z  y  c  a  und  J  ç  d  r  z  e  j  6  w. 
Der  Kampf  zwischen  den  Anhängern  der  Thron entsetzung  und  den 
Anhängern  des  Königs  führte  zu  einem  inneren  Kriege,  der  um 
Lanckorona  sich  abspielte,  und  zur  gewaltsamen  Auflösung  der  Ver- 


110 

sammluiii^  in  St\>zyca.  auf  clor  vr)llii;-  rebolliscbo  Stiinincn  laut  ^vur- 
(len.  Auch  in  der  in  .Icdrzejöw  stattgefundenen  Versammlung  fehlte 
es  nicht  an  ihnen. 

X.  Die  Ke  formation  und  die  A  u  f  r  u  hri  d  e  e  n.  Ahnlich 
wie  seiner  Zeit  Sznjski  in  seiner  i\.bhandlung  „Der  Artikel  de  non 
praestanda  oboedientia'"  es  getan  bat.  untersucht  der  Verfasser  in 
diesem  Abschnitte  darzulegen,  inwiefern  die  Aufrulirtlieorien  Anhän- 
ger unter  den  pohiisehen  Andersgläu])igen  unter  Sigismund  August 
und  Heinrich  von  Valois  und  namentlich  unter  den  Lutlieranern, 
Kalvinisten   und   A  rianern   fanden. 

XÏ.  Die  ..Mon  ar  chom  achen"  und  Polen.  Der  Verfas- 
ser bcs])ricbt  die  Frage,  ob  ein  Meinungsaustausch  zwischen  den 
])olnischen  Kalvinisten  und  den  Hugenotten  stattgefunden  habeu 
mag,  und  ob  der  Adel  überhaupt  geneigt  war,  sich  mit  politischen 
Theorien  zu  befassen.  Sodann  stellt  er  Betrachtungen  an,  inwiefern 
die  polnischen  Aufruhrideen  auf  die  sg.  „Monarchomachen^'  dh.  re- 
volutionäre hugenottische  Theoretiker  in  der  Art  eines  Beda.  Lan- 
guet,  Mornav  (Vindiciae),  Hotinan  (Franeogallia)  etc.  eingewirkt  ha- 
ben mögen. 

XII.  Schluß.  Der  Vei-fasser  untersucht  hier  eine  Frage  allge- 
meinerer X^atur,  namentlich  ob  die  Beformation  zu  aufrührerischen 
Ideen  Anlaß  gegeben  hat.  Bekanntlich  haben  auch  katholische  Schrift- 
.steller  dem  Tyrannenmord  das  Wort  gesprochen  (z.  B.  der  Jesuit 
Mariana),  deren  Opfer  Heinrich  TU  selbst  wurde.  Sogar  während 
der  kurzen  Begierungszeit  Heini'ichs  in  Polen  sind  es  nicht  nur  die 
Andersgläubigen  allein,  die  sich  gegen  ihn  empih'ten.  Die  Gestalt 
des  Katholiken  Zbqski  ergänzt  in  ausgezeichneter  Weise  die  Reihen 
anderer  Unzufriedenen  und  legt  die  Vermutung  nahe,  daß  der  Bo- 
den, auf  dem  der  Aufruhr  aufwuchs,  nicht  so  sehr  konfessionell 
wie  vielmehr  politisch-sozial  Avar  dh.,  daß  er  den  Charakter  eines 
Kampfes  des  Adels  mit  der  Krone  trug,  Avas  auch  der  nachfolgende, 
unter  der  Leitung  des  Katholiken  Zebrzvdowski  organisierte  Auf- 
stand beweist.  Es  ist  bezeichnend,  daß  dieser  Zebrz^^dowski'sche 
Aufstand  viel  Anreg:ung  den  .lahren  1572 — 4  entnahm,  sich  auf 
die  Beschlüsse  des  Konvokationstages  von  1574  stützte  und  dass 
der  „Teufel^  Stadnicki  das  Losungswort  seines  leiblichen  Oheims 
wiederholte:   ..Si   non   iurabis.  non   reiïnabis". 


m 


23.  JAX  FIJALiEK-  Bartolo  z  Sassoferrato  i  studyum  prawa  rzymskiego 
w  Polsce.  {lUirfolo  ron  Sassoferi-ato  und  das  Studium  des  rö- 
mischen Hechts  in  l*olen). 

Die  vorliegende  Arbeit  enstand  gelegeutlich  der  für  das  Jahr 
1914  iu  Aussicht  genommenen  600-jälirigen  Geburtstagsfeier  Barto- 
los  (*  1314  in  Sassoferrato  in  Umbrien,  f  1357  in  Perugia).  Eine 
Einladung  zu  dieser  wissenscliaftliclien  Feier,  zu  der  die  zu  diesem 
Zwecke  vereinigten  italienisclien  Universitäten  in  Bologna.  Pisa 
und  Perugia  in  Bologna  entsprechende  Vorbereitungen  getroffen 
haben,  erhielt  auch  die  hiesige  Akademie  der  Wissenschaften  und 
die  Jagiellonische  Universität.  Der  Verfasser  sollte  eine  kurze  Nach- 
richt von  Bartolos  Handschriften  und  Inkunaljeln.  die  in  der  Ja- 
giellonischen  Bibliothek  enthalten  sind,  vorbereiten.  Es  sollte  dies 
demnach  eine  streng  bibliographische  Arljeit  sein.  Bald  musste  je- 
doch der  Verfasser  die  ihm  gesetzten  Grenzen  Uljerschreiten  (im 
Juni  1914).  sobald  er  sich  überzeugt  hatte,  dass  eine  ausschliesslich 
kodikologische  Arbeit  die  Kenntnis  seiner  Landsleute  bezüglich  Bar- 
tolos soAvohl  in  der  Jagiellonischen  Universität  wie  überhaupt  in 
Polen  befindlicher  Werke  durchaus  nicht  erschtipft.  da  der  grosse 
Bartolo  auch  in  Polen  einer  der  hervorragendsten  Vertreter  des 
römischen  Rechts,  ja  sozusagen  sein  Haupt])annerträger  bis  ins 
X\TI  Jahrhundert  hinein  gewesen  ist.  Im  Einvernehmen  mit  dem 
Bartoloschen  Komitee,  das  sich  innerhalb  der  juristischen  Fakultät  der 
Krakauer  Universität  gebildet  hatte,  und  mit  Genehmigung  der  Kra- 
kauer Akademie  der  Wissenschaften,  in  deren  Verlage  die  vorlie- 
gende, mit  4  Illustrationen  im  Text  und  2  phototvpischen.  den  Ja- 
giellonischen Handschriften  entnommenen  Tafeln  geschmückte  Pu- 
blikation erscheint,  hat  der  Verfasser  nunmehr  die  Verbreitung  der 
Schriften  Bartolos  von  Sassoferrato  in  Polen  auf  Grund  von  über 
die  Keniitnis  des  riimischen  Rechts  in  Polen  durchgeführten  Stu- 
dien dargestellt,  zumal  da  eine  Arbeit  aus  diesem  Gebiete  vollkom- 
men der  Absicht  des  italienischen  Bartolokomitees  entspricht,  der  in 
seiner  Einladung  ausdrücklich  bemerkt:  Ma  se  qualche  in^'itato  vo- 
lesse  far  di  più  e  di  meglio.  a  sua  iniziativa  ed  a  sua  spesa.  ciô 
non  potrà  non  essere  salutato  con  plauso  riconoscente  dai  sottoscritti ; 
andererseits  bringt  die  so    erweiterte    Arbeit    eine    Menge    Quellen- 


112 

iiacliriclîtou  zur  Geschichte  dieses  Rechts  in  Polen  bis  ins  Jalir  1033' 
Der  Verfasser  spricht  bei  dieser  Gele<>cnheit  dem  Hochwürdigen 
P.  Rektor  Pawlicki.  der  trotz  seiner  Unpäßlichkeit  sich  in  liebens- 
würdig-ster  Weise  der  IMiihe  nnterzo"^.  das  lateinische  Gewand  der 
Bartolo  j;-ewi(lnu>t(Mi  Pu1)likatinii  zu  glätten,  seinen  tiefempfundenen 
Dank  aus. 
Inhalt. 

I.  De  sfiiilio  iuris  h'oniani  apud  Polonos  aetate  Bartoli  de  Saxo- 
fenato.  Zusainnu'ii  mit  den  kanonistiscluni  Büchern  bi'achten  |)ol- 
nische  Geistliche,  dit'  die  I  iiiversitäten  in  Italien  besuchten,  von  da 
auch  leuistische  Bücher  mit  und  \ermachten  sie  den  Kathedralkir- 
chen, in  deren  Schulen  sie  Unterricht  erteilten.  Ein  {Beispiel  in  die- 
ser Beziehung-  liefert  uns  ans  den  Zeiten  Bartolos  di-r  Meister  An- 
dreas, Donikautor  von  Plock  (1304).  wahrscheiidich  ein  eluMuali^^er 
bolog'uesischei"  Schüler  i\e^  .loannes  Andreae.  l)ass  das  riimische 
Recht  in  der  Kirche  Polens  schon  l'rüher  bekannt  ti'ewesen  ist.  be- 
zeugen drei  herv<,>i"ragende  MeisttM"  dieses  Faches,  die  im  XIII  .lahr- 
hundert  lebten:  Vinzenz  licu.  Kadhd)ek.  .lacobus  a^oii  Skarzeszow, 
Domdekan  von  Krakan.  und  .K-uMtlins  (îozwinowy,  Dompropst  von 
Breslau.  Bekanntlich  hat  l\(Miiu-  Kasimir  der  Grosse  die  Absicht 
gehabt,  fünf  Lehrkanzeln  dieses  Rechts  in  der  Krakauer  Universität 
zu  "-runden.  Der  Verfasser  stellt  die  ursi)i'ünirliche  Lesart  l)eziiolich 
dieses  providebimus  in  dem  (îru.ndnngsakte  fest;  weist  darauf  hin, 
dass  der  Besuch  der  italienischen  Uni^■crsitäten  seitens  Florian 
]Miikrskis.  des  Kanzlei's  \n\\  Lc^czvca  (des  späteren  Krakauer  Bi- 
schofsj  im  ZnsamnuMdianïic  steht  mit  dem  T*lan  der  (îriindung  ei- 
ner Universität  in  Krakau;  leider  fehlen  positive  Spuren,  dass 
^Iitkrski  persiudichc  Verbindunucn  mit  Bartohi  angeknüpft  hat 
(1351).  Die  Vorlesungendes  vorzüglichsten  nuter  den  vSchülern  Bar- 
tolos, des  Baldo  von  Perugia,  hört  daselbst  1374—5  Stanislans 
Stojkon  von  Xiï^z.  der  in  Bologna  den  Doktorgj-ad  cM-langt  hatte, 
der  erste  General propst  von  Miechow;  seine  kanon istischen  Hand- 
schriften befinden  sich  zur  Zeit  in  der  Kaiserl.  ("»ffeutlichen  Biblio- 
thek in  St.  Petersburg,  unter  ilnum  auch  die  Abhandlung  Bartolos 
y,Minoricai'um  decisiouum".  über  den  Besitz  der  irdischen  Güter 
seitens  der   ^linoriten. 

II.  Quaenmn  scripta  Hartoli  apud  PoIoiioh  htveniantur  iiide  a  eon- 
difa  üniversitate  Jogellchica  Cracoviensi  (a.  1400).  Aus  der  Reihe  der 
rrstcn  Meister  der  KrakaiH'i' Universit.-it  erwähnt  Paul  W'lodkowic  von 


113 

Brudzeiî.  aus  flein  Dobrzvuer  Lande  fbif^  JG^^-^  fälsclilicli  von  Brii- 
dzewo  genannt),  die  Lektüre  Bartolos  in  seiner  Polemik  mit  Fal- 
kenberg, oh  dies  jedoch  wohl  unmittelbar  geschah?  Den  Traktat 
Bartolos  de  pugna.  der  sich  iii  einer  von  dem  Konstanzer  Konzil  mit- 
gebrachten Handschrift  der  Gnesener  Kapitell)ibliothek  befindet, 
trifft  man  in  den  bisherigen  Ausgaben  seiner  Schriften  nicht  an. 
In  dieser  Zeit  kommen  in  der  Gnesener  Kirche  bereits  Werke  des 
römischen  Rechts  vor  (reiner  und  glossierter  Texti.  Damit  steht 
eine  wertvolle  Nachricht  von  dem  mit  kanonistischen  und  legisti- 
schen  Büchern  in  Polen  getriebenen  Hciudel.  namentlich  zwischen 
Krakau  und  Gnesen.  in  Verbindung.  Die  Gnesener  Kathedralschule 
mit  ihrer  in  dieser  Zeit  eingerichteten  theologischen  und  kanonisti- 
schen Lektüre  zieht  von  da  ab  i'im  XV  XVI  Jahrhundert)  die  her- 
vorragendsten L'niversitätskräfte  aus  Krakau  heran,  und  erweckt 
den  Verdacht,  als  ob  sie  mit  der  Jagiellonischen  Schule  Avetteifern 
wollte;  hat  doch  Dlugosz  den  hlg.  Stanislaus  in  der  Gnesener  Schule 
.studieren  lassen.  Auf  diesem  Schauplätze  erblicken  wir  die  Gestalt 
des  vSwiçtoslaw  Jastrzçbiec  von  Jeziorsko,  Pfarrers  von  Znin,  der  an 
dem  Hofe  der  Erzbischöfe  von  Gnesen  weilt  (1442),  in  dessen 
Handschriftensammlung  kanonistischen  Inhalts,  und  italienischen  Ur- 
sprungs die  sich  gegenwärtig  in  der  Jagiellonischen  Bibliothek  befinden. 
(nel)en  denen  sich  auch  in  Polen  entstandene  Schriften  vorfinden) 
auch  Bartolos  Traktate  enthalten  sind  und  zwar  solche,  die  in  Ita- 
lien, teilweise  von  berufsmässigen  Kopisten  polnischer  Xationalität, 
geschrieben  waren.  Es  befinden  sicli  da  aucli  nnsere  scholares  in 
iure  civili  (1422). 

III.  De  codicihua  Cidcovir/isihus  bihliothecae  .higtUuiticiœ.  in  quihus 
lectiira  in  iure  civili  Baituli  d-^  Saxol'errato  repcritur.  Tractaturqne 
de  personis^  ad  tjnas  otiin  peitinehant.  Im  ersten  Teile  befindet  sich 
zunächst  eine  allgemeine,  sodann  eine  spezielh;.  mit  der  äussersten 
})alaeographischen  Exaktheit  durchgeführte  Beschreibung  von  7  illu- 
minierten Volumina,  die  die  Lektüre  Bartolos  italienischer  (bologne- 
ser)  Provenienz  vom  J.  1420  zum  Inhalt  haben  und  die  seit  dem 
J.  1462  die  Jagiellonische  Bibliothek  als  den  ihi*  vom  Magister  Jo- 
hann Dabröwka  zugefallenen  Xachlass  aufbewahrt;  Digestum  vetus 
(N"  338  und  337).  Lifortiatum  iX"  336  und  334 1.  Digestum  novum 
(X«  335  und  340 1  und  Codex  ('X<»  339  und  337);  ihre  Schreiber 
und  Illuminatoren  sind  besonders  gewürdigt  worden.  Im  zweiten 
Teile  ist  die  Rede,  wie  der  Prager-Leipziger  Miigister  polnischer  Xa- 


114 

tionalitüt  und  Bologneser  Doktor  der  Dekreten  Baltasar  Uiigei:otten 
aus  Liirnitz.  später  Stadtrat  von  Breslau,  sie  in  Italien  erworben  hat. 
Ihr  näc'hstfolüvnder  Besitzer  wai"  der  erwähnte  Doktor  D4l)rÔAvka, 
der  Koinnientator  i\vv  Kadlubek'sehen  Chronik,  der  Theoloo^e  und 
Kirehenreehtler  zur  Zeit  des  Kardinals  Olesnieki  wai'  und  zunäeh.st 
zu  seiner  Partei  hielt,  sodann  al)er  Leü'ist  in  der  llolpartei  des  Kö- 
nigs Kasimir  Jagiello  war.  ICinen  äluilielu'u  Weg  macht  sein  Uni- 
yersitätskollege  und  Freund,  der  Magister  Thomas  Strzempiiiski 
dureh.  der  mit  der  Zeit  Universitätskanzler  und  Bischof  von  Kra- 
kan  wurde.  Wenn  die  Frage,  Avie  die  Bartolo'schen  Bücher  durch 
die  Ki'akauer  Magister,  sch('iiil)ar  inutniasslicli  durcli  Vermittlung 
Strzempiiiskis,  in  Breslau  erwürben  wurden,  nicht  über  die  Sphäre 
der  Mutmassungen  hinauskommt,  die  sich  auf  dem  Factum  gründen, 
dass  auch  auf  wissenschaftlichem  Gebiete  zwischen  Krakau  und  Bre- 
slau ein  äußerst  lebhafter  Verkelir  stattfand,  Mutmassungen,  die 
man  noch  weiter  ausspinnen  darf,  indem  man  hiermit  noch  den 
Kampf  des  Königs  mit  dem  Kapitel  und  mit  Rom  um  den  Kra- 
ka\ier  bischöflichen  Stuhl,  in  Verbindung  liringt,  der  gerade  damals 
nach  dem  Tode  Strzempiiiskis  l'y  1460)  entbrannt  war,  —  so  scheint 
es  doch  unzweifelhaft  festzustehen,  dass  nicht  nur  chronologisch, 
sondern  auch  sachlich  die  zugunsten  der  Jagiellonischen  Univer- 
sität erfolgte  Verschreibung  der  Schriften  der  Bartoloschen  Lektüre 
mit  der  Gründung  einer  neuen  Lehrkanzel  für  Rechtswissenschaft 
im  .Turistenkullegium  seitens  des  Bischofs  Strzempii'iski.  und  zwar 
in  altero  iurium  dh.  keiner  Lehrkanzel  neuer  Rechte  oder  des 
sechsten  Buches  und  der  Klemeutinen,  wie  man  es  bis  jetzt  auf 
fasste,  sondern  des  römischen  Rechts,  zusammentrifft.  Diese  Bücher 
Bartolos  hat  der  Staub  in  der  Jagiellonischen  Bücherei  nicht  be- 
deckt. Es  bringen  sie  Kirchenrechtslelirer  und  Theologen  in  den  als- 
bald darauf  folgenden  Jahren  der  auch  in  Polen  zunehmenden  hu- 
manistischen Strömung  heraus  und  polnische  Humanisten  kehren  aus 
Italien  zurück  mit  alten,  ilhimiuierteu  Codiciljus  des  r^Mnischeu 
Rechtes. 

IV.  De  scie/itiae  iuris  Romani  apntl  J'u/o/ios  profectii  in  altera 
parte  saeculi  X  Vti.  Unter  den  weltlichen  Vertretern  dieses  Rechts 
finden  wir:  a)  in  den  Kreisen  der  Ritter  und  des  Senates  Johann 
Ostrorog  (mit  Quellennachricht  von  seinem  Bologneser  Doktorat 
beider  Rechte),  Humaiiist  und  Legist.  Verfasser  eines  Memorials 
vom   .\|)i-il    1477  id)er  die  Verbesserung  der  Republik;  der  Verfasser 


115 

stellt  ihn  im  Lichte  des  Urteils  der  Nachwelt,  sowie  der  wissen- 
schaftlichen l^'orschiingen  des  XIX  Jahrhunderts  dar  und  bespricht 
das  in  diesem  Memorial  enthaltene  Problem  des  römischen  Eechts; 
b)  Simon  Nigri  (Czarny),  Rechtsvertreter  im  Gnesener  Consistorium, 
ein  Zeitgenosse  Ostrorôo's  und  sein  Anwalt  in  den  mit  der  Geistlich- 
keit  geführten  Prozessen,  hinterläßt  der  Kanzlei  seines  Konsisto- 
riums Bücher  beinahe  legistischen  Inhalts;  c)  in  die  universitäts- 
bürgerliche Sphäre  der  Krakauer  Humanisten  versetzt  uns  der  Me- 
diziner, Apotheker  und  Lizentiat  des  Zivilrechts,  der  Magister  Johann 
Ursjn  mit  dem  zur  Zeit  des  Rektorats  des  Johann  Sakran  am  7.  II. 
1495  gehaltenen  Vortrage  in  principio  Institutionnm  Justiniani  im- 
peratoris.  Eigedenk  dessen,  dass  der  Geschichtsschreiber  die  Aus- 
sagen der  Humanisten  mit  der  größten  Vorsicht  behandeln  muß  — 
sie  sprechen  und  schreiben  schön  (manchmal  schreiben  sie  nun 
aber  vieles  ist  darunter  Dichtung  —  war  es  von  um  so  größeren 
Belange  festzustellen,  dass  der  erwähnte  Vortrag  kein  ausschließlich 
rhetorisches  Elaborat  sei;  mit  ihm  fällt  das  Herausholen  der  Bücher 
mit  der  Bartolo'sche  Lektüre  aus  der  Jagiellonischen  Bibliothek  durch 
den  nächstfolgenden  Rektor  der  Universität  Mathias  Szydlowita  zu- 
sammen. 

V.  Afferuntur  incunahidn  lihronun  Bartoli  de  Saxoferrato.  quae 
in  bihliothecis  Cracoviensibus  coyiservantur.  Es  bestehen  Inkunabeln 
sowohl  von  der  Lektüre  wie  von  anderen  Werken  Bartolos:  A)  in 
der  Kapitelbibliothek  10  in  4  voluminibus  Venetianer  Ausgabe 
von  1478  und  1479  und  Bj  in  der  Jagiellonischen  Bibliothek  14 
in  13  voluminibus  Venetianer  Ausgabe  aus  den  Jahren  1478, 
1487,  1492  und  1493,  und  Straßburger  und  Leipziger  Ausgabe  aus 
den  Jahren  1488  — 1493.  Ihrem  Verzeichnisse  und  spezieller  Be- 
schreibung geht  eine  umfangreiche  Nachricht  von  ihren  ursprüngli- 
chen Besitzern  voran.  Diese  waren:  A)  Der  Doktor  der  Medizin 
Johann  Stanken,  ein  Breslauer,  zunächst  des  Erzbischofs  Sprowski, 
dann  des  Königs  Physikus,  Domherr  von  Krakau  und  Breslau;  ein 
vor  kurzem  von  I.  Rostafiiiski  entdeckter  Naturforscher,  einer  der 
größten  Wohltäter  der  Kapitelbibliothek;  er  besitzt  die  ganze  Lek- 
türe Bartolos  bereits  im  J.  1487,  als  er  in  Litauen  am  Hofe  des 
Königs  Kasimir  (f  1493)  weilt.  B)  Der  Doktor  der  Dekrete  Nico- 
laus Czepel  aus  Posen,  Domherr  fast  aller  Kirchen  Polens,  aber  zu 
Unrecht  als  römischer  Hofgänger  berüchtigt.  Es  hat  bereits  Prof. 
K.    Morawski    ihn    als   Humanisten    gekennzeichnet  ;     nunmehr    er- 


116 

scheint  vv  iiiclit  mir  dvr  Dekivte.  suiKlcni  aiicli  Ic^iiiu  doetor  con- 
suniinatissiiniis.  /.war  nicht  aul"  einer  ITniversitätskanzel,  wohl  a])er 
im  praktischen  Berufe.  In  der  .hi^iellûniseh(>n  Schule,  deren  Majjji- 
ster  er  war  (ein  Kollej2;e  des  Ursyii  und  Schüler  des  Sakran)  hat 
er  l)is  /u  seinem  Tode  eine  Kolle*i"iatstelle  innegehabt  und  aiit"  sei- 
nem TotiMihette  (t  löli^)  hat  er  der  Universität  seine  riesige,  eine 
jjjroüe  Anzald  juristisclie,  in  Italien  erw(»rl)ene  Werke  enthaltende 
Bibliothek  vcrmacdit.  Utinani  seniper  tales  curtisanos  ha))eremus.  vi- 
delieet  clericos  et  canon ieos  inj;enio  elaros,  templis  et  scholis  com- 
modos!  Der  zweite  Teil  der  in  der  Jag-ielloni sehen  Ribliothek  befin- 
dlichen Bartolo'schen  Inkunabeln  stammt  aus  (U^ni  N'ermächtnisse 
linmanistischer  Theoloi>en:  der  Czepeler  Ti'il  umfaßt  die  vullstän- 
dij:;e  Lektüre  Bartolos;  der  zweite  die  deutschen  Ausj^'aben  seiner 
Traktate  aus  den  Gebieten  des  ("jtientliclu'n,  Privat-  und  Prozeß- 
Rechtes;   die  letzteren  sind  teils  zweifelhaft,  teils  authentiscli. 

VI.  De  Polonis  legum  ptiitis  saecido  XVto  exeunte  atque  iueunte 
XVllo,  haiid  ignuris  iuris  Eomani  sc riptur unique  Barfoli  de  Scuo- 
ferrato.  Es  o-ehören  zu  ihnen  erlauchte  Geistliche,  Domherrn  und 
Bischöfe,  die  vorwiegend  in  Italien  ihre  Bildung  erhalten  haben. 
Erstere  vor  allem  in  den  Amtern  von  Vikaren  in  spiritualibus  und 
Generalotliziale:  in  Gnesen  der  Magister  Jakob  Boksica  d.  h.  aus 
Bokszvce.  wohl  bekannt  aus  dem  Humanistenkreise  des  Kalimacbus 
aus  seiner  Krakauer  Zeit,  Doktor  aller  vier  Fakultäten,  einer  der 
würdigsten  Nachfolger  Thomas  Strzempiiîskis  (f  1497)  auf  dem 
Gnesener  Lehrstuhl  der  Theologie;  in  Posen  der  Doktor  der  Dekrete 
Nikolaus  Szkudla  dh.  aus  Szkudlv,  ein  Mündel  und  Verwandter 
Johann  Lutkas  von  Brzezic.  Doktors  beider  Rechte,  ein  Rechtsge- 
lehrter von  großer  Erl'ahrung  (y  1500).  Beide  besassen  viele  legistisclie 
Bücher,  selbstverständlich  auch  Bartolo  darunter,  und  dazu  (in  Po- 
sen) äußerst  seltene,  geradezu  in  unseren  Bibliotheken  ausnahms- 
weise angetr(jffene  consilia,  das  Hauptwerk  (Jldi'ados  von  Lodi.  eines 
von  den  Bologneser  oder  Perusiner  Meistern  Bartolos  von  Saxo- 
ferrato.  Ghne  die  Gelegenheit  gehabt  zu  liabon.  die  Bücher  an  Ort 
u'nd  Stelle  zu  prüfen,  stellt  der  Verfasser  sie  zusannnen  mit  den  in 
den  Inkunabeln  der  Jagiellonischen  Bibliothek  l^eHndlichen  Exem- 
plaren. Johann  Lubrai'iski,  Bischof  voii  Posen  (1499  f  1520),  bis 
jetzt,  übrigens  ganz  mit  Recht,  als  Humanist  berühmt,  besaß  eine 
vorzügliche  Au.sbildung  in  der  Jurisprudenz,  obgleich  er  kein  gTa- 
duiei*ter  Doktor  beider  Rechte,  wie  St.    Lubiciiski  angibt,  war.    Er 


i 


117 

besitzt  zwar  nicht  Bartolo  unter  seinen  legistischen  Büchern,  aber 
er  zeichnet  sich  dafür  in  anderer  Beziehung-  ans;  an  seinem  Hofe 
weilt  Andronicus,  Doktor  de-s  Zivilrechtes;  dieser  italienische,  aus 
Illvrien  gebürtige,  durch  Lubraiiski  noch  vor  1503  herangezogene 
und  frühzeitig  in  Polen  verstorbene  (dum  miser  hic  consulta  daret) 
Rechtsgelehrte,  ist  zAveifellos  eine  andere  Persönlichkeit  als  der  spä- 
tere, vielleicht  mit  ihm  verwandte  Dalmatiner  Tranquillns  Andro- 
nicus. der  Aviederum  eine  Kreatur  des  Primas  Laski  war.  Das  Bre- 
slauer Kapitel  hatte  damals  in  seiner  Mitte  einen  heimischen  Civi- 
listen,  Stanislaus  Junosza  Z^ibiriski  aus  KujaAvien  (f  1514)  aufzu- 
weisen. Das  Lob  auf  seine  ungewöhnlichen  Kenntnisse  des  weltli- 
chen Rechtes:  iuris  civilis  gnarus  et  peritissimus,  posteris  saeculis 
digne  memorandus.  scheint  sich  vielleicht  weniger  auf  das  polnische, 
als  auf  das  römische  Recht  zu  beziehen.  Ein  vorzüglicher  Kenner 
der  Lektüre  Bartolos  war  der  Doktor  der  Dekrete  Nikolaus  Kot- 
wicz  aus  Znin,  von  bürgerlicher  Abkunft.  Archidiakon  von  Posen 
und  in  seiner  Eigenschaft  als  Generaloffizial  Nachfolger  des  Szku- 
dto;  zum  Gnesener  Domkapitel  wurde  er  jedoch  nicht  zugelassen 
(t  ca.  1508).  Er  bereitete  sich  ähnlich  wie  Df^browka  in  seineu 
Krakauer  (nicht  Leipziger)  Lehrjahren  an  der  Hand  der  Kadtubek'- 
schen  Kronik  vor,  Legist  ist  er  jedoch  nicht  geworden,  auch  ist  er 
kein  legum  doctor  gewesen,  obgleich  ihm  die  königliche  Kanzlei 
offiziell  diesen  Titel  beilegt.  Er  war  durch  und  durch  und  auschließ- 
lich  ein  Kanonist  alten  Schlages,  der  die  Werke  der  Legisten  des 
XrV  und  XV  Jahrhunderts  eifrig  las,  aber  dies  nur  zu  kanonisti- 
schen  Zwecken  tat.  Einen  Mann  von  kirchlicher  Gesinnung  würde 
man  ihn  heute  nennen.  Sein  Urteil  =  summaria  decisio  vom  J. 
1504  oder  1505,  der  das  alte  Synodalstatut  (vielleicht  vom  J.  1420?) 
bezüglich  des  Raubes  und  der  Beeinträchtiger  der  Kirchengüter  in- 
terpretierte, ist  zunächst  in  das  Statut  Johann  Laskis  vom  J.  1506, 
und  sodann  in  die  Ausgabe  der  neuen  vS3modalstatute  der  Giu\sener 
Provinz  vom  J.  1527  aufgenommen  wurde.  Geistesverwandt  mit 
Kotwicz  war  Stanislaus  Zaborowski  aus  der  Sieradzer  Gegend,  ein 
Landsmann  und  Mündel  des .  Kanzlers  Laski,  wie  dies  schon  vor 
langer  Zeit  Wincenty  Zakrzewski  dargetan  hat,  sein  ganzes  Leben 
lang  zunächst  Notar,  sodann  Kustos  des  königlichen  Schatzes,  un- 
graduierter  Schüler  der  Jagiellonischen  Schule,  ein  sehr  gebildeter, 
durch  wunderbare  Bescheidenheit  unter  dem  Hofklerus  sich  aus- 
zeichnender Geistliche;  außer    dass  er  an  der    hl.  Kreuzkapelle    im 

Bulletin  I-II.  3 


118 


Krakauer  Schlosse  eine  kiMiigliclie  Kapellanei  innehatte,  wollte  er 
kein  anderes  Beneficium  annehmen  (f  15H0).  In  seinem  Reforma- 
tionstraktate, den  er  zu  Anfan«;  der  Re<;'ierungszeit  Sig'ismunds  I 
im  J.  1507  über  die  Aliénation  der  krmiolichen  Güter  ver()ffentlichte, 
in  dem  er  Polen  zu  einem  Krenzzusje  gejîjen  seine  ungläubigen  und 
sehismatischen  Feinde  im  Osten  und  Norden  anrief,  befaßt  er  sich 
mit  Rechtsproblemen  secundum  sententiam  iuris  utriusque  doctorum, 
wobei  er,  wie  Kotwicz,  am  meisten  sich  auf  die  Autorität  Bartolos, 
des  Fürsten  unter  den  Legisten,  beruft. 

yjl.  De  cathedra  iuris  Bomani  fundata  in  Universitate  Jagcllo- 
nica  a.  1533  hrevis  notitin.  Mit  der  Gründung  der  Kollegiatur  d'er 
Justinianischen  Institutionen,  die  im  J.  15B3  in  der  juristischen  Fa- 
kultät durch  den  Krakauer  Bischof  und  Unterkanzler  des  Reichs, 
Petrus  Tomicki,  Bologneser  Doktor  der  Dekrete,  erfolgte,  befaßte 
sich  schon  Prof.  K.  Morawski  eingehend  in  seinen  Studien  über  die 
Geschichte  der  Jagiellonisehen  Universität  i).  Der  Verfasser  beweist 
in  unwiderlegbarer  Weise,  wie  treffend  die  Annahme  des  Herrn 
Morawski  gewesen  ist,  dass  Johann  Silvius  Amatus  (d.  h.  de  Matthio 
auf  Sizilien),  Paduaner  Doctor  legum,  der  zu  Anfang  des  XVI  Jahr- 
hunderts von  Wien  nach  Krakau  gekommen  war,  hier  eher  als  Hu- 
manist, namentlich  als  Grezist  und  Vorkämpfer  der  Lehre  der  Geo- 
graphie an  unserer  Universität  gewirkt  hat;  nach  Litauen,  wo  er 
den  Rest  seines  Lebens  verbracht  hat,  führten  ihn  seine  Beziehun- 
gen zu  Johann  Semenowicz  Sapielia  (recte  Sopiha),  mit  dem  er  zu- 
sammen im  J.  1508  als  Gesandter  nach  Moskau  kam.  Erst  der 
Kanzler  der  Krmigin  Bona,  Ludwig  Aliphius  (d.  h.  aus  Aliphia  im 
Herzogtum  Bar),  Doktor  beider  Rechte,  trug  das  römische  Recht  in 
Krakau  vor,  jedoch  nur  zeitweise  nach  seiner  Ankunft  in  Polen  im 
J.  1518. 

Eitel  ist  das  den  Krakauer  Juristen  von  Leonard  Coxi  in  seiner 
Habilitationsrede  gespendete  Lob  zu  nennen,  als  ob  sie  in  ihrer 
Mitte  Gelehrte  wie  Bartolo  und  Baldo  (gegen  Ende  des  J.  1518) 
aufzuweisen  hätten.  Die  von  Tomicki  gegründete  Lehrkanzel  des 
rftmischen  Rechtes  war  noch  im  J.  1542  unbesetzt;  die  Notwendig- 


1)  O  poczîjfkach  nauki  prawa  rzymskiego  w  Uniwersytecie  krakowskim  in  den 
8prawozdania  z  czynnosci  i  posiedzen  Akademii  Umiejçtnosci.  Hd.  II.  Juli  1897 
Nr.  4r  Seite  5  (Wydziat  filolo^iczny)  und  in  der  Historya  Uniwersytetu  .lagiell. 
Bd.   II.  Krakc^w   1000.  97  und  248. 


119 

keit  eines  ständigen  Legisteu  in  der  Krakauer  Universität  empfand 
der  ganze  polnische  Episkopat  und  gab  diesem  Empfinden  auch 
Ausdruck  in  einer  auf  der  damaligen  Synode  zu  Petrikau  gefaßten 
Resolution.  Er  Avar  sieh  so  wie  der  Westen,  wo  bereits  der  Aus- 
spruch des  größten  Theologen  jener  Zeiten,  Melchior  Cano.  zum 
.Sprichwort  geworden  war,  wohl  l^ewußt,  dass  „il  legista  senza  ca- 
pitolo  vale  poco,  ma  il  canonista  senza  legge  vale  niente".  Aber 
auch  Bartolo  hat  sich  darüber  einst  kraftvoll  in  seiner  Rede  ge- 
äußert, die  er  bei  der  Promotion  seines  Bruders  Bonacursi  auf  das 
Thema  der  David'schen  und  zugleich  evangelischen  Parabel  von  dem 
vStein.  den  die  Bauleute  verworfen  haljen  und  der  zum  Eckstein  gewor- 
den ist:  sie  et  curia  Romana.  sie  et  Romana  ecclesia  hunc  lapidem 
in  clericis  reprobat,  vetando  eos  hac  civili  sapientia  imbui;  tamen 
Romana  curia  hac  scientia  obtinet  principatum.  longe  enim  plures 
sunt  ibi  legistae  quam  canonistae.  Quare  hoc  a  Domino  factum  est. 
et  est  mirabile  in  oculis  nostris. 

Vin.  De  operihus  omnibus  dowiiil  BartoU  cdit'is  saeculo  XVIto. 
quae  in  hihliothecls  Cracovieusi  et  2fogileiisi  asscrvautiir.  Nach  den 
Handschriften  und  Inkunabeln  folgen  die  Ausgaben  sämtlicher  im 
XVI  Jahrhundert  erschienenen  Werke  Bartolos.  insofern  sie  sich  n.  b. 
in  der  Jagiellonischeu  und  der  Cisterzienser-  Bibliothek  in  Mogila  bei 
Krakau  befinden;  die  Einsichtnahme  in  andere  polnische  namentlich 
Lemberger  Bibliotheken  war  nicht  mehr  m()glich.  Das  Verzeichnis 
der  Mogila'schen  Exemplare  verdankt  der  Verfasser  der  Liebenswür- 
digkeit des  P.  Gerard  Kowalski  O.  C,  des  Bibliothekars  des  Mogila'- 
schen Konwents.  Sie  umfassen  die  Lektüre  Bartolos  in  der  vene- 
tianischen  Ausgabe  aus  den  Jahren  1505  —  1512  in  II  Bänden  und 
8  voluminibus  im  Einbände  vom  J.  1517  und  mit  einem  in  einer 
von  ihnen  befindlichen,  in  Perugia  im  J.  1600  gedruckten  Plakate: 
Leges  quas  unusquisque  saltem  cum  Bartolo  videre  débet,  antequam 
doctoratus  gradus  accipiat.  Die  Jagiellonischeu  Exemplare  sind  schon 
ausführlich  beschrieben  worden:  a)  Die  venetianische  Ausgabe  der 
Sammlung  der  Urteile,  Streitfragen  und  Traktate  vom  J.  1501. 
b)  Die  lugdunensische  Ausgabe  der  Lektüre  und  Urteile  vom  J. 
1537 — 1538  in  II  Bänden  und  5  voluminibus  aus  dem  Vermächtnis 
des  Krakauer  Archidiakons  Johann  Fox,  L^.  J.  Doctoris,  der  sie  im 
J.  1593  erworben  hatte,  c)  Eine  weitere  lugdunensische  Ausgabe 
vom  J.  1552  in  II  Bänden  und  ebenso  vielen  Voluminen,  die  ein 
Unbekannter    der    Bibliothek    Collegii    Maioris   Universitatis    Craco- 


120 

Anensis  im  XVI/XVII  .llidt.  <;-eselu'iikt  hat.  (\)  Andere:  eine  lugdu- 
uensisclio  Ausgabe  der  Urteile  vom  .1.  1r>ô5  (Nachdruck  der  Aus- 
gabe vom  .1.  1552)  und  der  Lektüre  zweiten  Teils  Infort.  vene- 
tianisehe  Ausgabe  vom  .1.  1556,  beide  aus  der  Bibliothek  unsex'es 
juristischen  Kollegiums;  eine  Bearbeitung  Bartolos  zum  Schulgebrauch 
in  432  schematischen  Tafeln  von  Marian  Socinus  dem  Jüngeren 
aus  Bologna,  venetianische  Ausgabe  vom  .T.  1564;  endlich  gelangte 
die  Lektüre  des  ersten  Teils  des  Codex  in  Turiner  Ausgabe  vom 
.1.  1577  über  Basel  (1584)  nach  Polen  in  der  Mitte  des  XVII  .Ihdts; 
es  besaß  sie  zunächst  Johann  Toiiski,  j.  u.  et  med.  doctor  et  pro- 
fessor  (t  1663),  und  nach  ihm  der  Krakauer  Domherr  Magister 
Andreas  Kucharski,  theol.  dr.  et  professer  (t  1679).  die  beide  Re- 
ktoren und  Unterkanzler  der  Universität  waren. 

Eine  der  letzten  Notizen,  die  über  Bartolo  in  Polen  außerhalb 
Krakaus  getan  Avurden,  ist  die  handschriftliche,  in  der  Bibliothek 
des  Gnesener  Geistlichen  Seminars  befindliche  „Methodus  facillima 
acquirendi  solidam  peritiam  i.  u.  privato  cuiusque  studio"  aus  der 
Zeit  des  Johann  Fox  (j  1636),  die  auf  glossatores  iuris  civilis  tex- 
tus  seu  interprètes,  ut  Bartolus,  Baldus,  Kukus  (sie!  dies  kann  nur 
Cinus.  der  Lehrer  Bartolos  sein)  et  alii  hinweist.  Simon  Starowolski 
erwähnt  in  seinen  „Monita  legalia  methodum  in  utroque  iure  stu- 
dendi  praescribentia"  (Romae  1652)  Bartolo  nicht  mehr. 


24.  BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  (le  philologie. 

»Biblioleka  pisarzöw  polskich«.  (Bibliothèque  des  écrivains  polo- 
nais), Nr.  67,  8-0,  p.  284. 

»Spravvozdania  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce«. 
(Comptes  rendus  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne),  fo- 
lio, tome  IX,  livraison  IIl/IV,  avec  planches,  pp.  301—480  et  CLXXXI— 
CCXLV. 

TRKTrAK  Jé/'.KK.  ^Bohdau  Zaleski  na  tuiactwie.  Zycie  i  poezya 
na  Ile  dz\e]6\v  emipraevi  polskiej.  Czçsc  II,  1836 — 1886«.  (Bohdan 
Zaleski  en  émigration,  ll-e  partie,  1838 — 1886).  8-o.  pp.  VII  et  464, 
avec  2  planches. 


121 


II.  Classe  (riiistoire  et  de  philosophie. 


BujAK  Franciszrk.  »Maszkienice.  Wies  powialu  brzeskiego.  Ro- 
zwôj  od  r.  1900  do  r.  1911«.  (Maszkienice,  commune  rurale  du 
district  Brzesko  en  Galicie.  Son  évolution  entre  1900  et  1911).  8-o, 
p.  164. 

Halecki  Oskar.  »Przyl^czenie  Podlasia,  Wolynia  i  Kijowszczyzny 
do  Korony  vv  r.  1569«.  (L'annexion  des  provinces  de  Podlachïe.  Vol- 
hytiie  et  Kiev  au  Royaume  de  Pologne  en  1569),  8  o,  p.  245. 

Handelsman  Mauceli.  >Rezydenci  Napoleoriscy  w  Warszawie. 
1807  — 1813«.  (Les  Résidents  de  Napoléon  à  Varsovie.  1807 — 1813), 
8-0,  pp.  VIII  et  349,  avec  5  planches. 

»Instrukcye  i  depesze  RezydenLôw  francuskich  w  Warszawie 
1807  -  1813«.  (Lnstructions  et  dépêches  des  Résidents  de  France  à  Var- 
sovie. 1807—1813),  8-0,  vol.  I,  avec  3  planches,  pp.  XC  et  489; 
vol.  II,  avec  2  planches,  p.  705. 

KüTARBUsr-sKi  Tadkusz.  »ULylitaryzoï  w  etyce  Milla  i  Spencera«. 
[U utilitarisme  dans  la  doctrine  morale  de  Mill  et  de  Spencer),  8-o, 
p.  152. 

>Rozpravvy  Akademii  Umiejçtnosci.  Wydziai  historyczno-filozo- 
ficzny«.  (Travaux  de  V Académie  des  Sciences.  Classe  d'histoire  et  de 
philosophie),  ser.  II,  vol.  XXXIll,  I-e  partie,  8-o,  p.   164. 

Rybakski  Roman.  »Wartoéc  wymienna  jako  miara  bogactwa«. 
[La  valeur  comme  mesure  de  la  richesse),  8-o,  p.  215. 


Nakîadein-  Akademii  Unoiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Boleslawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  1915.  —  Drukarnia  Uniwersytetu  Jagielloiiskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowskiego. 

15  Lutego  1915. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 
DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 


CLASSE  DE  PHILOLOGIE.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 


L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE  A  ÉTÉ  FONDÉE  EN  1873  PAR 

S.  M.  L'EMPEREUR  FRANÇOIS  JOSEPH  I. 

PROTECTEUR  DE  L'ACADÉMIE: 
Vacat. 

VICE-PROTECTEUR  : 
Vacat. 

PRÉSIDENT:  S.  E.  M.  LE  COMTE  STANISLAS  TARNOWSKi. 

SECRÉTAIRE  GÉNÉRAL:  M.  BOLESLAS  ULANOWSKI. 

EXTRAIT  DES  STATUTS  DE  L'ACADÉMIE: 

(§  2).  L'Académie  est  placée  sous  l'auguste  patronage  de  Sa  Majesté  Im- 
périale Royale  Apostolique.  Le  Protecteur  et  le  Vice-Protecteur  sont  nommés  par 
S.  M.  l'Empereur. 

(§  4).  L'Académie  est  divisée  en  trois  classes: 
o)  Classe  de  Philologie. 

b)  Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie, 

c)  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et  Naturelles. 

(§  12).  La  langue  officielle  de  l'Académie  est  la  langue  polonaise. 


Depuis  1885,  l'Académie  publie,  en  deux  séries,  le  ^^Bulletin  International'^ 
qui  parait  tous  les  mois,  sauf  en  août  et  septembre.  La  première  série  est  eon- 
sacrée  aux  travaux  des  Classes  de  Philologie,  d'Histoire  et  de  Philosophie.  La 
seconde  est  consarée  aux  travaux  de  la  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et 
Naturelles.  Chaque  série  contient  les  procès  retbavx  des  séances  ainsi  que  les 
résumés,  rédigés  en  français,  en  anglais,  en  allemand  ou  en  latin,  des  travaux 
présentés  à  l'Académie. 

Prix  pour  un  an  (dix  numéros)  —  6  K. 

Adresser  les  demandes  à  la  Librairie:  Gebethner  et  Cie,  Cracovie 

(Autriche),  Rynek  Gtöwny. 

Publié  par  l'Académie 

sous  la  direction  du  Secrétaire  général  de  l'Académie 

M.  Boleslas  Ulanowski. 

Nakiadem  Akademii  Umiejçtnoéci. 

Krakow    i:<i(>.  —  Drukarnia  Uniwersytetu  Jagielloiiskiego  pod  zarzqdem  Jôzefa  Pllipowskiego. 


u 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 

CLASSE  DE  PHILOLOGIE 
CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 

ANZEIGER 

DER 

AKADEMIE  DER  WISSENSCHAFTEN 

IN  KRAKAU 

PHILOLOGISCHE  KLASSE 
HISTORISCH -PHILOSOPHISCHE  KLASSE 

ANNÉE  1915 


CRACOVIE 

IMPRIMERIE  DE  L'UNIVERSITÉ 
1916 


Table    des    matières. 


Pag© 

Bibliographie 108,     183 

Boratynski    Ludwik.     J.    A.    Calligari,    nonce    apostolique    en    Pologne 

(1578—1581) 157 

Brückner  Aleksander.    Contributions  à  l'histoire    de  la  langue  polonaise. 

IV-e  partie        140 

Brzeski  Tadeusz.  Mémoire  sur  les  limites  de  l'Economie  politique        .     .     162 
Bnzek  JÔzef.  Histoire  de  l'organisation  juridique  et  sociale  des  territoires 
polonais    sous    la    domination    de    la    Prusse    depuis    le    XVIII    siècle 

juisqu'à  1914 178 

Bystron  Jan  St.  Les  coutumes  polonaises  concernant  les  moissons    .     .     .     119 

Danysz  Antoni.  L'éducation  de  Sigismond  Auguste 54 

GumoWi^ki  Maryaii.    L'influence    de  la  Pologne    sur  le  système   monétaire 

de   la  .Silésie  au  milieu  du  XVI  siècle 96 

Halecki  Oskar.  Les  débuts  du  parlamentarisme  en  Lithuanie 101 

Kleczkowski  Adam.  Un  registre  de  l'an  1572  contenant  le  relevé  de  frais 

de  la  bâtisse  d'une  galère 127 

Los  Jau  et  Nitsch  Kazimierz.  Résumé  des  travaux  scientiâqnea  les  plus 

récents  sur  la  langue  polonaise 6 

Morawski   Kazimierz.   Histoire  de  la  littérature  romaine.   IV-e  partie        .     11^ 

Nitsch  Kazimierz,  voir  Los  J.  et  Nitsch  K. 

Otrebski  Jaii.  Comment  les  sons  Sskggh-\-S  se  réunissent  dans  l'ancien 

Hindou 61 

Papée  Fryderyk.    Aperçu    de  l'histoire    du  régne    d'Alexandre,  roi    de  Po- 

•      logne  (15U1— 1506) 88 

—      Aperçu  de   l'histoire  du  régne  d'Alexandre,  roi  de  Pologne,  ll-e  partie     152 

Reiiihold  Joachim.  Les  manuscrits  de  Floire  et  Blancheflor 11& 

Romer  Eu^eniusz.  Atlas  géographique  et  statistique  de  la  Pologne       .     .     16& 
Rostworowski   Michat.  Les  bases  juridiques  et  politiques  dans  l'établisse- 
ment du  Grand  Duché  de  Varsovie  et  du  Royaume  de  Pologne     .     .       85 
Rndnicki  Mikotaj.  Altérations  du  genre  dans  les  substantifs  empruntés    .       63 
Schneider    Stanislaw.    Études    mythologiques    et    ethnographiques  :    1)   Le 
mythe   de    la    „poule    céleste";    2)   La   fête   de  mai;    3)  La   fête   des 
morts;  4)  La  religion  de  Dionysos;  5)   Les  Dioscours  et  Hélène     .     .       5& 


VI 


Page 

Szyjkowski  Maryail.  L'oeuvre  de  Schiller  en  Pologne 40 

—     Les    „Nuits"    d'Edouard   Jounjj    dans    leurs    rapports    avec   la   poésie 

polonaise 143 

Ujejski    Jôzef.    Caractéristique    des    tendances    religieuses    et    sociales    de 

l'Émigration  Polonaise  après   1831 22 

Walek    Tadeusz.     Los    opération»    navales    pendant    la    guerre    de    Lami 

(323—322  a.  Chr.) 123 

Zachorowski   Stanislaw.    Jacob    évêque    de   Pïock   (1396 — 1425)    et    son 

oeuvre  legislative 94 

Zimmermann  Kaziraierz.  Frédéric  II  de  Prusse  Qt  la  colonisation  agraire 

des  territoires  polonais  après  l'annexion 72 

Zoll  Frydei'yk  jun.    Le  rôle   d'Antoine    Kanda   dans  le   développement   du 

droit  civil  autrichien , 7 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 

I.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

N»  1—7.  Janvier— Juillet.  1915. 

Sommaire.  Séances  da  11,  du  18  et  du  25  janvier;  du  1,  du  8  et  du  22  février; 
du  8  et  da  15  mars;  du  12,  du  19  et  du  26  avril;  du  10  et  19  mai;  du  7 
et  du   1-4  jmn;  du   f>  et  du   19  juillet. 

Késumés:    1.    LOS    J.\N    et    NITSCH    KAZIMIERZ     Ke'sume    des    travaux 
scientifiques   les   plus  récents  sur  la  laugfue  polonaise. 

2.  U.IE.ISKI  JOZEF.    Caractéristique  des  tendances  religieuses  et  sociales  de 
l'Emigration   Polonaise  après   1831. 

3.  SZY.lKOWSKl   MAKYAN.    l/oeuvre  de  Schiller  en   Pologne. 
4    DANY8Z  AN  rONL   Léducatinn   de  Sigismond  Auguste. 

5.  SCHNEIDER  STANISti.WV.  Études  mythologiques  et  ethnographiques: 

1)  Le  mythe  de  la  „poule  céleste";  2)   La  fête  de  mai;  3)   La  fête  des  morts; 
4)  La  religion  de  Dionysos;  5)  Les  Dioscours  et   Hélène. 

6.  OTREB^KI    JAN.    Comment    les    sons    sskjgh  -\-S    se    réunissent     dans 
l'ancien    Hindou. 

7.  JîUDXICKI  MIKOLAJ.  Altérations  du  genre  dans  les  substantifs  emprunté-^. 

8.  ZIMMERMANN    KAZIMIliRZ.    Frédéric    II    de    Prusse    et  la    colonisation 
agraire  des   territoires  polonais  après  l'annexion. 

9.  ZOLL   FKYDEbîYK   jun.    Le  rôle  d'Antoine   lîanda    dans  le  développement 
du  droit  civil  autrichien. 

10.  ROSTWOROWSKI    MICHAL.    Les    bases    juridiques    et    politiques    dans 
l'établissement  du  Grand  Duché  de   Varsuvio  et  du    Royaume  de  Pologne. 

11.  RAPEE    FRYDERYK     Aperçu    de    l'histoire    du    régne    d'Alexandre,     roi 
de   Pologne   11501—1506). 

12.  ZACHOROWSlvI  STANISLAW.    Jacob  év.'que  de   l'iock   (1396- U25)   et 
son  oeuvre  legislative. 

18.  GUMOWSKI  MARYAN.    L'influenee  de  la  Pologne  .«ur  le  système  moné- 
taire de  la  Silésie  au  miliieu  du  XVI  siècle. 

14.  HALECKI   OSK.AR.   Les  débuts  du   parlamentarisme  en   Ijithnanie. 

15.  BIBLIOGRAPHIE 


SEANCES 

\.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  11  JANVIER  1915. 

PllKSlOKNCK     UK     M.     V .     ZOLL    SEV. 

Le  Secrétaire  présente  un  article  de  M.  Tadki;>z  Wa^kk:   „Compta- 
rendu  d'un  voyage  scientifique  en  Egypte  et  en   Grèce". 

BuUfttin   I— TI.  1 


SEANCE  DU  8  FEVRIER   19)5 

PltKSIUKNCK    1)K    M.    F.    ZOLL    SEN. 


MM.  Jan  Los  et  K\zimiekz  Nitscjh  présentent  leur  article:  „Résumé 
des  travaux  scientifiques  les  plus  récents  sur  la  langue  polonaise". 


SEANCE  DU  8  MARS  1915. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  skn. 


M.    Kazi.mikrz   Nitsch    présente    son   travail  :    ^^Contribution   à   la 
dialectologie  polonaise  au  point  de  vue  territorial'^ . 


SEANCE  DU  12  AVRIL  1915. 
Présidence  de  M.   F.  ZOLL  skn. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jozbf  Ujkjski:  j,Caracté- 
ristique  des  tendances  religieuses  et  sociales  de  l'Emigration  Polonaise 
après  1831''. 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  26  AVRIL  1915. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  sen. 

Le    Secrétaire    présente    le    travail    de    M.    Maryan    Szyjkowski: 
y^L' oeuvre  de  Schiller  en  Pologîie'^. 


SEANCE  DU  10  MAI  1915 
Présidence  de  M.   F.  ZOLL  sen. 


M.  Jan  Los  présente  son  travail:  „Le  développement  de  la  versi- 
fication polonaise  depuis  le  moyen-âge  jusque  à  Mickiewicz" . 

Le  Secrétaire  présente  le  conipte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  20  mai  1915. 


SÉANCE  DU  7  JUIN  1915. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Antoni  Danysz:  j^Uédu- 
catlon  de  Sigismond  Auguste". 

Le^^Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Mikoi,aj  Rudnicki:  y^ Alté- 
rations du  genre  dans  les  substantifs  empruntés"- .  (Dissertation  fondée 
sur  les  emprunts  de  la  langue  allemande). 


SÉANCE  DU  5  JUILLET  1915. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  sen. 

M.  JôzKF  Trktiak  présente  son  travail:  „Barbe  [Bojena)  Niem- 
tzova:  son  rôle  dans  la  littérature  tchèque"'. 

M.  Kazimikrz  Nit.sch  présente  son  travail:  „Quelques  problèmes 
relevant  dit  domaine  de  la  géographie  linguistique  de  la  Pologne". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission linguistique  du  22  juin  1915. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  6  juillet  1915. 

M.  Jan  Rozvvadowski  présente  le  travail  de  M.  Otrkbski:  „Com- 
ment les  sons  ssJcg^h-\-s  se  réunissent  dans  l'ancien  Hindou". 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  18  JANVIER  1915. 
Pkésidknce  de  m.   F.   ZOLL  ken. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M,  Kazimiekz  Zimmermann: 
„Frédéric  II  de  Prusse  et  la  colonisation  agraire  des  territoires  po- 
lonais après  l'annexion". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Witold  Rubczynski: 
„Précis  de  F  éthique". 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  25  JANVIER  1915. 
Présidence  de  M.  F.  ZOLL  sen. 

M.  Fkydkkyk  Zoll  iuii.    présente    son  article:  „Le  rôle  d'Antoine 
Banda  dans  le  développement  du  droit  civil  autrichien''^. 


SEANCE  DU  1  FEVRIER  1915. 
Pkésii>ence  de  m.   F.  ZOLL  sen. 


M.  Stamslaw  Smolka  présente  son  article:    „Les  orientations  po- 
litiques en  Pologne  en  1S07 ,  1811  et  ISIS'-^. 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  22  FEVRIER  1915. 

PllÉSIDENCE    DE    M.    F.    ZOLL    SEN. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Michas  Rostworowski: 
^Les  bases  juridiques  et  politiques  dans  rétablissement  du  Grand 
Duché  de   Varsovie  et  du  Royaume  de  Pologne^. 


SEANCE  DU  15  MARS  1915. 
Pbé-,idknci':  de  m.   F.  ZOLL  sen. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  D^bkow.ski:  ^L'histo- 
riographie hongroise  des  derniers  temps"". 


SEANCE  DU  19  AVRIL  1915. 

PifÉilDENCE    DE    M.     F.    ZOLL    8 KM, 


M.  Fkyderyk  Papée  présente  son  travail:  ^Aperçu  de  l'histoire 
du  règne  d'Alexandre  roi  de  Pologne  {1501 — 1507)^. 

Le  Secrétaire  présente  un  article  de  MM.  Adam  Krzvzanowski 
et  K.  Wt.  KuMANiKCKi:  „Tableau  statistique  de  la  Pologne^. 


i 


SEANCE  DU  17  MAI  1915. 
Pkébidenck   PK  M.  F.  ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stanisî^aw  Zachouuwski: 
^Jacob  évêque  de  Piock  {1396 — 1425)  et  son  oeuvre  législative'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Makyan  Gum<»wski:  L'in- 
fluence  de  la  Pologne  sur  le  système  monétaire  de  la  Silésie  au  milieu 
du  XVI  siècle''.  ' 


SÉANCE  DU  14  JUIN  1915, 

PjtESlUK.NC  K     UK     M.     F.     ZOLL    SEN. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Julian  Go^ab:  „Notice 
sur  une  compilation  des  statuts  synodaux  de  la  province  de  Gnesen, 
rédigée  par  Stanislas  Dqbroirski  et  François  Krasinski,  chanoines  du 
chapitre  de  Cracovie  {1557 — 1577). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Ludwik  Piotrowicz:  ^Plu- 
tarque  et  Appien  comme  sources  pour  rhistoire  de  l'époque  de  la  ré- 
volution (133  —  30  av.  Chr.)''. 


SÉANCE  DU  19  lUILLET  1915. 
Pkk.sidknck   de  m.   F.   ZOLL  sen. 


Le    Secrétaire    présente    le   travail    de   M.   Jan    Dabkowski:    „Les 
rapports  de  Ladislas  Lokietek  {1306 — 1333)  avec  la  Hongrie". 


Résumés 


1.  i^os  JAX  i  XITSrH  KAZliMIERZ.  Najnowsze  uj^cie  wiedzy  o  jçzyku 
polskim.  (Die  neueste  Darstellunf/  des  Wissens  von  der  polni- 
schen Sprache). 

Die  Bände,  welche  in  der  „Encykloped3ra  Polska"  (Polnische 
Euz3''klopädie)  der  Sprache  gewidmet  wurden,  sollten  naturgemäß 
eine  Gesamtdarstellung  unseres  Wissens  von  der  polnischen  Spra- 
che und  anhangsweise  von  anderen  in  dem  Gebiete  der  ehema- 
ligen Republik  Polen  lebenden  Sprachen  bieten,  oder  im  Grund 
genommen  eine  Darstellung  dessen,  was  man  über  diesen  Gegen- 
stand wissen  könnte,  dh.  auch  derjenigen  Teile,  deren  Inhalt  wir 
uns  denken,  wovon  einige  Details  oder  einzelne  Probleme  erforscht 
sind,  für  die  aber  eine  synthetische  Darstellung  noch  nicht  versucht 
wurde.  Der  Rahmen  ging  weit  darüber  hinaus,  was  gewöhnlich 
„Grammatik"  zu  enthalten  pHegt,  dh.  die  Darstellung  des  Systems 
(der  Lautlehre,  der  Wortbildungsichre,  der  Deklination  und  der  Satz- 
bildungslehre), und  zwar  für  gewöhnlich  nur  des  Systems  des  lite- 
rarischen Dialektes,  also  der  Schriftsprache.  Der  Plan  war  prinzi- 
piell ungefähr  der  gleiche  wie  in  den  deutschen  Grundrissen;  man 
wollte  nicht  nur  das  System  der  Sprache,  sondern  auch  ihren  Wort- 
schatz darstellen  und  dies  Material  nicht  nur  in  Kategorien  einteilen, 
sondern  auch  ihren  Inhalt  auf  Grund  philologischer  Sammlung  des 
(historischen  und  dialektischen)  Materials  linguistisch  erfassen  und 
endlich  dies  alles  in  historisch-kultureller  Beleuchtung  darstellen, 
dh.  mit  dem  Leben  der  Nation  in   Verbindung  bringen. 

Die  Aufgabe  war  nicht  leicht.  Wir  wissen,  wie  viel  Lücken 
und  Unstimmigkeiten  die  ersten  Ausgaben  der  oben  erwähnten 
Grundrisse  aufweisen,  obgleich  sie  von  einer  Nation  hervorgebracht 
werden,    welche  vielleicht  nicht  die  kühnsten,   tiefsinnigsten,   glän- 


zendsten  "Werke  über  die  Sprache  liefert,  welche  aber  auf  Grund 
einer  jahrhundertelangen,  ununterbrochenen  Tradition  dieser  Wissen- 
schaft und  gediegener  Arbeit  zum  Aufbau  einer  solchen  Gesamt- 
darstellung besonders  berufen  erscheint.  Um  zu  verstehen,  welchen 
Fortschritt  in  unserer  bisherigen  Literatur  das  vorliegende  Werk 
bedeutet,  muß  man  sich  vergegenwärtigen,  daß  wir  bis  auf  den 
heutigen  Tag  nicht  «inmal  eine  wissenschaftlich  geschriebene  Gram- 
matik besaßen,  und  zwar  weder  eine  historische  noch  eine,  die  den 
gegenwärtigen  Stand  der  Sprache  ordentlich  erfaßt  obgleich  die 
ersten  vom  Pfarrer  F.  Malinowski  auf  diesem  Gebiete  unternomme- 
nen Versuche  bereits  60  Jahren  zurückliegen.  Von  MaJecki  hatte 
nur  seine  im  J.  1863  erschienene  größere  Grammatik  „Gramatyka  wiç- 
ksza"  einigen  Wert,  seine  später  veröffentlichte,  historisch  verglei- 
chende Grammatik  war  verfehlt,  die  gegenwärtig  aus  dem  Nachlasse 
R.  Pilats  erscheinende  Grammatik  bietet  nichts  (der  Verfasser  würde 
selbst  seine  Vorlesungen  höchstwahrscheinlich  gar  nicht  herausgege- 
ben haben).  Die  Werke  von  Kaiina  und  Krynski  bieten  nur  gram- 
matische Formen,  die  Arbeiten  Brückners  über  die  Einflüsse  fremder 
Sprachen  und  seine  „Dzieje  jçzyka  polskiego"  (Geschichte  der  pol- 
nischen Sprache)  sowie  das  Werk  von  Nitsch  „Mowa  ludu  polskie- 
go" (Die  Sprache  des  polnischen  Volkes)  sind  populär  gehalten. 
Es  gab  mithin  keine  Versuche,  das  Ganze  zu  erfassen.  Aber  wir 
besitzen  gegenwärtig  zahlreiche  Spezialisten  und  bereits  eine  be- 
trächtliche Anzahl  von  ausgezeichneten  monographischen  Abhand- 
lungen, welche  in  fremden  und  in  polnischen  Publikationen  und 
philologischen  Zeitschriften  erschienen  sind.  Als  man  zu  gemein- 
samer Arbeit  alle  in  Polen  wirkenden  Linguisten  und  Philologen 
(von  denen  nur  ein  einziger  die  Mitarbeit  ablehnte)  eingeladen 
hatte,  stellte  es  sich  heraus,  daß  man  mit  der  Ausführung  des  Pla- 
nes wohl  beginnen  dürfe. 

Es  fehlt  vielleicht  ein  Teil:  der  lexikalische.  Es  ist  zwar  da  ein 
umfangreicher  Artikel  Prof.  Brückners  „Wplyw}-  j§z3^köw  obcych" 
(Die  EinHUsse  fremder  Sprachen),  der  fast  ausschließlich  den  Wörter 
gewidmet  ist,  aber  eben  dadurch  macht  sich  um  so  mehr  der  Man- 
gel eines  Äquivalents  für  die  heimischen  Wörter  bemerkbar.  Ein 
solcher  Artikel  könnte  selbst  nach  Ausschaltung  des  streng  ety- 
mologischen Teils:  das  Verhältnis  des  echt  polnischen  Wortschatzes 
zu  dem  allgemein  slawischen  oder  vielleicht  zu  dem  tschechischen, 
ruthenischen  Vorrate,  die  weitere  schöpferische  Tätigkeit  auf  polni- 


schein  Roden,  die  Geoo^rapliie  der  Wtirter  im  pülnischeii  Sprach- 
gebiet und  den  ganzen  seniasiülogiachen  Teil  enthalten.  Aber  mau 
muß  bedenken,  daß  dieser  Mangel  dem  niedrigen  Staude  gerade  die- 
ser Studien,  namentlich  im  Bereich  der  Slawistik  entspricht  und 
man,  was  die  Semasiologie  anbetrifft,  außer  dem  Prinzip  der  Ent- 
wickelung  vom  konkreten  zum  abstrakten  Begriff  die  Gesetze  die- 
ser Entwickelung  bis  jetzt  nicht  hat  präziser  festlegen  können.  Es 
darf  jedoch  nicht  unerwähnt  bleiben,  daß  auch  die  Geographie  der 
Mundarten  in  Prof.  Rozwadowski's  Arbeit  „Stosuiiek  jçzyka  pol- 
skiego  do  innych"  (Das  Verhältnis  der  polnischen  zu  anderen  Spra- 
chen) und  in  Prof.  Nitsch's  „Dyalckty"  (Die  Dialekten),  berührt 
wird,  und  daß  mit  einem  großen  Teile  des  heimischen  Wortschatzes 
sich  in  kultureller  Beziehung  Prof.  Brückner  in  seinem  Aufsatz: 
„Wierzenia  religijne  i  stosunki  rodzinne"  (Die  religiösen  Vorstel- 
lungen und  die  Familienverhältnisse)  in  der  Enzyklopädie  Bd.  IV, 
Teil  2  „Poc74tki  kultury  slowiaiiskiej"  (Die  Anfänge  der  slawischen 
Kultur.  1912,  S.  149—187)  befaßt. 

Außer  dem  Gesagten  finden  wir  in  dem  Werke  alles,  natürlich 
wenn  man  von  den  unvermeidlichen  individuellen  Eigentümlich- 
keiten der  Autoren  absieht.  Den  Gesamtinhalt  kann  man  in  zwei 
gr«')ßere  Gruppen  zusammenfassen:  die  eine  gibt  ein  Bild  der  hi- 
storischen Entwicklung  der  literarischen  Sprache  von  den  ältesten 
Zeiten  bis  zur  Gegenwart,  die  zweite  —  ein  Bild  der  sozusagen 
äußeren  Lebensbedingungen  dieser  Schriftsprache,  namentlich:  „Sto- 
sunek  jçzyka  polskiego  do  innych  slowianskich"  (Das  Verhältnis 
der  polnischen  Sprachen  zu  anderen  slawischen  Idiomen),  „Dya- 
lekty  jçzyka  polskiego"  (Die  Dialekte  der  polnischen  Sprache)  und 
die  äußere  Geschichte  der  anderen  Sprachen,  mit  denen  die  polni- 
sche in  dem  Gebiete  der  ehemaligen  Republik  zusammengelebt  hat. 

Mit  den  genetischen  Verhältnissen  der  polnischen  Sprache  befaßt 
sich  Prof.  Rozwadowski.  Nachdem  er  die  Verwandtschaftsverhältnisse 
der  slawischen  Sprachen  kurz  klargelegt  und  die  phonetischen  (an- 
hangsweise auch  die  morphologischen  und  syntaktischen)  urslawi- 
schen Merkmale  dargestellt  hat,  befaßt  er  sich  mit  seinem  Haupt- 
gegenstande, namentlich  den  Beziehungen  der  polnischen  Sprache 
zu  den  anderen  slawischen  Sprachen.  Dies  gilt  hauptsächlich  für 
die  kaschubische  (pommeranische)  Frage,  und  sodann  auf  das 
Verhältnis  des  pcjmmeranisch- polnischen  Idioms  zur  polabischen 
Sprache,    mit  der  es  zusammen  die  lechitische  Gruppe  bildet.    Der 


1 


9 


ruhige  Ton  des  Verfassers  zeug;t.  daß  ihm  jene  nationale  Gereizt- 
heit abgeht,  welche  so  oft  in  der  umfangreichen,  diesem  Problem 
gewidmeten  Literatur  vorkommt.  Auf  Grund  einer  in  die  Einzel- 
heiten gehenden  Analyse  —  wobei  er  sogar  schon  abgedroschene 
Punkte  frisch  zu  erfassen  weiß  —  gelangt  er  zu  dem  Schluß,  daß 
alle  polniseh-pommeranisehen  Abweichungen  und  Unterschiede  ne- 
bensächlich, nur  von  dialektischer  Art  sind;  sie  liefern  nur  den 
Beweis,  daß  ehe  die  Vorfahren  der  polnischen  und  kasehubischen 
Stämme  ihre  historischen  Wohnsitze  eingenommen  hatten,  derjenige 
Teil  von  ihnen,  von  dem  die  Kaschuben  und  Slowinzen  abstammen, 
sich  schon  damals  an  der  Peripherie  der  polnischen  Sprachgebietes 
befand.  Man  muß  auch  die  Tatsache  zugeben,  daß  die  kaschubisch- 
slowinzischen  Mundarten  den  polnischen  Mundarten  im  engereu 
Sinne  gegenüber  eine  Gruppe  für  sich  bilden.  Eine  Charakteristik 
der  lausitzer  und  der  tschechisch -slowakischen  Gruppe  beschließt 
den  Artikel,  der  den  Gegenstand  bis  zur  Darstellung  der  geschicht- 
lichen Entwickelung  der  polnischen  Sprache  vor  der  Schriftepoche 
behandelt,  mithin  eine  historisch-vergleichende  Einleitung  zu  den 
Artikeln  über  die  Geschichte  der  polnischen  Schriftsprache  bildet; 
aber  darüber  wird  weiter  unten  die  Rede  sein. 

In  anderer  Richtung  verfolgt  den  Gegenstand  die  Arbeit  „Djalekty 
jçzvka  polskiego"  (Die  Dialekte  der  polnischer  Sprache)  von  Prof. 
Nitsch.  Hier  gelangten  diejenigen  (manchmal  unwesentlichen)  kasehu- 
bischen Merkmale  zur  Darstellung,  die  trotz  ihres  typisch  polnischen 
Gepräges  dennoch  den  Unterschied  zwischen  den  kasehubischen  und 
den  reinpolnischen  Dialekten  bedingen.  Der  Verfasser  hebt  die  frü- 
here enge  Sprachverbindung  Pommerns  namentlich  mit  Westpolen 
(Großpolenj  hervor,  die  später  durch  die  Differenzierung  der  Mund- 
arten dieser  beiden  Provinzen  aufgehoben  wurde,  wodurch  Groß- 
polen heute  in  sprachlicher  Beziehung  eher  zu  dem  südlichen  Polen 
gehört,  während  die  Kaschubei  eine  Reihe  neuerer  Veränderungen 
zusammen  mit  dem  ganzen  nichtkaschubischen  nördlichen  Polen 
durchgemacht  hat.  Diese  Punkte  machen  natürlich  nur  einen  Teil 
des  den  Dialekten  gewidmeten  Artikels  aus.  Außerdem  gibt  er  — 
auf  Grund  einer  systematischen  Übersicht  der  Lautlehre  und  der 
Flexion  —  eine  Gruppierung  und  Charakteristik  der  rein  polni- 
schen Dialekte;  veranschaulicht  werden  auf  einer  speziellen  Karte 
die  grundlegenden  phonetischen  Erscheinungen  und  auf  zwei  im 
Text    befindlichen    Ergänzungskarten    die    morphologischen   Verein- 


10 

fachungen  und  die  Formen  der  I.  Person  der  Mehrzahl.  —  Bemer- 
kenswert ist  das  Zurückweichen  vieler  dieser  Mundartenmerkmale 
nach  dem  Süden,  Westen,  Nordosten,  wodurch  in  der  Mitte  Polens 
ein  ziemlich  Aveites  Gebiet  entsteht,  das  von  deutlichen  Dialektismen 
frei  und  mithin  der  literarischen  Sprache  verwandt  ist;  am  schwäch- 
sten vielleicht,  denn  nur  durch  das  sg.  Masurieren,  schneidet  es  von 
Großpolen  ab.  das  auch  —  vom  grammatischen  Standpunkte  aus  — 
als  die  Wiege  der  Schriftsprache  zu  betrachten  ist. 

Diese  Darstellung  lenkt  hauptsächlich  ihr  Augenmerk  auf  das 
grammatische  System  der  Dialekte  und  ihi*  gegenseitiges  Ver- 
hältnis und  rückt  die  beschreibend- phonetische  Darstellung  als  —  für 
den  Umfang  des  in  Rede  stehenden  Werkes  —  zu  speziell  in  den 
Hintergrund.  Dies  konnte  umso  leichter  geschehen,  da  der  Artikel: 
„Opis  fonetyczii}^  jçzyka  polskiego"  (Die  phonetische  Beschreibung 
der  polnischen  Sprache)  aus  der  Feder  Dr.  T.  Benni's  diesen  Punkt 
behandelt.  Er  beginnt  ganz  richtig  mit  der  Beschreibung  der  Sprach- 
organe und  ihrer  Tätigkeit,  indem  er  dadurch  auch  Weiterstehende 
in  den  für  den  Humanisteii  am  meisten  abgelegenen  Teil  einführt, 
der  doch  eine  unumgänglich  notwendige  Grundlage  der  historischen 
Phonetik,  dieses  Ecksteines  der  Linguistik,  bildet.  Nach  der  Einlei- 
tung finden  wir  zunächst  eine  Analyse  der  besonderen  Sprachlaute, 
sodann  ihre  Verbindungen  und  Veränderungen  in  den  abhängigen 
Lagen,  manchmal  durch  Figuren  und  stets  durch  Beispiele  von 
Worten  und  ihren  Gruppen  illustriert.  Den  Ausgangspunkt  bildet 
die  Warschauer  Aussprache  der  gebildeten  Schichten,  aber  bei  der 
geringen  Differenzierung  der  polnischen  Sprache  kann  diese  als  der 
Typus  eines  kulturellen  Dialektes  und  als  Einführung  in  die  Pho- 
netik der  Volksdialekte  dienen. 

Prof.  Nitsch  bespricht  in  seinem  Artikel  noch  die  Ausdehnung  des 
polnischen  Sprachgebietes,  indem  er  dabei  die  Grenzdialekte:  die 
Übergangs-  (polnisch  -  tschechischen)  und  die  gemischten  (polnisch- 
ruthenischen)  Dialekte  berücksichtigt.  Von  da  k( innen  wir  auch  zu 
dem  Teil,  welcher  die  anderen  im  Gebiete  der  Republik  gesprochenen 
Sprachen  behandelt,  übergehen.  Am  wichtigsten  waren  hier  wegen 
ihres  Einflusses  die  klein-  u.  weiß-russischen  Sprachen,  deren  Eintei- 
lung nach  Gruppen  sowie  ihr  literarisches  Leben  im  polnischen  Staate 
Prof,  Ptaszycki  zur  Darstellung  bringt.  Andererseits  übte  die  deut- 
sche Sprache  ihren  Einfluß  stets  aus:  von  ihrem  Einwirken  auf  den 
polnischen  Sprachschatz  handelt  in  einem  allgemeinen,  mit  den  frem- 
den  Einflüssen    sich  befassenden   Artikel    Prof.   Brückner,    von  den 


11 

deutschen  Dialekten  in  den  polnischen  Landen  Dr.  A.  Kleczkowski, 
von  dem  jüdischen  Jargon  Dr.  J.  Willer,  der  in  seiner  gramma- 
tischen   Skizze  die  slawischen  Einwirkungen  nicht  außer  acht  läßt. 

Andere  Sprachen  bestanden  eigentlich  neben  der  polnischen, 
ohne  sie  zu  berühren;  es  genügten  demnach  auch  über  sie  nur 
kurze  Notizen.  Nur  die  baltischen  Sprachen  mußten  in  dem  Werke 
über  die  Kultur  der  Lande  der  Republik  ausführlicher  dargestellt 
werden,  was  auch  Prof.  Rozwadowski  getan  hat,  indem  er  das  Ge- 
biet, die  Mundarten  und  Schicksale  der  litauischen,  lettischen,  preu- 
ßichen  und  jatwägischen  Sprache  namentlich  aber  die  literarische 
Rolle  der  erstgenannten  bespricht.  Über  die  hebräische  Sprache  in 
Polen  vor  und  nach  den  Teilungen  handelt  der  Privatdozent  M. 
Schorr. 

Außerdem  finden  wir  hier  nur  noch  kurze  Notizen,  u.  zw.  von  Prof. 
Los  über  die  tatarische  Sprache,  von  dem  finnischen  Gelehrten 
Ojansuu  über  die  Sprache  der  Liven  und  Esthen,  von  Dr.  S.  W§d- 
kiewicz  über  den  in  den  polnischen  Landen  gesprochenen  rumäni- 
schen Dialekt  (hauptsächlich  über  den  Zeitpunkt  der  Einwanderung 
und  die  Heimat  der  ersten  Kolonisten),  von  dem  Privatdozenten 
A.  Gawroiiski  über  die  Sprache  der  polnischen  Armenier,  und  von 
den  Professoren  St.  Estreicher  und  J.  Rozwadowski  über  die  Zigeuner- 
sprache und  die  Zigeuner  in  Polen,  Das  Bild  wird  vervollständigt 
durch  den  Aufsatz  Dr.  H.  Ulaszyns  über  die  geheimen  Sprachen, 
namentlich  über  die  Mundarten  der  Gauner,  Höker,  Sozialdemo- 
kraten und  Kinder. 

Eine  besondere  Gruppe  bilden  die  Artikel,  aus  denen  wir  ein 
Bild  der  historischen  Entwickelung  der  Sprache  von  ihren  aller- 
ersten Anfängen  bis  auf  den  heutigen  Tag  gewinnen.  Als  Einlei- 
tung zu  diesen  Artikeln  steht  die  Abhandlung  von  Prof.  Los 
über  die  Quellen  zur  Geschichte  der  polnischen  Sprache,  dh.  die 
schriftlichen  Denkmäler,  aus  denen  wir  die  Vergangenheit  unse- 
rer Sprache  kennen  lernen.  Naturgemäß  wurden  hier  vor  allem  die 
ältesten,  dem  Zeitpunkte  der  Geburt  der  schönen  Literatur  voraus- 
gehenden Zeiten  berücksichtigt.  Die  Geschichte  dieser  Literatur 
wurde  bei  uns  sowohl  in  allgemeinen  Grundrissen  wie  in  zahlrei- 
chen, speziellen,  monographischen  Studien  behandelt,  während  das- 
jenige, was  zur  Literatur  nicht  gehört,  aber  für  die  Geschichte  der 
Sprache,  namentlich  der  älteren,  eine  große  Bedeutung  hat,  in  all- 
gemeinen   Darstellungen    bisher    wenig    Beachtung    gefunden    hat. 


12 

Der  Verfasser  gibt  daher  vor  allem  einen  Abriß  der  poloischeir 
mittelalterliclien  Literatur  und  widmet  viel  weniger  Raum  den  spä- 
teren  Zeiten. 

Allgemeine  Schlüsse  über  die  Entwickelung  der  literarischen 
Sprache  selbst  (denn  über  die  Geschichte  der  Volkssprache  läßt 
sich  infolge  vollkommenen  Mangels  an  Quellen  nichts  sagen)  zieht 
Prof.  Brückner,  indem  er  als  den  Ort  ihrer  Entstehung  —  entgegen 
den  Ansichten  anderer  —  Kleinpolen  bezeichnet.  Der  Verfasser  weist 
hier  anf  die  Gegenwirkung  zentrifugaler  und  zentripetaler,  ander- 
seits —  fremder  und  einheimischer  Faktoren  hin.  Unter  zentri- 
fugalen Faktoren  verstehen  wir  hier  den  Gebrauch  von  Dialekten 
oder  lokalen  Mundarten  nicht  nur  in  der  täglichen  Umgangsspra- 
che, sondern  vielmehr  in  der  literarischen  Produktion,  während 
hingegen  der  Gebrauch  von  Worten  und  Redewendungen  von  all- 
gemeiner Geltung  als  eine  Erscheinung  von  zentripetalen  Tendenzen 
anzusehen  ist.  Diese  letzteren  herrschten  in  der  Tat,  wie  dies  aus 
dem  Artikel  Prof.  Brückners  erhellt,  seit  den  ältesten  uns  bekannten 
Zeiten:  man  mied  gewissermaßen  instinktiv  Provinzialismen,  Solö- 
zismen.  Barbarismen,  ja  sie  wurden  seit  dem  Ende  des  XVI.  Jahr- 
hunderts üttentlich  gerügt;  diese  Sorgfalt,  die  man  auf  die  Erhaltung 
eines  einheitlichen  Typus  der  allgemeinen  literarischen  Sprache  ver- 
wendete, kam  am  stärksten  gegen  Ende  des  XVIII.  Jahrhunderts 
zum  Ausdruck,  als  man  gewissermalôen  einen  bindenden  Kanon  zu 
schaffen  beabsichtigte,  was  dann  die  bald  darauf  so  heftig  entbrann- 
ten Kämpfe  der  letzten  Klassiker  mit  den  ersten  Romantikern  zur 
Folge  hatte.  Die  zentrifugalen  Tendenzen  gewannen  nur  zeit- 
weise die  Oberhand  in  mancheji  Provinzen:  in  Schlesien,  bei  den 
Masuren,  teilweise  in  der  Kaschubei,  wo  die  lokalen  Dialekte  in 
der  lokalen  Literatur  zur  Herrschaft  gelangten  oder  das  Überge- 
wicht gewannen. 

Prof.  Brückner  erklärt  hier  auch  die  historische  Bedeutung  des 
P^indringens  fremder  Sprachen  in  gewisse  Territorien,  wie  der  böh- 
mischen Sprache  in  Schlesien  im  XV.  Jahrhundert  oder  auch  einer 
ähidichen  Erscheinung  auf  gewissen  Lebensgebieten,  wie  das  Ein- 
dringen des  Lateins  in  die  Literatur  namentlich  im  Mittelalter. 
Sein  Hauptaugenmerk  lenkte  jedoch  der  Verfasser  auf  das  allmäh- 
liche, jedoch  mit  verschiedenen  Schwankungen  eintretende  Sichan- 
passen von  Sprachmitteln  an  die  wachsenden  geistigen  Bedürfnisse, 
auf   die    steigende    und    mitunter    fallende    Linie    der   Entwicklung 


1 


13 

der  Sprache  als  Kunstmittels,  das  in  den  verschiedenen  Epochen 
des  Lehens  der  Nation  einen  immer  wechselnden  Charakter  annahm, 
bis  es  in  der  Poesie  wie  auch  in  der  künstlerischen  und  Avissenschaft- 
lichen  Prosa  einen  hohen  Grad  von  Vollkommenheit  erreichte.  Be- 
merkungen über  anderweitige  Gefahren,  die  in  der  letzten  Zeit  un- 
serer Sprache  drohen,  bilden  den  Übergang  zum  nächstfolgenden,  der 
Betrachtung  fremder  Einflüsse  gewidmeten  Artikel   des  Verfassers. 

Nachdem  Prof.  Brückner  hier  festgestellt,  dali  die  polnische  Spra- 
che nicht  lediglich  den  Einflüssen  einer  einzigen  fremden  Sprache 
unterworfen  war.  sondern  dali  sie  die  Einwirkungen  verschiedener 
Sprachen  aufweist,  setzt  er  den  östlichen  die  westlichen  entgegen, 
indem  er  den  Beweis  antritt,  daß  der  Einfluß  der  letzteren  vor  sehr 
langer  Zeit  eingesetzt  hat,  daß  er  von  langer  Dauer  und  nachhaltig 
war.  daß  er  viele  Gebiete  von  Begriffen  erfaßt,  während  dagegen 
die  östlichen  Einwirkungen  mehr  zufälligen  und  lokalen  Charakter 
an  sich  tragen. 

Bei  der  Unterscheidung  der  entlehnten  Wörter  von  den  einhei- 
mischen richtet  sich  der  Verfasser  nicht  nur  nach  Kriterien,  die 
die  vergleichende  Phonetik  bietet,  sondern  er  berücksichtigt  auch, 
und  zwar  an  erster  Stelle  in  weitem  Maße  die  Geschichte  der 
Wörter,  soweit  man  sie  auf  Grund  der  Schriftdenkmäler  verfolgen 
kann.  Als  Endergebnis  erhalten  wir  gewissermaßen  ein  Bild  frem- 
der Kolonisation  auf  dem  Boden  unserer  Sprache,  zunächst  des  all- 
gemein westeuropäischen,  durch  Vermittlung  Böhmens  erfolgten  Ein- 
flusses, sodann  desjenigen  der  deutschen,  tschechischen,  lateinischen, 
italienischen,  ruthenischen.  tatarisch -türkischen,  ungarischen  und 
wallachischen  Sprache.  Die  westeuropäischen  Eindringlinge  setzen 
sich  hier  haufenweise  fest,  indem  sie  ganze  Gebiete  des  Lebens 
wie  z.  B.  der  Kirche,  des  Gewerbes,  der  Städte,  der  Herrenhöfe 
usw.  ergreifen,  während  die  listlichen  Fremdlinge  entweder  verein- 
zelt oder  nur  in  einem  eng  begrenzten  Kreis  z.  B.  in  dem  Hirten- 
wesen auftreten.  Manche  von  diesen  fremden  Elementen  dringen 
in  die  polnische  Sprache  nur  für  kurze  Zeit  ein  und  sterben 
schnell  aus,  andere  nehmen  öfters  ein  ganz  einheimisches  Aussehen 
an.  werden  zu  Lehnwörtern,  bilden  oft  den  Ausgangspunkt  für  sehr 
viele  abgeleitete  Wörter,  kurz:  sie  pflanzen  sich  fort  wie  lebende, 
wirkliche  Kolonisten.  Zum  Schluß  skizziert  Prof.  Brückner  die 
neueste  Epoche,  die  bis  vor  kurzem  herrschende  und  heute  noch 
nicht  völlig  verschwundene  Mode  des  Französischsprechens  und.  was 


14 

wichtiger  ist.  die  sogar  in  der  Volkssprache  zur  Geltung  kommen- 
den Einwirkungen  der  Schule,  des  Militärs,  des  Wanderlebens  und 
das  bunte  Gewirr  der  verschiedeusprachigen  Elemente  an  den 
Grenzen  des  ethnographisch  polnischen  Gebietes. 

Auf  eine  Seite  der  Frage  weist  hier  Prof.  Brückner  noch  hin, 
nämlich  daß  sogar  in  den  Zeiten,  wu  die  Fremdwörter  haufenweise 
in  die  polnische  Sprache  eindrangen,  unsere  Sprache  dennoch  auch 
nicht  für  einen  Augenblick  ihren  Grundcharakter  eingebüßt  hat, 
da  die  fremden  Gäste  gar  keinen  oder  fast  gar  keinen  Ein- 
fluß auf  das  grammatische  System  der  Sprache  ausübten.  Die 
P'remdwörter^  ob  nun  Nomina  oder  Verba.  paüten  sich  diesem  Sy- 
stem an  und  wurden  nach  Zahl  und  Phallen  oder  Personen  in  der- 
selben Weise  wie  die  einheimischen  Wörter  abgewandelt.  Bei  alle- 
dem, obgleich  dieses  zuströmende  Material  bisweilen  nur  einen  vor- 
übergehenden Anflug  auf  dem  heimatlichen  Boden  bildete,  ver- 
mied man  in  den  Epochen  einer  normalen  Entwicklung  der  Spra- 
che die  Einflüsse  von  Fremdwörtern  ohne  weiteres  auf  sich  wirken 
zu  lassen  —  und  dies  muß  man  als  eine  gesunde  Erscheinung  be- 
trachten, sofern  sie  nicht  in  einen  extremen  und  schädlichen  Pu- 
rismus umschlägt. 

Die  Sprachgeschichtsforscher  haben  lediglich  mit  Schriftdenk- 
mälern zu  tun,  mithin  erforschen  sie  ihr  Material  nur  mittelbar. 
Wir  haben  uns  schon  zu  sehr  an  die  Schrift  gewöhnt,  um  uns  zu 
vergegenwärtigen,  auf  welch  wunderbare  Weise  vergängliche  Töne 
auf  lange  Jahrhunderte  hinaus  fixiert  werden,  und  anderseits  wie 
unvollkommen  dieses  Mittel  ist.  Das  geschriebene  Wort  wird  nie 
aufhören,  nur  ein  Symbol  des  gesprochenen  Wortes  zu  sein,  der  Buch- 
stabe ist  das  Symbol  des  Lautes,  und  die  Verbindung  zwischen  dem 
Buchstaben  und  dem  Laute  war  um  so  weniger  fest,  sie  schwankte 
um  so  mehr,  je  weiter  wir  in  die  Vergangenheit  zurückgreifen. 
Deshalb  bildet  die  Geschichte  der  Graphik  und  der  Rechtschreibung 
eine  notwendige  Einführung  in  die  eigentliche  Geschichte  der  Spra- 
che. Welche  Mühe  man  sich  ursprünglich  mit  der  Anpassung  eines 
fremden  Alphabets  an  die  Bedürfnisse  der  polnischen  Sprache  gab, 
wie  man  mitunter  bewußt  ein  rationelles  System  zu  schaffen  suchte 
und  welche  Fehler  man  auf  diesem  Wege  beging,  wie  die  Grund- 
sätze der  Rechtschreibung  nicht  theoretisch  von  Gelehrten,  sondern 
praktisch  von  den  ersten  Krakauer  Buchdruckern  ausgearbeitet 
wurden,    wie    endlich    seit    dem    XVI.  Jahrhunderte    in  die   Recht- 


15 

Schreibung  eine  immer  größere  Ordnung  hineinkommt  —  das  sind 
alles  Punkte,  die  Prof.  Brückner  in  einem  besonderen  Artikel  be- 
schreibt und  an  der  Hand  von  Beispielen  illustriert. 

Streng-  grammatische  Teile  umfassen:  die  historische  Lautlehre 
der  polnischen  Sprache  (Prof.  Rozwadowski).  die  Wortbildungslehre 
(Dr.  H.  Ulasz}^),  die  grammatischen  Formen  (Prof.  Kryi'iski),  den 
syntaktischen  Gebrauch  der  grammatischen  Formen  und  die  Satz- 
bildungslehre (Prof.  Los). 

Die  Lautlehre  umfaßt  alle  Probleme,  welche  mit  diesem  Teile 
der  Grammatik  in  Verbindung  stehen,  sogar  das  Problem  der  Ge- 
schichte des  polnischen  Akzentes,  der  bisher  von  allen  Verfassern 
der  gedruckten  polnischen  Grammatiken  übergangen  worden  ist, 
und  außerdem  werden  hier  auch  andere  phonetische  Probleme  in 
selbständiger  Weise  gelost.  Über  den  Umfang  und  die  Aufgaben  sei- 
ner Arbeit  äußert  sich  der  Verfasser  selbst  folgendermaßen:  „Un- 
sere Aufgabe  ist  es,  ein  Bild  der  phonetischen  Entwicklung  der  pol- 
nischen Sprache  zu  geben.  Das  Bild  wird  vielmehr  eine  Übersicht 
bieten,  wird  prinzipielle  Züge  der  Entwicklung  darstellen,  es  befaßt 
sich  nicht  mit  allen  und  mit  geringfügigen  Einzelheiten,  auch  er- 
schöpft es  das  Material  nicht,  denn  eine  solche  in  die  Details  gehende 
Darstellung  war  von  vorneherein  durch  den  Plan  und  den  Umfang 
des  Bandes  ausgeschlossen.  Ein  Bild  der  phonetischen  polnischen 
Entwicklung  geben,  das  heißt,  sich  klare  Rechenschaft  geben  von 
den  wesentlichen  Eigentümlichkeiten  des  heutigen  phonetischen 
Standes,  der  Betonung,  der  phonetischen  Gewohnheiten,  der  Anzahl 
und  der  Qualität  der  Laute,  der  quantitativen  Verhältnisse,  der 
phonetischen  Gruppen  und  Alternationen,  wobei  man  die  Entwick- 
lung soweit  zurückverfolgt,  als  man  überhaupt  die  Welle  des  pol- 
nischen Sprachlebens  verfolgen  kann.  Mithin  vor  allem  bis  zum  An- 
fange des  XII.  Jahrhunderts  auf  Grund  von  Quellen,  sodann  bis  zur 
gemeinsamen  urlechitischen  Basis  auf  Grund  der  Zusammenstellung 
des  erforschten  altpolnischen  Zustandes  mit  anderen  in  Betracht 
kommenden,  um  endlich  durch  die  mittlere  nördlich-westliche  Ent- 
wicklungsphase, soweit  dies  notwendig  und  möglich  ist,  den  ursla- 
wischen Lautbestand  zu  ermitteln,  welcher  für  uns  die  Rolle  eines 
festen  und  gegebenen  Ausgangspunktes,  ev.  Endpunktes  spielt,  über 
welchen  wir  nicht  hinausgreifen   können". 

Entsprechend  der  Natur  des  Gegenstandes  ist  das  Ganze  in  fol- 
gende Teile  eingeteilt:   nach    den    Eingangsbemerkungen,  stellt  der 


16 

Verfasser  das  plionetische  System  der  polnischen  Sprache  dar,  in- 
dem er  sich  vor  allem  mit  den  Problemen  der  Betonnn«;  befallt, 
mit  denen  auch  die  Fragen  der  sg-.  geprellten  Vokale  in  Verbin- 
dung- stehen.  Sodann  folgt  eine  systematische  Darstellung  der  indi- 
viduellen und  der  Gruppenentwicklung-  der  Laute,  zunfichst  der 
Vokale,  dann   der  Konsonanten. 

Die  Wortbildungslehre,  die  Lehre  von  den  grammatischen  For- 
men und  die  Satzl)ildungslehre  bilden  eine  engere  Gruppe,  die  man 
im  Gegensatz  zur  Phonetik  mit  den  allgemeinen  Namen  der  Lehre 
von  dem  Sprachbau  bezeichnen  könnte.  Dieser  Bau  beruht  auf 
dem  Gesetze  der  zweigliedrigen  Verbindung  einfacher  oder  zusam- 
mengesetzter morphologischer  Gestalten  miteinander.  Im  Bereiche 
der  sof.  Wortbilduni>slchre  vereinigen  sich  die  Wurzeln  mit  den 
Suffixen,  die  Lehre  von  gTammatischen  Formeji  stellt  Betrachtun- 
gen an  über  die  Verein ii;unu-  der  Wurzeln  mit  den  Endungen, 
endlich  befallt  sich  die  Satzbildungslehre  im  engeren  Sinne  mit 
den  Gesetzen  der  Verbindung  der  Worte  oder  Wortgruppen  in 
Satzteile  und  Sätze,  sowie  mit  den  Gesetzen  der  Verbindung-  der 
Sätze  miteinander.  In  allen  diesen  Teilen  der  Grammatik  haben 
wir  mit  zwei  Elementen  zu  tun:  dem  formellen  und  dem  inhalt- 
lichen, und  ihre  Rolle  ist  veränderlich  je  nach  der  Natur  des 
Materials:  in  der  Formenlehre  ist  das  inhaltliche  Element  das 
schwächste,  die  Hauptrolle  spielt  das  formale  Element  (die  Endun- 
gen), deshalb  stellt  auch  dieser  Teil  der  Grammatik  den  histori- 
schen Verlauf  der  Veränderungen  dar,  die  sich  im  Bereich  der  Dc- 
klinations-  und  Konjugationsformen  vollzogen  haben.  In  der  Wort- 
bildungslehre bestehen  die  historischen  Veränderungen  nicht  so  sehr 
in  der  Umbildung  der  Form  der  Wortkomponenten  als  vielmehr 
in  der  Mannigfaltigkeit  ihrer  Kombinierung;  dh.  in  der  Bildung 
gewisser  Wortt^^pen  mit  Hilfe  dieser  oder  jener  Suffixe,  von  denen 
die  einen  eine  große  Lebensfähigkeit,  die  anderen  gar  keine  auf- 
weisen und  vielleicht  einmal  früher  ein  solche  besessen  haben  mö- 
gen, und  dementsprechend  nennen  wir  solche  Suffi.xe  mehr  oder 
weniger  produktiv  oder  nicht  produktiv.  Endlich  läßt  sich  in  der 
Syntax,  die  in  die  Formsyntax  (syntaktischer  Gebrauch  der  gram- 
matischen Formen)  und  in  die  Satzsyntax  zerfällt,  das  formale  Ele- 
ment am  wenigsten  erfassen,  am  wenigsten  genau  beschreiben,  da- 
gegen rückt  das  inhaltliche  Element  in  den  Vordergrund,  der 
so  erfaßt  ist  wie    in   den   vorhergehenden    Teilen,    dh.  als    gramma- 


I 


17 

tische  Verbindung  von  Satzteilen,  die  ein  sprachliches  Abbild  der 
psychologischen,  zwischen  den  Begriffen  bestehenden  Verbindung 
ist.  Entsprechend  dieser  Voraussetzung  gibt  Prof.  Krynski  einen 
Abriß  der  historischen  Veränderungen,  die  im  Bereich  der  "polni- 
schen Deklination  und  Konjugation  vor  sich  gegangen  sind.  Dr.  Uia- 
sz3'n  setzt  die  Bildungsprinzipien  zahlreicher  Wortkategorien,  na- 
mentlich der  Nomina  nach  den  Produktivsuffixen  auseinander, 
Prof.  Los  erklärt  in  zwei  Artikeln  das  innere  Verhältnis  der  zwei- 
gliedrigen Wortgruppen  und  den  Grundsatz  der  Bauweise  des  ein- 
fachen  und  des  zusammengesetzten    Satzes. 

Alle  diese  obenerwähnten  Artikel  erschöpfen  den  eigentlichen  Be- 
reich der  engeren  Wissenschaft  von  der  Geschichte  der  Sprache: 
die  grammatischen,  in  der  europäischen  Wissenschaft  anerkannten 
Systeme  enthalten  keine  größere  Zahl  dieser  Teile,  obgleich  gewis- 
sermaßen vorbereitende  Arbeiten  zu  neuen  Teilen  vorhanden  sind, 
welche  vielleicht  später  in  der  Grammatik  Aufnahme  finden  wer- 
den. Zu  diesen  gehört  die  Stilistik.  Avelche  jedoch  trotz  der  unter- 
nommenen Versuche,  irgend  welche  objektiven  Grundsätze  zu  finden, 
sich  immer  noch  im  Kreise  entweder  zuviel  sagender  Gemeinplätze 
oder  auch  subjektiver  Ansichten  bewegt.  Lediglich  die  Versifika- 
tionstechnik  stützt  sich  auf  Grundsätze,  die  sich  genau  bestimmen 
lassen;  so  gibt  Prof.  Rowiiiski  von  ihr  einen  gedrängten  Abriß, 
in  dem  er  die  Gesetze  der  Versifikationsentwieklung  in  Polen  seit 
dem  Mittelalter  bis  in  die  neueste  Zeit  entwirft. 

Diese  ganze  Mannigfaltigkeit  der  sprachlichen  Erscheinungen,  die 
schon  in  so  vielen  besonderen  Teilen  der  Sprachwissenschaft  er- 
forscht worden  ist,  ergibt  sich  schließlich  aus  den  allgemeinen  Grund- 
lagen der  Psychologie,  denn  die  Sprache  ist  vor  allem  eine  Erschei- 
nung der  ps^^chischen  Tätigkeit  des  Menschen.  Deswegen  bietet  die 
Ps3'chologie  auch  die  Möglichkeit,  allgemeine  Grundsätze  der  Sprach- 
entwicklung sei  es  in  Beziehung  zur  menschlichen  Sprache  im 
allgemeinen,  sei  es  im  Bereich  der  einzelnen  Sprachen  abzuleiten. 
Mit  der  Erforschung  dieser  Grundsätze  hinsichtlich  der  polnischen 
Sprache  befaßt  sich  Prof.  Baudouin  de  Courtenay  in  seinem  Ar- 
tikel „Die  psychologische  Charakteristik  der  polnischen  Sprache". 
der  in  zwei  Hauptteile,  in  einen  der  lebenden  Sprache  und  in  einen 
der  Schrift  gewidmeten,  zerfällt. 

In  dem  ersten  Teile  legt  der  Verfasser  die  speziellen  Grund- 
lagen der  ps3'chologischen   Analyse  der  Sprache  dar.  worauf  er  die 

Bulletin  l-n.  2 


18 

Grundlage  dessen  erklärt,  was  wir  in  verschiedenen  Gebieten  der 
Grammatik  gewöhnlich  als  Prozesse  der  historischen  Veränderun- 
gen bezeichnen,  mitliin  die  Umwandlungen  in  dem  Klang  der  Worte 
unter  dem  Einflüsse  der  sg.  Volksetymologie,  welche  Prof.  Baudouin 
wissenschaftlich  als  die  seraasiologische  und  semasiologisch-mor- 
phologische  Assimilation  bezeichnet,  sodann  die  Ausgleichung  der 
grammatischen  Formen  oder  der  morphologischen  Assimilation 
usw..  mit  einem  Wort,  für  verschiedene  Teile  der  Sprachwissen- 
schaft entwickelt  er  hier  allgemeine  psychologische  Grundsätze, 
so  daß  wir  die  leitenden  und  hauptsächlichen  Strömungen  in  der 
historischen  Entwicklung  der  Sprache  klar  erfassen  und  außerdem 
gewisse  psychische  Neigungen  erkennen,  die  die  polnische  Sprach- 
gemeinschaft von  den  anderen  unterscheiden.  In  dem  der  Psycho- 
logie gewidmeten  Teile  erforscht  der  Verfasser  unter  anderen  sehr 
interessante  Fragen  des  Einflusses  des  Alphabetismus  auf  die  Aus- 
sprache und  die  psychologischen  Grundsätze  der  polnischer  Ortho- 
graphie. 

Der  Artikel  schließt  mit  Erörterungen  über  den  Einfluß  der 
Eigentümlichkeiten  des  polnischen  Sprachdenkens  auf  die  Psychik 
überhaupt,  wobei  hier  gerade  am  deutlichsten  die  psj^chologischeu, 
die  polnische  Sprache  in  Unterscheidung  von  anderen  charakteri- 
sierenden Züge  hervortreten. 

Hiermit  ist  die  Übersicht  des  Inhalts  der  beiden  Bände  erschöpft; 
ein  spezielles  Verzeichnis  der  Arbeiten  nach  Paragraphen,  mithin 
gewissermaßen  ein  Sachindex  wird  vorausgeschickt,  und  am  Schlüsse 
folgt   ein  umfangreicher,    erschöpfender    Index   polnischer    Wörter. 

Jetzt  darf  man  noch  —  ohne  natürlich  eine  streng  wissenschaft- 
liche Kritik  der  Einzelheiten  zu  versuchen  —  die  Frage  aufwerfen, 
ob  die  besprochenen  Artikel  auf  einen  einheitlichen  Ton  sowohl 
hinsichtlich  des  wissenschaftlichen  Niveaus  als  auch  der  Art  der 
Darstellung  gestimmt  sind. 

Hier  muß  man  zunächst  an  einige  Grundsätze  des  Programms 
der  Enzyklopädie  erinnern.  Aus  seinen  Punkten  (12  — 15  und  17) 
folgt,  daß  die  Verfasser  nicht  unbedingt  verpflichtet  waren,  mit 
neuen  Forschungsergebnissen  hervorzutreten,  sondern  daß  es  ihnen 
freistand,  sich  auf  die  Darstellung  der  bisherigen  Resultate  der 
Wissenschaft  zu  beschränken  und  gegebenenfalls  nur  anzudeuten, 
daß  in  einer  bestimmten  Frage  der  Stand  der  Wissenschaft  eine 
entsprechende  Erklärung  noch  nicht  bietet.  Mithin  durfte  das  Werk 


19 

nur  eine  bloße  Zusammenfassung  des  bisherigen  Wissens  von  der  pol- 
nischen Sprache  werden.  Demgegenüber  müssen  wir  ausdrücklich 
feststellen,  daß  es  unvergleichlich  mehr  bietet:  daß  viele  Verfasser 
entweder  absichtlich  spezielle  Forschungen  unternommen  oder 
auch  ihre  bis  dahin  noch  nicht  veröffentlichten  Arbeiten  zur  Druck- 
legung vorbereitet  haben.  Eigentlich  werden  uns  hier  sogar  zum 
ersten  Male  streng  grammatische  Teile  geboten,  wie  die  historische 
Phonetik  und  die  Satzlehre,  die  Dialektologie  und  andere;  ganz  neu 
sind  die  Aufsätze,  die  uns  über  andere  auf  dem  historisch  -  polni- 
schen Gebiete  befindliche  Sprachen  informieren.  Dies  möge  gewis- 
sermaßen hinsichtlich  des  Quantums  des  Wissens  und  des  Verhält- 
nisses zum  bisherigen   Stande  gesagt  sein. 

Der  gleichartigen  Erfassung  aller  Teile  stand  die  Verschieden- 
heit der  Individualität  der  neun  Verfasser  in  dem  polnischen  Haup- 
teile, der  zehn  im  Nachtrag  im  Wege.  x4.bgesehen  von  der  stilisti- 
schen Eigenart  oder  der  Darstellungskunst,  welche  auf  die  Anord- 
nung des  Gegenstandes,  die  Auswahl  der  Einzelheiten,  der  Beiêpiele 
und  die  Lebhaftigkeit  der  Darstellung  nicht  ohne  Einfluß  bleiben 
konnten,  war  es  unmöglich,  gewisse  Widersprüche  sogar  in  den 
Ansichten  über  sehr  nahe  verwandte  Probleme  zu  vermeiden,  obgleich 
man  feststellen  muß,  daß  stärkere  Dissonanzen  gewiß  nicht  vorhan- 
den sind.  Eine  andere  Schwierigkeit  bot  der  Grad  der  Gemeinver- 
ständlichkeit des  Vortrages.  Dem  Programm  gemäß  sollte  er  be- 
rechnet sein  auf  ein  Publikum  mit  höherer  wissenschaftlicher  Bil- 
dung, dh.  der  Ton  sollte  nur  insofern  populär  sein,  daß  „der  Ge- 
genstand Leuten  ohne  spezielle  Fachbildung  in  dem  betreffenden 
Teile  verständlich  sei".  Aber  diese  Bestimmung  war  nicht  leicht 
durchzuführen  in  der  Sprachwissenschaft,  vielleicht  dem  apartesten 
unter  den  humanistischen  Gegenständen.  Überwunden  und  als  ober- 
flächlich erklärt  worden  sind  die  Ansichten,  daß  die  sprachlichen 
Erscheinungen  in  die  Reihe  der  naturwissenschaftlichen  gehören, 
heute  betrachtet  man  sie  als  psychisch-soziale  Gebilde.  Nicht  zu 
leugnen  ist  jedoch  die  Tatsache,  daß  in  dieser  Wissenschaft  die 
Forschungsmethoden,  die  sogar  das  Experiment  nicht  ausschließen, 
und  die  Art  und  Weise  der  Begriffsbildung  der  Naturwissenschaft 
näher  stehen  und  in  manchen  Teilen  zweifellos  nicht  minder  „ex- 
akt" sind  als  in  den  biologischen  Wissenschaften.  Naturgemäß  er- 
fordert demnach  ein  Werk,  das  sich  mit  der  Sprache  befaßt,  von  dem 
Leser  eine  größere  Vorbereitung  als  Werke  aus  den  Gebieten  der 


20 

politischen,  der  Kirchen-  oder  Sittengeschichte,  der  Archäologie^ 
Ethnographie.  Literatur,  wobei  es  sich  hier  nicht  so  sehr  um  gewisse 
reale  Kenntnisse  handelt,  als  vielmehr  um  eine  Art  und  Weise, 
den  Gegenstand  zu  erfassen,  was  man  auf  Grund  der  eigenen  Spra- 
che in  den  Mittelschulen  sehr  wohl  aus))ilden  könnte,  was  aber 
bisher  verabsäumt  wird.  Erst  auf  dieser  Grundlage  wird  es  möglich, 
wissenschaftlich,  ohne  leere  Phrasen  das  in  der  Sprache  unstreitig 
vorhandene  individuelle,  künstlerische  Element  zu  erfassen.  Wir 
werden  übrigens  bald  sehen,  wie  andere  exakte  humanistische  Wis- 
senschaften, namentlich  die  Jurisprudenz  oder  die  modern  behandelte 
Statistik  in  der  Enzyklopädie  dieser  Forderung  werden  entsprechen 
können,  hier  erscheint  es  angezeigt,  auf  die  Schwierigkeiten  einer 
gemeinfaßlichen   Darstellung  sprachlicher  Tatsachen   hinzuweisen. 

Es  war  von  vorneherein  anzunehmen,  daß  bekannte,  hervor- 
ragende Individualitäten  sich  dem  Ziel  und  dem  Niveau  der  Enzy- 
klopädie schwieriger  werden  anpassen  können.  So  sind  denn  auch 
namentlich  die  Artikel  der  Professoren  Brückner  und  Baudouin 
völlig  anders  aufgefaßt,  obgleich  beide  das  Bestrebeii  erkennen 
lassen,  gemeinverständlich  zu  sein:  der  erstere  gibt  dem  Durchschnitts- 
leser eine  fertige  Auffassung  der  gewissermaßen  äußeren  Rolle  der 
Sprache  —  der  andere  möchte  ihn  auf  den  Weg  streng  psy- 
chologischer Erfassung  des  Wesens  ihrer  Erscheinungen  führen! 
Ganz  anders  ist  Prof.  Rozwadowski  vorgegangen:  in  der  historischen 
Phonetik,  dem  methodisch  am  strengsten  sprachwissenschaftlichen 
Teile,  hat  er  den  Vortrag  auf  das  für  einen  Studenten  berechnete 
Niveau  gebracht,  also  für  einen  Anfänger  und  dennoch  Fachmann. 
Selbstverständlich  sind  dies  nur  am  meisten  auffallende  Beispiele  — 
die  Mehrzahl  der  Artikel  erfüllt  auch  in  dieser  Hinsicht  ihre  Auf- 
gabe ganz  trefflich. 

Ein  viel  bunteres  Bild  finden  wir  in  dem  der  äußeren  Geschichte 
der  fremden  Sprachen  gewidmeten  Teile.  Es  ist  dies  leicht  erklär- 
lich, denn  die  Verfasser  sind  nicht  etwa  Männer  einer  Wissen- 
schaft, sondern  oft  mit  Mühe  und  Not  zusammengesuchte  Speziali- 
sten verschiedener  T\qien.  So  haben  wir  denn  auch  neben  einem 
hinsichtlich  des  Inhalts  mustergültigen  und  hinsichtlich  der  Form 
den  xVnsprüchen  des  gebildeten  Lesers  sich  anpassenden  Artikel 
von  Prof.  Rozwadowski  über  die  baltischen  Sprachen,  neben  den 
gehaltvollen  Informationen  über  die  finnische,  armenische,  rumä- 
nische,   die  Zigeuner-    und    auch    die  geheimen    Sprachen  —  auch 


21 

divergierende  Darstellungen.  Dr.  Kleczkowski  hat  in  gewissenhafter 
Weise  die  Nachrichten  über  die  Herkunft  und  die  Dialekte  der 
deutschen  Kolonisten  gesammelt,  hat  jedoch  die  historische  Rolle 
die  diese  Sprache  in  Polen  spielte,  ganz  unberücksiehtig-t  o-elassen. 
Dr.  Willer  gibt  eine  kurze  historische  Grammatik  des  Jargons  (die 
als  erster  Versuch  bei  uns  wertvoll,  hier  jedoch  nicht  ganz  am 
Platze  ist).  H.  Dozent  Schorr  gleichsam  eine  Geschichte  der  he- 
bräischen Literatur  und  des  hebräischen  Stils.  Vielleicht  zu  kurz 
und  zu  schematisch  ist  das  wichtige  Kapitel  über  die  ruthenisehen 
Sprachen  ausgefallen,  dieser  Mangel  wird  jedoch  durch  eine  reiche 
Bibliographie  ausgeglichen. 

Überhaupt  ist  die  Bibliographie  (wenigstens  die  neueste)  fast 
überall  in  ausreichendem  Maße  angegeben,  manchmal  sogar  durch 
Fingerzeige  bei  der  Erörterung  der  einzelneu  Probleme  ergänzt. 
Es  liegt  in  dem  Plan  des  Werkes,  daß  das  Buch  dem  Leser  nicht 
nur  ein  gewisses  System  von  Kenntnissen  biete,  sondern  ihm  auch 
nötigenfalls  die  Erweiterung  dieser  Kenntnisse  auf  Grund  der  mo- 
dernen  wissenschaftlichen   Literatur  erleichtere. 

Das  Werk  umfaßt  50  Bogen  (ohne  Indices).  Das  Programm  hat 
für  die  Sprache  42  vorgesehen,  die  Überschreitung  ist  mithin  hier 
viel  geringer  als  in  dem  Teile  der  physischen  -Geographie.  Die 
Ausführung  hat  gezeigt,  daß  manche  Abschnitte  wirklich  mehr  Platz 
erforderten,  aber  schließlich  haben  wir  jetzt  ein  gerechtes  Mittel- 
maß. 

Die  Forscher  der  polnischen  Sprache  werden  natürlich  hier 
überall  strittige  Punkte  sowie  Fassungen,  die  sie  nicht  befriedigen 
werden,  finden.  Aber  dies  kennzeichnet  gerade  den  Wert  des  Wer- 
kes. Denn  keiner  wird  es  unbeachtet  lassen  können,  wie  er  dies  mit 
einem  nur  für  das  große  Publikum  bestimmten  Werke  tun  würde. 
Wir  haben  hier  zugleich  ein  wissenschaftliches  Werk,  welches  viel 
Neues  bringt  und  eine  reale  Basis  für  weitere  Forschungen  bietet. 
Es  verdient  aber  umso  mehr  hervorgehoben  zu  Averden,  daß  dies 
von  allen  huministischen  Wissenschaften  zuerst  in  derjenigen  er- 
folgt ist,  die  im  großen  und  ganzen  in  Polen  noch  wenig  entwickelt 
war  und   sich  einer  al]£:emeinen  Wertschätzunsf  nicht  erfreute. 


«•^9 


2.  UJE.ISlvI  JOZEF.  Ogôliiy  rzut  oka  na  prïidy  religijno-spoJeczne  wsrôd 
Emigracyi  po  r.  1831.  (Af/f/eineincr  Vberblich  der  relif/iös-sozia- 
ien  Striiiniimjcn  tinte i-  tien  /xtlnisc/icn  I'^iiiif/i-<infen  nac/i  dem 
J.  1S31). 

Die  Worte  des  Evano;eliums  :  „Suchet  zunächst  das  Reich  Gottes 
und  seiue  Gerechtigkeit"  bildeten  den  Hauptwahlspruch  des  Lebens 
des  gn'ißeren  Teiles  der  Emigranten.  Man  ergänzte  nur  immer  dies 
„Reich  Gottes"  durch  den  Zusatz:  „auf  Erden".  Der  Glaube  an  die 
nahe  und  vollkommene  UniAvandlung  des  Lebens  der  Menschheit. 
an  die  Verwirklich luig  der  Losungsworte:  „Gleichheit,  Freiheit  und 
Brüderlichkeit"  war  nach  Polen  aus  dem  Westen  schon  früher, 
eigentlich  zusammen  mit  der  Romantik,  eingewandert.  Der  erste 
Ausdruck  der  romantischen  Weltanschauung:  die  philomathischen 
Gedichte  von  Mickiewicz  enthalten  bereits  ein  ganz  klar  ausgespro- 
chenes Programm:  „den  ungefügen  Erdball  in  neue  Bahnen  zu 
stoßen",  aus  dem  gegenwärtigen  Chaos  eine  neue  Ordnung  zu  schaf- 
fen auf  der  Grundlage:  „im  Glücke  der  Gesamtheit  sind  die  Ziele 
aller  enthalten".  Aber  vor  dem  Novemberaufstand  wurden  derartige 
Losungsworte  nur  ganz  sporadisch  laut,  man  war  noch  weit  davon 
entfernt  zu  meinen,  daß  sie  die  Achse  des  Lebens  und  des  Handelns 
für  größere  Gruppen  innerhalb  der  Nation  hätten  werden    kfinnen. 

Dies  ist  erst  dann  erfolgt,  als  nach  der  Niederwerfung  des 
Aufstandes  die  geistige  Blüte  der  Nation  in  die  Verbannung  ge- 
gangen war.  In  Frankreich  war  der  Glaube  schon  tief  eingewur- 
zelt, daß  die  neue  Ara  unmittelbar  bevorstehe.  Die  Revolution  des 
J.  1789,  die  so  plötzlich  und  ungestüm  mit  der  Vergangenheit  ge- 
brochen hatte,  schien  den  Anfang  dieser  Ara  zu  bilden,  wo  das 
Bestehende  zertrümmert  werden  müsse,  und  zwar  zu  dem  Zwecke, 
damit  man  auf  diesen  Trümmern  mit  dem  Bau  dessen  beginne,  was 
sein  muß  und  sein  wird.  Bereits  während  der  Dauer  der  Revolution 
selbst  erscheint  Frankreich  vielen  von  seinen  Sühnen  als  der  Mes- 
sias der  neuen  Epoche,  dem  bald  alle  Nationen  Europas  nachfolgen 
müssen.  In  dem  berühmten  Werke  eines  der  Hauptschöpfer  der  zwei- 
ten Konstitution.  Condorcet,  im  ^Esquisse  d'un  taldean  historique  des 
progrès  de  l'esprit  humai)/'''',  schallt  uns  der  messianische  Ton  ganz 
deutlich  entgegen,  und  Condorcet  steht  durchaus  nicht  vereinzelt  da. 


23 

Ton  da  ab  treten  mit  jedem  Jahre  immer  neue,  gescbichtsphilosophiscli 
und  oft  auch  metaphysisch  begründete  Pläne  eines  solchen  Umbaus 
der  sozialen  Ordnung  hinzu  und  die  polnischen  Emigranten  finden 
schon  einen  ganzen  Schwärm  von  ihnen  vor.  Daß  diese  Idee  einer 
großen  —  politischen,  sozialen,  moralischen,  und  endlich  auch  reli- 
giösen —  Umwälzung  diese  unseligen  Emigranten  geradezu  ma- 
gnetisch anziehen  mußte,  dies  ist  nur  zu  natürlich.  Der  reale  poli- 
tische Grund  und  Boden  verscliAvand  vollkommen  unter  ihren 
Füßen,  und  ein  Abgrund  wilder  Verzweiflung  tat  sich  vor  ihren 
Augen  auf.  Schon  der  Selbsterhaltungstrieb  führte  sie  in  Ver- 
suchung, sich  „in  das  paradiesische  Reich  der  Täuschung''  —  der 
Utopie  zu  flüchten.  Und  es  geschah  bald,  fast  im  Laufe  eines 
einzigen  Jahres,  daß  die  Utopie  von  dem  nahenden  Reiche  Gottes 
auf  Erden  die  Mehrzahl  der  Gemüter  ergriff.  Gleichzeitig  damit 
entsteht  der  Glaube,  daß  Polen,  und  vorzüglich  der  Emigration,  in 
diesem  Reiche  Gottes  eine  außergewöhnliche  Rolle  zufallen  wird, 
daß  namentlich  Polen  der  Menschheit  die  Tore  zu  diesem  Reiche 
erschließen  wird.  Die  Entstehung  des  Gefühls  einer  Mission  ist 
bei  den  Polen  noch  in  den  Ereignissen  von  1831  zu  suchen.  Wäh- 
rend der  Schlacht  bei  Grochow  sah  man  in  den  polnischen  Reihen 
Fähnchen  mit  der  sich  an  die  Russen  wendenden  Aufschrift  „Für 
unsepe  und  eure  Freiheit"  (Vergl.  auch  die  Feier  zur  Ehre  der 
Dekabristen).  Anderseits  wiederum  äußerte  man  sehr  oft  die  An- 
sicht, daß  Polen  eigentlich  zum  Schutze  Frankreichs,  dessen  neu- 
gegründete Julimonarchie  durch  Nikolaus  I.  ernstlich  bedroht 
war,  zu  den  Waflen  gegriffen  habe.  Diese  Ansicht  läßt  sich  sogar 
in  gewissermaßen  offiziellen  Äußerungen  vernehmen  (zB.  die  Rede 
des  Ministers  Malachowski  im  Landtage,  am  12.  Februar  1831). 
Alles  dies  bestärkt  die  Aufständischen  in  der  Meinung,  daß  sie 
nicht  nur  für  die  Unabhängigkeit  Polens,  sondern  auch  für  die  I'reiheit 
Europas  kämpfen.  Auch  hat  schon  am  3.  Mai  1831  Brodziiiski  in 
seiner  „Rede  von  der  polnischen  Nationalität"  in  religiös-mystischem 
Tone  Polen  eine  große  geschichtliche  Mission  zugeteilt:  „Unter 
der  Sonne  der  Religion  den  Baum  der  Freiheit  und  Brüderlichkeit 
wachsen  zu  lassen  ;  die  Rechte  des  Thrones  und  des  Volkes  auf  der 
am  Himmelsfirmament  selbst  hängenden  Wagschale  zu  bestimmen". 
Zweifellos  trägt  noch  ungemein  zur  Bestärkung  der  Aufständischen 
in  dem  Bewußtsein  ihrer  europäischen  Mission  die  enthusiastische 
Aufnahme  bei.  welche  ihnen  auf  ihrem  We^e  in  die  Verbannunor  sei- 


24 

teus  der  Vi)lker  Westeuropas  zuteil  wurde,  welche  weder  mit  herzli- 
eheu  Ernuuiterungsworteu  noch  mit  materieller  Unterstützung  kargten. 
Die  ganze  liberale  Presse  Europas  pries  sie  als  die  wahren  Vor- 
kämpfer und  Märtyrer  nicht  nur  der  i)olnischen.  sondern  der  allge- 
meinen Freiheit.  Es  ist  auch  nicht  zu  verwundern,  daß  von  Anlang 
au  alle  polnischen,  politischen  Mutmaßungen  der  übergroßen  Mehr- 
zahl der  Emigranten  sich  sofort  den  westlichen  revolutionären  Kon- 
spirationen anschlössen,  daß  alle  polnischen  Hutt'nungen  in  den 
Gemütern  dieser  Mehrzahl  mit  der  allgemeinen  Hoffnung  auf  den 
Ausl)ruch  einer  Revolution  in  Europa  verschmolzen  —  und  es  ist 
auch  zugleich  nicht  zu  verwundern,  daß  die  Vertretung  dieser  Mehr- 
zahl, wie  das  Lelewelsche  Komitee  im  J.  1832  eine  solche  darstellte, 
während  der  ganzen  Dauer  ihres  Bestehens,  die  Viilker  pAiropas 
von  der  Höhe  der  angeblichen  Sendung  der  Polen  in  der  Geschichte 
anredete  [Vergl.  .^Caioroczne  trudy  komitetii  narodowego  polskiego"' 
Paryz  1831 — 33  (Die  gainjährigen  Bemühungen  des  national- pol ni- 
scJien    Komitees)]. 

Auf  einen  so  vorbereiteten  Boden  fallen  Ende  des  J.  1832  die 
Ideen  der  „  Vision  des  Pater  Pioir  in  der  Totenfeier''^  und  den  gleich 
darauf  erschienenen  ^Bücher  der  polnischen  Nution  und  der  pobiischen 
Pilger  Schaft'^  —  ^Ksiegi  narodu  i  pielgrzymstwa  polskiego^.  Um  ihren 
kolossalen  Einfluß  richtig  zu  erfassen,  muß  man  sich  die  moralische 
Autorität  vergegenwärtigen,  deren  sich  in  der  romantischen  Epoche 
der  Seher-Dichter  überhaupt  und  Adam  Mickiewicz  bei  der  polnischen 
Nation  ganz  besonders  erfreute.  Der  polnische  Messianismus  erlangt© 
in  den  „Büchern"  gewissermaßen  eine  religiöse  Sanktion.  Die  Emigra- 
tion wurde  durch  die  Eingebung  des  großen  Genius  mit  dem  Stigma 
des  Märtyrertodes  Christi  als  das  auserwählte  Volk  gekennzeichnet 
und  sie  glaubte,  daß  ihr  gewissermaßen  direkt  von  Gott,  durch  "den 
Mund  seines  Propheten,  das  Apostelamt  des  Reiches  Gottes  auf 
Erden  anvertraut  worden  war.  Es  trennten  sich  alsbald  von  Mickie- 
wicz einzelne  Emigrationsgruppen  (oder  er  trennte  sich  vielmehr 
von  ihnen),  einige  griffen  ihn  heftig  an  (aus  Arger  darüber,  daß 
er  nicht  mit  ihnen  hielt),  aber  die  Hauptideen  der  „Bücher"  und 
die  ihnen  entnommenen  Zitate  leben  in  fast  allen  messianischen 
Lehren  der  Emigration  fort,  ja  ihre  Zahl  und  die  Zahl  ihrer  An- 
hänger wächst  mit  jedem  Jahre.  Lediglich  die  monarchisch-konsti- 
tutionelle Partei  des  Fürsten  A.  Czartoryski  und  ungefähr  seit  dera 


25 


Jahre  1835  die  demokratische  Vereini2:ung  ')  (TowarzystAvo  demo- 
krat3'czue)  haben  nicht  versucht,  wenigstens  taten  sie  es  nicht  offi- 
ziell, ihre  Politik  durch  niessianische  Theorien  zu  begründen,  son- 
dern gingen  angeblich  nur  von  kühlen  Berechnungen  aus.  x\ber  auch 
in  diesen  Parteien  fehlte  es  nicht  an  Bekennern  der  neuen  Ara. 

Diese  Bekenn  er  kann  man  im  großen  und  ganzen  in  vier  große 
Gruppen  einteilen: 

I.  Die  einen  prophezeien  das  Reich  Gottes.  Hierher  gehören 
die  Dicliter-Propheten  :  Mickiewicz.  Stowacki,  Krasidski,  Zaleski  und 
andere  kleine  und  ganz  kleine. 

n.  Andere  versuchen,  es  auf  dem  AVege  der  spekulativen  Ge- 
schichtsphilosophie als  eine  logische,  historische  Notwendigkeit  zu 
beweisen  —  dies  sind  Philosophen  wie  Wroiiski,  Cieszkowski, 
Trentowski.  Bukaty  u.  a. 

in.  Andere  beginnen  es  bereits  einzurichten.  Sie  versuchen 
die  erste  Zelle  seines  Organismus  zu  schaffen.  Es  kommen  dann 
in  der  nächsten  Umgebung  des  Mickiewicz  die  „Vereinigten  Brüder" 
auf,  es  entsteht  das  „Häuschen"  des  Bogdan  Jaiîski,  es  tritt  ins  Leben 
die  in  Portsmouth  aus  einfachen  Soldaten  von  Worcell,  KrçpoAviecki 
und  einigen  anderen  organisierte  kommunistische  Schar  „Gromada 
Grudzi^z"  (Sippschaft  Grudzi^z).  Nach  ihrem  Muster  und  Programm 
organisiert  bald  darauf  Zenon  Swiçtostawski  auf  der  Insel  Jersey  die 
Schar  „Gromada  Humaiî",  worauf  noch  in  London  eine  nur  Avenige 
Mitglieder  zählende  Schar  „Gromada  Praga"  aufkommt.  Eine  ganz 
ähnliche  Organisation  entsteht  unter  dem  Namen  Gemeinde  (Gmina 
statt  Gromada)  im  J.  1841,  welche  in  Havre  gebildet  wurde  und 
sich  aus  einfachen  Soldaten  (mithin  aus  dem  Volke  selbst)  zusam- 
mensetzt. Vom  J.  1840  ab  unternimmt  von  Zeit  zu  Zeit  immer  von 
neuem  mißlingende  Organisationsversuche  der  unermüdliche  Apostel 
und  fruchtbare  Schriftsteller  Ludwik  Krölikowski  (vergl.  meinen 
diesbezüglichen  iVufsatz  in  „Sto  lat  mysli  polskiej"',  Band  VII).  Es 
macht  auch  in  dieser  Richtung  Propaganda  der  Fourièrist  Czynski. 
Endlich  haben  Avir  dann  auch  im  J.  1841  den  ToAvianismus  und  sei- 
nen  „Kreis"   (Koloj. 

IV.  Den  Messiaüisten  muß  man  auch  diejenigen  zuzählen,  die 
mittels  einer  re\"olutionären  Tat  die  Ankunft  des  Reiches  Gottes  zu 


1)  Das  erste  Manifest    der  demokratischen  Vereinigung    vom  .1.  1832    enthielt 
ausgesprochen  kommunistische  Losungsworte. 


26 

beschleuui<;eu  trachten  und  einen  polnischen  Anfang  der  allgemei- 
nen Revolution  geben  wollen.  Der  Feldzug  Zaliwskis  im  J.  1833,  der 
savoyische  Feldzug,  das  Konarskische  Unternehmen,  die  italienische 
Legion  des  Mickiewicz,  alles  dies  stützt  sich  auf  dieselbe  Utopie. 

Selbstredend  ist  die  Klassifikation  in  obige  vier  Grruppen  nur 
nach  dem  vorherrschenden  Prinzip  durchgeführt.  Oft  war  ein 
Manu  Vertreter  mehrerer  Gruppen,  z.  B.  Mickiewicz,  der  Dichter- 
Prophet  in  den  „Dziady"  und  „Ksic^gi",  der  VerAvirklicher  im  Ki'eise 
der  Anhänger  Towianskis  und  der  tätige  Revolutionist  als  Schöpfer 
der  Legion  im  J.  1848  und  Mitschöpfer  der  vom  J.  1855.  Die  Schöp- 
fer der  obenerwähnten  „Sippschaften"  und  „Gemeinden"  gaben  sich 
wiederum  gern  für  Geschichtsjihilosophen,  Metaphysiker  u.  drgl.  aus. 

Den  Zweck  dieses  Referats  bildet  nicht  etwa  die  Geschichte  der 
Tätigkeit  einzelner  Gruppen,  sondern  es  handelt  sich  hier  lediglich 
darum,  einen  flüchtigen  Überblick  ihrer  Theorien  zu  geben  und  die 
typischen  Merkmale  von  Ähnlichkeit  und  Verschiedenheit  hervorzuhe- 
ben. Absolut  allen  gemeinsame  Züge  gibt  es  mehrere:  Selbstver- 
ständlich ist  zunächst  der  Glaube  an  die  bevorstehende  große  Um- 
wälzung da.  Sodann  ein  neuer  Begriff  des  Wortes  Vaterland  oder 
Nationalität.  „Die  Nation  ist  eine  eingeborene  Idee,  die  die  einzel- 
nen Glieder  umschlingt,  und  diese  trachten  sie  zu  verwirklichen", 
so  schrieb  schon  im  J.  1831  Brodziiiski,  und  dies  wiederholt  sich 
stets  in  allen  religiös-sozialen  Lehren  der  Emigranten.  „Nicht  die 
Sprache,  nicht  die  Sitten,  nicht  die  Einheit  der  Her- 
kunft, wie  man  dies  noch  allgemein  glaubt,  sondern  der  Gedanke, 
den  eine  gewisse  Masse  Menschen  als  gemeinsames  Ziel  ihrer  Tä- 
tigkeit hinstellt,  ist  wirklich  die  Nationalität".  So  schrieb  wiederum 
Jözef  Ordçga  in  seinem  Buche:  ,,0  narodowosci  polskiej  z  punktu 
widzenia  katolicyzmu  i  postçpu"  (Paryz  1840).  [Über  die  polnische 
Nationalität  vom  Standpunkte  des  Katholizismus  und  des  Fort- 
schritts]. Ich  habe  das  Zitat  gewählt  wegen  seiner  Bündigkeit,  aber 
ähnliche  Zitate  finden  sich  ia  den  Schriften  aller  Messianisten  aus 
der  Emigrationszeit,  die  großen  Dichter  nicht  ausgenommen.  Selbst- 
verständlich hat  ein  derartiges  Verengen  des  Begriffes  der  Nationa- 
lität in  nicht  geringem  Maße  die  Verwirrung  und  die  Uneinigkeit 
gesteigert.  Da  jeder  die  Lehre  oder  die  Idee,  zu  der  er  sich  be- 
kannte, gleichzeitio^  für  das  Wesen  des  Vaterlandes  selbst  hielt,  so 
mußte  er  geneigt  sein,  die  Bekenner  anderer  Ideen  nicht  nur  für 
Gegner,  sondern  geradezu  für  Verräter  an   der  nationalen   Sache  zu 


halten.  So  war  es  aucli  meistens  in  der  Tat.  Jene  Idee  —  Vater- 
land, oder  die  Idee  —  Nationalität  machte  die  jedem  System  eigene 
Auffassung  der  historischen  Mission  Polens  gegenüber  der  Mensch- 
heit aus.  Und  wenn  in  diesem  Begriffe  eine  ganze  Masse  mehr 
oder  weniger  feiner  Unterschiede,  von  denen  später  die  Rede  sein 
■wird,  vorkommt,  so  ist  wiederum  die  Überzeugung  selbst  davon, 
daß  das  Volk  diese  messianische  Mission  zu  erfüllen  habe,  einer 
von  den  al)solut  gemeinsamen  Zügen  ^).  Überhaupt  haben  wir  in 
der  Emig^ration  ständi«;  mit  dem  nationalen  Messianismus  zu  tun. 
Im  Schöße  der  Nation  selbst  schlägt  zwar  die  Idee  Wurzel,  daß 
ein  von  Gott  auserwähltes  Individuum  (Mickiewicz,  Stowacki, 
Towianski)  oder  eine  Klasse,  namentlich  das  Volk  (die  Schöpfer 
der  Sippschaften  usw.)  berufen  sei,  aber  nur  im  Schöße,  dh.  dem 
Volke  gegenüber  Dagegen  steht  nach  außen  der  übrigen  Mensch- 
heit gegenüber  die  Nation  als  Ganzes  da.  Der  individuelle  oder 
der  Klassen -Messianismus  ist  vielmehr  eine  innere  Angelegen- 
heit. Oft  kommt  ein  Kompromiß  mit  dem  französischen  Messia- 
nismus zustande,  und  neben  der  Polens  erkennt  man  auch  die  Mission 
Frankreichs  an.  Das  Verhältnis  dieser  beiden  Sendungen  stellt  sich 
denjenigen,  die  sie  versöhnen  wollen,  meistens  so  dar,  wie  es  E.  Cho- 
jecki  ausgedrückt  hat:  „Frankreichs  Bestimmung  ist  es,  die  Sache  der 
Menschheit  hinzustellen,  diejenige  Polens,  sie  zu  lösen".  (Rewo- 
lucvonisci  i  stronnictwa  wsteczne.  Berlin  1849.  Die  Revolutionisten 
und  die  rückschrittliehen  Parteien).  Towiaiiski  fügte  noch  eine  dritte, 
auserwählte  Nation  hinzu:  Israel  —  und  in  dieser  Beziehung  stand 
er  gleichfalls  nicht  vereinzelt  da.  Die  Aufforderung  an  die  Juden, 
an  der  gemeinsamen  Arbeit  zwecks  Gründung  des  Reiches  Gottes 
teilzunehmen,  läßt  schon  das  Lelewelsche  Komitee  im  J.  1832 
in  einem  besonderen  an  die  Juden  in  polnischer,  französischer  und 
deutscher  Sprache  erlassenen  Aufrufe  ergehen  (es  wird  ihnen  darin  die 
Hilfe  zur  Wiedero^ewinnuno;  ihres  eio-enen  unabhäuo'io'en  Vaterlandes 
in  Palästina  versprochen),  und  diese  Aufforderung  wird  oft  auch 
von  anderen  wiederholt,  ständig  z.  B.  von  Krölikowski  und  CzYi'iski. 

')  Eine  Ausnahme  macht  nur  ein  einziger  :  Hocne  Wronslci.  der  zu  große 
Eile  hatte,  sein  Sj'stem  zu  verwirklichen,  als  daß  er  diese  Aufgabe  dem  schwachen 
Polen  zugemutet  hätte.  Lieber  vertraut  er  sie  den  Mächtigen  an.  wie  Kußland, 
Frankreich  und  Deutschland.  Es  korrigiert  ihn  in  dieser  Beziehung  zu  Gunsten 
Polens  sein  Schüler  und  Anhänger  Antoni  Bukaty.  Vergl.  meinen  diesbezüglichen 
Aufsatz  .,^->to  lat  mysli".  Band  Vll. 


28 

Diese  Erscheinung  ist  sicherlicli  auf  die  Assoziation  des  neutesta- 
nientlichen  polnischen  mit  dem  ahtestanientlichen  jüdischen  Messia- 
nisnius  zuriieky.ufuhren;  es  ist  nicht  ausgeschlossen,  daß  auch  die: 
lebhafte  Anteilnahme  der  Juden  am  St.  Simonismus  nicht  ohne  einen 
o-ewissen  Einfluß  wenigstens  auf  manche  Gemüter  unter  den  polni- 
schen  ^lessianistmi  geblieben  ist. 

Ein  weiterer  Zug,  der  allen  diesen  messianischen  Einfällen  ge- 
meinsam ist.  ist  das  Bestreben,  sich  auf  die  Autorität  des  Evange- 
liums zu  stützen.  Übrigens  bedeutet  für  viele  dies  Evangelium  nur 
die  einfachste  und  ideale  soziale  Lehre.  Für  diese  bedeutet  das- 
Wort  Religion  selbst  nichts  anderes,  als  nur  ein  soziales  Band  (re- 
ligare).  Ludwik  Krölikowski,  der  beispielweise  oft  auf  einer  Seite 
seiner  Schriften  40 — 50  verschiedene  Stellen  aus  dem  Neuen  Testa- 
mente zitiert,  ist  sogar  nicht  ganz  überzeugt,  ob  Christus  überhaupt 
gelebt  hat.  Er  ist  vielmehr  der  Ansicht,  daß  dies  Buch  ein  Sammel- 
werk des  Volkes  ist,  das  in  der  Zeit,  in  der  es  das  Buch  schuf,  in 
ähnlichen  Verhältnissen  wie  heute  das  polnische  sich  befunden  hat. 
Selbst  bei  denjenigen,  welche  wie  die  Gründer  „der  Scharen  des 
polnischen  Volkes"  (Gromad}-  Ludu  polskiego)  oder  der  „Gemeinde 
Havre"  sich  nicht  nur  für  Christen,  sondern  auch  für  Katholiken 
halten,  bleibt  von  der  Lehre  der  Kirche  eigentlich  nur  das  Gebot 
der  Nächstenliebe  übrig,  also  nur  die  Brüderlichkeit,  aus  der  auch 
die  Gleichheit  und  Freiheit  deduziert  wird.  Während  einem  Mann 
wie  Krölikowski  nur  die  ersten  Christen  mit  ihrem  Kommunismus 
in  Wii'klichkeit  Christen  zu  sein  scheinen,  erkennen  die  „Katholi- 
ken" Worcel,  Swi(^^tostawski  et  consortes  zwar  die  Kirche  als  „echt" 
auch  während  des  ganzen  Mittelalters  an,  aber  zugleich  klagen 
sie  sie  an,  daß  sie  Christum  und  sein  Ideal  in  der  Neuzeit  voll- 
kf)mmen  verleugnet  hat,  und  halten  für  Auferwecker  des  wahren 
Katholizismus  Robespierre  und  St.  Juste.  Unter  Katholizismus  ver- 
stehen sie  eigentlich  nur  die  Forderung  einer  absoluten  Einheit 
der  Lehre  fohne  irgendwelche  Toleranz)  und  der  Einheit  der 
kirchlichen  Obrigkeit  in  der  erträumten  sozialen  Ordnung  der 
Menschheit. 

Strenge  katholische  Orthodoxie  finden  Avir  übrigens  in  den  hier 
besprochenen  sozialen  Systemen  und  Sekten  während  der  Emigra- 
tion unbedingt  nirgends  vor.  Schon  davon  abgesehen,  daß  über- 
haupt die  Religiosität  der  Romantiker  gewöhnlich  in  eiiiem  sehr 
lockeren    Zusammenhange    zu  allen  feststehenden    und  kodifizierten 


29 

Glaiibensbekenntnisseß  stand,  hat  den  Widerwillen,  um  nicht  zu 
sagten,  den  Haß  unserer  Ideoloü'en  o-es'en  die  römische  Kirche  auch 
stark  der  Standpunkt  beeinflußt,  den  diese  Kirche  zu  allem,  was 
ihnen  eine  neue  Ara  anzukündigen  schien,  besonders  aber  die  be- 
kannte Bulle  Gregors  XVI.  vom  9.  Juni  1832  eingenommen  hatte. 

Im  allgemeinen  hing  die  Art  und  Weise,  wie  man  sich  des  Evan- 
geliums  bediente,  und  der  Inhalt  der  ihm  entnommenen  Beweise 
davon  ab.  wie  sich  der  Betreffende  das  kommende  Reich  Gottes 
und  die  dahin  führenden  Mittel  vorstellte.  Und  gerade  hier  treten 
die  großen  und  kleinen  Streitpunkte  hervor  —  alles  das.  wodurch 
sich  die  einzelnen  Lehren  bei  den  oben  skizzierten  gemeinsamen 
Zügen  voneinander  unterscheiden. 

Überhaupt  wurde  von  allen  die  kommende,  angeblich  neue  Epo- 
che als  eine  Verchristlichung  der  Politik,  als  ein  endgültiger  Triumph 
des  Guten  und  der  Gerechtigkeit,  der  Freiheit  und  des  allgemei- 
nen Glückes  aufgefaßt.  Aber  die  vollkommene  Relativität  dieser 
Vorstellungen  gestattete  viele,  mehr  oder  weniger  wesentliche  Un- 
terschiede in  den  Anschauungen,  namentlich  aber  hinsichtlich  der 
künftigen  politischen  und  sozialen  Ordnung  und  die  Prinzipien 
auf  denen  sie  aufgebaut  sein  sollte.  Die  Lösungen  dieses  Rätsels 
der  Ordnung  der  wiedergeborenen  Gesellschaft  fand  man  meistens 
schon  fertig  bei  verschiedenen  französischen  Meistern  vor.  Es  han- 
delte sich  lediglich  darum,  an  den  französischen  Schaft  die  polni- 
sche Standarte  zu  heften. 

Der  Saint-Simonismus  hatte  unter  den  Polen  schon  vor  dem  No- 
vemberaufstande Schüler  gehabt.  L^nter  den  Emigranten  breiteten 
sich  einige  seiner  Ideen  rasch  aus.  Geht  ja  doch  schon  das  Bestre- 
ben selbst,  die  neue  Ordnung  der  Dinge  auf  religiöse  Grundlage, 
und  zwar  im  speziellen  auf  die  grundsätzlichen  Gebote  des  Evan- 
geliums zu  stützen,  auf  die  Schrift  „Le  nouveau  Christianisme '' 
zurück.  Es  wiederholen  sich  fast  in  allen  sozialen  Einfällen  der 
Emigranten  St. -Simonistische  Gedanken  wie  die  Einteilung  der  Ge- 
schichte  in  die  aufeinander  abwechselnd  folgenden  kritischen  (in  de- 
nen das  Bestehende  zerstört  wird)  und  organischen  Epochen  (wo  das, 
was  sein  soll,  aufgebaut  wird)  und  die  Bezeichnung  der  Epoche 
von  der  Reformation  einschließlich  bis  zur  g-roßen  Revolution  als 
einer  kritischen,  und  der  Glaube,  daß  jetzt  die  große  organische  Epo- 
che gekommen  ist.  Auf  Einzelheiten  ist  es  natürlich  unmöglich  an 
dieser  Stelle  einzugehen.    Ich    stelle    lediglich  fest,    daß    die  Lehren 


30 

der  Einii:;rauUMi  iiH-istcus  nicht  direkt  auf  die  Ideen  St.  Simons  und 
der  St.  Siinonisten  zurüekgelicn.  sondern  aus  den  Werken  anderer 
franzö.sic'her  Utopisten  geholt  wurden,  von  denen  viele  wie  Bûchez, 
Blanc,  Leroux  noch  vor  kurzem  bei  dieser  an  ungewöhnlichen  Köpfen 
reichen  und  am  besten  organisierten  Sekte  in  die  Lehre  gegangen 
waren.  Die  Polen  fühlten  sich  ein  wenig  von  der  St.  Simonistischen 
Philosophie  und  "Wirksamkeit  durch  ihre  starke  wirtschaftliche  Fär- 
bung abgestoßen,  wenig  sympathisch  berührte  sie  der  von  den  Be- 
kennern  dieser  Schule  der  Entwickelung  der  Industrie  beigemessene 
Wert  sowie  der  Umstand,  daß  den  Industriellen  die  y.ukünftige 
Herrschaft  der  Welt  anvertraut  Avurde.  und  ähnliches,  das  nicht  ein- 
mal im  entferntesten  der  polnischen  Wirklichkeit,  mithin  auch  den 
polnischen  Aspirationen  entsprach.  Übrigens  fand  die  Emigration 
die  St.  Simonisten  fast  im  Zustande  vcilliger  Auflösung. 

Dafür  fand  Fourier  begeisterte  Anhänger  (Jan  Czyriski  und  Sta- 
nislaw Bratkowski);  auf  den  Kommunisten  Gäbet  (den  Verfasser  der 
berühmten  „Reise  nach  Ikarien")  schwor  Krolikowski,  der  wiederum 
in  Garnysz  einen  Schüler  hatte;  mit  Proudhon  beschäftigte  sich 
eine  Zeitlang  Chojecki,  den  stärksten  Einfluß  übte  wohl  der  katho- 
lische Anhänger  Robespierres,  Philippe  Bûchez,  aus.  Man  könnte 
viel  von  seiner  Einwirkung  auf  Mickiewicz  selbst  sprechen,  sein 
ihm  vollkommen  ergebener  Bekenner  war  Jözef  Ord(^ga,  und  es 
wurde  die  historisch  -  philosophische,  soziale  und  religitise  Weisheit 
der  ..Scharen  des  polnischen  Volkes"  ')  und  der  „Gemeinde  Ha- 
vre-^ 2j  ständig  geschöpft  aus  der  „Introduction  à  la  science  de 
l'histoire"  (2  Bde,  Paris  1838)  und  aus  der  40-bändigen  „Histoire 
parlementaire  de  la  révolution  française".  Letzteres  Werk,  das  ein 
riesiges,  rohes  Material  enthielt,  hatte  neben  der  Verbreitung  des 
Einflusses  von  Bûchez  selbst  noch  eine  andere  Bedeutung  für  die  Emi- 
gration. Es  brachte  sie  der  Quelle  selbst  nahe,  aus  der  alle  mes- 
sianischen    Ströme    quollen,    es  brachte  wiederum  alle  sozial  -  politi- 


1)  Diese  Weisheit  war  in  einer  unendlichen  Eeihe  von  Aufrufen,  Herichten 
und  polemischen  Schriften  niedergelegt,  die  später  zusammen  im  J.  18fii'  in  einem 
starken  Bande  unter  dem  Titel  „Lud  polski  w  emigracyi"  (Das  polnische  Volk  in 
der  Emigration!  von  Zenon  Swiçtosîawski  herausf^cgeben  wurden.  Die  Verfasser 
der  wichtigsten  darin  enthalteuen  Artikel  waren  Z.  iSwiçtostawski,  S.  Worcel,  T. 
Krçpowiecki  und  S.  Dziewicki. 

•)  Diese  Gemeinde  hatte  ein  besonderes  Organ  „Zjednoczcnic"  iDic  Vereini- 
gung), das  in  den  Jahren  184! — 43  erschien. 


31 

sehen  Streitfragen,  uamentlicli  aus  der  Zeit  der  Konvention,  an  den 
Tag.  es  bewirkte,  daß  sie  alle  unter  den  polnischen  Verbannten 
im  Feuer  einer  neuen,  oft  hitzigen  Diskussion  wiederauflebten.  Als 
z.  B.  die  „Scharen  des  polnischen  Volkes"  seit  dem  J.  1835  die 
„demokratische  Vereinigung"  leidenschaftlich  zu  bekämpfen  anfin- 
gen, schienen  sie  geradezu  von  dem  AYahn  ergriffen  zu  sein,  daß 
sie  der  „Berg"  der  Konvention  sind  und  daß  sie  die  verhaßte  Gi- 
ronde vor  sich  haben. 

Es  wurde  auch  ^nel  diskutiert  über  die  metaphysischen  Gesetze 
des  ununterbrochenen  Fortschritts  der  Menschheit,  über  den  Anfang 
und  das  Ziel  der  Nationen,  über  das  Verhältnis  des  Individuums  zur 
Gesamtheit,  über  die  Mittel,  die  Gleichheit  mit  der  Freiheit  in 
Einklang:  zu  brino;en  u.  s.  w.  Gestritten  wurde  meistens  über  Ein- 
zelheiten.  Im  allgemeinen  ist  bezeichnend  für  die  bei  weitem  größere 
Mehrzahl  der  Lehren  die  vollkommene  Unterordnung  des  Indivi- 
duums unter  die  Gesamtheit,  die  höhere  Wertschätzung  der  Gleich- 
heit der  Freiheit  gegenüber,  die  x^nerkennung  „der  Alleinherrschaft 
des  moralischen  Ziels-,  für  das  die  Gesamtheit  besteht,  und  nicht 
der  „Alleinherschaft  des  Volkes",  endlich  die  Herleitung  der  Ge- 
sellschaft aus  religiösen  Anfängen,  aus  der  religiösen  Offenbarung 
des  Zieles  an  die  Menschen  und  nicht  aus  dem  sozialen  Vertrage. 
Gerade  in  allen  diesen  Punkten  ist  oft  der  unmittelbare  Einfluß  von 
Bûchez  erkennbar.  Die  Frage  der  endgültigen  Ordnung,  der  Gesetz- 
gebung und  der  Verwaltung  wird  gewöhnlich  in  äußerst  primitiver 
Weise  erledigt.  Die  Menschheit  sollte  glücklich  leben  bald  in  Pha- 
lansteren.  bald  in  großen  „Familien",  die  aus  10  kleinen  bestehen 
und  demjenigen  gehorchen  sollten,  der  am  meisten  für  das  Wohl 
anderer  sorgt  und  die  größte  Selbstverleugnung  beweist  (Krölikow- 
ski),  bald  wiederum  in  „Sippschaften"  und  „Gemeinden",  die  die 
einzigen  Besitzer  des  Bodens  als  des  zur  Arbeit  notwendigen  Werk- 
zeugs seien.  Das  individuelle  Eigentum  ist  beschränkt  oder  voll- 
ständis:  absceschafft:  es  soll  möo-lichst  wenig:  Gesetze  «"eben.  Alle 
bekennen  sich  zu  dem  damals  schon  alten,  aber  unendlich  folgen- 
schweren Dogma  Rousseaus,  daß  der  Mensch  von  Natur  aus  gut  sei, 
und  aus  der  kritiklosen  Hinnahme  dieses  Dogmas  entspringt  der 
Glaube,  daß,  sobald  es  nur  gelingt,  alle  künstlichen,  Menschen  durch 
Menschen  aufo-ezwung-enen  Gesetze  und  Einschränkuno;en  abzuschaf- 
fen,  das  Reich  Gottes  ganz  von  selbst  auf  Erden  auferstehen  werde. 
Krolikowski    z.  B.    erkennt   nur   ein    einziges    Gesetz    an,    nämlich 


32 

dasjenige,  welches  angel^licli  die  Natur  selbst  in  das  Herz  eines  je- 
den ^lensehen  einj^ezeichnet  hat.  —  das  Gebot  der  Brüderlichkeit 
und  der  Liebe.  Alle  <;'eschriebcnen  Gesetze  hält  er  für  schädlich. 
Ahnlich  denken,  wenn  sie  es  auch  nicht  so  deutlich  aussprechen, 
auch  andere.  Der  Unterschied  liegt  darin,  daß  während  die  einen, 
wie  Kr('>likuwski.  die  Mitglieder  der  „Scharen"  und  andere  Gesin- 
nungsgenossen glauben,  daß,  um  die  natürliche  Güte  der  Menschen 
triumphieren  zu  lassen,  es  ausreiche,  die  heutige  Ordnung  von  Grund 
aus  zu  zerstören,  die  anderen  wie  Mickiewicz,  später  Slowacki,  wie 
Towianski  und  i-ndlich  Krasii'iski  der  Ansicht  sind,  daß  diese  mora- 
lische Wiederizeburt  der  Mensclieit  einer  mühevollen  ""eistiofen  Arbeit 
und  namentlich  einer  starken  P]rneuerung  des  religiösen  Ansporns 
bedürfe.  Aber  auch  sie  glauben  an  eine  selbständige  Entstehung  der 
künftigen  idealen  Ordnung.  Mickiewicz  empfiehlt  der  Emigration,  im 
Geiste  des  Evangeliums  zu  leben  und  den  Geist  der  Opferwilligkeit 
zu  pflegen  und  über  die  Regierungsformen  und  Gesetze  des  künftigen 
Polen  nicht  zu  diskutieren,  sondern  nur  zu  glauben,  „daß  die  Republik 
groß  und  schön  emporwachsen  wird".  Slowacki  gibt  sieh  dem  Wahne 
hin,  daß,  wenn  man  nur  den  Geistern  völlige  Entwicldungsfreiheit 
gewähre,  die  Zeit  von  selbst  kommen  werde,  daß  sie  eine  vorbildliche 
Hierarchie  je  nach  dem  Grade  der  in  der  Evolutionsmetampsychose 
erreichten  Vollkommenheit  bilden  werden,  und  eine  ideale  „Repu- 
blik des  Geistes"  mit  freien  Wahlen  und  dem  liberum  veto  ent- 
stehen wird.  Das  liberum  veto  spukt,  nebenbei  gesagt,  in  manchen 
Köpfen  wie  ein  Gespenst  der  alten  polnischen  Xatur  herum.  Als  einen 
Grundpfeiler  der  künftigen  idealen  Ordnung  betrachtet  es  neben 
Stowacki  auch  Bukaty,  und  dieselbe  Wertschätzung  findet  es  auch 
bei  Krölikowski,  dem  es  sich  darum  handelt,  so  gut  es  geht, 
die  Gleichheit  mit  der  Freiheit  in  Einklang  zu  bringen.  Deswegen 
ist  er  auch  zuletzt  mit  Gäbet  in  Streit  geraten.  Aber  überhaupt  sind 
die  Vorkämpfer  der  Rechte  des  Individuums  unter  unseren  Utopi- 
sten in  absoluter  Minderheit.  Es  ist  bezeichnend,  daß  die  Verbissen- 
heit der  Mehrheit  sich  hauptsächlich  gegen  die  Demokratische  Ver- 
einigung wendet  (n.  b.  über  die  monarchistische  Partei  gehen  sie 
überhaupt  zur  Tagesordnung  ül)er),  die  sie  des  Atheismus,  der  Lehre 
von  den  Rechten  (nicht  aber  von  den  Pflichten)  des  Menschen  zei- 
hen, die  ihnen  gleichbedeutend  erscheint  mit  der  Tendenz,  die  so- 
ziale Ordnung  auf  der  Basis  des  Egoismus  aufbauen  zu  wollen, 
und  die  endlich  die  Kommunisten  angreifen  wegen  des  Vorschlages, 


o3 

die  Leibeigenschaft  abzuscliafFen.  Zum  Vergleich  mit  den  fran7,r»si- 
schen  Systemen  der  Erh"»sung  der  Menschheit  fällt  in  den  unsrigcn 
wenn  man  von  geringen  Ausnahmen  absieht)  die  völlige  Vernach- 
lässigung von  wirtschaftlichen  Fragen,  wie  der  Arbeitsteilung  und 
dergl.  auf.  was  übrigens  in  dem  Mangel  einer  praktischen  ßeschäfti- 
mxng-  mit  diesen  Problemen  in  der  Heimat  und  infolgedessen  in  der 
völligen  Verkennung  ihrer  Tragweite  genügende  Erklärung  findet; 
Was  die  Messianisten  der  Emigration  deutlich  voneinander  un- 
terscheidet, ist  die  Frage  nach  den  Mitteln,  wie  man  das  Reich  Gottes 
auf  Erde  verwirklichen  könne.  Grundsätzlich  lassen  sie  sich  in  dieser 
Beziehung  in  die  Revolutionisten  und  Evolutionisten  einteilen,  aber 
in  den  Grenzen  jeder  von  diesen  Gruppen  wird  es  noch  geringere 
oder  größere  Unterschiede  geben.  Die  ersteren  erhoffen  im  allgemeinen 
jeden  Augenblick  eine  allgemeine,  gegen  den  Despotismus  gerichtete 
Völkerrevolution  und  glauben,  daß  nach  ihr  sofort  eine  neue  Ara 
erblühen  wird.  Klopfenden  Herzens  erwarten  sie  diesen  Augenblick. 
Die  fast  bei  allen  mystisch-religiös  gestimmte  Phantasie  ruft  auch 
fast  allen  das  Bild  des  AVeltgerichts  aus  der  Apokalv])se  ins  Ge- 
dächtnis. Als  erster  hat  in  dieser  Art  diese  Vision  Mickiewicz  in 
den  letzten  Kapiteln  der  „Ksiçgi  rielgrz3"mstwa-  stilisiert,  aber  spä- 
ter begegnen  wir  ihnen  fast  überall.  Manche  leben  sogar  in  dem 
Glauben  hin,  daß  St.  Johannes  in  Wirklichkeit  diese  Zeiten  vor- 
ausgeahnt hat.  Aber  auch  unter  den  Revolutionisten  besteht  der 
Unterschied  darin,  daß  die  einen,  wie  Mickiewicz,  die  Revolution  nur 
als  einen  gegen  die  despotischen  Regierungen  gerichteten  Aufstand 
auffassen,  dagegen  die  „katholischen"  Scharen  außerdem  vor  einer 
Ankündigung  eines  brudermörderischen  Klassenkampfes  nicht  zurü&k- 
schrecken  und  kühn  ein  Gemetzel  unter  allen  hartnäckigen  Privile- 
gienanhängern proklamieren  und  überhaupt  unter  allen,  welche  ihre 
Ansichten  nicht  teilen  (namentlich  drohen  sie  der  Demokratischen 
Vereinigung);  in  der  französischen  Schreckensherrschaft  erblicken 
sie  ihr  Ideal  und  Vorbild,  sind  stolz  auf  den  Namen  der  Intoleran- 
ten und  Phanatiker,  aus  dem  Evangelium  zitieren  sie  mit  beson- 
derer Vorliebe  die  Worte  Christi:  Nicht  den  Frieden  bringe  ich, 
sondern  das  Schwert.  Slowacki  spricht  sich  nicht  direkt  aus.  Er 
weiß  nicht.  Avas  der  „Geist  erwählen  wird".  Er  nimmt  an,  daß  er 
auch  die  Metzelei  erwählen  kann.  Zu  Krasiiîski.  der  über  das  ..Blut- 
bad der  Hajdamaken"  bestürzt  ist.  sagt  er:  Denk  du  nur  nicht,  daß 
die  Idee  Gottes  nur  mit  den  Ensfeln  kommt,  manchmal  erzeugt  sie 

Bu'lctin  I— II.  3 


34 

Gott  auch  im  Blute,  manchmal  sendet  er  sie  durch  die  Mongolen". 
Bei  Krolikowski  bemerken  wir  in  dieser  Hinsicht  ein  gewisses 
Schwanken.  Errechnet  mit  der  Möglichkeit  einer  blutigen  Erledigung 
der  Angelegenheit,  er  droht  damit  der  alten  Welt.  Aber  er  selbst 
ist  .»^clilicIJlich  nach  seinem  ersten  Meister  St.  Simon  Avie  nach 
seinem  zweiten  Cal)et  ein  Anhänger  des  Friedensapostolats.  Er 
nimmt  an.  daß  das  durch  die  Propaganda  erregte  Volk  ohne 
Blutvergießen  das  Reich  Gottes  organisieren  kann,  indem  es  sich 
nur  auf  die  Ausstoßung  der  Widerspenstigen  aus  seinem  Schöße  in 
die  „äußerste  Finsternis"  beschränkt  (Hier  haben  wir  augenschein- 
lich mit  der  gewöhnlichen  Vision  des  jüngsten  Gerichtes  zu  tun). 

Unter  den  Evolutiouisten  finden  wir  namentlich  die  Philoso- 
phen wie  Wronski,  Bukaty,  Trentowski,  Cieszkowski,  Krasiriski. 
Unter  ihnen  begegnen  wir  wiederum  dem  Unterschiede,  daß  die 
beiden  letzteren  vor  allem  an  die  moralische  Evolution  denken, 
die  drei  ersteren  dagegen  alles  von  der  geistigen  Evolution  abhän- 
gig machen,  von  der  absoluten  Lösung  aller  metaphysischen  Pro- 
bleme, von  der  absoluten  Aussöhnung  des  Wissens  mit  dem  Glau- 
ben. Von  dieser  Bedingung  machte  auch  der  Revolutionist  Slowacki 
das  Reich  abhängig,  der  auch  diese  Bedingung  schon  durch  sich  in 
der  „Genesis  aus  dem  Geiste  (Genezis  Ducha)  für  erfüllt  ansah. 
Nicht  geringer  dachten  von  ihren  S^^stemen  auch  die  drei  oben 
Erwähnten.  (Der  Größenwahn  ist  sowohl  bei  den  polnischen  wie  bei 
den  französischen  Messianisten  eine  typische  Erscheinung).  Weder 
die  eine  noch  die  andere  von  den  beiden  Kategorien  der  Evolutio- 
uisten sah  einen  Widerspruch  zwischen  dem  Prinzip  der  Evolution 
Und  der  Hoffnung  auf  baldige  Erscheinung  des  Reiches  Gottes.  Sie 
sahen  ihn  nicht,  denn  bei  allen  schien  eine  entsprechend  kompo- 
nierte Geschichtsphilosophie  zu  bestätigen,  daß  alles  zu  diesem  Kö- 
nigreiche schon  evolutionistisch  vorbereitet  ist. 

Weitere  strittige  Punkte  erscheinen  in  der  Art  und  Weise  der 
Auffassung  der  Sendung  Polens  und  der  Begründung  dieser  Mission. 
Auf  die  Frage,  in  welcher  Form  die  göttliche  Mission  Polens  sich 
offenbaren  wird,  gibt  es  mehrere  tj'pische  Antworten  (nur  auf  diese 
kann  ich  hier  eingehen).  Die  einfachste  ist  die,  daß  es  durch  eine 
aktive,  oft  märtyrerhafte  Propaganda  der  Brüderliolikeit,  Gleichheit 
und  Freiheit  (diese  Reihenfolge  führe  ich  absichtlich  ein),  durch 
die  revolutionäre  Brandfackel  geschehen  werde.  Die  zweite  ist  mehr 
kompliziert:  durch  das  Schaffen  eines  Keimes  oder  Prototyps  einer 


35 

vollkommenen  Gesamtheit,  nämlich  einer  vollkommenen  Gemeinde, 
eines  Phalansters,  einer  Schar  oder  Republik  des  Geistes,  welche 
mit  der  Zeit  den  Ausgangspunkt  zur  Entstehung  einer  „AJlge- 
meinde"  oder  der  »allgemeinen  Kirche",  mit  einem  Worte  zu  dem 
allgemeinen  Reich  Gottes  bilden  werden.  Die  dritte,  ganz  my- 
stische  Antwort  ist:  durch  die  Tatsache  seines  Falles  selbst,  seines 
tür  andere  Völker  gebrachten  Märtyreropfers.  Die  vierte  endlich: 
durch  die  Lösung  des  Problems  des  menschlichen  Wissens,  durch 
das  Aufdecken  der  absoluten  Wahrheit.  Natürlich  schließen  alle  diese 
Antworten  einander  durchaus  nicht  aus.  Bei  einem  und  demsel- 
ben Schriftsteller  finden  wir  manchmal  die  eine,  die  zweite  und 
die  dritte.  Bei  Mickiewicz  z.  B.  ist  die  erste  und  dritte  da.  bei 
Bukatv  die  vierte  und  die  zweite.  SwiçtosJawski  gibt  neben  der 
zweiten  auch  die  erste  und  dritte.  Was  die  dritte  anbetrifft,  so  ist 
das  Kreuzesopfer  Polens  fast  ein  locus  communis;  nur  daß  einige 
sie  eher  als  eine  poetische,  von  Mickiewicz  übernommene  Figur 
gebrauchen,  die  anderen  sie  wörtlich  nehmen.  Übrigens  kann  man  aus 
verschiedene  ngelegentlichen  Ausführungen  merken,  daß  man  eigent- 
lich Polen  nicht  als  ein  eigen-  und  freiwilliges  Opfer,  sondern  als  ein 
Opfer  der  göttlichen  Ratschlüsse  betrachtet.  Mickiewicz  legt  z.  B. 
in  den  .,Ksiçgi  narodu"  dar.  wie  die  Menschheit  schon  zweimal  den 
Anfang  gemacht  habe,  dem  göttlichen  Gesetze  gemäß  in  Brüderlich- 
keit und  Freiheit  zu  leben,  und  wie  sie  dann,  auf  die  abschüssisre 
Bahn  des  individuellen  und  staatlichen  Egoismus  gelangt,  in  immer 
größere  Verruchtheit  versank,  bis  sie  zu  einem  gewissen  Absurdum  von 
Verbrechen  und  Vergewaltigung  des  göttlichen  Willens  gelangte,  und 
wie  sich  gerade  in  solchen  Augenblicken  die  Reaktion,  die  Rückkehr 
des  Guten  und  der  Gerechtigkeit  einstellte.  Ein  solches  erstes  Ab- 
surdum von  Gottlosigkeit  war  der  Martertod  Christi,  ein  zweites 
derjenige  Polens.  Die  Folge  des  Tpdes  Christi  war  die  siegreiche 
Auferstehung  der  in  Ihm  gemordeten  Idee  und  eine  neue  höhere 
Epoche,  ähnlich  wird  auch  die  Folge  des  Martertodes  Polens  sein. 
Bukatv  wiederum,  der  als  ein  Schüler  Wroiiskis  das  Recht  des 
Fortschritts  der  Menschheit  auf  eine  mathematische  Formel  zurück- 
führen möchte,  faßt  diesen  Fortschritt  als  eine  mathematische,  pro- 
gressive Reihe  auf.  Die  Aufgabe  wird  hier  durch  eine  augenblick- 
liche „Elimination"  eines  Wortes  (Polens)  und  darauf  dessen  „Eva- 
luation" gelöst. 

3* 


ofi 


Eine  Ansicht  von  der  Art,  Polen  als  ein  f'reiwillig'es  Opfer  anzu- 
erkennen, enthalten  nur  die  Worte  des  „Przedswit". 

Wir  starben   mitten  in   der  Welt 

Aus  heiliger  Liebe  zur  Welt; 

Sie  ist  unser  Bruder  —  Es  war  unsere  Pflicht, 

Den  Bruder  von  der  Schuld  der  Gemeinheit  zu  erlösen, 

Auf  sieh  —  nicht  die  Sünde  —  wohl  aber  die  Strafe  zu  laden! 

Krasiiîski  ist  eigentlich  auch  der  Einzige,  der  nur  diese  dritte 
Antwort  auf  die  soeben  erörterte  Frage  gibt.  Seitdem  das  Opfer 
vollbracht  worden,  ist  es  die  einzige  Aufgabe  der  Polen,  ihre  Un- 
schuld, welche  ihnen  das  Stigma  des  auserwählten  Volkes  aufge- 
prägt hat.  zu  bewahren  und  die  Rolle  des  Opfers  den  Lehren  ge- 
mäß, die  der  Dichter  den  „Resurrecturis"  gibt,  weiterzuführen.  Da- 
gegen betrachtet  Zaleski  im  „Duch  od  Stepu"  (Der  Geist  von  der 
Steppe)  Polens  Fall  als  Strafe  für  die  Sünden  des  Landes,  dann 
auch  noch  Towianski  als  Schickung  Gottes,  und  ihm  folgt  mit  sei- 
nen getreuen  Anhängern  Slowacki.  Dieser  erblickt  die  Hauptschuld 
Polens  darin,  daß  es  in  einem  gewissen  Augenblicke  seiner  Ge- 
schichte aufgehört  hat,  seine  Mission  zu  erfüllen ,  namentlich  es 
habe  eine  ideale  Staatsordnung  erfunden  und  eingeführt,  sei  ihr 
aber  nicht  gewachsen  gewesen.  Krölikowski,  die  Utopisten  aus  den 
„Sippschaften"  und  „Gemeinden"  erklären  den  Fall  viel  einfacher, 
indem  sie  behaupten,  daß  der  Adel  das  Land  ins  Verderben  gestürzt 
hat,  daß  dagegen  das  Volk  es  auferwecken  und  seine  Mission  wei- 
terführen wird. 

Die  Überzeugung  von  der  besonderen  Sendung  Polens  mußte 
in  jedem  Gemüte,  in  dem  sie  noch  Wurzel  gefaßt  hatte,  irgend 
eine  Motivierung  finden.  Diese  Begründung  mußte  der  Hauptrich- 
tung der  allgemeinen  Lehre  folgen,  sie  war  also  bei  verschie- 
denen Leuten  verschieden.  Manche  Aviesen  bei  der  Begründung 
auf  die  ganze  Vergangenheit  Polens  hin.  Ihre  Beweisgründe  lau- 
teten ungefähr  folgendermaßen:  Polen  hat  immer  eine  christliche 
Politik  geführt.  Es  hat  niemals  Offensivkriege  geführt;  es  hat  sich 
nie  mit  Läuderraub  befleckt.  Wenn  es  mit  Waffen  ins  P'eindesland 
zog,  dann  geschah  dies  zum  Schutze  des  Christentums,  so  z.  B. 
unter  Ladislaus  vor  Warna,  unter  Johann  HI  vor  Wien.  Wenn 
es    andere    Nationen    mit    sich    vereinigte,    so    geschah    dies    durch 


37 

die  Liebe  -  die  Unionen.  Hier  herrselite  vollkommene  Freiheit 
und  Brüderlichkeit,  zwar  nur  innerhalb  der  Grenzen  eines  Standes, 
aber  1)  war  dieser  Stand  ungemein  zahlreich,  mithin  war  die  Zahl 
der  Menschen,  die  sich  als  Brüder  bezeichneten,  so  groß  wie  in  keinem 
anderen  Lande,  2)  hat  sich  Polen  in  dieser  Beziehung  weiter  ent- 
wickelt und  am  3.  Mai  1791  beabsichtigte  es  in  diesen  Verband  der 
Freiheit  und  Brüderlichkeit  nach  und  nach  auch  andere  Stände  auf- 
zunehmen. Gerade  davor  entsetzten  sich  die  Feinde  der  Freiheit  und 
deswesren  gerade  haben  sie  ihm  damals  den  Todesstoß  versetzt.  Solche 
Ansprüche  auf  die  AVürde  eines  auserwählten  Volkes  finden  wir 
schon  in  Brodziriskis  Rede  über  die  polnische  Nationalität  (Mowa 
o  narodowosci  polskiej),  in  solchem  Lichte  stellt  die  Verdienste  Po- 
lens in  der  Geschichte  die  „Adresse  der  polnischen,  in  Frankreich 
weilenden  Verbannten  an  das  Unterhaus  Großbritanniens  und  Ir- 
lands" (Adres  tulaczow  polskich  we  Francvi  do  izbv  nizszej  Wielkiej 
Brvtanii  i  Irlandvi,  im  Mai  1832)  dar,  vollständig  angeführt  finden 
wir  diese  Argumente  in  den  „Büchern  der  polnischen  Nation"  von 
]\Iickiewicz,  nichts  anderes  hat  im  Sinne  Krasiiiski.  wenn  er  „die 
tausendjährige  Herrschaft  Polens"  mit  „hochchristlichem  Ruhmes- 
glanz der  übereuropäischen  Tugend"  schmückt.  Der  letztgenannte 
geht  am  weitesten,  indem  er  im  Przedsmt  (Morgendämmerung)  die 
(nach  seiner  Meinung)  angeblichen  Sünden  der  Väter  damit  ent- 
schuldigt, daß  sie  „dem  Reiche  Gottes  entgegengehend",  es  verab- 
säumt haben,  in  so  eigensüchtiger  Weise  wie  andere  Staaten  die 
Machtstellung  des  Vaterlandes,  zu  befestigen.  „Segnet  die  Schuld 
der  Väter"! 

In  größerer  Verlegenheit  bei  der  Begründung  der  Mission  des 
auserwählten  Volkes  waren  diejenigen,  für  welche  von  ihrem  so- 
zialen Standpunkte  aus  die  Vergangenheit  Polens  mit  Rücksicht 
auf  das  Los,  das  es  den  nichtbesitzenden  Klassen  bereitete,  ein 
einziger  großer  Schandfleck  war.  Wie  half  sich  z.  B.  ein  Messia- 
nist  wie  Tadeusz  Krçpowiecki,  der  während  der  Novemberfeier  des 
J.  1832  die  ganze  Versammlung  (fast  ohne  Ausnahme)  durch  seine 
Rede  gegen  sich  aufbrachte,  in  der  er  die  Vergangenheit  der  Nation 
geradezu  mit  Schimpf  und  Schmach  überschüttete?  Von  diesen  sind 
einige,  wie  Krölikowski.  der  Meinung,  daß  die  Mission  Polens  sich 
erst  seit  seinem  Falle  datiert.  Da  nun  die  Polen  die  Folgen  der 
heutigen  politischen  Moral  in  grausamster  Weise  kennen  gelernt 
haben,  so  sind  sie  mehr  als  irgend  eine  andere  Nation  berufen,  sie 


P.8 

zu  hassen  und  eine  neue  zu  suelien.  Au'jli  haben  sie  es  besser  als 
andere  gelernt,  sieh  in  ilhnlieher  Weise  aufzuopfern  wie  die  ersten 
Christen,  x\ndere  Aviederuni.  namentlich  die  Organisatoren  der  „Scha- 
ren des  polnischen  Volkes",  zu  denen  der  ..benerwähnte  Krçpowiecki 
(oftenbar  nach  einiger  ^lodifizierung  seiner  Ansichten)  geh(")rte,  bre- 
chen ihren  Stab  über  die  polnische  Geschichte  ungefähr  erst  von 
den  letzten  Jagellouen  ab.  Bekanntlich  legen  sie  bei  ihrer  terrori- 
stischen ProjKiganda  immer  starken  Nachdruck  auf  ihren  Katholi- 
zisn\us  leben  so  stark  hassen  sie  die  zeitgenössische  römische  Kirche) 
und  meinen,  daß  die  eigentliche  Mission  Polens:  der  Schutz  und 
die  Ausbreitung  des  Evangeliums  sogar  die  Existenz  einer  besonde- 
ren Ritterkaste  erforderte.  Aber  gerade  in  den  neueren  Zeiten  habe 
der  Adel  Verrat  an  dieser  Mission  geübt  fsie  vergessen  Cecora, 
Chocim  und  Wien),  wie  er  überhaupt  Polen  verraten  habe  (am 
schändlichsten  im  J.  1831),  und  jetzt  erst  habe  die  Katastrophe  end- 
lich dem  Volke  die  Augen  geöffnet,  und  das  Volk  werde  nun  die 
durch  die  regierende  Klasse  die  in  den  Staub  getretene  Sendung 
Aviederaufnehmen  —  den  Kampf  gegen  das  Schisma  und  die  Unfrei- 
heit. Glücklicherweise  sei  dieser  Fall  eigentlich  nur  ein  Verfall 
des  Adels. 

Sehr  streng  beurteilt  auch  Slowiicki  die  Vergangenheit  der  Na- 
tion. Polen  hat  zwar  eine  engelgleiche  Seele,  aber  es  hält  sie  immer 
in  eineni  „derben  Schädel"  eingeschlossen.  Daß  die  Gnade  Gottes 
mit  dieser  Nation  war,  das  bezeugt  die  Tatsache,  daß  sie  die  Ver- 
kUnderin  der  höchsten,  geradenwegs  nach  dem  Reiche  Gottes, 
nach  dem  „goldenen  Jerusalem"  führenden  Form  der  sozialen  Ord- 
nung wurde.  Diese  Verfassung  berechtigt  nach  ßukaty  die  polnische 
Nation  dazu,  die  Rolle  des  auserwählten  Volkes  %u   übernehmen. 

Es  ist  klar,  daß  wie  man  auch  immer  die  Ausnahmssen- 
dung Polens  zu  V>egründen  suchte,  es  immer  schon  a  posteriori 
geschah.  Den  Au.sgangspunkt  bildete  das  aprioristische  Dogma  — 
der  Glaubensakt.  Die  Bekenner  empfanden  es  selbst,  daß  alle  Be- 
wei.se  -  mögen  sie  aus  der  Vergangenheit  oder  aus  der  Gegenwart 
geschöpft  sein  —  an  und  für  sich  nicht  würden  genügen  können. 
Woher  kam  also  dies  Dogma  und  diese  subjektive  Gewißheit? 
Von  der  gcschichtlieh-psychologischen  Entstehung  des  Messianismus 
war  schon  die  Rede  zu  Anfang  dieses  Referates.  Hier  muß  man  sie 
noch  ergänzen  und  die  heute  schon  unbegreifliche  Macht  der  Über- 
zeugimg von  der  Wahrheit    dieser   so    wenig    realen    Konzeptionen 


39 

muß  man  noch  erklären;  es  sei  daran  erinnert,  daß  für  die  Leute 
der  romantisclien  Epoche  die  objektive  Gewißheit  vollkommen 
überflüssig  erschien.  Ihre  Erkenntnistheorie  und  Kriteriologie  zugleich 
hatte  zum  Inhalt  die  Worte,  die  auf  dem  ersten  Blatt  des  polni- 
schen Romantismus  standen:  „Das  Empfinden  und  der  Glaube  re- 
den kräftiger  zu  mir  als  das  Glas  und  das  Auge  des  Gelehrten". 
Nicht  aus  dem  Verstände,  sondern  aus  der  Eingebung,  aus  dem 
„Empfinden",  aus  der  Liebe  schöpften  sie  ilire  Gewißheit.  Und  sie 
bekannten  sich  laut  zu  einer  solchen  Erkenntnistheorie.  Micklewicz 
sagt  in  den  „Büchern  der  Nation  und  des  Pilgertums",  daß  sie  zum 
Teil  „von  Gottes  Gnaden"  sind,  Slowacki  deduziert  seine  ganze  „ge- 
netische" Weisheit  auf  dem  Wege  der  Platonischen  Anamnese  und 
fügt  ausdrücklich  hinzu,  daß  die  „Genesis  vom  Geiste  bei  vollkom- 
mener Einschläferung  der  Verstaudeskräfte"  geschrieben  war.  Kra- 
siriski  erschöpft  sich  in  logischen  Ausführungen,  aber  diese  kommen 
erst  auch  a  posteriori  zu  den  Visionen  des  „Sen  Cezary"  und  des 
„Przedswit".  Swit^'toslawski  versichert,  daß  er  ganz  einfach  nur  das 
offenbart,  was  „ihm  Christus  deutlich  gesagt  hat"  —  wiederum  in 
Visionen  Krölikowski  wiederholt  des  öfteren,  daß  die  einzige  Quelle 
des  Erkennens  der  Wahrheit  die  innere  Stimme  im  Herzen  des 
Menschen  ist.  Soll  mau  etwa  noch  an  Towiaiiski  erinnern"? 

Zweifellos  kann  man  die  ganze  religiös-soziale  Ideologie  der 
Emigration  nach  1831  lediglich  auf  Grund  einer  näheren  Kenntnis 
dieser  großen  Erscheinung  der  kollektiven  europäischen  Psychik, 
die  Romantismus -heißt,  verstehen  und  richtig  beurteilen.  Um 
ganz  offen  zu  sagen,  ist  diese  Ideologie  eine  polnische,  nicht  mehr 
rein  individuelle,  sondern  nationale  Erscheinung  dessen,  was  die 
Franzosen  oft  als  le  mal  romantique  bezeichnen. 

Die  Gefühle,  die  uns  im  Laufe  der  Studien  überkommen,  fließen 
zuletzt  in  einem  einzigen  Hauptgefühl  zusammen:  dem  Mitgefühl. 
Die  den  Geist  der  Nation  leitende  Idee  hatte  nach  der  Niederwer- 
fung des  Aufstandes,  nach  der  Zertrümmerung  des  Volkes  jeden 
realen  Grund  unter  ihren  Füßen  verloren  und  mußte  sich  einen 
fingierten  Grund  schaffen.  Immer  mußte  man  nun  von  neuem  be- 
ginnen und  neue  schreckliche  Enttäuschungen  erleben,  aber  der  pol- 
nische Geschichtsschreiber  darf  in  dem  Augenblicke,  wo  er  sein 
Urteil  fällt,  nicht  vergessen,  daß  in  diesem  verschiedenartigen  Begin- 
nen oft.  meistens  eine  grenzenlose  Aufopferung  lag.  daß  in  diesen 
Theorien  das  moralische  Ideal  hoch  o^ehalten  wurde,  daß  endlich  — 


40 

was  vii'lli'ifht  das  Wieliti<j:ste  ist  —  die  mcssianische  Utopie  in  dem 
kritisflion  Momente  den  Geist  der  Nation  vor  Verzagung  und  end- 
gültiger W'iv.wcitlung  gei'ettet  hat. 


8.     SZY.IK(  )WSK  I  M  AK  VAN.  Szyller  w  Polsce.  (Schiller  hi  rolen.  1.  Teil). 

Nach  Absieht  des  Verfassers  soll  die  Arbeit  über  den  Anteil 
der  Ideenwelt  Schillers  an  der  geistigen  Entwieklnng  Polens  eine 
vergleichende  historische  Studie  sein;  ohne  auf  Schillers  Schaffen 
vom  Standpunkte  der  zeitgenössischen  Literarkritik  überhaupt  ein- 
zugehen, versucht  sie  vielmehr  nur  Zeit,  Umfang  und  Richtung  des 
Schillerschen  Eintlusses  auf  die  Grundideen,  die  mit  dem  Entstehen 
der  Romantik  in  Polen  Boden  fassen  und  mit  deren  Untergang 
auch  wieder  verschwinden,  einer  Hctrachtung  zu  unterziehen  und 
sie  zu  einem  einheitlichen  anschaulichen  Bilde  zusammenzufassen. 
So  ist  die  Arbeit  gewissermaßen  ein  Ergebnis  der  früheren  For- 
schuno-en  des  Verfassers  über  die  Entwicklun":  der  Romantik  in 
Polen  und  als  Fortsetzung  dieser  Arbeit  aufzufassen.  Nachdem  die 
Frage  des  Ossianismus  und  der  Einfluß  der  Ideen  Rousseau's  so- 
wie der  Id\'llendichtung  Geßners  untersucht  war,  drängte  sich 
naturgemäß  das  Problem  deutscher  Einwirkungen  auf,  deren  popu- 
lärster Vertreter  in  Polen  der  Dichter  der  „Ideale"  und  der  „Jung- 
frau von  Orleans"  war.  So  muß  denn  die  vorliegende  Abhandlung 
ihrer  Natur  nach  als  Ergänzung  und  Abrundung  vorangegangener 
Arbeiten  gelten,  und  zwar  indem  sie  diese  Arbeiten  in  den  Teilen, 
die  sich  mit  Schillers  Lyrik  befaßten,  weiter  führt  und  auf  Anfänge 
und  die  Entwicklung  des  romantischen    Dramas  eingeht. 

Die  l^'rische  und  dramatische  Poesie,  diese  zwei  Hauptgebiete 
der  Einwirkung  Schillerscher  Ideenwelt,  bedingen  die  parallele 
Zweiteilung  dieser  Arbeit,  und  beide  Teile  verbindet  die  ideale 
Lebensauffassung  des  großen  Dichters,  die  wie  ein  Leitstern  über 
dem  Dunkel  der  rationalistischen  Epoche  strahlt  und  sein  gesamtes 
Schaffen  beherrscht.  Diesem  neuen  Stern  gilt  der  sehnsuchtsvolle 
Blick  des  Lyrikers,  des  Dramaturgen  und  des  Philosophen  der  Ro- 
mantik, In  Polen,  wo  der  Glaube  an  den  Sieg  des  Idealen  über 
die  rein  physische  Kraft  stärker  und  tiefer  sein  mußte,  strahlte 
jenes  Licht  wohl  mächtiger,  als  anderswo. 

Die    Entwickluiigslinie    der    Schillerschen    Gedanken    in    Polen 


41 

läßt  sich  durch  ein  halbes  Jahrhundert,  etwa  bis  in  die  Mitte  des 
XIX  Jhs.  verfolgen.  Natürlich  bemerkt  man  innerhalb  dieses  Zeit- 
raumes einander  ablösende  Entwicklung'sphasen,  denen  die  Bedeu- 
tung von  Wendepunkten  zukommt.  Es  zeigt  sich,  daß  Mickiewicz' 
Auftreten  auch  für  diese  Frage  von  grundsätzlicher  Wichtigkeit  ist. 
Das  gilt  insbesondere  von  der  Lyrik,  denn  hier  ist  die  Poesie  des 
Mickiewicz  und  ihr  Verhältnis  zu  Schiller  als  Mittelpunkt  des  Pro- 
blems zu  betrachen.  Demzufolge  zerfällt  die  Untersuchung-  in  drei 
Teile;  von  diesen  ist  der  erste  der  Zeit  vor  dem  Erscheinen  der 
Dichtungen  des  Mickiewicz  gewidmet,  der  zweite  behandelt  das 
Verhältnis  derselben  zu  Schiller,  der  dritte  dagegen  dessen  Einfluß 
auf  das  polnische  dichterische  Schaffen  seit  dem  Auftreten  des 
Mickiewicz. 

In  dem  ersten  Teil,  über  den  hier  berichtet  wird,  schickt  der 
Verfasser  eine  Untersuchung  über  die  Anfänge  deutscher  Einwir- 
kungen auf  dem  Boden  polnischer  Ideen  voraus.  Diese  Anfänge  rei- 
chen in  das  Ende  des  XVIII.  Jhs.  zurück  und  kommen  nach  Po- 
len durch  französische  Vermittlung,  und  zwar  zu  allererst  in  enger 
Verbindung  mit  der  Popularität  der  Idj^lle  Geßners  und  in  deren 
Gesellschaft  wohl  die  erste  Kunde  über  Haller,  Klopstock,  Gleim, 
Hagedorn  und  Kleist;  gleichzeitig  bringt  Bogusîawski  Werke  Les- 
sings,  Kotzebues  und  Ifflands  auf  die  Bühne  des  „National"theaters. 
Es  erscheint  auch  eine  periodische  Publikation,  die,  wie  in  einer 
redaktionellen  Bemerkung  gesagt  wird,  „die  Nation  mit  allen  Er- 
scheinungen der  deutschen  Literatur  bekannt  machen"  will;  es  ist 
dies  die  altehrwürdige  „Biblioteka  warszawska",  die,  auf  den  Trüm- 
mern einer  kurzlebigen  deutschen  Zeitschrift  („Polnische  Bibliothek") 
gegründet,  bereits  im  zweiten  Jahre  ihres  Erscheinens  (1788)  „eine 
freie  Übersetzung  der  Werke  des  Herrn  Wieland,  des  größten 
deutschen  Dichters"  bringt,  eine  Übersetzung,  die  schon  durch 
diese  Wahl  Wielands,  des  französischesten  unter  allen  deutschen 
Dichtern,  hinreichend  gekennzeichnet  ist. 

Nun  tauchen  vereinzelt  Versuche  auf,  in  Polen  auf  das  geogra- 
phisch so  nahe  und  doch  so  verkannte  deutsche  Schrifttum  auf- 
merksam zu  machen.  Vor  allen  anderen  verdient  Beachtung  der 
gebildetste  unserer  Publizisten  aus  der  Zeit  des  Königs  Stanislaw, 
Pater  Piotr  Switkowski.  der  eine  Publikation  u.  d.  T:  „Angenehme 
und  bürgerliche  Unterhaltungen"  ins  Leben  ruft,  die,  groß  angelegt, 
in  durchweo^    modernem  Sinne    mit  der  französischen    Exklusi\atät 


42 

und  der  Voreingenommenheit  gegen  die  deutsche  Kultur  aufräumen 
wollte,  also  von  denselben  Voraussetzungen  ausging,  die  nach  Jahren 
von  Frau  von  Staël  in  ihrem  vielgenannten  Buche  wieder  sollten 
aufgenommen   werden. 

Die  Resultate  dieser  früliesten  Bestrebungen  in  Polen  im  XVIII. 
Jh.  sind  im  großen  und  ganzen  als  recht  kläglich  zu  bezeichnen.  Die 
Versuche  mit  periodischen  Veröffentlichungen  zeitigen  nichts,  was 
von  Dauer  wäre,  auf  der  polnischen  Bühne  behauptet  sich  nur 
ein  so  mäßiger  Schriftsteller  wie  Kotzebue.  Switkowski's  Tätigkeit 
steht  ffanz  vereinzelt  da,  seine  Stimme  bleibt  in  Wahrheit  die  eines 
Rufenden  in  der  Wüste,  und  über  die  deutsche  Literatur,  wie  wir 
sie  bei  solchen  Theoretikern  wie  Krasicki  und  Golanski  die  An- 
gaben sind  recht  kümmerlich  und  allgemein  gehalten.  „Um  unseren 
größten  Abscheu  vor  allem,  was  in  Deutschland  gedruckt  wurde, 
auszudrücken,"  schreibt  SwitkoAvski,  „sagen  wir.  es  sei  »de^^tcz«. 
und  wollen  damit  andeuten,  daß  was  immer  in  Deutschland  entstan- 
den ist,  schwerfällig  und  unsympathisch  sein   muß". 

Man  muß  jedoch  bemerken,  daß  diese  Voreingenommenheit 
nicht  ausschließlich  polnisch  ist.  Vielmehr  haben  solche  Werturteile 
ihren  Weg  zu  uns  über  Deutschland  aus  dem  Westen,  dem  franzö- 
sischen  zumal ,  gefunden ,  wo  der  Deutsche  noch  in  der  zweiten 
Hälfte  des  XVIII.  Jhs.  das  Synonym  eines  Barbaren  bedeutet  und 
die  Frankreich  bereisenden  Nachbarn  vom  anderen  Rheinufer  sich 
lieber  für  Engländer  ausgeben.  Boshafte  Karikaturen  wie  man  sie 
bei  französischen  Autoren  finden,  wiederholen  sich  auch  in  engli- 
schen Werken^  z.  B.  bei  Sterne;  aber  auch  bei  den  Deutschen  fehlt 
es  nicht  an  sehr  einflußreichen  Schriftstellern,  die  auf  jeden  Ver- 
such einer  Emanzipierung  von  der  jahrhundertelangen  Abhängig- 
keit von  Frankreich  und  der  Schaffung  einer  Grundlage  für 
eigene  nationale  Arbeit  mit  Mißtrauen,  ja  mit  Spott  herabsahen. 
Es  genüge  der  Hinweis  auf  den  Schöpfer  der  heutigen  preußischen 
Machtstellung.  Friedrich  IL,  einen  auch  bei  uns  durchaus  nicht  un- 
bekannten Schriftsteller,  der  sich  in  ähnlicher  Weise  wie  Leibnitz  der 
französischen  Sprache  bedient  und  in  jedem  Angriff  auf  französi- 
sche Bildung  sowie  in  dem  Bestreben,  eine  selbständige  deutsche 
Literatur  zu  schaffen.  Anzeichen  beginnenden  Rückfalls  in  die  Bar- 
barei sieht. 

Solche  Werturteile  fielen  bei  uns  aus  mancherlei  Gründen  ge- 
schichtlich-kultureller  Natur  auf  einen  sehr  empfänglichen  Nährbo- 


43 

den.  Die  Kulturentwicklung  in  Polen  zur  Zeit  der  Selbständigkeit 
und  die  zahlreichen  politischen  Verbindungen  brachten  es  mit  sich, 
daß  man  in  französischen  Mustern  das  vollkommenste  Abbild  römi- 
scher Kultur  erblicken  zu  müssen  glaubte.  Und  jene  Zusammenhänge 
konnten  und  sollten  nicht  gelöst  werden.  Vielmehr  handelte  es  sich 
darum,  neben  ihnen  auch  anderen,  neuen  Formen,  die  übrigens  zu 
einem  guten  Teile  wiederum  von  jenen  abhängig  waren,  Anerken- 
nung zu  verschaffen.  Das  hätte  sich  nach  und  nach  vollziehen 
können;  vorläufig  finden  im  Anfangsstadium  dieses  Prozesses  nur 
jene  Erscheinungen  im  Jahrhundert  der  „Aufklärung"  in  Polen 
Beachtung,  denen  es  gelungen  ist,  sich  auf  dem  Boden  französischen 
Geschmacks  das  Bürgerrecht  zu  verschaffen,  nachdem  sie  auf  diesem 
Umwege  viel  von  ihrer  ursprünglichen   Eigenart   eingebüßt  hatten. 

In  den  ersten  Jahren  des  neuen  Jahrhunderts  erwacht  in  Polen 
auf  diesem  Gebiete  größere  Regsamkeit.  Die  erste  uns  bekannte, 
aus  einer  Berliner  Zeitschrift  übernommene  und  dennoch  im  Ur- 
teil besonders  über  Kant  und  Goethe  negative  uud  boshafte  Cha- 
rakteristik der  deutschen  Literatur  wird  1803  zweimal  gedruckt. 
Der  anonyme  Kritikus  greift  darin  die  Philosophie  der  neuen  Schule 
und  den  M3'stizismus  in  der  Poesie  ihrer  Anhänger  in  capite  et  in 
memhris  an,  indem  er  von  typisch -rationalistischen  Prinzipien  aus- 
geht und  gegen  Goethe  einen  Wieland  als  den  Ausdruck  französi- 
schen Geschmacks  in  der  deutschen  Poesie  ausspielt.  Gleich  nach 
dieser  bezeichnenden  Auslassung  erscheinen  im  „Dziennik  Wilenski" 
Nachrichten  über  Wolfs  Theoreme,  ein  Referat  über  Herders  Werke 
und.  unseres  Wissens  in  Polen  zum  erstenmal,  ein  biographischer 
Aufsatz  über  Schiller  mit  dem  Versuch  einer  Kritik  seiner  Dra- 
men vom  Standpunkte  der  französischen  Theorie. 

Im  folgenden  Jahre  (1806)  ermuntert  ein  ungenannter  Moderner 
zur  Bekanntschaft  mit  der  deutschen  Literatur,  aber  das  Zeitalter  des 
Herzogtums  Warschau  und  eine  nochmals  einsetzende  Reaktion  zu- 
gunsten des  Pseudoklassizismus  konnten  der  Sache  wenig  förder- 
lich sein.  Daher  vollzieht  sich  die  weitere  Entwicklung  deutscher 
Einflüsse  hauptsächlich  im  österreichischen  Annexionsgebiet:  von 
dort  her  kommen  die  beiden  Brodzinskis  und  Franciszek  Wçzyk, 
Hörer  der  Krakauer  Hochschule. 

Der  ältere,  früh  verstorbene  xlndrzej  Brodzinski  und  Wçzyk 
können  als  Vertreter  des  „Deutschtums"  in  diesem  Abschnitt  der 
polnischen    Literatur    bezeichnet  werden.    Die   im  J.  1808    erschie- 


44 

neue  GeclichtsaiDuilunj;  des  erstereii  steht  größtenteils  im  Zeichen 
tler  Idylle  Gcl'iners  und  enthält  überdies  Übersetzungen  von  Ge- 
dichten Kleists  und  Hallers  sowie  lyrische  Verse,  in  denen  Einwir- 
kung der  Lektine  S^chillers  unverkennbar  sind;  er  ist  auch  der  Ver- 
fasser einer  nach  seinem  Tode  vom  Bruder  1820  herausgegebenen 
Umarbeitung  der   „Jungfrau  von   Orleans'. 

Ein  ebenso  guter  Schillerkenner  war  Wçzyk,  der  seit  jeher  als 
Vorläufer  der  polnischen  Romantik  gilt.  In  früher  Jugend  über- 
setzte er  als  einer  der  ersten  in  Polen  Schillersche  Gedichte  („Würde 
der  Frauen"  und  die  „Ideale")  und  in  dieser  Atmosphäre  der  L}'^- 
rik  seines  deutschen  Meisters  tritt  er  1808  mit  einem  Erzeugnis 
seiner  eigenen  Muse  hervor,  „An  die  Poesie"  betitelt,  durch  wel- 
ches, möchte  man  sagen,  die  Morgenröte  der  Mickiewicz'schen  „Ode 
an  die  Jugend"  herüberschimmert.  Diese  Schöpfungen  hat  Wçzyk 
jedoch  im  Druck  nicht  herausgegeben;  der  Titel  eines  Vorläufers  und 
Apostels  der  Romantik  ist  ihm  auf  Grund  seiner  vielgenannten  Abhand- 
lung „Von  der  dramatischen  Poesie"  zuteil  geworden,  welcher  von 
der  „Gesellschaft  der  Freunde  der  Wissenschaften"  wegen  der  in  ihr 
vertretenen  kühnen  Anschauungen  im  J.  1815  die  Bewilligung  zur 
Drucklegung  verweigert  wurde.  Mit  der  Anal3^se  eben  dieser  Abhand- 
lung, sowie  eines  späteren  Artikels  von  Wçzyk  „Von  der  Poesie  über- 
haupt" und  mit  einer  Würdigung  seiner  Anschauungen,  insbeson- 
dere seiner  Zusammenhänge  mit  der  Ideenwelt  Schillers  schließt 
das  erste  Kapitel  dieser  Arbeit,  indem  es  das  Problem  deutscher 
Einflüsse,  speziell  der  Einwirkung  Schillers,  deren  Herausschälung 
für  dieses  Anfangsstadium  freilich  keine  leichte  Sache  ist,  seinem 
Wendepunkt  zuführt,  den  das  Erscheinen  des  Buches  der  Frau  voji 
Staël  „De  l'Allemagne"  bedeutet.  Über  die  Bedeutung  dieses  be- 
rühmten Werkes  für  die  Entwicklung  des  „Deutschtums"  in  Polen 
handelt  das  zweite  Kapitel  unserer  Arbeit. 

Der  Ruf  dieses  Buches  in  Polen  verbreitete  sich  umso  rascher 
infolge  der  eben  erwähnten  Bestrebungen,  engere  Beziehungen  mit 
Deutschlands  Geistesarbeit  anzuknüpfen.  An  das  Werk  knüpfen 
gleich  zu  Bciîinn  des  neuen  Jahrhunderts  in  Polen  auftauchende 
Nachrichten  über  seine  Verfasserin,  ferner  kommen  dazu  ein- 
heimische und  fremde  Berichte  in  polnischen  Zeitschriften,  end- 
lich die  inhaltsverwandtcn  Aufsätze  von  Groddek  und  Kaulfuß. 
Auf  dem  so  vorbereiteten  Boden  erscheinen  in  den  Jahren  1815  — 
1822  zahlreiche  Auszüge  aus   „De  l'Allemagne"   in  polnischer  Über- 


45 

setzuiio-  und  in  der  damaligen  Kritik  entspinnt  sich  eine  lebhafte 
Diskussion,  an  der  sich  Brudzinski,  Sniadecki  und  Borowski  und 
viele  andere  pro  und  contra  beteiligen.  Rei  diesen  Erörterungen 
deckt  sich  das  Problem  der  Romantik  fast  mit  der  Betrachtung 
des  deutschen  literarischen  Produktion  und.  je  nachdem  man  für 
die  Deutschen  oder  Franzosen  Partei  nahm,  gewann  die  neue,  be- 
ziehungsweise die  ältere  Richtung  die  Oberhand.  Ohne  auf  die 
Stimmen  zu  achten,  die  zu  einem  Mittelweg  raten,  werden  die 
Verehrer  der  deutschen  Poesie  zugleich  auch  Anhänger  der  jungen 
Strömung,  während  die  Nachahmer  französischer  Vorbilder  das  an- 
cien reginte  in  der  Literatur  vertreten.  Die  einen  werden  durch 
Betonung  der  Schönheit  des  deutschen  schöpferischen  Gedankens 
zu  Gegnern  der  in  Polen  immer  noch  lebenszähen  Prinzipien  der 
vergangenen  Epoche,  während  die  anderen  durch  geringere  Be- 
wertung der  deutschen  Literatur  die  Daseinsberechtigung  eben  je- 
ner Prinzipien  nachzuweisen  suchen.  Zu  einer  solchen  zu  weit 
gehenden  Vereinfachung  der  ganzen  Angelegenheit  hat  das  Buch 
„De  l'Allemagne"  sehr  viel  beigetragen^  denn  sowohl  die  unver- 
söhnlichen Modernen  Polens  als  auch  die  zu  Kompromissen  geneig- 
ten Bekenner  der  Grundsätze  Brodzinskis  fanden  in  demselben  ne- 
ben einer  Fülle  an  Diskussionsmaterial  neue  Gründe;  nur  die  er- 
klärten Gegner  neuer  Programme  mußten  jenseits  der  Wirkungs- 
sphäre des  französischen  Buches  stehen  bleiben:  sie  versuchten 
denn  auch  dessen  Bedeutung  herabzusetzen.  Was  insbesondere  jene 
betrifft,  die  das  Drama  mit  neuem  Geiste  zu  erfüllen  wünschten, 
so  schöpften  sie  ihre  Anregung  aus  den  Werken  des  durch  die 
Anbeter   französischer    Dramaturgie  angefeindeten    A.  W.  Schlegel. 

Der  Name  Schillers  gehört  zu  den  in  diesen  Verhandlung-en 
am  meisten  genannten  und  seine  Poesien  rücken,  was  Zahl  und 
Wert  der  Übersetzungen  betrifft,  unter  allen  Übertragungen  aus 
dem  Deutschen  seit  1816  an  die  erste  Stelle.  Von  da  an  nimmt 
auch  die  Einwirkung  Schillers  auf  die  polnische  Literatur  die  Be- 
deutung einer  Kollektiverscheinung  an,  indem  sie  sich  dank  ihrer 
Universalität, Kraft  und  Tiefe  von  dem  übrigen  Hintergrund  deutscher 
Einflüsse  scharf  abhebt.  Daher  gruppieren  sich  unsere  Betrachtun- 
gen in  den  folgenden  fünf  Kapiteln  des  ersten  Teiles  gerade  um 
dieses  Thema. 

Das  dritte  Kapitel  befaßt  sich  mit  den  Gedichten  Schillers, 
für  deren  Volkstümlichkeit    das    bibliographische    Verzeichnis    der 


46 

Übersetzungen  (ungefähr  50  Nummern)  als  ein  beredtes  Zeugnis 
dienen  mag.  Diese  sind  innerhalb  eines  Zeitraumes  von  nur  7 
Jahren  (1816 — 1822)  in  verschiedenen  polnischen  Zeitschriften  ver- 
öffentlicht worden;  ein  Bruchteil  wurde  überdies  in  der  ersten  von 
J.  X.  Kamiiiski  zusammengestellten  polnischen  xlnthologie  dieser 
Art  im  ,1.  1820  Imeson ders  abgedruckt.  Diese  Zahl  erregt  Staunen, 
wenn  man  sie  mit  den  polnischen  Übersetzungen  aller  übrigen 
deutschen  Dichter  jener  Zeit  vergleicht;  auch  besitzen  die  letz- 
teren meist  nur  geringen  Wert,  diejenigen  Goethes  ausgenommen, 
der  unter  allen  deutschen  Schriftstellern  bei  uns  am  schärfsten 
kritisiert,  erst  1820  in  Übersetzungen  erscheint,  ohne  indessen  da- 
rin seinem  großen  Freund  an  Popularität  jemals  auch  nur  gleich- 
zukommen. 

Bei  Betrachtung  der  Linie  dieser  in  verschiedenen  Orten 
Polens  (Warschau,  Lemberg,  Wilno  und  Posen)  in  Druck  gegebe- 
nen Übersetzungen  •  der  Dichtungen  Schillers  kann  man  unschwer 
wahrnehmen,  daß  sie  bogenartig  verläuft  und  in  den  Jahren 
1820  und  1821  ihren  Höhepunkt  erreicht,  so  daß  diese  Jahre  die 
größte  Intensität  der  Bekanntschaft  mit  der  Schillerschen  Ljn-ik 
bezeichnen.  Die  bedeutenderen  der  in  dieser  Zeit  dem  Polnischen 
anereeiffneten  Gedichte  Schillers  erscheinen  in  mehreren  Bearbeir 
tungen  zugleich;  so  haben  der  H^minus  „An  die  Freude",  „Das 
Lied  von  der  Glocke",  „Die  Ideale",  „Würde  der  Frauen"  gleich 
drei,  „Der  Taucher"  und  „Ritter  Toggenburg"  zwei  Übersetzer  auf 
einmal  gefunden.  Diese  Übersetzungsliteratur  kommt  etwas  plötzlich 
und  erweckt  den  Eindruck  einer  etwas  fieberhaft  hastigen  Arbeit,  als 
ob  man  die  Verspätung  in  der  Gesamtentwicklung  hätte  ein- 
holen und  in  möglichst  kurzer  Zeit  eine  empfindliche  Lücke  in 
den  Grundmauern  der  polnischen  Romantik  ausfüllen  wollen.  Schier 
mit  einem  Male,  denn  in  einem  Zeitraum  von  nur  7  Jahren,  er- 
scheinen Schillersche  Gedichte  aus  verschiedenen  Perioden  seines 
dichterischen  Schaffens  im  Gewände  polnischer  Verse,  von  den  ersten 
Versuchen  seiner  erotischen  und  elegischen  Poesie  angefangen,  bis 
zum  Stadium  voller  Reife  des  Meisters.  Die  Auswahl  war  dem  freien 
Ermessen  anheimgestellt  und  vornehmlich  durch  individuelle  Nei- 
gungen und  subjektive  Geschmacksrichtung  des  jeweiligen  Über- 
setzers bestimmt;  immerhin  ist  die  Feststellung  bemerkenswert,  daß 
gleich  das  erste  Jahr  „Die  Ideale",  das  folgende  „Das  Lied  von 
der  Glocke"   und  „An  die  Freude"  brachte. 


47 

Was  die  Qualität  der  Übersetzungen  betrifft,  so  ist  dieselbe 
recht  verschieden:  es  gibt  darunter  genaue  und  treue  Übersetzun- 
gen neben  freien  Nachahmungen  und  Umarbeitungen.  Oft  kommt 
der  Gedanke  nur  blaß,  wenn  nicht  gar  verzerrt  zum  Ausdruck, 
noch  öfter  läßt  die  Form,  die  damals  dem  kühnen  Schwung  dich- 
terischer Begeisterung  nur  schwer  folgen  konnte,  viel  zu  wün- 
schen übrig,  während  doch  bei  Schiller,  was  schon  damals  be- 
merkt wurde,  diese  beiden  Elemente.  Inhalt  und  Form,  sich  gegen- 
seitig zu  einer  festgefügten  harmonischen  Einheit  ergänzen.  Immer- 
hin sinkt  ein  Großteil  dieser  Übersetzer  nicht  unter  das  Niveau 
der  Korrektheit,  und  für  das  in  den  pseudoklassischen  Kunstformen 
erstarrte  Polnische  waren  diese  Arbeiten  eine  vorzügliche  Schulung, 
OS  gewann  neues  Leben  und  neue  Kraft,  Geschmeidigkeit  und  Ge- 
wandtheit, ja  es  wurde  sein  Wortschatz  bereichert  (z.  B.  durch 
„Das  Lied  von  der  Glocke");  jedenfalls  bereiteten  diese  Übersetzun- 
gen das  Rohmaterial  vor,  das  dann  der  Meister  der  polnischen 
Poesie  in  so  vollendeter  Weise  handhaben  sollte. 

Darin  liegt  das  Verdienst  unserer  frühesten  Kenner.  Vereh- 
rer und  Übersetzer  Schillers  ;  einige  von  ihnen,  wie  Kaminski, 
Kicinski,  Minasowicz  und  Kazimierz  ßrodzinski  sind  auch  noch  in 
der  Folgezeit  in  dieser  Richtung  wirksam:  dieser  ihrer  Wirksam- 
keit gelten  die  Schlußpartien  dieses  Kapitels.  Diese  Männer  waren 
es,  die  den  Grundstein  zum  Schillerkultus  in  Polen  legten  und  die 
Wege  zu  neuen  Schönheitsquellen  wiesen.  Von  da  an  bleibt  Schil- 
lers Poesie  geradezu  naturalisiertes  Gemeingut  Polens,  lebt  weiter 
und  übt  ihren  Einfluß  auf  die  polnische  Romantik  aus,  nicht  so 
sehr  in  Form  direkter  Entlehnungen,  als  vielmehr  in  der  Weise, 
daß  sie  das  richtig  erkannte  Mittel  schöpferischer  Anregung  ist 
und  zu  einer  Summe  von  als  Eigengut  angenommenen  und  an  das 
Banner  der  Romantiker  Polens  gehefteten  Wahrheiten  und  Losungs- 
worten wird. 

Einen  ungleich  schAvierigeren  Kampf  mit  dem  Konservatismus 
der  Anschauungen  in  Polen  hatte  Schillers  Dramatik  zu  bestehen, 
ehe  sie  sich  die  Bühne  des  „National"theaters  für  immer  eroberte. 
Es  handelte  sich  in  erster  Linie  uni  die  Warschauer  Residenzbühne, 
mit  deren  Entwicklung  seit  Ende  des  XVIII.  Jhs.  wir  uns  unter 
Benützung  gleichzeitiger  Quellen  in  den  Kapp.  IV,  V  und  VI  be- 
schäftigen. Nach  dem  Rücktritt  Bogusîawskis  stand  diese  für  alle 
anderen,    späteren    Theater    der  Provinz    vorbildliche  Bühne    unter 


48 

der  Leitung  Osiiiskis.  des  Aristarchos  der  poliiisclicMi  Klassiker  und 
führte  die  in  Polen  hochgeschätzte  franzrisische  Tragödie  in  ihrem 
Repertoire.  Im  Schatten  dieser  Kunst  wäciist  in  der  Epoche  des 
Herzogtum  Warschau  eine  sogenannte  „National"tragödie  auf,  ein 
künstliches  Gewächs,  dem  jede  innere  nationale  Lebenskraft  fehlt 
und  die  angesichts  der  Tragödie  Shakespeare's  und  Schillers  viel 
zu  spät  erscheint.  Sie  behauptet  sich  nur  dank  den  vereinigten  Be- 
strebungen der  pseudoklassischen  Kritik,  deren  Hauptherd  in  der 
vielgenannten  Gesellschaft  der  X-Männer  in  Warschau  zu  suchen 
ist,  dank  der  Direktion  der  Residenzbühne,  besonders  da  das  stän- 
dige polnische,  in  der  Zeit  des  Kcinigs  Stanislaus  organisierte  Thea- 
ter noch  sehr  jung  war  und  noch  immer  in  dem  Ranne  der  drei 
Einheiten  lag. 

Doch  ersteht  bereits  gegen  das  Eude  des  XVIIL  Jhs.  in  der  Gestalt 
des  sogen,  deutschen  „Dramas",  das  im  Repertoire  der  polnischen 
Bühnen  auftaucht,  den  Stücken  vom  alten  Typus  ein  gefährlicher 
Nebenbuhler.  Es  sind  dies  größtenteils  jedweden  künstlerischen 
Wertes  entbehrende  Schaustellungen,  in  die  jedoch  das  Publikum  in 
hellen  Scharen  strömte,  das  ja  nach  neuen,  wenn  auch  platten  und  grel- 
len Effekten  hungert. Man  nannte  diese  Stücke  „Bomben"; die  Theater- 
kritik goß  ihren  ganzen  Spott  über  sie  aus,  was  jedoch  nicht  hin- 
derte, daß  sie  immer  wieder  aufgeführt  wurden,  weil  sie  sich  der 
Gunst  des  Parterres  erfreuten  und  weil  die  Theaterkasse  gefüllt 
werden  mußte,  da  die  „klassischen"  Vorstellungen  stets  vor  leerem 
Haus  gespielt  wurden.  Jene  „Bomben"  entbehren  indessen  einer 
gewissen  geschichtlichen  Bedeutung  nicht,  da  sie  vermöge  der 
Freiheit  ihres  Aufbaues  dem  Drama  der  neuen  Gattung  den  Boden 
vorbereiten  und  an  die  Tragödie  Schillers  sogar  unmittelbar  an- 
knüpfen. Das  in  Polen  an  der  Jahrhundertswende  ungemein  populäre 
Schaustück  eines  Zschokke  „Abellino,  der  große  venezianische 
Bandit"  beutet  ja  Schillers  „Räuber"  und  „Fiesko"  aus,  so  daß 
Lamartélier  in  seiner  französischen  L'bersetzung  der  Tragödien 
Schillers  aus  d.  J.  1799  statt   „Räuber"  —  „Abellino"   drucken  läßt. 

Andererseits  ist  Shakespeare  Schillers  Vorläufer  in  Polen,  von 
Boguslawski  gegen  das  Ende  des  Jahrhunderts  der  „Aufklärung"  auf 
die  Bühne  gebracht.  Diese  Tatsache  soll  freilich  nicht  überschätzt 
werden.  Wir  dürfen  nicht  vergessen,  daß  Shakespeare  in  franzö- 
sischer Umgestaltung,  nach  den  Regeln  der  französischen  Theorie 
zugeschnitten,  auf  die  polnische  vorromantische  Bühne  kommt  und 


49 

daß  damals  in  der  Kritik  viel  öfter  von  Ducis  als  vom  Altmeister 
Ensrlands  zu  hören  bekommt.  Nach  der  Meinuno-  unserer  Klassiker 
bis  auf  Sniadecki  ist  dieser  ein  ^wildes"  Genie,  dessen  Nach- 
ahmung- gefährlich,  das  daher  vorerst  noch  zu  zähmen  und  zu 
„bilden"   sei. 

Und  doch  beginnt  bei  uns  trotz  der  dicken  Schichte  von  Fäl- 
schungen die  geniale  Kraft  Sliakespeare"s  ihre  Wirkung  zu  äußern, 
welche  durch  die  Bekanntschaft  mit  der  Entwicklung  der  Kritik 
im  Westen,  insbesondere  mit  der  von  A.  W.  Schlegel  eino^esehlage- 

o  o  o 

nen  Richtung  fördert  wird.  Auf  Grund  der  Analyse  deutscher 
„Dramen"  und  Shakespeare'scher  Tragödien  brechen  bei  nns  neue 
Gedanken  in  den  Erörterungen  über  das  Theater  durch,  und  sogar 
unter  den  X-Männern  setzt  eine  fortschrittliche  Strömung  ein,  de- 
ren Hauptvertreter  Franciszek  Morawski  ist.  Erst  werden  noch 
schüchterne  Proteste  gegen  die  Lehre  Boileau's  laut,  doch  schließlich 
kommt  die  Forderung  auf  Gleichberechtigung  der  Romantik  zum 
Durchbruch. 

Nachdem  in  Kapp.  V  und  VI  alle  diese  Erscheinungen.  Avelche 
in  innigem  Zusammenhange  mit  dem  Thema  stehen .  besprochen 
worden,  beschäftigt  sich  das  VII.  Kapitel,  das  letzte  dieses  Teiles, 
ausschließlich  mit  der  Tragödie  Schillers  auf  dem  polnischen 
Theater;  zunächst  wird  über  die  ersten  polnischen  Schillerauftuhrun- 
gen  berichtet,  sodann  in  einem  zweiten  Abschnitt  über  die  Auf- 
führung der  „Jungfrau  von  Orleans"  i.  J.  1820.  die.  wie  des  Nähe- 
ren ausgeführt  wird,  einen  Wendepunkt  in  der  ganzen  Angelegen- 
heit bedeutet. 

Mit  der  Einführung  Schillers  auf  die  polnische  Bühne  kommen 
zugleich  theoretische  Betrachtungen  üljer  seine  Dramaturgie  zu  uns 
herüber.  Außer  dem  bereits  oben  Genannten  gehören  hierher:  Auf- 
sätze in  Fachzeitschriften,  die  speziell  im  Dienste  des  polnischen 
Theaters  stehen  (Jahrbücher)  und  Schillers  eigene  Abhandlung 
„Von  den  Aufgaben  des  Theaters",  die  schon  damals  zweimal  bei 
uns  übersetzt  worden  ist.  Von  weittrao-ender  Bedeutung  mußten 
unter  Umständen  französische  Urteile  über  Schiller  sein,  so  vor 
allem  das  erwähnte  zweibändige  Werk  Lamartélier's  v.  J.  1799. 
„Théâtre  de  Schiller"  Ijetitelt.  eine  interessante  Umarbeitung  eini- 
ger Jugendschriften  des  Dichters  der  „Räuber"  mit  einer  Ein- 
leitung und  mit  Anmerkungen,  in  denen  sich  der  Franzose  in  über- 

BuPetiu  I-II.  4 


:>A 


schwenglichoii  Lobsprücheii  über  den  genialen  deutschen  Dichter 
ergeht. 

Nachdoni  nun  Shakespeare  und  das  deutsche  „Drama"  gewirkt 
hatten,  ])etritt  Schiller  am  21.  Jänner  1803  die  polnische  Bühne 
zum  erstenmal.  Da  werden  nämlich  im  Warschauer  Theater  „Die 
Räuber"  aufgeführt,  das  Jugendwerk  des  Meisters,  das  sich  durch 
großen  Schwung  und  durch  Fülle  von  gelungenen  Charakterzügen 
auszeichnet,  aber  gerade  wegen  des  Mangels  an  Mäßigung  den  Ein- 
druck der  Unreife  macht.  Es  war  kaum  möglich,  für  die  Erstauf- 
führung ein  weniger  passendes  Stück  auszuwählen.  Ein  bloßer  Ver- 
gleich mit  Shakespeare  und  dazu  noch  mit  dem  bereits  „geglät- 
teten" Shakespeare  konnte  der  Tragödie  Schillers  natürlich  herz- 
lich wenig  helfen.  Analogien  mit  dem  deutschen  „Drama"  gaben 
einen  Vorwand  zu  abfälligem  Generalisieren.  Die  Kritik  verur- 
teilte das  Werk  vom  Standpunkte  der  Kunst  und  Moral  und  nannte 
es  „ungeheuerlich".  Nach  dieser  einmaligen  Aufführung  verschwan- 
den „Die  Räuber"  von  der  Warschauer  Bühne,  obwohl  dort  ganz 
geschmacklose  Nachahmungen  der  „Räuber"  gespielt  wurden,  und 
erscheinen  erst  1817  in  Lemberg,  wo  sie  wohlwollende  Aufnahme 
finden   und  sich  behaupten. 

In  Warschau  dagegen  fand  Osiriski  erst  15  Jahre  nach  dem 
ersten  mißglückten  Versuch  den  Mut,  das  zweitnächste  Schillersche 
Stück,  den  „Fiesko",  zu  geben,  unbegreiflicherweise  des  Meisters 
gereiftere  Werke  überscjilagend,  was  ihm  denn  auch  schon  da- 
mals vorgehalten  wurde.  Aber  auch  „Fiesko"  konnte  sich  nicht 
behaupten,  sondern  rief  einen  kritischen  Streit  hervor,  in  dem  der 
Inhalt  der  „Verschwörung  zu  Genua"  mit  einer  böswilligen  Pa- 
rodie bedacht  wurde.  Eine  Gruppe  Warschauer  Kritiker  setzte 
dem  Werke  lebhaften  Widerstand  entgegen  und  die  Theaterdi- 
rektion ging  ihnen  dabei  gerne  an  die  Hand.  Dagegen  gelingt  es 
dem  „Don  Carlos",  die  Bühne  in  Lemberg  ohne  Widerstand  zu 
erobern;  diese  Bühne  hatte  unter  ganz  unähnlichen  Verhältnissen 
und  unter  der  Leitung  J.  N.  Kaminski's,  eines  Verehrers  und  Über- 
setzers von  Schiller,  ihre  Entwicklung  durchgemacht.  Hier  war  es,  wo 
man  nach  den  „Räubern"  zum  erstenmal  in  Polen  das  „bürgerli- 
che" Drama  „Kabale  ujid  Liebe"  über  die  Bretter  gehen  ließ, 
welches  Stück  in  der  Folgezeit  recht  oft  von  der  Lembergcr  Schau- 
spielertruppe gespielt  wurde  —  dann  kamen  „Maria  Stuart",  „Die 
Braut  von  Messina",  „Die  Jungfrau  von  Orleans"  und  der  „Fiesko" 


51 

au  die  Reihe;  letzteren  suchte  der  Lemberger  Theaterkritiker  deu 
Vorwürfeu  der  Krakauer  Kritik  gegenüber  in  Schutz  zu  nehmen, 
die  dem  Beispiel  der  X-Gesellschaft  von  Warschau  folgend,  sich 
über  die  Einführung  „gotischen  Stiles"  in  Melpomenes  Tempel  ent- 
rüstet geberdete. 

Dem  heftigsten  Widerspruch  begegnete  die  Schillersche  Tragödie 
von  Seiten  der  Residenzbühne.  Sie  konnte  hier  zum  Siege  gelangen 
nur  durch  ihre  ei^'ene  Kraft  und  in  einer  wirksamen  Übersetzuno- 
in  der  sie  ihre  Kraft  und  Schönheit  nicht  eingebüßt  hat.  Nun 
füg-te  es  ein  freundliches  Geschick,  daß  die  ,,Jungfrau  von  Or- 
leans" in  einer  Übersetzung  erschien,  zwar  von  einem  nicht 
gToßen  Dichter,  wohl  aber  einem  echten  Talente  und  dazu  einem 
Kriegsmanne,  welcher  der  zur  Befreiung  des  Vaterlandes  eilenden 
Heldin  ihre  Kriegsbegeisterung  wirklich  nachzuempfinden  verstand. 
So  geschah  es,  daß  die  „Jungfrau  von  Orleans"  zugleich  als  Ge- 
genstück zu  jener  brutalen  Satyre  Voltaires  und  als  Protest  einer 
von  Idealen  o-etras-enen  Beo'eisteruno-  und  des  Wunder  wirkenden 
Glaubens  gegen  den  frostigen  rationalistischen  Beobachtungsgeist 
des  Jahrhunderts  der  „Aufklärung"  begTüßt  werden  konnte. 

Diese  erste  kunstgerechte  polnische  Bearbeitung  der  Tragödie 
Schillers  hat  Andrzej  Brodzinski  zum  Verfasser;  er  leistete  diese 
Arbeit,  ehe  er  mit  der  «Toßen  Armee  g'eo'en  Moskau  auszoo-,  und 
dann  an  der  Beresina  den  Tod  fand.  Es  waren  also  Ereignisse 
von  weltgeschichtlicher  Bedeutung  und  historische  Analogien  mit 
dem  Inhalt  der  Tragödie^  die  diesem  Dichter  im  Waffenrock  die 
Anregung  zu  dieser  Arbeit  boten.  „Die  Liebe  zur  Freiheit"  — 
sagt  der  Verfasser  der  Umarbeitung  selbst  —  ri^^^y^  ©s,  die  mich 
nicht  sowohl  zur  Übersetzung  als  vielmehr  zur  Umarbeitung  dieser 
Tragödie  drängte". 

Aber  auch  künstlerische  Rücksichten,  ,,die  Schönheit  der  Vor- 
lage", wie  Brodzinski  sich  ausdrückt,  haben  ihn  zu  diesem  Unter- 
nehmen bewogen.  In  dieser  Beziehung  aber  wurzelte  der  Verfasser 
der  Gedichtsammlung  „Zabawki  wierszem"  (Dichterische  Tände- 
leien) noch  zu  fest  in  den  Anschauungen  seiner  Zeit,  als  daß  sich 
Spuren  davon  in  der  Richtung  seiner  Arbeit  hätten  verleugnen 
lassen.  Die  von  Brodzinski  vorgenommenen  Änderungen  verdanken 
ihren  Ursprung  dem  rationalistischen  Bestreben,  die  Hirtin  von 
Orleans  des  Nimbus  des  Wunderbaren  zu  entkleiden.  Eine  genaue 
Analyse  dieser  Arbeit  von   diesem  Gesichtspunkte  aus  führt  zu  in- 


tere.ssauten  und  boU'hroiulen  Er<>;ebnisseii,  zumal  ))ei  Zusanimcii- 
stelhuii;"  clor  Brudzinski 'sehen  Ül)ertra<»un^-  mit  der  jUu<>eren  „ro- 
mantiselieu"  von  Odynioe.  Und  doch  trotzdem  die  „romantischen" 
Merkmale  der  S(diillerschen  Trao^ödie  zum  Teil  verwischt  worden 
waren,  fand  die  Warschauer  Theaterdirektion  diese  Arbeit  immer 
noch  zu  <>ewagt,  und  erst  nach  vielfachen  Bemühunj^en  Kazimierz 
Brodzinski  und  nach  dem  die  .,romantische"  Tragödie  durch  deut- 
sche Schauspieler  in  Warschau  1819  ,i;e«;eben  worden  war,  fand 
Osinski  den  Mut,  das  seit  acht  Jahren  ferti<>e  Manuskript  hervor- 
zuholen. Aber  auch  noch  jetzt  gin<i;  es  nicht  ohne  weitere  „Ver- 
besserungen", durch  welche  der  Direktor  das  Romantische  an  dem 
Werke  noch  weiter  abschwächte.  Nachdem  aber  dies  geschehen, 
wurden  alle  Vorbereitungen  getroffen,  um  die  Auöührung  möglichst 
würdig  zu  gestalten,  und  man  scheute  keine  Kosten  für  neue  De- 
korationen  und  Kostüme;  eine  besondere  Theateranzeige  weist  dar- 
auf ausdrücklieh  hin  und  bemerkt  und  ankündigt,  daß  „am  19. 
Dezember  1820  eine  romantische  Tragödie  ,Die  Jungfrau  von  Or- 
leans' zur  erstmaligen   Aufführung  gelangt". 

Somit  wurde  die  „Jungfrau  von  Orleans"  nach  der  Umarbeitung 
Hrodziiiskis  von  erstklassigen  Bühnenkräften  mit  Ledéchowska  in 
der  Hauptrolle  in  Warschau  aufgeführt  und  gleichzeitig  in  Druck 
herausgegeben;  es  ist  das  erste  Werk  Schillers,  das  sieh  das  Resi- 
denztheater auf  die  Dauer  erobert.  Es  gibt  kein  zweites  Bühnen- 
werk über  das  in  den  damaligen  Zeitschriften  so  nachhaltige  und 
mit  solchem  Ernst  geführte  Diskussion  entstanden  wäre,  wie  über 
diese  „romantische"  Tragfidie  Schillers,  die  gleich  darauf  in  Lem- 
berg  und  in  Wilno  gegeben  wurde.  An  der  Diskussion  beteiligten 
sich  die  beiden  hervorragendsten  Vertreter  beider  Lager,  Osinski 
und  Brodzinski,  beide  mit  prinzipiell  abweichenden  Anschauungen; 
nachdem  sie,  wenn  auch  jeder  in  seiner  Art,  zur  Veröffentlichung 
der  Arbeit  Andrzej  Brodzinskis  beigetragen  hatten,  Avurden  sie  sich  der 
weitgehenden  Bedeutung  des  Werkes  ))ewußt  und  wandten  ihm  viel 
Aufmerksamkeit  zu.  indem  sie,  bald  wie  Osinski,  die  Begeisterung 
für  das  neue  Stück  zu  dämpfen  suchten,  bald  ihm,  wie  eben 
Kazimierz  Brodzinski.  sieh  ohne  Vorbehalt  hingaben  und  eine  eifrige 
Propaganda  für  dasselbe  entfalteten.  Anhänger  zählte  der  eine  so 
gut  wie  der  andere,  wenn  auch  die  Zahl  der  Verehrer  des  Wer- 
kes zu  überwiegen  scheint;  die  polnischen  Zeitschriften  bringen 
eine  Reihe   anonymer  Artikel    ül)er  dieses  Thema:    die    interessan- 


53 

testen  davon .  vorzüglich  solche,  die  den  Gegenstand  von  allge- 
meinen Gesichtspunkten  aus  behandeln  und  zum  Ausgangspunkt  in 
der  Erörterung  des  ganzen  Problems  machen,  werden  in  der  Ar- 
beit angeführt. 

Was  das  Fortleben  der  Schillerschen  Kunst  auf  der  polnischen 
Bühne  anbelangt,  so  bedeutet  die  „romantische''  Tragödie  Schil- 
lers —  übrigens  das  einzige  unter  seinen  Werken ,  das  diese 
Bezeichnung  von  ihm  selbst  enthalten  hat  —  einen  Wendepunkt. 
Es  ist  erwiesen,  daß  „Die  Jungfrau  von  Orleans",  die  ehedem 
den  Überfall  der  Engländer  zurückgeschlagen,  bei  uns  mit  den 
französischen  Vorurteilen  endgültig  aufräumt  und  der  englischen, 
besonders  aber  der  deutschen  Tragödie  auf  die  Dauer  den  Eintritt 
auf  die  polnische  Bühne  erschließt.  Im  besonderen  war  es  die  erste 
Tragödie  Schillers,  die  unter  besonders  ungünstigen  Verhältnissen 
die  im  Zentrum  der  Bekenner  des  alten  Programms  gelegene  Re- 
sidenzbühne auf  immer  für  sich  erobert  hat.  Diese  werden  nun 
entweder  kleinlaut  oder  legen  eine  immer  deutlichere  Geneigtheit 
zu  Kompromissen  an  den  Tag.  an  Stelle  der  früheren  rückhaltlosen 
Verurteilung  der  Tragödie  des  neuen  Typus.  Im  allgemeinen  räu- 
men die  Männer  von  der  Opposition  den  Werken  Goethes  und 
Schillers  „o-länzende  und  erhabene  Ideen"  ein.  finden  aber  dabei 
auszusetzen,  daß  gewisse  Partien  der  „Würde  Melpomenes"  Eintrag 
tun  und  in  der  Sucht  nach  unaufhörlichem  Prunken  mit  philoso- 
phisch-moralischen Maximen  und  in  einer  gewissen  Breitspurigkeit 
und  Langatmigkeit  der  Erzählung'  ihre  Quelle  haben  sollen  (1823). 
Das  ist  ungefähr  der  Standpunkt  der  Anhänger  der  alten  Richtung 
nach  d.  J.  1820;  ihre  An  schau  ui-gen  werden  unter  dem  Einfluß  der 
Zeitströmung  in  etwas  ununwillkürlicher  Weise  modernisiert,  sie 
ofeben  ihre  unversöhnliche  Stellung  auf  und  finden  sich  allmählich 
zu  Zugeständnissen  geneigt. 

Interessant  ist  es  zu  sehen,  daß  in  der  Praxis  die  deutschen 
„Dramen"  am  meisten  darunter  gelitten  haben:  sie  räumen  das  Feld 
der  polnischen  Bühne  fast  gänzlich.  In  der  Folge  laufen,  gleichsam 
gleichberechtigt,  zwei  prinzipielle  Richtungen  in  der  Entwicklung 
des  polnischen  Theaters  nel)eneinander:  die  ältere  klassische  und 
die  neuere  Richtung  Shakespeares,  diese  letztere  von  Schiller 
unterstützt,  dessen  Einfluß  im  dritten  -Jahrzehnt  des  XIX.  Jahr- 
hunderts die  ersten  Versuche  des  polnischen  romantischen  Dramas 
zeitiü't. 


54 

Das  wäriMi  ungefähr  die  Grundzü<;c  einer  Gescliiclite  der  Ideenwelt 
Schillers  in  Polen  in  der  Periode  der  P^ntstehun;;'  der  polnischen 
romantischen  Dichtung-,  die  in  den  beiden  ersten  Wilnaer  Bändchen 
von  Mickiewiez  ihren  ersten  selbständigen  und  sichern  Schritt  wagt. 
In  welchem  Grade  der  in  Polen  bereits  gefestigte  Schillerkult  dazu 
beigetragen  hat.  bleibt  für  den  zweiten  Teil  dieser  Arbeit  vorbe- 
halten. 


4.      DANYSZ  ANTONI.  Wychowanie  Zyj>munta  Augusta.  ( l)u'  KiziPhinuf 
Sif/ismun d  Atif/usts ) . 

Sigismund  August  wurde  am  1.  August  1520  geboren,  wie 
es  hieß,  maxima  laetitla  Poloi>o)-i(ui.  Die  Freude  wegen  dieses 
Ereignisses  war  um  so  größer,  als  die  Astrologen  vorausgesagt 
hatten,  daß  sein  Vater  Sigismund  überhaupt  keinen  männlichen 
Nachkommen  hinterlassen  werde.  Als  sechs  Jahre  später  Ludwig, 
der  jugendliche  König  von  Ungarn,  bei  Mohacz  seinen  Tod  ge- 
funden hatte,  war  Sigismund  August,  wenn  man  seinen  greisen 
Vater  abrechnet,  der  einzige  Vertreter  des  den  Polen  so  lieben 
jagellonischen  Geschlechtes.  Daher  ist  es  dem  polnischen  Hofe 
nicht  schwer  gefallen,  die  frühzeitige  Krönung  des  Thronfolgers 
zum  Könige  von  Polen  im  Jahre  1530  durchzusetzen.  Sigismund 
August  führte  seit  dieser  Zeit  den  amtlichen  Titel  rex  üivenis. 

Unter  solchen  Umständen  ist  die  Erziehung  des  polnischen 
Thronfolgers  aus  einer  privaten  Angelegenheit  gewissermaßen  eine 
öffentliche  geworden.  Als  eine  solche  wurde  sie  auch  nicht  nur 
von  den  Untertanen,  sondern  auch  von  seinen  königlichen  Eltern 
angesehen.  Da  aber  in  dieser  Zeit  das  Ansehen  des  Landtages  be- 
deutend gestiegen  war,  mußte  der  polnische  Hof  so  manchen  Vor- 
wurf wegen  der  Erziehung  des  jungen  Königs  sich  gefallen  lassen. 
Leider  waren  diese  Einwände  gerechtfertigt,  da  die  Erziehung  des 
jungen   Prinzen  nicht  fehlerfrei  war. 

Alle  aus  dieser  Zeit  stammenden  Berichte  stimmen  darin  Uber- 
ein,  diiß  Sigismund  August  mit  einer  sehr  günstigen  Disposition 
zur  Welt  gekommen  war.  Seine  angeborenen  Geistesanlagen  wa- 
ren viel  besser  als  die  Erziehung,  die  man  ihm  angedeihen  ließ. 
Wie  alle  Sprößlinge  des  jagellonischen  Geschlechtes  hatte  Sigismund 


August  von  seinen  Vorfahren  eine  gewisse  Neigung  zur  Weich- 
lichkeit geerbt.  Ferner  war  ihm  ein  Hang  zur  Langsamkeit 
eigen ,  womit  gewöhnlich  ein  gewisser  Eigensinn  im  Bereiche 
gewisser  liebgewonnenen  Vorstellungen  verbunden  ist,  sowie  Ab- 
neigung zum  raschen  Entschluß  und  Trägheit  im  Denken.  Anstatt 
diesen  angeborenen  Fehlern  durch  kräftiges  Eingreifen  entgegen- 
zuwirken ,  leistete  vielmehr  die  Erziehung  durch  Nachgiebigkeit 
denselben  Vorschub,  ließ  in  dem  jungen  Prinzen  die  Genußsucht 
aufkommen  und  trug  viel  zur  Entwickelung  eines  ps^^chischen 
Zustandes  bei,  den  man  in  der  Pädagogik  nach  Lotzes  Vorgang 
als  geistiges  Nomadisieren  bezeichnet. 

Die  Erziehung  Sigismund  Augusts  wurde  von  seiner  Mutter 
Bona  geleitet.  Der  Einfluß  des  Vaters,  der  gewiß  sehr  fördernd 
gewesen  wäre,  wirkte  auf  den  Sohn  nur  aus  einer  gewissen  Ent- 
fernung und  bildete  nicht  die  unmittelbare  Atmosphäre,  in  welcher 
der  junge  Prinz  aufwuchs.  Seine  unmittelbare  Umgebung  bestand 
aus  Italienern.  Es  ist  bekannt,  daß  Bona  aus  Italien  ein  Gefolge 
von  300  Personen  mitgebracht  hatte.  Der  Sammler  der  s.  g.  Acta 
Toraiciana,  Stanislaus  Gorski,  charakterisiert  dieses  italienische 
Gefolge  als  unnütze  Streber  und  Wüstlinge.  Von  dem  künftigen 
Könige  von  Polen  und  Litauen  hieß  es.  daß  er  iiiter  puellas  auf- 
wüchse, unter  dem  Einflüsse  seiner  Mutter,  welche  dazu  die  Un- 
selbständigkeit ihres  Sohnes  absichtlich  bis  in  sein  siebzehntes 
Lebensjahr  verlängerte. 

Mit  dem  Beginne  des  Unterrichts  wartete  man  wohl  nach 
damaligem  Brauche  nicht  lange.  Neben  der  Muttersprache 
lernte  der  Prinz  italienisch,  deutsch  und  lateinisch.  Die  Anfangs- 
gründe brachte  ihm  Welleicht  einer  von  den  italienischen  Hofleuten 
bei,  dessen  Name  unbekannt  ist.  In  seinem  zehnten  Lebensjahre 
erhielt  er  einen  Hofmeister.  In  diese  Stellung  wurde  der  großpol- 
nische Magnat  Peter  Opalinski  berufen.  Bei  ihm  sollte  er  die  deut- 
sche Sprache  erlernen.  Opaliùski  war  jedoch  häufig  längere  Zeit 
abwesend,  weil  der  König  ihn  öfters  mit  Gesandschaften  betraute. 
Der  eiofentliche  Hofmeister  war  somit  die  Könis:in-Mutter.  Sie  war 
eifersüchtig  darauf  bedacht,  daß  keine  Altersgenossen  in  die  Nähe 
des  Prinzen  gelangten.  Indem  sie  ihn  stets  bei  sich  behielt,  ver- 
schloß sie  ihm  die  Möglichkeit,  sich  bei  Zeiten  einen  Erfahrungs- 
kreis zu  bilden  und  denselben  zu  erweitern.  Die  Persönlichkeiten, 
-denen  die  Erziehung  und  der  Unterricht  übertragen  wurde,  waren 


56 

der  Königin  treu  ergeben  und  versahen  ihr  Amt  ihrem  Wunsche 
entspreehend. 

Cher  Peter  Opaliiiski  sind  uns  aus  dieser  Zeit  zwei  verschie- 
dene Urteile  überliefert.  Im  allgemeinen  wird  er  als  ein  gebildeter 
und  besonnener  Mann  geschildert.  Eine  höhere  Bildung  und  eine 
irewisse  Vertrautheit  mit  den  öffentlichen  Anoeleji'enheiten  wird 
man  ihm  wohl  kaum  absprechen  ktinnen.  Der  Vicekanzler  Tomicki 
druckte  sich  über  ihn  sehr  diplomatisch  aus  und  hielt  offenbar 
mit  seinem  Urteil  zurück.  Dagegen  lautet  das  über  seinen  Cha- 
rakter von  Stanislaus  Görski  gefällte  Urteil  geradezu  vernichtend. 
Gorski  schildert  ihn  als  einen  eifrigen  Parteigänger  der  Königin  und 
Vermittler  bei  allen  ihren  unsauberen  Handlungen,  Opalinski  verblieb 
bei  dem  jungen  Prinzen  bis  zu  seinem  Tode  (1545)  und  vermachte 
ihm  auf  dem  Sterbebette  100000  Gulden    und  seine  Kleinodien. 

Im  Jahre  1529  erhielt  Sigismund  August  einen  Lehrer,  der  ihm 
die  s.  g.  politior  literatura  beil)ringen  sollte.  Die  Wahl  fiel  auf 
einen  Italiener,  namens  Johannes  Silvius  Amatus  Siculus.  Dies  ge- 
schah fern  von  Krakau,  in  Wilna,  wohin  der  Hof  zu  einem  län- 
geren Aufenthalte  sich  begeben  hatte.  Die  Wahl  des  Silvius  war 
für  so  manchen  eine  Überraschung,  da  man  eher  eine  andere  Per- 
sönlichkeit für  diesen  Posten  gewünscht  hätte.  Die  Berufung  des 
Silvius  ist  offenbar  ein  Werk  der  Königin.  Silvius  ist  ein  t^'pischer 
Wanderhumanist.  Das  einzige,  was  ihn  für  diese  Stellung  empfahl, 
war  seine  humanistische  Bildung.  Ein  alter  Wüstling,  hat  er  sich 
in  Polen  zum  Priester  weihen  lassen,  um  auf  diesem  Wege  leich- 
ter in  den  Besitz  von  geistlichen  Pfründen  zu  gelangen.  Seiner 
Persönlichkeit  fehlte  es  an  nötigem  Ernst,  seiner  Gesinnung  an 
echtem  Adel. 

Die  Kunde  von  der  Art  und  Weise,  wie  die  Erziehung  des 
Prinzen  vor  sich  ging,  drang  bald  nach  auswärts  und  erweckte 
so  manche  Besorgnis.  Anfangs  versuchte  man  in  diskreter  Weise 
auf  die  königlichen  Eltern  einzuwirken,  daß  sie  eine  Änderung  in 
der  Erziehungsweise  eintreten  ließen.  Wir  erfahren  von  einer  Ver- 
sammlung von  Senatoren,  welche  wahrscheinlich  der  Vizekanzler 
T(jmicki  in  dieser  Angelegenheit  einberufen  hatte.  Eine  gute  Gelegen- 
heit zur  Verbesserung  der  P]rziehung  des  Kronprinzen  bot  sich 
bald  darauf  von  selbst,  als  Silvius  an  einem  Augenleiden  erkrankte 
und  man  zweifelte,  ob  er  sich  davon  erholen  Avird.  Tomicki  traf  sofort 
Vorkehruni^en.  um  an  seine  Stelle  einen   namhaften  Humanisten  aus. 


57 

Italien,  Lazaro  Boiiamico,  Professor  an  der  Universität  Padua,  zu 
berufen.  Er  Avollte  diese  Angelegenheit  auf  dem  Landtage  zu  Piotr- 
köw  im  Jahre  1535  zur  Sprache  bringen,  doch  es  kam  dazu 
nicht.  Da  er  selbst  krankheitshalber  eine  Reise  nach  Wilna 
nicht  unternehmen  konnte,  trug  er  dem  Bisehof  Chojenski  auf, 
die  Berufung  des  Bonamico  zu  betreiben.  Aber  Chojenski  hatte 
mit  seinem  Vorschlage  kein  Grlück.  Der  greise  König  wurde  zwar 
bei  den  Vorstellungen  des  Chojenski  nachdenklich,  überließ  aber 
die  Entscheidung  seiner  Frau.  Bona  widersetzte  sich  entschieden 
dem  Vorschlage  Tomickis,  indem  sie  vorhielt,  daß  die  Möglich- 
keit einer  Genesung  des  Silvius  nicht  ausgeschlossen  sei.  Was 
weiter  geschah,  wissen  wir  nicht.  Es  ist  höchst  wahrscheinlich,  daß 
Silvius,  der  damals  in  einem  sehr  vorgerückten  Alter  stand,-  bald 
darauf  starb  und  daß  der  eigentliche  Unterricht  des  Kronprinzen 
im  Jahre  1535  abgeschlossen  wurde. 

Da  beschloß  der  Vizekanzler,  zu  einem  neuen  Mittel  zu  greifen, 
um  unmittelbar  auf  den  Kronprinzen  einzuwirken.  Er  veranlaßte 
die  Absendung  eines  Ermahnungsschreibens  nach  Wilna.  Dieses 
Schreiben  wurde  ausgearbeitet  von  Hosius,  dem  nachmaligen  Bi- 
schof von  Ermeland,  der  damals  bei  Tomicki  weilte  und  ihm  in 
der  Führung  der  Kanzeleigeschäfte  behilflich  war.  Der  Brief  ist 
sehr  geschickt  verfaßt,  denn,  obgleich  er  den  Eindruck  einer  harm- 
losen Ermahnung  macht,  enthält  er  doch  eine  scharfe  Kritik  der 
Erziehung  des  Adressaten.  Sein  Hauptinhalt  geht  dahin:  der  Kron- 
prinz soll  intelligere  et  agere  d.  h.  er  soll  lernen,  um  zu  einem 
reichen  Wissen  zu  gelangen  und  sich  im  Handeln  üben.  Tomicki 
versprach  seinem  jungen  Gebieter  noch  Aveitere  Ermahnungen  zu- 
kommen zu  lassen,  falls  die  bereits  zugeschickten  in  Gnaden  an- 
genommen sein  würden.  Ein  besonderer  Abgesandter,  Samuel  Ma- 
ciejowski,  wurde  beauftragt,  das  Schreiben  in  Wilna  zu  überreichen. 
Die  Antwort,  welche  darauf  erfolgte,  war  trocken  und  nichtssagend. 
Trotzdem  ergriff  der  greise  Diener  des  Königs  die  Feder,  um  in 
recht  warmen  Worten  den  Kronprinzen  zu  ermahnen,  den  Weg  der 
Tugend  zu  wandeln.  Weitere  literarische  Ergüsse  wurden  durch 
den  Tod  Tomickis  abgebrochen. 

Vor  die  Öffentlichkeit  wurde  die  Erziehung  Sigismund  Au- 
gusts im  Jahre  1537  gebracht,  als  das  bei  Lemberg  versammelte 
allgemeine  Aufgebot  sich  der  Regierung  widersetzte  und  in  eine 
tagende  Versammlung    sich    verwandelte.     Die   Interpellation    ging 


58 

von  Peter  Zborowski  aus.  welcher  in  recht  scharfer  Weise  von 
der  Zeitvergeudung-  des  Kronprinzen  in  Gesellschaft  von  Mädchen 
sprach.  Darauf  erfolgten  von  seiten  des  Hofes  zwei  Erwiderungen. 
Kmita  erwiderte,  der  königliche  Vater  sei  emsig  darauf  bedacht, 
daß  sein  Sohn  die  in  ihn  gesetzten  Erwartungen  erfülle.  Im  Namen 
Sr.  Majestät  antwortete  Tarnowski ,  daß  Se  Majestät  etwaige  Män- 
gel in  der  Erziehung  des  jungen  Prinzen,  falls  sich  solche  ergeben 
sollten,  gern  beseitigen  wolle.  Die  nächste  Folge  dieser  Interpella- 
tion  war.  daß  der  Kronprinz  eine  besondere  Hofhaltung  erhielt. 

Die  unmännliche  Erziehung  Sigismund  Augusts  bildete  offen- 
bar den  Gegenstand  eines  öffentlichen  Geredes  in  Polen,  wie  dies 
aus  folgendem  Ereignis  ersichtlich  ist.  In  das  Jahr  1538  fällt  das 
erste  selbständige  Auftreten  des  Kronprinzen.  Er  wurde  abgeschickt, 
die  Trup})en  bei  Lemberg  zu  inspizieren.  Diesen  Zug  unternahm  er 
in  Begleitung  von  zwei  ernsten  Senatoren,  Johann  Tarnowski  und 
Andreas  Gorka.  Nach  erfolgter  Inspizierung  kehrte  er  nach  Krakau 
zurück.  Indessen  wurde  dieser  harmlose  Ausflug  so  dargestellt,  als 
wenn  das  Ziel  desselben  die  Walachei  gewesen  wäre.  Man  erzählte 
sich,  daß  der  Kronprinz,  ermüdet  von  dem  weiten  Marsche,  auf 
Befehl  seiner  Eltern  von   Gliniany  aus  umgekehrt  wäre. 

Noch  eintnal  wurde  die  Erziehung  Sigismund  Augusts  im 
Jahre  1547  von  Stanislaus  Orzechowski  in  seiner  Trauerrede  auf 
Sigismund  I.  zur  Sprache  gebracht.  Zwar  berührte  er  in  derselben 
mit  keinem  Worte  die  Erziehung  des  jungen  Königs,  aber  er 
sprach  sich  ausführlich  und  mit  großen  Lobeserhebungen  über  die 
Erziehung  aus,  welche  Sigismunds  Vater  seinen  Söhnen  hatte  an- 
gedeihen  lassen,  so  daß  fast  jedes  Wort  eine  scharfe  Kritik  des 
bei  der  Erziehung  von  Sigismund  August  angewandten  Verfahrens 
enthält. 


5.  SCHNKIJJER  STANISi'^AW.  Ze  studyôw  mitologicznych  i  ludoznaw- 
czych;  1.  Mit  o  „kurze  niebleskiej";  2  Swi^to  majowe;  3.  Swi^to 
umarlych;  4.  Religia  Dyonizosa;  5.  Dyoskurowie  i  Helena,  (^ius 
in l/f/io/of/ist/ieii  iiml  i'oh\f*liU)ulHclien  Studien:  1.  Mythus  von 
tlcr  „hhiunlisrhcn  llentie^";  'i.  MniJ'est:  •'{.  Totenfeier:  4.  Iteli- 
f/ion  «les   JHoni/sos:  ,ï.  Die  IHosUiiren  und  Helena j. 

1.  Der  Mythus  von  der  „himmlischen  Henne"  (kuraj  kommt  von 
dem  griechischen  Namen  KoOpa^Kopa  her.  mit  welchem  die  Erde 


59 

als  Braut  Ijezeichnet  wird.  Ihrer  Vermählung  mit  dem  Kuros  (Sonne) 
stellt  sich  Chronos  entgegen,  der  unterirdische  Gott  orientalischer 
Konzeption  in  Schlangengestalt.  Die  Umgestaltung  dieser  Schlange 
in  einen  Hahn  gab  dem  in  der  Welt  weit  verbreiteten  Hahnsym- 
bol als  Bräutigam  und  Henne  als  Braut  den  Anfang. 

2.  Im  Baumkult  und  im  „Maifest"  muß  man  die  Anfänge  des 
Kultes  von  Kuros  und  Kora  suchen.  Plutos,  in  dessen  Namen  man 
dieses  Frühlingsfest  mit  dem  Herumtragen  eines  Zweiges,  etpsaiwvrj 
oder  xopuO-aAr^  genannt,  feierte,  war  ein  Hausgott  und  der  Schutzgeist 
des  Hausherdes,  den  man  erst  mit  der  Zeit  als  Schlange  sich  vor- 
zustellen und  mit  dem  chthonischen  Pluton  zu  verwechseln  begann. 
Aller  Reichtum  (tïXoOxoç)  stammt  anfangs,  wie  die  Mutter  des  Plutos 
Demeter,  vom  ol3^mpischen  Himmel  ab. 

In  den  zwei  Bildern  von  Ostia,  die  ein  Frühlings-  und  Herbst- 
fest feiernde  Kinder  darstellen,  soll  man  zuerst  Ariadnes  Hinschei- 
den und  dann  ihre  Hochzeit  mit  Dionysos  sehen.  Diese  Interpre- 
tation wird  durch  die  Wandmalereien  im  Hause  der  Vettier  in 
Pompei  bestätigt,  wo  man  u.  a.  einem  Blumenfest  und  einer  von 
Psyche  geleiteten  Dionysosprozession  begegnet.  Psyche  nimmt  hier 
Ariadnes  Platz  ein  und  an  die  Stelle  der  Knaben  treten  kleine 
Eroten.  Die  Knaben,  welche  sowohl  bei  uns  wie  in  Alt-  und  Neu- 
griechenland Schwalben  a.  drgl.  umhertragen,  das  Maifest  feiern 
u.  s.  w.,  sind  ein  Relikt  von  Hausgeistern  (domowe  ubozçta,  skrzat}"), 
die  man  im  XIV.  und  XV.  Zeitalter  in  Polen  mehrmals  jährlich,  im 
Frühling  und  im  Herbste  belastete.  Die  Hausgeister  oder  die  See- 
len  der  verstorbenen  Ahnen  in  verkleinerten,  von  den  Kindern  vor- 
gestellten Gestalten  brachten  Glück  und  Gedeihen  oder  auch  Fluch, 
je  nachdem  man  sie  mit  Speise  und  Trank  bewirtet,  oder  man  sie 
von  der  Tür  gewiesen   hatte. 

3.  Das  Seelenfest  und  der  Totenkult,  welche  älter  waren  als 
der  Dionysoskult,  gaben  den  ersten  Anstoß  zur  Entstehung  der 
griechischen  Tragödie.  Am  zweiten  Tage  der  athenischen  Antheste- 
rien  beging  man  die  Trauung  „des  Königs  mit  der  Königin",  die 
anfänglich  Kuros  und  Kora,  Personifikationen  der  Sonne  und  der 
Erde  waren,  bevor  ihre  Stelle  andere  Gottheiten  wie:  Zeus,  Apollo, 
Dionysos,  Hera,  Artemis  u.  s.  w.  einnahmen.  Apollo  mußte  den  Hermes, 
der  als"  Seelenführer  und  'Ayccd-oç  oac|jL(DV  Schlangengestalt  annahm, 
bewältigen;  Dionysos  dagegen  bezwang  des  Hermes  Sohn  Pan,  der  als 
Bock    die    Sinnenwelt    verkörperte.    Die    Anthesterien    weisen    viel 


«)(► 


Àhnlielikeit  uiul  Gcmeiiischaft  mit  der  litauist-licii  Totenfeier  und 
Moeksmuhlzeit  auf  (Dziady  =  uczta  kozla).  vor  allem  ist  aber  die 
Hauptidee  gemein:  die  Abtötung  des  alten  Menschen  in  sich,  der  seiner 
eigenen  (^ual  Urheber  Avar.  mit  anderen  Worten:  das  Opfer  des 
Hocks.  des  Synonyms  der  körperlichen  Gebrechen  und  Sinnengelüste. 

4.  Die  Uranfiinge  des  Dionysos  verl)inden  den  Sonnenkult  mit 
dem  Haumkulte.  Pindar  faßt  ihn  als  eine  Natiirgottheit  auf,  die  das 
Weltall  mit  Sonnenhelle.  Wärme,  zugleich  mit  Feuchtigkeit  versieht 
und  besonders  Bäumen  Vegetationskraft  und  Wachstum  verleiht. 
Der  Zweiheit  der  Natur  des  Dion^^sos,  der  sonnigen  und  der  feuch- 
ten .  entsprechen  seine  zwei  Gestalten ,  in  welchen  er  meist  er- 
scheint: die  Stiergestalt  und  die  Schlangenhulle.  F^ine  solche  Ver- 
schmelzung von  zwei  verschiedenen  und  gegensätzlichen  Gottheiten, 
die  nun  zwei  verschieden  Seiten  derselben  bilden:  des  uranischen 
Stieres  und  der  chthonischen  Schlange,  sehen  wir  in  Dionysos  in 
ähnlicher  Weise  wie  in  dem  Gott  des  thrakischen  Stammes  der  Geten. 
Dionysos,  der  als  Gott  alle  t3^pischen  Phasen  der  Entwickelung  von 
Haum,  Stier,  Schlange,  Mensch,  wieder  zu  Gott  durchmacht,  ist  auf 
der  Grundlage  der  kosmischen  und  genetischen  Theorie  zu  begreifen, 
zu  deren  Anfang  sowohl  wie  zu  Ende  der  Gott  steht,  der  die  Natur- 
formen: Pflanzen,  Tiere,  Menschen  vertauscht,  bis  er  sich  endlich 
von  materiellen  Banden  befreit.  Dem  dämonischen  Dion3^soskulte 
setzte  sich  der  orphische  Kult  entgegen,  dessen  Ursprung  man 
heute  in  der  persischen  Spekulation  sucht,  der  aber  die  orientale 
Vermischung  chthonischer  und  uranischer  Bestandteile  in  der  Ein- 
heit „jenseits  von  Gut  und  Böse"  nicht  duldete,  sondern  gemäß 
der  arischen  Tradition  die  himmlischen  Mächte  mit  den  unterirdi- 
schen streiten  und  sie  besiegen  lieH 

5.  Die  Dioskuren  gehören  zu  den  ältesten  Gottheiten  der  grie- 
chischen Religion  und  besaßen  anfangs  selbst  Pferdegestalt,  bevor 
man  ihnen  weiße  Reitpferde  zugesellte.  In  der  hellenistischen  Zeit 
konnte  ihre  Kontamination  als  Himmelsgötter  mit  den  irdischen 
Geistern,  den  Kabiren,  stattfinden.  Zuerst  unzertrennlich  im  Him- 
mel, dann  unter  der  Erde,  entzweiten  sie  sich  nachher;  ein  Binde- 
glied aber  zwischen  ihnen,  zwischen  dem  himmlichen  und  dem 
unterirdischen ,  war  ihre  Schwester  Helena,  mit  Selene  (Mond) 
gleichbedeutend. 

Die  Unterlage  der  Göttin  Aphrodite  in  Helena  hat  Herodot  ent- 
deckt.   Wichtig:    in    dieser    Gottheit    war    der    unlösbare    Bund  von 


61 

Mond.  ^Yasser,  PHaiizenfülle  und  jedem  Gedeihen.  Das  Wasscr- 
element  der  Liebesgöttin  Aviederholt  sich  in  der  Sage  und  dem 
Namen  der  polnischen  Mythengestalt  Wanda.  der  böhmischen  Li- 
bussa.  der  griechischen  Daphne  u.  dgl.  Krak  und  Krok.  Libussas 
und  Wandas  Väter,  bedeuteten  sowohl  Sonnengötter  in  Riesen- 
und  Heldengestalt  wie  Personifikationen  des  Winters  in  der  Form 
von  Ungeheuern  und  Drachen,  deren  einer  u.  a.  auch  Ladon. 
Daphnes  Vater  Avar.  In  den  Überresten  verschiedener:  griechischer, 
slawischer,  deutscher  u.  a.  Sagen  muß  man  einen  tiefen  Gedanken 
des  religiösen  M37thus  von  Weltentochter  (K.6pv;  xô^jiou)  und  jung- 
fräulicher Erde  erblicken,  welche  unterirdische  Drachen-  und  Dä- 
monenkräfte fesseln  und  sie  zu  vernichten  drohen,  die  aber  ein 
himmlischer,  dioskurenartiger  Jüngling  aus  der  Toten  Starrheit  be- 
freit und  erlöst,  ein  Vorgänger  und  Prototyp  des  heil.  Georg  auf 
dem  Schimmel. 

Der  Zusammenhang  dieser  Kopr^  y.oaaou  als  Mondgöttin  ('EXevr)) 
und  als  Göttin  der  Weisheit  (^o-^^ca)  mit  dem  Schlangengott  ('Ay^-' 
d-bç  5ac[jitî)Vj,  ähnlich  dem  ägyptischen  Schlaugenpaare  :  Isis  und 
Osiris,  hat  auf  die  gnostischen  Systeme  und  ihren  Erben  —  Julius 
Slowacki  eingewirkt.  Köre,  Helena.  Siowackis  Helois,  oder  die 
empedokleische  Aphrodite,  ist  Bindeglied  zwischen  zwei  Geister- 
scharen, deren  eine  zum  Himmel  von  der  Erde  emporsteigt,  die 
andere  zur  Erde  vom  Himmel  herunterkommt.  Die  eine  wird  von 
einem  hellen,  sonnigen  Demiurg  oder  „goldenen  Engel",  die  andere 
von  einem  dunklen,  irdischen  oder  einem  Engel  „aus  Blut  und 
Sturmwind  angeführt.  An  Stelle  von  Engel  und  Démiurge  substi- 
tuieren wir  die  Dioskuren,  diese  „zwei  Götter  auf  ihren  entgegen- 
gesetzten Sonnen",  und  wir  erhalten  den  uralten  Solarm^^thus  von 
den  Brüdern  Kastor  und  Polydeukes,  die  um  ihre  Schwester  Helena 
(den  Mond)  werben,  um  sie  miteinander  streiten  und  sie,  d.  i.  die 
Erde,  beschirmen. 


6.  OTKEBSKI  JAN.  Potaczenia  dzwi^köw  s  s  Je  g  gh  -|-  s  w  j^zyku  sta- 
roindyjskim.  (Die  Lnuftei-Oiudunf/en  s  s  le  g  gh  -f-  s  hn  Altin- 
ilischenj. 

Auf  Grund  der  genügend  bekannten  Tatsachen  kann  man  mit 
Zuversicht  behaupten,  daß  im  Ai.  folgende  Vorgänge  stattgefun- 
den haben  : 


H2 

1.  Jedes  s  s  s  {^=U  bzw.  <J  yh)  ging  vor  nach  folgendem  .s  in  t^  t 
über.  oder,  anders  ausgedrückt,  die  Verbindungen  -ss(-),  (-)•?«(-)  [mit 
vorangehendem  .s  aus  n  und  .sj  wurden  zu  *-^.s'  -U-  *-ts  "{-)ts-\  aus- 
lautende 5  und  s  schwanden  natürlicherweise; 

2.  dagegen  wurde  an-  und  inlautendes  sekundäres  *t  in  der 
Gruppe  *(-)/.?-  weiter  zu  {-)k^-\  t  in  der  Gruppe  -ts-  verblieb  unver- 
ändert. 

Anmerkung.  Der  Wandel  *(-)/•>■- =^  (-)''''•>"■  ist  später  als  der 
Schwund  auslautender  s  .s;  dieser  Wandel  *{-)ts-  ■=^  {-)ks-  ist  in  neue- 
ren Sprachen  beobachtet  worden,  s.  Jçzyk  Polski  II  139  f.  und 
die  Bemerkung  Nitsch's  ib.  144. 

Beispiele. 

vyavät  3.  sg.  aor.  von  vas-  'illucescere'  (^vyavüsst\  viprnt  N.  sg. 
von  vipri'is-  'Tropfen',  sät  '6'  {*s{u)eJcs\  Unat  2.  u.  3.  sg,  aor.  von 
as-  (od.  nas-)  ''erreichen',  üprcd  3.  sg.  aor.  von  pras-  'fragen'  (*eprëJcst), 
samiat  N.  sg.  von  samraj-  'Herrscher',  saträmt  von  "sah-  'allüber- 
windend, allmächtig'. 

vatsyati  3.  sg.  fut.  von  vas-  'wohnen,  verweilen',  dvéksi  2.  sg. 
praes.  von  dvis-  'hassen'. 

Daraus  folgt  : 

1.  Von  der  Ursprünglichkeit  der  Gruppe  ks^=*Jés  kann  keine 
Rede  sein;  die  Beweise,  außer  dem  Ai.  (vg.  besonders  die  For- 
men, wie  caste  3.  sg.  praes.  (*casste)  von  caks-  'sehen',  —  also  nicht 
das  nach  dem  Muster  von  äbhakta  3.  sg.  aor.  med.  von  hhaj-  'ver- 
teilen' i^ahhaks-s-ta)  u.  dgl.  zu  erwartende  *caktel),  findet  man  in 
Avesta,  vg.  ai.  kslti-  'Wohnung',  av.  siti-,  ai.  äksi-  'Auge',  av.  asi 
(av.  s  ^=  *ss). 

2.  In  der  Stellung  vor  suffixalem  -bit-  fand  kein  phonetischer 
Wandel  s  s  s=^d  d  statt  [schon  a  priori  kaum  annehmbar]. 

3.  Die  konsonantischen  Stämme  verhielten  sich  vor  suffixalem 
-hh-  wie  im  Auslaut.  Beispiele  :  die  I.  pl.  tdpohhis  von  tdpas-  'Hitze', 
bhähhis  von  bhUs  'Schein,  Licht',  havirhhis  von  havis  'Opfer',  su- 
samdfybliis  von  susamdrs-  'von  schönem  Aussehen'.  Avesta  bietet 
kein  sicheres  Beispiel.  Das  von  manchen  Forschern  ins  Feld  ge- 
führte viz'byö  D.  pl.  kann  als  eine  Analogiebildung  nach  dem  N.  sg. 
v'is  betrachtet  werden. 

4.  k  y  yh  wurden  vor  suff.  -bh-  ebenso  wie  im  Auslaut  dispala- 
talisicrt,  vgl.  noch:  tvesa-sannl rk  V.  sg.  von  "dfs-  'prachtvoll  aus- 
sehend', dadhfk   adv.  'kühn,  wohlgemut'    von   drh-  vg.  av.  ddr9zra- 


63 

und  aksl.  drbz%  "ö-paauc*.  ferner  die  neutralen  Komposita  mit  dem 
zweiten  Bestandteil  "drk  und  gr.  uT^oopa  ^=  (*67toopax). 

Anmerkung.  Alle  Ausnahmen  in  der  Flexion  von  den  oben 
statuierten  Lautübergängen  erklären  sich  dadurch,  daß  im  Ai.  der 
auslautende  Stammeskonsonant  vor  -hh-  sich  nach  dem  N.  richtet 
und  umgekehrt.  Neben  der  Analogie  kann  man  als  Motiv  den  Ein- 
fluß vorhergehender  Konsonanten  geltend  machen:  im  N.  erscheint 
h  fast  ausschließlich,  weun  d  oder  r  vorangehen,  vg.  dik  ""(Welt)- 
gegend"  von  dis-,  etädfk  'solcher'  von  "dfs-  usw.,  also  Dissimilation 
neben  der  Analogie. 

Was  die  Stellung  vor  dem  Lokativ-««*  betrifft,  so  scheinen 
-SS-  -SS-  auch  hier  denselben  Wandlungen  zu  unterliegen  ;  dann  könnte 
man  wenigstens  Formen  wie  madhhis  I.  pl.  von  mas-  'Mond,  Mo- 
nat' sehr  gut  als  nach  ^mlitsu  entstanden  betrachten.  In  der  histo- 
rischen Phase  des  Ai.  kann  mau  nur  von  der  Behandlung  der  kons. 
Stämme  wie  im  Nominativ  reden,  aber  in  vorhistorischer  Zeit  kann 
es  auch  anders  gewesen  sein  ;  die  av,  qzahu,  zozusu  können  nur 
verstanden  werden,  wenn  -sii   nicht  loses  Kompositionsglied  war. 

Ausführliche  Begründung  obiger  Annahmen  ist  Gegenstand  einer 
druckfertio^en  Arbeit,  in  der  das  stanze  Beweismaterial  der  Veden 
und  Brähmanen  erschöpfend  behandelt  und  alle  Konsequenzen  ge- 
zogen werden  i). 


7.  RUDNICKI  MIKOftA.T.  Zmiany  rodzaju  w  rzeczownikach  zapozyczo- 
nych.  [Na  podstawie  materyalu  z  j^zyka  niemieckiego].  ( Gcschlechts- 
ivandel  der  entlehnten  Substanfiva.  [Auf  (ii'iind  des  deutschen 
Lehnivo rts tnate i-ia Is])  ^). 

Die  Arbeit  besteht  aus  sieben  Kapiteln,  von  denen  die  Kapitel 
IL  — V.  den  Kern  der  Abhandlung  bilden.  Das  I.  Kapitel  bespricht 
diejenigen  Lehnwörter,  welche  das  fremde  Geschlecht  beibehalten 
haben,  VI.  handelt  darüber,  wie  die  in  dem  positiven  Teile  der 
xArbeit  besprochenen  Attraktionen  hemmend  auf  den  Genuswechsel 

*)  Die  Korrektur  des  polnischen  Exemplars  (SAU  XX,  Nr.  7)  hat  der  Ver- 
fasser nicht  gelesen,  daher  der  Unterschied  zwischen  diesem  und  dem  vorliegen- 
den deutschen  Text. 

^)  Die  polnisch  geschriebene  Abhandlung  erschien  in  Eozprawy  AVydziaiu 
filologicznego  Akademii  Umiejetnosci  w  Krakowie.  Band.  54. 


<;4 

einwirken  können.  Die  theoretischen  Erwägungen  und  Schlüsse  wer- 
den im  VII.   Kapitel    und    in   der  Vorrede    ausführlicher  behandelt. 

Das  ganze  doutsclie  Lehnwortniaterial  ist  in  IT)  Gruppen  ein- 
geteilt und  es  sind  If)  Regeln,  „Gesetze"  des  Genuswechsels  auf- 
gestellt worden;  wer  noch  weiteres  Material  in  Betracht  zieht,  kann 
die  Zahl  der  genannten  Regeln  vielleicht  vermehren.  Die  Regeln 
präzisieren  die  Bedingungen,  unter  denen  der  Genuswechsel  statt- 
findet. In  gewissem  Sinne  sind  die  genannten  Regeln  als  „Gesetze" 
des  Genuswechsels  zu  betrachten;  es  muß  aber  ausdrücklich  be- 
merkt werden,  dal'i  dieselben  nicht  so  sehr  zur  strengen  Klassifi- 
zierung als  bloß  zur  Orientierung  dienen  sollen.  Die  Vorgänge  sind 
äußerst  verwickelt  und  es  ist,  teilweise  aus  stilistischen  Gründen, 
unmöglich,  genau  die  Bedingungen  zu  nennen,  die  in  der  einen 
oder  anderen  Gruppe  Geltung  haben;  denn  es  finden  fortwährend 
Übergänge  statt. 

Die  Regeln  lauten: 

II.  Kapitel,  —  Rein  semasiologische  Attraktionen. 

IV.  Substantiva,  welche  unter  dem  Einflüsse  der  bedeutungs- 
verwandten, einheimischen  Wörter  das  Geschlecht  gewechselt  ha- 
ben. —  Die  Bedeutungsverwandtschaft  kann  sehr  verschieden  sein: 
von  der  völligen  Gleichheit  der  Bedeutung  bis  zur  größeren  oder 
kleineren  „Verwandtschaft",  so  daß  eine  Abgrenzung  im  Einzelnen 
sich  schwierig  gestaltet.  Beispiele:  nhd.  fenedro  f.,  mhd.  venster  n., 
nhd.  Fenster  n.  ^=  lat.  fenestra  f.  unter  dem  Einflüsse  der  alten, 
einheimischen  Wörter  augatora  n.,  resp.  inindouga  n.,  denen  die- 
selbe  Pjedeutung  zukam. 

V.  Substantiva,  deren  Geschlechtswandel  von  dem  Einflüsse  der 
seraasiologisch  kontrastierenden  Wörter  abhängt.  —  Der  Kontrast  bie- 
tet (logisch)  teilweise  .Vhnlichkcit;  es  hängt  also  die  V.  Gruppe 
mit  der  IV,  zusammen.  Beispiel:  das  Zivil  n.  ^=  frz,  le  civil  m. 
unter  dem  Einflüsse  des  semasiologisch  kontrastierenden  Militär  n. 
^=  frz.  le  militaire  m.,  das  seinerseits  sein  Geschlecht  von  dem  ein- 
heimischen   Heer  n.  angenommen  hat  (der  IV.  Gruppe  gemäß). 

VI.  Substantiva,  welche  das  Geschlecht  unter  dem  Einflüsse  der 
mit  ihnen  zufälligerweise  in  Berührung  stehenden  Substantiven  ge- 
wechselt haben.  —  Z,  B,  nhd.  Revier  n.  ^==  frz.  la  rivière  f.  unter 
dem  Einflüsse  von  Wasser  n.,  LJer  n,,  Gelände  n.,  weil  der  Vor- 
stellunsfskreis    der    genannten    einheimischen  Wörter    mit  dem    des 


65 

fremden    la  rivière    sich  irQ,-endwie    berührte.    Vrg-l.  den    polnischen 
Text,  der  das  klar  macht. 

VII  Sabstantiva,  deren  Geschlechtswaiidel  mit  der  besonderen 
Bedeutuugsentwicklüng  derselben  zusammenhängt.  —  Z.  B.  nhd. 
Ädlatus  m.  'Helfer  ^=  lat.  ad  -j-  latus  n.  'an  der  Seite'. 

VIII.  Maskulina  oder  Feminina,  die  das  neutrale  Geschlecht 
ano:enomnien  haben,  weil  sie  kleine,  winzige  Sachen  und  Gegfen- 
stände  s^^mbolisieren.  Z.  B.  nhd.  Fdigra»  n.  ^=  frz.  le  filigran  m. 
^ds.'  etc. 

III.  Kapitel.  —  Semasiologisch-formale  Attraktionen. 

IX.  Das  Zusammenwirken  mancher  semasiologischen  und  for- 
malen Momente  trägt  dazu  bei,  daß  Maskulina  und  Feminina  — 
Neutra  werden.  Semasiologisehe  Momente  haben  einen  unbestimm- 
ten, so  zu  sagen  morphologischen  Charakter,  die  formalen  dagegen 
einen  negativ  wirkenden.  Vrgl.  die  ausführliche  Begründung  im  pol- 
nischen Texte.  —  Hier  sei  bloß  so  viel  bemerkt,  daß  es  sich  in  die- 
sem Falle  um  semasiologisehe  Gegenüberstellung  von  Substantivum 
und  Verbum  handelt  und  um  die  sich  aus  dieser  Tatsache  erge- 
benden semasiologischen  Vorstellungsentwicklungen,  mit  denen  sich 
die  (negative)  Isolierung  der  suffixalen  Teile  der  Lehnwörter  ver- 
einigt. Z.  B.  nhd.  Zeremoniell  n.,  welches  als  ein  Substantivum 
verbale  zu  einem  nicht  existierenden  Verbum  apperzipiert  werden 
kann,  nhd.  Plateau  n..  Visavis  n.  ^=^  frz.  plateau  m.,  vis-a-vis  m. 
Die  letztgenannten  Wörter  sind  in  der  deutschen  Sprache  formal 
isoliert:  sie  können  weder  Maskulina  nach  Feminina  werden  und 
deshalb  nehmen  sie  als  nicht  positiv  in  suffixalen  Teilen  charakte- 
risierte das  sächliche  Geschlecht  an.  Dasselbe  gilt  auch  von  dem 
Auslauts  -eil  in  Zeiemoiiiell  n. 

X.  Die  Substantiva,  welche  das  Geschlecht  unter  dem  Zusam- 
menwirken der  semasiologischen  (im  engeren  Sinne)  und  formalen 
Momente  gewechselt  haben.  —  Die  Vorgänge  sind  in  diesem  Falle 
äußert  kompliziert  und  verwickelt  z.  B.  nhd.  Million  f.  ^=^  frz. 
million  m.  wurde  Femininum  unter  Mitwirkung  folgender  Faktoren: 

1)  der  Einriuß  des  bedeutungsverwandten  einheimischen  Wor- 
tes seil.  Zahl  f.;  2)  die  suffixale  Attraktion  durch  die  -ioy^Femi- 
nina,  wie:  Nation^  Station  etc.:  3)  der  kollektive  Sinn  des  Wortes 
in  Wendungen,  wie:  Million  Leute  etc.;  4)  höchstwahrscheinlich 
auch  das  Moment  der  Rückbildung  des  femininen  Singulars  zu 
einem  -e/z-Plural  (vgl.  XIV.  Gruppe). 

Bulletin  [-11.  5 


IV.  Kapitel.   —   Die  formalen  Attraktionen. 

XI.  Substantiva,  deren  Geschlechtsvvandel  von  dem  Einflüsse- 
der  Wörter  mit  denselben  oder  ilhnlichen  suffixalen  Elementen  ab- 
liängig  ist.  —  Z.  B.  ahd.  ihsilt  i.  ^Verbannung'  ^=  lat.  exiliuni  n. 
'ds.'  wegen  der  Attraktion  durch  die  /-Feminina,  nhd.  Speicher  m, 
i=  lat.  spicaria  f.  —  Attraktion   durch  die  ßr-Maskulina. 

XII.  Substantiva,  welche  das  Geschlecht  wegen  der  völligen 
])honetisch-materiellen  Gleichheit  mit  den  in  der  Sprache  schon 
länofst  existierenden  Wörtern  oewechselt  haben.  —  Es  kommen  Fälle 
vor,  daß  irgend  ein  Wort  lautlich  mit  einem  etymologisch  ganz  an- 
deren Worte  zusammenfällt  und  nach  ihm  sein  Geschlecht  richtet, 
z.  B.  nhd.  Tusch  m.  'Beleidigung'  ^=  frz.  touche  f.  'Berührung,  Stoß' 
nach  Tusch  m.  'musikalischer  Festgruß'  (vgl.  Seiler  III.  179.  s.  unten, 
und  Hirt-Weigand  sv.).  In  diese  Abteiluug  gehören  auch  die  Fälle 
der  s,  g.  Volksetymologie. 

XIII.  Substantiva,  welche  dem  Genuswechsel  unter  dem  Ein- 
flüsse der  Komposita,  deren  Teile  sie  bilden,  unterlagen.  —  Z.  B. 
ahd.  zol.  m.,  nhd.  Zoll  m.  'Abgabe'  ^=  lat.  telonium^  tolonium  n,  'ds.' 
unter  dem  Einflüsse  des  ahd.  Kompositums  zolluntuom  m.  'ds.'  Aus- 
führlich handelt  darüber  der  polnische  Text. 

XIV.  Substantiva,  die  wegen  der  speziellen  Deklinationsbedin- 
gungen der  deutschen  Sprache  Feminina  wurden.  —  Es  ist  bekannt, 
daß  der  Plural  mehrerer  Substantiva  formal  mit  dem  Singular  der 
Feminina  zusammenfällt.  Es  kommen  demnach  Fälle  vor,  wo  man- 
che Maskulina  oder  Neutra,  welche  in  der  P^orm  der  Mehrzahl  fest 
geworden  sind,  singularische  Feminina  werden,  weil  ihre  äußere 
pluralische  Gestalt  (Form)  dem  Singular  der  Feminina  gleicht  z.  B. 
nhd.  Brille  f.  eigentlich  Plural  zu  nhd.  b-ill.  brille,  herille  m.  'ein 
durchsichtiger  Stein'  ^=  gr.-lat.  heryUus  m.  'ds.'  u.  s.  w. 

V.  Kapitel.  —  Fremde  Einflüsse. 

XV.  Substantiva,  die  das  Geschlecht  unter  dem  Einflüsse  frem- 
den Sprachgutes  gewechselt  haben.  —  Z.  B.  nhd.  Brimborium  n. 
latinisiert  aus  frz.  brimborion  m.  'Kleinigkeit,  Lappalien,  Nippes- 
sachen';  mhd.  göuive  n.,  obd.  Gäu  w..  nhd.  Gau  m.  nach  dem  lat. 
pngu.<<  m. 

Das  I.  Kapitel  umfaßt  die  Substantiva,  welche  das  fremde  Ge- 
schlecht unversehrt  beibehalten  haben.  —  Das  Material  zerfällt  in 
drei  Gruppen: 


67 

I.  Substantiva.  die  das  fremdsprachliebe  Geschlecht  ohne  irgend 
welchen  positiven  Grund  festhalten  z.  B.  nhd.  Bang  m.  ^=  frz.  rang  m.; 

II.  Substantiva.  welche  wegen  der  sozial-  und  naturgeschlecht- 
lichen  Verhältnisse  das  Geschlecht  nicht  gewechselt  haben  z.  B. 
nhd.  Papst,  ahd.  u.  mhd  papes,  hâbcs.  habest  m.  ^=  afrz.  papes  m., 
oder  nhd.  Schöps  m.  'verschnittener  Hammel'  ^=  westslav.  ^shopbch 
m.  'ds."; 

III.  Substantiva.  welche  weo;en  der  fortwährenden  Einwirkung: 
des  fremden  Urworts  das  ursprüngliche,  fremdsprachliche  Geschlecht 
festhalten,  z.  B.  nhd.  Grammatik  f.  ^=  lat.  grammatica  f.  —  Es  wirk- 
ten nämlich  verschiedene  Attraktionen  auf  das  Wort  ein,  die  an 
und  für  sich  genügten,  um  das  Geschlecht  des  Wortes  ins  Schwan- 
ken zu  bringen.  Das  Geschlecht  wurde  aber  aufrechterhalten,  weil 
der  klare  Zusammenhang  mit  dem  fremden  Urworte  die  genannten 
Attraktionen  nivellierte. 


Im  irroßen  und  oranzen  können  wir  das  gesamte  bearbeitete 
Sprachmaterial  in  drei  Klassen  einteilen: 

I.  Lehnwörter,  die  infolge  irgend  welcher  positiven  Ursachen  das 
Geschlecht  gewechselt  haben  (IV.  — XV.  Gruppe); 

II.  Lehnwörter,  die  unter  Mitwirkung  klarer  positiver  Gründe 
das  fremdsprachliche  Geschlecht  aufrechterhalten  haben  (II.  und 
III.  Gruppe); 

III.  Lehnwörter,  die  das  fremde  Geschlecht  ohne  ersichtlichen 
Grund  beibehalten  (I.  Gruppe). 

Diese  Tatsachen  berechtio:en  uns  zum  folgenden  Räsonnement: 
Die  konservative  Kraft,  die  jedem  Sprachelemente,  also  auch 
dem  Genus  der  Wörter  innewohnt,  bewirkt,  daß  das  Wort  bei  der 
Entlehnung  sein  Geschlecht  nicht  wechselt  i).  Wenn  also  ein  Ge- 
schlechtswandel bei  der  Entlehnung  eintritt,  müssen  dazu  bestimmte 
Ursachen  vorliegen,  die  konsequent  und  ausnahmslos  wirken,  inso- 
fern sie    von  anderen  Tendenzen  und  Ursachen    nicht    durchkreuzt 

'j  Dieses  theoretische  Ergebnis  wnrd  durch  eine  interessante,  empirisch- 
geschichtlichelTatsache  bekräftigt.  Man  kann  nämlich  beobachten,  daß  in  Fällen, 
wo  wir  genügende,  dokumentarische  Quellen  haben,  um  das  Geschlecht  des 
Lehnwortes  in  seiner  ganzen  Entwicklung  zu  verfolgen,  wir  immer  zu  derjenigen 
Form  des  Wortes  gelangen,  welche  das  fremdsprachliche  Geschlecht  noch  festhält, 
z.  B.  nhd.  Fenster,  mhd.  venster  n.,  ahd   fenestra  f.  ^=z  lat.  fenestra  f.  u.  s.  w. 


68 

werden.  Somit  wird  aer  Genusweclisel  zu  einem  Kriterium  bei  der 
Beurteilung  der  Entlehimngen.  Als  Anhang  zur  Arbeit  habe  ich 
einige  Lehnwörter  notiert,  deren  Geschlecht  uns  nötigt,  sie  aus 
einer  anderen  Quelle  herzuleiten,  als  es  bisher  geschah. 

Die  Lehnwr)rter  wechseln  das  Geschlecht,  weil 
sie  von  Wiirtern.  Wortgruppen,  oder  Vorstell  un  gs- 
in  halten    attrahiert    werden. 

Den  gr()ljten  Einflul.i  auf  den  Genuswechsel  üben  die  s  e  m  a- 
sio  logis  eh  en  Bedeutungsattraktionen  aus  und  diese 
spielen  augenscheinlich  nur  in  einer  nicht  gar  zahlreichen  Gruppe  von 
Substantiven  nicht  mit  (XII.  Gruppe).  Diese  Erscheinung  ist  recht 
verständlich,  weil  die  semasiologischen  Elemente  das  menschliche 
Bewußtsein  in   viel  höherem  Grade  erregen,  als  die  formalen. 

Der  Geschlechts  Wechsel  bedeutet,  daß  zwischen  dem  eben  ge- 
sprochenen Worte  (mit  schon  verändertem  Geschlecht)  und  seiner 
Vorstellung,  in  der  dem  sprechenden  noch  das  alte  Geschlecht  vor- 
schwebt, ein  Unterschied  entsteht.  Es  ist  nun  begreiflich,  daß  das 
entlehnte,  neue,  nicht  aber  das  alte,  traditionelle,  im  Sprachbewußt- 
sein  längst  eingebürgerte  Wort  sein  Geschlecht  wechselt,  weil  eben 
das  zu  entlehnende  (resp.  entlehnte)  Wort  normalerweise  weniger 
das  Sprachbewußtsein,  die  Apperzeption  erregt,  als  das  alte,  ein- 
heimische. Die  objektiv  identische  Veränderungs große 
(eben  der  Gcschlechtswechsel)  erscheint  daher  dem  sprechenden 
Subjekte  im  alten,  traditionellen  W^orte  subjektiv  größer  als 
in  dem  neuen,  nicht  eingewurzelten.  Es  waltet  hier  also  dasselbe 
Gesetz  der  reproduzierenden  und  reproduzierten  Vor- 
stellungen, welches  ich  auf  Grund  der  assimilatorischen  und 
der  dissimilatorischen  Prozesse  für  die  lautlichen  Vorgänge  auf- 
gestellt habe  ') 

Es  ist  aber  nicht  unbedingt  notwendig,  daß  die  in  einer  Sprache 
eingebürgerten   Wörter    die  neuerscheinenden   geschlechtlich  immer 

')  .Mikolaj  Riidnicki.  Studya  psychofonetycîzne  I.  Assymilacya.  IIWF.  (Roz- 
prawy  \\  ydziahi  filoloj^icziiego  Akadetnii  Umiejetnoöci  w  Krakowie)  tom  L.  ',50). 
Deutsche  Iiihaltsaiigalje  im  Bulletin  de  l'Académie  des  Sciences  de  Cracovie. 
I.  Cla-sse  de  Philologie.  Juin — Juillet  et  Octobre  1911.  Auch  Sonderabdruck: 
Psychophonotische  Studien.  I.  Assimilation  von  Mikolaj  Rudnicki.  Krakau  1912. 
Für  die  Dissimilation  vgl.  die  Abhandlung  des  Verfassers:  Z  zagadnieii 
psychdlVinetycznycli.  .MPK.I.  V.  2^\.  ff.  (Materyaly  i  prace  Komisyi  jçzykowej 
Akademii  Umiejetnosci  w  Krakowie,  Band  V.  Krakow  1912). 


69 

attrahieren;  es  können  Fälle  vorkommen,  daß  irgend  ein  fremdes 
Wort  klarer  apperzipiert  wird  als  das  einheimische  und  daß  infolge- 
dessen das  Geschlecht  des  letzteren  von  dem  des  ersteren  bestimmt 
wird.  vgl.  den  Fall  Gau  m.  wegen  lat.  pagus  m.,  auch  Echo  fin 
der  Vorrede).  Pliahntx  etc.  Im  jiolnischen  Texte  §§  75.  6(i  a  und 
die  Vorrede. 


Der  Vorstellungsinhalt  eines  jeden  Wortes  kann  in  drei  be- 
sondere Gruppen  von  Elementen  zerlegt  werden: 

1)  die  erste  Gruppe  bilden  die  semasiologischen  Elemente  im 
engeren   iSinne; 

2)  die  zweite  die  grammatisch-formalen  mit  den  zu  ihnen  ge- 
hörigen Bedeutungselementen  ; 

3)  die  dritte  die  formalen  oder  besser  die  lautlich-materiellen 
Elemente,  d.  h  die  artikulatorisch-motorischen.  respekt.  akustischen 
Elemente. 

Vom  Standpunkte  des  sprechenden  Subjektes  aus  bilden  alle 
drei  genannten  Klassen  von  Elementen  die  Merkmale  des  Wortes, 
welche  das  betreffende  Wort  von  anderen,  besonders  ähnlichen 
Wörtern  unterscheiden.  Den  Geschlechtswandel  führen 
die  Verwandtschaftsbeziehungen  unter  den  einzel- 
nen Klassen  von  Elementen  der  einander  attrahie- 
ren d  e  n  Wörter  herbei.  Es  ist  somit  die  Möglichkeit  gegeben, 
dieselbe  grundsätzliche  Wichtigkeit  den  drei  obenge- 
nannten Klassen  von  Wortelementen  zuzuschreiben  und  die  unter 
ihnen  bestehenden  Unterschiede  auf  die  verschiedenen  Grade  der 
Apperzeptionsklarheit  zurückzuführen.  Es  werden  nämlich,  wie  ge- 
sagt, die  semasiologischen  Elemente  am  klarsten,  dagegen  die  rein 
phonetisch-materiellen  als  im  höchsten  Grade  automatisierte  am  dun- 
kelsten apperzipiert:  mitten  zwischen  den  beiden  stehen  die  formal- 
grammatischen Elemente.  Es  muß  aber  hervorgehoben  werden,  daß 
dieses  Verhältnis  nicht  unbedingt  notwendig  ist;  aus  irgend  welchen 
Gründen  kann  eben  die  Apperzeptionsklarheit  der  formal-gramma- 
tischen oder  sogar  der  rein  lautlich-materiellen  Elemente  so  gestei- 
gert werden,  daß  sie  größere  Apperzeptionsklarheit  erreichen  und 
infolgedessen  \nel  intensiver  das  menschliche  Bewußtsein  erregen 
können  als  die  semasiologischen.  In  letzter  Instanz  hängt  das  von 
dem  Willen  des  Menschen  ab.  Das  bedeutet  aber  nicht,  daß 
hier  Laune  und  Willkür  herrscht  und  keine  Regelmäßigkeit  waltet; 


70 

es  wird  duoli  iiit^mand  ohne  zureichenden  Grund  l)ostimm- 
ten  Elementen  größere  Beachtung  schenken.  Somit  flielien  die 
drei  Gruppen  der  Wortelemente  in  eins  zusammen  und  unter- 
scheiden sich  voneinander  bloß  durch  die  Kompliziertheit  der  Vor- 
gänge und  verschiedene  normalstufige  Apperzeptionsklarheit.  Die 
Regelmäßigkeit  des  Genusvvandels  wird  also  durch  die  Be- 
ständigkeit der  Zusammenhänge  zwischen  den  einzelnen  Wcir- 
tern,  Gruppen  von  Wörtern  oder  zwischen  den  Vorstellungsinhalten 
bedingt.  Hier  ist  es  am  Platze,  an  das  quantitative  Gesetz  der 
Sprachentwicklung  von  Jan  v.  Rozwadowski  zu  erinnern;  vgl.  IF. 
XXV.  38     50. 


Verfasser  kann  nicht  umhin ,  seinen  Vorgängern  auf  diesem 
Gebiete  seinen  besten  Dank  auszusprechen.  Er  verdankt  den  ge- 
diegenen Wörterbüchern  von  Heyne,  Hirt-Weigand,  Lexer,  Schade, 
dem  großeji  Wörterbuche  der  Gebrüder  Grimm  und  noch  manchen 
anderen  eine  Fülle  von  Einzelheiten.  Vor  allem  aber  hat  ihm  das 
Buch  Seilers  ^j  sehr  gute  Dienste  geleistet  und  die  Arbeit  gera- 
dezu ermöglicht.  Seiler  versuchte  (IV.  Teil,  S.  517)  die  Ursachen 
des  Genuswechsels  bei  den  Lehnwörtern  zu  definieren  und  fand, 
daß  der  Genus wandel:  1)  von  der  Bedeutungsverwandtschaft;  2)  von 
der  Ähnlichkeit  gewisser  Suffixe;  3)  von  manchen  Deklinations- 
möglichkeiten der  deutschen  Sprache  abhängt. —  Die  drei  genannten 
Hauptpunkte  entsprechen  der  IV..  XI.  und  XIV.  Regel  des  Ver- 
fassers. 

Die  Arbeiten  von  Michels  -)  und  A.  Polzin  ^j  brauchten  fast  gar 
nicht  berücksichtigt  zu  werden,  zwei  andere  Abhandlungen  von 
A.  Polzin  *)  und  J.  Blumer  *^)  sind  mir  leider  unzugänglich  geblie- 
ben   und    ich    kenne    sie   bloß    aus    dem   Referate    von    Wilmanns 


')  Die  Entwickluno;  der  doutsclien  Kultur  im  Spie{;el  des  deutschen  Lehn- 
worts von  Friedrich  Seiler.  IV  Teile,   1615  Seiten.  Halle  a.  d.  S.  1913. 

')  Zum  Wechsel  des  Nomiualgeschlechts  im  I^eutschen.  Straßhurg  1889. 
(Diss.|. 

'i  Studien  zur  Geschichte  des  Diminutivums  im  Deutscheu.  Straßhurg 
1901.  (Quellen  und   Korsch.  88. 

*)  Geschlechtswandel  der  Substantiva  im  Deutschen  (mit  Einschluß  der 
Lehn-  und  Fremdwortei.  Hildesheim  1903.  (Progr.). 

"J  Zum  (jreschlechtswandel  der  Lehn-  und  Fremdwörter  im  Hochdeutschen. 
Leitmeritz   1890  u.  91. 


71 

(Deutsche  Gnimm.  III.  2.  376.  ff.).  So  viel  ich  aber  sehe,  enthalten 
sie  keine  neuen  Gesichtspunkte. 

Der  Altmeister  der  Sprachpsychologie  W.  Wuiidt  hat  gezeigt, 
wie  man  das  grammatische  Geschlecht  verstehen  und  begreifen 
soll  1).  Es  scheint  aber  dem  Verfasser,  daß  er  auf  eine  gewisse 
Einseitigkeit  der  vortrefflichen  Ausführungen  Wundts  hingewiesen 
hat.  Dieselbe  beruht  augenscheinlich  darauf,  daß  Wundt  die  Ge- 
genüberstellung der  beiden  Geschlechter  in  der  Sprache  als  Wir- 
kung der  realen  Wertassoziation,  nicht  als  deren  Ursache  betrachtet 
und  daß  daher — wie  Wundt  meint  —  das  männliche  Geschlecht  dem 
weiblichen  gegenüber  bloß  der  Ausdruck  der  größeren  Wertschät- 
zung der  Männer  im  Vergleich  mit  den  Frauen  sei.  Wir  haben 
kein  Recht  und  es  liegt  kein  Grund  vor,  den  Wertunterscheidun- 
gen größere  Altertümlichkeit  in  der  geschichtlich-kulturellen  Ent- 
wicklung- der  Menschheit  zuzuschreiben  als  den  Geschlechtsunter- 
scheidungen. Man  kann  vielmehr  das  Gegenteil  behaupten:  das 
natürliche  Geschlecht  ist  so  stark  und  tief  mit  den  Lebensbedin- 
gungen des  Menschen  und  der  Tiere  verwachsen,  daß  die  Genus- 
unterscheidung- zu  den  ursprünglichsten  und  wohl  frühesten  Tatsachen 
der  menschlichen  Ps3^chologie  und  daher  der  Sprachps^^chologie 
zuzuzählen  ist.  Die  geschlechtlichen  Erscheinungen  (ja  sogar  Lei- 
denschaften) mußten  schon  längst  bekannt  gewesen  sein,  bevor  die 
Wertunterschiede  im  menschlichen  Bewußtsein  festen  Fuß  fassen 
konnten. 

Die  Außenwelt  bietet  eine  Menge  von  Vorstellungen,  die  sowohl 
Wertelemente  als  auch  Geschlechtselemente  enthalten ,  z.  B.  der 
Stier,  der  Henr/st,  die  Kuh  etc.  Es  ist  also  selbstverständlich,  daß 
die  einen  sich  mit  den  anderen  in  der  weiteren  Kulturentwicklung 
verflochten,  und  zwar  auf  diese  Weise,  daß  das  männliche  Ge- 
schlecht mit  der  höheren  Wertschätzung  zusammenfi:el.  Anders 
konnte  es  ja  auch  nicht  sein;  die  Männer  erschienen  eben  als  Jäger, 
Krieger,  Arbeiter,  als  Beschützer  der  Frauen  und  Kinder,  als  Fischer 
u.  s.  w.  für  die  Gesellschaft,  für  den  Volksstamm,  oder  schließlich 
für  die  Familie  immer  wertvoller  als  die  Frauen.  Im  g-roßen  und 
ganzen  gilt  dasselbe  auch  für  die  heutigen  sozialen  Zustände.  Schon 
V.    Rozwadowski  2)    hat    darauf    hingewiesen,    daß    Wundt    für    die 

*j  Völkerpsychologie.  I.Band.  Die  Sprache  ^  Zweiter  Teil,  S.  19  ff.  Leipzig 
1904. 

^)  Wortbilduii"   und   Wortl)edeutung-.  Heidelberg  1904. 


vuri^fseliichtliehe  Spracheiitwicklun^  der  Menschheit  viel  zu  kleine 
Diiuensionen  annehme;  derselbe  Fall  scheint  auch  in  der  Beurtei- 
lung des  grammatischen  Geschlechts  in  dem  denkwürdigen  Huche 
des  grol'en  Meisters  vorzuliegen. 


8.  /IMMEKMANN  KA/!MlKi:z.  Fryderyk  Wielki  i  jego  kolonizacya 
rolna  na  ziemiach  polskich.  (Frirdi'irh  tler  4ri-oße  iinil  seine 
läinllhhe  Ko/onis<ffioti  in  den  polnischen  Laiideni,  Poznan  1915. 
2  Htlc. 

Außer  dem  in  den  Staatsarchiven  ))efiudlichen,  dem  Verfasser 
nicht  freigegebenen  Material  sind  in  den  von  ihm  ausgebeuteten 
süddeutschen  und  polnischen  Archiven  w^ertvoUe  Beiträge  zur  frie- 
derizianischen  Kolonisation  vorhanden.  Zu  Lebzeiten  Friedrichs  des 
Großen  weist  die  einschlägige  Literatur  nur  Beiträge  geringeren 
Wertes  auf.  Nach  seinem  Tode  haben  Beamte,  die  sich  mit  der 
Kolonisation  l)efaßten,  wie  Hovm.  Lamotte,  Holsche,  Struensee  und 
andere  Schriftsteller  aus  politischen  und  nationalükonomischen 
Gründen  die  Frage  gelegentlich  und  einseitig  behandelt.  Erst  seit 
dem  Erscheinen  der  Arbeiten  Beheim  -  Schwarzbachs  und  haupt-^ 
sächlich  seit  dem  Siege  Deutschlands-Preußens  über  Frankreich, 
welcher  den  Wert  der  Sch()pfer  des  preußischen  Staatswesens  au 
den  Tag  legte,  mehren  sich  für  die  friderizianische  Kolonisation 
wichtige  Publikationen  und  Al)handlungen  (Stadelmann,  Schmoller, 
Bär.  Fechner,  Skalweit,  Neuhaus).  Der  Verfasser  versuchte  die  ganze 
einschhlgige  Literatur  zu  sammeln  und  den  gegenwärtigen  Zustand 
der  friderizianischen  Kolonien  zu  durchforschen,  um  sodann  das  ihm 
zur  Verfügung  stehende  ]\Iaterial  in  ein  systematisches  Ganze  zu 
bringen. 

Seit  dem  Großen  Kurfürsten  befaßten  sich  die  Hohenzollern  mit 
der  Kolonisation  der  brandenburgisch-preußischen  Landesteile.  Fried- 
rich der  Große  trat  in  dieser  Beziehung  nur  in  die  Fußstapfeu  sei- 
ner Vorfahren. 

Das  Hauptmotiv  zu  seiner  kolonisatorischen  Tätigkeit  war  die 
Vermehrung  der  Bevrdkerung  und  der  Produktionsftihigkeit  des 
Landes.  Dazu  veranlaßte  ihn  namentlich  der  Mißstand  der  polni- 
schen ländlichen  Bevölkerung,  die  er  in  Schlesien  und  sodann  in 
Westpreußen  und  dem  Xetzegebiet  antraf,  in  numerischer,  rechtlicher,. 


73 

■vvirtscliaftlipher  und  cillgemeinkultnreller  Bezieliuiig.  Auf  diesem 
Gebiete  zu  verharren,  bewog  ihn  die  Konkurrenz  Polens.  Rußhmds 
und  Österreichs. 

Eine  zweite  Ursache  der  Kolonisation  bildete  der  Plan  Fried- 
richs, die  Zahl  der  deutschen  Bev<Jlkerung  im  preußischen  Staate 
zu  vermehren.  Er  glaubte  nicht  an  einen  moralischen  und  Avirt- 
schaftlichen  Aufschwung  des  polnischen  Adels  noch  des  polnischen 
Volkes,  und  darum  suchte  er  den  ersteren  loszuwerden,  dem  letz- 
teren durch  Vermischung;  mit  der  deutschen  Bevülkeruno:  und  durch 
den  Einfluß  erzieherischer  Elemente  deutschen  Charakter  aufzu- 
drücken. Dies  suchte  er  zu  erreichen,  indem  er  in  den  erAvähnten 
Landesteilen  die  an  die  polnische  Geistlichkeit  und  Lehrerschaft 
die  nachdrückliche  Forderung  stellte,  die  deutsche  Sprache  zu  er- 
lernen, sich  die  deutsche,  vou  preußischem  Patriotismus  durchdrun- 
gene nationale  Kultur  anzueignen,  deutsche  Schulen  gründete  und 
die  Verordnung  erließ,  die  Leibeigenschaft  zugunsten  der  Verbrei- 
tung der  deutschen  Sprache  unter  dem  polnischen  Volke  auszunüt- 
zen u.  a.  m.  Polnische,  bei  der  Übernahme  des  Landes  angetroffene 
Beamte  wurden  entlassen  und  zu  den  neuen  preußischen  Ämtern 
nicht  zugelassen.  Deutschen  Bürgern  war  der  Ankauf  von  Rittergütern 
aus  polnischer  Hand  gestattet,  für  den  Erwerb  polnischen  Besitztums 
in  Westpreußen  und  dem  Xetzegebiet  wurde  eine  bedeutende  Summe 
ausgeworfen.  Der  sowohl  in  Polen  wie  in  Preußen  begüterte  pol- 
nische Adel  entging  nur  der  zwangsweisen  Enteignung  seiner 
im  preußischen  Anteil  gelegenen  Güter  durch  die  Intervention 
Rußlands. 

Einen  anderen  Beweggrund  zur  Kolonisation  bildete  für  Friedrich 
die  Absicht,  die  protestantische  Bevölkerung  in  seinem  Staate  zu 
vermehren.  Bei  seiner  Toleranz  oder  vielmehr  seiner  Geringschät- 
zung, die  er  für  alle  Religionen  und  Bekenntnisse  hatte,  war  er 
sich  wohl  bewußt,  daß  für  den  preußischen  Regenten  das  protestan- 
tische Bekenntnis  der  Lntertanen  das  bequemere,  dagegen  die 
Abhängigkeit  der  katholischen  L^ntertanen  von  Rom  für  den  Staat 
von  Nachteil  sei. 

Zur  kolonisatorischen  Tätigkeit  selbst  war  I'riedrich  nicht  so 
sehr  von  Natur  aus  veranlagt,  als  vielmehr  durch  die  ihm  aufge- 
drungene Bildung  vorbereitet,  zu  der  dann  die  Eigenschaften  eines 
absolutistischen,  um  das  Wohl  seines  Staates  auf  das  äußerste  be- 
sorgten Herrschers  fcirdernd  hinzutreten. 


BYir  die  Ileraii/ieliuiiof  und  x^usstattuno;  der  in  sämtlichen  Pro- 
vinzen  des  preußischen  Staates  augesiedelten  54.475  Familien  (wovon 
auf  i;-anz  Schlesien  14.050,  auf  das  Land  in  We.stpreiißen  1.286, 
in  dem  Netzedistrikt  599  Familien  entfielen)  gab  Friedrich  die 
Summe  von   uujji^efälir  'Jb  Millionen  Taler  aus. 

Das  Menschenmaterial  suchte  Friedrich  auf  verschiedene  ^^'eise 
zu  gewinnen.  Nach  deutschem  Recht  war  bis  zu  den  Zeiten  der  durch 
Preußen,  Österreich  und  Rußland  um  die  Mitte  des  XVIIl.  Jhs. 
systematisch  betriebenen  Kolonisationen  die  Auswanderung  freier 
Untertanen  gestattet.  Demnach  ließ  Friedrich  die  Anwerbung  der 
Kolonisten  im  Reiche  durch  seine  Werbeoffiziere,  Residenten,  beson- 
dere Agenten,  mittels  Edikten.  Lockbriefen  usw.  betreiben.  Aus  Polen 
wurden  namentlich  im  J.  1753  die  sg.  Holländer  oder  Deutschpolen, 
die  von  polnischen  Besitzern  im  XVIL  und  XVIIL  Jh.  angesiedelt 
worden  und  die  infolge  ihrer  kulturellen  Überlegenheit  und  günstiger 
Ansiedlungsbediiigungen  zu  Wohlhabenheit  gelangt  waren,  einfach 
durch  preußische  Militärkommandos  nach  Preußen  hiuiibergeschafl't 
und  ihre  Gutsherrn  wurden  angehalten,  die  zurückgelassenen  Lände- 
reien   und  Geh()fte  sowie  alle  möglichen  Forderungen    zu  bezahlen. 

Gegenüber  dieser  preußischen  Agitation  nahmen  die  meisten 
deutschen  Staaten  den  Standpunkt  ein,  daß  sie  sich  gegen  die  Aus- 
wanderung arbeitsamer  und  namentlich  einigermaßen  wohlhaben- 
der Untertanen  mit  allen  ihnen  zustehenden  Machtmitteln  wandten, 
dagegen  meistens  alle,  die  infolge  ihrer  Armut  oder  moralischen 
Verkommenheit  dem  Lande  oder  der  Gemeinden  zur  Last  fallen 
konnten,  ziehen  ließen.  Bei  zunehmender,  mit  der  Entvölkerung  des 
Landes  drohender  Auswanderung  wurden  härtere  Maßregeln  getroffen, 
Gefängnisstrafen  verhängt,  je  man  drohte  selbst  mit  der  Todesstrafe. 
Namentlich  trat  der  Auswanderung  nach  Westpreußen,  als  einem 
„mit  dem  deutschen  Reich  in  keiner  Verbindung  stehenden  Land-', 
Kai.ser  Joseph  II  wiederholt  entgegen  und  suchte  die  beteiligten  Stände 
gegen  Preußen  zu  stimmen. 

Die  Polen  wandten  sich  vergebens  an  den  preußischen  Gesand- 
ten in  Warschau  um  Schutz  vor  den  Militärkommandos  und  sodann 
um  Rückerstattung  der  von  den  einzelnen  Kommandos  und  der 
Driesener  Kommission  gelegentlich  der  Auswanderung  der  „Hollän- 
der~  eingezogenen  Kapitalien,  vergebens  schrieben  die  geschädigten 
Besitzer  an  Friedrich  und  sandten  einen  Vertreter  nach  Berlin, 
Friedricli   wußte  trotz  der  monatelang  dauernden  Beutezüge,  Klagen 


75 

und  Verhandlungen  von  nichts  und  wollte  selbst  angesichts  der 
erbrachten  Beweise  von  einer  Rückerstattung  der  zu  Unrecht  er- 
folgten Requisition  nichts  wissen. 

Die  Ursachen  der  Auswanderung  aus  Süddeutschland  nach 
Preußen  lagen  zunächst  in  der  Natur  der  Bevölkerung,  namentlich 
des  wanderlustigen  Schwaben  selbst,  sodann  in  einer  Anzahl  äuße- 
rer Umstände.  Dazu  gehörten  die  Unduldsamkeit  der  protestanti- 
schen Behörden  der  lebensfrohen  Bevölkerung  gegenüber,  sodann 
Bedrückung  seitens  einiger  Fürsten,  Mißernten,  ferner  Mangel  an 
Land,  Heizmaterial.  Erwerbsmöglichkeit  und  Kredit,  endlich  die 
wenig  rationelle  Bewirtschaftung.  Bei  der  Verwüstung  von  Sachsen 
hatte  Friedrich  auch  die  Nebenabsicht,  die  verarmte  Bevölkerung 
um  so  leichter  zur  Auswanderung  zu  bewegen.  In  Polen  bil- 
dete die  Forderung  vermehrter  Zinsen,  Abgaben  und  Dienste  — 
nicht  Religion sdruck,  über  die  in  jener  Zeit  die  polnischen  Dissi- 
denten sich  beklagten  —  einen  Beweggrund,  den  friderizianischen 
Edikten  und  Kommaudos  Folge  zu  leisten. 

Die  Kolonisten  erhielten  nicht  mehr  die  Autonomie,  deren  sicii 
ihre  Vorgänger,  namentlich  die  französischen  Réfugiés  erfreuten,  sie 
wurden  der  bestehenden,  allgemeingültigen  Rechtsordnung  einver- 
leibt. Die  Ansiedlung  geschah  entweder  durch  die  Regierung  und 
ihre  Organe  unter  der  Direktive  und  Kontrolle  Friedrichs  selbst, 
durch  Entrepreneure  und  durch  Gutsbesitzer,  die  für  die  Hergabe 
ihrer  Ländereien  und  Einrichtung  der  Kolonien  von  dem  Staate  ent- 
sprechend entschädigt  wurden.  Sie  geschah  dorfweise,  wobei  die 
Gehöfte  auf  einer  oder  zu  beiden  Seiten  des  Weges  standen.  Die 
Gebäude  wurden  je  nach  örtlichen  Verhältnissen  aus  Holz,  Lehm 
oder  in  Fachwerk  hergestellt. 

Die  Verwaltung  der  Kolonisation  entsprach  trotz  der  großen,  auf 
die  Anlegung  und  gedeihliche  Eutwickelung  der  Kolonien  verwendeten 
Sorgfalt  Friedrichs  nicht  seinen  Anforderungen.  Vielfach  waren  die 
Beamten  den  Ansiedlern,  die  ihnen  viel  Mühe  und  Arbeit  verur- 
sachten, nicht  wohl  gesinnt,  anderseits  nützten  sie  die  Ansiedlungs- 
fonds  zu  ihren  Gunsten  aus,  sodaß  die  Benachteiligten  nicht  vor- 
wärts kommen  konnten,  und  täuschten  sodann  dem  König  Verhält- 
nisse vor.  die  in  "Wirklichkeit  nicht  bestanden. 

Die  pers()uliche  Freiheit  und  die  Befreiung  vom  Militärdienste 
für  die  Ansiedler  und  ihre  männlichen  P'amilienmitglieder  bildete 
bei  der  Ansiedlung  die  Hauptbediugung,  die  auch  streng  eingehalten 


wurtU'.  HiMi  iliiieii  y.ugeteilten  Grund  iiud  nodcii  orliielteii  sie  ge- 
wiiluilich  als  erbliches  Ei^'entuiu,  mußten  aber  Zinsen  zahlen  und 
waren  bei  Veräußerung  des  Gutes  von  der  Entscdieidung  der  Re- 
gierung abhängig.  Je  nach  der  (îri)ue  des  mitgebrachten  Vermögens 
tider  dem  jeweiligen  Verliältnisse  von  Angebot  und  Nachfrage  nach 
Kolonisten  gestaltete  sieh  ihre  soziale  und  wirtschaftliche  Lage 
und  darnach  wurde  bemessen,  was  für  ein  Grundstück  und  welche 
Beihilfe  sie  bei  Herstellung  des  Wohn-  und  Wirtschaftsgebäudes 
und  Anschatl'ung  des  Inventars  erhalten  sollten.  Aulk^rdem  Avurden 
ihnen  meistenteils  Rückerstattung  der  Reisekosten,  Lebensunterhalt 
l)is  zur  ersten  Ernte.  Weideland,  Brennholz,  sowie  einige  Jahre 
Steuerfreiheit  nach  ihrer  Ankunft  bewilligt.  Entsprechend  ihrer  Do- 
tation waren  ihre  Leistungen  hinsichtlich  Rodung,  Zinszahlung, 
Hand-  und  Spanndienste,  Haftung  für  die  erhaltene  Kolonie. 

In  konfessioneller  Beziehung  bestanden  die  Ansiedler  überwie- 
gend aus  Protestanten;  in  nationaler  waren  die  schlcsischen  Kolo- 
nisten größtenteils  Deutsche,  zum  geringen  Teil  auch  Böhmen  und 
Polen  aus  den  benachbarten  kgl.  Domänen,  in  Westpreußen  und 
im  Xetzebezirk  gleichfalls  Reichsdeutsche,  wohingegen  die  aus  Po- 
len herangezogenen  Kolonisten  nach  dem  Glogauer  Bezirk,  der  Mark 
und  nach  Pommern  kamen.  Ihre  moralischen  und  allgemein-kultu- 
rellen Eigenschaften  werden  von  deutschen  Schriftstellern  des  aus- 
gehenden  XVIII.  und  zu  Anfang  des  XIX.  Jahrhunderts  einmütig 
mit  den  Behörden  der  süddeutschen  Staaten  äußerst  gering  bewertet. 
Friedrichs  Wunsch,  möglichst  wohlhabende  Kolonisten  zu  gewinnen, 
stieß  auf  großen  Widerstand  der  deutsclien  Staaten,  Avelche  bestrebt 
waren,  alle  begüterten  Untertanen  zurückzuhalten.  Die  von  den 
süddeutschen  Behörden  abgefaßten,  sehr  ausführlichen  Protokolle 
weisen  darauf  hin,  daß  überwiegend  arme  AusAvanderer  sich  nach 
den  Kolonien  Friedrichs  des  Großen  wandten.  Die  Nachfrage  der 
preußischen  Regierung  nach  dem  hinterlassenen  Vermiigen  der  Ko- 
lonisten blieb  trotz  der  eifrigen  Vermittlung  der  Residenten  an  den 
einzelnen  Höfen  meistens  ohne  Erfolg.  Dagegen  brachten  die  „Hol- 
länder" aus  Polen  hunderttausende  von  Talern  und  ganze  Heerden 
Pferde  und  Vieh  unter  militärischer  Bedeckung  nacli  Preußen. 

Soweit  man  auf  Gruml  der  Angaben  von  Fr.  A.  Zimmermann, 
Fechiu-r  und  Bär  eijie  Statistik  der  friderizianischen  Kolonien  fest- 
.stellen  kann,  entwickelt  sich  diese  bezüglich  der  Bevölkerungszahl 
frün.sti<r.   Wirtschaftlich  ist  ihr  Aufsehwmii::  nicht  einheitlich  geAvesen. 


l  i 

Die  Uiigleiclilieit  des  Bodenbesitzes  und  der  Bodeubescbafteuheit  des 
Bodens,  die  Verscbiedenartigki'it  der  klimatiscben  und  wirtsebaftlicheii 
Verhältiiiöse.  Mangel  an  nötigen  Kenntnissen  in  der  Bewirtschaftung 
lies  Bodens,  gepaart  mit  Trägheit  und  Leichtsinn  trugen  oft  dazu  bei, 
daß  die  Kolonisten  in  der  ersten  Zeit  vielfach  ihr  Anwesen  ver- 
ließen und  sich  in  anderen  Provinzen  ansiedeln  ließen  oder  in  die 
Heimat  zurückkehrten,  Avährend  andere  zu  einem  gewissen  Wohl- 
stande gelangten.  Eine  Anzahl  von  Kolonien  blieb  dann  auch  bis 
auf  den  heutigen  Tag  in  den  Händen  der  Nachkommen  der  ersten 
Ansiedler.  In  kultureller  Beziehung  haben  sie  auf  die  ansässige 
BeviUkerung  nicht  eingewirkt;  wenn  es  seit  der  BaueridDcfreiung 
der  polnischen  ländlichen  Bevölkerung  gelang,  hie  und  da  ihnen 
einzelne  Gehöfte  abzugewinnen,  so  haben  dazu  andere  Einflüsse  bei- 
getragen. Die  Bedeutung  der  friderizianischen  Kolonisation  für  die 
östlichen  Provinzen  Preußens  liegt  auch  nicht  so  sehr  in  der  kultu- 
rellen Hebung  des  Landes  durch  die  Ansiedler  als  in  der  Schaifung 
von  Tausenden  kleiner  Wirtschaftsbetriebe.  Ihre  Nationalität  haben 
die  deutschen  Kolonisten  größtenteils  gewahrt,  oder  wenigstens  den 
deutschen  Charakter  ihres  x^nsiedlungsdorfes  erhalten,  obgleich  — 
meistens  gleich  im  ersten  Stadium  der  Ausiedlung — die  polnische 
Bevölkerung  hie  mid  da  die  geräumten  Gehöfte  besetzte.  Die  über- 
schüssige Bevölkerung  der  Ansiedlungsdörfer  hat  zur  Stärkung  des 
deutschen  Elementes  in  den  Nachbardörfern  und  Städten  und  na- 
mentlich auch  in  den  Industriebezirken  oft  erheblich  beigetragen, 
für  den  deutschen  Gewerbe-  und  Beamtenstand  vielfach  Material  ge- 
liefert und  der  jetzt  bestehenden  Ansiedlungskommission  verläßliche 
Bewerber  gestellt.  Durch  die  Ansiedlung  vieler  Tausende  von  Pro- 
testanten hat  auch  in  den  ehemalig  fast  reiukatholischen  polnischen 
Landesteilen  der  deutsche  Protestantismus  Fuß  gefaßt. 

Nach  Friedrichs  des  Großen  Tode  wurde  sein  Werk  durch  die 
Verwaltuno-  nicht  gefördert,  dao-egen  ließ  König  Friedrich  Wilhelm 
in.  in  Südpreußen  zahlreiche  neue  Ansiedlungen  gründen.  Unter 
Friedrich  Wilhelm  IV.  wurden  einige  Güter  im  Großherzogtem  Po- 
sen zerschlagen  und  unter  Kolonisten  verteilt.  Unter  Wilhelm  I. 
und  seinen  Nachfolgern  lebte  das  Ansiedlungswerk  Friedrichs  des 
Großen  wieder  auf.  Sowohl  im  J.  1886  bei  Begründung  des  betref- 
fenden Gesetzes,  wie  im  J.  1907  bei  Begründung  des  Enteignungs- 
gesetzes haben  Vertreter  des  preußischen  Staatsministeriums  in  den 
beiden  sresetzüebenden  Häusern  sich    auf  Friedrich   den   Großen  als 


78 

(las  Vorbild    der    ^•cgemvürtiiicii    prcul'iisclu'ii    Ostmarkcnpolitik    be- 
rufen. 

Di'iii  Werke  ist  eine  Anzahl  Arcliivalienabscbriften,  zwei  Karten 
mit  den  friderizianisclien  Kolonien  in  Schlesien,  Westprenßen  und 
dem  Xetzebezirk,  sowie  10  Photogravüren  der  jetzt  noch  bestehenden 
aus  der  Zeit  Friedrichs  des  Großen  stammenden  Ansiedlungsgebäude 
beiirefUirt. 


9.  ZOLL  FRYDERYK  iunior.  Stanowisko  Antoniego  Randy  w  rozwoju 
prawa  cywilnego.  (Anton  lianda  in  dei-  Enttrichtung  des  österr. 
ZifilrerfitesJ. 

Vor  mehreren  Monaten  ist  Anton  Ritter  v.  Randa,  Präsident 
der  böhmischen  iVkademie  für  Kunst  und  Wissenschaft,  Mitglied 
unserer  Akademie  der  Wissenschaften,  Ehrendoktor  der  Jagelloni- 
schen,  sowie  der  Universität  in  Bologna  verschieden.  Er  war  der 
größte  böhmische  Rechtsgelehrte,  erfreute  sieh  eines  Weltrufes, 
gehörte  unter  den  österreichischen  Juristen  zu  den  grr)ßten,  so  daß 
nur  der  geniale  Josef  Unger,  den  er  aber  an  juristischer  Erudition 
übertraf,  ihm  gleichkam  oder  ihn  auch  überragte.  Bei  Würdigung 
der  Verdienste  Ran  da  s  muß  deswegen  ein  besonderes  Gewicht  auf 
U  n  g  e  r  s  Wirksamkeit  gelegt  werden. 

Der  Verfall  der  Rechtswissenschaft,  der  den  großen  Kodifika- 
tionsarbeiten folgte,  stand  zweifelsohne  mit  dem  Drucke,  den  der 
Polizeistaat  aiif  die  Geisteswissenschaften  übte,  in  engem  Zusam- 
menhange. Mit  der  Revolution  des  Jahres  1848  kam  auch  für  die 
Rechtswissenschaft  ein  Hoffnungsstrahl.  Auf  dem  Gebiete  des  Pri- 
vatrechtes übernahm  Unger  die  Leitung  und  kam  mit  neuen 
Impulsen,  die  er  der  rechtshistorischen  Schule  verdankte.  Er  zeigte 
seinen  Landsleuten,  daß  das  a.  b.  G.  B.  keinesfalls  eine  unantastbare 
raison  écrite  sei,  daß  in  diesem  Kodifikationswerke  lediglich  ein 
Bild  des  seinerzeitigen  Rechtszustandes  in  der  Beleuchtung  der 
gleichzeitig  herrschenden  Doktrin  dargestellt  erscheint,  daß  das  rö- 
mische Recht,  besonders  in  der  modernen  Entwicklung  viel  mehr 
Gehalt  habe,  als  das  a.  b.  G.  B.,  und  daß  im  corpus  iuris  civilis  und 
dem  gemeinen  Rechte  die  Quelle  einer  Entwicklung  zu  suchen  sei, 
welche  auf  das  österr.  Privatrecht  belebend  wirken  kann  und  soll. 
Und  von  diesem  Ausgangspunkte  gelangte  er  zu  einer  gewissen 
Gerinj'schatzun":    der  von   mehreren   Juristen  besser  oder  schlechter 


79 

formulierten  Gesetzeswerke,  und  nahm  keinen  Anstand,  sich  in  einer 
freien  Interpretation  oftmals  über  den  ausdrücklichen  Inhalt  der 
Gesetzesvorschriften  hinwegzusetzen  und  so  dem  gemeinen  Rechte 
Eingang  in  Osterreich  zu  verschaffen.  Einen  anderen  Standpunkt 
nahm  der  jüngere  Ran  da  ein,  der,  gleichfalls  ein  Adept  der  reclits- 
historischen  Schule  und  ein  eminenter  Kenner  des  römischen  Rechtes, 
dem  Text  des  Gesetzes  viel  mehr  xichtung  entgegenbrachte  und  daher 
nur  dort,  wo  die  betreffende  Vorschrift  versagte  oder  zu  unbilligen 
Ergebnissen  führte,  Gesetzesänderungen  und  Ergänzungen  beantragte, 
sich  aber  in  keine,  von  dem  geschriebenen  Rechte  abweichende  und 
besonders  kühne  Literpretation  einlassen  wollte.  Dieser  Unterschied 
in  der  Auffassung  des  zulässigen  Bereiches  der  Gesetzesauslegung 
zeichnet  die  beiden  Rechtslehrer  aus  und  läßt  sich  in  den  meisten 
ihrer  Arbeiten  nachweisen.  Er  erklärt  uns  auch,  warum  Ran  da 
mit  ganz  besonderer  Vorliebe  an  Gesetzesvorlagen  mitwirkte  und 
selber  eine  Reihe  von  wertvollen  Entwürfen,  darunter  insbesondere 
über  das  Xachbarrecht.  sowie  über  das  Recht  der  Entschädis^uno- 
verfaßte. 

In  der  Wahl  der  Themata,  welche  die  beiden  Rechtslehrer  zum 
Gegenstande  ihrer  Forschungen  machten,  tritt  gleichfalls  der  Un- 
terschied in  der  geistigen  Veranlagung  der  beiden  Rechtslehrer  zum 
Vorschein.  Der  ruhige,  konservative  Ran  da  befaßt  sich  zumeist 
mit  dem  Rechte  in  der  statistischen  Erscheinung.  Seine  grüßten  und 
berühmtesten  Monographien  sind  jene  über  den  Besitz,  das  Eigen- 
tum und  das  Wasserrecht.  Die  Schadenersatzpflicht  behandelt  er  in 
der  Schrift,  die  sich  der  größten  Beliebtheit  erfreute,  vom  Gesichts- 
punkte der  Störung  des  normalen  Rechtszustandes  und  schreibt  da- 
her hauptsächlich  über  die  Deliktsobligationen.  Anders  Unger,  der 
mehr  zu  großen  Synthesen  hinneigt  und  das  Recht  in  seinem  steten 
Flusse  beobachtet.  Sein  größtes  Werk  ist  der  allgemeine  Teil  des 
Ost.  Privatrechtes  und  die  besten  seiner  Moüographien  gehören  dem 
Obligationenrechte  an.  Wohl  schreibt  auch  Ran  da  in  den  letzten 
Jahren  ein  Handbuch  des  Handelsrechtes,  doch  beschränkt  er  sich 
hiebei  vorwiegend  auf  die  ihm  eigene,  sonnenklare  Darstellung  des- 
sen, was  als  commimis  doctori'.m  opinio  gilt. 

Die  Art,  wie  die  beiden  Meister  der  Rechtswissenschaft  die 
Interpretationsmethode  auffaßten,  blieb  nicht  ohne  Wirkung  auf  ihr 
Verhältnis  zu  der  modernen  Bewegung,  welche  als  freie  Rechtsfin- 
dung bezeichnet  zu  Averden  pflegt. 


80 

Nur  einige  AVorte  zur  Orientierung,  worin  nach  meiner  Auf- 
fassung tlas  AVesen  dieser  neuen  liewegung  besteht. 

Eigentlich  ist  sie  niclit  neu:  Eine  Reihe  von  bedeutenden  Rechts- 
lehrei'n .  wie  Ihcriiig.  liiiluw.  Gény,  Lambert,  Ehrlich. 
Bekker.  llauriou  u.  a.  ))rachten  nur  in  einer  mehr  oder  we- 
niger radikalen  Weise  in  Erinnerung  das.  was  die  riimischen  Ju- 
risten, sowie  auch  viele  ihrer  Nachfolger  wohl  verstanden,  daß  näm- 
lich Gesetz  und  Recht  verschiedene  Dinge  seien,  daß  das  Gesetz 
nur  ein  toter  Buchstabe  sei ,  während  das  Recht  in  den  Erschei- 
nungen lebt,  sich  entwickelt  und  mit  den  ethischen,  sozialen  und 
ökonomischen  Wandlungen  ununterbrochen  Modifikationen  unter- 
liegt. Das  Gesetz  stellt  nur  bestimmte  Grenzen  fest,  in  denen  sieh 
das  Rechtsleben  betätigen  darf  Es  müssen  daher  als  Rechtsquelle 
nicht  allein  die  Gesetzesvorschriften  gelten,  sondern  auch  Faktoren, 
die  außerhalb  der  geschriebenen  Regeln,  an  delà  de  la  loi.    wirken. 

Dieses  „a«t  delà  de  la  loi'-''  ist  nun  eine  Sphäre,  die  mit  viel 
mehr  Nachdruck,  als  es  vorher  der  Fall  war,  in  der  neuesten  Zeit 
zum  Gegenstande  der  wissenschaftlichen  Untersuchungen  gemacht 
wurde  und  der  Juristerei  einen  doppelten  Charakter  verleiht:  den 
einer  Wissenschaft,  sowie  den  einer  Kunst. 

Die  Naturrechtslehrer  fanden  keinen  Anlaß,  sich  mit  dem  hier 
angedeuteten  Problem  näher  zu  befassen.  Ihnen  erschien  nämlich 
das  Recht  als  eine  unwandelbare  Größe,  die  in  dem  Gesetze  besser 
oder  schlechter  formuliert  wurde;  das  Gesetz  konnte  ohne  weiters 
unter  Verwertung  des  Naturrechtes,  als  dessen  Ausfluß  es  erschien, 
ergänzt  und  verbessert  werden.  Der  Interpret  brauchte  hiezu  keiner 
weiteren  Rechtfertigung  als  jene,  daß  er  nur  aus  derselben  Quelle 
schöpfe,  welcher  der  Gesetzgeber  seine  Vorschriften  entnahm. 

Die  rechtshistorische  Schule  verwarf  die  unrichtige  Doktrin  von 
dem  Bestehen  eines  unwandelbaren  Naturrechtes.  Sie  zeigte,  Avie 
das  Recht  mit  der  ganzen  Kultur  Wandlungen  unterliege  und,  von 
dem  Gesichtspunkte  ausgehend,  dasselbe  sei  ein  geschichtliches  Pro- 
dukt, wandte  sie  sich  einer  Analyse  der  historischen  Rechtsquellen 
zu.  Mau  verfiel  aber  in  Ansehung  der  Intcrj)retation  in  eine  Ein- 
seitigkeit: die  wissenschaftliche  Analyse  bezieht  man  nur  auf  die 
geschichtlich  üljerlieferten  Rechte  und  deren  Grundlagen,  ohne  auch 
das  heutige  Rechtsleben  zum  Gegenstande  der  Untersuchung  zu  ma- 
chen. Bei  der  Ge.setzesuuslegung  greift  man  zu  den  alten  Rechts- 
quellen und  findet  in  dem  Inbegriff  derselben  und  der  Gesetzesvor- 


81 

schrifteu,  die  zu  einem  logisch  aufgebauten  System  zusammengestellt, 
keine  Lücken  aufweisen  sollen  (Thül,  Hof  mann  u.  A.),  stets 
eiue  Entscheidung  —  sei  es  direkt  oder  im  Wege  einer  Analogie. 
Ob  aber  eine  so  gewonnene  Entscheidung  den  geänderten  Lebens- 
verhältnissen entspricht,  ob  sie  gerecht  sei  —  darnach  wird  nicht 
gefragt.  Man  vertröstet  sich  mit  der  Paröniie:  Fereat  mundus^  fiat 
iustitia.'  Und  so  „erben  sich  Gesetz  und  Recht,  wie  eine  ewige 
Krankheit  fort...  Vom  Rechte,  das  mit  uns  geboren  ist.  Von  dem 
ist  leider!  nie  die  Frage". 

Diese  Einseitigkeit  wollen  die  modernen  Juristen  vermeiden.  Sie 
dehnen  ihre  Analyse  auch  auf  die  heutigen  Lebensverhältnisse  und  auf 
deren  ethische,  ökonomische  und  soziale  Werte  aus.  und  durch  Ver- 
gleich derselben  mit  jenen,  welche  die  Grundlage  der  Gesetzesvor- 
schriften bildeten,  zeigt  es  sich,  daß  das  heutige  Rechtsleben  eine  weite 
Sphäre  aufweist,  für  die  die  Gesetze  nicht  geschrieben  wurden,  die 
demnach  au  delà  de  la  loi  liegt  und  für  die  noch  ganz  andere  Gesichts- 
punkte, als  jene  einer  Analogie  aus  dem  geschriebenen  Rechte,  maß- 
gebend erscheinen.  So  gelangt  man  zur  Aufgabe,  ein  entsprechendes 
Recht  zu  finden  —  wo  der  Bereich  der  Wissenschaft  aufliört  und 
jener  der  Kunst  beginnt.  Es  handelt  sieh  dann  nämlich  nicht  mehr 
um  Erkentnis  von  Erscheinungen,  um  Untei^uchung  ihrer  Ursa- 
chen, um  Konstruktion  von  vSynthesen,  sondern  um  etwas  anderes: 
nämlich  das  zu  finden,  was  sein  soll,  was  zweckmäßig  ist;  man 
will  schaffen  und  braucht  Taten;  neue  Wege  sind  zu  weisen,  um 
nützlich  zu  sein  und  zu  beglücken.  Da  ^^teht  man  vor  der  Kunst 
des  „richtigen  Rechtes",  der  ars  boni  et  aequi  —  einer  eigentlichen 
Kunst,  die  bezweckt,  unter  Meidung  der  individuellen  Vorliebe  Nor- 
men zu  finden,  welche  dem  von  der  gegenwärtigen  ethischen,  sozia- 
len und  ökonomischen  Kultur  durchdrungenen  Gesetzgeber  als  rich- 
tig und  zweckentsprechend  erscheinen  würden. 

Die  methodischen  Regeln  dieser  Kunst  sind  nicht  näher  be- 
kannt; sie  sollten  aber  erkannt  und  festgestellt  werden.  Damit  kommt 
man  Avieder  zu  einer  neuen  Aufgabe  der  Wissenschaft,  au  der 
viele  Geister  —  darunter  die  oben  erwähnten  —  arbeiten,  wobei 
allerdings  Bekker  an  der  Möglichkeit  der  L()sung  dieser  Aufgabe 
zweifelt. 

Langer  förderte  und  unterstützte  die  moderne  Richtung  in  aus- 
giebigem Maße,  ohne  in  den  Radikalismus  derselben  zu  Aerfallen: 
„Nur  aus  Verbindung  von  Rechtsgefühl  und  Rechts  verstand  —  sagt 

Bulletin  I-Il.  6 


82 

er  in  seinen  Apliorisinen  —  gehen  richtige  Urteile  mit  richtigen 
Entscheidungsgründeu  hervor;  durch  Logik  diszipliniertes  Rechtsge- 
fiihl,  an  der  Hand  der  AVissenschaft  geschultes  Rechtsempfinden, 
rationalisierter  Rechtsinstinkt  —  das  ist.  was  dem  Richter  not 
tut  —  Kopf  und  Herz  muß  der  Richter  haben".  Nur  warnt  Unger 
vor  dem  Subjektivismus  in  den  AVorten:  „Der  Richter  hat  das 
Recht  zu  finden,  nicht  zu  erfinden'*.  Doch  nicht  allein  in  abgerisse- 
nen Siltzen  verteidigte  Unger  die  moderne  Richtung;  er  schrieb 
auch  eine  Abhandlung  „Über  die  Haftung  des  Staates  für  Verzugs- 
und Vergütungszinsen"  (G  r  ü  n  h  ut'sche  Ztschrft  1904),  in  der  er 
die  Negation  der  Haftung  auf  Grund  des  Argumentes,  das  Gesetz 
enthalte  darüber  keine  Bestimmimg,  auf  das  lebhafteste  bekämpft 
imd  für  die  Bildung  eines  gerechten  Rechtssatzes,  schon  im  Wege 
der  Interpretation,  mit  Ausführungen  eingetreten  ist,  auf  welche 
die  moderne  Richtung  sich  mit  Stolz  berufen  könnte. 

R  a  n  d  a  hingegen  fühlt  sich  von  der  neuen  Richtung  nicht  angezo- 
gen. Er  bleibt  beharrlieh  auf  seinem  streng  gesetzestreuen  Stand- 
punkte stehen.  So  wie  er*  die  Versuche,  kühne  Rechtsänderungen 
und  Ergänzungen  durch  historische  Quelleninterpretation  zu  bewir- 
ken, bekämpfte,  so  verhielt  er  sich  auch  ablehnend  gegen  die  freie 
Rechtsfindung,  von  der  ihn  noch  der  in  die  Rechtssprechung  ein- 
zutragende labile  Subjektivismus  abschreckte.  Und  so  blieben  für 
seine  Gesetzesau-slegung  auch  fernerhin  als  Richtschnur  nur  die  bei- 
den von  Dernburg  und  Lab  and  so  prägnant  formulierten  Maxi- 
men: „Der  feste  Grund  des  Rechtes  ist  seine  Geschichte"  und  „das 
Recht  ist  eine  AA'elt  von  Gedanken,  in  welcher  die  Logik  der  Son. 
verän  ist".  Im  Sinne  dieser  Maximen  löst  Ran  da  auch  die  vielen 
in  der  Monographie  über  die  Schadenersatzpriicht  behandelten  Streit- 
fragen ('S  Auflagen  1907,  1908  und  1913),  wobei  er  allerdings,  schon 
im  Hinblicke  auf  die  Notwendigkeit  der  Weisung,  in  welcher  Rich- 
tung die  Gesetzesreform  sich  fortzubewegen  hätte,  alle  wichtigeren 
Probleme  auf  einer  rechtsvergleichenden  Basis  erörtert. 

An  einer  konkreten  Frage  soll  noch  gezeigt  werden,  wie  Ran  da 
und  wie  Unger  die  Interpretationskunst  betrieben  haben.  Ich  wähle 
die  Frage  der  Haftung  der  öffentlichen  Körperschaften  und  insbeson- 
dere des  Staates  für  die  den  Privatpersonen  durch  üble  obrigkeit- 
liche Verwaltung  zugefügten  Schäden. 

Von  den  bezüglichen  Gesetzesvorschriften  kommen  besonders 
folcrende  in  Betracht; 


83 

Das  Hfcl.  vom  4.  März  1806.  welches  bestimmt,  daß  Staats- 
beamte ihrer  Amtshandlung  Avegen  vor  dem  Zivilgericht  niemals  be- 
langt werden  können  und  daß  daher  der  Zivilrichter .. .  solche  Kla- 
gen . . .  sogleich  zurückweisen  müsse. 

Der  §  1338  a.  b.  G.  B..  dem  zufolge  Schadenersatzansprüche,  als 
Privatreehtsausprüche  stets  —  soferne  keine  ausdrücklichen  Aus- 
nahmen gesetzlich  bestimmt  wurden  —  vor  den  ordentlichen  Zivil- 
richter gehctren. 

Eine  Reihe  von  speziellen  Gesetzesnormen,  welche  die  Haftung 
des  Staates  oder  anderer  öffentlicher  Körperschaften  für  durch  üble 
obrigkeitliche  Verwaltung  zugefügte  Schäden  bestimmen  (z.  B.  das 
S3'ndikatsgesetz.  §  491  der  Strafprozeßordg  und  andere  mehrere)? 
bei  denen  die  P'rage  entsteht,  ob  dies  Ausnahmsbestimmungen  sind, 
welche  keine  analoge  Anwendung  zulassen  —  oder  Emanationen 
eines  höheren  Grundsatzes,  welcher  eine  allgemeine  Geltung  besit- 
zen soll. 

Der  Art.  12  des  Staatsgrundgesetzes  v.  J.  1867  R.  G.  Bl.  Nr. 
145,  welcher  sagt,  daß  die  zivilrechtliche  Haftung  sämtlicher 
Staatsdiener  für  die  durch  pflichtwidrige  Verfügungen  verursachten 
Rechtsverletzungen  durch  ein  (bisher  noch  nicht  erflossenes)  Gesetz 
normiert  wird. 

Endlich  ist  noch  der  Kompetenzbestimmung  des  Staatsgrundge- 
setzes vom  J.  1867  R.  G.  Bl.  Xr.  143  zu  gedenken,  wonach  öffent- 
lich rechtliche  Schuldenersatzansprüche  gegen  den  Staat  vor  das 
Reichsgericht  gehören. 

Die  Judikatur  schwankt:  die  Gerichte  nahmen  vor  der  Erlas- 
sung des  Hfd.  V.  J.  1806  Schadenersatzklagen  sowohl  gegen  den 
Staat,  als  auch  gegen  einzelne  Beamte  ohneweiters  an  und  pflegten 
ihnen  stattzugeben.  Hfd.  v.  J.  1806  gab  den  Anlaß  zur  Änderung 
der  Rechtspraxis,  so  daß  man  dann  die  genannten  Klagen  a  limine 
zurückwies.  In  den  letzten  Dezennien  kommen  aber  sporadisch  ent- 
gegen der  herrschenden  Meinung  Erscheinungen  einer  Praxis  vor, 
wonach  die  Klagen  gegen  öffentliche  Körperschaften  als  zulässig 
und  rechtlich  begründet  wären. 

Ran  da  befaßt  sich  eingehend  mit  unserer  Frage  in  der  öfters 
genannten  Monographie  über  die  Schadenersatzpflicht.  Er  geht  da- 
von aus,  daß  die  bezüglichen  Schadenersatzansprüche  dem  öffentli- 
chen und  nicht  dem  Privatrechte  angehören  und  somit  die  Normen 
über    die    Haftung   der   Körperschaften  für  ihre  Organe  hier  keine 

6* 


84 

Anwenduun'  tiiulen  köimeu.  Das  i)ffei\tliclie  Hecht  enthalte  aber 
über  die  Haftung  des  Staates  und  der  öttentlichen  Körperschaften 
nur  besondere  Bestimmungen,  welche  einen  ausnahmsweisen  Cha- 
rakter aufweisen  und  die  allgemeine  Regel  der  Nichthaftung  ^,in 
rasifiiis  non  exreptis"   bekräftigen. 

Dies  ist  die  iVusicht  Rand  as,  von  der  er  \\\\  Hinblicke  auf 
den  nächstliegenden  Gesetzesinhalt  nicht  abgeht,  trotz  der  sehr  be- 
achtenswerten Entdeckungen,  welche  er  über  die  Absicht  des  Ge- 
setzgebers V.  J.   1806  machte. 

Durch  Archivforschungen,  deren  Ergebnis  neuestens  von  R  u- 
zicka  (1913)  eingehend  publiziert  Avurde,  hat  nämlich  Randa 
festgestellt,  daß  in  Gemäßheit  der  Motive  zum  Hfd.  v.  J.  1806  eine 
Entschädigungsklage  gegen  das  Ärar  keinesfalls  ausgeschlossen 
werden  sollte  Die  Motive  heben  im  Gegenteil  hervor,  daß  es  der 
Partei  immer  frei  stehe,  die  Obrigkeit  für  die  Amtshandlungen 
ihrer  Beamten  bei  Gerichte  zu  belangen,  und  daß  die  Obrigkeit  zu 
haften  habe,  zumal  sie  in  der  "^^'ahl  ihrer  Beamten  hätte  vorsichtiger 
sein  sollen,  und  eine  derartige  Haftung  im  Hinblicke  auf  das  öffent- 
liche Vertrauen  notwendig  sei.  Nur  wäre  es  ungerecht,  wenn  die 
Obrigkeit  die  verkürzte  Partei  auf  den  Rechtswege  gegen  den  schuld- 
tragenden Beamten  verweisen  würde,  welcher  zur  Schadloshaltung 
etwa  nicht  einmal  das  Vermijgen  besäße. 

Trotz  dieser  gewiß  sehr  interessanten  Entdeckung  über  die  Au- 
schaunug  des  Gesetzgebers  v.  J.  1806  leugnet  Randa  die  Haftung 
des  Staates  für  die  pflichtwidrigen  Amtshandlungen  aus  Gründen, 
welche  er  in  dem  Gesetzinhalte  der  gegenwärtig  geltenden  Gesetzes- 
vorschriften findet. 

U  n  g  e  r  liatte  die  Absidit,  über  unsere  Frage  eine  Abhandlung  zu 
schreiljen.  kam  aber  leider  nicht  mehr  dazu.  Trotzdem  haben  wir  seine 
diesfällige  ^Meinung  aus  drei  Quellen  kennen  gelernt:  Erstens  aus  der 
oben  zitierten,  in  der  G  r  ii  n  h  u  t'schen  Zeitschrift  publizierten  Al)- 
handluug  v.  J.  1904  „Über  die  Haftung  des  Staates  für  Verzugs- 
und Vergütungszinsen";  sodann  daraus,  daß  er  die  Schrift  Ru- 
zicka's  „über  die  Entschädigungsklage  wegen  übler  obrigkeitlicher 
Verwaltung"^  v.  J.  1913  im  allgemeinen  billigte;  endlich  aus  dem 
von  ihm  für  die  Neue  T^'eie  Presse  geschriebenen  und  am  1.  Jänner 
1913  jiul)lizierten  Artikel.  Unger  stimmt  mit  Randa  insofern 
überein.  daß  er  den  fraglichen  Entschädigungsan]3ruch  als  einen 
öffentlich  rechtlichen   und    nicht   privatrechtlichen   kennzeichnet.    Im 


85 

gescliriebeuen  öffentlichen  Rechte  findet  er  aber  im  Gegensatze  zu 
R  a  n  d  a  keine  Entscheidung.  Er  läßt  nämlich  das  von  R  a  n  d  a  ein- 
geführte arg.  a  co/itr.  aus  den  speziellen  G-esetzesvorschriften  betr. 
die  Haftung  des  Staates  nicht  gelten.  Daher  besteht  für  ihn  in 
unserer  Frage  eine  Gesetzeslücke,  und  er  sucht  in  der  Sphäre  des 
au  delà  de  la  loi  nach  einer  gerechten  Norm,  welche  die  Haftung 
des  Staates  ganz  allgemein  anerkennt. 

In  dieser  wie  in  vielen  anderen  Fragen  des  geltenden  Rechtes, 
vertreten  die  beiden  großen  Juristen  verschiedene  Ansichten,  obwohl 
sie  beide  ihr  höchstes  Ziel  in  der  Gerechtigkeit  erblicken.  Während 
aber  der  vorsichtige  Ran  da  sich  an  die  lex  lata  bei  der  Inter- 
pretation fest  anschloß,  um  das  geltende  Recht  von  den  schwan- 
kenden, subjektiven  Meinungen  der  Richter  möglichst  zu  bewahren, 
fürchtete  der  kühne  und  temperamentvolle  Unger  die  sich  daraus 
ergebenden  Gefahren  nicht  in  dem  Maße,  um  die  Funktion  einer 
freien  ars  boni  et  aeqiii  weit  einzuschränken.  Wer  Recht  hatte,  dar- 
über muß  man  die  Zukunft  entscheiden  lassen. 


10.  KOSTWOKUW^Kl  MR'HAL.  Prawno-politycziie  moinenty  genezy  Ksiq- 
sttva  Warszawskiego  i  Krôlestwa  Polskiego.  [Die  recfifspotifischen 
Montente  der  Eufsfehiinf/  des  (rroßfiei-zof/fams  Wiwsclutu  und 
des  Königreichs  Polen]. 

Das  Erstehen  neuer  Staaten  findet  in  unserer  Zeitepoche  in  den 
zivilisierten  Kontinenten  —  soweit  es  sich  um  rechtspolitische  Mo- 
mente, die  in  diesem  Prozesse  eine  gewisse  Rolle  spielen,  handelt  — 
im  verhältnismäßig  engen  Rahmen  statt.  Zwei  typische  Hauptformen 
lassen  sich  hier  unterscheiden:  1)  die  zentripetale  —  mit  Hilfe 
einer  lockeren  oder  engen  Verbindung  verschiedener  Staaten  oder 
Kleinstaaten  zu  einem  neuen  Staat,  2)  die  zentrifugale  —  durch 
Emanzipation ,  d.  h.  durch  Abtrennung  eines  Fragmentes  eines  gems- 
sen  i^taates  auf  Kosten  seines  Gebietes  und  seiner  Bevölkerung  zwecks 
Bildung  eines  besonderen  Staates.  Diese  beiden  reinen  Formen  kön- 
nen sukzessive  in  der  Weise  kombiniert  werden,  daß  nach  der  Eman- 
zipation einiger  Fragmente  von  der  Metropole  ihre  Vereinigung 
zu  einem  neuen,  einfachen  oder  zusammengesetzten  Staate  nach- 
folgt. Das  Großherzogtum  Warschau  und  das  Königreich  Polen  bil- 
den interessante  Beispiele  von  Emanzipation. 


86 

^lit  Rücksicht  auf  die  AVillens-  und  Haudlun^-srielituno-  des  Staa- 
tes, auf  dessen  Kosten  der  neue  Staat  entstellt,  unterscheidet  man 
die  freiwilli^v  und  die  Zwanoseniauzipation;  die  letztere  ist,  da  sie 
nach  einem  verlorenen  Kampfe  mit  den  Emanzipationskräfteu 
statttindet,  ein  Erjicbnis  entweder  eines  internationalen  Krie- 
ü'es  oder  einer  inneren  Revolution  oder  einer  ve  rc  in  i_i>;te  n 
Aktion  f  re  m  d  e  r  Sta  at  i' n  und  der  sich  befreienden  B  e- 
V()l  ke  ru  n<j;. 

Das  formale  Ziel  des  \\'aü'eukampfes  besteht  darin,  die  bisherige 
Metropole  zu  veranlassen,  daß  sie  auf  die  Oberherrschaft  in  einem 
Friedensvertrage  entsage,  ferner  darin,  daß  in  demselben  die  Grenzen 
hinsichtlich  des  Gebietes  und  der  Bevölkerung,  also  die  äußeren 
Umrisse  des  neuen  Staates  endgültig  festgestellt  werden  und  daß 
dem  neuen  Staatsgebilde  für  die  Zukunft  ein  widerspruchsloser  An- 
teil an  dem  internationalen  Verkehr  gesichert  erscheine,  ^s'eben 
dem  Kriege  und  dem  Frieden  sind  noch  zwei  weitere  Operationen 
zu  berücksichtigen:  die  eine,  welche  in  der  Zeit  der  Kri(?gstätig- 
keit  stattfindet  und  den  Namen  der  kriegerischen  Besetzung  trägt 
und  welche  mit  Rücksicht  auf  die  Absichten  des  Okkupanten  bezüg- 
lich der  s])äteren  Schicksale  des  besetzten  Terrains  eine  besondere 
Färbung  erhalten  kann,  indem  sie  die  spätere  Befreiung  des  Landes 
gewissermaßen  vorbereitet  und  manchmal  auch  antizipiert;  die  zweite, 
die  gewöhnlich  nach  friede nsschluß  stattfindet,  bringt  die  innere 
Vollendung  des  Staates  zustande  und  beruht  auf  der  Aufzeichnung 
seiner  prinzipiellen    staatsrechtlichen  Normen. 

In  der  Reihenfolge  der  vier  Phasen  des  Prozesses:  des  Kampfes, 
der  Okkupation,  des  Friedensschlusses  und  der  inneren  Konstitu- 
ierung müssen  auch  die  Erscheinungen,  die  die  Entstehung  des 
Großherzogtums  Warschau  und  des  Königreichs  Polen  begleitet,  be- 
trachtet  werden. 

Was  den  ersten  Tunkt  anbetrifft,  so  ist  ebenso  das  Großher- 
zogtum Warschau  wie  das  Königreich  Polen  ein  Ergebnis  der  in- 
ternationalen Kriege  des  Jahres  1806  7  bezw.  1812  — 1815,  wo  ein 
bedeutendes  Übergewicht  des  materiellen  Einflusses  und  die  Aus- 
schließlichkeit des  formalen  Einflusses  der  kriegführenden  Staaten 
auf  die  Grenzen  und  die  Form  des  zukünftigen  Staates  nach  sieh 
zieht  es  wird  dies  also  anders  stattfinden,  z.  B.  bei  der  Bildung 
des  belgischen   Staates  im  .1.   1831. 

Whs  (h  II   zweiten   Punkt  anbetrifft,  so  weisen  die  napoleoni- 


87 

sehe  und  die  russische  Okkupation  eine  starke  Beimischung- 
politischer  Elemente  auf,  obgleich  sie  sich  in  Einzelheiten  unter- 
scheiden, namentlich  wenn  sie  vor  das  Problem  treten,  die  lokalen 
Elemente  zur  Mitwirkung  heran:  Napoleon  organisiert  einen  Auf- 
stand und  installiert  sein  Organ,  das  unter  dem  Xamen  der  Re- 
gierenden Kommission  delegiert  ist  und  nichtsdestoweniger  die 
Funktion  eines  Surrogates  der  Nationalregierung  erledigt.  Alexander  I. 
organisiert  gleichfalls  eine  polnische  Armee,  obgleich  er  keine  Ge- 
legenheit findet,  sich  ihrer  zu  bedienen.  Indem  er  den  Provisori- 
schen Rat  des  Großherzogtums  Warschau  bildet,  der  in  der  Mehr- 
zahl aus  Xichtpolen  besteht,  kann  er  auch  nicht  erwarten,  daß  die 
Regierende  Kommission  die  übernommene  auch  wirklich  erfüllen 
werde. 

Was  den  dritten  Punkt  anbetrifft,  so  werden  sowohl  die  T  i  1- 
siter  Verträge  wie  auch  die  Schlußakte  des  Wiener 
Kongresses  die  rechtliche  Grundlage  der  Existenz  des  Großher- 
zogtums bezw.  des  Königreichs  mit  dem  Unterschiede,  daß  die  Tilsi- 
ter Akte  wirklich  einen  neuen  Staat  bilden,  während  die  Wiener 
Akte  einen  bereits  bestehenden  Staat  —  wenn  auch  in  engeren 
Grenzen  —  weiter  erhalten  In  beiden  Fällen  drängen  die  Verträge 
dem  polnischen  Staate  die  Union  mit  Sachsen  bezw.  mit  dem  Rus- 
sischen Kaiserreich  auf.  Die  Resignationsakte  des  Königs  von  Preußen 
im  .1.  1807,  bezw.  des  Königs  von  Sachsen  im  J.  1815  bringen  es 
mit  sich,  daß  die  Thronbesteigung  in  beiden  Fällen  auf  dem  Wege 
der  Ableitung  erfolgt. 

Was  den  vierten  Punkt  anbetrifft,  so  ist  der  rechtspolitische 
Kodifikator  für  das  Großherzogtum  Napoleon  selbst  übrigens  ohne 
alle  rechtliche  Unterlage.  Im  Königreich  Polen  verleiht  Alexander  als 
neuer  Herrscher  die  Konstitution.  Beide  Konstitutionen  sind  oktroiert 
Trotz  des  unbestreitbaren  Übergewichts  der  offiziellen  internatio- 
nalen Faktoren  weist  die  Entstehung  der  beiden  Staaten  das  Vor- 
handensein nichtoffizieller  polnischer  Einflüsse  auf,  wodurch  wenig- 
stens zum  Teil  die  Fehler  und  Mängel  beseitigt  werden,  die  der  pol- 
nischen Gesamtheit  seitens  der  fremden  _Staatsraison"  drohen. 


88 


11.  l'Al'KE  FKYDERYK.  Przejrl^d  dziejôw  krôla  Aleksandra.   Eine  über- 
sicitt  iibei-  dh'  Gescltulitc  des   /ion if/s  Ale.iMunlei'). 

Dicsi'  Ül)ersi('ht  ist  l)estimiiit.  \\\  die  durcli  der  Akademie  der 
Wissenscliat'teii  heraus<i;eg'ebeiie  „Polnische  Enzyklopädie"  aufgenom- 
men /u  werden,  und  gliedert  sich  in  vier  Kapitel:  1.  Litauen  und  die 
Expedition  an  das  Schwarze  Meer  (1492  — 1497).  2.  Der  Krieg  mit 
Moskau  (1498-1503).  3.  Die  preußische  Frage  (1504).  4.  Die  Erb- 
folge (1504 — 1506).  Nur  die  zwei  ersten  Kajntel  legt  der  Verfasser 
nachstehend  vor. 

Seit  der  letzten  Behandlung  dieses  Oeschichtskapitels  durch  Ja- 
kob Caro  (V.  2)  sind  zwai*  nicht  allzu  viel  neue  Quellen  hinzuge- 
kommen, aber  die  eben  genannte  Arbeit  bedarf  deshalb  einer  be- 
deutenden Korrektur,  weil  sie  die  Chronologie  nicht  gehörig  fest- 
stellt, die  ruthenischen  Quellen  nicht  aus  erster  Hand,  sondern  auf 
dem  Umwege  durch  die  russische  Geschichtsschreibung  benutzt  und 
einen  gar  zu  zersplitterten  Aufbau  hat. 

1.  Durch  die  letztwillige  Verfügung  seines  Vaters  war  Alexan- 
der zum  Großfürsten  von  Litauen  bestimmt  worden,  eine  Anordnung, 
die  vom  Standpunkte  der  Dynastie  die  damals  einzig  m()gliche  Lö- 
sunsr  darstellte  und  zudeich  die  Wahl  Johann  Albrechts  in  Polen  ge- 
währleistete.  Die  Machthaber  in  Litauen  wußten  den  Herrscher  durch 
das  Privileg  vom  6.  August  1492  zu  binden,  welches  eine  Verwah- 
rung des  Inhaltes  in  sich  schloß,  der  Großfürst  dürfe  die  Beschlüsse 
der  ]\Iitglieder  des  Rates  nicht  umstoßen  und  könne  niemand  ohne 
gerichtliches  Verfahren  und  ohne  Überführung  einer  Schuld  seinem 
Amtes  entheben.  Da  nun  Alexander  keinesAvcgs  eine  so  passive  Na- 
tur war.  wie  es  scheinen  mochte,  sondern  von  stark  ausgeprägtem 
dynastischem  Gefühl  beseelt  war,  so  lagen  in  jener  Verwahrung 
die  Keime  zu  einer  schweren  dramatischen  Kollision. 

Es  bedurfte  dessen  gar  nicht,  daß  Albrecht,  der  sich  der  Feder 
Callimachs  bediente,  seinen  Bruder  dazu  drängte,  die  Moskauer 
Z  w  i  st  igkei  ten  auf  dem  "Wege  der  Heirat  zu  schlichten;  denn 
um  einerseits  dieses  Ziel  zu  erreichen  und  zugleich  nach  einer  ande- 
ren Seite  hin  völlig  freie  Hand  zu  ha])en,  betrieb  er  die  Sache 
nach     Kräften.     Nach    einem    kurzen    Kriege,    in    welchem    haupt- 


89 

sächlich  Verrat  dem  Großfürsten  von  Moskau  das  Glück  in  die 
Hände  spielte.  Avährend  dessen  Verbündeter  Mengii-Girej  keine 
großen  Erfolge  aufzuweisen  hatte,  kam  es  zunächst  zum  Friedens- 
traktat vom  5.  Februar  1494.  in  welchem  Wjazma  und  die  Städte 
an  der  Oka  an  Moskau  fielen  —  sodann  zur  Vermählung;  mit  He- 
lena,  der  Tochter  Iwans  III.  (18.  Februar  1495),  wobei  sich  der 
Vater  am  strengsten  die  griechische  Konfession  seiner  Tochter  ga- 
rantieren ließ.  Der  Traktat  brachte  für  Litauen  nur  unbedeutende 
Gebietsverluste,  wie  er  auch  für  Moskau  keine  o^ar  so  o-roßen  Vor- 
teile  bedeutete,  aber  für  die  Zukunft  war  in  der  künstlichen  Ge- 
bietsabgre-nzung  und  in  jener  griechischen  Heirat  (seitens  Iwans  ab- 
sichtlich) gefährlicher  Zündstoff  angehäuft. 

Kurz  nach  der  Hochzeit  bekam  AVilno  Familieubesuch  (der  Kö- 
nigin-Mutter mit  Kardinal  Friedrich  und  zwei  Töchtern),  dem  hohe 
politische  Bedeutung  zukam.  Es  handelte  sich  darum.  Siegmund 
einen  Teil  Litauens  zuzusprechen  —  und  Kijöw  sollte  diesen  Teil 
bilden.  Für  die  Z^vecke  der  Expedition  nach  dem  Schwarzen  Meere 
wäre  die  Einsetzung  Siegmunds  in  Kijöw  gar  erwünscht  gewesen, 
zumal  da  sie  zugleich  seine  Erfolge  in  Litauen  sichergestellt  hätte; 
allein  die  Oligarchenpartei  machte  diesen  Plan,  dem  Drucke  Moskaus 
nachgebend,  zunichte. 

Mr>glich  ist  es.  daß  Callimachus  sich  schon  damals  in  AYilno 
befand  —  jedenfalls  war  er  es,  der  die  Bündnisverhandlungen 
mit  Polen,  den  Hauptnachdruck  auf  die  Eroberung  von  Belgrad 
fAkerman)  an  der  Dniestrmündung  legend,  einleitete.  Das  dem 
Landtag  in  Wilno  v.  J.  1496  unterbreitete  Projekt  sichert  die  Wahl 
_im  Bereich  des  erlauchten  königlichen  Hauses"  und  erklärt  alle 
diejenigen  älteren  Abmachungen,  die  das  Ansehen  Litauens  zu  schwä- 
chen geeignet  wären,  für  null  und  nichtig,  hält  sich  aber  im  übri- 
gen durch  die  Klausel,  die  L^nmöglichkeit  einer  Hilfeleistung'  hebe 
den  Vertrag  noch  nicht  auf,  eine  Hintertüre  oifen.  Den  Polen  ge- 
fielen aber  die  zwei  ersten  Punkte  gar  nicht,  so  daß  infolge  der 
Opposition  der  Machthaber  (diesmal  aus  beiden  Staaten)  auch  damals 
.,die  Sache  nicht  zu  Ende  kam".  Trotzdem  unterhandelt  Alexander 
mit  seinem  Bruder  fortwährend;  seinerseits  lassen  sich  drei  Reisen 
nach  Podlachien,  oder,  wie  es  heißt,  „an  die  polnische  Grenze" 
feststellen:  1494,  1495  und  1496  —  die  letzte  üind  mit  der  Zu- 
sammenkunft in  Parczöw  (November —  Dezember  1496)  ihren  Ab- 
schluß. 


w 

Audi  Vorbereitungen  zur  Exjieflition  sehen  wir  Alexander 
treiVen:  14V)6  sendet  er  zur  Betcstigung  Kijows  Leute  aus,  Anfang- 
1497  besucht  und  besichtigt  er  mit  seiner  Gemahlin  die  nord<)stli- 
c'lu'n  Festen  Smolensk,  Witebsk  und  Polock,  sucht  Anhänger  zu 
"■ewium'n.  besonders  in  den  Reihen  der  ruthenischen  Kleinfürsten. 
Die  Verhandlungen  mit  den  Walachen  und  Mengli-Girej  werden 
unterbrochen,  dagegen  wird  Schach-Achmat,  Tartarenchan  jenseits 
der  Wdlga,  gegen  die   Krimfürsten   aufgewiegelt. 

Albrecht  weilte  bereits  in  Lemberg,  als  Alexander  erst  Wilno 
verließ,  und  zwar  in  der  Richtung  nach  Braclaw  zog  (Anfang 
.luni  1497).  Da  der  Walache  Stefan  zu  Beginn  des  Jahres  1495 
Braclaw  niedergebrannt  und  geplündert  hatte,  so  machte  K.  Ostrogski 
einen  Einfall  in  Soroka  am  Dniestr  in  der  Moldau  und  machte  viele  Ge- 
fangene. Diese  suchte  ihm  der  in  Oczakow  stehende  Sohn  Meugli- 
Girejs,  Machmet,  abzunehmen,  erlitt  aber  eine  Niederlage  (etwa  am 
25.  Juli).  Damit  bricht  der  Feldzug  ab;  Alexander  wird  vom  Bru- 
der unaufliörlich  mit  Bitten  um  Hilfe  gegen  die  Walachen  bestürmt, 
kann  aber  nicht  kommen,  da  in  seinem  Lager  —  wiederum 
unter  moskowitischem  Einfluß  —  offener  Widerstand  gegen  den 
walachischen  Krieg  ausgebrochen  ist.  Das  einzige,  was  er  tun  konnte, 
war:  Braclaw  verschanzen  und,  nachdem  er  selbst  hatte  umkehren  müs- 
sen, dem  Bruder  nur  Freiwillige  unter  St.  Kiszka's  Führung  zu  Hilfe 
senden.  Nach  Angaben  der  Moldauer  Chronik  (Urechi)  wurden  die 
Litauer  am  29.  Oktober  bei  Lentesti  (in  der  Nähe  von  Czeruowitz)  ge- 
schlagen; es  ist  indessen  wenig  wahrscheinlich,  daß  das  Unternehmen 
der  Litauer  dennoch  nicht  eine  erfolgreiche  Diversion  bedeutet 
hätte,  da  doch  Albrecht  gerade  an  diesem  Tage  zum  erstenmale 
nach  seiner  Niederlage  in  der  Bukowina  an  einer  sicheren  Stelle, 
und  zwar  eben  in  Czernowitz.  auftaucht.  Der  litauische  Zug  gegen 
Braclaw  hat  demnach  keinen  so  kläglichen  Verlauf  genommen  wie 
der  polnische  nach  der  Bukowina,  aber  die  gleiche  furchtbare  B^nt- 
täuschung  hat  er  doch  gebracht.  Hat  man  doch  nicht  einmal  mit 
der  kleinen  Festung  Oczakow  fertig  werden  können,  obwohl  sie 
die  Verbindung  zwischen  der  Krim  und  Akerman  bildete  und  Li- 
tauen vom  Meere  abschnitt.  Vor  allem  aber  enthüllte  diese  Expe- 
dition vor  den  Blicken  der  Feinde  die  Schwäche  des  Jagellonen- 
reiches,  so  daß  das  Jahr  1497  eine  ganze  lîeihe  von  Unglücksjahren 
einleitete,  und  zwar  sowohl   in   Litauen  als  auch  in  Polen. 

2.  Iwan   III.    hatte    sich    sofort    in    der  Lage    zurecht  gefunden. 


Schon  1498  sind  die  diplomatisclien  Beziehungen  gespannt  und  1499 
verscliärft  sich  die  Lage  durch  das  Dazwischentreten  des  relisriiiseu 
Motivs  um  ein  Bedeutendes.  Iwan  III.  wirft  Alexander  vor:  er 
zwinge  seine  Gemahlin  und  die  ruthenischen  Fürsten  zum  „römi- 
schen Bekenntnis".  Von  Zwang  konnte  nicht  die  Rede  sein,  wohl 
aber  von  einer  unter  Mithilfe  des  für  diesen  Zweck  gewonnenen 
Metropoliten  Josef  Soltan  (Bolgar3'nowicz)  in  einem  äußerst  gefähr- 
lichen Moment  einsetzenden  Propaganda  für  die  kirchliche  Union 
(welche  Kasimir  der  Jagellone  aufgegeben  hatte).  Alexander  geriet 
für  den  Fall ,  wenn  er  Nachkommen  haben  oder  Aussichten 
auf  den  polnischen  Thron  gewinnen  sollte,  durch  seine  griechische 
Heirat  in  eine  peinliche  Kollision.  Seine  Gemahlin  verstand  es,  iu 
dieser  peinlichen  Lage  ihre  Ehre  und  ihr  Ansehen  zu  Wiihren  und 
blieb  ihrer  Konfession  unentwegt  treu  (wobei  sie-  sich  nicht  mosko- 
witischer.  sondern  litauischer  Geistlicher  bediente),  bewährte  sich 
aber  zugleich  als  treue  Gattin  und  um  das  Landeswohl  besorgte 
litauische  Großfürstin. 

Alexander  mußte  auf  das  Schlimmste  gefaßt  sein.  Damals  war 
es,  daß  die  sogen.  L'nion  von  Wiluo  v.  J.  1499  zustande  kam, 
die  in  Wirklichkeit  fvgl.  die  Schrift  St.  Kutrzeba's:  „Unia  Polski 
z  Litw^".  Krakow  1914)  nur  ein  Bündnis  ist  welches  für  die  Dynastie 
eine  Niederlage  liedeutet.  da  die  Wahl  nicht  mehr  auf  das  Geschlecht 
der  Jagelionen  beschränkt  bleibt.  Von  Stefan  erlangte  man  noch  einen 
Friedenstraktat  und  sogar  die,  freilich  erfolglose,  diplomatische  Ver- 
mittlung in  Moskau.  Mit  Mengli-Girej  wurden  wegen  seiner  über- 
triebenen lund  durch  Iwan  III.  in  perfider  Weise  unterstützten)  For- 
derungen die  Verhautllungen  abgebrochen,  dagegen  mit  Schach- 
Achmat,  dem  Chan  des  Gebietes  jenseits  der  Wolga,  und  mit  Walther 
von  Plettenberg.  dem  Landmeister  von  Livland.  sehr  wichtige  Verhand- 
lungen in  Betreft"  eines  Zusammenwirkens  gegen  Moskau  eingeleitet. 

Das  Zeichen  zum  Kriegsausbruch  gab,  wie  man  es  in  jenen  Ge- 
genden zu  sehen  gewohnt  ist,  Verrat.  Zuerst  ergab  sich  dem  Groß- 
fürsten von  Moskau  Semen  Bielski,  dann  der  Fürst  von  Starodub 
Semen  Mozajski  und  Wasyl  Szemiaczyc,  Fürst  von  Nowogröd  -  Sie- 
wierski.  alle  unter  dem  Vorwand  religiöser  Unterdrückung,  tatsäch- 
lich aber  durch  Versprechungen  größerer  Donationen  angelockt. 
In  den  ersten  Tagen  des  Monats  Mai  löOO  erfolgte  die  Kriegser- 
klärung und  drei  moskowitische  Armeen  zogen  ins  Feld.  Die  Süd- 
armee   unter    Jakob    Zacharvcz    nahm    )\ach  Besetzung  von  Brarisk 


^1-^ 


am  KoiiflowaHussc  die  Huldiguniij  der  aligefallencii  kloinrussischen 
I'iii"steii  entgegen  und  bemächtigte  sieh  am  am  G.  August  der  Ort- 
scliatt  l*uty\vl.  ]\Ieugli -  (îirej  dagegen,  der  Verbündete  Moskaus^ 
brandschatzte  in  furchtbarer  AVeise  Litauen  bis  gegen  Brzeéé,  und  Po- 
len bis  gegen  Tad)lin.  Die  ZentraUirmee  unter  .lur  Zacharycz  nahm  Dro- 
hobuz  ein  und  erwartete  dort  länwre  Zeit  hindurch  Verstärkungen. 
Ihr  trat  mit  einer  Eliteschar  K.  Ostrogski  entgegen,  kam  aber  um  drei 
Tage  zu  spilt.  nachdem  bereits  zahlreiche  Verstärkungen  unter  Da- 
niel Szczenia  eingotrotten  waren,  so  daß  sich  das  Kräfteverhältnis 
ungefähr  wie  8000  :  ôOOOO  gestaltete.  Trotzdem  schlug  Ostrogski 
mutig,  aber  unbedacht  los  und  holte  sicli  an  der  Wiedrosza  (14.  Juli 
löOO)  eine  vollständige  Niederlage,  in  der  er  selbst  mit  den  ersten 
Würdenträgern  in  Gefangenschaft  geriet.  Auch  die  dritte  moskowi- 
tische  Armee,  die  Nordarmee,  hatte  unter  Czeladyn  Glück  und 
nahm   Toropiec  ein. 

Während  der  Kamj)f  an  der  Wiedrosza  in  vollem  Gange  war^ 
hi^lt  sich  Alexander  „mit  seinem  ganzen  Heere"  bei  Borysöw. 
Auffallenderweise  geht  er  auf  die  Kunde  von  der  Niederlage  nicht 
zurück,  sondern  vor,  bis  nach  Potock,  und,  was  noch  sonderbarer 
klingt,  die  ^Moskowiter  greifen  weder  ihn  noch  Smolei'isk  noch 
aucli  Kijöw  von  Putywl  her  an.  Die  Quellen  geben  keinen  Auf- 
schlul)  darüljci".  warum  das  so  gekommen  ist.  Mag  dem  nun  wie 
immer  sein,  wahr  ist.  daß  Alexander  Gelegenheit  bekommt,  seine 
\'i)rbereitungen  zu  vervollständigen  und,  nachdem  er  in  Polen  und 
B(")hmen  Söldner  angeworben,  mit  Schach- Aclimat  und  v.  Plettenberg 
eine  endgültige  Kriegsvereinbarung  zu  treffen  (Februar  und  März 
löOl).  Der  Plan  war  ausgezeichnet:  den  SüdHügel  sollte  Achmat, 
den  nr)rdlichen  Plettenberg  halten,  so  daß  sich  die  Litauer  in  der 
Glitte  sehr  gut  konzentrieren  konnten. 

Der  zweite  Feldzug  begann  ziemlich  spät.  Schach-Achmat  nahm, 
nachdem  er  Mengli-Girej  am  Don  in  die  Flucht  gejagt,  im  August 
1501  Kvlsk  ein,  übergab  es  dem  litauischen  Gesandten  M.  Cha- 
lecki  und  unternahm  Streifzüge  bis  hart  an  die  Mauern  von  Brarisk. 
Plettenberg  erfocht  am  27.  August  am  Syricafiuß  (im  Pskower  Ge- 
biet) zwar  einen  Sieg,  konnte  aber  Avegen  der  Mißerfolge  der  Li- 
tciuer  und  dann  wegen  Ausbruchs  der  Ruhr  mit  der  litauischen 
Abteilung  von  Potock  keine  Fühlung  bekommen.  Wo  aber  blieb 
im  entscheidenden  Moment  Alexander?  AVeder  Achmat  noch  Plet- 
tenberg sandte  er  Hilfe   ja  statt  sich   nach   Osten   zu  bewegen,    zog 


9  3 

er  gegen  Westen;  am  19.  August  ist  er  in  Grodno,  am  20.  Sep- 
tember in  Mielnik.  Es  war  eben  Johann  Albrecht  am  17.  Juni 
in  Tborn  gestorben,  und  es  ging  um  die  polnische  Königskrone. 
Diese  gewann  er,  jedoch  um  den  Preis  hoher  Opfer,  und  den  Feld- 
zug verlor  er  auch. 

Als  er  nämlich  nach  einigen  Monaten  zur  großen  Enttäuschung 
der  Litauer,  die  von  den  Polen  ausgiebige  Hilfe  erwarteten,  aus  Polen 
zurückgekehrt  und  a:n  2.  Juli  1502  in  Nowogrödek  eingezogen  war, 
hatte  sich  die  Lage  bereits  zum  Schlimmeren  gewendet.  Zwar  hatte 
sich  während  der  Abwesenheit  Alexanders  dank  der  Treue  der 
Fürsten  Zaslawski  (Nov.  1501)  M  sei  s  law  des  Feindes  zu  erwehren 
vermocht,  aber  ein  „socius  belli"  Avar  verloren:  Schach  -  Achmat 
mußte  nach  einem  sehr  strengen  Winter  zwischen  Dniepr  und  Don, 
bei  Hunger  und  Kälte  jeglicher  Hilfe  beraubt,  im  Mai  1502  vor 
Mengli-Girej  weichen  und  mit  den  Eesten  seines  Heeres  bei  den 
Nogai-Tataren  an  der  Wolgamündung  Zuflucht  suchen.  Da  stachelt 
nun  Iwan  HI.  Mengli-Girej  mit  Erfolg  gegen  Litauen  auf  und  sendet 
seinerseits  ein  starkes  Heer  unter  seinem  Sohn  Dymitr  gegen  Smo- 
lerîsk.  Die  Stadt  aber  hält  sich  unter  St.  Kiszka's  Kommaudo  tapfer 
und  erfolgreich,  das  Heer  des  Königs  bedroht  nach  Einnahme  von 
Orsza  die  Belagerer,  und  Plettenberg  erringt  am  Smolina-See  einen 
glänzenden  Sieg  flo.  Sept.  1502).  So  gelingt  es  den  Litauern,  sich  im 
Zentrum  und  im  Norden  zu  halten,  nur  im  Süden  erleiden  sie  schwere 
Niederlagen.  Mengli-Girej  verAvüstete  Wolhynien  und  Polen  bis 
Opatüw  (2'à.  Sept.  150:^),  seinen  Spuren  folgten  die  Walachen  und 
besetzten  Pokutien  bis  Halicz.  Hier  hatte  also  hauptsächlich  Polen, 
als  Strafe  für  seine  Fahrlässigkeit  und  seine  beispiellose  Indolenz, 
die  Kriegskosteji  zu  zahlen. 

Schon  zeigten  sich  auch  auf  Seiten  Moskaus  infolge  der  Verwü- 
stung der  Grenzgebiete  und  wegen  Nahrungsmangels  Anzeichen 
einer  gewissen  Erschöpfung.  Deshalb  kam  es  durch  Vermittlung  des 
ungarischen  Gesandten  Siegmund  Zanta}-  zu  Friedensverhandlungen 
in  Moskau,  die  zum  Friedensvertrag  vom  28.  März  1503  führten. 
Doch  die  Bedingungen  waren  hart:  das  ganze  Gebiet  jenseits  des 
Dniepr  und  ein  breiter  Landstrich  im  Nordosten  —  also  etwa  30°/„ 
des  gesamten  Gebietes  Litauens  —  mußten  abgetreten  werden.  Und 
Iwan  III.  wollte  nicht  einmal  unter  solchen  Bedinirungen  auf  einen 
dauernden  Frieden  eingehen,  sondern  gestand  nur  einen  Waffen- 
stillstand von  sechs  Jahren  zu.  Sachlich  betrachtet,  war  dieser  Verlust 


*»4 

■weniger  wiclitig  als  die  Einbuße  der  Küste  des  Schwarzen  Meeres 
—  eines  freien  Kolonisationsgebietes  —  denn  die  verlorenen  Länder 
hatten  keine  günstigen  Grenzverhältnisse  und  waren  ethnogTaphisch 
jucht  leicht  zu  behaupten.  Die  engherzige  Politik  der  litauischen 
Oligarchen  verschuldete  diesen  ersten  Verlust,  ohne  hiebei  einen 
zweiten  zu   vermeiden. 


12.  ZAClloKoWSKI  STAXIS^.AW.  Jakob,  biskup  plocki  (1396-1425), 
i  jego  dzialalnosé  ustawodawcza  i  organizacyjna  {Jakob,  Bischof 
lOH  I'tor/t  {i:iîHi  —  1-4-2ô),  und  seine  feç/is/tifire  niid  organisato- 
rische Tätif/heit). 

Die  Untersuchungen  des  Verfassers  gelten  vor  allem  der  Per- 
son des  in  der  Wissenschaft  unter  dem  Namen  Jakob  von 
KurdwanÖAv  bekannten  Bischofs  von  Ptock,  Jakob  von  Korzkiew^ 
der  sich  venn()ge  seiner  Rolle  als  Politiker  und  seiner  Tätigkeit 
auf  dem  Gebiete  der  Gesetzgebung  einen  Ehrenplatz  in  der  Reihe 
der  hervorragendsten  Gestalten  Polens  im  XV.  Jh.  gesichert  hat. 

Im  ersten  Kapitel  befaßt  sich  der  Autor  mit  den  Synodalstatu- 
ten dieses  Bischofs.  Zunächst  wird  das  Verhältnis  der  beiden  im 
Text  der  Statuten  vorkommenden  Jahresangaben  1398  und  1423  un- 
tersucht, sodann  Avird  den  Quellen  der  Statuten  nachgegangen.  Als  eine 
derselben  erweist  sich  in  erster  Linie  die  Kodifikation  der  Prager  Sta- 
tuten V.  J.  1349,  welcher  der  Plan  und  die  Anordnung  des  Inhalts  ent- 
lehnt sind.  Überdies  lassen  sich  für  10  Artikel  der  Statuten  von  Plock 
wörtliche  Entlehnungen  aus  den  Prager  Statuten  nachweisen.  Die 
zweite  Quelle  bildete  das  Corpus  juris  canonici,  aus  dem  der  Re- 
daktor recht  ausgiebig  schöpfte,  und  zwar  nicht  nur  aus  den  Tex- 
ten, sondern  auch  aus  der  Glosse.  Viele  von  den  Artikeln  von  Plock 
basieren  auf  Bestimmungen  polnischer  Provinzialsynoden;  außerdem 
lehrt  eine  Analyse  der  Plocker  Beschlüsse,  daß  sie.  mochten  sie 
woher  immer  stammen,  in  keinem  Punkte  mit  den  von  den  Pro- 
vinzialsynoden erlassenen  Rechtsnormen  in  Widerspruch  gerieten. 
Auf  die  äußere  P'orm  der  Statuten  eingehend,  beweist  der  Verfasser, 
daß  bei  der  Redaktion  mit  ihrer  Bestimmung  für  die  clerici  sim- 
plices  gerechnet  wurde,  weshalb  man  durch  zweckdienlich  abgefaßte 
Arengen  und  eine  leichtfaßliche  Stilisation  der  Artikel  ihr  Ver- 
ständnis und   die  Anwendung-    ihrer  Vorschriften  zu  erleichtern  be- 


95 

mülit  war.  Zum  Schluß  kommt  der  Autor  zur  systematischen  Be- 
sprechung des  Inhaltes  mit  dem  ganz  allgemeinen  Ergebnis,  daß 
die  Statuten  sich  auf  alle  im  Bereich  der  Diözese  bestehenden  Ein- 
richtungen und  alle  in  den  Bereich  der  D.iözesanregierung  einschla- 
genden Angelegenheiten  erstrecken.  Doch  soll  selbst  in  einer  so 
knappen  Inhaltsangabe  nicht  verschwiegen  werden,  daß  diejenigen 
Bestimmungen,  die  auf  die  Pfarreien  und  die  durch  die  Pfarrer 
gewöhnlich  zu  erledigenden  Fälle  Bezug  haben,  mit  ganz  besonde- 
rer  Genauigkeit  bearbeitet  werden. 

Das  zweite  Kapitel  ist  der  Anah'se  der  das  Domkapitel  von 
Plock  betreffenden  Bestimmungen  gewidmet.  Hier  kommen  eine 
Reihe  von  Artikeln  aus  den  Svnodalstatuten  sowie  bischöfliche,  auf 
den  Generalkapiteln  der  Jahre  1406,  141-1:  und  1423  herausgegebene 
Dekrete  in  Betracht.  Die  einzelnen  Bestimmungen  sind,  wenn  man 
sie  als  Ganzes  betrachtet,  gewiß  als  eine  tüchtige  Leistung  zu  be- 
zeichnen, da  sie  für  die  Gesamtheit  der  Angelegenheiten  des  Kapitels 
normieren.  Beim  Erlassen  aller  dieser  Bestimmuno^en  ^ino;  das 
Bestreben  des  Bischofs  dahin,  jene  Rechtsnormen,  an  die  sich  das 
Domkapitel  zu  halten  hatte  und  die  seit  jeher  geAvohnheitsmäßig 
beobachtet  wurden,  endo-ültio-  festzulegen. 

Den  Inhalt  des  folgenden  (III.)  Kapitels  bilden  Bemerkungen 
zu  dem  sogen.  Kurdwanowski'schen  Formular.  Dieses  Formular  um- 
faßte, wie  es  scheint,  hauptsächlich  solche  Aktenstücke,  die  tatsächlich 
herausgegeben  worden  waren.  Der  Einfluß  der  Synodalstatuten  von 
Plock  auf  die  in  diesem  Formular  enthaltenen  Dokumente  ist  sehr 
bedeutend. 

Schon  im  I.  Kapitel  hat  der  Inhalt  einiger  Artikel,  die  auf 
strittige  Rechtsfälle  zwischen  Kirche  und  Adel  Bezug  hatten,  dar- 
gestellt werden  müssen.  Diesem  Verhältnis  schenkte  Bischof  Jakob 
seine  besondere  Aufmerksamkeit,  und  von  seinen  Bestrebungen  auf 
diesem  Gebiete  zeugt  das  Übereinkommen  v.  J.  1424.  Der  Unter- 
suchung desselben  ist  das  IV.  Kapitel  der  Arbeit  gewidmet.  Die 
meisten  Punkte  des  Übereinkommens  beziehen  sich  auf  die  Regelung 
der  Zehnten.  Der  Verfasser  nimmt  jede  Bestimmung  dieser  Über- 
einkunft durch,  indem  er  sie  im  Zusammenhange  mit  den  Zuständen 
in  ]Masowien  betrachtet  und  mit  den  Bestimmungen  analoger  Vertrage 
vergleicht,  wodurch  eine  feste  Grundlage  für  die  Beurteilung  gewon- 
nen wird.  Sodann  sammelt  er  und  stellt  die  Resultate  der  Unter- 
suchung zusammen.  Daraus  ergibt  sich,  daß  die  Zugeständnisse  sei- 


V)0 

tens  (Ut  Kirche  hecUutend  waren  und  daß  demnach  das  gej;'en  seit  ige 
Verhiütnis  dieser  hi'iden  Stände  zueinander  sich  als  ein  durchaus 
loyales,  von  dem  aufrichtigen  Streben  nach  Beilegung  der  Zwistig- 
keiten  beseeltes  darstellt.  Schließlich  wird  vom  Verfasser  die  Be- 
deutung dieses  Übereinkommens  als  eines  der  ersten  Beisjuele  einer 
Provinzialverständigung  in  dem  erbitterten  Kampf  um  die  Zehnten 
im    W.   .lahrh.   l)etont. 

Im  Schlußkapitel  bringt  der  Autor  allerlei  lose  zusammenhän- 
gende Nachrichten,  denen  sich  Einzelzüge  zur  Charakteristik  der 
Diözesanregierung  Bischof  Jakobs  entnehmen  lassen.  Hier  befaßt  er 
sich  mit  dem  Urteil  des  Schiedsgerichtes  v.  J.  1400  und  schildert 
den  Streit  des  Bischofs  mit  dem  Fürsten  in  den  Jahren  1896  —  1400 
sowie  des  Bischofs  energisches  Eintreten  für  die  Rechte  der  Kirche 
ujid  für  seine  Stellung.  In  den  folgenden  Abschnitten  dieses  Kapi- 
tels werden  Nachrichten  über  Dirizesansynoden  aus  jener  Zeit,  über 
Errichtungen  von  Pfîirreien,  über  Bewerbungen  um  Ablässe  und 
über  die  Wirtschaftsgebarung  in  den  Besitzungen  der  bischöflichen 
Mensa  besprochen. 

Den  Schluß  der  Abhandlung  bildet  eine  Charakteristik  Jakobs 
und  seiner  Wirksamkeit  auf  dem  bisch<»flichen  Stuhle. 


IH.  (irMr)WSKI  MA K VAX  WpJywy  polskie  na  pieni^zne  stosunki  Sl^- 
ska  w  pierwszej  potowie  XVI  wieku.  {Polnisch f  Ein/füsse  <iuf'  das 
Geldwesen  Sch/esiens  in  (/er  ernten  Hälfte  des  A'l  I.  Jahr/i.). 

Bei  der  engen  Zusammengehörigkeit  Schlesiens  mit  dem  übri- 
gen Polen  in  ethnographischer  und  staatlicher  Beziehung  waren 
natürlich  in  den  ersten  christlichen  Jahrhunderten  Gewichte,  Maße 
und  Münzen,  von  einem  gewissen  lokalen  und  den  damaligen  Ver- 
hältnissen eigenen  Unterschied  abg-esehen,  in  Schlesien  und  Polen 
die  nämlichen.  Die  Gemeinsamkeit  der  Gewichte  —  des  Pfundes 
und  der  Mark  —  mit  ihrer  P^inteilung  bestand  jahrhundertelang,  die 
Münze  dagegen  und  ihre  Zählweise  begannen  von  der  Zeit  der 
deutschen  Kiili)nisation  angefangen  verschieden  zu  werden,  so  daß 
sie  im  NIV.  und  XV.  Jh.  mit  den  polnischen  nichts  mehr  gemein 
hatten.  Die  früheren  Zustände  \\ùt  der  ursprünglichen  Münzeinheit 
kehrten  erst    am   Ende    des  NV.  .Ih.   wieder,    und    zwar  dank  man- 


97 


cherlei  gleichzeitig  zusammenwirkenden  Umständen,  zu  denen  die 
überaus  lebhaften  Handelsbeziehungen  Breslaus  mit  Krakau,  die 
Regierung  der  Jagellonen  Johann  Alberts  und  Sigmund  in  Schlesien, 
soAvie  die  völlige  Geldanarchie  und  der  Verfall  der  fürstlichen 
uud  städtischen  schlesisehen  Münze  gehörten.  Die  Krakauer  Halb- 
groschen, von  allen  Jagelionen  in  großen  Mengen  geprägt,  waren 
diejenige  Geldgattung,  die  die  Münzunion  von  damals  zuàtandebrin- 
gen  half.  Diese  Halbgroschen  bildeten  nicht  allein  die  Hauptsorte 
des  damaligen  Handelsverkehrs  zwischen  Polen  und  Schlesien,  son- 
dern sie  wurden  zugleich  zur  gangbarsten  Landesmünze  Schlesiens 
und  für  die  Bevölkerung  zum  bequemsten  Tauschmittel.  Dieser 
Münze  wurde  denn  auch  die  Rechnung  mit  Hellern  angepaßt,  der 
einzigen  in  Schlesien  geprägten  und  im  Verhältnis  zum  Groschen 
verschieden  gezählten  Münze. 

Geprägt  wurden  diese  Heller  in  Schlesien  sowohl  unter  Johann 
Albert,  als  auch  in  den  ersten  Regierungsjalireil  Sigismund  des  Alten, 
und  zwar  in  Glogau.  Die  Zwistigkeiten  mit  dem  Starosten  Karn- 
kowski  in  Glogau  vermochten  die  polnischen  Einflüsse  ebensowenig 
zu  hemmen,  wie  die  Herabsetzung  des  Kurswertes  jener  Halbgro- 
schen, eine  Folge  der  Niederlage  Johann  Albrechts  in  der  Bukowina. 
Der  Handels-  und  Zollkrieg,  mit  dem  Johann  Albrecht  jene  Kurser- 
niedrigung sofort  beantwortete,  bewies  den  schlesisehen  Städten  nur 
zu  deutlich,  daß  eine  Sperrung  des  Handels  und  der  Widerstand 
gegen  die  polnische  Münze  nur  geeignet  war^n,  ihnen  große  und 
nicht  wettzumachende  Verluste  zu  bringen.  Den  Handelskrieg  legte 
jedoch  in  einigen  Jahren  der  jüngste  Bruder  des  Königs,  der  Ja- 
gellone  Sigmund,  bei,  der  nach  Albrecht  das  Erbe  der  Fürstentümer 
Glogau  und  Troppau  antrat  und  bald  auch  Statthalter  über  ganz 
Schlesien  wurde.  Sein  Hauptziel  scheint  die  Herbeiführung  geord- 
neter Zustände  und  die  Sicherung  des  Wohlstandes  im  Lande  auf 
Grund  der  Münzunion  zwischen  Polen  und  Schlesien  gewesen  zu 
sein;  diese  sollte  darin  bestehen,  daß  in  diesem  Fürstentum  dieselbe 
Münzsorte  geprägt  und  dieselbe  Zählweise  beobachtet  würde  wie 
in  den  Ländern  der  Krone.  Mit  einer  Reihe  von  Münzprivilegien 
ausgestattet,  eröffnete  er  1503  eine  Münze  für  Hellerprägung  in 
Glogau  und  setzt  auf  dem  Fürstentag  1505  die  allgemeine  Prägung 
der  sogen.  Weißgroschen  im  Werte  von  2  polnischen  Halbgroschen 
durch.  Beidemale  führten  ihm  dieses  Unternehmen  die  Boner's  aus 
Krakau,  und  der  Schlagschatz  bildete  in  den  Jahren  1505  und  1506 

Bulletin  I-II  7 


VIS 

deu  bedeutendsten  Posten  in  den  Einnahmen  des  Fürsten.  Sehr 
rasch  wurde  die  ZiUiluug:  18  Denare  (Heller)  für  den  Grosclien, 
wie  in  Pulen,  in  Schlesien  eingeführt,  doch  wurde  Sigmund  und 
die  Stadt  Breslau  durch  das  Kursverbot  für  fremde  Heller  in  einen 
Streit  mit  den  Stildten  der  Lausitz  verwickelt,  dessen  Schlichtung 
nur  schwer  gelang. 

Die  so  geordneten  und  den  polnischen  nahe  gebrachten  Münz- 
zustilnde  Schlesiens  erfuhren  infolge  mehrerer,  kurz  aufeinander 
folgender  Ereignisse  eine  gewaltige  Erschütterung:  es  waren  dies 
die  Abreise  des  1506  zum  Künig  gewählten  Sigmund  nach  Polen, 
der  neuerdings  ausgebrochene  Handelskrieg  zwischen  Breslau  und 
Krakau  lölO  und  der  neue  auf  Bestreben  Breslaus  im  J.  1511  zu- 
standegekonimene  Münzvertrag.  Die  Wiedereinführung  der  Heller- 
prilgung,  und  zwar  nur  in  der  einen  gemeinsamen  Münze  in  Bres- 
lau bedeutete  die  Vereitelung  der  Bestrebungen  Sigmunds  und  der 
^lünzunion  mit  Polen,  denn  es  wurde  eine  durch^veg  neue,  von  den 
früheren  und  polnischen  verschiedene  Rechnung  der  Heller  auf  Gro- 
schen eingeführt.  So  wurde  er  zum  Anfang  einer  neuen  Geldanarchie, 
die  nunmehr  stets  größere  Dimensionen  annahm  und  in  Schlesien 
für  einige  Jahrzehnte  herrschend  wurde.  Sowohl  von  Breslau,  als 
auch  vom  böhmischen  König  trafen  immer  neue  Münzprojekte  ein, 
vermochten  aber  den  Unwillen  und  die  gegenseitigen  Anklagen  der 
schlesichen  Stände  nicht  zur  Ruhe  zu  bringen;  insbesondere  waren 
sie  nicht  ftlhig,  die  Stimmen  der  Bevölkerung  und  der  Stadtzünfte 
zu  beschwichtigen,  die  immer  wieder  nach  Gleichmachung  der 
schlesisehen  mit  der  polnischen  Münze  und  nach  Prägung  von 
Groschen  und  Hellern  nach  Krakauer  Art  riefen. 

Diese  Volksbestrebungen  und  diese  Sonderstellung  der  polni- 
schen Münze  beschlossen  einige  Fürsten  Schlesiens  für  sich  auszu- 
nützen, indem  sie  auf  eigene  Rechnung  und  unter  polnischem  Stem- 
pel die  allgemein  beliebten  Halbgroschen  prägen  ließen.  Es  war 
dies  also  eine  offene  Fälschung,  deren  1516  Fürst  Kasimir  von 
Teschen  und  Fürst  Valentin  von  Ratibor  einander  bezichtigten. 
Diese  Sache  zog  sich  mehrere  Jahre  hin  und  wurde  sehr  ruchbar, 
indem  sie  selbst  die  Diplomatie  des  polnischen,  des  böhmischen,  ja 
sogar  des  kaiserlichen  Hofes  veranlaßte,  sieh  damit  zu  befassen.  Sie 
hatte  sogar  ein  ernstes  politisches  Nachspiel,  denn  sie  endigte  da- 
mit, daß  dem  Fürsten  von  Teschen  das  Erbrecht  nach  dem  Tode 
des  Fürsten  von  Ratibor  abgesprochen  und  dessen  Ländereien  dem 


99 

Fürsten  von  Oppeln  und  Georg  von  Brandenburg  je  zur  Hälfte 
zuerkannt  Avurden. 

Von  nocli  größerer  Bedeutung  war  auf  demselben  Hintergrunde 
die  EröÖnung  der  Münze  von  Schweidnitz  durch  König  Ludwig 
im  J.  lölT,  mit  dem  besonderen  Zwecke  der  Halbgroschenprägung; 
dieselben  trugen  zwar  den  königlichen  Stempel,  ahmten  jedoch  im 
übrigen  bis  zum  Verwechseln  die  Krakauer  Halbgrosehen  nach. 
Ihre  Einführung  auf  den  Handelsplätzen  Polens  und  Schlesiens  in 
überaus  großer  Menge  rief  denn  auch  allseits  einen  Sturm  hervor. 
In  Polen  fühlte  sich  der  Hof  durch  eine  derartige  Nachmachung 
seiner  Münze  durch  einen  fremden  Staat  beleidigt,  erließ  Ausru- 
fungsedikte, Handelsverbote  und  Grenzsperrbefehle,  schließlich  führte 
er  1526  eine  durchgreifende  Münzreform  durch,  um  nur  dieser 
Schweidnitzer  Münze  los  zu  werden.  Infolge  der  Grenzsperre  ver- 
fiel in  Schlesien  der  polnische  Handel  gänzlich,  die  Bevölkerung 
wollte  die  neuen  Halbgroschen  nicht  annehmen  und  in  Schweidnitz 
selbst  schritt  die  Bürgerschaft  bis  zum  offenen  Aufruhr  und  schleifte 
lö23  die  verhaßten  Münzgebäude.  Doch  die  Hinrichtung  einiger  Rä- 
delsführer und  strenge  königliche  Verordnungen  brachten  bald  wie- 
der Ruhe,  umso  mehr  als  der  unternehmende  Leiter  der  Schweid- 
nitzer Münzfabrik,  Paul  Monau,  und  nach  ihm  K.  Sauermann,  es 
verstanden,  ganze  Scharen  von  Agenten  und  Lieferanten  auf  dem 
Lande  zu  organisieren,  die  sich  nur  mit  der  Ausfuhr  dieser  Sorte 
und  der  Silberlieferung  für  ihre  Münze  beschäftigten.  Erst  mit  dem 
Tode  König  Ludwigs  bei  Mohacs  und  der  entgegengesetzten  Münz- 
politik des  neuen  Herrn,  Ferdinands  von  Österreich,  kam  es  zum 
Auflassen  der  Schweidnitzer  Münzfabrik  1527,  und  zwar  zur  allge- 
meinen Befriedigung. 

Die  ersten  Regierungsjahre  Ferdinands  von  Österreich  kenn- 
zeichnet von  selten  der  Bevölkerung  Schlesiens  das  unausgesetzte 
Verlangen  nach  Rückkehr  zur  polnischen  Münze  und  Zählweise 
aus  der  Zeit  Sigmunds,  von  selten  des  Königs  dagegen  das  Bestre- 
ben, dem  Lande  gegen  dessen  Willen  die  österreichische  Münze 
aufzunötigen  und  die  Münzprivüegien  der  schlesischen  Fürsten  zu 
beschränken.  Aber  Aviederholte  Versuche  der  Eröffnung  einer  kö- 
niglichen Münze  in  Breslau  schlugen  fehl,  nicht  nur  infolge  des 
AViderstandes  der  Bevölkerung,  sondern  auch  deshalb,  weil  gerade 
in  den  Jahren  1530  —  40  eine  neue  Flutwelle  polnischer  Münze 
Schlesien  überschwemmte,  die  sich  in  den  schlesischen  Städten  und 

7* 


lOU 

.lalii-iiiärkton  sofort  großer  Beliebtlieit  und  Nachfrage  erfreute.  Es 
waren  polnische  Groschen  und  Üreigroschen  Krakauer.  Thorner, 
Danziger  und  Ki^ügsberger  Prägung.  Wie  früher  die  Halbgroscheu, 
so  riefen  jetzt  die.se  Münzsorten  Nachahmungen  hervor  und  fanden 
in  Friedrich  von  I^icgnitz  einen  eifrigen  Beschützer,  der  nun  Sig- 
munds des  Alten  früheren  Plan  einer  Münzunion  zwischen  Polen 
und  Schlesien  wieder  aufnahm.  Auf  Anregung  des  findigen  Unter- 
nehmers ^Michael  Stoltz  richtete  er  1541  in  Liegnitz  eine  Münze 
ein  und  erzeugte  dort  sechs  .lahre  lang  Groschen  und  Dreigro- 
sehen,  die  den  polnischen  ganz  ähnlich  waren  und  den  polnischen 
Münzfuß  hatten.  Überdies  gelang  es  ihm.  auch  Johann,  den  Mark- 
t^rafen  von  Brandenburg,  zu  veranlassen,  daß  er  mit  GutheiOung:  des 
Kurfürsten  dem  nämlichen  Stoltz  die  Einrichtung  einer  Münze  in 
Krossen  a.  d.  Oder  übertrug  und  ihn  ebenfalls  nach  polnischem 
Muster  Groschen  und.  Dreigroschen  prägen  ließ.  So  wurde  denn 
tatsächlich  zwischen  Polen,  Schlesien,  Preußen  und  einem  bedeu- 
tenden Teil  Brandenburgs  auf  Grund  einer  einheitlichen  Münze, 
nämlich  des  polnischen  Groschen,  die  Münzunion  hergestellt.  Wenn 
es  auch  ohne  Wissen  und  sogar  gegen  den  Willen  Sigmund  des 
Alten  erfolgte,  so  war  das  doch  die  Folge  des  überaus  lebhaften 
Handelsverkehrs  mit  Polen,  der  eben  einer  solchen  Union  dringend 
bedurfte. 

Indes  rief  das  Auftreten  zweier  schlesischer  Fürsten  mit  einer 
Münze  von  so  eminent  polnischem  Charakter  nicht  nur  bei  allen  ihren 
l'eiiiden  eiiu'u  Sturm  hervor,  sondern  hatte  auch  seitens  Ferdinands 
energische  Maßn-gelungeu  zur  P'olge.  Die  Liegnitzer  Münzfabrik 
machte  dem  deutschen  Könige  allzu  starke  Konkurrenz,  zumal  da 
dessen  eigene,  wiederholt  zu  Breslau  in  Betrieb  gesetzte  Münze  ganz 
und  gar  nicht  gedeihen  wollte.  Ebenso  bildete  der  polnische  Cha- 
rakter der  neuen  Münze  einen  Gegesatz  zur  (österreichischen  Münz- 
politik, und  beides  schuf  eine  willkommene  Gelegenheit  zur  \h- 
schaffung  der  schlcsischen  Standesprivilegien.  Aller  Vorstellungen 
und  Schreiben  ungeachtet  mußten  beide  Fürsten  ihre  Münzen  1546 
schließen,  der  Fürst  von  Liegnitz  mußte  obendrein  noch  eine  De- 
mütigung von  Seiten  des  KfUiigs  über  sich  ergehen  lassen.  An  Stelle 
der  polnischen  Münze  und  der  fürstlichen  Münzen  eröflfnete  Ferdi- 
nand nochmals  seine  eigne  Münzfabrik  in  Breslau  zur  Herstellung 
(»stcrreichischen  Geldes,  indem  er  zugleich  jede  andere  Münze  außer 
Kurs  setzen   ließ. 


101 

Aber  auch  diesmal  liatten  Ferdinands  BemUliungen  keinen  Er- 
folg. Die  neue  österreichische  Münze  fond  im  Lande  keine  gute 
Aufnahme  und  das  Volk  mochte  nicht  nur  die  alte  polnische  Münze 
nicht  aufgeben,  sondern  auch  die  neu  verordnete  Evaluation  der 
Groschen  und  Heller  nicht  anerkennen.  Die  Unzufriedenheit  stieg: 
noch,  als  ein  Jude,  Isaak  ]\Ieyer.  an  die  Spitze  der  königlichen 
Münzfabrik  von  Breslau  trat.  Der  Stadtpöbel  hatte  nicht  nur  den 
Juden  zum  Gespötte,  indem  er  am  Münzturm  Schmähschriften  an- 
bringen ließ  und  sich  tätlich  an  ihm- vergriff,  sondern  er  verschonte 
auch  die  königlichen  Kommissäre,  ja  selbst  den  König  nicht,  da  er 
seinen  Spott  insgeheim  in  Flugversen  ausließ  und  laut  die  Schlie- 
ßung der  Münzfabrik  sowie  Rückkehr  zum  polnischen  Groschen  und 
zur  polnischen  Zählweise  forderte.  Ferdinand  war  durch  den  Schmal- 
kaldener  Krieg  in  Anspruch  genommen  und  hatte  nicht  Zeit  genug,  sich 
mit  den  Angelegenheiten  Schlesiens  abzugeben,  aber  nach  glückli- 
cher Beendigung  des  Krieges  entgalt  er  dem  Aviderspenstigen  Bür- 
gertum sein  Verhalten  1549,  indem  er.  ihm  14  Schuldpunkte  zur 
Last  leo'cnd,  sehr  hohe  Geldstrafen  und  Bußen  auferleo:te.  Trotz- 
dem  sah  er  sich  genötigt,  fortan  seine  Münzpolitik  aufzugeben 
und  in  dieser  Beziehung  den  Dingen  in  Schlesien  ihren  Lauf  zu 
lassen.  Er  ließ  deshalb  seine  Müuzfabrik  auf  und  gestattete  den 
Kurs  der  vom  Volke  so  begehrten  polnischen  Münze,  so  daß  die 
polnischen  Einflüsse  in  Schlesien  wiederum  die  Oberhand  gewannen. 


1  i.   HALECKI  OSK.AK.  O  pocz^tkach  parlamentàryzmu   litewskiego.  [Ent- 
stehung und  Anfänge  des  litauischen  PaHamenfarisinus). 

Nach  einer  kurzen  Übersicht  über  die  bisherige  russische  (Lu- 
bawskij,  Maksimiejko,  Leontowicz;  neben  ihnen  auch  Lappo,  Dow- 
nar-Zapolskij,  Malinowskij)  und  polnische  (Czermak.  Kutrzeba)  Lite- 
ratur gibt  der  Verfasser  eine  allgemeine  Charakteristik  des  neuen 
Quellenmaterials,  das  ihn  zu  einer  neuerlichen  Untersuchung  dieses 
schon  so  oft  erörterten  Problems  bewogen  hat.  Es  sind  dies:  1)  einige 
Gesaudtschaftsschreiben  aus  Litauen  an  den  Deutschen  Orden  aus 
der  Zeit  Kasimirs  des  Jagelionen  (die  Originale  im  Ordensbrief- 
archiv zu  Königsberg),  2)  einige  bisher  übersehene  Stellen  im  ältesten 
Buche  der  litauischen  Reichsmatrikel,  3)  eine  Reihe  von  Urkunden 
König  Kasimirs,    als  Großfürsten  von    Litauen,    welche    in   der  Ma- 


101^ 

triki'l  uiclit  (•iii>;'etrai2,vn  sind.  Da  zur  R(\uii'ruiiL!;s/A>it  dieses  Groß- 
fürsten uDcli  nicht  einmal  der  Eintluß  seines  Ratskollegiums  auf 
Politik  und  Verwaltuup,-  rechtlich  festgestellt  war.  so  kann  umso 
weniger  von  einem  gesetzlichen  Wirkung'skreise  der  verschiedenen 
Reichsversammlungen,  von  einem  konstitutionellen  Parlamentarismus 
die  Rede  sein;  es  handelt  sich  daher  in  der  vorliegenden  Arbeit 
nur  um  den  ta  tsii  chli  che  n  Einfluß,  den  die  von  Fall  zu  Fall  ver- 
sammelten Vertreter  der  Nation,  d.  h.  ihrer  privilegierten  Ober- 
schicht, auf  das  Staatsleben  ausübten,  um  die  Vorgeschichte  und 
Anfänge  jener  Reichstag'e,  die  wir  in  Litauen  vorfinden,  bevor  in 
der  Reformperiode  1564/f)  die  Einrichtungen  des  polnischen  Parla- 
mentarismus dahin  verpflanzt  wurden. 

Da  die  Eutwickelung  des  litauischen  Reichstages  nur  im  Zusam- 
menhange mit  der  schon  Aveit  früher  beginnenden  Geschichte  des 
f^oß fürstlichen  Rates  und  dc^  litauischen  Adels  richtig  verstan- 
den werden  kann,  muß  zunächst  auf  die  Epoche  der  Großfürsten 
Witold.  Swidrygiello  und  Sigmund  Kiejstutowicz  zurückgegriflen 
werden.  Hiebei  lassen  sich  folgende,  für  die  spätere  Zeit  wichtige 
Tatsachen  feststellen:  1)  der  Rat  dieser  Herrscher  ist  keine  deutlich 
abgegrenzte  Kcirperschaft  und  besteht  keineswegs  nur  aus  Würden- 
trägern und  Beamten;  2)  von  seinen  zwei  Hauptgruppen,  den  Für- 
sten und  „Herren",  bedeutet  die  zweite  keinen  rechtlich  gesonderten, 
über  dem  gew(»hn]iclien  Adel  stehenden  Magnatenstand,  sondern  ist 
mit  der  Gesamtheit  der  seit  1887  bezw.  1413  bestehenden  Adelsklasse, 
allen  im  Vollbesitze  der  Adelsrechte  befindlichen  Bojaren,  identisch; 
8)  es  lassen  sich  schon  unter  den  Mitgliedern  dieses  Rates  verschie- 
dene Kategorien  und  Abstufungjen  unterscheiden  (z.  B.  14H0  „cum 
nostro  maiori  et  seniori  consilio");  4)  außer  den  Ratsversammlungen 
gab  es  schon  damals  ausnahmsweise  auch  solche  Versammlungen, 
an  denen  auch  der  nicht  zum  Rate  geh()rende  Adel  teilnahm,  u.  zw. 
nicht  nur  beim  Al)schlusse  der  TJnionsakten  mit  l'olen  und  diplo- 
matischer Verträge,  sondern  auch  bei  anderen  politischen  Beratun- 
gen (so  versammeln  sich  1488  „alle  Fürsten,  Herren,  Bojaren  und 
das  g:anze  litauische  Land^j,  nicht  nur  aus  Litauen  im  engeren 
Sinne,  sondern  manchmal  auch  aus  allen  Provinzen  des  Großfür- 
stentumes  fwie  z.   B.  1482). 

Zu  seinem  eigentlichen  Forscliungsgebiete  (1440  —  1492)  überge- 
hend, wirft  der  Verfasser  zunächst  die  Frage  auf.  in  wessen  Hän- 
den sich    in  der  Überorangszeit  1440  —  1446.    während    der  Minder- 


loa 

jährigkeit  des  Großfürsten  Kasimir,  die  tatsächliche  Regierung  befand. 
Es  läßt  sich  nun  nachweisen,  daß  bei  wichtio;eren  Entscheidungen 
allgemeine  Adelsversammlangen  des  gesamten  Rei- 
ches stattfanden.  Um  dies  klarzulegen,  bespricht  der  Verfasser 
zwei  von  ihnen,  über  die  die  Quellen  Käheres  berichten.  Anfang 
1442  versammelt  sich  zu  Wilno  beim  jugendlichen  Herrscher  „unser 
gesamter  Rat",  u.  zav.  „die  Fürsten,  Ritter  und  Herren",  um  die 
Loslüsung  des  Landes  Wolhynien  vom  Großfürstentume  zu  verhin- 
dern, wobei  die  bei  dieser  Gelegenheit  ausgestellten  Urkunden  den 
Beweis  ermöglichen,  daß  auch  der  Provinzadel  in  der  Hauptstadt 
vertreten  war  Und  wenn  ferner  Dlugosz  erzählt,  daß  Ende  1445 
eine  „conventio  generalis  cum  terris  Lituaniae  et  Samagitiae  ac 
Russiae"  darüber  beriet,  ob  Kasimir  die  Wahl  zum  polnischen  Kö- 
nige annehmen  solle,  so  bestätigt  seine  Worte  aufs  genaueste  der 
Inhalt  jener  Botschaft,  Avelche  diese  Versammlung  nach  Marienburg 
sandte,  wo  es  heißt,  daß  auf  dem  „Tage"  zu  Wilno  ,,alle  Herczoge 
und  Herren  von  Littawen,  Rewsen  und  Samaytten",  darunter  auch 
die  Ichenspflichtigen  Teilfürsten  von  Wolhynien  und  Kiew,  anwesend 
waren. 

.  Als  nun  1447  Kasimir  auch  den  polnischen  Thron  bestieg,  trat 
in  Litauen  diesbezüglich  keine  Änderung  ein:  wenn  auch  der  Herr- 
scher schon  herangewachsen  war,  ließen  sich  alle  jene,  die  einmal  am 
öffentlichen  Leben  teilgenommen  hatten,  nicht  mehr  zurückdrängen, 
während  seine  häufige  Abwesenheit  in  der  polnischen  Reichshälfte, 
sowie  nicht  zum  mindesten  auch  das  Beispiel  des  sich  dort  ent- 
wickelnden Parlamentarismus,  auf  die  wachsende  Bedeutung  der  li- 
tauischen Adelsversammlungen  nur  fördernd  einAvirken  konnte.  Von 
diesen  ist  eine,  nämlich  die,  welche  in  der  ersten  Hälfte  des  Jah- 
res 1452  zu  Wilno  tagte  und  uns  die  meisten  urkundlichen  Spu- 
ren ihrer  Tätigkeit  hinterlassen  hat,  besonders  geeignet,  um  als  ty- 
pisches Beispiel  zu  dienen.  Eine  damals  ausgestellte  großfürstliche 
Urkunde,  sowie  ein  Gesandtschaftsschreiben  an  den  Deutschen  Orden 
bezeugen  übereinstimmend,  daß  auf  dieser  „conventio  generalis"  oder 
„diaeta"  neben  einigen  Fürsten  und  den  geistlichen  und  weltlichen 
Würdenträgern  auch  die  übrigen  „barones,  milites,  nobiles,  proceres 
et  boiari  Ducatus  magni  Lithuaniae,  Samagitiae  necnon  terrarum 
Russiae"  anwendend  waren;  außerdem  findet  sich  in  der  Reichs- 
matrikel eine  gleichzeitige  Notiz,  wonach  mehrere  wolhynische  Edel- 
leute  Bestätiguno:en  ihres  Güterbesitzes    erhielten,    als  sie  als  Abç-e- 


104 

sandte  ihres  Landes  nacli  Wiliio  kamen.  Der  Verfasser  stellt  hierauf 
noch  einige  charakteristische  Nachrichten  über  andere  derartige 
Versammlnugeu  zusammen  (1447/8,  1449,  1451,  1455  „domini 
praelati  et  officiales  neenon  barones  et  milites  totaque  communitas 
consilii  terrae  Magni  ducatus  Lithuaniae")  und  gelangt  schließlich 
/.u  folgendem  Ergebnis.  Schon  vom  Anfange  der  Regierung  Kasi- 
mirs an  fanden  zu  Wilno  häufige,  manchmal  alljährliche  Adelsver- 
sammlungeu  statt,  die  wir  nicht  nur  auf  Grund  zahlreicher  Bemer- 
kungen bei  Dlugosz,  sondern  in  l'bereinstimmung  mit  offiziellen 
bei  diesen  Gelegenheiten  ausgestellten  Dokumenten  als  Reichstage 
(in  der  ruthenischen  »Staatssprache  Litauens  „sojm")  bezeichnen  kön- 
nen; neben  den  ^litgliedern  des  eigentlichen  großfürstlichen  Rates 
finden  wir  auf  ihnen  auch  den  Adel  im  allgemeinen  vertreten, 
neben  dem  eigentlichen  Litauen  auch  d  i  e  ü  b  r  i  ge  n  Gebiete  des 
G  r  o  ß  f  ü  r  s  t  e  n  t  u  m  e  s ,  Samaiten  und  die  reußischen  Provinzen 
letztere  oft  mit  ihren  letzten  Teilfürsten  an  der  Spitze.  Nichts  un- 
terscheidet diese  Zusammenkünfte  von  jenen  um  ein  halbes  Jahr- 
hundert späteren  Versammlungen  (1492  bei  her  Wahl  Alexanders, 
bezw.  1499  beim  Abschluß  einer  neuen  Union  mit  Polen),  welche  die 
bisherige  Forschung  als  die  ersten  litauischen  Reichstage  ansieht. 

Nach  Feststellung  dieser  Tatsachen  versucht  sie  der  Verfasser 
zu  erläutern,  vor  allem  das  Verhältnis  dieser  allgemeinen  Adelsver- 
sammlungen zu  den  Ratsversammlungen  zu  erklären,  und  betont 
hiebei,  daß  zwei  von  den  ersteren  als  „gesamter  Rat"  (1442)  oder 
„tota  communitas  consilii  terrae"  (1455)  bezeichnet  Averden.  Da  nun 
schon  am  Anfange  des  XV.  Jahrh.  ein  engerer  und  ein  w^eiterer 
Kreis  von  Ratsmitgliedern  unterschieden  werden  kann  und  grund- 
sätzlich jeder  Adelige  dem  Rate  beigezogen  worden  konnte,  da  fer- 
ner für  das  XVI.  Jahrh.  die  russischen  Histuriker  drei  verschiedene 
Kreise  des  litauischen  Rates  nachgewiesen  haben,  deren  weitester 
gleichsam  den  Übergang  zum  Reichstage  bildet,  liegt  zweifellos  die 
Annahme  nahe,  daß  der  litauische  Reichstag  ursprünglich  nichts 
anderes  war,  als  gleichsam  eine  R  a  t  s  v  e  r  s  a  m  m  1  u  n  g  in  wei- 
tester Zusammensetzung,  die  .,  vollständige  Gesamtheit "  des 
Rates  im  wörtlichen  Sinne.  Hervorzuheben  ist,  daß  wir  hiebei  nicht 
von  einer  „communitas  consilii  Magni  du  ci  s  Lith.",  sondern  einer 
„communitas  consilii  terrae  Magni  ducatus  Lith."  hören;  es 
handelt  sich  also  nicht  mehr  um  einen  persönlichen  Beirat  des 
Herrschers,  sondern   um   einen  Rat  des  Landes,  eine  Institution,  die 


105 

zAvar  rechtlich  noch  keineswegs  fixiert  war,  aber  tatsächlich  zur  Zeit 
der  Minderjährigkeit  Kasimirs  und  später  Avährend  seiner  öfteren 
Abwesenheit  die  Regierung  dieses  Landes  leitete  und  —  auf  Grund 
des  so  gewonnenen  Einflusses  —  auch  an  ihr  teilnahm,  wenn  der 
Großfürst  anwesend  war. 

So  aufgefaßt,  erklärt  die  Entstehungsgeschichte  des  litauischen 
Parlamentarismus  manche  seiner  späteren,  auffallenden  Erscheinun- 
gen, z.  B.  1)  warum  auch  später  noch  öfters  die  Reichstage  von 
gewöhnlichen  Ratsversammlungen  nicht  leicht  zu  unterscheiden  sind, 
2)  warum  manche  von  den  ursprünglichen  Mitgliedern  des  groß- 
fürstlichen Rates,  die  ihm  später  nicht  mehr  angehören,  als  Mit- 
glieder des  Reichstages  erscheinen,  3)  warum  noch  im  XVI.  Jahrh. 
bis  zur  Reform  von  1566  bei  der  allmählichen  rechtlichen  Festle- 
gung des  Einflusses  des  Adels  auf  die  Regierung  des  Reiches  der 
Reichstag,  obwohl  er  schon  längst  bestand,  nur  nebenbei  erwähnt 
vrird  und  nur  von  den  Ratsherren  die  Rede  ist,  die  sich  auf  den 
„conventiones  générales"  versammeln.  Zur  Unterstützung  seiner 
Theorie  hebt  der  Verfasser  ferner  hervor:  1)  Auf  ähnliche  Weise 
entstanden  in  einzelnen  Provinzen  des  Großfürstentums  durch  Er- 
weiterung der  Ratsversammlungen  aus  der  Zeit  der  letzten  Teil- 
fürsten die  dortigen  Landtage  (z.  B.  in  Wolhynien).  2)  Zahlreiche 
Analogien  weist  die  Entstehung  parlamentarischer  Einrichtungen  in 
anderen  europäischen  Ländern  auf  (in  Frankreich  sind  die  „états 
généraux"  anfangs  eigentlich  ein  erweiterter  „conseil  du  roi";  ähn- 
liche Erscheinungen  bei  der  Entstehung  der  spanischen  Cortes,  der 
Ausbildung  des  englischen  Parlaments  aus  der  sich  allmählich  er- 
Aveiternden  königlichen  „high  court",  den  polnischen  Adels-  und 
Senatorenversammlungen  vor  dem  endgültigen  Ausbau  der  Reichs- 
und Landtagsorganisation),  3)  bevor  noch  die  in  der  reichen  Lite- 
ratur auftauchenden  Streitfragen  in  das  Problem  der  Entstehung 
des  litauischen  Reichstages  eine  gewisse  Verwirrung  hineingebracht 
hatten,  schien  die  hier  vorgeschlagene  Lösung,  wie  einige  Neben- 
bemerkungen im  Werke  Downar  -  Zapolskij's  über  die  litauische 
Staatswirtschaft  (1901)  beweisen,  die  einfachste  und  natürlichste. 

Zusammensetzung  und  Kompetenz  jener  ersten  Reichstage  Li- 
tauens waren  im  XV.  Jahrh.  noch  durch  keine  gesetzlichen  Bestim- 
mungen fixiert,  der  Verfasser  versucht  jedoch  die  diesbezüglichen 
tatsächlichen  Verhältnisse  zu  erforschen.  Um  die  Zusammenset- 
zung   des  Reichstages,    des  „vollständigen  Rates",    zu  untersuchen, 


106 

muß  man  zunächst  aus  seiner  Gesamtheit  den  Rat  im  eigentlichen 
Sinne  des  Wortes  ausscheiden.  Zu  diesem  geht"»rten,  wie  die  Zeugen- 
listeu  zuhh-eicher  Urkunden  erweisen,  zur  Zeit  Kasimirs  folgende 
Gruppen:  1)  lehensptlichtige,  aber  selbständig  regierende  Teilfürsten 
(z.  B.  Wollivniens,  Kiews),  2)  die  röm.-kathol.  Bischöfe,  vor  allem 
der  von  Wilno,  3)  alle  übrigen  (d.  h.  mediatisierten)  Fürsten,  auch 
Avenn  sie  kein  Amt  bekleideten,  4)  Beamte  u.  zw.  a)  die  Wojewo- 
den  und  Kastellane  von  Wilno  und  Troki,  b)  die  wichtigeren  Statt- 
halter fStarosten)  größerer  Verwaltungsgebiete,  wobei  die  Stellung 
der  Starosteu  (WojcAvoden)  von  Nowogrödek  vmd  von  Samaiteu 
besondere  Beachtung  verdient,  c)  die  Reichs-  und  Hofwürdenträger, 
deren  Rangstellung  der  Verfasser  genau  zu  bestimmen  sucht.  Dieser 
Rat  entwickelt  sich  —  nach  dem  Beispiele  Polens  —  immer  mehr 
zu  einer  Beamtenkörperschaft,  Avobei  aber  in  dieser  Epoche,  neben 
den  erwähnten  Fürsten,  hie  und  da  auch  Mitglieder  von  gewöhnlich 
im  Rate  vertretenen  Adelsgeschlechtern  zugelassen  werden,  bevor 
sie  noch  ein  entsprechendes  Amt  bekleiden.  Innerhalb  dieses  eigent- 
lichen Rates  ist  noch  ein  (1479  urkundlich  bezeugter)  sogen,  „enger 
Rat"  zu  unterscheiden,  dessen  schwankende  Zusammensetzung  un- 
tersucht werden  muß.  Die  Ratsherren  wurden  schon  im  XV.  Jahrh. 
zu  den  verschiedenen  Versammlungen  durch  großfürstliche  Schrei- 
ben einzeln  eingeladen;  der  sonstige  Adel,  der  eben  aus  der  Rats- 
versammlung den  Reichstag  machte,  hatte  wohl,  wie  anfangs  auch 
im  XVI.  .lahrh.,  in  seiner  Allgemeinheit  das  Recht,  bei  diesen  letz- 
teren zu  erscheinen,  allmählich  bildete  sich  aber,  bes.  was  die  weiter 
entfernten  Provinzen  betraf,  ein  —  allerdings  noch  ganz  unbestimm- 
tes —  Repräsentationssystem  aus,  Avobei  diese  Vertreter,  etwa  10 
bis  20  aus  größeren  Gebieten,  keineswegs  ausschließlich  Magnaten- 
häusern angeh(»rten.  AVahrscheinlich  Avurden  sie  öfter  von  Adelsver- 
sammlungen der  betreffenden  Provinzen  abgesendet,  die  aber  trotz- 
dem mit  den  späteren,  aus  Polen  übernommenen  Provinziallandtagen 
in  keinen  Zusammenhang  gebracht  werden  dürfen.  Wenn  es  sich 
auch  erweisen  läßt,  daß  der  gewöhnliche  Adel  schon  weit  früher, 
als  man  bisher  vermutete,  sich  auf  den  Reichstagen  versammelte, 
so  Avar  seine  Rolle  hiebei  trotzdem  nicht  nur  rechtlich  nicht  um- 
schrieben, sondern  auch  tatsächlich  recht  bescheiden:  beschränkte 
sie  sich  doch  lange  noch  auf  eine  passive  Zustimmung  (vgl.  den 
„as.sensus  totius  nobilitatis"  im  PriA'ileg  von  1522;,  die  den  Ent- 
schlüssen   des  Herrschers    und  seines  Rates    eine  festere  Grundlage 


10( 


verlieh,  sowie  auf  die  Aufgabe,  diese  dem  nicht  persönlich  anwe- 
senden Adel  mitzuteilen. 

Schwer  ist  es  daher,  von  einer  Kompetenz  dieser  Reichstage 
zu  sprechen.  Die  bisherige  Annahme,  daß  sie  anfangs  bei  den  Groß- 
fiirstenwahlen,  dem  Abschlüsse  von  Unionsakten  mit  Polen  und  — 
seit  der  Steuerbefreiung  von  1447  —  zur  Gewährung  von  Ki-iegs- 
steuern  einberufen  wurden,  ist  nur  teilweise  richtig,  da  dies 
einerseits  auch  in  diesen  Fällen  nicht  immer,  andererseits  aber  auch 
manchmal  bei  anderen  Gelegenheiten  stattfand.  Der  Verfasser  sucht 
zu  erforschen,  inwiefern  Rats-  bezw.  Adelsversammlungen  bei  der 
Lösung  jener  drei  Fragen  beteiligt  zu  sein  pflegten,  und  richtet 
seine  Aufmerksamkeit  vor  allem  auf  die  Unionsverhandlungen  mit 
Polen,  die.  wie  aus  zahlreichen  Quellen  ersichtlich,  während  der 
ganzen  Regierungszeit  Kasimirs  geführt  wurden;  es  wechselten  aber 
hiebei  gemeinsame  polnisch  -  litauische  Zusammenkünfte  mit  Ge- 
sandtschaften von  einem  Reiche  zum  anderen  ab  und  waren  bei  die- 
sen Unterhandlungen,  ebenso  wie  von  polnischer  so  auch  von  litau- 
ischer Seite,  manchmal  nur  die  Ratsherren,  manchmal  aber  auch 
der  übrige  Adel  und  seine  Reichstage  beteiligt.  Außerdem  zeigt  es 
sich,  daß  auch  bei  anderen  Angelegenheiten  der  äußeren  und  inne- 
ren Politik,  die  gewöhnlich  nur  vom  großfürstlichen  Rate  bespro- 
chen wurden,  Reichstage  stattfanden,  so  z.  B.  wenn  es  sich  um 
wichtige  diplomatische  Beziehungen  zum  Deutschen  Orden  oder  — 
wie  in  der  wolhynischen  Frage  —  um  die  Sicherung  eines  strittigen 
Besitzes  für  das  Reich  handelte. 

Im  Zusammenhange  mit  dieser  letzteren  Tatsache  betont  der  Ver- 
fasser nochmals  als  eines  der  Hauptergebnisse  seiner  Studien,  daß 
schon  bedeutend  früher,  als  man  in  der  letzten  Zeit  anzunehmen  ge- 
neigt war,  an  den  litauischen  Reichstagen  nicht  nur  das  eigentliche 
Litauen  (im  engeren  Sinne),  sondern  auch  die  nur  lose  mit  diesem 
Kern  des  Reiches  v^erknüpften  Provinzen  teilnahmen.  Warum  sich 
gerade  zur  Zeit  Kasimirs  trotz  des  starken  territorialen  Partikula- 
rismus zAvischen  allen  Teilen  des  Großfürstentums  engere  Bezie- 
hungen anknüpfen  mußten,  sucht  der  Verfasser  durch  eine  genauere 
Bearbeitung  der  inneren  Krisis  des  Reiches  nach  dem  Jahre  1440 
und  der  Geschichte  seiner  führenden  Adelsojeschlechter  zu  erklären. 


108 

lô.  BIBLIOGRAPHIE. 

I.  (lasse  (lo  ]>liilolo!i-io. 

»Biblioleka  pisarzôw  polskich«.  (Bibliothèque  des  éxrivains  polo- 
nais). Nr.  68.  8-Ü,  pp.  Vil  el  139. 

—  Nr.  69,  8-0.  pp.  IV  et  629. 

CiiuMiNSKi  Oi.GiKRD.  »Djalekly  polskie  okolic  Rymanovva«.  {Les 
dialectes  polonais  des  environs  de  h'ymanôio),  8-o,  p.  75—182. 

»Encykiopedya  polska. — Jçzyk  polski  i  jego  historya  z  uvvzglçd- 
nieniein  innych  jçzykow  na  Zieiniach  polskich«.  (Encyclopédie  po- 
lonaise. —  La  langue  polonaise  et  son  histoire  ainsi  que  les  autres  langues 
sur  les  terres  polo7iaises) ,  lll-e  partie,  totiie  II  et  III,  8-o,  pp.  XVIII, 
422  el  548. 

Los  Jan.  »Przegl^d  jçzykowych  zabytkôw  staropoiskich  do  roku 
1543«.  (Les  monuments  de  V ancienne  langue  polonaise.  Liventaire  et 
analyse),  8-o,  pp.  XII  et  567. 

KosiNsKi  WtADvst.Aw.  »Slowiiik  okolicy  Gzchowa«.  {Le  dialecte 
des  environs  de  Czchôir).  8-o,  p.  21— 1  A. 

>Materyaîy  do  historyi  slosunkôw  kulturalnych  na  dworze  krô- 
lewskirn  polskirn«.  (Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  de  la  culture 
des  beaux-arts  à  la  cour  royale  de  Pologne)  —  éd.  St.  Tomkowicz, 
8  o,  p.  192. 

»Materyaiy  i  prace  Koinisyi  jçzykowej  Akademii  Umieiçtnosci«. 
(Matériaux  de  la  Commission  linguistique),  8-o,  tome  VII,  I-e  partie, 
p.  272. 

NiTScH  Kazimikrz  i  Stein  I.  »Zapiskj  gwî'.rowe  ze  srodkovvej  Gali- 
cyi«.  (Notes  sur  les  dialectes  de  la  Galicie  centrale)^  8-o,  p.  183 — 234. 

RiiDNicKi  MiKo^Aj.  »Jedna  z  ogôlnoantropafonicznych  przyczyn 
metatezy«.  (Une  des  causes  générales  antropophoniques  de  (a  méta- 
thèse),  8-0,  p.  253-270. 

—  »Piick  i  jego  gniazdo  elymologiczne«.  (Le  nom  de  la  ville 
de  I*uck  et  son  étymologie).,  8-o,  p.  235 — 252. 

II.  liasse  d'histoire  et  de  pliilosopliie. 

»Archivvum  Komisyi  do  badaiiia  historyi  filozofii  w  Polsce«. 
(Archives  de  la  Commission  de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne), 
vol.  I,  8-0,  p.  188. 


109 

Dabrowski  Jan.  »Elzbieta  Lokietkôwna«.  (Elisabeth,  soeur  de  Casi- 
tnir  le  Grand,  reine  de  Hongrie).  8-0,  p.  131. 

FijAt.EK  Jan.  »Dominus  Bartolus  de  Saxoferrato  et  eius  permagna 
in  Polonos  auctoritas«.  Cracoviae  1915,  4-o,  avec  planches,  pp.  VIII 
et  99. 

Malinowski  BiJONist^Aw.  »Wierzpnia  pierwotne  i  formy  ustroju 
spoJecznego<.  (Les  croyances  ■primitives  et  les  formes  de  l'organisa- 
tion sociale).  8-0,  pp.  VIII  et  352. 

»Polskie  instruktarze  ekonotniczne  z  koiica  XVII  i  z  XVIIl  w.«. 
(Les  règlements  pour  servir  à  V administration  des  grands  dotnaines 
en  Pologne  de  la  fin  du  XVII  et  du  XVIIl  siècle)  —  éd.  Stefan 
Pawlik,  8-0,  pp.  XXVIII  et  338. 

Ui-ANowsKi  BoLESi^Aw.  »Svnod  prowincyonalny  \v  Kamieniu«.  (Le 
synode  provincial  de  Kamien),  8-0.  p.  39. 

Zachorowski  STANistAw.  »Statuty  synodalne  krakowskie  Zbigniewa 
Olesnickiego  (1436,  1446|«.  (Les  statuts  synodaux  de  Zbigniew  Ole- 
snicki,  évêqne  de  Cracovie.  1436  et  1446),  8-0,  p.  55. 


Nakiadem   Akademii  Umiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Boles^awa  Ulanowskiego. 

Krakow.  1916.  —  Drukarnia  Uniwersytetu  .Jagielloriskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowskiego. 

29  Lutego  1916. 


i  ) 


BULLETIN  LNTEF^NAïIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


1    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N°  8—10.  Octobre— Décembre.  1915. 


Sommaire.  Séances  do  2  et  da  9  août;  du  6,  du  20  et  du  27  septembre;  dn  11, 
du  18  et  du  25  octobre;  du  8,  du  15  et  du  22  novembre;  du  6,  du  7  et  du 
18  décembri". 

Résumés  16.  KEINHOLD  JOACHIM  Les  manuscrits  de  Floire  et  Blan- 
cheflor. 

17.  MORAWSKI  KAZIMIERZ.    Histoire  de  la  littérature  romaine.  IV-e  partie. 

18.  liYsTROX  .JA.N  ST.   Les  coutumes  polonaises  concernant  les  moissons. 

19.  WALEK  TADEU6Z.  Les  opérations  navales  pendant  la  guerre  de  Lami 
(323-322  a.   Chr.). 

20.  KLECZK0W8KI  ADAM.  Un  registre  de  lan  1572  contenant  le  relevé  de 
frais  de  la  bâtisse  d'une  g-alêre. 

21.  BRÜCKNER  ALEKSANDER.  Contributions  à  l'histoire  de  la  langue  polo- 
naise. IV-e  partie. 

22.  SZVJKOWSKI  MARYAN.  Les  „Nuits"  d'Edouard  Joung  dans  leurs  rap- 
ports avpc  la  poésie   polonaise. 

23.  PAPEE  FRYDERYK  Aperçu  de  l'histoire  du  règne  d'Alexandre  roi  de 
Pologne    l\-»  partie. 

24.  BORATYXSKl  LUDWIK.  J.  A.  Calligari,  nonce  apostolique  en  Pologne 
11578-15«!). 

25.  BRZESKl  TADEUSZ.  Mémoire  sur  les  limites  de  l'Economie  politique. 

26.  ROMER  EUGENIUSZ.  Atlas  géographique  et  statistique  de  la  Pologne. 

27.  BUZEK  JOZEF.  Histoire  de  l'organisation  juridique  et  sociale  des  terri- 
toires polonais  sous  la  domination  de  la  Prusse  depuis  le  XVIII  siècle 
jaisqu"a  1914. 

28.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 
1.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  2  AOÛT  1915. 
Pkésidknck   dk  m.   F.  ZOLL  sex. 

M.  B.  Ulanowski  présente  le  travail  de  M.  Stanislaw  Schneider: 
^Contributions  à  l'étude  de  la  mythologie  et  du  folk-lore^. 

M.  Stanislaw  Estreicheu  présente  son  article:  y,La  bibliothèque 
des  Bénédictins  de  Tt/niec  au  XVI  siècle^. 

BnUetin  1— n.  1 


112 

SFANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  6  SEPTEMBRE  1915. 

PllK.slI.lM   K     l.|.      M.      l'.     ZOI.L    >KN 

Le  Seerélaire    [nésente    un    article    de  M.  Tauki.sz  Waj.kk:    ^^Les^ 
opérations  navales  pendant   la  guerre  de  Lami    (323 — 322  a.   Chr.)^. 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  27  SEPTEMBRE  1915. 
PHKSIl.KNfE    DK    M.    C.    MOiUWSKI. 

M.  Kazimikkz  M'>uAvvsKi  présente  son  travail:  ,, Histoire  de  la  litté- 
rature romaine".  IV-e  partie. 

M.  Ignacy  Chkzanowski  présente  son  travail:  .,Tj idéologie  polo- 
naise depuis  le  troisième  partage  jusqu^à  l'insurrection  de  1831''^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  riiistoire  de  l'art  en  Pologne  du  4  septembre  1915. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  (Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  25  septeml>re  1915. 


SEANCE  DU  25  OCTOBRE  1915. 
PliKSIDKNCK    1)K.    M.    C.    MOIUWSKI. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jax  Stanislaw  Bvsikox: 
„Les  coutumes  polonaises  concernant  les  moissons'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Adam  Ki.k.ozkovv^ski:  ^Essai 
de  reconstructioii  d'un  navire  de  guerre  bâti  en  Pologne  en  1570 — 1572" . 


SÉANCE  DU  8  NOVEMBRE  1915. 
PUK-SIDKNCE    l.K   M.    C.    MOlUWSKI. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Am-ksanukic  Bkückner: 
j, Contributions  à  Vhistoire  de  la  langue  'polonaise'''' .  IV-e  partie^). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Makyan  Szvjkowski:  „Les 
*  Nuits*  d'Edouard  Joung  dans  leurs  rapports  avec  la  poésie  polonaise" . 

')  Voir  Uésamés  p.   140. 


113 


Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  30  octobre  1915. 


SEANCE  DU  7  DÉCEMBRE  1915. 
Présidlnck  de  m.   C.  MOKAW!r>KT. 


M.  Kazimiekz  Mokawskj  présente  son  travail:  ^Qùaestiones  convi- 
vales^. 

M.  IßNAcy  Chkzanowski  présente  son  article:  „Les  sources  classi- 
ques du  poème  épique  >Grazt/na<^  d'Adam  Mickieivicz^ . 


11.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  9  AOUT  1915. 

PllÉSlDKNCF.    DE    M.     F.     ZOLL    SKN. 

Le   Secrétaire    présente    le    travail    de   M.    Oskak    Halecki  :    „Les 
débuts  du  parla mentaristne  en  Lithuanie" . 


SÉANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  20  SEPTEMBRE  1915. 
Pkksidence  dk  m.   F.  ZOLL  ses. 

M.  Stamslaw  Kutrzkba  présente  son  article:  „Mémoire  sur  les 
recherches  consacrées  à  l'étude  du  régime  politique  de  la  Pologne 
depuis  les  partages  jusqu'aux  temps  modernes'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wladyslaw  Bogatyéski: 
y^V attitude  de  la  Pologne  à  V égard  du  mariage  du  roi  Sigismond 
Auguste  avec  Barbe  RadziiciW^. 


SEANCE  DU  14  OCTOBRE  1915. 

Pl(É?IDESCE    de    m.    F.    ZOLL    8 EN. 


M.  Fkyderyk  Papée   présente   son    travail:    „Aperçu   de  l'histoire 
du  règne  d'' Alexandre  roi  de  Pologne^.  II- e  partie. 


114 


Le    rSecréiaire    présente    le    travail    de    M.    LumviK    Bokatvnski: 
,./.  A.   Caligari,  nonce  apostolique  en  Pologne  (1578 — 1581)^. 


SEANCK  EXTRAORDINAIRK  DU  18  OCTOBRE  1915. 
Pkémdk^-ck  uk  m.    F.  ZOIjL  skx. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jozrk  Bu/.kk:  „Histoire 
de  l'organisation  juridique  et  sociale  des  territoires  polonais  sous  la 
domination  de  la  Prusse  depuis  le  XVIIl  siècle  jusqu'à  l'Jlé"-. 

Le  Secrétaire  présente  le  cumpte-rendii  de  la  séance  de  la  Com- 
missinn  de  l'histoire  de  la  phil'  SDph  e  en  Pol-.gne  du  12  (icl(»bre  1915. 


SEANCE  DU   15  NOVEMBRE   1915. 

PuÉSIllKNCK    DE    M.     F.    ZOI^L    SK.N. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Michaï.  Rostwokowski: 
^Coup  d'oeuil  sur  l'oeuvre  organisatrice  de  la  Commission  gouverne- 
mentale du  Grand  Duché  de  Varsovie  (14.  I.  1807  —  5.  X  1807)"'. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Alkksandkk  Szc/.ki-anski: 
^L'objet  de  V économie  politique^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Tadrusz  Iîkzeski:  ^Mé- 
moire sur  les  limites  de  l économie  politique^. 


SEANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  22  NOVEMBRE  1915. 

PliKiIDKN<  I.    \tV.    M.    F.    ZOI^L    SEN. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Eugicniusz  Romer:  „Atlas 
statistique  de  la  Pologne^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Edward  Grab(iw*;ki: 
„Etudes  sur  les  grouppements  de  la  population.  Les  éléments  de  l'évo- 
lution. Dans  quelle  mesure  l'émigration  et  l'imigrcdion  ont  inßuence 
les  grouppements  de  la  population  du  royaume  de  Pologne  dans  les 
années  1816—1916^. 


115 


SEANCE  DU  6  DÉCEMBRE  1915. 
PiiÉsjiDKNcK   iiK  M.  F.  ZOLL  sk: 


Le  Secrétaire    présente    le   travail    de  M.  Jan  Ptas.mk:    „Z>«  rôle 
de  la  communauté  des  bourgeois  dans  Vhistoire  de  Cracovie". 


SÉANCE  EXTRAORDINAIRE  DU  18  DÉCEMBRE  1915 
Pkksidkxci-.   Di;   M.   F.   ZOLL  skn. 

Le  Secrétaire  présdite  le  travail  de  M.  WL^Dv.st.Aw  Semkowicz: 
„Le  serment  sur  soleil.  Élude  d'ethnologie  juridique". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M  W^adys^aw  Skmkowjcz: 
„La  tradition  sur  Vorigine  des  Radziwiil  au  point  de  vue  de  la  cri- 
tique historique''^ . 

L~^  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wladys^aw  Skmkowicz: 
y,Le  recensement  de  l'armée  polonaise  (1561  -1564)^. 


Résumés 


16.  JOACHIM  REINHOLD.  Ze  sludyôvv  nad  starofranc.  rqkopisami.  I. 
Floire  et  Blancheflor.  (HandHvhfiftliche  Studien.  I.  Floire  et  Blan- 
che flor/. 

Die  fremdländischen  Bearbeitungen  des  französischen  Floire- 
Gedichtes  waren  in  den  letzten  Jahren  Gegenstand  vergleichender 
Studien  ^)  und  kritischer  Neuausgaben  i).  Als  Basis  der  Vergleichung 
dient  noch  immer  die  alte  französische  Ausgabe  -),  trotzdem  ihre 
Unverläßlichkeit  schon  früher  an  einigen  markanten  Beispielen 
nachgewiesen  worden  ist  ^). 

Die  vorliegende  Arbeit  soll  dem  empfindlichen  Mangel  einer 
kritischen  Ausgabe  des  franz.  Gedichtes  einstweilen  abhelfen.  Die- 
selbe bringt  im  Appendix  gegen  1500  Varianten,  die  du  Méril  aus- 
gelassen oder  falsch  gelesen  hat.  Um  entscheiden  zu  können, 
welclie  von  den  zahlreichen  Lesarten,  von  denen  manche  2 — 6 
Verse*)  zählen  und  die  vom  franz.  Herausgeber  in  den  Noten  ver- 
zeichnet, öfters  aber  totgeschwiegen  wurden,  zum  Texte  gehören, 
mußte  die  Einteilung  der  fremdländischen  Bearbeitung  und  das  ge- 
genseitige Verhältnis  der  französischen  Handschriften  von  neuem 
untersucht  werden. 

Es  stellte  sich  heraus,  daß  die  drei  Behauptungen,  und  zwar: 

Ij  die  franz.  Hs.  A  sei  „kein  unverfälschtes  Glied  der  Gruppe  a" 
(sondern    ein   unter    dem    Einflüsse    der  Gruppe   ,j    kontaminiertes); 

'i  Lor.  Ernst,  Floire  und  Blantscheftur,  Straßburg-  1912,  P.  Leendertz,  Floris 
ende  lilancefloer,  Leiden  1912,  Otto  Decker,  Flos  imde  Blankeflos,  Rostock  1913, 
Carl  Rischen,  Bruchstücke  von  K.  Flecks  Floire  und  ßlancheflür,  Heidelberg  1913. 

';  Floire  et  Blanceßor,  publ.  p.  Ed.  du  Mi'-ril.  Paris   1856. 

')  J.  Reinhold.  Floire  et  Blanchejior,  Paris  1906.  p.  66,  70,  6,  174. 

*)  Manche  (aus  der  Hs-  B)  ausgelassene  Abschnitte  zählen  acht,  einer  so- 
gar 14  Verse. 


117 

2)  das  ripuarische  (niederdeutsche)  Gedicht  gehöre  der  Gruppe  ß 
an  (nicht  der  Gruppe  a); 

3)  das  englische  Gedieht  gehe  auf  eine  ältere  Quelle  zurück 
als  die  fr.  Hs.  B; 

auf  sdchlichen  Fehlern  (Unkenntnis  der  Varianten)  beruhen  und 
keinen  festen  Boden   haben  (Abschn.  II). 

Um  den  Text  kritisch  herzustellen,  erwies  sich  eine  Studie  der 
Sprache  nötig.  Auf  Grund  einer  Reimstudie  (Abschn.  III)  kam  der 
Verfasser  zu  folgenden  Resultaten: 

1)  die  in  den  drei  franz.  Handschriften  erhaltene  Redaktion  der 
s.  g.  „version  aristocratique"  stellt  das  ursprüngliche  ^),  um  1160 
entstandene,  i'Yo/re- Gedicht  dar; 

2)  die  Sprache  des  Gedichtes  ist  nicht  pikardisch,  wie  man  all- 
gemein annimmt  2],  sondern  normandisch  und  steht  unter  dem  Ein- 
flüsse der  anglo-normandischen  Literatur,  fAbschn.  IV,  V). 

Es  sollen  hier  die  wichtigsten  I)  phonetischen  und  II)  morpho- 
logischen Erscheinungen   angeführt  werden  : 

I)  a)  a  [n  reimt  nicht  mit  e  [n.  §  2^). 

b)  ai  fast  unberührt.  §  4. 

c)  ai  [n  reimt  selten  mit  ei  [n.  §  5. 
dj  e  und  e  getrennt.  §  6, 

e)  oi   <^ë  reimt  nicht  mit  oi  <io-\-yod.  §  8. 

f)  s-Reime  getrennt  von    >- Reimen.  §   19. 

g)  l  |cons.  wahrscheinlich  nicht  vokalisiert.  §  20. 
h)  e  im  Reime  mit  e  <a         (1  Beispiel)  §  6  a. 
i)   e    „        „         71     '^  ^'^  Beispiele)  §  7. 

j)    oi  <Cß  im  Reime  mit  ai     (1  Beispiel)  §  9. 

k)  uis^  us\  läe'^  ue  (je  1   Beispiel;  §  15. 

IIj  a)  Die  Substantiva  der  dritten  lat.  Konjugation    (Jior.)    ohne  s; 
bj     „  „  „    zweiten    „  „  {maistre)    „       „ 

c)  Die  substantivisch  genommenen  Infinitive  bleiben  ohne  s; 

d)  die    Accusativformen    vertreten  öfters  die   Nominativformen 
(70  Beispiele); 

')  Hausknecht,  G.  Paris,  Huet,  letztens  auch  Ernst,  glauben,  daß  uns  die 
Originalfassung  verloren  gegangen  ist. 

•')  Vgl.  Gröber,   Grundriß.  IL   1,  S.  528. 

^)  Die  Zahlen  bei  den  sj§  beziehen  sich  auf  die  ents])rechenden  §§  der  in 
den  Abhandlungen  der  Krakauer  Akademie  gedruckten  Studie  B.  5i-.  S.  131 — 260. 


118 

e)  die    erste  Person    der   I.   Konjug.    und   des   Subjonctivs   ist 
ohne  analoges  e  (o//",  -pr'i^  os)\ 

f)  die  Endung    der  ersten    Person    plur.  ist   -ons.  zweimal  -on^ 
einmal  -omes\ 

g)  die  Endungen   /o><5,  \ez  sind  zweisilbig; 

h)  die  Endung  der  zweiten  Person   des  Futurums  und  des  Sub- 
jonct.  ist  e'iz  (bei  du  Méril  geschrieben  o/s-,  (oder  oiz)\ 

i)    die  Verben  der  I.  Konjug.  reimen  im  Imperfectum  nur  mit- 
einander oder  (in  der  dritten  Person  Singul.)  mit  den  Per- 
fekten von  Jiabuit,  sapiiit,  etc.  (Einige  Ausnahmen). 
III)  Aus  dem  Abschnitte  über  die  Versifikation  ist  hervorzuheben: 

a)  e<i-((t  im  Auslaut  der  Zeitwörter  vor  dem  Vokal  des  folg. 
Wortes  bleibt  öfters  im  Hiatus; 

h)  die  einsilbigen  Wörter  ce,  que,  U  etc.    behalten    größtenteils 
(etwa  75%)  ihren  Vokal  im  Hiatus; 

c)  15-mal    gehen   4   (zweimal   sogar   6)    Verse    auf   denselben 
Reim  aus  (z.  B.  V.  721 — 5  visage:  éage:  sage:  parage); 

d)  die  s.  g.   „brisure    du  couplet"    kommt   äußerst   selten    vor, 
kaum  P/o   (^i*-  d.   Troie  dagegen  hat  Ißo/o,  Eueas  17o/o)- 

I)  Die  Erscheinungen:  I  a,  b,  c,  e,  f,  II  g,  h,  i,  III  c  weisen 
auf  die  Normandie  hin; 

II)  die  Erscheinungen:  I  h — k,  II  d  verraten  den  Einfluß  des 
Anglo-normandischen  ; 

III)  die  Erscheinungen:  I  b,  e,  g,  II  a,  b,  e,  g,  h,  III  a,  b,  d, 
beweisen  das  hohe  Alter  der  erhaltenen  Redaktion. 

Im  letzten  Teil  der  vorliegenden  Abhandlung  versucht  der  Ver- 
fasser den  arg  verstümmelten  Text  der  du  Méril'schen  Ausgabe  zu 
ergänzen  und  zu  verbessern. 

Mit  Hilfe  fremdländischer  Bearbeitungen  wurden  25  Stellen^)  aus 
der  franz.  Hs.  B,  die  von  du  Méril  vernachlässigt  worden  waren, 
in  den  Text  eingeführt  (Abschn.  VI)  und  auf  Grund  oben  ange- 
führter und  anderer  sprachlichen  Kriterien  50  andere  Stellen  ')  er- 
gänzt, gebessert,  oder  emendiert.  (Abschn.  VII). 

')  Die  Verszahl  dieser  Varianten  wurde  im  Appendix  mit  einem  Sternchen 
versehen  und  auf  der  in  ecki<<en  Klammern  angegebenen  Seite  der  Al>handlung 
näher  hesprochen. 


119 

17.    MORAWSKI   KAZIMIERZ.    Historya   literatury   rzymskiej.    Cz^sc   IV. 
(GesclUvlife  (1er  röinisclien.  Liteiafui-,   If.   TcU). 

In  diesem  Teil  gibt  der  Verfasser  zunächst  eine  Einleitung,  iu 
welcher  die  geistigen  Strömungen  der  augusteischen  Epoche  dar- 
gestellt werden.  Hierauf  werden  die  Persönlichkeiten  des  Kaisers 
und  seiner  Gehilfen  vorgeführt  und  nach  ihren  Verdiensten  um  die 
Literatur  gewürdigt.  Den  Hauptinhalt  dieses  Bandes  bilden  aus- 
führliche Monographien  der  beiden  Hauptdichter  der  Epoche.  Ver- 
gilius  und  Horatius.  Es  wird  versucht,  in  ihren  Werken  das  indi- 
viduelle Gut  von  den  Eingebungen  der  Zeit  zu  scheiden  und  dem, 
was  auf  Rechnung  der  Nachahmung  griechischer  Vorbilder  zu 
schreiben  ist.  Die  Werke  beider  Dichter  werden  in  diesem  Sinne 
genauer  analysiert  und  gewürdigt. 


18    BYSTEOX  JAN  ST.  Polskie  zwyczaje  zniwiarskie.  (Polnische  Etufe- 
bcäuche). 

Die  Erntebräuche  haben  ihre  Quelle  in  dem  Aberglauben  des 
Volkes,  daß  I)  die  Kontinuität  der  Vegetation  erhalten  bleiben 
müsse,  AVQP.n  man  sich  für  das  nächste  Jahr  Erträge  sichern  wolle, 
und  dies  könne  durch  Wahrung  gewisser  Bräuche  bei  der  Saat 
und  der  Ernte  geschehen;  2)  daß  ein  reicherer  und  besserer  Ertrag 
der  nächsten  Ernte  sich  durch  gewisse  Bräuche  erreichen  lasse. 
Auf  dieser  Basis  ruht  das  ganze  System  von  Agrargebräuchen,  die 
in   allgemeinen  Zügen  für  ganz  Nordeuropa  gemein  sind. 

Diese  Sitten  beruhen  darauf,  daß  ein  Teil  des  Ernteertrages  — 
die  letzten  Ähren,  die  letzte  Garbe,  der  Erntekranz,  der  Ahren- 
büschel  — -  als  Inbee^riff  des  stanzen  Ertrages  aufgefaßt  wird,  der 
in  sich  alle  Eigenschaften  des  Getreides  vereinigt  und  infolgedessen 
zum  Mittelpunkt  aer  Gebräuche  wird,  durch  welche  die  Fortdauer 
der  Vegetation  und  eine  reiche  Ernte  im  nächsten  Jahre  gesichert 
werde.  Deshalb  werden  die  letzten  Ähren  feierlich  geschnitten,  unter 
Wahrung  gewisser  Gebraucht  nach  Hause  getragen,  ferner  wird 
das  Korn  wieder  im  Herbst  sorgfältig  ausgesät,  wodurch  die  Kon- 
tinuität des  Ertrages  gewährleistet  wird.  Für  derartige  Bräuche 
auf  dem  polnischen  ethnographischen  Gebiet  können  wir  folgendes 
Schema  annehmen: 

1)  Die  letzten  Ähren.  Der  -Beginn  der  Ernte —  wie  über- 


12(1 

liaupt  jede  wirtscliaftliche  Beschäftiguno^  —  hängt  von  dem  Tag, 
der  Person  und  den  Begleitumständen  ab,  die  den  Fortgang  der 
Arbeit  in  günstiger  oder  ungünstiger  Weise  beinflussen  können. 
An  das  Sehneiden  der  letzten  Ähren  knüpfen  sich  verschiedene 
Bräuche:  die  Schnitter  wetteifern  darum,  den  letzten  Busch  zu  schnei- 
den, oder  sie  suchen  es  zu  vermeiden,  so  daß  derjenige,  der  es 
endlich  tun  muß.  ausgelacht  wird  und  auch  oft  den  Namen  be- 
kommt, mit  welchem  man  den  Büschel  bezeichnet.  Die  letzten 
Ähren  werden  auch  stehen  gelassen,  sorgfältig  von  Unkraut  gerei- 
nigt, mit  Blumen,  Grün  und  Bändern  geschmückt,  manchmal  wird 
dazwischen  auch  noch  Brot  und  Salz  gelegt  usw.  In  Masovien,  wo 
wir  diesem  Brauch  in  seiner  bezeichnendsten  Form  be^eofuen.  wird 
der  letzte  Büschel  „umackert",  indem  man  die  Vormäherin,  seltener 
den  Vormäher  bei  den  Füßen  faßt  und  ringsherum  schleift.  Hieraut 
wird  der  Büschel  herausgerissen,  zum  Erntekranz  geflochten  oder 
überhaupt  auf  dem  Feld  stehen  gelassen.  Er  hat  verschiedene  Be- 
zeichnungen, er  heißt  Bart,  Ziege,  Wachtel,  Nabel. 

Ahnliche  Bezeichnungen:  Nabel,  Alter,  alter  Mann,  altes  Weib 
hat  auch  die  letzte  Garbe,  die  hie  und  da  in  Menschenfjestalt  ""e- 
formt,  geschmückt  wird  u.  drgl. 

Die  Gebräuche,  deren  Zweck  es  sein  soll,  den  Ertrag  auch  im 
Folgejahr  zu  sichern,  lassen   sich  in  vier  Gruppen  zusammenfassen. 

1)  Man  legt  zwischen  die  letzten  Ähren  oder  in  die  letzte  Garbe 
Brot,  Salz,  Zwiebel.  Geld  oder  sonst  irgend  etwas,  wodurch  der 
Wert  des  Getreides  gewissermaßen  gesteigert  wird. 

2)  Die  letzte  Garbe  wird  beschwert  oder  so  groß  gebunden, 
daß  man  sie  nur  schwer  heben  kann,  was  den  Wunsch  zum  Aus- 
druck bringen  soll,  es  möchten  im  nächsten  Jahre  alle  Garben  so 
schwer  sein. 

3)  Die  Ahrenbüschel  oder  die  letzte  Garbe  wird  mit  Blumen 
oder  Grün  geschmückt,  was  im  nächsten  Jahr  üppigen  Ahrenwuchs 
zur  Folge  haben   soll  (harvest-maij. 

4)  Der  Erntekranz  oder  die  Garbe,  dann  auch  die  tragenden 
Schnitter  werden  mit  Wasser  begossen,  auf  daß  es  im  nächsten  Jahr 
genug  Regen  gebe  frain-charm). 

Selbstverständlich  ist  dem  Volk  das  Verständnis  für  die  Bedeu- 
tung dieser  Gebräuche  bereits  abhanden  gekommen. 

II.  Tierische  und  menschliche  V  ersi  n  n  1  i  ch  un  gs- 
formen    für    Getreide.     Das  Bedürfnis,    sich    dieses  Getreide, 


121 

das  Getreide  par  exoelleiiee,  das  man  geschmiickt  und  unter  fest- 
lichen Gebräuchen  nach  Hause  trägt,  sinnlich  vorzustellen,  führt 
zu  Tier-  und  zu  menschlichen  Inkarnationen. 

A.  Von  den  Namen,  welche  zur  Bezeichnung  des  letzten  Ahren- 
busches  dienen  (Wachtel,  Ziege),  ferner  von  der  Bezeichnung  des 
Windes,  der  das  Wo£:en  des  Ähren feldes  bewirkt,  wie:  der  Wolf 
verfolgt  Schafe  im  Getreidefeld,  Schweinchen  laufen  um  die  Wette  — 
haben  wir  nur  noch  einen  Schritt  zu  der  V^orstellung,  daß  diese 
Tiere  in  irgend  welcher  Beziehung  zu  dem  Getreide  und  zu  dessen 
Gedeihen  stehen.  Es  wird  also  in  manchen  Gegenden  bei  der  Ernte 
ein  Tier  (meistens  ein  Hahn)  geschlachtet;  diese  Sitte  kommt  aber  in 
Polen  selten  vor.  häufiger  ist  der  Brauch,  daß  man  dem  Wirte  zusam- 
men mit  dem  Erntekranz  irgend  ein  Tier,  einen  Hahn,  Hühner.  Tauben, 
ein  Kaninchen  oder  auch  (was  häufig  vorkommt)  Eier  bring-t.  Aus 
dem  Verhalten  des  Hahnes,  welcher  an  den  Kranz  gefesselt  ist, 
sucht  man  zu  erraten,  wie  wohl  die  nächste  Ernte  ausfallen  wird. 
Zwar  kann  man  in  solchen  Fällen  nicht  mit  Sicherheit  annehmen, 
daß  man  hier  mit  Inkarnation  des  Getreides  zu  tun  habe,  doch 
spricht  bei  näherer  Betrachtung  vieles  dafür. 

B.  In  analoger  Weise  werden  an  den  Kranz  auch  kleine  mensch- 
liche Figuren  gebunden.  Viel  häufiger  stellt  aber  der  Schnitter 
selbst  das  Getreide  vor.  In  Schlesien  um  Teschen  herum  und 
auch  in  Deutschland  kommt  es  vor,  daß  der  Schnitter  oder  die 
Schnitterin  sieh  mit  Ähren  bedeckt  oder  einfach  sich  ganz  in  die 
Garbe  hüllt  und  wie  eine  wandelnde  Garbe  an  der  Spitze  des  Zuges 
schreitet,  geschmückt  mit  Grün  und  Bändern.  Überhaupt  finden  wir, 
daß  derjenige,  der  den  letzten  Ahrenbusch  schneidet  oder  die  letzte 
Garbe  bindet,  die  Bezeichnung  und  die  Attribute  desselben  bekommt. 
So  gehen  Bezeichnungen  wie:  Alter,  alter  Mann,  altes  Weib, 
in  Westeuropa  anch  die  Tiernamen  auf  die  Schnitter  über. 
Vielleicht  kann  auch  die  Sitte  des  „Herumpflügens",  d.  h.  die  Sitte, 
daß  die  Schnitterin  um  den  letzten  Ahrenbusch  herum  bei  den 
Füßen  geschleift  wird,  dahin  gedeutet  werden,  daß  die  Schnitterin 
hier  auch  als  Inkarnation  des  Getreides  erscheint  (wenn  auch  wie- 
derum die  Annahme  nicht  ganz  von  der  Hand  zu  weisen  wäre, 
daß  auch  hier,  wie  bei  anderen  analogen  Gebräuchen,  durch  das 
Wälzen  auf  der  Erde  dem  Ackerboden  menschliche  Fruchtbarkeit 
verliehen  werden  solle).  Der  Sinn  dieser  Inkarnationen  tritt  uns 
deutlieh  bei  der  Übergabe  des  Erntekranzes  an   den  Wirt  ent^eg-en. 


122 

III.  Das  Erntefest.  Den  Haupt|)unkt  des  Erntefestes  bildet 
die  feierliehe  Übergabe  des  Erntekranzes,  des  Ahrenbüschels  oder 
(seltener)  der  Garbe  an  den  Wirt.  Der  Kranz  wird  oft  aus  den 
zuletzt  geschnittenen  Aliri'ii  geflochten  und  in  vielen  Gegenden  in 
der  Kirche  geweiht.  In  den  nrirdlichcn  Gegenden  Pulens  bekommen 
die  Schnitter,  welche  mit  dem  Erntekranz  gehen,  einen  Wasserguli, 
wobei  es  heilH.  dali  der  künftige  Ertrag  umso  reichlicher  ausfallen 
wird,   je   mehr  Wasser   man   dabei   verschüttet. 

Die  Anreden,  welche  von  den  Schnittern  an  den  Festgeber  ge- 
halten werden,  sowie  auch  die  bei  der  Übergabe  des  Kranzes  ge- 
sungenen Lieder  (besonders  die  litauischen,  die  außerordentlich  be- 
zeichnend sind)  weisen  ganz  deutlich  auf  das  Wesen  des  Festes  hin: 
das  Getreide  kommt  in  Gestalt  des  Kranzes  oder  der  Garbe  zu 
dem  Wirte  als  Gast,  um  für  den  Winter  wieder  ins  Feld  zu  gehen 
und  dort  zu  überwintern.  Den  Abschluß  des  Erntefestes  bildet  ein 
Mahl,  welches  wahrscheinlich  darauf  zurückgeht,  daß  man  ein  sym- 
bolisches Gericht  (das  möglicherweise  das  Getreide  vorstellte)  oder 
ein  aus  frischem  Getreide  bereitetes  Gebäck  verzehrte.  Dieses  Ge- 
bäck hat  übrigens  auch  noch  heute  in  manchen  Gegenden  beson- 
dere Eigenschaften. 

Das  Sinnbild  des  Getreides  in  menschlicher  Gestalt  ist  die  den 
Erntekranz  tragende  Person,  dann  nach  Übernahme  des  Kranzes 
der  Landwirt  selbst. 

IV.  Der  Erntekranz,  Dieser  Kranz  wird  sorgsam  aufgeho- 
ben, manchmal  bis  zur  nächsten  Aussaat,  manchmal  zur  nächsten 
Ernte  oder  auch  länger.  Das  Korn  dieses  Kranzes  oder  der  letzten 
ebenfalls  sorgsam  aufbewahrten  Garbe  wird  ausgesät,  und  so  bleibt 
die  Kontinuität  der  Vegetation  erhalten.  Die  Aussaat  ist  eine  außer- 
ordentlich wichtige  Handlung,  denn  von  ihr  hängt  auch  die  gute 
Ernte  ab;  deshalb  ist  es  wichtig,  wann  gesät  wird,  welche  Person 
dies  besorgt  und  welches  Getreide  zur  Aussaat  gelangen  soll;  es  wird 
nämlich  das  Korn  des  Erntekranzes  ausgesät  oder  unter  anderes 
Korn  gemischt,  oft  kommen  noch  verschiedene  Beimengungen  hin- 
ein. Bei  der  Aussaat  werden  endlich  gewisse  Bräuche  beobachtet, 
durch  welche  man  sich  eine  gute  Ernte  sichern   will. 

Diese  liier  kurz  geschilderte  Übersicht  erschöpft  die  landwirt- 
schaftlichen Gebräuche,  welche  sich  an  die  Einbringung  und  die 
Aussaat  des  Getreides  knüpfen,  und  entspricht  den  vier  Hauptkapi- 
teln des  Werkes.  Wie  man  sieht,  haben  sie  einen  ganz  bestimmten 


123 

Sinn:  die  Kontinuität  des  Wachstums  zu  erhalten  und  das  Gedeihen 
der  Saat  zu  sichern;  sie  gehen  jedoch  keineswegs  auf  irgend  einen 
Getreidekultus  oder  Glauben  an  Getreidegeister  zurück,  sind  auch 
keine  Relikte  alter  religiöser  Bräuche,  wie  es  Mannhardt  und  Fra- 
zer  annahmen.  Indem  der  Verfasser  feststellt,  daß  wir  bei  Erntege- 
bräuchen und  überhaupt  bei  landwirtschaftlichen  Gebräuchen  nirgends 
Getreidegeistern  begegnen,  unterzieht  er  die  animistische  Theorie 
beider  Forscher  einer  eingehenden  Kritik  und  kommt  an  Hand 
einer  Analyse  dämonischer  Gestalten  zu  dem  Schluß,  daß  der  pol- 
nischen Dämonologie,  aber  auch  der  anderer  Völker  Westeuropas 
der  Glaube  an  Getreidegeister  fremd  ist.  er  weist  ferner  darauf 
hin.  daß  die  im  Getreide  erscheinenden  Dämonen  nur  vegetative, 
atmosphärische,  oder  Mittagsdämonen  sind  oder  solche,  welche  Kin- 
der auswechseln,  oder  auch  deren  Kombination,  daß  sie  jedoch 
weder  als  besondere  Gestalten  aufzufassen  sind,  noch  den  Gegen- 
stand irgend  eines  Glaubens  oder  eines  Kultus  bilden. 

Außerdem  versucht  der  Verfasser  eine  geographische  Lokalisa- 
tion gewisser  mehr  charakteristischen  Bräuche  oder  Gesänge  bei 
der  Ernte.  Bei  dem  (rerinoen  Umfano-  des  Materials  ist  dieser  Ver- 
such  nur  bescheiden  ausgefallen,  doch  ist  es  gelungen,  in  einigen 
Fällen  o'ewisse  g-eschlossene  Gebiete  nachzuweisen,  wo  dieser  oder 
jener  Brauch  oder  Gesang  heimisch  ist.  Ein  besonderer  Abschnitt 
ist  der  Untersuchung  der  Erntegesänge  (  —  etwa  dreißig  der  be- 
kanntesten — )  gewidmet.  Anhangsweise  behandelt  der  Verfasser  in 
vergleichender  Weise  eine  Reihe  von  Bräuehen,  die  im  Texte  nicht 
erwähnt  wurden,  wie  z.  B.  Binden  der  Fremden.  Bittarbeit.  Erntetanz, 
Gebräuche  am  Stefanstas:,  Regenzauber  und  andere. 


19.  WAfcEK  TADEÜSZ.  Operacye  morskie  w  czasie  wojny  lamijskiej. 
(Kriegerische  Uutei'iiehinunf/en  zur  See  ivährend  des  In  mischen 
K  fie  ff  es  J. 

In  meiner  Arbeit  über  die  Geschichte  des  ätolischen  Bundes 
verweilte  ich  länger  bei  dem  lamischen  Krieg,  der  darin  einen 
besonderen  Abschnitt  bildet.  In  diesem  Kriege  gelang  es  nämlich 
den  Atoliern,  sich  von  der  mazedonischen  Vorherrschaft  unabhängig 
zu  machen,  und  sie  waren  auch  unter  allen  hellenischen  Völkern 
und  Staaten   die  einzio;en.    die  es  verstanden,    ihre  Freiheit  bis  zur 


124 

Eroberung-  des  Landes  durch  die  Römer  zu  behaupten.  Mit  dem 
lamischen  Krieg  beginnt  auch  die  Bedeutung  und  die  gescliichtli- 
che  Rolle  Atoliens,  welches  bis  dahin  sich  von  allen  großen  histo- 
rischen Ereignissen  ganz  abseits  gehalten  hatte.  Es  war  dies  auch 
der  letzte  griechische  Aufstand  gegen  die  Herrschaft  Mazedoniens, 
der  aus  eigenem  Antrieb  und  mit  eigenen  Kräften  unternommen 
wurde;  alle  späteren  dahingehenden  Versuche  waren  nur  die  Folge 
der  Wühhirbeit  der  auf  griechischem  Boden  miteinander  ringenden 
hellenistischen  Mächte.  Während  meiner  Arbeit  wurde  ich  auf  eine 
Reihe  von  hochbedeutsamen  Fragen  aufmerksam,  die  bisher  nicht 
aufgeklärt  sind.  Da  sie  jedoch  mit  der  ätolischen  Geschichte  in  keinem 
unmittelbaren  Zusammenhang  stehen,  so  behandelte  ich  diesen  Ge- 
genstand in  einer  besonderen  Arbeit  u.  d.  T.  „Les  opérations  na- 
vales pendant  la  guerre  lamique",  die  in  der  Revue  de  philologie 
erscheinen  sollte,  deren  Veröffentlichung  indessen  durch  den  Aus- 
bruch des  Krieges  verhindert  wurde.  Den  Gegenstand  der  Arbeit 
bildeten  die  Seeoperationen,  die  bis  vor  kurzem  gänzlich  in  Dunkel 
gehüllt  erschienen,  da  die  literarischen  Quellen,  die  —  sofern  es 
sich  um  Unternehmungen  zu  Lande  handelt  —  verhältnismäßig 
reichhaltig,  dagegen  hinsichtlich  der  Operationen  zu  Wasser  außer- 
ordentlich spärlich,  unverläßlich,  ja  oft  irreführend  sind.  Erst  vor 
kurzem  wurde  durch  einige  glückliche  epigraphische  Funde  etwas 
mehr  Licht  auf  diesen  Teil  des  Krieges  geworfen,  gleichzeitig  wur- 
den wir  aber  vor  Probleme  gestellt,  deren  befriedigende  Lösung 
bis  jetzt  noch  nicht  erfolgt  ist.  Meine  oben  erwähnte  Abhandlung 
stellt  einen  Versuch  in  dieser  Richtung  dar.  Ich  komnie  darin  zu 
folgenden  Ergebnissen: 

Diodor  bemerkt  (XVIII,  12),  daß  Antipater  während  seines  Zu- 
ges gegen  Thermop\'lä  von  einer  110  Schiffe  starken  Hotte  begleitet 
wurde.  Was  mit  der  Flotte  geschah,  erfahren  wir  nicht,  und  kein 
Historiker  suchte  auch  diese  Frage"  zu  lösen,  sondern  man  nahm 
implicite  an,  daß  die  Flotte  keinerlei  Schaden  erlitt  und  sich  später 
ungehindert  mit  dem  Geschwader  des  Kleitos  vereinigte.  Nach  meinen 
Untersuchungen  gestaltete  sich  ihr  Schickal  infolge  der  Niederlage  des 
Heerführers  bei  Thermopylä  verhängnisvoll,  und  sie  wurde  —  wahr- 
scheinlich im  Pagazeischen  Meerbusen  —  durch  die  athenische  Flotte 
blockiert,  so  daß  die  Athener  bis  zum  Erscheinen  des  mazedonischen 
Geschwaders  unter  der  Führung  des  Kleitos  das  Ageische  Meer  gänzlich 
beherrschten.  So  gelang  es  ihnen  auch,  sich  im  Hellespont  festzusetzen, 


125 

Abydos  einzunehmen  und  vielleicht  noch  andere  Stützpunkte  zu  ge- 
winnen, wodurch  selbstverständlich  die  Verbindung  zwischen  Europa 
und  Asien  abgeschnitten  und  jeder  Nachschub  von  dorther  unterbun- 
den wurde.  Deshalb  sah  sich  die  mazedonische  Zentrâlregierung 
in  Babylon  gezwungen,  Maßnahmen  zu  treffen,  um  diese  Verbin- 
dung Avieder  herzustellen  und  die  Athener  aus  den  Meerengen 
hinauszudrängen.  Die  an  den  asiatischen  Küsten  zusammenge- 
brachte imposante  Flotte  erschien  im  Frühling  322  im  Agei- 
schen  Meere  und  trug  auch  über  die  athenische  einen  glänzen- 
den Sieg  davon.  Dieser  Erfolg  sicherte  die  Verbindung  mit  Eu- 
ropa, und  so  setzte  zuerst  Leonnatos  und  dann  Krateros  über  die 
Meereno-e,  und  sie  brachten  Entsatz  dem  in  Lamia  einoeschlos- 
senen  Antipater,  dessen  Lage  sich  schon  geradezu  verzweifelt 
gestaltet  hatte.  Die  Seeschlacht  im  Hellespont  bildet  also  wirklich 
einen  Wendepunkt  des  ganzen  Krieges.  Dennoch  wußten  wir  bis 
vor  kurzem  gar  nichts  über  diese  Ereignisse  trotz  ihrer  so  weittra- 
genden Bedeutung.  Gewiß  konnte  man  a  priori  annehmen,  daß  in 
der  Meerenge  ernste  Kämpfe  stattgefunden  haben  müssen,  doch  es 
fehlte  dafür  jedwedes  urkundliche  Zeugnis.  Erst  das  zu  Ehren  Ni- 
kons aus  Abydos  erlassene  athenische  Dekret,  das  im  J.  1918  von 
Allan  C.  Johnson  im  American  Journal  of  Archeology  S.  506  ff. 
und  gleichzeitig  von  Kirchner  in  der  Editio  minor  I.  G.  IL  Nr.  495 
veröffentlicht  wurde,  brachte  eine  urkundliche  Bestätigung  dieser 
Annahme.  Johnson  bietet  in  seiner  historischen  Deutung  der  Li- 
schrift  eine  ganz  unmögliche  Konstruktion  von  Tatsachen,  wobei 
er  annimmt,  daß  die  xlthener,  erst  nachdem  Leonnatos  den  Helles- 
pont überschritten  hatte,  daran  dachten,  sich  der  Meerenge  zu  be- 
mächtigen, sowie  daß  die  Stadt  Ab3'dos  nicht  der  athenischen,  son- 
dern der  mazedonischen  Flotte  zur  Operationsbasis  diente;  diese 
Kombination  erscheint  schon  auf  Grund  des  Textes  gänzlich  aus- 
geschlossen. Vielmehr  wandte  sich  Kleitos  nach  dem  im  Hellespont 
errungenen  Sieg  gegen  die  athenische  den  Pagazeischen  Busen 
blockierende  Flotte.  Der  athenische  Admirai  Euetion  war  trotz  aller 
aus  der  Heimat  herangezogenen  Hilfskräfte  gerade  imstande,  nur 
170  Schiffe  der  aus  240  Fahrzeugen  bestehenden  Flotte  des  Kleitos 
entgegenzuwerfen.  Hinsichtlich  der  letzteren  Zahl  wurde  bisher 
allgemein  angenommen,  daß  darin  auch  die  110  Schiffe  des  Anti- 
patros  mit  einbegriffen  waren,  was  indessen  im  höchsten  Grad  un- 
wahrscheinlich   ist.    Li   der  Nähe    der    Echinaden,    am  Eingang    in 


12ß 

den  Malische!!  Meerbusen  gegenüber  der  Nordspitze  Euböas  kam  es 
zu  einem  gewaltigen  Ringen,  das  mit  einer  völligen  Niederlage  der 
Athener  endete.  Über  diese  Niederlage  finden  wir  eine  Notiz  bei 
Diodor  (XVIII,  15),  doch  man  wnlke  damit  nichts  anzufangen: 
man  konnte  sich  nicht  einigen,  ob  hier  die  Echinaden  an  der  Mün- 
dung des  AchelousHusses  fz.  R.  Niese,  Gesch.  d.  griech.  u.  maked. 
Staaten  seit  der  Schlacht  bei  Chäronea  I,  207)  oder  die  bei  Euböa 
gelegenen  gemeint  sind,  und  auch  über  die  strategische  Bedeutung  der 
Kämpfe  war  man  im  Unklaren.  In  neueren  Zeiten  ging  man  entwe- 
der über  den  Diodorschen  Text  einfach  hinweg,  weil  er  hoffnungslos 
entstellt  erschien  (so  z.  B.  Beloch,  Griechische  Geschichte,  III,  1.  76, 
Kaorst.  Geschichte  des  hellenischen  Zeitalters  II),  oder  man  iden- 
tifizierte die  Echinaden  mit  den  in  der  Nähe  von  Amorgos  liegen- 
den Inselchen,  deren  Name  im  Altertum  überhaupt  unbekannt  ist 
(Ferguson,  Hellenistic  Athens,  S.  16,  Allan  Johnson,  im  American 
Journal  of  Archeolog}^,  1913);  die  letztgenannte  Annahme  läßt  sich 
quellenmäßig  keineswegs  begründen  und  ist  ganz  willkürlieh.  Die 
hier  gegebene  Darstellung  der  Begebenheiten  erscheint  mir  allein 
befriedigend. 

Trotz  der  starken  Niederlagen  gaben  die  Athener  das  Spiel  doch 
noch  nicht  verloren;  die  Verluste  wurden  durch  Reserveschiffe,  von 
denen  eine  ganz  bedeutende  Anzahl  in  den  Werften  des  Piräus 
gelegen  war,  ersetzt,  und  die  reorganisierte  Flotte  versuchte  noch 
einmal  das.  Kriegsglück.  Doch  es  war  ein  Fehlschlag:  bei  Amorgos 
erlitten  sie  eine  Aveitere,  vernichtende  Niederlage.  Von  nun  an  war 
es  für  immer  aus  mit  der  Seemacht  und  der  Vorherrschaft  Athens. 

Über  die  Schlacht  bei  Amorgos,  eines  der  bedeutsamsten  Er- 
eignisse in  der  Geschichte  des  Altertums,  wußten  wir  vor  zwanzig 
Jahren  soviel  wie  nichts,  denn  die  zwei  flüchtigen  Bemerkungen  bei 
Plutarch  (Demetrios  11  und  De  fort.  Alex.  IL  5)  gaben  keinen 
Aufschluß  über  die  Bedeutung  dieses  Ereignisses  uiid  dessen  histo- 
rischen Zusammenhang  mit  der  Zeitgeschichte.  Bewundernswert 
ist  die  Intuition  Droysens  (Geschichte  des  Hellenismus  II.  1),  mit 
der  er  die  Schlacht  bei  Amorgos  mit  dem  lamischen  Krieg  in  Ver- 
bindung bringt,  doch  fand  diese  Vermutung  in  der  Geschichtsfor- 
schung keinen  Widerhall.  Erst  die  Entdeckung  eines  neuen  Frag- 
mentes des  Marmors  von  Faros  im  J.  1895  brachte  eine  glänzende 
Bestätigung  der  Droysenschen  Hypothese.  Auffallend  mußte  gewiß 
erscheinen,  daß  der  entscheidende  Kampf  so  weit  abseits  von  dem 


127 

eigentlichen  Operationsgebiet  ausgefoehten  wurde.  Beloch.  der  nur 
eine  Niederlage  der  Athener  annahm,  suchte  den  Grund  darin, 
daß  die  athenische  Flotte  die  Absicht  hatte,  dem  von  den  asiati- 
schen Küsten  heransegelnden  Geschwader  des  Kleitos  den  Weg 
nach  dem  Ageischen  Meer  zu  versperren.  Da  indessen  die  Athener 
mindestens  drei  Niederlagen  zur  See  erlitten  haben,  von  denen 
die  bei  Amorgos  unstreitig  ihre  Macht  ein  für  allemal  lahmlegt, 
so  erweist  sich  diese  Ansicht  als  unhaltbar.  Wahrscheinlich  ist  es, 
daß  Kleitos  nach  dem  Sieg  bei  den  Echinaden  damit  beschäftigt 
war.  die  Inseln  im  Ageischen  Meere  zur  Anerkennung  der  make- 
donischen Oberhoheit  zu  zwingen,  da  diese  angesichts  der  Beherr- 
schung des  Meeres  durch  die  Athener  dem  Beispiele  der  Insel 
Rhodos  gefolgt  wären  und  sich  dem  Aufstand  angeschlossen  hätten 
(Über  Rhodos  finden  wir  einen  quellenmäßigen  Beleg  bei  Diodor). 
Daran  suchte  ihn  die  athenische  Flotte  zu  hindern,  und  in  weiterer 
Folge  kam  es  zu  der  Katastrophe  bei  Amorgos.  Diese  entschied 
nun  endgültig  das  Schicksal  des  ganzen  Krieges.  Da  die  Griechen 
von  der  Seeseite  bedroht  waren,  konnten  sie  nach  der  Niederlage 
bei  Krannon  nicht  mehr  daran  denken,  Thermop3'lä  zu  verteidigen, 
und  so  stand  ganz  Mittelgriechenland  bis  an  die  Mauern  Athens 
dem  Sieger  offen.  Nachdem  nun  alle  Staaten  Griechenlands  mit 
Ausnahme  des  ätolischen  Bundes  und  Athens  sich  dem  Antipater 
ergeben  hatten  und  die  Athener  eine  Blockierung  der  Küste  und 
baldige  Aushungerung  zu  gewärtigen  hatten,  so  erscheint  es  natür- 
lich, daß  sie  sich  zu  einer  weiteren  Verteidigung,  wie  im  J.  338 
nach  der  Niederlage  bei  Chäronea,  nicht  entschließen  konnten,  son- 
dern kapitulierten. 


20.  KLECZKUWSKI  ADAM.  Rejestr  budowy  galeony.  Zabytek  z  r.  1572. 
{Megi^ter  des  Baues  einer  polnischen  Galeone.  Handsclu'iff  aus 
dem  J.  1372). 

Die  hier  besprochene  Handschrift,  Eigentum  der  poln.  wissen- 
schaftlichen Gesellschaft  in  Posen  (Towarzystwo  Przvjaciöl  nauk 
w  Poznauiu)  besitzt  großen  Wert  für  die  Geschichte  der  polnischen 
Marine  und  für  die  polnische  Seemannssprache. 

Die  polnische  Arbeit  zerfällt  in  folgende  Teile:  I.  Register  des 
Baues.     II.    Beschreibung    der    Handschrift    und  deren  Bedeutung. 

Bulletin  I-II.  2 


128 

III.  Sprache.  IV.  Personen  und  Ortsnamen.  V.  Historischer  Hinter- 
grunil.  VI.  Derzeitige  Scliiffstvpen.  VII.  Rek(instruktion  der  Ga- 
leoue  :  Meister,  Arbeiter,  Material,  das  Schiff  in  Spanten,  Rumpf 
des  Schiffes,  Beplankung,  Dichten,  Takelage:  Masten,  Rahen  und 
Segel.  Die  Sehiffsgruße  berechnet  :  1)  aus  der  Größe  und  Anzahl  der 
Anker.  2)  aus  der  Anzahl  der  Spanten,  3)  aus  der  Segelfläche. 
Die  zeitgenössischen  preußischen  Kriegsschiffe.  Die  Preise.  VIII. 
Die  technischen  Fachausdrucke  (alphabetisch).  Bilder:  Polnische 
Flotte  von  Krusz^n'iski;  polnische  Schiffe  nach  den  Modellen  in 
Warschau  bei  den  Fuggern  und  in  der  Swiçtojanska-ulica  Nr.  31; 
drei  polnische  Flaggen.  Tafelbilder  :  I.  Derzeitige  Ruderer  und  Segler 
aus  der  Sammlung  des  Marinemalers  Hans  Bohrdt  und  aus  dem 
Werke  des  Kapitäns  Werner  „Atlas  des  Seewesens"  1871.  IL  Die 
Schiffsteile  aus  Paasch.  III.  Der  Sieg  der  polnischen  Flotte  über 
die  schwedische  bei  Danzig  am  28.  November  1627,  aus  Boots 
„Journal  van  de  legatie"...  T'Amsterdam  1632.  IV — V.  Zwei  Ab- 
bildungen eines  polnischen  Konvoyschiffes  aus  der  zweiten  Hälfte 
des  17.  Jhrhs.  nach  dem  Modell  von  Kapitän  Schneehagen,  angefer- 
tigt auf  Grund  eines  unbekannten,  zeitgenössischen  Stiches  v.  Wil- 
lem van  de  Velde,  mit  der  deutschen  Beschreibung  vom  Geh.  Rat 
Neumeyer. 

Der  Bau  unserer  Galeone  fiel  in  die  Epoche,  wo  das  Problem 
der  Kriegsflotte,  mittels  deren  man  die  polnischen  Küsten  Preuliens, 
Kurlands  und  Livlands  verteidigen  sollte,  für  Polen  von  größter 
Bedeutung  erschien. 

Schon  zur  Zeit  Boleslaus  des  Großen,  der  Pommern  eroberte, 
srrenzte  Polen  an  die  Ostsee,  doch  von  einer  zielbewußten  Beherr- 
schung  des  Meeres  für  politische  und  Handelszwecke  war  in  Polen 
bis  zum  16.  Jhrh.  keine  Rede;  Danzig  blieb  in  den  Händen  des 
deutschen  Ordens  anderthalb  Jahrhunderte;  nach  dem  Thorner  Frie- 
den (1466)  führten  zwar  polnische  Kaufleute  und  Großherren  Han- 
del mit  England,  Flandern,  Holland,  Spanien  und  anderen  Ländern, 
doch  riß  Danzig  den  ganzen  polnischen  Ostseehandei  an  sich  und 
verstand  es,  die  Schaffung  einer  polnischen  Flotte  zu  hintertreiben, 
für  deren  Erbauung  und  Erhaltung  es  hätte  Pfundzoll  zahlen  müssen. 

Erst  nach  der  Einnahme  von  Livland  {Ibbd)  bedeutete  die 
Herrschaft  auf  der  Ostsee  für  Polen  eine  Lebensfrage.  „Der  euro- 
päische Seeverkehr  des  16.  Jhrhs.  bestand  im  wesentlichen  in  dem 


129 

Austausch  von  Produkten  der  Ostseeländer  gegen  die  der  westliehen 
Gebiete.  Die  preußischen  und  baltischen  Hafenplätze,  vor  allem 
Danzig  und  Riga,  versorgten  alle  westlichen  Länder  mit  Brotge- 
treide und  Schiffsbaumaterial,  Eichenholz.  Masten,  Flachs  und  Hanf, 
Teer  und  Pech".  Hagedorn.  Ostfrieslands  Handel  und  Schiffahrt 
im  16.  Jhrh.  Berlin   1910.  I.  91. 

Der  Aufschwung  des  Handels  bildete  schon  an  und  für  sieh  Grund 
genug-,  an  die  Erbauung  einer  starken  Kriegsflotte  zu  denken,  dazu 
kamen  andere  Motive  politischer  Natur  hinzu.  Lange  wurde  die 
Ostsee  von  der  Hansa  beherrscht,  die  über  Nowogrod,  später  ßiga 
und  Reval  mit  dem  Osten  Handel  trieb.  Nowogrod  fiel,  und  der 
Hansehandel  mit  dem  Osten  und  mit  Moskau  beschränkte  sich  auf 
Livlands  Häfeii.  Als  Moskau  an  Nowogrods  Stelle  den  Hafen  Nar- 
wa  am  Finnischen  Meerbusen  zum  Ausgangspunkt  seines  Handels  mit 
dem  Westen  machen  wollte,  suchte  Polen,  dies  zu  verhindern.  Sieg- 
mund August,  dem  der  Großmeister  des  Deutsehen  Ordens.  Gotthard 
Kettler,  die  Oberherrschaft  über  Livland  übergab  (1559),  erkannte 
die  Gefahr,  von  welcher  Polen  und  Litauen  in  dem  Augenblicke 
bedroht  würde,  da  Moskau  von  Narwa  aus  in  den  Besitz  eigener  Flotte 
gelangen  sollte.  Verteidigte  man  Livland  das  gleichsam  eine  Fortse- 
tzung des  litauischen  Gebietes  gegen  Norden  bildet,  so  wurde  hiedurch 
auch  Litauen    vor  Einschließung    i'-on  Norden    und  Osten  geschütz. 

Gleichzeitig  bricht  der  dänisch  -  schwedische  Krieg  zu  Wasser 
und  der  polniseh-moskowitische  zu  Laude  aus.  Das  polnisch-däni- 
sche Bündnis  wird  geschlossen  (1563).  Dänenicirk  verlangt  von  Po- 
len 18  Kriegsschiffe  gegen  Schweden;  der  polnische  König  geht 
darauf  nicht  ein.  er  will  sich  dafür  aber  eine  eigene  Flotte  schaffen 
und  sucht  mit  Danzig  und  seinem  Lehnsmann,  Albrecht  von  Preußen, 
eine  Verständigung  zu  erzielen.  Schließlich  erreicht  er  mit  Hilfe 
der  Kaper  oder  Freibeuter,  welche  den  Handel  mit  Narwa  hemmen 
und  die  feindlichen  Schiffe  beschlagnehmen  sollten,  sein  Ziel.  An- 
fangs segelten  nur  drei,  später  12 — 15  Schiffe  unter  polnischer 
Flagge;  Herzog  Albrecht  von  Preußen  schloß  seine  drei  Schiffe  an. 
Man  kaperte  englische,  französische,  lübeckische,  niederländische, 
Schiffe  und  später,  nach  der  Auflösung  des  Bündnisses  mit  Däne- 
mark, auch  dänische. 

Nun  kam  es  zum  Streit  mit  Danzig,  das  ungeachtet  der  Befehle 
des  Königs,  am  Kriege  teilzunehmen,  neutral  blieb,  mit  Schweden 
und  Narwa  Handel  trieb,    sich  den  polnischen    Freibeutern   gegen- 

9* 


i;'o 

über  feiiulselig  verhielt  und  so^ar  elf  von  ihnen  unter  nichtigem 
Vorwand  enthaupten  liel5  (15(i7).  Da  die  könig-lichen  Kommissäre 
von  den  Danzigern  nicht  empfangen  wurden,  zog  man  den  Ma- 
gistrat mit  dem  Bürgermeister  Klefeld  an  der  Spitze  zur  Verant- 
wortung. Der  Reichstag  in  Warschau  (1570/  bestätigte  die  strengen 
Anträge  der  Kommission  (Constitutiones  Carncovianae),  doch  Sieg- 
muud  August  verzieh  den  Danzigern  die  Schuld  und  bestätigte  aus 
politischen  Gründen  die  alten,  von  dem  polnischen  König  Kasimir 
im  J.  1457  verliehenen  Privilegien.  Den  schwedischen  Thron  hatte 
nämlich  sein  Schwager  Johann  bestiegen,  Dänemark  hatte  infolge- 
dessen den  Bund  mit  Polen  aufgelöst  und  die  polnische  Flotte  bei 
Bornholm   und  Danzig  vernichtet. 

Der  siebenjährige  Krieg  endete  mit  dem  Frieden  von  Stettin 
(1570);  in  diesem  wurde  das  Recht  des  freien  Verkehrs  mit  dem 
Hafen  Narwa  bestätigt,  und  König  Siegmund  August  sah  sich  um  die 
PVüchte  seiner  Bemühungen   gebracht. 

Die  Galeone.  mit  der  wir  uns  beschäftigen  wollen,  wurde  in 
Elbing  in  der  Zeit  vom  8.  Juni  1570  bis  zum  15.  März  1572  er- 
baut; sie  sollte  den  Anfang  einer  neuen  Flotte  bilden.  Der  König 
und  die  Marinekommission  beschäftigten  sich  angelegentlich  mit 
dem  Bau:  so  fuhr  am  17.  November  1570  B^kowski  zum  König 
nach  Danzig.  im  nächsten  Jahre  am  26.  März,  25.  September  und 
2.  Oktober  1571  nach  Marienl)urg;  Siegmund  August  förderte  den 
Schiffsbau  finanziell  und  kam  selbst  am  5.  Oktober  1671  nach  El- 
bing, um  das  Schiff  zu  besichtigen. 

Danzig,  das  den  Bau  des  Schiffes  zu  hintertreiben  suchte,  wollte 
die  Arbeiter,  welche  die  Masten  von  Danzig  nach  Elbing  bringen 
sollten,  so  lange  nicht  freilassen,  bevor  sie  nicht  das  Zollpfund 
für  die  Pfundkammer  gezahlt  haben;  erst  als  der  Schiffer  den  Eid 
geleistet  hatte,  daß  das  Holz  bloß  für  den  König  bestimmt  sei,  ließ 
man  ihn  frei. 

Elbing  dagegen  zeigte  sich  entgegenkommend,  lieferte  Holz 
zum  x\blaufschlitten,  stellte  dem  Verwalter  B^kowski  einen  Wagen 
zur  Verfügung,  und  die  Bürger  verkauften  Spanten.  Bohlen,  Dielen, 
Pech  und  anderen  Bedarf.  Obwohl  unser  Kriegsschiff  in  Elbing 
gebaut  wurde,  war  zum  polnischen  Kriegshafen  der  Putziger  Busen 
bestimmt,  deswegen  schickte  man  die  Fregatte  „ein  kleines  Bei- 
schiff, zum  Auskundschaften"  gleich  nach  der  Erbauung  nach  Heia 
und  Putzig,  das  auch  später  in  der  Geschichte  der  polnischen  Ma- 


131 

rine  zur  Zeit  Siegmunds  III.  und  Ladislaus'  IV.  die  wichtigste  Rolle 
spielte. 

Das  weitere  Schicksal  unserer  Graleone  ist  unbekannt,  der  Tod 
des  letzten  Jagellonen  Siegmund  August  (1572)  hatte  für  längere 
Zeit  einen  Niedergang  der  Seegeltung  Polens  zur   Folge. 

Obwohl  unser  Register  in  polnischer  Sprache  abgefaßt  ist.  kann 
es  mit  seinen  Orts-,  Vor-  und  Familiennamen  und  technischen  P^ach- 
ausdrücken.  vor  allem  der  Seemannssprache,  als  Zeugnis  für  eine  sehr 
starke  Germanisierung  der  Kreise  Elbing  und  Holland  in  der  zwei- 
ten Hälfte  des  16.  Jahrhs.  dierien.  Unsere  Handschrift  ist  daher 
auch  für  die  Geschichte  des  Deutschtums  in  Preußen  von  Bedeu- 
tung. 

Dieser  starke  deutsche  Einfluß  auf  die  polnische  Sprache  in 
Preußen  war  schon  Gegenstand  einer  im  Anzeiger  der  Akademie 
der  Wissenschaften  in  Krakau  (1912,  Nr.  7  u.  8,  S.  73  ff.)  erschie- 
nenen Arbeit.  Hier  wollen  wir  uns  nur  auf  das  Wesentlichste  be- 
schränken. 

Preußen  ist  ein  ursprünglich  preußisches  Land,  und  die  Alt- 
preußen gehörten  zu  dem  baltischen  Sprachstamm  ;  allmählich 
schwand  diese  einheimische  altpreußische  Sprache  unter  der  Ein- 
wirkung des  Polnischen  und  des  Deutschen,  am  Ende  des  17.  Jhrhs. 
ist  sie  bereits  ganz  ausgestorben.  Das  Kräfteverhältnis  zwischen 
den  Polen  und  den  Deutschen  ist  in  der  Kolonisierung  je  nach 
der  Gegend  verschieden.  In  Westpreußen  (Polnisch-Preußen)  waren 
die  in  Rede  stehenden  Kreise:  Danzig,  Marienburg  schon  in  pol- 
nischer Zeit  mehr  deutsch  als  polnisch,  und  der  Elbinger  Kreis 
war  immer  deutsch;  in  Ostpreußen  (Herzogl.- Preußen)  gab  es  im 
Kreise  Holland  (heute  Preußisch-Holland)  zahlreiche  polnische  An- 
siedlungen,  vor  den  Polen  waren  hier  aber  Deutsche  gewesen  und 
sie  behielten  auch  die  Oberhand.  An  der  Kolonisieruno-  der  Umo^e- 
gend  von  Elbing  (vor  allem  des  Kreises  Holland)  nahmen  damals 
aucli  Holländer  und  Friesen  regen  Anteil. 

Schon  ein  flüchtiger  Blick  auf  die  Orts-  und  Personennamen 
des  'Registers'  zeigt  uns  die  charakteristischen  Elemente  :  I.  Bal- 
ten: Preußen,  Litauer.  IL  Slawen:  Polen  (Kaschuben).  III.  Germa- 
nen: 1.  Deutsche:  a.  Niederdeutsche,  Mitteldeutsche  (aus  Thüringen, 
Hessen,  Meißen),  Oberdeutsche.  Die  Verschiedenheit  derselben  Na- 
menformen   zeigt    den    gegenseitigen    Einfluß    der    drei  wichtigsten 


182 

Dialekte.  2.  Holländer.  3.  Friesen.  Auch  Juden  kommen  vor.  Drei 
italienische  Haumeister  aus  Venedig  konstruierten  das  Modell  der 
Galeone  und  beaufsichtigten  deren  technische  Ausführung. 

Sämtliche  Seemannsausdrücke  sind  polnischer,  romanischer,  vor 
allem  aber  deutscher  Herkunft.  Die  |)olnischen  Kunstwörter  sind  oft 
bloße  Übersetzung  der  fachmännischen  deutschen  z.  B.:  biedz  =  \ii\iien 
'segeln',  odhzyc  =  ablegen  'aljsetzen.  wenn  ein  Schiff  von  der 
Brücke  abgeht',  sanie  =  Schlitten  "" Ablaufschlitten'. 

Die  romanischen  Seemann  sausdrücke  bieten  wieder  Schwierig- 
keit in  der  Feststellung,  ob  sie  direkt,  d.  h.  ohne  deutsche  Ver- 
mittlung oder  indirekt  ins  Polnische  übergegangen  sind. 

Die  Wörter  für  das  gebaute  Schiff:  gnJea,  galera.  galeono.  ga- 
liona,  (/(ilton  und  für  das  kleine  Beischiff /Va^ötia,  /Va^rfa 'Fregatte' 
dürfte  man  aus  formellen  und  sachlichen  Gründen  als  direkt  aus 
dem  Italienischen  entlehnt  betrachten,  andere  dagegen  sind  aus  dem 
Romanischen  erst  auf  dem  Umweg  über  das  Deutsche  ins  Polni- 
sche gelangt,  z.  B.:  kordel,  kardel  ^=d.  Kardeel^=fr.  cordelle^  podal 
^Segeltnch'  ^=  nd.  padavtll  ^=^  fr.  pnUe  de  voille  (?),  pompa  ^=  d.  Pumpe 
^=  sp..  port,  homlia  (?). 

Die  deutschen  Seemannsausdrücke  im  Polnischen  sind  vorwie- 
gend niederdeutscher  Herkunft,  die  andern  Fachwörter  wieder, 
welche  die  Tätigkeit  der  verschiedenen  beim  Schiffsbau  beschäftigten 
Handwerker  bezeichnen,  sind  fast  durchweg  hochdeutsch  (mittel- 
deutsch). 

Das  Register  umfal.k  die  Kosten  von  drei  Fahrzeugen:  einer 
Galione.  einer  P'regatte  und  eines  Bootes. 

Unser  Schiff  war  ein  Segler  mit  zwei  großen  Masten  (welche  er- 
wäinit  werden)  und  einem  dritten  (nicht  erwähnten),  dem  Besanmast; 
die  Fregatte  ein  kleineres  Beischiff,  mit  8 — 12  Rudern  und 
einem  oder  zwei  Masten  mit  (lateinischen)  Segeln,  zum  Auskund- 
schaften, also  in  der  ursprünglicheren  italienischen  Bedeutung  des 
Wortes;  das  Boot  (bcä)  ein  kleines,  offenes  Beischiff  der  Galione 
mit   Iviulcni.  ]\Iast  und   Segeln. 

Alle  Einnahmen  vom  8.  .Juni  1570  bis  zum  5.  Juni  1572  be- 
trugen 7210  Fl.,  die  Ausgaben  dagegen  7037  Fl.;  die  kleine 
Fregatte  allein   kostete  80  Fl. 

Zwei  italienische  Baumeister  aus  Venedig,  die  vom  4.  Juni 
157<>    bis    zum    2.    März    1572    an    den    Baum    leiteten,    bekamen 


133 

merkwürdigerweise  viel  weniger  als  die  deutschen  Meister^  z.  B. 
der  Zimmermann  Peter  oder  der  Schiffer;  miser  Jacobo  und  Do- 
minico  1  Fl.  15  Gr.  wöchentlich,  Stephane  Cristiano  2  Fl.  Der  Pole 
Jan  Bakowski.  der  über  die  Einnahmen  und  Ausgaben  waltete  und 
die  Arbeiter  beaufsichtigte,  bekam  für  den  Zeitraum  von  anderthalb 
Jahren  225  FL;  sein  Gehilfe,  Nikolaus  Eichstedt  (ein  Deutscher?) 
anfangs  1  Fl.  3  Gr.  wöchentlich,  schließlich  aber  soviel  Avie  Ba- 
kowski. 

Die  Hauptarbeit  am  hölzernen  Schiffsrumpf  erledigten  die 
deutschen  Zimmerleute  aus  Braunsberg  und  Danzig  in  der  Zeit 
vom  18.  Juni  bis  zum  25.  November  1570  und  vom  4.  März  bis 
zum  4.  November  1571.  Der  Lohn  wurde  wöchentlich  ausge- 
zahlt und  betrug  je  nach  der  Leistungsfähigkeit  der  (6 — 24)  Ar- 
beiter täglich  4 — 17  Gr.;  Meister  Peter  bekam  22  Gr..  Bosman  (ein 
Eigenname!)  20  Gr. 

Die  Tag-elöhner  oder  Bauern   erhielten   2 — 6  Gr.  täo'lich. 

Von  den  Facharbeitern  erhielt  der  Drechsler  fur  Kloben,  Rins'e, 
Dullen  und  Knöffel  ""Segel knöpfe'  37  Fl.;  der  Brettschneider  192  Fl. 
(vom  Schnitt  2  Schelling);  der  Tischler  für  die  Kajüte  4  Fl.,  für 
einige  Bretter  1  Fl.;  der  Glaser,  der  die  fünf  Fenster  der  Kajüte 
verglaste,  fast  3  FL;  der  Schmied  989  Fl.;  der  Rotgießer  fast  19  Fl.; 
der  Schlosser  für  das  Schloß  und  die  Türbänder  der  Kajüte  2  Fl,, 
für  den  Beschlag  zur  Fregatte  1  Fl.  10  Gr.;  der  Seilerraeister  er- 
hielt für  die  Schiffsleinen.  Garn  und  Hanf  437  Fl.  25  Gr.,  und  für 
die  Leinen  zur  Fregatte,  die  15  Steine  wogen.  25  Fl.  12  Gr.,  zu- 
sammen also  463  Fl.  7  Gr.  (außerdem  gab  man  den  Seilern  in 
Danzig  3  Lasten  Roggen  und  berechnete  die  Last  mit  40  Fl.);  der 
Segelmeister  für  Anfertigung  der  Segel  der  Galeone  7  Fl.  4  Gr., 
der  Fregatte  5  FI.  20  Gr.,  also  zusammen   12  Fl.  24  Gr. 

Bei  den  Bootsleuten  ist  es  schwer,  den  Lohn  zu  bestimmen: 
ein  Bootsmann,  der  die  Leinen  der  Fregatte  takelte,  erhielt  24  Gr.; 
sonst  kommt  unter  den  Zimmerleuten  Bosman  (Personenname)  vor 
und  bekommt  20  Gr.  täglich;  dem  Schiffer,  der  das  Schiff  fahren 
sollte,  wurden  2  Fl.  15  Gr.  wöchentlich,  zusammen  37  Fl.  15  Gr. 
gezahlt. 

Holz  wurde  lange  Zeit  hindurch  in  der  Umgebung  zusammen- 
gekauft: für  Eichenholz,  u.  zw.  für  100  Stämme  aus  dem  Christ- 
burger Walde  bezahlte  man  ö24  FL,  weiter  für  204  Eichenbohlen, 
Stück  zu  29 — 40  Gr..    224  FL.    zusammen    548  FL;    für  Wrang-en 


lo4 

'Spanten*,  ii.  zwar  290  Stück  und  4  Wagen,  zu  je  8 — 34  Gr.,  zu- 
sammen 288  Fl.;  Fichtenholz.  Stück  8 — 16  Gr.,  13  Fl.;  Fichten- 
dielen, Stück  3 — 10  Gr..  zusammen  56  Fl.,  für  die  Fregatte  1  Fl. 
20  Gr.;  Masten  (d.  li.  Masten   und  Rahen)  für  das  Schiff,  und  zwar 

16  Stück.  127  Fl.  18  Gr.,  für  Bearbeitung  derselben  13  Fl.  20  Gr., 
für  einen  kleinen  Mast  des  Bootes  12  Gr.;  für  die  Fregatte  kostete: 
ein  Mast  11  Gr.,  einige  Segelstangen  15  Gr.;  Wagenschotten,  Stück 
zu  8  Gr.,  4  Fl.;  Holz  zum  Stützen  der  Galeone,  Stück  zu  1 — 2  Gr., 
Wagen  6  Gr..  7  F\.  26  Fr.;  Potschinen  'große  Ruder',  12  Stück 
2  Fl.  24  Gr.,  8  für  die  Fregatte  2  Fl.  12  Gr.  4  Anker  für  das 
Schiff  kosteten  91  Fl.  9  Gr..  1  Anker  für  die  Fregatte  2  Fl.  6  Gr.; 
zwei    große    Marsen  'Mastkörbe-   11   Fl.   10  Gr.,   zwei    kleine   3  Fl. 

17  Gr.;  Segeltuch  [podal  'Längenmaß  für  Segeltuch,  54  Ellen'  4  Fl. 
5  Gr.)  für  die  Galeone  55  Fl.  21  Gr.,  für  die  Fregatte  14  Fl.  25  Gr.; 
die  Leinen  bezahlte  man  nach  dem  Gewichte,  den  Stein  zu  33 — 37 
Gr.,  für  die  Verarbeitung  der  Leinen  vom  Steine  7 — 12  Gr.;  für  7 
Lisleinen  zu  den  Bootsegeln  4  Fl.  6  Gr.;  zwei  Pumpen  kosteten 
9  Fl.  10  Gr.,  eine  Rinne  5  Gr..  12  Rohre  3  Fl.  Zum  Dichten 
'Kalfatern'  kaufte  man  Schilfrohr,  das  Schock  zu  2'  5  Gr.,  für 
4  Fl.  21  Gr.,  damit  die  Lage  von  Pech  und  Teer,  die  man  über 
den  ganzen  untern  Teil  des  Schiffes  strich,  abgebrannt  werde,  um 
gleiche  Dicke  zu  erhalten;  Hanf  kostete  764  Fl.  19  Gr.,  der  Stein 
23—30  Gr.;  Talg  10  Fl.  21  Gr.;  Teer  16  Fl.  26  Gr.,  das  Faß  zu  24— 
28  Gr.;  Pech  24  Fl.,  das  Faß  zu  34 -45  Gr.,  Seehundsfett  {zelont  ^ 
nd.  selhuiit)  2  Fl.   16  Gr.,  das  Pfund  zu  8  Schelling  u.  s.  w. 

Der  Drachenkopf,  der  als  Galeonsfigur  das  Schiff  vorne  zierte, 
kostete  2  Fl. 

Nebenbei  sei  noch  bemerkt,  daß  damals  in  Da-nzig  ein  Faß  He- 
ringe 4  Fl.,  ein   Faß  Fleisch  5   Fl.    10  Gr.   kostete. 

Die  Angaben  des  Registers  über  den  technischen  Bau  des  Schif- 
fes sind  zu  einer  sicheren  und  genauen  Rekonstruktion  desselben 
nicht  ausreichend,  weil  der  Verfasser,  ein  polnischer  F^delmann, 
die  technische  Seite  zu  wenig  berücksichtigte.  Die  Dimensionen 
des  Schiffes,  ja  sogar  des  Materials  sind   nicht  angegeben. 

Das  Schiffsmodell  wurde  von  Italienern  in  Marienburg  im  Juni 
1570  verfertigt,  der  Bau  begann  in  demselben  Monat  in  Elbing.  Das 
Gerippe  der  Galione,  d.  h.  Kiel,  Vorder-  und  Hintersteven,  Spanten, 
Balken  eU\.  war  aus  Eichenholz,  die  Kravelsbeplankung  aus  Fichten- 


135 

holz.  Den  Vorder-  und  Hiiitersteven  richtete  man  am  21.  Juni 
1570  auf. 

Über  die  Decke  kann  man  nicht  Sicheres  sagen,  vielleicht  wa- 
ren drei  komplette  Decke  oder  zwei  Decke  und  eine  Lage  Balken, 
über  welche  ein  Deck  gelegt  werden  konnte;  dann  wäre  unsere 
Gallone  ein  Dreideckschiff  gewesen. 

Erst  nach  einem  Jahre  war  der  Bau  so  weit  gediehen,  daß  man 
das  Schiff  vom  Stapel  laufen  lassen  konnte,  und  der  Festtag  de& 
Ablaufens  war  am  Fronleichnamsfeste  1571  nach  dem  Brauche  in 
Venedig  gefeiert.  Auf  dem  Vorderschiffe  baute  man  aus  Wagen- 
schotten eine  Kajüte  [kohita,  kthita)  mit  fünf  Fenstern  und  einer 
Tür.  Als  Galeonsfigur  diente  ein  Drachenkopf.  Im  untersten  Teile 
des  Schiffes  befand  sich  eine  Rinne,  aus  der  das  Wasser  durch  12 
Rohre  und  zwei  Pumpen  gesaugt  wurde.  Als  Ballast  dienten  Steine 
in  Fässern. 

Unser  Schiff  war  ein  Segler,  die  12  erwähnten  Riemen  gehörten 
entweder  dem  Boot  an,  oder  spielten  dieselbe  Rolle  wie  3  Boots- 
haken; bloß  die  Namen  galeona.  galiona,  galion  sind  richtig  für  Seg- 
ler gebraucht,  die  Wörter  galea^  galera  eig.  ^Ruderer'  kommen  nur 
dreimal  irrtümlicherweise  vor. 

Die  Galeone  war  sicher  ein  Vollschiff,  d.  h.  sie  hatte  drei  Ma- 
sten. Obwohl  im  ^Register'  allgemein  bloß  zwei  Masten  und  zwei 
Segel  erwähnt  werden,  mußte  die  Takelung  bedeutend  vervollkomm- 
net sein,  da  mehrere  Leinen  (Kordeln,  Kloben  und  Ringe),  Segel- 
knöpfe, Puttings,  zwei  große  und  zwei  kleine  Marsen  und  Mast- 
winden genannt  werden.  Die  Masten  waren  sicher  aus  einem 
Stück,  in  den  16  Stück  Holz  für  die  Masten  sind  außer  deji  beiden 
Hauptmasten  (Fock-  und  Großmast)  auch  das  Bugspriet,  der  dritte 
Besanmast  und  die  nicht  erwähnten  Rahen  zur  Befestio-unef  der 
Segel  mitenthalten.  Daß  jeder  Mast,  wie  später  üblich  wurde,  aus 
zwei  oder  sogar  drei  Teilen  bestand,  erscheint  nicht  wahrscheinlich. 
Spät  bis  in  das  vorige  Jahrhundert,  fast  bis  zum  Ende  desselben, 
hat  sich  ein  Ausdruck  in  der  Seemannssprache  der  germanischen 
und  der  romauischen  Völker  erhalten,  Folaker  Mast  (hol.  polaak^ 
norw.-dän.  polaker,  frz.  polacre.  polaqiie,  ital.  polaccha^  polarra.  s|)an. 
poldcra^  polacre)^  bei  dem  der  Untermast  und  die  Marsstangen  aus 
einem  Stück  hergestellt  waren,  wie  jetzt  wieder  bei  eisernen  Masten 
üblich.  Dieser  Ausdruck  rührte  wohl  daher,  daß  Polen,  vor  allem  das 
Weichselgebiet,  so  starke  Hölzer  —  Kiefern.  Fichten  und  Tannen  — 


13H 


lieferte.  daÜ  man  damit  in  der  Lage  war,  von  einer  künstlichen  Ver- 
längerung der  Masten  abzuseilen,  die  man  anderweitig  mangels 
geeigneter  Hölzer  vornclmuMi   mußte. 

Unsere  Galeone  besali  ein  liugspriet  mit  einem  Ralisegel,  der 
Blinde  versehen;  die  beiden  Hauptmasten,  der  Fock- und  der  Groß- 
mast, jeder  mit  zwei  Marsen,  trugen  über  dem  Großsegel  noch  ein 
kleineres  Topsegel;  das  Besansegel  war  dreieckig  (lateinisch),  um 
an  den  Wind  gehen  zu  können.  Es  ist  vielleicht  nicht  nötig,  über 
dem  Topsegel  noch  ein  Marssegel  selbst  bei  dem  Großmaste  anzu- 
nehmen, dagegen  waren  bestimmt  sowohl  die  IMinde  als  Charakte- 
ristikum aller  Takelungen  aus  dieser  Zeit,  wie  auch  eine  Art  Besan 
vnriianden. 

Zum  Beleihe  krmnen  Hunderte  von  Illustrationen  damalig:er 
iScliiffe  dienen.  Die  polnische  Flotte,  die  am  28.  November  l(i27 
in  der  Nähe  von  Danzig  die  schwedische  Flotte  besiegte,  bestand 
aus  Schiffen  desselben  Typs.  Siehe  III.  Tafel. 

Der  hier  reproduzierte  Kupferstich  ist  dem  zeitgenössischen  hol- 
ländischen Werke  entnommen:  Boot  Abraham,  Journal  van  de  Le- 
gatie  gedaen  in  den  jaercn  1()27  en  1628...  op  den  Vrede-Handel 
tusschen  de  koninghen  van  Polen  ende  Swedeu...  T' Amsterdam 
by  Michiel  Colyn  Boeckverkooper  Anno  1632,  8",  84  SS;  die  Be- 
schreibung der  Seeschlacht  findet  sich  darin  auf  S.  59 — 60.  Ein 
Exemplar  dieses  seltenen  Werkes  befindet  sich  in  der  „Biblioteka 
rawlikowskich"  in  Lemberg.  Ich  führe  die  originelle  Erklärung 
dieses  Ku|)fersti(']ics  an:  1.  Het  Clooster  ter  Olijff.  2.  Den  Inham 
naer  Poutzky.  8.  Den  Hoeck  van  Heia.  4.  Den  Sweetschen  Admi- 
rael.  5.  Den  Sweetschen  Vice-Admirael  die  ghespronghen  is.  6.  De 
vier  Sweetsche  Oorloch-Schepen  die  by  den  hoeck  van  Heia  zynde, 
om  den  af-landigen  Wint  de  heuren  niet  conden  seeoureren.  7.  Den 
Dantziger  oft  Poolschen  Admirael.  8.  Den  Poolschen  Vice-Admirael. 
9.  De  aclit  andere  Poolsche  Scliepen.  10.  De  twee  Schepen  vande 
Ho:  Mog:  Heeren  Staten  Generael  ghcdestiiiecrt  om  d'Heeren  Ge- 
santen   ende  hären   Treyii  te  rugghe  te  voeren. 

Das  polnische  Konvoyschiff  aus  der  zweiten  Hälfte  des  17. 
•Ihrhs..  dessen  Modell  vom  Kapitän  Sehneehagen  in  Hamburg  für 
das  kiinigl.  Schloß  Marienburg  in  Westpreußen  angefertigt  worden 
ist.  und  zwar  nach  einem  Kupferstich  von  Willem  van  de  Velde 
(und  einer  Beschreibung  in  einem  zeitgenössischen  holländischen 
iJucJie  iVi).  hat  eine  ähnliehe,  aber  reichere  Dreimast-Takelung.  Siehe 


137 

IV  — V.  Tafel.  Diese  Pinasse  führt  am  Foek-  und  Großmast  je  drei 
Rahsegel,  Fock  —  beziehungsweise  Großsegel,  darüber  je  ein  Mars- 
und  ganz  oben  je  ein  Bramsegel. 

Unter  dem  Bugspriet  befindet  sich  die  Blinde;  an  die  Spitze 
des  Bugspriets  setzte  man  einen  kleinen  Mast  mit  einem  Rahsegel, 
der  Bovenblinde.  Der  Besanmast  trägt  ein  dreieckiges  Besansegel 
und  darüber  ein  Rahsegel,  das  sogenannte  Kreuzsegel.  Eine  Erweite- 
rung im  Vergleiche  mit  unserer  Gallone  bilden:  vorne  die  Boven- 
blinde,  die  beiden  Bramsegel  am  Fock-  und  Großmast  und  das 
Kreuzsegel  am  Besanmaste.  kurz  gesagt,  die  vier  höchsten  Rahsegel. 

Die  Verbesserung  der  Takelung  besteht  im  Vergleiche  mit  un- 
serer Galeone  darin,  daß  die  Masten  höher,  die  Rahen  aber  kürzer, 
die  Segel  also  schmäler,  länger,  daher  handlicher  sind.  Die  Größen- 
verhältnisse des  Schiffsrumpfes  sind  auch  verändert,  die  Pinasse 
hat  einen  viel  schmäleren  Bau  als  unsere  Galeone  im  In.  Jhrh. 
und  keine  Aufbauten. 

Eine  ausführliche  Beschreibung  dieses  interessanten  Modells  gibt 
der  erste  Direktor  der  Hamburger  Seewarte.  Geh.  Rat  Xeumeyer, 
der  den  Kapitän  Schneehagen  zur  Anfertigung  des  Modells  ange- 
regt hat.  Ein  erfahrener  Praktiker  und  ein  Gelehrter  ersten  Ranges 
vereinten  sich  dabei  und  gerade  dieses  polnische  Schiff  wurde  zu 
wissenschaftlichen  Zwecken  gewählt,  weil  sich  davon  sehr  gute 
Risse  und  Abbildungen  aus  der  Zeit  seiner  Erbauung  vorfinden,  und 
zwar  in  einem  holländischen  Werke.  Der  Direktor  der  königfl. 
Schloßbauverwaltung  Herr  Geh.  Baurat  Dr.  C.  Steinbrecht  hat  es 
leider  versäumt,  photographische  Abbildungen  der  Zeichnungen, 
nach  denen  gearbeitet  wurde,  anfertigen  zu  lassen.  Jetzt  sind  die 
beiden  Herren  verstorben,  alle  Nachforschungen  blieben  erfolglos, 
und  man  konnte  weder  die  Stiche  von  Willem  van  de  Velde,  noch 
das  erwähnte  holländische  Buch  finden. 

Die  Größe  unserer  Gallone  kann  man  auf  dreifache  Weise  bestim- 
men, und  zwar:  1.  aus  dem  Gewichte  und  der  Anzahl  der  Anker. 
2.  aus  der  Anzahl  der  Spanten.  3.  aus  der  Segelfläche.  Diese  drei 
Methoden  können  aber  nur  annähernde  Werte  ergeben. 

1.  Die  Galeone  besaß  vier  Anker:  drei  größere  (Buganker;  und 
einen  kleineren  (Strom-  oder  Wurfankerj;  ein  Hauptanker  wog  4 
Schiffpfund  -|-  8  Liespfund  =  17  englische  Zentner.  Nach  der 
Tabelle    von  Paasch.    Vom  Kiel    bis  zum  Flaggenknopf.    Hamburg 


138 

1908.  4.  AuH.  S.  o32.  enthält  ein  hölzernes  Segelschiff  mit  drei 
großen  Ankern  (Bugankern,  abgesehen  von  kleinen)  500  Tonnen 
(netto),  wenn  der  Hauptanker   18  englische  Zentner  wiegt. 

Die  Angaben  bei  Paasch  beziehen  sich  auf  Registertonnen  (d.  i, 
ein  Hohlmal.5  von  2-832  m^).  Ein  Schiff  von  500  Reg.  Tons  hat 
einen  Ranmgehalt  von  1400 — 1500  ni^.  So  groß  waren  die  Galionen 
im  IG.  Jlirh.  in  der  Ostsee  vielleicht  noch  nicht,  sie  dürften  höch- 
stens einen  Raumgehalt  zu  1200  m-^  gehabt  haben.  Man  kann  sie 
auf   30 — 35  m    Länge,    etwa  9  m    Breite,    4— 4*5  m    mittlere    Tiefe 

35  V  9  V  4-5 

(1-2  für  Rundung,  Sprung  etc.),  also  ^^^''J^^^  =  rund  1180  m^ 

schätzen. 

Wenn  man  im  modernen  Schiffsbau  auch  das  Gewicht  des  An- 
kers nach  der  Wasserverdrängung  und  den  Aufbauten  des  Schiffes 
(Windfläehe)  berechnen  kann,  so  ist  es  doch  fraglich,  ob  dies  schon 
im  16.  Jhrh.  geschah.  Die  Zahl  wie  auch  das  Gewicht  der 
Anker  auf  damaligen  Schiffen  dürfte  von  den  jetzigen  immerhin 
abweichen,  da  die  Schiffe  von  damals  infolge  ihrer  Bauart  einen 
bedeutend  größeren  Windfang  hatten  als  die  jetzigen;  es  ist  zu 
mutmafjen.  daß  die  alten  Schiffe  eher  zu  viel,  als  zu  wenig  Anker 
hatten. 

2.  Zum  Bau  des  Schiffskr»rpers  kaufte  man  290  Spanten  und 
4  Wagen  Krummholz.  Ein  hölzernes  Vollschiff  (von  ungefähr  1000 
Tonnen)  erfordert  600  Spanten,  war  also  eine  Galione  aus  300 
Spanten  gebaut,  so  sollte  sie  500  Tonnengehalt  haben. 

Aus  der  Anzahl  der  verbrauchten  Spanten  kann  ein  sicherer 
Schluß  hinsichtlich  der  Große  der  Galione  ebensowenig  gezogen 
werden,  da  die  Schiffe  infolge  ihrer  Rundung  jedenfalls  mehr 
Spanten  nötig  hatten  als  die  späteren  schlanken  Formen  mit  ihrer 
besseren  Längsverbindung.  Man  kann  also  daraus  nur  rohe  Werte 
für  die  Dimensionen  unseres  Schiffes  ableiten,  abgesehen  davon, 
daß  die  Konstruktion  im  16.  Jhrh.  weniger  auf  Berechnung  als  auf 
Erfahrung  beruhte  und  daß  ein  Schiffsbaucr  die  Spanten  dichter, 
ein  anderer  weiter  setzte. 

3.  Die  Segelfläche  mit  dem  Schiffsinhalt  in  feste  Beziehung  zu 
bringen,  ist  kaum  angängig.  Die  schwankenden  Unterschiede  in 
den  etwaigen  Verhältniszahlen  dürften  zu  groß  werden,  um  ein 
sicheres  Resultat  gewinnen  zu  lassen. 

Die  Schwierigkeit    wird   noch    durch    den   Umstand    vergrößert, 


lo9 

daß  die  Breite  vom  Daiiziger  Segeltuch  aus  dein  Jahre  1570  nicht 
hekannt  ist,  und  aus  dem  modernen  Buche  von  Paasch,  wo  S.  482 
ang-egeben  ist:  „Kleid,  Bahn  =  einer  der  Streifen  Segeltuch  (gewöhn- 
lich zwei  Fuß  breit),  aus  welchen  ein  Segel  besteht",  darf  man  kaum 
Schlüsse  auf  das  16.  Jhrh.  ziehen.  H\'pothetisch  kann  man  als  Brei- 
tenmaß für  Segeltuch  die  Elle  nehmen,  und  nachher,  da  hiebei  das 
Resultat  fraglich  erscheint,   P  2   Ellen. 

Für  die  Schiffstakelung  verbrauchte  man  ungefähr  720  Ellen 
Segeltuch,  für  die  Blinde,  beide  Rahsegel  des  Fockmastes  und  das 
dreieckige  Besansegel  ungefähr  420 — 320  Ellen,  der  Rest  von  300 
bis  400  Ellen  bleibt  für  die  Segel  des  Großmastes. 

Die  ungefähr  trapezförmige  Segelfläche  des  Großmastes,  die  aus 
zwei  Segeln  besteht,  ist  leicht  zu  berechnen,  sie  ist  gleich  dem 
Produkt    aus  der  Hälfte    der  Summe    der  beiden    Grundlinien    und 

aus  der  Höhe:  ^'-^—  X  c  ==  300  (4()0)  Ellen  Segeltuch. 

1.  Kleines  Segel:  Schiffsbreite  .r,  obere  Rah  y.,  a:.  Breite  des 
unteren  Segels  l^/o  ■''■,  Höhe  des  Hauptmastes  SV'o  ^i  a-j  =  11  (12'4) 
Ellen.  2.  Großes  Segel:  Breite  des  unteren  Segels  2  .r.  obere  Rah  x, 
sonst  wie  früher:  .?;.,  =  9  (10)  Ellen. 

Bei  der  Annahme  aUo,  daß  das  Danziger  Segeltuch  damals  eine 
preußische  Elle  breit  Avar,  konnte  unser  Schiff  9 — 12-4  preußische 
Ellen  Breite  haben,  d.  i.  6  — 8"2  m.  durchschnittlich  also  7  m,  was 
aus  anderen  Gründen  wenig  annehmbar  erscheint.  Wenn  man 
aber  die  Tuchbreite:  P,  Ellen  annimmt,  so  wird  die  Schiffsbreite 
I  l"5  =  1-2-mal  größer  sein,  also  ungefähr  9  m.  was  mit  den 
Angaben  aus  dem  Gewicht  des  Ankers  und  der  Anzahl  der  Spanten 
stimmt. 

Die  drei  Methoden  geben  kein  sicheres  Resultat,  doch  stimmen 
die  Ergebnisse  annähernd  untereinander  und  mit  der  Größe  der 
damaligen  Galeonen,  die  einen  Gehalt  von  4()0 — 600  Tonnen  hatten. 

Die  preußischen  Kriegsschiffe  aus  dem  Jahre  1557,  mit  60  —  70 
Lasten,  die  der  polnische  Lehnsmann,  Herzog  Albrecht  der  Altere 
erbaute,  hatten  nach  Bock  (Grundriß  von  dem  merkwürdigen  Le- 
ben des  Herzogs  Albrecht.  Königsberg  1745,  S.  393  ff.)  32  Ellen 
Kiel,  Avaren  8  Fuß  flach,  10  Fuß  tief,  verbunden  bis  an  den  Balken 
und  auf  dem  Überlauf  25  Fuß  weit  :  waren  also  gewiß  viel  klei- 
ner als  unsere  Galeone. 


140 

Im  Aiifrraji:  des  Herrn  Hofrat  Dr.  B.  Ulanowski.  Generalsekretärs 
der  Akademie  der  Wissensehaften  in  Krakan.  habe  ieli  die  Arbeit 
über  den  Hau  der  polnischen  Gaicone  aiis<^efïihrt.  Die  philologische 
Aufgal)('  war  mir  erleichtert  durch  das  vorzügliche  Werk  „Seemanns- 
sprache" meines  verehrten  Lehrers,  Prof.  Friedrich  Kluge  (in  Freiburg 
i.  B.),  dessen  ich  immer  treu  gedenke.  Beim  Abschluß  meiner  Arbeit 
sehe  ich  aber  klar,  dal)  das  ganze  Problem  neben  historischen  und  phi- 
lologischen auch  umfassende  technologische  Kenntnisse  erfordert,  die 
einem  polnischen  Philulogen  in  Krakau  manche  Verlegenheit  be- 
reiten mußten.  Darüber  half  mir  das  Werk  Hagedorns  „Die  Ent- 
wicklung der  wichtigsten  Schiffstypen"  (1914j  in  manchen  Punkten 
hinweg.  Nun  bin  ich  mir  dessen  Avohl  bewußt,  daß  eine  sichere  Re- 
konstruktion des  Schiffes  nicht  durchgeführt  Averden  kann,  ich  ver- 
suchte daher  das  Problem  mehr  aufzustellen   als  zu  lösen. 

Zu  besonderem  Danke  für  manchen  Wink  und  liebevolle  Hilfe 
fühle  ich  mich  folgenden  Herren  verj)tlichtet:  in  Berlin  dem  Mari- 
nemaler Prof.  H.  Bohrdt,  der  mir  seine  Bildersammlung  damaliger 
Schiffe  zur  Verfügung  stellte,  dem  Geh.  Regierungsrat  Prof.  Dr. 
Max  Perlbach.  Dr.  Walther  Vogel,  vom  Institut  für  Meereskunde: 
Dr.  Michaelsen.  Peck  und  dem  Direktor  Dr.  Stahlberg;  in  Danzig 
dem  Direktor  des  königl.  Staatsarchiv  Geh.  Rat  Dr.  A.  Warschauer; 
in  Hamburg:  dem  Kapitän  August  Budde  und  dem  Herrn  Behm  von 
der  Kaiserlichen  Marine.  Deutscher  Seewarte;  in  Königsberg  Dr.  W. 
Ziesemer;  in  Marienburg  dem  Geh.  Baurat  Dr.  C.  Steinbrecht,  der 
mir  die  Abbildungen  und  die  Beschreibung  des  polnischen  Kon- 
voyschiffes  'Sonne'  schickte  und  in  St.  Petersburg  der  leider  schon 
verstorbenen    P^rau  Dr.  Anna  Croiset  van   der  Kop. 


21  IJRrCKNEK  ALKKSANDER.  Przyczynki  do  dziejöw  j^zyka  polskiego. 
Serya  czwarta.  (Beiträge  zur  Geschirhte  deèjyolnischen  Sprache. 
Serie  If  J. 

Beide  Nummern  dieser  Serie,  23  und  24.  betreffen  diesmal 
Mittelalterliches,  scheinbar  mit  Sprachgeschichte  gar  nicht  Zusam- 
menhängendes. In  Nummer  23  wird  gegen  die  allgemein  herrschende 
Ansicht  über  Abhängigkeit  des  altpolnischen  Schrifttums  vom  böh- 
mischen nachgewiesen,  daß  das  altpolnische  Schrifttum  im  XIII. 
(und  zum  Teil  noch  im  XIV.j  Jahrhundert  völlig  unabhängig  von  dem 


141 

böhmischen,  somit  ganz  selbständig  entstanden  ist.  Die  ältesten  Denk- 
mäler, das  Bogurodziealied,  die  Heiligenkreuzer  Predigten,  auch 
der  verschollene  Psalter  der  Kinga  haben  nichts  aus  Böhmen  ge- 
holt; denn  abgesehen  davon,  daß  die  Böhmen  selbst  im  XIII.  Jhdt. 
diese  oder  ähnliche  Texte,  außer  dem  Psalter,  selbst  noch  gar  nicht 
besaßen,  beweist  schon  die  Orthographie  der  Heiligenkreuzer  Pre- 
digten unwiderleglich,  daß  sie  nicht  aus  Böhmen  stammt;  es  gibt 
nämlich  kein  böhmisches  Denkmal,  das  eine  ähnliche  Orthographie 
aufweisen  könnte;  wohl  aber  stimmt  diese  Orthographie  mit  der 
einheimischen  der  lateinischpolnischen  Urkunden  des  XII.  und  XIII. 
Jhrdts  völlig  überein,  ist  somit  aus  ihnen  und  auf  heimischem  Bo- 
den, nicht  aus  Böhmen  herzuleiten.  Noch  bis  ins  XV.  Jhdt.  hinein 
reichen  vielfach  Denkmäler^  die  von  jeglicher  böhmischen  Beein- 
flussung sich  völlig  frei  gehalten  haben,  namentlich  diejenigen  ma- 
sowischen  Ursprunges,  und  beweisen  damit,  daß  der  ganze  böhmi- 
sche Einfluß  ziemlich  überflüssig  war;  daß  es  nur  geistige  Trägheit 
war,  wenn  die  Übersetzer  des  Psalters,  der  Bibel,  mancher  Lieder 
u.  s.  w.  sich  an  böhmische  Vorlagen  hielten,  statt  ganz  selbständig 
vorzugehen.  Neben  diesem  Hauptergebnis  der  Abhandlung  wird 
eine  Reihe  von  Bemerkungen  zum  Bogurodziealied,  zu  den  Gnesner 
Predigten  (XIV.  Jhdt,  völlig  frei  von  jeglichem  böhmischen  Ein- 
fluß), zu  den  beiden  Mammotrepten  (biblische  Wörterbücher,  die 
ganz  unter  böhmischem  Einfluß  stehen)  gemacht  und  das  Verhältnis 
der  Vita  Mariae  et  Christi  (das  sog.  Rozmyslanie  =  Meditatio  von 
Przem3'sl)  zu  der  Vita  Metrica  des  XIII.  Jhrh..  zu  den  Evangelien 
und  zu  der  Historia  Scholastica  des  Petrus  Comestor  festgestellt. 
Nr.  24  ist  gleichsam  Einleitung  zu  Nr.  25,  die  die  nächste,  V. 
Serie  dieser  „Beiträge"  eröffnen  wird.  Der  Verfasser  hat  nämlich 
behauptet,  daß  die  Angaben  über  polnische  Mythologie,  wie  sie  in 
den  Chroniken  des  Dlugosz  (loannes  Longinus)  und  Matthias  von 
Miechow  vorliegen,  zum  größten  und  scheinbar  wichtigsten  Teil 
bloß  auf  Mißverständnissen  beruhen;  daß  bloße  Interjektionen,  Re- 
frains von  Volksliedern,  speziell  von  Pfingstliedern,  von  der  arg- 
wöhnischen Geistlichkeit  als  Anrufungen  der  heidnischen  Götter 
mißdeutet  und  verpönt  wurden.  Diese  Beweisführung  ist  von  man- 
chen Forschern  ungläubig  aufgenommen  worden,  und  sie  zogen 
es  vor,  alle  diese  Angaben  als  Quelle  echter  Tradition,  als  heidnische 
Überlieferuno:.  als  dürftig-e.  aber  immerhin  echte  Reste  anzusehen 
und  von  da  aus  weitere  Kombinationen  zu  spinnen.  In   Nr.  25  soll 


142 

damit  eiulgültiii;  aii%eräamt  werden;  in  Nr.  24  wird  vorläufi<c  ein 
vollgültiger  Beweis  erbracht,  wie  von  der  Geistlichkeit  der  un- 
schuldige, ganz  gleichgültige  Refrain  eines  Volksliedes,  eines  wahr- 
scheinlich erst  christlichen  Weihnachtsliedes,  als  der  Name  eines 
Götzen   gedeutet  wurde. 

Der  Traktat  des  Johannes  von  Holeschov,  eines  Böh'men,  von 
zirka  1400,  Largum  Sero  zubenannt,  weil  er  über  heilige  und  un- 
heilige Weihnachtsbräuchö  und  Dreikönigsbräuche  (Largum  Sero  = 
szczodry  wieczor,  Dreikönigstagj  handelt,  liefert  diesen  Beweis.  Der 
Traktat,  der  lange  Zeit  völlig  vergessen  war,  von  H.  Usener  wie- 
der aufgenommen  und  nach  einer  gekürzten  Fassung  abgedruckt 
wurde,  wird  hier  in  seiner  ursprünglichen  Gestalt  nach  Krakauer 
Handschriften,  die  H.  Usener  völlig  unbekannt  waren,  noch  ein- 
mal veröffentlicht,  eine  Arbeit,  mit  der  sich  der  verstorbene,  hoch- 
verdiente Kustos  der  Jagelh)nischen  Bibliothek,  Dr.  WJ,  Wislocki, 
beschäftigte,  und  deren  Ausführung  er  dem  Verfasser,  da  er  selbst 
durch  andere  Arbeiten  in  Anspruch  genommen  war,  noch  vor  vie- 
len Jahren  nahe  legte.  Der  Traktat  verdiente  vollauf  diesen  Neu- 
druck, denn  aus  den  Arbeiten  des  Holesovsky,  die  leider  wohl  durch 
die  religiösen  Wirren  der  folgenden  Jahre  unterbrochen  wurden, 
weht  ein  Geist,  dem  wir  im  Mittelalter  selten  begegnen.  In  seiner 
ersten  Arbeit,  der  Erklärung  der  böhmischen  Nationalhymne  'Ho- 
spodine  pomiluj  ny'  hatte  Holesovsky  das  erste  Spécimen  einer 
slawistischen  linguistischen  Abhandlung  gegeben;  der  spätere  Heraus- 
geber, der  nach  mehr  als  250  Jahren  sich  mit  diesem  Spécimen 
beschäftigte,  blieb  weit  hinter  dem  mittelalterlichen  Verfasser  hin- 
sichtlich des  Verständnisses  zurück.  Sein  Xargum  sero'  weist  auf 
ein  so  liebevolles  Eingehen  auf  ländliche,  volkstümliche  Sitten,  daß 
dieser  erste  Beitrag  zur  slawischen  Folklore,  trotz  aller  mittelalter- 
lichen Askese  und  Scholastik,  dem  Böhmen  alle  Ehre  macht.  Die 
Böhmen  selbst  haben  diesen  Verfasser  der  ersten  slawistischen  und 
folkloristischen  Abhandlung  völlig  vergessen;  daher  verdiente  sein 
Name  und  Wirken  wieder  in  Erinnerung  gebracht  zu  werden;  nach 
den  ncitigen  biblio-  und  biographischen  Angaben  wird  im  Anhang 
der  Traktat  abgedruckt  und  das  Weihnachtslied,  dessen  erster  Vers 
erhalten  ist,   in  den  weiteren  Umfang  ähnlicher  Lieder  eingerückt. 


143 


^22.  SZYJKüWSKI  MAKYAN.  Edwarda  Younga  „Mysli  nocne"  w  poezyi 
polskiej.  (Eduard  Younys  „ynehlffedanLeii*^  in  der  j)olnischen 
Dichtung). 

Die  Eilt  wickeln  II  g  des  Sentimentalibm  iis  in  der  europäischen 
Literatur  in  der  zweiten  Hälfte  des  XVIII.  Jhs.  wird  durch  die  Wir- 
kung einer  Reihe  von  verwandten  Werken  bedingt,  zwischen  denen 
die  Analogien  stärker  in  die  Augen  fallen  als  die  Unterschiede. 
Alle  diese  Erscheinungen  haben  eine  melancholische  Färbung  ge- 
mein, wenn  sie  auch  auf  verschiedene  Quellen  zurückgehen;  aber 
auch  im  Beiwerk  auf  dem  Hintergrund  der  damals  immer  stärker 
hervortretenden  Rückkehr  zur  Natur  sind  die  Unterschiede  unver- 
kennbar. In  den  Untersuchungen  über  die  Anfänge  der  romanti- 
schen Bewegung  in  der  polnischen  Dichtung  hat  sich  der  Verfasser 
eingehend  mit  der  Rolle  befaßt,  welche  das  empfindsame  Element 
Geßners,  Rousseaus  und  Ossians  in  dieser  Entwickelung  spielte. 
Die  zwei  erstgenannten  stellen  uns  zwei  Stadien  der  sg.  helvetischen 
Bewegung  dar,  der  „Ossianismus"  ist  dagegen  die  bezeichnendste 
und  einflußreichste  Form  der  englischen  Romantik  im  XVIII.  Jhrh., 
ohne  jedoch  die  Ausgangsform  für  dieselbe  zu  bilden.  Die  P^mpfind- 
samkeit  Ossians  wurzelt  in  den  Klageliedern  Youngs,  die  mit  gei- 
stig verwandten  Dichtungen  wie  Grays  „Elegie  auf  einem  Dorf- 
kirchhof" und  Herve3's  „Grüften"  gleichzeitig  wirkend,  eine  Rich- 
tung erzeugen,  welche  man  als  Youngismus  bezeichnet;  diese  geht  den 
„Liedern"  Ossians  zeitlich  voraus  und  bereitet  den  Boden  für  die- 
selben und  in  weiterer  Folge  für  die  Aufnahme  der  Rousseauschen 
Utopien  vor. 

Naturgemäß  ergab  sich  die  Behandlung  dieses  Gegenstandes  aus 
der  Beschäftigung  des  Verfassers  mit  einem  anderen  Thema,  mit 
den  „Liedern  Ossians",  umsoraehr  da  hiedurch  die  Resultate  der 
früheren  Arbeit  in  entwickelungsgeschichtlicher  Hinsieht  vervoll- 
ständigt werden.  Es  ist  begreiflich,  daß  die  Klagelieder  Youngs, 
die  nun  in  Westeuropa  so  viel  von  sich  zu  sprechen  machten,  in 
die  französische,  deutsche,  italienische,  spanische,  portugiesische, 
schwedische  und  ungarische  Sprache  übersetzt  und  in  Frankreich 
u.  a.  von  Letourneur,  welcher  bei  der  Verpflanzung  der  Lieder 
Ossians  in  so  wirksamer  Weise  vermittelt  hatte,  umgearbeitet  wur- 
den, —  nun  auch  auf  die  Entwickelung  der  polnischen  elegischen 
Dichtung  nicht  ohne  Einfluß  bleiben  konnten. 

Bulletin  I— II.  ,•', 


144 

Als  Beweis  dafür,  (lal.5  man  sich  in  Polen  für  diese  Erscheinung 
lebhaft  interessierte,  wenn  man  auch  das  en<j:lische  Werk  nur  aus 
der  franziisisehen  Literatur  her  kannte,  können  die  Übersetzungen 
dieser  und  anderer  Werke  von  Voung  gelten  :  die  in  Lublin  er- 
schienene und  dann  noch  zweimal  aufgelegte  (1787,  1798)  anony- 
me Übersetzung,  dann  eine  in  metrische  Form  gebrachte  Arbeit 
von  Dmochowski  (1798),  welche  neuerdings  zusammen  mit  dem 
„Jüngsten  Gericht"  schon  im  XIX.  Jh.  aufgelegt  wurde,  endlich 
eine  zweite  verspätete  polnische  Umarbeitung  der  „Nächte"  aus  der 
Feder  Simon  Konopackis,  welche  in  der  Zeitschrift  „Pamiçtnik 
Warszawski"  1817  erschien.  Eine  vollständige  Ausgabe  der  Werke 
des  englischen  Verfassers,  welche  die  „Nächte",  „das  jüngste  Ge- 
richt" und  „die  Moralbriefe"  enthielt,  wurde  in  Lublin  1809  in 
zwei  Bänden  herausgegeben.  Sie  faßt  das  Ergebnis  der  Übersetzungs- 
arbeit an  Young  zusammen,  die  in  das  letzte  Viertel  des  „Aufklä- 
rungszeitalters"  fällt. 

Nach  Besprechung  dieser  Arbeit,  ihrer  äußeren  und  inneren 
Eigentümlichkeiten,  des  Verhältnisses  zu  dem  Original  und  den 
französischen  Umarl)eitungen  —  stellt  der  Verfasser  die  zeitgenös- 
sischen Urteile  über  die  Klagelieder  Youngs  zusammen  und  befaßt 
sich  eingehender  mit  der  in  Karpinskis  Abhandlung  „Über  die  Be- 
redsamkeit" enthaltenen  Besprechung.  Ebenso  verdient  gewisse 
Beachtung  auch  das  Urteil  Dmochowskis.  eines  gediegenen  Kenners 
von  Young,  umso  mehr  da  der  darauf  bezügliche  Abschnitt  über 
die  Elegie  in  seiner  „Verskunst",  der  auf  Young  besonders  Bezug 
nimmt,  wohl  die  originellste  Partie  in  dieser  polnischen  Paraphrase 
der  Boileauschen  Abhandlug  darstellt  und  da  diese  Selbständigkeit 
durch  die  Beschäftigung  mit  der  englischen  Elegie  bedingt  erscheint. 

Nachdem  der  Verfasser  das  tatsächliche  Material  eingehend  be- 
sprochen hat,  forscht  er  den  Wirkungen  des  Youngismus  in  der 
originellen  Lyrik  aus  der  Zeit  des  Stanislans  August  nach.  Das  ge- 
schieht selbstverständlich  im  Zusammenhang  mit  der  Gesamtent- 
wickelung der  polnischen  Elegiedichtung.  Hier  war  es  notwendig, 
auf  die  französische  Elegie  zurückzugreifen,  welche  mit  dem  Auf- 
treten Parnys  in  ein  neues  Stadium  tritt,  anfangs  von  Ovid  ausge- 
hend, sich  an  Tibull  und  Properz  anlehnt  und  endlich  immer  stärker 
die  englische  Melancholie  und  die  deutsche  Empfindsamkeit  auf  sich 
einwirken  läßt. 

In  ähnlicher  Weise    gestaltet    sich    der  Entwickelungsprozeß   in 


Polen.  In  den  Spalten  der  Zeitschrift  „Zabawy  przyjemne  i  pozy- 
tecziie"  (Beiträge  zum  Vergnügen  des  Verstandes  und  Witzes^) 
sehen  wir  eine  lyrische  Gattung  erblühen.  Neben  dem  „empfindsa- 
men Menschen"  Geßners  erscheinen  immer  häufiger  melancholische 
Gesichter.  Übersetzer  der  „Klagegesänge"  Ovids^  heute  in  Verges- 
senheit geratene  Verfasser  „träumerischer  Gedanken",  ja  es  stellen 
sich  schon  Liebhaber  düsterer  Schauer  ein.  Das  in  dieser  Hinsicht 
so  charakteristische  Gedicht  Feutr3"s  „Temple  de  la  Mort"  findet 
im  J.  1771  in  Polen  sogar  zwei  Übersetzer  und  steht  in  krassem 
Widerspruch  zu  den  damals  so  beliebten  klassischen  Oden  und 
Briefeil.  Es  erscheinen  dazumal  die  ersten  Versuche  von  Stimmungs- 
gedichten mit  Überschriften  wie:  „Wehmut",  „Melancholie"  mit 
deutlichen  Anspielungen  auf  den  „düsteren  Engländer",  welche 
über  die  „Nichtigkeit  des  Lebens"  klagen  und  mit  der  Todessehn- 
sucht spielen. 

An  dieser  Richtung  sind  auch  unsere  „Dichter  des  Gemüts": 
Karpiiiski,  Kniaznin  und  Adam  Czartoryski,  der  Verfasser  des  pol- 
nischen Barden  beteiligt.  Der  erstgenannte  besingt,  trotzdem  seine 
sanfte  Natur  mehr  zur  naiven  Ekloge  hinneigt,  „die  Furcht  des 
Menschen  angesichts  des  Todes",  „den  Triumph  des  Todes",  „Weh- 
mut". „Gewissen",  und  zwar  finden  sich  alle  diese  Gedichte  schon 
in  der  Ausgabe  von  1782.  Kniaznin  „irrt  nachts  umher"  z.  B.  in 
seinem  XL  Klagelied  des  Orpheus  über  den  Tod  Eurydikes  und 
horcht  auf  das  Rufen  der  „ünglücksvögel",  des  Uhus  und  der  Eule, 
hin;  in  typisch  elegisch -didaktische  Form  bringt  er  seine  Elegie 
„Auf  den  Tod  Julchens".  Der  letz^te  von  ihnen  bringt  in  der  ur- 
sprünglichen Redaktion  seines  „Polnischen  Barden"  von  1795  ana- 
loge, später  unterdrückte  Digression  en. 

Ein  besonderes  Kapitel  gebührt  dem  heute  mit  Unrecht  verges- 
senen Modernisten  dieses  Zeitalters.  Ignaz  B\'kowski.  Ein  Freund 
Kniaznins,  versucht  er  sein  Talent  in  Prosa  und  in  Dichtung.  In 
ungebundener  Rede  folgt  er  dem  Vorbild  d'Arnauds,  des  empfind- 
samen Nachahmers  der  „Neuen  Heloise"  und  Übersetzers  englischer 
Romane.  In  seiner  Gedichtsammlung  u.  d.  T.  „Ländliche  Abende" 
(1787)  finden  sich  unter  anderen:  „Schweigen",  „Einsamkeit",  „An 
das  Herz"  und  ein  umfangreicheres  Gedicht  „Grüfte  und  Grab- 
denkmal   meiner   Mutter".    Diese  „Grüfte"    scheinen    in  Polen    die 

')  Wörtlich:  Angenehme  und  nützliche  Beschäftigung  des  Geistes. 


i-k; 

einzige  Naelibikluiig  der  j^leiehiiainifjen  Seliöpfun«-  von  Hervey  mit 
Reni'itzuiip;  einer  französisclien  Umarbeitung-  v.  1771  zu  sein.  Man 
tindet  hier  aber  aueli  gewisse  Züge,  die  aut  Grays  Elegie  zurück- 
zugehen  scheinrn. 

Es  sei  ferner  Ix-nu-rkt.  dali  Jiykowski  ein  .lahr  nach  dem  Er- 
scheinen der  „Ländlichen  Abende"  eine  neue  literarische  Leistung 
„Die  ländlichen  Nächte"  herausgibt,  wobei  er  jedoch  verschweigt, 
dalj  er  keine  Originalschöpfung,  sondern  nur  eine  Übersetzung  der 
„Nuits  champêtres"  von  de  la  Vaux  (1784)  bietet.  Auch  diese  Ar- 
beit Bykowskis  entbehrt  nicht  eines  Interesses  für  uns,  wenn  wir 
bedenken,  daß  das  in  Prosa  abgefaßte  Gedicht  von  de  la  Vaux 
eine  recht  eigenartige  Verschmelzung  des  Youngschen  Klageliedes 
und  der  Gelinerschen  Idylle  darstellt,  wie  dies  bereits  Haldensper- 
ger  nachgewiesen  hat.  Ferner  übersetzte  Bykowski  —  in  diesem 
Fall  als  Wçgierskis  Vorgänger  — ■  die  seinerzeit  viel  gerühmte 
„Heroide"  Popes:  „Heloisens  Brief  an  Abelard",  über  die  in  ganz 
Westeuropa  so   viele  Ti'än  en  ströme-  vergossen   worden   waren. 

Bykowski  besaß  also  unstreitig  ein  recht  umfangreiches  Anpas- 
sungßtalent  und  verstand  es,  immer  neue  sentimentale  Vorbilder 
aufzuspiiren.  Am  Ausgang  des  XVIII.  Jhs.  kann  er,  mangels  an- 
derer, als  Vertreter  der  polnischen,  jedoch  durch  französische  Quel- 
len vermittelten  „Anglomanie"  betrachtet  werden  (d'Arnaud,  Letour- 
neur.  de  la  Vaux.  Er  schwelgt  in  Geßnerschen  Id^'llen  und  fran- 
zösischen Elegien,  die  durch  englische  Vorbilder  bestimmt  werden. 
So  entstehen  Gedichte,  die  Bykowski  als  „Lieder"  bezeichnet: 
^Sehnsucht",  „Zärtlichkeit",  „Verzweiflung",  „Unbeständigkeit"  und 
„Warnung". 

Ein  heute  ebenfalls  vergessenes  dichterisches  Erzeugnis  aus  dem 
Wirkungsbereich  des  „Nachtgedanken"  ist  das  von  Nikolaus  Wol- 
ski  im  Jahre  1784  verfaßte,  jedoch  erst  1804  im  „Nowy  Pamiçtnik 
Warszawski"  u.  d.  T.  „Zwei  Nächte  oder  Betrachtungen  über  die 
Sternkunst"  erschienene  Werk.  Es  ist  ein  Gedicht  in  der  Art  des 
Aratos,  das  jedoch  in  unverkennbarer  Weise  im  Banne  Youngs 
steht.  Reachtenswert  ist  ferner  in  der  Fabel  der  zweiten  „Nacht" 
Wolskis  die  Polemik  mit  der  berühmten  Abhandlung  Rousseaus, 
welche  ein  interes.santes  Streiflicht  auf  die  Geschichte  der  Ideen 
des  „tugendhaften"  Philosophen  in  Polen  im  XVIII.  Jh.  wirft. 
Dieses  Werk  mag  als  Beweis  dienen,  wie  es  sogar  möglich  war, 
Yuunc;sche     Stimnum''sbilder    mit    den    rationalistischoi    Ideen    des 


147 

Aufklärunofszeitalters  in  Einklang  zu  bringen.  Trotz  ganz  deutlicher 
Übereinstimmungen  der  Form  mit  Yonngs  Dichtung  wurzelt  diese 
Schöpfung  ganz  in   der  klassizistischen  Tradition. 

Der  Ausgang  des  XVIII.  Jhs  zeigt  eine  neue  literarische  Er- 
scheinung in  Polen:  die  Ossianschen  Lieder  beginnen  zu  wirken. 
Seinen  Einzug  hält  nun  der  düstere  Barde,  der  seiner  Laute  ähnli- 
che Molltöne  entlockt,  wie  sie  in  Youngs  Klageliedern  vorherrsch- 
ten. Doch  erschallen  die  Ossianschen  Klagen  mächtiger  und  reiner, 
das  neue  „Lied"  ist  frei  von  lehrhafter,  redseliger  Pastorenweisheit 
und  schlägt  in  seinen  Bann  alle  empfindsamen  Seelen,  welche  die 
Dichtung  Youngs  bereits  in  sich  aufgenommen  hatten  und  die  sich 
für  Geßner  nicht  ganz  erwärmen  konnten.  Die  machtvollen  Klagen 
von  Fingais  Sohn  übertönen  die  Wehklagen  des  Vaters  über  den 
Verlust  seines  Töchterleins.  Unter  dem  Einflüsse  des  patriotischen 
Schmerzes  fühlen  sich  die  Herzen  tiefer  ergriffen  und  man  steht 
und  klagt  am  Heldengrab,  in  welches  das  Vaterland  zur  ewigen 
Ruhe  gelegt  worden  ist. 

In  ähnlicher  Weise  wie  im  Westen  findet  auch  bei  uns  Ossian 
Eingang,  jedoch  zur  vollen  Wirkung  gelangt  sein  Einfluß  erst  nach 
1815.  Die  erste  polnische  Aufnahme  des  „Ossianismus"  gegen  das 
Ende  des  XVIII.  Jhs.  ist  gleichsam  nur  eine  mechanische  Trans- 
plantation Macphersonscher  Motive,  und  diese  Verpflanzung  fand 
verhältnismäßig  frühzeitig  statt,  weil  auf  die  polnische  Seele  der 
Youngismus  bereits  eingewirkt  hatte,  und  zwar  in  seinen  allgemein- 
sten  und  meist  nicht  unmittelbaren  Reproduktionen  dieser  Erschei- 
nung. 

Anderseits  gestalten  sich  die  ersten  Jahrzehnte  des  Zeitraumes 
nach  der  Teilung  Polens  für  die  Weiterentwicklung  der  neuen 
Richtungen,  des  Gesnerismus.  Rousseauismus  und  Ossianismus  kri- 
tisch. So  wird  auch  der  Youno'ismus  hart  ofetroffen.  denn  er  ver- 
liert  seine  Existenzberechtigung  angesichts  der  neu  auftauchenden 
und  voller  wirkenden  Richtungen;  hiedurch  wird  auch  die  Loka- 
lisation der  Analogie  in  hohem  Grade  erschwert,  umsomehr  da  neue 
empfindsame  Schöpfungen  hinzutreten,  die  wieder  viel  von  sich 
reden   machen. 

So  könnte  man  denken,  daß  der  „Youngismus"  mit  dem  Aus- 
gang des  XVIII,  Jhs.  seine  Rolle  ausgespielt  hat;  indessen  gewinnt 
in  Frankreich  diese  Richtung  in  dem  zweiten  Jahrzehnt  des  neuen 
Jahrhunderts    frisches    Leben    und  ras^t  bis  in   das  dritte  Jahrzehnt 


148 

dieses  Zeitalters  hinein;  sie  setzt  mit  Baour-Lormians  „Veillées 
poétitjues"  ôiii  une]  wirkt  noch  in  den  jugendlichen  Versuchen  La- 
martines  fort. 

Auf  der  Scheide  zwischen  zwei  Epochen  steht  Niemcewicz.  Aus 
England  hatte  der  Verfasser  der  historischen  Gesänge  die  Kenntnis 
der  Lieder  mitgebracht,  dort  auch  die  Klagelieder  Youngs  sowie 
die  Elegie  Grays  kennen  gelernt;  die  letztere  übersetzte  er  auch 
in  metrischer  Form  und  ließ  sie  zusammen  mit  der  Übersetzung 
von  Thomsons  „Betrachtungen  über  die  Trübsal  des  menschlichen 
Lebens"  im  J.  1803  erscheinen.  Doch  in  seiner  originellen  Lyrik 
zieht  er  es  vor,  Ossian  zu  folgen,  und  erwärmt  sich  weniger  für 
Young.  Lediglich  in  seinen  „Abendlichen  Betrachtungen"  begegnen 
wir  ganz  deutlichen   und  nahen   Analogien  zu  Young. 

In  der  Melancholie  Andreas  Brudzinskis,  des  Übersetzers  von 
Schiller,  bekommen  wir  Töne  zu  hören,  denen  gegenüber  sogar  sich  die 
Empfindsamkeit  Karpinskis  wie  ein  Anachronismus  ausnimmt,  seine 
Sentimentalität  zeigt  nämlich  viel  mehr  modernen  Anstrich.  Er 
l)raucht  nicht  erst  beim  Anblick  des  Todes  in  Rührung  zu  geraten, 
wir  vermissen  bei  ihm  sogar  das  übliche  Ossiansche  Beiwerk,  er 
empfindet  schon  das  Wesen  dessen,  das  Werther  als  difficulté  d'être 
bezeichnet.  Die  „Nachtgedanken"  klingen  in  den  Seufzern  dieses 
Napoleonischen  Kriegers  durch,  weil  es  so  das  historische  Evolu- 
tionsgesetz verlangt. 

Geistig  näher  verwandt  scheint  ihnen  Kasimir  Hrodzinski  zu 
sein,  welcher  in  seiner  Jugend  Geßner  und  dann  (Jssian  hat  auf 
sich  einwirken  lassen.  Wenn  auch  die  Poesie  der  Gräber  dem  We- 
sen seiner  Natur  fremd  ist,  so  findet  man  dennoch  in  seiner  spär- 
lichen Jugendlyrik  deutliche  Spuren  dieser  Richtung,  was  sich  durch 
den  Einfluß  der  Schillerschen  Elegie,  die  unmittelbar  an  Young 
anknüj)ft.  erklären  ließe.  Besonders  kommen  hier  in  Hetracht  zwei 
im  „Painiçtnik  Warszawski"  1816  und  1817  erschienene  Gedichte, 
„Grabelegie"  und  „Trauerlied".  Beide  verwerten  Motive,  die  für 
die  Dichtung  Youngs,  Grays  und  Herveys  und  in  weiterer  Folge 
auch  für  Macpherson  typisch  erscheinen;  hicbei  ist  nicht  zu  ver- 
gessen, daß  das  Wiederaufleben  Youngs  in  Frankreich  auch  wie- 
der das  Interesse  für  diesen  Dichter  in  Polen  wachruft,  so  daß 
Konopacki  ihn  neuerdings  übersetzt  und  gleichzeitig  mit  dem  „Trauer- 
lied"  in   der  erwähnten  Zeitschrift  abdrucken   läßt. 

Seine  theoretischen    Ansichten    iiber  das  Wesen    der  elea'ischen 


149 

Dichtung  hat  Brodzinski  in  seiner  bekannten  Abhandlung  „Über 
die  Elegie",  in  welcher  er  sich  an  Herder  anlehnt,  niedergelegt. 
In  viel  späterer  Zeit  befaßte  er  sich  mit  dem  Studium  der  latei- 
nischen Elegien  Kochanowskis.  übertrug  sie  ins  Polnische  und  ver- 
sah sie  im  J.  1829  mit  Vorwort.  Sowohl  in  der  Abhandlung  wie 
in  der  Vorrede  befaßt  er  sieh  mit  der  englischen  Elegie  und  räumt 
den  „Nachtgedanken"  in  der  Entwickelungsgeschichte  dieser  Dich- 
tungsgattung einen   ehrenvollen   Platz  ein. 

So  manches  lyrische  Gedicht  dieser  Art.  das  in  den  polnischen 
Zeitschriften  nach  I8l5  erscheint,  setzt  diese  Dichtung  immer  noch 
fort.  Neben  der  Harfe  Ossians,  welcher  die  Dichter  jetzt  vollere 
Klänge  entlocken,  erschallt  die  Laute  Youngs.  Besonders  beachtens- 
wert sind  Fälle,  in  denen  beide  Tonarten  zugleich  erklingen.  Eine 
typische  Verschmelzung  stellt  uns  das  Gedieht  von  Stanislaus  Mat- 
kowski  unter  dem  bezeichnenden  Titel:  „Ode  an  den  Tod"  dar,  wel- 
che im  „Pamiçtnik  Lwowski"  18 IT  erscheint.  Der  sonst  unbekannte 
Dichter  leitet  sein  Gedicht  mit  der  Anrufung  des  Todes  in  der  Art 
Youngs  ein.  spinnt  seine  Betrachtungen  über  die  Nichtigkeit  des 
Lebens  in  bekannter  Weise,  wendet  sich  hierauf  an  einen  Greis, 
der  in  unverkennbarer  Weise  an  den  Barden  Ossians  gemahnt, 
und  schließt  mit  dem  Motiv  des  Heldentodes  für  das   Vaterland. 

Andere,  heute  gänzlich  vergessene  polnische  Elegiker  schaffen 
ähnliche  Kombinationen  von  Motiven,  ja  wir  finden  hier  sogar  ein 
Haschen  nach  Effekten,  denen  man  sonst  in  der  Schauerromantik 
begegnet.  Die  Wehmut  ergreift  immer  allgemeiner  zärtliche  Gemü- 
ter, die  Erben  vormaliger  empfindsamer  Seelen  aus  der  zweiten 
Hälfte  des  XVllI.  Jhs.  Was  früher  nur  rührselige  Sentimentalität 
gewesen,  die  sich  der  damaligen  Menschheit  gewissermalien  auf- 
drängte, wird  von  dem  neuen  Geschlecht  als  inneres,  psychisches, 
notwendiges  Bedürfnis  empfunden.  Die  Melancholie  senkt  ihre 
Wurzeln  in  die  Seele  ein,  sie  entfaltet  sich  wie  eine  traurige  und 
doch  schöne  Nachtblume;  die  Stimmung  vertieft  und  verinnerlicht 
sich,  erfüllt  die  Seelen  mit  ihrem  kühlen  Hauch,  lehrt  sie  weinen, 
wird   ihnen   zum    Bedürfnis. 

Leben  gewinnt  nun  der  bis  dahin  leere  Friedhof  Youngs,  Gra3^s 
und  Herveys:  auch  in  Polen  irren  da  die  Geister  Ossians  und  der 
englischen  Ballade  umher.  Immer  näher  tönt  der  Hufschlag  des 
Pferdes,  das  Lenore  Bürgers  in  das  Totenreich  entführt.  In  fran- 
zösischer L'marbeitung    erseheint    diese   Ballade    erst  1811    und  be- 


150 

ginnt  nun,  die  „Elegie"  Grays  erst  mit  Beginn  des  dritten  Jahr- 
zehntes zurückzudrängen,  also  sogar  später  als  in   Polen. 

Unter  den  in  der  Abhandlung  angeführten  Dichtungen  aus  die- 
ser Zeit  verdient  nähere  Beachtung  ein  ohne  Angabe  des  Verfasser» 
im  „Dziennik  Wilenski"  (Wilnaer  Tageblatt)  1819  erschienenes,  um- 
fangreicheres Gedicht  „An  die  Trauer".  Dieses  ist  unstreitig  eine 
der  bezeichnendsten  Schöpfungen  der  polnischen  Romantik  vor  dem 
Auftreten  des  Mickiewicz;  tatsächlich  gelangt  in  derselben  die  emp- 
Hndsame  Nachtstimmung,  die  ihren  Ausgangspunkt  in  den  „Nacht- 
iredanken"  hat.  in  diesem  Zeiträume  zum  besten  und  vollsten  Aus- 
druck. 

Endlich  aber,  im  dritten  Jahrzelmt  des  XIX.  .Jhs.,  ist  der  Youn- 
gismus  auf  polnischen  Boden  abgetan.  Die  Klagelieder  des  engli- 
schen Schriftstellers  verfehlen  jetzt  auch  auf  die  „empfindsamen" 
Seelen,  welche  sich  nun  in  den  Strahlen  der  großen  Dichtung  des 
Mickiewicz  sonnen,  gänzlich  ihre  Wirkung.  Ein  l.s22  im  „Pamiçt- 
nik  Warszawski"  erschienener  xVufsatz  wirft  ihnen  geradezu  „die 
Lächerlichkeit  ihrer  Hyperbeln"  vor,  da  sie  „wirklich  zärtlicher 
und  großer  Worte"  entbehren.  Unwiederbringlich  verschwui.den  ist 
nun  die  Zeit,  wo  man  sich  von  dem  englischen  Werke  ergriffen 
fühlte,  und  wir  sehen,  wie  die  undankbaren  Leser  dem  klagenden 
Vater  den  Rücken  kehren,  der  sie  nun  wie  ein  Anachronismus 
anmutet.  Auch  Chateaubriand  und  Frau  von  Staël,  ehemals  große 
Verehrer  Youngs,  zeigen  jetzt  ein  anderes  Verhältnis  zu  seinem 
Werke,  als  nun  neue,  große  lyrische  Talente  zu  wirken  beginnen. 
Vor  allem  überstrahlt  der  mächtige  Genius  Byrons  alle  die  kleinen 
Lichtpunkte.  Dem  „Youngismus"  folgt  der  -„Ossianismus",  und 
dieser  wird  vom  „Byronismus"  abgelöst:  das  ist  auch  der  ge- 
wöhnliche Lauf  der  Dinge.  Eine  i^^orm  bereitet  den  Boden  für  die 
Aufnahme  einer  anderen,  wirkungsvolleren  vor  und  geht  in  dersel- 
ben auf.  Jedoch  der  innerste  Kern  bleibt  unversehrt:  das  biologi- 
sche Entwickelungsgesetz  wirkt  mit  unerbittlicher  Folgerichtigkeit. 

Den  gleichen  Gang  der  Dinge  finden  wir  in  Polen,  seitdem 
dieses  den  traurigen  Stillstand  der  sächsischen  Periode  überwunden 
hat  und  wieder  dem  Entwickelungsgang  der  westlichen  Kultur  folgt. 
Ein  Jahrhundert  lang  hat  die  Entfremdung  gedauert,  aber  im  Zeit- 
alter des  Stanislaus  August  setzt  eine  fieberhafte  Tätigkeit  der  li- 
terarischen Wiedergeburt  ein.  Die  verspätet  kommenden  Keime 
neuer  Richtungen  folgen  rasch  aufeinander,  ja  sie  treten  manchmal 


151 

gleichzeitig  auf.  drängen  sich  und  sind  außerstande,  tiefer  einzu- 
dringen und  eine  üppige  heimatliche  Vegetation  hervorzubringen. 
Man  begnügt  sich  mit  Übersetzungen  und  mittelmäßigen  Umarbei- 
tungen. Es  wird  gleichsam  nur  Roherz  aufgestapelt,  dessen  Um- 
schmelzung  in  dem  großen  Feuer  des  nationalen  Geistes  noch  nicht 
gelingen  will.  Man  wartet  auf  den  Meister,  welcher  aus  diesen 
künstlerischen  Elementen  ein  großes,  wie  aus  einem  Stück  gegosse- 
nes Denkmal   der  nationalen  Kunst  errichtet. 

Das  ist  der  historische  —  gewiß  nicht  '  belanglose  Sinn  dieser 
ganzen  „Romantik"  vor  Mickiewicz.  Welchen  Anteil  an  dieser  Vor- 
arbeit der  englische  Schöpfer  der  Klagelieder  und  seine  westeuro- 
päischen Nachahmer  nehmen,  versuchte  der  Verfasser  in  dieser 
Abhandlung  nachzuweisen  und  in  dieser  Hinsicht  seine  früheren 
Arbeiten  zu  ergänzen.  Der  Einfluß  dieser  Richtung  ist  zwar  nicht 
bestimmend,  ja  er  reicht  an  die  Rolle  der  Geßnerschen  Dichtungen 
nicht  heran,  schon  von  den  Ideen  Rousseaus  und  den  „Liedern 
Ossians"  ganz  zu  schweigen.  Immerhin  verdient  diese  Erscheinung 
Beachtung  vor  anderen  und  ist  auch  an  und  für  sich  zu  bedeutsam, 
als  daß  man  darüber  achtlos  hinweggehen  sollte.  Die  zeitliche 
Wirkungssphäre  Youngs  in  Polen  ist  derjenigen  der  Geßnerschen 
Idylle  ungefähr  gleich;  ihrem  Wesen  nach  ist  sie  als  eine  Begleit- 
erscheinung zu  betrachten.  Youngs  Einfluß  trägt  zur  Vertiefung 
des  Gefühls  ia  der  polnischen  Lyrik  in  ähnlicher  Weise  bei  wie 
Geßner  negativ  durch  Überwindung  der  idj'llischen  Manier  und 
Ossian  positiv  als  eine  ihm  Avesensgleiche  Erscheinung.  Er  bereitet 
den  Boden  für  die  Aufnahme  der  „Ossianschen  Lieder"  vor.  wirkt 
auch  noch  eine  Zeitlang  neben  diesen  fort  und  bewirkt,  daß  ge- 
wisse elegische  Töne  stärker  erklingen,  die  in  der  Folge  zusammen 
mit  anderen  in  der  ergreifenden  Lyrik  des  Adam  Mickiewicz  uns 
wieder  entgegentreten. 

Diese  Dichtung  faßt  nun  in  sieh  alle  künstlerischen  Bestrebun- 
gen eines  halben  Jahrhunderts  zusammen  und  muß  naturgemäß 
auch  dei;  Grundton  der  „Nachtgedanken"  erklingen  lassen;  an  die- 
sen Ton  Averden  wir  noch  leise  gemahnt  in  den  Bruchstücken  des 
ersten  und  in  dem  zweiten  Teil  der  „Totenfeier"  (Dziady)  von  Mickie- 
wicz in  der  Aufforderung  des  Zauberers,  man  solle  „von  der  Welt 
zum  Grabe  schreiten",  und  in  der  traurigen  Betrachtung  des  Ju- 
gendchores  (Zwischen  Wiege  und  Grab  —  steht  das  Jugendalter). 


152 

•23.    l'Al'KK  FIJVDKKVK.    Przegl^d    dziejôw   krôla  Aleksandra.    Cz^sc  II. 
(Geschichte  (It-r  Zeit   hötiif/   Afe.rattdeis.    II.    Teit). 

o.  Preußische  Angelegenheiten.  In  den  Verwicklun- 
gen mit  Prenl'ien  trat  eine  gewisse  Erleichterung  durch  den  Tod 
des  einzigen  üherlebenden  Herzogs  von  Masovien  Konrads  III.  (gest. 
am  28.  Oktober  1503)  ein.  Polen  war  nun  von  diesem  Unzufriedenen 
befreit,  der  stets  mit  dem  Deutschen  Orden,  mit  Moskau  und  dem 
Deutschen  Reich  konspirierte,  und  gewann  für  die  Belehiiung  sei- 
ner minderjährigen  Nachkommen  30.000  Dukaten.  Es  konnte  da- 
mals das  ganze  masovische  Land  eingezogen  werden,  Czersk  ausge- 
nommen. Der  Grund,  daß  die  Krone  von  dem  ihr  zustehenden 
Recht  dennoch  keinen  Gebrauch  machte  und  Warschau  den  Ma- 
soviern  l)eließ,  ist  wohl  in  der  Rücksichtnahme  auf  die  Radziwills 
zu  suchen,  deren  Beistand  der  König  in  seiner  litauischen  Politik 
nicht  entbehren  konnte.  Diesem  Geschlechte  entstammte  eben  die 
Herzogin-Witwe  Anna. 

Während  der  Regierungszeit  Alexanders  kam  der  ganze  Handel 
mit  dem  Deutschen  Orden  nicht  einen  Schritt  weiter.  In  äußerst 
ireschickter  Weise  verstand  es  der  Großmeister  Friedrich  von  Sach- 
sen,  sich  der  Huldigung  zu  entziehen  und  wurde  darin  von  dem 
Bischof  von  Ermeland,  Lukas  Watzelrode,  dem  einstigen  eifrigen 
Anhäiiirer  Königf  Albrechts  und  großem  Feind  des  Kreuzritterordens 
in  illoyaler  Weise  unterstützt.  Der  einzige  in  Rom  errungene  Er- 
folff  bestand  darin,  daß  Erasmus  Ciolek.  Bischof  von  Plock.  bei 
dem  Papst  Julius  II.  (1505)  außer  einer  Reihe  von  geistlichen 
Gnaden  und  zahlreichen  kirchlichen  Einnahmsquellen  zum  Schutz 
des  Staates  gegen  die  Angriffe  der  Heiden  auch  noch  erwirkte,  daß 
der  Papst  eine  sehr  energische  Aufforderung  an  den  Großmeister 
ergehen  ließ,  dem  polnischen  König  unverzüglich  zu  huldigen.  Doch 
dieser  verstand  es,  auch  diesen  Streich  in  wirksamer  Weise  zu  pa- 
rieren: er  veranlaßte  den  Kaiser  und  die  deutschen  Fürsten  zu  ei- 
nem Einspruch,  so  daß  der  Papst  davon  Abstand  nahm,  den  Groß- 
meister zu  drängen.  Während  des  Interregnums  nach  Alexanders 
Tode  war  der  Großmeister  auch  genügend  gerüstet,  um  an  gewaff- 
neten   Widerstand  zu   denken. 

Besseren  Erfolg  hatten  die  Bemühungen,  in  Westpreußen  Ruhe 
und  Ordnung  herzustellen,  wo  die  Verweigerung  der  Lehnshuldi- 
gung dem  Kcinige.  im  Gegensatz  zu  den  geordneten  Zuständen  in 
Ostpreußen   das  Ansehen   der  Krone  bereits  stark  erschüttert  hatten. 


153 

Es  fehlte  nicht  an  Vorschlägen,  Preußen  zu  vereinigen;  selbst- 
verständlich dachte  man  sich  eine  solche  Vereinigung  in  der  Kan- 
zlei des  Kreuzritterordens  nur  unter  dem  Zepter  des  Großmeisters. 
Daß  indessen  Lukas  Watzelrode  für  eine  solche  Einigungsform  zu 
gewinnen  gewesen  wäre,  wie  es  manche  Ermeländer  Schriftsteller 
haben  wollen,  ist  wohl  kaum  anzunehmen.  Sein  Ziel  war,  das 
Ermeländer  Bistum  zur  Stellung  einer  Metropole  in  Ost-  und  West- 
preußen zu  erheben,  und  er  riet  dem  König,  in  Westpreußen  eine 
so  gute  Verwaltung  einzuführen,  daß  dies  für  die  Untertanen  des 
Deutschen  Ordens  eine  Anziehung  bilden  könnte;  er  muß  sich  also 
eine  Vereinigung  beider  Länder  anders  gedacht  haben.  Betreffs 
dieser  Verwaltungsnorm,  der  s.  g.  preußischen  Ordination 
wurden  während  des  Besuches  des  königlichen  Paares  in  Preußen 
(April  bis  Juni  1504)  langwierige  Verhandlungen  gepflogen,  die  in- 
dessen keinen  wesentlichen  Erfolg  zeigten,  außer  der  Huldigung 
und  der  Tatsache,  daß  der  Marieuburger  Starost  Szafraniec  abgesetzt 
und  an  seiner  Stelle  Ambrosius  Pampowski  ernannt  wurde.  Der  Haupt- 
grund des  geringen  Erfolges  der  Verhandlungen,  ist  in  den  Sonder- 
bestrebungen der  preußischen  Herren  zu  suchen,  welche  in  preußi- 
schen Angelegenheiten  nur  mit  dem  König  „exclusis  consiliariis 
regni"  unterhandeln  wollten.  Die  Verständigung  kam  dann  auch 
wirklich  leichter  zustande,  als  die  königlichen  Gesandten  sich  mit 
den  preußischen  Ständen  allein  während  des  Landtages  zu  Marien- 
burg ins  Einvernehmen  zu  setzen  suchten;  hier  wurden  am  18. 
September  1506  „multae  ordinationes  et  salulires  constitutiones" 
beschlossen.  (Man  findet  sie  abgedruckt  im  Corpus  iuris  Pol.  von 
Balzer  III.  i  —  lOj.  Das  Programm  des  Kanzlers  Laski:  „prius  domi 
quam  foris    ordinem    ponamus"    wurde  getreu  erledigt. 

4.  Die  Erbfolge.  Dem  König  Alexander  war  die  polnische 
Krone  teuer  zu  stehen  gekommen.  In  Mielnik  hatte  er  zwei  Akten 
(am  23.  und  am  25.  November  1501)  unterzeichnen  müssen;  durch 
den  ersteren  setzte  er  gemeinsame  Königswahl  in  beiden  Reichshälf- 
ten ein  und  verzichtete  auf  die  Erbfolge  in  Litauen  (die  Union 
von  Mielnik),  die  letztere  fesselte  die  königliche  Gewalt  in  un- 
erhörter Weise  (Senatorenakte).  Die  ganze  Regierungszeit 
Alexanders  ist  nichts  anderes  als  eine  Auflehnung  gegen  diese 
Erpresssungen.  Gegen  diese  Union,  oder  eigentlich  gegen  die  freie 
Königswahl,  erhob  Wladislaw  von  Böhmen  und  Ungarn  sofort  Ein- 
spruch   und    verlangte    die  Ausfolgung    von    Litauen    an  Siegmund 


104 

oder  wenigstens  einen  Anteil  (Versorgung)  für  ihn.  Vorläufig  einigte 
man  sieh  auf  eine  pekuniäre  Versorgung,  doch  betrachtete  man 
diese  Erledigung  nicht  als  endgültig.  Hinsichtlich  der  Senatoren- 
akte suchte  sich  der  König  so  zu  helfen,  daß  er  den  Dingen  ein- 
fach freien  Lauf  ließ,  als  er  sich  fiir  längere  Zeit  nach  Litauen 
begeben  mulke.  um  mit  Rußland  Krieg  zu  führen.  Die  Senatoren- 
herrschaft versagte  denn  auch  in  kürzester  Zeit  in  kläglicher  Weise. 
Die  Kriegssteuergeldor  wurden  durch  s.  g.  „Quittantien"  d.  h.  Assi- 
gnaten in  unverantwortlicher  Weise  verwirtschaftet;  da  man  sich 
im  Lande  kein  Ansehen  hatte  zu  verschaffen  gewußt,  so  fürchtete 
man.  den  Landsturm  aufzubieten:  es  erfolgte  nun  ein  furchtbarer 
Überfall  der  Tartaren,  welche  bis  gegen  Oj)atôw  vordrangen,  und 
Pokutien  wurde  von  den  Wallachen  besetzt.  Nun  erst  entschloß  sich 
der  Senat,  seine  Ohnmacht  halb  und  halb  einzugestehen  und  den 
König  in   verzweifelter  Weise  zur  Rückkehr  aufzufordern. 

Der  König  suchte  nun,  Wandel  und  Besserung  zu  schaffen,  und 
berief  vor  allem  andere  Männer,  wie  den  Erzbishof  Andreas  Röza 
Boryszowski.  die  Hischöfe  Vinzenz  Przerçbski  und  Erasmus  Cio- 
lek,  den  Kanzler  Johann  Laski,  Nikolaus  Firlej,  Ambrosius  Pam- 
powski.  die  Herren  von  Chodecz.  Ferner  wurden  neue  Volksschich- 
ten herangezogen,  wobei  der  Kcinig  sich,  dem  Vorgang  seines  Va- 
ters und  seines  Bruders  folgend,  an  den  Gesamtadel  des  Landes 
wandte.  Den  Landtagen  wurde  die  s.  g.  „Ordination  zur  Verteidigung 
von  Rotrußland"  vorgelegt  und  ein  Landsturm  unter  Heranziehung 
der  Bauernbevölkerüng  vorgeschlagen.  Der  kleinpolnische  Landtag 
in  Wojnicz  nahm  diese  Ordination  am  8.  Mai  1503  mit  Begeiste- 
rung auf,  der  Landtag  in  Piotrköw  faßte  nach  der  Rückkehr  des 
Königs  Beschlüsse,  deren  Spitze  gegen  die  Magnaten  gerichtet  war: 
also  höhere  Steuern,  Stärkung  der  Hofämter.  Einschränkung  der 
Verpfändung  der  Krongüter  (da  hiebei  die  Großen  den  Hauptge- 
winn einstrichen). 

Nachdem  es  nun  dem  Könit?-  jjeluno'en  war.  die  Grundlage,  auf 
der  die  beiden  Akten  aufgebaut  waren,  zu  erschüttern,  ließ  er  wie- 
der die  Erbschaftsfolge  Siegmunds  an  die  Tagesordnung  kommen  und 
betrieb  sie  mit  Nachdruck.  Es  kamen  in  der  Tat  in  Krakau  im 
Herbst  1004  Fami  1  i  e  n  vertrage  zustande.  Diesmal  gab  der 
Kronrat  seine  Zustimmung,  daß  Sigmund  zum  Gouverneur  von 
We.stpreußen  ernannt  werde,  stellte  jedoch  die  Bedingung,  daß  Wla- 
dislaw  und  Siegmund  auf  ihr  litauisches    Erbfolgerecht    schriftlich 


155 


verzichten  und  daß  der  litauische  Reichsta«;-  die  Union  von  Mielnik 
bestätige,  d.  h.  dal5  er  die  s.  g.  „Reversalien  der  Union"  einsende. 
Die  Jagellonen  sahen  in  dem  Gouvernement  von  Preußen  eine  Art 
Pfand,  das  geeignet  war,  die  Thronfolge  Siegmunds  zu  sichern. 
Zwar  kam  der  Vertrag  zustande,  als  jedoch  dieses  Projekt  in  Preußen 
auf  Widerstand  stieß,  gingen  die  Jagelionen  einen  Schritt  weiter, 
suchten  das  Großherzogtum  Litauen  noch  bei  Lebzeiten  Alexanders 
für  Siegniund  zu  gewinnen,  und  verstanden  es,  die  Familien  der 
Radziwills  und  der  Glihskis  auf  ihre  Seite  zu  (durch  Ausfolgung 
von  Li  da  an   Drozda  etc.)  zu  ziehen. 

Während  nun  im  litauischen  Reichstag  in  Brzesc  (im  Februar 
und  März  1505)  der  Reichskanzler  Laski  von  amtswegen  sich  für 
die  Union  erklärte  —  standen  die  Anhänger  der  Union  beim  König 
in  Ungnade.  Zwar  ist  es  falsch,  daß  man  sie  im  Ikig  ertränken 
wollte,  wahr  aber  ist  es,  daß  sie  ihres  Amtes  im  Kronrat  verlustig 
wurden  (Bischof  Tabor.  J.  Zabrzezihski).  Der  litauische  Kronrat 
lehnte  die  Ausgabe  der  Reversalien  der  Union  ab,  und  die  Mielniker 
Union  wurde  nun  hinfällig.  Der  bald  darauf  folgende  Reichstag  von 
Radom  bedeutete  wiederum  eine  Niederlage  für  die  polnische 
Senatorenpartei  und  verschaffte  dem  König  neues  Ansehen  beim 
Kleinadel,  und  zwar  durch  die  Bildung  der  Landbotenstube  („Nihil 
novi")  und  durch  die  Verfügung  zwecks  Errichtung  der  Statuten 
(„Commune  R.  P.  Privilegium").  In  diesen  Statuten  fand  das  Miel- 
niker Senatorenprivilegium  keine  Aufnahme  mehr  und  geriet  nun 
ein   für  allemal  in   Vergessenheit. 

Es  ist  bezeichnend,  daß  die  äußere  Politik  durch  die  innere  be- 
stimmt wurde,  indem  man  schwierigere  Probleme  auf  später  ver- 
schob. So  hatte  M.  Firlej  schon  am  2.  November  1503  die  Unter- 
handlungen mit  der  Walachei  in  Czernowitz  abgebrochen,  und  Wla- 
dislaw  V.  Ungarn  hielt  noch  immer  die  polnischen  Waffen  zurück, 
ja  er  zog  es  sogar  nach  Stefans  Tod  vor  (gest.  am  2.  Juli  1504), 
den  Streit  auf  friedlichem  Weo:e  beizulegen,  und  zwar  durch  einen 
Heiratsbund  zwischen  Stefans  Sohn  und  Elisabeth,  der  Schwe- 
ster beider  Könige.  Als  dieser  Vorschlag  beiderseitig  angenom- 
men worden  war,  räumten  die  Wallachen  Pokutien  (um  den  1.  Sep- 
tember 1505).  Die  Rückgewinnung  des  Landes  gelang  also  durch 
Unterhandlungen,  nicht  durch  kriegerische  Erfolge.  Was  den  Zug 
gegen  die  Tartaren  anbelangt,  so  ist  zu  bemerken,  daß  Schach 
Achmet    und    die  Abgesandten    der    Nogajtzen    in    Litauen  weilten 


156 

und  Verabredungen  gegen  Meiigli  Girej  trafen.  Der  König  und 
seine  Anhänger  (Glinski  und  Laski)  waren  für  einen  Kriegszug, 
die  litauischen  Magnaten  hielten  es  für  ratsanier.  Mengli  Girej 
durch   Internierung  seiner  Feinde  zu  gewinnen. 

Die  zwei  letzten  Reichstage  Alexanders,  der  litanische,  der  in 
Grodno  im  November  150;')  stattfand,  und  der  polnische,  der  in 
tler  Zeit  vom  1.").  .länner  bis  zum  lö.  ^lärz  15()()  in  Dublin  abge- 
halten  wurde,  hatten  die  Aufgabe,  zu  besänftigen  und  eine  Verstän- 
digung herbeizuführen.  In  dem  Reichstag  von  Grodno  sitzen  nun  die 
Anhänger  Glinski's  und  Zabrzeziiiski's  friedlich  nebeneinander,  denn 
beide  Parteien  sind  für  Siegmund  gewonnen  worden.  Die  Opfer  der 
Verständigung  sind  aber  Schach  Achmet  und  die  Nogajtzen  :  der 
König  gibt  nach,  die  Magnaten  führen  die  Internierung  der  Ver- 
trauensseligen durch  die  Schuld  trifft  mehr  die  großen  Herren 
als  den  König.  In  Wilna  werden  um  Ostern  die  Beratungen  fort- 
gesetzt —  die  Sache  scheint  so  weit  gediehen  zu  sein,  daß  der 
König,  um  die  ünterhaiidluiigen  abzuschließen,  an  dem  litauischen 
Reichstag  in  Lida  teilnehmen  will  und  dorthin  reist,  um  die  li- 
tauische Herrschaft  Siegmund  zu  übergeben.  Ein  Schlaganfall  macht 
die  Verhandlungen  unmöglich,  und  der  König  trifft  die  nötigen 
Verfügungen    nur  noch    in   seinem   Testamente    (am  24.  Juli   1506). 

Der  kranke  König,  der  nach  Polen  zurückkehren  will,  muß  in- 
folge plötzlichen  Eindringens  der  Tartaren  von  seiner  Umgebung 
nach  Wilna  zurückgebracht  werden.  Die  Söhne  Mengli  Girejs  hatten 
sich  trotz  der  unwürdigen  Dienstfertigkeit  der  litauischen  Magna- 
ten doch  nicht  zurückhalten  lassen,  in  Litauen  einzubrechen  und  zu 
plündern.  Sie  drangen  bis  Nowogrödek  vor,  jedoch  trug  Michael 
Gliiiski.  welcher  schon  früher  zum  Oberbefehlshaber  gegen  sie  auser- 
sehen worden  war,  bei  Klecko  am  5.  August  1506  einen  glänzen- 
den Sieg  über  die  Feinde  davon. 

Der  König  rang  schon  mit  dem  Tod;  als  die  freudige  Botschaft 
kam,  schien  sich  der  Zustand  zu  bessern,  doch  war  dies  nur  ein 
letztes  Aufflackern  der  Lebenskräfte:  das  Schicksal  war  nicht  mehr 
zu  wenden,  und  er  verschied  am  20.  August  1506  gegen  Morgen. 
Der  Verlauf  der  Krankheit  weist  deutlich  auf  die  „gallische  Krank- 
heit", auf  lues  hin. 

Die  Arbeit  schließt  mit  einer  kurzen  Charakteristik  des  Königs, 
wobei  betont  wird,  daß  das  Urteil  der  Nachwelt  zu  hart  war. 


157 


24.    lîORATYXSKl  LIDWIK.  J.  A.  Caligari.  Nuncyusz  Apostolski  w  Pol- 
sce  (1578-1581).    ( .) .   A.  CalUjai-i,  päpstlicher  Nuntius  in  Polen 

[ir,îs-i.-iSi]). 

Die  Abhandlung  verwertet  die  jüngst  vom  Verfasser  herausge- 
gebene Korrespondeiizsammlung  dieses  Nunzius  u.  d.  T.:  I.  A. 
Caligarii.  nuntii  Ap.  in  Polonia,  epistolae  et  acta  (1578  -  1581).  Ed. 
Dr.  Ludovicus  Boratvnski  (Monumenta  Poloniae  Vaticana  T.  IV. 
Cracoviae  1915|. 

Johann  Andreas  Caligari.  geboren  am  14.  Oktober  1527  in  Bri- 
sighella  bei  Faenza,  machte  seine  juridischen  Studien  an  der  Uni- 
versität in  Bologna  (1547 — 1554)  und  empfing  nach  siebenjährigem 
Aufenthalt  in  Rom  im  J.  1561  die  priesterlichen  Weihen.  Kardinal 
Bernhardo  Scotti  ernannte  ihn  zu  seinem  Generalvikar  im  Bistum 
von  Piaeenza,  worauf  er  einige  Monate  hindurch  ein  ähnliches  Amt 
beim  Bischof  von  Bologna,  Kardinal  Ranuccio  Farnese  bis  zu  des- 
sen Tode  (am  29.  Oktober  1565)  bekleidete.  Im  Jahre  1566  finden 
Avir  ihn  Avährend  des  Reichstages  zu  Augsburg  im  Dienste  des 
Kardinals  Johann  Franz  Commendone,  zu  dem  er  schon  früher  in 
Beziehungen  gestanden  war,  aber  schon  im  folgenden  Jahr  über- 
nahm er  das  Pfarrersamt  in  Pieve  del  Thö  (bei  Brisighella),  wo  er 
fünf  Jahre  verbrachte.  In  dieser  Zeit  knüpfte  er  Beziehungen  zu 
dem  Erzbischof  von  Mailand,-  Kardinal  Karl  Borromäus  an  und  stand 
mit  ihm  in  sehr  lebhafter  Korrespondenz.  Die  große  Verehrung  und 
Pietät,  die  er  dem  bedeutenden  Mann  entgegenbringt,  leuchtet  aus 
der  Biographie  des  hl.  Borromäus  hervor,  die  er  mehrere  Jahre  nach 
dessen  Tode  herausgab.  Im  Jahre  1573  führte  er  als  Referendar  „utrius- 
que  signaturae"  die  Schätzung  der  Benefizien  im  Erzbistum  Siena 
durch  und  wurde  gegen  das  Ende  dieses  Jahres  als  apostolischer 
Kollektor  nach  Portugal  entsendet.  Dieses  Amt  verwaltete  er  vier 
Jahre  hindurch  und  wurde  Ende  1577  als  Nunzius  für  Polen  be- 
stimmt. Vor  seinem  Reiseantritt  durchforschte  er  noch  im  Auftrage 
des  Papstes  das  Archiv  in  Anagni,  verließ  Rom  am  29.  April  1578 
und  kam  in  Krakau  am  7.  Juni  an.  Mit  der  Beschreibung  der  Vor- 
bereitungen zur  Nunziatur  und  der  Schilderung  der  Reise  schließt 
der  erste  Abschnitt. 

Das  zweite  Kapitel  befaßt  sich  mit  der  politischen  Wirksamkeit 
Caligaris  in  Polen.  Seine  wichtigste  Aufgabe  auf  politischem  Gebiete 
bestand  darin,  gute  Beziehungen  Zwischen   Stefan   Bathory  und  dem 


15)8 

Kaiser  Rudolf  II.  hcr/Ai.stelloii,  da  es  sich  darum  haudelte.  eiue  Liga 
jjegen  die  Türken  zu  griindeu.  Im  Gegensatz  zu  seinem  Vorgänger. 
Vinzenz  Laureo.  dem  Bischof  von  Mondovi,  der  während  der  Kö- 
nigswahl in  eifriger  Weise  bemüht  gewesen  war.  die  Kandidatur  Ste- 
fan Hathorvs  zu  hintertreil)en  und  dann  als  Nunzius  am  Hofe  des  ge- 
wählten Königs  immer  den  Vorteil  des  Kaisers  zu  fördern,  suchte  er 
das  Vertrauen  und  die  Gunst  des  Königs  zu  gewinnen  und  stellte 
sich  während  der  Unterhandlungen  mit  Rudolf  IL.  die  sich  in  die 
Länge  zogen,  ganz  offen  auf  die  Seite  Bathorys.  Ja.  er  verübelte  es  dem 
polnischem  Kiuiig  nicht,  als  dieser  daran  dachte,  nach  dem  eventuellen 
Tode  Rudolfs  II.  die  Krone  von  Ungarn  zu  gewinnen,  da  er  wußte,  daß 
dieser  sich  für  die  Liga  nur  unter  dieser  Bedingung  gewinnen  lasse. 
Deshalb  unterließ  auch  Caligari  jeden  Versuch,  König  Stefan  mit  dem 
Grossfürsten  Iwan  IV.  auszusöhnen,  dann  beide  Herrscher  zu  einem 
Unternehmen  gegen  die  Türken  zu  vereinigen,  wie  es  der  Papst 
haben  wollte  (im  Juni  1579).  und  er  knüpfte  überhaupt  kei- 
nerlei Beziehungen  mit  Moskau  an.  Diese  Aufgabe  wurde  nun 
vom  päpstlichen  Stuhl  einem  besonderen  Abgesandten.  Antonio  Pos- 
sevino,  im  J.  15^1  übertragen.  Das  Verhältnis  Caligaris  zu  Posse- 
vino  war  sehr  freundschaftlich  gewesen,  solange  dieser  sich  nur 
auf  schwedische  Angelegenheiten  beschränkte,  doch  darin  trat  eine 
Wandlung  ein,  als  Possevino  nach  seiner  Ankunft  in  Polen  Cali- 
gari zurückdrängte  und  ihn  von  allen  Unterhandlungen  zwischen  Ba- 
thory  und  Moskau  ausschloß.  Es  wird  nachgewiesen,  daß  Possevino 
es  vermied,  Caligari  in  seine  Absichten  einzuweihen  und  daß  der 
päpstliche  Stuhl  es  ebenfalls  unterließ,  den  Nunzius  hievon  zu  un- 
terrichten. Somit  wird  es  nicht  befremden,  daß  Caligari,  der  übri- 
gens inzwischen  abberufen  wurde,  ihm  gegenüber  eine  ablehnende 
Haltung  einnahm  und  auch  dessen  Vorgehen  einer  scharfen  Kritik 
unterzog.  Da  er  den  Standpunkt  vertrat,  daß  sich  auch  ohne  Pos- 
sevinos  Mitwirkung  eine  Verständigung  zwischen  Polen  und  Mos- 
kau erzielen  lasse,  legte  er  aus  eigenem  Antrieb  dem  König  eine 
außerordentlich  beachtenswerte  Denkschrift  vor,  in  welcher  er  ihm 
<l(Mi  Rat  erteilte,  den  Bund  mit  Moskau  durch  eine  Heirat  zwischen 
der  kruiiglichen  Nichte  Griseldas  und  einem  der  Söhne  Iwans  IV. 
zu  festigen:  dann  wäre  Aussicht  auf  eine  Förderung  seiner  Be- 
mühungen um  die  ungarische  Krone  von  seiten  Moskaus  vorhanden 
und  dafür  würde  er  sich  verpflichten,  den  Grossfürsten  für  die  Union 
mit  der  katholischen    Kirche    und  für  die  Liga    gegen    die  Türken 


159 


zu  gewinnen.  Caligari,  welcher  sich  außerdem  für  eine  Annäherung 
zwischen  Polen  und  Spanien  aussprach,  machte  als  erster  —  im 
Auftrag  König  Bathorys  selbst  —  den  spanischen  Gesandten  am 
kaiserlichen  Hof.  Johannes  Borgia.  aufmerksam,  daß  es  angesichts 
des  sehr  bedeutenden  Handels  mit  Rohprodukten,  welche  von  Danzig 
nach  den  Niederlanden  gingen,  ein  leichtes  wäre,  die  Aufständischen 
durch  Abschneidung  dieser  Zufuhr  zur  Unterordnung  zu  zwingen. 
Doch  trat  die  spanische  Regierung  dieser  Angelegenheit  erst  gegen 
das  Ende  der  Regierungszeit  Bathorys  näher. 

Im  dritten  Abschnitt  Avird  die  Wirksamkeit  Caligaris  auf  kirch- 
lichem Gebiete  behandelt.  Als  seine  vornehmste  Aufgabe  betrachtete 
er  den  Kampf  mit  dem  Ketzertum  und  die  Reform  der  Geistlich- 
keit im  Sinne  der  Beschlüsse  des  Trienter  Konzils.  Da  jedoch  die 
protestantische  Kirche  sich  einer  gesetzlich  gesicherten  Stellung 
erfreute  und  der  König  zwar  selbst  ein  glaubenseifriger  Katholik, 
dabei  jedoch  ein  abgesagter  Feind  aller  ungesetzlichen  Maßregeln 
gegen  Andersgläubige  war.  so  beschränkte  sich  auch  Caligari  le- 
diglich auf  friedliche  Mittel,  mit  denen  er  den  Protestantismus  be- 
kämpfte, und  suchte  dementsprechend  vor  allem,  hervorragende 
Protestant«;n  zum  Übertritt  in  die  katholische  Kirche  zu  bewegen. 
Er  war  fest  überzeugt,  daß  der  Katholizismus  in  dem  Glaubens- 
kampfe in  Polen  obsiegen  müsse,  und  schenkte  deshalb  dem  pol- 
nischen Protestantismus  und  den  Vorgängen  innerhalb  der  prote- 
stantischen Kirche  in  Polen,  nur  wenig  Beachtung.  Hingegen  stieß 
die  Reform  der  Aveltlichen  Geistlichkeit  und  der  Orden  auf  zahl- 
reiche Schwierigkeiten.  Zwar  hatte  die  Provinzialsynode  von  Piotr- 
kow  1577  die  Beschlüsse  des  Trienter  Konzils  angenommen,  aber 
ihre  Verwirklichung  durch  den  Nunzius,  besonders  wo  es  sich  um 
Abschaffung  oder  Einschränkung  der  Pluralität  von  Beuefizien  han- 
delte, Avar  eine  dornenvolle  Aufgabe,  da  Caligari,  der  auf  die  Mit- 
wirkung der  polnischen  Bischöfe  rechneu  durfte,  sich  in  dieser 
Hinsicht,  wie  er  selbst  behauptet,  sehr  enttäuscht  sah.  Er  Avar  mit  der 
Haltung  des  ganzen  polnischen  Episkopats,  Martin  Kromer,  den  Bi- 
schof A-^on  Ermeland  ausgenommen,  höchlich  unzufrieden;  mit  dem 
Erzbischof  von  Gnesen  Jakob  Uchanski  kam  es  immer  und  immer 
Avieder  zu  Mißhelligkeiten,  mit  dem  Bischof  von  Krakau,  Peter 
Myszkowski,  waren  die  Beziehungen  dauernd  schlecht  und  die  an- 
fängliche Freundschaft  mit  dem  Bischof  von  Kujavien,  Stanislaus 
Karnkowski,  dem  hervorragendsten  Vertreter  der  damaligen  polni- 

Bulletin  I— II.  4. 


ICO 

sehen  Kircheiiwelt.  verAvaiidelte  sicli  bald  iu  .scliloelit  verhehlte 
Abneigung.  Califiari  hegte  den  Verdacht,  daß  sie  alle  die  Ab- 
sicht halini,  hinter  seinem  Rücken  eine  Provinzialsynode  ein- 
zuberufen und  im  Einvernehmen  mit  dem  Kanzler  Zamojski  die 
Scheidung  der  Ehe  des  Königs  Stefan  mit  Anna,  die  viel  älter  war 
als  ihr  Gemahl,  durchzusetzen.  Dieser  Argwohn  trübte  das  sonst 
ruhige  Urteil  des  Nunzius  und  verbitterte  ihn  gegen  die  Bischöfe. 
Deutlich  zu  sehen  ist  diese  Verstimmung  in  seinen  Bestrebungen, 
auch  die  Ordcnsgeistlichkeit  zu  reformieren,  welche  Aufgabe  er 
sich  besonders  angelegen  sein  ließ;  er  schilderte  die  Mißbrauche, 
die  sich  in  die  Orden  eingeschlichen  hatten,  und  verlangte  Ent- 
sendung von  Visitatoren.  Als  besonders  zu  dieser  Aufgabe  geeignete 
Männer  förderte  er  den  Visitator  der  Franziskaner,  der  sich  aber 
mit  dem  Krakauer  Bischof  schlecht  vertrug,  und  besonders  den 
Kcnimissär  der  Zisterzienser  Edmund  a  Cruce,  eincji  Franzosen, 
der  eine  energische  Wirksamkeit  entfaltet  hatte,  jedoch  el)enfalls 
in  scharfen  Konflikt  mit  den  Bischöfen,  welche  ihre  Rechte  den 
Abten  gegenüber  verteidigten,  geraten  war  und  endlich  sich  auch 
dem  König  abgeneigt  machte,  so  daß  ihn  Caligari  fallen  lassen 
mußte.  Nur  die  Jesuiten  standen  hoch  in  seiner  Wertschätzung,  und 
er  betrachtete  sie,  gleich  wie  der  König,  für  geeignetstes  Werkzeug, 
um  dem  Katholizismus  zur  ungeteilten  Herrschaft  in  Polen  zu  ver- 
helfen. 

Im  vierten  Abschnitt  wird  Caligari  als  Beobachter  und  Infor- 
mator gewürdigt.  Zwar  sind  seine  Beobachtungen  über  Land  und 
Volk  nicht  eben  zahlreich,  doch  man  sieht,  daß  er  sich  in  das  pol- 
nische Leben  hineingefühlt  hat  wie  kaum  ein  anderer  Nunzius.  Zwar 
fehlt  ihm  tieferes  Verständnis  für  verwnckelte  Verhältnisse,  wie  für 
den  Kampf  der  Parteien,  die  politische  Lage,  doch  er  besitzt  eine  treff- 
liche Beobachtungsgabe,  wo  es  sich  um  Einzelheiten  handelt.  So 
erscheinen  seine  Bemerkungen  über  die  Person  des  Königs  als 
wertvolle  und  sehr  interessante  Beiträge  zur  Charakteristik  dieses 
Herrschers.  Aus  diesen  Zügen  erhalten  wir  das  Bild  einer  kräftigen 
und  ganz  ungewöhnlichen  Individualität,  von  deren  Zauber  der  Nun- 
zius selbst  gefesselt  ist.  Auch  die  Gestalt  der  Königin  Anna  erscheint 
in  seinen  Berichten  mit  ihren  Vorzügen  und  Schwächen  sehr  plastisch. 
Dagegen  wird  das  Bild  des  Kanzlers  Zamojski,  des  vertrautesten 
Beraters  des  Königs,  das  anfangs  mit  Wohlwollen  und  Ruhe  ge- 
zeichnet   erscheint,    seit  Anfang  1580,   als  zwischen  ihm    und  dem 


161 

Nunzius  eine  Entfremdung  platzgriff,  förmlich  zur  Karikatur.  Auf- 
fallend ist  die  ungewöhnliche  Unbeständigkeit  in  seinen  Urteilen 
über  die  nämlichen  Personen  in  dem  Zeitraum  von  kaum  drei 
Jahren,  wo  er  als  Nunzius  in  Polen  weilt,  und  die  übertriebene 
Subjektivität,  mit  welcher  alle  seine  Berichte  gefärbt  sind.  Die 
Sprünge  von  einem  Extrem  ins  andere,  von  Lobeserhebungen  zu 
Anfeindungen,  von  großem  Optimismus  zu  noch  größerem  Pessi- 
mismus, treten  uns  besonders  1580  entgegen,  wo  er  mit  den  Geg- 
nern des  Kanzlers  und  des  Königs  intriguiert  und  in  verschiedenen 
Anzeichen  die  Vorboten  des  Zornes  und  der  Strafe  Gottes  sieht. 
Diese  außerordentliche  Subjektivität,  welche  mit  großer  Leichtgläu- 
bigkeit Hand  in  Hand  geht,  setzt  den  Wert  seiner  Berichte  als 
historischen  Materials  stark  herab.  Im  Charakter  Calio-aris  lieirt 
auch  offenbar  der  Grund,  warum  der  Nunzius  sich  die  Leute  ent- 
fremdete, die  Gegner  nicht  zu  gewinnen  verstand  und  sich  seine 
Wirksamkeit  auf  Schritt  und  Tritt  erschwerte. 

Doch  der  Grund  für  seine  plötzliche  Abberufung  lag  wo  anders, 
wie  dies  im  letzten  Abschnitt  auseinandergesetzt  wird.  Der  König, 
der  anfangs  Possevino  mit  Mißtrauen  begegnete,  erblickte  zwar  in 
der  bald  nach  Ankunft  des  neuen  Abgesandten  erfolgten  Abberu- 
fung Caligaris  eine  Kabale  seiner  Gegner  in  Rom.  doch  er  irrte 
sich.  Alberto  Bolognetti.  Nunzius  in  Venedifr.  war  im  März  1581 
in  Ungnade  gefallen  und  von  seinem  Posten  abberufen  worden, 
so  daß  er  sich  nur  noch  mit  Mühe  dank  dem  wirksamen  Schutze 
der  päpstlichen  Nepoten  im  diplomatischen  Dienst  des  hl.  Stuhles 
erhalten  konnte;  die  spanische  Nunziatur,  für  welche  er  seit  län- 
gerer Zeit  vorgesehen  war.  entschlüpfte  ihm  nun^  und  er  erhielt 
nur  die  polnische,  so  daß  Caligari  von  seinem  Platz  weichen  mußte. 
Das  stieß  auf  keinerlei  Schwierigkeiten;  nachdem  Caligari  dem 
Possevino  den  Weg  nach  Polen  geebnet  hatte,  jedoch  in  die  eigent- 
lichen Pläne  des  hl.  Stuhles  nicht  eingeweiht  worden  war,  war  er  für 
diesen  jetzt  ein  unbequemer  Mitarbeiter,  und  es  erschien  deshalb  rat- 
sam, für  ihn  Ersatz  zu  schaffen.  Somit  kehrte  Caligari,  da  er  schon 
1579  zum  Bischof  von  Bertinoro  ernannt  worden  war.  Ende  1581  nach 
Italien  zurück  und  trat  sein  neues  Amt  an.  Erst  1584  wurde  er  wie- 
der als  Nunzius  nach  Graz  entsendet,  doch  empfand  er  dies  als 
eine  Zurücksetzuno^  im  Vergleich  mit  der  früheren  wichtigeren 
und  glänzenderen  Stellung  in  Polen  und  bat  um  die  Erlaubnis, 
nach  Bertinoro    zurückkehren    zu  dürfen,    was   auch  1587  erfolgte. 

4* 


1H2 

Alls  dorn  LnlxMi  geschieden  war  bereits  Krmit»-  Stefan  Hatliory.  mit 
dem  er  auch  nach  seiner  Abreise  von  Pulen  in  brieflichem  Verkehr 
g^estanden  war  und  den  er  als  seinen  Gönner  betrachten  durfte,  da 
dieser  1586.  also  schon  kurz  vor  seinem  Tode  ihn  dem  Papst  Sixtus  V. 
zum  Kardinals^uit  empfohlen  hatte.  Zwar  wurde  ihm  diese  Auszeich- 
nuni;- doch  nicht  zuteil,  aber  der  Papst  berief  ihn.  dem  Rate  des  Kardi- 
nals llieronymus  Rusticucci  folgend.  Anfang  1588  als  Berater  an  die 
Seite  seines  seehszehnjährigen  Nepoten.  des  Staatssekretärs  Kardinals 
Alessandro  Montalto;  dessen  Amt  verwaltete  eigentlich  Caligari  selbst. 
Dann  war  er  Geheimsekretär  (secretarius  intimus)  Urbans  VII., 
Gregors  XIV..  Innozenz  IX.  und  Klemens  VIII.  im  ersten  Jahr 
des  Pontifikats.  Es  muß  geradezu  befremden,  dali  er  weder  für  diese 
Verdienste  noch  für  seinen  Anteil,  den  er  bei  der  Besetzung  Fer- 
raras  durch  pä|)stliche  Truppen  gehabt,  weder  durch  die  Kardinals- 
w  iirdi^  noch  ein  griiüeres  Bistum  ausgezeichnet  wurde,  sondern  bis 
an  seinen  Tod  in  Bertinoro  (H).  Jänner  IHIH)  verblieb,  wo  er  auch 
beigesetzt  Avurde. 

Seinen  literarischen   Arbeiten  ist  der  Schluß  des  letzten  Abschnit- 
tes o'cwidniet. 


2n.    BRZESIvI  'J'ADECSZ.  O  granicach  ekonomii  spoJecznej.    (JHe  Gi-fu- 
zen  (1er    l'o/hsfvirfsc/édftsh'/trr  . 

Erster  Abschnitt.  Die  vorliegende  Arbeit  setzt  sich  zum 
Zweck,  die  Rickertsche ')  Kritik  des  Wirkungsbereiches  der  natur- 
wissenschaftlichen Begriffsbildung  als  Voraussetzung  benützend,  die 
allgemeinen  Konsequenzen  für  die  Methodologie  der  historischen 
Kulturwissenschaften  überhaupt  und  der  Volkswirtschaftslehre  ins- 
besondere zu  ziehen.  Die  generalisierende  Methode  der  Naturwis- 
senschaften eignet  sich  nicht  für  die  historische  Begriffsbildung,  sie 
erfiißt  nicht  diejenige  Wirklichkeit,  um  die  es  sich  vor  allem  in  der 
Geschichte  handelt.  Sie  vereinfacht  die  [)hysischen  wie  psychischen 
Erscheinungen  der  unmittelbaren  Wahrnehmung,  und  die  Tendenz 
zur   Hehandlunjr  der  unendlichen   Mannigfaltigkeit  der  Wirklichkeit 


'j   Kickert:  (grenzen  der  naturwissenschaftlidicii   Hojiriffsbilrlung,    II.  Aufl., 
Tühingen  1913. 


16;-} 

als  generelle  Modifikationen  gewisser  grundlegender  Elemente  ist 
ihr  logischer  Sinn.  Das  logische  Extrem  der  genemlisierenden  Be- 
griffe sind  die  Individualbegriffe  der  Geschichtswissenschaften.  Sie 
können  zwar  die  unmittelbare  Wirklichkeit  nicht  ohne  Rest  erfassen, 
sie  sind  aber  von  der  Vereinfachungstendenz  der  generalisierenden 
Begriffe  frei  und  stehen  der  Wirklichkeit  in  der  unmittelbaren 
Wahrnehmung  näher  als  diese.  Sie  können  ähnlich  wie  die  gene- 
rellen Begriffe,  allgemeine  Geltung  beanspruchen;  dies  hängt  von 
der  allgemeinen  Bedeutung  derjenigen  ethisch  kulturellen  Werte  ab, 
welche  bei  ihrer  Bildung  die  Erkenntnis  geleitet  haben.  Die  Bezie- 
hung auf  Werte  ist  nicht  einer  Bewertung  von  ihrem  Standpunkte 
gleichzusetzen;  sie  besteht  darin,  daß  die  Werte  als  Motive  einer 
Auswahl  der  historisch  belangreichen  Erscheinungen  dienen,  daß 
daher  die  historische  Forschung  sich  mit  den  Bedingungen  der 
Verwirklichung  derjenigen  Werte  befaßt,  denen  eine  allgemein- 
kulturelle Bedeutung  zukommt. 

Obwohl  die  generellen  Begriffe  das  logische  Ideal  der  Natur- 
wissenschaft bilden  und  über  ihren  erkenntnis-theoretischen  Cha- 
rakter entscheiden,  enthalten  doch  die  einzelnen  Zweige  derselben 
mehr  oder  weniger  historische  Elemente.  Ebensowenig  können  die 
historischen  Wissenschaften  der  generellen  Begriffe  entbehren;  ein 
Beispiel  hiefür  bieten  die  relativ-historischen  Individuen  (zusammen- 
gesetzte und  homogene  Begriffe),  welche  den  generalisierenden 
Begriffen  der  Naturwissenschaft  durch  ihre  logische  Struktur  ver- 
wandt sind,  sich  jedoch  von  denselben  durch  reale  Existenz  ihrer 
Bestandteile  und  durch  Beziehung  auf  einen  gegebenen  Zeitpunkt 
unterscheiden.  In  diesen  relativ-historischen  Begriffen  werden  die- 
jenigen historischen  Begebenheiten  verarbeitet,  an  denen  die  Ver- 
fassung von  sozialen  Gruppen  in  erster  Linie  Interesse  erweckt. 

Wie  oben  erwähnt,  entscheiden  die  Werte  als  Ausgangspunkte 
der  individuellen  Begriffsbildung  darüber,  welchen  Momenten  der 
Wirklichkeit  sich  das  geschichtliche  Interesse  zuwendet.  Es  sind 
dies  die  für  Realisierung  dieser  Werte  relevanten  Tatsachen,  für 
die  wissenschaftliche  Forschung  erwächst  daher  die  Aufgabe,  die  ur- 
sächliche  Verknüpfung  der  konkreten  Verwirklichung  der  betref- 
fenden Werte  aufzuklären.  Die  naturwissenschaftliche,  aus  allge- 
meinen  Begriffen  aufgebaute  Kausalität  reicht  für  diesen  Zweck  nicht 
aus.  denn  wären  auch  alle  allgemeine  Regelmäßigkeiten  erkannt, 
deren   ZusammenAvirken    die  betreffende  Erscheinuna'    naturwissen- 


164 


schaftlich  erklären  wurde,  bliebe  noch  die  Tatsache  des  Wirkens 
derselben  in  einem  gegebenen  Zeitpunkte  und  die  Individualität 
der  Erscheinung  unerklärt.  Es  bleibt  dahingestellt,  ob  dies  auch  die 
geschichtliche  Kausalität  zu  erreichen  vermag;  das  Entscheidende 
ifit,  daß  sie  überhaupt  möglich  und  der  naturwissenschaftlichen  Kau- 
salität ebenbürtig  ist.  Der  individuelle  Begriff  entsteht  aus  allge- 
meinen und  auf  einen  Wert  bezogenen  Elementen,  seine  ursächliche 
Erklärung  zerfällt  daher  in  die  ursächliche  Verknüpfung  dieser 
allgemeinen  Elemente  mittelst  allgemeiner  Regelmäßigkeiten,  mit 
dem  einzigen  Unterschiede,  daß  der  Zusammensetzung  der  all- 
gemeinen Elemente  einer  individuellen  Ursache  nur  eine  einzige 
Zusammensetzung  der  Elemente  einer  individuellen  Wirkung  ent- 
sprechen  kann. 

Die  Werte,  als  Ausgangspunkt  des  individuellen  Denkens,  sind 
ebenfalls  reale,  dem  wirklichen  Leben  entlehnte  Momente,  denn 
wären  es  nicht  reale  Werte,  würde  das  individuelle  Denken  Wert- 
urteile fällen,  was  empirisches  Forschen  vermeiden  muß.  Sie  müs- 
sen dem  Verstehen  des  erkennenden  Subjektes  zugänglich  sein  und 
kommen  zum  Vorschein  in  den  menschlichen,  geistigen  Individuen, 
deren  ursächliches  ßedingtsein  das  geschichtliche  Interesse  der 
Menschheit  erschöpft.  Der  Umstand,  daß  die  geistigen  Individuen 
nur  als  soziale,  d.  h.  auf  soziale  Werte  bezogene  Individuen  begrif- 
fen werden  können,  bewirkt  eine  weitere  Beschränkung  der  Indi- 
viflualisieruno^  durch  Einfüsung^  von  tatsächlichen  Elementen  in  die 
Struktur  der  Werte.  Weitere  tatsächliche  Elemente  führt  man  in  das 
individuelle  Denken  hinein,  wenn  man  den  allgemeinen  Kulturbe- 
griff in  die  einzelnen,  inhaltlich  bestimmten  Werte  zerlegt.  Diese 
Werte  bilden  Teile  eines  einheitlichen  Ganzen  und  wirken  unter- 
einander wechselartig  ein.  ihre  Abgrenzung  kann  daher  nur  kon- 
ventionellen  Charakter  tragen. 

Es  erübrio-t  noch,  die  lou'isehe  Struktur  der  inlialtlich  bestimmten 
Werte  in  ihrer  Rolle  als  Grundlage  der  Individualisierung  zu  be- 
leuchten. Ihre  logische  Struktur  läßt  sich  als  ideal  typisch  bezeich- 
nen, .^ie  entstehen  als  Idealisierung  gewisser  tatsächlichen  Umstände, 
welche  dem  Zwecke  o-emäß  umgeformt  und  vereinfacht  werden.  Sie 
stellen  nicht  die  Wirklichkeit  dar,  sie  bilden  nur  Gesichtspunkte 
zur  Erfassung  derselben;  sie  können  auch  der  Wirklichkeit  adäquat 
sein   und  sind  dann   heuristisches  Mittel  für  ihr  Ver.ständnis. 


165 

Zweiter  Abschnitt.  Gegenstand  der  Volkswirtschaftslehre 
ist  das  kulturelle  Leben  der  Menschheit  in  seinen  wirtschaftlichen 
Beziehungen,  ihre  Methode  kann  daher  die  generalisierende  Beo-riffs- 
bildung  nicht  sein,  weil  nur  individualisierendes  Denken  diesem 
historischen  Gegenstande  gerecht  werden  kann.  Der  Individualisie- 
rung auf  dem  Gebiete  der  volkswirtschaftlichen  Erscheiaungen 
müssen  inhaltlich  in  gewisser  Richtung  bestimmte  Werte  zu.o^runde 
gelegt  werden.  Weil  Gegenstand  dieser  Wissenschaft,  wie  der  histo- 
rischen Wissenschaften  überhaupt,  die  Erforschung  der  Kultur- 
bedingungen der  geistigen  Wesen  bildet,  weil  ferner  der  Inhalt  der 
Werte,  welche  der  Individualisierung  die  Richtung  angeben,  aus 
dem  realen  Verlaufe  des  kulturellen  Lebens  geschöpft  werden  muß, 
tritt  eine  Koinzidenz  zwischen  dem  handelnden  und  dem  erkennen- 
den Subjekte  zutage,  welche  die  Wissenschaft  vor  das  Dilemma 
eines  Realismus  oder  Idealismas  in  der  Behandlung  der  tatsächli- 
chen Begebenheiten  stellt. 

Vor  dieses  Dilemma  sehen  wir  uns  bei  der  Begrenzung  des  Um- 
fanges  der  Volkswirtschaftslehre  gestellt.  Die  realistischen  Richtun- 
gen, welche  den  Begriff  des  wirtschaf cliché n  Gutes  oder  das  wirt- 
schaftliche Prinzip  als  das  charakteristische  Merkmal  der  wirtschaft- 
lichen Erscheinungen  annehmen,  nehmen  nicht  genügend  Rücksicht 
auf  den  Umstand,  daß  beide  Merkmale  sich  nicht  in  der  unmittel- 
baren Wahrnehmung  feststellen  lassen,  da  sie  schon  als  Ero-ebnis 
von  gewissen  apriorischen  Voraussetzungen  zu  betrachten  sind.  Aber 
auch  dann,  wenn  man  inhaltlich  in  gewisser  Richtung  bestimmte 
Werte  als  wesentliches  Unterscheidungsmsrkmul  der  wirtschaftli- 
chen Erscheinungen  annimmt,  lassen  sich  die  in  dem  tatsächlichen 
Verlaufe  des  sozialen  Lebens  zur  Verwirklichuno-  orelan^'-enden 
Werte  zu  einer  wissenschaftlichen  Individualisierung  nicht  ge- 
brauchen und  können  nicht  den  Werten  in  ihrer  R^lle  auf  dem 
Gebiete  der  Erkenntnis  gleichgesetzt  werden.  Die  tatsächlichen 
Werte  treten  in  Verbindung  mit  den  konkreten  Bedingungen  der 
Realisierung  auf,  als  Erkenntniswerte  müssen  sie  einen  abstrakten 
und  formalen  Charakter  aufweisen.  Sie  eignen  sich  daher  nicht  als 
Ausgangspunkte  einer  zur  G3\vinnung  von  allgemeinen  Begriffen 
gerichteten  Induktion,  weil  dieselbe  auf  dem  Gibiete  der  indivi- 
duellen oder  sozialen  Wirtsehaftspsychologie  sich  ohne  apriorische 
Annahmen  nicht  ausführen  läßt.  Außerdem  müssen  die  Erkenntnis- 
werte dem  Postulate  einer  gewissen  hypothetischen  Einheit  entspre- 


166 

clien.  können  daher  mit  mancher  konkreten  Gestaltung  der  Werte 
nicht  übereinstimmen.  Auf  diese  Art  mui^  dieses  Dilemma  zugunsten 
eines  gewissen  erkenntnistheoretischen  Idealismus  entschieden  werden. 

Die  inhaltliche  Bestimmung  des  volkswirtschaftlichen  Wertes 
ist  eine  Aufgabe  der  technisch-wissenschaftlichen  Zweckmäßigkeit, 
muß  aber  dabei  gewissen  logischen  Anforderungen  entsprechen.  Von 
diesem  letzteren  Standpunkte  aus  gemessen,  eignen  sich  hiezu  we- 
der der  Gebrauchswert  nocli  der  Kosten  wert.  Beide  lassen  sich 
nicht  als  reale  Verursachuugsftiktoren  l)etrachten.  außerdem  kom- 
men sie  in  der  modernen  Volkswirtschaft  getrennt  vor  und  lassen 
sich  nicht  zu  einem  einheitlichen  Ganzen  verschmelzen  ohne  eine 
weitere  Eliminierung  der  tatsächlichen  Elemente,  können  doch  diese 
letzteren  bei  dem  einem  wie  dem  anderen  Werte  in  verschiedener 
Richtung  wirken.  Wenn  man  daher  zu  einem  einheitlichen  Wertbe- 
griff gelangen  soll,  müssen  diejenigen  tatsächlichen  Elemente,  wel- 
che über  die  konkrete  Gestaltung  der  Tauschverhältnisse  entschei- 
den, ausgeschieden  werden,  der  Tausch  daher  ohne  Rücksicht  auf 
sie  betrachtet  werden.  Der  Wirkungsl)ereich  der  wirtschaftlichen 
Beziehungen  wird  dann  von  dem  Wirkungsbereiche  der  Tausch- 
verhältnisse bestimmt,  welch  letzterer  von  dem  Entwicklungsgrade 
der  Volkswirtschaft  abhängt;  das  Verfassungsprinzip  der  Volks- 
wirtschaft ist  in  dem  Rentabilitätssatze  der  Erwerbstätigkeit,  der 
durch  Vermittlung  der  Tausehverhältnisse  zutage  tritt,  und  dessen 
Rückwirkung  auf  die  Vermögensverhältnisse  zu  suchen.  Dieser  Satz 
ist  nicht  mit  der  Produktivität  zu  identifizieren,  er  wird  nur  be- 
stimmt fvon  der  niedrigsten  Produktivität  der  gleichzeitigen  Pro- 
duktionsprozesse, beziehungsweise  von  der  Produktivität  der  frühe- 
ren Produktionsprozesse.  Das  Zweckbestreben  der  wirtschaftlichen 
Verfassung  schreitet  in  der  Richtung  einer  mciglichen  Nivellierung 
der  Verschiedenheiten  dieses  Rentabilitätssatzes. 

Die  einzige  tatsächliche  Grundlage  dieses  Wertbegriffes  sind  die 
Unterschiede  in  der  Produktivität  von  einzelnen  wirtschaftlichen 
Prozessen;  für  dieseji  Wertbegriff  kommen  daher  nicht  in  Betracht 
diejenigen  Umstände,  welche  die  konkrete  Gestaltung  des  Gebrauchs- 
wertes oder  des  Kostenwertes  beeinflussen.  Beide  diese  Wertbegriffe 
aber,  obwohl  zur  wissenschaftlichen  Individualisation  nicht  geeignet, 
können  als  heuristische,  den  wirklichen  Verlauf  der  wirtschaftlichen 
Vorfälle  autklärende  Mittel  dienen.  Hiemit  sind  wir  an  die  Formu- 
lierung der  Bedingungen  gelangt,    welche  l)ei   der  Bildung  von   hi- 


KU 

storisehen     Individuen     vom     Gesichtspunkte     des    wirtschaftlichen 
Wertes  zu  beachten   sind. 

Wir  unterscheiden  Individuen  erster  Ordnung  oder  auch  Indivi- 
duen weiterer  Ordnungen.  Individuen  erster  Ordnung  werden  von 
denjenigen  tatsachlichen  Elementen  gebildet,  welchen  teleologische 
Bedeutung  vom  Standpunkte  des  wirtschaftlichen  Wertes  zukommt; 
alle  anderen,  welche  nur  in  kausaler  Beziehung  relevant  sind,  wer- 
den zu  Individuen  weiterer  Ordnung  geformt.  Die  historischen 
Wissenschaften  entlehnen  die  inhaltliche  Bestimmung  der  Werte 
dem  wirklichen  Verlaufe  des  Lebens,  das  Interesse  der  Volkswirt- 
schaftslehre wendet  sich  in  erster  Linie  der  modernen  Zeit  zu,  die 
dem  Verständnis  des  Forschers  am  nächsten  steht.  Das  Verstehen 
der  früheren  Epochen  vom  Standpunkte  der  für  sie  charakteristi- 
schen Werte  ist  aus  Mangel  an  Material  meistenteils  erfolglos;  da- 
her werden  sie  in  der  Regel  nur  vom  Gesichtspunkte  der  ursächli- 
chen Beeinflussung  der  Gegenwart  behandelt.  Der  Vergangenheit  in 
ihrer  ursächlichen  Bedeutung  kommt  auch  ein  spezieller  Sinn  für 
die  Objektivität  des  geschichtlichen  Denkens  zu.  Die  Objektivität 
häno^t  von  der  Geltuno-  der  Werte,  welche  auf  ihrer  Beziehung 
zu  den  ethischen  Geboten  beruht:  nicht  alle  sozialen  Werte  können 
daher  Anspruch  auf  Objektivität  erheben.  Aber  auch  die  Objekti- 
vität derjenigen  Werte,  die  als  Formen  der  faktischen  Anwendung 
von  ethischen  Geboten  entstanden  sind,  kann  fraglich  erscheinen, 
da  ethische  Bewertung  nicht  immer  eindeutig  zu  vollführen  ist. 
Jede  frühere  Anwendungsform  aber  bewirkt  psychologische  Anpas- 
sung und  bedingt  die  folgende;  so  kommt  eine  Entwicklung  zu- 
stande, welche  psychologische  Grundlage  für  das  Bewußtsein  der 
Objektivität  jeder  einzelnen  Anwendungsform  schaffen  kann.  Wenn 
wir  an  die  Stelle  der  Entwicklung  die  Begriffe  des  Fortschrittes 
oder  des  Rückschrittes  «[csetzt  hätten,  würden  wir  den  Weg;  der 
praktischen  Wirtschaftsphilosophie  betreten,  hiemit  den  Rahmen 
der  empirischen  Wissenschaft  überschreiten. 


1()8 


26     KOMEW  KrirKNirsz.   Atlas  geograficzno-statystyczny  Polski.   {^Geo- 
gi-ait/iischsfnfistiscliet'   Atlas   r««    l'oleu). 

Der  oreographisch-statistische  Atlas,  dessen  erste  Lieferung  der 
Referent  in  Probedruck  verlegt,  verdankt  seine  Entstehung  dem 
Bewiiütsein  des  fur  uns  in  einem  so  großen  Moment  besonders  stark 
empfundenen  Unglücks  der  nationalen  und  politisciien  Zerrissenheit; 
er  ist  der  Ausdruck  der  Bestrebungen,  sich  die  frühere  Einheit  zu 
vergegenwärtigen,  es  ist  ein  Ringen  nach  Erkenntnis  der  verschie- 
denartigen EinHüsse,  welche  auf  uns  nach  den  Teilungen  eingewirkt 
haben.  Der  Verfasser  wünscht  ferner,  seinen  Landsleuten  und  dem 
Ausland  ein  liild  von  der  Bedeutung  zu  entwerfen,  die  wir  geeinigt 
noch  heute  repräsentieren.  Der  Gedanke,  von  dem  sich  der  Ver- 
fasser bei  seiner  Arbeit  an  dem  Atlas  leiten  ließ,  ist  durchaus 
nicht  vereinzelt.  Als  Beweis  hiefür  möge  das  unlängst  von  der 
„Polnischen  statistischen  Gesellschaft"  in  Krakau  herausgegebene 
„Handbuch  der  polnischen  Statistik"  dienen,  dasselbe  Ziel  verfol- 
gen zwei  wissenschaftliche  Vereinigungen  in  Wien  und  Lausanne, 
welche  an  der  Herausgabe  einer  „Polnischen  P^nzyklopädie"  arbei- 
ten, ferner  zahlreiche,  in  Veröffentlichung  begriffene  wissenschaft- 
liche Arbeiten.  Der  große  Moment  hat  uns  mit  einem  Worte  in 
eine  geistige  Stimmung  versetzt,  wie  sie  in  einem  analogen  Mo- 
mente vor  hundert  Jahren  in  dem  im  .1.  1807  zuerst  erschienenen 
Werkchen  von  S.  Staszic  den  richtigen  Ausdruck  gefunden  hat; 
der  Titel  seiner  Schrift  lautet:  „0  statystyce  Polski",  und  sie  bie- 
tet einen  „kurzen  Überblick  der  Kenntnisse  für  diejenigen,  die  die- 
ses Land  befreien  wollen,  und  für  diejenigen,  die  dort  regieren  wollen". 

Die  Ausführung  des  Planes  wurde  dem  Verfasser  vor  allem 
durch  das  Mitwirken  des  Herrn  Dr.  Fr.  Stefczyk  ermöglicht,  dessen 
reges  Interesse  an  dieser  Arbeit  die  polnischen  „Spar-  und  Vor- 
schußvereine" zur  finanziellen  Realisierung  dieses  besonders  zur 
Kriegszeit  kostspieligen  Werkes  veranlaßt  hat.  Die  anormalen  Ver- 
lagsverhältnisse haben  bewirkt,  daß  das  Werk  in  drei  Lieferungen 
in  etwa  zweimonatigen   Intervallen  erscheinen  wird. 

Der  Plan  des  Atlas  ist  folgender:  Der  erste  Teil  besteht  aus 
10  Karten  auf  6  Blättern  allgemein-physischen  und  historisch-poli- 
tischen Inhalts.  Der  zweite  Teil  umfaßt  23  Karten  auf  10  Blättern, 
welche  die  nationalen,  konfessionellen  und  kulturellen  Verhältnisse 
Polens  darstellen.  Der  dritte  Teil  mit  23  Karten  auf  12  Blättern 
veranschaulicht  die  sozialen   Zustände   und    die    physischen    Boden- 


169 

Verhältnisse,  die  Landwirtschaft  und  Viehzucht,  endlich  der  vierte 
Teil  entwirft  in  9  Karten  auf  5  Blättern  ein  lîild  von  Hergbaupro- 
dukten,  Industrie,  Verkehr  und  genussenschaftlichem  Kreditwesen 
der  polnischen  Lande. 

Das  nun  in  Handschrift  vorliegende  Werk  besteht  aus  65  Kar- 
ten auf  32  Blättern  mit  ebensoviel  Textblättern  i  zumeist  Doppel- 
blättern). 

Alle  Karten  des  Atlas  umfassen  prinzipiell  das  Gebiet  des  hi- 
storischen Polen  vom  J.  1772;  hinzugekommen  sind  diejenigen 
Provinzen  und  Regierungsbezirke  i),  welche  infolge  des  Prozentsatzes 
der  polnischen  Bevölkerung,  in  den  Bereich  „der  polnischen  Frage" 
gehören.  Karten  einzelner  Teile  des  historischen  Polen  erwiesen 
sich  nur  ausnahmsweise  als  nötig,  und  zwar  nur  dann,  wenn 
man  durch  ein  spezielles  Material  in  die  Lage  kam,  eine  Er- 
scheinung in  einem  Gebiete  Polens  zu  kontrollieren,  oder  wenn  man 
die  speziellen  Merkmale  der  polnischen  Selbstverwaltung  in  Gali- 
zien  beleuchten  wollte.  In  allen  diesen  Fällen  wurden  aber  die  Teil- 
karten in  dem  Maßstabe  der  Hauptkarte  gezeichnet,  damit  das  Ge- 
samtbild nicht  leide  und  eine  Vei'gleichung  der  in  den  verschiede- 
den  Teilen  herrschenden  Verhältnisse  erleichtert  werde. 

Die  Schwierigkeiten  der  Arbeit  waren  von  mannigfacher  Art. 
Die  größte,  welche  sieh  gleich  am  Anfang  bot.  war  die  Herbeischaf- 
fuug  eines  allseitigen  und  einheitlichen  Quellenmaterials.  Durch 
Verwertung  des  Materials  der  Bibliotheken  sämtlicher  zentraler 
P)ehörden  in  Wien,  der  Jagelionischen  Bibliothek  und  des  städtischen 
statistischen  Amtes  in  Krakau,  ferner  der  Privatsammlungen  von 
Prof.  Bujak  und  Surzycki  gelang  es.  diese  Schwierigkeit  fast 
gänzlich  zu  überwinden.  Trotz  aller  Mühe  konnte  jedoch  nach  zwei 
Richtungen  hin  kein  einheitliches  Material  gewonnen  Averden:  im 
Volksschulwesen  und  in  der  Viehzucht,  wobei  man  entweder  für 
ganz  Russisch-Polen,  oder  mindestens  für  Litauen  und  Ruthenien 
(Kl.  Rußland)  sich  mit  den  Gouvernements -Zusammenstellungen 
begnügen  mußte.  Es  ist  bezeichnend,  daß  über  Materialien  nach 
dieser  Richtung  hin   weder  die  deutschen   noch  die  preußischen  sta- 

*)  Die  Rgbz.  Gumbinnen  und  Küiiigsberg  wurden  nicht  nur  der  geogra- 
pliischen  Lage  wegen,  sondern  hauptsächÜL-h  auch  deshalb  in  den  Atlas  aufge- 
nommen, da  der  Rgbz.  AUenstein  erst  kui*z  vor  der  Zählung  1905  gebildet  wurde 
und  somit  bei  der  retrospektiven  Besprechung  der  preußischen  „Masuren"  die 
Daten  der  oben  aenannten  Regierungsbezirke  berücksichtigt  werden  mußten. 


ITU 

tistischeii  Zeiitralämter  vorfUgeii  und  daß  es  nicht  gelang,  diesbe- 
zügliche Daten  in  den  Bibliotheken  in  Zürich  und  Prag  oder  auch 
in  dem  von  den  österr. -ungarischen  Truppen  im  Kg.  Polen  besetzten 
Gebiete  herbeizuschaffen.  I'i'ir  .illc  übrigen  Gebiete  des  wirtschaft- 
licluMi  und  nationalen  Lebens  wurde  ein  einheitliches  ^laterial  ver- 
wendet, für  welches  die  Bezirke  als  graphische  Einheit  gewählt 
werden  konnten.  Die  graphischen  Darstellungen  der  hervorragend- 
sten russisciien  ofHziellen  Veröffentlichungen  sind  nur  für  einzelne 
Wirtschaftsgebiete  und  überaus  selten  für  das  ganze  Reich  in  solche 
Details  hineingekommen,  sie  blieben  in  der  Regel  bei  Darstellung 
der  Gouvernements-Verhältnisse  zuriick. 

Nach  Beseitigung  dieser  Schwierigkeiten  hieß  es  nun  die  me- 
thodischen bei  der  lîearbeitung  eines  so  außerordentlich  ungleich- 
artigen ^laterials  iiberwinden.  Das  Material,  betreffend  das  Volks- 
schuhveseii.  die  Verteilung  des  Bodenbesitzes,  den  Warenverkehr 
auf  den  Eisenbahnen,  vor  allem  aber  die  industrielle  Produktion, 
in  den  verschiedenen,  den  drei  Staaten  eingegliederten  Teilen  Po- 
lens wurde  nach  so  verschiedenartigen  Grundsätzen  gesammelt  und 
veröffentlicht,  daß  eine  exakte  methodische  Bearbeitung  desselben 
zumeist  undenkbar  ist.  Nur  der  graphischen  Darstellungsweise  war 
es  zumeist  zu  verdanken,  daß  die  Schwächen  und  sogar  Wider- 
sprüche, die  der  statistischen  Aufnahme  anhaften,  zum  großen 
Teil  verhüllt  oder  mindestens  gemildert  werden  konnten.  Ein 
Beispiel  wird  die  Sache  erläutern.  Die  russische  Schulstatistik  gibt 
die  Zahl  der  Schüler  von  Privatanstalten  ohne  nähere  Klassifikation 
derselben  an.  Trotzdem  der  Anteil  der  Privatschulen  dort  ein  ganz 
außerordentlicher  ist.  ist  es  doch  gleichgültig,  nach  welchem  Schlüs- 
sel wir  die  Zahl  der  Privatschüler  in  die  Rubriken  der  Volks- 
und der  ^littelschule  verteilen  werden,  das  Verhältnis  der  Zahl  der 
Volksschüler  zu  der  Zahl  der  Gesamtbevölkerung  hält  sich  immer- 
hin innerhalb  einer  der  zwei  niedrigsten  Stufen  der  entsprechenden 
Skala,  d.  i.  unter  2b'' i^  oder  zwischen  25 — bO^JQ. 

Ahnlich  wie  auf  dem  Gebiete  des  Volksschulwesens  konnte 
auch  bei  der  Bearbeitung  des  Materials,  betreffend  den  großen  und 
kleinen  Grundbesitz,  ferner  die  Arten  der  Bodenbenutzung,  eine 
günstige  graphische  Lösung  gefunden  werden.  Eine  einbeitliche 
Bearbeitung  der  Eisenbahn-Warentransporte  zeigte  sich  dagegen 
undurchführbar;  da  nämlich  nur  die  russische  Statistik  die  Spe- 
zifizierung der  Warentransporte  nach  einzelnen  Linien  und  Strecken 


171 

zu  lösen  versuoht.  dai^ei^cn  die  deutsche  und  die  österreicliische 
Eiseiibahnstatistik  die  beförderten  Waren menj^'cn  nur  nach  den  ein- 
zelnen Direktionen  und  Provinzen  angibt,  so  mußte  auf  die  gra- 
phische Darstellung  des  interessanten  Problems  der  „Transportdichte" 
verzichtet  werden. 

Bei  weitem  am  stärksten  wurde  l)ei  den  Atlasarbeiten  der  gänz- 
liche Mangel  an  Übereinstimmung  in  den  Aufiialimsmethoden  der 
Industrie  in  Osterreich.  Preußen  und  Rußland  em[)funden.  Dank 
den  bis  in  die  feinsten  Details  reichenden  deutschen  und  österreichi- 
schen Industrie- Hetriel^szählungen  ließ  sich  mit  gewissem  Arbeits- 
aufwande  der  Unterschied  in  den  Grundbegriffen  der  Industrie  und 
deren  Klassifikation,  die  in  den  drei  Polen  umfassenden  Staatsor- 
ganismen bestehen,  schließlich  ausgleichen.  Schwieriger,  zum  Teil 
undurchführbar  war  ein  Ausgleich  in  der  Frage  der  Differenzen 
der  Aufnahmsdaten  der  Industrie  in  den  Staaten.  Diese  Klippe  je- 
doch, an  welcher  eine.  A-ergleichende  Darstellung  der  Industrie ver- 
hidtni.sse  in  Polen  scheitern  sollte,  war  der  gewissermaßen  verschie- 
dene Gegenstand  der  statistischen  Betriebszählungen  der  Industrie 
In  Österreich  und  Deutschland  bildet  nämlich  den  Ausgangspunkt 
die  in  der  Industrie  verwendete  Kraft,  d.  i.  die  Zahl  der  Arbeiter 
sowie  die  Zahl  und  die  Stärke  der  ]\lotoren.  in  Rußland  dagegen 
vor  allem  das  Industrieprodukt,  resp.  der  Wert  desselben,  und 
zwar  zum  Teil  auf  Grund  des  Selbsteinschätzung  seitens  der  einzel- 
nen Betriebe.  Es  muß  hier  betont  werden,  daß  die  diesbezüglichen 
Daten  der  russischen  Industriezählungen,  wie  sie  alljährlich  in  den 
Berichten  des  Finanzministeriums  und  des  russischen  Industrie- 
tages oder  im  russischen  (statistischen}  Jahrbuch  zur  Veröffentli- 
chung gelangen,  so  allgemein  gehalten  sind,  daß  auf  Grund  dersel- 
ben allein  ein  methodischer  Ausgleich  mit  dem  durch  die  deutsche 
und  die  österreichische  Statistik  gelieferten  Material  nicht  denkbar 
ist.  Erst  eine  zweckmäßige  Verwertung  des  überaus  reichhaltigen 
Werkes  von  Semenow-Tianschanskij  :  Handel  und  Industrie  des 
Europ.  Rußland  konnte  uns  dem  Ziele  näher  bringen.  Außer  den 
erwähnten  Publikationen  gibt  es  in  Rußland  noch  anderweitiges 
Material,  das  von  einer  ganzen  Reihe  von  Behörden  zur  Schätzung 
der  Industrieverhältnisse  in  Rußland  geliefert  wird. 

Es  sind  dies:  die  Organe  der  Fabriksinspektion,  der  Staatsmonopole, 
des  Arbeiter-Unfallversicherungsunternehmungen.  Die  auf  diesem  Wa- 
ffe erewonnenen  Nachrichten  über  russische  Industrie  haben  in  der  aus- 


172 


läiidiscluMi  Literatur  das  <i;rößte  Interesse  und  große  Verbreitung  gefun- 
den; der  Grund  hiefur  la^in  der  selieinbaren  Koinzidenz  der  Aufnahms- 
nietlioden.  naeluleni  die  Kabriksinspektion  und  die  Organe  der  Staats- 
nionopole  ihre  Berichte  über  russische  Industrie  ebenso  wie  deutsche 
und  (isterreichische  Zählungen  nach  der  Zahl  der  Arbeiter  und  der 
Motoren  erstatteten.  Auf  diese  Weise  aber  sind  über  russische  In- 
dustrie nur  ganz  falsche  Vorstellungen  verbreitet  worden,  da  die 
russischen  Aufnah uien  dieser  Art  nur  die  grüßen  Betriebe  betreffen, 
die  deutschen  und  die  österreichischen  Zählungen  dagegen  nicht  nur 
Betriebe  jetler  Größe,  sondern  auch  alle  selbständig  produzierenden 
Arbeiter  und  sogar  alle  in  der  Hausindustrie  beschäftigten  Einwohner 
verzeichnen.  I']ine  einheitliche  Darstellung  der  Industrieverhältnisse 
in  Polen  (n'heischte  daher  die  Lösung  zweier  Probleme,  die  Um- 
rechnung des  Produktionswertes  in  die  Arbeiterzahl,  ferner  die  Re- 
duktion der  Zahl  der  in  der  Großindustrie  beschäftigten  Arbeiter 
auf  die  Gesamtzahl  der  industriell  täti<>"en  Bevölkerung.  Aus  der 
Beziehung,  die  zwischen  dem  Produktioiiswert  und  der  entspre- 
chenden Arbeiterzahl  in  verschiedenen  Industriegruppen  und  in  allen 
Betriebsgrößen,  wie  sie  im  russischen  Material  vorhanden  waren, 
ist  eine  Reihe  von  Kurven  und  daraus  der  gesuchte  Schlüssel  zur 
Verwandlung  des  Produktionswertes  in  die  entsprechende  Arbeiter- 
zahl gezr)gen  worden,  her  Schlüssel  zur  Umrechnung  der  Zahl  der 
großindustriellen  Arbeiter  in  die  Zahl  der  industriell  tätigen  Be- 
völkerung ist  dagegen  auf  Grund  des  Materials  von  26  österrei- 
chischen Kammern  für  Handel  und  Industrie,  die  so  ziemlich  alle 
Typen  der  Industrialisierung  vertreten,  und  den  darauf  basierten 
Kurven  aufgestellt  worden.  Abgesehen  von  allen  diesen  Voraus- 
setzungen, mußte  endlich  angenommen  werden,  daß  das  quantitative 
Verhältnis  aller  Industriegruppen  in  einzelnen  Bezirken  von  Russisch- 
Polen  im  letzten   Dezennium  stabil  geblieben  ist. 

Der  Verfasser  ist  sich  der  Bedenken  wohl  bewußt,  welche  sich 
gegen  die  verwickelte  Berechnungs-  und  Konstruktionsmethode  bei- 
der Industriekarten  Polens  erheben,  daher  hat  er  sich  entschlos- 
.sen.  dieses  Verfahren  ganz  konsequent  durchzuführen,  weil  sich 
nur  auf  diesem  Wege  ein  einheitliches  Bild  der  Industrie  Polens 
gewinnen  ließ,  das  die  Möglichkeit  der  Vergleichung  aller  Bezirke 
untereinander  bietet.  Bei  mehrfachen  Reduktionen  ist  auch  die  Ge- 
legpidieit  zur  Kontrolle  einiger  Ergebnisse  geboten  und  dadurch 
auch    die  M<»glichkeit   gegeben,    die    Größe    des    wahrscheinlichen 


173 

Fehlers  der  Reduktionsrcchnun<^en  zu  beurteilen.  Dieser  mittlere 
Fehler  dürfte  nach  Ansicht  des  Verfassers  etwa  lO^/o  betragen  und 
im  äußei-sten  Fall  nicht  über  25o/(,  hinausgehen.  So  ansehnlich 
auch  der  Fehler  erscheint,  nimmt  ihn  der  Verfasser  wegen  der 
oben  <4-enannten  Vorteile  ohne  Bedenken  mit  in  den  Kauf,  umso 
mehr  da  die  Rechnungsergebnisse  nur  graphisch  verwertet  wurden 
und  die  extremen  Fehler  derselben  eben  durch  die  graphische  Dar- 
stellungsweise auch  sofort  entdeckt,  die  mittleren  dagegen  zumeist 
verschleiert  wurden. 

Zum  Schluß  versucht  der  Verfasser  eine  Charakteristik  sei- 
ner Arbeitsleistung.  Die  einleitenden  Arbeiten  für  die  Industrie- 
karten umfassen  rund  100  Folioseiten  Rechnungen  mit  mehre- 
ren Kurventafeln.  Eine  jede  der  fünf  landwirtschaftlichen  Haupt- 
karten basiert  auf  zirka  6 — 8000  den  Quellen  entnommenen  und 
ad  hoc  neu  berechneten  Zahlen.  Die  Karte  des  polnischen  ge- 
nossenschaftlichen Kreditwesens  hat  zur  Grundlage  die  Bilanzen 
von  über  6000  Vereinen.  Die  das  geistige  Leben  der  Polen  illu- 
strierende Karte  des  polnischen  Druckwesens  baut  sich  auf  dem 
teilw^eise  schon  in  der  prachtvollen  Graphik  von  Jozef  ßutkowski 
verarbeiteten  ( —  im  Lesesaale  der  Bibliothek  der  Akademie  d.  Wis.  in 
Krakau  aufgestellten  — -)  Material  auf,  doch  erwies  sich  hiebei  eine 
dem  Spezialzwecke  angepaßte  Verarbeitung  der  geographischen  und 
der  chronologischen  Verteilung  von  127.000  polnischen  Druckwer- 
ken aus  der  Zeit  1794 — 1913  als  nötig. 

Besondere  Erwähnung  und  großen  Dank  verdient  eine  Reihe  von 
Mitarbeitern,  denen  der  Atlas  eine  Vertiefung  und  Erïveiterung 
der  zur  Darstellung  gebrachten  Probleme  verdankt.  Prof.' Dr.  K. 
Nitsch  (Krakau)  bearbeitete  die  linguistischen  Verhältnisse,  Dr.  J.  No- 
wak (Lemberg)  die  Geologie,  Dr.  J.  Rutkowski  (Lemberg)  den 
Großgrundbesitz,  Dr.  W.  Semkowicz  (Lemberg)  die  Geschichte, 
Dr.  W.  Schafer  (Lemberg)  die  Flora;  für  die  Bearbeitung  einer  Karte 
der  Bergbauprodukte  ist  auch  Sorge  getragen.  Außerdem  hat  Br. 
Chodkiewicz  (Lemberg)  an  der  Verkehrskarte  mitgearbeitet  und 
Dr.  Br.  Gubrynowicz  (Lemberg)  die  Materialien  zur  polnischen 
Presse  gesammelt. 

Zuletzt  muß  noch  eine  methodische  Frage  aus  dem  Gebiete  der 
Graphik  der  statistischen  Kartographie  berührt  werden.  Diese  Gra- 
phik beruht  grundsätzlich  auf  Veranschaulichung  von  Mittelwerten 
aus  Beobachtungen  von  Erscheinungen,  die  sich  auf  einer  gCAvissen 


174 

Flacheneiiilu'it  in  einer  gewissen  Zeitspanne  ah<;es|>ielt  liaben.  Schon 
die  Verwertunti^  y.eitlicher  Mittelwerte  erweckt  dieselben  bedenken, 
welclie  in  der  Meteorologie  die  Einführung  der  Häufigkeitskurve 
und  des  Scheitelwertes  zur  Folge  hatten.  Die  statistischen  Mittel- 
werte sind  jedoch  nicht  nur  so  wie  die  meteorologischen  Mittel- 
werte lediglich  arithmetische  ^Mittelwerte,  deren  reeller  Wert  viel- 
leicht nur  einer  gewissen  Zeiteinheit  aus  der  Periode,  welcher  der 
]\Iittelwert  entstammt  tatsächlicli  entspricht,  sondern  sie  bieten  auch 
im  Gegensatz  zu  den  meteorologischen  selten  miteinander  vergleich- 
bare Werte.  Es  kann  ja  auch  nicht  anders  sein,  wenn  die  statisti- 
schen Mittelwerte  sicli  nicht  auf  einen  Punkt,  wie  die  meteorolo- 
ßischen.  sondern  auf  eine  Fläche  beziehen,  und  zwar  auf  admini- 
sfrativ-pohtische  Flächeneinheiten,  die  ihre  Entstehung  und  Gestal- 
tung  historischen  Eintlüssen  zu  verdanken  haben  und  wo  vielfach 
die  physiographischen  Einflüsse  recht  verschiedenartig  sind.  Da 
aber  alle  Äußerungen  des  sozialen  Lebens  unweigerlicli  durch  die 
letzteren  bedingt  sind,  so  ist  es  natürli(di.  daß  statistische  Mittel,  auf 
politische  Flächeneinheiten  bezogen,  die  in  der  physiographischen 
Hinsicht  keinen  einheitlichen  Charakter  besitzen,  auch  nur  einen 
arithmetischen  Wert  repräsentieren,  dem  ein  Realwert  vielleicht  nur 
für  einen  Teil  dieser  Fläche,  auf  welche  sie  üezug  haben,  zukommen 
kann.  Daher  dieses  unorganische  und  unästhetische  Bild  der  sta- 
tistischen Karten,  das  an  und  für  sich  beweist,  daß  sie  natürliche 
Relationen  in  unzweckmäßiger  Weise  zum  Ausdruck  bringen.  Diese 
Schwächen  der  statistischen  Graphik  kamen  beim  Studium  über 
Polen  drastisch  zum  Ausdruck.  Die  politischen  Bezirke  nämlich, 
die  statistischen  Flächeneinheiten  haben  in  Polen  eine  Oberfläche 
bald  von  200-300  km^,  bald  von  500—1500  km2,  auf  ihren  Gebiete 
begegnen  wir  solchen  physiographischen  Gegensätzen,  wie  sie  uns 
Volhvuien  und  Polesie.  das  pokutische  Podolien  und  die  Karpaten, 
die  j\Ioräneidandschaften  der  Seenplatte  oder  die  Gebiete  der  „Ur- 
stromtäler", oder  die  Kleinpolnische  Platte  bieten. 

Diese  Gesichtspunkte  und  die  ))ei  der  Arbeit  gemachten  Er- 
fahrungen haben  den  Verfasser  bewogen,  von  der  in  der  sta- 
tistischen Kartographie  anerkannten  Graphik  abzuweichen  und  bei 
der  Konstruktion  der  Atlaskarten  sich  der  Interpolationsmethode 
zu  bedienen.  Eine  exakte  Durchführung  dieser  Methode  war  nicht 
möglich.  Die  statistischen  Werte  wurden  ja  nicht  auf  Punkte,  son- 
dern   auf   Flächen,    d.   h.    auf    politische    Einheiten    bezogen,    wel- 


ITô 


che  in  Pulen  stellenweise  gewaltige  Gebiete  einnehmen.  Diese  Ab- 
weichung von  den  Grundsätzen  der  Interpolation,  der  man  ver- 
fallen ist,  als  man  begriff,  daß  die  statistischen  Werte  auf  den 
Punkt  und  nicht  auf  die  Fläche  zu  beziehen  sind,  war  wohl  in 
praktischer  Heziehung  nicht  von  allzu  großer  Bedeutung,  wenn  man 
bedenkt,  daß  in  Polen  Gebiete  mit  starker  und  schwacher  politi- 
scher Gliederung  sich  mit  Gebieten  mit  großen  und  kleinen  phy- 
siogTaphischen  Unterschieden  decken.  Neben  diesem  Fehler  beging 
man  der  Bequemlichkeit  halber  noch  .  einen  anderen,  indem  man 
die  statistischen  Werte  nicht  auf  geometrische  Mittelpunkte  der  po- 
litischen Feinheiten,  der  Bezirke,  sondern  auf  deren  administrative 
Mittelpunkte,  die  durch  die  Lage  der  Bezirksstadt  auf  der  Karte 
ang-eofeben  sind.  bezo«;.  Infolg^e  dieser  Abweichungen  von  den  Grund- 
Sätzen  der  Interpolation,  welche  indessen  selten  störend  wirkten, 
konnte  erreicht  werden,  daß  die  vorliegenden  Karten,  ebenso  wie 
die  gewöhnlichen  statistischen  Kartogramme  über  die  statistischen 
Werte  eines  jeden  Bezirkes  direkt  informieren,  gleichzeitig  aber 
die  anthropogeographischen  Beziehungen  viel  klarer  hervortreten 
lassen,  da  der  Verlauf  der  Linien,  respektive  die  Gestalt  der  Flä 
chen  gleicher  arithmetischer  Werte  sozialer  Erscheinungen  durch 
den  historisch  bedingten  Verlauf  der  Bezirksgrenzen  nicht  gestört 
werden. 

Es  soll  nun  hinzugefügt  werden,  daß  die  durch  Interpolation 
erhaltenen  Linien  gleicher  statistischer  Werte  vom  Verfasser  Isa- 
rythmen  benannt  wurden:  dieser  Terminus  rührt  vom  Herrn  Dr.  J. 
]\Iesk.  Prof.  der  Universität  Wien,  her. 

Das  erste  Heft  des  Atlasses  zählt  11  Karten  auf  Tafel  V — XIII, 
XV  und  XVI;  es  umlaßt  die  historische  Karte  und  10  Karten, 
betreffend  die  numerischen  Verhältnisse  der  Polen,  deren  Konfes- 
sion, Bildung  und  geistige  Kultur. 

Die  historische  Karte,  bearbeitet  von  W.  Semkowicz.  bringt 
das  Bild  Polens  im  J.  1772.  die  politischen  Veränderungen  1772 — 
1815,  ferner  die  äußersten  Grenzen  zur  Zeit  der  größten  Expansion 
des  polnischen  Reiches. 

Tafel  VI  ist  eine  Karte  der  gegeuAvärtigen  administrativen  Ver- 
hältnisse. Auf  dieser  Karte  sind  wohl  zum  erstenmale  in  kleinem 
Maßstabe  ^)  die  Grenzen  der  441    Bezirke    eingetragen.     Besondere 

*j  Alle  Hauptkarten  des  Atlasses  sind  im  Maßstabe  1:5  Mill.,  alle  Nebenkar- 
ten im  Maßstabe  1:15  Mill.  ent^A•orfen. 

Bulletin  I— II.  5 


17(î 

Zeiclieii  «jebeii  die  Lage  der  Städte  in  drei  Stufen:  über  10000, 
2r)()0()  und  100000  Einwohner  an.  Diese  Zeichen,  rot  auff;-etra<;eii. 
wiederholen  sieh  auf  allen  statistischen  Karten  und  erleielitern  die 
Verfoluinii;-  der  liolle  der  Städte  auf  allen  Gebieten  des  sozialen 
und   wirtschaftliehen   Lebens. 

Tafel   VII  ist  eine    Karte    der    Hevrilkerun-sdichte,    Tafel  VIII 
des  Bev<»lkerungszuwachses. 

Die  folgenden  fünf  Tafeln  illustrieren  den  Stand  der  ])olnischeii 
l'rage  im  Lichte  der  numerischen  Verhiütnisse  der  das  Land  be- 
wohnenden Völkerschaften  mit  besonder(;r  Rücdvsicht  auf  die  Rolle 
der  Polen.  Tafel  IX  gibt  die  Verteilung  der  Polen  in  Prozentsätzen 
der  Gesamtbevölkerung;  auf  der  Nebenkarte  bringt  K.  Nitsch  die 
Ergebnisse  der  linguistischen  Forschungen  zur  Darstellung.  Tafel  X 
illustriert  die  Verteilung  der  römisch-katholischen  Bevölkerung, 
durch  besondere  Zeichen  wird  die  Verteilung  der  Juden  in  den 
Städten  angegeben.  Tafel  XI  illustriert  auf  vier  Kärtchen:  die  Ver- 
teilung der  Juden,  die  Veränderung  im  Prozentsatze  der  Juden  seit 
den  letzten  Volkszählungen,  die  Veränderungen  des  polnisches  Besitz- 
standes in  ganz  Polen  und  außerdem  in  Galizien  auf  Grund  einer  ande- 
ren Methode,  nämlich  auf  Grund  der  statistischen  Aufnahme.  Tafel  XII 
stellt  auf  vier  Kärtchen  einige  für  die  polnischen  Grenzländer  chara- 
kteristischen Zustände,  und  zwar  die  numerischen  Verhältnisse  der  Po- 
len in  Preulien  auf  Grund  der  Schulstatistik,  die  Ergebnisse  der  Kolo- 
nisations-Kommission in  Posen  und  Westpreußen,  ferner  den  Pro- 
zentsatz der  römisch-katholischen  Bevölkerung  im  Gouv.  Chelm 
im  J.  1905  und  1909,  d.  i.  vor  und  nach  dem  Toleranzpatente. 
Tafel  XIII  bringt  einerseits  ein  Bild  der  Verteilung  des  polnischen 
Grundbesitzes  in  Litauen  und  Ruthenien  (Klein-Rußland),  anderseits 
den  Anteil  der  Polen  an  den  Semstwo- Wahlen;  es  wird  dabei  die  Rolle 
des  polnischen  Adels,  der  Bauernschaft  und  der  Städtebewohner 
ins  richtige  Licht  gesetzt.  Tafel  XV  und  XVI  illustriert  auf  drei 
Kärtchen  das  Volks-  und  Mittelschulwesen,  auf  folgenden  vier  Kärt- 
chen die  Entwickelung  der  [)olnischen  literarischen  Produktion  in 
der  Periode  1794—1913  mit  besonderem  Hinweis  auf  die  Bedeu- 
tung einzelner  Teile  Polens  in  dieser  Entwickelung,  ferner  auf  die 
Rolle  einzelner  Produktionszentren.  Das  letzte  Kärtchen  bringt  auf 
Grund  der  von  B.  Gubr^niowicz  zusammengestellten  Daten  den 
Stand  der  polnischen   periodischen   Presse. 

Das  schon  auch  in   Veröffentlichung  begriffene  zweite  lieft  um- 


177 

faßt    vier    physiographische    und    sechs    landwirtschaftliche    Tafeln; 
das   dritte  Heft  wird   den  übrigen  Teil  des  Materials  enthalten. 

Der  erläuternde  Text,  der  jeder  Karte  beigegeben  ist,  bringt 
genaue  Angaben  über  die  Quellen,  die  Grundsätze  der  Bearbeitung 
derselben,  ferner  die  nötigen  Bemerkungen  über  das  Kartenlesen. 
Da  es  aber  wünschenswert  erscheint,  daß  das  Werk  nicht  nur  auf 
die  Fachkreise  beschränkt  bleibe,  so  hat  man  auch  eine  Synthese 
der  Karte  zu  skizzieren  versucht,  um  durch  solche  Interpretations- 
stichproben den  Benutzer  der  Karte  darauf,  was  aus  derselben  zu 
ersehen  ist.  aufmerksam  zu  machen.  Hie  und  da.  sonst  aber  aus- 
nahmsweise, hat  man  in  den  Text  solche  ziffermäßige  Ergebnisse 
eingeflochten,  deren  graphische  Darstellung  nicht  möglich  erschien. 

Die  Atlaskarten  liefern  wohl  genug  Material  zur  Betraclituno^ 
der  Probleme  der  „großen  Zeit";  sie  lassen  die  Einflüsse  und  Spu- 
ren ehemaliger  territorialer  Einheit  des  kartographisch  dargestellten 
Gebietes  in  jeder  Richtung  hin  verfolgen,  sie  weisen  auf  die  Be- 
deutung der  physiographischen  Bande  und  der  Wirkung  derselben 
trotz  politischer  Trennung  hin,  sie  demonstrieren  auf  Schritt  und 
Tritt  die  Macht  der  Einflüsse  verschiedenartiger  Typen  der  Admi- 
nistration, Organisation  und  Kultur  der  Staaten,  welche  im  Gebiete 
des  historischen  Polen  über  ein  Jahrhundert  gewaltet  haben.  Die  Kar- 
ten enthalten  schließlich  mittelbar  ein  allseitiges  Material,  auf  Grund 
dessen  eine  Bilanz  der  Verluste  und  Schäden  gezosen  werden  kann, 
durch  welche  das  Land  und  das  Volk  während  des  schrecklichsten 
Krieges  aller  Zeiten   heimgesucht  wurde. 

Neben  diesen  Problemen  der  Gegenwart  von  erstklassiger  poli- 
tischer Bedeutung,  deren  allgemeine  theoretische  Tragweite  ge- 
würdigt werden  kann,  erst  nachdem  diese  weltgeschichtliche  Er- 
schütterung sich  verebbt  haben  wird,  wirken  die  Karten  noch  in 
einer  anderen,  in  unserer  Literatur  bis  jetzt  wenig  beachteten 
Richtung  anregend;  sie  zeigen  nämlich  die  Wege,  welche  die  Ein- 
flüsse der  materiellen  und  der  geistigen  Kultur  in  Polen  genommen 
haben,  kurzweg  sie  gestatten,  die  historischen  Wege  zu  rekon- 
struieren. Der  Verfasser  wünscht  mit  einem  allgemeinen  Studium 
in  dieser  Richtung  seine  statistischen  Arbeiten  über  Polen  zum 
Abschluß  zu  brinofen. 


17H 


27.  lU'ZKK  .lOZKF.  Historya  ustroju  prawnego  i  spolecznego  zlem  pol- 
skich  pod  panowaniem  pruskiem  od  wieku  XVHI.  do  r.  1914.  (iie- 
sr/iichte  iit'i-  l'evhtlichfu  nntl  soziaf/'ii  t  erfttssnnf/  <leè'  polnischen 
iichiete    inifcr   /trruj.Usrhfr    llerisrluift  seit  fient  J^  ]' 1 1 1.  Jh.  hiS 

un  4) 

In  der  wisseiiscluiftlielu'ii  Literatur  iibcr  die  historische  Ent- 
wiekelunjj;"  der  rechtlichen  und  sozialen  Verfassung  der  polnischen 
Gebiete  nach  der  Teilun«;^  Polens  macht  sich  seit  langem  eine  emp- 
findliche Lücke  fühlbar.  Diese  Arbeit  stellt  sich  zur  Aufgabe  die 
Behandlung  dieses  Gegenstandes  hinsichtlich  der  unter  preußischer 
Herrschaft  stehenden  polnischen  Gebiete.  Als  solche  bezeichnet  der 
Verfasser  diejenigen  preuLiischen  Provinzen,  wo  polnische  Bevölke- 
rung in  geschlossenen  Massen  und  in  größerer  Anzahl  seit  Jahr- 
hunderten wohnt,  er  zählt  also  hieher  im  XVIIL  Jh.  Ostpreußen 
und  Schlesien,  das  bei  der  ersten  Teilung  Polens  erworbene  West- 
preußen und  das  bei  der  zweiten  und  dritten  Teilung  gewonnene 
Süd-  und  Neuostpreußen.  Ln  XIX.  Jh.  gehfiren  diese  Länder  den 
vier  [)reußischen  Provinzen  an:  West-  und  Ostpreußen,  Posen  und 
Schlesien.  Der  Verfasser  schildert  also,  sofern  es  sich  um  den 
Zeitraum  nach  1807  handelt,  den  rechtlichen  und  sozialen  Zustand 
dieser  Provinzen  und  berücksichtigt  bei  Ostpreußen  und  Schlesien 
vor  allem  Gebiete  mit  überwiegend  polnischer  Bevölkerung,  also 
besonders  das  preußische  Masovien  und  Oberschlesien.  Außer  den 
erwähnten  Gebieten  wohnen  Polen  als  seit  Jahrhunderten  seßhafte 
Bevölkerung  in  den  pommerschen  Bezirken  Lanenburg  und  Bütow, 
doch  wird  Pommern  wegen  der  ganz  geringen  Anzahl  der  Bevöl- 
kerung  (im  J.  1858  nur  4881  und  im  J.  1900  erst  641ôj  nicht  zu 
den  polnischen  Gebieten  gerechnet,  und  der  Verfcisser  beschränkt 
.sich  darauf,  die  fortschreitende  Angliederung  dieser  Gebiete  an 
Pommern  darzustellen. 

In  der  Geschichte  der  rechtlichen  und  sozialen  Verfassung  der 
polnischen  Territorien  unter  preußischer  Herrschaft  ist  das  Jahr 
1806  vf)n  allergrößter  Bedeutung.  Bis  dahin  war  Preußen  das  klas- 
siche  Land  des  „aufgeklärten  Absolutismus",  der  es  sich  besonders 
angelegen  sein  ließ,  den  Wohlstand  der  Untertanen,  den  Aufschwung 
und  die  Macht  des  Staates  zu  fördern  und  dies  durch  rücksichtslos 
durchgeführten  Polizeizwang  zu  erreichen  suchte.  Der  Staat  be- 
traelitet  sich   bis    180(')  für  allweise   und  allniächtig.  4iildet  innerhalb 


179 

des  Staatsor<;anisnui.s  keine  Selbständi<;keit  der  Gemeinden  oder  an- 
derer Körperschaften  mit  Selbstverwaltung,  sondern  geht  darauf 
aus,  alle  Kräfte  und  alle  materiellen  Mittel  seiner  eigenen  Macht 
zu  unterordnen.  Um  die  außerordentlich  starke  stehende  Armee  zu 
erhalten,  die  bis  4<*/'o  der  Gesamtbevölkerung  beträgt,  und  um 
die  stets  und  rasch  wachsende  Beamtenarmee  zu  besolden,  ist  der 
Staat  eifrig  bestrebt,  vor  allem  die  Vermehrung  der  Bevölkerung 
und  das  Wachstum  der  Steuerkraft  zu  fördern;  um  dieses  Ziel  zu 
erreichen,  scheut  der  Staat  nicht  davor  zurück,  die  Untertanen 
zwangsweise  zu  beglücken,  und  reglementiert  mittels  der  Polizeivor- 
schriften alle  Lebensäußerungen.  Der  Verfasser  schildert,  wie  die 
Könige  E>iedrich  I.  und  Friedrich  Wilhelm  I.  das  S3'stera  des 
..aufgeklärten  Absolutismus  seit  Beginn  des  XVUI.  Jhs.  nach  und 
nach  in  Ostpreußen  und  Friedrich  IL  in  dem  eroberten  Preußen 
im  J.  1740  mit  einemnial  einführte,  und  zwar  der  letztere  inkon- 
sequenterer und  rücksichtsloserer  Weise  als  seine  Vorgänger.  Im  J. 
1772  lag  also  diese  Verfassung  in  Preußen  schon  fertig  vor,  und  der 
Verfasser  führt  eingehend  aus,  mit  weichen  verhältnismäßig  unwe- 
sentlichen  Änderungen  diese  Verfassung  in  den  annektierten  polni- 
schen Provinzen   durchgeführt  wurde. 

Die  Niederlagen  bei  Jena  und  Auerstädt  lehrten  die  leitenden 
Männer  in  Preußen,  daß  die  Kraft  und  Macht  des  Staates  nicht 
durch  den  von  oben  ausgeübten  Zwangbedingt,  sondern  vielmehr  durch 
die  freie  Entwickelung  der  Kräfte  des  gesamten  Volkes  und  der  ein- 
zelnen Bürger  gefördert  Avird.Nach  dem  Frieden  in  Tilsit  im  J.  1807  er- 
wies sich  also  ein  Umbau  der  ganzen  sozialen  Gliederung  und  eine 
grundlegende  Neugestaltung  des  Verhältnisses  zwischen  Staat  und 
Individuum  als  notwendige  Bedingung  einer  Aveiteren  gedeihlichen 
Entwicklung.  In  ähnlicher  Weise  wie  in  Frankreich  das  „ancien 
régime^'  im  J.  1789  und  in  Osterreich  im  Jahr  1848  schließt  auch 
in  Preußen  das  Zeitalter  des  alten  Polizeistaates  im  J.  1806.  und 
nach  dem  Frieden  in  Tilsit  beginnt  schon  das  moderne  Preußen. 
In  eingehender  Weise  wird  geschildert,  wie  bis  zum  Tode  Harden- 
bergs, also  in  einem  Zeitraum  von  kaum  15  Jahren,  alle  die  Hemm- 
nisse. Avelche  die  individuelle  Entwicklung  fesselten,  schwanden. 
Aufgehoben  wurden  dazumal  die  wichtigsten  Standesunterschiede, 
man  erließ  Gesetze,  welche  eine  fast  unbeschränkte  Gewerbs- 
freiheit  einführten,  es  verschwand  die  Hörigkeit,  und  es  wurden 
Gewerbskonimissionen    eingesetzt,    denen    die    Aufü'abe    oblag,    eine 


liberale  Agrarreform  durchzuführen  und  welche  die  Leib- 
eigenschaft abschaffen,  die  Agrargemeinschaft  und  Feldservituten 
beseitigen  und  eine  grundlegende  Kommassation  der  Ackerwirt- 
schaften u.  dgl.  durchführen  sollte.  Gleichzeitig  fielen  auch  alle 
Einschränkungen  der  Freizügigkeit,  der  Auswanderungsfreiheit,  es 
wurde  die  Wehrpflicht  von  20  Jahren  auf  drei  und  bald  darauf 
(wenn  auch  nur  vorübergehendj  auf  zwei  herabgesetzt,  das  Steuer- 
system umgestaltet,  damit  es  auf  die  ökonomische  Entwicklung 
nicht  hemmend  wirke,  durch  Aufhebung  aller  inneren  Zölle  schuf 
man  ein  einheitliches  Wirtschaftsgebiet,  verlieh  den  städtischen  Ge- 
meinden die  Selbstverwaltung  usw.  Alle  diese  nach  1807  durchge- 
führten Reformen  hatten  die  heilsame  Folge,  daß  die  Revolution 
von  1848  in  Preußen  keinen  so  gewaltsamen  Umsturz  herbeiführte 
wie  anderswo,  sondern  vielmehr  einen  Antrieb  zur  weiteren  Aus- 
gestaltung einer  Reihe  von  Reformen  gab.  welche  Stein  und  Har- 
denberg schon  1809  in  Angriff  genommen  hatten,  jedoch  nach  1823 
unter  dem  Einfluß  reaktionärer  Strömungen  hatten  einstellen  müssen 
(Selbstverwaltung  der  Bezirke  und  Provinzen  und  der  Anteil  der 
Volksvertreter  an  der  Gesetzgebung).  Deshalb  gliedert  sich  die  Ar- 
beit des  Verfassers  in  zwei  Teile:  das  erste  Buch  schildert  die 
Epoche  des  Polizeistaates  im  XVIII.  Jh.  bis  1806,  das  zweite,  be- 
deutend umfangreichere,  befaßt  sich  mit  dem  modernen  Preußen 
von  1807  bis  1914  und  schließt  mit  dem  1.  August  1914,  d.  h. 
mit  dem  Ausbruche  des  deutsch-russischen  Krieges,  da  dieser  Tag 
in  der  Geschichte  der  polnischen  Länder  überhaupt  und  mithin 
auch  in  dem  Schicksal  der  polnischen  Provinzen  Preußen  zweifels- 
ohne eine  neue  Periode  einleitet. 

Schon  im  XVIII.  Jh.  waren  die  preußischen  Könige  eifrig  be- 
miihti  das  frühere  Provinzialrecht  durch  das  neue  gesamtpreu- 
ßische zu  ersetzen,  und  so  fand  dieses  schon  am  Ende  des 
Jahrhunderts  in  den  polnischen  Provinzen  ausgedehnte  Anwendung. 
Im  XIX.  Jh.  machte  dieser  Prozeß  der  Vereinheitlichung  des 
preußischen  Rechtes  innerhalb  des  preußischen  Staates  immer  größere 
Fortschritte,  besonders  als  seit  1848  die  Beteiligung  an  der  Gesetz- 
gebung ausschließlich  auf  den  preußischen  Landtag  übertragen 
wiiivle,  kamen  nur  Gesetze  gewöhnlich  für  das  ganze  Staatsgebiet 
oder  mindestens  für  die  östlichen  Provinzen  Preußens  (fistlich  der 
Elbej  zu-stande,  hingegen  wurden  Ausnahmsgesetze  pder  Paragraphen 
für  polnische    Provinzen    in   der  Regel    nur    insofern    erlassen,    als 


181 

dies  vom  Standpunkte  des  Nationalit;ltenkcunj)fes  ratsam  erschien. 
Die  Bildung  des  Norddeutschen  Bundes  im  J.  1867  und  des  Deutschen 
Reiches  1871  hatte  eine  weitere  Vereinheitlichung  des  Rechtes  zur 
Folge,  und  zwar  nicht  nur  in  Preußen,  sondern  in  dem  ganzen 
Deutschen  Reich.  Wenn  sich  also  der  Verfasser  auf  Darstellung 
des  für  die  polnischen  Provinzen  Preußens  geltenden  Rechtes  be- 
schränken wollte,  so  müßte  er  sich  in  seiner  Arbeit  einfach  damit 
begnügen  festzustellen,  wann  und  auf  welchem  Gebiet  ein  altes 
oder  ein  neueres  Provinzialgesetz  durch  ein  für  ganz  Preußen  gel- 
tendes ersetzt  wurde,  bezw.  in  neuerer  Zeit,  wann  und  in  welchen 
Fällen  die  Regierungspolitik  den  Polen  gegenüber  zur  Erlassung 
von  Ausnahmsgesetzen  für  die  polnischen  Provinzen  führte.  Es  ist  ja 
klar,  daß  Aveder  eine  erschöpfende  Darstellung  des  Provinzialrechtes 
noch  eine  eingehende  Behandlung  der  polenfeindlichen  Politik  der 
Regierung  geeignet  sind,  ein  vollkommenes  Bild  der  staatsrechtli- 
chen Verfassung  der  polnischen  Provinzen  Preußens  zu  geben;  des- 
halb hält  es  der  Verfasser  für  angezeigt,  auch  die  Vorschriften  der 
reichsdeutschen  Gesetzgebung,  welche  für  die  Weitergestaltung  der 
ganzen  Rechtsverfassung  maßgebend  sind,  darzustellen.  Der  Ver- 
fasser ist  also  bemüht,  an  Hand  von  statistischen  Daten  den  Ein- 
fluß der  reichsdeutschen  und  der  allgemein  preußischen  Rechtsnor- 
men auf  die  polnischen  Gebiete  zu  schildern.  Selbstverständlich 
liegt  es  nicht  in  der  Absicht  des  Verfassers,  etwa  ein  erschöpfen- 
des Bild  der  gesamtpre  ußi  sehe  n  oder  der  ge s  am  t reichs- 
deutschen Gesetzgebung  zu  entwerfen  und  verweist  den  Leser 
diesbezüglich  auf  die  reichhaltige  deutsche  Literatur. 

Die  Entwicklung  des  Staatswesens  wird  durch  eine  Reihe  von 
Faktoren  bedingt;  die  grcißte  Bedeutung  in  dieser  Hinsicht  besitzen 
die  Gestaltung  der  landwirtschaftlichen  und  gewerblichen  Produk- 
tion, Gliederung  der  Arbeit,  der  Warenverkehr,  das  Verkehrswesen, 
das  Kreditwesen,  die  Verfassung  des  Staates,  das  Finanz-  und  Kriegs- 
wesen, das  Schulwesen  und  die  kirchenpolitische  Verfassung.  Da 
nun  die  Richtlinien  für  die  Entwicklung  des  gesamtpreußischen 
Rechtes  auf  allen  Gebieten  der  menschlichen  Betätigung  in  jedem 
Zeitraum  in  den  Zielen  der  preußischen  Staatspolitik  gegeben  waren 
und  die  Gestaltung  des  besonderen  Provinzialrechtes  der  polnischen 
Gebiete  hauptsächlich  durch  die  Haltung  der  Regierung  den  Polen  ge- 
genüber bestimmt  wurde,  so  erscheint  es  dem  Verfasser  angezeigt,  je- 
des von   den  Büchern  mit  einem  Abschnitt  einzuleiten,  in  dem  er  die 


182 

Ziele  tl  IM'  I )  r  t'  u  ß  i  s  c  li  o  ii  S  t  ;i  a  t  s  p  o  1  i  t  i  k  i  in  a  1 1 1*;  e  meine  u 
und  den  Polen  gegenüber  im  besonderen  darstellt. 
Der  weitere  Inhalt  d  e  r  b  e  i  d  e  n  B  U  c  h  e  r  zerfällt  in  zehn  Abschnitte 
(II — XI)  in   folgender  Weise: 

Dem  einleitenden  Absehnitt  folgen  drei  Kapitel,  in  denen  die 
Staatsverfassung,  also  die  Gliederung  der  gesetzgebenden 
Gewalt  (II.  Abschnitt),  Gliederung  der  Verwaltungsbe- 
hörden im  allgemeinen,  der  Selbstverwaltung  in  den 
polnischen  Gebieten  im  besonderen  (III.  Abschnitt)  und  der 
Gerichtsbehörden  (IV.  Abschnitt)  schildert.  Der  fünfte  Ab- 
s  c  h  n  i  1 1  handelt  von  der  Organisation  der  Land  w  i  r  t- 
schaft.  des  Gewerbes  und  der  Arbeit,  woran  sieh  die 
Einteilung  d  er  Be  völk  er  u  ng  nach  Ständen  anschließt. 
Im  sechsten  Abschnitt  kommt  die  ki  r  ch  en  po  1  i  ti  sehe  Ver- 
fassung, im  siebenten  die  Entwicklung  des  Schulwesens, 
im  achten  andere  für  die  soziale  Entwicklung  wichtige 
Gebiete  der  inneren  Staatspolitik  zur  Besprechung.  Zwei 
weitere  Abschnitte  widmet  der  Verfasser  der  Darstellung  der 
wichtigsten  öffentlichen  Leistungen,  er  spricht  also  im 
IX.  Abschnitt  über  das  Steuerwesen  und  im  X.  über  die  mili- 
tärische Organisation  Preußens.  Der  XI.  und  letzte  Ab- 
schnitt handelt  von  den  wichtigsten  Kodifikationen  der  Zivil-,  Straf- 
und  Prozeßrechtes  usw.  wie  sie  in  den  polnischen  Provinzen  der 
Reihe  nach  eingeführt  wurden.  Den  Abschluß  bildet  eine  Darstel- 
lung   des  Provinzial- Zivilrechtes  der  polnischen  Gebiete, 


183 


28.  BIBLIOGRAPHIE. 


I.  Classe  de  philolog;ie. 

»Achivvum  do  dziejôvv  lit^ratury  i  oswialy  \v  Polsce*.  (Archives 
de  la  Commission  de  l'histoire  littéraire),  8-0,  tome  XV,  partie  1-e. 
pp.  XXIV  et  278. 

Contenu:  Stanislai  Rescii  Diaiiunn,  1583  —  1589  -    éd.  J.  Czubek. 

»Indeks  osob,  iniejscovvoéci  i  rzeczy  zavvartych  w  tomie  IX 
Sprawozdarî  Komisyi  do  badania  historyi  sztuki  w  Polsce«.  (Table 
alphabétique  des  matières  contenues  dans  le  vol.  IX  du  Compte-rendu 
de  la  Commission  de  Vhistoire  de  l'art  en  Pologne),  folio,  p.   176. 

Jachimkcki  Zdzislavv.  »Muzyka  na  dvvorze  krôla  VVJ'adyslawa 
Jagielly«.  (La  musique  à  la  cour  du  roi  de  Pologne  Ladislas  Ja- 
giello  [1424—1430]),  8-0,  p.  38. 

»Katalog  inkunabufôw  biblioleki  Opactwa  mogilskiego  oraz  ka- 
talog  inkunabufôvv  biblioteki  klasztoru  Cyslersôw  vv  Szczyrzycu«. 
(Catalogue  des  incunables  des  abbayes  des  Cisterciens  de  Mogvta  et 
de  Szczyrzyce)  —  éd.  P.  Gérard  Kowalski  0.  C,  8-0,  pp.  XIll 
et  162. 

Klkczkowski  Adam.  »Rejeslr  budowy  galeony.  Zabytek  z  r.  1572 <. 
(TJti  registre  de  l'an  1572  contenant  le  relevé  des  frais  de  la  bâtisse 
d^une  galère),  8-0,  pp.  XII  et  155,  5  planches. 

MoRAwsKi  Kazimikrz.  »Vcrgillus  i  Horalius«.  (Vergile  et  Horace)^ 
8-0,  pp.  VI  et  210. 

RuoNicKi  MiKuLAj.  »Zmiany  rodzaju  w  rzeczownikach  zapoày- 
czonych«.  (Altérations  du  genre  dans  les  substantifs  empruntés)^  8-0, 
p.  94. 

SzYJKowsKi  Maryan.  >Schiller  w  Polsce.  Studyum  historyczno- 
porôwnawcze«.  (L'oeuvre  de  Schiller  en  Pologne),  8-0,  pp.  VIII  et  318. 

II.  Classe  d'histoire  et  de  pliilosophie. 

BoKATYNSKi  LuDwiK.  »J.  A.  CaMgari,  Nuncyusz  Apostolski  w  Pol- 
sce (1578 — 1581)«.  (J.  A.  Calligari,  nonce  apostolique  en  Pologne 
[1578—1581]),  8-0,  p.  52. 

'  Danysz  Antomi.    »0  wychowaniu    Zygmunta  Augusta«.   (Uéduea- 
tion  de  Sigismond  Auguste),  8-0,  p.  93, 


184 

GuMOwsKi  Maryan.  >Wpîywy  polskie  na  pieniçzne  stosunki  Sl^- 
ska  w  piervvszej  po-fowie  XVI  wieku«.  (I J'influence  de  la  Pologne 
sur  le  système  monétaire  de  la  Silésie  au  milieu  du  XVI  siècle),  8-0, 
p.  84. 

Halkcki  Oskak.  »Ostalnie  lata  SwidrygieWy  i  sprawa  wo^riska 
za  Kazimierza  Jagiellüiiczyka«.  (Les  dernières  années  du  Grand-Duc 
Swidrygielio  et  la  question  de  Volhynie  au  temps  de  Casimir  Jagel- 
lon),  8-0,  pp.  VI  et  315. 

>Najstarsze  slatuty  synodalne  krakowskie  biskupa  Nankera  z  2 
pa^dziernika  1320  r.«.  (Les  plus  anciens  statuts  synodaux  du  diocèse 
de  Cracovie  [1320]  de  Vévêque  Nanker)  —  publiés  par  Jan  Fija- 
tek,  8-0,  p.  XUV  et  66. 

>Regeslra  Thelonei  aquatici  Wladislaviensis  saeculi  XVI  —  éd. 
Stanislaw  Kutrzeba  et  Franciszek  Duda,  8-0,  pp.  XLVI 
et  872. 

»Rozprawy  Akademii  Umiejçtnoéci.  Wydzial  historyczno-fîlozo- 
Oczny<.  (Travaux  de  V Académie  des  Sciences.  Classe  d'histoire  et  de 
philosophie),  ser.  II,  vol.  XXXIII,  ll-e  partie,  8-0,  p.  165—341. 

Zachokowski  Stanislaw.  »Jakôb,  biskup  pfocki  i  jego  dziafalnosé 
ustawodavvcza  i  organizacyjna.  1396  —  1425«.  (Jacob  évêque  de  Piock 
[1896—1425]  et  son  oeuvre  legislative),  8-0,  p.   160. 


Nakiadem   Akademii  Umiejetnoéci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Bolestawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  1916.  —  Drakaroia  Uaiwersytetu  Jagielloiîskiego,  pod  zarz^dem  J.  Filipowskiego. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 
DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 


CLASSE  DE  PHILOLOGIE.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 


L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE  A  ÉTÉ  FONDÉE  EN  1«7H  PAR 

S.  M.  L'EMPEREUR  FRANÇOIS  JOSEPH  1. 

PROTECTEUR  DE  L'ACADÉMIE: 

S.A.  I.  ET  R.  CHARLES  ETIENNE,  ARCHIDUC  D'AUTRICHE. 

VICE-PROTECTEUR  : 
Vacat. 

PRÉSIDENT:  S.  E.  M.  LE  COMTE  STANISLAS  TARNOWSKI. 

SECRÉTAIRE  GÉNÉRAL:  M.  BOLESLAS  ULANOWSKI. 

EXTRAIT  DES  STATUTS  DE  L'ACADÉMIE 

(§  2).  L'Académie  est  placée  sous  l'auguste  patronage  de  Sa  Majesté  Im- 
périale Royale  Apostolique.  Le  Protecteur  et  le  Vice-Protecteur  sont  nommés  par 
S.  M.  l'Empereur. 

(§  4).  L'Académie  est  divisée  en  trois  classes: 

a)  Classe  de  Philologie, 

b)  Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie, 

c)  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et  Naturelles. 

(§  12).  La  langue  officielle  de  l'Académie  est  la  langue  polonaise. 


Depuis  1885,  l'Académie  publie,  en  deux  séries,  le  ,,Bulletin  International" 
qui  parait  tous  les  mois,  sauf  en  août  et  septembre.  La  première  série  est  con- 
sacrée  aux  travaux  des  Classes  de  Philologie,  d'Histoire  et  de  Philosophie.  La 
seconde  est  consacrée  aux  travaux  de  la  Classe  des  Sciences  Mathématiques  et 
Naturelles.  Chaque  série  contient  les  procès  verbaux  des  séances  ainsi  que  les 
résumés,  rédigés  en  français,  en  anglais,  en  allemand  ou  en  latin,  des  travaux 
présentés  à  l'Académie. 

Prix  pour  un  an  (dix  numéros)  —  6  K. 

Adresser  les  demandes  à  la  Librairie  :  Gebethner  et  Cie,  Cracovie 

(Autriche),  Rynek  Glôwny. 

Publié  par  l'Académie 

sous  la  direction  du  Secrétaire  général  de  l'Académie 

M.  Boleslas  Ulanowski. 

Nak}adem  Akademii  Umiejçtnoéci. 

Krakow    i'.)i7.  —  Drukarnia  Uniwersytetu  Jagiellonskiego  pod  zarzqdeni  Jôzefa  Pihpowskiego. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 

CLASSE  DE  PHILOLOGIE 
CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 

ANZEIGER 

DER 

AKADEMIE  DER  WISSENSCHAFTEN 

IN  KRAKAU 

PHILOLOGISCHE  KLASSE 
HISTORISCH -PHILOSOPHISCHE  KLASSE 

ANNÉE  1916 


CRACOVIE 

IMPRIMERIE  DE  L'UNIVERSITÉ 

1917 


Table   des    matières. 


Page 

Bibliographie 73,  132 

Bienkowski  Piotr.    Note   sur  quelques   sculjjtures  antiques   de  Cracovie  25 

—  Les  lécythes  grecques  dans  les  collections  d'antiquités  à  Cracovie  80 
Brückner  Aleksander.    Contribution    à   l'histoire  de  la  langue  polonaise. 

V-e  partie 9 

—  Les  principes  de  l'éthymologie  slave lOO 

Elzenberg  Henryk.  Les  bases  de  la  métaphysique  de  Leibniz  ....  106 

Grabowski  Tadeusz.   Les  dernières  années  de  Meletius  Smotrycki     .     .  7 
Halecki  Oskar.  La  Lithuanie,   certains  territoires  russes  et  la  Samogitie 

comme  parties  intégrantes  du  Grand    Duché    de  Lithuanie     ...  51 

Horodyski  Wïadyslaw.   La  philosophie  de  l'absolu   de   Hoene-Wroùski  33 

—  La  philosophie  de  Lambert  dans  ses  rapports  avec  les  doctrines  de 
Kant  et  de  Bacon 113 

Krzeczkowski  Konstanty.  La  commission  instituée  dans  la  Republique 

de  Cracovie  pour  régler  l'état  juridique  des  paysans 37 

Michalski  Konstanty  C.  M.  La  philosophie  thomistique  en  Pologne  à  la 

fin  du  XV  et  au  commencement  du  XVI  siècle 64 

Rostaflnski  Jôzef.  La  martre,  la  fouine  et  la  belette 12 

—  Mémoire  sur  les  termes   employés   dans   la   langue  polonaise   pour 
désigner  quelques  produits  des  betteraves 13 

Sajdak  Jan.    Quae  ratio   inter   Gregorium   Nazianzenum   et  vetustissima 

carmina  christiana  intercédât 83 

Sinko  Tadeusz.  Les  sources  classiques   dans  l'oeuvre   de   Stanislas  Wy- 

spianski        14 

—  De  traditione  orationum  Gregorii  Nazianzeni.  I:  De  tempore  et  or- 
dine  orationum  Constantinopoli  habitarum 16 

—  De  traditione  orationum  Gregorii  Nazianzeni.  Fars  II 22 

—  Epître  adressée  par  un  humaniste  à  Jean  Dlugosz  en  14.o5    .     .     .  105 
Szczepanski  Wladyslavv  S.  J.  La  signification  de  Kbrt  ha'äres    ...  29 

Taylor  Edward.  L'idée  fondamentale  de  la  coopération 54 

Witkowski  Stanislaw.  Études  sur  Homère.  La  Dolonie 90 


^    / 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉAIIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


I.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N«  1—7.  Janvier— Juillet.  1916. 

Sommaire.  Séances  du  3  et  du  10  janvier;  du  14  et  du  21  février;  dn  13  et  du 
2U  mars;  du  3  et  du  10  avril;  du  9  et  du  15  mai;  du  5  et  du  19  juin;  du 
3  et  du   10  juillet. 

Késumés:    1.   GRABOVVSKI  TADEUSZ.     Les    dernières    années    de   Meletius 
Ömotrycki. 

2.  HKÜCKNEü  ALEKSANDEK.  Contribution   h   l'histoire  de   la   langue  polo- 

naise   V-e  partie. 

3.  KCSTAFINSKI  JÖ/jEF.  La  martre,  la  fouine  et  la  belette. 

4.  K06TA KINSKI  JuZEF.   Mémoire  sur  les  termes  emjiloyés  dans  la  langue 

polonaise   pour  désigner  quelques   produits  des   betteraves. 
ô.   SINKO    TADEUSZ.     Les    sources    classiques    dans    l'oeuvre    de     Stanislas 
W  yspiaiiski. 

6.  SINK(J  TAÜEUSZ.     De    traiitione    orationuni    Gregorii    Nazianzeni,    I:    De 

temuore   et  ordine   orationuni  Constantiuopoli   habitarum. 

7.  SINKO  TADEUSZ.  De  traditione  orationiim  Gregorii   Nazianzeni.  Pars  II. 

8.  HIENKOW'SKI   PiO  1  R.   Note  sur  quelques  sculptures  antiques  de  (îracovie. 

9.  SZCZiOPANSKI   WLADYSLÂW   S.  J.   La   signifii-ation  de   Kbrt  hâ'âres. 

10.  HOKODYSKI  WLADYSLAW.  La  philosophie  de  l'absolu  de  Hoene-Wronski. 

11.  KKZECZKOWSKl  KOÎS^STANTY.    La  commission    instituée    dans    la  Répu- 

blique de  Cracovie   pour  régler  l'état  juridique  des   paysans. 

12.  HAUECKI   (»SKAK.    La    Lithuanie,    certains  territoires   russes    et  la  Samo- 

gitie   romme   parties   intégrantes  dn   Grand   Duché   de    Lithuanie. 

13.  TAYLOR   EDWAKI».   L'idée   fondamentale  de   la  coopération. 

14   MICHALSKI  KONSTANl  Y  G.  M     La  philosophie  thomistique  en  Pologne 

à   la  fin  dn  XV  et  au  commencement  du  XVI  siècle. 
15.  BIBLIOGRAPHIE 


SÉANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE    DU  10  JANVIER  1916. 
Pkésidknck  »k  m.  C.   MORAWSKl. 

M.  Igv.acy  Chrzanowski  présente  ?on  article:  ^Les  sources  classi- 
ques du  poème  tragique   ^Mnich«^  (Le  Moine)  de  Joseph  Korzeniowski'^. 

M.  Tadri'szk  Grabow.ski  présente  son  article:  „Nouvelles  contribu- 
tions à  l'histoire  de  la  cojiceptioti  de  l'art  "poétique  chez  les  écrivains 
du  mogen-âge  et  de  la  renaisance  en  Polo'jne^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  Fart  en  Pologne  du  20  janvier  1916. 

BllIlAtiD    I— II.  1 


SEANCE  DU  14  FEVRIER  1916. 
PuKsii.KN<K   i.K  M.  G.  MORA.W.SKI. 

M.  Tadki.'sz  Gkakowski  présente  son  article:  „Les  dernières  années^ 
de-  Meletius  Smotrycki'^  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  J<tACHi.M  Rkinhold  :  j^Lqs 
éléments  classiques  et  féodaux  de  l'amour  chevaleresque  d'après  les 
poètes  provençaux^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  10  février  1916, 


SEANCE  DU  13  MARS  1916. 
Pkésidence  i)k   m.   C.   MOKAWSKI. 


M.  JôzKï^  RosTAFiîs'sKi  présente  son  travail:  ^Mémoire  sur  les  ter- 
mes employés  dans  la  langue  polonaise  pour  désigner  quelques  produits 
des  betteraves"'  *). 

M.  Tadeuîsz  Sinko  présente  son  travail:  „Les  sources  classiques  dans 
l'oeuvre  de  Stanislas    Wysp'mhski"'  ^). 

M.  Ignacy  Chi{zan()wski  présente  son  travail  de  M.  Jôzef  Ujbjski: 
„Les  idées  dominantes  dans  le  poème    ^Änhelli*   de  Jules  Siowacki". 


SÉANCE  DU  10  AVRIL  1916. 
PUKSIDKNCK    UK    M.    ('.    MOKAWSKI. 

Al.  Alkk.sanukk  BKÜCKNKK  présente  le  travail:  „Cofitribution 
à  fhistoiri:  de  la  langue  polonaise^.  V-e  série*). 

M.  Stanislaw  Winuakikwicz  présente  son  travail:  „Uinjluence  de 
Dante  sur  les  poèmes  de   Sigismond  Krasinski^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  9  mars  1916. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
missions linguistique  du  22  mars  1916. 


M  Voir  Késumés  p.  7.  ^)  Voir  Résomés  p.   14. 

*)  Voir   Résumi's   p.    13.  *)   Voir   Résumés   p.   9. 


SEANCE  DU  9  MAI  1916. 
PRÉsinKNCK   i.K  M.   C.  MOK-WVSKI. 

M.  Stanislaw  Tomkowicz  présente  son  article:  „L'état  actuel  des 
archives  et  des  bibliothèques  qui  se  trouvent  dans  la  partie  du  Roy- 
aume de  Pologne  occupée  'par  l'Autriche"'. 

M.  JôzEP  Tkriiak  présente  son  article:  y^Une  poésie  hiconnue 
d'Adam  Mickiewicz'^ . 

M.  Tadeusz  Sinko  présente  son  travail:  „De  traditione  orationum 
Gregorii  Nazianzeni.  I:  De  tempore  et  ordine  orationum  Constantino- 
poll  habitanmi^  ^). 


SÉANCE  DU  19  JUIN  1916. 
Présidkxce  de  m.  C.  MORAWSKI. 

M.  JÖZEF  RosTAFixsKi  présente  son  travail:  „La  martre,  la  fouine 
et  la  belette^  '-). 

M.  PioTR  BiKNKowsKi  présente  son  article:  j^Note  sur  quelques 
sculptures  antiques  de  Cracovie''^  *). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  Sajdak:  j^Quae  ratio 
inter  Gregorium  Naziamenum  et  vetustissima  carmina  ehristiana  in- 
tercédât. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M-me  Marya  Dynowska:  „Phi- 
lippe Nerée  Golanski  et  les  théories  néoclassiques  du  XV  111  siècle 
en  Pologne''^. 

Le  Secrétaire  présente  un  article  de  M.  W^odzimierz  Dbmktry- 
KiEwicz:  „Les  études  préhistoriques  en  Suisse^.  I-e  partie. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission anthropologique  du  23  mai  1916. 


SEANCE  DU  10  JUILLET  1916. 
Présidence  de  M.   0.  MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wladysi.aw  Szczepambki  S.  J. 
f,La  signißcdition  de  Khrt  hà'âres'^  *). 

*)  Voir  Résamés  p.  16.  *)  Voir  Résumés  p.  25. 

')  Voir  Résumés  p.   12.  *)  Voir  Résumés  p.  29. 

1» 


M.  JozKF  Tkeiiak  présente  son  travail  :  y^Adam  Mickiewicz  en- 
visagé d'après  des  sources  inédites^.  I-e  partie. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Makyan  Szyjkowki:  „Lô 
fantôme  da?is  la  poésie  polonaise  avant  Adam  Mickiewicz'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Edmund  Bulanda:  „Le 
mythe  de  Cronos  représenté  sur  un  cratère  faisant  partie  de  la  col- 
lection du  comte  Georges  Atycielski^. 

Le  Secrétaire  présente  le  coniple-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission  [»hilologiqne  du  3  juillet  1916. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  3  JANVIER  1916. 
Pkksidknck   i)k  m.   F.   ZOLl..  .-kn. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maryan  Lodyn.ski  :  „Les 
chartes  falsifiées  du  XllI  siècle  de  l'evêché  de  Piock". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wj^ady^saw  Horodyski: 
y,La  philosophie  de  l'absolu  de  Hoene-Wronski'^  ^). 


SEANCE  DU  21   FEVRIER  1916. 
I'kksidknck   1)k  m.   F.  ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Kon.stanty  Mighalski  : 
„La  philosophie  thômistique  en  Pologne  à  la  ßti  du  XV  et  au  com- 
mencement du  XVI  siècW"^^). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Konstanty  Krzbczkowski: 
„ha  commission  instituée  dans  la  République  de  Cracovie  pour  régler 
l'état  juridique  des  paysans^  ^). 


SEANCE  DU  20  MARS  1916. 
Fkésidknce  de  m.   F.  ZOLL  skn. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Oskak  Halbcki  :  „La 
Lithuanie.  certains  territoires  russes  et  la  Samogitie  comme  parties 
intégrantes  du   Grand  Duché  de  Lithuanie^  *). 

')   Voir  Résumés  p.  33.  »)  Voir  Kéaumés  p.  37. 

»)   Voir  KéHuméa  p.  fi4.  *)  Voir  liésumcs  p.  51. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Adam  Kj.uuzinski  :  „Les 
rapports  du  roi  Ladislas  fjokittek  avec  les  Habshourgs  (1330 — 1332). 

Le  Secrétaire  présente  le  ctjmpte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  la  phiUisophie  en  Pologne  du  21  février  1916. 


SEANCF  DU  3  AVRIL  1916. 
Pké^iuknck  de  m.  F.  ZOLL  skn. 


Le  Secrétaire  présente  les  travaux  de  M.  Stanislaw  Zachokow.ski: 

a)  ^Les    *colloquia*    en    Pologne   dti   XII  jusqu'au   XIV  siècle"'    — 

b)  „Les  synodes  diocésains  dans  la  province  de  Gniezno  entre 
1423 — 1427"'  —  c)  „Le.9  traités  juridiques  composés  à  V occasion  du 
projet  de  couronnement  de   Vitold.   Bue  de  Lithuanie  (1429 — 1430)"'. 


SEANCE  DU  15  MAI  1916. 
Présidknci-:  dk  m.  F.  ZOLL  sen. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  WLAovsfcAw  Szczkpan.ski  S.  J.: 
„Les  quatre  Evangiles:  introduction,  nouvelle  traduction  et  commentaire" . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Edwakd  Stamm:  y^Pessi- 
misme  et  optimisme.  Étude  sur  les  bases  étiques  de  la  résignation  active". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission historique  du  17  décembre  1915. 


SEANCE  DU  5  JUIN  1916. 
Pkésiukvck  de  m.   F.  ZOLL  sen. 

M.  VVf/ADY8tA\v  Choi'kowski  présente  son  travail:  j^Histoire  des: 
cloîtres  et  monastères  en  Galicie  à  Vépoque  des  partages  de  la  Pologne. 
Première  partie:  Les  ordres  complètement  éliminés". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Edward  Taylor:  ..L'idée 
fondamentale  de  la  coopération"  ^). 


1)  Voir  Résumés  p.  54. 


SÉANCE  DU  3  JUILLET  1915. 

PKK«IDKMrK     DK     M.      V.     ZOLL    SKN. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Rafa^  Taubknschlag: 
„La  procédure  obsei-vée  dans  le  procès  intenti'  d  propos  de    Virginie'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  c«»mpte-rendu  de  la  séance  de  la  Cora- 
mision  de  l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  4  juillet  1916. 


Résumé'^ 


o 


1.     GEABOWBKI  TADEUSZ.     Ostatnie  lata  Melecyusza   Smotryckiego. 
{IHe  letzten  Jahre  Meletius  iSmotrychis). 

Die  Persönlichkeit  des  Meletius  Smotr^^cki  ist  in  jüngster  Zeit 
zum  Gegenstand  recht  beachtenswerter  Forschungen  geworden,  wel- 
che größeres  Interesse  sowohl  in  psychologischer  Hinsicht  als  auch 
wegen   des  neu  gewonnenen  geschichtlichen  Materials  verdienen. 

Unter  den  polnischen  Gelehrten  ist  an  das  Studium  dieses  Ge- 
genstandes der  neben  Prof.  Dr.  Brückner  tüchtigste  Kenner  jener 
Zeit,  Prof.  Dr.  Tretiak,  herangetreten.  Die  russischen  Gelehrten 
(Zukowicz,  Osinskij)  haben  historisches  Material  beigebracht,  durch 
welches  sowohl  die  in  den  Landtagen  zur  Verhandlung  gekommene 
Kirchenunion  wie  auch  die  von  den  Russisch-orthodoxen  in  den  Kir- 
chenkonzilen von  Kiew  und  Lemberg  eingenommene  Stellung  be- 
leuchtet wird.  Im  Lichte  dieses  historischen  Gewinnes  erscheinen 
auch  klarer  auf  dem  Hintergrund  der  damaligen  Zeit  die  Gestalt 
Smotryckis  und  seine  Kompromißpläne,  und  wir  kommen  in  die 
Lage,  seine  Bestrebungen  besser  zu  verstehen  und  allseitig  und 
gründlich  zu  beurteilen. 

Ein  Vorspiel  zu  den  Kompromißplänen,  welche  lediglich  an  dem 
Widerstand  des  Pöbels  während  des  Kiewer  Kirchenkonzils  schei- 
terten, bildete  Smotryckis  Polemik  mit  den  Unierten  in  Angelegen- 
heit des  Patriarchen  Teophan.  Hierin  vertrat  er  sowohl  seine  eige- 
nen Interessen  wie  auch  die  der  russisch-orthodoxen  Hierarchie, 
welche  geneigt  war,  seinen  Kompromißweg  einzuschlagen.  Er  setzte 
-sich  für  die  religiösen  Freiheiten  ein,  da  es  sich  ihm  darum  han- 
delte, seinen  Bestrebungen  politisches  Gewicht  zu  verleihen.  Es 
cunterliegt  auch  keinem  Zweifel,  daß  Smotr3^cki  durch  sein  Doppel- 


spiel,  das  von  den  linierten  Polëniikern  bald  entdeckt  wurde,  we- 
nig r^eifall  unter  der  großen  Menge  erntete.  Ein  "Mann  von  solcher 
Glaubensinnigkeit,  wie  Smotrycki,  gewesener  Jesuitenzögling  und 
Wittenberger  Scholar,  konnte  sich  in  der  Stickluft  der  russich-ortho- 
(loxen  Brüderschaften,  deren  Macht  er  vergebens  zu  stürzen  suchte, 
nicht  wohlfühlen. 

Sein  angeborener  Ehrgeiz  zog  ihn  in  jenes  Lager  hinüber,  wo 
seine  unadelige  Herkunft  verspottet  wurde.  Es  schmerzte  ihn  immer, 
daß  das  russisch-orthodoxe  Lager  verbauerte,  da  der  Adel  in  das 
katholische  Lager  übertrat,  ja,  sogar  sich  den  linierten  gegenüber 
ablehnend  und  £:eringschätzend  verhielt,  daß  der  orthodoxen  Partei  das 
kulturell  höher  stehende  Element  entfremdet  wurde,  daß  es  sich  den 
Intrigen  des  russischen  Patriarchats  und  der  moskowitischen  Regie- 
rung gegenüber  widerstandsfähiger  erwies.  Als  Vertreter  der  west- 
lichen Kultur  und  Anhänger  der  in  der  katholischen  Theologie  ange- 
nommenen These,  daß  Staatseinheit  ohne  Religionseinheit  undenkbar 
sei,  war  er  vor  allem  bestrebt,  auf  dem  von  Skarga  bereits  versuch- 
ten Wege  eine  Union  zustandezubringen,  um  so  nun  die  überaus 
schädlich  wirkende  Zerrissenheit  des  ruthenischen  Volkes  zu  besei- 
tigen, jenes  Volkes,  für  dessen  Rechte  er  sich  immer  einsetzte  und 
in  jenem  Staate,  dessen  religiöse  Zersplitterung  von  auswärtigen  Fak- 
toren ausgebeutet  wurde.  Wenn  er  zum  Märtyrer  der  Union  dort 
nicht  geschaffen  erscheint,  wie  Kuncewicz  ein  solcher  infolge  Smo- 
tryckis  früherer  Hetzagitation  geworden  war,  so  fehlte  es  ihm  we- 
nigstens nicht  an  Scharfsinn,  die  traurigen  P^olgen  eines  solchen 
Zwiespaltes  vorauszusehen. 

Wurde  auch  die  Lage  durch  seine  Abtrünnigkeit  von  der  ortho- 
doxen Kirche  nicht  besser,  so  waren  doch  die  Gründe  dieser  Ab- 
trünnigkeit nicht  materieller  Natur.  Veranlaßt  wurde  sie  nämlich 
durch  die  überragende  geistige  Kultur  des  ehemaligen  erbitterten 
Gegners  der  Union,  sowie  durch  die  Hoffnung,  daß  der  Reichstag, 
dessen  Aufmerksamkeit  von  den  Problemen  des  Krieges  mit  Schwe- 
den ofanz  verschlung-en  zu  sein  schien,  sich  doch  endlich  wird  für 
diese  Angelegenheit  gewinnen  lassen.  Leider  erwies  sich  diese 
Hoffnung  als  trügerisch;  trotz  ihrer  Tragweite:,  begegnete  diese  Fra- 
ge in  Polen  einer  ähnlichen  Gleichgültigkeit,  wie  man  mit  ihr  schon 
auf  den  früheren  Reichstagen  in  der  Zeit,  wo  die  Union  von  Brzesé 
zustande  kam,  zu  kämpfen  gehabt  hatte. 

Als  Schriftsteller  erinnert  Smotrycki    durch    sein   Temperament. 


an  Orzeehowski.  Iii  ähnlicluT  Weise  wie  dieser  schöpfte  er  seine 
Gedanken,  welche  der  katholischen  und  der  russisch-orthodoxen 
Kirche  fremd  sind,  aus  einer  fremden  Quelle,  verlangte  in  ähnlicher 
Weise  wie  dieser  Toleranz  für  Russisch  orthodoxe,  und  als  endlich 
seine  Sturmzeit  vorüber  war.  spann  er  Pläne,  welche  mit  seiner  Ver- 
gangenheit im  krassesten  Gegensatz  standeii.  Seine  humanistische  Bil- 
dung, Verwendung  der  polnischen  Sprache  und  seine  Kompromißbe- 
strebungen sind  nicht  ohne  maßgebenden  Einfluß  auf  die  Tradition  der 
Kiewer  Akademie  und  die  späteren  Vertreter  der  orthodoxen  Hierar- 
chie geblieben,  welche  sich  zu  Zeiten  Mohitas  und  Kossows  weit  abseits 
von  dem  Byzant3^nismus  Wiszenskis  und  Kopystenskis  zu  halten  ver- 
stand. Der  Pöbel,  das  Kosakenvolk,  die  Popen,  die  Brüderschaften 
verharrten  auf  ihrem  Standpunkt  und  büßten  ihre  Verblendung  mit 
dem  moskowitischen  Joch,  da  die  Russisch-orthodoxen  in  der  Folge 
der  Willkürherrschaft  des  Moskauer  Patriarchats  unterstellt  wurden. 


2.  BI'iCKXP^R  ALEKSANÜER.  Przyczynki  do  dziejôw  j^zyka  polskiego. 
Serya  V.  i  ostatnia.  {Beifrä{/e  zttr  (ifsrluchte  der  polnisciten 
Sprache). 

Es  ist  der  Schlußteil  einer  Reihe  von  Abhandlungen,  die  wie 
viele  vorausgegangene  desselben  Verfassers,  in  erster  Reihe  als 
Vorarbeiten  zu  einem  künftigen  Thesaurus  linguae  polonicae  zu 
gelten  haben.  Denn  ein  solcher  Thesaurus  wird  zu  einer  unver- 
meidlichen Aufgabe  der  nächsten  Zukunft  werden.  Die  bisherigen 
polnischen  Lexika  reichen  nicht  im  geringsten  aus;  „Linde"  umfaßt^ 
mit  starken  Lücken,  nur  die  Sprache  von  1550  — 1800;  das  neue 
Warschauer  Wörterbuch,  so  verdienstlich  auch  dieses  von  einigen 
Privatper-sonen  unternommene  Werk  sein  mag.  ist  zu  knapp  gehal- 
ten. Alle  slawischen  Akademien  halten  es  für  ihre  Ehrenpflicht,  für 
ihre  Nationen  derartige  Werke  zu  schaffen.  Die  Agramer  ist  darin 
am  weitesten  vorgeschritten;  die  Petersburger  hat  schon  ganze  Bände 
beigesteuert;  die  Prager  geht,  trotz  des  großen  Werkes  von  Kott 
und  des  altböhmischen  Wörterbuches  von  Gebauer,  langsam  an  eine 
neue  Materialiensammlung  zu  einem  Thesaurus  linguae  bohemicae. 
Ein  künftiger  Thesaurus  der  polnischen  Sprache  wird  den  alten  und 
neuen,  einheimischen  Sprachschatz  erschöpfend  darstellen:  er  wird 
verzichten  auf  die  fremde.  Avissen schaftliche  Nomenklatur,  auf  viele 


U) 

Vorhalsubstantiva  und  andere  Ableitungen,  die  im  Warschauer 
Wörterbuch  tii;urieren;  er  wird  dafür  Orts-  und  Personennamen  (in 
^•edrängter  Kürze)  aufnehmen;  er  wii'd  womöglicli  die  richtigen 
Etymolugien  beibringen  (im  Warschauer  Wörterbuch  sind  sie  \ael- 
fach  falsch,  ohne  sich  bei  leicht  einzusehendem  auf  Verweisungen 
einzulassen,  z  li.  wird  er  nur  ^dobri/  gut"  erklären,  aber  bei  dohi-0(\ 
dohiodzuj.  dohrutliicij,  injdohrzec  u.  s.  w.  nichts  erwähnen;  ebenso- 
wenig wird  er  bei  spar.  op6r  ;  zhôr.  zhiôr,  uhi6i\  iryb<h\  wi/hi6r,  ohiöf, 
pohor.  dohör  u.  s.  w.  auf  die  „Wurzeln"  verweisen.  Und  ebensowenig 
wird  es  seine  Aufgabe  sein,  bei  Wörtern,  wie  si/iij  dorn,  brat,  mac 
u.  dgl.  ihre  Deutung  zu  geben;  es  genügt  die  Angabe,  daß  dies 
urslawische  Worte  seien;  denn  ein  besonderes  etymologisches  Wör- 
terbuch, nach  Art  des  deutschen  von  Kluge  oder  des  russischen 
(übrigens  wenig  gelungenen)  von  A.  Pre  o  b  razen  ski  j ,  ist  auch 
fürs  Polnische  unerläPtlich;  ein  solches  gedenkt  der  Verfasser  selbst 
abzufassen,  das  natürlich  nur  die  „Hauptstämme"  oder  richtiger  ge- 
sagt nur  die  wichtigeren,  einheimischen  und  fremden  Wörter  ent- 
halten  soll. 

Die  bisherigen  Abhandlungen  des  Verfassers  dienten  vielfach 
beiden  Zielen;  einmal  sammelten  sie  alte  Wörter  und  Belege  aus 
mittelalterlichen,  namentlich  Glossenhandschriften  sowie  aus  Drucken 
und  Handschriften  des  XVI.  und  XVII.  Jahrhunderts;  dann  trach- 
teten sie.  die  Etymologie  vieler  Wörter,  einheimischer  wie  frem- 
der, zu  ergründen.  Denn  die  Etymologie,  speziell  die  slawische, 
liegt  gar  sehr  im  Argen,  ist  heute  ganz  auf  die  Abwege  der  Wur- 
zelvergleichung geraten  und  rückt  daher  nicht  von  der  Stelle, 
wie  dies  das  H  ernek  ersehe  Etymologische  Wörterbuch  ohne- 
weiteres beweist.  Gerade  die  Etymologie  verlangt  behutsames,  lang- 
sames Forschen  und  Deuten;  man  kommt  oft  erst  nach  Jahren  auf 
die  richtige  Spur,  öfters  gar  nur  durch  Zufall.  So  hat  der  Verfasser 
erst  nach  Jahren  die  Angaben  des  Dlugosz  über  die  mythologischen 
Namen  der  Polen  auf  ihr  richtiges  Maß  zurückzuführen  vermocht; 
gerade  der  25.  Beitrag  ist  diesem  Thema  ganz  gewidmet;  es  hat 
sich  gezeigt,  dali  sogar  dem  Nyja,  der  durch  die  Wiederholung 
bei  Parkosz  um  1440,  einer  ganz  von  Dlugosz  unabhängigen  Quelle, 
gesichert  schien,  jeder  Wert  abzusprechen   ist. 

Neben  diesem  einen  Zweck,  der  Bereicherung  des  Lexikons  und 
der  Etymologie,  verfolgt  speziell  der  Beitrag  Nr.  26  einen  andern. 
Die  Richtung  der   modernen   Forschung  zielt  noch  immer    obgleich 


11 

<der  Glaube  an  die  Au.snalim.sl()sio;keit  der  soj^-.  Laut^-esetze  längst 
'erschüttert  ist,  darauf  hin.  das  Gesetzmäßige.  Organische  in  der  Spra- 
•che  zu  betonen,  den  Zufall,  die  Willkür  auszuschalten;  Psychopho- 
netiker  suchen  sogar  rein  mechanische  Vorgänge  auf  ihre  Notwen- 
digkeit hin  zu  prüfen.  Dem  gegenüber  zeigt  der  Verfasser  an  einer 
Reihe  von  Erscheinungen  aus  der  polnischen  Laut-  und  Formen- 
lehre sowie  Orthographie  auf  die  reinste  Willkür,  den  Zufall,  der 
sich  in  der  Sprache,  als  einer  menschlichen  Erfindung,  breit  ma- 
chen muß;  er  sammelt  Beispiele  von  Dissimilationen  und  Metathesen, 
deren  Hauptgrund  einfach  in  dem  Analphabetismus  zu  erkennen 
ist,  denn  hauptsächlich  sind  es  fremde  Wörter,  die  somit  im  eige- 
nen sprachliehen  Bewußtsein  nicht  fest  verankert  sind,  die  diesen 
Prozessen  unterliegen.  Oder  wie  kann  von  einem  zureichenden 
Grund  die  Rede  sein,  wenn  wir  sehen,  dafi  neun  slawische  Spra- 
chen die  Dissimilation  oder  Metathese  unterlassen,  aber  die  zehnte, 
wo  alle  Verhältnisse  die  gleichen  sind,  sie  durchführt;  ri/ctrz  bleibt 
-überall  unverändert,  aber  der  Kleinrusse  macht  daraus  iycar,  aus 
arettdarz  macht  der  Weißrusse  allein  landur  u.  s.  w.,  aus  przi/kopa 
der  Pole  ein  krzt/popd.  aus  poknjiradto  der  Böhme  ein  koprvadlo 
u.  s.  w.  Absichtlich  überschreibt  der  Verfasser  dieses  Kapitel  mit 
Launeu.  Grillen.  AVillkür  in  der  Sprache,  denn  er  ist.  ganz  zu 
Unrecht,  wegen  solcher  Auffassungen  scharf  angegriffen  worden, 
aber  die  schönsten  Deklamationen  von  dem  unaufhaltsamen  Fort- 
schritt ad  astra  können  das  Faktum  der  in  der  Sprache  herrschen- 
den Willkür  oder  Laune  nicht  umstoßen.  Es  sammelt  nun  der  Ver- 
fasser absichtlich  eine  Menge  der  verschiedensten  sprachlichen  und 
schriftlichen  Erscheinungen  der  unverfälschtesten  Willkürherrschaft 
und  gibt  Vorschläge  zur  Eindämmung  dieser  Willkür  wenigstens  in 
der  schriftlichen  Fixierung  der  Sprache.  Er  geht  noch  weiter  und 
bezeichnet  als  bloße  Willkür  moderne  Erklärungen.  Etymologien  u.  dgl., 
die  sich  mit  den  Erscheinungen  der  Sprache  nicht  in  Einklang  bringen 
lassen,  sie  einfach  unberücksichtigt,  sich  durch  Äußerlichkeiten  ver- 
führen lassen,  wenn  z.  B.  der  Schreibung  von  o  durch  n  ein  gepreßtes  à 
zu  Grunde  gelegt  wird  oder  gebildeten  Polen  des  XVIL  Jahrhunderts 
die  Möglichkeit  von  ÎSIasurismen  bei  ihren  Reimereien  zugemutet 
wird.  Und  ebenso  vergeblich  wäre  es,  bei  einem  powieduc  neben 
powiadoc  nach  einem  Grunde  (außer  einem  Einflüsse  von  poiriem'f) 
zu  suchen,  ihn  gar  im  Einfluß  des  Böhmischen  finden  zu  wollen, 
^Solche  Annahmen  von  fremdsprachlichen  Einflüssen,  von  Analogien, 


1-2 

Villi  (^)uaiititäts-  uml  Akzeiitwirkungeii  (z.  R.  bei  den  I)oppelformen> 
irnii-isftar  und  ^Vroris-fau-  u.  d<i:l.)  nehmen  sieh  furchtbar  gelehrt 
ans.  aber  sie  reden  nur  an  den  Erscheinungen  vorbei,  statt  sie 
wirklich  zu  erklären.  So  wird  nanientlioh  an  der  neuesten  Darstel- 
lung (1er  pdlnischen  Phonetik  aufgezeigt,  wie  sie  die  Einheitlichkeit 
(1er  Erscheinungen  auf  Kosten  des  tatsächlichen  Bestandes  durchführt, 
unangenehmes  mit  Schweigen  übergeht,  anderes  willkürlich  um- 
deutet: ein  Kapitel  daraus  wird  kritisch  besprochen  und  es  wird  der 
Nachweis  geführt,  dali  darin  nur  das  Altbekannte  richtig,  alles  neu 
Vorgebrachte  unrichtig  ist.  Nur  bei  oberHächlicher  Betrachtung  ent- 
gehen einem  die  wirklichen  Schwierigkeiten;  allzusehr  kompliziert 
ist  jede,  namentlich  Schriftsprache,  allzu  vielen  streitenden  Einflüssen 
ausiresetzt.  als  dal»  man  sie  ohneweiteres  als  ein  durchaus  urs^anisches 
Gebilde,  ohne  alle  Unregelmäßigkeiten.  Auswüchse  u.  dgl.  darstellen 
k()iinte. 

In  der  Schlurtnummer  werden  wiederum  seltene  Worte  und  For- 
men aus  verschiedenen  Texten  des  XV.  und  XVI.  Jahrhunderts 
angeführt;  es  wird  u.  a.  nachgewiesen,  daß  Bozyce  des  Bogurodzica- 
liedes  der  richtige  alte  Vokativ  von  Bozi/c  ist;  es  wird  an  Beispielen 
gezeigt,  wie  sogar  unscheinbare  Texte,  kleine  Broschüren  jener  Zeit 
wertvolles  Material  enthalten   können. 


3.      KosTAFINSlvI  .loZKF.  Tchôrz,  kuna  i  Jasica.  {Vher  Iltis,  Marder 
und    tf'ieselj. 

Mit  dem  Worte  „tchörz"  bezeichnet  man  im  Polnischen  sowohl 
den  Iltis  wie  auch  einen  feigen  Menschen  Der  Verfasser  beweist, 
dalj  diese  Zusammenstellung  auf  einem  Mißverständnis  beruht.  Der- 
lltis  i.st  ein  mutiges  Tier,  er  wird  aber  auch  Stänker  genannt,  weil 
er  mit  Stinkdrüsen  am  After  ausgerüstet  ist,  deren  übelriechende 
Ausscheidung  ein  wirksames  Verteidigungsmittel  gegen  Feinde  bil- 
det. Man  war  im  Mittelalter  der  irrigen  Meinung,  der  Überfallene 
Iltis  lasse  aus  Furcht  vor  dem  Feinde  einen  Wind  streichen,  und 
da  man  auch  bei  einem  feigen  Menschen  in  Gefahr  eine  ähnliche 
Wahrnehmung  macht,  so  entstand  die  auf  unrichtiger  Basis  gegrün- 
dete Analogie. 

Der  Edelmarder  wird  im  Polnischen  und  Russischen  „kuna" 
genannt.  0.  Keller  war  der  Meinung  (Die  antike  Tierwelt  I.  p.  161), 
daß    dieser    Name    aus    dem    Slawischen     stammt    und    in    das  Alt- 


griechische  /tavviîcxy;  übergegangen  ist.  Dem  ist  nicht  so.  Kavvaxr^ 
ist  ein  kleinasiatischer  Name,  wahrscheinh'ch  iranischen  Ursprungs. 
Er  ist  von  den  Skythen  nach  Europa  gebracht.  Diese  Völker 
vermittelten,  wie  bekannt,  den  Handel  zwischen  den  griechischen 
Kolonien  am  Sehwarzen  Meere  und  den  nördlich  wohnenden  SUi- 
wen  und  können  den  Pelznamen  für  Edelmarderfelle  den  Slawen 
gebracht  haben..  Da  man  die  Felle  des  Edelmarders  stets  aus  West- 
europa verlangte,  so  hat  sich  der  Name  „kuna"  unter  den  dort 
wohnenden  Slawen,  d.  h.  Polen  und  Russen  erhalten.  Der  Verfasser 
erzählt  ferner,  wie  dieser  Name  „kuna"  im  Polnischen  auf  verschie- 
dene andere  Gegenstände  übertragen  wurde  und  warum  dies  geschah. 
Die  Katze  erschien  in  Nordeuropa  gegen  das  X.  Jahrhundert. 
Nichtsdestoweniger  waren  die  Mäuse  und  Ratten  dem  Menschen 
auch  früher  lästige  Tiere.  In  diesen  früheren  Zeiten  vertrat  das 
Wiesel  die  Stelle  der  Katze  ebenso  wie  im  Altertum  in  Rom. 
Das  Tierchen  ist  allerliebst,  wenn  es  gezähmt  wird,  was  mit  jungen 
Tieren  sehr  leicht  zu  erreichen  ist.  Sie  verstehen  sich  ausg:ezeich- 
net  zu  schmiegen.  Schmiegen  heißt  polnisch  iasic  sie  und  deswegen 
wird  das  Wiesel  noch  jetzt  polnisch  „tasica"  feine,  die  sich  zu 
schmiegen  versteht)  genannt. 


4.     ROSTAFIXSKI  JÖZEF.  O  nazwach  cwikïy,  burakôw  i  barszczu  ruber 
die  Namen  von  Manyold,  Rüben  und  Bärenklau). 

Wir  kennen  zwei  Rassen  der  Runkelrübe.  Beide  stammen  von 
der  wilden  Beta  maritima  ab.  Die  eine  mit  harter  Wurzel  wird 
der  eßbaren  Wurzeln  wegen  als  sogenannter  Mangold  kultiviert. 
Die  Wurzeln  des  zweiten  sind  saftig  und  süß;  die  rote  und  die 
Zuckerrübe  gehören  hieher.  Im  Altertum  und  das  ganze  Mittelalter 
hindurch  kannte  man  nur  den  Mangold.  In  Polen  wird  der  Man- 
gold cwikla  genannt.  Er  kam,  wie  sein  Name  beweist,  aus  Byzanz, 
wahrscheinlich  schon  in  vorgeschichtlicher  Zeit.  Er  diente  allge- 
mein als  Nahrungsmittel  der  armen  Bevölkerung  und  wurde  bis 
zum  Anfang  des  XVII.  Jahrhundert  angebaut.  Im  sechzehnten  Jahr- 
hundert wurde  nach  Polen  eine  rote  Rübe  mit  saftigen  Wurzeln 
gebracht.  Wegen  ihres  Wohlgeschmacks  wurde  sie  gern  genossen, 
und  zwar  gebacken,  aber  auch  mit  Sauerkraut  zusammengekocht, 
um  dieses  schön  rot  zu  färben.     Durch  Kochen    verliert  die  angre- 


14 

säuerte  rote  Rül)e  ihre  rote  Farbe  und  wird  fahl,  polnisch  hnry^ 
daher  wurde  zAierst  das  aus  gekochten  au<>esäuerten  roten  Rüberij. 
zubereitete  Gericht  hiiroki  j>'enannt,  und  in  der  Folge  wurde  dieser 
Name  auch  auf  die  PHan/e   übertragen. 

Die  bei  der  Ansäuerung  der  roten  Rübe  entstehende  Flüssigkeit 
kam  am  P^nde  des  XVITI.  .lahrhunderts  als  eine  allgemein  wohl- 
bekannte polnische  Sup'pe  unter  dem  entlehnten  Namen  hnrszcz  in 
Gebrauch. 

Der  Name  harszrz  bedeutet  ursj)rünglich  in  slawischen  Spra- 
chen soviel  als  Sproß  und  Avird  auf  eine  Pflanze,  und  zwar  auf 
HerarleiiiH  sphondilium  übertragen.  Diese  Bezeichnung  wurde  der 
Pflan/.e.  die  man  deutsch  alsP>;irenklau  bezeichnet,  deswegen  beigelegt, 
weil  ihre  sülJlichen.  sich  rasch  entwickelnden  Sprosse  in  der  allge- 
meinen ursprünglichen  Volkswirtschaft  von  großer  Bedeutung  wa- 
ren. Analog  kann  man  auf  Archangelicd  of/irinalis  hinweisen,  die- 
im  hohen  Norden  als  eine  uahrungliefernde  Pflanze  noch  im  XII. 
und  XIII.  Jahrhundert  unter  dem  Schutze  des  Gesetzes  stand,  Die 
Barszczprianze  enthält  in  ihren  Sprossen  soviel  Zucker,  daß  er  sich  aus. 
den  geschälten  Stengeln  in  Form  von  gelbem  Staub  ausscheidet.. 
Der  Stengel  kann  roh  gegessen  werden.  Gekocht  liefert  er  ein  süß- 
lich schmeckendes  Mus.  Aus  den  Blättern  gewinnt  man  durch  Fer- 
mentation ein  säuerliches,  wohlschmeckendes  Getränk.  Die  daraus, 
zubereitete  saure  Suppe  wurde  auch  als  harszrz  bezeichnet. 

Eine  so  wertvolle  Pflanze  mußte  schon  dem  vorgeschichtlichen 
Menschen  auffallen  und  allgemein  bekannt  sein.  Der  französische 
Name  la  harce  und  das  deutsche  bersten  stehen  mit  dem  polni- 
schen harszcz  offenbar  iu  genetischem  Zusammenhange.  Wahrschein- 
lich hatte  Heradeum  in  der  Urzeit  Eurasiens  eine  allgemeine  volks- 
tiinilicho   Bedeutuno-. 


ö.      SlNKd    lADKlS'/.         Antyk  Wyspiariskiego.   (  llyspianski  und  die 
Antil.e). 

Wyspianski  (18<39 — 1907)  fühlte  sich  früh  von  der  Antike  hin- 
gezogen. Dies  beweist  schon  sein  Pariser  Libretto  u.  d.  T.:  Die 
Danaiden  (1891).  Aber  erst  bei  der  Anfertigung  der  Illustrationen 
zu  der  Ilias  (1896)  ist  er  in  die  Welt  Homers  so  eingedrungen^ 
daß  er  schon  sein  ganzes  Leben  lang  ein  Ilomeride  geblieben  ist. 
Die  Schule  liatte  ihm   einiji^e  Kenntnis    der    Poetik    des    Aristoteles 


15- 

(drei  Einheiten,  Fnrclit  und  Mitleid)  beigebracht;  der  Einfluß  Nietz- 
sches (Geburt  der  Tragödie)  und  Schures  (le  drame  musical)  ver- 
tieften seine  Auffassung  der  Tragik,  und  die  Lektüre  der  antiken 
Tragödien  (in  Übersetzungen)  lieferte  ihm  Muster  und  Motive.  Unter 
diesen  Einflüssen  bereicherte  er  seine  „Legende"  (über  Krakus  und 
Wanda)  mit  antiken  Bestandteilen,  und  aus  Homer  spann  er  den 
Faden  zu  seinem  „Meleager"  (1897)  und  seinem  „Protesilaos  und 
Laodamia"  (1899).  Auch  einen  heimischen  Stoff  bearbeitete  er  in  an- 
tiker Manier  als  den  „Fluch"  (1899).  Beim  Studium  der  griechischen 
Literaturgeschichte  fesselte  ihn  die  Nachricht  Herodots  (6,  21)  über 
die  Aufführung  des  Falls  von  Milet  (Phrynichos)  und  das  Verbot,  den 
Zuschauer  von  der  Bühne  an  sein  eigenes  Mißgeschick  zu  erinnern. 
Um  dem  übermächtigen  Einfluß  der  romantischen  Poesie,  die  den  Tod 
predigte  und  dem  wirklichen  Leben  fremd  gegenüberstand,  entge- 
genzuwirken, zeigte  er  den  schädlichen  Einfluß  dieses  romantischen 
Wahnes  in  drei  historischen  Dramen  (Die  Warschauerin,  ein  Lied 
aus  d.  J.  1830,  Lelewel.  die  Legion  des  Mickiewicz)  und  in  zwei 
phantastischen  Bühnensatiren  (Eine  Hochzeit  1901.  Die  Erlösung^ 
1903).  Nun  wandte  er  sich  der  Poesie  des  Lebens  zu,  l^elebte  in 
der  „Akropolis"  (1904)  die  Bildsäulen  und  Bilder  in  der  Kathe- 
drale auf  dem  Wawelhügel  in  Krakau.  um  durch  den  Mund  des 
Psalmisten  David  ein  Auferstehungslied  anzu.stimmen.  In  demselben 
Drama  verkündigte  er  das  M3'sterium  des  Todes  als  Palingenesie.. 
Diese  Theorie  der  Palingenesie  in  Bezug  auf  den  polnischen  Auf- 
stand vom  J.  1830  predigte  er  durch  den  Mund  der  Persephone 
in  seiner  .Novembernacht'  (1904),  einem  sonderbaren  Versuche,  die 
nationale  Katastrophe  aus  dem  Wirken  der  Homerischen  Gotthei- 
ten zu  erklären.  Zu  HomcT  führte  ihn  aufs  neue  die  Vorbereitung 
der  Gesamtausgabe  seiner  Iliasillustrationen  (/OjJiT^pou  'IXcâç,  1903). 
So  versuchte  er  jetzt  eine  eigenartige  Revision  der  Ilias  in  der 
,Achilleis'  (1903),  in  die  er  auch  Motive  von  Dict^^s  Bellum  Tro- 
ianiim  einwob.  Aber  der  Versuch,  die  Abstinenz  des  Helden  vom 
Kampfe  durch  eine  neue  Philosophie  der  Verdammung  der  Tat  zu 
erklären,  ließ  sich  mit  der  Homerischen  Tradition,  die  schließlich 
siegte,  nicht  gut  in  Einklang  bringen.  Besser  gelang  ihm  die  Kon- 
zentration der  Odyssee  in  .Odysseus'  Heimkehr  (1907)'.  Er  belud  den 
Helden  mit  der  Schuld  der  Impietät  gegen  den  Vater,  ließ  ihn  aber 
sogar  über  das  Verhängnis  triumphieren,  zu  spät,  da  seine  Rache- 
pläne von  selbst  in  Erfüllung  gingen.    Der  von   Odysseus  ersehnte 


H) 

Kahu  des  Charun  zieht  mit  den  Seelen  der  Freier  an  ihm  vorbei. 
Der  Mann  der  Tat  bleibt  auch  nach  dem  Tode  ein  Irrender.  Ein 
Vergleich  .diT  Heimkehr  des  Odysseus*  mit  Hanptmanns  Werk 
,Der  Bogen  des  Odysseus'  zeigt  Wyspiai'iskis  Überlegenheit  soAvohl 
über  Hauptmann  wie  auch  über  andere  zeitgenössische  Dichter  der 
antiken  Tragödien.  Wyspianski  war  nicht  nur  ein  eifriger  Home- 
ride, sondern  auch  immer  ein  Bekenner  der  antik-tragischen  Welt- 
anschauung". 


6.     SINKO  'rA!>ErSZ.  —  De  traditione   orationum   Gregorii   Nazianzeni, 
I  :  De  tempore  et  ordine  orationum  Constantinopoli  habitarum. 

Die  Sammlung  der  Reden  des  Xazianzeners,  überliefert  durch 
die  Handscbiiften  vom  IX.  Jahrh.  angefangen,  umfaßt  außer  45 
eigentlichen  Reden  vier  theologische  Traktate  in  Briefform  (epist. 
101.  102.  202.  243  Migne).  zwei  exegetische  Versuche  (Die  Meta- 
phrase des  P^kklesiastes  und  die  Erklärung  von  Ezechieli,  und  zwei 
akzentuierende  Gedichte  (Poem.  mor.  3,  Poem.  dogm.  32  Migne)  zu- 
sammen 53,  mit  dem  hie  und  da  angehängten  Testament  o4  Num- 
mern. Da  aber  or.  35  und  epist.  243  vielen  Gesamthandschriften 
fremd  sind,  die  exegetischen  Versuche  nicht  überall  vorkommen 
und  die  beiden  Gedichte  oft  in  einer  Position  vereinigt  werden, 
beträgt  die  normale  Gesamtzahl  der  Nummern  52  (vj5')  oder  47 
(|i.Ç').  Das  erste  Corpus  ist  mit  dieser  Zahl  von  Elias  Cretensis,  das 
zweite  von  loannes  Memphites  bezeichnet  und  charakterisiert  wor- 
den. Dieser  Tradition  folgend,  unterscheiden  wir  unter  den  Ge- 
samthandschriften eine  vß-Familie  (Sigle  Nj  und  eine  {_iÇ-Familie 
(Sigle  M).  In  jeder  Familie  ist  die  Anordnung  der  Nummern  kon- 
stant, in  beiden  verschieden. 

Um  die  Grundsätze  beider  Akoluthien  zu  erkennen,  untersucht 
der  Verfasser  zuerst  die  bekannte  Gruppe  von  5  theologischen  Re- 
den (or.  21 — 31),  deren  übliche  Anordnung  und  Benennung,  von 
Petrus  Mosellanus  Protogenensis  (De  theologia  libri  quinque.  Lat. 
trad.  Basileae,  Frobeniana,  1523)  eingeführt,  sich  auf  die  Autorität 
der  Familie  N  stützt,  die  von  elf  Handschriften  mit  52  Schriften 
repräsentiert  wird:  Ambr.  1014,  s.  IX;  Vindob.  theol.  gr.  126,  s.  X. 
ex.;  Mosqu.  Syn.  141,  s.  X  ex.;  Mosqu.  Syn.  142,  s.  X  in.;  Mosq, 
Syn.  147,  s.  X;  Patm.  43a,  43b,  s.  X.;  Laur.  VII  22,  s.  XI;  Cae- 
senat.  Malatest.  XXIX  1.  s.  XI;  Par.  524.  s.  XIII;   Laur.  VII  12, 


17 

s.  XV;  Par.  510,  s.  IX.  Der  berühmte  Parisiiius  510  nimmt  die 
letzte  Stelle  ein.  weil  seine  Anordnung  schon  verworren  ist.  Sogar 
die  Auswahl  von  diesen  fünf  Reden  ist  traditionell,  wie  Neap.  Bor- 
bon. II  B,  5,  s.  XIV  beweist.  Ihre  Zusammenfassung  zu  einem  Gan- 
zen ist  ohne  Zweifel  von  Gregor  selbst  bewerkstelligt  worden,  wie 
dies  der  Anfang  von  or.  28  beweist,  in  dem  or.  21  rekapituliert, 
die  folgenden  dagegen  angekündigt  werden.  Und  dennoch  beweist 
eine  genaue  Analyse  der  Reden:  1)  daß  die  agnostische  Tendenz 
von  or.  27  und  28  von  dem  Zwecke  der  triadologischen  Reden 
29 — 31  absticht;  2)  daß  or.  29  mit  ihrem  Eingang  direkt  an  or.  27 
anknüpft  und  die  or.  28  ignoriert;  3j  daß  sich  nur  or.  27  —  30  ge- 
gen die  Eunomianer  wenden,  während  or.  31  oregen  die  Macedo- 
nianer  und  andere  Pneunotomachen  gerichtet  ist.  Hieronynius  nennt" 
die  letzte  Rede  de  Spiiitu  Sancto  liber  unus.  während  die  ersten 
vier  unter  dem  Gesamttitel  Adversus  Eunomimn  liher  unus  stecken. 
Der  griechische  Titel  von  or.  27  lipo?  E'jvo[j.tavo'jç  bezieht  sich  also  auf 
die  folgenden  Reden  (28.  29.  30),  während  ihr  nur  der  Nebentitel  IIpo- 
oiàXc^tç,  Vorrede  zukommt.  Die  Rufinische  Bezeichnung  dieser  Rede: 
Contra  Aiianos  stützt  sich  auf  eine  Glosse  im  ersten  Kapitel,  die 
noch  im  Vindobonensis  759,  s.  XII  fehlt.  Auf  Grund  dieser  Er- 
wägungen wird  die  ursprüngliche  Reihenfolge  jener  fünf  Reden  so 
bestimmt:  or.  27.  29.  30;  31;  28.  Diese  iVnordnung  erhielt  sich  in 
der  Familie  M. 

Um  weiteres  Material  zur  Beurteilung  der  Akoluthien  vorzubereiten, 
untersucht  der  Verfasser  die  Chronologie  aller  Reden,  vor  allem  die 
der  Wirksamkeit  Gregors  in  Konstantinopel  (5  Semester,  nach  Beginn 
379  —  Ende  Juni  380)  angehören.  Für  den  Hauptzweck  dieser  Wirk- 
samkeit hielt  Gregor  die  Begründung  der  Triadologie  und  ihre  Vertei- 
digung gegen  die  Häretiker.  Einzelne  Phasen  dieser  Wirksamkeit  kön- 
nen genau  an  der  Hand  der  Angaben  des  Carmen  de  Vita  verfolgt  wer- 
den. Nach  seinem  Zeugnis  (v.  1113  sqq)  fällt  die  glänzende  Periode 
der  theologischen  Tätigkeit  Gregors  auf  die  Monate  nach  der  Or- 
dination Maxims  (Ende  Februar  380)  bis  zur  Ankunft  des  Kaisers 
Theodosius  in  die  Hauptstadt  (24.  Nov.  380).  Als  Frucht  dieser 
Tätigkeit  wird  die  Begründung  der  echten  Triadologie  hergestellt. 
Gregor  rekapituliert  (de  Vita  v.  1210 — 1257)  seine  Beweisführung, 
die  sich  ganz  mit  dem  Gedankengang  der  or.  27  deckt.  Die  Inhalts- 
angabe der  eigentlichen  theologischen  Reden  wird  hier  unterlassen, 
nachdem  sie  schon  in  Poem.   dogm.  I  (=  or.  28),  Poem.   dogm.  II 

Bulletin  I— II.  2 


18 

(=  ur.  2V)),  l*oem.  dogin.  III  (=  or.  ol)  Pltitz  gefuiuleu  hat.  Or.  oO^ 
die  hauptsächlich  die  Zeugnisse  der  P)ihel  behandelt,  widerstrebte 
der  metrischen  Behandlung.  So  werden  die  fünf  theologischen  Re- 
den den  Monaten  vor  Ende  November  380  zugewiesen.  Einen  Be- 
weis dafür,  daß  Gregor  von  Anfang  an  an  die  Publikation  der  ge- 
nannten Reden  dachte  und  dieselbe  selbst  vorbereitete,  ündet  der  Ver- 
fasser in  Poem,  de  se  ipso  L  v.  53  f..  das  er  nach  gewissen  Anga- 
ben in  die  ersten  Wochen   nach  der  Ordination   des  Maximos  setzt. 

Um  die  H^^pothese  zu  untersuchen,  dal'i  die  Darstellung  (de  Vita) 
einzelner  Abschnitte  der  Tätigkeit  Gregors  in  der  Hauptstadt  mit 
den  Motiven  der  in  diese  Abschnitte  fallenden  Reden  operiert,  wendet 
sich  der  Verfasser  der  Erzählung  von  der  Uneinigkeit  der  neuen  Ge- 
meinde Gregors  zu  und,  nachdem  er  de  Vita  v.  680  Ö'  als  Nachahmung 
von  Paul.  I  Cor.  1,  10  ff  erwiesen  hat,  vergleicht  er  diese  Stelle  und 
die  ganze  Darstellung  jener  Uneinigkeit  mit  or.  32,  die  auch  nach 
anderen  Anhaltspunkten  den  ersten  Monaten  des  Jahres  379  ange- 
hören muß.  Gregor  hat  diese  Rede  selbst  nicht  herausgegeben  und 
so  konnte  er  später  ihre  Hauptmotive  in  or.  27.  28  verwenden. 
Die  in  Carmen  de  Vita  (v.  696  ff)  folgenden  Beschimi)fungen  Gre- 
gors durch  die  Arianer  werden  zurückgewiesen  in  or.  33,  die 
auch  nach  anderen  Merkmalen  bald  nach  or.  32  entstanden  sein 
muß.  Die  Beschreibung  der  arianischen  Gräuel  und  Gewalttaten, 
die  wir  in  dieser  Rede  (c.  3 — 5)  finden,  Ijcsteht  aus  lauter  Motiven, 
die  Gregor  schon  früher  bei  demselben  Gegenstande  verwendet  hat 
und  von  denen  er  auch  später  Gebrauch  macht.  So  muß  es  befrem- 
den, daß  or.  35,  die  denselben  Gegenstand  behandelt,  von  diesen 
Wiederholungen  frei  ist.  ja,  außer  der  schulmäßigen  bakchischeo 
Ekphrase  die  Hervorhebung  des  Anteils  der  arianischen  Frauen  an 
jenen  Gräueltaten  aufweist,  die  sonst  Gregor  fremd  ist.  Auch  for- 
mell sticht  sie  ab  von  seinen  anderen  Reden,  so  in  den  Einleitungs- 
formeln bei  den  Zitaten  aus  Paulus  {'A7A}6);  wrjOiv  à  Akogxoaoç),  in 
der  Zulassung  von  verbotenen  Hiaten  (5  in  c.  H)  und  in  fünf 
(XTiaÇ  À£V'6|j(,£va  auf  drei  Seiten.  Das  Bedenken  gegen  ihre  Authenti- 
zität wird  durch  die  mangelhafte  handschriftliche  Überlieferung  be- 
stätigt und  macht  uns  skeptisch  auch  gegen  die  beiden  exegetischen 
Versuche,  die  der  Familie  M  ebenso  fremd   sind. 

Nachdem  der  Verfasser  auf  diese  Weise  mit  Hilfe  des  Carmen  de 
Vita  die  Zeit  von  sieben  Reden  bestimmt  hat,  behandelt  er  die  gleich 
beim   Eintritt  in   Konstautinnpcl  l)cschriebene  neue  Häresie  (de  Vita^ 


19 

609  ffj.  beweist  durch  die  Übereinstimmung  ihrer  Lehren  mit  Epist. 
101.  102.  daß  damit  die  Apollinaristen  gemeint  sind,  und  führt  aus, 
daß  gegen  diese  Häretiker  or.  38  gerichtet  ist.  die  mit  Usener 
dem  Weihnachtsfeste  des  Jahres  o79  zugeschrieben  wird.  Dadurch  ist 
zugleich  die  Zeit  der  beiden  folgenden  Reden  (39.  40)  festgestellt. 
Die  Tatsache,  daß  beinahe  die  Hälfte  von  or.  38  später  vom  Gre- 
gor selbst  in  or.  45  (Eine  Osterpredigti  zur  Bekämpfung  derselben 
Apollinarier  herübergenommen  wird,  beweist,  daß  or.  38  von  Gregor 
selbst  nicht  publiziert  worden  ist.  Hier  behandelt  der  Verfasser  die 
Frao-e  der  Wiederholungen  in  Greo-ors  Reden  und  weist  ihre  o-rößte 
Anwendung  den  improvisierten  Reden  zu.  Als  solche  wird  in  den 
Handschriften  or.  20  [kzzI  xi-zoAo^f'.yA y.]'/,7.l  xaTajTacjcw:  i-'.a/.o-wv) 
bezeichnet,  die  aus  einzelnen  Abschnitten  von  or.  2  und  Reminis- 
zenzen von  or.  27.  29.  zusammengeflickt  ist.  Wo  sie  über  den  hl. 
Geist  spricht,  finden  wir  noch  keine  Reminiszenzen  von  or.  31  ver- 
wendet. So  muß  sie  nach  or.  27.  20,  aber  vor  31  entstanden  sein, 
vielleicht  bei  einem  Besuch  von  fremden  Bischöfen  in  Gregors  Kir- 
che, was  durch  den  verdorbenen  Titel  i —  er  soll  lauten  <^y.oczdi^ 
xaTaaTaacto:  ir.:jy.i~(jy/)  angegeben  zu  sein  scheint.  Die  Erhaltung 
dieser  und  anderer  improvisierter  Reden  verdanken  wir  den  tachy- 
graphischen  Aufnahmen,  denen  ein  besonderer  Exkurs  vom  Ver- 
fasser gewidmet  wird. 

Wenn  or.  20  gewissermaßen  für  das  Echo  der  theologischen  Reden 
zu  halten  ist.  so  Avird  die  erste  Ankündigung  jener  Reden  in  or. 
23  o'eofeben.  die  mit  Rauschen  in  die  Zeit  nach  28.  Februar  380 
verlegt  wird.  Durch  diese  Rede  wird  die  Beilegung  des  inneren 
Streites  wegen  des  antiochenischen  Schismas  gefeiert.  In  den  Anfang 
dieses  Schismas  fällt  die  verzweifiungsvolle,  lyrische  Rede  22.  die 
vor  die  frühe  or.  32  zu  setzen  ist.  Den  (im  kirchlichen  Sinnej  pa- 
negvrischen  Reden  38.  39.  40,  ging  die  Pfingstenpredigt  (or.  41)  vor- 
aus, deren  Zeit  (379)  schon  Rauschen  richtig  bestimmt  hat;  ihre 
versöhnliche  Stimmung  wird  schon  vorbereitet  in  or.  26,  die  der 
Verfasser  für  eine  Palinodie  der  or.  25  hält.  Hat  Gregor  dort  den  Maxi- 
mos  als  den  christlichen  Philosophen  gefeiert,  so  wird  hier  ein  Ideal 
des  echten  Philosophen  aufgestellt,  dessen  Züge  nicht  mehr  auf  den 
Maximos.  sondern  auf  Gregor  selbst  passen.  Or.  26  ist  der  Hiero- 
nymische  liher  vituperationetn  Maxim i  cotitiuens.  dessen  Existenz 
neben  der  or.  25  manche  bestimmt  hat,  den  echten  Titel  der  or.  25: 
Et:  Mâçiu.ov  töv  -.piÀôao-yOV   ix  r^:  zzoploi.;    â-avcÀftôvta    (Laudes    3Ia- 

2- 


ximi  philo.suphi  [)ost  cxiliuin  re\'ersi,  Hier.)  zu  ändern  in:  \\l; 
"Hpcova  X.  T.  À.  Unsere  Handschriften  haben  nur  diesen  geänderten 
Titel  aufbewahrt,  aber  das  Zeuo^nis  des  Hieronyra,  durch  andere 
Erwägungen  gestützt,  beweist,  daß  or.  25  denselben  Cyniker  feiert, 
der  in  den  Carmina  so  geschmäht  wird.  Nicht  anders  hat  Gregor 
die  Bischöfe  in  der  öffentlichen  ur.  42  und  in  den  „privaten"  In- 
vektiven  (De  se  ipso  carni.  XII.  XIII)  behandelt. 

Die  Lobrede  auf  Maxi  mos  (or.  25)  wurde  bei  der  Abreise  des 
G-efeierten  nach  Alexandrien  gehalten.  Gregor  hätte  gern  durch 
ihn  eine  Anerkennung  seines  neuen  Amtes  von  Peter  von  Alexan- 
drien erwirkt.  Durch  die  Ordination  des  Maximos  wurden  Gregors 
gute  Beziehungen  zu  Peter  zerrissen.  Aber  nach  dem  Falle  des  C3'- 
nikers  fand  eine  Aussöhnung  statt,  die  in  or.  34  (Frühling,  380) 
gefeiert  wird.  Hier  wird  die  Gregorianische  Lehre  von  der  Drei- 
einigkeit als  Eigentum  jenes  Petrus  von  Alexandrien  gepredigt,  wie 
sie  früher  (in  or.  21)  als  die  Lehre  des  hl.  Athanasius  empfohlen 
wurde.  Da  Gregor  in  der  am  14.  September  379  gehaltenen  Lobrede 
auf  C3''prian  den  Märt3U'er  seine  or.  21  ausbeutet,  muß  diese  in  frü- 
here Zeit  fallen. 

Die  Zeit  der  einzigen  erhaltenen  Homilie  Gregors  (or.  37)  wird 
durch  den  Hinweis  auf  das  ersehnte  Edikt  gegen  die  Häretiker 
bestimmt,  das  der  Verfasser  in  dem  Edikt  vom  10.  Januar  380  sieht. 
Wie  diese,  so  ist  noch  or.  36  in  Anwesenheit  des  Kaisers  und  des 
Hofes  gehalten  worden.  Die  darin  als  frisches  Ereignis  erwähnte 
gewalttätige  Forderung  des  Volkes,  daß  Gregor  als  Bischof  ange- 
stellt werde,  bezieht  sich  auf  d.  27.  November  380.  So  gehört  or. 
36  dem  Ende  des  Jahres  380  an.  während  or.  42  seine  konstanti- 
nopolitanische  Mission  abschließt.  Or.  44  gehört  nach  der  Erwäh- 
nung   der    £7r£''aa'/.xo'.  (c.  8)  der  späteren  Zeit  an. 

Die  neue  Anordnung  der  konstant! nopolitanischen  Reden  ge- 
staltet sich  demnach  folgendermaßen  J.  379:  or.  22.  32.  33.  21.  25. 
26.  41.  24.  38;  Jahr  380:  39.  40.  2a  34.  27.  29.  30.  31.  20.  28. 
36.  37;  Jahr.  381:  or.  42.  Manche  Positionen  (besonders  theologi- 
sche Reden)  finden  Bestätigung  in  der  Familie  M,  die  durch  fol- 
gende acht  Gesamthandschriften  repräsentiert  wird:  Mosqu.  Syn. 
139,  s.  IX;  Patm.  33,  a.  941;  Vat.  2061,  s.  X:  Ottob.  396,  s.  X; 
Coisll.  51.  s.  X;  Veu.  Marc.  70,  s.  X;  Flor.  Conv.  Soppr.  177,  s.  XI; 
Laur.  VII  8,  s.  XI.  Die  Handschriften  die  nur  einzelne  Bücher  oder 
einzelne  Teile  dieser  Sammlung  darbieten,  werden  hier  nicht  (ebensowe- 


21 

nig"  oben  bei  Familie  N)  angeführt.  Die  Akoluthie  der  konstantinop. 
Reden  ist  in  diesen  Handschriften  folgend:  23.  22;  38.  39.  40. 
[1.  45.  44.]  41;  32.  33;  27.  29.  .30.  31.  20.  28;  34.  |14.  epist.  101. 
102.]  36.  26;  25.  24.  21.  [15.]  42.  Die  siel)en  eingeklammerten  Num- 
mern gehören  nicht  nach  Konstantinopel.  Beide  Osterreden  il.  45.), 
die  erste  zu  Anfang,  die  zweite  gegen  das  Ende  der  priesterlichen  Tä- 
tigkeit Gregors,  und  die  spätere  Kyriakepredigt  (or.  44)  sind  mit 
den  gleichartigen  konstantinopol.  Reden  verbunden.  Dieselbe  Rück- 
sicht hat  den  drei  Enkomien  das  vierte  (or.  15).  frühere,  anaealie- 
dert.  Besonders  ungeschickt  ist  die  Voranstellung  der  or.  23  der 
weit  früheren  22.  Beiden  wird  die  frühere  or.  6  als  Efpr^vtxô;  -;(o-co; 
vorangestellt.  Die  Unkenntnis  des  wahren  Titels  der  or.  25  hat 
ihre  Nachstellung  nach  der  or.  26  bewirkt.  Al)er  die  Lage  der  or.  22  vor 
32,  der  sich  unmittelbar  or.  33  anschließt  und  besonders  die  ursprüngli- 
che Anordnung  der  theologischen  Reden  beweist,  daß  die  den  Titeln 
beigefügte  Erklärung  des  Anlasses  und  des  Ortes  mancher  Rede 
oft  eine  treffende  Zeitbestimmung  und  Reihenfolge  der  Reden  zu- 
ließ. Da  die  Familie  M  die  von  Gregor  selbst  hergestellte  Zu- 
sammenfügung der  fünf  Theologischen  Reden  zu  einem  ganzen  nicht 
berücksichtigt,  ist  sie  ausschließlich  auf  die  stenographischen  Auf- 
nahmen der  Reden  zurückzufiihren.  Natürlich  mußte  auch  der  Samm- 
ler der  Familie  N,  avo  die  edifiones  pecidiares  fehlten,  also  vorerst 
bei  den  improvisierten  Reden,  auf  die  Commentarii  notariorum  zu- 
rückgreifen: dabei  tilgte  er  aus  dem  Text  manches.  Avas  in  Fa- 
milie M  (besonders  Tr-zosv 0-f//.a:  in  or.  38.  44.  15.)  erhalten  ist.  Wir 
Averden  sehen,  daß  diese  überhaupt  einen  besseren  Text  aufbcAvahrt 
hat  als  Familie  N.  Jedenfalls  haben  wir  mit  zwei  beinahe  o-leich 
alten  (Vj  Ausgaben  des  handschriftlichen  Nachlasses  Gregors  zu  tun. 
deren  nähere  Bestimmung  auf  Grund  mancher  alten  Textscholien 
ausgeführt  Averden  Avird. 

Eine  der  Familie  M  nahe  Akoluthie  der  konstantinopolitaner 
Reden  hat  Scholiasta  Syrus  (herausgeg.  v.  Wright,  Catal.  of.  Syriac. 
Mrs.  aus  dem  Cod.  Lond.  Add.  14547,  s.  IX.  wo  aber  das  betreffende 
Scholion  auf  fol.  2a  von  jüngerer  Hand  stammt),  nämlich:  27.  30. 
31;  38.  39.  41;  22.  33:  15.  24.  25.  34.  21;  32;  20.  28;  2Cx  42;  14; 
40.  45;  29:  36.  Die  Akolutie  der  Reden  33—45  (14  Nummern) 
beweist,  daß  dieses  Scholion  auf  der  syrischen  Übersetzung  der 
Reden  A'on  Paulus  von  Cypern  ^beendet  624)  basiert,  die  haupt- 
sächlich   durch    Cod.    Lond.    Add.    12153.     14547/8.    14549.    Avie 


v> 


mich  Dr.  Willv  LiUltke  aus  Kiel  belehrt  hat.  überliefert  ist. 
Dali  diese  Cbersetzuiig  die  griechische  Familie  M  reproduziert, 
wird  später  ausgeführt  werden.  —  Die  Akoluthie  der  Familie  N 
ist  in  diesen  konst.  Reden  wie  folgt:  21.  24.  lö.  25.  34;  20.  27. 
28.  211.  ;-',().  Hl;  ;;8.  HO.  40.  45.  44.  41;  :-53.  22.  82.  26.  36.  42. 
Die  ersten  vier  Nummern  umfassen  lauter  Lobreden  (denn  auch 
or.  34  ist  eine  T^obrede  auf  die  Ägypter),  die  weiteren  sechs 
sind  theologische  Reden,  die  weiteren  sechs  panegyrisch,  die  letzten 
sechs  behandeln  die  Rolle  Gregors  in  den  inneren  Zwistigkeiten. 
Wie  dieses  Prinzip  auch  bei  den  übrigen  Reden  eingehalten  wird, 
werden  wir  sehen,  nachdem  wir  die  Chronologie  der  Gregoriani- 
schen Reden  aus  der  Zeit  vor  dem  Jahre  o79  festgestellt  haben. 
Das  soll  in   der  zweiten  Abhandlung  geschehen. 


7.     SINKo    TADKrsZ.        De  traditione  orationuni   Gregorii   Nazianzeni. 
Pars  II.  De  tempore  et  ordine  reliquarum  orationuni. 

In  Ergänzung  seiner  Untersuchungen  über  die  konstantinopoli- 
tanisehen  Reden  Gregors  v.  Naz.  wendet  sich  der  Verfasser  den 
zwanzig  Jahren  zu.  die  der  Ankunft  nach  Konstantinopel  (379)  voran- 
gegangen sind  und  stellt  zuerst  fest,  daß  die  beiden  Schmähreden 
gegen  Julian  einige  IMonate  nach  dessen  Tode,  aber  vor  dem  Tode 
Jovians  (17.  I'Vb.  364j  verfaßt  und  publiziert  worden  sind.  Die  in 
or.  4,  c.  10  erwähnte  Zwietracht  der  Mönche,  die  nach  vielen  Zeug- 
nissen nur  von  kurzer  Dauer  war,  wird  durch  or.  6  abgeschlossen. 
Dieselbe  enthält  c.  3  [)ost  in.  ein  Zeugnis,  nach  dem  ihr  schon 
einige  Reden  an  die  nazianzenisclie  Gemeinde  vorangegangen  sind; 
in  einer  ist  der  Redner  von  den  Mrmehen  abgestoßen  worden. 
Dies  bezieht  sich  auf  or.  3,  während  die  Stelle  or.  6,  c.  11  in. 
(où/_  f<):  t/pzobz  aÄisaxpaTr^asv,  àX//  (o;  àosÀcpO'j;  TiepiZKZ'jçdu.s\)-c(,)  an 
den  Anfang  von  or.  1.  anspielt:  yXXi^KVjz  -sit-fj^wasb-a.  sl'-ww.cv  ^âocÀ- 
'.fot'  ■/.%•.  ~olz  (y.iaoOatv  r/jià;.  So  ergibt  sich  für  das  Jahr  36 i  folgende 
Reihenfolge  der  Reden  :  or.  4.  5.  1.  3.  2.  (5.  15,  die  sowohl  von 
der  heute  angenommenen,  wie  von  der  in  den  Handschriften  über- 
lieferten alj weicht.  Die  Gründe  der  Amirdnung  in  l)eiden  Haupt- 
familien der  Handschriften  (M  u.  N)  werden  mit  Hilfe  der  Titel 
und   der  denselben  beisfefüjrten   Scholien   genau   untersucht. 


23 

Um  den  Faden  der  Ereignisse  naeli  dem  Jahre  oß4  zu  gewin- 
nen, berücksichtigt  der  Verfasser  die  philanthropische  Tätigkeit  Basil  s 
-des  Großen  seit  dem  Jahre  365  und  beweist,  daß  die  damit  zu- 
sammenhängende or.  14  weder  die  Gründungen  Basils  bei  Caesarea, 
noch  seine  darauf  sich  beziehenden  Reden  (hom.  6.  7)  kennt,  und 
nach  anderen  Indizien  in  Nazianz  im  Jahre  365  entstand.  Der  näch- 
ste feste  Punkt  für  die  Anordnung  vieler  Reden  ist  Gregors  Kon- 
sekration zum  Bisehof  von  Sasima.  die  vor  Ostern  372  stattfand. 
Auf  Grund  einer  eingehenden  Analvse  der  betreffenden  Reden  ge- 
langt der  Verfasser  zu  dem  Resultat,  daß  or.  10  bald  nach  jener 
Konsekration  in  Nazianz  gehalten  wurde  und  daß  or.  11  entstand, 
als  Gregor  mit  der  Abreise  nach  seinem  neuen  Bestimmungsort  zö- 
gerte und  der  von  Basil  gesandte  Nj^ssener  ihn  zur  Pflichterfüllung  zu 
zu  bewegen  suchte.  Gregor  scheint  erst  in  Begleitung  seines  Vaters  und 
Basils  die  lang-  verschobene  Reise  nach  Sasima  ano^etreten  zu  haben. 
Zu  seiner  Inauguration  bei  der  neuen  Gemeinde  hielt  er  or.  9.  Als  Bi- 
schof von  Sasima  begrüßte  er  in  or.  13  einen  i>eoen  den  ^Yillen  des 
Bischofs  Anthimus  in  Doara  konsekrierten  Bischof,  wobei  er  zwi- 
schen Basil  und  Anthimus  zu  vermitteln  suchte.  Aber  damit  endet 
seine  kurze  Tätigkeit  in  Sasima.  Er  gab  sie  auf  und  entfloh  wieder 
ins  Kloster,  bis  ihn  die  Bitten  seines  greisen  Vaters  bewogen,  nach 
Nazianz  zurückzukehren  und  die  Pflichten  des  Kollaborators  zu  über- 
nehmen. Die  Übernahme  dieser  Pflichten  wird  gefeiert  in  or.  12. 
An  der  Seite  des  Vaters  hielt  Gregor  noch  or.  16  (in  der  er  Basils 
hom.  6.  7.  8.  9  benützt)  und  or.  17  (im  J.  373);  nach  seinem  Tode 
entstand  or.  19  (im  J.  375j.  Die  von  der  eben  festgestellten  abwei- 
chende Reihenfolge  dieser  Reden  in  beiden  Familien  der  Hand- 
schriften wird  untersucht  und  erklärt. 

Im  dritten  Kapitel:  De  Appendice  oratiouuni  (Tref/orii  Sazicuizetn 
beschäftigt  sich  der  Verfasser  mit  denjenigen  Schriften,  die  in  der 
Familie  N  nach  den  konstantinopolitanischen  Reden  angeführt  wer- 
den, d.  h.  epist.  101.  102.  202.  or.  4.  5.  37.  13.  Ad  Virg.  Doxol. 
epist.  243.  Jez.  Eccl.  Fünf  Positionen,  die  am  Anfange  stehen,  sind 
sicher  authentisch  und  bedürfen  nur  insoweit  einer  Erklärung,  daß 
sie  in  den  Handschriften  ans  Ende  geraten  sind.  Die  Authentizität 
von  or.  37  und  13  wird  in  den  Handschriften  bezAveifelt,  und  es 
werden  von  dem  Verfasser  die  Gründe  dieser  Zweifel  untersucht 
und  widerlegt.  Mit  Adhort.  ad  Virg.  u.  Doxol.  wird  das  Corpus  M 
«bffeschlossen.    wobei  es  scheint,   daß  Doxol.   nur  als    Lückenbüßer 


24 

zum  würdigen  AbsclilulJ  ins  Corpus  aufgenommen  wurde.  Drei  fol- 
gende Positionen  der  Familie  X  sind  fremder  Herkunft.  Die  in^ 
epist  243  (P.  G.  46.  eol.  1105  CDE)  angeführten  Gleichnisse,  mit 
denen  das  Verhältnis  der  drei  Personen  in  einer  Gottheit  illustriert 
wird,  sind  von  Gregor  v.  Naz.  in  or.  31.  c.  32  sqq  verworfen  wor- 
den. Auch  die  theologische  Terminologie  und  copia  verborum  spricht 
gegen  die  Autorschaft  des  Nazianzeners.  So  sclieint  der  Syrische 
IThersetzer  dieses  Briefes  Recht  zu  haben,  wenn  er  ihn  Gregor  dem 
Thaumaturgen  Bischof  von  Neocaesarea  in  Pontus  zuschreibt.  Werke 
Yp'f\yoçilo\}  èni'jxônou  X£ox.aiaap£taç  nnd  Vpriyooiou  STOaxoTvou  Aioy.acaa- 
ztiaç  (wie  Nazianz  epist.  141  M.  u.  Poem,  de  se  ipso  XIX.  25  ge- 
nannt wird)  konnten  leicht  verwechselt  werden.  Über  die  Herkunft 
der  Metaphrase  des  Ecclesiastes  entscheidet  das  Zeugnis  des  hei- 
ligen Hieronymus,  der  Comni.  in  Kccle.  4,  12  fP.  L.  T.  26  col. 
1103  AB)  eine  längere  Stelle,  lateinisch  anführt,  die  wir  in  Metaph. 
in  Eccl.  c.  8  sub  fin.  wiederfinden,  als  Eigentum  des  Vir  Sanctus 
Gregorius  Ponti  episcopus,  Origenis  auditor.  Die  Analyse  der  Se- 
masia  £?;  'Is^rjz'.yjX  beweist,  daß  wir  hier  mit  einem  nicht  einheit- 
lichen Konglomerat  der  origenianischen  Scholien  (nach  Hier, 
transi.  Orig.  hom.  1.  in  Ezech.  und  Comm.  in  Ezech.  c.  1)  zu  P]ze- 
chiel  zu  tun  haben,  das  jedenfalls  nicht  zur  Publikation  bestimmt 
Avar.  Die  Hypothese  des  byzantinischen  Scholiasten,  daß  jene  Noti- 
zen unter  dem  handschriftlichen  Nachlaß  des  Nazianzeners  gefun- 
den wurden,  würde  ihre  Aufnahme  in  das  Corpus  Gregorianum 
erklären. 

Schon  durch  die  Feststellung  der  Tatsache,  daß  die  in  N  nach 
der  Doxologie  überlieferten  Schriften  (wie  auch  or.  35)  nicht  authen- 
tisch sind,  läßt  vermuten,  daß  die  Familie  M,  in  der  sie  fehlen,, 
den  Vorzug  verdient.  Diese  Vermutung  wird  näher  durch  Untersu- 
chung jener  Stellen  in  or.  38.  44.  41.  24  begründet,  in  denen  M  einen 
volleren,  sicher  authentischen  Text  aufbewahrt  hat.  Die  Hauptstelle 
in  or.  44  fc.  2,  col.  609,  12)  wird  in  den  Handschriften  von  ge- 
wissen redaktionellen  Bemerkungen  begleitet,  die  nur  für  Familie  N 
pas.sen,  in  denen  sich  die  sog.  -apsvö-rjxr;  (bis  col.  612,  18  —  uXr;ata- 
aavxe?)  am  Ende  der  Rede  befindet,  während  sie  im  M  und  bei  den 
Syriern  an  ihrem  Platze  steht.  Auch  in  kleineren  Ergänzungen  und 
anderen  Lesarten  hat  M  den  Vorzug  vor  N,  wie  dies  die  aus  bei- 
den Familien  zusammengestellte  und  erklärte  varietas  lectionis  in 
or.  44.  41.   3S.   27   beweist,  wobei  in   or.  38.  41    u.   27   das  Zeuirnia 


I 


25^ 

des  Rufinus.  in  anderen  auch  das  der  Svrisr-lien  Übersetzer  (nach 
den  Kollationen  vom  Herrn  Bibliothekars  Will}'  Lüdtke  in  Kiel)  zu 
Hilfe  kommt.  Sowohl  Rutimis  wie  die  S3'rier  befolgen  ein  Exemplar 
der  Familie  M.  wobei  die  Syrier  z.  B.  or.  38  eol.  324,  8  allein  die 
ursprüngliche  Lesart  bewahrt  haben.  Es  fehlt  aber  auch  nicht  an 
Stellen,  wo  nur  ein  Teil  von  M,  dagegen  die  meisten  N  das  Gute 
aufweisen,  wodurch  wir  gezwungen  werden,  neben  der  führenden 
Familie  M  auch  die  Lesarten  von  N  überall  zu  berücksichtigen. 
N  ist  die  Grundlage  der  Mauriner  (bei  Migne  aljgedruckten)  Aus- 
gabe, die  nur  in  den  Noten  manche  Lesarten  von  M  beibringt. 
Familie  M  war  stichometrisch  und  diese  Stichometrien  werden  spe- 
ziell untersucht.  —  Nach  diesen  F'eststellungen  werden  (im  Kapitel  IV) 
noch  die  übrigen  durch  Rufiuus  und  die  Syrier  übersetzten  Reden 
behandelt,  um  beide  Übersetzungen  genauer  zu  charakterisieren. 
In  einem  besonderen  Kapitel  (V)  werden  diejenigen  Hds.  behandelt, 
die  einen  Teil  der  Familie  M  oder  N  enthalten,  oder  eine  andere  Ako- 
luthie  bieten  oder  eine  Auswahl  der  16  ev.  der  übriggebliebenen 
Reden  aufweisen.  Die  Behandlung  der  wichtigsten  griechischen  u. 
lateinischen  Testimonia  bis  zum  IX.  Jahrh.  bildet  den  Abschluß 
(Kapitel  VI)  dieser  Untersuchungen,  deren  Auszug  den  Stoff  zu 
der  Präfatio  der  Ausgabe  der  Reden  liefern   wird. 


BIP:XK0WSKI  PIOTK.  O  kilku  antykach  krakowskich.  (TJOer  einige 
Antiken  in  Krakan  . 

Die  Arbeit  zerfällt  in  drei,  in  losem  Zusammenhang  mitein- 
ander stehende  Aufsätze. 

I.  Der  erste  Aufsatz  bezieht  sich  auf  die  immer  noch  nicht  auf- 
sreklärte  Fraçfe  der  Vorlaoren.  die  von  griechischen  Vasenmalern 
benutzt  wurden.  Der  Verfasser  geht  von  Vasen  aus,  von  denen 
eine,  die  er  in  Photographien  und  Zeichnungen  vorlegt,  sich  im 
Fürstlich  Czartor37ski'schen  Museum  in  Krakau,  die  andere  im  Ashmo- 
lean  Museum  in  Oxford  (abg.  Journ,  hell.  stud.  XVIII  1898),  Taf.  6) 
befindet.  Beide  Gefäße  stellen  fast  in  identischen  Gruppen  —  nur 
mit  Hinzufügung  der  zuschauenden  Göttinnen:  Aphrodite.  Peitho, 
Eros  auf  der  Oxforder  Vase  —  den  Raub  der  Oreitluna  durch  Boreas 
dar.  Der  Verfasser  widmet  der  Krakauer  Hydria.  deren  Herkunft  unbe- 
kannt ist.  längere  Betrachtunü:en  und  gelangt  zu  dem  Schluß,  daß  sie 


1^6 

e'\u  kainpanisclies  Erzeugnis  ans  der  zweiten  Hälfte  des  IV.  Jalirli,  v. 
Chr.  ist.  Dagegen  ist  die  Oxforder  Vase,  deren  von  Pcrey  Gardner  ge- 
gebene  Erklärung  vom  Verfasser  richtig  gestellt  Avird,  um  ca.  60  Jahre 
älter,  stammt  also  etwa  aus  der  Wende  des  V.  ins  IV.  Jh.  Beide  Maler 
haben  offenbar  eine  und  dieselbe  sehr  gute  Vorlage  benutzt,  die  noch 
in  das  V.  Jahrhundert  zurückreichte.  Sie  ist  vielleicht  unter  dem 
EintluCi  eines  Gemäldes  von  Zenxis,  der  nach  Luc.  Tim.  54  einen 
Boreas  gemalt  haben  soll,  entstanden.  Auch  das  verloren  gegangene 
Drama  von  Sophokles  u.  d.  T.  'QpstD-jia  zeigt,  daß  dieser  ursprüng- 
lich jonische  Mythus  auch  in  dem  letzten  Drittel  des  V.  Jhdts 
in  Athen  populär  war.  Am  Schluß  der  Abhandlung  stellt  der  Verfas- 
ser alle  Gefäße  zusammen,  die  sich  als  gänzliche  oder  partielle  Repli- 
ken oder  Kopien  eines  gemeinsamen  Vorbildes  nachweisen  las- 
sen, und  erklärt  damit  einige  charakteristische  Züge  der  griechi- 
schen  Vasenmalerei. 

IL  In  demselben  Museum  in  Krakau  befindet  sich  eine  sehr  gut 
erhaltene  und  interessante  „megarische"  Schale,  die  von  W.  Froehner 
sowohl  in  dem  Werke:  Collection  van  Branteghem  (Vases  peints,  ter- 
res cuites.  Paris  1892.  fui.  avec  75  pl.j,  wie  auch  in  dem  kleinen  Ka- 
talog jener  einst  berühmten  Sammlung  unter  Nr.  oOo  ausführlich 
besehrieben  und  als  ein  mit  eleusinischen  M3'sterien  im  Zusammen- 
ffano;  stehendes  Gefäß  aus  dem  Anfang  des  III.  Jhdts  n.  Chr.  er- 
klärt  wurde. 

Der  Verfcisser  hält  sie  unter  Vorlage  der  Detailaufnahmen  ent- 
schieden für  eine  Fälschung  und  ordnet  seine  Gründe  unter  drei 
"Rubriken  nach  der  technischen,  stilistischen  und  iidialtlichen  Seite. 
Vom  techjiischen  Gesichtspunkte  aus  ist  diese  Form  der  megari- 
schen  Schale  unmöglich.  Ein  so  geformter  Deckel  mit  einem  Knopf 
oben  könnte  nur  dann  antik  sein,  Avenn  er  zu  einer  ganz  niedrigen 
P^'xis  gehörte,  nicht  aber  bei  so  einer  runden  Schale,  und  die  letztere 
kann  nie  mit  drei  Muschelfüßen  versehen  sein.  Gefäße  mit  drei 
massiven  —  allerdings  nicht  geriefelten  —  Füßen  sind  für  neoli- 
thische.  und  erste  Bronzezeit  charakteristisch,  während  das  Kra- 
kauer Gefäß  als  Erzeugnis  der  griechisch  römischen  Spätzeit  gelten 
will.  Ferner  ist  hier  der  Firnis  hellbraun,  während  er  bei  echten 
megarischen  Schalen  dunkelbraun  ist.  Daß  hie  und  da  Färb-  und 
Vergoldungsspuren  vorkommen,  die  einen  antiken  Eindruck  er- 
wecken, zeugt  nicht  von  ihrer  Echtheit,  sondern  nur  von  der  Pfif- 
Hffkeit  des   Fälschers. 


27 

Der  incKleriK-  Charakter  des  Gef'äf»es  ist  ferner  in  der  Stilisie- 
rung der  in  10  tiaelien  Reliefs  wiederg-egeljenen  Götterge stalten 
«vident.  Es  fehlt  jedes  Gefühl  für  richtige  Proportionen  des  mensch- 
lichen Körpers.  Sogar  die  Periode  des  Verfalls  der  antiken  Kunst 
unter  den  spätniniisclien  Kaisern  weist  keine  solche  stümperhafte 
Unfähigkeit  und  Unsicherheit  in  der  Modellierung  des  Körpers  und 
in  der  Behandlung  des  Gewandes  auf,  wie  wir  sie  hier  sehen.  An 
den  ganz  nackten  weiblichen  Gestalten  des  Deckels  sucht  man  ver- 
gebens die  bekannte  klare  und  sichere  Artikulierung  der  Brust- 
uud  Bauchpartien,  welche  die  ganze  Antike  kennzeichnet. 

Und  nun  in  sachlicher  Beziehung:  Kronos  und  die  Kroniden 
sind  auf  dem  Schalenrund,  drei  Windgottheiten  auf  dem  Deckel 
dargestellt.  Ihre  Attribute  sind  sehr  merkwürdig.  Schlüssel  in  der 
Hand  des  Pluto  ließe  sich  durch  Paus.  V  20,  1  erklären,  der  den 
Tisch  des  Kolotes  beschreibt,  auf  dem  unter  anderen  Pluto  mit  dem 
Schlüssel  geschnitzt  war.  Dasselbe  x\ttri])ut  bei  Rhea  könnte  man 
schlielilich  durch  orphische  Glaubensideen  erklären,  nach  denen 
Rhea  in  der  unterirdischen  Burg  des  Kronos  als  Schloßfrau  waltet. 
Aber  beide  Schlüssel  haben  keine  antike  Form,  sondern  sind  den- 
jenigen des  Heiligen  Petrus  sehr  ähnlich.  Auch  der  PHug  und  die 
Sichel  bei  Demeter  sind,  wenn  nicht  unmöglich,  so  doch  an  den 
Kunstwerken  nicht  üblich.  Dagegen  gänzlich  unbelegbar  ist  der 
Schlangenstal)  des  Asklepios  Ijei  Kronos,  dem  nirgends  ärztliche 
Eigenschaften  zugeschrieben  werden.  Ebensowenig  ist  die  Darstel- 
lung Heras,  mit  nacktem  Oberkörper  am  Throne  mit  einem  Arm 
augelehnt,  —  als  wenn  sie  eine  Thronrede  hielte  —  zulässig.  Hestia 
mit  der  kleinen  Dia  (spät.  Hebe)  auf  dem  Schoß  ist  zu  naiv.  Am  an- 
stößigsten sind  aber  die  auf  dem  Deckel  in  Puttengestalt,  oder 
vielmehr  als  kleine,  nackte  Mädchen  dargestellten  Windgötter,  von 
denen  zwei  ans  Muscheln  blasen,  das  dritte  ein  Tamburin  schlägt.  Da- 
für o-ibt  es  in  der  «ganzen  antiken  und  mittelalterlichen  Kunst 
keine  Analogie,  da  sie  Windgötter  nur  als  Jünglinge  kennt.  Auch 
an  die  Personifikatioji  der  Aurae  kann  man  nicht  denken,  da  diese 
ihrem  ständigen  Epithet  (velificantes)  gemäß  nicht  ohne  eine  Dra- 
perie erscheinen   könnten. 

Schließlich  bieten  griechische  Inschriften  manchen  Anstoß.  Zu- 
nächst paßt  die  gute  Form  der  Buchstaben  (etwa  IV — II  Jh.  v. 
Bhr.)  nicht  zu  dem  späten  Charakter  der  Reliefs,  l^^rner  ist  der 
Diphthong  o'j  im  Namen   Pluto  in   der  späten  Ligatur  geschrieben, 


28 

■was  mit  der  eckig-eii.  moimnientalen  Form  der  anderen  BuclistabenQ 
nicht  stimmt.  Z  ist  umgekehrt  ausgedrückt.  Auffallend  ist  die 
vnlksgriechische  Form  Demetra  anstatt  Demeter.  Kurz,  alle  Krite- 
rien kommen  zusammen,  um  die  Unechtheit  der  ehemals  Brante- 
ghem'schen  Deckelschale  zu  beweisen.  Anderseits  muß  man  zugeben,, 
daß  der  Fälscher  ein  kluger  und  geschickter  Handwerker  war  und 
die  griechische  Mythologie  aus  Handbüchern  fleißig  studierte.  Er  hat 
außer  Kronos  und  Rhea  nur  ihre  sechs  Kinder,  nur  die  alten  Götter- 
(Hestia.  Demeter.  Hera.  Hades,  Poseidon,  Zeus)  dargestellt,  dagegen 
die  jüngeren  Gottheiten  (Apollo,  Athena,  Ares,  Diou3rsos,  Artemis,. 
Aphrodite)  bei  Seite  gelassen.  Die  Idee,  einen  solchen  Schmuck 
anzubringen,  kann  ihm  durch  arretinische  Gefäße  und  deren  spä- 
tere Nachahmungen  eingegeben  worden  sein.  Mehrere  in  Acjuincum- 
gefundene  Schalenfrag-mente  aus  terra  sigillata  mit  Göttern  (Apollo,. 
Diana,  Mars,  Venus,  Minerva.  Neptun,  Merkur.  Mithras,  Hercules, 
Faun,  Priapos,  Amor,  Genien  u.  s.  w.)  zwischen  je  zwei  vSäulen,  oder 
unter  je  einem  Gewölbe  wurden  von  Final}-  Gabor  in  Budapest  Ré- 
giségei  IX.,  S.  81—87  abgebildet  und  erläutert.  Auch  der  Gedanke,, 
den  untersten  Teil  der  Außenfläche  der  Krakauer  Schale  mit  schup- 
penförmigen  Blättern  zu  verzieren,  kam  dem  Fälscher  gewiß  nach 
Kenntnisnahme  echter  „megarischer"  Becher,  wie  es  die  von  R.  Zahn 
(Jahrbuch  1908,  S.  75.  Fig.  36)  veröffentlichten  Stücke  der  Samm- 
lung Vogell  sind  '). 

III.  Im  Anschluß  daran  wird  die  Unechtheit  zweier  Marmor- 
reliefs (etwa  0-20  h.,  0-20  br.j  von  dem  Verfasser  nachgewiesen,  deren 
eins,  angeblich  in  Sebastopol  ausgegraben,  von  einem  südrussischen. 
Händler  i,  J.  1908  in  Krakau  feilgeboten  wurde,  das  andere  vom. 
Fürsten  Ladislaus  Lubomirski  i.  .1.  1914  kurz  vor  dem  Kriege  in  Mo- 
h3dew  (Weißrußland)  erworben  wurde.  Beide  Reliefs  stellen  die 
aus  Myf^terien  Mithras  bekannten  Taurob(dien  (Cumont,  Textes  et 
Monuni.    fig.   de    Mithra,    II  pl.  8  et  fig.   143),   aber  in    veränderter 


'j  Prof  Dr.  Jvohert  Zahn,  Kustos  am  k.  Antiquariuin  in  lîerliii,  dem  ich 
Photofrraphie  1  der  Schale  einsandte,  schreil>t  mir  freundlichst:  „Das  Getäß. 
erinnert  mich  an  «ine  Fälschung,  die  ich  in  der  Sammlunji,'  Vogell  sah.  Das 
lietreHVmle  Stüt-k  kam  niclit  in  die  Auktion,  sondern  wurde  vorher  schon  au.s- 
geschieden.  Es  war  ein  ebensolcher  Hecher  mit  Muschelfüßen.  Ringsum  war 
ein  Fries  von  Seewesen,  wenn  ich  micli  recht  erinnere.  Der  Stil  stand  etwa 
auf  der  Höhe  des  Krakauer  Gefüßes"'.  .\uch  Dr.  R.  P;igenstecher,  Verfasser  der 
„r'aleiiischpu   Reliefkeramik"   ist   der.sellteii   .\nsiclit. 


29 

î'assmig-  dar,  in  Anwesenheit  der  angeblichen  Mysteii,  mit  Hiiizu- 
fügung  verschiedener  „skythischen"  Details.  Das  erste  Relief  ist  mit 
Hieroo:lvphen.  das  andere  mit  denselben  und  mit  unsinniofen.  srrie- 
chischen  Inschriften   versehen. 


^.      SZCZEPANSKl  ^Vir..    1.  .1.    Co  znaczy    Kbrt    ha'  ares?    (Zur  Bedeu- 
tung des  m23  hä'-7ire.<i). 

Das  rätselhafte  f""«"  '^''^d  hcit  schon  von  der  ältesten  Zeit  an  die 
Aufmerksamkeit  der  Hebraisten.  Exegeten  und  Archäologeu  auf  sich 
gezogen.  Aber  alle  Ijisherigen  Lösungen  haben  wenig  befriedigende 
Resultate  ergeben.  Der  Prelegeut  skizziert  zuerst  kurz  den  jetzigen 
Sachverhalt  und  versucht  dann  eine  neue,  vielleicht  glückliche  und 
richtige  Lösung  des  Problems. 

I)  Ki«n  msD  kommt  nur  dreimal  in  der  hlg.  Schrift  vor  zwei- 
mal beim  Tode  der  Rachel  (Gen  35,  16;  48,  1)  und  einmal  in 
<der  G-eschichte  Na-amans  (2  Reg  b.  19).  Den  L XX- Übersetzern  war 
die  Phrase  o-anz  dunkel  ;  sie  hielten  es  daher  für  ratsam,  sie  ein- 
fach  zu  transkribieren: 

yajjpaö-a  de  ^(f^v  [Gen  35.  16),  oder 

■/.axà  xöv  îuTTOÔpoaov  /a^îpaO-à  vTfi  y^ç  [Gen  48.  7).  oder  endlich 
eJ;  oe,3pa9-à  x^ç  y"^'  {^  ^^9  ^?  ^^)- 
Aus  der  Stelle  Gen  48,  7  könnte  man  meinen,  daß  dem  Übersetzer 
die  Distanz    eines  Stadiums    (*7:-6Spo|jLOç)    vorschwebte;    da    er  aber 
<]er  Sache  unsicher  Avar,  fügte  er  noch  das  rätselhafte  y^aipaO-a  hinzu. 

Nicht  glücklicher  war  die  Viilgata\  sie  gibt  die  Phrase  ganz 
falsch  wieder,  entweder:  verno  tempore  ad  terram  [Gen  35,  16),  oder 
kurz:  eratque  vernimi  tempiis  [Gen  48,  7),  oder  endlich:  eledo  terrae 
tempore  {4  Reg  5,  19).  Hat  vielleicht  der  hl.  Hieronymus  ma-  an- 
statt nnaa  gelesen  ? 

Sachlich  minder  falsch  hat  Onkelos  die  Phrase  verstanden,  da  er 
übersetzt  «»ni*  an?  =  aratio  terrae,  also  iugerum  (Joch);  wahrschein- 
lich hat  er  3i2  für  123  gelesen. 

Der  Syrer,  Arabs  Samarit.  schreiben  farsehâ,  also  persisches 
farsang  =  7i:apaa3CYYr^ç  =  Parasange;  Sa'adja:  niU  (soviel  wie  römi- 
sche Meile:  müiarium,  Vs  der  deutschen  Meile). 

Diesen  Spuren   folgen    die    neueren  Übersetzer  und  Hebraisten, 


30 

denen  es  sclion  als  ausgemaclit  gilt,  dal»  Ti«"  mas  eine  Di- 
stanz, eine  Entfernung-  bedeute.  So  z.  B.  Gesenins  (Thesau- 
rus IT  658):  nnar  vel  !^^?2:  niensura  viae;  Gesenlus-Buhl  (]l?i\\à- 
Wörterbuch'''  331):  *n_nn:  ^=  w  ah  r  s  e  he  i  n  1  i  eh  ein  Längen- 
m  a  W  f  ü  r  e  i  n  e  W  e  g  s  t  r  e  c  k  e ;  Geseuius-Broini  (Hebrew  and  Eng- 
lish  Lexieon  p.  460):  A  distance  of  Land  or  1  engt  h  of  wa}'; 
Siegfried- Stade  (Hebr.  Wörterbuch  283)  sagt  kurz:  Längenmaß 
fur  Ortsentfernungen;  Köukj  endlich  (Hebr.  und  aram.  Wör- 
terbuch 171):  Strecke  x.  e.  —  Brown  und  König  ])erufen  sich  dabei 
auf  das  assyr,  k-ibraUi,  das  zuerst  „Bereich"  und  dann  ,, Weltgegend" 
(Delitzsch  HWB  315  a)  heißt. 

Auch  die  Exegeten  bringen  hier  kein  neues  Licht.  Sie  beschrän- 
ken sich  entweder  auf  die  einfache  Bemerkung,  daß  die  nnrs  ein 
Wege  m  aß  sei  (so  z.  B.  M.  Hetzenauer.  Commentarius  in  librum 
Genesis,  Graezii  1903,503);  oder  un  trecho  delà  tierra  certa 
medida  de  distanncia  geografica,  (so  L.  Miirillo,  el  Genesis,  Roma 
1914,  740)  oder  dal.j  es  eine  nicht  große  Strecke  des  We- 
ges bezeichne  (so  (/.  Hoberg^  Die  Genesis  ^^  TVciburg  in  Br.  1908, 
332;  der  alte  Fr.  Tuch.  Gommentar  über  die  Genesis  ^^  Halle  1871. 
413;  A.  Dillmann,  Die  Genesis  ".  Leipzig  1892  S.  378;  und  H.  Strack^ 
Die  Genesis  2j  München  1905,  128);  oder  sie  geben  endlich  offen  zu, 
daß  wir  dieses  Wegemaß  nicht  genauer  bestimmen  können  (so  z.  B. 
Fr.  de  Hunnnelauer.  Commentarius  in  Genesim,  Parisiis  1908,  519; 
H.  Holzlnger.  Genesis,  Freiburg  in  Br.  1898,  218;  H.  Giinkel,  Ge- 
nesis 3,  Göttingeu  1910,  382  und  J.  Skinner^  A  eritical  and  exege- 
tical  Gommentar}-  on  Genesis,  Edinburgh  1910,  426). 

Die  Archäologen  stellen  verschiedene  Hypothesen  auf.  So  z.  B. 
der  alte  K.  Fr.  Keil  (Handbuch  der  biblischen  Archäologie  H  [1859] 
138)  sagt:  Die  eigentliche  Bedeutung  von  nnna  ist  unbekannt.  Das 
Maß  entspricht  aber  ungefähr  der  persischen  Parasange.  wie  auch 
Syr.  und  Arabs  Samar.  m-s  übersetzt  haben,  welche  nach  Herodot 
(II,  6;  V.  53)  30  Stadien,  ^'^  deutsche  Meilen  betrug.  Beinahe  das- 
selbe finden  wir  bei  Fr.  X.  Korthitner  (Archaeologiae  biblicae  sum- 
marium,  Oeniponte  1906,  p.  260).  —  F.  Schcgg  (Biblische  Archäo- 
logie, Freiburg  in  Br.  1887.  S.  299)  meint  „1)  daß  Kibra  einen 
Sabbatweg  (circa  1  km)  betrug,  und  2)  daß  der  eine  Name  (Sab- 
batweg) den  andern  (Kibra)  in  Vergessenheit  brachte".  —  W.  No- 
irack  (Lehrbuch  der  hebr.  Archäologie,  Freiburg  in  Br.  1894  I 
201  fj  und   1.  Benzinger    (Hebr.   Archäologie,  Freiburg  in    l)r.    1894, 


31 

181)  erwähnen  zwar  die  Erklärungsversuche,  das  fixn  mrr  der  per 
sischen  Parasang-e  gleichzustellen,  geben  auch  ihre  Länge  mit  5-67  km 
oder  nach  Hultsch  mit  63  km  an  —  indem  letzterer  die  Parasansre 
dem  ägyptischen  cjyoîvo;  gleichstellt  —  aber  als  das  wahrsclieinlichste 
nehmen  sie  an.  daß  der  hebr.  Text  kein  bestimmtes  Maß  im  Auge 
habe.  Dahnan  dagegen  (ZDPV  28  [1905]  39)  sieht  in  der  n^22  wahr- 
scheinlich die  Länge  eines  vollen  Pfluglandes  von  4  Sea,  d.  h.  100 
Ellen  =  49"5  m.  Nach  Hof  mann  (über  einige  phönizische  Inschrif- 
ten. 1889  I  24  f)  liedeutet  r*"^^'"'  ^^^-  „Sehweite,  das  Landmaximum 
zwischen   dem  Horizonte  und  dem  Auge". 

Einen  anderen  Weg  hat  H.  WinckJer  eingeschlagen.  In  der  Bear- 
beitung des  Schraderschen  Werkes:  Die  Keilinschriften  und  das 
Alte  Testament  ^  (Berlin  1903.  S.  339)  gibt  er  zwar  zu.  daß  „die 
Größe  des  i•^«<'■^  »ii^^  nicht  feststeht  i  nach  der  Üljerlieferung:  die  Pa- 
rasange.  also  ein  L^nterteil  von  KAS.  PU".  —  „Das  größte  babv- 
lonische  Längenmaß,  fügt  er  hinzu,  ist  die  Doppelstunde  (KAS.  PLT 
geschrieben,  wie  zu  lesen  unsicher)"...  „als  Längenmaß  soll  sie  den 
in  einer  Doppelstunde  zurückzulegenden  Weg  darstellen;  sie  ent- 
spricht also  unserer  Meile,  die  in  ihr  ihren  Ursprung  hat.  Wo  da- 
rin Entfernungen  angegeben  werden,  wird  meist  von  K.AS.  PU 
kakkari.  der  Landmeile  gesprochen.  Das  ist  also  ein  Parallelaus- 
druck zu  2  Kön.  5.  19  {Gen.Sb.  19;  48.  7):  f"»»*"  rna:«.  _  So  im 
Jahre  1903.  —  Diese  Parallele  hat  aber  Winckler  selbst  bald  „als 
ziemlich  sinnlos"  aufgegeben.  In  den  Altorientalischen  Forschun- 
gen (III.  Reihe,  Band  II  [1905]  444 — 446)  gibt  er  —  von  dem  assy- 
rischen kihrat  irbittu  (^  die  vier  Weltteile)  ausgehend  —  dem  Worte 
kihrat  hai'ares  die  Bedeutung:   „die  Landesgrenze". 

Obgleich  —  wie  wir  gesehen  —  Winckler  seine  erste  Hypothese 
aufgegeben,  so  hat  doch  /.  Beminger  in  der  zweiten  Auflage  seiner 
Archäologie  (Tübingen  1907.  S.  190  f )  wiederum  diese  erste  Winck- 
lersche  Erklärung  des  ^kibrat  (siel)  hâ'ares"^  aufgenommen,  aber 
(wie  Winckler)  nur  als  Parallele  zu  KAS"BU  kakkari.  ohne  ihr  irgend 
welchen    positiven   Wert  beizulegen    oder    sie   näher  zu  bestimmen. 

II)  Das  babylonische  KAS-BU  kakkari  (Asurb.  V  123;  VIII  91)  — 
wie  der  Prelegent  jetzt  beweisen  zu  können  glaubt  —  scheint  aber 
nicht  nur  eine  bloße  Parallele  des  fi^n  mas  zu  bilden,  sondern  ein- 
fach sein  vollständiges  Äquivalent  zu  sein.  Vorerst  ein  Wort  zur  Le- 
sung des  Ideogramms.  KAS.  Bü  ist  jetzt  ohne  jeden  Zweifel  sume- 
risch dana  (da-na,  da-an-na)  und  babylonisch  hêru  (bi-ri,  be-ri-e.  be'-ir~ 


32 

[rum?])  zu  lesen.  Vgl.  B.  Landsberger  (ZA  25,  385  sq.)  &  F.  Thu- 
reau-Dangin  (Revue  d'Assyriologie  X  fl91B]  Nr  4  S.  223).  Dieses 
semitische  bnu  ist  aber  gleich  1800  (iAR.DU;  (1  GAR. DU  =  594 m); 
also  bênt  (d.  h.  zweistündige  Wegstrecke)  ist  gleich  10-692  km. 
(Vgl.  Journal  asiatique  1909    S.  98). 

Der  Prelegcnt  meiut  aber,  daß  das  babylonische  Wort  bcru 
eben  in  dem  rätselhaften  'iTaa  steckt.  2  ist  hier  nichts  anderes  als 
ein  „3  similitudinis  =  circiter'''^  d.  h.  „ungefähr";  und  ri-\2  (zu  lesen 
r.Tî)  ist  status  constr.  von  *.ti2  (anstatt  ht?)  =^  bêrw^  eine  analoge 
Form  wie  nr?  =1  bêsu.  Das  erklärende  Wort  r'"'^'"'  (nach  dem  rnss) 
ist  nicht  anderes  als  eine  Übersetzung  des  bab34onischen  fi-akkaii 
(Erdboden,  Land),  um  eben  die  LiRudberä  von  der  Himmels/>i?m 
(z=  bcru  ina  same-e)  zu  unterscheiden.  Über  das  babylonische  Him- 
melsè^/'f<  vgl.  Thureau-Darigin  (1.  c.)  und  F.  Kugler  (Revue  d'Assy- 
riologie  XI  [1914]  I  2 — 7),  Das  Dokument,  wa  wir  das  bêru  ina 
same-e  {■=  Himmelsbêru)  finden,  stammt  zwar  sehr  wahrscheinlich 
erst  aus  dem  III.  Jahrb.  v.  Chr.;  aber  wir  dürfen  hervorheben, 
daß  das  Dokument  eine  Abschrift  älterer  Texte  aus  der  Sammlung 
von  Kujungik  ist  (vgl.  Thureau-Dangin,  a.  a.  0.  S.,  225),  die  wiederum 
nur  Kopien  weit  älterer  babylonischer  Texte  sind.  Nun  aber  kommt 
das  hsLndbêru  [bêru  kakhari)  —  wie  dem  Prelegenten  sein  Kollege 
Prof.  Deimel  mitteilt  —  schon  in  dem  Zylinder  Asurbanipals  vor, 
und  da-na  (semit.  =  bêru)  als  Erdmaß  schon  in  den  altsumerischen 
Texten  aus  der  Periode  Agade,  d.  h.  gegen  2800  v.  Chr.  (vgl. 
Thureau-Dangin    TDT  I  1175;    auch    de  (knouillac  TDT  II  4410). 

Daß  in  dem  ^"'=3  ein  „=  similüudinis'^  steckt,  haben  schon  Aquila 
(y.aO-'  ooov  t^;  y^ç),  Sa'adja  {mU  =  ^112)  und  Kimchi  gemeint.  Es 
fehlte  ihnen  aber  die  genaue  Kenntnis  von  nir,  Kimchi  z.  B.  schlug 
vor,  in  nn:  eine  Wegstrecke  anzunehmen,  die  die  Wanderer  von  der 
Morgenfrühe  bis  zum  (ersten)  Mittagessen  [ie/itaculum]  zu  machen 
pflegen,  denn  nach  ihm  hat  die  Wurzel  ma  die  Bedeutung  „essen", 
„kosten",  also  auch  „frühstücken"  (prandere).  Obwohl  diese  Etymo- 
logie falsch  und  unberechtigt  erscheinen  mag,  so  ist  sie  doch  ein 
Beweis,  daß  auch  manche  alten  Rabbiner  in  dem  rätselfaften  ni^ 
nicht  ausschließlich  eine  Wurzel  sahen. 

Aus  dieser  kurzen  Auseinandersetzung  geht  mit  großer  Wahr- 
scheinlichkeit hervor,  daß  wir:  1)  in  dem  hebr.  ^^**^  "-133  nichts 
-anderes  vor  uns  haben  als  das  Äquivalent  des  altbabylouischen 
hêru  kaTçTfari\    2)    daß    man    ein    neues    hebräisches    Wort  nn'3  ^nna^ 


33 

Wurzel  "i'^)  bab}' Ionischen  Ursprungs  annehmen  soll,  und  das  un- 
begründete nnas  aus  den  Wörterbüchern  zu  tilgen  hat;  3)  daß 
der  massoretische  Text  (in  allen  drei  Stellen)  weder  punktuiert  noch 
gelesen  werden  soll  'n  mr:.  sondern  nur  n  nn??  wegen  der  langen 
Silbe  im  bab3donischen  hêru.  (bîru). 

Ob  die  Wegstrecke  fnçn  niss^  auch  der  Länge  nach,  dem  bab}»^- 
lonischen  bêru  kakkari  (also  10"ß92  km)  gleich  war,  ist  keineswegs 
sicher,  da  die  echtesten  bab3donischen  Maße  bei  den  Juden  aus 
verschiedenen   Gründen    vielfach   anderen   Wert  hatten. 

Inwieweit  diese  neue  Gleichung  uns  einen  Wink  gibt,  wo  man 
das  wirkliche  Grab  der  Rachel  zu  suchen  hat.  wird  der  Preleg-ent 
bei  anderer  Gelegenheit  erörtern.  Seine  philulogische  These  ist  aber 
jedenfalls  von  der  topographisch-archäologischen  Frage  nach  dem 
Grabe  der  Rachel   unabhängig. 


10.  HORODYSKI  WfcADYSfcAW.    Filozofia  absoluta   Hoene-Wroriskiego 
{Hoene-  ff'ro>'iski's  Philosophie  des  Absoluten). 

Dicksteins  akademisches  Grundwerk  vom  J.  1896  über  Wronski 
brachte  uns  eine  inhaltreiche  Biographie  dieses  Philosophen  und 
Mathematikers,  ferner  eine  noch  heute  recht  verwendbare,  den  ganzen 

11.  Teil  des  Werkes  ausfüllende  Bibliographie  der  Werke  und  Hand- 
schriften Wronskis  und  der  Abhandlungen  über  diesen  Schriftsteller, 
vor  allem  aber  einen  Abriß  der  mathematischen  Grundlagen  der 
Wroriskischen  Reform  der  Wissenschaften.  Übereinstimmend  mit 
Dicksteins  Voraussetzung,  wird  hier  eine  Darstellung  und  kritische 
Besprechung  der  philosophischen  Weltanschauung,  sogar  beim  Résumé 
der  Historiosophie  des  Philosophen  nicht  geboten.  Die  Philosophie 
des  Absoluten  bleibt  somit  in  diesem  Werke  unberührt  und  diesem 
Umstände  ist  es  eben  hauptsächlich  zuzuschreiben,  daß  die  Gelehrten 
darüber  nicht  einig  werden  können,  ob  Wronskis  System  zuerst  von 
den  Mathematikern  oder  von  den  Philosophen  zu  prüfen  sei.  In  den  letz- 
ten fünfzig  Jahren  sind  einige  Ergänzungen  zu  Wroiiskis  Literatur 
erschienen,  in  denen  schon  der  Versuch  gemacht  wird,  dem  Problem 
der  reinen  Philosophie  näher  zu  treten.  Diese  Abhandlungen  entspre- 
chen zwar  im  ganzen  der  Philosophie  des  Absoluten  nicht,  greifen 
einzelne  Fragen  aus  dem  System  noch  kritiklos  heraus,  stellen  das  S}-- 
stem  entweder  chaotisch  oder  sogar  irrtümlich  dar,  lassen  endlich  die 

Bulletin  I— II.  3 


84 

%vichti<iifsten  Punkte  und  Probleme  des  Systems  unberücksichtigt,  sie^ 
erniöglielien  aber  allerdings  die  gegenwärtigen  Bemübungen,  Wroi'i- 
skis  kunstvolle  und  besonders  für  Laien  sclnvcrverständlicbe  Philo- 
sopbie  des  Al)solnten  im  ganzen  und  im  einzelnen  festzustellen,  die 
Grundelemeiite  und  die  Stützpuidcte  herauszuarbeiten  und  auf  Grund 
und  der  Kenntnis  der  vergangenen  spekulativen  i'jjioche  das  System 
verständlich  zu  machen.  Es  handelt  sich  darin  um  fjüsung  folgen- 
der l'^ragen:  1)  Das  Wesen  der  Philosophie  Wronskis  an  sich,  2)  ihr 
Verhältnis  zu  der  ganzen  Epoche  und  ihre  Beziehungen  zu  anderen 
bekannten   Denkern, 

Eine  so  gestellte  Aufgabe  läßt  alle  mathematische  Nachforschung^ 
und  die  bekannten,  aber  —  da  sie  ohne  Beweis  vorgeführt  wurden,  — 
geheimnisvoll  erscheinenden  mathematisclien  i'^jrmeln  beiseite.  Den 
Begriff  der  Unendlichkeit  ausgenommen,  entwickelt  sich  bei  Wroiiski 
die  Philosophie  des  Absoluten  tatsächlich  unabhängig  von  der  s.  g. 
Reform  der  Mathematik,  und  wir  überzeugen  uns  davon  auf  Grund 
der  gedruckten  (mehrmals  aufgelegten)  Werke  und  der  Handschriften^ 
von  denen  hauptsächlich  folgende^)  vom  Autor  benutzt  wurden: 
a)  Création  absolue  de  l'humanité.  Seconde  ])artie  ^).  b)  Notes  sur 
Hegel  3).  Man  erwartete  unnötigerweise  von  den  Mathematikern  die 
Lösung  der  wichtigsten,  ja  sogar  aller  j)hilosophischen  Fragen,  da 
eine  Würdigung  des  philosophischen  Systems  von  Wroi'iski  auf  Grund 
einer  eingehenden  Kenntnis  der  Epoche  unüberwindlichen  Schwie- 
rigkeiten durchaus  nicht  begegnet.  Das  Urteil  fällt  trotz  der  an  dem 
Philosophen  geübten  Kritik  allerdings  anders  aus,  als  in  dem  Auf- 
satz des  französischen  Akademikers  Bertrand*).  Denn,  wenn  wir 
von  Wronskis  Prophezeiungen  und  sogar  von  seinen  historiosophi- 
schen  Ausführungen  absehen  und  nur  seine  schöpferische  Kraft  im 
Auge  behalten,  da  staunen  wir,  welch  ein  grofkrtiges,  selbständiges 
System  des  Absoluten  der  Verfîisser  geschaffen,  wir  bewundern 
seinen  Versuch  einer  groß  angelegten  Reform  der  Wissenschaften, 
BD  daß  Avir  ihn   zu  den  vornehmsten  Denkern  zu  zählen  und  unter  die 


')  A\it'  (•rund   von   Dicksteins  Kataloj^-. 

*)  Diese  Handschrift  wurde  sclion  v.  Dr.  Daszyi'iska-Groiinska  l>earbeitet; 
Vgl.  „Arcliiwum  Komisyi  do  liadania  historyi  filozofii  w  Polsce",  I.  1,  S.  176  — 188. 

*)  „Philosophie  si)'';culative  transcendantale  et  transcendante  d'après  Kant  et 
Bes  succes-seurs"  linden  wir  in  dem  Katalofjf  Dicksteins  als  Handschriften  ver-^ 
zeichnet.  Die  Arlteit  wurde jedocfi  lieraii.s<^ef^el)en  in:  „Sept  manuscrits  incdits".- 

*)  y<r\.  Jicvue  dodcux  mondes"    1897. 


öö 

außerg'eAvülinliclien  Genies  zu  stellen  geneigt  sind.  Daß  diese  Ideen 
nicht  verwirklicht  wurden,  das  Avar  das  Schicksal  des  Wirkens  und 
Schaffens  eines  solchen  ^Mannes  in  der  spekulativen  Ej)oche.  Jedoch 
von  jedem  s[)ekulativen  Svsteme  bleibt  immerhin  etwas  übrig,  was 
sich  als  lebensfähig  erweist. 

Wronskis  Urteile  über  Philoso[)hie  und  Meta])hysik  der  Mathe- 
matik lassen  keinen  Zweifel  darüber,  ol)  die  Philosophie  oder  etwa 
die  Mathematik  die  Grundmauer  für  diese  Spekulation  bildet.  Der  ei- 
genartige Apriorismus.  der  dem  Geiste  der  Epoche  entspringt,  drängte 
Wronski  samt  dem  Begriffe  der  „durch  ihre  Allgemeinheit  erschrek- 
kenden  i)  Unendlichkeit"  das  Problem  des  Absoluten  auf.  Zur  Er- 
kenntnis dieses  Absoluten' führt  eine  dem  Gegenstand  angemessene, 
also  wieder  nur  eine  absolute  Methode.  Alle  Irrtümer  der  bisherig:en 
S3^steme  haben  nach  Wronski  ihre  Quelle  darin,  daß  sie  bei  der 
Lösung  der  Probleme  des  Absoluten  sich  der  relativen  Methoden 
bedienten.  Die  absolute,  also  die  genetische  Methode  bildet  das  Wesen 
der  Wronskischen  Philosophie.  Sein  ganzes  System  ist  eigentlich 
eine  grüße  Abhandlung  über  die  philosophische,  d.  h.  die  einzig 
wahre,  unfehlljare  Methode.  Den  Kern  dieser  Methode  bildet  der 
Begriff  der  Limitation,  die  durch  das  s.  g.  neutrale  Element  zu- 
standekommt. Dieser  Faktor  ist  der  Baum  eivster  der  philosophischen 
Konstruktion  des  Wronskischen  Absoluten;  er  entfaltet  sie  in  den 
s.  g.  Kreationstabellen.  In  der  Analyse  der  Vernunft  entdecken  wir 
nämlich  die  Funktionen  und  die  Eigenschaften  des  Absoluten.  Die 
eigene,  d.  h.  aus  und  durch  sich  selbst,  unl)edingt  und  durchaus 
unabhängig  wirkende,  mit  einem  Worte  :  achrematische  Schöpfungs- 
kratt  (création  propre)  bezeichnet  die  Tätigkeit  der  Vernunft,  inso- 
fern sie  sich  mit  der  (n.  b.  achrematischen)  Philosophie  beschäftigt. 
Aus  solcher  Vernunft  fließt  unmittelbar  die  absolute  Wahrheit  (im- 
pératif). Die  Freiheits-  und  Notwendigkeitsprobleme  werden  auf 
einen  Hauptnenner  gebracht.  Das  Kreationsgesetz  (loi  de  création) 
zerfällt  demnach  in  zwei  Teile,  die  sich  je  nach  den  limitierten 
Momenten  entweder  als  die  s.  g.  Autothesis.  oder  als  die  s.  g.  Auto- 
geuesis  darstellen.  Dieses  systematisch  harmonierte  Gesetz  entwickelt 
sich  auf  diesem  doppelten  Wege  mittels  der  sieben  Grundelemente 
in   die  berühmte  Wronskische,  im  messianistischen  Symbol   enthal- 

*)  Die  mit  Anführiingszeiclieii  versohfiiPii  Wnrtc  sind  Lagrange  entnommen. 
Vgl.  Dicisstein,  S.  30. 


36 

teile  Trichotomie:  loi  suprême  (lex  suprema)  —  problème  univer.sel 
(problema  universale)  —  concours  final  (xsXecwtcç).  Dem  ersten  Gliede 
(1er  Trichotomie  entspricht  das  Gesetz  der  Heteronomie.  dem  zweiten 
das  der  Autonomie,  dem  dritten  das  der  Teleologie.  In  diesem 
Kreationsgesetze  sind  alle  Wissenschaften,  die  Schöpfung  Gottes, 
das  Leben  selbst,  alle  Entwicklungsgesetze  begründet.  So  werden  die 
Zukunftsbestimmungen  des  Menschen,  der  Völker  und  Staaten,  der 
Kirchen,  der  Wissenschaften,  der  Technik,  der  Natur  u.  s.  w.  vor- 
ausgesetzt und  festgestellt,  denn  aus  dem  Begriffe  des  Absoluten 
ergibt  sich  die  absolute  Ordnung  und  der  absolute  Lauf  der  Dinge, 
und  die  Vernunft  ist  imstande,  das  Absolute  nicht  nur  zu  ahnen, 
sondern  auch  zu  erkennen,  d.  h.  zu  verwirklichen.  Der  Heteronomie 
nnd  der  Autonomie  entsprechen  die  Begriffe  der  Notwendigkeit 
und  der  Freiheit,  d.  h.  des  Absoluten  (im  engeren  Sinne  genommen) 
und  des  Verbs  (Verbe).  Beide  begründen  den  höheren  Begriff:  des 
Erzabsoluten  (Archi-Absolu),  dem  das  einzige  Prädikat:  unaussprechlich 
(Pindiciblej  zugesehrieben  werden  kann.  Die  nähere  Kenntnis  des 
Erzabsoluten  wurde  vielleicht  nur  im  Kreise  der  Auserwählten  gege- 
ben. Das  war  der  Grund,  daß  später  sogar  okkultistische  Kommentare 
zu  Wroiiskis  Lehre  entstanden.  Der  Verfasser  dieser  Arbeit  erklärt 
den  Begriff  „Archi-Absolu"  im  Zusammenhange  mit  der  Epoche, 
welche  die  spekulative  Erkenntnis  des  Absoluten  in  konkrete 
Lebenswissenschaft  umzusetzen  suchte.  Das  „Unaussprechliche" 
stimmt  allerdings  bei  Wronski  mit  der  Idee  der  Unendlichkeit 
und  mit  dem  absoluten  Ideal  der  schönen  Künste  überein. 

Es  folgt  dann  die  Kritik  der  Grundlagen  der  oben  besprochenen 
Gedankenkonstruktion.  Die  für  Wronski  wesentlichen  Begriffe  werden 
jetzt  im  Zusammenhange  mit  der  ganzen  Epoche  besprochen  und 
die  selbständigen  und  originellen  hervorgehoben^).  Die  wahrschein- 
lich sehr  instruktive  Zusammenstellung  des  Systems  mit  Trento- 
wskis  universeller  Philosophie  ist  hier  bei  der  Schilderung  der 
Verdienste  Wronskis  und  l)ei  der  Besprechung  der  s.  g.  Philosopie 
der  Tat,  die  —  nebenbei  bemerkt  —  jedes  System  dieser  Epoche 
charakterisiert,  recht  förderlich. 

Die  Konstruktion  des  Absoluten  diente  bei  Wronski  dem  Krea- 
tionsgesetze gemäß  als  Grundlage  für  den  Aufbau  des  „Sehelianismus" 


')  Der  Bericht  über  dieses  Thema  wurde  für  die  nächste  Sitzung  der  ,,lvo- 
inieja  tio  badania  historyi  filozofii  w  Polsce"  bestimmt. 


\ 


37 

(hebr.  sohel  =  Vernunft,  i  und  des  Messianismus  und  bildet  den  Aus- 
gangspunkt für  die  Reform  der  Wissenschaften.  Wroiiskis  Meinung, 
daß  die  Reform  der  Mathematik  dabei  speziell  mitgewirkt  habe,  ergab 
sich  aus  gewissen  theoretischen  Voraussetzungen,  zu  denen  auch 
die  „mathematischen"  Kategorien,  d.  h.  die  der  Quantität  und  die 
der  Qualität,  gehören.  Die  nähere  Besprechung  der  mathematischen 
Kategorien  Kants  wird  für  die  Philosophie  (objektive  Logik) 
von   hohem   Interesse^  sein. 


11.  KKZECZKOWSIvI  KONS'I'ANTY.  Komisya  wloscianska  w  Rzeczy- 
pospolitej  krakowskiej.  {J>ie  BaiK^rni'ef/ulit'rmnjsLinn inisnion  in 
der   lifpuhli/i    Krakaii). 

Die  Geschichte  der  Bauernregulierungskommission  (Ruralkommis- 
sion)  im  Freistaate  Krakau  bildet  ein  zwar  geringes,  immerhin  aber 
bedeutsames  Fragment  der  Geschichte  der  Bauernfrage  in  Polen 
während  des  XIX.  Jahrhunderts. 

Die  B.-K.  hatte  einen  für  ganz  Polen  maßgebenden  Versuch 
durchzuführen  und,  obwohl  der  Einfluß  der  „drei  schutzherrlichen 
Höfe"  schon  bei  ihrer  Entstehung  Avie  auch  während  ihrer  Tätig- 
keit als  lastender  Druck  empfunden  wurde,  erscheint  sie  sowohl 
weo'en  der  leitenden  Ideen  als  auch  durch  die  maßorebenden  Per- 
sönlichkeiten  als  ein  Glied  in  der  Kette  der  polnischen  Reform- 
bestrebungen und  als  vereinzelter  Nachklang  der  Traditionen  aus 
dem  XVIII.  Jahrhundert  und  aus  der  Epoche  des  Herzogtums  War- 
schau. 

Der  Beginn  ihrer  Wirksamkeit  fällt  in  die  Zeit,  da  die  noch  nicht 
gelöste  Bauernfrage  neuerdings  die  öffentliche  Meinung  Polens  be- 
schäftigte. Diese  war  schon  zu  der  Zeit,  als  noch  das  Herzogtum 
Warschau  bestand,  immer  brennender  geworden  und  man  hatte  die 
Agrarreform  als  Staatsnotwendigkeit  erkannt;  ihrer  Lösung  stand 
jedoch  im  Wege  die  Befürchtung,  die  Rechte  der  Gutsherren  zu 
verletzen.  Weite  Ej'eise  des  Adels  standen  ihr  feindlich  gegenüber, 
nur  eine  geringe  Gruppe  desselben  war  für  Ablösung  der  Fron- 
dienste gewonnen;  wenige  gingen  noch  weiter  und  forderten  — 
wuter  allen  möglichen  Vorbehalten  —  die  volle  Grundentlastung. 
Diese  Zerfahrenheit  trat  während  der  Regierungsenquete  im 
Jahre    1814    deutlich    zutage.    Den  Ausgangspunkt    für    die    prak- 


o8 

tische  Lösung-  der  l>aiiernfrage  im  l'reistaate  Krakau  bildete 
•die  Neugestalt  Ulli;-  (h-v  politischen  Grenzen  durch  den  Wiener 
Kongrell. 

Nach  der  Kongreüakte  sollte  sich  das  neue  Staatswesen  mit  der 
A2"rart"rai:-e  befassen,  insbesondere  wurde  dies  ausdrücklich  für  Kra- 
kau  empfohlen  und  der  Zusatzvertrag,  die  durch  die  drei  Garan- 
tiemächte geschaffene  Verfassung,  sowie  die  Instruktimi  an  die  mit 
der  Organisierung  der  Republik  betrauten  dij)lomatischen  Vertreter 
der  drei  Mächte,  schuf  eine  besondere  Küminission  zur  Regulierung 
der  bäuerlichen  Angelegenheiten.  Die  nicht  offizielle  polnische  De- 
legation auf  dem  Kongreß  war  zwar  machtlos,  soweit  es  sich  um 
die  Gestaltung  der  politischen  Verhältnisse  und  Grenzen  handelte, 
spielte  aber  eine  wichtige  Rolle  bei  der  Durchführung  der  inneren 
Organisation,  der  neuen  Länder,  nanieiitlich  l)ei  der  Feststellung 
der  allgemeinen  Richtlinien  der  Agrar-  und  der  inneren  Politik 
KongrelVPolens  und  des  Freistaates  überhaupt.  Die  Projekte  Czar- 
toryskis  und  seiner  Mitarbeiter  erhielten  die  volle  Genehmigung 
der  drei  Höfe.  Die  bisher  dogmatisch  hingenommene  Ansicht,  daß 
die  maßgebenden  polnischen  Kreise  für  die  Lösung  der  Bauern- 
frage in  jenem  Zeitpunkt  keine  Verantwortung  treffen  könne,  ist 
daher  durchaus  unhaltbar,  obgleich  sich  zweifellos  viele  Nebenein- 
flüsse geltend  machten.  ^Mochten  auch  diese  die  Richtlinien  der  Po- 
litik der  polnischen  Staatsmänner  einigermaßen  verschieben  — im  gan- 
zen blieb  doch  der  Kern,  wie  er  ursprünglich  geformt  war.  unverändert. 

Welches  waren  nun  diese  Richtlinien  V  Schon  auf  dem  Kongresse 
trat  mit  aller  Deutlichkeit  jener  Dualismus  hervor,  der  für  die 
Urheber  der  Enquette  vom  Jahre  1814,  nämlich  die  verschiedene 
Behandlung  der  Privat-  und  der  Dumäiienbauern.  so  bezeichnend  war. 

Nach  der  ursprünglichen  (vom  Kongreß  oktroyierten)  Verfassung 
sollten  die  Bauern  in  ihrem  damaligen  Rechtzustande  belassen  werden; 
es  ist  dies  jedoch  scheinbar  nur  der  frühere  Zustand,  Allein  in  der 
diplomatischen  Instruktion  war  aufklärend  bemerkt  :  Das  Besitzrecht 
der  Privatl)auern  an  dem  von  ihnen  bewirtschafteten  Boden  sei 
ausschließlich  als  Pachtverhältnis  anzusehen.  Die  Gesetze  des  Her- 
zogtums Warschau  hatten  für  diese  Auffasung  keine  sichere  Grund- 
lage gehabt.  Nun  wurde  aber  das  hergebrachte  unklare  Rechtver- 
hältnis zwischen  Gutsherrn  und  Bauern,  nach  Avelchem  die  Herr- 
schaft den  Bauer  von  der  Scholle  nicht  entfernen  durfte,  in  ein 
gegenseitig    kündbares    Verhältnis    umgewandelt,    also    das    ICigen- 


39 

"tumsreclit  des  Gutsherrn  auch  am  Bauernlancl  zur  Gänze  anerkannt. 
An  den  öffentlielien  und  Kirchengütern  dagegen  sollte  erst  nach 
Art.  XI  des  Traité  additionel  eine  besondere  Ruralkommission  die 
bäuerlichen  Verhältnisse  regeln,  und  die  diplomatische  Instruktion 
empfahl:  es  sollten  —  wo  dies  möglich  sei  —  „die  Bauern  den  in 
ihrem  Besitz  behndlichen  Grund  zu  annehmbaren  Bedingfunofen  als 
Eigentum  erhalten";  sonst  aber  sollten  mit  ihnen  Verträge  auf  Zeit 
abgeschlossen  werden,  die  keineswegs  drückender  als  die  bishe- 
rigen  sein   durften. 

Der  Staat  sollte  somit  lediglich  auf  seinen  oder  seiner  Aufsicht 
unterstehenden  Gütern  vorbildlich  wirken,  während  auf  den  Privat- 
gütern eine  Regelung  von  Staatswegen  nicht  unternommen  und  alles 
vertragsmäßiger  Vereinbarung  der  Interessenten  überlassen  wurde. 
Diese  Grundsätze  wurden  dann  wörtlich  in  die  „verbesserte  Ver- 
fassung des  Freistaats"  vom  Jahre  1818  aufgenommen.  Dasselbe 
gilt  von  der  Verfassung  vom  Jahre  1833,  welche  endgültig  den 
Charakter  der  Privatbauern  als  Pächter  sanktionierte.  Ja.  die  im 
Freistaat  herrschenden  Adelskreise  wollten  auch  noch  gewisse  Be- 
schränkungen der  persönlichen  Freiheit  einführen.  —  Ihre  Absicht 
scheiterte  al)er  an  dem  Widerstände  der  Organisations-Kommission, 
die  den  Bauern  sogar  gewisse  politische  Rechte  einräumte.  Im  wei- 
teren Verlaufe  trat  jedoch  der  Einfluß  der  Adelsgruppe  in  starker 
lOassenfärbung  der  Regierungspolitik  den  Bauern  gegenüber  zutage: 
in  polizeilichem  Schutze  der  gutsherrliehen  Interessen,  in  der  Dul- 
dung von  Exmissionen,  in  der  Überlastung  der  bäuerlichen  Land- 
wirte mit  Fronarbeiten,  in  der  vollständigen  Nichtbeachtung  der 
■Privatbauern  durch  die  Gesetzgebung.  Kein  einziges  Mal  befaßte 
sich  der  Krakauer  Landtag  mit  ihrem  Schicksal,  fast  jeder  brachte 
•die  Unzufriedenheit  mit  der  B.-K.  zum  Ausdruck  und  erst  im  Jahre 
1845  kommt  die  Frage  einer  gesetzlichen  Regulierung  der  Pachtver- 
träge zur  Verhandlung,  und  zwar  unter  dem  Drucke  der  Situation, 
als  es  unter  den  Privatbauern  zu  g-ären  l)effann,  die  nach  dem  Bei- 
spiel  der  Domänenbauern  die  Robotaufhebung  anstrebten. 

Ganz  anders  gestaltet  sich  die  Agrarpolitik  des  Freistaates  hin- 
sichtlich der  Bauern   auf  öffentlichen  Gütern. 

Schon  in  Dezember  1815  bestimmte  die  von  den  drei  Höfen 
■delegierte  Organisations-Kommission,  welche  die  B.-K.  ins  Leben 
/gerufen  hatte,  deren  Zusammensetzung.  Im  März  1816  wurde  die 
Instruktion    für    sie.    und    zwar    als    Landesgrundgesetz    publiziert. 


40 

Dii'se  Iiistniktioii.  hei  deren  Ausarheitung-  in  erster  Linie  Miqczyi'iski 
niito-ewirkt  hatte,  sollte  den  Hauern  ein  Besitzrecht  an  Boden  und 
Baulichkeiten  sichern,  indessen  ohne  daß  die  juristische  Natur  dieses 
Besitzrechtes  näher  detiniert  wurde.  Man  kann  jedoch  annehmen, 
dalJ  nur  das  Nutzeigentum  gemeint  ist.  Die  Frondienste  sollen  be- 
seitigt und  durch  eine  Zinsverpflichtung  ersetzt  werden.  Der  Zins 
sollte  in  Getreide.  Roggen  und  Gerste,  also  denjenigen  Getreidearten, 
welche  Wertsehwankungen  am  wenigsten  unterliegen,  entrichtet 
werden,  der  [)Hichtige  Landwirt  aber  befugt  sein,  den  Zins  an  Bar- 
geld nach  dem  Durchschnittspreis  aus  den  abgelaufenen  25  Jahren 
zu  zahlen.  Bei  der  Umwandlung  der  Robot  in  Zins  sollte  ein  zwei- 
spänniger  Tag  mit  .SV-j  Garnetz  Korn  berechnet  werden.  Zu  kleine 
bäuerliche  Wirtschaften  sollten  durch  Meierhofsgründe  vergrößert, 
das  restliche  Herrenland  aber,  ferner  die  Mühlen  und  Schenken  im 
Versteigerungswege  vererbpachtet  und  bei  dieser  Gelegenheit  auch 
besondere  Zeiinmorgenwirtschaften  für  Juden  gebildet  werden.  Die 
B.-K.  sollte  die  Gröl.ie  der  Bauernnahrungen  bestimmen,  und  zwar 
mit  der  MaximalHäche  von  40  chelm.  Morgen  Ackerland,  während 
ein  Mindestmal'»  nicht  festgesetzt  wurde.  Für  den  Fall,  wenn  sich 
dieser  Plan  als  undurchführbar  erwiese,  sollte  die  B..-K.  mit  den 
Bauern  Zeitpachtverträge  abschließen,  wobei  jedoch  eine  Verschlech- 
terung gegen  früher  nicht  stattfinden  durfte.  Der  Kampf  gegen  den 
Alkoholismus,  die  Gründung  von  Getreides[)eichern,  gegenseitige 
Hilfe  bei  Errichtung  von  Baulichkeiten,  Feuerversicherung,  Abschaf- 
fung der  Waldservituten,  Gemeinsamkeit  der  Viehweiden,  Regulie- 
run <;  der  Zeheaten  und  Abgraben  an  den  Staat  —  mit  allen  diesen 
Fragen  sollte  sich  die  B.-K.  beschäftigten  und  diesbezüglich  die 
Durchführungspläne  ausarbeiten. 

Die  Iihstruktion,  der  erste  Reformplan,  welche  sich  einerseits 
die  preußischen  und  die  österreichischen  Domäneneinriehtungen  zum 
Vorbild  nahm  und  anderseits  die  Erfahrungen  verwertete,  welche 
mit  der  Durchführung  der  Czartoryskischen  Enquetebeschlüsse 
und  mit  den  praktischen  Ablösungsversuchen  in  Polen  gemacht 
worden  waren,  erschöpfte  die  Fülle  der  sich  aufdrängenden  Fragen 
durchaus  nicht:  sie  bildet  überhaupt  lediglich  die  Grundlage  zu  wei- 
terer Entwicklung  der  Grundsätze  durch  die  B.-K.,  der  auch  eine 
au.sgedehnte  Macht  Vollkommenheit  in  dieser  Hinsicht  eingeräumt 
wurde. 

.Vulierflcm   rrlieli  die  Oro.-Koinm.   noch  eine  besondere,  ebenfalls- 


41 

xon  Miaezvnski  nafli  preuliischeiii  Muster  verfalite.  Instruktion  zur 
Regelung  des  Zelients. 

Die  B.-K.  setzte  sieh  zusammen  aus  Vertretern  der  Giitslierren. 
des  Klerus,  sowie  der  höheren  Verwaltungs-  und  Gerirhtskreise. 
die  sich  für  die  Bauernreform  seit  jeher  interessierten  und  großen- 
teils an  der  Enquette  von  1814  teilgenommen  hatten.  Eine  Mitglieder- 
liste der  B.-K.  wie  auch  eine  für  die  Regierung  des  Freistaates  hatte 
Czartorvski  wohl  schon  während  des  Wiener  Kongfresses  vori>"e- 
schlagen.  Auf  Grund  derselben  wurde  denn  auch  trotz  des  Wider- 
spruches der  österreichischen  Diplomatie  die  endgültige  Auswahl 
der  Kommissionsmitglieder  getroffen. 

Den  Vorsitz  führten  nacheinander  der  spätere  Minister  in  Kongreß- 
Polen  Badeni,  Domherr  Skorkowski,  Apellationspräsident  Piekarski. 
Senator  Wçz\^k.  Unter  den  Kommissionsmitgliedern  lassen  sich  zwei 
Gruppen  unterscheiden  —  die  erste  unter  Vorsitz  Badenis  und 
Skorkowskis  bis  zum  Jahre  1828.  deren  maßgebende  Führer  Drake 
und  Radwanski  waren,  und  eine  zweite,  in  der  außer  Piekarski 
vor  allem  General  Paszkowski  genannt  werden   muß. 

Die  infolge  des  für  die  Reform  vorhandenen  Interesses  des 
Kaisers  Alexander  mit  besonderem  Schutz  der  Org.-Kom.  bedachte 
B.-K.  erhielt  im  Freistaat  die  Ausnahmsstellung  einer  unabhängigen 
Magistratur. 

Die  Entstehung  der  B.-K.  führte  zu  einem  bezeichnenden  Ver- 
fassungskonflikt zwischen  dem  Senat  und  den  Höfen.  Die  B.-K.  behielt 
zwar  die  unabhängige  Stellung  ;  diese  Tatsache  wurde  jedoch  ver- 
hängnisvoll für  die  weiteren  Schicksale  des  Kleinstaates,  indem 
sie  die  erste  sichtbare  Bresche  in  die  scheinbare  Selbständigkeit 
legte. 

Daß  die  B.-K.  sich  verfassungswidrig  verhielt  und  sich  von  der 
Souveränität  der  Landesbehörden  freimachte,  erklärt  sich  durch  die 
Tatsache,  daß  die  leitenden  Kreise  des  Kleinstaates  die  Reform 
sogar  auf  den  öffentlichen  Gütern  nicht  nur  für  überflüssig,  sondern 
auch  für  schädlich  hielten  und  derselben  gerne  ein  rasches  Ende 
bereitet  hätten.  Von  Anfang  an  war  also  zwischen  der  B.-K.  und 
den  Krakauer  Gesellschaftskreisen  eine  mißtrauische,  ja  sogar 
feindliche  Stimmung  zu  bemerken;  zahlreiche  Reibungen.  Streitig- 
keiten entstanden  vornehmlich  mit  dem  Senat;  von  beiden  Seiten 
erfolgten  Berufungen  an  die  Höfe;  schließlich  kam  es  sogar  1828-- 
1832   zu  einem    mehrjährigen    Abbruch    der  Beziehungen    zwischen 


42 

dem  Senat  und  der  B.-K.  Feindlich  verhielten  sich  der  letzteren 
^eg'enüber  auch  der  Landtag,  und  es  wurden  immer  wieder  scharfe 
Stimmen  gegen  die  Kommission  laut.  Auch  der  Klerus  mit  Bischof 
Womnic/.  und  dem  Domkapitel  an  der  Spitze  widersetzte  sich  den 
Reformen  in  leidenschaftlicher  Weise  und  durch  Anwendung  pas- 
siver Resistenz.  Schlielilich  begannen  sogar  die -Bauern,  die  anfangs 
the  Reform  daidchar    aufgenommen  hatten,    mißtrauisch  zu   werden. 

Was  nun  die  Wirksamkeit  der  Kommission  selbst  anbelangt,  so 
vergingen  die  ersten  drei  Jahre  mit  steten  Verbesserungen  und 
Ausfeilungen  der  in  der  Instruktion  niedergelegten  Grundsätze. 
Zwischen  diesen  und  den  Ansichten  der  Kommissionsmitglieder 
bestand  zwar  kein  Gegensatz.  Allein  bei  Umsetzung  der  Prinzipien 
in  die  Tat  ergaben  sich  ernste  Schwierigkeiten,  die  von  der  ß.-K. 
anders  als  von  der  O.-K.  gelöst  werden.  (So  z.  B.  mit  Bezug  auf 
die  Methoden   der  Zinsber(>chnung). 

Als  allgemeine  Richtschnur  nahm  die  B.-K.  die  Belassung  der 
Bauern  in  ihrem  früheren  Besitz  an,  welcher  eventuell  durch  Grund- 
stücke des  Herreidandes  ergänzt  werden  sollte.  Die  Besitzunter- 
schiede unter  den  Dorfeinwohnern  wurden  unverändert  beibehalten. 
Die  Besitzlosen  blieben  bei  der  Regulierung  unberücksichtigt;  aber 
auch  die  Häusler  kamen  schlecht  weg:  sie  sollten,  solange  ihre  Hütten 
standen,  im  Dorfe  bleiben. 

Es  machte  sich  das  Fehlen  einer  festen  Mindestgrenze  nach 
unten  zu  sehr  fühlbar.  Die  B.-K.  bestimmte  diese  Grenzen  ver- 
schieden, aber  stets  knapp  und  ließ  eine  große  Anzahl  von  lebens- 
unfäliigen  Zwergwirtschaften  bestehen.  —  Die  neue  Ordnung  sollte 
den  Bauernbesitz  festigen  und  durch  Sicherstellung  der  Unteilbar- 
keit der  Zerstückelung  vorbeugen,  aber  eben  weil  feste  Normen 
über  die  Besitzgrößen  fehlten,  mußte  die  Absicht  des  Gesetzgebers 
in   der  Praxis  oft  versagen. 

Viel  zu  schaffen  machte  ferner  der  B.-K.  die  Umschreibung  des 
Eigentumsbegriffes  bei  den  von  ihr  gebildeten  Bauernwirtschaften. 
Von  fiskalischen  Interessen  geleitet,  wollte  sie  diesen  Begriff  zu- 
nächst möglichst  einenj^en  und  auf  die  Baulichkeiten  und  das  Guts- 
Inventar  beschränkt  wissen.  Unter  dem  Drucke  der  Verhältnisse 
wurde  er  später  auch  auf  Grund  und  Boden  ausgedehnt.  Freilich 
verstand  die  Kommission  unter  Eigentum  nicht  volles  Eigentum, 
sondern  geteiltes  Eigentum,  indem  sie  dem  Fiskus,  bezw.  den  son- 
stigen Juristichen  Personen  öffentlichen  Rechtes  das  Obereigentums- 


43 

recht  vurhehiclt.  Mit  der  Graiulzuteilung  und  dem  Einanzi|)atioii.scikt 
sollten  säintliclu>  Dienste  aiifhöriMi  und  an  ihre  Stelle  die  Verpflich- 
tung zur  Zahlung  von  Zins  in  Vicrteljahresraten  treten,  für  welche 
die  Gemeinde  solidarisch  haftete.  Von  den  „altbäuerlichen"  Gründen 
wurde  dieser  Zins  so  berechnet,  daß  der  Robot  instruktionsgemäß 
in  Getreideschüttung  verwandelt  wurde;  von  den  „neu  zugewiesenen" 
Gründen  dagegen  wurde  er  auf  Grund  der  Bodenergiebigkeit  be- 
rechnet. 

Beide  Methoden  fielen  jedoch  zu  Ungusten  der  Bauern  aus; 
insbesondere  aber  im  ersten  Fall,  u.  zw.  einerseits  deshalb,  weil 
'der  Preis  des  Frontages  zu  hoch  veranschlagt  und  anderseits,  weil 
■  im  Vergleich  mit  der  Zeit  der  „Kalamität  niedriger  Preise"  nach 
dem  Jahr  1820  die  Zinse  zu  hoch  bemessen  erschienen.  Aber  auch 
bei  der  an  sich  günstigeren  Zinsberechnung  der  neu  zugewiesenen 
Gründe  fand  in  der  zu  hohen  Grundertragsschätzung  eine  Über- 
spannung statt. 

Die  nach  der  Parzellierung  verbliebenen  Meierhofsgründe  und 
Baulichkeiten  wurden  im  Wege  der  Versteigerung  in  Erbpachten 
vergeben.  Das  Einkaufsgeld  betrug  das  Doppelte  des  Jahreskanons 
vermehrt  um  lOo/o  des  Werts  der  Baulichkeiten.  Der  Kanon  wurde 
nach  denselben  Grundsätzen  berechnet,  Avie  der  Zins  für  die  bäuer- 
lichen Landwirte,  wobei  noch  zu  dem  so  ermittelten  Betrage  ein 
gewisser  Prozentsatz  vom  Nutzen  der  Kühe  und  vom  Werte  der 
Baulichkeiten  hinzugeschlagen  wurde. 

Mühlen,  Schenken  sowie  die  Zehnmorgen-Parzellen  für  Juden 
wurden  ebenfalls  in  gleicher  Weise  vererbpachtet.  Soweit  sie 
sich  in  Händen  von  „privilegierten"  Besitzern  befanden,  die  sich 
durch  Schenkungen  ausweisen  konnten,  wurden  sie  denselben  ohne 
Einkaufsgeld,  im  Ul)ngen  aber  gegen  den  eben  erwähnten  Zins  be- 
lassen. 

Für  Dorfschulen  wurden  1 — 2  Morgen  abgeteilt.  Die  Gemein- 
schaftlichkeit  der  Viehweiden  zwischen  Gutshof  nnd  den  Bauern 
wurde  aufgehoben  und  in  der  Regel  den  Bauern  zwei  Dritteile, 
•den  Erbpächtern  ein  Dritteil  der  Viehweiden  zugeteilt.  Die  Ge- 
meindeweiden  wurden  jedoch  beibehalten. 

Die  Wälder  wurden  von  der  Kommission  „arrondiert"  und  in 
der  Verwaltung  des  Fiskus  belassen.  Die  Weideservituten  wurden 
^ogen  Entschädigung  aufgehoben.  Nur  das  Holzklauberecht  blieb 
aIs    Entgelt    für    gewisse    weiter    bestehende    Walddienste    erhalten. 


44 

Alle  diese  Grundsätze  werden  von  der  Kommission  erst  während- 
der  Reguliernngsarbeit  selbst,  so  wie  es  die  Notwendigkeit  erheischte, 
lierausgearbeitet.  wobei  sie  schüchtern  allzu  radikalen  Experimenten 
ans  dem  Wege  ging.  Eben  deshalb  schleppte  sich  das  Regulierungs- 
werk ül)ermäßig  lange  hin.  Zur  Regulierung  von  91  Gutshöfen  und 
33  Pfarreien  waren  20  Jahre  nötig!  Während  der  paar  ersten  Jahre 
und  dann  wieder  in  den  zwei  letzten  war  das  Tempo  etwas  leb- 
hafter. Im  Durchschnitt  aber  entHelen  auf  1  Jahr  4 — 5  Meierhöfe; 
die   Einrichtung  einzelner  Dörfer  dauert  manchmal  jahrelang. 

Die  Reform  begann  mit  der  Vermessung  der  Güter,  Beschrei- 
Ijung  der  Gründe  und  der  Aufnahme  der  bäuerlichen  Schuldigkeiten; 
dann  wurde  ein  Plan  der  neuen  Organisation  ausgearljeitet;  endlich 
schritt  man  zur  Verteilung  der  Gründe  und  Berechnung  des  Ziuses. 
Die  Bauern  wurden  überall  angehört  und  ihre  Zustimmung  ein- 
geholt. 

Die  Hoffnungen,  die  man  auf  das  Regulierungswerk  gesetzt  hatte,, 
erfüllten  sich  nicht.  Anstatt  der  erwarteten  Vorteile  zeitigte  es  einen 
raschen  Verfall  der  neuorganisierten  Bauernwirtschaften,  und  zwar 
infolge  der  zu  starken  Zinsüberbürdung.  Dieser  Fiskalismus  sollte 
dem  Staat  erhöhte  Einnahmen  einbringen  und  so  die  Mißstimmung 
ofegen  die  Reform  beseitisren,  vereitelte  aber  den  Erfol«:  der  Reform; 
selbst. 

Die  ersten  Berichte  der  B.-K.  sprachen  allerdings  sehr  zuver- 
sichtlich davon,  daß  die  befreiten  Bauern  l)esser  wirtschaften  und 
daß  ihre  Lage  sich  bessere,  in  Bälde  aber  traten  die  begangenen 
Fehler  hervor.  Die  anfangs  vereinzelten   Klaoen   der  Bauern   wegen 

o  O  o 

der  Überlastung  wurden  wieder  Mitte  der  zwanziger  Jahre  fast 
allgemein  und  die  Zahlungsrückstände  erreichten  in  kurzem  die 
Hälfte  und  noch  mehr  der  früheren  Schuldigkeit.  Anfangs  verschloß 
sich  die  B.-K.  diesen  Tatsachen,  warf  dem  Senat  Mangel  an  Ordnung 
bei  der  Einziehung  des  Zinses  vor,  erließ  ausführliche  Vorschriften 
über  Sequestration  und  Exekution  einschließlich  der  militärischen 
Einquartierung,  um  pünktliche  Zinsentrichtung  zu  erzwingen.  Doch 
allmählich  kam  man  in  den  zwanziger  Jahren  zu  der  Einsicht,  daß- 
man  der  landwirtschaftlichen  Krisis  Rechnung  tragen  müsse,  man  in- 
tervenierte im  Senat  wegen  I*h-leichterungen  und  Saatanleihen  für  die 
Bauern,  bildete  Projekte  zur  Gründung  von  Unterstützungskassen. 
Endlich  versuchte  die  Kommission  Zinsnachlässe  dort  einzuführen,  wo- 
sie  bemerkte,  daß  der  aus  dem   Robot  berechnete  Zins  h()her  jinsge- 


45 

fallen  war  als  der  aus  der  Budeiiergiebigkeit  ermittelte.  Zu  klarer 
Erkenntnis  der  eigentlichen  Gründe  der  ganzen  Kalamität  vermochte 
sie  sich  jedoch  nicht  aufzuschwingen,  verharrte  blind  auf  ihrem  Stand- 
punkte trotz  der  heftigen  Angriffe  in  der  Presse  und  im  Senat,  und 
Aveder  die  Kritik,  noch  eigene  Revisionen  vermochten  sie  bis  Ende 
der  zwanziger  Jahre  zu  besserer  Einsicht  zu  bekehren.  Sie  leugnete 
entweder  die  Tatsachen  rundweg  ab,  oder  suchte  die  Schuld  von  sich 
abzuwälzen,  indem  sie  den  Grund  der  Mißerfolge  in  der  Steuerüber- 
bürdung  der  Bauern  und  den  ElinHüsterungen  der  Reformgegner  suchte. 
Die  Residenten  verhielten  sich  diesen  Streitigkeiten  gegenüber  an- 
fangs ziemlich  gleichgültig.  Bald  jedoch  verlangten  sie  —  über  Auf- 
forderung ihrer  Höfe  —  energisch  xlufklärung  über  den  wirklichen 
Sachverhalt  und  entzogen  so  der  B.-K.  ihren  letzten  Halt.  Zu 
größeren  und  entscheidenden  Änderungen  kam  es  aber  erst  um 
1829.  Viele  der  alten  Kommissionsmitglieder  waren  inzwischen  zu- 
rückgetreten, andere  tatkräftigere  in  die  Kommission  eingetreten,  und 
den  Vorsitz  übernahm  der  energische  Piekarski.  Nun  begann  die 
Kommission  tiefer  nach  den  Ursachen  des  Mißerfolges  zu  forschen,  was 
vor  allem  unter  dem  Druck  der  häufigen  Sequestrationpraxis  und 
der  —  für  sie  überraschenden  —  Tatsache  geschah,  daß  niemand  die 
mit  Zins  überlasteten  Gründe  kaufen  wollte.  Auch  weigerten  sich 
nicht  nur  die  noch  nicht  regulierten  Landwirte  der  Zuzinssetzung 
ihrer  Frondienste  zuzustimmen .  sondern  es  verlangten  sogar  einige 
bereits  regulierte  Gemeinden  die  "Wiedereinführung  der  Robot.  Be- 
sonders verhaßt  und  beschwerlich  war  die  Solidarhaftung. 

Alle  diese  Umstände  und  die  allgemeine  Mißernte  von  1830 
zwangen  die  Kommission  zu  gründlichen  Untersuchungen,  deren 
Ergebnis  die  verspätete  Erkenntnis  war,  daß  das  vSchicksal  der 
Bauern  durch  die  Mißgriffe  in  der  Zinsberechnung  in  der  Tat  ver- 
schlechtert worden  ist.  Allein  sie  fühlte  sich  angesichts  der  ihr 
erteilten  Instruktion  der  Org.-Kom.  außerstande,  das  Werk  als  Ganzes 
zu  verbessern,  und  beabsichtigte  daher  den  Höfen  Vorsehläge  zur 
Abänderung  der  Instruktionsprinzipien  zu  unterbreiten.  Speziell 
plante  sie  eine  neue  Klassifikation  der  Gründe,  allein  sie  wurde  wie- 
der durch  die  Furcht  vor  kühnerer  Initiative  in  Passivität  hinein- 
geti'ieben.  Wohl  teilte  sie  die  Resultate  ihrer  Beobachtungen  den 
Höfen  mit  —  aber  ihr  Bericht  gelangte  leider  an  die  Höfe  erst 
nach  Ausbruch  des  Novemberaufstandes  1831  und  wurde  ad  acta 
gelegt.  Auch  die  in   Aussicht  genommene  Reduktion   in  der  Klassi- 


40 

fikatiiMi  (1er  GrüiKlc  blieb  unausgeführt.  Iminerliiu  aber  lieurteilte- 
die  B.-K.  die  Lage  der  Hauern  nun  iiaclisielitiger.  —  Im  übrigen- 
aber  wartete  sie  auf  das  Eintreffen  der  Reorganisations-Kommission 
und  seliob  bis  zu  diesem  Zeitpuidvte  die  Erledigung  aller  irgeiid- 
Avie  zweifelhaft  erseheinenden   und  schwierigen   Fragen   hinaus. 

Die  Kommission  zur  „Berichtigung  der  Angelegenheiten  des  Frei- 
staates" wurde  im  Jahr  l.s33  delegiert.  Damit  beginnt  nun  ein  neuer 
Abschnitt  in  der  Tätigkeit  der  B.-K.  wie  im  Leben  des  ganzen  Klein- 
staates überhaupt.  Die  Reorg.-Kom.  änderte  nun  in  der  Tat  die  alte 
Instruktion  der  B.-K.  ab.  Hauptsächlich  bezogen  sich  die  Änderungen 
vor  allem  auf  die  Aufstellung  einerneuen  konstanten  Skala  bei  Be- 
rechnung des  Zinses  unter  Herabsetzung  des  Preises  des  Zinsgetrei- 
des auf  die  Hälfte  und  des  Preises  der  Frontage  auf  zwei  Drittel 
sowie  unter  Reduktion  der  Grundklassifikation.  Die  neue  Zins- 
berechnung: sollte  auch  als  Norm  bei  Berechnung  der  Schuldigkeiten 
der  bereits  früher  regulierten  Landwirte  dienen  und  die  erfolgten 
Mehrzahlungen  sollten  zurückerstattet  werden.  Wenigstens  sollte  dies 
auf  den  Staatsgütern  geschehen,  während  auf  den  geistlichen  von  einer 
derartigen  Rückvergütung  abgesehen  und  überdies  zur  Entschädi- 
gung des  Klerus  —  für  die  Zinsreduktion  —  die  Steuer  von  40^^ 
auf  24"/o  des  fatierten  Ertrages  berabgesetzt  wurde.  Außerdem  wurde 
die  verhaßte  Solidarhaftung  aufgehoben  und  ein  Minimum  des  Bauern- 
besitzes mit  ô  Morgen  normiert.  Die  Reduktion  des  Zinses  sowie 
die  Zehentregulierung  wurde  durch  die  Reorg.-Komm.  dem  Senat 
übertragen;  der  Rural-Kommission  wurde  nur  die  Berichtigung  der 
Gründeklassifikation,  die  Beendigung  der  Organisation  in  den  Insti- 
tutsgütern, sowie  die  Herausgabe  neuer  Verträge  an  die  Erbpächter 
vorbehalten. 

So  ging  die  B.-K.  gegen  das  Ende  ihres  Bestandes  ihrer  privile- 
gierten Stellung  verlu.stig  und  war  genötigt,  den  x\nsichten  des 
Senats  Rechnung  zu  tragen,  auf  den  zugleich  ein  großer  Teil  ihrer 
bisherigen    l-'unktionen   ül)erging. 

Auch  diese  letzte  Periode  in  der  Tätigkeit  der  B.-K.  erscheint 
an  sell)ständiger  Arbeit  arm:  zu  den  alten  Schwierigkeiten  gesellte- 
sich  nun  eine  neue,  nämlich  daß  beide  Behörden  miteinander  in 
Fühlung  bleiben  mußten;  dadurch  ging  viel  Zeit  verloren,  so  daß  dio 
auf  zwei  Jaiire  bereclmete  Regulierung  noch  fünf  Jahre  dauerte. 
Denn  immer  wieder  gab  es  Streitfälle  und  daher  l)ei  jedem  Aidaß  Be- 
rufungen  an   die  Residenten.   Diese  aber  waren    damals    schon  aus- 


47 

schließlich  mit  der  „Epurierung"  des  Landes  von  revolutionären 
Elementen  beschäftigt  und  zeigten  daher  geringes  Interesse  für  die 
Bauernfrage  und  die  Kommission,  so  daß  die  Berichte  der  B.-K.  nicht 
einmal  an  die  schutzherrlichen  Höfe  gelangten,  sondern  irgendwo  ia 
den   Kanzeleien  der  Residenten  liegen  blieben. 

Die  Hauptschwierigkeit  bei  dem  Abschluß  der  Reguliernug  auf 
den  —  bis  dahin  nicht  regulierten  Stiftungsgütern,  deren  Bauern  fort- 
während die  Kommission  wegen  Beschleunigung  der  Reform  l^estürm- 
teii,  bildete  nach  wie  vor  der  Widerstand  des  Klerus.  Die  B.-K.  mußte 
erst  diesen  Widerstand  brechen  und  verlautbarte  gegen  den  Willen 
der  Eigentümer  die  Ablösung:  die  zweite  von  der  Reorg.-Komm^ 
ihr  übertragene  Funktion,  nämlich  die  Berichtio^uno;  der  Gründe- 
klassifikation  in  den  mit  Zins  überlasteten  Dörfern  wurde  dajjeoen 
von  der  B.-K.  ohne  größere  Schwierigkeiten  durchgeführt.  Zu  gleichei^ 
Zeit  führte  das  vom  Senat  ernannte  Rektihkationskomitee  die  Zins- 
reduktion auf  den  Staatsgütern  durch.  Beide  Körperschaften  waren 
gegen  Ende  des  Jahres  1835  mit  der  ganzen  Arbeit  in  der  Haupt- 
sache fertig.  Zur  Beendigung  ihrer  Tätigkeit  verblieb  der  B.-K. 
vornehmlich  nur  die  Herausgabe  der  Verträge  an  die  Erbpächter, 
womit  sie  sich  bis  1838  befaßte.  Den  Schlußbericht  über  ihre 
22-jährige  Tätigkeit  an  die  Hofe  erstatteten  sie  erst  im  Jahre  1840. 

Hatte  ständige  Kritik  die  Arbeiten  der  Kommission  begleitet, 
so  verstummte  sie  auch  nach  Durchführung  der  Reform  nicht. 
Unzufrieden  waren  einerseits  der  Landtag  und  der  Klerus,  ander- 
seits die  Bauern.  Wie  die  B.-K.  in  ihrer  ersten  Arbeitsperiode  für 
die  Fehler  der  Org.-Komm.  hatte  büßen  müssen,  so  wurde  sie  jetzt 
für  die  Irrtümer  der  Reorg.-Komm.  verantwortlich  gemacht,  die 
ohne  den  Landtag  zu  befragen,  große  Änderungen  vorgenommea 
und  das  Gleichgewicht  des  Landesbudgets  ernstlich  gefährdet  hatte. 

Der  erste  Sturm  brach  in  der  Landtagssession  von  1838  los. 
trotzdem  die  allmächtigen  Residenten  alle  Mittel  des  Terrors,  der 
Bestechung  und  der  Zensur  angewendet  hatten,  um  sich  eine  ge- 
mäßigte Stimmung  zu  sichern.  Lisbesonders  äußerte  sich  die  Un- 
zufriedenheit infolge  der  Verminderung  der  Einnahmen  aus  den 
Staatsgütern  und  hiedurch  der  jährlichen  Staatseinnahmen  um 
100.000  poln.  Gulden.  Dies  zwang  den  Senat,  die  in  seinen  Händen 
befindlichen  Depositen  fonds  anzugreifen,  und  stellte  den  Landtag 
vor  die  schwierige  Aufgabe,  Mittel  zur  Deckung  des  Defizits  aus- 
findig zu  machen,  insbesondere  als  die  Reorg.-Komm.  den  Auftrag 


48 

zur  Rückerstattung:  fier  Mehrzahluuo;en  an  die  Hauern  erteilte,  was 
einen  Aufwand  von  3  Mill.  poln.  Gulden  erforderte  und  durch  neue 
Steuern  gedeckt  werden  mußte.  Auch  der  Klerus,  dessen  Einnahmen 
durch  die  Reform  starke  Einbuße  gelitten  hatten,  wurde  nicht  müde, 
sich  ffejren  die  Reform  aufzulehnen.  Im  Jahre  1840  überreichten 
der  Administrator  der  Dir>zese  Zglenicki  und  der  Erzpriester  der 
Marienkirche  dem  päpstlichen  Nuntius  in  Wien  einen  Protest,  wel- 
cher dahin  ging,  daß  die  ganze  Regulierung  aufgehoben  werden  sollte. 
Anderseits  wurden  unter  den  Hauern,  namentlich  auf  geistlichen  Gü- 
tern, in  den  vierziger  Jahren  Forderungen  nach  der  Parzellierung 
des  Restes  der  in  den  Händen  der  Dominien  belassenen  Meierhof- 
gründe laut.  Die  Bauern  von  Mogila  petitionierten  darum  sogar 
beim  Kaiser  Nikolaus  während  seiner  Anwesenheit  in  ^^'arschau 
mit  der  Motivierung,  daß  sie  zumindest  je  5  Morgen  hätten  erhalten 
sollen,  aber  tatsächlich  nur  bedeutend  kleinere  Anteile  besäßen.  — 
Auch  unter  den  Bauern  auf  Privatgütern  begann  eine  Bewegung, 
welche  die  Aufhebung  der  Robote  nnd  eine  Regulierung  wie  auf  den 
öffentlichen  Gütern  verlangte,  ja  die  Bauern  beabsichtigten  sogar, 
deswegen  Deputationen  an  die  Höfe  zu  entsenden. 

Erst  der  folgende  Landtag  vom  Jahre  1844,  zugleich  der  letzte, 
sanktionierte  unter  dem  Druck  der  Verhältnisse  das  Werk  der  B.-K. 
und  verlieh  den  neuen  Verhältnissen  eine  feste  Rechtsform.  Dies  war 
auch  durchaus  notwendig,  die  B.-K.  hatte  dies  stets  empfunden, 
und  auf  eine  gesetzgeberische  Festlegung  der  neugeschaffenen  Ver- 
hältnisse gedrungen,  da  der  Begriff  des  geteilten  Eigentums  dem 
in  Polen  rezipierten  Code  Napoléon  ein  vorher  unbekannter  Begriff 
war.  Allein  die  von  ihr  mehrfach  ausgearbeiteten  und  der  gesetz- 
gebenden Kommission  überwiesenen  Entwürfe  über  das  Besitzrecht 
der  emanzipierten  Bauern  hatten  keine  Mehrheit  im  Landtage  ge- 
funden. Das  Gesetz  von  1844  füllte  endlich  diese  Lücke  aus.  Es 
unterscheidet  je  nach  der  Größe  und  Entstehung  der  Besitzung 
Erbpacht- und  Erbzinsrecht  und  bezeichnet  beide  als  „Besitzung  und 
Nutznießung  von  Liegenschaften  gegen  ständigen,  dem  Ertrage  an- 
gepaßten Zijis".  Der  Obereigentümer  erscheint  zum  Bezug  dieses 
Zinses  und  des  Laudemiums  beim  Besitzwechsel  berechtigt,  ferner 
steht  ihm  das  Vorkaufsrecht  zu.  er  hat  jeden  neueintretenden  Land- 
wirt zu  bestätigen  und  er  kann  den  Besitzer  bei  Überschuldung 
abstiften.  Legungen  bäuerlicher  Gründe  sind  verboten.  Desgleichen 
<leren  Umtausch.  Der  bäuerliche  Wirt  darf  wiederum  seinen  Besitz 


49 

^veder  verriuo-ern  noch  teilen  und  darf  keine  Schulden  machen.  Die 
Erbfolge  sollte  nach  den  allgemeinen  bürgerlichen  Rechtsnormen 
erfolgen  —  unter  Festhaltung  der  Unteilbarkeit  der  Wirtschaft. 

Sowohl  das  Gesetz  von  1844,  das  dem  Vorbild  des  preußischen 
allgemeinen  Landrechtes  folgte,  als  auch  die  ganze  Reform,  schweigen 
sich  über  die  Frage  des  Loskaufcs  der  bäuerlichen  Gründe  zu  freiem 
Eigentum  aus.  Sie  schlössen  ihn  aber  keinesfalls  aus.  Doch  war  ein 
derartiger  Loskauf  offenbar  nicht  mehr  als  Gegenstand  einer  sozial- 
politischen Aktion  von  Staatswegen,  sondern  lediglich  individueller 
Bemühungen  der  einzelnen  Landwirte  gedacht.  Immerhin  wollte  die 
Gesetzgebung  ihn  wenigstens  nicht  künstlich  hemmen,  wie  das  z.  B. 
-in  Kongreß-Polen  geschah.  Dagegen  wurde  einerseits  die  Möglich- 
keit der  Abstiftuug  des  mit  seinen  Schuldigkeiten  rückständigen  Land- 
wirtes noch  nachdrücklicher  als  in  anderen  Gesetzgebungen  einge- 
räumt, dafür  aber  wieder  auch  der  Anspruch  auf  Zinsnachlaß  in 
unverschuldeten   Notfällen  ziemlich  ausgiebig  zugestanden. 

Das  Gesetz  von  1844  bildet  einen  Markstein  auf  dem  Wege 
eines  Regelung  der  bäuerlichen  Eigentumsverhältnisse  in  den  polni- 
schen Ländern.  —  Aber  es  kam  zu  spät.  Denn  schon  machte  sich 
innerhalb  der  bäuerlichen  Bevölkerung  eine  lebhafte  Bewegung 
gegen  das  bisherige  Fronverhältnis  überhaupt  bemerkbar.  Aus 
Furcht  vor  weiterem  Anwachsen  der  Lasten  wandte  sich  die  Konfe- 
renz der  Residenten  im  Einvernehmen  mit  dem  Senat  nach  Wien 
mit  der  Bitte  um  Genehmigung  der  Reform  durch  eine  Ministerial- 
konferenz  (Metternich,  Medem,  Kanitz).  und  diese  bestätigte  denn 
auch  tatsächlich  am  4.  Januar  1845  die  Anordnungen  der  B.-K.  als 
^ewig  und  unabänderlich". 

Die  weitere  Entwicklungsgeschichte  der  bäuerlichen  Verhält- 
nisse in  Krakau  fällt  aus  dem  Rahmen  dieser  Darstellung.  Bemerkt 
sei  nur,  daß  schon  das  Jahr  1846  Anzeichen  einer  völligen  Umwäl- 
zung der  Verhältnisse  brachte,  die  sodann  mit  der  Revolution  von 
1848  eintrat. 

Im  früheren  Freistaat  Krakau  gewährten  die  Patente  von  7.  Sep- 
teuber  1848  und  vom  12.  März  1851  allen  Landwirten  ohne  Unter- 
schied volles  Eigentumsrecht  au  dem  in  ihrem  Besitz  befindlichen 
Boden  und  beseitigte  die  Zinsverpflichtungen  der  von  der  B.-K.  regu- 
lierten Bauern  gegen  volle  Entschädigung  der  Bezugsberechtigten, 
u.  zw.  bei  den   regulierten  Bauern  auf  deren  Kosten. 

Blicken    wir    auf    das    Regulierungswerk    der    B.-K.    zurück,    so 

Bulletin  I^II.  i, 


.■)() 

liuben  wir  festzustellen,  daß  die  territoriale  Bescliräiikuii^-  dieser 
Reform  versuche  auf  den  Kreistaat  Ivrakau  und  die  weitere  Beschrän- 
kung auf  die  öffentlichen  Güter  allein  sieh  als  Konzession  an  den 
polnischen  Adel  darstellt,  wodurch  sich  auch  das  Unterlassen  jegli- 
cher Reforinversuche  in  Ivong-reli-Polen  erklärt.  Im  Freistaat  selbst 
war  allerdings  diese  Reform  unstreitig  die  hervorragendste  Tat,, 
und  es  kommt  diesem  praktischen  Versuch  zur  Lcisung  der  Bauern- 
frage —  abgesehen  vom  Herzogtum  Posen  —  in  der  Zeit  vor  der 
Grundentlastung  eine  viel  weitere  Bedeutung  zu,  als  man  nach  dem 
engen  räumlichen  Rahmen,  in  dem  sie  sich  vollzog,  annehmen  könnte. 

Die  I).-K.  war  in  Polen  die  erste,  die  sich  auf  den  Boden  einer 
konsequent  durchgeführten  Ablösung  der  Frondienste  auf  den  öffent- 
lichen Gütern  stellte.  Sie  regulierte  etwa  40"/o  aller  vorhandenen  Güter 
und  einen  ungefähr  ebenso  grorien  Teil  der  Bauern,  regelte  und  ver- 
besserte, nach  vielen  niililungenen  Versuchen,  deren  wirtschaftliche 
und  rechtliche  Lage,  ordnete  die  Gemeinde-Angelegeidieiten,  machte 
sich  um  die  Hebung  der  Bodenkultur  verdient.  Während  in  Kongreß- 
Polen  bis  1846  kaum  die  HiUfte  der  Bauern  auf  den  Staatsgütern 
befreit  wurde,  erstreckte  sich  die  Emanzipation  in  Krakau  auf  die 
Hälfte  der  ganzen  Bauernschaft,  da  auch  Privatdominien  dem  Bei- 
s[)iel  der  Kommission  folgten.  Muß  man  dies  anerkennen,  so  darf 
man  anderseits  die  Unfähigkeit.  Einseitigkeit  und  Langsamkeit  der 
Kommission  nicht  übersehen,  die  22  Jahre  und  einen  Amtsaufwand 
von  oOO.OUO  poln.  Guld.  brauchte,  um  91  Meierhöfe  zu  regulieren, 
5.500  Bauern  wirtschaften  zu  bilden  und  28.000  Menschen  7a\  be- 
freien! 

Die  Einführung  der  Er)>pachten  im  Freistaat  Krakau  fällt  in 
eine  Zeit,  in  der  dieses  Rechtsinstitut  anderwärts  fast  allgemein 
aufgehoben  wurde.  Sie  stellt  sich  also  als  eine  verspätete  Regulie- 
rungsform der  .Agrarverhältnisse  dar  —  o])wohl  sie  in  unserer  Gegen- 
wart wieder  in  der  Form  von  Rentengütern  in  den  europäischen 
Gesetzgebungen  Triumphe  feiert. 

Daß  die  Privatbauern  von  der  Reform  unl)erührt  blieben,  hat 
den  auch  schon  früher  vorhandenen  ziemlich  bedeutenden  Unter- 
schied in  der  rechtlichen  und  der  wirtschaftlichen  Lage  der  Privat- 
uud  der  Domänenbauern  noch  mehr  vertieft  und  den  Gegensatz 
zwischen  ihnen  bis  zur  Grundentlastung  erhalten,  obschon,  wie  er- 
wähnt, manche  Privatdt)minien  — etwa  SO«,,  aller  —  zu  freiwilligen 
Ablösuniren   schritten. 


51 

Jedenfalls  i:;ebülirt  der  B.-K.  und  ihrer  Wirksamkeit  ein  beson- 
deres Blatt  in  der  Gescliiclite  der  polnischen  Wirtschaftspolitik. 
Tiisher  hat  sie  wenig  Beachtung-  gefunden,  und  nur  W.  Kopf  hat 
ihre  Tätigkeit  in  seiner  Skizze  der  Bauernverhältnisse  im  Freistaat 
Krakau   kurz  geschildert. 

Die  Darstellung  des  Verfassers  ist  einer  größeren,  dem  Abscliluß 
entgegengehenden  .^j-beit  über  die  Entwicklung  des  gutsherrlich- 
bäuerlichen  Verhältnisses  im  Freistaat  Krakau  entnommen.  Sie 
gründet  sich  auf  die  im  „Archiv  alter  Akten"  in  Krakau  auf- 
bewahrten Sammlung  der  Akten  der  Rural-Kommission.  des  Senats, 
der  Landtilge,  der  Organisierungs-Kommission  u.  s.  w.,  sowie  auf 
Akten  im  Hof-  und  Staats- Archiv  und  im  Archiv  des  ^finisteriums 
des  Innern   in   Wien. 


12.  IIALEClvI  ÜSKAli.  Litwa,  Rus  i  Zmudz  jako  cz^sci  sktadowe  W. 
ksiestwa  litewskiego.  {Litauen,  lieußen  und  Sftmaiten  als  Be- 
staudtfilr  des  fifa  in  soften  Staates). 

Um  die  Fratje  nach  der  territorialen  Gliederuno:  des  litauischen 
Staates  und  die  rechtliche  Stellung  seiner  Bestandteile  aufzuhellen, 
verwendet  der  Verfasser  die  bisherigen  Forschungsergebnisse,  nämlich 
die  Feststellung,  daß  wir  in  diesem  Staate  das  Litauen  im  engeren 
Sinne  von  seinen  Xebenländern  zu  unterscheiden  haben,  zur  Inter- 
pretation der  territorialen  Bezeichnungen  in  den  gleichzeitigen  Quel- 
len. Es  handelt  sich  hiebei  1)  um  die  Bedeutung  der  Bezeichnung 
„Reußen"  und  2i  um  die  Frage,  ob  Samaiten  ein  Teil  des  eigentli- 
chen Litauen  oder  eines  seiner  Nebenländer  war. 

I.  Litauen  und  Reußen.  Der  lo86  mit  Polen  vereinte  litaui- 
sche Staat  wird  in  der  offiziellen  Terminologie  als  „terrae  Lituaniae 
et  Russiae"  bezeichnet,  seine  Herrscher  führen  den  Titel:  Großfürst 
von  Litauen  und  Herr  von  Reußen.  Da  der  erstere  Name,  Litauen, 
nicht  das  ethnographisch  litauische  Gebiet  allein  bezeichnet,  sondern 
auch  manche,  frühzeitig  eroberte  und  dem  Reiche  einverleibte, 
ethnographisch  reußische  Territorien  umfaßt,  die  stets  zu  Litauen 
im  engeren  Sinne  gerechnet  werden,  liegt  die  Folgerung  nahe,  daß 
Reußen  die  Nebenländer  des  Staates  bezeichnet,  die  sämtlich  ethno- 
graphisch und  historisch  reußische  Provinzen   waren. 

Dies  sucht  der  Verfasser  eingehend  zu  beweisen.  Mit  dem  staat- 
lich-territorialen  Momente,  das  genetisch  in   Namen    „Reußen"  wur- 

4* 


zeit,  vt'rbiiiclet  sieh  der  Bef^rifY  der  „reuliischeu  Lande"  Litauens 
als  (.'iiies  eine  Sonderstellung  einnehmenden  Ganzen;  ein  solches 
hildeten  eben  im  Aufhau  des  Staates  jene  reußischcn  Nebenländer. 
Aus  offiziellen  Quellen  aus  der  Zeit  der  ersten  Jagelionen  ist  er- 
sichtlich, daß  sich  die  Bezeichnungen,  welche  fUr  die  Nebenländer 
des  Großfürstentumes  verwendet  werden  (z.  ß.  „cetera  dominia  du- 
catus"  u.  dgl.).  aufs  genaueste  mit  dem  Namen  „Reußen"  oder  Aus- 
drücken wie  „reußische  Lande"  oder  gar  „reußische  Staaten"  Litau- 
ens decken  und  abwechselnd  mit  diesen  letzteren  Bezeichnungen 
verwendet  werden.  Zum  gleichen  Resultate  führt  die  Anal^^se  der 
gleichzeitigen  historiographi sehen  Denkmäler:  der  Chronist,  der  die 
Kämpfe  zwischen  den  Großfürsten  SwidrygielJo  und  Sigismund 
Kiejstütowicz  schildert,  unterscheidet  im  Gesamtstaate  ein  „litaui- 
sches" und  ein  „renßisehes  Großfürstentum",  wobei  diese  beiden 
Regriffe  keineswegs  den  ethnographischen  Gebieten  beider  Völker 
entsprechen,  sondern  der  erstere  auch  die  mit  dem  eigentlichen 
Litauen  verschmolzenen  reußischen  Gaue  umfaßt,  der  letztere  alier 
sich  ausschließlich  auf  die  reußischen  Nebenländer  bezieht. 

Um  etwaigen  Einwänden  zu  begegnen,  widerlegt  hierauf  der 
Verfasser  die  bisherige  Annahme,  nach  der  das  „Reußen"  der  litaui- 
schen Quellen  nicht  die  Nebenländer  des  Reiches,  sondern  einen 
bestimmten  Teil  des  eigentlichen  Litauen,  den  östlichen  Teil  seiner 
ethnographisch  reußischen  Gebiete,  die  Lande  am  oberen  Dniepr 
und   seinen   Nebenflüssen,  bezeichnet  hätte. 

Der  Beweis,  daß  die  „reußischen  Lande"  Litauens  mit  seinen 
Nebenländern  identisch  sind,  soll  zur  Interpretation  jener  Urkunden 
dienen,  welche  die  rechtliche  Stellung  Reußens  im  litauischen  Staate 
betreffen.  Da  vor  der  Union  mit  Polen  die  reußischen  Provinzen 
in  ilireii  inneren  Zuständen  von  ihm  vollkommen  unabhängig  waren, 
konnten  sich  die  beiden  ersten  Privilegien,  die  Litauen  (1387  und  1413) 
nach  der  Union  erhielt,  auf  diese  Nebenländer  nicht  erstrecken. 
Diese  territoriale  Beschränkung,  die  noch  weit  empfindlicher  war 
als  die  religiöse  Aussehließlichkeit.  welche  nur  Katholiken  den  Ge- 
nuß der  neuen  Rechte  einräumte,  hatte  einen  heftigen  Antagonismus 
zwischen  den  i*eußischen  Nebenländern,  die  sich  nun  gerade  infolge 
ihrer  Autonomie  rechtlich  zurückgesetzt  sahen,  und  dem  privilegier- 
ten Kerngebiete  des  Reiches  zur  Folge.  Da  ihm  ferner  bisher  die 
Nebenländer  in  der  äußeren  Politik  völlig  untergeordnet  gewesen 
waren,  kam  es  auch  ausschließlich  dem  eigentlichen  Litauen  zugute, 


53 

daß  allmälilich  tlie  höheren  Stände  des  Volkes  ancli  zu  politischem 
Einflüsse  gelangten.  Auf  Grund  dieser  doppelten  Beeinträchtigung 
eines  großen  Teiles  des  Reiches  kam  es  1432  zum  Bürgerkriege 
zwischen  „Litauen"  und  „Reußen",  wobei  aber  diese  Namen  nicht 
die  litauische  und  die  reuljisehe  „Nation"  (im  heutigen  Sinne  des 
Wortes I,  auch  nicht  die  Katholiken  und  die  Orthodoxen,  sondern, 
in  dei"  vorhin  festgestellten  politisch-territorialen  Bedeutung,  den 
Kern  des  Staates  und  seine  Nebenländer  bezeichnen.  Die  letzte- 
ren stellten  sich  auf  die  Seite  Swidrygiellos,  der  sich  geneigt  ge- 
zeigt hatte,  ihnen  die  erwünschte  Grieichberechtigung  zu  gewähren, 
und  der  nach  der  Wahl  Sigismunds  zum  Großfürsten  im  J.  1432 
in  dem  Umstand,  daß  der  litauische  Staat  außer  Litauen  selbst  noch 
einen  zweiten,  gesonderten  Bestandteil  hatte,  die  Möglichkeit  einer 
weiteren  Ausübung  der  großfürstlichen  Herrschaft  erblickte.  Daher 
erließ  sein  Nebenbuhler,  um  auch  die  reußischen  Nebenländer  für 
sich  zu  gewinnen.  1434  das  bekannte  Privileg,  welches  „Reußen"  und 
„Litauen"  gleichstellte.  Die  religiöse  Beschränkung  der  vorher  für 
Litauen  allein  erlassenen  Privilegien  verlor,  wenn  auch  formell  nicht 
aufgehoben,  ihre  Bedeutung  in  all  den  Punkten,  Avelche  in  das  ueue 
Litauen  und  Reußen  in  gleicher  Weise  umfassende  Privileg  aufge- 
nommen wurden,  das  religiöse  Unterschiede  gänzlich  ausschaltete; 
sie  bliel)  aber,  bis  zur  Aufhebung  im  Jahre  1563,  in  den  Punkten 
bestehen,  welche  1434  nicht  erwähnt  wurden,  also  hinsichtlich  des 
Zutritts  zu  den  1413  im  eigentlichen  Litauen  errichteten  Amtern  und 
überhaupt  der  einen  Anteil  am  politischen  Leben  gewährenden  Kon- 
zessionen. Diesen  Anteil,  vor  allem  an  den  Wahlen  der  Großfürsten 
und  den  eben  damals  entstehenden  Reichstagen,  errangen  sich  die 
Nebenländer  des  Großfürstentums  erst  während  der  inneren  Wirren 
nach  dem  Regierungsantritte  Kasimirs  des  Jagelionen  im  Jahre  1440. 
II.  Litauen  und  Samaiten.  Ähnliche  Wirren  brachen  da- 
mals auch  in  manchen  Gebieten  des  eigentlichen  Litauen  aus.  so 
besonders  in  Samaiten.  Dieses  gehörte  nämlich  bis  1440  nicht  zu 
den  selbständigen  Nebenländern,  sondern  zu  Litauen  im  engeren 
Sinne,  obwohl  sich  in  diesem  Lande  schon  ein  starkes  territoriales 
Sondergelühl  regte,  das  in  partikularistischen.  auch  gegen  das  neu 
eingeführte  Christentum  gerichteten  Unruhen  zur  Zeit  des  Groß- 
fürsten Witold  seinen  Ausdruck  fand.  Trotzdem  wurde  ihm  durch 
die  Privilegien  aus  der  Zeit  WitoJds  und  Sigismunds  noch  keines- 
wegfs  eine  ähnliche  Sonderstellung:  einsreräumt.    wie  eine  solche  die 


54 

reuriisclieii  XehfiilüiuU'r  bcsalien.  sontlci'ii  mir  einzelne  kSon  der  rechte 
Von   oorinoer   Hedeiitiuif;-. 

Imiic  viillige  Andenui«;-  fi'ilirte  erst  der  Anf'stand  Saiiiaitens  g'eg-en 
Kasimir  herbei,  der  hislier  nur  aus  der  Schilderung  einer  erst  etwa 
ein  Jahrhundert  s|)äter  abgefaßten  Chronik  niUier  bekannt  war.  Mit 
Hilfe  einii-er  nichtveri)ffentlichter,  zeit":enössischer  Schreiber  aus 
dem  Staatsarchive  zu  Königs})erg  i.  Pr.  stellt  d(M'  Verfasser  den 
Verlauf  des  Aufstandes  dar,  der  in  die  zweite  Hälfte  des  Jahres 
1441  (nicht  1440j  zu  verlegen  ist,  und  erörtert,  teilweise  auch  auf 
Grund  bisher  nicht  berücksichtigter  Eintragungen  in  der  litauischen 
Reichsmatrikel,  die  endgültige  Lösung  der  samaitischen  Frage  durch 
eine  vollständige  Amnestie  und  durch  weiti>ehendc  Konzessionen, 
die  den  Sainaiten  auf  dem  Reichstage  zu  Wilno  zu  Beginn  des 
Jahres    1442  gewidirt  wurden. 

Diese  fanden  in  dem  damals  erlassenen  Privileg  für  das  Land 
Samaiten  ihren  Ausdruck.  Aus  seinen  uns  noch  erhaltenen  späteren 
Erweiterungen  lassen  sich  jene  Punkte  ausscheiden,  die  1442  for- 
muliert wurden,  und  die  Analyse  dieser  Artikel  beweist,  daß  sie 
Samaiten  eine  derartige  Sonderstellung  einräumten,  wie  sie  bis  dahin 
•die  Nebenländer  besessen  hatten.  Als  ethnogra[)hisch  und  historisch 
litauisches  Gebiet  konnte  es  aber  nicht  wie  diese  mit  dem  Gesamtna- 
men „Reußen"  bezeichnet  Averden,  sondern  mußte  einen  dritten  Hestand- 
tcil  des  Staates,  neben  Litauen  und  Reußen,  bilden,  h^inen  deutlichen 
Ausdruck  faiid  diese  Neubildung  in  der  allmählichen  Veränderung 
des  großfürstlichen  Titulatur  durch  Beifüi^uns;  des  neuen  Titels  eines 
„Fürsten  von  Samaiten".  sowie  der  offiziellen  Bezeichnung  des  Ge- 
samtstaates, der  von  nun  an.  besonders  in  den  Reichsprivilegieu 
als  „Großfürstentum  Litauen.  Reußen  und  Samaiten"  erscheint.  Es 
entstand  auf  diese  Weise,  nebst  P^rschcinungen  eines  starken  terri- 
torialen Partikularismus,  der  Regriff  eines  „Fürstentums  Samaiten", 
ein  Name,  den  dieses  Land  auch  fernerhin  behielt,  als  die  übrigen 
litauischen  Nebenländer  nach  polnischem  Muster  als  „Wojewodschaf- 
ten"  bezeichnet  wurden 


13.    rAVl>(Jli  KDWAKI).  Poj^cie  wspôïdzielczosci.  {Oas  rol/isivirt.srh<if'f- 
lichf    f lesen  f/ei'   dlemniscnsclinften  . 

Trotzdem    die   genossenschaftliche  Bewegung    in    allen   Ländern 
eine  reiche   Entwicklunir  und  bedeutende  Resultate  aufzuweisen  hat 


und  man  große  llüt'fnuugen  an  sie  kiiU[)ft.  so  ist  doch  das  vulks- 
wirtsehaftliche  Wesen  der  Genossenschaften  his  jetzt  weder  in  der 
Volkswirtschaftslelire  noch  in  der  sozialen  Praxis  festgestellt,  ja, 
nicht  einmal  näher  hestimmt.  Meistens  versteht  man  unter  Genossen- 
schaften, ohne  ihren  ökonomischen  Charakter  näher  zu  hetrachten, 
alle  Volksassoziationen  zur  Erlangung  direkt  wirtschaftlicher  Ziele. 
Doch  eine  o])erflächliche  Betrachtung  zeigt  schon,  wie  unzureichend 
eine  solche  Begriffsbestimmung  ist. 

Prüft  man  die  Ursprungsquellen  des  Genossenschaftswesens  (uto- 
pisch-genossenschaftlicher Sozialismus),  dann  seine  gegenwärtigen  Er- 
scheinungsformen, sowie  die  Theorien  und  sozialen  Richtungen,  mit 
denen  die  einzelnen  Arten  der  Genossenschaften  zusammenhängen, 
so  kann  man  feststellen,  dali  den  Ausgangspnnkt  des  Genossen- 
schaftswesens das  Streben  nach  Besserung  der  wirtschaftlichen  Lage 
der  schAvächeren  Elemente  bildet,  welche  in  unserer  kapitalistischen, 
für  sie  ungünstigen  Wirtschaftsordnung  in  unzureichendem  Maße  an 
der  Verteilung  des  Volkseinkommens  beteiligt  sind.  In  dieser  Hin- 
sicht kann  man  zwei  grundsätzlich  verschiedene  Richtungen  und 
soziale  Programme  in  der  genossenschaftlichen  Bewegung  unter- 
scheiden: einerseits  den  integralen  (föderalistischem  und  korpora- 
tiven Kooperatismus.  also  Konsumgenossenschaften.  Arbeiterpro- 
duktivg-enossensehaften  und  zum  großen  Teil  die  landwirtschaftlichen 
Genossenschaften  Raiffeisen'scher  Richtung,  und  anderseits  den  syn- 
dykalistischen  Kooperatismus  (Schulze  und  die  ihm  verwandten 
Organisationen).  Die  erstere  Form  zeichnet  sich  durch  reformatori- 
schen Charakter  aus  in  Beziehung  auf  die  gegenwärtige  soziale 
Ordnung,  die  andere  dagegen  bezweckt  den  Aveiteren  Ausbau  und 
die  Festigung  dieser  Ordnung,  indem  er  in  dieselbe  weitere,  bis- 
her daran  nicht  aktiv  beteiligte  Bevölkerungschichten  einzufügen 
sucht.  Entsprechend  diesen  zwei  verschiedenen  sozialen  Ausgangs- 
punkten zerfallen  die  bestehenden  genossenschaftlichen  Institutionen 
ebenfalls  in  zwei  Kategorien,  die  sich  voneinander  deutlich  durch 
ihren  Charakter,  durch  die  Methode  ihrer  Tätigkeit  und  durch  ihre 
Organisation  unterscheiden,  was  gleichzeitig  darin  zum  Ausdruck 
kommt,  ob  die  Institution  die  in  den  Unternehmungen  übliche,  in 
unserer  sozialen  Ordnung  Avurzelnde  Gewinnverteilung  beibehält,  oder 
dieselbe  ausschließt  und  eine  neue  einführt.  Die  Gesamtheit  der 
Institutionen  also,  die  als  genossenschaftliche  gelten,  ist  nicht  gleich- 
artig, sondern  man  kann  sie  in  zwei  Kategorien   teilen;  das  wesent- 


liehe  Mdinriit  Ix'i  dieser  riliedenmi;-  ist  die  Metluxlc  der  Gewiim- 
vertoiliino:. 

Hetraehtet  man  wieder  die  Gesetzg'ebungen  der  Länder,  welche 
s|)(^ziell(\  für  sämtliche  Genossenschaften  bestimmte  Rechtsformen 
besitzen,  wie  Enj^land.  Deutschland.  Osterri^icli.  Belo^ien.  Italien, 
Schweiz,  so  muß  festgestellt  werden,  dali  die  Konstruktion  der  juri- 
stischen Normen,  welche  die  ökonomische  Natur  der  Genossen- 
s(d)aften  zum  Ausdruck  bringen,  sich  im  großen  und  ganzen  in  zwei 
Richtungen  bewegt:  einerseits  sucht  man  die  genossenschaftlichen 
Formen  den  weitesten  Kreisen  möglichst  zugänglich  zu  machen, 
man  l)cstimmt  sie  für  die  ärmeren  kSchichten.  anderseits  sucht  man  — 
trotz  scheinbarer  Widersprüche  —  das  Kapital,  das  die  Genossen  in 
dem  Unternehmen  angelegt  haben,  von  der  Aneignung  des  Gewinnes 
zu  eliminieren.  Dabei  verdient  hervorgohol)en  zu  werden,  daß  diese 
Gesetzgebungen  keinen  Grund  zu  der  Meinung  geben,  als  wären 
die  auf  ihnen  aufgebauten  Institutionen  im  allgemeinen  alle  gleich- 
artig und  hätten  alle  denselben  Wert  und  die  gleiche  soziale  Bedeu- 
tung:. Diesen  Wert  machen  sie  ursächlich  von  dem  g^rößeren  oder 
geringeren  Maße  abhängig,  wie  diese  Institutionen  das  im  Unter- 
nehmen investierte  Kapital  von  der  Anteilnahme  an  der  Gewinn- 
verteilung ausschließen;  insbesondere  l)ildet  dieses  Kriterium  den 
Ausgangspunkt  für  verschiedenartige  Finanzbegünstigungen  in  der 
l'inanzgesetzgebung  mancher  Staaten,  wie  z.  1^.  in  Osterreich.  Eben- 
falls in  demselben  Moment,  nämlich  in  dem  Verhältnisse  der  In- 
stitution zum  Kapital  und  zum  Gewinn,  liegt  der  Ausgangspunkt 
für  die  allgemeine  populäre  Auffassung  vom  Genossenschaftswesen^ 
wonach  bei  der  Führung  eines  genossenschaftlichen  Unternehmens 
iii(dit  Kapitalgewinnerzielung,  sondern  Förderung  des  Gemeinnutzens 
))ezweckt  wird. 

Man  wird  also  bei  der  Bestimmung  des  ökonomiscdien  Begriffes 
des  Genossenschaftswesens  von  diesen  fundamentalen  Kennzeichen 
au.sgehen  müssen.  Handelt  es  sich  um  den  Charakter  der  Genossen- 
schaften als  Mittel  zur  Hebung  der  ärmeren  Klassen  der  Oesell- 
sehaft,  so  läßt  sich  die  absolut  formulierte  Bestimmung,  die  Genossen- 
schaften seien  wirtschaftliche  Organisation  von  „Nichtkapitalisten", 
nicht  aufrechterhalten,  und  zwar  sowohl  im  Hinblick  auf  die  realen 
Tatsachen  wie  aueh  auf  die  theoretisch  relative  Natur  des  Begriffes 
„Nichtkapitalist".  Mithin  darf  auch  der  Inhalt  dieses  Begriffes  m 
seiner  mit  dem   Begriffe  des  Vermögens  verwandten  Deutung  nicht 


Di 

9 

als  eil)  Kriterium  liingpstellt  werden,  welches  die  geiiossenschaftli- 
clien  Institutionen  von  allen  anderen  wirtschaftlichen  Vereinigungen 
unterscheidet,  umso  weniger  darf  er  als  einziges  unterscheidendes 
Kriterium  angenommen  werden,  wodurch  die  Genossenschaften  bloß 
die  Bedeutung  von  demokratischen  kleinkapitalistischen  Aktiengesell- 
schaften erhalten  würden.  In  seinem  einzig  möglichen  relativen 
Sinne  —  in  Beziehung  auf  die  bestehende  kapitalistische  Ordnung- — 
besagt  nämlich  das  erwähnte  Merkmal,  daß  das  Genossenschafts- 
wesen die  Organisation  wirtschaftlich  schwächerer  Elemente  sei. 
jedoch  relativ  schwächerer,  d.  h.  bezugnehmend  auf  das  andere 
Glied  des  entsprechenden  wirtschaflichen  Verhältnisses.  Auf  diese 
Weise  wird  die  ganze  Bedeutung  des  IMomentes  der  persönlichen 
Zusammengehörigkeit  der  Genossen  ^,uf  das  Verhältnis  der  Genossen- 
schaft zur  kapitalistischen  Wirtschaftsordnung,  auf  die  Rolle  des 
Kapitals  und  des  Kapitalgewinnes  in  der  Institution  übertragen, 
hängt  also  eng  zusammen  mit  den  weiteren,  oljen  hervorgehobenen 
Merkmalen  des  Genossenschaftswesens. 

Eine  Reihe,  namentlich  deutscher  Autoren  unterläßt  es,  diese 
Merkmale  näher  zu  analysieren  und  sie  zum  Ausgangspunkt  ihrer 
Erörterungen  über  das  Wesen  der  Genossenschaften  zu  nehmen. 
Sie  erblicken  vielmehr  das  wirtschaftliche  Wesen  der  Genossen- 
schaften darin,  daß  die  Genossenschaft  in  Gegensatz  zur  kapitali- 
stischen Gesellschaft  immer  nur  einen  Teil  der  gewerblichen  oder 
der  häuslichen  wirtschaftlichen  Tätigkeit  der  Mitglieder  umfaßt, 
dieselbe  nicht  ganz  erschöpft,  eine  unselbständige  Wirtschaft  ist, 
oder  auch  darin,  daß  die  Genossenschaft  eine  spezielle  Vereinigung 
von  Personen  als  solchen  (Personalgesellschaft),  nicht  eine  Vereini- 
gung von  Kapitalien  ist. 

Die  erste  Anschauung  schließt  aus  dem  Rereiche  der  Genossen- 
schaften die  so  unzweifelhaft  hieher  gehörenden  Arbeiterproduktiv- 
genossenschaften aus.  Hiebei  ist  das  von  ihr  aufgehobene  Merkmal 
nicht  eine, spezielle  Eigentümlichkeit  der  Genossenschaften,  denn  es 
kennzeichnet  ebenfalls  zutreffend  eine  ganze  Reihe  von  rein  kapitali- 
stischen Vereinio'uno^en.  wie  verschiedene  Formen  industrieller  Kom- 
binationen  und  drgl.  Theoretisch  ist  dieses  Merkmal  kein  wesentliches 
]\[oment  sowohl  vom  Standpunkt  der  Privat-  als  auch  der  Sozial- 
Avirtschaft  und  bildet  kein  hinreichend  starkes  und  logisch  unan- 
fechtbares Kriterium,  welches  als  Grundlage  für  eine  Gliederung 
der  einzelnen  Kategorien    der  Wirtschaften   dienen   kiumte. 


58 

Die  zweite  der  übigeii  Koiistruktiüiien  die  „Persoiialgesellschaft" 
(abgesehen  von  ilirer  buehstäbliehen  Interpretation,  d.  h.  von  der 
Anerkennung  der  Genossenschaft  ausschließlich  als  Assoziation  der 
Arbeit,  was  in  grellem  Widerspruch  zur  Wirklichkeit  stehen  würde) 
kann  liedcuten:  entweder  den  schon  oben  von  uns  untersuchten  Zu- 
saiunienhang  zwischen  den  Wirtschaften  der  Mitglieder  und  der 
Tätigkeit  der  Genossenschaft  oder  auch  die  Beteiligung  der  j\Iit- 
glieder  an  der  Tätigkeit  der  Genossenschaft  mit  noch  etwas  anderem 
aulier  dem  Kapital.  Im  letzten  Falle  ist  sie  vollständig  wertlos,  weil 
eine  dauernde  faktische  Beteiligung  in  der  Praxis  unmöglich  ist  und 
kein  ausreichendes  Material  zur  logischen  Konstruktion  bildet.  Sie 
kann  also  nur  entweder  die  allgemeine  P';lhigkeit  der  Mitglieder  l)e- 
deuten.  sich  an  dei-  Tätigkeit  der  Genossenschaft  zu  beteiligen,  was 
sich  als  kein  unterscheidendes  Merkmal  im  Verhältnis  zu  sämtli- 
chen wirtschaftlichen  Vereinigungen  darstellt,  oder  sie  kann  auch 
den  berutiichen  Charakter  der  Genossenschaft  bedeuten,  worin  man 
aber  keineswegs  ein  wesentliches,  von  anderen  Vereinigungen  unter- 
scheidendes Kennzeichen  erblicken  kann.  Daher  sind  auch  die  Auto- 
ren, welche  die  genossenschaftlichen  Institutionen  für  „Personalgesell- 
schaften "  halten,  gezwungen,  diesem  Begriff  noch  eine  Reihe  anderer 
durch  keine  Grundidee  miteinander  verbundenen  Merkmale  zu  unter- 
ordnen um  die  von  ihnen  im  allgemeinen  anerkannte  Tatsache 
festzustellen,  daß  in  den  Genossenschaften  das  Kapital  eine  „die- 
nende Stellung"  einnimt;  diejenigen  Autoren  aber,  welche  die  Ana- 
lyse am  gründlichsten  durchführen,  fügen  schließlich  zu  jenen  Merk- 
malen auch  die  Gewinnverteilung  nach  der  Inanspruchnahme  der 
Unternehmung,  nicht  im  Verhältnis  des  in  der  Genossenschaft  ange- 
legten Kapitals  hinzu.  Bei  dem  so  rektifizierten  „persönlichen  Cha- 
rakter" der  Genossenschaften  erscheint  aber  eine  Reihe  anderer 
Merkmale  als  überflüssig  und  der  Begriff  selbst  insofern  methodo- 
logisch unzureichend,  als  er  nicht  die  kürzeste  Erfassung  der 
Erscheinung  bildet,  sondern  eine  Sammlung  von  wesentlichen  und 
unwesentlichen  Merkmalen,  ohne  Klarlegung  ihrer  gemeinsamen 
tieferen   Grundlage,  ihrer  theoretisch-ökonomischen   Natur. 

Aus  der  obigen  Literaturübersieht  geht  ebenfalls  hervor,  daß  der 
Schwer-  und  Hauptpunkt  des  wirtschaftlichen  Wesens  der  Genossen- 
schaften in  dem  Momente  des  Verhältnisses  der  Institution  zum 
Kapital,  mit  dem  sie  arbeitet,  und  zu  dem  aus  dieser  Arbeit  erreichten 
Oewiniie  enthalten  ist.  Eben  diese  .Momente  sind  gleichzeitig  für  den 


sogeiuniiitcii  aiitika[)ituli.stischen  Charakter  der  Genossenschaften 
maßg-e])end.  Die  kapitalistische  Wirtschaftsordnung  wird  vom  Stand- 
punkte der  sozialen  I'^rage  durcli  die  fundamentale  Erscheinung 
gekennzeichnet,  daß  dem  privaten  Besitze  der  Produktionsmittel  der 
Mehrwert  zufällt,  welchen  das  Produkt  jeder  wirtschaftliehen  Tätig- 
keit über  den  Wert  aller  dazu  benutzten  Produktionsfaktoren  gibt. 
Nachdem  man  die  Vergütung  des  Unternehmers  für  seine  eigene 
Arbeit,  sein  Kapital  und  den  Boden  zum  obigen  statischen  Maße  des 
Wertes  zurückgeführt  und  auch  die  Risikoprämie  berücksichtigt 
hat.  bleibt  noch  ein  Teil  des  oberwähnten  Mehrwertes  übrig,  welcher 
in  der  Volkswirtschaftslehre  den  Xamen  des  „Unternehmergewi uns" 
trägt. 

Dieser  Gewinn  fällt  dem  Unternehmer  als  solchem,  als  dem 
wirtschaftlichen  Beherrscher  des  Unternehmens,  und  zwar  vor  allem 
dem  eigenen  Kapital  des  Unternehmers  zu,  Aveil  in  der  Regel  ohne 
solches  Kapital  ein  selbständiges  Unternehmen  nicht  geführt  werden 
kann  und  weil  anderseits  bei  unserer  Wirtschaftsordnung  in  dem 
eigenen  Kapital  eben  die  ökonomische  Beherrschung  des  Unter- 
nehmens vom  einzelnen  zum  Ausdruck  gelangt.  Diese  Erscheinung 
ist  die  Hauptursaehe  der  Schöpfung  der  neuen  Kapital  a  usa  m  ml  un  gen 
und  der  Vermehrung  der  vorhandenen;  die  Arbeit  hat  keinen  Anteil 
an  diesem  Mehrwerte,  sie  ist  ausschließlich  auf  je  nach  dem  Spiel 
von  Angebot  und  Nachfrage  bestimmten  Lohn,  auf  Einnahmen, 
welche  aus  ihrem  „natürlichen"  Werte  folgen,  angewiesen.  Wenn 
also  das  Genossenschaftswesen  den  Privatbesitz  der  Produktions- 
mittel nicht  eliminiert,  gleichzeitig  aber  sich  gegen  den  Gewinn 
und  gegen  das  Kapital  als  Erscheinungen  des  Kapitalismus  richtet, 
durch  welche  die  wirtschaftlich  schwächeren  Schichten  infolge  un- 
genügender Partizipierung  an  der  Verteilung  des  Volkseinkommens 
beeinträchtigt  werden,  so  kann  es  bloß  bedeuten,  daß  es  sich  gegen 
das  Zufallen  des  Unternehmergewinnes  an  die  Besitzer  der  Produk- 
tionsmittel wendet,  d.  h.  gegen  die  Institution  des  „privaten  kapita- 
listischen Unternehmers"  im  allo^emeinen,  im  besonderen  aber  oeo-en 
die  spezielle  und  gewöhnlichste  Form  dieser  Erscheinung,  d.  h.  es 
soll  der  Unternehmergewinn  dem  eigenen  Kapital  des  Unterneh- 
mers nicht  zufallen. 

Aus  diesem  Standpunkte  ergibt  sich  also  folgerichtig,  daß  von 
der  Verteilung  des  Gewinnes  aus  dem  Unternehmen  das  Kapital  (über 
dessen  gewöhnliche  Entlohnung,  d.  h.  die  Zinsen)  ausgeschlossen  wird, 


60 

<lafi\r  über  die  Verteilung  des  Grewiiiiies  unter  die  Mitglieder  inn 
Verhältnis  zur  Inanspruchnahme  des  Unternehmens  eingeführt  wird;: 
das  heißt,  man  weist  den  Gewinn  anderen  Faktoren  zu,  von  denen- 
die  Gewiniihildunn  ahliängig  ist.  also  der  Arbeit,  den  Rohstoffen- 
und  den  Produkten  der  wirtsehaftliehen  Tätigkeit,  die  sich  vom, 
Staudpunkte  der  letzteren  als  solche  darstellen,  natürlich  insofern 
sie  durch  die  Genossenschaftsmitglieder,  die  die  Avirts(diaftlichen 
lîeherrseher  des  Unternehmens  sind,  repräsentiert  werden.  Wenn  die 
genossenschaftlichen  Institutionen  sich  an  diese  Bedingung  nicht 
hielten,  so  wären  sie  philanthropische  Einrichtungen,  oder  sie  müßten 
auf  kommunistischen  oder  kollektivistischen  Grundlagen  fußen,  was 
wir  bei  ihnen  nicht  bemerken.  Von  den  letzteren  unterscheiden  sie 
sich  außerdem  dadurch,  daß  sie  den  Gewinn  nicht  allen  anderen 
Faktoren  derselben  mit  Ausschluß  des  Kapitals,  sondern  nur  einem 
Faktor,  zuteilen,  andernfalls  müßten  sie  nämlich  die  Gesamtheit  des 
wirtschaftlichen  Lebens  der  Gesellschaft  als  solche  umfassen,  eine 
arbitrale  Verteilung  des  Mehrwertes  und  einen  künstlichen  Maßstab 
des  Wertes  annehmen.  Im  Gegensatz  dazu  können  wir  für  die  Ge- 
nossenschaften als  charakteristische  Kennzeichen  feststellen:  die  Bei- 
behaltung des  bestehenden  Wertmaßstabes,  der  auf  Angebot  und  Nach- 
frage beruht,  sowie  auch  anderer  Grundlagen  der  bestehenden  Ord- 
nung;, vor  allem  des  Privatbesitzes,  den  sie  nicht  eliminieren,  sondern 
nur  dessen  sozial  wirtschaftliche  Wirkungen  korrigieren.  Wie  aus  obi- 
gen grundlegenden  Prämissen  folgt,  kann  der  in  den  Genossen- 
schaften gewinnerhaltende  Faktor  nur  dasjenige  Glied  des  gegebenen 
wirtschaftlichen  Verhältnisses  sein,  welches  relativ  schwächer  ist,, 
weil  er  von  der  wirtschaftlichen  Beherrschung,  beziehungsweise  von 
der  Macht  des  Kapitals,  keinen  Gebrauch  machen  kann.  Fbenso 
ist  es  eine  notwendige  Konsefpienz  des  so  aufgefaßten  Wesens  der 
Genossenschaften,  daß  für  ihre  Mitglieder  die  Gewinnziehung  aus 
der  bloßen  Tatsache  der  wirtschaftlichen  Herrschaft  über  das  Unter- 
nehmen, also  aus  den  Geschäften  mit  den  Nichtmitgliedern,  ausge- 
schlossen wird,  womit  sich  kausal  das  Bestreben  vereinigt,  die 
neuen  genossenschaftlichen  Methoden  der  Gewinnverteilung  auf  die 
Gesamtheit  des  wirtschaftlichen  Lebens  zu  erweitern  und  die  Insti- 
tution des  kapitalistischen  Unternehmers  aus  der  sozialen  Ordnung 
zu  beseitigen.  Zum  Ausdruck  gelangt  dies  in  dem  allgemein  aner- 
kannten und  angewandten  Grundsatz  der  nicht  geschlossenen  Mit- 
gliederzîihl.   dci-  Zngänglichkeit  der  Genossenschaften   fiir  alle.    AuT 


6L 

den  ûbig'C'ii    gruiidsätzlieheii   Merkmalen    muß    beruhen    und    bei'ulit 
tatsächlich  der  Bau  der  genossen.schaftlichen   Institutionen. 

Die  dargestellte  Auffassung  des  volkswirtschaftlichen  Wesens 
der  Genossenschaften  hat  bisher  in  der  Volkswirtschaftslehre  nicht 
recht  Eingang  gefunden,  nur  Gide  deutet  sie  an.  bis  zu  einem  ge- 
wissen Grade  erkennt  sie  Staudinger  an.  Implicite  liegt  sie  fast 
allen  den  Ansichten  zugrunde,  welche  das  wesentliche  Merkmal 
der  Genossenschaften  in  der  Gewinnverteilung  unter  die  Mit- 
-glieder  je  nach  der  Inanspruchnahme  des  Unternelunens  erblicken. 
Diese  Ansichten  sind  am  meisten  in  England,  Frankreich,  Italien 
verbreitet.  Doch  in  diesen  Ländern  ist  gleichzeitig  vielfach  eine 
-radikalere  und  eno-ere  Ansicht  über  das  Genossenschaftswesen  und 
dessen  Bedeutung;  verbreitet,  besonders  in  den  Kreisen,  welche  den 
föderalistischen  Konsumgenossenschaften  nahe  stehen.  Insbesondere 
ist  man  der  Meinung,  daß  die  Genossenschaften  im  allgemeinen 
alle  Produktionsfaktoren  außer  der  Arbeit  von  der  Anteilnahme  am 
Volkseinkommen  ausschließen,  indem  sie  den  Untern ehmergewinn 
den  Konsumenten  als  solchen,  in  ihrem  Charakter  der  Repräsen- 
tanten der  gesellschaftlichen  Interessen  zufallen  lassen.  Als  Genossen- 
schaften wären  also  nur  Genossenschaften  föderalistischer  Richtung 
für  die  persönliche  Konsumtion  oder  für  Versicherung  des  persön- 
lichen Risikos  anzusehen.  Sie  sollen  in  sich  selbst  die  innere  Fähig- 
keit besitzen,  die  Produktion  für  die  Konsumenten,  d.  h.  für  die 
Gesellschaft,  zu  beherrschen  und  also  die  gegenwärtige  Wirtschafts- 
ordnung;  vollständig'  umzugestalten,  was  das  wesentliche  Ziel  und 
Merkmal  des  Genossenschaftswesens  sein  soll.  Gegen  eine  solche 
Auffassung  des  Genossenschaftswesens  muß  man  einwenden,  daß  die 
persönliche  Konsumtion  nicht  einheitlicher  Natur  ist,  und  was  die 
kapitalistischen  Produzenten  und  die  vermögenden  Erlassen  anbe- 
trifft, so  stärken  deren  Ersparnisse  in  der  Konsumtion  ihre  wirt- 
schaftliche Stellung  und  folglich  auch  die  Macht  des  Kapitals;  aber 
auch  die  Zuwendung  des  ganzen  Unternehmergewinnes  an  die  Kon- 
sumenten beseitigt  nicht  die  bestehenden  Unterschiede  in  der  Ver- 
teilung des  Reichtums,  beseitigt  auch  nicht  die  Möglichkeit  ihres 
Anwachsens  in  den  Händen  eizelner  Personen;  schließlich  ergibt 
sich  aus  dem  Wesen  der  Konsumgenossenschaften  als  solcher  keines- 
wegs die  Fähigkeit  zur  Sozialisierung  des  Produktionsmittelbesitzes 
und  der  Produktion  selbst;  ebensogut  könnten  in  dieser  Richtung 
andere  Arten    der  Genossenschaften    wirken,    die   Konsumgenossen- 


H2 

Schäften  srlLst  abiT  l)r;uielioii  ihre  Gowiniic  niclit  zu  sozialisiereiij. 
smiclerii  sie  köiiiieii  sie  ihren  Mitg'liedern  zufuhren,  ohne  daß  sie 
damit  iri^-endwie  ilire  h)n'ische  Natnr  verletzen.  Die  also  von  dieser 
Richtung-  hervorii-eliohenen  IMomente  crg'eheii  sieh  nicht  sell)ständig- 
aus  dem  Wesen  der  Genossenschaften,  sie  sind  nur  (|uaestio  facti, 
und  zwar  einer  zweifelhaften  Tatsache,  sogar  hei  IJerüeksichtigung- 
(h'r  fernsten  Zukunft;  sie  sind  von  außen  aufgenommen  und  in  das 
Genossenschaftswesen  einuefiilirt.  sie  lialjen  nur  politisch  wirtschaft- 
liclie  Bedeutung,  sie  krmnen  nur  als  Ausgangspunkt  zu  Gliederun- 
gen der  Genossenschaften  in  einzelne  Kategorien,  nicht  aher  zur 
Konstruktion  ihres  Begriffes  dienen.  Dasselbe  gilt  auch  v(ui  der 
AusschliefUing  der  Rohstoffe,  als  J'^ormen  des  Kapitals,  von  der 
Gewinnverteilung  innerhalb  des  Unternehmens;  die  Art  der  Güter 
ist  in  diesem  Falle  gleichgültig,  Bedeutung  besitzt  hier  das  Kapital 
nur  in  seiner  Ei^-enschaft  als  Ausdruck  für  die  wirtschaftliche,  den 
Kapitalismus  charakterisierende  Px'horrschiing  und  nicht  als  sachli- 
cher, absoluter   Begriff. 

Die  von  uns  durchgeführte  Konstruktion  des  Wesens  der  Ge- 
nossenschaften, die  auf  dem  grundsätzlichen  Zusammenhang  mit 
den  wichtigsten  Problemen  der  Nationalökonomie  l^eruht,  erscheint 
als  logisch  einheitlich,  reich  an  Konsequeuzen  und  umfafH  den 
möglichst  weitesten  Kreis  der  betrachteten  Institutionen,  insofern 
sie  nur  einheitlicher  Natur  sind.  Aus  ihr  ergeben  sich  von  selbst^ 
allein  durch  logische  Entwicklung,  sämtliche  Prol)leme  der  Genos- 
senschaftstheorie und  findiMi  ihre  mit  den  Tatsachen  des  Lebens 
übereinstimmende  Lösung.  Das  Genossenschaftswesen  stellt  sich  uns 
dar  als  Korrektur  unserer  sozialwirtschaftlichen  Ordnung,  als  Ver- 
besserung des  Funktionierens  derselben.  Die  Grenzen  der  Anwend- 
barkeit der  Genossenschaften  sind  vom  Ziele  ihrer  Tätigkeit  ab- 
hängig, das  nicht  auf  Gewinnerzielung  aus  der  Tatsache  der  wirt- 
schaftlichen Beherrschung,  bezw.  aus  dem  Kapital,  gerichtet  sein 
darf.  Die  Gliederung  der  Genossenschaften  in  Kategorien  muCi  zum 
Ausgangspunkt  diejenigen  Faktoren  nehmen,  welche  das  Entstehen 
des  Unternehmergewinns  in  derListitution  beeinflussen,  weitere  Unter- 
teilungen müssen  sich  an  den  wirtschaftlichen  Charakter  der  durch 
die  Institution  zu  deckenden  Bedürfnisse  anschließen.  Schließlich 
finden  wir  in  dem  aufgestellten  ökonomischen  Begriffe  der  Genossen- 
schaften das  Kriterium  zur  Beurteilung  ihrer  Organisationsgrund- 
sätze,   die    so  hänfiir    hcrvorircholxMi   worden.     Sie  alle  eriicben   sich 


63 

aus  diesem  I>egrit"t"e.  dicjeiiij^eii  a])er,  welelie  in  ihm  nicht  enthalten 
sind,  wie  Selbsthilfe.  Heiohe  Pflichten  der  Mitglieder  u.  dry-l.,  erscheinen 
ohne  jeden  logischen  Wert  oder  als  nicht  übereinstimmend  mit  der 
Wirklichkeit. 

Auf  diese  Weise  erhalten  wir  eine  eingehende  Bestimmun«^-  der 
Genossenschaften  mit  folgendem  Inhalt:  Die  Kooperation  ist  die- 
jenige Art  der  I'^Uhrung  eines  Sammelbetriebes,  welche  auf  der  Aus- 
schaltung des  Ka[)itals  von  der  Gewinnverteilung  aus  dem  Unter- 
nehmen und  auf  der  Zuteilung  des  Gewinns  ausschließlich  an  den 
schwächeren  Teil  der  gegebenen  Art  der  Avirtschaftlichen  Verhält- 
nisse beruht  und  welche  in  ihrer  Verfassung  das  Streben  nach  Ver- 
besserung unserer  sozialwirtschaftlichen  Ordnung  durch  Eliminie- 
rung der  Institution  des  kapitalistischen  Unternehmers  aus  derselben 
enthält,  ohne  jedoch  darüber  hinaus  andere  wesentliche  Grundlagen 
dieser  Ordnung  zu  berühren.  Infolgedessen  ergibt  sich  als  wirt- 
schaftendes Subjekt  eine  freiwillige  Vereinigung  von  Personen  mit 
nichtgeschlossener  Zahl  von  gleichberechtigten  Mitgliedern,  das  Unter- 
nehmen aber  beschränkt  seine  wesentliche  Tätio-keit  auf  die  Mitglieder 
und  umfaßt  das  Gebiet,  in  welchem  diese  die  wirtschaftlich  schwä- 
chere Partei  sind,  wobei  die  Gewinne  aus  dem  Unternehmen  unter 
die  Mitglieder  im  Verhältnis  zur  Inanspruchnahme  desselben  verteilt, 
oder  auch  in  einen  speziollen  Fond  gesammelt  werden,  auf  welchen 
im  Falle  der  Auflösuno:  der  Vereinio-uno;  die  Mitglieder  in  der  Regel 
keinen  Anspruch  haben. 

Seinem  Wesen  nach  schließt  obiger  Begriff  aus  dem  Kreise  der 
Genossenschaften  alle  die  Institutionen  aus.  welche  den  Gewinn  im 
Verhältnis  zu  dem  in  dem  Unternehmen  angelegten  Kapital  ver- 
teilen. Sowohl  vom  Standpunkt  der  Theorie  als  auch  des  Charakters 
und  der  Bedeutung  ihres  Funktionierens  in  der  Praxis  unterscheiden 
sie  sich  gTundsätzlich  von  den  Genossenschaften.  Ihre  Natur  unter- 
scheidet sich  gar  nicht  von  der  der  kapitalistischen  Vereinigungen. 
Nur  mit  Rücksicht  darauf,  daß  in  ihnen  sporadisch  gewisse  soziale 
Tendenzen  erscheinen,  welche  manche  genossenschaftliche  Grund- 
sätze widerspiegeln,  und  obgleich  sie  im  Gegensatz  zum  wirt- 
schaftlichen Wesen  der  besprochenen  Institutionen  stehen,  doch 
formell  in  ihnen  anerkannt  und  öfters  auch  angewandt  werden, 
können  sie  als  eine  spezielle  Art  kapitalistischer  Vereinigungen, 
als  kleinkapitalistische  Volksassoziationen  besonders  hervorgehoben 
werden.  Diese  Unterscheidung  bedingt  aber  kein  Urteil  hinsichtlich 


f54 

der  L'berk'geiilu'it  des  einen  oder  des  anderen  T^jtius  der  Institu- 
tionen; jeder  von  ihnen  hat  seine  speziellen  Aufgaben,  sein  eige- 
nes Arbeitsgebiet,  auf  welchem  er  mit  sozialem  Nutzen  tätig  sein 
kann,  jedoch  jeder  erfordert  andere  Arbeitsmethoden  und  einen 
anderen  Wirkungskreis.  Nichts  ist  aber  in  der  Praxis  so  unfruchtbar 
und  kann  so  leicht  zu  Enttäuschungen  führen,  als  wenn  man  diese 
beiden   Typen   der  Vereinigungen   miteinander  vermischt. 


\t.  MltllAL??Ki  KoNSi'ANl'V  (".  M.  Tomizm  w  Polsce  na  przelomie  XV 
i  XVI  wieku.  <  l>ie  thoniistisc/ic  l'/ii/osopfne  in  l'olen  an  *ter  Wende 
(lest  XV.  nnd  XVI.  Jahrhunderts). 

In  der  Geschichte  der  Jagelionischen  Universität  machte  sich 
die  Ansicht  g'eltend,  daß  am  Ende  des  XV.  Jhs.  in  Krakau  zwei 
philosophische  Richtungen  bestanden:  die  „via  antiqua"  war  sowohl 
durch  den  Thomismus  als  auch  den  Skotismus  vertreten,  die  „via 
modernorum"  fand  ihren  Führer  in  der  Person  Michaels  von  Breslau. 
Der  Verfasser  der  Abhandlung  beweist  einerseits  gegen  Prantl,  da() 
Michael  von  Breslau  kein  Terminist  war,  sondern  der  thomistischen 
Schule  angehörte,bemerkt  aber  anderseits,  daß  auch  der  terministische 
Gedanke  eine  Zeitlang  in  Krakau  blühte  undsclum  am  Anfange  des  XV. 
Jhs.  Wurzeln  faßte.  Daß  die  „schola  modernorum"  auf  die  philosophi- 
sche Bewegung  in  Polen  einen  Einfluß  ausübte,  beweisen  vorerst  die 
verhältnismäßig  zahlreichen  Handschriften  der  Werke  des  Johannes 
Buridanus  (22),  Albertus  de  Saxonia(8),  Marsilius  von  Jnghen  (10) 
und  Nikolaus  von  Oresme  (6),  welche  in  der  Jagellonischen  Biblio- 
thek aufbewahrt  werden  und  die  vorwiegend  aus  Prag  stammen, 
woher  auch  die  ersten  Professoren  der  erneuten  Krakauer  Uni- 
versität berufen  wurden.  Der  Kodex  Nr.  658,  welcher  die  „Quae- 
stiones  Byridani..  super  libros  (I — X.)  Ethicorum"  enthält,  trägt 
fol.  llO-voden  Vermerk  „Terminantur  Quaestiones..  III  ij  libri  Ethi- 
corum reportate  Wyenne  a.  d.  1372":  diese  Notiz  bildet  einen  kräf- 
tigen Beweis  gegen  Duhem,  welcher  (Etudes  sur  Léonard  de  Vinci, 
Paris  1913.  S.  9,  19)  Buridanus  den  Kommentar  zur  aristotelischen 
Ethik  abgesprochen  hat,  um  die  Wirkungszeit  des  vermeintlichen 
Autors  in   den  Anfang  des  XV.  Jahrhunderts  zu  versetzen. 

Es  unterliegt  keinem  Zweifel,  daß  zu  den  Anhängern  der  neuen 
Pariser  Richtung  in   Krakau  neben   Paul   von   Worczyn  auch  Bene- 


65 

(liktiis  liesse  gehörte,  einer  tlcr  ersten  Schüler  der  Jagelhjnisehen 
Universität,  der  41  Jahre  (1415—56)  hindurch  daselbst  als  Professur 
wirkte  und  den  ersten  Krakauer  Traktat  an  das  Basler  Konzil  ver- 
faßte. Seine  „Disputata  de  anima"  (Ms.  1901  und  2013)  verfechten 
die  These,  daß  es  keinen  realen  Unterschied  zwischen  der  Seele 
und  ihren  primären  Vermögen  gebe,  seine  „Exercitia  physicorum" 
(Ms.  1367)  enthalten  die  für  die  moderne  Dynamik  grundlegenden 
Gedanken  des  Hnridanus.  Dabei  ist  sowohl  das  chronologische  Moment 
als  die  Doktrin  selbst  zu  beachten,  weil  nach  den  Studien  Prof.  Du- 
hems  (op.  cit.  Série  II,  1909,  S.  206)  zur  Geschichte  der  Pariser 
physischen  Schule  in  der  ersten  Hälfte  des  XV.  Jhs.  uns  Doku- 
mente fehlen  und  am  P^nde  desselben  Jahrhunderts  die  Gedanken 
des  Buridan  US  durch  fremde  Elemente  schon  teilweise  entstellt 
wurden.  Es  verdient  also  hervorgehoben  zu  werden,  daß  an  der 
Jagellonischen  Universität  in  der  ei\sten  Hälfte  des  XV.  Jhdts.  ßene- 
diktus  Hesse  zwei  Grundgedanken  des  Philosophen  von  Bethune 
lehrte:  Der  Körper  bewegt  sich  im  Räume  kraft  des  ihm  mitge- 
teilten „impetus^  so  lange,  bis  ihn  der  Widerstand  der  Umgebung 
in  den  Zustand  der  Ruhe  bringt;  aus  dem  „impetus"  wird  auch  die 
Beschleunigung  des  fallenden  Körpers  erklärt.  Man  kann  annehmen, 
daß  diese  Ideen  nicht  gänzlich  verschollen  waren,  als  in  das  Album 
der  Krakauer  Scholaren  der  Name  des  Nikolaus  von  Kopernik  ein- 
getragen wurde.  Die  Oberhand  behielt  aber  in  Krakau  am  Eudtt 
des  XV.  Jahrh.  die  „via  antiipia",  da  ihr  eine  neue  Kraft  zuströmte, 
als  Michael  von  Bystrzykôw  (Michael  Parisiensis)  aus  Paris  das 
skotistische  System  mitbrachte  und  der  Thomismus  gleichzeitig  eine 
eigentümliche  Färbung  l)ekain  durch  die  Einwirkung  des  Kölner 
Streites  zwischen  den  Albertisten  und  den  Thomisten. 

Der  Verfasser  stellt  den  Werdegang  des  Streites  dar,  wobei  er 
hervorhebt,  daß  in  der  kölnischen  „Bursa  Laurentiana"  der  neopla- 
tonische Gedanke  durch  Heimericus  de  Campo,  der  mit  Nikolaus 
von  Cues  in  näheren  Beziehungen  lebte,  weiter  entwickelt  wurde. 
Einen  Beweis  dafür  sieht  der  Verf.  in  dem  Inhalte  der  bisher  un- 
bekannten Schrift  von  Heimericus  u.  d.  T.  „Compendium  divino- 
rum".  Der  erste  Teil  des  Kompendiums  besteht  aus  13  Theoremen, 
von  denen  wieder  jedes  die  Grundlage  zu  zwei  allgemeinen  Urtei- 
len in  Form  von  Korollarien  bildet.  Alle  diese  Sätze,  von  Proklus 
und  Nikolaus  von  Amiens  entlehnt  oder  der  Schultradition  ent- 
nommen,   erscheinen    in    den   drei  weiteren   Teilen    des  Werkes  als 

BnlUtin  I-II.  5 


keinem  Zweifel  unterliegende  Axiome.  Sowohl  durch  diese  Theo- 
reme als  auch  durch  die  weitere  deduktive  Methode  gehört  der 
Traktat  des  Heimericus  in  die  Reihe  der  analogen  Werke,  die  von 
Boethius,  Witelo.  Alauns  und  Pseudo-Alanus  stammen.  Auch  er  ist 
eine  „Metaphv'sica  modo  geometrico  deducta".  Von  großer  Wichtig- 
keit ist  der  Inhalt  des  Werkes,  da  er  den  Beweis  liefert,  daß  der 
neoplatonische  Gedanke  in  K(iln  seit  der  Zeit  Albertus  des  Großen 
nie  erloschen  ist,  sondern  in  den  Schriften  Ulrichs  von  Straßburg, 
Dietrichs  von  Freiburg  und  Bertholdus  von  Mosburg  fortlebte, 
um  noch  einmal  im  XV.  Jh.  bei  Heimericus  de  Campo  hervor- 
zutreten. Die  Quelle  dieser  neoplatoui sehen  Ideen  Avar  vor  allem 
die  „!Cxooy£''wa::  i^soXoy^ywy^"  des  Proklus  und  vielleicht  auch  Ulrich 
von  Straßburg,  der  in  den  „Probleniata"  zitiert  wird.  Der  Ausfluß 
alles  Seins  aus  Gott,  eine  „Lichtontologie",  eine  hierarchische  Ord- 
nung aller  Dinge  nach  ihrer  Entfernung  vom  Urquell  und  die  Rück- 
kehr aller  Wesen  zu  Gott  infolge  eines  innern  Dranges  —  bilden 
die  Hauptgedanken  dieses  metaphysischen  Traktates.  Man  muß  aber 
hervorheben,  daß  die  Emanation  hier  ihren  eigentlichen  Sinn  ein- 
gebüßt hat.  um  unter  dem  Einfluß  des  Kommentars  Albertus  des 
Großen  zum  „Liber  de  causis"  als  immanenter  Akt  zu  erscheinen, 
der  in  letzter  Konsequenz  mit  dem  Sein  (esse)  des  ersten  Prinzips 
identisch  ist.  Bisher  kannte  man  von  den  Schriften  des  Heimericus 
nur  die  „Problemata  inter  Albertum  Magnum  et  sanctum  Thomam" 
(1423),  deren  Spitze  nicht  so  sehr  gegen  die  „moderni",  als  viel- 
mehr gegen  die  Thomisten  der  Kölner  „bursa  Montis"  gerichtet 
war.  Von  den  21  Streitpunkten  zwischen  den  Albertisten  und  den  Tho- 
misten, gibt  Prantl  in  seiner  „Geschichte  der  Logik"  (IV,  183/4) 
nur  die  vier  ersten  logischen  Probleme  an,  obgleich  gerade  die  weite- 
ren Probleme  (die  dem  Gebiete  der  Physik.  Psychologie  und  Meta- 
physik angehören)  das  größte  Interesse  beanspruchen,  da  aus  ihnen 
ersichtlich  ist.  daß  in  der  „bursa  Laurentiana"  noch  manche  Ideen 
des  alten  Augustinismus  fortlebten.  Auch  dieses  Werk  trägt  ein 
neoplatonisches  Gepräge  und  einige  seiner  Probleme  treten  erst  dann 
in  der  volles  Licht,  wenn  man  sie  mit  dem  Inhalt  des  „Compendium" 
zusammenstellt.  Für  die  Übereinstimmung  der  Lehre  des  Albertus 
und  Thomas  trat  Gerhardus  de  Monte  im  „Tractatus"  (1456)  und 
in  der  „Apologetica"  ein,  obwohl  er  im  Kommentar  zu  „De  ente  et 
essentia"  die  Differenzen  der  beiden  Meister  der  Hochscholastik 
streift  Schon  im  Jahre   1456  erscheint  in  Krakan    die  Handschrift 


(Ms.  695j  mit  dem  „Compendium"  flncipit:  Philosupliie  P"'lor»\s.  In 
huc  ojnisculo  sub  compeiidio  colligere  propojin)  und  den  zu  dem- 
selben von  Heimericus  selbst  verfaßten  „Dubia"  fineipit:  Philosophie 
fiores  —  incipit  compendium  prime  philosophie,  quod  intitulatur); 
die  „Problemata"  aber  samt  der  Antwort  Gerhards  wurden  in  Kra- 
kau  im  J.  1476  aufgezeichnet  (Ms.  3777).  Dann  kommt  eine  Flut 
von  Kölner  Drucken,  so  dalj  noch  heute  in  der  Jagellouischen 
Bibliothek  sich  neben  7  Handschriften  über  70  Inkunal)eln  befinden, 
die  ihrem  Inhalte  nach  der  genannten  Richtung  angehören.  Zwischen 
Krakau  und  den  Rheinländern  bestand  damals  ein  reger  Verkehr  nicht 
nur  infolge  der  Reisen  der  Scholaren,  sondern  auch  wegen  der  Hau- 
delsbeziehuno-en  und  Familienverhältnisse  der  Krakauer  Bürgerschaft. 
Zur  thomistischen  Richtung,  welche  unter  dem  Einflüsse  der 
Kölner  Schule  stand,  gehört  vor  allem  Johann  von  Glogau.  Er  war 
kein  Eklektiker  in  der  Philosophie,  wie  man  es  bisher  annahm. 
Avohl  aber  ein  großer  Polyhistor  :  er  schreibt  musikalische  Glossen, 
veröffentlicht  eine  dreibändige  astrologische  Enzj'klopädie  (B.  Pal. 
Yien.  Cod.  5000,  5499;  Cod.  Crac.  I963i.  urteilt  in  deutsch  und 
lateinisch  verfaßten  .,Prognostica"  über  die  Zukunft  des  Himmels 
und  der  Erde,  bringt  auf  seiner  Rückreise  aus  Wien  im  Jahre  1497 
eine  ganze  Reihe  von  mathematischen,  astronomischen  und  ph3^si- 
scheu  Werken,  schreibt  ein  „Introductorium"  zu  den  „Canones  directio- 
num"  des  Johannes  de  Monte  Regio,  erklärt  Alexander  de  Villa  Dei 
und  Donatus  minor  auf  Grund  der  Theorie  der  „modi  significandi", 
zeichnet  am  Rande  des  Krakauer  Inkunabels  (Nr.  636)  einen  ganzen 
geographischen  Traktat,  Aviederholt  im  Cod.  Crac.  2703.  u.  d.  T.  „In 
Dionis}^  Tessalouicensis  Geographiam  Supleciones  ex  Ptolomeo,  Stra- 
bone,  Plinio,  Paulo  Orosio,  Pomponio  Mella.  Petro  Cameracensi  ceteris- 
que  huius  artis  professoribus..  a.  D.  1492  (die  Nachricht  von  diesem 
geographischen  Traktat  hat  der  Autor  von  Prof.  Dr.  L.  Birken majer 
erhalten  I.  Von  dem  gedruckten  Nachlasse  Johanns  von  Glogau  sind 
zu  erwähnen  seine  Kommentare  zu  Petrus  Hispanus.  zu  der  gan- 
zen Logik  und  De  anima  des  Stagiriten  und  eine  geschickte  Kom- 
pilation u.  d.  T.  „Physionomia''.  In  den  Krakauer  Handschriften 
liaben  wir  endlich  (Ms.  2089 1  eine  „Introductio  pulcra  in  VIII  libros 
Phys.  a.  1500,  —  Randglosse  „ad  intentionem  Alberti  Magni"  — 
„Super  Metaphysicam"  (Ms.  Crac.  2090),  „Disputationes  in  Metaphy- 
sicam"  (Ms.  Crac.  2453)  und  einen  Kommentar  zu  „De  ente  et  essen- 
tia'^  des  heiligen  Thomas  (Ms.  Crac.  2453).  Sehr  gelungen  ist  der  Korn- 


68 

nuMitar  zu  don  „Parva  loj^icalia"  des  Petrus  Hispanus,  wo  der  Kra- 
kauer AIa<;ister  in  sieben  Sät/en  alle  Streitfragen  zwischen  dem  Ver- 
fasser der  Smnnudae  und  den  Modernen  zusammenfallt;  die  letz- 
tercMi  lieil'ien  hier,  wie  auch  im  Kommentar  zu  libri  Elenchorum, 
„logici  communes^.  In  dem  Inhalt  der  Schrift  tritt  eine  Abhängiii^- 
keit  von  den:  „Ci»pulata...  Petri  Hispani  Cohtniae  in  bursa  Moutis 
regentium  1487^'  hervor.  Von  diesem  letzteren  \Verke  wurden  die 
zwei  Traktate:  j,Obliji^at<)ria'^  und  „Insolubilia"  mit  ihren  Kommen- 
taren wörtli(di  den  Ausgaben  unseres  Johannes  einverleibt.  a))er 
darin  dürfte  man  eher  eine  Idee  des  Herausgebers  und  nicht  etwa 
ein  Plagiat  seitens  des  Krakauer  Magisters  sehen,  wofür  wir  einen 
Beweis  haben  in  dem  Colophon.  welcher  vor  den  abgedruckten  Trak- 
taten angebracht  wurde.  Zu  den  21  Regeln  der  „Consequentiae" 
hat  Johannes  von  Glogau  n<H'li  weitere  40  hinzugefügt,  von  denen 
eine  beträchtliche  Zahl  Marsilius  entnommen  ist.  Es  mul'i  hervor- 
gehoben werden,  daß  schon  die  E.xistenz  dieses  Kommentars  hin- 
reicht, um  die  Hypothese  Prantls  (IV.  291)  zu  stürzen,  als  ol)  unser 
Magister  das  „Commentuin...  in  I  et  IV  tractatus  Petri  Hispani,  Ha- 
St'uau  1495"  verfaßt  hätte.  Die  wiederholte  P]rwähnun<>:  der  Wiener 
Schule  dürfte  eher  auf  Wien  als  den  Abstammungsort  des  Com- 
mentums  iiinweisen  (z.  H.  fol.  p  —  o:  „alia  opinio  communis  scholae 
viennensis...  et...  Thomae  de  (Mivis"  |  Wiener  Prof.j).  —  „In  der  Vor- 
rede znm  „Exercitium...  in  libros  Vet.  Artis...  1504"  bemerkt  zwar 
Johann  von  Glogau,  daC»  er  die  „Quaestiones"  Versors  dem  Ver- 
ständnisse der  akademischen  Jugend  näher  bringen  will,  ein  gründli- 
cheres Studium  beweist  aber  wenigstens  eine  gleiche  Abhänü'iefkeit 
von  den  „Copulata...  in  vet.  artem...  sec.  processum...  Coloniae  in 
bursa  Montis  1488".  Dem  Versor  ist  auch  ein  großer  Teil  der 
_Quaestiones"  entnommen,  jedoch  ohne  die  zugehörigen  Erörterungen. 
Eine  wörtliche  Wiedergabe  lieferte  der  Herausgeber  bloß  von  dem 
Kommentar  Versors  zum  „Liber  sex  principiornm"  von  Gilbertus 
Porretanus.  Von  den  Streitpunkten  zwischen  den  Albertisten  und  den 
Thomisten  hebt  der  Kommentar  neben  dem  principium  individua- 
tionis  auch  die  Frage  hervor,  ob  die  Logik  den  theoretischen  oder 
den  praktischen  Wissenschaften  angehöre.  Im  „Exercitium  nove 
logice  seu...  Prioi'um  et  elenchorum"  stammen  wieder  die  Thesen 
vom  Verst>r.  sind  aber  unabhängig  von  ihm.  obgleich  wieder  im 
Anschluß  an  anderere  Autoren,  bearbeitet:  die  Einleitung  zur  ersten 
Anah^tik  ist   nach  Tungers    „Epitomata"   angegeben,    die  Eröterung 


69 

der  syllogistischen  Figuren  fußt  wahrscheinlich  auf  dem  „Commeii- 
tum"  von  Hagenau;  in  der  zweiten  Anal\'tik  bildet  Paul  von  Ve- 
nedijr  die  entscheidende  auctoritas.  Auf  Grund  dieser  Abhänirio:- 
keiti'u  kann  al>er  mit  Prantl  nicht  gesagt  Averden.  daß  Johann  von  Glo- 
gau  in  das  Lager  der  Terministen  übergegangen  wäre,  da  doch  eine 
vermittelnde  Erläuterung  der  IV.  Figur  des  Syllogismus  samt  dem 
Memorial  vers.:  „Fecana  u.  s.  w."  nicht  hinreicht,  um  über  ein  philo- 
sophisches System  zu  entscheiden.  Von  den  Kölner  Kontroversen 
erseheint  die  „Demonstratio  potissima".  welche  nach  Paulus  Venetus 
gelöst  wird.  Tm  Kommentar  zu  „De  anima"  (Thesen  aus  Versor) 
verficht  er  den  Gedanken  einer  besonderen  Methode  für  die  Psy- 
chologie als  einer  speziellen  Wissenschaft;  mit  Hinweis  auf  medi- 
zinische Autoritäten  (Gordonius.  Mundinus)  zieht  er  in  seinen  Beweis- 
kreis psychopathologische  Tatsachen  hinein,  erwähnt  mehrmals  den 
Einfluß  der  Sterne  auf  das  Seelenleben  des  Menschen.  Mit  Thomas 
von  Aqnino  und  gegen  Albertus  beweist  er,  daß  der  eigentliche 
"Gegenstand  (obiectum  proprium)  unseres  Verstandes  nur  das  "Wesen 
■der  materiellen  Substanzen  sei  und  daß  den  Sitz  der  Seele  nicht 
das  Herz  allein,  sondern  der  ganze  Körper  bilde;  mit  Albertus  und 
gegen  Thomas  vertritt  er  die  Lehre,  daß  der  Verstand  seine  Akte 
ohne  Mitwirkung  der  Einbildungskraft  vollziehen  könne,  nachdem 
er  sich  schon  einen  Begriff  auf  Grund  des  entsprechenden  Phan- 
tasma gebildet  hat;  mit  Albertus  und  gegen  die  Meinung  Thomas, 
erklärt  er  sich  für  die  Fünfzahl  der  inneren  Sinnesfähigkeiten,  weil 
pathologische  Phänomene  die  Annahme  eines  Unterschiedes  zwischen 
„phautasia"  und  >,imaginativa"  fordern.  In  der  Metaphysik  bekämpft 
Johann  von  Glogau  die  Univocität  des  Seins  bei  den  Skotisten, 
betont  den  L^nterschied  der  Anschauung  des  Thomas  von  Aquino  und 
Albert  des  Großen,  betreffend  das  Verhältnis  zwischen  essentia  und 
esse,  um  sich  für  Thomas  zu  entscheiden.  Übrigens  beruft  er  sich 
meistens  auf  die  Autorität  Alexanders  de  Alexandria,  der  durchaas 
kein  so  reiner  Skotist  ist.  wie  es  De  Wulf  behauptet  (De  Wulf — - 
Eisler.  Geschichte  der  mittelalterlichen  Philosophie.  1913.  S.  387). 
Von  den  Krakauer  Mao:istern  »ehörtder  thomistischen  Richtung- auch 
Jakob  von  Gostynin  an,  ein  vicecancellarius  der  Universität  (f  1506)^ 
welcher  in  den  „Theoremata...  autoris  causam m.  1507"  den  Inhalt 
des  Liber  de  causis  erläutert  auf  Grund  der  Kommentare  Alberts 
des  Großen,  des  Thomas  von  Aquino  und  Aegidius  Romanus.  Alle 
îieoplatonischen  Unklarheiten  schwinden  bei  ihm  —  unter  dem  kon- 


70 

sequenten  Einflüsse  des  Aquinaten;  dem  Aquinaten  sind  auch  die 
Proklus-Zitate  entnommen.  Er  bespricht  mehrmals  den  Unterschied 
zwischen  den  Albertisten  und  den  Thomisten,  schwankt  aber  bis- 
weilen und  schwingt  sich  nicht  zu  einem  selbständigen  Urteil  auf: 
„Notandum,  quomodo  causa  prima  existât  in  omnilms  rebus;  quia 
tamen  est  circa  hoc  diversitas  opinionum...  ([uia  aliter  sentiunt  tho- 
mistae...  aliter  albertistae.  ideo,  quam  accepiam,  non  sciam"  (fol.  50). 
Im  ganzen  Kommentar  herrscht  eine  konsequente  deduktive  Methoder 
an  jede  jjropositio  des  Textes  schließt  sich  eine  Reihe  von  Voraus- 
setzungen an.  aus  denen  wieder  einige  Urteile  folgen,  die  die  Grund- 
lage zu  Korolaricn  bilden.  Den  weiteren  Text,  das  sog.  „Comen- 
tum"  erklärt  nur  eine  dürftige  Glosse.  In  den  unvollendet  ge- 
bliebenen Kommentaren  zur  Physik  und  Metaphysik,  die  vom  Verf. 
der  Abhandlung  entdeckt  Avurdcn  (Ms.  Crac.  505),  stellt  Jakob  von 
Gostynin  sehr  oft  die  Ansichten  der  Albertisten  und  der  Thomisteu 
gegenüber. 

Die  schwächsten  Spuren  der  Kölner  Richtung  finden  wir  bei 
dem  dritten  Krakauer  Magister,  Michael  von  Breslau,  vertreten, 
dessen  Schriften  der  Verf.  der  Abhandlung  auch  einer  eingehenden 
Analyse  unterzieht.  Prantl,  dem  nur  Michaels  „Introductorium  dia- 
lecticae,  quod  Congestum  logicnm  appellatur"  bekannt  war,  hat 
unseren  magister  den  Terministen  angereiht,  obgleich  der  Inhalt 
auch  dieses  einzigen  Werkes  entschieden  beweist,  daU  sein  Ver- 
fasser der  „via  antiqua"  angehörte.  Der  „terminus"  erfüllte  nach 
den  „moderni"  die  Funktion  der  Vertretung  nur  im  Bereiche  der 
Urteile,  während  er  bei  Michael  von  Breslau  irgend  ein  Objekt, 
auch  außer  dem  Urteile,  vertritt  („suppositio  est  acceptio  termini 
substantivi  pro  aliquo"  (op.  cit.  Argentinae,  1515,  fol.  1 — 4).  Ebenso- 
Avenig  finden  Avir  beim  Krakauer  Magister  die  terminische  Eintei- 
lung der  „suppositio"  in  „materialis".  „simplex"  und  „personalis", 
Avohl  aber  die  ältere  in  „communis"  und  discreta"  mit  einer  Unter- 
abteilung bei  der  letzteren  in  „simplex"  und  „personalis".  Einen 
endgültigen  Beweis  bildet  die  Tatsache,  daß  der  „suppositio  simplex" 
ein  „universale  in  rebus"  entspricht.  („Suppositio  simplex  et  acceptio 
termini  pro  re  universali"  ibid.  fol.  1  —  4)  —  bei  den  Okkamisten 
aber  („secundura  alios"  —  äußert  sich  ausdrücklich  Michael  von 
Breslau)  vertritt  der  terminus  in  diesem  Falle  den  Begriff  de& 
Objektes  und  nicht  das  Objekt  selbst.  Da  dieses  Handbuch  nicht 
nur  den   ZAveck  verfolgte    die  jungen  Scholaren   in   die  dialektische- 


Kunst  einzuführen,  sondern  auch  dieselben  zu  öffentlichen  Dispu- 
tationen vorzubereiten,  finden  wir  am  Ende  eine  Reihe  von  dies- 
bezüglichen Anweisungen.  Keinen  Einfluß  des  okkamistischen  Ge- 
dankens können  wir  auch  in  einem  zweiten  Werke  des  Vratisla- 
viensis  u.  d.  T.  „Epitoma  fig-urarum  in  libres  physicorum  et  de  anima 
Aristotelis"  nachweisen.  In  der  Einleitung  finden  wir  eine  Zahl  von 
Postulaten,  Avelche  jeder  Philosoph  zu  berücksichtigen  hat:  Nichts 
ohne  Grund  anzunehmen,  in  jeder  Wissenschaft  eine  eigene,  in 
derselben  begründete  Methode  anzuwenden,  zur  Wahrheit  durch 
Erfahrung,  Vernunftschlüsse,  Ausnützung  von  Schriften  und  Zeug- 
nissen vorzudringen,  und  endlich  der  Wissenschaft  einen  ethischen 
Zweck  zu  setzen.  Dieser  wichtige  Passus  findet  sich  schon  in  eini- 
gen Kommentaren  zum  „Parvulus  philosophiae  naturalis",  die  sich 
in  Krakauer  Handschriften  befinden,  und  das  erstemal  —  soweit 
es  dem  Verfasser  bekannt  ist  —  in  den  „Disputata  de  anima"  von 
Benedictus  Hesse.  Ahnliches  bei  Isidorus  v.  Sevilla.  Im  zweiten 
Teile  des  „Epitoma  figurarum",  welcher  von  der  Seele  handelt,  wird 
die  Rolle  des  „spiritus  vitalis"  hervorgehoben,  wahrscheinlich  unter 
dem  Einflüsse  Alberts  des  Großen.  —  Das  „Epitoma  conclusionum 
theologicalium  pro  introductione  in  IV.  libros  sententiarum..."  ist 
nebst  den  „Theoremen"  Jakobs  von  Gostynin  die  erste  in  Polen 
gedruckte  Theodicee.  Zwei  Beweise  für  die  Existenz  Gottes  beruhen 
auf  peripatetischen  Grundsätzen  der  Wirkungsursache  und  der  Kon- 
tingenz  der  Dinge;  zwei  andere  wählen  zum  Ausgangspunkt  die 
Schönheit  und  Güte  der  Geschöpfe,  um  daraus  auf  die  Notwendig- 
keit der  Existenz  ihrer  ersten  Quelle  zu  schließen  (Anseimus).  Als 
ausschlaggebende  Autoritäten  treten  neben  Thomas  von  Aquino  noch 
Bonaventura,  Richardus  a  St.  Victore  und  der  in  Krakau  sehr  be- 
kannte (11  Ms.)  Thomas  von  Straßburg  hervor.  Sehr  charakteristisch 
ist  auch  ein  tiefer  Gefühlston,  der  das  ganze  Werk  durchdringt. 
In  der  Rand-  und  Interlinearglosse  zur  Metaphysik  (Ms.  510)  wieder- 
holen sich  fortwährend  Zitate  aus  Albertus,  Thomas  von  Aquino  und 
Alexander  de  Alexandria.  selten  aus  Versor.  Von  hoher  Bedeutung- 
für  die  Geschichte  des  wissenschaftlichen  Lebens  an  der  Jagelloni- 
schen  Universität  ist  die  Sammlung  von  Sophismen  und  Quaestionen 
(Ms.  2205),  welche  größtenteils  aus  ordentlichen  und  außerordentlichen 
Disputationen  unter  der  Leitung  Michaels  von  Breslau  hervorgegan- 
gen sind:  ein  jeder  „Actus"  enthält  zwei  Sophismen  und  zwei  „Quae- 
stiones". 


i':i 


In  einem  weiteren  Teile  der  Abhandlung  werden  die  philosophi- 
schen Handbücher  besprochen,  welche  man  in  Krakau  gebrauchte. 
Bei  dieser  Gelegenheit  weist  der  Verfasser  auf  die  veränderte  Aut- 
fassung der  „Suppositio  simplex"  bei  Thomas  Murner  hin  („Suppo- 
sitio  simplex  est  acceptio  termini  simplicis  seu  termini  mixti,  cuius 
una  pars  non  supponit  alio  genere  suppositionis  quam  alia  (Charti- 
ludium  logice.  Argent.  1509,  fol.  L.  5-ro)";  er  beweist  ferner,  daß 
die  sogenannten  „Formalitates"  ein  skotistisches  Gegenstück  zu  „De 
eute  et  essentia"  des  hl.  Thomas  bildeten  und  als  Einleitung  oder 
„Parvulus'"  zur  Metaphysik  dienten;  er  erklärt  sich  für  die  Echt- 
heit der  „Summa  naturalium"  Alberts  des  Großen  auf  Grund 
«iner  Handschrift  von  Kloster  Neuburg  aus  dem  XHI.  Jahrhudort 
(Cod.  Claustro  Neoburgensis  270,  fol.  47.  Initium:  „Incipit  philoso- 
phia  dmni  Alberti  cuius  primus  tractatus  etc."),  wobei  bemerkt 
wird,  daß  ein  sehr  benutztes  Exzerpt  aus  diesem  Kompendium  schon 
im  Jahre  1388  bestand.  (Cod.  Rivipull.  141.  Incipit:  Natura  estprin- 
cipium  etc.).  Am  Schluß  der  Abhandlung  wird  die  Ansicht  begrün- 
det, daß  in  den  Streitigkeiten  an  der  Krakauer  Universität  am  Ende 
des  XV.  und  in  den  ersten  Dezennien  des  XVI.  Jahrhunderts  auch 
das  nationale  Element  eine  gewisse  Rolle  gespielt  hat. 


73 
16.  BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Classe  (le  philologie. 

»Biblioleka  pisarzôw  polskich«.  (Bibliothèque  des  écrivains  polonais), 
Nr.  70,  8-0,  pp.  XIV  et  449. 

BuücKxNKK  Alkksandkk.  » Przvczynki  do  dziejôw  jçzyka  polskiego. 
Serya  1Y<.  (Contributions  à  l'histoire  de  la  langue  polonaise.  IV-e 
partie).  8-o,  p.  93. 

—  Serya  V.  ( —    V-e  partie),  8-o.  p.  91. 

Bystkoä  Jan.  »Zvvyczaje  zniwiarskie  w  Polsce«.  (Les  coutumes 
polonaises  concernant  les  moissons),  8-o,  pp.  XI  et  293. 

MoRAwsKi  Casimiuus.  »Quacstlones  convivales*,  S-o,  p.  19. 

NiiscH  Kazi.mikrz.  »Monografie  polskich  cech  gwarowych.  Nr.  1. 
Fonetyka  miçdzywyrazowa.  Nr.  2.  Mafopolskie  ch<t.  (Monographies 
des  caractères  dialectiques  polonais.  No.  1  Phonétique  intermédiaire 
entre  les  mots.  Xo.  2.  ch  dans  la  Petite  Pologne).  8-o,  p.  58. 

Otwinowski  Konstanty  X.  »Dziela  X.  Piotra  Skargi.  Spis  biblio- 
graficzny<.  (La  Bibliographie  des  oeuvres  de  Vabhé  Piotr  Skarga  S.  J.), 
8-0,  pp.' XVI  et  124. 

»Piesrî  rokoszan  z  r.  1606«.  (Le  chant  des  révoltés  de  Vannée  1606), 
jpuhlié  par  Z.  Jaehimecki,  8-o,  p.  13. 

»Pisma  polityczne  z  czasôw'^  rokoszu  Zebrzydowâkiego  1606 — 
1608.  czçsc  I.  Poezya  rokoszowa«.  (Oeuvres  politiques  du  temps  de 
la  conspiration  de  Zebrzydowski  1606 — 1608.  Père  partie:  Les  oeuvres 
poétiques),  publiées  par  J.  Czubek,  8-o.  pp.  XI  et  406. 

Reinhold  Joa<;him.  »Ze  studyôw  nad  starofranc.  rçkopisami  Fioire 
et  Blancheflor«.  (Les  manuscrits  de  tloire  et  Blancheßor),  8-0,  p.  132. 

RosTAFixsKi  J.  »0  nazwach  i  uzytkach  cwiWy,  burakôw  i  bar- 
szczu«.  (Mémoire  sur  les  termes  employés  dans  la  langue  polonaise 
jpour  désigner  quelques  produits  des  betteraves).,  8-o,  p.  46. 

>Rozpra\vy  Akademii  Umiejçtnosci.  WydziaJ  filologiczny<.  (Tra- 
vaux de  V Académie  des  Sciences.  Classe  de  philologie),  sér.  III,  vol. 
LUI,  8-0,  p.  348. 

—  sér.  m.  vol.  LIV,  p.  351. 

ScHNRiDKR  Stani.slaw.  » Zc  studyôw  mitologicznych  i  ludoznaw- 
czych<.  (Etudes  mythologiques  et  ethnographique.^^),  8-o.  p.  84. 

SiNKo  Tadeu.sz.  >De  Gypriano  martyre  a  Gregorio  Nazlanzeno 
îaudato«,  8o,  p.  33. 


74 

SiNKo  Tadeusz.  >Antyk  Wyspianskiego«.  (Les  sources  classiques: 
dans  V oeuvre  de  Stanislas    Wyspiansld)^  8-0,  p.  319. 

»Sofoklesa  tragedye«.  (Les  tragédies  de  Sophocle),  traduites  par 
K.  Morawski,  8-0,  pp.  II  et  498 

SzYjKowsKi  Makvan.  »Edwarda  Younga  „Mysli  nocne"  w  poezyi 
polskiej.  Ze  studyôvv  nad  genez^  pol^kiego  romantyzmu«.  (Les  „Nuits'-^ 
d' Eduard  Young  dans  leur  rapports  avec  la  poésie  polonaise),  8-0,  p.  55. 

Ujbjski  Jôzep.  >Gi'ôwne  idée  w  »Anhellim«  Slovvackiego«.  (Les 
idées  dominantes  dans  le  poème  „Anhelli^^  de  Jules  Slowacki)^  8-0,  p.  140. 

WiNDAKiKwicz  Stanislaw.  >Krasinski  i  Dante«.  (L'influence  de 
Dante  sur  les  poèmes  de  Sigismond  Krasihski),  80,  p.   15. 

II.  Classe  d'histoire  et  de  pliilosophie. 

»Anonymi  Descriptio  Europae  c^rientalis.  Imperium  Constantino- 
polilanum,  Albania,  Serbia,  Bulgarin,  Ruthenia,  Ungaria,  Polonia^ 
Bohemia,  anno  MCCCVIII  exarata«  —  edidit,  praefatione  et  adno- 
tationibus  instruxit  Olgierd  Gôrka.  8-0,  pp.  IL  et  70. 

»Archiwum  Komisyi  historycznej.  Tom  X«.  (Collectanea  ex  Archivo- 
collegii  kistorici.    Tomus  X),  8-0,  p.  415. 

BoGAiYNsKi  Wf-Ai)YSLA\v.  »Z  dziejôw  maJ^eiîstwa  Zygmunta  Au- 
gusta  z  Barbar^«.  (L'attitude  de  la  Pologne  à  l'égard  du  mariage 
du  roi  Sigism,ond  Auguste  avec  Barbe  RadziwiU)^  8-0,  p.  24. 

BoRATYNsKi  LuDwiK.  »Najdavvniejsze  reiacye  biskupôw  polskicb 
o  stanie  dyecezyi  (relationes  status  ecclesiarum)  z  Archiwum  Kon- 
gregacyi  del  Concilio  w  Rzymie.  (Les  premières  relations  des  évêques 
polonais  sur  l'état  des  diocèses  [relationes  status  ecclesiarum]  con- 
servées dans  Archives  de  la  Congrégation  del  Concilio  à  Borne), 
80,  p.  20. 

Bkzkski  Tadhuisz.  »0  granicacli  ekonomii  spoiJecznej.  Granice  po- 
jçciowe  i  pojçcia  graniczne«.  (Mémoire  sur  les  limites  de  V hconomi» 
politique),  8-0,  p.  97. 

Dabrowski  .Jan.  >Z  czasôvv  Lokietka.  Studya  nad  stosunkami 
polsko-wçgierskiemi  w  XIV  w.  Czçéc  I«.  (Les  rapports  de  Ladislas 
Lokietek  [1306 — 1333]  avec  la  Hongrie  I-ère  partie),  8-0,  p.  51. 

»Gawroriskiego  Franciszka  Salezego  puikownika  Pamiçtnik  R. 
1830/3  i  Kronika  pamiçtnikovva  (1787—1831)«.  (Mémoires  du  colonel 
Franciszek  Salezy  Gawronski  1830/33),  publiés  par  J.  Czubek^ 
8-0,  pp.  IX  et  527. 


75 

Halecki  Oskak.  >Utvva,  Rué  i  Zmud^  jako  czçsci  sktadowe  W. 
Ksiçstwa  Litevvskiego«.  (La  Lithuatiie,  certains  terntoires  russes  et 
la  Saniogitie  comme  parties  intégrantes  du  Grand  Duché  de  Lithuanie), 
-8-0,  p.  45. 

KtODziNsKi  Adam.  »  Wi'adypJ'avv  Lokielek  a  Habsburgowie«.  (Les 
rapports  du  roi  Ladislas  Lokietek  avec  les  Hahsbourg>t^  1330-1332), 
8-0,  p.  25. 

LoDYNSKi  Makyan.  >  Falsyfikatv  wsrôd  dokuiiientôw  biskupstwa 
pJockiego  w  XIII  wieku«.  (Les  chartes  falsifif'es  du  XllI  siècle  de 
Vevêché  de  Piock).  8-o.  p.  46. 

>Monumenta  Poloniae  Valicana«.  Tomus  IV,  edidit  Ludovicus 
B  0  r  a  t  y  ri  s  k  i.  8  o,  pp.  C  et  920. 

MoKAw.sKi  Kazi.mikrz.  »CesaFZ  Claudius*.  (L'empereur  Claude), 
8-0,  p.  33. 

»Rozprawy  Akademii  Umiejçtnosci.  Wydziaf  historyczno-filozo- 
ficzny«.  (Travaux  de  V Académie  des  Sciences.  Classe  d'histoire  et  de 
philosophie),  ser.  II.  vol.  XXXIV,  8-o,  p.  326. 

RuBczYNSKi  WiTOLD.  >Zarys  etyki«.  (Précis  de  l'étique),  8  o,  pp. 
XXII  et  380. 

WuoBLEwsKi  SxANisiiAw.  >Zarys  vvykfadu  pravva  rzyraskiego. 
Tom  I«.  (Précis  de  droit   romain,   I-ère  partie),    8-o,    pp.  XII  et  531. 


Nakiadein  Akademii  Umiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Bolesiawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  1916.  —  Drakarnia  Uniwersytetu  Jagiellonskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowskiego. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


I.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N»  8—10.  Octobre— Décembre.  1916. 

Sommaire.  Séances  du  9  et  du   16  octobre;    du  13  et  du  20  novembre;  du  11   et 
du   18  décembre. 

Résumés:   16.    BIENKOWSKI    PIOTR.     Les    lécythes  grecques  dans  les  col- 
lections d'antiquités  à  Cracovie. 

17.  8AJI)AK  JAN.    Quae    ratio   inter  Gregorium  Nazianzenom  et  vetustissima 

carmina  christiana  intercédât. 

18.  WITKOWSKI  STANISLAW.  Études   sur  Homère.  La  Dolonie. 

19.  BRÜCKNEK  ALEKSANDER.  Les  principes  de  l'éthymologie  slave. 

20.  SINKO  TADEUSZ.    Epître    adressée  par    un    humaniste    à    Jean    Dîugosz 

en   1455. 

21.  ELZENBERG  HENRYK.   Les  bases  de  la  métaphysique  de   Leibniz. 

22.  HORODYSKI  WLADYSLAW.   La  philosophie  de  Lambert  dans  ses  rapports 

avec  les  doctrines  de  Kant  et  de   Bacon. 

23.  BIBLIOGRAPHIE. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE    DU  8  OCTOBRE  1916. 
Phésidknck  dk  m.  C.   MORAWSKI. 

M.  Stanislaw  Witkowski  présente  son  travail:  „Etudes  sur  Ho- 
mère. La  Dolonie''^  ^). 

Le  Secrétaire  présente  un  mémoire  de  M.  Wi/ouzimierz  De.metry- 
KiEwicz:  „Les  études  préhistoriques  en  Suisse^.  Il-e  partie. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Maurycy  Mann:  „Etude 
sur  *  Nouvelle  Héloïse*   de  Jean-Jacques  Rousseau'^. 

Compte- rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de 
l'art  en  Pologne  du  26  octobre  1916. 


SEANCE  DU  13  NOVEMBRE  1916. 
Pkksiuknck   i*k  m.  C.  MORAWSKI. 


Le  Secrétaire  présente  le    travail    de    M.    Alkksandku  Brücknek  : 
„Les  principes  de  l'éthymologie  slave  ''^). 


1)  Voir  Résumes  p.  90.  ^)  Voir  Résumés  p.   100. 

Bulletin  I— II. 


78 

M.  JôzKF  Kai,i,knbagh  présente  son  travail:  ^L'autographe  récem- 
ment retrouvé  de  la  troisième  partie  du  poème  d'Adam  Mickiewiez 
intitulé  *D::iadi/*^. 

Le  Secrétaire  présente  un  article  de  M.  Albksandkk  Lucki:  „Le 
cours  universitaire  d'Adam  Mickiewiez  à  Lausanne'^ .  , 

Compte  rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art 
en  Pologne  du  21  avril  1916,  du  8  et  du  12  juillet  1916. 


SEANCE  DU  11  DECEMBRE  1916. 
Pkksidknck  dk  m.  C.  MOKAWSKI. 

M.  Tadkusz  Grabowski  présente  son  travail:  „Le  premier  traité 
sur  »l'Ars  historica«  publié  en  Pologne  en  1557'^. 

M.  Tadeusz  Grabovvski  présente  son  travail:  „La  critique  littéraire 
en  Pologne  jusqu'  à  l'an  1830"-. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Franciszek  Gawklek  : 
yiVorigine  médiévale  d'une  fête  populaire  (Lajkonik)  observée  à  Cra- 
covie'^. 

Compte-rendu  de  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art 
en  Pologne  du  14  décembre  1916. 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

séance  du  16  OCTOBRE  1916. 

PuBSlDKNCK    DE    M.    F.    ZOLL    aKN. 

M.  Tadeusz  Sinko  présente  son  travail:  „Epître  adressée  par  un 
humaniste  à  Jean  Dlùgosz  en  1455'^  ^). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Franciszhjk  Bujak:  „La 
plus  ancienne  colonisation  des  territoires  de  la  Pologne"'. 


SÉANCE  DU  20  NOVEMBRE  1916. 

PllKSIUKNCE    DE    M.    F.    ZOLL    SES. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Henkyk  Elzenbkrg:  „Les 
bases  de  la  métaphysique  de  Leibniz^  ^). 

')  Voir  Résumés   p.   105.  ')  Voir  Késumc-s   p.   1U6. 


79 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wladylsaw  Horodyski: 
j^La  philosophie  de  Lambert  dans  ses  rapports  avec  les  doctrines  de 
Kant  et  de  Bacon^  i). 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  Stanislaw  Bystron: 
„Etudes  sur  les  coutumes  populaires:  a)  Les  usages  observés  quant 
à  la  bâtisse  des  maisons;  b)  L'abeille  dans  les  idées  et  coutumes  des 
villageois". 


SÉANCE  DU  11  DÉCEMBRE  1916. 
Présidenck  de  m.   F.  ZOLL  skn. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Ludwik  Kolankowski: 
„L'histoire  du  Grand-Duché  de  Lithuanie  à  l'époque  des  Jagellons 
(1377—1572f. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Konstanty  Michalski  C.  M.  : 
„Jean  Buridan  et  son  influence  sur  la  philosophie  scolastique  en 
Pologne^. 

1)  Voir  Résumés  p.   113. 


Résumé 


c 


16    ßlEXKOWSKI  PIOTR.  O  lecytach  greckich  w  krakowskich  zbiorach. 
(Über  griechische  Lehyfheu  in  Krakauer  SamnilungenJ  »). 

Nach  einleitenden  Bemerkungen  über  Bestimmung-,  Form  und 
Technik  dieser  Gefäßklasse  bespricht  der  Vf.  siebzehn  Lekythen, 
die  sich  zum  Teil  im  Fürstlich  Czartoryskischen  Museum,  zum  Teil 
im  Kunsthistorischen  und  Archäologischen  Institut  der  Jagellonischen 
Universität  in  Krakau  befinden,  in  der  üblichen  chronologischen 
Reihenfolge  der  schwarzfigurigen,  der  rotfigurigen  und  der  weiß- 
grundigen  Gefäße. 

Lekythos  Nr.  1  (Fig.  2  und  3)  —  aus  der  Zeit  des  Peisistratos 
oder  seiner  Söhne  —  stellt  eine  beinahe  identische  Ausrückungs- 
szene  der  „thessalischen"  Reiter  dar,  wie  wir  sie  von  der  Berliner 
Amphora  (abg.  Mémoires  de  l'Acad.  d.  inscr.  et  belles  lettres,  B.  37 
(1904)  S.  217,  Fig.  25j  her  kennen,  —  nur  mit  dem  Unterschiede, 
daß  hier  ein  Troßknecht  zu  Fuß  mitgeht  und  daß  die  Reiter  große, 
über  die  Schultern  gehängte  Rundsehilde  haben,  woraus  sich  ergibt, 
daß  in  Athen  damals  nicht  nur  leichte,  sondern  auch  schwere  Ka- 
vallerie bekannt  war.  —  Wichtiger  ist  No.  2  (Fig.  1),  wo  die  Schlei- 
fung der  Leiche  Hektors  durch  Achill  dargestellt  ist.  Hier  tritt 
nämlich  dieselbe  Flügelgestalt  auf,  die  von  einer  Londoner  Am- 
phora (abg.  Röscher.  Myth.  Lexikon  s.  v.  Patroklos.  Fig.  12)  her 
bekannt  ist.  Nur  ist  sie  hier  durch  einen  Heroldstab  in  der  Linken 
unverkennbar  als  Iris  gekennzeichnet.  Die  auf  dem  Londoner  Ge- 
fäß lesbare  Inschrift  Kovcao;  oder  Ko[Ji'.2o;,  auf  Grund  deren  man 
sie  als  Verkörperung  des  Schlachtstaubes  oder  dgl.  deutete,  ist  also 

')  Vorf^elegt  in  der  SiUuu^  der  knustliistorischen  Koininission  am  27. 
April  1916. 


81 

irrtümlich  und  vielleicht  als  bloße  Verschreibuiig  der  urspr  Un  gli- 
chen Inschrift:  Ipioo:  zu  erklären.  In  beiden  Bildern  wirkt  Iris  als 
Vertreterin  der  barmherzigen  Obhut,  die  die  Mehrzahl  der  Olympier 
bei  Homer  dem  Leichnam  des  gefallenen  Helden  angedeihen  läßt. 
Nur  ist  die  Szene  auf  der  Londoner  Vase  in  einem  etwas  späteren 
Augenblicke  dargestellt.  Iris  hat  nämlich  bereits  den  Willen  des 
Zeus  vollzogen;  Achill  hat  seine  Pferde  angehalten,  ist  vom  Wagen 
herabgesprungen  und  knüpft  die  Leiche  Hektors  los.  —  Ferner  fin- 
den wir  auf  dem  Krakauer  Gefäß  ein  sonst  nur  aus  Homer  be- 
kanntes Detail.  Achill  trägt  als  Zeichen  seiner  Trauer  um  den 
Freund  langes  Haupthaar,  das  ihm  auch  einen  Teil  des  Gesichtes 
bedeckt. 

Auf  No.  3  (Fig.  4)  ist  das  Ringen  des  Peleus  mit  Tlietis  in  ei- 
nem Schema  dargestellt,  das  von  B.  Graef  (Jahrb.  d.  deutschen 
areh.  Inst.  I  192j  als  II  1  Bca  bezeichnet  wurde.  Auf  der  Leky- 
thos  Xr.  4  (Fig.  5 1  sieht  man  die  Ausfahrt  von  zwei  Frauen  (wohl 
Ariadne  und  Semele)  in  einem  vierspännigen  Wagen  in  Anwesen- 
heit von  Dionysos  und  Silen,  der  vor  den  Pferden  steht.  Es  ist 
gewiß  —  wie  in  Berlin  (Furtwängler.  Vasensamml.  1989)  —  ein  Teil 
eines  größeren  Bildes,  das  die  Auffahrt  der  Götter  zur  Hochzeit 
des  Zeus  und  der  Hera  oder  des  Peleus  und  der  Thetis  darstellte. 
Wie  No.  1  und  2  unzweifelhaft  für  einen  auf  dem  Feld  der  Ehre 
Gefallenen  bestimmt  waren,  eioneten  sich  No.  3  und  4  vorzüo-lieh 
als  Hochzeitsgeschenke  (Epaulia). 

Zwei  Mädchen,  die  ein  zahmes  Reh  im  Garten  einzufangen  su- 
chen, sind  auf  Nr.  5  (Fig.  6)  dargestellt.  Ahnliche  idyllische  Sze- 
nen, die  auf  einer  Pariser  und  zwei  Berliner  Lekythen  (Pottier  Taf. 
86  F.  362;  Furtwängler  1996  und  2437)  vorkommen,  waren  in  der 
alten  jonischen  Kunst  beliebt,  von  wo  sie  in  der  zweiten  Hälfte  des 
VI.  Jhs.  von  der  attischen  übernommen  wurden.  —  In  das  V.,  viel- 
leicht sogar  in  den  Anfang  des  IV.  Jhs.  gehören  drei  kleine,  sehr 
nachlässig  mit  linearen  und  vegetabilen  Mustern  bedeckte  schwarz- 
figurige  (Nr.  6,  7,  8)  und  eine  rotfigurige  Lek3'thos  (Nr.  13).  die 
in  größerem  Zusammenhange  von  M.  Mayer  (Athen.  Mitth.  XVI, 
1891,  S.  309)  besprochen  wurden. 

Unter  den  rotfigurigen  Lekythen  verdienen  No.  9  (Fig.  7)  und 
12  (Fig.  11)  deshalb  Beachtung,  weil  sie  aus  größeren  Kompositio- 
nen gelöste  Figuren  bieten.  Und  zwar  ist  die  auf  No.  9.  zum  Sturme 
vorgehende  Athena  aus  der  Gigantomachie  (z.  B.  Berlin.   No.  2023) 


82 

oder  aus  dein  Kampfe  des  Herakles  mit  der  lernäisclicn  Hydra 
(z.  B.  Louvre,  abg.  Perrot-Chipiez,  Hist  de  l'art  X,  Fig.  875)  be- 
kannt. Die  auf  No.  12  mit  einem  Kästchen  und  einem  Alabastron 
davoneilende  und  zurückblickende  Frau  gehörte  ursprünglich,  wie 
die  von  A.  Brückner  (Ath.  Mitt.  XXXVIII  Taf.  5—9)  abgebil- 
deten Gefäße  beweisen,  zu  einer  figurenreichen  Szene  der  Darbrin- 
gung der  Epaulia.  —  Tadellos  in  der  Zeichnung  und  Erhaltung  ist 
die  über  einem  großen  Wasserbecken  gebeugte  Griechin  auf  No.  10 
(Fig.  8).  der  von  Wolters  im  Archiv  f.  Religionswiss.  VIII,  Usener- 
Beiheft  S.  9  veröffentlichten  vergleichbar. 

Einen  rituellen  Tanz  einer  Bakchantin  vor  dem  Acovuaroc  uspi- 
yj.br.oz  stellt  die  ehemals  Branteghemsche  Lekythos  Nr.  11  (P'ig.  9 
und  10)  dar,  die  von  Frickenhaus  (Lenäenvasen,  Berliner  Winckel- 
mannsprogr.  1912,  S.  36,  No.  15)  zwar  aus  der  Fröhnerschen  Be- 
schreibung bekannt,  al)er  als  verschollen  erklärt  wurde. 

Von  vier  weißgrundigen  Lekythen  sind  No.  15  (Fig.  14)  und 
No.  16  (Fig  15)  ziemlich  nachlässig  gezeichnet,  aber  wegen  bedeu- 
tungsvoller Armbewegungen,  die  am  Grabe  stehende  Frauen  ma- 
chen, interessant.  Dafür  ist  No.  14  (Taf.  I  und  Fig.  12)  ein  her- 
vorragendes Werk  der  attischen  Gefäßmalerei.  Dargestellt  ist  die 
Vorbereitung  zum  Besuche  des  Grabes.  Die  Umrisse  bei  den  Frauen 
sind  mit  schwarzem  Firnis,  die  Gewänder  liauptsächlich  mit  rot- 
brauner Farbe  ausgeführt.  Dieses  Bildchen  ist  gewiß  ein  Werk 
desselben  Künstlers,  der  die  Athener  Lekythen  (abg.  Riezler, 
Weißgr.  att.  Lekythen,  Taf.  36  und  38)  gemalt  hat  Dagegen  sind 
die  von  Riezler  ebendemselben  Maler  zugeschriebenen  Lekythen 
(Taf.  37;  Fig.  13  auf  S.  21  j  nach  der  Ansicht  des  Vfs.  aus  der 
Werkstatt  eines  gleichzeitigen  Malers  hervorgegangen,  der  jedoch 
nicht  selbständifj  schuf,  sondern  die  von  unserem  Meister  geschaf- 
fenen   Vorbilder  nachahmte. 

Koloristisch  am  meisten  anziehend  ist  die  polychrome  Lekythos 
Nr.  15  (Taf.  II).  Die  ziemlich  oft  vorkommende  Charonszene  ist 
hier  durch  zwei  Details  variiert.  Zunächst  werden  hier  nicht  eine, 
wie  gewöhnlich,  sondern  zwei  Frauen  von  Hermes  dem  Charon 
zugeführt.  Ferner  ist  Hermes  hier  nicht  als  ein  bärtiger  Gott,  son- 
dern als  bartloser  Jüngling,  —  wie  nur  noch  in  Brüssel  A.  903  — 
dargestellt.  Das  Krakauer  Gefäß  stammt  etwa  aus  dem  letzten 
Drittel  des  V.  Jhs.  und  zeigt  eine  schon  weit  fortgeschrittene  ko- 
loristische Pjmpfindung.  besonders  für  Nuancen  der  roten  Farbe. 


83 


17.  SAJDAK  JAN.  Quae  ratio  inter  Gregorium  Nazianzenum  et  vetustis- 
sima  carmina  christiana  intercédât. 

Kirchenlieder  entstanden  und  entwickelten  sich  in  den  ersten 
Jahrhunderten  der  christlichen  Zeitrechnung  im  Volke  in  ähnlicher 
Weise  wie  dies  noch  heute  geschieht.  Die  kleinasiatischen  Christen 
bedienten  sich  der  griechischen  Sprache.  Das  Lied  hatte  in  der 
griechischen  Literatur  bereits  feste  Formen  angenommen  und  deren 
Basis  bildete  die  Quantität  der  Silben;  diese  kounten  nun  von  dem 
Christentum,  welches  es  verstand,  von  den  vorhandenen  sozialen  und 
literarischen  Formen  sich  viel  anzueignen,  einfach  übernommen 
und  fortgeführt  werden.  Jedoch  wenn  wir  von  den  ganz  wenigen 
Dichtern  absehen,  die  sich  in  ihren  Schöpfungen  an  die  antiken 
Versformen  hielten,  wie  Clemens  von  Alexandria  (gest.  um  215), 
Gregor  von  Nazianz  (gest.  um  389),  Apollinarius  von  Laodicäa 
(gest.  um  390),  Synesios  von  Kyrene  (gest.  um  413),  Nonnus  (am 
Beginn  des  V.  Jhs.)  und  anderen  weniger  bedeutsamen,  erwies  sich 
der  alte  Weg  bereits  als  nicht  mehr  gangbar.  Nicht  nur  dem  ein- 
fachen Volke,  wie  es  die  ersten  Christen  waren,  sondern  auch  den 
durchschnittlich  Gebildeten  späterer  Zeit  erschien  das  Element  der 
quantitativen  Poesie  als  etwas  Künstliches.  Man  unterschied  näm- 
lich bereits  keine  langen  und  kurzen  Silben,  sondern  alle  wurden 
gleich  behandelt,  Ihnen  mußte  mithin  der  Hexameter,  der  jambische 
Trimeter  oder  andere  Formen  des  klassischen  Verses  als  etwas 
■wirklich  Totes  erscheinen.  Man  sah  sich  also  genötigt,  den  Vers 
nach  einfacheren,  den  Formen  der  Umgangssprache  mehr  ange- 
paßten Gesetzen  zu  bilden.  Zur  Grundlage  des  Verses  wurde  nun 
nicht  die  Länge  und  die  Kürze  der  Silben  gemacht,  sondern  mehr 
greifbare  Prinzipien  wie  der  Wortakz  en  t  und  die  Silben  zahl. 
So  entstand  die  rhythmische  Versform,  und  eben  diese  wurde  von 
der  christlichen  Dichtung  übernommen. 

Über  die  Art  der  ältesten  christlichen  Poesie  ist  es  schwer,  etwas 
Bestimmteres  zu  sagen.  Paulus  sagt  in  dem  Briefe  an  die  Epheser  5, 
18 — 19:  Ka:  [irj  [xeO-ùxeaô-c  o:vw.  àv  ro  laxiv  àowxta,  àXXà  uXyjpoöa^s  èv 
7r/£Û[JLati,  >.aÀoOvx£ç  èauxolç  'J>  a X [x o î :  xa:  ö  [j, v o  i ç  xat  (hoxlç  tc v s u|jl a- 
xtxaîç,  àSovxeç  xat  d^âÀÀovxe;  xtj  xapSia  u[jlwv  xw  xupûo...  Man  unter- 
schied also  zu  Pauli  Zeiten  diese  drei  Gattungen  von  Liedern.  Indem 
ich  diese  Stelle  betrachte,  gelange  ich  zu  dieser  Folgerung,  daß  die 
(\>xku.oi  nichts  anderes  sind  als  die  alttestamentlichen  Psalmen  und  daß 


84 

mail  mit  O|.ivo:  (liejeuigen  Lirder  des  Alten  und  des  Neuen  Testamentes 
hezeiehncto.  welche  die  Ankunft  Christi  besingen,  z.  B.  das  Lied 
der  hl.  Maria  (Lue.  I,  46  —  55),  oder  des  Zacharias  (Luc.  I,  68 — 79) 
u.  dr'd.;  unter  (ooxl  -veu|iat'//.aî  sind  aber  solche  Lieder  zu  verstehen,  die 
von  den  Wundern  und  dem  Leiden  Jesu  Christi  berichten.  Diese  An- 
nahme tindet  Bestätigung  in  den  Zeugnissen  Plinius  des  Jüngeren  (epist. 
X,  96),  des  Origines  (Contra  Celsum  VIII,  67)  und  anderer.  Christ- 
liche Lieder,  die  Christum  besangen,  und  solche  dogmatischen  In- 
halts blühten  besonders  im  II.  und  III.  Jh.  und  waren  immer  im 
Munde  des  Volkes.  Da  durch  mündliche  Überlieferung  die  Form 
und  der  Inhalt  oft  verändert  wurde  und  die  christlichen  Dogmen 
hiedurch  bedroht  erschienen,  so  wurden  schon  von  Firmilianus^ 
dem  Bischof  von  Cäsarea  (gest.  269),  in  diese  Lieder  einige  Ein- 
schränkungen eingeführt.  Im  Anfang  des  IV.  Jhs.  suchten  Arius 
(gest.  335)  und  etwas  später  Apolinarius  durch  ihre  für  das  Volk 
bestimmten  Lieder  (es  waren  dies  Reise  ,  Schiffer-,  Müller-  und 
andere  Arbeiterlieder)  ihre  häretische  Lehre  in  die  Herzen  der 
einfachen  Leute  einzupflanzen.  Um  dieser  Propaganda  ein  Ende  zu 
bereiten,  verbot  das  Konzil  zu  Laodicäa  (um  das  J.  360)  mit  Ka- 
non 59  das  Absinken  von  solchen  Liedern  in  der  Kirche:  "Otc  où 
cel  io'MX'.y.obç,  diaXjxoùç  ÀsysaO-ai  èv  zf^j  è^yJaiaix,  oùoè.  ày.a,voviax<x.  ßt- 
p)d(x.  dùXoL  |.iova  xà  xavovixà  xfi'.  xcciwyjç  y.où  TtaXatàç  oiaOîQxr;ç.  Die 
Folge  davon  war,  daß  die  rliythmische  Poesie  in  der  zweiten  Hälfte 
des  IV.  Jhs.  verstummte  und  daß  die  Lieder  des  Arius  und  Apol- 
linarius  schon  zur  Zeit  des  Historikers  Sokrates  (gest.  bald  nach  439) 
ganz  in   Vergessenheit  geraten   waren. 

In  der  zweiten  Hälfte  des  IV.  Jhs.  tritt,  zum  Teil  um  der  hä- 
retischen Wirksamkeit  des  Apollinarius  entgegenzuwirken,  Grego- 
rius  von  Nazianz  mit  seinen  Liedern  auf.  Da  diese  jedoch  in  der 
Form  auf  klassische  Muster  (Hexameter,  jambische  Trimeter,  tro- 
chäische Septenare  u.  a.)  zurückgriffen  und  inhaltlich  entweder  zu 
gebildet  (dogmatisch)  oder  auch  persönlich  waren,  fanden  sie  beim 
Volke  keinen  Anklang  und  mußten  den  Volksmassen  auch  fremd 
bleiben.  Gregor  sah  auch,  daß  er  nicht  den  richtigen  Weg  zum 
Herzen  des  Volkes  gewählt  habe,  aber  die  klassischen  Vorbilder 
waren  ihm  zu  sehr  ans  Herz  gewachsen,  als  daß  er  auf  diese  For- 
men hätte  verzichten  können,  anderseits  hielt  ihn  die  Meinung  der 
maßgebenden  kirchlichen  Kreise  davon  zurück,  sich  der  rhythmi- 
schen Formen  zu  bedienen.  Man  darf  auch  nicht  übersehen,  daß  er 


85 

selbst  als  Geistesaristokrat  ungern  zu  den  dem  Volke  so  bequem 
erscheinenden  Formen  griff.  Dessenungeachtet  entschloß  er  sich, 
eine  Ausnahme  zu  machen,  und  verfaßte  zwei  Lieder,  welche  sich 
uns  als  älteste  Denkmäler  der  literarischen  rhythmischen  Poesie 
erhalten  haben.  Es  sind  dies  die  „Exhortatio  ad  virgincs,,  (carm. 
I,  2  n.  3.  P.  G.  37,  632:  llapÖevs  vjfxcpr^  Xp^aToO  und  der  „H^'mnus 
vespertinus"  (carm.  I.  2  n.  32.  P.  G.  37.  511:  Is  -xa:  vOv  eùXo- 
YoO|X£v).  Wenn  wir  von  der  äußeren  Form  dieser  Lieder  absehen, 
fehlen  zwischen  Gregor,  dem  Dichter,  und  dem  ältesten  Kirchen- 
liede  irgendwelche  weitere  Berührungspunkte  ^). 

Aber  Gregor  wandte  sich  an  das  Volk  selbst  in  seinen  Reden, 
besonders  in  drei  Predigten,  die  er  am  Weihnachts-  und  am  Auf- 
erstehungstug  hielt  (38.  1.  und  45.  Rede).  Allgemein  wird  darauf 
hingewiesen,  daß  sich  eben  in  diesen  Reden  Gregors  viele  rhythmi- 
sche Partien  finden;  man  wollte  bisher  die  Rhetorik  Gregors  dafür 
verantwortlich  machen,  doch  der  Verf.  gelangt  bei  Betrachtung 
dieser  Partien  zu  anderen  Ergebnissen,  und  diese  sollen  nun  den 
Hauptgegenstand  der  vorliegenden  Abhandlung  bilden. 

Dorotheus,  der  Begründer  und  Abt  eines  zwischen  Gaza  und 
Maiumae  in  Palästina  gelegenen  Klosters,  der  nicht  vor  dem  Jahre 
560  lebte,  erklärt  in  einer  der  „Lehren"  (AiSaaxaXt'a  XXII),  die  er 
seinen  Mönchen  zu  halten  pflegte,  eine  Hymne,  die  sie  soeben  ge- 
sungen hatten.  Aus  dieser  ganzen  Lehre  läßt  sich  folgender  „Psalm" 
rekonstruieren:  'Avaataaewç  T^jxépa'  |  zapTiocpoprjawjjiev  i^^a;  aùxobç  \  zb 
xijJLtwxaxov  0£(j)  xxfjiia  j  xaî  otxe'.oxaxov  |  à7iocû)|ji£v  xfj  eiy,ôvi  \  zb  xax' 
£^/t6va•  I  yvwpoaw^EV  t^j-Iwv  xb  àÇicoaa-  |  x:[j,rja(i)|.i£V  xo  àpyéxuTiov  |  yvco- 
|.i£V  xoö  [xuaxr^pc'ou  xrjv  ouvau/v  |  xai  bnko  v.vo;>  Xptaxo:  aTOÔ-avEV.  Die- 
sem rhythmischen,  aus  zehn  Zeilen  bestehenden  Lied  begegnen  wir 
nun  in  wörtlicher  Wiederholung  am  Anfang  (Zeile  1)  und  gegen 
das  Ende  des  vierten  Kapitels  (Z.  2 — 10)  der  von  Gregor  gehal- 
tenen ersten  Osterrede  (in  s.  Pascha  et  in  tardidatem).  Der  Ver- 
fasser bemerkt,  daß  mit  dem  IV.  Kapitel  der  erste  Teil  der  aus 
Anlaß  der  Auferstehung  Christi  gehaltenen  Rede  schließt,  während 
der  zweite  Teil  eine  persönliche  Angelegenheit  behandelt. 


*)  Autiallenderweise  besang  Gregor  in  seinen  Liedern  nie  die  Geburt  oder 
die  Auferstehung  Christi  (nur  einmal  neV»enbei  im  Hymnus  ad  Christum  post 
Silentium  in  Paschate:  carm.  II,  1  n.  38.  P.  G.  37,  1828  sq.),  obwohl  er  ganze 
Keden  über  dieses  Thema  hielt. 


86 

Es  erheljt  sich  nun  die  Frage  nach  dem  Verhältnis  zwischen 
dem  von  Dorotheas  erkUirten  Psalm  und  der  Rede  Gregors;  sangen 
die  palästinischen  Mönche  Gregors  Rede  als  Hymne,  oder  wieder- 
holten Gregor  und  die  Mönche  ein  älteres  rhythmisches  Lied,  das 
von  dem  Volk  immer  zur  Osterfeier  gesungen  wurde?  Schon  hier 
muf»  bemerkt  werden,  daß  der  Titel  der  „Lehre"  des  Dorotheus 
besagt,  daß  es  „Worte  des  heil.  Gregor"  seien:  epmevsta  ttvwv  pr^Töv 
zo'j  iyio'j  rp'/jYop-'ou  '|iaÀ>.oaévoiv  [j.exà  xpoTiaptcov  ei;  ib  â-fiov  JIt-t/jx. 
Diese  Frage  lasse  ich  vorläufig  unbeantwortet  und  gehe  zur  zweiten 
„Lehre"  (AtSaaxaXta  XXIII)  des  Dorotheus  über,  in  der  eine  von 
den  Mönchen  zu  Ehren  der  heiligen  Märt3^rer  gesungene  Il3MMne 
erklärt  wird.  Hier  wird  sowohl  in  dem  Titel  von  Dorotheus'  Er- 
läuterungen als  auch  von  diesem  selbst  erwähnt,  daß  diese  Worte 
einer  Rede  Gregors  entnommen  sind.  Eine  solche  H3^mne  findet 
sich  indessen  in  den  Reden  Gregors  nicht;  kaum  finden  wir  einige 
InvT)kationen  in  der  33.  Rede  (Adversus  Arianos  et  de  se  ipso), 
und  auch  diese  beiden  beziehen  sich  nicht  auf  Märtyrer,  sondern 
auf  die  wahren  Bekenner  Christi  (er  nennt  sie  hpélot.  ïu.^uy^T,.  ôÀo- 
y.a-jxwaaTa  Xoyi'/.d.  ö-uu-axa  xeXeta...  or.  33  e.  15)  im  Gegensatze  zu 
den  Anhängern  der  Lehre  des  Arius.  Außerdem  sagt  er  von  seiner 
Schafherde,  sie  sei  zwar  klein,  aber  frei  von  Wölfen,  er,  der  Hirte 
kenne  seine  Schäflein,  und  diese  kennen  auch  ihn  (.  ..Sxsvy^  u.o: 
v;  uavopa,  tiàyjv  Xùxoi;  àveTïtpaxo; . . .  ■^ly^ûyay.w  xà  èu.ic  zac  YiYVwaywOy.a'. 
OtcO  xô)v  £{;-à)v...)  usw.  Da  diese  Berührungspunkte  zwischen  dieser 
Rede  und  Gregor  weniger  deutlich  erscheinen,  als  dies  in  der  vor- 
hergehenden „Lehre"  der  Fall  war,  wäre  es  schwierig,  einen  von 
den  Mönchen  zu  Ehren  der  Märtyrer  gesungenen  Psalm  zusammen- 
zustellen, hätten  wir  nicht  eine  solche  Hymne  in  einer  Sammlung 
liturgischer  Gebete  in  der  sg.  llapaxXr^xoy.ri  (römische  Ausgabe  aus 
dem  J.  1885)  unter  den  ältesten  à-oax^ya  (S.  325):  'Ispeîa  ïyj^iuyx, 
oÀoy.a'jxwaaxa  Xoycxâ,  |  uapxupsç  Kupcou,  |  0-6u.axa  xéXsta  BeoO,  !  Hcov 
Y'-vwcîxovxa  |  xa:  ösw  Y^'^waxôasva  |  upoßaxa.  wv  r^  aavopa  |  Xuxou  àvs- 
7:t.'5axoç,  ]  Tipeafieùaaxe  xat  rjU.&ç,  \  au^a~OLy.avd-y;Va:  uyiv  |  ItzI  uoaxoç 
œ/xTzy/joeuy;,.  —  Von  den  11  Zeilen  der  Hymne  finden  sich  also  bei 
Gregor  sieben  teils  in  der  24.,  teils  in  der  40.  oder  33.  Rede;  acht 
Zeilen  sind  in  den  Erläuterungen  des  Dorotheus  enthalten.  Welcher 
Schluß  ist  daraus  zu  ziehen  V  Nach  der  Ansicht  des  Verfassers  nur 
folgender:  Das  angeführte  Apostichon  ist  der  von  Dorotheus  er- 
klärte  „Psalm"  und  wurde  bereits  von  Gregor  und  zu  dessen  Zeiten 


in  der  Kirche  o-esuiigeii.  Gregor  kannte  dieses  Lied  und  schmückte 
gelegentlich  seine  Reden  mit  eingestreuten  rhythmischen  Versen. 
Dadurch  lassen  sich  auch  die  in  seinen  verschiedenen  Reden  ein- 
gestreuten Fragmente  erklären. 

Wie  sind  aber  die  Titel  von  Dorotheus  Erläuterungfen  und 
seine  Anspielungen  in  den  Erläuterungen  selbst  zu  erklären?  Unter 
allen  Möglichkeiten  besitzt  hier  eine  die  größte  Wahrscheinlichkeit. 
Das  volkstümliche,  rhythmische  Kirchenlied,  das  noch  immer  in 
Kappodokien  ^)  blühte,  verbreitete  sich  langsam  gegen  Süden  (im 
VII.  Jh.  war  es  noch  nicht  bis  zu  den  Klöstern  auf  dem  Sinai 
und  in  Ag3'pten  gelangt)  und  fand  um  die  Mitte  des  VI.  Jhs.  Zu- 
flucht in  den  Klöstern  von  Südpalästina.  Dorotheus,  dem  es  unbe- 
kannt war,  daß  solche  Lieder  in  Kappadokien  und  in  anderen 
Gegenden  Kleinasiens  schon  lange  vom  Volke  gesungen  wurden, 
und  dem  ihre  Ähnlichkeit  mit  Gregors  Reden  nicht  entgehen  konnte, 
da  er  die  Reden  desselben  vorzüglich  kannte,  erklärte  sie  seinen 
Mönchen  als  Fragmente  aus  Gregors  Reden,  die  in  der  Form  von 
Psalmen  gesungen  würden,  denn  xaXov  iaxi  xb  thcxXXsiy  ex  twv  Xoywv 
xcöv  Âyioiv  9-£o-^6pœv . . .  So  urteilte  ein  Mönch  auf  Grund  der  palä- 
stinischen Verhältnisse. 

Bestimmter  als  in  den  Erklärungen  selbst  wird  die  Frage  der  Zu- 
gehörigkeit der  gesungenen  Hymnen  zu  Gregor  in  den  Titeln  von  Doro- 
theus „Lehren"  betont.  Doch  dies  hat  wenig  zu  sagen,  denn  die  Lehren 
des  Dorotheus  wurden  wahrscheinlich  erst  zur  Zeit  des  Patriarchen 
Tarasius  (gest.  806)  herausgegeben    und  mit  Lemmata  versehen. 

Um  auf  die  H^^mne  "Avaaxâastoç  ij[iépy.  zurückzukommen,  glaubt 
der  Verfasser  schon  aus  sprachlichen  Gründen  annehmen  zu  müssen, 
daß  die  mit  den  Worten  xap7rocpoprja(i){X£V  i^jiJiaç  aùtoù:...  beginnende 
Partie  des  Liedes  in  der  esten  Rede  nur  zitiert  und  erklärt  (pa- 
raphrasiert)  wird.  Besonders  ersichtlich  ist  dies  in  dem  zweiten 
Teil  der  Rede,  wo  er  am  Anfange  des  sechsten  Kapitels  sagt: 
xap7ïo->pop£t  i-ièv  u^dv,  (X);  ôpâxs,  tc  o  c  [x  é  v  a . . .  Das  hier  besonders 
auffallende  xapTco^opst  läßt  sich  als  Anspielung  auf  xapTcocpopr^awixsv 
erklären:  anders  aufgefaßt  wäre  es  geradezu  unmöglich  (eher  Tipoa- 
cpépe:,  5{5(oai  u  ä.). 

Der  Verfasser  vergleicht  ferner  die  Hymne  und  andere  rh^'thmi- 


*)  K.  Krumbacher,  Geschichte  der  byzantinischen  Literatur,  München  1897, 
S.  662. 


88 

sehe  Partien  der  1.  und  45.  Rede  mit  dem  Kanon  des  Johannes 
von  Damaskus  (VII.— VIII.  Jh.)  für  den  Ostersonntag  (Efç  tyjv  xu- 
piaxy.v  xoO  Yldaya).  Der  Kanon  des  Johannes  besteht  aus  acht  Oden 
und  126  Zeilen,  aber  nur  die  Anfangs-  und  die  Schlußverse  stim- 
men wörtlich  mit  dem  Anfang  und  dem  Schlul,)  der  Osterredeu 
Gregors  (1.  u.  45.  Rede)  überein;  die  mittleren  Partien  zeigen  gar 
keine  Ähnlichkeit  mit  den  Reden  Gregors.  Daraus  läßt  sich  nur 
ein  Schluß  ziehen,  daß  sowohl  Gregor  seine  Osterredeu  als  auch 
Johannes  von  Damaskus  seinen  Kanon  mit  älteren  rhythmischen, 
dem  Volke  gut  bekannten  Liedern  einleiten.  In  der  Tat  finden  wir 
unter  den  nameidosen  rh3^thmischen  Gedichten,  die  nach  der  Ansicht 
W.  Christs  und  K.  Krumbachers,  dieser  seinerzeit  besten  Kenner 
der  griechischen  Volks-  und  Kirchenpoesie,  zu  den  ältesten  (aus  dem 
III.  Jh.  stammenden)  Schöpfungen  dieser  Art  gehören,  zwei  ioiô\.ieX(x 
àoéaTiota.  deren  eines  (W.  Christ,  Anthologia  Graeca  carminum 
Christianorum,  Lipsiae  1871,  S.  95:  IJaaya  itpbv  y^fxïv  ar^fj-spov  àva- 
oéôeixxac . . .)  teilweise  dem  Anfang  und  dem  Ende  der  45.  Rede 
ähnlich  sieht,  während  das  andere  (Christ,  a.  a.  O,  S.  93:  'Avaatocasw; 
y||jiépa'  Y.a.1  Xa|j,7ipuv\)'ü)ix£V  xrj  Ttavrjyùpso . . .)  vollständig  mit  dem  An- 
fang der  ersten  und  der  45.  Rede  übereinstimmt.  Es  ist  dies  bloß 
eine  offensichtliche  Bestätigung  der  Vermutungen  des  Verfassers. 
Am  Anfang  der  45.  Rede  sagt  Gregor,  daß  er  durch  die  Macht 
des  hl.  Geistes  folgendes  Gesicht  sehe:  In  schwebenden  Wolken 
sitzt  ein  Mann,  ein  Engel  von  Angesicht,  in  Blitze  gekleidet,  von 
himmlischen  Heerscharen  umgeben;  er  streckte  seinen  Arm  gegen 
Osten  und  sang  mit  lauter  Stimme:  ürjjxepov  ooizrjpia  xw  7w6a|j,q)... 
XpoaTÔç  ix.  vsxpûv,  auv£Yetp£ax)'£*  Xpiaxbç  sic,  iauxov,  tTzavipyieod-e  Xptaxôç 
£x  xâcpwv.  £À£'jâ-£;(i)i)'rjX£  xwv  5£a|Jiwv  xy}ç  âjy.apxta; . . .  usw.  So  rief  der 
Mann  und  sein  Gefolge  sang:  Ao^a  £v  ôcpcaxoi;  8'£â),  xac  âm  y^; 
£tprjvrj,  £V  àvO'pwTLot;  £ù5oxca  (Luc.  2,  14.  Es  ist  dies  ein  Zitat 
aus  dem  Evangelium  Lucä,  aber  es  lautet  dort  anders:  Aéça  £v 
ù'bioxo'.ç  d-tO)  xac  £7it  yr^ç  E^pr^vr^  £v  ÄvD'pWTcot;  zocoy-iaç).  Man  könnte 
deii  Grund  dieses  Unterschiedes  in  Gregors  Interpretation  der  hl, 
Schrift  suchen,  wenn  wir  nicht  eben  in  dem  ältesten  Denkmal  des 
rhythmischen  Kirchenliedes,  in  der  sg.  Doxologie,  die  von  dem  Volke 
des  Morgens  schon  im  II.  und  III.  Jh.  gesungen  wurde,  nicht  die- 
selbe Form  des  Zitates  wiederfänden  ^): 

')  Christ  a.  a.  O.,  S.  38. 


89 

A6;a  iv  b'blnzo'.;  d-to).  y-vl  ïii'.  jfiç  dpr^Tri- 

à  V  à  V  {)•  p  w  71 0 1  ç  z'jo  0  y.  '.  y.. 
Acvo'Ji^iév  C7£.  £ÙXoYoOp,£v  as...  usw. 

Es  war  dies  eine  so  sehr  volkstümliche,  auf  klaren  Ausdruck 
der  Gedanken  hinzielende  Interpretation,  daß  sie  von  allen  syri- 
schen, memphitischen.  äthiopischen,  armenischen  Übersetzungen  und 
sogar  von  Luther  übernommen  wurde.  Die  griechische  Tradition 
hat  in  den  ältesten  Handschriften  und  die  lateinische  durcho-änono- 
£Ù5oxîa;  („bonae  voluntatis")  überliefert.  Indem  also  Gregor  zu  dem 
Volke  von  der  Auferstehungsfeier  des  Herrn  spricht,  beginnt  er 
mit  einem  dem  Volke  allgemein  bekannten  Kirchenliede. 

Außer  dem  Osterfeste  wurde  schon  in  den  ältesten  Jahrhun- 
derten der  christlichen  Zeitrechnung  auch  das  Weihnachtsfest  feier- 
lich begangen.  Gewiß  wurden  in  ähnlicher  Weise,  wie  das  noch 
heute  bei  uns  geschieht,  auch  damals  volkstümliche  Weihnachts- 
lieder gesungen,  in  denen  man  die  Geburt  Jesu  Christi  feierte. 
Die  38.  Rede  wurde  von  Gregor  am  Weihnachtstag  gehalten.  Sie 
beginnt  mit  den  Worten  (P.  G.  36,  312  A)  :  XpiaTo;  '^z-^^^à.xcix^  ooça- 
aaxs"  Xpiaioç  èç  oùpavcov,  à7cavr)^aax£'  Xp'.axo;  £7ic  y^ç,  u'li(i)0-ï"jT£- 
"AcaTE  xw  xupiw,  Tcàja  ^  y"^  •  •  •  0-  GTeuau  so  lauten  die  ersten  vier 
Verse  des  Kanons  (£tç  xr^v  xoO  Xpcaxoö  ytTnffj'.v)  des  Kos  ma  s  von 
Jerusalem  (xA.nfang  des  VIII.  Jh.):  darüber  hinaus  fehlt  jede 
weitere  Ähnlichkeit  zwischen  dem  Kanon  und  der  Rede.  Für  den- 
jenigen, der  das  Verhältnis  zwischen  dem  Beginn  der  H3'mne  des 
Kosmas  und  dem  Beginn  von  Gregors  Rede  verfolgt,  ist  wichtig, 
was  Gregor  unmittelbar  nach  der  Invokation  sagt:  xac  :v'  à[.i:po- 
X£pa  auv£Xwv  zXizuy  E'Jcppaiveaö-waav  ol  oùpavo:  xac  dyaXXcaaiJ-ü)  r^ 
yfj . . .  2),  Der  gemeinsame  Anfang  des  Kanons  und  der  Rede  besteht 
aus  vier  Invokationen  i  ooÇaaax£  —  a7cavxr^aax£  —  Od»to97jX£  —  àaax£). 
Welche  zwei  (à[xcp6x£paj  Teile  vereinigt  (a'jv£Xci)v)  und  erklärt  Gre- 
gor durch  die  Worte  des  Psalms:  Es  freue  sich  der  Himmel  und 
es  frohlocke  die  Erde....?  Unstreitig  befinden  sich  diese  zwei  Teile 
unter  den  Invokationen:  den  ersten  Teil  bilden  die  ersten  drei 
Invokationen,  den  zweiten  die  vierte,  d.  h.  der  Anfang  des  95. 
Psalms.  Wäre  der  erste  Teil  (Xpcaxèç  y£vvàxa'-  —  ùàudr^xe)  Gregors 
Eigentum,  hätte  er  ihn  gewiß  dem  Psalm  nicht  gleichgestellt  (hier 

1)   "Aaa-e  xœ  v.upiw  T:y.ox  fj  v-zj . . .  ist  der  Anfangsvers  des  95.  Psalms. 
*)  Eôcppaivéaô-waav  oi  oOpavoi  y.al  à-'aÀÀ:âa9-to  ij  y:^...  Psalm  95,  11. 


sogar  am  Anfang  der  Rede  unmittelbar  vor  dem  Beginn  des  Psalms)^ 
später  nicht  vereinigt  und  wiederum  nicht  durch  einen  anderen 
Psalm  erklärt.  Deshalb  ist  anzunehmen,  daß  den  Anfang  der  Reden 
ein  volkstümliches  Kirchenlied  bildet,  das  dem  Volke  ebenso  be- 
kannt war  wie  der  Psalm,  mit  dem  Gregor  seine  Rede  beginnt. 
Übrigens  waren  solche  Akklamationen  auch  später,  unabhängig  von 
Gregor,  das  ganze  Mittelalter  hindurch  bekannt  (z.  B,  das  Alpha- 
betarion  in  einer  Handschrift  aus  dem  XII.  Jh.  in  der  Munizipal- 
bibliothek zu  Cambrai:  'Ap/r/p;  ttov  àuàvTOJV  |  BaatXsust  Kupioc.  ' 
Fswaxa:  ô  Xotaxö;  |  Aià  Xoyo-j  9-sVxoO . . .)  i)  und  heutzutage  noch  singt 
das  griechische  Volk  auf  der  Insel  Andros  ein  Lied,  das  mit  den 
Worten  beginnt  :  'Ap/y^  xoö  7.6a|A0u  |  BaatÀsùç  ep/exac  |  Fsvvàxac 
Ô  XptaTÔç...^). 

Gregor  schöpft  also  aus  alten  rhythmischen  Volksliedern,  beginnt 
und  schließt  damit  seine  Feiertagsreden  (Rede  1,  45,  38),  in  ähnlicher 
Weise  wie  später,  unabhängig  von  ihm,  die  Hymnographen  ihre 
Kanone,  flicht  sie  gelegentlich  in  andere  Reden  ein.  Der  Verfasser 
hat  sich  in  seiner  Abhandlung  die  Aufgabe  gestellt,  diese  Elemente 
herauszuo-reifen.  zu  rekonstruieren   und  Belege  dafür  anzuführen. 


18.    WITKOWSKI  STAXISftAW.  Studya  nad  Homerem.  Doloneja.  (Studien 
zu  Jfomer.  Die  Dolonie). 

Die  Unechtheit  der  Dolonie  war  seit  Lachmann  fast  ein  Axiom. 
Im  Laufe  des  19.  Jhs.  wagten  kaum  einzelne  Gelehrte,  wie 
Bau  m  lein,  Mure,  Gladstone.  Kocks,  A.  Lang,  Allen 
deren  Echtheit  zu  verteidigen  ;  man  hielt  sie  aber  für  harmlose 
Schwärmer,  wie  es  solche  in  jeder  Wissenschaft  gibt.  Selbst  in 
den  beiden  letzten  Jahrzehnten  erklärt  die  große  Mehrzahl  der 
Gelehrten  K  für  unecht  (Lud  wich.  Ed.  Meyer,  Robert, 
Hedwig  Jordan,  Finsler,  W.  Witte,  P.  Gau  er,  Wilamo- 
w  i  t  z,  Hennings,  B  e  1  o  c  h,  V a  1  e  t  o  n,  L e  a  f,  Browne,  M  o  u  r  o, 
Miss  S  ta  well,  usw.).  Ja,  selbst  manche  ünitarier,  wie  neuerdings 
Bethe,  glaubten,  die  Dolonie  dem  alten  Epos  absprechen  zu  müssen. 
Um    so    mehr   Aufsehen    erregte    es,    daß    1910  Rothe    und    1911 


')  Knunbacher,  a.  a.  O.,  S.  256. 
-)  'EoTia  Jg.  1889  N.  693,  S.  .S;-i5. 


91 

Shewan  den  Mut  fanden,  für  die  Echtheit  des  K  einzutreten. 
Gegen  das  Buch  Rothes  muß  der  Einwand  erhoben  werden,  daß 
sein  Buch  den  Eindruck  macht,  alle  gegen  die  Dolonie  erhobenen 
Bedenken  widerlegen  zu  wollen,  während  dies  in  Wirklichkeit 
durchaus  nicht  der  Fall  ist  ;  gerade  die  schwersten  Mängel  werden 
von  ihm  übergangen.  Shewan  hat  in  seinem  Buch  sehr  viele 
Einwände  widerlegt,  aber  auch  er  gleitet  trotz  des  enormen  Aufwan- 
des vou  Fleiß  und  Gelehrsamkeit,  die  sein  Buch  auszeichnen,  über 
die  schwersten  Bedenken  leichthin  hinweg.  Er  legt  überhaupt  zu 
viel  Gewicht  auf  das  Sprachliche,  unterschätzt  dagegen  die  sachlichen 
und  kompositionellen  Schwierigkeiten.  Auch  verleiht  das  Streben, 
jede  Schwierigkeit  als  nur  scheinbar  hinzustellen,  seinem  Buche 
den  Charakter  einer  wenig  vorurteilsfreien  Arbeit.  Sein  Buch  ist 
jedoch  nicht  rein  negativ,  wie  man  es  bezeichnet  hat;  es  löst  in 
positiver  Weise  viele  Probleme.  So  z.  B.  hat  Shewan  gezeigt,  daß 
die  Dolonie  in  bezug  auf  die  ÜKOct,  Xeyé^sva  keine  Sonderstellung 
einnimmt,  daß  sie  keinen  „odysseischen  Charakter"   zeigt  usw. 

In  bezug  auf  diese  Mängel  der  beiden,  übrigens  sehr  verdienst- 
vollen und  tüchtigen  Arbeiten  erschien  es  angezeigt,  die  Frage 
nach  der  Echtheit  der  Dolonie  einer  neuerlichen  Revision  zu  unter- 
ziehen. Ich  ging  an  diese  Arbeit  ohne  jede  vorgefaßte  Meinung; 
ich  wollte,  daß  sich  auf  Grund  einer  unvoreingenommenen 
Prüfung:  der  Schwierigkeiten  die  Echtheit  oder  Unechtheit  des 
Buches  von  selbst  ergebe. 

Die  Frage  nach  der  Echtkeit  oder  ünechtkeit  der  Dolonieist  für  die 
homerische  Frage  von  entscheidender  Bedeutung.  Ist  dieses  unter  allen 
am  heftigsten  angegriffene  Buch  echt,  so  kann  man  erwarten,  daß 
es  auch  bei  anderen,  stark  angezweifelten  Büchern  gelingen  werde, 
ihre  Echtheit  und  demzufolge  auch  die  Einheit  unserer  heutigen 
Ilias  zu  erweisen.  Sollte  sie  sich  dagegen  als  unecht  erweisen,  so 
kann  man  von  einer  unbedingten  Einheit  dieses  Epos  nicht  reden. 

Besonderes  Gewicht  legte  nun  Rothe  in  seinem  Buche  auf  die 
Behauptung,  K  wäre  in  I  vorbereitet.  Meine  erste  Aufgabe  wäre 
nun,  diese  Behauptung  nachzuprüfen.  Aus  praktischen  Gründen  be- 
ginne ich  jedoch  mit  der  Analyse  des  Inhalts  der  ersten  Hälfte 
des  Gesanges.  Diese  Analyse  ist  von  besonderer  Wichtigkeit,  weil 
m.  E.  in  der  Dolonie  die  sachlichen  und  kompositionellen  Schwie- 
rigkeiten bedeutend  wichtiger  sind  als  die  sprachlichen. 

Im  Eingang  des  10.  Gesanges  malt  uns  der  Dichter  die  Nieder- 


92 

o-esehlaf'eiiheit  Agfamemnons.  den  in  seinem  Zelte  der  Schlaf  flieht. 
Der  König'  beschließt,  zu  Nestor  zu  gehen,  um  mit  ihm  einen  Plan 
zu  ersinnen,  der  den  Achäern  Rettung  bringen  könnte  (|j,fjX'.v  à|x'j[xova 
xexTTjvaLTO,  y,  x:z  sèXsçcxaxoç  -àj-.v  Aavaotai  yivoixo).  Was  ist  der 
Grund  der  VerzweiHung  AgamemnonsV  Entweder  die  Furcht  vor 
einem  nächtlichen  Angriff  der  Troer  oder  die  allgemeine  schwere 
Lage  der  Griechen.  Letzteres  ist  wahrscheinlicher,  denn  nach  dem 
9.  Gesänge  sind  Wachen  aufgestellt,  um  das  Lager  der  Griechen 
zu  sichern.  Agamemnon  will  zu  Nestor  gehen  entweder,  um  sich  mit 
ihm  über  die  Mittel  zu  beraten,  wie  die  während  dieser  Nacht  dro- 
hende Gefahr  abzuwenden  wäre,  oder  um  weitergehende  Beschlüsse  zu 
fassen.  Dem  ersteren  Zwecke  würde  die  Aussendung  eines  Spions 
dienen,  der  die  Aufgabe  hätte,  die  Pläne  der  Troer  zu  erforschen.  Für 
diesen  Grund  des  nächtlichen  Ganges  sprechen  die  Worte,  die 
Agamemnon  später  an  Nestor  richtet  (V.  87  ff.,  besonders  aber  96 
f.).  Er  befürchtet  dort,  daß  die  Wächter  eingeschlafen  sein  können. 
Aber  woher  dann  die  tiefe-  Niedergeschlagenheit  Agamemnons  ? 
Diese  läßt  uns  vielmehr  an  die  allgemeine  Lage  der  Griechen  als 
Beweggrund  seines  Besuches  bei  Nestor  denken.  Ist  dies  aber  der 
Fall,  was  kann  eine  Zusammenkunft  mit  diesem  Helden  helfen? 
Man  hat  ja  einige  Stunden  vorher  beschlossen,  am  nächsten  Morgen 
weiter  zu  kämpfen.  Menelaos.  der  ähnlich  wie  sein  Bruder  nicht 
schlafen  kann,  kommt  zu  Agamemnon  und,  als  er  sieht,  daß  dieser 
auszugehen  gedenkt,  spricht  er  die  Vermutung  aus,  der  König  wolle 
einen  Spion  aussenden.  Agamemnon  beachtet  diese  Worte  nicht 
und  meint,  man  hätte  einen  klugen  Plan  fßouXTjc  xepSaXérjç,  V.  43) 
nötig,  der  den  Griechen  Rettung  bringen  könnte  ;  er  fordert  Menelaos 
auf,  Aias  und  Idomeneus  zu  wecken,  während  er  selbst  zu  Nestor 
gehen  will,  damit  dieser  die  Wachen  zur  Wachsamkeit  ansporne. 
Was  meint  Agamemnon  mit  dem  „klugen  Plan"  V  Wahrscheinlich 
etwas,  was  die  allgemeine  Lage  der  Griechen  verbessern  soll,  wie 
dies  auch  seine  weiteren  Worte  von  den  Taten  Rektors  zu  bestätigen 
scheinen.  Schwerlich  denkt  er  an  die  Aussendung  eines  Spions,  da 
selbst  eine  Meldung  von  der  bevorstehenden  Rückkehr  der  Troer 
in  die  Stadt  für  die  Griechen  keinen  Sieg  bedeuten  würde.  In  jedem 
Fall  ist  Agamemnons  Antwort  unklar,  und  man  hat  eher  den  Ein- 
druck, daß  der  König  die  Vermutung  des  Bruders  zurückweise,  als 
daß  er  sie  billige.  Diese  Unklarheit  ist  keine  beabsichtigte,  da 
Agamemnon    selber  den   Versammelten  später  keinen  Plan  vorlegt. 


93 

Wie  sind  aber  diese  seine  Worte  mit  den  früheren  in  Einklang  zu 
bringen  ?  Vorhin  wollte  Agamemnon  mit  Nestor  eine  [xf^it;  a(xü|j,ü)v 
ersinnen,  jetzt  will  er  mit  ihm  bloß  zu  den  Wachen  gehen  !  Die 
Darstellung  des  Dichters  ist  unklar  und  irreführend.  Wenn  Aias 
und  Idomeneus  geweckt  werden  sollen,  so  denkt  der  Dichter  offen- 
bar wieder  an  eine  Beratung,  nicht  aber  an  eine  Wachenkontrolle. 
So  bleibt  die  Absicht,  die  Helden  zu  wecken,  und  demzufolge  auch 
der  ganze  Plan  des  Dichters  unklar.  —  Bei  Nestor  angelangt, 
schlägt  Agamemnon  ihm  vor,  zu  den  Wachen  zu  gehen.  Vorhin 
wollte  er  aber  mit  Nestor  eine  [if^ziç  à|.iu[.ia)v  ersinnen.  Jetzt  ist  von 
einer  [ir^tiç  keine  Rede.  Wie  ist  das  zu  verstehen  ?  Wir  haben  hier 
eine  Abweichung  von  dem  ursprünglichen  Plan.  Nestor  tröstet  den 
Oberfeldherrn,  und  schlägt  vor,  noch  andere  Feldherren  zu  wecken. 
Wozu  ?  Gewiß  nicht,  um  die  Wachen  zu  kontrollieren,  da  hiezu 
acht  Personen  nicht  nötig  waren  Der  Leser  denkt  hier  wieder  an 
eine  bevorstehende  Beratung  über  die  Lage  der  Griechen.  Nun 
hören  wir  es,  wie  Od3'Sseus  und  Diomedes  geweckt  werden.  Nestor 
äußert  sich  dabei,  man  müsse  beraten,  ob  man  weiter  kämpfen  oder 
zurückkehren  solle  ^.j  Der  an  Diomedes  gerichtete  Vorwurf,  daß  er 
so  ruhig  schlafe,  ist  unberechtigt. 

Die  ganze  Schilderung,  wie  die  Helden  geweckt  werden,  ist 
viel  zu  breit,  da  gleichzeitig  Wichtigeres  nur  kurz  angedeutet  wird. 

Die  Helden  kommen  zu  den  Wachen  und  überzeugen  sich,  daß 
diese  ihre  Pflicht  erfüllen.  Der  Leser  versteht  demgegenüber  nicht, 
warum  von  den  Wachen  so  oft  die  Rede  gewesen  ist.  Die  Helden, 
welche  xsxXr^ato  ßouXi^v,  überschreiten  den  Graben  und  nehmen 
auf  der  Ebene  zwischen  den  Leichen  Platz.  Nestor  schlägt  den  Ver- 
sammelten vor,  einen  Spion  auszusenden,  der  erkunden  sollte,  ob 
die  Troer  bei  den  Schiffen  bleiben  oder  nach  der  Stadt  zurück- 
kehren wollen.  Die  letztere  Annahme  ist  militärisch  unbegreiflich  ; 
sie  dient  nur  dazu,  um  die  Aussendung  eines  Spions  und  das 
ganze  nächtliche  Abenteuer  zu  rechtfertigen.  Diomedes  erbietet  sich 
dazu,  er  wählt  sich  unter  den  übrigen  Helden,  die  sich  freiwillig 
melden,  Od3^sseus  zum  Begleiter.  Es  muß  auffallen,  daß  der  Plan, 
einen  Kundschafter  auszusenden,  nicht  von  Menelaos  ausgeht,  der 
ihn  zuerst  angeregt  hat,  auch  nicht  von  Agamemnon,  der  doch  im- 

')  Der  betreffende  Vers  (147)  ist  echt,  wie  ich  dies  B.  pli.  Woch.  191-4.  Sp. 
1148  zu  erweisen  versucht  habe.  Odysseus  muß  erfahren,  wozu  man  ihn  wecke. 
Bulletin  I— II.  2 


vu 

mor  wieder  von  einer  Beratung  spricht,  sondern  von  einem  anderen 
Helden. 

Der  ganze  Plan  des  ersten  Teiles  ist  also  verworren.  R  o  t  h  e 
hat  diese  Schwierigkeit  nicht  erklärt  und  ebensowenig  ist  es 
Shewan  gelungen,  mit  allgemeinen  Erwägungen  diesen  Teil  zu. 
retten.  Keiner  von  den  beiden  Gelehrten  war  imstande,  eine  Paral- 
lele aus  Homer  anzuführen. 

Versucht  man,  um  den  ersten  Teil  zu  retten,  als  den  einzigen 
Zweck  der  Handlung  in  diesem  Teile  die  Aussendung  eines  Spions 
hinzustellen,  so  lassen  sich  die  Worte  Agamemnons  von  der  [xrjxtç 
àaujAWV  (Z.  19)  und  von  der  jSouXtj  xspSaÀér^  (Z.  43),  schließlich 
in  diesem  Sinne  verstehen,  aber  Nestors  Worte  (ßouXac  ßouXeus'.v, 
"7;  cp£uyé|ji£v  Y]è  |j,à)(£a9-ac)  stehen  mit  diesem  Zweck  in  direktem  Wi- 
derspruch. Shewan  weist  auf  gewisse  Unklarheiten  in  A  hin,, 
aber  diese  betreffen  nicht  den  Plan,  sondern  Einzelheiten  von  ge- 
ringerer Bedeutung. 

Wenden  wir  uns  nunmehr  der  Behauptung  Roth  es  zu,  die 
Dolonie  sei  im  I  vorbereitet.  Die  Nachricht  der  Scholien,  K  wäre 
für  sich  gedichtet  worden,  ist  lediglich  eine  Kombination  der  Alten. 
Auch  wenn  R  o  e  m  e  r  mit  seiner  Erklärung  des  Aristonikos  recht 
behalten  sollte,  würden  wir  nichts  anderes  als  eine  neue  Kombina- 
tion haben.  Die  Aufstellung  der  Wachen  im  I  dient  dazu,  die 
Gesandtschaft  an  Achilles  (B.  IX)  zu  sichern,  ferner  ist  sie  im 
Hinblick  auf  die  gefahrvolle  Lage  der  Griechen,  an  ihre  an  diesem 
Tage  erlittene  Niederlage,  eine  militärische  Notwendigkeit.  Wenn 
der  siegreiche  Hektor  im  Q  Troja  durch  Wachen  sichert,  mußte  der 
Dichter  umsomehr  die  geschlagenen  Griechen  eine  ähnliche  Maß- 
regel ergreifen  lassen.  Rothes  Behauptung,  die  Dolonie  sei  durch 
die  Aufstellung  der  Wachen  im  I  vorbereitet,  ist  also  unrichtig. 
Ebensowenig  dient  diese  Aufstellung  dazu,  die  Beratung  der  Feld- 
herren im  K  zu  sichern.  Der  Dichter  war  keineswegs  gezwungen, 
die  Feldherren  jenseits  des  Grabens  zusammenkommen  zu  lassen  i). 
Sie  konnten  im  Lager  zusammenkommen,  hier  die  Aussendung  des 
Spions  beschließen  (was  im  Gedichte  wenig  Zeit  in  Anspruch  nimmt  und 


"  *)  Diesen  merkwürdigen  Ort  der  Zusammenkunft  erklärt  Bethe  dadurch,  daß 
die  ursprünfcliche  Dolonie  keinen  Grraben  und  keine  Mauer  gekannt  hätte.  Daß 
diese  nicht  erwUlmt  werden,  kann  in.  E.  einfach  auf  Breviloquenz  des  Dichters, 
beruhen. 


95 

erst  dann  die  Wachen  kontrollieren.  Die  Wachenkontrolle  konnte  auch 
gleichzeitig  mit  der  Beratung  durch  einen  der  Geronten  vorgenommen 
werden.  Wi  lamowitz  hat  übrigens  nachgewiesen,  daß  die  Anführer 
der  Wachen  im  I  als  bereits  bekannt  auftreten,  also  die  Wachen 
schon  früher  aufgestellt  zu  werden  pflegten.  Merkwürdigerweise 
sind  die  Worte  Hektors  (Z.  309)  :  fjè  ^uXàaaovxat  vyjs:  ^ooù  J); 
xo  Tiapoç  nzz.  bisher  übersehen  worden.  Sie  bezeugen,  daß  die 
Aufstellung  der  Wachen  im  I  nicht  zum  erstenmal  vorgenommen 
wird.  Würden  die  Wachen  hier  zum  erstenmal  auftreten,  so  könnte 
Hektor  zur  Zeit  der  Beratung  der  Troer  dies  noch  nicht  wissen. 
Die  Fäden,  die  Shewan  zwischen  K  und  einigen  anderen  Gesän- 
gen erblickt,  sind  trügerisch. 

Im  zweiten  Teil  des  Gesanges  findet  auch  im  troischen  Lager 
eine  Zusammenkunft  der  Feldherren  statt.  Hektor  will  ebenfalls 
einen  Späher  aussenden.  Es  erbietet  sich  dazu  Dolon.  Er  geht  nach 
dem  griechischen  Lager  und  wird  von  Odysseus  und  Diomedes 
gefangen.  Odysseus  erkundigt  sich,  wo  sich  Hektor  mit  seinen 
Rossen  befinde,  wo  die  Troer  biwakieren  und  was  sie  für  Pläne 
haben.  Dolons  Worte  wecken  in  Odysseus  die  Absicht,  das  thraki- 
sche  Lager  zu  überfallen  und  Rhesos'  Rosse  zu  entführen.  Dolon 
wird  getötet,  12  Thraker  und  Rhesos  geschlachtet  und  beide  Hel- 
den kehren  auf  den  erbeuteten  Rossen  des  Thrakerkönigs  zurück'). 
Von  den  jenseits  des  Grabens  wartenden  griechischen  Helden  wer- 
den sie  freudig  empfangen. 

Die  Erzählung  ist  in  diesem  zweiten  Teil  lebendig  und  ge- 
schickt, trotzdem  begegnen  wir  auch  hier  großen  Schwierigkeiten. 
Die  beiden  griechischen  Helden  vergessen  schon  nach  den  ersten 
Worten  Dolons,  wozu  sie  ausgeschickt  sind  und  denken  nur 
daran,  reiche  Beute  ins  griechische  Lager  zu  bringen.  Ja,  merk- 
würdigerweise vergessen  auch  die  sie  erwartenden  Fürsten  den 
Zweck  der  Aussendung  beider  Helden  und  fragen  mit  keinem 
Worte,  was  die  beiden  Helden  über  die  Absichten  der  Troer  er- 
fahren haben.  Weder  R  o  t  h  e  noch  Shewan  ist  es  gelungen, 
diese    Schwierigkeit  zu    erklären.    Gegen    den    Dichter    des  K  muß 


')  Es  ist  wahrsclieinlich,  daß  sie  reiten  und  nicht  fahren,  da  sonst  V.  514 
Odysseus  die  Rosse  nicht  mit  dem  Bogen,  sondern  mit  der  Peitsche  antreiben 
•würde.  Irrtümlich  nimmt  Shewan  an.  daß  die  Helden  zu  Fuße  gehen;  wir 
lesen  V.  541,  daß  sie  nach  ihrer  Rückkehr  xaTsßTjaav  stiL  x.^öva. 

2* 


96 

ferner  der  P^inwand  erhoben  werden,  daß  der  Beschluß  der  Grie- 
chen, einen  Spion  auszusenden,  zu  spät  erfolgt.  Der  Morgen  naht 
schon  und  ein  Überfall  auf  das  Lager  birgt  um  diese  Zeit  keine 
o-roße  Gefahr.  Warum  vergessen  Diomedes  und  Odysseus  den  Zweck, 
zu  dem  sie  ausgesandt  sind?  Offenbar  darum,  weil  sie  erfahren  müß- 
ten, daß  ein  Überfall  nicht  droht,  wie  dies  der  weitere  Verlauf  der 
Handlung  zeigt  ;  die  Helden  am  Graben  fragen  sie  nicht  nach  dem 
Ergebnis  ihres  Ganges,  Aveil  die  gebrachte  Nachricht,  daß  die 
Troer  nicht  daran  denken,  in  die  Stadt  zurückzukehren,  keineswegs 
geeignet  wäre,  die  gedrückte  Stimmung  der  Griechen  zu  heben, 
also  der  Hauptzweck  des  nächtlichen  Abenteuers  verfehlt  erschei- 
nen müßte.  Dies  machen  die  schon  früher  von  Rothe  (Wider- 
sprüche) angeführten  Beispiele  aus  der  Odyssee  wahrscheinlich, 
wo  eine  der  Fragen  von  den  Beantwortenden  übergangen  wird, 
wenn  dies  ein  höherer  dichterischer  Zweck  erfordert.  Man  kann  es 
sogar  als  ein  Gesetz  der  homerischen  Poetik  hinstellen  :  ein 
näherer  Zweck  muß  einem  höheren  weichen.  (Dies  erklärt  uns 
auch,  warum  im  Eingang  des  Gesanges  Agamemnon  Menelaos'  Frage 
nicht  beantwortet,  ob  er  einen  Späher  auszusenden  gedenke.  Der 
Dichter  hat  den  Plan  der  Aussendung  eines  Kundschafters  für 
Nestor  vorbehalten.  Deshalb  tritt  auch  Menelaos  vor  der  Versamm- 
lung mit  diesem  Plan  nicht  auf.  Nestor  und  Odysseus  sind  im  K 
mechanisch,  schematisch  als  kluge  Berater  dargestellt  ;  kein  anderer 
Held  darf  einen  klugen    Plan  fassen.) 

Die  Technik  der  Darstellung,  wie  die  Helden  geweckt  werden, 
ist  in  K  kunstvoller  als  im  A  (H.  Jordan).  Viele  Ausdrücke  im 
K  sind  unklar  oder  ungenau:  Vv.  243,  253,  265,  199  (totxxovxwv ; 
im  besten  Falle  kann  man  hier  erklären  :  „welche  (hier)  einer 
nach  dem  anderen  fielen,  als  ...",  =  cadebant),  497').  Diese  Aus- 
drücke machen  den  Eindruck,  daß  der  Dichter  des  K  die  sprach- 
liche Form  nicht  völlig  beherrscht. 

Die  Charaktere  sind  vorwieo^end  ffut.  wenn  auch  teilweise  sehe- 
matisch  (s.  oben)  gezeichnet.  Od3^sseus  betrügt  den  Dolon,  indem 
er  ihm  das  Leben  zu  schenken  verspricht  ;  er  erklärt  sich  ja  später 
nach  der  Tötung  Dolens  (V.  478)  mit  Diomedes  solidarisch  (AéXwv,  8v 
£TOcpvojj.£v  rj|j.£ôç).  Shewan  nimmt  Diomedes  wegen  der  Tötung 
der  schlafenden  Thraker  in  Schutz,  aber  x  461  ff.  ist  die  grausame  Be- 

*)  V.  265  heißt  S/ov  —  s-j  xal  èK(.azoc\xt/(i>- :    „waren   —  angebracht". 


97 

strafung-  der  Mägde  und  des  Melantliios  eine  verdiente,  kann  also 
nicht  als  Parallele  gelten.  "Wenn  Dolon  es  gar  nicht  versucht,  sich 
gegen  seine  Gegner  zu  wehren,  so  erblicke  ich  darin  eine  Über- 
treibung in  der  Schilderung  seiner  Feigheit,  also  einen  Mangel. 

Die  Behauptung  von  dem  burlesken  Charakter  des  K  (Henr}-) 
ist  übertrieben. 

Viele  von  den  Einwänden,  welche  die  Sprache  und  die  Metrik 
des  K  betreffen,  hat  Shewan  entkräftet.  Nach  seinen  Ausführungen 
darf  vor  allem  als  erwiesen  gelten,  daß  die  Zahl  der  ccTiai  Xcyôjjisva 
im  K  keine  so  große  ist,  wie  es  immer  behauptet  wurde.  Die  Frage 
ist  jedoch  noch  nicht  endgültig  gelöst,  die  bisherigen  Ansichten  von 
der  Bedeutung  der  jÜTiaE  À£y6{ji£V7.  für  die  höhere  Kritik  bedürfen 
dringend  einer  Revision.  Den  Weg  hat  bereits  Shewan  angebahnt. 
Es  ist  bei  jedem  a-.  À.  zu  fragen,  ob  an  der  betreffenden  Stelle 
ein  anderes  Wort  dafür  gebraucht  werden  konnte.  Erst  in  dem 
Falle,  wenn  es  sich  zeigt,  daß  dem  Dichter  andere  Ausdrucksmittel 
zur  Verfügung  standen,  sind  Schlüsse  für  die  höhere  Kritik  zu- 
lässig. —  Ferner  hat  Shewan  gezeigt,  daß  das  Digamma  für  die 
höhere  Kritik  belanglos  ist.  Dagegen  ist  es  ihm  nicht  gelungen, 
einige  syntaktische,  vor  allem  aber  morphologische  Schwierigkeiten 
befriedigend  zu  erklären.  Auch  nach  seinen  Ausführungen  muß 
man  behaupten,  daß  das  K  einige  unhomerische  Formen  aufweist 
(z.  B.  èjjiéo.  [.iiyi^cîcaO-ai,  Perfekta  auf  -xa  von  den  Verba  auf  -aw, 
-é(i)  usw.,  acpcaov  =  6^v).  —  Der  Versbau  spricht  nicht  gegen  den 
homerischen  Ursprung  des  Gesanges.  —  Die  Wiederholungen  ein- 
zelner Verse  haben  für  die  höhere  Kritik  fast  keine  Bedeutung. 
Die  Dolonie  trägt  sprachlich  keinen  odysseischen  Charakter  ; 
Shewan  hat  gezeigt,  daß  man  mit  gleichem  Rechte  auch  das  A 
als  sprachlich  odj'sseisch  nennen  könnte. 

Meine  Kritik,  in  der  ich  bestrebt  war.  ohne  vorgefaßte  Meinung: 
zu  verfahren,  hat  gezeigt,  daß  Rot  he  und  Shewan  viele  Ein- 
wände gegen  das  K  beseitigt  oder  entkräftet  haben.  Es  bleiben  aber 
andere,  darunter  sehr  schwerwiegende,  übrig,  die  auch  jetzt  noch 
in  voller  Kraft  bestehen.  Müller  erhebt  gegen  Shewan  mit  Recht 
den  Einwand,  daß  er  jede  Schwierigkeit  im  K  bestreitet.  Keinem 
der  beiden  neuesten  Unitarier  ist  es  gelungen,  die  verworrene  und 
irreführende  Darstellung  des  ganzen  Aktionsplanes  im  ersten  Teile 
zu  rechtfertigen,  dieses  ewige  Hin-  und  Herschwanken  zwischen 
einer  Wachenkontrolle    und  einer  Beratung.  Eine  große  Schwierig- 


keit  birgt  im  zweiten  Teile  der  Umstand,  daß  der  Zweck  des 
nächtlichen  Ganges,  der  die  Griechen  über  die  Pläne  der  Feinde 
belehren  sollte,  so  gänzlich  vergessen  wird  und  etwas  ganz  anderes 
zum  Ergebnis  hat.  Eine  weitere  Schwierigkeit  bilden  einige  un- 
homerische  Formen,  die  selbst  der  Odyssee  fi'emd  sind.  Angesichts 
dieser  grolJen  Schwierigkeiten  sind  alle  anderen  —  und  sie  sind 
ungewöhnlich  zahlreich  —  nebensächlich.  Mancher  dieser  geringerer 
Mängel  ist  an  sich  wenig  bedeutend,  aber  ihre  grolte  Zahl  bildet 
ein  schwerwiegendes  Moment.  Die  beiden  ersten  Schwierigkeiten 
gehören  in  die  Kategorie  der  Widersprüche,  aber  diese  sind  von 
ganz  anderer  Art,  als  Avenn  z.  B.  Pylaimenes  fällt,  um  später  der  Leiche 
seines  Sohnes  zu  folgen.  Parallelen  aus  Dichtern,  wie  Goethe,  Schiller 
usw.  helfen  wenig,  denn  bei  diesen  liandelt  es  sich  um  geringfügige 
Widersprüche,die  von  dem  Leser  in  der  Regel  nicht  bemerkt  werden, 
hier  dagegen  ist  es  dem  Leser  einfach  unmöglich,  zu  verstehen,  was  der 
Dichter  bezweckt.  Wenn  behauptet  wird,  daß  der  antike  Hörer 
manche  Schwierigkeit  nicht  bemerkte,  so  ist  dies  im  allgemeinen 
richtig,  aber  man  darf  anderseits  nicht  vergessen,  daß  der  antike 
Hörer  dieselbe  Rhapsodie  zehn-  oder  zwanzigmal  zu  hören  bekam, 
also  reichlich  Gelegenheit  hatte,  über  die  Einzelheiten  nachzudenken. 

Die  Dolonie  hat  gewiß  manche  Vorzüge;  aber  diese  sind  nicht 
imstande,  die  zahlreichen  und  großen  Mängel   aufzuwiegen. 

Shewan  versucht  gegen  Ende  seines  Buches,  die  Methode  der 
Gegner  ad  absurdum  zu  führen,  indem  er  zu  zeigen  unternimmt, 
daß  man  mit  Hilfe  dieser  Methode  auch  A  als  spät  erweisen  kann. 
Dieser  Versuch  ist  nicht  ernst  zu  nehmen.  Die  sprachlichen  Fragen 
werden   von   ihm   überhaupt  überschätzt. 

Wie  steht  es  nun  um  die  Echtheit  der  Dolonie'?  Die  Schwierig- 
keiten, die  manchen  Forschern  äußerst  schwerwiegend  erscheinen, 
gelten  anderen  als  geringfügig.  Dies  kommt  daher,  daß  man  von 
der  poetischen  Kunst  Homers  sehr  verschiedene  Ansichten  hat.  Den 
einen  ist  Homer  eine  Vollkommenheit,  der  kein  Mangel  anhaften 
darf,  für  andere  stehen  selbst  große  Mängel  mit  seinem  Talent 
nicht  im  Widerspruch. 

Wäre  es  nun  erlaubt,  über  die  Echtheit  der  Dolonie  auf  Grund 
eines  einzigen  Gesanges  ein  Urteil  zu  fällen,  so  müßte  die  Ant- 
wort lauten,  die  Dolonie  ist  unecht.  Ein  Dichter,  der  wundervolle 
Partien  zu  schaffen  verstanden  hat,  kann  etwas  so  schwaches  wie 
der    erste    Teil    des    Gesanges    nicht    gedichtet  haben.  Dieser  Teil 


99 

macht  den  Eindruck,  als  wäre  ein  späterer  Dichter  nicht  imstande 
gewesen,  das  nächtliche  Abenteuer  an  das  Vorhergehende  geschickt 
anzuknüpfen.  Besser  ist  der  zweite  Teil.  Man  wäre  versucht, 
wenigstens  diesen  Homer  zuzuschreiben,  aber  beide  Teile  sind 
offenbare  pendants^).  Ebensowenig  kann  man  die  Mängel  dadurch 
entschuldigen,  daß  man  sagt  :  bonus  dormitat  Homerus.  Es  handelt 
sich  hier  nicht  um  Kleinigkeiten,  sondern  um  schwere  Mängel  in 
der  ganzen  Anlage  und  Durchführung  des  Planes. 

Eine  andere  Möglichkeit  ist,  daß  der  Gesang  von  Homer  stammt, 
aber  von  diesem  bedeutend  später,  in  den  letzteren  Jahren  seines 
Lebens,  gedichtet  ist.  Beispiele  einer  reicher  entwickelten  Technik, 
die  z.  B.  in  der  Darstellung  des  Weckens  zutage  treten,  wären  in 
diesem  Falle  erklärlich.  Manche  homerische  Züge  in  der  Dolonie 
würden  für  diese  Ansicht  sprechen,  aber  sie  sind  nicht  durchschla- 
gend, da  sie  leicht  auf  Nachahmung  beruhen  können.  Gegen  die 
Autorschaft  Homers  scheinen  die  jüngeren  sprachlichen  Formen  zu 
zeugen.  Die  Frage  wird  kompliziert  durch  den  Umstand,  daß  die 
Nichtbeantwortung  einer  der  gestellten  Fragen,  wie  wir  sie  im  K 
finden,  fast  ausnahmslos  erst  in  der  Odj^ssee  belegt  ist.  Die  Ent- 
scheidung zwischen  den  beiden  Möglichkeiten  hängt  also  mit  der 
Frage  der  Autorschaft  der  Odyssee  zusammen.  Aber  auch  die 
Frage  jüngerer  Formen  bedarf  noch  weiterer  Untersuchungen. 
Immerhin  ist  die  Unechtheit  wahrscheinlicher  als  die  Annahme,  K 
sei  von  Homer  in  seinem  Greisenalter  gedichtet  worden. 

Die  Echtheit  eines  Gesanges  läßt  sich  jedoch  nicht  auf  Grund 
der  Analyse  des  betreffenden  Gesanges  allein  entscheiden.  Man 
muß  in  ähnlicher  Weise  andere  Partien  untersuchen,  besonders  die 
stark  a)i gezweifelten,  wie  B,  ^F,  Q,  usw.,  um  festzustellen,  ob  auch 
in  diesen  ähnliche  Mängel  vorkommen.  Für  mich  handelte  es  sich 
übrigens  nicht  lediglich  darum,  die  Echtheitsfrage  zu  entscheiden. 
Ich  war  bestrebt,  die  Schwierigkeiten  ohne  Voreingenommenheit 
zu  prüfen,  was  nach  den  Arbeiten  Rothes  und  Shewans  unbe- 
dingt nötig  erschien.  Dabei  hat  sich  ergeben,  daß  immer  noch 
manches  in  der  Dolonie  unbeachtet  geblieben  war.  Erst  vorurteils- 
lose Untersuchungen  einzelner  Partien  der  Ilias.  bei  denen  das 
Ganze  nie    aus  dem  Auo-e  gfelassen  werden    darf,  werden  imstande 


•)  Deshalb  ist   W.  Witt©   der  A'ersuch.  im  K  zwei    Dichter   nachzuweisen, 
mißglückt. 


100 

sfiii.  in   der  Zukunft  die  liuinerisehe  Frage  einer  Lösung  entgegen- 
zufuliren. 

In  einem  Schlul»kapitel  werden  die  die  Dolonie  betreffenden 
Erjrebnisse  des  neuen  Buches  von  Wilamowitz  über  die  Ilias  be- 
gprochen. 


19.     HKl'CKNEKALEFvSANDER.Zasadyetymologiistowianskiej.  (Grund- 
ziigf  (ifr  sldvisvhen  Ktytnologte). 

Prof.  Aleksander  Brückner  legt  eine  Abhandlung  vor  unter  dem 
Titel  :  Grundzüge  der  slavischen  Etymologie.  (Zasady  etymologii 
stowianskiej). 

Obiger  Titel  könnte  befremden,  es  kann  ja  keine  besondere 
slavische  Etymologie  geben.  Die  Etymologie  als  Wissenschaft  hat 
ja  nur  eine  einzige  Methode  und  es  wechselt  nur  ihr  Objekt.  Theo- 
retisch führte  diese  Forderung  in  der  Praxis  unstreitig  zu  fol- 
gendem Ergebnis.  Seit  1886,  seit  dem  Erscheinen  des  „Etymologi- 
schen slavischen  Wörterbuches"  von  MiklosicJi.  das  auf  den  Ergeb- 
nissen der  vorausgegangenen  Forschung  fußte,  ist  in  den  folgenden 
dreißig  Jahren  äußerst  viel  Fleiß  und  Mühe  auf  slavische  Etymo- 
logie verwendet  worden,  ungleich  mehr  als  in  den  früheren  Dezen- 
nien, ohne  daß  jedoch  wesentliche  Fortschritte  über  den  Stand  von 
1886  hinaus  erzielt  worden  wären.  So  ist  z.  B.  von  allen  echt 
slavischen  Worten,  die  mit  ch  oder  mit  s  anfangen,  von  einigen 
lautnachahmenden  abgesehen,  nur  je  ein  Wort  sicher  und  bereits 
vor  langer  Zeit  gedeutet  :  cJiod  und  Hti. 

Über  diesen,  Stand  des  Wissens,  der  eher  für  das  Jahr  1817 
passen  würde  als  für  die  Gegenwart,  ist  die  moderne  For- 
schung nicht  hinausgekommen,  und  wir  können  darin  kaum  einen 
Fortschritt  gegen  die  alte  Fassung  erblicken,  Avenn  man  das  ch  von 
chod  in  Zusammensetzungen  wie  iichod  oder  prichod  entstehen  ließ, 
was  einfach  undenkbar  ist. 

Worin  liegt  nun  der  Grund,  daß  die  slavische  Etymologie  nicht 
i'on  der  Stelle  rückte  ?  Die  moderne  Etymologie  beschränkt  sich  auf 
Wurzelvergleichungen  ;  statt  Wörter  miteinander  zu  vergleichen, 
sucht  sie  ein  slavisches  Wort  mit  einem  armenischen,  keltischen 
oder  kretischen  usw.  auf  eine  Wurzel  oder  „Base"  zurückzuführen, 
deren  Zahl  bekanntlich  gering  und  deren  Bedeutung  immer  sehr 
dehnbar  ist;  man  erreicht  auf  diesem  Wege  nur  soviel,  daß  für  ein 


101 

slavisches  Wort  öfters  acht  verschiedene  Wurzelvergleichungen,  gleich- 
sam zur  Auswahl  nach  Belieben  vorgeschlagen  werden.  Auch  wenn 
man  diese  Wurzelvergleichungen  beliebig  vermehrt,  kommt  dabei 
dennoch  nichts  heraus.  Dagegen  achtet  man  gar  nicht  auf  das  oft 
wichtigste,  entscheidendste,  auf  die  Geschichte  des  Wortes.  Das  ist 
der  erste  Hauptfehler. 

Bei  der  nahen  Verwandtschaft  zwischen  slaviseh  und  litauisch, 
die  immer  wieder  geleugnet  wird,  aber  sich  stets  von  selbst  wieder 
durchsetzt,  müssen  ferner  die  slavischen  Wörter,  wenn  wir  von  den 
bekannten  Urwörtern  absehen,  die  längst  von  den  älteren  Forschern, 
von  Bopj)  und  Pott  an  bis  auf  Miklosich  (und  zum  Teil  Fick\  festge- 
stellt sind,  zuerst  aus  dem  Slavischen  und,  avo  dies  nicht  ausreicht, 
aus  dem  Litauischen  erklärt  werden.  D.  h.,  wenn  behauptet  wird, 
ein  slavisches  choteti  hätte  seine  Parallele  nur  im  Armenischen, 
oder  das  slav.  chyi  hätte  „sichere  Verwandte  nur  im  Albanesischen", 
so  wissen  wir  bestimmt,  daß  die  richtige  Parallele,  der  „sichere 
Verwandte"  noch  gar  nicht  gefunden  sind.  Lçda.  eine  durch  Wald- 
rodung frisch  gewonnene  oder  brachliegende  Ackerfläche,  wird  mit 
dem  preuß.  Ihida  „Tal"  und  mit  deutschen  u.  a.  Ausdrücken  für 
Land  identifiziert.  Aber  preußisch  heißt  Tal  dcuiiho  (=  slav.  dqbrava, 
das  mit  dqh  Eiche  nichts  zu  tun  hat,  wie  sein  r  beweist,  weil  dqh 
niemals  ein  r  aufweist;  die  entgegengesetzten  „Beispiele"  sind  ent- 
weder direkt  falsch  oder  erst  durch  dahrava.  das  mit  dah  später 
zufällig  zusammenfiel,  bedingt),  oder  padaubis  (zu  slav.  dhbrb  =  lit. 
dubtiras)  ;  Unda  ist  nicht  „Tal"  im  topographischen  Sinne  des  Wor- 
tes, sondern  Übersetzung  von  „Jammertal"  und  bedeutet  eher  LocJij 
weil  es  gleich  ist  dem  lit.  Undytie^  lauda  usw.  „Loch,  Schlupfwin- 
kel", und  nicht  von  ihnen  geschieden  werden  darf.  Leda  hat  damit 
nichts  zu  tun  ;  es  ist  identisch  mit  dem  lit.  hjdimas.  das  dasselbe 
bedeutet,  nämlich  Waldrodung  für  künftigen  Acker  (davon  der 
Name  der  Stadt  Lida),  ç  und  i  weisen  auf  dieselbe  Doublette,  wie 
z.  B.  lit.  paba)iga  und  pabauja  „Ende"  u.  a.,  wie  wir  sie  ebenso 
(ja.  noch  viel  häufigen  auch  noch  auf  jungen  Sprachstufen  für  a  und 
II  kennen,  z.  B.  poln.  icnqk  und  wnuk  und  in  einer  Menge  ähnlicher 
Beispiele.  So  sieht  eine  Vergleichung  des  Litauischen  aus.  Aus  der 
Geschichte  der  Worte  im  Slavischen  soll  ein  anderes  Beispiel 
folgen. 

Bog  wird  mit  dem  eranischen  (altpersischenj  Namen  identifiziert 
oder  o^ar  als  daraus  entlehnt    bezeichnet,    gerade    als  wenn    Slaven 


102 

und  Alti)crscr  unmittelbare  Nachbarn  wären  und  es  sonst  noch  alt- 
persische Elemente  im  Slavischen  gäbe  —  denn  die  Skythen  kann 
man  schon  darum  nicht  als  etwaige  Vermittler  ansehen,  weil  man 
doch  gar  nicht  weiß,  ob  die  Skythen  einen  solchen  Gottesnamen  je 
besaßen,  ferner  weil  wir  andere  skythische  Elemente  im  Slavischen 
vermissen.  Gegenüber  dieser  Fabel  wird  ein  methodischer  Sprach- 
forscher nach  dessen  eigenster  Geschichte  fragen,  ob  das  Wort 
nicht  etwa  aus  dem  Slavischen  allein  si(;h  erklären  lasse,  und  er  kann 
zu  folgender  Erklärung  ohne  Hilfe  der  Skythen  und  Perser  gelangen. 
Der  Hauptgott  aller  Slaven  war  Dadzbog,  die  Sonne,  die  man  unter 
diesem  oder  auf  jüngeren  Stufen  unter  verschiedenen  anderen  Namen 
wie  Svaroèic  d.  h.  Sohn  des  Svarog  =  Breuer,  oder  Trigtov  oder 
Svçtovit  oder  Jarov'/t  usw.  verehrte.  Dadzhog  bedeutet  aber  nur 
„Spender  von  Reichtum",  denn  hoy  bedeutete  im  Slav.  nur  Reich- 
tum, daher  hogaty  „reich"  und  tibogi  oder  viehogi  „arm".  Aber  bog 
„Reichtum"  ist  außer  in  diesen  Ableitungen,  wo  es  wie  auch  in 
zboke  „Reichtum,  Getreide",  überlebte,  aufgegeben  worden,  verdrängt 
von  dem  immer  mächtigeren  Götternamen,  der  schließlich  auch  zu 
bog  verkürzt  wurde  ;  so  kann  bog^  das  nur  „Reichtum"  bedeutete, 
auf  dem  Umweg  über  Dadzbog  zur  Bedeutung  „Gott"  gekommen 
sein  und  das  alte  d'iv  =  lit.  dievas  „Gott"  verdrängt  haben.  Sehr 
interessant  sind  dann  in  diesem  Zusammenhange  das  Klein-  und 
Aveißruss.  bahattje  „Feuer"  und  der  weißruss.  bohacz  „ein  Dank- 
erntefest, heute  vielfach  Maria  Geburt  am  8.  Sept."  Wie  man  sieht, 
kann  man  sich  ohne  alle  Wurzelvergleichungen,  durch  bloßes  ge- 
naues Abhören  der  slavischen  oder  auch  litauischen  Zeugen  der 
Wahrheit  nähern.  Hat  doch  manchmal  das  Litauische,  um  zu  diesem 
zurückzukehren,  die  konkrete  Bedeutung  bewahrt,  die  im  Slavi- 
schen bereits  zu  Gunsten  der  abstrakten  aufgegeben  worden  ist;  so 
bedeutet  slav.  ^/i/  nur  Jioch  „böse",  aus  seiner  litauischen  Entsprechung 
wissen  wir  aber,  daß  es  ursprünglich  „schief,  schräge"  bedeutete. 
Indem  der  Verf.  auf  elementare  Forderungen,  z.  B.  Ausgehen 
von  den  älteren,  nicht  von  den  jüngeren  Formen  oder  Schreibun- 
gen, Beachtung  der  Lautgesetze,  der  Semasiologie  u.  dgl.  gar  nicht 
eingeht,  da  er  dies  als  selbstverständlich  betrachtet,  bespricht  er 
in  10  verschiedenen  Punkten  die  Hilfsmittel  und  Methoden,  deren 
sich  der  slavische  Etymologe  bedienen  kann,  um  zu  seinem 
Ziele  zu  gelangen.  Im  Grunde  lassen  sich  alle  zehn  Punkte  auf 
•die  Forderungen  zurückführen  :  man  beachte  vor  allem  die  Zusam- 


103 

meiihänge  und  Erscheinungen  im  Slavischen  selbst  dann  auch  im 
Litauischen  ;  berücksichtige  vor  allem  die  Geschichte  der  Worte, 
lasse  sich  nicht  durch  vermeintliche,  lautliche  Schwierigkeiten  oder 
durch  zufälligen  äußerlichen  Anklang  fremder  und  fremdsprach- 
licher Worte  irreführen. 

Die  Einsicht  in  den  eigentlichen  Zusammenhang  wird  ersehwert 
durch  unvollständige  Kenntnis  der  Lauterscheiiiungen,  die  zahl- 
reicher und  mannigfaltiger,  namentlich  im  Anlaut  sind,  als  man 
bisher  vermutete.  So  ist  die  Behandlung  der  Gruppe  sk  vollständig 
verkannt  worden  und  eine  Menge  etymologischer  Rätsel  (auch  für 
ch-  und  S-)  wird  durch  die  richtige  Einsicht  sofort  gelöst  ;  ein  cndzy 
„fremd"  ist  mit  dem  Namen  der  Finnen  Czud  (vielleicht  sogar  mit 
dem  der  Skj^then)  identisch  und  hat  mit  got.  Thiuda  „Volk'^  nichts 
-ZU  schaffen  usw.  Ebensowenig  ist  bisher  auch  anderer  Anlaut 
s  -|-  Konsonant  richtig  eingeschätzt  worden  und,  was  von  diesem  gilt, 
gilt  auch  von  anderer  anlautender  Doppelkonsonanz,  lyda  „Wade"  z.  B. 
ist  mit  dem  lit.  Uauzda  dass.  identisch.  Ebensowenig  ist  die  Behand- 
lung von  anlautendem  ja-  je-  i-  die  untereinander  wechseln  oder  in 
Wegfall  kommen  können  (z.  B.  jamiota  „Mistel",  jemiola  und  daraus 
russ.  omefa,  imioia.  miola;  jaskier  „Funken";  iskra,  skra;  jehla^  jagly^ 
igla,gUca;  Jarzqbek.  jerzqbek^  und  daraus  russ.  orjabok,  irzqbek,  rjab- 
czyk  usw.)  erkannt.  Im  Inlaut  kann  —  str  —  stehen  bleiben  (sestra)^ 
oder  zu  zd)-  (nozdri.  bizdar).  oder  zu  tr  {jidro  aus  justro)  werden  ; 
es  können  ai(  und  a«,  ei  und  eii  abwechseln  usw.  Ebenso  wechseln, 
aus  vorläufig  ganz  unbekannten  Gründen  und  in  ganz  unbekanntem 
Maße,  k  und  s.  g  und  z.  Alle  diese  bisher  geleugneten  oder  ange- 
zweifelten Lauterscheinungen  erklären  eine  Menge  von  falsch  ge- 
deuteten Wörtern.  Namentlich  treten  dabei  gegen  offenkundigen 
et^nnologischen  Zusammenhang  lautliche  Schwierigkeiten  vollkom- 
men zurück;  die  Phonetik  weicht  vor  der  Etymologie  zurück,  ebenso 
wie  vor  den  Forderungen  der  Formenlehre. 

Scheinbarer  Gleichklang  behindert  außerordentlich  die  richtige 
Erkenntnis.  Eine  Menge  echter  slavischer  Wörter  wird  aus  diesem 
Grunde,  wegen  mehr  oder  minder  auffälliger  Übereinstimmung  z.  B. 
mit  einem  deutschen  oder  einem  anderen  fremden  Worte,  als  entlehnt 
bezeichnet  ;  so  galt  z.  B.  mleko  als  aus  Milch  entlehnt  und  Peisker 
baute  darauf  weitgehende  Schlüsse  auf,  bis  der  Verf.  nachwies,  daß 
beide  Wörter  nur  durch  Zufall  zusammengeführt  wurden,  daß  sie 
nichts  miteinander  zu  schaffen  haben.  Unendlich  seltener  ist  der  umge- 


104 

kehrte  Fall,  daß  man  ein  slavisches  Wort  aus  dem  Slavischen  deutet^ 
während  es  in  Wahrheit  ein  Lehnwort  ist.  Gerade  in  allen  diesen 
I'ällen  spielt  die  Wortgesehiehte  eine  ausschlaggebende  Rolle.  So 
wird  z.  H.  heute  angenommen,  daß  die  altslavische  Bezeichnung  der 
Sonnenwende.  Krariin  Korocun.  aus  dem  Rumänischen  cniciim 
„Weihnachten"  stamme,  d.  h.  man  setzt  sich  in  Widerspruch  mit 
der  Erfahrunir.  woiuich  nur  die  Rumänen  bei  allen  Kirchenaus- 
drücken  die  Entlehnenden  sind.  Die  Geschichte  des  Wortes  be- 
weist nun  sofort  das  Widersinnige  dieser  Annahme.  Wir  begegnen 
dem  Worte  nämlich  schon  1 143  in  Groß-Nowgorod,  also  zu  einer 
Zeit,  wo  von  Rumänen  nirgends  die  Rede  ist,  am  wenigsten  aber 
so  Aveit  im  Norden  !  Es  folgt  somit  aus  der  Geschichte  des  Wortes, 
daß  nur  das  Gegenteil  richtig  ist  und  daß  das  rumän.  eyaciun  wie  alle 
ähnlichen   rumän.  Wörter  aus  dem  Slavischen  entlehnt  sein   müssen. 

Es  ist  somit  die  historische  Etymologie,  für  die  der  Verf.  gegen 
alle  Wurzelvergleichungen,  gegen  bloße  „linguistische" — oder  rich- 
tiger „Wörterbücher" — Etymologie  eintritt.  Er  zeigt,  aus  welchen 
Sprachen  der  Slave  nichts  entlehnt  haben  kann  (Litauisch,  Keltisch, 
Finnisch.  Iranisch  u.  a.)  ;  er  verlangt,  daß  faktische,  nicht  bloß 
fiktive  Grundwörter  für  die  Entlehnung  namhaft  gemacht  w^crden 
—  mit  andern  Worten,  er  verlangt  Methode  statt  Willkür  oder 
Zufall  und  zeigt  an  Beispielen,  wie  man  bisher  vorgeht  und  wie 
man   vorgehen   sollte. 

An  zahlreichen  Beispielen  wird  nachgewiesen,  wie  man  aus  dem 
Slavischen  und  aus  dem  Litauischen  die  verwickeltsten  Erschei- 
nungen des  Lexikons  aufzulösen  verma»;.  Reichen  alle  sonstigen 
Mittel  nicht  aus,  so  bleibt  dem  vorsichtigen  Etymologen  noch  fol- 
gendes übrig.  Hat  er  z.  E5.  das  Wort  für  Wald,  las,  und  überzeu- 
gen ihn  nicht  die  dafür  bisher  vorgebrachten  Deutungen  (die  eine  aus 
einem  germanischen  Worte,  das  aber  Wohnung  zu  bedeuten  scheint; 
die  andere  aus  griechisch  àXaoc,  als  ob  dieses  die  Form  las  ergeben 
könnte  oder  müßte),  so  sieht  er  sich  im  Slavischen  (gegebenenfalls 
auch  in  den  verwandten  Sprachen,  vor  allem  natürlich  wieder  im 
Litauischen)  um,  aus  welchem  Material  andere  Namen  für  Wald 
gebildet  sind  ;  er  prüft  die  Namen  wie  r/vozd.  dr^zga.  r/aj,  dreva 
(davon  die  Derevljane  am  Dnjepr  und  die  Drevani  westlich  der 
Elbe,  die  slavischen  „Holtsaten"  benannt  sind)  und  kommt  zu  der 
Lberzeugung.  daß  auch  las  nichts  anderes  als  Holz  bedeutete  und 
init  la^a  und  lasku  eng  zusammengehört. 


105 

Der  Verf.  fragt  zuletzt,  ob  denn  alle  Wörter  einer  Sprache,  ab- 
gesehen natürlich  von  den  lautnachahmenden,  deutbar  sind,  und 
kommt  zu  dem  negativen  Ergebnis,  daß  eine  stattliche  Anzahl  sog. 
künstlicher  Wörter  jeder  P]rklärung  spottet,  daß  in  ähnlicher  Weise 
wie  Zufall  oder  Laune  sie  hat  entstehen  lassen,  nur  durch  Zufall 
ihre  Erklärung  gelingen  kann.  Schließlich  sind  ja  alle  Wörter 
mehr  oder  minder  künstlich,  aber  hier  versteht  der  Verf.  unter  dem 
Namen  „künstlich"  Wörter,  die  nicht  in  gewohnter  Weise  aus  ge- 
läufigem Material  neu  gebildet  sind,  sondern  ganz  willkürlich  in 
Laut  und  Bedeutung  auftreten  und  über  die  sich  dann  die  Forscher 
die  Köpfe  unnütze  zerbrechen,  Wörter  wie  Fidibus.  Fumpernickel 
usw.,  im  Polnischen  Wörter  wie  lafiri/nda,  safanduia.  ci/mes,  das 
aus  einem  Pferdenamen  in  einem  alten  Roman  herstammen  kann, 
fanaherie  usw.  Der  Verf.  bespricht  eine  ganze  Reihe  solcher  Wörter, 
und  zeigt,  wie  man  sich  auch  ihnen  gegenüber  zu  verhalten  hat, 
wenn  man  durchaus  zu  ihrer  Erklärung  gelangen  will. 

Der  Verf.  verzichtet  hier  auf  eine  genaue  Aufzählung  seiner  zehn 
Grundsätze,  die  er  beim  Etymologisieren  im  Slavischen  beobachtet 
sehen  möchte  ;  er  verweist  deshalb  auf  die  Abhandlung  selbst  ;  hier 
sollten  nur  die  allgemeinen  Gesichtspunkte  angegeben  werden,  von 
denen  er  bei  seiner  eigenen  Arbeit  ausgegangen  ist.  An  einer  statt- 
lichen Reihe  von  Beispielen,  alten  und  neuen,  erläutert  er  diese 
Gesichtspunkte  —  das  Schwergewicht  ruht  gerade  auf  diesen  Ein- 
zelheiten, denn  gegen  die  Gesichtspunkte  selbst  dürften  kaum  Ein- 
wände erhoben  werden,  wohl  aber  gegen  die  Nutzanwendung  auf 
den  gegebenen  Fall.  Die  Beispiele  erschöpfen  allerdings  durchaus 
nicht  die  Fülle  des  Stoffes,  xlnsgeschlossen  blieben  diesmal  ganz 
die  geographischen  Namen  und  wurden  für  eine  spätere  Untersu- 
chuno;  vorbehalten. 


20.    SINKO  TADEUSZ.   Humanistyczny  list  do  Dlugosza  z  r.  1455.  (Ein 
humanistischer  Urief  an  Johannes  Dtugosz  vom  J.  1435). 

Den  Gegenstand  eines  im  Mogilaner-Kodex  aus  dem  XV/XVL  Jh. 
erhaltenen  Briefes  eines  gewissen  Nicolaus  de  Albo-Castro  bildet 
seine  Bitte,  ihm  ein  in  Krakau  fruktifiziertes  Kirchenbenefiz,  das 
er  vor  einigen  Jahren  verlassen  hatte,  zu  erhalten.  Seine  recht- 
liche Begründung  der  Bitte  bietet  kein  besonderes  Interesse. 
Umso    wichtie-er  ist  der    Umstand,    daß   seine    demütigre    Bittschrift 


106 

• 
sich  zu  einem  humanistischen  Traktat,  mit  zwei  eingelegten  Dialo- 
gen und  einer  Menge  von  klassischen  Zitaten  erweitert.  Manche 
freilieh  —  wie  die  angeblichen  Verse  aus  Vergil  und  Juvenal  — 
sind  Sehwindelzitate.  Jedenfalls  mußte  der  Verfasser  annehmen, 
daH  seine  humanistische  Bildung  ihn  bei  Zbigniew  Olesnicki  gut 
empfehlen  wird,  dem  er  —  leider  für  den  Bittsteller  zu  spät  (da 
der  Krakauer  Bischof  schon  am  1.  April  1455  gestorben  war) 
seine  Dienste  anbot.  Demselben  Zwecke  der  Empfehlung  bei 
Olesnicki  dient  eine  sonderbare  Begründung,  warum  man  die  preußi- 
schen Untertanen  des  Kreuzritterordens  unter  die  polnische  Schutz- 
herrschaft nicht  stellen  dürfte.  Diese  Begründung  hilft  uns  den 
Inhalt  einiger  dunkler  Verse  in  einer  versifizierten  lateinischen 
Apologie  des  verstorbenen  Kardinals  (geschrieben  um  1460j  verstehen. 


21.   EI/ZENBERG  HENRYK.  Podstawy  metafizyki  Leibniza.  (Die  Gtiind- 
lagen  der  Leihnizschen  Metaphysik). 

Dem  metaph\^sischen  System  von  Leibniz  ist  im  allgemeinen 
eine  Deutung  zu  Teil  geworden,  welche  die  Grundlagen  desselben 
in  der  Dynamik  erblickt.  Wir  finden  sie  ungefähr  in  allen  Arbei- 
ten, aus  welchen  das  philosophisch  gebildete  Publikum  sein  Wissen 
über  Leibniz  schöpft,  wie  z.  B.  in  Deutschland  in  dem  bekannten 
Werke  von  Kuno  Fischer  ;  aus  diesen  ist  sie  aber  in  die  philoso- 
phischen Handbücher  herübergenoramen  worden.  Im  Gegensatz  dazu 
sind  Rüssel  in  seiner  Critical  exposition  ofthe  philosophy 
of  Lei  b  n  iz  (1900)  und  Couturat  in  seiner  Logique  de  Leibniz 
(1901)  Avie  auch  in  einem  Artikel  in  der  Revue  de  métaphy- 
sique aus  dem  Jahre  1902  mit  einer  ganz  anderen  Deutung  auf- 
getreten, welche  die  Grundlagen  des  Systems  in  die  Logik  versetzt, 
und  Couturat  belegte  seinen  Standpunkt  mit  einer  im  Jahre  1903 
von  ihm  herausgegebenen  umfassenden  Sammlung  von  bisher  un- 
bekannten Schriften  Leibnizens  unter  dem  Titel:  Opuscules  et 
Fragments.  Ein  endgültiges  Bürgerrecht  hat  sich  aber  diese  Auf- 
fassung bis  auf  den  heutigen  Tag  nicht  erworben  ;  besonders  ab- 
lehnend verhält  man  sich  derselben  gegenüber  in  Deutschland,  wie 
es  noch  die  letzterschieneneu  Arbeiten  über  Leibniz  beweisen.  Eine 
Atergleichende  Untersuchung  beider  Deutungen,  eine  Begründung 
der    letzteren,  d.  h.  der    logischen,    und    (was    wir    bei  Rüssel  und 


107 

Couturat  vermissen)  eine  ins  Einzelne  gehende  Darstellung  der 
grundlegenden  Sätze  des  S3^stems  von  diesem  Standpunkt  aus  sind 
der  Gegenstand  unserer  Abhandlung. 

Die  dynamische  Auslegung  besteht  darin,  daß  der  für  Leibnizens 
Philosophie  grundlegende  und  besonders  in  seiner  Metaphysik  ent- 
scheidende Begriff  der  Kraft  als  von  ihm  auf  dem  Wege  einer 
Untersuchung  der  Bewegungsgesetze  gewonnen  dargestellt  wird. 
Eine  genauere  Nachprüfung  des  kartesianischen  Mechanismus  habe 
ihm  nämlich  den  Beweis  geliefert,  daß  der  Mechanismus  die  Er- 
scheinungen nicht  erkläre,  und  soll  ihn  zur  Annahme  gezwungen 
haben,  es  müsse  in  der  Materie,  außer  der  Größe  und  der  Bewe- 
gung, noch  eine  Wirklichkeit  geben,  wovon  die  Bewegung  erst  eine 
Folge  ist,  sie  aber  selbst  dasjenige,  was  wir  als  Kraft  bezeichnen. 
Außerdem  kämen  aus  derselben  Quelle  auch  noch  Sätze  wie  der- 
jenige von  der  Vielheit  der  Substanzen  und  von  der  Unmöglichkeit, 
daß  eine  Substanz  auf  eine  andere  einwirke.  Für  diese  Auffassung 
scheinen  allerdings  mehrere  Gründe  zu  sprechen.  So  lassen  sich  bei 
Leibniz  insbesondere  nicht  weniger  als  sechs  dynamische  Beweise  für 
die  Kraft  aufzählen:  durch  die  „natürliche  Trägheit"  der  Körper,  durch 
die  Relativität  der  Bewegung,  durch  die  Theorie  von  der  Erhaltung  der 
lebendigen  Kräfte,  ausgedrückt  durch  die  Formel  m  v^  (massa  und 
velocitas)  als  Bezeichnung  einer  konstanten  Größe,  im  Gegensatz 
zu  der  Behauptung  von  Descartes,  daß  mv  eine  solche  Größe  sei; 
weiter  :  ein  auf  die  Tatsache  gestützter  Beweis,  daß  ein  Körper  die 
ihm  mitgeteilte  Bewegung  beibehält;  ein  Beweis,  der  behauptet, 
daß  erst  der  Begriff  der  Kraft  eine  siegreiche  Widerlegung  des 
Paradoxes  von  Zeno  über  die  Unterschiedslosigkeit  zwischen  einem 
sich  bewegenden  und  einem  ruhenden  Körper  gestattet;  und  end- 
lich der  zwar  nicht  mehr  rein  d3mamische,  aber  doch  verwandte 
Beweis  durch  die  Vielartio^keit  der  Erscheinung-en.  welche  zwischen 
den  Bestandteilen  der  Materie  qualitative  Unterschiede  fordere. 
Alle  diese  sechs  Beweise  findet  man  tatsächlich  oder  glaubt  sie  in 
den  Texten  Leibnizens  zu  finden.  Au  Hand  einer  näheren  Untersu- 
chung dieser  Texte  kann  aber  dargetan  werden,  daß  es  keine  Be- 
weise von  vollem  demonstrativem  Wert  sind  und  daß  ihnen  noch  we- 
niger metaphysische  Tragweite  zukommt;  auch  haben  sie  für  Leibniz 
selbst  diese  Bedeutung  nicht  besessen  ;  es  sind  dies  vielmehr  exote- 
rische,  zu  polemischen  Zwecken  an  fremde,  in  diesem  Falle  karte- 
sianische    Begriffe    angepaßte    Argumente.  Wer  sich  ihrer  als  voll- 


108 

wertiner  Beweise  bedienen  wollte,  würde  entweder  in  innere  Wi- 
dersprüche  der  Beweisführung^:  selbst  oder  aber  in  Widerspruch  mit 
anderen  Teilen  des  Systems  geraten.  Gewinnen  sie  aber  domonstra- 
tiven  Wert,  so  geschieht  dies  nur  in  dem  Maße,  als  sie  sich 
implicite  auf  ganz  andere,  der  Dynamik  vollständig  fremde  Sätze, 
berufen,  sei  es  auf  metaphysische  (so  daß  nicht  die  Dynamik  für 
die  Metaphysik,  sondern  die  Metaph3'^sik  für  die  Dynamik  grund- 
legende Begriffe  abgibt),  oder  aber  auf  logische.  Dasselbe  läßt  sich 
von  den  Argumenten  behaupten,  welche  die  Unmöglichkeit  einer 
Einwirkung  einer  Substanz  auf  die  andere  beweisen  sollen,  also 
vom  Argument,  daß  ja  in  der  Welt  nicht  nur  die  gleiche  Menge 
von  Bewegung,  sondern  aueh  dieselbe  allgemeine  Richtung  erhalten 
bleibe,  sowie  demjenigen  durch  die  „elastische  Kraft",  welches 
auch  die  Vielheit  der  Substanzen  beweisen  soll.  Es  ergibt  sich  also 
die  Behauptung  von  den  dynamischen  Grundlagen  des  Systems  als 
unbegründet.  Eine  Bestätigung  hiefür  bildet  eine  Reihe  von  Aus- 
sprüchen des  Philosophen  selber,  darunter  der  wichtigste  in  einem 
Briefe  an  de  Volder  aus  dem  Jahre  1704,  wo  es  heißt,  daß  seine 
Philosophie  sich  nicht  des  Begriffs  der  Entelechie,  d.  h.  der  Kraft 
bedient,  um  zu  den  Monaden  zu  gelangen,  sondern  umgekehrt;  fer- 
ner kehrt  immer  der  Gedanke  wieder,  daß  das  Vorhandensein  der 
Kraft  ein  Ergebnis  der  Definition  der  Substanz  sei.  Dies  aber 
führt  uns  zur  logischen  Auslegung  des  Systems,  und  zu  dieser 
wollen   wir  nun  übergehen. 

Als  fundamentalen  Satz  seiner  Philosophie  hat  Leibniz  selbst 
mehr  als  einmal  den  Satz  vom  Grunde  bezeichnet.  Unglück- 
licherweise tritt  dieser  Satz  bei  ihm  in  einer  gewissen  Vielgestal- 
tigkeit auf,  und  seine  Fassungen  sind  zum  Teil  ungenau,  oder  exo- 
terisch,  oder  von  theologischer  Färbung.  Es  gehören  hiezu  na- 
mentlich die  Auffassungen  des  Satzes  vom  Grunde  als  Satz  von  der 
Zweckmäßigkeit  oder  als  principium  melioris.  Seine  philoso- 
phisch einzig  strenge  Fassung  lautet  dagegen  :  alle  Wahrheiten  ha- 
ben ihren  Beweis  a  priori.  Ein  Beweis  a  priori  ist  aber  nach 
Leibniz  nur  bei  analytischen  Urteilen  möglich;  deshalb  erscheint 
der  Satz  vom  Grunde  nur  dann  begründet,  wenn  alle  Urteile  ana- 
lytisch sind.  Dies  ist  auch  der  Standpunkt  Leibnizens,  und  dies 
sein  noch  mehr  als  der  Satz  vom  Grunde  fundamentales  Prinzip. 
Seine  endgültige  und  folgenreichste  Fassung  erhält  es  aber  durch 
seine  Formulierung  in  Terminen    der  formalen  Logik,  nämlich  durch 


109 

den  sich  übrigens  an  Aristoteles  anlehnenden  Ausspruch,  daß  in 
allen  Urteilen  das  Prädikat  im  Subjekt  enthalten  sei.  — 
praedicatum  inest  subjecto. 

Dies  wäre  nun  e  i  n  Grundpfeiler  des  Leibnizschen  Baues.  Den 
zweiten  bildet  die  Definition  der  Substanz.  Für  Leibniz  «rilt  als 
Substanz  im  strengeii  Sinne  nur  die  individuelle,  und  die  De- 
finition derselben  lautet  :  Eine  Substanz  ist  ein  letztes  oder  unbe- 
dingtes Subjekt,  das  nicht  mehr  als  Prädikat  eines  anderen  Sub- 
jektes genommen   werden   kann. 

Stellen  wir  nun  das  obengenannte  Prinzip  und  diese  Definiton 
nebeneinander,  so  ergeben  sich  aus  dieser  Zusammenstellung  fol- 
o-ende  logische  Schlüsse,  welche  eine  Reihe  weiterer  o-rundlegfender 
Sätze  dieser  Philosophie  bilden. 

Erstens  und  unmittelbar  :  jede  Substanz  enthält  in  ihrem  Begriff 
alle  ihre  Prädikate. 

Zweitens  und  als  Folge  des  ersten  :  zu  den  Prädikaten  einer 
Substanz  gehören  auch  ihre  Beziehungen  zu  den  andern,  oder,  nach 
scholastischer  Terminologie ,  ihre  äußeren  Bestimmungen; 
also  sind  auch  sie  in  ihrem  Begriff  enthalten,  so  daß  es  rein  äußere 
Bestimmungen  überhaupt  nicht  gibt:  non  datur  denominatio 
pure  extrinseca. 

Drittens  :  es  kann  nicht  zwei  Substanzen  oder  überhaupt  nicht 
zwei  konkrete  Dinge  geben,  die  einander  ganz  ähnlich  wären.  Denn 
nehmen  wir  zwei  nichtidentische  Substanzen  A  und  B,  so  ist  die 
Nichtidentität  der  Substanz  A  mit  der  Substanz  B  eine  Bezie- 
hung, der  (nach  dem  obigen)  in  der  Substanz  A  ein  Prädikat 
entspricht,  so  daß  diese  Substanzen  schon  auf  Grund  ihrer  Nicht- 
idendität  nicht  gleich  sind.  Es  ist  dies  das  allgemein  bekannte 
principium  indiscernabilium. 

Viertens  :  in  jeder  Substanz  spiegelt  sich  die  Welt.  Dies  ist  eine 
unmittelbare  Folge  von  Punkt  2,  wonach  eine  jede  Prädikate  enthält, 
die  allen  ihren  Beziehungen  zu  allen  anderen  Substanzen  entsprechen. 

In  diesen  vier  Sätzen  erschöpft  Leibniz  das  Wesen  der  Sub- 
stanz, unabhängig  von  ihrem  Sein  oder  Nichtsein  und  unabhängig 
von  irgendwelchem  Einblick  in  das  Gefüge  der  aktuellen  Welt.  Um 
weiter  gehen  zu  können,  müssen  wir  gerade  an  dieser  Stelle  an  das 
Problem  der  aktuellen  Welt  herantreten,  weil  wir  erst  auf  Grund 
seiner  Lösung  den  für  alle  weiteren  Sätze  unerläßlichen  Begriff 
der  Zeit  einführen  können. 

Bulletin  I-II.  3 


110 

Die  Leibnizsche  Theorie,  mit  der  wir  uns  hier  befassen  müssen,, 
besatrt,  daß  die  Welt  eine  unendliche  Vielheit  von  individuellen  Sub- 
stanzen  sei.  Für  diese  Behauptung  findet  man  in  Leibnizens  Schriften 
verschiedene  Beweise;  doch  hat  nur  einer,  in  den  Augen  des  Phi- 
losophen selbst,  wirkliche  Beweiskraft,  nämlich  der  Beweis  durch 
die  Notwendigkeit  von  einfachen  Elementen  des  uns  in  der  Er-^ 
fahruug  als  Materie  gegebenen  Zusammengesetzten. 

Dieser  Beweis  fußt  auf  der  Annahme,  daß  die  Materie  kein  rei- 
nes Phänomen  ist.  Im  Gegensatz  zu  allen  anderweitigen  Behauptun- 
gen, mit  denen  besonders  deutsche  Ausleger  aufgetreten  sind,  ist 
Leibniz  in  seinem  Ausgangspunkt  Realist,  und  das  müssen  wir  uns 
auch  immer  vor  Augen  halten,  wenn  wir  uns  in  dem  Labyrinth 
seiner  öfters  unklaren  Bezeichnungen  nicht  verirren  wollen.  Nach- 
dem er  also  die  Wirklichkeit  der  Materie  angenommen,  argumen- 
tiert er  wie  folgt  :  Diese  Materie  ist  teilbar,  d.  h.  zusammenge- 
setzt ;  die  Wirklichkeit  eines  Zusammengesetzten  kann  aber  nur 
von  dessen  einfachen  Elementen  stammen  :  also  gibt  es  notwendi- 
gerweise einfache  Elemente.  Diese  Elemente  aber  können,  im  Gegensatz' 
zur  Annahme  mancher,  keine  Atome  sein,  und  zwar  aus  mehreren  Grün- 
den, unter  denen  einer  ausschlaggebend  ist,  nämlich  daß  das  Atom 
selbst  als  materiell  und  deshalb  ausgedehnt  gedacht  wird;  ist  es 
aber  ausgedehnt,  so  ist  es  nicht  unteilbar  und  ist  kein  Einfaches. 
Das  einfache  Element  muß  ein  ünausgedehntes.  Immaterielles,  und 
dennoch  ein  Wirkliches  sein:  und  da  es  eine  Sinnlosigkeit  wäre,, 
mit  Spinoza  eine  einzige  Substanz  anzunehmen,  deren  gewöhnliche 
Modi  jene  Elemente  wären,  so  bleibt  nichts  anderes  übrig,  als  sie 
als  immaterielle  Substanzen  anzuerkennen.  In  diesem  ihren  Charak- 
ter  erhält  die  Substanz  den  Namen  Monade. 

Die  zwei  Einwände,  die  gegen  diese  Ansicht  erhoben  werden 
können,  sind  für  Leibniz  ein  Antrieb  zu  zwei  höchst  bedeutsamen 
Theorien  geworden:  der  Theorie  der  Ausdehnung  und  derjenigen  des 
Raumes.  Wirft  man  ihm  nämlich  vor,  daß  also  nach  der  hier  ange- 
führten Auffasssung  die  ausgedehnte  Materie  ein  Aggregat  von  unaus- 
gedehnten Substanzen  sei,  was  einen  Widerspruch  bedeutet,  so  ant- 
wortet er  darauf  mit  seiner  Definition  der  Ausdehnung,  wonach  die- 
selbe ihrem  Wesen  nach  nichts  anderes  ist,  als  eben  eine  Wieder- 
holung, ein  Miteinandersein,  eine  Vielheit  von  Mitein  ander- 
seienden. Wird  aber,  wie  es  später  tatsächlich  seitens  Kants  in 
der  Antithese  der  zweiten  Antinomie  geschehen   ist,  das  Argument 


111 


von  der  Unmöglichkeit,  zu  einfachen  Elementen  des  Räumlichen  zu 
gelangen,  angeführt,  so  lautet  die  Antwort:  die  Körper  sind  ein 
Wirkliches,  den  Raum  aber  müssen  wir  aus  einer  ganzen  Reihe 
von  Gründen  als  etwas  nur  Ideelles  erkennen,  woraus  folgt,  daß 
die  Körper  eigentlich  nicht  im  Räume,  daß  sie  ihrem  Wesen  nach 
unräumlich  sind,  und  der  Satz  von  der  Unmöglichkeit  einfacher  Ele- 
mente gilt  nicht  für  sie.  Der  Raum  ist  durchaus  nicht  ein  Etwas, 
worin  die  Körper  sich  befinden.  Was  ist  er  also  eigentlich?  Nur 
eine  Ordnung  des  Mitein  and  er  seien  den,  ein  phänomenales 
Sinnbild  des  S3'stems  von  Beziehungen  zwischen  den  Monaden. 
Diese  Rolle  kommt  also  der  Raumtheorie  im  Leibnizschen  System 
zu  :  es  ist  dies  eine  gleichsam  vorbedachte  Verteidigung  des  Mona- 
dismus gegen  Kants  Ki'itik. 

Mit  diesen  Ero^ebnissen  können  wir  nun  erst  zum  SubstanzbeOTiff 

o  o 

zurückkehren,  um  jetzt  aus  ihm  weitere  Schlüsse,  durch  welche  wir 
ein  Bild  der  wirklichen  Welt  erhalten,  zu  ziehen.  Denn,  wie  schon 
bemerkt,  setzen  uns  diese  erst  in  die  Lage,  den  Begriff  der  Zeit  in 
den  Begriff  der  Substanz  einzuführen,  und  zwar  auf  folgende  Weise  : 
Die  unendliche  Vielheit  der  Substanzen,  zusammengestellt  mit  der 
Spiegelang  aller  in  jeder  einzelnen,  hat  die  Nichtnotwendig- 
keit  (Kontingenz)  dessen,  was  in  jeder  Substanz  vorgeht,  zur  Folge. 
Der  unendlichen  Vielheit  der  Monaden  entspricht  nämlich,  dem 
Spiegelungsprinzip  zufolge,  eine  unendliche  Vielheit  von  Prädika- 
ten in  jeder  einzelnen  ;  angesichts  dieser  Unendlichkeit  is  es  nun  für 
einen  endlichen  Intellekt  unmöglich,  einen  notwendigen  Zusammen- 
hang zwischen  einem  gegebenen  Prädikat  und  dem  Begriff  einer 
gegebenen  Substanz  nachzuweisen,  d.  h.  (und  Leibniz  zieht  wirklich 
diesen  Schluß,  für  welchen  wir,  wenn  es  ein  Paralogismus 
ist,  ihm  die  Verantwortlichkeit  überlassen  müssen),  daß  dieser  Zu- 
sammenhang- kein  notwendio-er  ist.  Neben  den  notwendig-en,  aus 
der  Definition  einer  Substanz  als  Substanz  folgenden,  haben  wir 
also  eine  Uneudlichheit  von  nichtnçtwendigeu  Prädikaten.  In  dieser 
Nichtnotwendigkeit  „besteht  das  Wesen  der  Zeit"  :  die  logische,  für 
unsere  Vernunft  unerfaßbare  Aufeinanderfolge  der  nichtnotwendigen 
Prädikate  erscheint  nämlich  unserer  unklaren  Erkenntnis  in  einem 
entsprechenden  phänomenalen  Sinnbild:  der  Aufeinanderfolge  in  der 
Zeit.  Auf  diese  Weise  entsteht  die  Zeit,  deren  konstante,  aus  Grün- 
den der  Symmetrie  mit  derjenigen  des  Raumes  etwas  gekürzte  und 
deshalb  unklare  Definition  lautet:  eine  Ordnung  des  Auf  ei  n- 

8* 


112 

a  II  der  folge  11  den.  Machen  wir  nun  die  Anwendung-  des  Zeitbe- 
griffs auf  die  schon  auf  anderem  Wege  gewonnenen  Ergebnisse,  so 
erhalten  wir  mit  Leichtigkeit  die  letzten,  sich  zu  einem  Bild  der 
lebendigen  Welt  nach  Leibniz  zusammenschließenden  Sätze.  Der 
erste  ist  der  innere  D  e  t  e  r  in  i  n  i  s  m  u  s  der  Substanz,  d.  h.  daß 
alles,  was  ihr  je  zustoßen  wird,  von  vornherein  in  ihrem  Begriff 
enthalten  ist.  Der  zweite  ist  die  Tätigkeit  der  Substanz:  denn 
alle  in  der  Substanz  vorkommenden  Veränderungen  haben  ihr 
Prinzip  in  derselben  ;  das  Prinzip  der  Tätigkeit  aber  nennen  wir 
Kraft,  und  von  dem,  was  Kraft  hat,  sagen  wir,  es  sei  tätig,  oder 
es  handle.  Der  dritte  ist  die  Stetigkeit  dieses  Handelns:  denn 
da  der  Begriff  der  Nacheinanderfolge  der  nichtnotwendigen  Prädi- 
kate, d.  h.  der  Veränderung,  dem  Zeitbegriff  logisch  vorangeht, 
können  wir  keine  Zeit  denken  ohne  Veränderung,  d.  h.  ohne 
Tätigkeit.  Der  vierte  ist  die  Unmöglichkeit  einer  Einwir- 
kung einer  Substanz  auf  die  andere;  denn  da  alle  Prädi- 
kate einer  Substanz  aus  ihr  selbst  stammen,  so  stammt  keiner  von 
außen,  d.  h.  es  ist  keiner  die  Folge  des  Handelns  einer  anderen  Sub- 
stanz. Der  fünfte  endlich  ist  die  Theorie  von  der  prästabilierten 
Harmonie.  Auf  Grund  des  Spiegelungsprinzips  zieht  nämlich  jede 
Veränderung  in  einer  Substanz  eine  Veränderung  in  allen  anderen 
nach  sich,  und  eine  Veränderung  in  jenen  eine  solche  in  ihr  selbst, 
d.  h.  obgleich  es  keine  eigentliche  Wechselwirkung  im  strengen 
Sinne  gibt,  so  ist  doch  alles,  was  in  einer  Substanz  vorgeht,  ab- 
hängig von  dem,  was  in  den  anderen  geschieht,  und  umgekehrt: 
und  80  ist  die  Welt  eine  geordnete.  An  sechster  Stelle  könnten  wir 
endlich  den  Satz  anführen,  durch  welchen  das  Leibnizsche  Sy- 
stem gleichsam  eine  gewisse  Abrundung  erlangt,  weil  hiedurch  in 
gleichmäßiger  Weise  die  materielle  und  die  geistige  Welt  umfaßt 
und  die  bisher  abstrakte  Vision  mit  konkretem  Vorstellungsinhalt 
erfüllt  wird  :  es  ist  der  Satz  von  der  Gleichsetzung  der  Monade  mit 
der  Seele.  Das  Merkmal  der  Seele  ist  nämlich  die  Wahrnehmung, 
deren  Definition  lautet:  Ein  Ausdrücken  der  Vielheit  in  der  Einheit; 
nichts  anderes  aber  als  eben  ein  solches  Ausdrücken  ist  jene  Einwir- 
kung einer  jeden  Monade  auf  jede  andere  nach  dem  Prinzip  der 
Harmonie.  Indem  er  aber  das  Problem  des  Bewußtseins  und  das 
Problem  der  Erkenntnis  berührt,  eröffnet  dieser  Satz,  der  einerseits 
einen  Abschluß  des  bisherigen    Gedankenganges    bildet,    anderseits 


113 

■weitere  Perspektiven,    mit    deren    Erscheinen    unsere  Aufgabe  und 
die  Frage  nach  den  Grundlagen   des  Systems  ein  Ende  nehmen. 

Wir  kommen  also  zu  dem  Schluß,  daß  die  eigentlichen   Grund 
lagen  des  Systems  die  logischen   sind  und   daß,  wie  die  obige  Dar- 
stellung gezeigt  hat.  dasselbe  erst  durch  sie  seinen,  unbeachtet  aller 
möglichen   objektiven  Einwände,  sogar  sehr  ausgesprochenen  inrir-ren 
Zusammenhana"  erhält. 


•>1.  HOKODYSKI  WLADYSl-.AW.  Filozofia  Latnberta  w  stosunku  do  roz- 
woju  pogl^döw  Kanta  oraz  do  Bakona.  (Lamberts  I*/iHosophif'  in 
ihi-en  Besieh tutf/en  zu  Knuts  (wednnkenenttvicUhtny  und  zu 
Bucoii). 

Den  Gegenstand  vorliegender  Abhandlung  bildet  Lamberts 
Philosophie,  u.  zw.  die  Darstellung  seiner  Reform  der  Philosophie 
und  ihre  Bedeutung  sowohl  in  der  Epoche  des  vorkantischen  Eklek- 
tizismus, als  auch  im  Verhältnisse  zu  der  kritischen  Philosophie, 
ferner  wird  der  Zusammenhang,  d.  h.  die  Ähnlichkeiten  und  die 
Unterschiede  zwischen  dem  Lambertschen  und  dem  Kantischen 
Gedankengang  betont,  endlich  diese  beiden  Reformen  in  ihrer  Be- 
ziehung zu  Bacons  „Instauratio  magna"  betrachtet,  um  die  Frage 
zu  beantworten,  inwiefern  die  in  dieser  Abhandlung  besprochenen 
Probleme  von  der  Philosophie  der  Erfahrung  gefördert  worden  sind. 
Die  letzte  Aufgabe  bietet  uns  Gelegenheit  zu  interessanten  Betrach- 
tungen, hauptsächlich  über  Lambert.  Der  Hauptteil  der  Arbeit  ist 
selbstverständlich  Lambert  gewidmet  ;  es  handelt  sich  aber  in  glei- 
chem Maße  um  Folgerungen  hinsichtlich  Kants  kritischer  Philosophie. 

Der  Verfasser  charakterisiert  zuerst  die  Stellung  Lamberts  als  die 
eines  Gelehrten  in  der  zweiten  Hälfte  des  XVIII.  Jhs.  und  greift  da- 
bei hauptsächlich  auf  die  Werke  und  den  Briefwechsel  Kants  zurück. 
Die  charakteristischen  Anschauungen  anderer  Denker  werden  eben- 
falls zitiert.  Als  Gelehrter  von  universeller  Fassung  erwarb  sich 
damals  Lambert  den  seltenen  Ruhm,  der  ihm  nicht  nur  auf  dem 
Gebiete  der  Philosophie  erwachsen  ist.  Nach  seinem  Tode  (1777) 
geriet  Lambert  bald  in  Vergessenheit.  Sein  Name  erscheint  wieder 
um  die  Hälfte  d.  XIX.  Jhs..  und  die  Frage  nach  dem  Verhältnis 
seiner  Philosophie  zu  Kant  hatte  bald  einen  heftigen,  heute  nur 
scheinbar  entschiedenen  Streit  zur  Folge. 

Es  fehlte  nicht  an  Stimmen,  welche  Lambert  nicht  nur  als  Kants 


114 

Vorgänger  (Vorläufer),  sondern  auch  als  seinen  Lehrmeister  hin- 
stellten. Selbst  die  erkenntnistheoretische  Terminologie  der  beiden 
Philosophen  erschien  ihnen  im  strengsten  Sinne  identisch.  Lambert 
wurde  zum  Philosophen  der  „Kritiken"  gestempelt.  Andere  dagegen,  die 
ebenfalls  Tiamberts  .Anhänger  waren,  traten  mit  gemäßigten  Urteilen 
hervor.  Aber  auch  diese  Literpretationen  waren  dem  Sinne  der  Lam- 
bertschen  Schriften  fremd,  und  die  Erklärung  von  Lamberts  philoso- 
phischer Richtung  war  falsch.  Die  Gegner  aller  dieser  Interpreten 
stellten  wiederum  jede  denkbare  Beziehung  der  Lambertschen  Phi- 
losophie zu  Kants  Kritizismus  in  Abrede  und  erklärten  in  dem  Falle 
Lamberts  Philosophie  zu  seinen  Ungunsten.  Um  Kants  Größe  be- 
sorgt, setzten  sie  sich  sogar  in  Widerspruch  zu  Äußerungen  im 
Kants-Lambertschen  Briefwechsel  und  zur  ursprünglich  geplanten 
Vorrede  zur  „Kritik  der  reinen  Vernunft".  Diese  Anschauung  wurde 
in  Deutschland  als  richtig  angenommen.  Damit  wurde  der  Streit 
vor  15  Jahren  geschlichtet. 

Es  ist  aber  von  hohem  Litercsse  —  und  Lambert  verdient  es 
auch  —  daß  eine  neue  Bearbeitung  seiner  Philosophie  und  seiner 
philosophischen  Stellung  in  Angriff  genommen  werden  ;  und  zwar 
sowohl  mit  Rücksicht  auf  den  damaligen  Eklektizismus,  als  auch  auf 
die  Reform  Kants,  dessen  Umfang  und  sogar  Bedeutung  erst  auf 
Grund  der  Beurteilung  der  Lambertschen  Philosophie  richtig  erfaßt 
werden  kann.  Ohne  Lambert  hätte  Kants  Kritizismus  damals  als 
verfrüht  erscheinen  müssen.  Es  war  aber  der  damalige  Eklektizis- 
mus eben  durch  Lamberts  philosophische  Reform  zum  Kantischen 
Kritizismus  herangereift.  Endlich  verdient  Lamberts  Philosophie 
an  und  für  sich  eine  neue,  streng  sachliche  Bearbeitung.  Der  Ver- 
fasser  hofft,  daß  erst  jetzt  der  oben  besprochene  Streit  ausgetragen 
Averden  wird,  umsomehr  da  die  von  diesem  Gegenstand  handelnden 
Arbeiten  von  Bartholmes,  Zimmermann,  Lepsius,  Baensch,  Riehl,  u.  a. 
die  Aufgabe  gewissermaßen  vorbereitet  hatten  ;  er  hofft,  daß  es  ihm 
gelingen  wird,  das  wichtige  Moment  in  der  Geschichte  der  Philoso- 
phie des  XVIII.  Jhs.  in  hellerem  Lichte  darzustellen.  Kants  wissen- 
schaftliches und  philosophisches  Verdienst  ward  hiedurch  keineswegs 
irgendwelchen  Abbruch  erleiden. 

Lambert  verstand  es.  mit  dem  Eklektizismus,  der  sich  nur  in  den 
Schranken  des  Rationalismus  entwickelte,  endgültig  aufzuräumen.  Die 
Leibnizschen  und  Wolffschen  Probleme  suchte  er  mit  Lockes 
Empirismus    auszugleichen,  d.  h.,    in    den    beiden    Richtungen    die 


115 

l'ichtio'eii  Thesen  festzustellen  und  sie  nach  Ausscheiduno;  von  fal- 
sehen  auf  einen  gemeinschaftlichen  Nenner  zu  bringen.  Der  Ver- 
fasser versucht  deshalb  vor  allem,  die  zwei  Haupttendezeu  der  Lam- 
bertschen  Reform  zu  präzisieren,  u.  zw.,  die  Begründung  der  Phi- 
losophie auf  mathematischer  Methode,  was  mit  dem  auch  für  Kant 
wichtigen  Probleme  der  Metaphj^sik  der  Zukunft  in  enger  Ver- 
bindung steht,  ferner  den  Versuch,  der  Wissenschaft  eine  neue 
Theorie  des  Apriorismus  zugrunde  zu  legen.  Mit  diesen  Problemen 
stellte  sich  Lambert  auf  kritischen  Boden,  nicht  aber  durchaus  auf  den 
Kantisch-kritischen.  Es  gelang  Larabert  durch  seine  Thesen  über  die 
Methode,  die  Theorie  der  einfachen  Begriffe,  die  Lehrsätze  über 
die  metaph3"sische  Wahrheit,  die  Ableitung  eines  Organons  der  Be- 
griffe (das  Reich  der  Wahrheit),  die  auf  das  Verhältnis  der  Gram- 
matik zur  Metaphysik  bezüglichen  Forschungen,  die  wertvolle  Theorie 
vom  Ableiten  der  Wahrheit  aus  dem  Scheine  —  kurz  durch  seine 
Reform  —  die  Einseitigkeiten  des  Rationalismus  und  des  Empiris- 
mus zu  überwinden,  wobei  er  sieh  systematisch  der  Euklidischen 
Methode  bediente.  Die  Frucht  seiner  Forschung  ist  nicht  nur  das 
neue  „Organon",  eine  Sammlung  von  Regeln  und  Gesetzen,  die  für 
jedes  Erkennen  maßgebend  sind,  sondern  auch  das  S3?stem  der  An- 
schauujigen  auf  das  gesamte  Gebiet  der  Wirklichkeit.  Den  Haupt- 
punkt seiner  Betrachtungen  bildet  die  Umwandlung  der  Wissenschaft 
a  posteriori  in  die  a  priori,  kurz  :  die  Theorie  der  einfachen 
Begriffe.  Lamberts  Kritizismus  stellte  mit  xlusnahme  der  Begriffe 
des  Raumes  und  der  Zeit  und  „des  Dinges  an  sich",  die  von  Lam- 
bert ganz  anders  gelöst  wurden,  dieselben  Grundprobleme  die  in 
der  „Kritik  d.  r.  Vernunft"  behandelt  werden,  doch  wurden  diese 
von  ihm  entweder  nicht  weiter  entwickelt,  oder  nicht  systematisch 
gefaßt,  oder  ganz  anders  gelöst  :  teils  ungenügend,  teils  aber  breiter 
und  tiefer,  als  es  Kant  tut.  Das  Kantische  Problem  der  Form 
und  der  Materie  der  Erkenntnis  (der  Erscheinung,  der  Erfahrung, 
der  sinnlichen  Erkenntnis)  wurde  bei  Lambert  nur  berührt  ;  er  er- 
wähnt es  nur  in  diesem  Sinne  gelegentlich,  jedoch  entweder  ohne  sich 
^bewußt  zu  werden,  wie  bedeutsam  die  auf  dem  Momente  aufgebaute 
Theorie  sein  könnte,  welches  er  ohne  nähere  Ausführungen  und 
Schlüsse  kurz  als  „Mittelweg"  bezeichnet,  oder  indem  er  im  Gegen- 
teil eine  solche  Theorie  schon  als  unfruchtbar  und  überflüssig  be- 
trachtet. Aus  diesen,  wie  noch  aus  anderen  Gründen  sollte  Lamberts 
philosophische    Richtung  im  Gegensatz  zu  Kants    idealistischem  er- 


kenntnistheoretischen  Kritizismus  als  kritischer  Realismus  bezeich- 
net werden.  (Der  Terminus  „qualitativer  erkenntnistheoretischer 
Dualismus"  ist  sachlich  falsch.)  Deshalb  war  auch  Kants  moralisches^ 
Gesetz  dem  Lambertschen  Kritizismus  fremd.  Der  Umstand  dage- 
gen, daß  Lamberts  philosophischer  Ausgangspunkt  den  bei  Kant  be- 
nutzten Standpunkt  Humes  (neben  Leibniz  und  Locke)  unberücksich- 
tisrt  läßt,  beweist  uns  ohne  Zweifel  die  Stärke  des  Lambertschen 
Kritizismus.  Denn  ohne  Humes  subtile  Anal37se  des  Kausalnexus, 
d.  h.  des  Inbegriffes  der  Notwendigkeit,  kennen  gelernt  zu  haben, 
stellte  Lambert  seine  Lehre  vom  xlpriorismus  kritisch  auf,  was  auf- 
riehtio-e  Bewunderuni;-  verdient. 

Von  Lamberts  Kritizismus,  dessen  erkenntnistheoretische  Reform 
tatsächlich  den  Umfang  der  für  Kants  „Kritik"  nötigen  Aufgaben 
oder  Fragen  festsetzt,  war  der  unmittelbare  Übergang  zu  Kants 
Kritizismus  und  nur  zu  diesem  gegeben.  Obgleich  die  Probleme 
der  „Kritiken"  allmählich,  S3'^stematisch  und  in  Etappen  des  Ent- 
wicklungsganges der  Anschauungen  Kants  selber  reiften,  obgleich 
sie  als  Frucht  seiner  eigenen  Denkprozesse  aufzufassen  sind,  so  ge- 
winnen sie  ihre  endgültige  Form  erst  nach  der  Lambertschen 
Reform.  Diese  Reform  war  Kant  bekannt,  ehe  er  noch  zu  seinen 
kritischen  Resultaten  gelangt  war.  Durch  diese  Reform  und  durch 
Lamberts  Briefe  angeregt,  versuchte  Kant  eine  eigene  Lösung  der 
Probleme,  die  von  Lambert  entweder  vorgezeichnet  wurden,  oder 
sich  aus  seiner  Lehre  deutlich  ergaben.  Die  Genesis  des  Kantischen 
Kritizismus  führt  also  auf  Lambert  zurück.  Das  Datum  der  ersten 
Ausgabe  der  „Kritik  der  reinen  Vernunft",  die  Geschichte  der  Ab- 
fassung dieses  Werkes,  der  Briefwechsel  der  beiden  Philosophen,  die 
Lambert  gewidmete  Vorrede,  endlich  der  Inhalt  der  „Kritik"  selbst, 
l^esagen  viel  für  einen  Kritiker,  der  die  Sache  ohne  Voreingenom- 
menheit untersucht,  und  geben  ihm  wertvolle  Fingerzeige  für  eine 
unparteiische  Vergleichung  der  Lambertschen  und  der  Kantischen 
Reform.  Als  eine  notwendige  Bedingung  erwies  sich  eine  wirklich 
genaue,  gründliche  Berücksichtigung  von  Kants  Schaffen  seit  seinen 
ersten  philosophischen  Abhandlungen,  ein  Eindringen  in  den  Inhalt 
der  „Kritik  der  reinen  Vernunft",  in  welcher  mehrmals,  in  den  für 
unsere  Forschung  wesentlichen  Momenten,  Lamberts  Name  nicht 
erwähnt  wird.  Es  hat  sich  dabei  herausgestellt,  daß  Kant  in  den 
allgemeinen  Problemen  seiner  vorkritischen  Schriften  Lambert 
gegenüber  zurückstand,  was  angesichts  der  Behauptungen  der  Gegner 


117 

Lamberts  besondere  Beachtung  verdient,  da  hiedureh  die  Methode 
gewisser  Interpretationen  ins  richtige  Licht  gesetzt  wird. 

Die  Vergleichuug  der  Probleme  der  Lambertschen  Reform  mit 
der  „Kritik  der  reinen  Vernunft"  und  mit  Kants  Schriften  vor  dem 
J.  1777  ist  für  den  Forscher  der  Philosophie  sehr  lehrreich.  Ebenso 
instruktiv  sind  auch  Kants  Briefe  an  Lambert  oder  über  ihn.  Die 
Berührungspunkte  lassen   sich  in  folgender  Weise  zusammenfassen: 

1.)  Lambert  überwand  die  Einseitigkeit  des  Rationalismus  und 
Empirismus,  wußte  sich  auch  vom  Skeptizismus  freizuhalten  und  wollte 
jeden  Dogmatismus  unmöglich  machen.  Doch  erst  Kant  gelang  es, 
Humes  Gedanken  kritisch  ergänzend,  den  damaligen  Dogmatismus 
zu  stürzen. 

2.)  Lambert  stellte  die  Philosophie  auf  mathematische  Basis.  Dies 
erschien  ihm  wie  auch  Kant,  sowie  auch  einigen  ihrer  Vorgänger, 
als  die  sicherste  Gewähr  für  Wissenschaften  im  strengen  Sinne, 
d.  h.  für  zwingende  Behauptungen  und  Lehrsätze  (nb.  Kantisches 
Merkmal  der  Notwendigkeit  und  der  strengen  Allgemeinheit).  Die 
Lehre  von  den  Begriffen  baute  Lambert  auf,  indem  er  sich  Eu- 
klids allgemeine  Methode  zum  Ausgangspunkt  nahm.  Die  Methode 
der  Philosophie  (der  Metaphysik)  sollte  in  ähnlicher  Weise  wie  in 
der  Mathematik  synthetisch  sein.  Wolff  richtete  sich  nach  diesem 
Muster  nur  halb,  und  Locke  vermied  es  nicht,  zusammengesetzte 
Begriffe  auf  nichts  zu  begründen.  Die  neue  Methode  wird  von 
nun  an  die  Regel  sein  ;  sie  ist  noch  ein  Ideal.  Nach  Lamberts  Ansicht 
wird  Ontologie  zum  philosophischen  Wörterbuche,  zum  Begriffs- 
lexikon werden.  Augenblicklich  gibt  es  nuch  Schwierigkeiten  zu 
überwinden.  Lamberts  Voraussetzung  der  synthetischen  Methode 
führt  unter  Berücksichtigung  seiner  Lehre  von  den  Begriffen  zur 
speziellen  Vergleichungsfolgerung  hinüber,  die  noch  weiter  unten 
besprochen  werden  soll. 

Kant  nahm  erst  in  der  Epoche  seines  Kritizismus  an,  daß  die 
künftige  Metaph3'sik  auf  sy^nthetischen  Urteilen  (a  priori)  basieren 
müsse.  Quaestio  facti  war  damals  für  ihn  schon  vorhanden,  und 
es  handelte  sich  nur  um  quaestio  iuris.  Er  stand  also  erst  da- 
mals auf  dem  Standpunkte  der  mathematischen  Voraussetzung  Lam- 
berts. Im  J.  1764 —  dem  Erscheinungsjahr  von  Lamberts  „Neues  Orga- 
nen" —  schrieb  Kant  der  Philosophie  (Metaphysik)  ausschließlich  die 
analytische  Methode  zu  und  schloß  die  Anwendung  der  synthetischen 
auf  diesem  Gebiete  aus.  Dagegen  gründete  Kant  in  der  „Kritik  der 


lis 

reinen  Vernunft"  die  Mathematik  auf  die  reinen  Anschauung-sformen 
(in  ähnlicher  Weise  wie  die  Empirie  auf  reine  Verstandesbegriffe), 
■Nvälirend  Lambert  sogar  die  betreffende  Konzeption  Kants  vom  J. 
1770  für  unrichtig  hielt.  Kant  bestimmte  endlich  in  der  „Kritik  d. 
r.  Vernunft"  genau  die  Grenze  zwischen  der  mathematischen  und 
der  philosophischen  Erkenntnis,  Lambert  hingegen  befaßte  sich  zwar 
mit  diesem  Verhältnis,  aber  der  von  ihm  angegebene  Unterschied  ließ 
die  Besonderheit  der  Erkenntnisgegenstände  dieser  beiden  Wissen- 
schaften  nicht  scharf  hervortreten. 

3)  Raum  und  Zeit  gelten  —  und  zwar  nur  diese  allein  —  in 
der  „Kritik  d.  r.  Vernunft"  als  Formen  der  sinnlichen  Anschauung 
a  priori,  während  Lambert  diese  Begriffe  allen  übrigen  einfachen, 
welche  sich  nicht  definieren,  sondern  nur  angeben  lassen  („ist"), 
als  gleichgeordnet  betrachtet,  da  ihm  eine  Definition  des  Raumes 
und  der  Zeit  überhaupt  unmöglich  erscheint.  In  dieser  Frage  tritt 
uns  scharf  der  entschiedene  Unterschied  zwischen  den  Anschauun- 
gen Lamberts  und  denen  Kants  hervor.  Schon  Lambert  ließ  sich  die 
Kantische  Fassung  dieses  Problèmes  nicht  genügen,  aber  er  blieb 
bei  seiner  Theorie  stehen,  in  der  der  Raum  und  die  Zeit  (die 
Dauer,  die  Ausdehnung)  von  den  Grundbegriffen  nicht  gesondert 
wurden. 

4.)  Lambert  und  Kant  befaßten  sich  eingehend  mit  der  Meta- 
physik. Einen  der  wichtigsten  Punkte  bildet  in  ihren  philosophi- 
schen Schriften  die  Frage  :  wie  ist  die  Metaphysik  als  Wissenschaft 
möglich  V  Als  solche  sollte  sie  die  Metaphysik  der  Zukunft  werden 
und  erforderte  eine  Reform  sowohl  in  der  Methode,  als  auch  in 
der  Feststellung  ihres  Gegenstandes. 

Kant  ließ  sich  seit  dem  Erscheinen  seiner  frühesten  Schrif- 
ten das  Schicksal  der  Metaph3'sik  angelegen  sein  und  betonte  es  zu 
wiederholten  Malen,  sogar  in  der  Periode,  als  er  schon  die  Un- 
möglichkeit und  die  Schädlichkeit  der  Metaphysik  (des  Übersinn- 
lichen) nachzuweisen  suchte,  da  sie  die  Wahrheit  verdunkle.  Er 
schrieb:  „Die  Metaphysik,  in  welche  ich  das  Schicksal  habe,  verliebt 
zu  sein,  (ob  ich  mich  gleich  von  ihr  nur  selten  einiger  Gunstbezeu- 
gungen rühmen  kann,  leistet  zweierlei  Vorteile)".  Die  beiden  Re- 
formen, die  von  Lambert  und  von  Kant,  wurden  um  der  Metaphysik 
willen  vorgenommen.  Kant  bot  aber  in  seiner  kritischen  Epoche 
noch  kein  System,  sondern  beschränkte  sich  darauf,  nur  ausführ- 
liche Weisungen    für  einige  Teile  der  Metaphysik  zu  geben.  Lam- 


HO 

iDert.  der  zu  vorsichtig  war.  in  der  Überschätzung  der  Metaphysik- 
ihrer  Mittel,  zu  weit  zu  gehen,  baute  eine  vollständige  Weltanschau- 
ung: aus.  Die  Wissenschaft  führe  nicht  zur  Erkenntnis  der  Wirk- 
lichkeit,  d.  h.  all  dessen,  was  möglich  ist,  sondern  sie  setzt  uns  in 
den  Stand,  nur  in  einen  kleinen  Ausschnitt  „aus  der  Gesamtheit 
des  Möglichen"  einzudringen.  Es  sei  also  nur  ein  Teil  der  meta- 
ph3"sischen  Probleme  der  wissenschaftlichen  Bearbeitung  zugänglich. 
Lambert  war  also  bedeutend  der  Entwicklung  der  Weltanschauung 
vorausgeeilt.  Es  blieb  ihm  aber  versag-t.  die  Frage  so  tief  wie  Kant 
zu  erfassen,  denn  : 

5.)  Er  hatte  das  Problem  des  Dinges  an  sich,  für  welches  in 
seinem  Wirklichkeitsausschnitte  Raum  vorhanden  war,  nicht  gestellt. 
Lamberts  „Phänomenologie",  d.  h.  die  Lehre  vom  Schein,  stellt 
zwar  auch  dieses  Problem,  aber  ohne  die  Frage  mit  der  Kant  eige- 
nen, scharfen  Konsequenz  zu  verfolgen,  ja,  sogar  ohne  sich  deren 
bewußt  zu  werden.  Lambert  führte  allerdings  als  erster  den  Ter- 
minus :  „das  Ding  an  sieh"  ein  („Phänomenologie").  In  demselben 
Sinne  bediente  er  sich  öfters  des  Wortes  :  die  Sache  an  sich.  Diese 
beiden  Ausdrücke  verwendet  er  im  Gegensatz  zum  Schein.  Da  bei 
ihm  die  Behandlung  dieses  Problems  fehlt,  sehen  wir  uns  gezwun- 
gen, Lamberts  Philosophie  als  kritischen    Realismus  zu  bezeichnen. 

ö.)  Lamberts  Lehre  vom  Schein  ergänzt  seine  „Alethiologie", 
d.  h.  die  Lehre  von  der  Wahrheit  (und  deren  Unterscheidung  vom 
Irrtum).  Sie  gibt  die  allgemeinen  Regeln,  wie  man  den  Schein  zu 
vermeiden  und  die  Wahrheit  aus  demselben  herausholen  könne, 
(da  der  Schein  mit  dem  Falschen  nicht  gleichgesetzt  werden  kann). 
Lambert  führte  die  Arten  des  Scheines  an,  erweiterte  damit  seine 
Lehre  von  den  Begriffen.  Wir  finden  hier  weder  die  kantische 
Logik  des  Scheins,  noch  die  Kantisch-kritischen  Betrachtungen  über 
das  Reich  der  Vernunfterkenntnis.  Daß  aber  Lamberts  „Phänome- 
nologie" Kant  das  Thema  zur  S3'stematischen  Bearbeitung  geboten 
hat,  ist  anzunehmen,  und  dies  beweist  eine  (auch  bisher  nicht  ver- 
wertete) Stelle  in  der  „Kritik  der  reinen  Vernunft". 

7.)  Da  Lambert  in  anderer  Weise  als  Kant  die  Lehre  vom 
Schein  aufstellt,  aber  auch  hier  dasselbe  Ziel  der  Forschung  voraus- 
setzt, ohne  die  Sache  bis  zu  Ende  durchforscht  zu  haben,  ( —  Kant 
leitet  aus  dieser  Lehre  die  dialektische,  problematische  Wahrheit 
für  drei  Wissenschaften  :  für  die  rationale  Psychologie,  die  Kosmo- 
logie   und    die    Theologie    ab  — )  so  mußte  bei  ihm  die  Kantische 


120 

Unterscheidmij;-  von  Vernunft  und  Verstand  fehlen.  Seine  Theorie- 
der  Be>2:riffe  gilt  für  die  homog-ene  Erkenntnisfunktion.  Aber  in 
Lamberts  Lehre  vom  Schein  ist  der  Bereich  der  Fragen  und  Fälle 
bedeutend  größer. 

8.)  Es  fehlen  daher  bei  Lambert  all  die  speziellen,  schlechter- 
dings pedantischen  Analysen,  wie  wir  ihnen  in  der  Kantischen 
Analytik  der  Hegriffe  und  der  Grundsätze  und  in  der  Lehre  von 
der  reinen  Vernunft  begegnen,  von  denen  als  Beispiel  die  subtilen, 
mit  denselben  Bezeichnungsworten  operierenden  Definitionen  der 
Anschauung,  des  Begriffes  und  des  Urteiles  zu  erwähnen  sind. 
Lamberts  Reform  ist  als  Organon  weniger  inhaltsreich  und  weniger 
mannigfaltig.  Kant  war  sich  des  Wertes  seines  Organons,  seiner  — 
wie  er  sich  auszudrücken  pflegte,  -  kritischen  Propädeutik,  be- 
wußt. Die  gewiß  bescheiden  erscheinenden  Worte  in  seiner  Metho- 
denlehre —  deren  Tendenz  uns  durchsichtig  genug  ist,  —  näm- 
lich der  Ausspruch  :  „Freilich  fand  es  sich,  daß.  ob  wir  zwar  einen 
Turm  im  Sinne  halten,  der  bis  an  den  Himmel  reichen  sollte,  der 
Vorrat  der  Materialien  doch  nur  zu  einem  Wohnhause  zureichte", 
waren  ohne  Zweifel  gegen  die  Architektonik  der  Lambertschen 
Ideen  gerichtet. 

9.)  Die  wenig  komplizierte  Theorie  der  Begriffe  bei  Lambert 
erschien  gegen  die  „Kritik  der  reinen  Vernunft"  zu  gedrängt.  Sie 
führt  zu    weiteren,    nicht    minder    interessanten    Übersichtspunkten. 

Lambert  machte  Wolff  den  Vorwurf,  daß  er  die  Begriffe  will- 
kürlich, unmethodisch  bearbeitet  habe,  daß  sie  sich  aus  diesem  Grunde 
zur  wissenschaftlichen  Deduktion  nicht  eignen  und  daß  man  des- 
halb eine  neue  Lehre  von  Begriffen  aufstellen  müsse.  Indem  er  die 
in  der  Astronomie  erprobte  Methode  einführte,  ging  Lambert  von 
Tatsachen,  und  zwar  von  den  einfachsten  aus.  Als  solche  betrachtet 
er  im  Erkennen  die  einfachen  [begriffe.  Sie  lassen  sich  auf  zehn 
Grundbegriffe  zurückführen.  In  der  „Architektonik"  erweiterte 
Lambert  diese  Tabelle.  Als  einfachste  Tatsachen  lassen  sie  sich 
durchaus  nicht  definieren.  Sie  sind  da.  Das  Merkmal  derselben  bildet 
die  Gedenkbarkeit.  und  das  bedeutet,  daß  sie  möglich  sind.  Als 
formeller  Grund  gilt  für  sie  der  Satz  des  Widerspruchs.  Das  ist 
ein  negativer  Grund.  Als  materieller,  positiver  tritt  die  Existeuzmög- 
lichkeit  hervor,  d.  h.  daß  etwas  existieren  kann.  Das  Existenzmögliche 
ist  mit  dem  Begriff  des  Soliden  und  dem  Begriff  der  Kräfte  gleichbe- 
deutend. Das  Solide  ist  das  materiale  Körpersubstrat,  ist  die  mate- 


121 

riale  Substanz.  (Es  existieren  drei  Modifikationen  für  die  Substanz). 
Die  Kräfte  bezeichnet  Lambert  als  immateriale  Substanzen.  Die 
einfachen  Begriffe  sind  für  sich  gedenkbar,  die  zusammengesetzten 
Begriffe  nur  mittels  der  einfachen  (mittelbare  Gedenkbarkeit).  Also 
die  Dinge  sind  überhaupt  gedenkbar,  entweder  als  einfache  Begriffe 
oder  als  solche,  die  leicht  auf  solche  zurückgeführt  werden  können 
(nb.  Grundsätze  und  Postulate).  Die  einfachen  Begriffe  führen, 
im  Sinne  des  formalen  und  materialen  Grundsatzes,  von  der  Form 
zur  Materie  (principia  ac  axi  o  ma  ta).  Die  Begriffe  bilden  ins- 
gesamt das  Reich  der  Wahrheit  oder  der  Möglichkeiten,  das  nicht 
nur  symbolisch,  sondern  auch  tatsächlich  harmonisiert  ist,  weil  die 
Grundlao:e  dieser  Harmonie  das  gemeinsame  Zeichen  :  der  Gedenk- 
barkeit  (d.h.  die  einfachen  Begriffe  und  die  in  ihnen  enthaltenen 
Möglichkeiten)  bildet.  Dieses  Reich  ist  also  unendlich  weit.  Das 
System  der  Wahrheiten  dieses  Reiches  ist  rein  ideal,  hat  rein  sub- 
jektive Bedeutung,  solange  es  bloß  auf  dem  Satze  des  Widerspruchs 
beruht.  Das  Gedenkbare  ist  in  Rücksicht  auf  den  Verstand  möglich. 
Die  logische  Wahrheit  muß  zur  metaphysischen  werden,  muß  auf 
eine  positive  Basis  gestellt  werden.  Was  gedenkbar  ist,  das  ist  zu- 
gleich existenzmöoflich.  Die  logische  Wahrheit  bildet  die  Grenze 
zwischen  dem  rein  Symbolischen  (der  bloßen  Benennung)  und  dem 
logisch  Gedenkbaren,  hingegen  die  metaphysische  eine  solche  zwi- 
schen dem  bloß  Gedenkbaren  und  dem  Reellen,  Kategorischen.  Es 
gibt  keinen  Unterschied  zwischen  dem  principium  cognos- 
<îendi  und  dem  essendi.  Lambert  leitet  aber  daraus  die  Schluß- 
folgerung ab.  daß  die  Wahrheiten  für  uns  das  principium  co- 
g  n  o  s  c  e  n  d  i  —  der  Existenz  Gottes,  dagegen  Gott  das  principium 
essendi  —  für  Wahrheiten  ist.  Die  logische  Wahrheit  gleicht 
also  —  streng  genommen  —  der  metaphysischen,  vorausgesetzt, 
daß  sie  von  Gott  gedacht  war.  Das  Existenzmögliche  muß  in  Gott 
begründet  w^erden.  Die  höchste  Formel  für  alles,  was  gedenkbar 
ist,  was  existiert  und  gewollt  wird,  enthält  nicht  nur  die  logische 
und  die  metaph3-sische,  sondern  auch  die  moralische  Wahrheit. 
Diese  drei  Wahrheiten  haben  denselben  Umfang  und  fallen  gänz- 
lich zusammen.  Daraus  entwickelte  Lambert  seine  beste  Welt,  die 
von  vielen  möglichen   die  einzig  wirkliche  ist. 

Die  ganze  Weltanschauung  leitete  Lambert  aus  seiner  Theorie 
der  Begriffe  ab.  (Wahrheit  und  Irrtum.)  Dem  L'rtum  (der  vom 
Scheine   zu    unterscheiden    istj    widmete    Lambert    eine    Abteilung 


122 

in  seinem  „Organon".  Der  Irrtum  entsteht  nur  in  zusammengesetz- 
ten Begriffen.  Die  einfachen  Begriffe  enthalten  in  sich  den  mate- 
rialen  Grund  für  unsere  Erkenntnis,  aber  sie  enthüllen  die  Existenz 
selbst  nicht.  Man  soll  wissenschaftlich  zu  erkennen  wissen,  umso- 
mehr  da  wir  unseren  ganzen  Erkenntnisinhalt  auf  dem  Wege  der 
Erfahrung"  s^ewinnen. 

Es  fällt  nun  nicht  schwer,  daraus  die  Bedingung  für  das  streng 
wissenschaftliche  Verfahren  abzuleiten,  das  von  dem  rein  beschrei- 
benden, historischen  verschieden  ist.  Eine  solche  Bedingung  muß 
als  Verhältnis  zwischen  dem  materialen  Erkenntnisgrund  und  der 
Erfahrung  gelten.  Unsere  Vorstellungen,  die  in  der  Regel  ihrer  Natur 
nach  empirisch  sind,  müssen  ein  für  die  Grundtatsachen  wichtiges 
Merkmal  besitzen.  Sie  müssen  gedenkbar,  und  zwar  entweder  un- 
mittelbar oder  mittelbar  sein.  Sie  sind  gedenkbar,  d.  h.  sie  sind 
auch  für  die  Zukunft  möglich,  so  daß  wir  in  der  Zukunft  nicht 
gezwungen  sein  werden,  uns  auf  die  Erfahrung  zu  berufen.  Sie  sind 
für  uns  schon  von  der  Erfahrung  unabhängig,  und  zwar  unabhängig  in 
ihrer  Begründung;  sie  sind  also  apriorisch.  In  diesem  Sinne  hatte 
Lambert  sein  a  priori  gefaßt.  Die  Wissenschaften,  die  sich  auf  ge- 
denkbare Begriffe  aufbauen,  sind  apriorisch.  Im  Grund  genommen, 
kann  in  diesem  Sinne  jede  Wissenschaft  apriorisch  werden.  Der  abso- 
lute Apriorismus  gebührt  nur  dem  göttlichen  Intellekte.  Unsere  aprio- 
rische Wissenschaft  hat  noch  eine  Grenze  für  sich.  Sie  soll  nämlich 
die  streng  und  teleologisch  gefaßte  Wirklichkeit  ausdrücken  ;  eine 
solche  streng  beweisende  Teleologie  gibt  es  aber  nicht.  Daraus 
folgt,  daß  die  Existenz  kein  Thema  des  apriorischen  Wissens  ist. 
Daß  etwas  existiert,  muß  immer  empirisch  bewiesen  Averden.  Des- 
halb umfaßt  die  apriorische  Wissenschaft  nur  das  Reich  der  Mög- 
lichkeiten,   also   nicht  die  Existenz,    sondern   das  Existenzmögliche. 

Die  Erklärung  der  Existenz  gehört  zur  Erfahrung.  Daher  bie- 
tet sich  auch  hier  Gelegenheit  zum  Irrtum.  Sofern  wir  die  aprio- 
rische Möglichkeit  auch  a  posteriori  bestätigen,  —  und  ein  sol- 
ches Verfahren  ist  immer  angezeigt,  —  dürfen  wir  sie  mit  Recht 
als  existierend  annehmen,  ohne  uns  des  Zweckbegriffes  zu  bedienen. 
Auf  diese  Weise  gehen  wir  von  der  Erkenntnis  a  priori  zu  der 
a  posteriori  über.  Wichtiger  erscheint  jedoch  in  Hinsicht  auf 
den  Bereich  der  Anwendung  der  umgekehrte  Weg.  Wir  können 
Möglichkeiten  aposteriorisch  nicht  nur  bestätigen,  sondern  sie  auch 
finden.  Hier  begnügen  wir  uns  nicht  mit  der  gemeinen  Erkenntnis, 


123 

sondern  indem  wir  den  Irrtum  sowie  alles  das.  was  sich  an  die 
Erfahrung  selbst  knüpft,  ausschalten,  erheben  wir  uns  zur  wissen- 
schaftlichen Erkenntnis.  Wir  verwandeln  die  Erkenntnis  a  poste- 
riori in  die  rein  apriorische  in  dem  Sinne,  daß  sich  in  den 
Gründen  schon  nichts  aposteriorisches  befindet.  Das  Ziel  des  Er- 
kennens  bildet  die  Umbildung  einer  jeden  historischen  Erkenntnis 
in  die  wissenschaftliche,  apriorische,  rein  ideale.  So  würde  Lamberts 
Realismus  in  Idealismus  übergehen.  Doch  ist  die  letzte  Aussage 
von  dem  rein  Idealen  nur  scheinbar  ;  dem  Lambertschen  S3'stem 
liegt  der  Begriff  des  Soliden  zugrunde,  welches  wir  nur  als  eine 
physische  Masse  ( —  der  die  Eigenschaft  der  Undurchdringlichkeit 
anhaftet  — )  begreifen  können  und  welches,  der  Leibnizischen  Mo- 
nade entsprechend,  an  den  Begriff  der  Kraft  gebunden  ist.  Diese 
These  kann  nur  als  Fingerzeig,  als  selbstverständlicher  Wunsch 
betrachtet  werden,  der  noch  deshalb  unerfüllbar  erscheint,  weil  wir 
doch  nur  einen  Teil  der  Wirklichkeit  kennen.  Die  empirische 
Wissenschaft  läßt  sich  nicht  immer  auf  eine  apriorische  zurück- 
führen. Lambert  spricht  sogar  von  einem  Abstände  zwischen  der 
apriorischen  und  der  aposteriorischen  Erkenntnis.  Im  Prinzip  be- 
steht ein  solcher  Abstand  nicht,  aber  in  der  Praxis  unseres  Erken- 
nen s  kommt  er  zum  Vorschein.  Die  Behauptung,  —  die  sich  aus 
Lamberts  Anschauungen  ergibt,  —  daß  die  Erfahrung  schon  über- 
flüssig erscheinen  könnte,  wäre  ein  Vorrecht  der  absoluten  Wissen- 
schaft, die  nur  als  unerreichbares  Ideal  besteht. 

Das  sind  nun  Laraberts  Anschauungen  von  dem  Wesen  der 
Begriffe  und  dem  Apriorismus.  Unsere  Erkenntnis,  die  mit  einfachen 
Begriffen  arbeitet,  kann  sich  entweder  in  apriorischer  oder  aposte- 
riorischer, progressiver  oder  regressiver  Richtung  bewegen.  In  der 
empirischen  Wirklichkeit,  sofern  es  sich  um  die  Richtung  der  Reihe 
(Gründe  — Folgen,  Folgen  —  Gründe),  und  um  die  Mittel  handelt,  deren 
wir  uns  im  ersteren  und  im  letzteren  Falle  bedienen  können,  gibt 
es  eine  Grenze  zwischen  dem  a  priori  und  a  posteriori,  und 
Lambert  zieht  eine  solche.  Aber  es  kann  —  wie  Lambert  meint  — 
der  Fall  vorkommen,  daß  man  einen  Mittelweg  einschlagen  muß, 
wenn  es  uns  nicht  gelingt,  die  apriorische  oder  die  aposteriorische 
Reihe  aufzustellen.  Als  Ausweg  wird  dann  die  anal3^tisch-S3'nthe- 
tische  Methode  dienen  müssen.  Näheres  über  diesen  („kombinierten") 
Weg  gibt  aber  Lambert  nicht  an. 


124 

Im  Verhältnisse  zum  Kantischen  Kritizismus  lassen  sich  außer 
den  oben  angeführten  folgende  weitere  Parallelen   nachweisen  : 

a)  Lamberts  Grundbegriffe  repräsentieren  in  seiner  Reform  das- 
selbe, was  Kant  in  seiner  „Kritik  d.  r.  Vernunft"  als  Kategorien 
bezeichnet.  Sie  ermöglichen  die  Erfahrung.  Sie  sind  apriorisch  und 
bilden  die  Grundlage  für  alle  Begriffe.  Der  Mangel  in  Lamberts 
Kategorienlehre  besteht  sowohl  in  der  Konstruktion  und  in  der  Ablei- 
tung  der  Kategorien,  wie  auch  in  der  Festsetzung  eines  numeri 
clausi.  In  der  „Architektonik"  werden  ja  mehr  als  zehn  solche 
Grundbegriffe  angeführt,  darunter  auch  der  Schall,  die  Hilfszeitwörter, 
ja  selbst  Bindewörter.  Was  die  Deduktion  anbelangt,  finden  wir  bei 
Lambert  keine  Inkonserpienz,  denn  da  diese  Begriffe  unbestimmbar 
sind  und  man  darauf  nur  hinweisen  kann,  so  bleibt  nichts  anderes  übrig, 
als  sie  zu  denken.  Und  die  Wahl  war.  im  Grund  genommen,  deshalb 
unfreiwillig,  weil  hierin  der  formale  Satz  vom  Widerspruch  den 
Ausschlag  gab.  Allerdings  fehlt  uns  eine  Formel  für  die  Systema- 
tisierung. Lambert  gab  sich  Mühe,  die  Zahl  der  Grundbegriffe  fest- 
zusetzen. Ob  aber  dieselbe  zu  groß  oder  ob  sie  unvollständig  ist, 
diese  Fracke    steht  in  Lamberts    Kateoforienlehre    offen. 

b)  Lambert  hat  den  Gedanken,  der  im  Worte  „Mittelweg"  enthal- 
ten sein  mochte,  nicht  entwickelt.  Es  fehlt  bei  ihm  das  Kantische 
Problem  der  Form  und  der  Materie  der  Erkenntnis  (der  Erfahrung, 
der  Erscheinung).  Eine  Regel  für  ein  beständig  apriorisch-aposte- 
riorisches Verfahren  gibt  es  bei  ihm  nicht.  Über  ein  Wissen,  das  halb 
ideal,  halb  real  jväre,  läßt  er  sich  gar  nicht  aus,  aber  man  kann  sich 
die  Frage  stellen,  ob  Lambert  überhaupt  die  Absicht  hatte,  eine 
solche  in  seiner  Lehre  ero-änzende  Theorie  als  notwendijy  hinzu- 
stellen.  Lambert  nahm  eine  Regel  für  die  Zurückführung  der  apo- 
steriorischen Erkenntnis  auf  das  apriorische  an,  er  zeigte,  dali 
zwischen  beiden  ein  Abstand  infolge  des  kleinen  erkenntnistheore- 
tischen Wirklichkeitsbereiches,  nicht  aber  infolge  des  angeblichen 
qualitativen  Unterschiedes  der  Gebiete  bestehe.  Es  galt  also  für  ihn 
seine  These  vom  Apriorismus  in  dem  Sinne,  wie  für  Kant  die 
Lehre  von  der  Form  und  Materie.  Sonst  wäre  Lamberts  Identifi- 
zierung der  logischen  Wahrheit  mit  der  metaphj'^sischen,  und  noch 
mehr  seine  „transzendente"  Form  und  sein  Reich  des  Existenz- 
möglichen (nicht  der  Existenz  selbst)  nicht  verständlich.  Wir  müs- 
sen uns  an  die  Lambertsche    Bestimmung  der  Gründe  für  die  Ge- 


125 

denkbarkeit  erimierii.  Lamberts  Mittelweg  wurde  nur  der  Genauigkeit 
halber,  d.  h.  als  eventueller  Fall  eingeführt. 

c)  Lamberts  wesentliche  Identifizierung  der  logischen  Wahrheit 
mit  der  metaphysischen  ist  Kants  allgemeiner  Weltanschauung  nicht 
fremd.  Kant  hatte  aber  in  der  „Kritik"  die  Sache  eingeengt,  drängte 
sie  zusammen,  und  vertiefte  sie  für  die  Erkenntnistheorie.  Aus  die- 
ser Tendenz  ist  z.  B.  Kants  Definition  des  Urteiles  entsprungen. 

Aus  der  Lambertsehen  Lehre  vom  Apriorismus  ergeben  sich 
folgende  vergleichende  Betrachtungen  : 

a)  Lamberts  a  priori  bedeutet:  vor  der  Erfahrung  ;  es  drückt 
aber  vor  allem  den  Gedanken  aus  :  unabhängig  von  (den  Elemen- 
ten der)  Erfahrung.  Dies  soll  aber  durchaus  nicht  bedeuten  :  wider 
die  Erfahrung,  oder  :  abseits  von  der  Erfahrung. 

i^)  Lambert  hat  die  Kantische  für  das  Problem  der  Form  und 
der  Materie  fundamentale  Frage  :  wie  sind  synthetische  Urteile  a 
priori  möglich?  nicht  gestellt.  An  die  mathematischen  Urteile  und 
den  Apriorismus  denkend,  fragte  aber  auch  Lambert:  wie 
ist  streng  wissenschaftliche  Erkenntnis  möglich?  Diese  Frage  ist 
ihrem  Wortlaut  nach  sogar  der  Kantischen  ähnlich:  wie  ist 
die  Tatsache  der  Erkenntnis  möglich  ? 

Y)  Kants  transzendentale  Deduktion,  deren  Durchführung  in  der 
transzendentalen  Analytik  von  Kant  als  die  schwerste  Aufgabe  be- 
zeichnet wurde,  findet  man  bei  Lambert  nicht.  Die  Frage  selbst: 
wie  können  reine  Begriffe  Grundsätze  der  Erfahrung  werden?  — 
folgt  aus  Lamberts  Theorie  (Die  Verifizierung  der  Begriffe  a  priori  ; 
die  Zusammensetzung  der  Begriffe).  Diese  „schwerste"  Aufgabe 
Kants  bestand  darin,  daß  gegen  die  hergebrachten  Behauptungen 
gefragt  werden  sollte,  ob  in  den  synthetischen  Urteilen  die  Empirie 
mit  dem  Apriorismus  in  Einklang  gebracht  werden  kann.  Das  hat 
aber  schon  Lambert  getan,  wie  er  auch  schon  die  Deduktion  der 
zusammengesetzten  Begriffe  verlangte. 

5)  Lambert  kannte  den  Terminus  „transzendental"  nicht.  Er 
gebrauchte  das  Wort  „transzendent",  in  dem  Sinne,  daß  die  Begriffe 
und  Urteile  „transzendent"  sind,  d.  h.  daß  sie  sich  z.  B.  von  der 
Körperwelt  auf  die  Intellektualwelt  übertragen  lassen.  Li  dem 
Sinne  sprach  er  von  der  transzendenten  Form,  und  von  der 
transzendenten  Optik  und  Perspektive.  („Phänomenologie.") 

So  stellt  sich  die  Übersicht  des  Verhältnisses  der  Lehre  Lam- 
berts zu  Kants  Kritizismus  dar.  Das  in  der  Einleitung  ausgesprochene 

Bulletin  I— II.  4 


126 

Urteil  des  Verfassers  wurde  im  einzelnen,  aber  noch  nicht  im  großen 
und  ganzen  begründet.  Es  sollen  noch  Kants  vorkritische  Ideen  be- 
rücksichtigt werden.  Kant  strebte  langsam,  geradezu  mühsam,  aber 
mit  großer  Beharrlichkeit  und  mit  Erfolg  nach  seinem  Kritizismus. 
Deshalb  sind  auch  alle  seine  vorkritischen  Probleme  ein  Vorbereitungs- 
material. Im  J.  176-4  hatte  Kaut  den  Einfluß  des  dogmatischen  Ratio- 
nalismus schon  völlig  überwunden  und  sich  gerade  von  dem  des 
Empirismus  freigemacht.  In  seinen  Schriften  hatte  er  gewisse  The- 
men fast  in  ähnlicher  Weise  wie  Lambert  behandelt.  Mit  Recht 
betonten  auch  die  beiden  Philosophen  die  Gemeinsamkeit  ihrer 
Methode  und  dasselbe  Streben  (wie  sie  uns  ebenfalls  iu  ihren  phy- 
sisch-mathematischen Anschauungen  entgegentritt).  Aber  Lambert 
hatte  damals  schon  die  ganze  Reform  entwickelt  und  erfaßte  Probleme, 
die  von  Kant  nicht  in  Angriff  genommen  worden  waren.  Lamberts 
Werk  und  seine  Briefe  gaben  Kant  einen  neuen  Anstoß  und  veran- 
laßten  ihn  zur  ErAveiterung  des  Themas.  Kant  selbst  betrachtete  sich 
als  Lamberts  Schuldner.  Obgleich  Kants  vorkritische  Schriften  in 
gewissen  Anschauungen  mit  Lambert  übereinstimmten,  standen  sie 
gegen  Lamberts  philosophische  Stellung  zurück  und  wiesen  Un- 
terschiede auf.  Wenn  sie  also  schon  Kant  nur  zum  Kritizismus 
(was  teilweise  schon  im  J.  1770  in  der  Schrift  :  „De  mundi  sen- 
sibilis  atque  intelligibilis  forma  et  principiis"  stattgefunden  hat), 
hinführen  mußten,  so  erscheint  die  Behauptung,  daß  die  Lambertsche 
Ref)rm  von  Kants  Kritizismus  weit,  sogar  sehr  weit  entfernt  ist, 
als  unbegründet,  als  falsch. 

Kant  stand  unter  dem  Einflüsse  der  Leibnizischen  Lehre  und 
verband  noch  in  der  „monadologia  ph3^sica"  den  Raum 
mit  der  Monade.  Dieses  Problem  und  das  der  Zeit  bildete  da- 
mals nebst  den  Dissertationen  über  die  logischen  Erkenntnisgr.ünde 
und  über  die  einzig  möglichen  Beweise  für  das  Dasein  Gottes 
(woraus  die  Freiheit  des  Menschen  abgeleitet  wurde)  das  Haupt- 
thema für  Kant.  Er  arbeitete  es  mehrmals  um.  Für  Lambert  waren 
Raum  und  Zeit  Tatsachen.  Er  blieb  bei  dieser  Behauptung  ste- 
hen. Raum,  Zeit  und  die  Kritik  der  logischen  Sätze  führten  hinge- 
gen Kant  zum  Wendepunkte  im  J.  1770  und  in  d.  J.  1772,  1776. 
Die  Erschließung  dessen,  was  später  in  der  transzendentalen  Ästhetik 
hervortrat,  als  Hinweis  für  das  gesamte  Erkenntnisgebiet,  fand  gleich- 
zeitig mit  Lamberts  Tode  statt.  Lambert  hat  Kants  kritische  These 
vom  Räume  und  von  der  Zeit  nicht   beeinflußt,    ebensowenig  seine 


127 

Anschauungen  vom  J.  1770  über  den  m  un  dus  i  n  telli  gibilis 
und  sensibilis.  Er  hat  aber  Kant  auch  in  diesen  Ideen  bestärkt 
und  ihn  durch  seinen  abweichenden  Standpunkt  zu  ihrer  Aufstel- 
lung angeregt.  Gewili  hat  Kant  nicht  ohne'  Grund  an  Lambert 
seine  Dissertation  v.  J.  1770  als  Antwort  auf  dessen  letzten  Brief 
(v.  J.  1766)  geschickt.  Die  gänzliche  Ausarbeitung  des  neuen  Ge- 
sichtspunktes fand  ohne  Zweifel  unter  dem  Einfluß  der  Lambertschen 
Reform,  ihrer  Probleme,  statt.  Vor  d.  J.  1770  gestalteten  sich  Kants 
Anschauungen  oft  in  Übereinstimmung  mit  den  Lambertschen,  aber 
von  ihnen  unabhängig,  da  sie  vor  d.  J.  1764  entstanden  waren.  Lam- 
bert griff  damals  weiter,  tiefer  als  Kant.  Nachdem  Kant  die  logischen 
Sätze,  hauptsächlich  Leibnizens  und  Wolffs,  bewältigt  hatte  („Nova 
dilucidatio").  näherte  er  sich  in  der  „Falschen  Spitzfindigkeit"  dem 
Punkte,  von  dem  Lambert  ausgegangen  war.  d.  h.  er  ging  nun  daran, 
den  Rationalismus  durch  den  Empirismus  zu  verbessern  und  umge- 
kehrt. Zwar  war  Lambert  mit  Kants  Behauptung  von  den  syllo- 
gistischen  Figuren  nicht  einverstanden.  Die  logisch-metaphysische 
Frage  der  Abhandlung  Kants  war  ihnen  aber  gemein.  Kants  Schrif- 
ten v.  J.  1762  und  sein  Briefwechsel  berührten  immer  und  immer 
wieder  die  Lambertsche  Frage,  ob  und  in  welcher  Gestalt,  in  wel- 
chen Grenzen  die  Metaph3'sik  möglich  sei  V  Ob  sie  als  Grundlehre 
möglich  sei?  An  diese  Fragen  knüpften  sich  noch  andere,  haupt- 
sächlicli  bei  Lambert.  Die  Geistesverwandtschaft  zwischen  Kant 
und  Lambert  bestand  schon  damals.  Aber  auch  die  Unterschiede 
lassen  sich  nicht  in  Abrede  stellen. 

Das  Gesetz  der  Erhaltung  der  Kraft,  zu  welchem  Kant,  wie 
Lambert,  zuerst  auf  Grund  mathematisch-physischer  Betrachtungen 
gelangt  war,  erfaßte  Kant  noch  im  J.  1755  als  logische  Konsequenz 
des  Satzes  vom  Grunde.  Indem  er  die  Behauptung  ableitete,  daß 
die  Summe  des  Reellen  eine  Konstante  ist,  bereitete  er  auf  diese 
Weise  die  Mittelstellung  zwischen  der  „harmonia  praestabi- 
lita"  Leibnizens  und  der  nach-Leibnizischen  Theorie  vom  „influ- 
xus  physicus."  Lambert  stellte  sich — so  sehr  es  auch  einer  von 
seinen  Interpreten  leugnet  —  auf  denselben  Standpunkt.  Mit  der 
Anschauung  des  wirklich  Reellen  entwickelte  Kant  seinen  meta- 
physischen Optimismus,  der  anfangs  auf  die  Idee  von  der  besten 
und  wirklichen  Welt,  die  uns  fast  wie  die  von  Anseimus  anmutet, 
später  auf  die  ästhetisch-moralischen  Faktoren  aufgebaut  wurde. 
Lambert    bekennt  sich  zu  dem  gleichen    Optimismus  ;    er  ließ  sich 

4* 


128 

aber  von  einer  mehr  exakten  Idee  des  Paiientheisuius  leiten.  Gutt, 
der  nns  die  Gewähr  bietet,  daü  diese  Welt  die  einzige  und  beste 
ist,  vereinigt  im  Denken  die  logische  Wahrheit  mit  der  metaphy- 
sischen. Diese  Konklusion  ist  uns  auch  aus  Lamberts  Lehre  her 
bekannt.  Innerhalb  der  Grenzen  unserer  Erkenntnis  müssen  jedoch 
diese  Wahrheiten  auseinander  gehalten  werden,  wenn  wir  nicht  in 
den  Fehler  des  Rationalismus  verfallen  sollen.  Lambert  erweiterte 
diesen  Gedanken.  Er  wollte*  auch  die  entschiedene  Abgrenzung  der- 
selben vermeiden,  um  nicht  in  den  Fehler  des  Empirismus  zu  ver- 
fallen, der  zu  der  Behauptung  führen  müßte,  daß  die  abgegrenzten 
Gebiete  qualitativ  verschieden  sind.  Nach  der  Absonderung  der 
Logik  von  der  Metaphysik  stellte  Kant  seine  Ansicht  über  die 
falsche  Spitzfindigkeit  der  vier  syllogistischen  Figuren  dar.  Hin- 
gegen betoute  Lambert  den  Nutzen  aller  Figuren  und  gab,  neben 
anderen  logischen  Reformen,  auch  noch  die  „dicta"  für  die  drei 
letzten  Figuren.  Mit  Kants  Anschauung  über  die  Wichtigkeit  des 
Unterschiedes  zwischen  den  analytischen  und  den  synthetischen  Ur- 
teilen war  er  einverstanden  und  —  als  wenn  er  die  späteren  Sy- 
steme Krauses  und  Hegels  geahnt  hätte,  —  hob  er,  wie  Kant  die 
Bedeutung  des  Unterschiedes  zwischen  der  logischen  und  der  reel- 
len Verneinung  hervor.  In  der  Anwendung  dieser  Urteile  weichen 
aber  die  Philosophen  voneinander  ab.  Kaut  schrieb  der  Metaphysik 
(der  Philosophie)  ausschließlich  die  analytische  Methode  zu  und  er- 
blickte den  bisherigen  Hauptfehler  darin,  daß  die  Betrachtungen  mit 
den  Definitionen  anfingen.  Die  Philosophie  müsse  zuerst  analytisch 
ihie  Elementargründe  feststellen  und  die  Grundbegriffe,  deren  Zahl 
im  Gegensatz  zur  Mathematik  groß  ist,  am  Ende  ableiten.  Es  folge 
daraus,  daß  auch  die  Grundurteile  für  die  Philosophie  und  die  Ma- 
thematik verschieden  seien.  Man  müsse  Tabellen  der  Grundurteile 
schaffen  und  das  sei  die  Aufgabe  der  wahren  Philosophie.  Lambert 
verfaßte  in  demselben  Jahre  (1764)  das  Register  der  Grundbegriffe 
und  das  „organon  quantoruin"  für  die  Mathematik.  Kant  empfahl 
der  Philosophie  als  Muster  die  empirisch-physische,  Lambert  die 
mathematische  Methode.  Die  s^nithetische,  wissenschaftlich  gestellte 
Methode  könne  der  Philosophie  nicht  schaden,  d.  h.  sie  soll  niemals 
zu  den  Fehlern  der  Rationalisten  führen.  Die  Stellung  der  Defini- 
tionen am  Anfange  wird  empfohlen.  Sie  müssen  aber  durch  nicht 
definierbare  Tatsachen  vorausgesetzt  werden.  Die  mathematische 
Methode  gelx'  also  der  Philosophie  die  Garantie,    daß    ihre    Ergeb- 


129 

Tiissc  streng  sind.  Lambert  ging  über  Kant  hinaus.  Er  schloß  sich 
Kants  damaliger  Meinung  nicht  an,  daß  die  mathematische  Methode 
in  der  Philosophie  unfruchtbar  und  schädlich  sei.  Kant  wies  damals 
auf  die  differenten  Gegenstände  der  Philosophie  und  der  Mathema- 
tik hin.  Lambert  tat  es  ebenfalls.  Kant  meinte,  daß  die  dringendste 
Aufgabe  der  Philosophie  in  der  grammatischen  Analysis,  d.  h.  in  der 
Erklärung  der  verworrenen  und  endlich  dunklen  Worte,  nicht  der 
Dinge  bestehe.  Lambert  stellte  (gleichzeitig  mit  Kant,  im  J.  1764) 
die  grammatische  Symbolik  der  methaph3"sischen  Wahrheit  entge- 
gen und  setzte  den  Parallelismus  voraus,  dem  er  die  Mathematik 
annäherte.  Außerdem  behandelte  er  neben  dem  Probleme  des  Irr- 
tums besonders  das  wichtige  Problem  des  Scheins.  Der  Frage  der 
Unvollkommenheit  der  Sprache  widmete  er  seine  ganze  „Semiotik." 

Nach  dem  Realgrund  für  das  Dasein  Gottes  suchend,  beschäf- 
tigte sich  Kant  mit  einer  genaueren  Analysis  dessen,  was  auch 
Lambert  Existenz  nannte.  Von  Wolff,  Baumgarten  und  Crusius  aus- 
gehend, versuchte  Kant  (1763)  den  Begriff  des  Daseins  zu  erklä- 
ren. Das  Dasein  war  für  ihn  die  von  unserer  Vorstelluno;  unab- 
hängige  Wirklichkeit.  Als  solche  ist  sie  immer  möglich.  Er  suchte 
also  die  Bedingungen  für  die  Möglichkeit  zu  fassen.  Es  sind  dies:  die 
logische,  formale  (Satz  des  Widerspruchs)  und  die  materiale,  reelle 
(data).  Wenn  im  Datum  nichts  Denkliches  gegeben  sei,  dann  müsse 
etwas  unmöglich  sein.  Diese  Betrachtungen  (welche  hier,  wie  an 
anderen  Stellen  —  so  z.  B.  die  Behauptung  vom  Räume  in  der  Ab- 
handlung V.  J.  1770  —  terminologisch  ungenau  in  Kuno  Fischers 
monumentalem  Werke  „L  Kant  und  seine  Lehre"  vorkommen)  er- 
innern uns  an  die  Lambertsche  Analysis  der  Gedenkbarkeit  und 
sind  bei  Kant  wie  bei  Lambert  ohne  Zweifel  eine  Reminiszenz  der 
Leibnizischen  These,  daß  alles,  was  denkbar  ist,  vom  inneren  Wi- 
derspruche frei  sein,  und  was  existiert,  begründet  werden  muß. 

Nach  dem  J.  1764  entwickelte  Kaut  die  Gedanken  von  der  Un- 
möglichkeit der  Metaphysik  des  Übersinnlichen.  Mit  diesen  Gedanken, 
die  die  leitende  Rolle  der  Metaphysik  für  unser  allgemeines  intelle- 
ktuelles Leben  nicht  bestreiten,  bereitete  Kant  die  spätere  These  vom 
Dinge  an  sich  vor.  Das  fand  nach  dem  ersten  Briefwechsel  mit  Lam- 
bert (1765)  und  nach  dem  Erscheinen  des  Lambertschen  „Organen" 
(1764)  statt.  In  diese  Zeit,  aber  etwas  später,  fällt  Kants  allmähliche 
Absonderung  der  Gebiete  des  praktischen  und  des  künstlerischen  Er- 
kennens.  Lambert  war  von  der  Unzulänglichkeit  und  Schädlichkeit 


130 

der  bisherigen  Metaphysik  überzeugt,  sprach  es  hauptsächlich  in 
den  l^riefen  aus  ;  aber  er  war  der  Meinung,  daß  er  das  Werk  von 
Grund  auf  umgebaut  habe.  Seine  Metaph3^sik  wurde  auf  synthe- 
tische Urteile  gegründet,  welche  selbst  durch  den  Begriff  des  Lam- 
bertsohen  Apriorismus  diesen  mit  der  Empirie  versöhnen.  Diesen 
Standpunkt  entwickelte  weiter  Kant,  jedoch  erst  in  der  „Kritik  der 
reinen  Vernunft"  ;  er  vertiefte  ihn,  ähnlich  wie  Lamberts  Katego- 
rien. Die  moralische  Wahrheit  hatte  auch  schon  Lambert  ausgeson- 
dert. Er  hatte  nämlich  neben  dem  logischen  und  dem  metaphysi- 
schen noch  —  als  Mittelstufe  —  das  moralische  „Ganze-System" 
gestellt  (Kennzeichnen:  wissen,  können,  wollen;  principia  :  co- 
gnoscendi,  essendi,  volendi),  woraus  er  das  Reich  der  Systeme, 
endlich  die  Welt  „im  Ganzen"  ableitete.  Er  vertiefte  aber  den 
Gedanken  von  der  moralischen  Wahrheit  kritisch  nicht,  wie  es 
später  Kant  tat.  Lambert  hätte  freilich,  ehe  er  imstande  gewesen 
wäre,  die  Kompetenz  der  moralischen  Erkenntnis  abzusondern,  den 
durchaus  realistischen  Begriff  des  Soliden  reduzieren  müssen.  Was 
das  künstlerische  Erkennen  anbelangt,  hatte  sich  Lambert  in  seiner 
„Phänomenologie"  (1764)  ausgesprochen.  Den  Gegenstand  dieses 
Erkennens  zählte  er  zu  den  Arten  des  Scheines.  Aus  diesem  Scheine 
wie  überhaupt  aus  jedem  soll  die  Wahrheit  erschlossen  werden. 
Lambert  wies  der  Kunst  den  Platz  in  der  „transzerldenten  Perspek- 
tive" an. 

Kant  wurde  durch  Lamb'ert  unstreitig  gefördert.  Auch  Lambert 
hatte  Kants  Schriften  (und  es  waren  die  vor  1764  erschienenen)  ge- 
lesen. Es  wäre  dennoch  kein  Grund  vorhanden,  vom  Einflüsse  der 
damaligen  Anschauungen  Kants  auf  Lambert  zu  sprechen.  Aber 
Kants  Beeinflussung  durch  Lambert  ist  nicht  zu  leugnen.  Das  Ur- 
teil über  diesen  Einfluß  mußte  auf  die  Tatsachen  zurückgeführt 
werden,  deren  Feststellung,  Beleuchtung  und  Hervorhebung,  über- 
haupt Besprechung  die  Aufgabe  vorliegender  Abhandlung  war.  Bei 
der  Abfassung  der  „Kritik  der  reinen  Vernunft"  mußten  sich  Kants 
Gedanken  stets  Lambert  zuwenden.  Dies  beweist  nicht  nur  die 
ursprünglich  geplante  Vorrede  zur  „Kritik  der  rein.  Vernunft", 
nicht  nur  die  Kantischen  Aussagen  über  Lambert,  die  nach  Lam- 
berts Tode  immer  kühler  wurden  und  von  der  ehemaligen, 
fast  könnte  man  sag-en,  Ehrerbieti<^keit  weit  entfernt  waren.  Das 
beweist  der  Inhalt  der  „Kritik  der  reinen  Vernunft",  wenn 
man   sich   nur  in   denselben    versenkt.  Die  einzige,  ganz  kurze,  Er- 


131 

wähnung  seines  Namens  bezieht  sich  auf  einen  Lambertschen  ma- 
thematischen Beweis.  Die  in  der  transzendentalen  Ästhetik  vor- 
kommende Polemik  mit  Lambert  ist  —  wie  schon  früher  ffezeiot 
wurde  —  ohne  daß  dessen  Name  erwähnt  wird,  durchgeführt.  Nur  in 
einem  privaten  Briefe  (an  Bernoullij  bekannte  es  Kant,  daß  er  an  dieser 
Stelle  Lambert  meine.  Er  hatte  Lambert  im  Sinne,  wo  er  die  „Kritik" 
als  Propädeutik  bezeichnete.  An  ihn  wandte  er  sich  in  der  Transzen- 
<lentalen  Analytik  und  Dialektik,  in  der  Methodenlehre.  In  dem 
Kommentar  zur  Lehre  vom  Schein  (I.  Ausgabe)  kommt  er  Lambert 
mit  den  Worten  der  „Phänomenologie"  entgegen.  Von  ihm  oder 
von  Baumgarten  hat  er  den  Namen  und  den  Begriff  der  Architek- 
tonik übernommen.  Er  verdankte  ihm  alles,  was  in  dieser  kurzen 
Zusammenfassung  dargestellt  wurde. 

Um  das  Verhältnis  der  Kantischen  und  der  Lambertscheu  Re- 
form zu  der  s.  g.  Philosophie  der  Erfahrung  deutlicher  hervorzuheben, 
verglich  der  Verfasser  mit  diesen  die  Grundfragen  von  Bacons 
„In Stauratio".  Kant  und  Lambert  betrachteten  sich  Bacon  s-e- 
genüber  als  solche  Reformatoren ,  wie  dieser  selbst  Aristoteles 
gegenüber.  Beide  wandten  ihre  Blicke  oft  auf  Bacon  und  dachten  über 
ein  neues  „Organon"  nach.  Bacon  sprach  von  der  „Mutter  der  Wissen- 
schaften", bemerkte  aber,  daß  eine  solche  noch  fehle.  Kant  und 
Lambert  verkünden  die  Metaphysik,  wie  eine  solche  noch  fehlte. 
Kants  und  Lamberts  Lehre  vom  Schein  übernahm  die  negative 
Hauptbedingung  „interpretationis  naturae"  Bacons.  Besonders  war 
für  die  Art  des  Lambertschen  Realismus  Bacons  Erwähnung  nütz- 
lich. Es  wurde  Bacons  allgemeine  Anschauung  über  den  „globus 
intellectualis",  über  die  Erkenntnisreform,  die  Anschauung  über  die 
Stellung  der  Mathematik,  über  die  Erfahrung  und  die  Tatsachen, 
die  Methoden,  den  Begriff  der  Interpretation  der  Natur  und  die 
Instanzen,  Analogien,  die  Form  und  Materie  der  Dinge,  die  Ein- 
heit und  die  Zweck arsache,  die  Begriffe  der  Metaphj^sik,  der  ersten 
Philosophie,  die  Logik,  die  Deduktion  und  Induktion,  die  „Idolen", 
den  Gebrauch  der  Wörter  —  berücksichtigt.  Die  nach-Baco- 
nische  Frage  über  das  Wesen  der  Tatsache  unseres  Erkennens 
wurde  von  Lambert  gestellt,  von  Kant  nicht  nur  entwickelt,  son 
dern  auch  —  Avie  er  der  Meinung  war,  —  endgültig  präzisiert. 


132 


23.  BIBLIOGRAPHIE. 

I.  ("lasse  (le  i>liîlolo;^i<'. 

»Biblioteka  pisarzôw  j)olskich«.  (Bibliothèque  des  écrivains  polonais)^ 
Nr.  71,  8-0,  pp.  VIII  et  187. 

—  Nr.  72,  8-0,  p.  658. 

Bystron  J.an.  »Slovvianskie  obrzçdy  rodzinne.  Obrzçdy  zwi^zane 
z  narodzeniera  dziecka«.  (Usages  et  cérémonies  observées  dans  les 
familles  slaves.  Cérémonies  à  la  naissance  de  V enfant),  8-0,    p.    148. 

NirscH  Kazimikrz.  »Monografie  polskich  cech  gvvarowych.  Nr.  3. 
Praslowianskie  l'  (Monographies  des  caractères  dialectiques  polonais. 
No.  3    Le  préslave  l'),  8-o,  p.  47. 

RosTAFiÄSKi  J.  »Tchôrz.  kuna  i  ^asica«.  (Lo  martre,  la  fouine 
et  la  belette),  8-o,  p.  25. 

II.  Classe  (riiistoiie  et  de  philosophie. 

»Statuty  kapituJy  katedralnej  WJoclawskiej  z  materyaJôw  przy- 
sposobionych  przez  X.  Pralata  Stan.  Chodyrîskiego«.  (Les  statuts  du 
chapitre  cathédral  de  Wloclaweh),  éd.  par  St.  Chodyriski  et  J.  Fi- 
jaJek,  8-0,  pp.  CCXXI  et  492. 

Taylor  Edward.  »Pojecie  wspôldzielczoéci«.  (L'idée  fondamentale 
de  la  coopération).  8-o,  p.  131. 


>Rocznik  Akademii   Umiejçlnoéci.    Rok  1914/16.    (L'annuaire  de 
V Académie   des    Sciences.   L'année  1914/1916),   8  o,    pp.    LXI  et  185. 


Nakiadein  Akademii  Umiejetnosci. 

Pod  redakcya 
Sekretarza  Generalnego  Boleslawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  1916.  —  Drnkarnia  Uniwersytetu  Jagielloiiskiego,  pod  zarzadein   .1.  Filipowskiego. 


i 


NQ  1  —  10.  JANVIER-DÉCEMBRE  1917 


BULLETIN   INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE 

CLASSE  DE  PHILOLOGIE 
CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 


CRACOVIE 

IMPRIMERIE  DE  L'UNIVERSITÉ 
1919 


Depuis  1885,  l'Académie  publie  le  ^^Bulletin  International*  consacré  aux 
travaux  des  Classes  de  Philologie,  d'Histoire  et  de  Philosophie.  Il  contient  les 
procès  verbaux  des  séances  ainsi  que  les  résumés,  rédigét  en  français,  en 
anglais,  en  allemand  ou  en  latin,  des  travaux  présentés  à  l'Académie. 

Prix  pour  un  an  (dix  numéros)  —  6  K. 

Adresser  les  demandes  à  la  Librairie .  Gebethner  et  Cie,  Cracovie 
(Pologne),  Rynek  Giöwny. 

Publié,  par  l'Académie 

sous  la  direction  du  Secrétaire  général  de  l'Académie 

M.  Boleslas  Ulanowski. 


Table  des  matières. 


Pag« 

Bibliographie 77 

Bienkowski  Piotr.  Deux  études  sur  les  bas-reliefs  historiques  romains  .  17 
Birkeiimajer  Aleksander.    Contributions    à    l'histoire    de    la    philosophie 

au  moyen-âife 73 

Brückner  Aleksander.  Études  sur  la  littérature    polonaise  du   XVII  S.  15 

—  La  mythologie  slave 41 

Dabr»»wski   Jan.   Les  dernières  années    de  Louis  le   Grand  de  Hongrie  .      .        67 

Falskl  Marjan,   La  psychologie  de  la  lecture 66 

Fiericll  Franciszek   Ksawery.    Le  tribunal    de   Ill-e  instance    et   la  cour 

suprême    de  la  diète    considérés    au    point    de   vue    de    l'organisation 

judiciaire    de  la   République  de  Cracovie  (1815  — 1833) 53 

Folkierski  W^Tflyslaw.   Le  Cid  de  Corneille  en  Poloirue 22 

Gamowski   Marjan.  Les  opérations  financières  de  Ko  nie  pendant  la  seconde 

guerre  punique     28 

—  Lh  trouvaille  de  Brzegi  sur  Nida  avec  les  monnaies  du  XIII  siècle  46 
Halecki  Oskar.  L'histoire  de  l'union  de  la  Lithuanie  arec  la  Pologne  .      .       50 

—  Les  monuments  de  la  langue  polonaise  du  moyen-âge  en  Lithuanie  .  26 
KetrzynsUi  Wojciech.  Le  manuscrit  Nr.  470  de  la  Bibliothèque  publique  de 

H.  Lopacinski  à  Lublin 49 

Konopczynski  AViadysïaw.    Les  conseils  donnés  par  Mercier  de  la  Rivière 

à   la   Pologne 60 

Kowalski  Jerzy.  De  Plutarchi  scriptorum  iuvenilium  colore  rhetorico  .  .  38 
Lilientalowa  Regina.     Les  fêtes  juives    dans    le   temps    passé    et    présent. 

III   partie 38 

Lempicki  St.    Jeau    Zamoyski    comme    réformateur    des  hautes    études    en 

Pologne.  Première  partie.  Son  action  dans  l'enseignement  publie.  .  .  11 
OrJowski  BoIesJaw.   Le  sénéchal   Keus  dans   les  romans  français  du  cycle 

de  la  Table  ronde 30 

Pawlowski  Stanislaw.    La  population    romaine-catholique    dans  la   partie 

polono-ruthène  de  la  Galicie.  1.  Etat  de  Tannée   1916.  II.  Fluctuations 

pendant   les   années  19(>()-  1910 70 

Schneider  Stanislaw.     Saint    Hyppolyte    sur    les    mystères    grecs.    I.    Les 

mystères  de   Fhlious.  II.   Les  mystères  d'Eleusis.  IIL  Les  mystères  de 

Rhea-Cybèle 9 

Sinko  Tadeusz.  La  visioa  de  l'abbé  Pierre  dans  le  poème  „Dziady^   d' A.  Mic- 

kiewicz 10 

—  Les  prototypes  des  poésies  funèbres  (Treny)  de  Jean  Kochanowski  .  45 
Szyjkowski  Marjan.  La  tragédie  dans  la  littérature  polonaise  an  XVIII  siècle  39 
Witkowski  Stanislaw.  Métrique  grecque  et  romaine 14 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE. 


I.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

IL' CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 


N»  1—10.  Jan  vier— Décembre.  1917. 

Sommaire.  I  Séance  da  15  janvier;  da  12  février;  da  12  mars;  da  23  avril; 
du  14  mai;  da  11  jain:  da  2  juillet;  du  22  octobre;  du  12  novembre;  du  12 
décembre  p.  1 — 4.  —  II  Séance  du  5  janvier;  du  19  février;  da  26  mars; 
du  2  et  du  16  avril;  du  21  mai;  du  18  juin;  du  3  juillet;  du  8  octobre; 
du  5  novembre;  du  10  décembre  p.  4-6.  —  III  Séance  publique  annuelle  de 
l'Académie  de  sciences  du  30  mai  1917,  p.  7  —  8.  —  IV  Résumés,   p.  9. 


SEANCES 
I.    CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 

SÉANCE  DU  13  JANVIER  1917. 
Présidence  de  M.  C.  MORAWSKI. 

M.  Stanislaw  Schnkidek  présente  son  article:  „Saint  Hippolt/te  sur 
les  mystères  grecs.  I.  Les  mystères  de  Phlious.  II.  Les  mystères  d'Eleu- 
sis. III.  Les  mystères  de  Rhea-Cyhèle" . 

f      M.  Tadeusz  SiNKo  présente  son  article:  „La  vision  de  Vabhé  Pierre 
dans  le  -poème  *Dziady*  d'A.  Mickietoicz". 


SÉANCE  DU  12  FÉVRIER  1917. 
Pké«idknoe  dk  m.  C.  MORAWSKI. 

M.  Jôzef  Kallenbach  présente  le  travail  de  M.  St.  Lempicki:  „Jean 
Zamoyski  comme  réformateur  des  hautes  études  en  Pologne.  Première 
partie:  Son  action  dans  renseignement  public". 

M.  Tadkusz  Grabowski  présente  son  travail:  „Nouvelles  contribu- 
tions à  Vhistoire  de  la  critique  littéraire  en  Pologyie  après  1830^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte- rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  27  février  1917. 

Bulletin  I— n.  1 


SEANCE  DU  12  MARS  1917. 
Phésidenck  de  m.  C.  MORAWSKI; 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  Jan  Gkzeqouzbwski:  „Le  dia- 
lecte méridional  des  Caraïtes  polotiais". 

M.  Ignacy  Chrzanowski  présente  son  travail:  „Les  comédies  d'Ale- 
xandre Fredro". 


SÉANCE  DU  23  AVRIL  1917. 
PUÉKIDENCE   DE   M.    C.    MOEAWSKI. 


M.  Kazimierz  Mouaavski  présente  son  travail:  ^L'histoire  de  la 
littérature  romaine.    V-e  partie^. 

M.  Stanislaw  Witkowski  présente  son  travail:  „Méti'ique  grecque 
et  romaitie^. 


SEANCE  DU  14  MAI  1917. 
Présidence  de  M.  ST.  TOMKOWICZ. 


M.  Alrksandku  Brücknkk  présente  son  travail:  y^Etudes  sur  la 
littérature  polonaise  du  XVII  siècle". 

M.  PioTu  BiKNKOwsKi  présente  son  travail:  ^Leux  études  sur  les- 
bas-reliefs  historiques  7-omains^. 


SEANCE  DU  11  JUIN  1917. 
Présidence  de  M.  C.  MORAWSKI. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Stanislaw  Schneidkr:  „Les 
antiques  ßgures  mythologiques  et  les  croyances  populaires  contempo- 
raines';''. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Adam  Kleczkowski:  „Le 
dialecte  silésiet^allemand  de  Wilamowice  (Galicie  occidentale).  1  Pho- 
nétique et  flexion". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wladyslaw  Folkibrsku 
„Le  Cid  de  Corneille  en  Pologne'"'-. 


) 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Tadrusz  Lbhr:  „Études 
sur  V accentuation  slave'"'' . 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  séance  de  la  Com- 
mission de  l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  10  mai  1917. 


SÉANCE  DU  2  JUILLET  1917. 
Pkksiuknck  i)k  m.  C.  MOKAWSKL 

Le  Secrétaire  présente  le  communiqué  de  M.  Oskar  Halecki:  y^Les 
monuments  de  la  langue  'polonaise  du  moyen-âge  en  Lithuanie^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Tadeusz  Lehr:  „Gram- 
maire de  la  langue  polabe". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Marjan  Gumowski:  „Les 
opérations  financières  de  Borne  pendant  la  seconde  guerre  punique"". 

Le  Secrétaire  présente  l'article  de  M.  Bolbslaw  Ori-owski  :  „Le 
sénéchal  Keus  dans  les  romans  français  du  cycle  de  la  Table  Bonde"". 


SEANCE  DU  22  OCTOBRE  1917. 
Présidknck.  de  m.  C.  MORAWSKI. 

M.  Tadrusz  Guabowski  présente  son  travail:  „Étude  sur  les  sour- 
ces de  Nicolas  Bey'"^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M-me  Regina  Lilikntalowa: 
„Les  fêtes  juives  dans  le  temps  passé  et  présent.  III  partie"". 

M.  Tadeusz  Sinko  présente  le  travail  de  M.  Jekzy  Kowalski:  „De 
Plutarchi  scriptorum  iuvenilium  colore  rhetorico". 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  Commission  anthro- 
pologique du  24  mai  1917  et  le  compte  rendu  de  la  Commission  de 
l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  12  juin  1917. 


SEANCE  DU  11  NOVEMBRE  1917. 
Présidence  de  M.  C.  MORAWSKI. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Marjain  Szyjkowski:  „La 
tragédie  dans  la  littérature  polonaise  au  XVIII  siècle^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  Commission  de 
l'histoire  de  l'art  en  Pologne  du  23  novembre  1917. 


SÉANCE  DU  12  DÉCEMBRE  1917. 
Pkksidenck  de  m.  C.   MORAWSKI. 

M.  Aleksander  Brücknkr  envoie  son  ouvrage:  y,La  mythologie  slave*^. 
M.  Taukusz  Sinko  présente  son  article:  y^Les  prototypes  des  poésies 
funèbres  (Treny)  de  Jean  Kochanowski" . 


II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

SÉANCE  DU  5  JANVIER  1917. 

PKÉSIUENCK    DK    M.    F      ZOLL    SEN. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Marjan  Gumowski:  ^La 
trouvaille  de  Brzegi  sur  Xida  avec  les  monnaies  du  XIII  siècle". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Antoni  Czubrynski:  ^^Twar- 
dowski  et  Pajqk  (Araignée)  et  les  survivances  du  culte  du  feu'^. 


SEANCE  DU  19  FÉVRIER  1017. 
PRÉSIDENCE  DE  M.  V.  ZAKRZEWSKI. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Adam  Chmik.l:  „Les  sceaux 
de  r  Université  de  Cracovie^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  Grzegorzewski:  ^Deux 
ßrmans  des  sultans  du  XVIII  siècle.  Essai  historiques  sur  les  traités 
de  commerce  entre  la  Pologne  et  la   Turquie**. 

M.  WojciE(3n  Keirzynski  envoJe  son  travail:  „Le  manuscrit  Nr  470 
de  la  Bibliothèque  publique  de  H.  Lopacinski  à  Lublin". 


SÉANCE  DU  26  MARS  1917. 
PRÉSIDENCE   DE   M.    V.  ZAKRZEWSKI. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Oskak  Halecki:  „Vhistoire 
de  V union  de  la  Lithuanie  avec  la  Pologne''^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Rafal  Taubenschlag:  „Le 
»ius  sepulcri*  dans  le  droit  romain^. 


SEANCE  DU  2  AVRIL  1917. 
Présidence  de  V.  ZAKRZEVVSKI. 


M.  Fkanciszbk  Kbawery  FiKKicH  présente  son  travail:  „Le  tribunal 
de  III"  instance  et  la  cour  suprême  de  la  diète  considérés  au  point  de  vue 
de  l'organisation  judiciaire  de  la  République  de  Cracovie  (1815 — 1833)^. 


SEANCE  DU  16  AVRIL  1917. 
PKÉilDKNCE   DE    M.   V.    ZAKKZEWSKI. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  WtAuvstAw  Konopczynski; 
„Les  conseils  donnés  par  Mercier  de  la  Rivière  à  la  Pologne^. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu  de  la  Commission  de 
l'i-istoire  de  la  philosophie  en  Pologne. 


SEANCE  DU  21  MAIS  1927. 
Présidence  de  M.  V.  ZAKßZEWSKI. 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  August  SoKotowsKi:  „L'ex- 
pédition de  Dwertiicki  en  Volhynie'^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Wt-AUYstAw  Konopczynski: 
„Le  »Liberum  veto*   en   Pologne^. 


SEANCE  DU  18  JUIN  1917. 
Pkésidknce  dk  m.  V.  ZAKKZEWSKI. 


M.  Stanisj^aw  Ki.'TKZKBA  et  M.  SiANi-itAw  Zacuokowski  présentent 
leur  travail:   „L'histoire  des  sources  juridiques  en  Pologne^. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Makjaxn  Falski:  „La  psy- 
chologie de  la  lecture^. 


SÉANCE  DU  3  JUILLET  1917. 
PiiÉsiDENCE  DK  M.  V.  ZAKRZEWSKL 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Jan  Dabrowski:  „Les  der- 
nières années  de  Louis  le  Grand,  roi  de  Hongrie^. 


M.  Tadeusz  Korzon  transmet  son  travail:  ^Contributions  à  Phistoire 
de  l'activité  militaire  de  Casimir  le  Grand^. 

Le  Secrétaire  présente  le  corapte-rendu  de  la  Commission  de 
rhistoire  de  la  philosophie  en  Pologne. 


SEANCE  DU  8  OCTOBRE  1Q17. 
PKB8IUENCK   DE    M.    V.  ZAKKZEWSKI. 

M.  EuGENnisz  Römer  présente  son  travail:  y,La  population  polo- 
naise  sur  les  bords  de  la   mer   et  dans  le  pays   des  lacs   en  Prusse''^. 

M.  Eugeniusz  Romer  présente  deux  caries  géographiques  de  M. 
Stanislaw  PAwtowuKi:  ^La  poptdation  romaine-catholique  dans  la  par- 
tie polono-ruthène  de  la  Galicie.  I.  Etat  de  Vannée  1916.  IL  Fluctua- 
tions pendant  les  années  1900  — WW-^. 


SEANCE  DU  5  NOVEMBRE  1917. 
PBÉsiDKNCK  DK  M.  V.  ZAKKZEWSKI. 

M.  WLADYSfAw  Choikowski  préscnte  son  travail:  „Les  bourses 
de  Tuchola  et  de  Chehnno  à  Cracovie.  La  colonie  cracovienne  à  lu- 
chola". 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Henryk  Grossman:  „L'évalu- 
ation des  biens  dans  le  Royaume  polotiais^. 


SFANCE  DU  10  DECEMBRE  1917. 
PKÉsiDEscK  DK  M.  V.  ZAKKZEWSKI. 

M.  Wladyslaw  Ghotkowski  présente  son  travail:  „Les  églises 
à  Cracovie  dévastées  par  l' archevêque  M.  J.  Poniatowski.  Contribution 
à  l'histoire  de  l'université''''. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Alk.ksandkr  Bikkkmmajrr: 
Contributions  à  l'histoire  de  la  philosophie  du  moyen-âge'''' . 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Rakai.  Tauhknschlag:  „Le 
droit  grec  dans  les  réponses  et  les  digestes  de  Cervidius  Scaevola^. 

Le  Secrétaire  présenie  le  compte-rendu  de  la  Commission  de 
l'histoire  de  la  philosophie  en  Pologne  du  27  novembre   1917. 


SEANCE  PUBLIQUE  ANNUELLE  DE  L'ACADEMIE  DES  SCIENCES 

DU  30  MAI  1917. 

M.  le  comte  Stanislas  Tarnowski,  président  de  l'Acadérnie, 
-ouvre  la  séance. 

Le  Secrétaire  Général,  M.  Boleslas  Ulanowski,  rend  compte 
■des  travaux  de  l'Académie  pendant  l'année  écoulée  et  annonce  qu'à 
la  Séance  administrative,  tenue  le  29  mai,  ont  été  élus: 

Classe  de  philologie;  membres  titulaires: 

MM.  Pierre  Bieiikowski,  professeur  d'archéologie  classique 
à  l'Université  Jagellonienne. 

Jean  Loé,   professeur  de  philologie  slave  à  la  même  Université. 
Classe  (riiistoire  et  de  philosophie;  membre  titulaire: 

M.  Bronislas  Derabinski,  professeur  d'histoire  universelle 
à  l'Université  de  Léopol. 

Membres  correspondants  : 

M.  Françoi  Bujak.  professeur  d'histoire  d'économie  rurale 
à  l'Université  Jagellonienne. 

M.  Przemysîaw  D^bkowski,  professeur  d'ancien  droit  po- 
lonais à  l'Université  de  Léopol. 

M.  Sigismond  Luba  Radzimiriski,  historien  et  homme 
des  lettres  à  Léopol. 

Classe  des  sciences  mathématiques  et  naturelles;  membre 
titulaire  : 

M.  MarianSmoluchovvski,  professeur  de  physique  expé- 
rimentale a  l'Université  Jagellonienne. 

Membres  correspondants  : 

M.  Miecislas  Kowalewski,  professeur  de  zoologie  de  l'Aca- 
démie d'agriculture  à  Dublany. 

M.  Venceslas  Sierpiriski,  professeur  de  mathématique 
à  l'Université  de  Léopol. 

Le  Secrétaire  Général  proclame  les  noms  des  lauréats  de  cette 
année: 

Le  prix  Erasme  et  Anne  Jerzmanowski  de  44.230  cou- 
ronnes 0*6  h.  est  attribué  à  M.  Antoine  Osuchowski,  avocat 
à  Varsovie  pour  son  activité  humanitaire  et  sociale  pendant  nombre 
4'années. 


8 

Le  prix  Nicolas  Rey  de  4,100  couronnes  ainsi  qu'  une  mé- 
daille d'or  sont  décernés  à  M.  Ladislas  Reymont  pour  l'en- 
semble de  son  oeuvre  littéraire. 

Le  prix  Probus  Barczewski  de  2160  couronnes  est  assigné 
a  M.  Thadée  Sinko  pour  son  livre:  y^V élément  antique  chez  Wys- 
pianski". 

Les  deux  prix  de  peinture,  de  la  même  somme  et  de  la  même 
fondation,  sont  décernés:  l'un  à  M.  Jacques  Malczewski  pour 
son  tableau:  ,^Au  seuil  de  la  vie'^  et  l'autre  à  M.  Jean  Rembowski 
pour  un  cycle  de  portraits  des  officiers  et  des  soldats  de  la  Légion 
polonaise. 

Le  prix  Vladimir  Spasowicz  de  1000  couronnes  est  assi- 
gné a  M.  Jean  Bystron  pour  ses  oeuvres:  1)  Les  coutumes  oh- 
servées  dans  la  vie  familiale  chez  les  Slaves^,  2)  „Les  coutumes  des 
moissonneurs  en  Pologne^. 

Le  prix  Constantin  Simon  de  900  couronnes  destiné  à  ré- 
compenser un  ouvrage  en  langue  polonaise  traitant  des  sciences  phy- 
siques ou  mathématiques  est  décerné  aM.  Venceslas  Sierpiriski 
à  Léopol  pour  son  ouvrage  :   „La  théorie  des  nombres"^. 

Enfin  M.  Joseph  KaUenbach  donne  lecture  de  son  travaih 
^L'oeuvre  d'Henri  Sienkieivicz^ . 


Résumé^ 


o 


1.  SCHNEIDER  STANISLAW.  Sw.  Hipolit  o  greckich  misteryach  :  I- 
Misterya  we  Flius;  II.  Misterya  w  Eleusis;  III.  Misterya  Rei-Cybeli. 
(Der  Kirchenvater  Hippolytos  über  die  yrierliischen  Mysterien  : 
I.    Die    Mysterien    in    Phliits  :    II.     Die    Mysterien  in  Eleusis  f 

III.  Die  Mysterien  der  lihea  und  Kybele). 

t 

I.  Der  Kirchenvater  Hippolytos  verfaßte  ein  Werk  unter  dem 
Titel  :  Philosophumena  (Refutatio  omnium  haeresium).  in  welchem 
er  in  den  Büchern  V — X  verschiedene  gnostische  Systeme  bekämpft. 
Bei  der  Besprechung  des  sethianischen  Systems  erwähnt  er  die 
Mysterien  des  sog.  großen  Mutter  bei  der  Stadt  Phlius,  die  älter 
sind  als  die  eleusinischen.  Am  Tempeltor  in  der  Nähe  der  Stadt 
stand  noch  zu  Hippolyts  Zeiten  (welcher  nach  dem  J.  230  in 
Sardinien  den  Märtyrertod  starb)  ein  Pfeiler  mit  der  Darstellung 
aller  Lehren  der  Sethianer.  Unter  anderem  war  dort  ein  geflügelter 
Graukopf  abgebildet,  der  ein  in  bläulicher  Farbe  gemaltes,  vor 
ihm  fliehendes  Weib,  verfolgt.  Neben  dem  Alten  lesen  wir  die 
Worte  :  Phaos  rhyentes,  bei  dem  Weibe  :  Pheree  phikola.  Der  Ver- 
fasser deutet  die  Aufschriften  folgendermaßen  :  (ez)  'ido:;  pusvTs;  und 
fi  Tea  'se'.öoiXd  (in  das  Licht  fließende  —  die  sich  flüchtende  Rhea). 

II.  Der  Hierophant  in  Eleusis  ruft  den  Versammelten  am  Beginn 
der  M3-sterien  laut  zu  :  Den  heiligen  Sohn,  den  Brimos,  hat  die 
ehrwürdige  Brimo  geboren.  Der  Verfasser  beweist,  daß  Brimo  und 
Brimos  nichts  anderes  sind,  als  nur  Epiklesen  der  großen  Mutter 
Rhea  und  ihres  mächtigen  Sohnes  Zeus.  Das  merkwürdige  Symbol, 
welches  man  in  Verbindung  mit  dieser  Grottesgeburt  zeigte,  nämlich 
eine  frisch  gemähte  Garbe,  erklärt  der  Verfasser  durch  Volksge- 
bräuche, welche  noch  jetzt  bei  Schnittern  üblich  sind.  Auch  eine 
andere  Handlung,  mit  der  die  Priester  die  Mysterien  beendeten, 
das  Ausschütten  von  Wasser  auf  die  Erde  mit  den  Worten:  -Je  xus 
ÔTispy.us,  erklärt  der  Verfasser  im  Sinne  der  bis  heute  bestehenden 


10 

Volksriten.  Zuletzt  interpretiert  er  die  Erwähnung  der  zwei  Geburts- 
arten :  der  unsterblichen,  geistigen,  himmlischen  im  Gegensatz  zur 
körperlichen,  irdischen  oder  sterblichen  Geburt. 

III.  Der  Kult  der  Kybele  drang  zwar  frühzeitig  in  die  eleu- 
sinischen  Mysterien  ein  und  wurde  wahrscheinlich  schon  von 
Peisistratos  eingeführt,  hiedureh  büßten  aber  diese  ihren  agraren 
Cliarakter.  den  sie  mit  dem  Rheakult  erhalten  hatten,  durchaus 
nicht  ein. 


2.    SINKÜ  TADEUSZ.  Mickiewiczowe  widzenie  ks.    Piotra.    {Die    Vision 
des  l*ater  Petrus  bei  Mickiewicz). 

Die  in  der  Überschrift  genannte  Vision  besteht  aus  drei  Teilen, 
die  dem  Gegenstande  und  der  Zeit  nach  verschieden  sind.  Um  die 
Technik  des  prophetischen  Stiles  bei  Mickiewicz  festzustellen,  be- 
handelt der  Verfasser  zuerst  den  mittleren  Teil,  das  Leiden  Polens 
betreffend,  und  weist  nach,  daß  er  in  eine  Transfiguration  des 
Volkes  ausläuft.  Diese  bezieht  sich  auf  Polonia  exsul  nach  dem 
Jahre  1831.  Die  Auferstehung  sollte  erst  vorbereitet  werden  durch 
die  innere  Arbeit  während  der  Emigration.  Sie  sollte  nicht  nur 
Polen  und  anderen  Slawen,  sondern  auch  allen  Völkern  Europas 
Freiheit  bringen.  Diese  hohe  Aufgabe  der  polnischen  Emigranten 
sollte  von  einem  Manne  verkündet  werden,  der  auf  diese  Weise  ein 
wahrer  Erwecker  der  Nationen  werden  sollte.  Ihn  sollte  der  Held 
in  dem  dritten  Teile  der  „Totenfeier"  (Dziady)  in  der  sogenannten 
kleinen  Improvisation  ankündigen,  aber  der  Geist  der  Überhebung 
lenkte  seine  Gedanken  ab  und  verleitete  ihn  zum  Streite  mit  dem 
Schöpfer,  von  dem  er  die  Herrschaft  über  die  Geister  der  Lands- 
leute forderte,  die  er  zum  Glück  anführen  wollte.  Trotz  des  Falles, 
der  auf  solche  Überhebung  folgte,  hoffte  Pater  Peter,  daß  Konrad 
sich  noch  bessern  und  daß  seine  Aufgabe  gelingen  wird.  Diese  Erfül- 
lung der  messianischen  Rolle  prophezeit  er  in  seiner  Vision,  die 
sich  demnach  auf  Kourad  bezieht,  auf  den  der  Dichter  manche 
persönliche  Züge,  besonders  seine  eigene  Genealogie  und  seinen 
eigenen  Namen,  den  er  in  der  mystischen  Zahl  44  ausdrückt, 
übertrus:. 


^1 


4,  isEMPICKI  ST.:  Jan  Zamoyski  jako  reformator  wyiszego  szkol- 
nictwa  narodowego.  Cz.  I.  Dzialalnosc  na  polu  szkolnictwa  paristwo- 
wego.  (Jan  Zattunjshi  als  Itefortnatov  des  Itöheten  Schulwesens 
in  Polen.  I.  Teil.  Seine  Wirksamkeit  auf  dem  Gebiete  des 
Staatsschulwegensj. 

Der  Verfasser  hat  die  Absicht,  der  Akademie  der  Wissen- 
schaften außer  der  in  der  Überschrift  genannten  Arbeit  noch 
zwei  andere  über  Jan  Zamo3^ski  als  Humanisten  vorzulegen,  u.  zw.: 
1)  Die  Schuljahre  J.  Zamo3^skis  (J.  Zamo3^ski  als  Antiquarphilolog) 
und  2)  Jan  Zamoyski  als  Mäzen  der  Humanistenzeit.  Alle  drei  Ar- 
beiten (welche  als  Studien  über  Jan  Zamoyski  betrachtet  werden 
können)  sind  die  Frucht  einer  längeren  Beschäftigung  des  Verfas- 
ser mit  diesem  hervorragenden  Mann  und  lagen  vor  dem  Kriege 
ganz  fertig  vor.  Leider  sind  Handschrift  und  Entwürfe  während 
der  feindlichen  Invasion  spurlos  verschwunden,  so  daß  der  Ver- 
fasser gegenwärtig  an  der  Neuabfassung  dieser  Abhandlug  arbeitet 
und  nun  den  ersten  Teil  vorlegt,  der  ein  für  sich  abgeschlossenes 
Ganze  bildet. 

Nach  kurzer  Charakteristik  des  Zustandes,  in  Avelchem  sich  die 
Krakauer  Universität  bis  1570  befand  und  nach  gedrängter  Dar- 
stellung der  Versuche  einer  Erneuerung  der  Anstalt  (durch  geist- 
liche Synode  und  die  Krakauer  Bischöfe)  schildert  der  Verfasser 
die  Beteiligung  Zamoyskis  an  diesem  Unternehmen  und  hebt  die 
Bedeutung- seines  Eingreifens  und  seiner  Wirksamkeit  auf  dem  Ge- 
biete des  polnischen  Schulwesens  im  humanistischen  Zeitalter  her- 
vor. Unter  der  Mitwirkung  Zamoyskis  —  der  eine  überaus  sorg- 
fältige Schulbildung  genossen  hatte  und  auch  die  volle  Eignung 
besaß,  die  von  ihm  geplante  Reform  durchzuführen  —  wurde  unter 
die  Punkte  in  den  Pacta  conventa  für  Heinrich  de  Valois  auch  die 
Bedingung  aufgenommen,  welche  es  dem  Könige  zur  Pflicht  machte, 
für  die  Erneuerung  der  Krakauer  Akademie  und  Neubesetzung 
der  Lehrstühle  durch  Berufung  von  hervorragenden  Lehrkräften 
zu  sorgen.  Nach  der  Wahl  Heinrichs  wird  Zamovski,  der  als  Mit- 
glied der  Gesandtschaft  nach  Paris  reist,  die  Ausführung  des  gan- 
zen Unternehmens  übertragen.  Es  gelingt  ihm,  den  hervorragenden 
französischen  Juristen  François  Baldouin  zum  Reformator  der  Ja- 
gellonischeu  Universität  und  Professor  des  römischen  Rechtes  zu 
gewinnen,    leider  stirbt  dieser    Mann    während    seiner    Reise    nach 


Polen.  Zamoyski  wendet  sich  nun  an  Paulus  Manutius  mit  der  Bitte^ 
Gelehrte  von   Ruf  für  die  polnische    Akademie  in   Italien   anzuwer- 
ben.    Aus  mannigfachen     Gründen   kommt     dieser     Plan    nicht    zu- 
stande. 

Als  nach  der  Thronbesteigung  Stefan  Bathorys  sich  sein  Ver- 
hältnis als  Vizereichskanzler  zum  König  in  geradezu  idealer  Weise 
gestaltet  hatte,  nahm  er  wieder  seine  lange  gehegten  Pläne  auf 
Gerade  in  dem  Zeitpunkte,  wo  die  polnische  Geistlichkeit  auf  der 
denkwürdigen  Synode  in  Piotrköw  1577  wiederum  an  die  Frage 
der  Hebung  des  wissenschaftlichen  Niveaus  und  einer  besseren 
materiellen  Ausstattung  der  Hochschule  herantrat,  hatten  König  und 
Kauzler  bereits  einen  anderen  Plan  gefaßt.  Da  eine  Wiederbele- 
bung der  alten  Akademie  nicht  recht  durchführbar  erschien,  plan- 
ten sie  die  Gründung  einer  zweiten  Akademie,  einer  anderen  Hoch- 
schule, einer  durchaus  humanistischen,  nach  dem  Vorbild  des  von 
Franz  I  begründeten  französischen  Collège  Royal.  Von  diesem 
großartigen  Plan,  der  so  außerordentlich  fruchtbringend  hätte  wir- 
ken können,  berichteten  schon  K.  Morawski  und  J.  Kallenbach; 
der  Referent  zeichnet  auf  Grund  neu  erschlossener  Quellen  in  ein- 
gehender Weise  die  Geschichte  des  von  dem  Vizekanzler  konsequent 
verfolgten  Projektes,  wie  dieser  sich  in  zahlreichen  Briefen  an 
verschiedene  Gelehrte  wendet,  ja  sogar  einen  besonderen  Abge- 
sandten in  dieser  Angelegenheit  nach  Italien  schickt.  Es  ergingen 
Einladungen  an  die  hervorragendsten  Männer  und  Leuchten  der 
Wissenschaft  der  damaligen  Zeit  wie  Sigonia,  Fulvius  Orsini,  M. 
A.  Muret  (Philologen),  Beruh.  Paternus  und  andere  berühmte  Me- 
diziner aus  Padua,  der  Botaniker  Gurlandinus,  die  Theologen  Bel- 
larmin, Toletus,  Gregor  von  Valencia,  A(|uarius.  Flaminius,  die  Phi- 
losophen Zabarelli  und  Petrelli,  den  Juristen  Pappius  u.  a.;  der 
Al)gesandte  des  Vizekanzlers  war  ebenfalls  nicht  müßig  und  suchte, 
andere,  nicht  minder  berühmte  Männer  zu  gewinnen.  Die  Korre- 
spondenz Zamoyskis,  seine  Bemühungen  und  Anordnungen  in  dieser 
Richtung  sowie  die  Antworten  der  in  Aussicht  genommenen  Ge- 
lehrten werden  in  der  Arbeit  eingehend  besprochen. 

Wie  jedoch  schon  zum  Teil  vorauszusehen  war,  zerrann  das 
große  Unternehmen  im  Sand.  Der  Plan  ging  geradezu  ins  Groß- 
artige, so  daß  er  fast  verwegen  erscheinen  mußte;  wollte  doch  Za- 
moyski die  größten  Leuchten  der  Wissenschaft  n;ich  Polen  kom- 
men  la.s.sen.   Es  wird  gewiß   nicht  befremdlich  erscheinen,   daß  Für- 


13 

sten,  Städte  und  Universitäten  sich  gegen  eine  Beeinträchtigung 
ihres  Glanzes  und  Ruhmes  wehrten;  allerlei  andere  Bedenken,  wie 
die  weite  Reise  nach  Polen,  die  ganz  unbekannten  Lebensverhält- 
nisse mußte  die  Gelehrten  abschrecken,  auch  trotz  der  ganz  kolos- 
salen Gehälter,  welche  ihnen  angeboten  wurden.  Dennoch  fehlte 
es  nicht  ganz  an  Kandidaten,  die  dem  Ruf  gefolgt  wären.  Die  Ver- 
wirklichung des  großartigen  Planes  eines  „Collegium  Regium"  von 
1577  wurde  vor  allem  durch  den  heftigen  und  hartnäckigen  Wi- 
derstand des  Kardinals  Hosius  vereitelt,  welcher  in  dem  Unter- 
nehmen mit  Unrecht  die  Umtriebe  der  Ketzer  witterte  und  ihnen 
die  Absicht  unterschob,  daß  sie  den  Zusammenbruch  der  alten 
Akademie  betreiben.  Er  verdächtigte  Zamoyski,  stachelte  Myszkow- 
ski  und  den  Nuntius  Laurea  auf,  hielt  eine  ernste  Strafpredigt  dem 
Könige  selbst  und  brachte  es  endlich  dahin,  daß  das  Werk,  wel- 
ches trotz  aller  Widerstände  doch  zustande  gekommen  wäre,  end- 
gültig vereitelt  wurde.  Die  Machenschaften  des  Kardinals  finden 
in  der  Arbeit  eingehende  Darstellung  und  werden  durch  Zitate  und 
Abschnitte  aus  der  noch  nicht  veröffentlichten  Korrespondenz  illu- 
striert. Die  Befürchtungen  des  Kardinals  entbehrten  nicht  einer 
gewissen  Berechtigung,  sofern  es  sich  um  das  Schicksal  der  Ja- 
gelionischen Universität  handelte,  denn  unstreitig  hätte  die  neue 
Anstalt  der  alten  Schule  nach  und  nach  den  Boden  entzogen.  Nach- 
dem  nun  der  Plan  zusammengestürzt  war,  wandte  der  König 
neuerdings  seine  Sorge  der.  Krakauer  Universität  zu,  beehrte  sie 
zu  wiederholten  Malen  mit  Besuchen,  strebte  eine  Reform  in  sitt- 
licher Richtung  an  und  beschenkte  sie  mit  der  Propstei  bei  St. 
Florian.  Dieser  Fürsorge  des  Königs  stand  Zamoyski  durchaus  nicht 
fremd  gegenüber;  die  milden  Stiftungen  sowie  die  Reformen  Gör- 
skis von  1579  dürfen  sehr  wohl  auf  ihn  zurückgeführt  werden, 

i^ber  seine  Fürsorge  entzieht  er  nach  dem  Mißlingen  seines 
Planes  dem  polnischen  Schulwesen  durchaus  nicht.  So  bemüht  er 
sich,  1599  den  spanischen  Theologen  Dr.  Vianna  für  die  Universi- 
tät Wilna  zu  behalten.  Nachdem  er  in  seinen  Bemühungen  um 
die  Hebung  des  Schulwesens  eine  so  herbe  Enttäuschung  erfahren 
hatte,  schritt  der  immer  mächtiger  werdende  Kanzler  an  einen  an- 
deren, ebenfalls  hochfliegenden  Plan  heran. 

Im  zweiten  Teil  soll  der  im  J.  1580  von  Zamoyski  gefaßte 
Plan,  eine  höhere  „bürgerliche  Schule"  in  Zamosc  zu  schaffen, 
welchen  er  unter    tätiger    Mitwirkung    und  mit  materieller    Unter- 


14 

Stützung  des  Nomiiiatbischofs  von  Przemysl  Lugowski  zu  verwirk- 
lichen sucht,  zur  Darstellung  gelangen,  sowie  auch  der  nach 
mannigfachen  anderen  Versuchen  gefaßte  Plan  der  Gründung  einer 
Akademie  in  Zamosé  und  die  Schicksale  der  Anstalt  bis  zum  Tode 
des  Hetmans  (im  .1.  1605). 


k     WITKOWSKI  STANlSfcAW.  Metryka  grecka  i  rzymska.  (Griechische 
und  föntische  Metrik). 

In  diesem  Handbuch  gibt  der  Vf.  die  Gruudzüge  der  allgemei- 
nen und  der  speziellen  Metrik  der  Griechen  und  Römer.  Die  Ein- 
leitung bildet  eine  Geschichte  der  metrischen  Studien  im  Altertum 
und  in  der  Neuzeit.  Mit  Rücksicht  auf  den  Umfang  des  Handbuchs 
mußte  sich  bei  den  einzelnen  Metren  die  Analyse  der  Strophen 
der  chorischen  Lyrik  sowie  der  Tragödie  und  Komödie  auf  ein 
oder  zwei  Beispiele  beschränken.  Auf  zwei  Gebieten  bringt  das 
Handbuch  etwas,  was  in  den  deutschen  und  französischen  Handbü- 
chern der  Metrik  heutzutage  fehlt.  Es  ist  dies  zunächst  die  Ge- 
schichte des  Streites  um  die  Daktyloepitriten  und  die  ^éxpa  [xsuta 
oder  sg.  Logaoeden.  Das  tschechische  große  Handbuch  der  Metrik 
von  Kral  enthält  eine  solche  Geschichte,  aber  der  Stoff  ist  bei  Kral 
anders  angeordnet.  Ferner  bringen  die  bisherigen  Handbücher  der 
Metrik  eine  Analyse  dieser  beiden  Arten  von  Metra  ausschließlich 
entweder  vom  Standpunkt  der  alten  oder  der  neuen  Theorie.  Der 
angehende  Philolog,  der  sich  mit  den  beiden  Theorien  vertraut  ma- 
chen will,  findet  eine  Darstellung  beider  in  keinem  der  heutigen 
Grundrisse  der  metrischen  Disziplin;  er  muß  zu  diesem  Zweck 
zunächst  zu  einem  älteren  Handbuch  greifen  und  dann  ein  neueres 
zu  Rate  ziehen.  Das  Handbuch  des  Vf.  gibt  die  Analyse  der  Metra 
zuerst  nach  der  älteren,  hierauf  nach  der  neuen  Theorie.  Der  Vf. 
steht  auf  dem  Standpunkt,  daß  die  ältere  Theorie  bisher  nicht 
widerlegt  ist.  die  neue  noch  nicht  als  erwiesen  gelten  darf  Jede 
von  ihnen  hat  ihre  Vorzüge  und  ihre  Mängel.  Man  darf  die 
Möglichkeit  einer  Entscheidung  zu  gunsten  der  einen  oder  der 
anderen  Theorie  durchaus  nicht  ausschließen.  Sollte  auch  der  Bo- 
den Ägyptens  keine  neuen  Quellen  bringen,  so  wird  doch  hoffent- 
lich die  weitere  Forschung,  vor  allem  eine  genauere  Erforschung 
der  Gesetze  der  antistrophischen  Responsion,  die  bisher  zum  großen 


i 


15 

Teile  noch  im  Dunklen  liegen,  uns  ein  Urteil  ermöglichen,  wel- 
cher der  beiden  Theorien  die  Zukunft  gehört.  Das  Handbuch  des 
Vf.  legt  die  Licht-  und  Schattenseiten  beider  Theorien  dar  und 
ermöglicht  dem  Leser,  sich  über  den  Wert  beider  ein  selbständiges 
Urteil  zu  bilden. 

Ein  zweites  Gebiet,  wo  das  Handbuch  einem  dringenden  Be- 
dürfnis abzuhelfen  sucht,  ist  die  Prosodik.  Der  Abriß  der  griechi- 
schen Prosodik  bei  Westphal  und  Rossbach  ist  heute  in  mancher 
Hinsicht  veraltet.  Einen  neueren  Abriß  der  römischen  Prosodik 
enthält  keiner  der  bestehenden  Grundrisse  der  Metrik.  Vf.  gibt 
einen  knappen,  aber  die  heutige  der  grammatisch-metrische  For- 
schung treu  wiederspiegelnden  Abriß  sowohl  der  griechischen  als 
auch  der  römischen  Prosodie. 

Die  Anordnung  des  Stoffes  ist  die  folgende.  Kap.  1.  Geschichte 
der  metrischen  Studien  im  Altertum  und  in  der  Neuzeit.  —  Kap.  2. 
Allgemeine  Metrik.  —  Kap.  3.  Griechische  Prosodik.  —  Kap.  4. 
Spezielle  griech.  Metrik.  Dieses  Kapitel  zerfällt  in  3  Teile:  Méxpa 
xaâ-apa.  Mexpa  sTicaùvO'exa.  Méxpa  [xer/wxa.  —  Kap.  4.  Römische  Pros- 
odik. —  Kap.  5.  Römische  Metrik.  —  Kap.  6.  Anhang  :  Metrischer 
Bau  und  Vortrag  der  griechischen  Dichtungen. 


5.  BRÜCKNER  ALEKSAXDER.  Studya  nad  literatur^  polska  XVII  wleku. 
(Studien  zur  polnischen  Literaturgeschichte  des  XVII.  Jahr, 
htmdertsj. 

Die  Literatur  des  XVIL  Jahrhunderts  in  Polen  hat  trotz  aller 
neueren  erheblichen  Fortschritte,  die  durch  Publikation  von  Texten 
und  Studien,  zumal  über  die  Dichter  der  zweiten  Hälfte  dieses  Zeit- 
raumes (Waclaw  Potocki.  Zbigniew  Morsztyn  u.  a.)  erzielt  wurden, 
noch  große  Lücken  zu  verzeichnen.  Namentlich  ist  man  bisher  der 
Literatur  von  1600  bis  1630  aus  dem  Wege  gegangen  und  doch  ist 
gerade  diese  Zeit  die  Zeit  der  größten  literarischen  Regsamkeit  im 
alten  Polen  gewesen.  Man  braucht  nur  einige  beliebige  Daten  heraus- 
zugreifen z.  B.  die  Jahre  1606 — 1612.  oder  1620 — 1621  und  die  Fülle 
der  poetischen  Produktion,  die  dem  Aufruhr  des  Zebrzydowski,  dem 
Pseudodemetrius,  der  Belagerung  von  Smolensk,  den  Kämpfen  in 
der  Walachei  bei  Cecora  und  Chocim  folgte,  fällt  sofort  auf:  niemals 
haben  andere  historische  Daten  eine  solche  Unmasse  von  Dichtern 
und  Werken  auf  den  Plan  gerufen. 


16 

Und  von  diesen  Dichtern  ist  nie  und  nirgends  die  Rede  — 
man  muß  sich  mit  den  genauen  bibliographischen  Angaben  bei  Estrei- 
cher und  den  ungenauen  Abschätzugen  eines  Maciejowski  genügen 
und  geht  ihnen  sonst  sorgfältig  aus  dem  Wege.  Mit  Unrecht.  Gewiß, 
sie  entsprechen  nicht  unserem  Geschmack,  unseren  ästhetischen  For- 
derungen, ihre  Begriffe  von  Kunst  und  Schönheit  weichen  von  den 
unsrigen  vollkommen  ab,  aber  auch  ihre  Darstellungsweise  erscheint 
recht  fesselnd,  wenn  man  sich  nur  auf  ihren  Standpunkt  stellt; 
wir  finden  in  ihren  Schriften  interessante,  einwandfreie  Zeugnisse 
von  Menschen  und  Zeiten,  sie  verdienen  es  daher,  einer  nicht  ganz 
verdienten  Vergenssenheit  entrissen  zu  werden. 

Wir  finden  in  diesem  Zeitraum  nämlich  eine  außerordentlich 
rege  Tätigkeit.  Gewiß  fehlen  unter  diesen  Dichtern  mächtige,  ori- 
ginelle Talente;  sie  gehen  jedem  großen  Wurfe  aus  dem  Wege;  sie 
begnügen  sich  mit  literarischer  Kleinarbeit,  die  sich  kaum  über 
Lieder,  Elegien,  Satiren,  Idyllen,  kurze  Berichte  von  Helden  und 
Siegen  erhebt.  Aber  die  Fülle  dieser  Arbeiten  und  die  große  Zahl 
von  Dichtern,  unter  denen  alle  Stände,  Richtungen,  Konfessionen 
vertreten  sind,  entschädigt  einigermaßen  für  diese  Knappheit  und 
Kürze.  Ihre  Rührigheit,  Kollegialität,  die  über  soziale  Unterschiede 
hinwegsieht,  Offenheit  ihres  Urteils  und  Auftretens  stechen  außer- 
ordentlich vorteilhaft  ab  von  der  späteren  Einseitigkeit  und  Ver- 
knöcherung,  von  der  widerwärtigen  Schmeichelei  den  Instinkten 
einer  irregeleiteten  Menge  und  dem  Hochmute  einzelner  gegenüber, 
von  der  Barbarei  in  Form  und  Inhalt.  Mithin  verdient  ihr  Wirken 
eine  teilnahmsvollere  Betrachtung. 

Der  Verfasser  geht  aus  von  der  Sammlung,  die  Prof.  Czubek 
für  die  poetisch-politische  Literatur  der  Jahre  1606 — 1608,  d.  i.  in 
Bezug  auf  den  Aufstand  Zebrzydowski's  veranstaltet  hat,  doch 
beschränkt  er  sich  auf  dieses  Material  allein  nicht.  Er  berücksichtigt 
bei  der  Besprechung  einzelner  Werke  die  gesammte  Schaffenstätigkeit 
des  betreffenden  Autors  und  hebt  außerdem  nicht  nur  einzelne,  auf 
Kultur-  und  Sittengeschichte  der  Zeit  bezügliche  Stellen,  sondern 
sogar  einzelne  nach  Form  oder  Bedeutung  bemerkenswerte  Wörter 
heraus,  um  bei  der  oft  außerordentlichen  Seltenheit  und  Unzu- 
gänglichkeit dieser  Schriften  das  ganze  in  irgendwelcher  Beziehung 
interessantere  Material  zusammen  zustellen. 

Hier  können  nicht  alle  die  Autoren  und  Schriften  genannt 
■werden,  die  der  Verfasser  in  seinem  Studium  besprochen    hat.    Er 


17 

macht  nur  auf  einen  aufmerksam,  auf  Felix  Herbort,  einen  der 
Führer  des  Aufstandes,  einen  außerordentlich  intelligenten  und 
gel)ildeten  Mann,  der  großes  Interesse  für  heimische  und  fremde 
Literatur  an  den  Tag  legte,  der  sich  selbst  nicht  nur  als  verdienst- 
voller Herausgeber  älterer  historischer  Werke,  sondern  auch  als 
Schriftsteller  hervorgetan  hat.  Namentlich  imponiert  er,  im  Gegen- 
satze zu  allen  Zeitgenossen  und  ihrer  Sprachvermengung,  durch 
sorgfältige  Reinheit  und  Frische  und  Saftigkeit  seiner  Sprache; 
der  Verfasser  verweilt  bei  der  sog.  Autobiographie  dieses  Mannes, 
die  wegen  ihrer  absichtlich  rein  allegorischen  Darstellung  als  völlig 
rätselhaft  galt  und  daher  unbeachtet  blieb.  Er  deutet  namentlich 
den  Eingang  dieser  Autobiographie,  die  sich  auf  die  Studien  in  Ingol- 
stadt biezieht,  und  beweist  die  Genauigkeit  ihrer  Angaben.  Außerdem 
erörtert  er  die  Frage,  ob  der  Jesuitenhasser  Herbort  Verfasser 
des  anonym  erschienenen  und  von  einem  Polen  geschriebenen  Con- 
silium  de  stabilienda  pace  (durch  Vertreiben  der  Jesuiten  aus  Polen) 
vom  J.  1609  gewesen  ist;  er  weist  ihm  andere  satirisch-humoristische 
und  allegorische  Werke  zu.  Auch  auf  einige  andere  Hauptschrift- 
steller der  Zeit,  wie  den  Idyllen  dichten  Simonides  (Szymonowic)  sowie 
auf  den  großpolnischen  Asketiker  und  Idyllen  dichter  Miaskowski  fällt 
einiges  Licht.  Hauptsächlich  sind  es  dann  Dei  minorum  gentium, 
wie  ein  Jurkowski,  Witkowski  u.  a.,  die  zumal  wegen  ihrer  satiri- 
schen Hauptwerke  einer  näheren  Besprechung  gewürdigt  werden. 
Auch  versucht  der  Verfasser,  eine  Reihe  anonym  überlieferter  Drucke 
wie  auch  Schriften  politischen  wie  satirischen  Inhalts,'  z.  B.  auch 
zur  Frauenfrage  Gehöriges,  auf  Grund  von  Stil-  und  Wortähnlichkeiten, 
so  mißlich  auch  sein  solches  Unternehmen  sonst  sein  mag,  bestimmten 
Verfassern  zuzuschreiben. 


6.    BIENKOAVSKI  PIOTR.    Ze  studyôw  nad  ptaskorzezbami  rzymskiemi 
historycznemi.  (Zwei  Studien  über  römische  historische  Reliefs). 

1.  Im  Mantuaner  Museum  befindet  sich  bekanntlich  ein  großes 
Stück  eines  marmornen  Frieses  mit  der  Darstellung  einer  Gallier- 
schlacht, das  nach  Conze  und  K.  Robert,  zuletzt  nach  A.  Michaelis 
(in  H.  Egger's  Codex  Escurialensis,  Textband  S.  146 — 151)  aus  der 
Zeit  des  Augustus  herrühren  soll,  und  zwar  von  dem  Porticus 
Octaviae,  in  welchem  jener  Kaiser   die   in   dem    siegreichen   Feld- 

BuUetin  I-II.  2 


18 

zug  gegen  die  Dalmater  vom  J.  30  v.  Chr.  wiedergewonneuen) 
römischen  Feldzeichen  aufstellen  ließ.  Zu  dieser  Annahme  sah  sich^ 
Michaelis  hauptsächlich  dadurch  veranlaßt,  daß  eben  in  der  Umgebung 
der  Säulenhalle  Octavias  das  Ghetto  gelegen  war,  wo  im  Anfang  des 
XVI  Jhs  sich  der  Laden  des  Kunsthändlers  Giov.  Ciampollini  (f  1518) 
befand,  in  welchem  der  besagte  P>ies  von  drei  unbekannten  Künst- 
lern gesehen  und  gezeichnet  wurde.  Zwei  Zeichnungen  —  eine  im 
Codex  Escurialensis  (abg.  bei  Egger  a.  0.  Tafelband  59  v),  die 
andere  im  Britischen  Museum  in  der  Sammlung  Cassiano  dal  Poz- 
zo's  —  stellen  das  Relief  im  großen  und  ganzen  so  dar,  wie  es  uns 
heute  vorliegt.  Dagegen  ist  das  Relief  nach  der  dritten  Zeichnung 
in  dem  Wolfegg'schen  Skizzenbuch  labg.  bei  Egger,  Textband,  Fig.  65) 
beinahe  doppelt  so  lang  und  vollständiger.  Es  entsteht  also  die 
Frage,  welche  von  beiden  Zeichnungen  als  maßgebend  gelten  soll, 
ob  das  Relief  an  der  Wende  des  XV  Jhs.  besser  erhalten  war  als 
jetzt,  oder  ob  lediglich  die  Phantasie  des  an  dritter  Stelle  erwähnten 
Künstlers  es  durch  aus  verwandten  Reliefs  übernommene  Motive 
bereichert  und  vervollständigt  hat.  Prof.  K.  Robert  (Rom.  Mitteil. 
XVI  (1901),  S.  230)  neigt  zu  dieser  Ansicht,  und  tatsächlich  spricht 
einiges  dafür.  Der  Verfaser  glaubt  jedoch,  daß  man  die  erste  Möglich- 
keit nicht  ausschließen  soll,  und  sucht  nachzuweisen,  daß  sich  noch 
ein  zweites  Fragment  desselben  Frieses  erhalten  hat,  welches  aller- 
dings im  Rahmen  der  vollständigeren  Zeichimng  nicht  untergebracht 
werden  kann. 

Es  ist  nämlich  ein  bei  der  Regulierung  des  Tibers  gefundenes, 
und  im  Museo  delle  Terme,  Inv.  13,  130  untergebrachtes  kleines 
Bruchstück,  das  Kopf  und  Hals  eines  reich  aufgezäumten  Pferdes  und 
den  linken  Unterarm  eines  sich  mit  einem  Ovalschild  schirmenden 
Galliers,  im  Hintergrunde  einen  anderen  Ovalschild  und  wohl  einen 
Lorbeerbaum  darstellt.  Dieses  Fragment  ist  schon  bei  Helbig-Amelung, 
Führer  ^  n.  1409  als  eine  hervorragende  plastische  Leistung  erwähnt 
und  von  Moscioni  M.  22905  photographiert  aber  die  genannten 
Gelehrten  hatten  keine  Ahnung,  in  welcher  Beziehung  es  zu  dem 
"Mantuaner  Fries  stehen  könnte.  Der  Verfasser  beweist  seine  These 
an  der  Hand  eines  Gipsabgusses,  indem  er  dessen  stilistische  und  an- 
tiquarische Merkmale  genau  untersucht  und  mit  den  Pferdeköpfen, 
dem  Zaum  und  Schildornamenten  des  Mantuaner  Stückes  vergleicht. 
Auch  die  Maße  sind  in  beiden  Reliefs  dieselben  und  die  Marmor- 
gattung ist  ebenfalls  identisch.  Das  römische  Bruchstück  ist  allerdings. 


19 

viel  flacher,  aber  dies  erklärt  sich  daraus,  daß  es  ein  Teil  eines  im 
zweiten  Plan  dargestellten  Reiters  ist.  Wäre  diese  Figur  selbst  auch 
erhalten,  würde  die  Reliethöhe  gewiß  in  beiden  Stücken  gleich  sein. 
Auch  die  Präzision  der  Ausführung  ist  in  dem  römischen  stellen- 
weise weiter  gediehen,  aber  eine  ähnliche  Ungleichmäßigkeit  kann 
man  häufig  an  Platten  eines  und  desselben  Frieses,  vielmehr  also 
an  Bestandteilen  eines  und  desselben  Bauwerkes  bemerken.  Schließ- 
lich ist  zu  beachten,  daß  das  Mantuaner  Stück  erheblich  beschädisft 
wurde,  während  sich  die  Oberflache  des  römischen  beinahe  unver- 
sehrt erhalten  hat. 

Ferner  stellt  der  Verfasser  fest,  daß  der  postulierte  Fries  nicht 
zu  dem  Porticus  Octaviae  gehören  konnte,  da  er  in  dem  Falle 
Kämpfe  mit  Dalmatern  darstellen  müßte,  während  wir  hier  fraglos 
eine  Gallierschlacht  wiedergegeben  finden.  Mit  Rücksicht  darauf, 
daß  an  dem  Schilde  des  ersten  Reiters  links  ein  Greif,  am  römi- 
schen Bruchstück  ein  Lorbeerbaum  als  landschaftliches  Akzessorium 
erscheint,  wird  der  Gedanke  nahegelegt,  daß  hier  einmal  die  „del- 
phische" Niederlage  mit  Beteiligung  der  Reiterei  (vgl.  meine  Dar- 
stellungen der  Gallier  S.  Iü3,  Fig.  133)  dargestellt  war  und  daß 
der  Fries  etwa  den  Tempel  Apollos  auf  dem  Palatin  schmückte. 
Dagegen  spricht  jedoch,  vielleicht  nur  zufälligerweise  —  das  Fehlen  • 
der  plündernden  Barbaren,  die  für  jene  Komposition  bezeichnend 
sind.  —  Denn  der  Umstand,  daß  die  Mittelgruppe  des  Mantuaner 
Reliefs  —  ein  Gallier,  der  seinen  toten  Genossen  fortträgst  —  sehr 
treu  eine  im  Vatikan  befindliche  Marmorgruppe  (vgl.  Amelung,  Va- 
tikans-Katal.  II  Nr  384  a,  Taf.  66)  wie  auch  eine  Szene  aus  dem 
Terracottafries  in  Civit'Alba  (abg.  in  meiner  Darst.  d.  G.  Fig.  112) 
wiedergibt,  also  wahrscheinlich  auf  ein-  und  dasselbe  Original  aus 
dem  III  Jh.  v.  Chr.  zurückgeht,  hat  nichts  zur  Sache,  da  solche 
Übereinstimmungen  auch  auf  inhaltlich  verschiedenen  Denkmälern 
vorkommen.  Eine  enge  Stilverwandtschaft  unseres  Frieses  und  der 
Reliefs  von  dem  Bogen  in  Orange  und  von  dem  Julierdenkmal  in 
San  Remy,  ferner  die  sehr  individuelle,  äußerst  sorgfältige  Behand- 
lung der  Architravfascien  legen  die  Vermutung  nahe,  daß  er  noch 
der  Cäsarischen  Epoche  angehörte  und  die  Kämpfe  des  Triumvirn 
mit  den  Galliern  darstellte  (ygl.  S.  Reinach.  Rev.  arch.  1912,  I 
338  —  342!.  In  dem  Falle  wäre  es  wahrscheinlich,  daß  er  zu  dem 
Forum  Julium  gehörte,  das  im  J.  54  v.  Ch.  begonnen,  im  J.  46 
dediziert.    erst    nach    dem  Tode  Cäsars    von  Oktavian    fertiggestellt 


2  ) 

wurde.  Natürlich  bleibt  nicht  ausgeschlossen,  daß  er  irgendwo  auf 
dem  Forum  Augusti,  etwa  an  jenem  Teil  der  Säulenhalle,  der  die  Statue 
des  Siegers  über  die  Aquitaiier.  M.  Valerius  Messala,  enthielt,  oder 
sogar  an  dem  Templum  iMartis  Ultoris  selbst  angebracht  war.  Jeden- 
falls jrehcU'te  er,  wie  es  die  erhaltene  Höhe  der  oberen  Architrav- 
teile  und  des  Reliefbandes  dartun,  zu  einem  monumentalen  Pracht- 
Gebäude,  dessen  Säulen  und  Gebälk  zusammen  etwa  10  m  hoch 
waren. 

2.  Unter  bekannten,  aus  Pompei  stammenden  Gladiatorenhelmen 
im  Neaplcr  Nationalniuseum  fällt  ein  in  Herculanum  gefundener 
Bronzehelm,  luv.  Nro  5670  (277),  durch  seine  Form  auf  Er  ist 
anscheinend  noch  unveröffentlicht.  Nur  Gerhard-Panotka,  Neapels  ant. 
Bildwerke,  S.  219  und  Fiorelli,  Catal.  d,  Mus.  Naz.  di  Napoli.  arrai 
antiche.  Nro  270  (2916),  geben  eine  kurze  Beschreibung  von  ihm. 
Der  Verfasser  hatte  im  J.  1913  Gelegenheit,  ihn  genau  zu  unter- 
suchen, und  leoft  seine  Detailaufuahmen  vor.  Der  Helm  war  einst 
offenbar  mit  drei  Federn  oder  dgl.  geschmückt,  für  die  sich  Ein- 
satzlöcher über  den  Ohren  und  am  Scheitel,  heute  allerdings  ver- 
stopft, befinden.  Unterhalb  des  Stirnschirmes  sind  Überreste  eines 
dem  Neapler  Helm  (Alinari  P*".  I'^  1904)  ähnlichen  vergitterten  Vi- 
siers erhalten.  Der  unterste  Streifen  der  Helmkappe  ist  an  der  Vor- 
derseite mit  feinen  Reliefs  im  spätalexandrinischen  Stil  geschmückt, 
die  allegorisch  das  Meer  und  den  Okeanos  darstellen  (vgl.  Drexel, 
Bonner  Jahrb.,  Heft  118  (1909),  S.  196  fg.  u.  227).  Der  gerundete 
Teil  der  Helmkappe  ist  ganz  mit  getriebenen  Reliefs  bedeckt,  deren 
Details  nachziseliert  und  durch  eingravierte  Linien  hervorgehoben 
sind.  So  sieht  man  an  der  Helmspitze  einen  Adler  mit  ausgebrei- 
teten Flügeln,  einen  Kranz  im  Schnabel  und  ein  Blitzbündel  in 
den  Krallen  haltend  (vgl.  R.  Förster,  Schles.  Zeitung  1917,  Nr.  69). 
Es  ist  offenbar  der  Legions-  oder  nach  unserer  Terminologie  ge- 
sagt —  der  Armeeadler.  An  der  Vorderseite  genau  in  der  Mitte, 
sehen  wir  ein  breites  Tropäurti  mit  Juppitermaske  oben,  römischen, 
keltisch-germanischen  und  orientalischen  Rüstungsstückeu  an  den 
Armstumpfen  und  dem  Fuß  des  Tropäums.  Der  übrige  Raum  ist 
mit  Panoplien  ausgefüllt,  die  teils  aus  westeuropäischen  teils  asia- 
tischen Waffen  bestehen  und  sich  um  drei  aufrecht  gestellte  Panzer 
und  vier  gekreuzte  Schildpaare  gruppieren.  Die  Eintönigkeit  dieser 
mit  großem  Geschick,  aber  ohne  besonderes  Talent  ausgeführten 
Verzierung    wird    durch    zwei    Barbarenfiguren    in    Nationaltracht 


21 

mit  römischen  Feldzeichen  in  der  Hand  —  in  angenehmer  Weise 
unterbrochen.  Der  Verfasser  weist  nach,  daß  in  dem  rechts  vom 
Tropäum  stehenden  Signifer  ein  Armenier,  in  dem  linken  —  aller- 
dings zur  Hälfte  ergänzten  —  Vexillarius,  der  dazu  in  der  linken 
Hand  ein  Tierfell  als  Abzeichen  der  Standarten  träger  hält,  ein  Kelto- 
germane  zu  erkennen  ist. 

Es  ist  klar,  daß  das  ganze  Bild  nicht  die  militäriche  Überlegen- 
heit Roms  in  ihrer  generellen  Bedeutung  veranschaulichen  soll,  son- 
dern daß  hier  eine  besondere  historische  Begebenheit  oder  vielmehr 
ein  in  einem  Zeitpunkte  der  römischen  Geschichte  charakteristischer 
Zustand  des  Weltreiches  gemeint  ist. 

Um  diesen  Zeitpunkt  zu  ermitteln,  vergleicht  der  Verfasser  den 
Herkulaner  Helïii  mit  dem  von  ihm  in  der  Lemberger  Eos.  B.  XX 
(1914),  Taf.  1—4,  S.  49—56  veröffentlichten  pompejauischen 
Helm,  auf  dem  die  Rückgabe  der  Varianischen  Feldzeichen  darge- 
stellt ist,  in  Bezug  auf  Stil.  Technik.  Kompositionsweise  u.  s.  w. 
und  kommt  zu  dem  Ergebnis,  daß  der  erstere  ein  späteres  Erzeug- 
nis derselben  toreutischen  Schule  ist.  sicher  also  in  die  Zeit  zwischen 
dem  J.  20  und  79  n.  Chr.  fällt.  Die  Überladung  der  Koinpositiony 
die  unverkennbare  Veräußerlichung  des  Ausdrucks,  besonders  die 
starke  Verwendun^^  der  Graviertechnik  an  Stelle  der  Modellierung: 
gestatten  sogar,  den  Helm  gegen  das  Ende  dieser  Epoche  in  die 
Nähe  der  „Trofei  di  Mario"  zu  rücken. 

Im  Rahmen  dieser  Zeitgrenzen  gewinnt  das  dargestellte  Rild  — 
so  inhaltsarm  es  auch  erscheint  —  einen  bedetungsvollen  Sinn.  Ein 
Armenier  und  ein  Keltogermane  in  ihrer  Nationaltracht,  römische 
Feldzeichen  tragend,  inmitten  orientalischer  und  keltogermanischer 
Waffenbeute,  das  kann  keinen  anderen  Sinn  haben,  als  daß  die  Län- 
der, die  sie  verkörpern,  zwar  ihre  nationale  Eigenart  noch  gewahrt 
haben,  aber  militärisch  sich  bereits  in  römischer  Gewalt  befanden. 
Für  Armenien  paßt  dieser  Zustand  am  besten  in  dem  J.  66  n.  Chr. 
und  folg,  wo  es  formell  eine  parthische  Sekundogenitur  geworden 
war,  aber  faktisch  römische  Besatzung  dulden  mußte,  so  daß  die 
politische  Abhängigkeit  größer  geworden  war.  Im  Westen  ist  Ger- 
mania Inferior  in  eine  ähnliche  Lage  gekommen.  Den  sie  bewoh- 
nenden, teils  keltischen,  teils  germanischen  Völkerschaften,  wie  den 
Batavern,    Friesen.    Chauken,    Cannefaten    u.  s.  w.  wurde   zwar 

von  den  Römern  ihr  Gemeinwesen  belassen,  aber  die  Beherrscher 
hielten  dort  ihre  Besatzungen.  Dies  erschien  umso  mehr  notwendig, 


22 

da  nach  dem  Tode  Neros  im  J.  68  der  Aufstand  der  batavischen. 
Auxilien  unter  Civilis  gegen  die  in  Germanien  stationierten  Legio- 
nen ausgebrochen  war.  Erst  nach  dreijährigen  Kämpfen  wurden 
die  Römer  des  Aufstandes  wieder  Herren.  Man  beließ  den  Batavern 
im  ganzen  ihre  bisherige  Stellung,  nur  wurde  die  Zahl  ihrer  Cohorten, 
ihrer  équités  singidares  verringert  und  das  Kommando  blieb  nur 
Italikern  vorbehalten.  Eben  auf  diese  nach  dem  J.  70  geschaffene 
Lage  bezieht  sich  die  Allegorie,  ein  Bataver,  der  das  von  einem 
Pferdchenbilde  gekrönte  Feldzeichen  hält. 

Im  Lichte  der  angedeuteten  Begebenheiten  stellt  sich  der  Her- 
kulaner  Helm  als  eines  der  wenigen  chronologisch  bestimmbaren 
Erzeugnisse  der  römischen  Toreutik,  etwa  aus  den  J.  71  —  79  n.  Chr. 
herrührend  dar.  Sein  plastischer  Schmuck  versinnbildlicht  das  durch 
Kaiser  Vespasian  wiederhergestellte  Imperium  Romanum,  die  durch  ihn 
geschaffene  Pax  Romana,  welcher  er  sein  Forum  mit  dem  Templum 
Pacis  in  der  Mitte  widmete.  Es  ist  denkbar,  daß  unser  Helm  ein 
plastisches  Motiv  der  Anlage  wiedergibt. 


7.     FOLKIEKSKl   Wî^ADYSI-.AW:    Cyd    Kornela   w  Polsce.    (Corneille's 
Ci»l  in  Polen). 

Die  Geschichte  eines  poetischen  Werkes  muß  alle  Gestaltungen, 
die  es  in  der  Heimat  und  im  Ausland  erfahren,  alle  Wandlungen, 
alle  Übersetzungen  und  Paraphrasen  berücksichtigen.  Einen  Teil 
der  Geschichte  von  Corneille's  Cid  bilden  dessen  Schicksale  in  Polen, 
Wo  das  Werk  drei  Übersetzungen,  und  zwar  in  ganz  verschiedenen 
Epochen  erfahren  hat:  im  Zeitalter  des  Marinismus  durch  Mor- 
sztyn,  der  sich  seiner  Aufgabe  in  eigenartiger  Weise  entledigt,  so 
daß  das  Werk  von  altpolnischer  Adelgesinnung  durchsetzt  er- 
scheint, durch  Osinski,  den  Patriarchen  des  pseudoklassischen  Zeit- 
raumes, und  durch  W3^spian.ski  aus  dem  Zeitalter  des  Moder- 
nismus. 

In  der  F^inleitung  wird  auseinandergesetzt,  welcher  Maßstab  an 
jede  von  diesen  Übertragungen  anzulegen  sei.  Im  Grund  genommen 
gfbt  es  drei  Arten  von  Übersetzungen:  zwischen  den  Endgliedern 
der  Reihe,  nämlich  einer  sklavischen  Übertragung  des  Originals 
und  einer  Paraphrase,  steht  eine  mehr  oder  minder  getreue  Über- 
setzung, in  welcher  zwei  Kräfte  einander  im  Gleichgewicht  halten: 


i 


23 

Treue  gegen  das  Original  und  die  Individualität  des  Übersetzers. 
Im  ersten  Fall  ist  noch  die  Frage  zu  entscheiden,  inwiefern  es 
gestattet  erscheint,  das  Original  zu  modifizieren  und  dem  Verständ- 
nis der  Zeitgenossen   genehm  zu  machen. 

I.  Morsztyns  Übersetzung.  Wenn  uns  auch  Angaben 
darüber  fehlen,  welche  Ausgabe  des  Original werkes  der  Über- 
setsung  zugrunde  gelegt  wurde,  so  läßt  eine  aufmerksame  Ver- 
gleichung  der  Corneille'schen  Varianten  mit  dem  polnischen  Text 
darauf  schließen,  daß  der  polnische  Verfasser  die  Ausgabe  von 
1638  benutzt  hat.  Als  Datum  der  Erstaufführung  des  Cid  in  War- 
schau wird  übereinstimmend  das  Jahr  1661  angegeben,  doch  darf 
man  auf  Grund  einer  Vergleichung  gewisser  Einzelheiten  im  Pro- 
log der  Weichsel  mit  historischen  Tatsachen  ein  etwas  späteres 
Datum,  u.  zw.  das  Jahr  1662  annehmen.  Man  führt  die  Entstehung 
der  Übersetzung  auf  eine  Anregung  von  selten  der  Königin  Marie 
Louise  zurück,  welche  auf  den  Cid  als  auf  ein  übei'setzungswürdi- 
ges  Werk  aufmerksam  machte,  doch  liegt  kein  zwingender  Grund 
für  diese  Annahme  vor,  da  doch  der  Verfasser  selbst  mehrfache 
Reisen  nach  Frankreich  unternahm,  u.  zw.  unmittelbar  nach  dem 
Erscheinen  des  Corneille'schen  Werkes,  welches  ja  ohnehin  Auf- 
sehen genug  erregte;  gegen  die  der  Königin  zugeschriebene  Rolle 
spricht  auch  der  Umstand,  daß  sie  in  jene  Zeit  mit  ihrem  ehema- 
ligen Heipiatsland  in  regem  brieflichen  Verkehr  stand  und  nicht 
in  der  Lage  gewesen  wäre,  Morsztyn  davon  zu  unterrichten,  daß 
im  J.  1660  eine  neue  Ausgabe  Cids  erschienen  ist,  welche  wichtige 
und  bedeutsame  Varianten  mit  verstärkter  monarchischer  Tendenz 
enthalte.  —  Eine  eingehende  Anal  j- se  der  Übersetzung  zeigt, 
daß  Morsztyn  ernstlich  bestrebt  ist,  sich  streng  an  das  Original  zu 
halten.  Er  folgt  dem  Verfasser  des  Dramas  Zeile  für  Zeile,  und 
nur  bei  ihm  ist  es  möglich,  jede  Zeile  mit  dem  Originalwerke 
Corneille's  zu  vergleichen.  Etwaige  Zusätze  oder  auch  kürzere 
Fassungen  sind  unwesentlich  und  gleichen  sich  aus;  die  Abwei- 
chungen von  dem  Original  bezwecken  eine  schärfere  Präzisierung 
allgemein  gehaltener  Wendungen  des  französischen  Dichters.  Die- 
selbe Tendenz  verraten  auch  innerhalb  der  Zeilen  vorgenommene 
Änderungen.  Der  Übersetzer  befleißt  sich  einer  mehr  bildlichen 
Sprache,  oft  wir  das  bei  Corneille  vorhandene  poetische  Bild  pla- 
stischer dargestellt  und  erweitert,  und  oft  findet  man  bei  Morszt^^n 
.'kurze   bildliche  Hinzufüe-ungren.    Durch    diese  Zusätze  wird  die  Ge- 


24 

dankenfoltre  in  keiner  Weise  aufgehalten  und  meist  auch  nicht 
verändert.  Die  stiniinungsvoUcn  Szenen  der  empfindsamen  Infantin 
oder  Chimenes  sind  in  lebhaftem  und  warmem  tragischem  Ton 
gehalten.  Pietät  gegen  das  Original  kennzeichnet  die  ganze  Arbeit 
Morsztyns  und  tritt  z.  B.  besonders  in  den  Stanzen  Rodrigos  und 
der  Infantin  zutage.  Auffallend  sind  in  Morsztyns  Text  gewisse 
spezifische  polnische  Merkmale:  Diego  heißt  Marschall  des  Kron- 
rates;  es  wird  mehr  von  Vaterland  als  von  König  und  Staat  ge- 
sprochen, als  man  es  in  der  Urschrift  findet;  man  gewinnt  aus  der 
Übersetzung  den  Eindruck,  daß  die  polnischen  Zuhörer  sowie  der 
Übersetzer  Kämpfen  mit  den  Heiden  ein  lebhafteres  Interesse 
entgegenbrachten,  als  es  bei  dem  Auditorium  und  dem  Dichter  des 

Do  7 

französischen  Cid  der  Fall  sein  konnte.  Auch  ist  in  der  Über- 
setzung die  Differenzierung  des  Tones  viel  auffallender  :  die 
Sprache  des  Gomez  ist  sehr  charakteristisch,  derb  soldatisch,  er 
spricht  in  einem  Ton,  der  mit  der  vornehmen  Sprache  Corneilles 
im  Widerspruch  steht.  —  Die  Übersetzung  ist  recht  getreu,  wenn 
auch  in  dieser  Hinsicht  durchaus  nicht  mustergültig.  Verstöße 
gegen  den  eleganten  und  vornehmen  Stil  der  Urschrift  ver- 
letzen unser  Ohr  recht  empfijidlich.  Doch  Morsztyn  muß  aus 
seiner  Zeit  heraus  beurteilt  werden.  Allenfalls  bilden  •  die  Ver- 
wischung der  eleganten  Vornehmheit  und  des  stilmäßigen  Ko- 
thurns sowie  die  Versetzung  der  Handlung  in  Zeiten,  die  dem 
Zuhörer  näher  liegen,  den  Maßstab  der  Ungenauigkeit  der  Über- 
tragung überhaupt,  doch  gleichzeitig  verrät  sich  darin  die  Selb- 
ständigkeit des  polnischen  Übersetzers. 

II.  Osinskis  Übersetzung.  Stellt  man  die  Urteile  zu- 
sammen, welche  die  Übersetzungen  Morsztyns  und  Osinskis  von 
selten  der  Literarhistoriker  gefunden  haben,  so  sehen  wir,  daß  der 
letztere  in  ihren  Augen  mehr  Gnade  gefunden  hat.  Die  Über- 
setzung Osinskis  ist  in  ihrer  Anlage  als  echt  pseudoklassisch 
zu  bezeichnen.  Der  Übersetzer  schritt  an  sein  Werk  mit  gewis- 
sem Vorbehalt,  der  seinen  Grund  in  der  pseudoklassischen 
Kritik  hatte.  Vor  allem  beseitigte  er  die  ihm  als  überflüssig 
erscheinende  Infantin  und  ließ  infolgedessen  eine  Reihe  von 
schönen  Szenen  mit  Chimene  fallen.  Mit  der  Übersetzung  seines- 
Vorgängers  verglichen  erweist  sich  die  seinige  als  minder  treu;, 
es  ist  nicht  möglich,  sie  mit  dem  Original  Zeile  für  Zeile  zu 
vergleichen,  da  der  Übersetzer  ganze  Zeilen  wegläßt  und  anderseits. 


25 

das  Werk  durch  Einfügung  von  Tiraden  erweitert.  Inhaltlieh  ist 
die  Übersetzung  schwach,  es  geht  ihr  die  Kraft  und  Frische  ab, 
die  Morsztyn  so  eigen  ist.  Die  Legende  von  der  Treue  der  Über- 
setzung verdankt  ihren  Ursprung  einigen  Zeilen,  die  grammatisch 
und  wörtlich  sich  dem  Original  enger  anschließen  als  bei  Morsztyn. 
Doch  dieser  Umstand  hat  weniger  zum  Ruhm  Osiriskis  bei- 
getragen; besondere  Anerkennung  fand  der  leichte  und  fließende 
Ton,  dem  er  die  Treue  der  Übersetzung  zum  Opfer  lallen  ließ.  — 
Seine  Praxis  steht  in  krassem  Widerspruch  mit  der  in  seinen 
zwei  kleinen  Abhandlungen  „Vom  Übersetzen  aus  fremden 
Sprachen"  und  „Über  die  Notwendigkeit,  Wichtigkeit  und  Be- 
deutung von  Übersetzungen"  niedergelegten  Ansichten.  Wenn  diese 
zum  Ausgangspunkt  bei  der  Beurteilung  von  Osiiiskis  Arbeit 
nimmt,  so  darf  man  sie  mit  vollem  Recht  als  verfehlt  betrachten. 
III.  Wyspianskis  Übersetzung.  Der  Grund,  warum  der 
Dichter  dem  pseudoklassischen  Theater  näher  trat,  dürfen  wir  in 
seinem  Geo-ensatze  zu  der  realistischen  Richtung-  seines  Zeitalters 
soAvie  in  einer  gewissen  Vorliebe  für  die  Rhetorik,  wenn  auch 
eine  stärker  als  bei  den  französischen  Tragikern  gefärbte  Rhetorik. 
Das  Werk  Wyspianskis  ist  auch  nichts  Aveniger  als  eine  Über- 
setzung, sondern  es  ist  vielmehr  eine  inhaltlich  und  formell  freie 
Paraphrase.  Die  dreizehnsilbige  Zeile  wechselt  mit  der  Wyspianski 
eigenen  siebenzeiligen  je  nach  dem  Charakter  des  Inhalts  ab  :  die 
erstere  wird  in  Szenen  gebraucht,  in  denen  die  Handlung  fort- 
schreitet, die  letztere  findet  sich  in  rein  l^rrischen  Partien.  Sein 
Hauptaugenmerk  richtet  der  Dichter  vor  allem  auf  die  von  den 
Pseudoklassikern  als  ganz  überflüssig  kingestellte  Infantin  und 
macht  sie  fast  zur  Hauptperson  des  Dramas.  Die  ganze  Tragödie 
wird  in  die  höheren  Sphären  des  Mystizismus  des  Schicksals  ge- 
hoben, das  das  Glück  der  Menschen  verfolgt.  Das  Schicksal  ver- 
schmäht aber  solche  Mittel,  die  nicht  im  Menschen  liegen,  sondern 
es  dient  als  williges  Werkzeug  der  menschliche  Wille.  Rodrigo, 
die  Infantin  und  Chimene  identifizieren  das  Schicksal  mit  dem 
Willen.  Im  Cid  betont  W3'spianski  besonders  den  lyrischen  Cha- 
rakter. Wir  ersehen  es  besonders  aus  den  Klagen  Chimenes,  welche 
unmittelbarer  und  freier  wirken  als  die  Klageworte  der  vornehmen 
Heldin  Corneille's;  diesen  Unterschied  illustriert  am  besten  Chi- 
menes Apostrophe  an  die  tränenden  Augen:  während  diese  von 
dem    französischen    Dichter  in   einer    Zeile    erledigt   wird,    widmet 


26 

ihr  Wyspianski  mehr  als  zehn  Zeilen.  Wyspiariski  hat  Chimene 
und  die  Lyrik,  die  den  Pseudoklassikern  als  Hauptgebrechen  des 
Corneille'schen  Werkes  erschienen,  besonders  stark  in  den  Vorder- 
grund geschoben,  indem  er  die  Stanzen  Rodrigos  und  der  Infantin 
herausarbeitete. 

Schluß.  Die  Ijesprochenen  drei  Übersetzungen  Cids  sind 
historisch  und  ästhetisch  von  sehr  verschiedener  Bedeutung.  Die 
Übertragung  Morsztvns  blieb  ohne  jede  nachhaltigere  Wirkung 
infolge  der  Gleichgültigkeit  der  Umgebung;  sie  darf  als  Vorbote 
des  hereinbrechenden  französischen  Einflusses  betrachtet  werden. 
Merkwürdigerweise  hat  das  Werk  Osinskis  die  stärkste  Wirkung 
gehabt,  wurde  lange  Zeit  als  geradezu  mustergültig  angesehen  und 
galt  in  der  Schulerziehung  der  Jugend  als  eine  beachtenswerte 
Erscheinung.  Wyspianskis  Übersetzung  verdient  Beachtung  vor 
allem  als  Beweis,  welche  ungewöhnliche  Lebenskraft  dem  Werke 
Corueille's  innewohnt. 

Ästhetisch  betrachtet,  setzen  wir  Morsztjns  Werk  in  dieser 
Reihe  an  die  erste  Stelle  trotz  einer  gewissen  Derbheit,  denn  der 
Verfasser  hat  es  verstanden,  die  relativ  größte  Treue  mit  seiner 
Individualität  ins  Gleichere  wicht  zu  bringen. 


8.  HALECKI  OSKAK:  O  zabytkach  j^zyka  polskiego  na  Litwie  w  wie- 
kach  srednich.  (Üher  mittelalterliclte  polnische  Sprachdenktiiä- 
Ifr  in  Liitauen). 

Im  Zusammenhang  mit  seiner  Arbeit  über  die  politische  Ge- 
schichte der  Jagellüuischen  Union  (vgl.  Bulletin  für  März  1917) 
sucht  der  Verfasser  auch  die  kulturelle  Bedeutung  dieses  Problems 
zu  erfassen.  Über  einen  Teil  der  Ergebnisse  seiner  Forschungen 
berichtet  er  in  der  philologischen  Sektion  und  macht  auf  die  älte- 
sten polnischen  Sprachdenkmäler  aufmerksam,  zu  deren  Würdi- 
gung er  sich  als  Nichtfachmann  als  wenig  berufen  betrachtet. 

In  der  wSigismund-Epoche  fehlt  es  nicht  an  Beweisen  für  die 
Verbreitung  der  polnischen  Sprache  im  Großherzogtum,  besonders 
unter  dem  Hochadel.  Dieser  Prozeß  reicht  gewiß  bis  in  das  XV 
Jh.  zurück,  trotzdem  die  Verhältnisse  damals  nicht  gerade  günstig 
waren.  Bisher  fehlte  es  an  positiven  Quellenbelegen,  inwiefern  und 
auf    welchem    Wege    die    polnische    Sprache   in    dem    mittelalter- 


27 

liehen  Litauen  vordrang,  und  man  war  bloß  auf  Mutmaßungen 
angewiesen. 

Ein  solcher  Weg  führt  über  Polesien,  das  Gebiet  der  maso- 
vischeii  Kolonisation,  wo  wir  in  lateinischen  Gerichtsbüchern,  die 
bis  1441  zurückreichen,  eine  stattliche  Anzahl  von  altpolnischen 
Denkmälern  finden.  Doch  die  sprachlichen  Verhältnisse  dieses  Ge- 
bietes erfordern  eine  besondere  Betrachtung,  dem  Verfasser  da- 
gegen handelt  es  sich  lediglich  um  Litauen  selbst  und  dessen 
Beziehungen  zu  der  polnischen  Sprache. 

Gerichtsbücher  kommen  hier  erst  im  XVI  Jh.  auf  und  sind 
in  weißrussischer  Sprache  abgefaßt.  Deshalb  sind  polnische  Worte 
und  Redewendungen,  wie  man  sie  in  lateinische  Texte  einzu- 
flechten  pflegte,  nur  in  Urkunden  zu  finden.  Darin  kommen  auch 
Denkmäler  der  lingua  vulgaris  verhältnismäßig  seltener  vor,  da 
man  in  litauischen  großherzogliehen  Rechtsurkunden  zur  Erklärung 
lateinischer  Termine  nicht  polnische,  sondern  weißrussische  Worte 
eingeschaltet  findet. 

Ein  anderes  Bild  gewinnen  wir  bei  Betrachtung  von  Privat- 
urkunden des  litauischen  Hochadels,  welche  als  Kirchenstiftungen 
oder  letztwillige  Verfügungen  um  die  Mitte  des  XV  Jhs.  immer 
häufiger  Averden.  Der  Verfasser  gibt  an,  wo  dieses  noch  nicht  ver- 
öfientlichte  Material  zu  finden  ist,  und  macht  darauf  aufmerksam, 
daß  er  in  einer  ganzen  Reihe  von  solchen  Urkunden  rein  pol- 
nischen, in  lateinische  Sätze  eingeschalteten  Worten  und  Redewen- 
dungen begegnet  sei.  Er  zitiert  die  interessantesten  Belege  und 
weist  besonders  auf  die  Dokumente  der  zwei  mächtigsten  li- 
tauischen  Familien  aus  der  Zeit  Kasimirs  des  Jagelionen  hin, 
nämlich  der  Familien  Moniwid  und  Sakowicz.  Die  Schriften  stam- 
men aus  den  Jahren  1451—1485,  sind  von  höchsten  Würden- 
trägern ausgestellt  worden  und  enthalten  eine  große  Anzahl  von 
polnischen  Wörtern,  die  als  Erklärung  lateinischer  Ausdrücke 
dienen  ^). 

Diese  Erscheinung,  daß  altpolnische  Sprachdenkmäler  im  mit- 
telalterlichen Litauen  auftauchen,  findet  ihre  Erklärung  in  dem 
Umstände,  daß  die  Urkunden  der  litauischen  Magnaten  von  Geist- 


*)  Zur  Illustration  mögen  hier  einige  kurze  Zitate  aus  dem  Testamente 
des  Wilnaer  Wojewoden  Jan  Moniwid  (1458),  das  sich  im  Original  erhalten 
hat,  folgen  :  „ultra  omnem  expeditionem  alias  nadewszysthka  wiprawa,  racione 
-dotalicii  alias  dla  posagv,  equiream  alias  stado  kobilne". 


28 

lichen,  öffentlichen  Notaren  oder  Privatsekretären  abgefaßt  wnrden, 
die  in  den  meisten  Fidlen  polnischer  Abkunft  waren  und  aus  allen 
Ländern  Kronpolens  stammten.  Es  ist  nicht  schwer  nachzuweisen, 
daß  gerade  die  beachtenswertesten  unter  den  erwähnten  Urkunden 
von  solchen  polnischen  Einwanderern  niedergeschrieben  Avorden 
sind,  die  in  Litauen,  wo  die  Kenntnis  der  lateinischen  Sprache 
noch  wenig  verbreitet  war,  als  Sekretäre  der  Herren  vom  Hoch- 
adel tätig  waren.  Wie  auf  diesem  Wege  also  die  Kenntnis  der 
polnischen  Sprache  sich  unter  litauischen  Bojarenfamilien  verbrei- 
tete, erhellt  aus  dem  Testament  eines  bescheidenen  Landedel- 
mannes aus  dem  Ende  des  XV  Jhs.  (1491),  in  welcher  Urkunde 
man  ganze  halbpolnische  Redewendungen  findet,  wie  z.  B.  „podle 
drogi  tendentem  ab  auta  mea  mimo  koszczeit  nasz",  oder  „pro 
anima  mea  na  kazdym  miesif|cu   msz^-^  sw.  odprawowaö". 


9.  GUMOWSKl  MARYAN:  Operacye  finansowe  Rzymu  w  czasie  dru- 
giej  wojny  punickiej.  i^Die  finaiizieflfu  Operationen  Jioms  wäh- 
i-eini  (lefi  zweiten  punisclien  Kfiefjes). 

Nachrichten  über  die  in  der  Überschrift  genannten  Operationen 
fand  der  Verfasser  bei  antiken  Schriftstellern,  vor  allem  bei  Li- 
vius  und  Polybius,  deren  Angaben  indessen  nicht  immer  als  zu- 
verlässig: gelten  können.  Von  neueren  î'orschern  ist  diese  Frage 
überhaupt  noch  nicht  in  Angriff  genommen,  trotzdem  sie  alle  Be- 
achtung verdient.  Infolge  der  ungeheuren  Auslagen  während  der 
langen  Kriegsdauer  und  des  außerordentlich  ungünstigen  Verlaufes 
der  Kriegsereignisse  in  •  den  ersten  Jahren  sah  sieh  der  Senat 
gezwungen,  zu  verschiedenen  Mitteln  zu  greifen,  um  die  leerge- 
wordenc  Staatskasse  zu  füllen  und  dem  immer  dringender  wer- 
denden Geldbedarf  gerecht  zu  werden.  Zu  diesem  Zwecke  wurden 
gewisse  direkte  Steuern,  wie  Abgaben  in  der  Provinz,  Tribute  von 
den  Bürgern,  und  zwar  sowohl  von  den  Aerarii  wie  auch  von  den 
Tribules  eingehoben  und  endlich  eine  außerordentliche  Flottensteuer 
im  J.  214  auferlegt.  Diese  Belastung  hatte  einen  Aufstand  in  Sar- 
dinien sowie  den  Übergang  mehrerer  sizilischer  Städte  zu  den 
Karthagern  zur  Folge,  und  niclit  gering  war  die  Erbitterung  der 
Bürger,  die  sich  gegen  eine  wiederholte  Auflage  der  Flottensteuer' 
wehrten. 


29 

Gleichzeitig  sali  sich  der  Senat  genötigt,  zu  Staatsmonopolen  zu 
greifen,  vor  allem  zum  Münzregal,  und  es  wurden  die  durch  die 
lex  Flaminia  im  J.  217  eingeleiteten  Münzoperationen  in  großem 
Maßstabe  durchgeführt.  Die  Reform  des  Flaminius,  welche  die 
Einlösung  eines  Teiles  der  Staatsschuld  und  eine  Erhöhung  des 
Soldes  ermöglichte,  brachte  einen  sehr  bedeutenden  Gewinn,  und 
dieser  betrug  infolge  Ummünzung  des  alten  Silbers  bis  14"  p,  in- 
folge der  Herabdrückung  des  Silberpreises  7o,(,  und  infolge  Um- 
münzung des  alten  Kupfergeldes  sogar  î)0°/o.  Durch  die  Anordnung, 
daß  ein  Denar  sechzehn  Asse  statt  der  früheren  zehn  gelten 
sollte,  Avurde  eine  Tilgung  von  37"5°/o  der  Schulden  ermög- 
licht, und  zu  diesem  Zwecke  wurde  ebenfalls  der  Wert  der 
Goldmünzen  zu  hoch  gesetzt,  und  zwar  1  :  17  im  Verhältnis  zum 
Silber,  so  daß  der  Staat  einen  Gewinn  von  700,0  erzielte.  Einen 
viel  größeren  Nutzen,  der  das  Vielfache  des  Wertes  erreichte,  zog 
das  Arar.  indem  es  übersilberte  und  übergoldete  Münzen  aus 
kupfernem  Kern  (monetae  subaeratae)  in  Umlauf  setzte. 

Alle  diese  Verkehrungen  brachten  nur  Ersparnisse,  trugen  aber 
zur  Kräftigung  des  Staatsschatzes  nicht  bei.  Um  nun  dem  Staate 
neue  Einnahmsquellen  zu  erschließen,  griff  der  Senat  zu  großartig 
angelegten  Kreditoperationen  und  schrieb  äußere  und  innere  An- 
leihen aus.  Zu  der  ersteren  Kategorie  gehört  die  bei  Hiero  im 
J.  216  in  Getreide  und  Gold  gemachte  Anleihe,  die  sich  etwa  auf 
3^  9  Millionen  Sesterzien  belaufen  mochte,  zu  der  letzteren  dao^eo^en 
eine  Reihe  von  Operationen,  die  seit  216  von  der  neu  gegrün- 
deten Staatsbank  durchgeführt  wurden  :  es  waren  nämlich  der 
Ankauf  von  Sklaven  für  militärischen  Dienst  und  die  Garantie- 
leistung für  die  freigesprochenen  Schuldner  und  V^erbrecher;  die 
erforderliche  Summe  mochte  zwölf  Millionen  Sesterzien  betragen. 
Lieferungen  für  die  spanische  Armee  wurden  kreditweise  au  Lie- 
feranten begeben,  und  so  kam  eine  weitere  Belastung  des  Staats- 
schatzes bis  auf  zehn  Millionen  Sesterzien  hinzu.  Der  Kredit 
der  Publikaner  wurde  von  den  Zensoren  erst  214  in  Anspruch 
genommen,  und  die  bei  denselben  aufgenommene  Schuld  wurde 
zum  Teil  während  des  Krieges,  zum  Teil  nach  Beendigung  des- 
selben o-etilgt. 

Wichtiger  waren  Operationen,  welche  dahin  gingen,  Geldmittel 
zur  Weiterführung  des  Krieges  zu  gewinnen.  Man  suchte  sich 
anfangs    durch    Einziehuns;  des    Witwen-    und    Waisenfonds  im  J. 


30 

214  zu  helfen,  man  schritt  dann  212  zur  Aufnahme  und  Ein- 
ziehung von  Tempelgütern  und  entschloß  sich  endlich  210  eine 
große  innere  Anleihe  aufzulegen.  Wie  die  Witwengelder  und  Tem- 
pelschätze zurückerstattet  wurden,  wird  nirgends  berichtet,  doch 
wissen  wir,  daß  der  Staat  die  bei  den  Bürgern  aufgenommene 
Anleihe,  welche  durch  die  obenerwähnte  Staatsbank  begeben 
worden  war,  vom  Jahre  204  an  in  drei  Raten  getilgt,  von  denen 
die  erste  und  die  dritte  bar  ausgezahlt  und  die  zweite  in  kampa- 
uischen  Grundstücken  rückerstattet  wurde. 

Die  hier  erwähnten  Steuer-,  Münz-  und  Kreditoperationen  wur- 
den meist  in  der  ersten  Hälfte  des  Krieges  in  Anwendung  gebracht, 
in  der  zweiten  griff  man  zu  diesem  Mittel  nur  dann,  wenn  z.  B. 
die  Steuern  als  Administrationsstrafen  verhängt  wurden.  Dieser 
Fall  fand  statt  bei  der  massenhaften  Eintragung  in  die  Liste  der 
Ararier,  bei  der  Besteuerung  von  zwölf  latinischen  Kolonien  oder 
bei  der  Regelung  der  Stipendiarverhältnisse  in  der  Provinz.  Das 
Ergebnis  der  finanziellen  Operation  war  umso  erfreulicher,  je 
günstiger  sich  die  politische  Situation  gestaltete  und  je  größere 
Geldsummen  Rom  durch  Kriegsbeute,  Kontributionen  und  Kon- 
fiskationen gewann.  Zwar  gelangte  ein  sehr  bedeutender  Teil  dieser 
Kriegsbeute  und  der  durch  Kontributionen  gewonnenen  Gelder 
sowie  ein  großer  Teil  der  konfiszierten  Grundstücke  zur  Verteilung 
an  die  Veteranen,  doch  die  gewaltigen  Schätze,  welche  die  Feld- 
herren aus  Capua,  Tarent,  Syrakus  und  Karthago  brachten,  können 
als  Beweis  dienen,  daß  ein  durch  Waffengewalt  erfochtener  Sieg 
entâchieden  als  die  allerbeste   Finanzoperation  gelten   darf. 


Ha.  (jR^'.(nVSKl  li(_)LESt:A\V:  Keus,  seneszal  Okr^gtego  Stotu.  (Le  séné- 
cluiL  l\etis  (Intis  les  romans  frnneais  du  eißcie  de  In  T<ihle 
Jiomlej. 

Les  traits  qui  composent  le  portrait  du  sénéchal  fidèle  du  roi 
Artus  sont  assez  divers  et  souvent  hétérogènes.  Bien  des  fois  les 
trouvères  ont  peint  ce  personnage  d'  après  leur  imagination  et  se 
sont  beaucoup  éloignés  des  lignes  essentielles  "de  son  portrait  dans 
la  „Historia  regum  Britanniae"  de  Galfred  de  Monmouth  et  dans 
le  „Brut"  de  Wace.  Aussi  ce  sujet  ne  manqua  pas  de  tenter  les 
érudit.s  qui  tachaient  de  préciser  ce  qui  foi^ne  la  tradition  dans  le.'^ 


31 

récits  des  trouvères.  S'appuyant  sur  des  matériaux  incomplets,  ils  se 
sont  efforcés  de  combiner  une  image  à  peu  près  homogène. 

G.  Paris  dans  le  tome  XXX  de  1'  Histoire  Littéraire  de  la 
France  crut  apercevoir  dans  son  caractère  une  évolution  :  le  che- 
valier vaillant,  un  héros  devient  à  la  fin  traître  et  scélérat.  Après 
G.  Paris  cette  hypothèse  fut  mainte  fois  répétée. 

Or,  une  analyse  plus  détaillée  du  rôle  et  du  caractère  du  sé- 
néchal dans  tous  les  romans  arthuriens  en  vers  ne  permet  pas 
d'  accepter  cette  opinion.  —  Chez  Galfred  de  Monmouth  il  reçoit, 
sous  le  nom  de  Caius  dapifer,  comme  prix  de  ses  exploits  héroi- 
ques.  la  province  d'  Anjou.  Mortellement  blessé  dans  la  bataille 
contre  les  Romains,  il  fut  enseveli  „ad  camum  oppidum".  Le  rôle 
important  des  comtes  d'  Anjou,  sénéchaux  de  France,  nous  explique 
ce  passage  chez  Galfred.  Wace  ne  fait  que  traduire  ces  données, 
quand  il  représente  le  sénéchal  qu'  il  nomme  „Koi".  Ces  traits  ne 
suffisent  pas  à  établir  les  origines  du  personnage  qui  apparaît  dans 
les  romans. 

De  même  les  analogies  qu^  on  a  trouvées  dans  les  littératures 
celtiques,  ne  nous  aident  pas  beaucoup.  En  effet  Keus  y  porte  un 
autre  masque,  Kiühwch  et  Owen  lui  attribue  des  vertus  surnatu- 
relles et  merveilleuses,  pareilles  à  celles  de  Kuchulin  dans  la  lé- 
gende épique  irlandaise.  Sa  langue  venimeuse  cependant  rappelle 
Bricriu.  Celui-là  excite  Maelduin  aux  exploits  héroïques.  Keus 
en  fait  autant  envers  Perceval.  Mais  la  différence  manifeste  entre 
P  esprit  de  la  littérature  celtique  et  celui  des  romans  français  du 
XII  siècle  u'  admet  pas  des  comparaisons  plus  détaillées.  Il  faudra 
chercher  une  explication  de  cette  création  dans  les  oeuvres  elles- 
mêmes  et  dans  leur  milieu  social. 

La  forme  du  nom  „Keus"  est  postérieure  et  fait  penser 
au  point  de  vue  étymologique  à  „coquus";  originairement  il 
s'appellait  „Keis"  et  „Kois",  chez  Chrétien  de  Troyes  „Kes". 
D'  ailleurs  les  fonctions  du  sénéchal  furent  beaucoup  plus  nom- 
breuses et  plus  importantes.  Le  cuisinier  était  évidemment  sou- 
mis aux  ordres  du  „dapifer".  Les  auteurs  des  romans  transpor- 
tèrent sur  „Keus"  les  honneurs  et  les  charges  des  sénéchaux  de 
France  qui,  en  administrateurs  de  1"  État,  commandaient  la  che- 
valerie. 

L"  honneur  d'  avoir  créé  ce  personnage  appartient  à  Chrétien 
de  Troyes.    C'est  la  preuve    d'un  talent    dramatique    qu'  on  ne   lui 


32 

supposait  pas.  Dans  Ivain  comme  dans  le  Conte  du  Graal,  Keus 
constitae  V  essor  de  V  action,  ses  railleries  mettent  en  activité  le 
héros.  Les  exj^éditions  infortunées  dans  ces  deux  romans,  aussi 
bien  que  dans  1'  Erec  et  dans  le  Conte  de  la  Charrette  intro- 
duisent dans  le  récit  un  élément  réaliste.  Keus  incarne  la  colère 
impuissante,  la  méchanceté,  T  humeur  querelleuse  et  1'  orgueil,  il 
personnifie  les  défauts  opposés  aux  vertus  chevaleresques  et  flétris 
par  les  poètes:  la  brutalité  et  1'  incontinence  du  langage.  L'  auteur 
nous  offre  de  la  sorte  une  satire  contre  les  mauvais  chevaliers.  Ce 
procédé  antithétique  tentera  les  poètes  postérieurs,  surtout  Raoul 
de  Houdenc.  Il  indique  en  même  temps  chez  V  auteur  de  Cligès 
des  préoccupations  de  psychologue.  Pour  mieux  réussir,  il  eut  re- 
cours aux  mo3"ens  comiques;  Keus  est  déjà  chez  lui  le  type  ridi- 
cule par  excellence.  C'est  le  chevalier  vantard  auquel  les  déconve- 
nues ne  sont  pas  ménagée.  Haut  fonctionnaire  de  1'  Etat,  chef  de  la 
noblesse,  il  subit  des  humiliations  amusantes  ;  querelleur,  il  se  met 
continuellement  en  colère.  Plus  tard  de  nouveaux  éléments  comi- 
ques seront  ajoutés  d'  un  roman  à  F  autre,  les  successeurs  du 
célèbre  trouvère  champenois  en  feront  un  personnage  épique  et 
plastique. 

Après  avoir  passé  en  revue  les  traits  caractéristiques  dans 
V  Erec,  dans  le  Laneelot,  dans  1'  Ivain  et  dans  le  Perceval,  il  est 
permis  de  constater  que  1'  auteur  n'a  trouvé  dans  la  tradition 
aucune  conception  arrêtée  du  personnage  et  que  primitivement  ses 
idées  sur  lui  n'étaient  pas  définitivement  fixées.  Ajoutons  que  le  por- 
trait de  Keus  dans  le  Perceval  manque  de  traits  comiques  qui  abon- 
dent dans  P  Erec  et  dans  P  Ivain.  Ennemi  d'  un  héros  sublime,  il 
était  lorcément  haï  par  Pauteur  et  par  le  lecteur  ;  ceci  les  erapê 
chait  de  plaisanter. 

Parmi  les  continuateurs  du  Graal  Gaucher  de  Denain  a  re- 
présenté Keus  comme  menteur  et  cruel,  en  exagérant  les  indices 
de  P  antipathie  que  provoquait  son  modèle.  Mais  Gaucher  non 
plus  n'a  pas  de  jugement  bien  arrêté  sur  le  sénéchal.  Au  com- 
mencement c'est  un  scélérat  dont  la  défaite  réjouit  tout  le  monde, 
vers  la  fin  il  manifeste  des  traits  sympathiques.  Il  en  sera  de 
même  chez  les  autres  trouvères.  Gerbert  de  Montreuil  insiste  sur 
les  railleries  dont  Keus  accable  le  chevalier  sublime  et  sur  la  hon- 
teuse défaite  qu'il  essuyé. 


33 

Dans  le  Conte  du  Mantel.  Keus  raille  le  beau  sexe,  en  quoi  il 
n'est  pas  d'  accord  avec  le  code  chevaleresque.  Il  s'  expose  lui- 
même  à  des  plaisanteries  bruyantes,  puisqu'  il  \devient  manifeste 
que  son  amie  n'  est  pas  plus  fidèle  que  les  autres  dames.  Dans  la 
Damoisele  à  la  Mule  sa  témérité  est  opposée  au  courage  réfléchi 
de  Gauvain. 

Raoul  de  Houdenc,  le  plus  doué  parmi  ceux  (ïes  écrivains  du 
XlII-e  siècle  qui  exploitaient  la  matière  bretonne,  alla  chercher  le 
modèle  du  sénéchal  dans  les  oeuvres  de  Chrétien,  dans  lesquelles  il 
puisa  à  pleines  mains.  Ses  bavardages  et  son  indiscrétion  en  sont 
extraits,  mais  quant  à  la  jovialité  avec  laquelle  le  fonctionnaire  un 
peu  grossier  plaisante  les  femmes.  Raoul  la  connaissait  pour  l'avoir 
trouvée  dans  le  Conte  du  Manteau  mautaillé.  Dans  la  Vensfeance 
il  est  de  nouveau  un  héros  infortuné,  mais  ceci  seulement  dans 
la  première  partie  du  roman  que  certains  attribuent  à  un  autre 
Raoul.  Dans  la  deuxième  partie  ennemi  des  femmes,  il  triomphe 
de  Gauvain.  Evidemment  P  auteur  ne  suit  pas  ici  1'  exemple  de 
Chrétien  qui  prêchait  le  service  des  dames,  il  subit  plutôt  l'in- 
fluence de  la  littérature  didactique  et  satirique  d'  origine  bourgeoise. 

„Fergus"  dont  le  héros  n'  est  qu'  une  variante  du  Per- 
cerai, reproduit  exactement  les  traits  du  sénéchal  des  romans  de 
Chrétien. 

L'  auteur  de  1"  Yder  introduit  Keus  comme  un  caractère  fon- 
cièrement pervers;  il  en  fait  1'  ennemi  du  héros  et  le  conseiller 
fidèle  d'  Artus  qui  suspecte  Yder  d'  être  1'  amant  de  Genièvre. 
Durant  une  bataille  le  traître  frappe  de  P  épieu  le  rival  de  son 
seigneur,  une  autre  fois  il  lui  donne  à  boire  de  P  eau  empoi- 
sonnée. Du  reste  il  se  montre  poltron.  —  La  trahison  à  Pégard  d'un 
compagnon,  commise  par  le  serviteur  fidèle  d'  un  souverain  jaloux 
et  désireux  de  se  venger,  voilà  bien  un  trait  propre  à  la  légende 
de  Tristan.  Le  caractère  de  Keus  présente  beaucoup  d'affinité  avec 
ceux  du  sénéchal  de  Gormond,  menteur  et  vantard,  et  de  Mériadoc 
qui  dénonça  à  Mark  les  rendez-vous  de  Tristan  avec  Iseut.  Ces 
deux  courtisans  sont  livrés  à  la  haine  du  lecteur  de  même  que 
Keus  dans  le  cycle  de  Perceval. 

L'  auteur  du  Durmart  explique  la  médisance  de  Keus,  en  affir- 
mant qu'  il  est  devenu  misanthrope  à  force  d'  avoir  subi  conti- 
nuellement des  échecs.  Voilà  donc  un  conflit  romantique,  celui  de 
P  ambition    avec   P  impuissance    d'  accompHr    les   grandes    actions 

Bulletin  I— II.  3 


désirées.  D"  ailleurs  les  traits  avantageux  ne  lui  manquent  pas  et 
la  sympathie  du  trouyère  lui  est  acquise. 

Contrairement  dans  le  Tornoiement  Antecrist  Huon  de  Mérj 
flétrit  en  lui  la  traitrise,  la  méchanceté,  P  humeur  querelleuse, 
la  médisance  et  la  vilainie.  en  somme  tout  ce  qui  déshonore  les 
bons  chevaliers. 

Cependant  1'  auteur  de  V  Humbaut  en  fait  un  preux;  il  serait 
presque  un  chevalier  parfait  n'était-ce  son  indiscrétion.  —  Dans 
1'  Atre  perillous  opposé  de  nouveau  a  Gauvain,  il  est  honteusement 
battu.  —  Dans  le  Chevalier  as  deùs  espees  point  de  trace  de  ten- 
dance à  ridiculiser  le  sénéchal  qui  ne  ressemble  pas  aux  autres 
personnages  qui  portent  le  nom   de  Keus; 

Il  stimule  par  ses  railleries  les  héros  dans  les  Merveilles 
de  Rigomer,  toutefois  il  est  courageux  et  combat  avec  succès.  — 
Claris  et  Laris  n'  est  qu'  un  tissu  d'  emprunts  et  de  réminis- 
cences. 

Girard  d'  Amiens  a  eu  une  idée  toute  personnelle  quand  il 
entreprit  de  raconter  la  transformation  du  sénéchal  qui,  d'abord  che- 
valier de  petite  importance  devient  ensuite  la  gloire  des  tournois 
sous  r  influence  de  V  amour.  Chicaneur  il  se  transforme  en  Cé- 
ladon timide.  Rappelons  cependant  que  la  tradition  lui  attribue  un 
coeur  plein  de  sécheresse. 

Par  contre  le  roman  en  prose  Perlesvaus  le  dénigre,  en  fait 
le  meurtrier  de  Lohoz,  fils  d'  Artus.  Dan^  d'  autres  romans  en 
prose,  de  date  plus  tardive,  les  inventions  fantaisistes  abondent. 
Ainsi  dans  le  roman  très  étendu  de  Tristan,  Keus  est  le  héros  d"  in- 
nombrables et  incro3rables  aventures.  Frère  de  lait  d'  Artus,  il 
s'y   distingue    comme  un  des  premiers  chercheurs  du  Graal. 

Le  rôle  de  Keus  dans  les  romans  allemands,  néerlandais  et 
anglais  n'  est  pas  d'  une  importance  capitale  pour  cette  étude.  Sur 
le  terrain  étranger  son  portrait  dut  forcément  emprunter  des  traits 
nouveaux  qu'il  est  facile  d'  expliquer  par  P  individualité  des  auteurs  et 
par  P  influence  "du  milieu.  Ainsi  Wolfram  von  Eschenbach  s'  éloigne 
beaucoup  de  Chrétien  :  il  flétrit  par  la  bouche  du  sénéchal  les 
courtisans  flatteurs  et  orgueilleux.  Keus  est  un  bon  conseiller  dans 
le    poème  d'  un  autre    écrivain  qu'  on  appelle  „le  vertueux". 

L'  examen  détaillé  des  romans  nous  démontre  que  la  ligne  du 
développement  de  ce  caractère  décèle  mainte  inflexion.  Sous  le  nom 
de    Keus    apparaissent    plutôt    des    personnages     assez     difierents, . 


35 

dont  chacun  est  en  partie  l'incernatiou  de  la  petitesse  d'  âme 
de  r  homme  médiocre,  et  par  tant  n"a  rien  de  commun  avec 
les  chevaliers  de  taille  surhumaine.  Même  'les  traits  principaux, 
ceux  qui  se  répètent  le  plus  souvent,  n'  ont  pas  été  indiqués 
par  tous  les  trouvères.  Plusieurs  d'  entre  eux  ne  disent  rien 
de  sa  langue  venimeuse,  de  la  désinvolture  avec  laquelle  il 
prend  sur  lui  des  charges  qui  ne  sont  pas  en  rapport  arec  ses  for- 
ces, et  se  taisent  sur  ses  entreprises  mal  réussies.  La  brutalité 
envers  les  femmes  et  les  faibles,  la  médisance  sont  des  traits  moins 
fréquents;  on  ne  parle  que  rarement  de  lui  comme  d'  un  traître, 
d'  un  homme  haï,  d'  un  poltron  ou  d'  un  menteur.  Les  traits 
tout  à  fait  défavorables  sont  tellement  rares,  qu'  on  ne  peut  pas  ad- 
mettre qu'  à  n'  importe  quelle  époque  ils  eussent  été  la  mar- 
que essentielle  du  sénéchal.  L'  opposition  qui  existe  entre  lui  et  le 
héros  est  certainement  le  fait  principal.  Comme  adversaire  des 
meilleurs  chevaliers  il  est  forcément  exposé  au  dédain,  la  satire 
qu'  il  tente  ne  réussit  pas,  au  contraire  sa  pointe  affilée  se  retourne 
contre  lui  même.  Ce  ricochet,  tout  en  augmentant  V  effet  de  la  satire 
contre  le  mauvais  chevalier,  ne  manque  pas  de  provoquer  une  si- 
tuation comique. 

L'  intention  d'  introduire  un  personnage  amusant  est  prou- 
vée par  le  fait  qu'  il  se  trouve  dans  le  même  cvcle  des  figu- 
res apparentées.  Il  faut  le  juxtaposer  avec  les  types  des  che- 
valiers couards  chez  Manessier  et  dans  le  Perlesvaus,  puis  Do- 
diniaus  de  Claris  et  Laris,  Mordret  dans  le  même  roman  et 
dans  Escanor  et  enfin  le  Petit  Afilé  dans  la  Dame  à  la  L}'- 
corne.  Cette  comparaison  fait  mieux  ressortir  les  traits  qui  le 
distinguent.  On  verra  de  même  qu'  il  n'  est  pas  un  caractère 
littéraire  au  point  de  vue  littéraire,  un  type  parfait,  mais  un  perT 
sonnage  épique,  sa  singularité  consiste  dans  le  fait  d'  avoir  été 
représenté  sous  divers  masques,  selon  les  nécessités  du  récit  et 
les  intentions  moralisatrices  des  auteurs. 

Si  1'  on  passe  en  revue  les  autres  figures  comiques  et  satiri- 
ues  de  la  littérature  européenne,  il  apparait  que  Keus  ne  présente 
aucune  affinité  avec  Falstaff,  •  mais  plutôt  avec  les  divers  milites 
gloriosi.  D"  ailleurs  ces  parallèles  ne  suffisent  pas  pour  préciser 
en  quoi  consiste  le  trait  comique  du  personnage. 

Dans  une  étude  sur  1"  élément  comique  dans  les  romans  arthu- 
riens  il  faudrait    réserver    une    place    importante  à  ce  personnage 

3< 


3ß 

doublement  comique  :  Keus  se  moque  des  autres  et  provo- 
que les  rires  des  assistants,  mais  en  même  temps  on  se  moque 
de  lui. 

Les  querelles  fournissent  un  des  motifs  comiques  les  plus  fré- 
quents dans  les  chansons  de  geste.  Il  est  tout  naturel  que  1'  ironie 
prenne  dans  la  bouche  de  1'  adversaire  des  chevaliers  élus  V  allure 
du  sarcasme  et  de  la  chicane.  Par  là  Keus  cesse  parfois  d'  être 
r  incarnation  de  l'esprit  gouailleur.  Mais  le  comique  dans  ce  per- 
sonnage repose  surtout  dans  la  situation.  Son  hypert\miie  apparaît 
dans  1'  action  et  lui  donne  des  allures  héroï-comiques.  Sa  ma- 
nière d'  être  est  une  parodie  de  la  conduite  d'  un  chevalier  digne 
de  ce  nom.  On  retrouve  une  raison  de  rire  plus  à  la  portée  d'  un 
homme  du  moyen-âge  dans  les  échecs  de  ses 'entreprises,  dans  ses 
défaites,  dans  les  coups  qu'  il  reçoit,  dans  la  joie  particulière  que 
ressentent  les  simples  en  voyant  le  revers  de  quelqu'  un  qui  pa- 
raissait important,  enfin  le  lecteur  était  forcé  de  rire  au  moment 
où  son  illusion  se  dissipait  et  le  faux  air  héroique  était  mis  en 
lumière. 

La  répétition  des  traits  toujours  les  mêmes  et  des  situations  qui 
se  ressemblent,  loin  d'  affaiblir  1'  impression  comique,  1'  augmen- 
tait au  contraire.  Néanmoins  un  lecteur  de  notre  temps  ne  peut 
se  dispenser  d"  un  commentaire  philologique,  historique  et  esthé- 
tique; il  lui  en  faut  un  pour  que  les  vers  qu'  on  lit  chez  les 
trouvères  sur  Keus  deviennent  palpitants  de  vie  et  puissent  pro- 
voquer le  rire.  Le  succès  de  ce  personnage,  tellement  curieux, 
n'  a  pas  été  plus  durable  que  celui  de  la  matière  bretonne.  Ceci 
résulta  des  défauts  et  des  incohérences  dans  la  conception  qui 
furent  déjà  indiqués  plus  haut.  La  tradition  de  la  figure  épique, 
du  héroique  Caius  entrava  la  fantaisie  des  poètes  quand  ils  vou- 
lurent créer  un  type  amusant  et  satirique.  Keus  était  forcé  d'  avoir 
deux  visages:  1'  un  chevaleresque,  P  autre  assez  piètre.  L'  auteur 
en  faisait  voir  tantôt  l'un,  tantôt  1'  autre,  parfois  dans  le  même 
poème.  L'effet  comique  de  ses  saillies  fat  en  outre  para- 
lysé par  1'  antipathie  que  1'  on  .devait  naturellement  ressentir 
pour  l'ennemi  de  Perce  val  ou  de  Gau  vain,  deux  'chevaliers 
auxquels  toutes  les  affections  étaient  acquises.  Il  n'  est  pas  diffi- 
cile de  concevoir  à  combien  de  peines  se  heurtairent  les  trouvères 
devant  ces  données  contradictoires.  Une  création  homogène  ne  put 
jamais  en   résulter. 


Ol 

Keus  avait  fourni  avec  Estout.  baron  célébré  par  pluvsieurs 
chansons  de  geste,  les  matériaux  pour  la  genèse  d'  un  personnage 
d'  une  vitalité  plus  pétulante  qui  fut  Astolphe. 

ï)éja  dans  V  Orlando  apparaît  la  veine  comique  de  ce  cheva- 
lier qui  se  distingue  par  quelques  prouesses.  Il  nous  amuse  non 
seulement  par  ses  boutades  et  par  ses  ruses,  mais  aussi  par  ses 
échecs,  qu'  il  subit  au  moment  où  il  se  vante  trop,  et  surtout  par 
la  prestesse  avec  laquelle  il  tombe  de  cheval.  Ici,  comme  dans  le 
Morgante  de  Pulci,  et  chez  Bojardo.  il  est  un  des  Chiaramonte. 
Au  fond  il  est  pour  Pulci  et  pour  le  comte  de  Scandiano  un  per- 
sonnage sympathique,  mais  qu'  on  ne  prend  pas  au  sérieux  à  cause 
de  son  caractère  volage.  Ses  traits  antipatiques  qui  apparaissent 
dans  r  Innamorato  furent  exagérés  par  Bello  dans  son  Mam- 
briano  uù  il  est  flétri  comme  un  lâche  effronté,  un  séducteur  et 
un  traître  ignoble.  L'  Arioste  en  continuant  le  récit  des  aventures 
d'  Astolphe  après  Bojardo  a  voulu  seulement  amuser  le  lecteur 
par  les  exploits  incroyables  de  ce  chevalier  frivole. 

Le  désaccord  qui  se  manifeste  entre  leurs  forces  et  leurs  pro- 
jets et  gesWs,  de  même  que  les  échecs  et  1"  agilité  de  la  langue, 
rapprochent  Keus  d'  Astolphe.  Ces  deux  personnages  répondent 
d'  ailleurs  aux  besoins  du  genre  littéraire  qui  dépeint  la  vie 
à  la  cour. 

Toutefois  il  reste  quelques  traits  qui  peuvent  être  expliqués 
dans  Astolphe  seulement  par  le  rapprochement  avec  Estout,  ce 
fidèle  compagnon  de  Roland,  bien  connu  par  la  Prise  de  JPam- 
pelune  et  1"  Entrée  'en  Espagne.  Par  les  hauts  faits  qu"  il  ac- 
complit parfois  et  par  tout  ce  qu"  il  y  a  de  s^-mpathique  en  lui 
Astolphe  se  révèle  comme  un  descendant  de  ce  vassal. 

La  comparaison  a  permis  de  saisir  mieux  les  ressorts  comiques 
dans  Keus  et  Astolphe,  tous  deux  un  peu  jactancieux,  mais 
braves  chevaliers  dont  les  têtes  seulement  subissent  trop  facilement 
1'  étourdissement  de  la  vanité.  Keus  surtout  incarne  les  défauts  du 
tempérament  national  qui  furent  autrefois  reprochés  aux  Gaulois 
et  que  M.  Bloch  attribue  à  leurs  descendants  ;  „peu  dp  suite  dans 
les  desseins...  mobilité  extrême,  nul  sentiment  de  la  règle  et  de  la 
discipline".  Le  succès  dont  a  joui  cette  création  littéraire  s'  expli- 
que peut-être  par  1'  effort  de  la  société  pour  réagir  contre  ce 
qui  fut  à  une  certaine  époque  le  péché  plus  fréquent. 


38 


10.  REG  INA  LILIENTALOWA:  Swiçta  zydowskie  w  przeszîosci  i  teraf- 
niejszosci.  Cz^sc  III  ( Jüdische  Festtage  in  Vergangenheit  und 
Gegenwart.  III.  Teil). 

Im  dritten  Teil  der  oben  genannten  Arbeit  behandelt  die  Ver- 
fasserin zwei  Feiertage:  Chanukka  und  Purim.  Die  Tradition  ver- 
setzt die  Entstehung  von  Chanukka  in  die  Epoche  der  Makkabäer 
und  betrachtet  dieses  Dankfest  als  Andenken  an  die  Neuein- 
weihuiig  des  von  dem  syrischen  König  Antiochus  Epiphanes  durch 
Götzendienst  entweihten  Tempels;  Purim  wird  gefeiert  zur  Erin- 
nerung an  die  Rettung  der  Juden  in  Persien  von  dem  ihnen 
durch  den  königlichen  Wesir  Haman  geplanten  Untergang.  Indem 
aber  die  Verfasserin  diese  historischen  Daten  zurückverfolgt,  vor 
allem  aber  auf  Grund  einer  eingehenden  Betrachtung  der  im  jüdi- 
sche Ritual  noch  erhalten  gebliebener  Gebräyche  und  deren  Zu- 
sammenstellung mit  der  Folklore  anderer  Völker  der  Welt,  kommt 
sie  zu  ganz  abweichenden  Schlüssen.  Es  stellt  sich  heraus,  daß 
die  historische  Färbung  der  beiden  Feiertage  eine  verhältnis- 
mäßig späte  Zutat  sind  und  einen  uralten,  noch  in  die  vor- 
geschichtliche Zeit  zurückreichenden  Kern  überdeckt.  Sowohl 
Chanukka  wie  Purim  sind  ihrem  Wesen  nach  heidnischen  Ur- 
sprungs ;  das  erstere  geht  auf  das  heidnische  Fest  der'  Winter- 
sonnenwende, das  letztere  auf  das  Fest  der  wiederkehrenden 
Sonne  und  das  Weichen  des  Winters  zurück.  Infolge  ihres  ver- 
wandten Charakters  werden  beide  Feste  zusammen  behandelt.  Die 
Verfasserin  verwendet  dabei  aus  ersten  Quellen  geschöpftes  Ma- 
terial. 


11.  JElvZY  KoWAr.SKI.  De  Plutarchi  scriptorum  iuvenilium  colore 
rhetorico.  (Ub''r  die  r/ietorische  Färbung  <ler  jugendlichen 
Schriften  Plutarchs  von  Chäronea). 

Das  traditionelle  Bild  des  ernsten  Philosophen,  der  in  seinen 
weltlichen  Predigten,  Traktaten  und  Beispielen  (Lebensbeschrei- 
bungen) über  verschiedene  Moralfragen  dozierte,  läßt  sich  nicht 
auf  alle  nachgelassene  Schriften  anwenden.  Es  gibt  nämlich  unter 
den  Moralien  eine  Schriften gruppe,  die  zu  sehr  nach  der  Schule 
oder  nach  der  sophistischen  Rednerbühne  riecht,  als  daß  sie  sich 
mit   der  philosophischen    Wirksamkeit   des    Weisen  von  Chäronea 


39 

vereinigen  liesse.  Es  sind  folgende  sieben  Abhandlungen:  De  for- 
tuiia  Romanorum,  de  Alexandri  Magni  Fortuna  aut  virtute,  de 
gloria  Atheniensium,  aquane  an  ignis  utilior,  de  sollertia  anima- 
lium.  bruta  ratione  uti,  de  esu  carniuin.  Ihre  Zusammengehörigkeit 
auf  Grund  einer  eingehenden  Sprach-  und  Stichanalyse  zu  defi- 
nieren, ist  die  Aufgabe  dieser  Arbeit,  die  in  fünf  Kapiteln  (I.  de 
S3"ncrisi.  IL  de  metaphora.  prosopoeia,  ethopoeia,  III.  de  reliquis 
liguris,  IV.  de  copia  dicendi,  V.  de  Plutarchi  iuvenis  arte  oratoria 
et  sophisticis  artificiis).  Beispiele  für  die  in  den  Überschriften 
genannten  und  verwandten  Stilmittel  werden  zusammengestellt  und 
durch  Vergleich  mit  den  übrigen  Schriften  Plutarchs  erläutert.  Auf 
Grund  seiner  Sammlungen  und  Beobachtungen  kann  der  Verfasser 
im  Anhange  eine  besondere  sprachliche  und  besonders  stilistische 
Stellung  der  Abhandlung  über  Wasser  und  Feuer  feststellen  und 
manche  verdorbene  Stelle  Plutarchs  emendieren  oder  gegen  falsche 
Emen  dation  en  verteidigen. 


12.     MARYAN  SZYJKOWSKI:  Tragedya  polska  w  XVllI  wieku  (Die  pol- 
nische  Ti-nfjöttie  im  XVIII  Jalii-lnuKlet-t). 

Die  in  der  Überschrift  benannte  Arbeit  befaßt  sich  vornehm- 
lich mit  dem  Typus  der  französischen  klassischen  Tragödie,  die  in 
der  ersten  Hälfte  des  XVII  Jhs  den  Höhepunkt  ihrer  Entwicklung 
erreicht  und  von  nun  die  europäische  Literatur  fast  zwei  Jahrhun- 
derte hindurch  beherrscht,  bis  die  Romantik  den  englischen  Typus 
der  Shakespeare'schen  Tragödie  „entdeckt"  und  derselben  zur  Herr- 
schaft verhilft. 

Nachdem  der  Verfasser  die  Übersetzungen  der  beiden  Mor- 
sztyns  aus  dem  Ende  des  XVII  Jhs  erwähnt  hat,  entwirft  er  die 
Entwickelung  der  in  der  Folgezeit  zum  wiederholten  Mal  aufge- 
nommenen Form  der  Dramaturgie  in  Polen  im  Zeitalter  der  Auf- 
klärung und  zeigt,  daß  dieselbe  durch  den  Einfluß  der  Oper  Me- 
tastasios  gegen  das  Ende  der  esten  Hälfte  des  XVHI  Jhs.  ange- 
bahnt wurde. 

Die  Arbeit  zerfällt  in  zwei  Hauptteile,  von  denen  jeder  aus 
.zwei  Abschnitten  besteht. 

Im  ersten  Teil  wird  der  Einfluß  der  sowohl  in  Buchform 
^wie  durch    Aufführung    wirkenden    französischen    Tragödie  be- 


40 

sprochen,  der  zweite  schildert  die  Entwieklung  der  Original- 
theorie und  die  ersten  Versuche,  eine  polnische  Tragödie 
nach  dem  Vorbild  der  französischen  zu  schaffen. 

Übersetzungen,  welche  der  Verfasser  aus  alten  Druckwerken 
und  aus  Handschriften  hervorholt,  werden  nach  den  Namen  der 
drei  französischen  Meister:  Corneille,  Racine  und  Voltaire  grup- 
piert und  die  übrigen  zu  einer  besonderen  Gruppe  zusammenge- 
stellt. 

Aus  der  Zusammenstellung  ist  zu  ersehen,  daß  diese  Bewegung 
in  die  Zeit  zurückreicht,  in  welcher  die  pädagogische  und  die  neue 
literarische  Bewegung  einsetzte,  in  die  Mitte  des  XVIII  Jhs  und 
welche  Pater  Stanislaw  Konarski  anführt,  der  es  an  Aufmunterung 
und  Beispiel  in  keiner  Weise  fehlen  läßt. 

Die  Übersetzungen  behandeln  den  Inhalt  in  freier  Weise  und 
tragen  das  Gepräge  der  Barockzeit,  suchen  jedoch  allmählich,  sich 
an  die  Originale  enger  anzuschließen. 

Die  Mitwirkung  der  polnischen  Bühne  hört  erst  gegen  das  Ende 
des  Jahrhunderts  mit  der  Aufführung  der  „Merope"  von  Voltaire 
auf.  Eingeleitet  wird  diese  Mitarbeit  durch  Aufführungen,  welche 
ein  deutsches  Schauspieler-Essemble  in  den  achtziger  Jahren  des 
XVIII  Jhs.,  welches  in  Warschau  die  „Semiramis"  und  „Zaire" 
von  Voltaire  auf  die  Bühne  bringt. 

Die  polnische  Bühne  begann  mit  Aufführungen  späterer  Werke, 
welche  als  Produkt  der  Reaktion  gegen  die  Vorherrschaft  der 
pseudoklassischen  Dramaturgie  entstanden  waren.  So  kam  auf  die 
Bretter  das  „bürgerliche  Drama",  das  in  England  geboren  war,  und 
das  französische  sentimentale  Drama  (Diderot)  und  das  deutsche 
Schauspiel,  und  greift  erst  später  auf  das  in  der  Entwicklungsreihe 
übergangene  Glied  der  großen  französichen  Tragödie  zurück,  ohne 
das  die  Aufführung  von  originellen  Schöpfungen  dieser  Art  nicht 
denkbar  sein  konnte. 

Diese  unnatürliche  Entwicklung  des  Spielplanes  der  Warschauer 
Bühne  findet  ihre  Erklärung  in  dem  späten  Zeitpunkte  ihrer  Grün- 
dung. Dazumal  wurden  schon  die  Rufe  der  reaktionär  gesinnten 
„jüngeren"  Dichter  auch  in  Polen  laut,  und  diese  Bewegung  findet 
ihren  Ausdruck  in  der  Zusammensetzung  der  Warschauer  Schau- 
spielertruppc  und  in  der  Entwicklung  der  theoretischen  Ansohaur- 
ungen. 


41 

Diese  finden  wir  ausgesprochen  zuerst  in  Einleitungen  und  „War- 
nungen" der  polnischen  Übersetzer  französischer  Tragödien,  in  Auf- 
sätzen, welche  in  den  Zeitschriften  „Monitor"  und  dem  von  Pater 
Piotr  Switkowski  herausgegebenen  „Magazyn",  in  den  Schriften 
Fürst  Adam  Czartoryski's.  in  den  Poetiken  und  endlich  in  dem 
namenlos  erschienenen  Roman  „Polak  w  Paryzu"  fein  Pole  in 
Paris,  1787). 

Diese  Ansichten  stimmen  anfangs  mit  dem  Anschauungen  der 
Schule  Boileau's,  weichen  jedoch  nach  und  nach  immer  stärker  von 
der  pseudoklassischen  Rechtgläubigkeit  ab  und  gehen  unter  Shakes- 
peares Einfluß  in  eine  offene  Opposition  gegen  die  drei  dramatischen 
Einheiteii  über. 

Das  Endergebnis  der  ganzen  Bewegung,  die  dem  dramatischen 
Problem  näher  zu  treten  sucht,  bilden  die  in  der  zweiten  Hälfte 
des  XVIII  Jhs.  unternommenen  Versuche,  eine  selbständige  pol- 
nische Tragödie  zu  schaffen.  ' 

Diese  bespricht  der  Verfasser  im  letzten  Kapitel,  wobei  er  au 
die  Erscheinungen  der  Übergangszeit,  wie  das  Jesuiten drama  und 
die  Tragödie  J.  J.  Zatuski's  anknüpft,  und  schließt  mit  einer  histo- 
risch-vergleichenden Analyse  der  Tragödie,  die  ihre  Motive  aus  der 
Geschichte  Polens  schöpft. 

Den  Abschluß  der  Arbeit  bildet  eine  kurze  Erwähnung  der  ver- 
wandten Gattungen:  des  Musikdramas  von  Kniaznin  und  der  pol- 
nischen „Tragikomödien",  welche  in  Polen  dem  „Drama"  Kotze- 
bues  vorausgehen  und  nebst  anderen  Faktoren  den  Boden  —  für 
die  Aufnahme  des  Shakespeare'schen  Dramas  vorbereiten. 


13.     A.  BRÜCKNER:  Mitologia  stowiariska  (Die  JMytholofßie  der  Slawen). 

Obwohl  die  slawische  Mythologie  seit  dem  XVI  Jahrhundert  von 
Antiquaren  mit  viel  Fleiß  und  mit  noch  mehr  Phantasie  bearbeitet 
wurde,  bietet  sie  bis  heute  unter  allen  slawistischen  Disziplinen  den 
unerfreulichsten  Anblick;  es  gelten  von  ihr  noch  1917  dieselben  Worte, 
die  vor  mehr  als  einem  Jahrhundert  der  Vater  der  Slawistik  über  sie 
geäußert  hat.  Seit  jeher  bewegt  sie  sich  in  einem  Irrkreis. 
Es  werden  nämlich  entweder  durch  Erfindungen  aller  Art,  böswillige 
und  mißverständliche,  die  Kreise  der  Forsehuno^  c^estört  —  und 
man  hat  in  der  Tat  nirg-ends  so  viel  mit  uralten  Fälschungen,  sogar 


42 

mit  solchen  aus  dem  XI  Jahrhundert  zu  tun,  wie  hier,  —  oder  aber 
es  wird  spät  einsetzende  Kritik  zur  Hyperkritik,  sie  beargwöhnt, 
setzt  zurück  und  gibt  sogar  allerwertvollstes  Gut  ganz  preis.  Zu 
diesen  beiden  Grundfehlern,  dem  Überglauben  und  dem  Unglauben, 
gesellt  sich  ein  dritter  :  man  verzichtet,  gewitzigt  durch  schlimme 
Erfahrung,  überhaupt  auf  eigene  Gedanken,  Kombinationen,  Systeme, 
beschränke  sieh  auf  bloßes  Nacherzählen  der  Quellenangaben 'und 
verbaut  sich  jegliche  Aussicht. 

Das  Gesagte  gilt  auch  von  der  neuesten  Darstellung,  welche  die 
slawische  M3'thologie  in  dem  eben  erschienenen  Band  der  „Slawischen 
Altertumer"  von  Prof.  Lubor  Niederle  (Prag  1917)  erfaiiren  hat. 
So  sehr  man  den  unsäglichen  Fleiß  des  Verfassers,  der  die 
ganze  einschlägige  europäische  Literatur  durchstudiert  hat,  seine 
außerordentliche  Belesenheit,  die  Ruhe,  Vorurteilslosigkeit,  Beson- 
nenheit seiner  Darstellung  anerkennen  muß,  so  läßt  das  Werk  hin- 
sichtlich der  Vollständigkeit  so  manches  zu  wünschen  übrig;  zu  viel 
bleibt  nachzutragen    und  zu  berichtio:en. 

Dieser  Umstand  veranlaßte  den  Verfasser  der  vorliegenden  Arbeit, 
seine  langjährigen  Forschungen  über  slawische  und  litauische 
Mytliologie  zu  einem  gewissen  Abschluß  zu  bringen  und  zu 
veröffentlichen.  Es  lag  ihm  jedoch  fern,  eine  vollständige  er- 
schöpfende Darstellung  des  gesamten  Stoffes  zu  bieten,  die  not- 
wendigerweise.  meist  nur  Wiederholung  des  eben  von  Niederle 
so  ausführlich  behandelten  Stoffes  gebracht  hätte;  er  zog  es 
vor,  nur  diejenigen  Punkte  zu  erörtern,  bei  denen  er  alte  Vor- 
urteile und  Mißgriffe  zu  beseitigen  gedachte,  für  die  er  neue,  oft 
tief  einschneidende  Deutungen  vortragen  konnte.  Er  beschränkte 
sich  zugleich  auf  Göttermythen  (bei  den  Slawen  leider  meist 
bloße  Götternamen)  und  schloß  aus  seiner  Darstellung  überhaupt 
alles  aus,  was  sich  auf  die  Äußerlichkeiten  des  Kultus  (Tempel  und 
Bildsäulen,  Priesterschaft  und  Wahrsagerei)  bezieht;  ferner  alles, 
was  aus  der  älteren  und  modernen  Folklore,  namentlich  auf  dem  Bal- 
kan und  in  Rußland,  wo  die  orthodoxe  Kirche  im  Vergleich  mit  der 
katholischen  ungleich  duldsamer  und  schonender  mit  alten  Bräuchen 
verfuhr,  für  Heidentum  und  seine  Bräuche  noch  erhalten  geblie- 
ben ist,  währencl  der  Glaube  selbst  bis  auf  die  dürftigsten  Spuren 
in   der  sog.   „niederen   Mythologie"   verschwunden   ist. 

Der  so  eingeengte  Arbeitsstoff  wird  in  zehn  Kapiteln  behandelt. 
Die  beiden  ersten  umschreiben  das  Ziel  und  den  Plan  der  Arbeit 


I 


43 

finden  sich  kurz  mit  den  Arbeiten  einiger  Vorgänger  (L.  Léger,  Nie- 
derle)  ab  und  besprechen  die  russischen  Quellen  als  unsere  Haupt- 
quellen eben,  weisen  die  landläufigen  Meinungen  über  Interpola- 
tionen, Entlehnungen  u.  dgl.  gründlich  zurück.  Vom  dritten  bis  zum 
sechsten  Kapitel  werden  die  einzelnen  Gottheiten  des  Wladi- 
mirschen  Kanons  behandelt  :  Perun,  Swarozic-Dazbog.  Weles-Wo- 
tos.  Mokos,  Chors,  Sim,  ßegl,  Stribog,  Pereplut.  Alle  Namen  wer- 
den einwandfrei  gedeutet,  alle  Märchen  von  einer  finnischen  oder 
iranischen  Herkunft  oder  Heimat  dieser  Namen  und  Wesen  für 
immer  zerstört,  die  Angaben  über  einen  „offiziellen"  Gotteskult  in 
Wladimirs  Pantheon  (mit  Aufnahme  stammführender  Gottheiten)  als 
moderne  Erfindungen  zurückgewiesen,  die  mythologischen  Glossen 
des  Igorliedes  vom  J.  1186  erklärt,  die  irrtümlichen  Angaben  der 
Chronik,  z.  B.  daß  Weles-Wolos  ein  Rindergott  sei,  berichtigt. 
Eine  zentrale  Stellung  nahm  bei  allen  Slawen  der  ursprüngliche 
Feuerkult  ein.  Um  nur  die  wichtigsten  Resultate  aus  der  Namen- 
deutung selbst  herauszuheben,  sei  hier  der  Nachweis  erwähnt,  daß 
der  Name  Perun  ursprünglich  den  Eichengott  nicht  den  Donnerer 
bezeichnete  (Volksetymologie  war  hiebei  im  Spiele)  ;  daß  Svarozic 
durchaus  kein  Patronymicum  ist,  worauf  die  Form  des  Wortes  hinzu- 
deuten scheint,  und  vielleicht  ursprüglich  den  Himmelsschmied  be- 
zeichnet, der  die  Sonnegehämmert  und  aufgehängt  hat;  daßWeles-Wotos 
nichts  mit  Rindern,  alles  aber  mit  der  Unterwelt  zu  tun  hat;  daß  Chors, 
Sim,  Reg}  wohl  verständliche  slawische,  und  weder  iranische  noch  tür- 
kische Namen  sind,  daß  Stribog  den  Springer  bedeutet  u.  s.  w. 
Mit  der  ganzen  landläufigen  Behandlung  dieses  Stoifes  wird  end- 
gtiltig  gebrochen  und  es  werden  der  Forschung  neue  Wege  gewiesen. 

Das  siebente  und  achte  Kapitel  behandeln  die  „niedere"  Mytholo- 
gie und  Einzelbräuche,  wie  sie  in  den  altrussischen  Quellen  zur 
Sprache  kommen  ;  es  wird  die  urslawische,  nicht  etwa  die  grie- 
chische Abkunft  der  Schicksalsgötter  nachgewiesen,  es  wird  jeder  Zu- 
sammenhang der  Nymphen  (Vilen  und  Rusalken)  mit  dem  Gei- 
sterglauben und  Totenkult  abgelehnt  u.  dgl.  m. 

Im  neunten  Kapitel  wendet  sich  der  Verfasser  dem  Götter- 
glauben der  Elbe-  und  Oderslawen  zu.  Er  verzichtet  natürlich  auf 
bloße  Wiederholungen  des  längst  Bekannten.  Er  weist  dafür  den 
Versuch  von  Niederle  zurück,  nochmals  den  Radegast,  Czernobog  und 
Beibog  für  die  slawische  Mythologie  zu  retten;  er  beseitigt  die  Irr- 
tümer Thietmars  (z.  B.  daß  die  Lutiger  von  weiblichen  Gottheiten  als 


44 

Kriegsgöttinuen  angeführt  wurden;  der  Berichterstatter  hat  einfach  das 
Femininum  stauiea  „Götterfahne"  des  Svarozic  mit  Göttin  verwech- 
selt), ferner  Irrtümer  Adams  von  Bremen,  Helmolds,  der  kein  Wort 
Slawisch  verstand  und  dessen  Angaben  zum  Teil  ebenso  wertlos  sind 
wie  die  unendlich  überschätzten  des  Prokupius.  Er  deutet  die  Namen 
richtiger,  er  weist  nach,  daß  der  Name  Triglav- Dreikopf  einmal  zu 
Pripegala,  ein  andermal  zu  Tiarnoglofi  verunstaltet  wurde,  und  gibt 
endlich  eine  Charakteristik  dieses  Götterkultes,  hebt  seine  Ent- 
wicklung hervor,  die  gerade  in  die  Zeit  nach  1000  fällt,  erklärt  die 
Gründe  für  die  veränderte  Namengebung  der  Götter  und  ihren 
kriegerischen    Typus,    der  von  den  sonstigen    slawischen    abweicht. 

Im  letzten  Kapitel  wird  den  Spuren  christlicher  Einflüsse  auf 
den  heidnischen  Glauben  nachgegangen,  namentlich  wie  sie  sich  auf 
dem  nordwestslaAvischen  Gebiet,  das  ja  zwischen  800 — 1000  unter 
der  Einwirkung  christlichen  Missionswesens  stand,  äußern  mußten. 
Unter  diesem  Einfluß  avancierte  Weles  zu  einem  Rindergotte,  ein 
Svçtovit  zum  St.  Vitus,  obwohl  der  erste  Bestandteil  des  Namens 
„svçto"  in  der  Tat  auf  das  Christentum  zurückgehen  könnte; 
ferner  erfuhr  Triglav,  wenn  sein  Dreikopf  nicht  als  Replik  der  christ- 
lichen Dreieinigkeit  aufzufassen  ist,  sicherlieh  sakrale  Ausdeutung. 
Erst  das  Christentum  brachte  einen  Zusammenhang  zwischen  die 
Rusalken  und  die  Geister  der  ohne  Taufe  oder  gewaltsam  Abge- 
schiedenen hinein,  gab  heidnischen  Festen  und  Bräuchen  christliche 
Bezeichnungen,  führte  in  Böhmen  und  Polen  eine  große  Anzahl 
von  deutschen  Namen  und  Bräuchen  ein,  z.  B.  den  Eid  auf  die 
Sonne  u.  a.,  die  irrtümlich  als  urslawisch  aufgefaßt  werden. 

Die  Arbeit  enthält  Beiträge  zur  Deutung  litauischer  und  preußi- 
scher Götternamen.  Der  preußische  Kurko  vom  J.  1249  wird 
als  Himmelschmied  gedeutet;  eine  Menge  Irrtümer  namentlich 
solche  von  Grienberger  werden  berichtigt,  die  Rätsel  der  preußischen 
Götternamen  in  den  Organen  von  1530  und  bei  Malecki  werden 
gelöst.  Gerade  die  stete  Vergleichung  der  litauischen  und  der 
slawischen  Überlieferung  hat  dem  Verfasser  vorzügliche  Dienste 
geleistet. 

Zum  Schluß  bietet  der  Verf^isser  eine  Charakteristik  des  sla- 
wischen Götterglaubens,  die  von  der  landläufigen  abweicht,  und 
stellt  die  von  ihm  erzielten  Fortschritte  zusammen  :  es  ist  ihm 
endlich  gelungen,  die  Erfindungen  und  Irrtümer  eines  Proko- 
pios.  Adam  von   Bremen,    Helmold,    der  polnischen   Chronisten   mit 


45 

ihrem  Götterkanon,  einer  bloßen  Mystifikation,  der  russischen 
Chronisten  mit  ihrem  Rindersjott  auf  ihren  wahren  Wert  zurück- 
zuführen, d.  h.  ihren  völligen  Unwert  zu  erweisen.  Er  hat  durch  eine 
Reihevon  Etymologien  den  slawischen  Ursprung  und  die  Bedeutung 
aller  Götternamen  nachgewiesen  und  alle  modernen  Märchen  vom 
fremden  Ursprung  eines  Teiles  dieser  Namen  und  Götter  als  reines 
Mißverständnis  hingestellt.  Er  lehnt  überhaupt  allophylen  Einfluß  auf 
das  alte  Heidentum  ab  und  hat  durch  steten  Vergleich  der  litaui- 
schen Mythologie  mit  der  slawischen  die  Erkenntnis  beider  geför- 
dert. Er  sucht  den  faktischen  Einfluß  des  Christentums  in  späteren 
Zeiten  tiefer  zu  erfassen,  als  es  alle  seine  Vorgänger  getan.  Er  hat 
endlich  die  verschiedenen  Phasen  des  slawischen  Heidentums  nach 
Ort  und  Zeit  beleuchtet.  Kurz  gesagt,  er  hat  es  versucht,  der  Forschung 
auf  diesem  Gebiete  freie  Bahn  zu  schaffen. 


li.    SINKO  TADEUb^:  Wzory  trenôw  Kochanowskiego   (Die   1  oilat/en 
der  Kindestotenlieder  von  Joh.  Kochanowshi). 

Die  bisherigen  Forscher  wandten  ihr  Augenmerk  haupt- 
sächlich den  Quellen  der  philosophischen  Ansichten  des  Dichters 
zu  und  bmchten  zu  ihnen  Parallelen  aus  der  prosaischen  Consola- 
tionenliteratur  (Cic.  Sen.  Quintil.  Plut.  Boët.)  zusammen  ;  ihre  Ana- 
logien aus  den  Dichtern  betreffen  nur  untergeordnete  Details.  Und 
doch  muß  sich  der  humanistische  Dichter  besonders  nach  Mustern 
umgesehen  haben,  die  in  derselben  poetischen  Gattung  vorlagen. 
Die  reiche  Epicedienliteratur  des  Catull.  Horaz.  Properz,  Ovid.  Sta- 
tins, sowie  die  anonyme  Consolatio  ad  Liviam  und  die  Mäcenaselegien 
liegen  den  Threnoi  des  Kochanowski  näher  als  die  prosaischen 
Consolationen.  Die  Art  und  die  Grenzen  der  Nachahmung  in  die- 
ser Gattung  beleuchtet  der  Verfasser  durch  die  Analyse  der 
früheren  Epicedien  Kochanowski's,  wie  die  Threnodie  auf  Joh. 
Tarnowski,  Das  Andenken  an  Joh.  Tenczynski  und  Epitaphium 
Doralices  Aus  den  Kindestotenliedern  hebt  er  zuerst  das  Ver- 
zweiflungsgedicht Nr.  11  hervor  und  weist  nach,  daß  es  einen  in  den 
Epicedien  üblichen  Topos  mit  Hilfe  von  Lucrez  behandelt.  Die 
Verzweiflung  ist  in  ihm  schon  verdammt  mit  der  Hilfe  der 
psalmodischen  Elemente,  die  dann  das  Gedicht  Nr.  17  und  18  be- 
herrschen.   Im    zweiten    Teile   von  Nr.  17  verteidisrt    der    Dichter 


46 

nach  Statins  sein  Recht  zu  weinen  gegenüber  den  stoischen  An- 
sichten, die  er  auch  in  Nr.  16  unter  der  Adresse  des  Cicero  und 
in  Nr.  9  mit  Rücksicht  auf  den  biblischen  Liber  Sapientiae  be- 
kämpft hat. 

Auch  die  übrigen  Gedichte  führen  die  konventionellen  Topoi 
der  Epicedienliteratur  aus.  Durch  diesen  Einfluß  werden  auch 
die  überschwenglichen  Lobreden  auf  das  im  30  Lebensmonat  ge- 
storbene Kind  verständlich.  Die  letzte  Stelle  nimmt  in  antiken 
Epicedien  die  Consolatio  ein,  die  in  Consol.  ad  Liv.  von  dem 
Geiste  des  Verstorbenen  gebracht  wird.  Kochanowski  durfte  das 
2^/2 -jährige  Kind  keine  philosophischen  Ansichten  predigen  lassen; 
so  wies  er  diese  Rolle  seiner  verstorbenen  Mutter  zu,  die  ihm  im 
Traume  mit  dem  Kinde  am  Arm  erscheint.  Die  am  Schluß  er- 
klingenden biblischen  Töne,  die  seit  Anfang  vorhanden  waren, 
bestätigen  noch  einmal  den  christlichen  Charakter  des  Humanis- 
mus von  Kochanowski. 

Die  Zusammenstellung  seiner  Gedichte  auf  die  tote  Urszula 
mit  F'r.  Rückert's  Kindertotenlieder  erlaubt  inçder  Nachahmung 
das  ewis  Wahre,  den   väterlichen  Schmerz  herauszufühlen. 


.15.  (^IMOWSKI  MARYAN    Wykopalisko  monet  z  Xill.  wieku  w  Brzegach 
nad  Nida.     /s/'/*    ueiiej-   yiünzfund    in    dei-    Oftscli<ift    lirzeiji   an 

Im  Oktober  1916  erhielt  die  Akademie  der  Wissenschaften  iu 
Krakau  von  dem  k.  u.  k.  Kreiskommando  in  Jcdrzejöw  einen 
Schatz  von  mittelalterlichen  Münzen,  die  im  Steinbruch  in  der  Ort- 
schaft Brzegi  an  der  Nida  in  der  Nähe  von  Chçciny  in  dem  ehe- 
malijren  Gouvernement  Kielce  gefunden  worden  waren.  Der  Fund, 
der  dem  Referenten  zur  Untersuchung  übergeben  wurde,  enthielt 
nur  8796  Gramm  Silber,  also  kaum  eine  halbe  Mark,  und  bestand 
aus  313  ganzen  .Münzen,  94  Halb-  und  72  Viertelstücken  und  klei- 
neren  PVagmenten. 

Mit  Ausnahme  von  zwei  Münzen  liegen  uns  lauter  Brakteaten 
vor.  (1.  li.  kleine  Münzen,  die  auf  der  einen  Seite  ein  erhabenes 
Gepräge  haben,  das  auf  der  anderen  vertieft  erscheint;  mit  einer 
einzigen  Ausnahme  sind  sie  ohne  Aufschrift.  Außerdem  macht  der  sehr 
schlechte    Erhaltungszustand    der    dünnen,    mannigfach    verbogenen 


47 

und  zerknitterten  Münzplättchen  die  Erkennung  eines  ganz    bedeu- 
tenden Teiles  der  Münzen   unmöglich. 

Je  nach  ihrer  Herkunft  zerfallen  die  Brakteaten  in  mehrere 
Gruppen,  die  sich  durch  Gepräge,  Herstellungstechnik,  Durchmesser, 
und  Gewicht  voneinander  unterscheiden. 

Zu  der  ersten  Gruppe  gehören  große  thüringische  Brakteaten, 
von  denen  40  Vollmünzen,  68  Halb-  und  28  Viertel-  und  noch 
kleinere  Teilstücke  gefunden  wurden.  Meistens  tragen  diese  Brak- 
teaten das  thronende  Bild  des  Herrschers  mit  verschiedenen  Attri- 
buten in  der  Hand.  Solche  Münzen  kamen  in  polnischen  Funden 
bisher  nicht  vor;  sie  stammen  aus  dem  heutigen  Herzogtum  Sach- 
sen-Meiningen und  dem  Fürstentum  Schwarzburg-Rudolstadt  und 
wurden  im  XHI  Jh.  in  Saalfeld  an  der  Saale  wie  auch  in  benach- 
barten Münzstätten  sowohl  von  den  Grafen  von  Schwarzburg  wie 
auch  voii  verschiedenen  thüringischen  Grafen  um  1275  herum 
geprägt. 

Eine  kleinere  Gruppe  von  mittelgroßen  Brakteaten  bilden  ver- 
schiedene andere  deutsche  und  böhmische  Münzen,  von  denen  einige 
sogar  in  mehreren  Exemplaren  oder  Teilstüeken  vorkommen.  So 
ließen  sich  unter  den  Münzstücken  ein  Halbbrakteat  von  Hildes- 
heim aus  der  Zeit  des  Bischofs  Heinrich  I  (1247  —  1257)  und  sei- 
ner Nachfolger,  Magdeburger  Brakteaten  mit  der  Abbildung  des  hl. 
Moriz,  ein  bischöflicher  Brakteat  von  Augsburg  und  mehrere  Mün- 
zen aus  Anhalt  und  Braunschweig  feststellen.  Die  Brandenburger 
Brakteaten.  von  denen  nur  9  Halbstücke  gefunden  wurden,  stam- 
men teils  aus  der  Zeit  des  Markgrafen  Otto  IV  (1266 — 1308j  und 
aus  der  Münzstätte  Stendal,  teils  aus  der  Zeit  anderer  Markgrafen 
der  Ottonischen  oder  der  Johanneischen  Linie,  welche  in  der  zwei- 
ten Hälfte  des  XHI.  Jhs.  in   der  Mark  regierten. 

Eine  sreriiioe  Anzahl,  etwa  15  Stück,  sind  Münzen  des  deut- 
sehen  Ordens,  und  zwar  sind  darunter  nur  die  drei  ältesten  T3^pen 
aus  der  Zeit  bis  zum  Jahre  1275  vertreten.  Ihr  Vorkommen  in 
Brzegi  bildet  den  allerersten  Beweis  für  ihren  Umlauf  in  Polen, 
welcher  archivalen  Notizen  um  ein  ganzes  Vierteljahrhundert  vor- 
auseilt. 

Von  böhmischen  Münzen  finden  sich  nur  drei  Halb-  und  zwei 
Viertelstücke  vor,  während  Vollmünze  fehlen;  es  sind  aus  mährischen 
Münzstätten  Ottokars  11  (1248 — 1278)  stammenden  Brakteaten^ 
Eio:entliche  böhmische  Münzen  fehlen    sränzlich.    ebenso    schlesische 


48 

und  pommerscbe,  die  sonst  in  polnischen  Funden  aus  dem  XIII 
Jh.  eine  wichtige  Rolle  spielen. 

Die  dritte  und  zahlreicliste  Gruppe  bilden  kleine,  dünne  Brak- 
teaten  von  ganz  anderem  Aussehen  als  die  oben  erwähnten,  im 
ganzen  242  vollständisre  Münzen  und  42  Teilstücke,  die  unzweifel- 
haft  aus  polnischen  Münzstätten  der  Piastenzeit  stammen  und  ver- 
schiedene Gestalten,  Tiere  und  Gegenstände  zeigen.  Manche  Stem- 
pel sind  polnischen  Wappen  sehr  ähnlich,  l)esonders  häufig  erscheint 
der  polnische  Adler  in  verschiedenen  Formen,  das  kujavische 
Wappen,  sowie  die  Wappen  Leliwa  und  Wieniawa.  Die  Mannig- 
faltigkeit der  Münzbilder  hat  ihren  Grund  nicht  nur  in  der  politi- 
schen Zersplitterung  der  polnischen  Lande  und  mithin  in  der  großen 
Anzahl  von  Prägestätten  im  XIII  Jh.,  wie  auch  in  dem  Brauch, 
das  Gepräge  mindestens  einmal,  oft  aber  sogar  dreimal  im  Jahr  zu 
wechseln,  wodurch  die  Münzer  sich  genötigt  sahen,  fortgesetzt  neue 
Zeichnungen  für  den  Prägestempel  zu  entwerfen.  So  kam  es.  daß 
man  auch  zu  Familien  wappen  griff,  und  es  darf  nicht  verwundern, 
daß  in  dem  hier  besprochenen  Funde  eine  größere  Anzahl  von  Brak- 
teaten  mit  dem  Leliwawappen  versehen  ist,  da  die  Leliwiten  zum 
großen  Teil  in  Klein  polen  angesiedelt  waren. 

Mangels  einschlägiger  heraldischer  Bearbeitungen  fällt  es  schwer, 
alle  Abbildungen  der  gefundenen  polnischen  Brakteaten  der  Pia- 
stenzeit in  befriedigender  Weise  zu  erklären,  umso  mehr,  da  unter 
den  Münzen  auch  solche  mit  nichtheraldischem  Charakter  vorkom- 
men. Besondere  Beachtung  verdienen  Münzstücke  mit  Bischofsbild  ; 
diese  wurden  von  Posener  Bischöfen  geprägt,  die  schon  1232  das 
Münzreclit  verliehen  erhalten  hatten,  oder  von  den  Äbten  von 
Lubiqz.  denen  es  dreimal,  u.  zw.  1228,  1233,  1239  von  Odonicz 
verliehen  wurde. 

Der  Münzfund  von  Brzeofi  brino^t  außerordentlich  viel  neues  Material. 
Mehr  als  die  Hälfte  der  Münzen  und  Typen  ist  in  der  bisherigen  münz- 
kundlichen Literatur  unbekannt,  ja  unter  den  hier  gefundenen  88  Brak- 
teatentypen  gibt  es  68,  die  zum  erstenmal  vorkommen.  Das  inter- 
essanteste Stück  mit  einem  Adler  über  dem  Haupt  des  Herrschers 
und  mit  der  Inschrift  VLADIZLAVS,  das  einzige  mit  Aufschrift 
versehene  Stück  in  dem  ganzen  Funde,  geht  höchstwahrscheinlich 
auf  den  großpolnischen  Herzog  Wladislaw  Laskonogi  (Dünnbein) 
zurück.  Das  Material  ist  geeignet,  die  Lücke  auszufüllen,  welche 
in  der  polnischen  Münzgeschichte  fast  das  ganze  XIII  Jahrhundert 


49 

bildet.  Der  1844  in  Pelczyska  gemachte  Münzfund  lieferte  nur 
Brakteaten  aus  dem  Ende-  des  XII  Jhs.  und  dem  beginnenden 
XIII.  Jh.,  ein  anderer  Fund  von  Wieleii  an  der  Netze  brachte  nur 
Münzen  aus  dem  Ende  des  XIII  Jhs.,  über  welche  die  Gelehrten  noch 
»u  keinem  abschließenden  Ergebnis  gelangt  sind.  Der  Fund  von 
Brzegi  stammt  aus  dem  XIII  Jh.  und  dürfte  um  das  Jahr  1280 
vergraben  worden  sein.  Da  er  nun  recht  viele  Typen  bringt,  wel- 
che denen  von  Wielen  ähnlich  sind  und  da  hiedurch  ihr  polnischer 
Charakter  außer  Zweifel  gestellt  erscheint,  so  bietet  er  Gelegenheit  zu 
weiteren  numismatischen  und  auch  heraldischen  Studien  über  das 
Xin  Jh.  Die  bisherigen  Ansichten  über  die  Münzverhältnisse  jener 
Epoche  werdeti  nun  einer  neuerlichen  Prüfung  unterzogen  werden 
müssen. 


16.  KETRZYXSKI  WOJCIECH.  O  r^kopisie  Nr.  470  Biblioteki  publicznej 
im.  H.  Lopaciriskiego  w  Lublinie.  (Die  Handschrift  No.  470  der 
öffentlichen  Ejopacinskischen  Bibliothek  in  Lublin). 

Der  Inhalt  dieser  Handschrift  ist  folgender  :  1)  Die  Chronik  des 
sog.  Mierzwa  oder  Dzierzwa,  2)  Metra  de  Boleslao  Magno,  3)  Nu- 
merus regum  inclyti  regni  Poloniae,  4)  Arbor  regum  et  ducum 
Poloniae,  5)  Ordo  episcoporum  dioecesis  Cracoviensis. 

Diese  Handschrift  gehörte  früher  einem  größeren  Codex  an,  aus 
welchem  sie  herausgeschnitten  ist.  Außer  den  obgenannten  Schrif- 
ten befanden  sich  in  demselben  sicher  noch  die  Großpolnische 
Chronik  und  wahrscheinlich  auch  die  Chronik  des  Janko  de  Czarn- 
kowo,  ferner  die  Annales  Minoris  Poloniae,  s.  Crucis,  Sandivogii  etc. 

Die  Abschrift  des  Mierzwa  wurde  von  dem  Kopisten  Mathias  de 
Grodzisko  1508  vollendet.  Den  Numerus  und  Arbor  bearbeitete  er 
selbst  neu  und  benützte  dabei  reichlich  die  obenerwähnten  Quellen. 
Aus  der  Chronik  des  Janko  de  Czarnkowo  hat  er  fast  20 
Kapitel  ausgeschrieben.  Sein  Text  gehört  aber  einer  besseren  Fa- 
milie an,  als  die  bisher  bekannten  Handschriften  und  bietet 
manche  wichtige  Verbesserung. 

Der  Kopist  Mathias  war  Novize  im  Dominikanerkloster  zu 
Krakau,  wo  ihm,  wie  ersichtlich,  reichliche  historische  Quellen- 
schriften mit  besseren  Texten,  als  die  bisher  bekannten,  zur  Ver- 
fügung standen. 

Btületin  I— II.  4 


50 

Seine  Abschrift  des  Mierzwa  fertigte  Mathias  für  Johann  „Lector 
aacrae  paginae"  an,  welcher  1499  iu.  das  Dominikanerkloster  zu 
Pera  bei  Konstantinopel  eingetreten  war. 

Es  erscheint  nicht  ausgeschlossen,  daß  man  den  ursprünglichen 
Codex,  von  welchem  No.  470  nur  ein  i^usschnitt  ist,  noch  auffindet, 
und  zwar  in  Lublin  selbst  oder  iu  nächster   Umgebung    der    Stadt, 


17.  HALECKI  OSKAK.  Dzieje  Unii   Jagiellonskiej.   {Geschichte  der  Ja- 
gellonischen   Union). 

•  Nach  einer  Reihe  von  Einzelstudien  versucht  der  Verf.  eine 
Gesamtdarstellung  der  Unionsgeschichte  zu  liefern,  u.  zw!  nicht  nur 
der  einzelnen  Unionsverträge,  sondern  der  polnisch-litauischen  Be- 
ziehungen überhaupt  unter  gleichzeitiger  Berücksichtigung  des 
Verhältnisses  der  reußischen  Lande  zu  den  beiden  Reichshälften 
und  ihrer  Stellung  innerhalb  des  Jagellonenstaates.  Zweck  der  Ar- 
beit ist,  das  Problem  zu  lösen,  wie  aus  dem  ethnographischen 
Polen  der  Piastenzeit  die  Litauen  und  Reußeu  umfassende  „ge- 
meinsame Republik"  entstand,  welche  das  Endresultat  des  Zeitalters 
der  Jagellonen  bildet.^  Vorläufig  beschränkt  sich  der  Verf.  auf  die 
Darstellung  des  politischen  Aufbaues  des  Staates  und  behält  sich 
die  Behandlung  des  Problems  vom  kulturgeschichtlichen  Standpunkt 
für  später  vor. 

Die  Einleitung  enthält,  neben  einer  Würdigunc^  des  ideellen 
Gehaltes  der  Unionsgeschichte,  eine  kurze  Qellenkunde,  mit  be- 
sonderer Berücksichtigung  des  bisher  noch  nicht  veröffentlichten 
Materials,    und  eine  Literaturübersicht. 

Von  den  fünf  Hauptteilen  des  Werkes  umfaßt  der  erste  die 
Vorgeschichte  der  Union.  Von  ihren  geographischen  Vorbedingun- 
gen ausgehend,  erschien  es  angezeigt,  auf  die  ältesten  Beziehungen 
zwischen  den  Polen,  Litauern  und  Ruthenen  zurückzugreifen,  den 
1340  beginnenden  Kampf  zwischen  Polen  und  Litauen  um  das  Erbe 
der  letzten  Fürsten  von  Halicz  und  Wolhynien  zu  schildern  und 
hierauf  die  Momente  zu  untersuchen,  welche  in  Polen  seit  Kasimir 
dem  Großen,  in  Litauen  seit  den  inneren  Wirren  nach  Olgierds 
Tod  auf  eine  Vereinigung  beider  Staaten  hinarbeiteten. 

Drei  weitere  Teile  entsprechen  den  Zeiträumen,  in  die  sich  die 
Jagellonenzeit  einteilen    läßt,    wenn    man    das    staatsrechtliche   Ver- 


■  51 

hältnis  Litauens  zu  Polen  nebst  der  ruthenischen  Frage,  die  inner- 
politische  Assimilation  beider  Reichshälften  und  die  Zusammenhänge 
ihrer  äußeren  Politik  als  Ausgangspunkte  der  Betrachtung  wählt. 
Die  erste  dieser  Perioden  reicht  vom  Vertrage  von'  Krewo.  i.  J. 
1385  und  von  JagielJos  Erhebung  auf  den  polnischen  Thron  im 
folgenden  Jahre  bis  zur  Zeit  um  1440.  Das  Anfangsstadium  des 
Staatenbundes,  das  bis  1401  dauerte,  brachte  nach  einer  vorüber- 
gehenden Aufhebung  des  litauischen  Staates  und  Einverleibung  sei- 
ner litauischen  und  ruthenischen  Lande  in  den  polnischen,  mit  un- 
gefähr trialistischer  Gruppierung  des  Gesamtreiches  und  seiner 
zahlreichen  lehenspflichtigen  Teilfürstentümer,  die  baldige  Wieder- 
herstellung eines  eigenen,  wenn  auch  Polen  untergeordneten  litaui- 
Bchen  Großfürstentumes.  Dieser  Prozeß  fand  in  mehreren  Stadien 
während  der  Jahre  1392  bis  1401  statt,  und  war  mit  einer  inneren 
Festigung  des  ursprünglichen,  den  Großteil  der  ruthenischen  Pro- 
vinzen umfassenden  Territoriums  dieses  Staates  verbunden.  Auf 
Grund  der  polnisch-litauischen  Verständigung  von  1401  reiften  die 
großen,  gemeinsamen  Erfolge  in  der  äußeren  Politik  heran,  die  im 
Siege  von  Tannenberg,  in  Litauens  weitester  östlicher  Ausdehnung 
und  in  der  Besetzung  der  pontischen  Küste  ihren  Ausdruck  fanden. 
1413  in  der  Union  von  Horodlo  nochmals  gefestigt,  nahmen  die 
gegenseitigen  Beziehungen  Polens  und  Litauens  bis  zum  Kongreß 
von  Luck  i.  J.  1429  einen  fast  ungetrübten  Verlauf.  Erst  durch 
Einmischuug  äußerer  Gegner  wurde  die  Frage  der  Interpretierung 
der  Unionverträge  zum  Ausgangspunkte  der  zehniärigen  Krisis, 
welche  nach  Witolds  Tode  (1430)  den  gemeinsamen  Staat  erschüt- 
terte. Der  persönliche  Gegensatz  der  beiden  sich  in  Litauen  be- 
kämpfenden Großfürsten  und  ihrer  Parteien  wurde  dadurch  ver- 
schärft, daß  er  mit  zwei  Fragen  zusammenhing,  die  durch  die  bei- 
den ersten,  Litauen  nach  polnischem  Muster  verliehenen  Privilegien 
entstanden  waren.  Es  waren  dies  der  durch  Bildung  eines  starken 
Adelsstandes  hervorgerufene  .Niedergang  der  dynastischen  Fürsten- 
geschlechter, sowie  der  Umstand,  daß  die  ruthenischen  Nebenländer 
beider  Reichshälften  durch  ihre  autonome  Sonderstellung  noch  von 
deren  Privilegien  ausgeschlossen  waren.  Die  gleichzeitige  Aus- 
dehnung der  polnischen  und  der  litauischen  Rechte  und  Freiheiten 
auf  die  beiderseitigen  reußischen  Provinzen  i.  J.  1434  war  das  be- 
deutsamste Ereignis  während  dieser  Wirren  und  zugleidi  entschei- 
dend für  den  dualistischen  Aufbau  des  Gesamtstaates. 


o2 

Die  Kämpfe  dieser  Jahre  hatten  aber  einen  Gegensatz  zwischen 
beiden  Reichshälften  zur  Folge,  der  bei  den  Wahlen  Kasimirs  des 
Jagellonen  zum  Großfürsten  von  Litauen  (1440)  und  zum  König 
von  Polen  (1446),  sovrie  während  seiner  ersten  Regierungsjahre  — 
etwa  bis  1453/4  —  besonders  scharf  zu  Tage  trat.  Er  wurde  zwar 
vom  gemeinsamen  Herrscher  glücklich  beigelegt,  gestaltete  aber 
tatsächlich  das  Verhältnis  Litauens  zu  Polen  in  eine  bloße  Personal- 
union um.  Gründe  der  äußeren  Politik  ferner  schon  1478  daß 
nach  Kasimirs  Tode  Litauen  überdies  einen  eigenen  Groß- 
fürsten in  der  Person  eines  seiner  Söhne  erhalten  sollte.  Um 
aber  trotzdem  den  Zusammenhang  beider  Staaten  aufrecht- 
luerhalten,  wurden  gleichzeitig  wieder  rege  Unionsverhandlungen 
aufgenommen,  die  sieben  Jahre  nach  jener  Lösung  der  Perso- 
nalunion zum  Vertrage  von  1499  führten.  Es  wurde  hiebei  Litau- 
ens staatliche  Gleichstellung  auch  von  polnischer  Seite  aner- 
kannt, die  Union  aber  eigentlich  bloß  auf  ein  Bündnis  beschränkt. 
Die  freiheitliche  Entwiekelung  der  inneren  Verhältnisse  Litauens, 
die  nach  polnischem  Beispiele  auch  während  dieser  Periode  bedeu- 
tende F'ortschritte  machte,  kam  vorläufig  nur  einzelnen  besonders 
mächtigen  Herrengeschlechtern  zu  gute,  die  zwar  keinen  rechtlich 
gesonderten  Hochadel  bildeten,  aber  tatsächlich  das  Großfürstentum 
vollkommen  beherrschten  und  daher  umso  eifriger  darauf  bedacht 
waren,  dessen  Sonderstellung  zu  sichern.  "In  ihrem  Kreise  ver- 
schmolzen rein  litauische  und  ruthenische  Familien  aller  Gebiete 
des  litauischen  Staates,  während  die  sich  ruthenischen  Provinzen 
des  polnischen  Teiles  in  rascher  Annäherung  an  dessen  Kernge- 
biete vom  litauischen  Reußen  scharf  absonderten. 

Das  angesichts  der  wachsenden  äußeren  Gefahren  ausschlagge- 
bende Zukunftsproblem,  Litauens  Sonderrechte  mit  einer  Festigung 
des  Unionsbandes  in  Einklanfj  zu  bring^en,  versuchte  schon  der 
Vertrag  von  1501  durch  seine  Bestimmungen  über  die  gemeinsame 
Herrscherwahl  und  über  gemeinsame  Beratungen  auf  den  Reichstagen 
zu  lösen.  Anfangs  wirklich  durchgeführt,  wurde  aber  diese  Union 
schon  1506  im  Literesse  der  litauischen  Erbrechte  der  Dynastie 
zunichte  gemacht.  Sie  wurde  auch  trotz  der  Rivalität  unter  den 
litauischen  Adelsgeschlechtern,  die  eine  starke,  zu  Polen  neigende 
Partei  aufkommen  ließen,  und  trotz  der  von  Polen  in  den  Kämp- 
fen gegen  Moskau  opferwillig  und  erfolgreich  geleisteten  Hilfe 
während  der  Regierung  Sigismunds  I  nicht    erneuert.  Statt  nämlich 


b'ô 

die  darauf  gerichteten  Bestrebungen  zu  fördern,  unterstützte  der 
Hof  im  Interesse  der  Erbfolge  Sigismund  Augusts  den  litauischen 
Partikularismus  und  regte  nur  Verhandlungen  über  eine  gemein- 
same Reichsverteidigung  an.  Zur  Zeit  des  letzten  Jagellonen  ver- 
schwand die  Unionsfrage,  einmal  in  das  Programm  der  sogen.  Ex- 
ekutionspartei aufgenommen,  nicht  mehr  von  der  Tagesordnung. 
Bloß  eine  numerisch  schwache,  aber  außerordentlich  einflußreiche 
Maguatenpartei  wirkte  in  Litauen  entgegen  und  verzögerte  lange 
die  Aufnahme  der  Verhandlungen  mit  Polen,  bis  dieser  Widerstand 
—  etAva  von  1562  an  —  durch  das  entschiedene  Verlangen  der 
Mehrheit  des  litauischen  Adels  und  durch  des  Königs  rückhaltslosen 
Anschluß  an  die  Unionsanhänger  gebrochen  wurde.  Während  der 
Vorverhandlungen  die  in  den  nächsten  acht  Jahren  mehrmals  in 
Angriff  genommen  wurden,  schien  öfers  eine  Verständigung  schon 
ganz  nahe.  Sie  konnte  aber  nicht  eher  Zustandekommen,  als  bis  sich 
die  Litauer  endgültig  überzeugt  hatten,  daß  sie  ohne  die  immer  aus- 
giebiger in  Anspruch  genommene  Unterstützung  Polens  der  mosko- 
witischen  Gefahr  nicht  gewachsen  seien,  und  bis  nicht  die  allmäh- 
liche Rezeption  der  polnischen  Verfassung  durch  das  Goßfürstentum 
beendet  war.  Dies  letztere  geschah,  nachdem  sich  schon  seit  dem 
Anfange  des  XVI  Jahrh.  die  innere  Politik  beider  Länder  in 
überraschendem  Parallelismus  entwickelt  hatte,  durch  die  großen 
Reformen  der  Jahre  1564  —  66. 

So  reifte  die  endgültige  Union  von  Lublin  i.  J.  1569  heran, 
die  der  Verf.  im  fünften  Teile  seiner  Arbeit  eingehend  darstellt, 
wobei  er  seine  früheren  Forschungen  durch  neues  archivalische» 
Material  ergänzt.  Den  Abschluß  bildet  ein  kurzer  Ausblick  auf  da» 
spätere  Verhältnis  Litauens  zu  Polen  und  die  nach  1569  erfolgte 
Neugestaltung  der  ruthenischen  Frage. 


18.  FIERICH  FRANCISZEK  KSAWERY.  S^d  III  instancyi  i  najwyzszy 
s^d  sejmowy  na  tle  caloksztaltu  organizacyi  s^downictwa  Rzeczy- 
pospolitej  krakowskiej  (1815—1833).  Dan  Gericht  dritter  In- 
stanz und  das  olterste  Landtagsyericht,  als  Bestandtheile 
der  Organisation  des  Gerichtswesens  in  der  Republik  Jürakau 
(1815  bis  1833). 

Das  Gericht  dritter  Instanz  und  das  oberste  Landtagsgericht  stel- 
len  in   der  Organisation  der  Gerichte    die  zwei  wichtigsten  Institu- 


54 

tionen  dar,  welche  durch  die  Gesetzgebung  der  Republik  Krakau 
ins  Leben  gerufen  worden  waren.  Die  erstere  vereinigt  in  sich  Ele- 
mente des  französischen  und  des  Warschauer  Gerichtswesens,  ferner 
des  deutschen,  hinsichtlich  der  Abgabe  der  Gutachten  durch  Rechts- 
fakultäten und  —  was  am  wichtigsten  erscheint  —  auch  Elemente 
des  heimischen  Gerichtswesens;  und  so  kommt  ein  neuer  Typus  des 
obersten  Gerichtshofes  zustande,  welcher  in  der  Geschichte  der 
Organisation  des  obersten  Gerichtswesens  Beachtung  finden  soll. 
Die  zweite  Institution  verteidigend  die  Staatsverfassung  der  Kra- 
kauer Republik,  bildet  eine  Einführung  in  die  öffentlichrechtliche 
Gerichtsorganisation. 

Wenn  man  an  die  Untersuchung  dieser  Institutionen  herantritt, 
ist  es  angezeigt,  den  Hintergrund  der  Organisation  des  Gerichts- 
wesens der  Republik  Krakau  kennen  zu  lernen,  für  welche  indes- 
sen bislang  eine  monographische  Darstellung  noch  aussteht.  In  der  Ge- 
schichte der  Organisation  des  Gerichtswesens  der  Republik  Krakau 
können  drei  Perioden  unterschieden  werden:  der  erste  Zeitraum 
umfaßt  die  Jahre  1815 — 33,  d.  h.  bis  zur  dritten  Verfassung  der 
Republik  Krakau,  der  zweite  die  Jahre  1833  —42,  also  bis  zur 
Erlassung  der  Gerichtsstatuten,  durch  welche  grundlegende  Ände- 
rungen eingeführt  wurden,  der  dritte  endlich  reicht  bis  zur  Auflösung 
der  Republik,  wenn  er  auch  im  Grund  genommen  mehrere  Jahre 
noch  während  der  österreichischen  Verwaltung  fortdauert.  Der  erste 
Zeitraum  muß  uns  zum  Ausgangspunkt  für  unsere  Untersuchung 
dienen.  Es  ist  der  unstreitig  interessanteste  Zeitraum,  denn  er  stellt 
uns  die  Blüte  des  Gerichtswesens  dar  und  gestattet  eine  Untersu- 
chung ohne  Bezugnahme  auf  die  politische  Geschichte  der  Repu- 
blik, während  es  in  den  zwei  folgenden  Perioden  unmöglich  ist, 
über  dieses  Moment  einfach  hinwegzugehen.  Die  Untersuchungen 
stützten  sich  auf  Materialien  des  Archivs  des  Krakauer  Oberlandes- 
gerichtes, und  zwar  auf  Akten  des  Gericht.es  der  zweiten  und  der 
dritten  Instanz  der  Republik  Krakau,  ferner  auf  Materialien  des 
Krakauer  Stadtarchivs  und  des  Archivs  des  akademischen  Senats 
der  Jagelionischen   Universität. 

Der  erste  Abschnitt  bringt  einen  geschichtlichen  Abriß  der  Or- 
ganisation des  Gerichtswesens  in  vier  Departements,  den  sg.  außer- 
österreichischen, welche  dem  Herzoo^tum  Warschau  ano^eschlossen 
worden  waren.  Sowohl  die  Administration,  wie  das  Gerichtswesen 
folgen    französischen    Vorbildern.    Hinsichtlich    der   Trennung    der 


00 

Administration  von  dem  Gerichtswesen  finden  wir  die  nötigen  Fin- 
gerzeige in  dem  königlichem  Erlaß  vom  7.  Februar  1809.  Aus  den 
Vorschriften  des  Erlasses  ist  zu  ersehen,  daß  grundsätzlich  in  allen 
Angelegenheiten  die  administrative  Behörde  zu  entscheiden  hat,  mit 
Ausnahme  derjenigen,  die  den  Zivil-,  den  Strafgerichten  und  den 
militärischen  Behörden  zugewiesen  waren.  Unter  den  Zivilgerichten 
verdienen  besondere  Beachtung  nur  die  Friedensgerichte,  welche 
einen  heimischen,  von  den  französichen  und  den  dänischen  wesent- 
lich verschiedenen  Typus  darstellen.  Die  österreichische  Straf gesetz- 
gebung  von  1803  erfährt  eine  Umwandlung  —  oder  richtiger  gesagt 
eine  Modifikation  —  durch  das  Dekret  von  26.  Juli  1810.  Die  be- 
treffenden Vorschriften  werden  in  die  Gesetzgebung  der  Republik 
Krakau  aufgenommen.  Bei  der  Besprechung  des  Kassationsgerichts- 
wesens des  Warschauer  Herzogtums  wird  eine  Parallele  zwischen 
diesem  und  dem  französischen  geführt,  mit  besonderer  Berücksich- 
tigung des  Verhältnisses  der  Kassation  zu  der  Restitution,  welcher 
Punkt  in  der  französischen  Gesetzgebung  anders  als  in  der  War- 
schauer bestimmt  wird.  Mitberücksichtigt  wird  auch  die.Urteils- 
sprechung  des  Warschauer  Kassationsgerichtes. 

Im  zweitem  Abschnitte  bietet  der  Verfasser  einen  Abriß  der  Or- 
ganisation des  Gerichtswesens  der  Republik  Krakau,  -in  der  Zeit 
1815 — 33.  auf  Grund  sämtlicher  Quellen,  mit  besonderer  Berück- 
sichtigung der  Protokolle  der  Organisationskommission.  Die  Gesetz- 
gebung der  Republik  Krakau  gewährleistet  Unabhängigkeit  des 
Gerichtswesens  und  Öffentlichkeit  der  Zivil-  und  Strafverhandlun- 
gen. Die  Friedensgerichte  werden  eingeführt,  die  Organisation  der 
Gerichte  in  allgemeinsten  Umrissen  festgestellt  und  der  xluftrag 
zur  Abfassung  des  Zivilstraf-  und  Prozeßkodexes .  gegeben.  Die 
Verfassung  der  Verwaltungsbehörde  ist  ziemlich  einfach.  Eine  mit- 
telbare Verwaltungsbehörde,  wie  es  eine  solche  in  Warschau  gab, 
fehlt  hier.  Die  Trennung  der  Kompetenz  zwischen  der  Verwaltung 
und  dem  Gerichtswesen  erfolgt  nach  den  im  Warschauer  Herzog- 
tum geltenden  Grundsätzen.  Administratives  Gerichtswesen  fehlt. 
Sofern  Gesetze  des  Warschauer  Herzogtums  zur  Anwendung  gelangen, 
die  sich  auf  Verwaltungsgerichtsbarkeit  beziehen,  werden  die  Funk- 
tion des  Prefekturalrates  dem  Senatsausschuß  für  innere  Angelegen- 
heiten und  Polizeiaufsicht,  diejenigen  des  Staatsrates  dem  Vollsenat 
zugewiesen.  Diese  Grundsätze  werden  durch  den  Beschluß  des  Se- 
nats vom  17.  Juni  1829  festsresetzt.  Konflikte  zwischen  den  Landes- 


56 

behörden,  also  zwischen  den  administrativen  und  den  gerichtlichen, 
werden  von  den  Verwaltungsbehörden^  besonders  aber  von  dem 
Senat  zur  Eutscheidung  gebracht.  Indem  wir  nun  den  Wirkungs- 
kreis der  Zivilgerichte  betrachten,  sehen  wir,  daß  für  alle  Zivilan- 
gelegenheiten, welcher  Art  sie  auch  seien,  lediglich  mit  Ausnahme 
der  den  Friedensgerichten  zugewiesenen,  der  Gerichtshof  erster 
Instanz  zuständig  ist.  Eine  Ausnahmsstellung  nehmen  also  die  Frie- 
densgerichte ein.  Sie  entfalten  ihre  Wirksamkeit  nach  zwei  Rich- 
tungen hin:  1)  sie  sollen  einen  friedlichen  Ausgleich  zwischen 
den  Parteien,  welche  den  Rechtsweg  betreten,  anbahnen  und  in 
Gerichtsverhandlungen  bei  nicht  streitigem  Verfahren  mitwirken; 
2)  sie  haben  Zivilstreitfälle  in  dem  ihnen  zugewiesenen  Bereiche  zu 
entscheiden.  Das  Gesetz  vom  31.  August  1825,  betreffend  die  Friedens- 
o-erichte,  welche  der  französischen  Gesetzgebung  gegenüber  zahlreiche 
Vereinfachungen  einführt,  trägt  dem  Ortsverhältnissen  Rechnung 
und  bestimmt  genau  das  Verfahren  in  allen  drei  Instanzen,  mithin 
auch  in  der  dritten. 

Die  auf  die  dritte  Instanz  bezüglichen  Vorschriften  tragen  einen 
heimischen  Charakter  an  sich.  Eine  Ausnahmsjurisdiktion  in  Handels- 
angelegenheiten war  unbekannt,  obwohl  man  ein  Handelsgerichts- 
wesen einzuführen  suchte.  Die  Gerichtsbarkeit  in  Strafangelegen- 
heiten kommt  den  gewöhnlichen  Gerichten  zu,  und  zwar  dem  Ge- 
richtshof erster  Instanz,  dem  Appellationsgericht  und  dem  Gerichts- 
hof dritter  Instanz.  Ausgenommen  sind  Strafangelegenheiten,  für 
welche  eine  Strafe  bis  zu  drei  Monaten  Kerker  vorgesehen  ist,  und 
welche  in  den  Kompetenzbereich  der  Verwaltungsbehörden,  näm- 
lich der  Orts  Vorsteher  (der  Polizeibüros,  der  Polizeidirektion)  fallen; 
ferner  gehören  Strafangelegenheiten  gegen  öffentliche  Beamte  wegen 
Veruntreuung  von  öffentlichen  Geldern,  Erpressung  und  Amtsmiß- 
brauch vor  das  oberste  Landtagsgericht,  welches 'ein  außerordentli- 
ches Gericht  ist.  Maßgebend  ist  also  die  Norm,  daß  alle  Strafange- 
legenheiten, mit  Ausnahme  der  den  Ortsvorstehern  und  dem  ober- 
sten Landtagsgericht  zugewiesenen,  vor  dem  Gerichtshof  erster 
Instanz  zur  Entscheidung  kommen.  Die  zweite  Instanz  bildet  in 
allen  Angelegenheiten  das  Berufungsgericht,  die  dritte  das  Gericht 
dritter  Instanz. 

Im  dritten  Abschnitte  befaßt  sich  der  Verfasser  mit  dem  Ge- 
richte dritter  Instanz.  Nach  Besprechung  der  betreffenden  Quellen 
wird  das  Verfahren    der  dritten  Instanz    behandelt.    Im  Siime    der 


57 

Grundsätze  der  ursprünglichen  und  der  erweiterten  Verfassung 
(XV.  Art.)  ist  vor  allem  zu  beachten,  ob  die  Erkenntnisse  der  beiden 
Instanzen  übereinstimmen  oder  voneinander  abweichen.  Im  letzteren 
Fall  kann  die  Angelegenheit  ohne  weiteres  vor  das  Gericht  dritter 
Instanz  gebracht  werden  ;  wenn  jedoch  die  Erkenntnisse  identisch 
lauten,  muß  sich  vorher  die  Akademie  (die  Rechtsfakultät  der  Kra- 
kauer Universität  mit  Heranziehung  sämtlicher  Doktoren  der  Rechte, 
welche  Mitglieder  der  Fakultät  sind)  aussprechen,  ob  ein  Grund 
zu  einer  Beschwerde  wegen  Verletzung  des  Rechtes  oder  der  wesentli- 
chen Normen  des  Verfahrens  vorliegt.  Erst  wenn  diese  Frage  be- 
jaht wird,  kann  die  Sache  dem  Gerichte  dritter  Instanz  zur  Ent- 
scheiduno:  vors:eleo:t  werden.  Es  wird  also  zwischen  die  zweite  und 
die  dritte  Instanz  ein  neues  Stadium  der  ürteilssprechung  einge- 
schaltet, nämlich  die  Begutachtung  durch  die  Professoren  und  Dokto- 
ren der  Rechtsfakultät.  Der  Verfasser  bespricht  nun  in  eingehender 
Weise  die  Frage  der  gleichen  und  der  widersprechenden  Erkenntnisse, 
auf  Grund  der  umfangreichen  Rechtssprechung  der  dritten  Instauz- 
und  kommt  in  seinen  Untersuchungen  zu  dem  Schluß,  daß  der  XV. 
Art.  der  Verfassung  sowohl  auf  Erkenntnisse  der  Zivil-  wie  auch 
auf  die  Erkenntnisse  der  Strafgerichte  Anwendung  fand.  Nach  Darstel- 
lung der  Organisation  des  obersten  Gerichtshofes  und  der  Zusammen- 
setzung der  aus  Professoren  und  Doktoren  der  Rechte  bestehenden 
Fakultät,  beschäftigt  sich  der  Verfasser  mit  dem  Verfahren  vor  der 
Fakultät.  Auf  Grund  der  Materialien  aus  dena  Archiv  des  akade- 
mischen Senats  gelangt  er  zu  dem  Schluß,  daß  bei  Ablehnung  des 
Gesuches  um  Zulassung  der  Berufung  an  die  dritte  Instanz  das 
Gutachten  der  Rechtsfakultät  den  Charakter  einer  Entscheidung  an 
sich  hat,  die  in  die  Funktionen  des  Kassationsgerichtswesens  in  maß- 
gebender Weise  eingreift.  In  den  Fällen,  wo  sich  die  Fakultät  für 
die  Zulässigkeit  der  Berufung  ausspricht,  erscheint  das  Gutachten, 
als  formelle  Anbahnung  des  Kassationsweges.  Das  Gericht  dritter 
Instanz  zieht  die  Berufung  in  Erwägung,  ohne  jedoch  durch  das 
Gutachten  der  Fakultät  in  meritorischer  Hinsicht  gebunden 
zu  sein.  Da  eine  nähere  Bestimmung  über  das  Verfahren  vor  der  Fa- 
kultät hinsichtlich  der  Begutachtung  fehlte,  wurde  ein  diesbezüoliches 
Projekt  der  Nationalversammlung  vorgelegt,  doch  im  Landtage 
kam  es  weder  hinsichtlich  dieses,  noch  des  sog.  modifizierten  Pro- 
jektes (1826^27)  zu  einer  Beschlußfassung.  Die  Projekte  liefern 
einen    überaus    wertvollen    Beitrag   zur    Geschichte    der    damaligen 


58 

Rechtsanschauungen.  Das  Verfahren  vor  der  dritten  Instanz  hat  eben- 
sowenig eine  genauere  Bestimmung  gefunden.  Eine  Ausnahme  bil- 
det das  Gesetz,  betreffend  die  PViedensgerichte.  Auf  Grund  der  um- 
fassenden Rechtssprechung  des  Gerichtes  dritter  Instanz  gelangt 
man  zu  dem  Schluß,  daß  das  Verfahren  nach  den  Vorschriften  für 
das  Kassationsgericht  aus  der  Zeit  des  Warschauer  Herzogtums 
gehandhabt  wird;  'das  Verfahren  vor  dem  Gerichte  dritter  Instanz 
selbst  richtet  sich  nach  den  Grundsätzen  des  französichen  Berufungs- 
verfahrens, eventuell  des  österreichischen  Strafverfahrens  von  1803. 
Das  Gericht  dritter  Instanz  gilt  also  in  der  Tat  als  drittes  Gericht, 
mithin  als  Revisions-  und  nicht  als  Kassationsgericht.  Vor  der  drit- 
ten Instanz  dürfen  also  neue  Ansprüche  nicht  geltend  gemacht  wer- 
den, wohl  aber  ist  es  statthaft,  neue  Tatumstände  und  Beweise  ein- 
zuführen. Zulässig  ist  ebenfalls  der  sog.  Inzidentrekurs,  für  welchen 
die  Inzidentappellation  der  französischen  Prozeßgesetzgebung  als  Vor- 
bild gedient  hat.  So  kommt  man  zu  dem  Schluß,  daß  die  rechtliche 
Konstruktion  des  Gerichtes  dritter  Instanz  an  einer  gewissen  Inkonse- 
quenz krankt,  da  die  Begutachtung  durch  die  Rechtsfakultät  den 
Ausgangspunkt  für  die  Rechtssprechung  der  Kassationsgerichtes  bil- 
det und  das  Gericht  dritter  Instanz  als  Revisionsgericht  funktioniert. 
Im  vierten  Abschnitte  wendet  sich  der  Verfasser  dem  obersten 
Landtagsgericht  zu.  Bestimmungen  über  die  Zusammensetzung  und 
das  Verfahren  vor  dem  Landtagsgericht  sind  in  dem  X.  und  XVI. 
Art.  der  ursprünglichen  und  der  erweiterten  Verfassung,  sowie 
in  den  Vorschriften  über  Veranstaltung  von  öffentlichen  Versammlun- 
gen gegeben.  Weiteren  Aufschluß  erhalten  wir  auch  aus  dem  Ver- 
zeichnis der  Erkenntnisse  des  obersten  Landtagsgerichtes,  aus  den 
Jahren  1818 — 27.  Im  Sinne  der  angegebenen  Quellen  gehören  vor 
dieses  Gericht  der  Landesversammlung  Anklagen  gegen  öffentliche 
Beamte  wegen  Veruntreuung  öffentlicher  Gelder,  Erpressung  oder 
Amtsmißbrauch,  und  zwar  auf  Grund  eines  einstimmig  oder  mit 
Stimmenmehrheit  gefaßten  Beschlusses.  Als  Vorschriften  des  mate- 
riellen und  formellen  Strafrechtes  gelangen,  zur  Anwendung  die 
Vorschriften  des  österreichischen  Strafgesetzes  von  1803.  Auf  Grund 
der  Rechtssprechung  sehen  wir,  daß  Fälle  von  Verurteilung  für 
Erpressung  (concussio)  vorkamen,  und  da  in  der  österreichischen 
Strafgesetzgebung  diesbezügliche  Vorschriften  fehlten,  wurde  das 
Strafausmaß  nach  den  Vorschriften  über  Amtsmißbrauch  bestimmt. 


59 

Ein  öffentlicher  Beamter,  der  unschuldig  angeklagt  wurde,  hatte 
Anspruch  auf  Genugtuung. 

Der  fünfte  und  letzte  Abschnitt  enthält  allgemeine  Betrachtun- 
gen. Die  Gesetzgebung  aus  der  Zeit  der  Republik  Krakau  ist  ver- 
wickelter als  diejenige  aus  der  Zeit  des  Warschauer  Herzogtums. 
Der  Richter  muß  die  Kenntnis  französischer  Zivil-  und  der  öster- 
reichischen Strafgesetzgebung,  ferner  der  Warschauer  und  der  Kra- 
kauer Gesetzgebung  besitzen.  Ein  gemeinsamer  leitender  Gedanke 
fehlt  aber  überall,  und  oft  finden  wir,  daß  die  gleichen  Begriffe 
recht  verschiedene  Bedeutung  haben.  Hiezu  gesellen  sich  auch 
Sprachschwierigkeiten ,  da  der  Richter  über  die  Kenntnis  der  pol- 
nischen, deutschen,  französischen  und  oft  auch  der  lateinischen  Sprache 
verfügen  muß.  Hingegen  ist  die  Organisation  des  Gerichtswesens 
und  der  Administration  viel  einfacher  als  in  der  Zeit  des  Warschauer 
Herzogtums.  Bei  Vergleichung  der  Struktur  des  Gerichtes  dritter 
Instanz  mit  derjenigen  des  Warschauer  Kassationsgerichtes  sehen 
wir.  daß  eine  gewisse  Ähnlichkeit  besteht  zwischen  der  Aufgabe 
der  Krakauer  Fakultät  der  Professoren  und  Doktoren  der  Rechte 
und  der  Aufgabe  der  Gesuchs-  und  Instruktionskommission  des 
Kassationsgerichtes;  es  besteht  nur  der  Unterschied,  daß  die  letztere 
Kommission  dem  Kassationsgericht  über  die  ünzulässigkeit  der 
Klage  berichtet  und  das  Kassationsgericht  erst  dann  entscheidet, 
ob  die  Klage  abgewiesen  werden  soll,  während  die  Befugnis  dieser 
Entscheidung  der  Fakultät  selbst  zusteht.  Ebenso  besteht  eine 
Ähnlichkeit  zwischen  der  Aufgabe  der  Rechtsfakultät  der  Krakauer 
Akademie,  hinsichtlich  der  Begutachtung  und  der  Aufgabe  der  Rechts- 
fakultäten im  Deutschen  Reiche,  besonders  im  XVII.,  XVIII.  und 
XIX.  Jh. 

In  den  Schlußbetrachtungen  behandelt  der  Verfasser  das  Ver- 
hältnis der  Organisation  des  obersten  Gerichtswesens  aus  dem  ersten 
Zeitraum  zu  der  durch  die  Verfassung  von  1833  geordneten  und 
zu  dem  obersten  Gerichtswesen  nach  den  Statuten  von  1 842.  Bei 
der  Besprechung  des  ober^,ten  Landtagsgerichtes  wird  darauf  hin- 
gewiesen, daß  dieses  Gericht,  das  Mißbräuche  öffentlicher  Funktio- 
näre verfolgt,  auf  diese  Weise  über  die  Verfassung  der  Republik 
wacht.  Dieses  Ziel  wird  auch  ausdrücklich  durch  die  Verfassung 
von  1833  bestimmt.  Dieselbe  Absicht  ergibt  sich  auch  aus  dem 
Projekt  von  1825,  betreffend  Wahlmißbräuche.  Ein  derartiges,  aus 
Mitgliedern  der  Volksvertretung  bestehendes  Gericht  fehlt  im  War- 


60 

schauer  Herzogtum.  Auch  das  durch  die  Verfassung  des  Königreichs 
Polen  eingesetzte  Landtagsgericht,  vor  welches  .Hochverrat  und  Ver- 
gehen höherer  Beamten  des  Königreichs  gehören,  gewährt  diese 
Garantie  ebensowenig,  denn  zur  Entscheidung  gelangen  solche  An- 
gelegenheiten vor  den  vom  König  eingesetzten  Senat,  u.  zw.  über 
Antrag  der  Abgeordnetenkammer  oder  über  Auftrag  des  Königs 
ev.  des  Staatthalters.  Mithin  besitzt  die  Republik  Krakau  allein  — 
wenn  auch  nur  im  bescheidenen  Wirkungskreis  —  ein  Gericht  des 
öffentlichen  Rechtes,  das  von  der  Landesvertretung  eingesetzt  wird 
und  das  berufen  ist.  über  die  Staatsverfassung  zu   wachen. 


U).     KaXOPCZYNSKI     WfcADYSfcAW:     Ràdy    Mercier    de    la    Rivière'a 
dla  Polski  i'Mercier  de  la  liivlèr's  Ratschläge  für  Polen). 

Die  Reihe  derjenigen  französischen  Schriftsteller  des  Auiklä- 
rungszeitalters,  welche  in  nähere  Beziehungen  zu  Polen  getreten 
waren,  wird  um  ein  neues  Glied  bereichert;  es  ist  der  Physiokrat  Paul 
Mercier  de  la  Rivière  (1719 — 1801).  Französische  Geschichts- 
schreiber wie  Ch.  de  Lariviere,  Tourneux,  Weullerse,  deutsche  wie 
Andreae  und  von  den  russischen  Bilbassow  haben  seine  flüchtigen 
Beziehungen  zu  Katharina  II.  eingehend  gewürdigt,  und  zwar  be- 
faßte man  sich  mit  seiner  über  Einladung  'Nikita  Panins  in  den 
Jahren  1767 — 1768  erfolgten  Reise  nach  Petersburg.  Es  wurde  die 
Frage  untersucht,  warum  der  Franzose  in  der  russischen  Residenz 
eine  so  wenig  gastfreundliche  Aufnahme  gefunden,  und  man  fand, 
daß  er  sich  durch  den  hochmütigen  Ton,  mit  welchem  er  seine  zivilisa- 
torischen Reformen  unter  den  Barbaren  ankündigte,  Katharina  und 
die  Russen  entfremdete.  Dagegen  entgingen  den  Forschern  gänz- 
lich die  nahen  Beziehungen  zwischen  diesem  Physiokraten  und  den 
Barer  Konföderierten,  die  einige  Jahre  nach  seiner  Rückkehr  von 
Petersburg  angeknüpft  wurden.  Der  Gleichgültigkeit  der  Fran- 
zosen polnischen  Themen  gegenüber  ist  es  zuzuschreiben,  daß  in 
den  Archives  Nationales  in  der  Rubrik  „Pologne"  im  Karton  1317 
eine  i^eachtenswerte  Denkschrift  lange  Jahre  unberührt  liegen  blieb. 
Die  langatmige  Überschrift  lautet:  „L'  intérêt  commun  des  Polonais 
ou  Mémoire  sur  les  moyens  de  pacifier  pour  toujours  les  troubles 
actuels  de  la  Pologne,  en  perfectionnant  son  gouvernement  et  con- 
ciliant ses  v(M'ital)les  intérêts  avec  les  véritables  intérêts  des  autres 
peuples". 


61 

Daß  La  Rivière  ohne    Zweifel  der    Verfasser    des    Werkes  ge- 
wesen   sein  muß.    ergibt    sich  ohne  weiteres    aus  der  Identität  der 
Schrift    in     Verbesserungen   und    Zusätzen   mit    der    Schrift  seiner 
eigenhändig  geschriebenen  Briefe  an  Panin    (welche  im  Petersbur- 
ger   Staatsarchiv    aufbewahrt  werden).    Der    Zeitpunkt,    wann    die 
Handschrift     entstanden    ist    ( —    die    ersten    Monate    des    Jahres 
1772  — )    ergibt    sich    aus    folgenden    Umständen:     1)    An  keiner 
Stelle  wird  die    Teilung    Polens  erwähnt,    vielmehr    finden  wir  in 
diesen  Aufzeichnungen  die  Ansicht  ausgesprochen,    daß    Österreich 
den  Polen  in  ihrem  Kampfe  um  die  Freiheit  beistehen  werde;  diese 
Zuversicht   gründete  sich  auf  die  gerade    im   Sommer    1771  unter- 
nommenen Rüstungen,    welche  im    Dezember  desselben  Jahres  be- 
sonders lebhaft  betrieben  wurden,  also  gerade  in  der  Zeit,  wo  Maria 
Theresia  den  Entschluß  gefaßt  hatte,    sich  an  der    Teilung   Polens 
zu  beteiligen.    2)    Der  Verfasser  erwähnt  die  Schrift   Xicolas  Bau- 
deau's    „Avis    économiques    aux  citoyens  éclairés  de  la  République 
de  Pologne  sur  la  manière  de  percevoir  le  revenu  public",  welche 
im  J.  1771  in  den  Ephémérides  du  citoyen  erschienen  war.  3)  Im 
November  1771   kam    nach    Paris    Ignaz    Massalski,    Bischof   von 
Wilno,    der  durch  seine    Beteiligung  an    Oginski's    Aufstand    Ruß- 
land gegenüber  kompromittiert  war.    Dieser  war  mit    den    Ökono- 
misten in  Beziehung  gestanden,    hatte    Pater    Baudeau    im  J.  1769 
nach    Wilno    kommen  lassen,    ihn  als  vertrauten    Gesandten    nach 
Petersburg    geschickt  und  auf    seine    Schriften  über  Polen  Einfluß 
genommen    (Lettres    sur   l'état    actuel  de  la   Pologne  1770 — 1'771), 
später  fand  er  den   Weg  zu  Vicomte  de  Mirabeau  und  erhielt  von 
diesem  eine  Note  mit  Ratschlägen  über  Polen.    Wenn  der  Bischof 
sich  also  bei  den  Physiokraten  Rat  erholte,    wenn  er  sich  mit  Pa- 
ter Baudeau  befreundet  hatte  und  durch  ihn  Beziehungen  in  Paris 
anzuknüpfen  suchte,  so  ist  ohne  weiteres  anzunehmen,   daß  er  und 
nicht    Wielhorski,     der    mit    den    Philosophen     Mably     und    Jean 
Jacques  Rousseau  verkehrte,  La  Rivière  zur  Abfassung  der  Denk- 
schrift veranlaßte.    In  weiterer    Folo^e  erg-ibt    sich,    daß  die  Denk- 
schrift    nicht    früher    als    im    Jänner  1772  entstanden    sein    kann 
und  —  wie  dies  aus  einem   Abschnitt  erhellt  —  für  diejenige  Po- 
lengruppe   bestimmt  war,    welche  als  Vertreter    des    mit    Rußland 
kämpfenden    Volkes    angesehen  wurde,    d.  h.  für    die    Generalität 
von    Bar   oder  wenigstens    für    den     fortschrittlich    gesinnten    Teil 
derselben. 


L'  intérêt  commun  des  Polonais  besteht  aus  einigen  Heften, 
aus  denen  leider  mehrere  Blätter  (SS.  44  —  49)  herausgerissen  wor- 
den waren,  so  daß  die  anderen  Teile  der  beschädigten  Bogen  (also 
SS.  62 — 67)  ebenfalls  abhanden  kamen.  Auf  diese  Weise  entstanden 
in  der  Handschrift  zwei  sehr  empfindliche  Lücken.  Der  Inhalt  des 
erhalten  gebliebenen  Teiles  ist  folgender  : 

Europa  darf  sich  dem  Unglück  und  der  Verwüstung  Polens  gegenü- 
ber nicht  gleichgültig  verhalten.  Das  wirtschaftliche  Interesse  sämtli- 
cher Länder  wird  durch  MiJjstände  in  einem  Lande  in  empfindlicher 
Weise  geschädigt,  und  es  müssen  die  Leiden  eines  Landes  notwendiger- 
weise in  einem  anderen  einen  Wiederhall  (contre-coups)  wecken. 
Nach  eingetretener  Beruhigung  werden  also  die  Nachbarn  zur  Re- 
gelung ihrer  Beziehungen  zu  der  Republik  schreiten  müssen.  Dies 
kann  umso  leichter  geschehen,  da  die  Anarchie  nicht  in  die  Tiefe  geht; 
der  Kern  der  Verfassung  sei  gesund,  die  naturgemäße  Ordnung  der 
Dinge  erscheine  nicht  gefährdet  und  die  Gesundung  des  Orga- 
nismus lasse  sich  durch  unwesentliche  Änderungen  herbeiführen. 
Immerhin  mag  zugegeben  werden,  daß  anarchische  Zustände  be- 
stehen, und  man  müsse,  wenn  dem  Übel  gesteuert  werden  soll,  die 
Quellen  desselben  aufsuchen. 

Da  sich  die  Polen  entschlossen  haben,  die  Selbstherrschaft  denv 
Volke  zu  überlassen,  müsse  man  vor  allem  der  Dépravation  des 
Reichsrates,  welche  vom  König  durch  Verleihung  von  Benefizien 
gefördert  wird,  endlich  Einhalt  tun.  Der  Reichsrat  müsse  funk- 
tionsfähig gemacht  werden  und  von  volksfreundlicher  Gesinnung 
getragen  sein.  Um  diese  beiden  Ziele  zu  erreichen,  sei  es  notwen- 
dig, daß  bei  Beschlußfassungen  der  Grundsatz  der  Mehrheit  maß- 
gebend sei  und  daß  die  bisher  allgemein  gehaltenen  Instruktionen 
durch  ganz  bestimmte  Weisungen  der  Provinziallandtage  ersetzt  wer- 
den. Wie  kann  aber  eine  genauere  Fassung  der  Instruktionen  mit 
dem  Majoritätsprinzip  in  Einklang  gebracht  werden?  Die  Abgeordne- 
ten können  von  ihren  Wählern  angewissen  werden,  sich  zwecks 
Einigung  derjenigen  Ansicht  anzusehließen,  die  dem  Interesse  der 
Provinz  am  meisten  entsprechen.  Auf  diesem  Wege  der  gegenseiti- 
gen Annäherung  werde  man  schließlich  zu  zwei  Anträgen  gelan- 
gen, zwischen  denen  man  durch  Abstimmung  entscheiden  lasse. 
Bei  Stimmengleichheit  wäre  Virilabstimmung  oder  Abstimmung 
nach  den  Provinzen  statthaft.  In  ganz  ähnlicher  Weise  soll  auch 
die  Königswahl  reformiert,    vor  allem  aber    müßte   die  Aufstellung 


63 

von  fremden  Herrschern  als  Kandidaten  als  ausgeschlossen  er- 
klärt werden.  Mit  aller  Entschiedenheit  wendet  sich  La  Rivière 
gegen  eine  Union  von  zwei  Staaten,  denn  zwei  Körper  mit  einem 
Kopfe  seien  in  der  sittlichen  wie  auch  in  der  physischen  Welt 
eine  ungeheurliche  Erscheinung.  Gleich,  ob  das  Königtum  erblich  oder 
wählbar  sein  sollte,  muß  dem  Herrscher  das  Recht  zustehen,  in  allen 
Punkten  zu  entscheiden,  die  gesetzlich  nicht  normiert  worden  sind, 
ferner  muß  er  auch  ausübende  Gewalt  besitzen;  alber  dem  Ver- 
fasser der  Denkschrift  erscheint  die  Verantwortlichkeit  der  Re- 
gierung dem  Reichsrat  gegenüber  als  ein  Gebot  der  Notwendigkeit. 
Jeder  Abgeordnete  habe  sich  hingegen  wegen  seines  Verhaltens 
im  Reichsrate  vor  dem  Provinziallandtag  zu  verantworten,  und  ein 
demselben  von  dieser  Versammlung  erteilter  Verweis  lege  dem 
Reichsrat  die  Pflicht  auf  —  falls  sich  ihrem  Vorgehen  auch  noch 
andere  Landtage  anschließen  —  den  bereits  gefaßten  Beschluß 
rückgängig  zu  machen. 

La  Rivière  beanständet  den  beständigen  Wechsel  in  der  Be- 
setzung, der  Gerichtshöfe,  die  übergroße  Macht  der  Magnaten,  die 
Haltung  von  Privatmilizen  durch  dieselben  ;  er  verurteilt  die  Kardi- 
nalgesetze von  1768,  da  sie  viel  Unwesentliches  enthalten  und  im 
primordialen  Recht,  im  Eigentumsrechte  nicht  genügend  verankert 
sei.  Ganz  besonders  macht  er  aufmerksam  auf  die  unwürdige  Stel- 
lung des  Bürgerstaudes,  der  keinerlei  politischen  Einfluß  habe, 
und  auf  die  Unfreiheit  des  Bauernvolkes.  .Das  ausschließliche  An- 
recht des  Adels  auf  Bodenbesitz  müsse  die  Bodenkultur  in  sehr 
ungünstiger  Weise  beeinflussen,  und  die  Gewalt,  die  der  Edelmann 
dem  Bauern  gegenüber  besitze,  wirke  auf  die  Sitten  verderblich.  Wenn 
der  Bürgerstand  aller  politischen  Rechte  bar  sei,  so  fühle  er  sich  in 
seiner  Entwicklung  beengt  und  könne  Liebe  zum  Vaterlande  nicht 
empfinden;  der  unfreie  Bauer  arbeite  schlecht  und  betrachte  den 
ihn  knechtenden  Staat  als  seinen  Feind.  Es  müsse  also  dem  Stadt- 
bürger das  Recht  auf  Bodenbesitz  und  das  Recht,  sich  au  den  Be- 
ratungen der  Landtage  zu  beteiligen,  eingeräumt  werden,  zum 
mindesten  sei  es  aber  notwendig,  die  Erhebung  der  Bürger  in  den 
Adelstand  zu  erleichtern;  patriotische  Gesinnung  sei  nur  von  Bo- 
denbesitzenden zu  erwarten,  der  Ackerlose  dagegen  sei  im  Her- 
zensgrunde immer  kosmopolitisch  gesinnt;  Abschaffung  der  Leib- 
eigenschaft müsse  allmählich    durchgeführt  werden,    denn  bei  dem 


(;4 

geo^enwärtigen  Kulturstand  seien  die  Bauern  für  den  Genuß  der 
Freiheitsrechte  noch  nicht  reif. 

Die  Personalsteuern  belasten  den  Bodenbesitz  indirekt,  und 
dies  geschehe  in  sehr  unproduktiver  Weise.  Es  sei  dagegen  an- 
ffezeifft.  den  Bodenbesitz  direkt  zu  besteuern,  und  dies  werde  dem 
Staate  und  dem  Volke  zustatten  kommen.  Der  Adel  müsse  das 
Opfer  bringen,  wenn  er  das  Vaterland  retten  wolle.  Übrigens 
brauche  die  Belastung  nicht  groß  zu  sein,  da  ein  Staat,  der  keine 
Eroberungstendenzen  hege,  einer  starken  Armee  nicht  bedürfe;  es 
genüge  da  nur  ein  ganz  kleines  Heer,  im  Falle  eines  Verteidi- 
gungskrieges greifen  alle  Bürger  zur  Wehr,  und  es  stehe  sofort 
ein  jrroßes  Heer  bereit.  Dieser  Reform  müsse  selbstverständlich 
eine  solche  der  Nationalerziehung  vorausgehen.  Die  Jugend  wäre 
da  anzuhalten,  sich  an  turnerischen  und  sportmäßigen  Übungen  zu 
beteiligen,  sie  müßte  in  Abteilungen  und  Regimenter  gegliedert 
sein  und  würde  während  der  Übungen  und  Revuen  Gelegenheit 
gewinnen,  Tugend,  Ehre  und  Recht  kennen  und  schätzen  zu  ler- 
nen. Andere  Fingerzeige  für  die  Erziehung  der  Jugend  finden  sich 
in  dem  Abschnitt:  „De  l'ordre  public"  zusammengestellt.  Wer 
sich  als  Bürger  am  öffentlichen  Leben  beteiligen  wolle,  müsse  die 
Prüfung  beim  Verlassen  der  niederen  „bürgerlichen  Schule"  be- 
standen haben,  um  den  Nachweis  zu  erbringen,  daß  er  sich  mit 
den  Grundlagen  des  öffentlichen  Lebens  vertraut  gemacht  hat. 
Überhaupt  müssen  dem  zukünftigen  Bürger  schon  seit  zarter  Ju- 
gend die  Begriffe:  „Eigentum,  Sicherheit  und  Freiheit"  eingeimpft 
werden.  Außer  unteren  und  mittleren  Schulen  seien  noch  besondere 
Anstalten   zur  Heranbildung  von  Staatsfunktionären  notwendig. 

Endlich  berührt  La  Rivière  auch  die  heikle  religiöse  Frage. 
Er  erteilt  den  polnischen  Katholiken  eine  Lektion  der  Toleranz 
und  betont,  daß  die  Dissidentenfrage,  für  welche  Katharina  und 
Friedrich  mit  Hilfe  Englands,  Dänemarks  und  Schwedens  eintre- 
ten, groß  und  gerecht  sei  und  daß  jedweder  Widerstand  hierin  — 
vergeblich  erscheine.  Wenn  von  seiten  des  polnischen  Klerus 
Andersgläubigen  die  verlangte  Duldsamkeit  versagt  bleibt,  so  wird 
ein  Sieg  Polens  den  Abfall  von  Rom  zur  Folge  haben  müssen. 
Auch  auf  anderen  Gebieten  betrachtet  es  der  Verfasser  als  un- 
möglich, irgend  etwas  gegen  den  Willen  Katharinas  durchzu- 
setzen. Im  allerbesten  Falle  werde  es  gelingen,  das  Gesetz  von 
1768  abzuändern. 


65 

In  einem  anderen  Teile  der  Abhandlung  läßt  es  der  Verfasser 
an  Ratschlägen  auch  an  unsere  Nachbarn  nicht  fehlen:  sie  mögen 
der  Entwicklung  des  Wohlstandes  in  Polen  nicht  hinderlich  in  den 
Weg  treten.  Den  Polen  rät  er  von  einem  Wirtschaftskrieg  mit 
ihren  Nachbarn  ernstlich  ab.  Er  nimmt  an,  daß  nach  Beendigung 
des  Krieges  ein  harmonisches  Zusammenwirken  aller  Staaten  platz- 
greifen werde,  daß  es  zur  Einschränkung  der  Kriegsrüstungen 
kommen  müsse,  daß  ein  Aufblühen  des  Wohlstandes  und  eine 
glückliche  Zeit  dem  polnischen  Reiche  bevorstehe.  Es  fehlt  ihm 
nur  der  Scharfblick  für  diejenige  Lösung  der  Frage,  welche  die 
Beschützer  der  Dissidenten  mitten  in  diesen  politischen  Wirren 
im  Osten  gefunden  haben.  Im  Mai  1772  erfuhr  man  in  Paris  von 
der  Besetzung  der  polnischen  Länder  durch  die  Heere  der  drei 
verbündeten  Mächte,  und  daß  Osterreich  sowie  Preußen  ihr  Ein- 
verständnis zur  Teilung  Polens  gegeben  haben.  Da  legte  La  Ri- 
vière —  wie  es  scheint  —  die  Feder  aus  der  Hand  und  ver- 
zichtete auf  die  Veröffentlichung  seiner  wohlgemeinten  Arbeit. 

Ob  der  Verfasser  einem  Polen  einen  Einblick  in  seine  Handschrift 
gestattet  hat,  ist  schwer  zu  entscheiden.  Vielleicht  hat  Massalski  von 
den  hier  ausgesprochenen  Ansichten  Kenntnis  genommen,  vielleicht 
auch  der  Freund  der  nach  Frankreich  geflüchteten  Konföderierteu, 
Rulhière;  auf  diese  Weise  können  die  Gedanken  La  Rivière's  den 
Weg  an  die  Weichsel  gefunden  haben.  Es  ist  indessen  wahrschein- 
licher, daß  die  Schrift  vom  Verfasser  geheim  gehalten  wurde  und 
daß  der  Wiederhall,  den  die  Lehre  der  Physiokraten  gefunden, 
auf  anderem  Wege  dorthin  gelangt  ist.  So  hat  sich  Stanislaus 
August  für  die  „einzige  Steuer"  (l'impôt  unique)  im  J.  1773  er- 
klärt, doch  kam  die  Anregung  dazu  nicht  von  Massalski,  sondern 
von  Chreptowicz.  Die  Edukationskommission  betonte  in  ihren  Sta- 
tuten, welche  Bedeutung  für  die  Bildung  des  Gemeinsinnes  der 
Schule  zukomme,  und  wie  notwendig  militärische  Übungen  für 
Jugenderziehung  seien;  doch  hier  sehen  wir  den  Einfluß  des  aus 
Frankreich  gekommenen  Physiokraten  Dupont  de  Nemours,  und 
erst  in  zweiter  Linie  kommt  die  Autorität  Massalskis  in  Betracht. 
Im  Artikel  11  der  Verfassung  vom  3.  Mai  werden  mit  Nachdruck 
die  Begriffe:  Eigentum,  Sicherheit  und  Freiheit  betont,  doch  sie  waren 
damals  in  Polen  geläufig,  da  die  Werke  der  Physiokraten  in  Ur- 
schrift und  Übersetzung  eifrig  gelesen  wurden  (Quesnay's  Maximen, 
Turgot's  Reflexionen).    Überhaupt  hatte  der  Physiokratismus  dazu- 

Bulletin  I-II.  5 


(56 

mal  in  Polen  zahlreiche  Anhänger,  und  es  fehlte  nicht  an  gemein- 
faßlichen  Darstellungen  dieser  Lehre  (Poplawski,  Gebrüder  Stroj- 
nowski,  Koli^taj),  denn  die  Voraussetzungen  derselben  entsprachen 
im  Durchschnitt  den  Anschauungen  des  Adels.  Die  Ansichten  gin- 
gen erst  da  auseinander,  wo  es  sich  um  praktische  Konsequenzen 
wie  Abschafl'ung  der  Leibeigenschaft  und  Besteuerung  des  Boden- 
besitzes handelte.  Tadeusz  Korzon  nannte  die  altpolnische  Gesetz- 
gebung ein  großes  physiokratisches  System,  und  vor  ihm  wurde 
von  Hüppe  sogar  die  Möglichkeit  angenommen,  daß  polnische  An- 
schauungen auf  die  Vorgänger  der  Physiokraten  befruchtend  ge- 
wirkt haben.  Dieser  P]influß  erscheint  mehr  als  fraglich.  Wohl 
aber  Avird  La  Rivière  von  seinen  Schülern  in  spe  in  ähnlicher 
Weise  wie  vor  ihm  Rousseau  gelernt  haben.  Während  er  in  dei- 
nem klassischen  Werke:  „L'  ordre  naturel  et  essentiel  des  sociétés 
politiques"  (1767)  die  republikanische,  auf  der  Herrschaft  der 
Mehrheit  begründete  Verfassung  in  entschiedener  Weise  bekämpft, 
finden  wir  im  „L'Intérêt  commun  des  Polonais"  zahlreiche,  sehr 
libäral  und  demokratisch  klingende  Äußerungen;  wir  sehen,  daß  er 
in  scharfer  Weise  den  Despotismus  verurteilt  und  seine  Anerken- 
nung den  Grundsätzen  der  polnischen  republikanischen  Ver- 
fassung nicht  versagt.  Diese  Wandlung  in  den  Anschauungen 
wird  man  bei  La  Rivière  auf  die  Behandlung  zurückführen  kön- 
nen, die  ihm  in  Petersburg  widerfahren  war,  dann  dürfte  der 
KonHikt  mit  dem  eigenmächtig  vorgehenden  und  keinen  Wider- 
spruch duldenden  Minister  Louis  XV.,  Maupeou  (1771),  auch  nicht 
ohne  Einfluß  geblieben  sein,  und  niclit  zuletzt  wird  der  Freiheits- 
geist, welcher  von  Polens  Söhnen,  sogar  von  verlorenen  Söhnen 
in  der  Art  Massalskis,  in  Europa  verbreitet  wurde,  die  Ansichten 
des  französischen  Ökonomisten  mitbestimmt  haben. 


21).     1  ALSlvl    MAliVAN:   Z  psychologii   czytania   (Zur   Psychologie   des 

Lesens). 

Der  Verfasser  hat  eine  umfassende  Monographie  aus  dem  Ge- 
biet der  P83^chologie  des  Lesens  bearbeitet  und  verwertet  darin 
auch  eigene  Forschungen  im  Krakauer  Universitäts-Laboratorium 
für  experimentelle  Ps3rchologie,  die  unter  der  Leitung  Prof.  W.  Hein- 
rich's  durchgeführt  wurden.     Eingehend   besprochen  wird  das  Pro- 


67 

blem  der  Wahrnehmung  und  Erkennung  von  Worten  bei  geläufi- 
gem Lesen,  und  es  wird  auf  die  Unverläßlichkeit  der  Untersu- 
chungeji  hingewiesen,  wo  es  sich  um  Erkennung  von  bekannten 
Wörtern  handelt,  sowie  von  solchen,  die  bis  an  die  Grenze  der 
vollkommen  sicheren  Erkennung  des  Leseobjektes  gerückt  werden. 
Indem  der  Verfasser  zur  Besprechung  der  tachistoskopischen  Un- 
tersuchungen übergeht,  unterzieht  er  der  Kritik  die  Methode  der 
Expositionszeiten  und  die  Versuche  von  angeblicher  Ausschaltung 
des  Apperzeptionsprozesses  bei  kurzer  Expositionsdauer  und  kon- 
zentrierter Aufmerksamkeit.  Auf  Grund  eigener  Untersuchungen 
kommt  der  Verfasser  zu  dem  Schluß,  daß  dem  Hauptkomplex  der 
optischen  Reize,  welche  zur  Erkennung  des  Wortlautes  und  des 
Wortsinnes  führen,  immer  eine  bis  zu  gewissen  Grenzen  an- 
wachsende geschlossene  Gruppe  von  Buchstaben  bildet,  welche 
dem  Zentrum  des  deutlichsten  Sehens  entsprechen,  ferner  die 
Randbuchstaben  des  Wortes,  sowie  bis  zu  einem  gewissen  Grade 
auch  einzelne  von  jenen  durch  andere,  noch  nicht  erkannte  ge- 
trennte Lautsymbole.  Der  Verfasser  weist  statistisch  nach,  daß  den 
sogenannten  dominierenden  Buchstaben  nicht  die  ihnen  gemeinig- 
lich zugeschriebene  Bedeutung  zukommt.  Die  Wirkung  des  Vor- 
stellungselementes äußert  sich  schon  bei  kürzesten  Blickzeiten,  ist 
jedoch  bei  verschiedenen  Teilen  des  Wortes  nicht  gleichmäßig. 
Mit  Unrecht  erklärt  man  die  individuellen  Unterschiede  durch 
Verschiedenheit  im  Verhalten  der  Aufmerksamkeit  im  Augenblick 
der  Exposition.  Der  Verfasser  weist  nach,  daß  sie  lediglich  in  der 
Einstellung  des  Akkomodationsapparates  und  in  der  Art  und 
Weise  der  Vorstellungsreaktion  auf  dem  Hintergrund  der  Apper- 
zeption bedingt  werden. 


21.    DABRüWSKI  JAN     Ostatnie  lata  Lud^ika   Wielkiego   il>ie   letzten 
Bef/iei'iinf/^Jahi'e  Liutwigs  des  Grossen). 

Während  der  Studien  über  die  Beziehungen  zwischen  Polen 
und  Ungarn  im  XIV  Jh.  ist  der  Verfasser  zu  der  Uberzeugung^ 
gekommen,  daß  diese  Frage  sich  nur  unter  Berücksichtigung  der 
allgemeinen  Politik  der  Anjous  in  Europa  betrachten  lasse.  Bei 
Behandlung  der  letzten  Regierungsjahre  Ludwigs  des  Großen  wird 
die   Darstellung:  dieses  Herrschers  unter  dem  Gesichtswinkel  seinos 


68 

Zeitalters,  dem  er  als  niaehtvoller  Dynast  galt,  versucht.  Deshalb 
legt  der  Verfasser  Ludwig  den  Heinamen  des  Großen  bei  und  be- 
zeichnet seine  Herrschaft  in  Polen  als  seine  letzten  Regierungs- 
jahro.  Die  Arbeit  befaßt  sich  in  der  Hauptsache  mit  der  politi- 
schen Wirksamkeit  Ludwigs,  es  werden  jedoch  auch  Wirtschafts- 
und Verfassungsfragen  berührt.  Der  Stoff  ist  systematisch  nach 
<loii  Hauptmomenten  der  damaligen  Politik  Ludwigs  geordnet.  Die 
Arbeit  zerfällt  in  drei  Teile,  welche  die  Ziele  und  Erfolge  der 
Politik  als  polnischen  und  ungarischen  Königs  behandeln.  Selbst- 
verständlich wird  in  einer  ganzen  Reihe  von  Fragen  oft  ziemlich 
weit  auf  frühere  Epochen  zurückgegriffen. 

Im  ersten  Teil  kommt  vor  allem  die  Genealogie  der  ungari- 
schen Anjous,  deren  Fehlen  bisher  schmerzlich  empfunden  wurde, 
zur  Darstellung.  Bei  dieser  Gelegenheit  werden  neue  Ergebnisse 
gewonnen  und  das  Alter  der  Töchter  Ludwigs  durch  Ermittlung 
der  Geburtsjahre  1370,  1371,  1373  festgestellt.  In  den  weiteren 
Abschnitten  schildert  der  Verfasser  das  Regierungssystem  der 
Anjous  in  Ungarn,  den  Hof  und  die  am  Hof  weilenden  Oligarchen, 
velche  in  zAvoi  einander  befehdende  Parteien  zerfielen,  endlich  die 
sozialen  Wandlungen  sowie  die  Änderung  der  Verfassung  in  Un- 
garn in  dieser  Zeit.  Ein  besonderes  Kapitel,  das  den  Übergang 
zur  Behandlung  der  polnischen  Angelegenheiten  bildet,  ist  der  Po- 
litik des  Anjou-Hauses  Kasimir  dem  Großen  gegenüber  gewidmet. 
Auf  dem  Hintergrunde  der  allgemein-europäischen  Verhältnisse 
wird  die  Geschichte  des  Bundes  zwischen  Ungarn  und  Polen  in 
den  Jahren  1335  —  1370  gezeichnet  uild  es  wird  gezeigt,  wie  Polen 
Ungarn  gegenüber  seine  Selbständigkeit  bewehrt,  trotzdem  der  ver- 
bündete Staat  gerade  in  dieser  Zeit  den  Höhepunkt  seiner  Machtstel- 
lung erreicht.  Besonders  eingehend  Avird  die  Frage  der  Thronfolge  in 
Polen  erörtert  und  die  betreffenden  Urkunden  untersucht.  Es  er- 
hellt aus  denselben,  daß  durch  Verträge  von  1335— 1339  die  even- 
tuelle Thronfolge  nicht  Ludwig,  sondern  sämtlichen  damals  lebenden 
Anjous  zugesichert  war.  Der  Verfasser  hebt  in  seiner  Darstellung 
die  Adoption  Kasko's  von  Stettin  durch  Kasimir  den  Großen  her- 
vor und  betont  die  Bedeutung  dieses  Aktes. 

Die  sich  in  Polen  abspielenden  Ereignisse  werden  folgender- 
maßen gruppiert:  1)  Übernahme  der  Herrschaft,  2)  die  Ajijou- 
Partei,  3)  die  Opposition  in  Großpölen;  4)  die  Erbschaftsfrage, 
5)  die    letzten    Regierungsjahre    Ludwigs    und    die    P'olgen    seiner 


69 

Regierung  in  Polen.  Es  wird  gezeigt,  daß  diese  Regierung  in 
Groß-  und  Kleinpolen  gewissermaßen  nur  eine  Fortsetzung  der 
Epoche  Kasimirs  des  Großen  bildete.  Unter  dem  Adel  werden  drei 
Gruppen  unterschieden  :  1)  Anhänger  der  Anjous,  2)  Legitimisten, 
die  sich  auf  den  Boden  der  Verträge  Kasimirs  des  Großen  stellen, 
3)  entschiedene  Gegner  der  Anjous,  welche  immer  neue  Thron- 
anwärter (Kasko  von  Stettin,  Wtad3^siaw  den  Weißen.  Ziemowit 
von  Masovien)  vorschieben.  In  den  weiteren  Abschnitten  werden 
die  Geschichte  und  die  Resultate  der  Bemühungen  um  die  Erb- 
schaft der  Töchter  Ludwigs  geschildert,  und  es  wird  gezeigt,  daß 
die  Erbsehaftsfrage  die  vornehmste  Sorge  der  älteren  Elisabeth 
während  ihres  Aufenthaltes  in  Polen  bildete,  ferner  den  Streit  um 
die  Statthalterschaft,  der  nach  ihrer  Abreise  zwischen  dem  Könio- 
und  dem  Lande  ausbrach.  In  einem  Abschnitte  wird  die  ökono- 
mische und  besonders  die  Handelspolitik  Ludwigs  in  Ungarn 
und  in  Polen  und  die  Erfolge  derselben  in  beiden  Ländern  g:e- 
schildert. 

Die  vier  letzten  Abschnitte  sind  der  ausländischen  Politik 
Ludwigs  gegen  das  Ende  seiner  Regierungszeit  gewidmet  und  ent- 
halten eine  Darstellung  der  ruthenischen  Angelegenheiten,  das  Ver- 
hältnis zu  Litauen  und  zu  dem  Deutschen  Orden.  Eingehende  Be- 
sprechung findet  im  Zusammenhang  mit  diesen  Verträgen,  welche 
die  Heiraten  seiner  Töchter  betrafen,  auch  seine  deutsche  und 
französische  Politik.  Die  letzten  fünfzehn  Jahre  zeigen  eine  Po- 
tenzierung der  d3'nastischen  Machtpolitik.  Besonders  betont  wird 
das  Mißtraueyi  der  Anjous  gegen  die  Luxemburger  trotz  der  augen- 
scheinlich freundschaftlichen  Beziehungen,  und  es  wird  darauf 
hingewiesen,  daß  sie  infolgedessen  Anschluß  an  Osterreich  und 
Frankreich  suchen.  Den  Schluß  der  Arbeit  bildet  die  Darstellung 
der  ungarischen  Balkan politik  Ungarns  und  die  Bemühungen  um 
Neapel.  Im  Zusammenhang  damit  wird  das  Verhältnis  Ludwigs 
zu  Venedig  und  der  päpstlichen  Kurie  besprochen,  und  es  werden 
die  Gründe  erörtert,  durch  welche  er  sich  veranlaßt  fühlte,  dem 
Schisma  entgegenzutreten. 


70 


22.  PAWfcOWSKl  8TAN1SRAW:  Ludnosc  rzymsko-katolicka  w  polsko- 
ruskie]  cz^sci  Galicyi.  Karta  I.  Stan  w  r.  1910.  Karta  II.  Zmiany 
w  okresie  1900—  19Î0.  (Vie  rövnseh-halholisvhe  JBecölkeriing  im 
polniseh-riitlienischen  Teile  Galiziens.  Karte  I.  Stand  im 
Jahre  1910.  Karte  II.  Veränderungen  int  Zeiträume  1900  — 
1010. 

Beide  Karten  befassen  sich  mit  dem  gleichen  Thema:  Die  rö- 
misch-katholische Bevölkerung  im  polnisch-ruthenischen  Teile  Ga- 
liziens. Wie  die  Aufschrift  besagt,  stellt  die  eine  Karte  die  Ver- 
teilung der  römisch-katholischen  Bevölkerung  im  Jahre  1910  dar, 
während  die  andere  die  Veränderungen  festlegt,  welche  sich  im 
Zeiträume  von  1900—  1910  nach  den  Volkszählungen  vollzogen 
haben. 

Ziemlich  Avoit  sind  die  Grenzen  gezogen,  innerhalb  welcher 
beide  Aufgaben  zur  Lösung  gelangen.  Denn  es  deckt  sich  der  öst- 
liche Teil  Galiziens  keineswegs  mit  dem  polnisch-ruthenischen  Ge- 
biete überhaupt,  vielmehr  mußte  noch  ein  bedeutendes  Stück  des 
westlichen  Teiles  miteinbezogen  werden,  und  zwar  das  Gebiet,  das 
sich  am  Oberlauf  der  Wisloka  und  Biata  erstreckt:  62  Bezirke 
umschließen  diesen  großen  Flächenraum,  dessen  Bevölkerung  we- 
der in  konfessioneller  noch  in  nationaler  Hinsicht  einheitlich  ist. 
Diese  Mannigfaltigkeit  der  Verhältnisse  im  Kartenbilde  festzuhalten, 
war  dieses  Entwurfes  Zweck  und  Ziel,  welches  zu  erreichen  mit 
Hilfe  der  konfessionellen  Statistik  erstrebt  wurde. 

Das  Material,  welches  zur  Bearbeitung  diente,  rührt  aus  zwei 
Quellen  her:  1)  Das  Gemeindelexikon  Galiziens,  bearbeitet  auf 
Grund  der  Volkszählung  vom  31.  Dezember  1900,  herausgegeben 
von  der  k  k.  Statistischen  Zentralkommission  in  Wien  1907, 
2)  Statistische  Tabellen  des  Galizischen  Landesausschusses,  welche 
das  Gemeindelexikon  auf  Grund  der  Volkszählung  vom  31.  De- 
zember 1900  und  1910  als  Handschrift  enthalten.  In  beiden  Zu- 
sammenstellungen wird  die  Konfession  und  Umgangssprache  der 
Einwohner  in  jeder  Gemeinde  und  jedem  Gutsgebiet  genannt.  So- 
mit konnte  die  Konfession  in  jeder  Ortsgemeinde  und  in  jedem 
Bezirke  fixiert  werden,  worauf  man  die  entsprechenden  Zahlen 
umgerechnet  und  in  Prozenten  ausgedrückt  hat.  Das  soweit  gedie- 
hene Material  konnte  bereits  eine  Grundlage  für  das  kartogra- 
phische Studium  bilden. 


71 

Man  ging  dabei  so  vor,  daß  man  die  Verteilung  der  römisch- 
katholischen  Bevölkerung  zuerst  auf  die  einzelnen  Blätter  der  Ge- 
neralkarte 1:200.000,  die  Veränderungen  im  Besitzstande  dieser 
Bevölkerung  dagegen  auf  die  Karte  1  :  300.000  aufgetragen  hat, 
wonach  eine  Reduktion  auf  die  '  Karte  1:750.001)  unternommen 
wurde. 

Karte  I  veranschaulicht  den  Prozentzatz  der  römisch-katholischen 
Bevölkerung  im  Jahre  1910  in  4338  Gemeinden  des  gemischten 
Gebietes.  Der  Anteil  der  Römisch  katholischen  wurde  dadurch  fest- 
gestellt, daß  man  dieselben  in  Prozenten  zur  gesamten  katho- 
lischen Bevölkerung  in  der  Gemeinde  berechnete.  Billig  und  ge- 
recht erschien  es,  daß  ein  Vergleich  beider  katholischen  Kon- 
fessionen mit  Eliminierung  Andersgläubiger  aus  der  Gesamtzahl 
der  Bevölkerung  vorgenommen  werde.  Nur  ein  solches  Vorgehen 
kann  das  Verhältnis  beider  Konfessionen  wahrheitsgetreu  wieder- 
geben. Die  gefundene  Evidenz  in  der  Verteilung  der  römisch- 
katholischen Bevölkerung  kam  auf  der  Karte  mit  Hilfe  von 
roten  und  blauen  Zeichen  zum  Ausdruck,  indem  die  blauen 
Zeichen  die  Anzahl  der  Römisch-katholischen  im  Verhältnis  zur 
Gesamtzahl  der  Katholiken  überhaupt  von  0  bis  zu  2b^j^  ange- 
ben. hino;eo:en  die  roten  Zeichen  den  Prozentsatz  der  Reihe  nach 
von   25  bis  bO^/o,  von  50  bis  lo^io,  von  75  bis   lOO^/g   bedeuten. 

Außerdem  war  nicht  zu  umgehen,  wenigstens  in  groben  Um- 
rissen die  Einwohnerzahl  jeder  Gemeinde  anzuführen,  um  dadurch 
eine  einigermaßen  sichere  Handhabe  zu  erhalten,  die  Verhältnis- 
zahl der  römisch-katholischen  Bevölkerung  zur  Gesamtzahl  der 
Bewohner  ermitteln  zu  können.  Auf  diesem  Wege  gelangte  auf  der 
Karte  das  zweite  Problem  rein  anthropogeographischer  Natur  zur 
Darstellung,  und  zwar  die  Siedlungsgröße.  Die  Lösung  dieser  Auf- 
gabe erfolgte  durch  einfache  Zeichen,  mit  deren  Hilfe  man  vier 
Siedlungsgrößen  unterschied:  von  0  bis  500,  500-1000,  1000— 
5000  und  über  5000  Einwohner.  Durch  Vereinigung  beider  Zei- 
chenkategorien uud  somit  beider  Probleme,  d.  i.  des  ethnogra- 
phischen und  anthropogeographischen,  erhielt  das  kartographische 
Bild  der  römisch-katholischen  Bevölkerung  einen  speziellen  Cha- 
rakter. Es  sind  daraus  nicht  nur  die  Verteilungsgrenzen  der  rö- 
misch-katholischen Bevölkerung  ersichtlich,  sondern  auch  breite 
Ansiedlungsstreifen,  in  welchen  die  römisch-katholische  Bevölke- 
rung nach    Osten  drängt,  nicht  nur  vereinzelte    Inseln  und   ausge- 


72 

dehnte  Gebietsflächen  mit  überwiegender  Mehrheit  der  römischen  i 
Katholiken,  sondern  es  ist  die  wichtige  Tatsache  ersichtlich,  daß 
die  römisch-katholische  Bevölkerung  im  Osten  sich  vorwiegend  in> 
den  volksreicheren  Gemeinden  ansammelt.  lii  vollem  Lichte  offen- 
bart sich  das  Wesen  der  Probleme  in  der  Gesamtdarstellung  der 
Gemeinden  nach  der  Anzahl  der  Römisch-katholischen  und  nach 
der  Siedlungsgröße. 

Auf  100  Katholiken 

bei  der  Riten  waren  Siedlungsgröße 

röiüisch-katholiscli: 

0-500,  500-1000,  1000-5000,  über  5000  Einw.  Zusammen 


0—25 

471 

911 

1086 

2b— bO 

116 

231 

369 

50—75 

62 

98  . 

142 

über  75 

220 

267 

270 

869 

1507 

1867 

20»,e 

357o 

430/0 

15 

2483 

5770 

38 

754 

17"/o 

32 

333 

8Vo 

11 

768 

18% 

95  4338 

20/0         1000/0 

Aus  dieser  Zusammenstellung  erhellt,  daß  57 0/,  aller  im  pol- 
nisch-ruthenischen  Gebiete  gelegenen  Gemeinden  0—250/^  römische 
Katholiken  aufweisen,  430/^  Gemeinden  über  25o/q  römische  Katho- 
liken zählen,  dagegen  260/^,  aller  Gemeinden  inmitten  der  katho- 
lischen Bevölkerung  mehr  als  507o  römische  Katholiken  aufweisen. 
Es  unterliegt  demnach  keinem  Zweifel,  daß  man,  auf  dieser 
Grundlage  fußend,  nur  von  einem  Gemisch  von  Konfessionen  in 
dem  gemischten  Gebiete  sprechen  kann. 

Karte  II  stellt  die  Veränderungen  im  Besitzstande  der  rö- 
mischen Katholiken  für  die  Zeit  1900 — 1910  dar.  Als  Grundlage 
hierfür  diente  der  Prozentsatz  der  Römisch-katholischen  zur  Ge- 
samtzahl der  Bevölkerung.  Die  Differenz  der  gefundenen  Prozent- 
zahlen ergab  somit  das  nachher  verwertete  Material.  Durch  entspre- 
chende Zeichen  von  roter  Farbe  wurde  der  Zuwachs  der  rö- 
mischen Katholiken  in  jeder  Gemeinde  in  den  Grenzen  von  0 
bis  50  0.  dann  von  5  bis  lO^/^,  10  bis  250/,,  und  über  25o/o  aus- 
gedrückt. Durch  gleiche  Zeichen,  jedoch  in  blauer  Farbe,  wurde 
wiederum  die  Abnahme  der  Römisch-katholischen  wiedergegeben. 
Schon  dieses  einfache  Mittel  gestattete  die  P'eststellung  eines  ge- 
waltigen Übergewichtes  des  Zuwachses  der  römischen  Katholiken 
der  Abnahme  gegenüber,  was  schon  aus  der  größeren  Ausbreitung 
der   roten    Farbe    auf  dem    jjemischten  Territorium    zu  ersehen  ist. 


73 

Auch  das  Zahlenmaterial  kann  als  Bestätigung  des  Gesagten 
dienen. 

In  der  Zeitperiode  1900—1910  nahm  die  Zahl 
der  Römisch-katholischen 
um 
0       0-57„,     5-100/0,     10— 250/0,  über  250/^, 
in   232       1930  367  181  32 

5,4%    44,50/0         8,50/0  4,20/0  0,70/0   Ge- 

meinden  zu, 

dagegen  um 
0— 50/0,     5—1 00/0,     10 -250/0,  über  25o/o, 
in    1441  119  28  4 

33,30/0         2,70/0  0,60/0  0,10/0     Ge- 

meinden ab. 

Von  4334  Gemeinden  (4  Gemeinden  sind  in  dem  in  Rede  ste- 
henden Zeitabschnitt  neu  gebildet  worden)  haben  nur  5o/o  weder  eine 
Zunahme  noch  eine  Abnahme  erfahren,  in  58o/o  aller  Gemeinden  ist 
die  Zunahme  und  nur  iu  37o/o  die  Abnahme  zu  konstatieren.  Um 
jedoch  noch  eine  sichere  Grundlage  für  die  Beurteilung  der'  Ver- 
änderungen zu  gewinnen,  wurden  auf  der  Karte  die  Grenzen  der 
römisch-katholischen  Pfarrereien,  Dekanate  und  Diözesen  eingetra- 
gen, wobei  durch  besondere  Symbole  die  Pfarrkirchen  oder  die 
Kirchen,  welche  die  Funktionen  von  Pfarren  erfüllten,  wie  auch 
die  Dekanatssitze  ausgezeichnet  wurden.  Erst  im  Rahmen  der 
kirchlichen  Organisation  fanden  die  Veränderungen  im  Besitzstand 
der  Römisch-katholischen  ihren  eigenen  Ausdruck,  wobei  die  Rolle 
der  römisch-katholischen  Kirche  im  Osten  in  äußerst  ffünstisrem 
Lichte  erscheint. 

Eine  ins  Einzelne  gehende  Zusammenstellung  der  Ergebnisse, 
sei  es  aus  dem  Studium  der  Karten,  sei  es  aus  dem  Studium  des 
reichhaltigen  statistischen  Materials  wird  den  Inhalt  einer  beson- 
deren Abhandluno-  bilden. 


23.  BIRKENMAJER  ALEKSANDER:  Przyczynki  do  historyi  filozofii  sre- 
dniowiecznej  (Contributions  à  Vltistoire  de  la  philosophie  an 
moyen-âge). 

Les  études   sur  Phistoire    de  la  physique  et   de    l'astronomie  au 
moyen-âge,    et  en    particulier    sur    Witelo,    ont   conduit    l'auteur  à 


74 

s'occuper  indirectement  de  Thistoire  de  la  philosophie  de  la  même 
époque.  En  particulier  les  recherches,  entreprises  principalement 
dans  les  recueils  des  manuscrits  en  Autriche  et  en  Allemagne 
ont  permis  à  Tauteur  de  réunir  certains  textes,  entièrement  ignorés 
ou  du  moins  insuffisamment  connus  jusqu'à  présent,  et  qui  jettent 
une  lumière  nouvelle  sur  quelques  problèmes  de  la  scolastique, 
spécialement  à  1'  époque  de  sa  phase  la  plus  brillante,  celle  du 
treizième  siècle.  L'analyse  de  la  première  série  de  ces  textçs 
consistant  en  trois  traités  séparés  forme  l'objet  du  communiqué 
présent. 

1.  Lettre    de    la   faculté  des  arts  de  Paris,  à  propos  de  la  mort  de 

S.  Thomas  d'Aquin. 
Cette  lettre  bien  connue  à  été  souvent  publiée,  dernièrement 
par  Denifle  en  1889  et  par  Reichert  en^'  1900;  presque  chaque 
savant  qui  traite  do  la  vie  et  des  oeuvres  de  S.  Thomas  y  fait 
allusion.  Cependant  le  texte  de  toutes  les  éditions  mentionnées 
est  inexact,  surtout  à  l'endroit  où  il  y  est  question  des  oeuvres 
que  l'Aquinate.  peu  de  temps  avant  sa  mort,  avait  promis  d'en- 
voyer à  ses  collègues  de  Paris.  Il  n'y  a  donc  pas  lieu  à  s'étonner, 
que  les  conclusions  des  biographes  qui  s'appuient  sur  ce  passage 
ne  puissent  être  maintenues.  En  comparant  les  deux  copies  (exis- 
tant à  Cracovie  et  à  Dresde)  négligées  jusqu'à  présent,  1'  au- 
teur est  parvenu  à  élaborer  une  nouvelle  édition  critique  de 
cet  monument  important.  Il  démontre  ensuite  que  les  titres 
des  oeuvres  cités  dans  la  lettre  ne  se  rapportent  point  aux 
écrits  du  grand  Dominicain  (comme  on  l'avait  unanimement 
admis  jusqu'ici)  mais  bien  aux  trois  traités  grecs,  traduits  sur 
le  désir  de  S.  Thomas  par  Guillaume  de  Moerbeke.  Ces  trois 
traités  sont  :  Le  commentaire  de  Simplikios  sur  le  „De  coelo"  d'Ari- 
stote,  le  commentaire  de  Proklos  sur  le  Timaios  de  Platon,  et  l'opu- 
scule d'Héron  sur  les  machines  pneumatiques.  La  première  tra- 
duction, datant  de  1271,  est  fort  bien  connue  et  fut  plusieurs  fois 
réimprimée;  mais  l'existence  des  deux  autres  est  resté  entière- 
ment ignorée.  Et  pourtant  elles  se  sont  conservées,  du  moins 
en  partie.  Sur  les  cinq  livres  de  Proklos  nous  avons  la  tra- 
duction latine  des  trois  premiers  copiée  au  seizième  siècle  (cod. 
Leid.  Voss.  lat.  100).  Il  est  vrai  que  le  traducteur  n'y  est  pas 
nommé;    mais  en  se  fondant   sur  des  critériums    indirects,  on  peut 


75 

admettre  avec  grande  probabilité,  que  c'  était  précisément  le 
frère  Guillaume  de  Moerbeke.  Les  petits  fragments  de  la  traduc- 
tion du  premier  des  deux  livres  des  7tv£U[xaxtxà  d'Héron  qui  se 
sout  retrouvés  dans  le  cod.  Cracov.  568,  soulèvent  un  problème 
des  plus  délicats,  tout  indice  pouvant  faciliter  nos  recherches 
faisant  absolument  défaut,  en  outre  il  est  notoire  que  déjà  au 
douzième  siècle  cet  opuscule  était  connu  en  Sicile  où  il  fut  traduit 
en  latin.  Il  paraît  du  moins  certain  que  le  code  de  Cracovie  ren- 
ferme les  débris  soit  de  cette  première  traduction  sicilienne,  soit  de  la 
translation  exécutée  cent  ans  plus  tard  par  Guillaume  de  Moerbeke. 

2.  Lettre  de  Robert  Kilwardbj'^  à  Pierre  de  Conflans,  et  V  écrit 
polémique  de  Gilles  de  Lessines. 
En  publiant  en  1901  le  traité  „De  unitate  formae"  du  Domi- 
nicain belge  Gilles  de  Lessines,  M.  Maurice  de  Wulf,  a  démontré 
d'  une  manière  définitive  que  cet  écrit  a  un  caractère  polémique 
et  à  été  dirigé  contre  l'archevêque  de  Canterbury,  Robert  Kil- 
wardby.  La  démonstration  de  M.  Wulf  s'  appuie  sur  le  fait  que 
les  thèses  réfutées  par  le  moine  Belge  réproduisent  les  idées  que 
Kilwardby  avait  développées  dans  une  lettre,  envoyée  en  1277  à 
Pierre  de  Conflans  0.  P.,  archevêque  de  Corinthe.  Mais  comme 
dans  le  texte  actuel  de  la  lettre  susdite  (publiée  par  Ehrle  en  1889) 
il  n'est  pas  question  de  l'unité  ou  de  la  pluralité  des  formes 
substantielles,  M.  de  Wulf  émet  P  hypothèse  que  l'objet  de  la 
polémique  du  frère  Gilles  a  été  un  traité  de  son  adversaire 
anglais,  dans  la  suite  disparu,  intitulé  „De  uuitate  formarum". 
Cette  hypothèse  tombe  à  présent,  puisque  l'auteur  a  retrouvé 
dans  la  bibliothèque  impériale  de  Vienne  une  copie  plus  an- 
cienne et  plus  complète  de  la  lettre  de  Kilwardby,  contenant 
mot  pour  mot  les  mêmes  thèses  que  réfute  le  philosophe  belge. 
Se  servant  de  cette  copie  Tauteur  publie  la  partie  finale  de  la 
lettre  susdite  qui  manque  chez  Ehrle  et  ajoute  les  variantes  au 
reste  du  texte.  La  confrontation  des  citations  chez  Gilles  avec  le 
fragment  nouvellement  édité  décèle  la  minutie  avec  laquelle 
Robert  combat  les  objections  de  son  adversaire  principal,  au  con- 
traire des  autres,  qui  avaient  élevé  leurs  voix  dans  des  disputes 
orales.  Dans  une  étude  supplémentaire  l'auteur  donne  plusieurs  détails 
biographiques  sur  Pierre  de  Conflans,  inconnus  jusqu'ici,  d'  où  il 
résulte  entre    autres    que    celui-ci  a  été  probablement  un  élève  im- 


76 

médiat   de  S.  Thomas   et  qu'il    fut   ainsi    en    état    d'approfondir  di- 
rectement le  S3^stème  de  son  célèbre  confrère. 

3.  Trois  nouveaux  manuscrits  des  oeuvres  de 
„maître  Thierry". 

Les  manuscrits  des  oeuvres  de  „maître  Thierry"  (fr.  Theodo- 
ricus  Teutonicus  0.  P.)  appartiennent  aux  plus  rares  monuments 
philosophiques  du  moyen-âge.  Son  dernier  biographe  en  nomme 
à  peine  sept,  dont  la  majeure  partie  ne  contient  qu'un  seul  opus- 
cule. Sur  vingt-trois  traités  connus  en  général,  treize  ne  se  sont 
conservés  qu'en  une  seule  copie  (ce  qui  offre  évidemment  des 
difficultés  considérables  pour  l'édition  critique).  En  outre,  on  con- 
naissait les  titres  de  douze  autres  écrits  que  1'  on  ne  pouvait  au- 
cunement retrouver.  L'  auteur  est  en  état  de  donner  des  informa- 
tions sur  trois  manuscrits  non  analysés,  renfermant  les  oeuv- 
res de  „maître  Thierry",  et  conservés  à  Bâle,  à  Maihingen  (en 
Bavière)  et  à  Vienne.  Le  second  de  ces  manuscrits  contient  le 
traité  „De  tempore",  dont  on  ne  connaissait  que  le  titre.  Les  ma- 
nuscrits cités  fournissent  en  outre  dès  nouvelles  copies  des  écrits  déjà 
connus.  En  conséquence,  nous  connaissons  aujourd'hui  vingt-quatre 
écrits  de  Thierry,  dont  seulement  quatre  nous  ont  été  conservés  en 
une  copie  unique.  Les  nouveaux  manuscrits  renferment  en  outre 
certains  arguments  contre  l'opinion  que  Fribourg  en  Brisgau  a  été 
la  ville  natale  de  Thierry. 


77 
24.  BIBLIOGRAPHIE. 

I.  Clause  (le  philologie. 

Bkücknku  Alkksandfk.  »Studya  nad  literatur^  wieku  XVII«.  (Etu- 
des sur  la  littérature  polonaise  du  XVII  s.).  8-0,  p.  94. 

Bkücknkk  Ai.eksaxhrk.  >Zasady  etymologii  sJowiariskiej«.  (Les 
principes  de  réthi/niologie  .^hive).  8-0,  p.  84. 

Chkzanowski  Ignacy.  >0  komedyach  Aleksandra  Fredry«.  (Les 
comédies  d'Alexandre  Fredro).  8-0,  p.  X-|-334. 

»Cracovia  artificurn  1300—1500«  publiée  par  Jean  Ptaénik. 
8-0.  p.  28+482. 

Dynowska  Makva.  »Filip  Nereusz  Golanski  na .  tle  wspôlczesnej 
epoki.  Studyum  dziejom  neoklasycyzmu  vv  Polsce  poswiçcone«.  (Phi- 
lippe Nerée  Gala û ski  et  les  théories  néoclassiques  du  XVIII  s.  en  Po- 
logne). 8-0,  p.  70. 

FoLKiER.sKi  WLADv.st.AW  »Cvd  Komela  w  Polsce«.  (Le  Cid  de  Cor- 
neille en  Pologne).  8  0,  p.  84. 

Fredro  Alkksandkr.  >IntrygH  na  prçdce«.  Nieznana  komedya. 
Wydai  i  wstçpeni  opalrzyi  Henryk  Cepnik.  (^Intrigue  à  l  impro- 
viste''. Comédie  inédite,  publiée  par  H.  Cepnik)  8-0,  p.  58. 

Kallenbach  Jôzkf.  »Twôrczoéc  Sienkiewicza.  Rozwôj  duchovvy«. 
(L'oeuvre  de  Sienkiewirz.  L'évolution  intellectuelle  de  l'auteur.).  8-0.  p.  35. 

Lkhr  Tadeiisz.  Zapozyczenia  dolnoniemieckie  w  jçzyku  poJabskim«. 
{Les  mots  bas-allemands  daus  la  langue  polabc).  8-0,  p.  47. 

Los  Jan.  »Pi.sownia  poL-ka  w  przeszioéci  i  obecnie«.  (L'orthogra- 
phe polonaise  ancienne  et  moderne.).  8-0,  p.  VIII-|-225. 

"Mann  Mai'rycy.  >No\va  Heloiza  Jana  Jakôba  Rousseau«.  (Etude sur 
„La  Nouvelle  Héloïse'^  de  Jean-Jacque  Rousseau).  80,  p.  95. 

MicHALSKi  Kon.sianty  i  SiNKO  Tadeusz.  »Przyczyuki  z  kodeksu  mo- 
gilskiego  do  dziejôw  osvviatv  w  Polsce  w  XV  wieku«.  (Contributions 
à  l'histoire  de  la  civilisation  polonaise  au  XV  s.  Analyse  de  quelques 
textes  conservés  dans  un  manuscrit  de  l'abbaye  cistercienne  de  Mogila). 
8-0,  p.  86. 

M0RAW8K1  Kazjmierz  »Historyi  literatury  rzymskiej  czçsc  V«.  L'his- 
toire de  la  littérature  romaine.    V-e  partie).  8-0,  p.  VI-f-240. 

»Rozprawy  Akaderaii  Umiejçtnoéci.  WydziaJ  filologiczny«.  (Tra- 
vaux de  l'Académie  des  Sciences.  Classe  de  philologie)  ser.  III,  vol.  LIV, 
8-0,  p.  406.  . 


78 

Rozprawy  Akademii  Umiejçtnoécl.  WydziaJ  filologiczny«.  (Tra- 
vaux de  V Académie  des  Sciences.  Classe  de  philologie)  ser.  III  vol.  LVI, 
8-0,  p.  347. 

SonNBiDKR  Stanisï.aw.  »Svv.  Hipolit  0  greckich  misteryach.  1.  Mi- 
sterya  we  Flius.  —  2.  Misterya  w  Eleuzis.  —  3.  Misterya  Rei-Cybeli«. 
(Sai7it  Hijp'polyte  sur  les  my>ithes  grecs.  I.  Les  mystères  de  Phlious. 
11.  Les  mystères  d'Eleusis  111.  Les  mystères  de  Bhea-Cybèle).  8-0,  p.  21. 

SiNKo  Thaooeu.s.  »De  traditione  orationum  Gregorii  Nazianzeni 
Pars  prima«.  8-o,  p.  Vn-|-241. 

SzYjKowsKi  Maryan.  »Dzieje  polskiego  upiora  przed  wystqpieniem 
Mickiewicza«.  (Spectres  et  revenants  dans  la  littérature  polonaise 
avant  Mickiewicz).  S-o,  p.  70. 

Trktiak  JÖZEF.  »Adam  Mickiewicz  w  éwietle  nowych  trôdei 
1815  —  1821,  z  dwoma  portretami«.  (Adam  Mickiewicz  envisagé  d'après 
des  sources  inédites).  8-o,  p.  VlII-|-327. 

W1TKOW.SK1  Stanislaw.  »Studya  nad  Homerem.  Doloneja«.  (Etudes 
sur  Homère.  La  Dolouie).  8-0,  p.  87. 

>Zasady  pisowni  polskiej«.  (Les  principes  de  l'orthographe  polo- 
naise). 8-0,  p.  15. 

11.  Classe  (riiistoire  et  de  philosophie. 

Abraham  Wladyslaw.  »Studya  krytyczne  do  dziejôw  srednio- 
wiecznych  synodôw  prowincyonalnych  KoscioJa  polskiego«.  (Etudes 
critiques  sur  l'histoire  des  synodes  provinciaux  de  Véglise  polonaise). 
8-0,  p.  57. 

Bystkon  Jan  Stanislaw.  »Studya  nad  zwyczajami  ludovvymi  1.  Za- 
kfadziny  domôw.  —  2.  Pszczofy  w  pojçciach  i  zwyczajach  ludu«. 
(Études  sur  les  coutumes  populaires.  1.  Les  usages  observés  quant  à  la 
bâtisse  des  maisons;  2.  L'abeille  dans  les  idées  et  coutumes  des  villa- 
geois). 8-0,  p.  39. 

Chmibl  Adam.  «Pieczçcie  Uniwersytetu  Jagiellonskiego  w  Krako- 
vvie«.  (Les  sceaux  de  l'Université  de  Cracovie).  8-0,  p.  68. 

Dobrzynska-Rybicka  L.  »System  etyczny  Hugona  KoJl'^taja«.  (Le 
système  de  l'éthique  de  H.  Koiiqta}).  8-O;  p.  169. 

Elzf.nbrrg  Hknkyk.  »Podstawy  metafizyki  Leibniza*.  (Les  bases 
de  la  )nétaph.ysique  de  Leibniz).  8-0,  p.  70. 

FiEHicii  Franciszkk  Xawrry.  > S^d  trzeciej  instancyi  i  najwyzszy 
s^d  sejmowy.    Na  tle  caîoksztaitu  organizacyi  sqdownictvva  Rzeczy- 


79 

pospolilej  Kraküwskiej  (ISIf) — 1833)«.  (Lt  irihunal  de  11/  (Nsfaitce 
et  la  cour  suprême  de  la  diète  considérée  an  'point  de  vue  de  iorija- 
nisation  judiciaire  de  la  Bépublique  de  Cracovie).  8-o.  p.   130. 

GuMovvsKi  Makyan.  >  VVyk.'palisk'»  rnonet  z  XIII  vv.  w  Brzegach 
nad  Nid^«.  (Monnaies  polonaises  du  XIII  s.  découvertes  à  Brzegi 
au  bord  de  In  }sida).  8-0,  p.  65. 

Kki'rzvnski  VVo.i<;iECH.  »0  rçkopis'e  Nr  470  Biblu'ieki  piitiliczupj 
ira,  H.  Lopacinskiego  w  Luhlin:e«.  (Le  manuscrit  X-r  470  de  la  Bi- 
bliothèque piddique  de  H    Lopacinski  à  Lnhlin)    8-o.    p    2. 

K'>N0PCZYK-Ki  WtAuvsLAw.  »GeHPza  i  ustanowienie  Rady  Nieusta- 
i2fiQ]<^.  (L'origine  et  l'établissement  du  f^  on  seil  permanent  en  Pologne). 
8-0,  p.  X+432. 

»Rozprawy  Akadeuiii  Umipjetnoéci.  Wydzia^  historvczno  filozo- 
ficzny«.  (Travaux  de  T Académie  des  Sciences.  Classe  d'histoire  et  de 
philosophie).  Sér.  II.  vcil.  LX.  8-(i.  p.  332. 

SoKtJtovvsKi  AuGu.sT.  »Wypra'.va  Dwernickiego  na  Wolyri«.  (L'ex- 
pédition de  Dwernicki  en    Volhgnie).  8-o.   p.  23. 

Tauben.sohlau  Rafa*,.  »Procès  o  Werginiç.  Studyum  liisli  ryczno- 
prawne«.  (La  procédure  observée  dans  le  procès  intenté  d  propos  de 
Virginie).  8-o,  p.  19. 

Zachorowski  SiAXisLwv.  »Studya  z  historyi  prawa  koscielnego 
i  polskiego«.  (Etudes  sur  Vhistoire  du  droit  ecclésiastique  et  polonais). 
8-0,  p.  VII+201. 


»Rocznik  Akademii  Umiejçtnosci.  Rok  1916/17«.    (Lannuaire  de 
l'Académie  des  Sciences.  1916/17).  8-o,  p.  LXIII-f  145. 


>BibIiografia  polska*.  (Bibliogradhie  polonaise).  1917. 


Nakladem  Akademji  Umiejetnosci. 

Pod  redakcja 
Sekretarza  Generalnego  Boleslawa  Ulanowskiego. 

Krakow,  19Ui.  —  Drnkarnia  Uni wersy têtu  Jagielloriskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowskiepo 


N°l— 10.  JANVIER— DÉCEMBRE  1918 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE   L'ACADÉMIE  POLONAISE 
DES  SCIENCES  ET  DES  LETTRES 

CLASSE  DE  PHILOLOGIE 
CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE 


CRACOVIE 

IMPRIMERIE  DE  L'UNIVERSITÉ 
1920 


Depuis  18S5,  l'Académie  publie  le  „Bulletin  International"  consacré  aux 
travaux  des  Classes  de  Philologie,  d'Histoire  et  de  Philosophie.  Il  contient  les 
procès  verbaux  des  séances  ainsi  que  les  résumés,  rédigés  en  français,  en 
■anglais,  en  allemand  ou  en  latin,  des  travaux  présentés  à  V Académie. 


Prix  pour  un  an  (dix  numéros)  —  63  M. 

Adresser  les  demandes  à  la  Librairie:  Gebethner  et  Cie,  Cracovie 
(Pologne),  Rynek  Gtöwny. 


NaWadem  Polskiej  Akademji  Umiejetnoéci. 


■  Drultarnia  Uniwersytetu  Jagielloiiskiego   pod  zarzadem  Jôzefa  Filipowskiego. 


Table  des  matières. 


Bibliographie       106 

Bienkowski  P.:  Les  marbres  classiqnee  à  Cracovie 1 

Birkenmajer  A.:  Etudes  snr  Witelo 4 

—  Contributions  à  l'histoire   de  la  philosophie  au    mojen  -  âge  ....  6 

Brückner  A.:  Abriis  der  Geschichte  der  rnssiichen  Literatur 8 

Hnpka  St.:  Über  den  Stand  und  die  Entwicklung  der  kleinbäuerlichen  Land- 
wirtschaft in  Westgalizien 14 

Eolankowski  L.:  Geschichte   des  Khanat»   der   Girei-Dynastie  in  der  Krim 

im  XV  und  XVI  Jh 27 

Kot  St.:  André  Frycz  Modrzewski.  Sa  rie  et  son  oeuvre .  87 

Los  J.:  Le  développement  historique  de  la  versification    polonaise       ...  40 

Rybarski  R.:  L'idée  de  l'économie  nationale 56 

Sinko  T.:  Le  prototype  de  „La  belle  PaEqualine"  de  S.  Twardowski  ...  63 

—  Die  Poetik  von  M.  Sarbiewski 65 

Szyjkowski  M.:  L'histoire  de  la  tragédie  moderne  en  Pologne.  Type  pseudo- 
classique 65 

WIndakiewicz  A.:  Les  épigrammea  romaines  de  Callimaqae 69 

Witkowski  St.:  Griechische  Historiographie  bis  auf  Augustus.  Mit  Einschluss 

verwandter  Gebiete  (Geographie  usw.) 85 

—  Der  Arzt  Nikolaus  von  Polen,    ein  neuentdecter    lateinischer  Schrift- 
steller des  XIII  Jh 93 

Wojciechowski  K.:  »Pan  Tadeusz"  de  Mickiewicz  et  le  roman  de  Walter 

Scott 95v 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  POLONAISE  DES  SCIENCES 
ET  DES  LETTRES. 


I.  CLASSE  DE  PHILOLOGIE. 
II.  CLASSE  D'HISTOIRE  ET  DE  PHILOSOPHIE. 

N»  1—10.  Janvier— Décembre.  1918. 


SEANCES. 
I.  Classe  (le  i)liilologie. 

Les  travaux  suivants  ont  été  présentés  dans  le  courant  de  l'année  1918. 

14  Janvier.  W.  Szczkpanski:  Les  habitants  de  la  Palestine  primitive. 

(Travail  présenté  par  le  secrétaire.) 

19   Février.   J.   Rostapin.ski:    Les    plantes   et   les   animaux    dans    la 
poésie  de  Mickiewicz. 

16  Mars.   L.  Sternbach:   >Les  proverbes  usuels <  d'André  Maximilien 
Fredro. 

T.  SiNKo:  Généalogie  de  quelques  types  et  figures  chez  Ale- 
xandre Fredro. 

15  Avril.   J.  Kallenhach:   Textes   du    »Barde    Polonais«  et  d'autres 

poésies  du  prince  A.  Gzartnryski. 

A.  Rappaport:  Novi  Testamenti  graeci  verba  recipiantne  prae- 
positione  praefixa  vim  perfectivae  actionis  necne.  (Travail  pré- 
senté par  le  secrétaire.) 

18  Mai.  T.  Grabowski:  Etudes  sur  André  Fricz  de  Modrzevv. 
T.  SiMüo:   »La  belle  Pasqualine«  de  Twardowski. 

10  Juin.  A.  Brücknicr:  Histoire  de  la  littérature  russe  I.  (987 — 1825). 
M.  SzYjKowsKi:  L'histoire  de  la  tragédie  moderne  en  Pologne. 
Type  pseudo  classique.  II.  partie.  L'apogée  et  le  déclin.  1800— 
1830.  (Travail  présenté  par  le  secrétaire.) 
K.  Wojciechowski:  >Pan  Tadeusz«  de  Mickiewicz  et  le  roman 
de  Walter  Scott.  (Travail  présenté  par  le  secrétaire.) 


2  Juillet.  K.  MoRAwsKi:  Littérature  romaine.  VI  partie. 
T.  SiNKo:  »L'art  poétique«  de  Sarbiewski. 

14  Octobre.  St.  VVitkowski:  L'historiographie  grecque  jusqu'à  Auguste,, 
avec  les  études  s'y  rapportant.  (Géographie,  biographie  etc.) 
St.  Witkowski:   Le  docteur  Nicolas  de  Pologne,   écrivain  latin 
du  XIII  S.  nouvellement  découvert. 

18  Novembre.  J.  Loé:   Le  développement  historique   de  la  versifica- 
tion polonaise  depuis  le  moyen-âge  jusqu'à  nos  jours. 

9  Décembre.  St.  Windakikwicz:  Les  épigrammes  romaines  de  Calli- 
maque.   - 

J.  Kallknbach:  Lettre  inconnue  de  J.  Slowacki  à  Charles  Sien- 
kievvicz  en  1832. 

P.  BiENKowsKi:   Les   marbres  classiques   de   Cracovie.  (Travail 
présenté   à  la  séance  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art.) 

SÉANCES. 


II.  Classe  d'histoire  et  de  philosophie. 

Les   travaux   suivant  sont  élé   présentés   par   le  secrétaire  dans   le   courant  de- 

l'année   1918. 

7  Janvier.  St.  Hupka:  L'état  et  le  développement  de  l'économie 
rurale  dans  différentes  contrées  géographiques  de  la  GaHcie 
occidentale.  I. 

11  Février.  R.  Taubenschlag:  Jakôb  Przytuski,  romaniste  polonais 
du  XVI  siècle. 

18  Mars.  0.  Halecki:  La  Pologne  au  moment  de  la  mort  de  Casimir 
le  Grand. 
0.  Halkcki:   La  Ruthénie   sous   le  règne  de  Casimir  le  Grand. 

22  Avril.  A.  KtouziNSKi:  Opole  et  Silésie  sous  Lokietek.  T.  IL 

J.  RuTKowsKi:  Statistique  professionnelle  de  la  population  rurale 
en  Pologne  pendant  la  seconde  moitié  du  XVI  siècle. 

21  Mai.  L.  K0LANKOW.SK1:  Histoire  du  Khanat  de  Crimée  au  XV  et  au 
XVI  siècle. 

17  Juin.  E.  Tayi.ok:  Statique  et  dynamique  dans  la  théorie  écono- 
mique. 

J.  KitAjKwsKi:   Projet  de  renoncement  à  la  couronne  polonaise 
par  Ladislas  IV. 

1  Juillet.  St.  Kot:  André  Fryçz  de  Modrzcw,  sa  vie  et  son  oeuvre- 
A.  Strzelecki:  La  Diète  de  1605. 


Ht 

7  Octobre.  St.  Hupka:  L'état  et  le  développement  de  l'économie  ru- 
rale dans  différentes  contrées  géographiques  de  la  Galicie  occi- 
dentale II. 

:25  Novembre.  A.  Bikkknmajek:  Etudes  sur  Witelo. 

A.  Birkenmajkr:  Contributions  à  l'histoire  de  la  philosophie  au 
moyen  âge.  Suite. 

16  Décembre.  J.  Rgstafinski  présente  son  travail:  Le  rouge  couleur 
nationale  polonaise,-et  l'éventualité  d'influences  arméniennes 
dans  la  Pologne  préhistorique. 


SEANCE  PUBLIQUE  ANNUELLE  DE  L'ACADEMIE  DES  SCIENCES 

DU  18  MAI  1918. 

M.  Casimir  Morawski,  président  de  l'Académie  ouvre  la 
séance. 

Le  Secrétaire  Général,  M.  BoleslasUlanowski,  rend  compte 
des  travaux  de  l'Académie  pendant  l'année  écoulée  et  annonce  qu'à 
la  Séance  administrative,  tenue  le  17  mai,  ont  été  élus: 

Classe  de  pliilolos^ie;  membres  titulaires: 

M.  Jean  Gzubek.  à  Gracovie. 

Membres  corrcspoiulaiits: 

M.  Ladislas  Szczeparîski,  professeur  à  l'Université  de 
Varsovie. 

M.  Yen  ce  s  la  s  Vondrâk.  professeur  de  la  philologie  slave 
à  l'Université  de  Vienne. 

M.  Félix  Ko  per  a,   directeur  du  Musée    national  à  Gracovie. 

M.  G  h  a  i'  1  e  s  Appel,  de  Varsovie 

M.  Ignace  M  a  t  u  s  z  e  \v  s  k  i,  de  Varsovie. 

Classe  d'histoire  et  de  philosophie;  membre  titulaire: 

M.  Stanislas  Wrôblewski,  professeur  à  l'Université  de 
Gracovie. 

M.  Stanislas  Kutrzeba,  professeur  à  la  môme  Université. 
M.  Jean  Ptasnik,  professeur  à  la  même  Université. 

Classe  des  sciences  mathématiques  et  naturelles;  membres 
titulaires  : 

M.  Stanislas  B^dzyiîski,  professeur  a  l'Université  de  Léopol. 


IV 

M.  Joseph  Morozowicz,  professeur  à  l'Université  Jagello-- 
nieiine. 

M.  Emile  Godlewski  jeune,  professeur  à  la  mênae  Université. 
Membres  correspoiidaiits  : 

M.  Etienne  Kreutz,  professeur  à  l'Université  Jagellonienne. 
M.  Jean  Zawidzki,  professeur  à  la  même  Université. 

Le  Secrétaire  Général  proclame  les  noms  des  lauréats  de  cette 
année: 

Le  prix  Erasme  et  Anne  Jerzmanowski  de  44.230  cou- 
ronnes 6  h.  est  attribué  à  M.  Napoléon  Cybulski,  professeur 
à  l'Université  Jagellonienne  pour  l'ensemble  de  son  oeuvre  scientifique. 

Les  deux  prix  Probus  Barczewski,  de  2160  couronnes 
chacun,  sont  assignés  à  M.  Louis  Kubala  pour  son  livre:  ,^La 
guerre  Brandehourgieyine  et  Vinvasioii  de  Bakoczy"  etàM.  Ladislas 
Smolenski,  pour  son  livre:  y,La  bourgeoisie  varsovienne  à  la  fin  du 
XVIII  siècle''. 

Le  prix  de  peinture,  de  la  même  somme  et  de  la  même  fon- 
datfon,  est  décerné  à  M.  Léon  Wyczôikowski  pour  un  cycle 
d'aquarelles,  présentant  le  château  du  Wawel. 

Le  prix  Adam  Jakubowski,  de  1400  couronnes  est  assigné 
à  M.  Joseph  Tretiak  pour  son  h  vre:  „Adam  Mickiewicz  dans  la 
lumière  des  nouvelles  sources'^. 

Le  prix»Jonatan*  Warsch  auer  de  2000  couronnes  destiné 
à  récompenser  un  ouvrage  en  langue  polonaise  traitant  de  sciences 
médicales  est  décerné  à  M.  Casimir  Rzçtko  w ski  pour  son  livre: 
f^Recherches  sur  l'acide  d'aminé  dans  le  corps  humain"". 

Le  prix  Constantin  Simon  de  900  couronnes  destiné  à  ré- 
compenser un  ouvrage  en  langue  polonaise  traitant  des  sciences  phy- 
siques ou  mathématiques  est  décerné  a  M.  Antoine  Galecki  pour 
son  travail  expérimental  sur  les  coloïdes 

Enfin  M.  Joseph  Morozewicz  donne  lecture  de  son  travail: 
„Les  richesses  naturelles  en  Pologne  et  les  problèmes  économiques  de 
l'Etat  polonais'^. 


Résumé 


1.  BIENKOVVSKI  PIOTR:  O  rzezbach  klasycznych  z  marmuru  w  Kra- 
kowie,  3  tabl.  i  34  fig.  w  tekscie.  {Les  marbres  classiques 
à  Cracovie,  3  tableaux  et  34  figtires  dans  le  texte). 

Aidé  de  ses  anciens  élèves,  Pautcur  a  déjà  reproduit  dans  les 
Stromata  in  honorem  Casimiri  Morawski  (Cracoviae  1908)  4  marbres 
classiques  se  trouvant  dans  les  collections  de  Cracovie.  L'étude 
présente  continue  la  même  tâche  et  s'occupe  de  42  marbres,  dont 
29  se  trouvent  au  Musée  Czartoryski  et  13  dans  d'autres  collections. 
Presque  toutes  ces  pièces  proviennent  en  ligne  directe  d'Italie  et 
présentent  soit  un  travail  romain,  soit  des  copies  d'oeuvres  grecques, 
à  l'exception  des  numéros  5,  7,  9,  15,  16  qui  sont  des  originaux 
grecs. 

Notre  étude  se  compose  de  3  parties:  les  types  idéaux,  les  por- 
traits, les  oeuvr:  s  d'art  appliqué.  Parmi  It-s  premiers  le  nr.  1  (fig.  2) 
représente  un  torse  minuscule  de  femme  type  „Spes"  de  style  et 
composition  archaïque,  rappelant  la  Minerve  de  Poitiers,  bien  que 
datant  probablement  du  IV-e  ou  du  Ill-e  siècle  avant  J.  Ch.,  et  en 
tous  les  cas,  d'une  époque  antérieure  à  la  nouvelle  école  éclectique 
de  l'Attique.  Le  torse  masculin  (n.  2,  fig.  3)  rappelle  par  son  attitude 
le  Pelops  du  fronton  oriental  du  temple  de  Zeus  à  Olympie,  pour 
tant  les  draperies  indiquent  qu'il  provient  d'une  statue  de  quelque 
empereur  ou  haut  dignitaire  romain.  Le  petit  torse  d'Hygie  nous 
présente  un  débris  d-  figurine  minuscule  da  type  de  l'H3^gie 
Hope  (Hellbig^  Führer  n.  1341),  il  est  précieux  par  la  disposition 
artistique  des  draperies.  La  statuette  d'Asclepios  (n.  4,  fig.  5)  rap- 
pelant le  type  de  la  statue  de  Florence  (Amelung,  Führer...  in  Flo- 
renz n.  94)  était  de  même  destinée  à  un  lararium  privé.  Par  contre 
nous  avons  un  véritable  original  grec  provenant  du  milieu  du  IVe 
s.  av.  J.  Ch.    dans   la   tête    d'éphèbe    (n.  5,  tabl.  4  et  fig.  6)   origi- 

Bullotin   [-II.  l 


luiire  de  Sieyone,  reproduite  déjà  dans  l'Eranos  Vindobonensis 
Uf09.  p.  302 — 6  et  adjugée  par  M.  Bieber  (Jahrb.  d.  deutsch  arch, 
Iiist.  X.XVI,  1910)  avec  quelques  autres  têtes  à  Euphranor,  sans 
prouvcä  suô'isautes  à  l'appui.  Si  l'on  connaissait  mieux  l'original  du 
petit  torse  d'homme  (n.  6.  fig.  7)  se  rapprochant  de  l'Apollon  de 
Berlin  (Beschreibung  d.  ant.  Skulpturen  n.  51),  il  serait  possible 
de  l'attribuer  au  même  sculpteur.  Une  seconde  têt»;  d'éphèbc,  nette- 
ment ^recque  (n..  7,  fig.  8  et  9)  est  de  même  curieuse:  elle  pré- 
sente une  resseml)lance  très  proche  avec  la  tête  placée  dans  la  ré- 
plitiue  de  l'Hermès  Ludovisi  au  Palazzo  Colonna  à  Rome  (fig.  10). 
La  petite  tête  d'Hercule  adolescent  (n.  8,  fig.  1),  très  rapprochée 
de  celle  de  Kercz  (repr.  Archäol.  Anzeiger  XXII,  1907,  p.  141, 
fio"..  1 1  et  12)  a  été  trouvée  dans  le  proche  voisinage  de  Rome, 
et  reproduit  en  miniature  probablement  un  original  grec  de  l'école 
de  Praxitèle.  C'est  à  la  même  époque  qu'il  faut  reporter:  la  tête 
d'adolescent  (n.  9.  fig.  11)  trouvée  à  Olbie  sur  la  mer  Noire  et 
frappée  dans  un  calcaire  gris  très  fragile.  Le  grand  torse  d'homme 
(n.  10,  fig.  12)  représentait  à  ce  qu'il  semble  Hermes  ou  quelque 
dignitaire  romain  dans  une  attitude  rappelant  le  torse  d'Alexandrie 
(fig.  13)  d'après  le  style  de  la  statue  de  l'Hermès  de  Florence 
(P'urtwüngler,  Meisterwerke,  fig.  107).  La  tête  de  Sarapis  (n.  11  fig.  14) 
exécutée  en  albâtre  Numide,  d'une  manière  assez  faible  à  Pépoque 
des  x\ntonins,  représente  ce  dieu  ayant  une  expression  grondeuse, 
selon  le  type  de  la  statue  de  Bryaxis  à  Alexandrie.  Non  moins 
curieux  est  le  torse  féminin  d'Héra  (n.  12  fig.  !5)  dont  l'original 
appartenait  à  Pentourage  de  la  „Tyche  debout"  d'Eutychide  (Ame- 
lung,  Vatikan.  Kat.  I  Braccio  Nnovo  n.  86),  bien  qu'un  peu  pos- 
térieur à  la  semblable  statuette  en  bronze  de  P^lorence  (fig.  16). 
Sans  valeur  est  le  couvercle  de  l'urne  étrusque  (n.  13,  fig.  17) 
a^'ant  une  inscription  incomplète  en  langue  étrusque,  rappelant  une 
autre  urne  (rep.  Martha,  l'Art  étrusque  fig.  155).  Le  motif  et  la 
signification  du  torse  de  jeune  homme  (n.  14,  fig.  18)  sont  énigmà- 
tiques:  il  diffère  du  reste  des  statues  du  même  genre  (Clarac-Reinach, 
Répert.  de  la  statuaire  p.  569,  2;  568,  6;  36t5,  5)  en  ce  qu'il  devait 
être  appuyé  de  son  cuté  gauche  sur  quelque  chose  qui  a  du  être 
scié  plus  tard.  Il  est  difficile  d'analyser  le  style  de  ce  torse  vu 
les  nombreuses  avaries  qu'il  présente,  il  paraît  être  une  tardive 
copie  romaine  d'un  original  grec  datant  au  plus  tôt  du  Ill-e  s.  av. 
J.  Ch.  La  gracieuse  statuette  d'Aphrodite  Anadyomène  (n.  15,  tabl.  V) 


est  une  oeuvre  authentique  de  l'école  d' Alexandrie  du  III  ou  du  II 
s.  av.  J.  Ch.  La  tête  de  Silenopappe  (n.  16.  üg  19.  formait  origi- 
nairement partie  d'une  statue  composée  de  deux  blocs  de  marbre 
ainsi  qu'on  le  voit  pour  les  statues  déliques  des  comiques  de  théâtre 
(rep.  Bull.  corr.  hell:  XXXI,  1907,  tabl.  X-XI)  et  présente  de 
même  un  original  grec  de  la  fin  du  II  s.  av.  J.  Ch.  La  petite  herme 
de  Silène  (n.  17.  fig.  20)  qui  démontre  l'influence  des  masques  du 
théâtre  romain  n'a  point  de  valeur  artistique.  Les  deux  hernies  de 
Centaures  (n.  18  et  19.  fig.  2l  et  22j  sont  des  copies  modernes 
des  Centaures  capitoliens  d'Aristéas  et  de  Papias,  mais  leurs  socles 
garnis  de  peaux  d'animaux  sont  antiques.  Le  fragment  d'un  bas  relief 
avec  des  masques  de  théâtre  (n.  20,  fig.  23)  est  un  reste  d'une  de 
ces  tablettes  rectangulaires  si  fréquentes  à  Pompéi,  qu'on  alignait 
ou  enclavait  dans  les  murs  des  portiques  (p.  ex.  Not.  d.  se.  1907. 
p.  549,  fig.  3 — ô  et  8 — 13).  Nous  voyons  une  faible  création  de 
l'époque  des  Antonins  dans  le  bas-relief  qui  représente  la  Fortune 
offrant  une  libation  (n.  21.  f.  24)  et  qui  devait  être  enclavé  naguère 
dans  la  muraille  de  quelque  édifice.  Jolies  et  relativement  bien 
conservées  sont  les  deux  hermes  archaïques  d'Apollon  (n.  22,  fig.  25) 
et  d' Artemis  (n.  23,  fig  26)  qui  probablement  formaient  à  l'origine 
un  ensemble  organique  datant  du  I  siècle  avant  ou  après  J  Ch. 
Par  contre,  la  tête  d'Attys  (n.  24.  fig.  27)  écoutant  derrière  un 
buisson  de  quel  côté  arrive  le  char  de  C3'bèle  qui  le  cherche,  ap- 
partient aux  très  faibles  spécimens  de  l'époque  des  Antonins.  Le 
fragment  de  sarcophage  où  l'on  voit  une  amazone  fuyant  avec 
terreur  (n.  26,  fig.  28)  appartient  aux  bagatelles  sans  valeur;  selon 
Robert  (Sarkophagreliefs,  t.  XXXVI,  fig.  87  p.  107)  il  faisait  partie 
du    troisième  groupe  romain. 

Parmi  les  portraits,  une  tête  de  femme  en  calcaire  gris  et  rose 
attire  notre  attention  (n.  29.  fig.  29.  tabl.  VI  i.  il  s'agit  ici  proba- 
blement d'un  travail  grec  de  Ch3"pre  datant  de  la  fin  du  V  siècle. 
Le  prétendu  Sénèque  (n.  30.  fig,  30)  est  curieux  comme  falsifi- 
cation excellente  mais  moderne  de  l'herme  de  la  Collection  Somzée 
(rep.  Furtwängler,  collection  S.-  pi.  XXVI),  il  possède  pour  la  Po- 
logne un  pretium  ajj'edionis  comme  souvenir  de  l'ancienne  glypto- 
thèque  royale  de  Varsovie  qui  possédait  autrefois  le  portrait  de 
Bruxelles.  On  trouve  encore  le  soi-disant  Scipion  ou  prêtre  d'Isis 
(n.  31.  fig.  31)  dont  le  style  se  rapproche  plus  des  portraits  de  la 
dernière  époque  égyptienne   que  de  ceux  de  Rome.    Le  portrait    de 

1* 


Romaine  (n.  32,  fig.  32)  provient  de  l'époque  du  triumvir  Marc- 
Antoine.  La  tête  de  jeune  fille  (n.  33,  fig.  33)  nous  transporte 
à  l'époque  flavienne  ou  plus  tard  encore,  à  moins  qu'elle  ne  soit 
une  habile  falsification.  Le  fragment  de  tête  barbue  (n.  34,  fig.  34) 
est  un  débris  de  basrelief  de  190  à  240  après  J.  Ch,,  donc  con- 
temporain de  Parc  de  Septime  Sévère  au  Forum  romain.  A  peu 
près  de  la  même  époque  date  le  portrait  de  Romaine  (n.  35,  f.  35). 
Par  rapport  à  l'art  appliqué  il  faut  mentionner:  des  fragments 
d'un  pied  de  table  provenant  d'Athènes  et  datant  environ  du  temps 
de  la  naissance  du  Christ  (n.  36,  fig.  36);  un  petit  autel  tumulaire 
(n.  37,  fig.  3)  avec  l'inscription  C  L  L.  VI  10513  (fig.  37);  une 
urne  (n.  38,  fig.  38)  avec  l'inscription  C.  L  L.  VI  16324;  un  mor- 
ceau de  charpente  (n.  39,  fig.  39)  du  temps  d'Adrien  présentant 
d'un  côté  des  vestiges  d'inscription  inconnue,  et  de  l'autre  une 
figure  de  S-t  Michel  (fig.  40);  enfin  un  grand  sarcophage  (n.  42, 
fig.  41 — 43)  de  Roumanie,  le  couvercle  et  le  cercueil  ne  se  rappor- 
tent pas  l'un  à  l'autre,  le  premier  provient  pour  sûr  d'une  colonie 
grecque  quelconque  sur  la  mer  Noire  et  date  au  plus  tôt  du  II  s. 
après  J.  Ch.;  le  second  provient  probablement  de  l'intérieur  du  pays 
et  date  de  l'époque  comprise  entre  le  IV  et  le  VII  s.  après  J.  Ch. 


2.      HIRKENMAJER   ALEKSANDER:    Studja    nad   Witelonem.    Czçsc  I. 
{Etudes  sur   ff'itelo.  I-ère  Partie). 

Dans  ces  dernières  années  on  a  beaucoup  écrit  sur  Witelo  en 
Pologne,  comme  à  l'étranger.  M.  Baeumker  lui  a  même  consacré 
une  monographie  bien  plus  étendue  que.  ne  la  possèdent  beaucoup 
d'autres  scolastiques  des  plus  éminents.  Nonobstant  ceci  on  ne  peut 
considérer  les  questions  concernant  ce  naturaliste  et  philosophe 
silésien'  comme  épuisées;  au  contraire,  il  y  a  encore  beaucoup  à  faire. 
L'auteur  a  l'intention  de  se  dédier  à  ce  travail  dans  plusieurs 
études  spéciales. 

Il  commence  par  faire  paraître  deux  écrits  de  Witelo  restés 
inconnus  jusqu'à  présent.  En  1911,  il  soupçonna  l'existence  du 
„De  natura  daemonum"  après  la  lecture  des  oeuvres  de  Ni- 
colas Oresme  (f  1382)  qui  y  fait  allusion  dans  ses  „Quaestio- 
nes  Meteororum"  aussi  bien  que  dans  sa  „Quaestio  contra  divi- 
natores".  On  est  autorisé  à  croire  qu'Oresme    connaissait   ce  traité 


démonologique  par  un  manuscrit  ayant  jadis  appartenu  à  la  biblio- 
thèque de  la  Sorbonne  à  Paris  et  qui  en  1338  portait  la  cote  V  1. 
Malheureusement  ce  manuscrit  s'égara.  Nous  possédons  par  contre, 
un  manuscrit  théologique  du  XV  s.,  cod.  Paris,  lat.  14796,  qui 
renferme  le  texte  abrégé  de  Witelo,  pages  89''  —  97'^.  Le  même  ma- 
nuscrit contient,  aux  pages  81*^  —  86'^,  l'écrit  anonyme  portant  le 
titre:  „Solutio  quaestionis,  qua  quaeritur,  utrum  secundum  natu- 
ralem philosophiam  sint  aliquae  substantiae  separatae  praeter  moto- 
res  orbium  coelestium".  Plus  de  la  moitié  de  cette  „Solutio"  se 
compose  d'extraits  du  „De  natura  daemonum"  de  Witelo.  De  la 
sorte,  le  manuscrit  en  question  nous  a  conservé  le  traité  de  Witelo 
sous  deux  formes,  et  bien  que  ces  abrégés  ne  nous  fournissent 
point  le  texte  original,  ils  nous  permettent  pourtant  de  nous  faire 
quelque  idée  des  aperçus  démon ologiques  de  Witelo.  Il  veut  traiter 
son  sujet  en  s'appuyant  uniquement  sur  la  raison  naturelle  et  il 
espère  y  arriver  sans  entrer  en  désaccord  avec  les  principes  de  la 
religion  chrétienne.  Il  distingue  deux  sortes  de  démons;  les  uns  ne 
font  qu'apparaître  sans  agir,  au  plus  parlent-ils  parfois;  les  autres 
au  contraire,  agissent  de  différentes  manières  et  ne  se  montrent 
que  rarement  aux  j^^eux  des  humains.  Witelo  appelle  lès  premiers 
„apparition es"  et  les  reporte  à  des  causes  naturelles  qui  sont  en 
nous-mêmes,  et  ne  dépendent  en  rien  de  facteurs  surnaturels;  le 
rôle  principal  est  joué  ici  par  différentes  perturbations  du  cerveau 
et  par  les  illusions  de  nos  sens.  Le  second  groupe  est  tout  autre: 
l'existence  réelle  de  ces  démons,  au  sens  propre  du  mot,  est  affir- 
mée par  des  témoignages  authentiques  et  il  ne  s'agit  que  de  com- 
prendre leur  nature.  Witelo  trouve  pour  cela  des  guides  dans  Platon 
et  son  commentateur  Calcidius.  Les  dénions  se  composent  d'une  âme 
et  d'un  corps  formé  d'air,  ils  vivent  très  longtemps,  mais  sont  mortels. 

Le  contenu  de  l'opuscule  est,  ainsi  que  nous  le  voj^ons,  assez 
futile;  il  ne  manque  pourtant  pas  d'intérêt  et  d'importance  à  cause 
des  souvenirs  personnels  que  Witelo  introduit  au  cours  de  son  argu- 
mentation. Grâce  à  ces  allusions  nous  obtenons  une  source  nouvelle 
et  relativement  riche  pour  sa  biographie.  L'opuscule  possède  aussi 
une  certaine  valeur  en  aidant  à  faire  mieux  connaître  les  opinions 
philosophiques  du  savant  silésien.  L'auteur  reviendra  à  cette  ques- 
tion dans  les  parties  ultérieures  de  ses  études  sur  Witelo. 

En  plus  des  deux  opuscules  cités  plus  haut,  le  cod.  Paris,  lat. 
14796  nous  en  a  aussi  conservé  un  autre  de  nature  psychologique 


et  éthique;  il  se  trouve  aux  pages  86' —  89',  le  copiste  l'attribue 
de  même  à  Witelo  et  lui  donne  pour  titre  „De  primaria  causa 
.poenitentiae".  Nous  avons  également  à  nous  occuper  ici  de  Tabrégé 
d'un  texte  primitif.  La  comparaison  de  cet  écrit  avec  le  „üe  na- 
tura daenionum"  et  la  „Perspective"  en  démontre  l'authenticité; 
le  titre  par  contre  ne  parait  point  entièrement  certain.  La  pensée 
fondamentale  consiste  ici  dans  l'opposition  du  côté  sensitif  et  du 
côté  intellectuel  de  Tâme;  cette  opposition  forme  le  point  de  départ 
essentiel  pour  l'éthique.  L'opuscule  en  question  semble  provenir 
de  la  même  époque  que  le  „De  natura  daemonum".  Peut-être  se 
trouve-t-il  avoir  quelques  rapports  avec  la  dignité  de  pénitencier 
du  pape  qu'assume  Guillaume  de  Moerbeke  vers  1268. 

L'édition  des  deux  nouveaux  traités  de  Witelo  s'appuie  autant 
que  possible  sur  la  teneur  du  manuscrit  de  Paris,  bien  que  le  texte 
en  soit  très  détérioré  et  ne  présente,  ainsi  que  nous  l'avons  dit, 
qu'un  abrégé.  Pour  ces  mêmes  raisons  une  simple  reconstruction, 
au  moyen  de  conjectures,  d'un  texte  lisible,  aurait  été  grande- 
ment dangereux,  il  fallait  veiller  à  ne  point  lier  à  l'aventure  des 
mots  qui  auraient  pu  se  trouver  à  côté  l'un  de  l'autre  tout  à  fait 
par  hasard.  L'éditeur  procéda  plus  librement  en  faisant  imprimer 
de  même  dans  le  travail  le  texte  critique  de  la  „Solutio  quaestio- 
nis"  ainsi  qu'une  des  Questions  de  Nicolas  Oresme  (Quaestiones 
Meteororum  lib.  III,  qu.  19),  pour  laquelle  il  a  pu  se  servir  de 
huit  et  même  de  treize  copies.  La  première  des  deux  annexes  con- 
tient une  description  exacte  du  manuscrit  de  Paris;  la  seconde  fixe 
les  rapports  existant  entre  l'imprimé  des  „Quaestiones  Meteororum 
Thimonis  Judaei"  et  les  ouvrages  de  Nicolas  Oresme,  d'Albert 
de  Saxe  et  de  Jean  Scotus  qui  portent  le  même  titre. 


3.  BIIIKENMA.JER  ALEKSAXDER:  Przyczynki  do  historji  filozofji 
sredniowiecznej.  Ciî^g  dalszyM.  i Contributions  à  Vhistoit-e  de  la 
phil(tsoi»/iie    (111  moyen-âge.  Snitf-j. 

4.  Ecrit  apologéti(|ue  de  Jean  de  Mirecourt. 
Le  Cistercien  Jean    de   Mirecourt  doit  sa  renommée  dans  l'his- 
toire de  la  philosophie    du    XIV®    siècle    au    fait   que    les    quarante 

')  V.  Bulletin  International    de    lAcadiMnie    des   si-iences  de  Cracovie  1917. 
Classe  de  jihiloiog'e  i>    73. 


thèses  tirées  de  sa  „Lectura  Sententiarum"  ont  été  condamnées  par 
l'Université  de  Paris.  En  dehors  de  ceci,  il  est  très  peu  connu,  ce 
qui  provient  de  ce  que  jusqu'à  présent  on  n'est  arrivé  à  trouver 
qu'un  seul  exemplaire  de  cet  ouvrage  (cod.  Paris,  lat.  15882 — 
1588o).  Les  courts  extraits  publiés  par  d'Argentré  et  Denifle  repré- 
sentent le  seul  matériel  textuel  dont  puisse  disposer  un  historien  n'ha- 
bitant pas  Paris.  Ce  seul  fait  suffit  pour  donner  une  valeur  toute  spé- 
ciale aux  trois  autres  manuscrits  (codd.:  Crac.  1184,  1^82,  Prag.  419) 
dont  le  premier  et  le  troisième  forment  ensemble  un  deuxième 
exemplaire  de  la  „Lectura"  dans  sa  rédaction  primitive,  tandis  que 
le  second  présente  une  rédaction  abrégée  en  partie.  Le  premier  des 
manuscrits  de  Cracovie  est  d'autant  plus  précieux,  qu'il  renferme 
à  la  fin  un  opuscule  adressé  par  Jean  de  Mirecourt  au  légat  du  Pape, 
Pastor  de  Serrescuderio.  L'auteur  publie  in  extenso  cet  opuscule 
apologétique  absolument  inconnu,  ce  qui  permet  de  se  former  quel- 
que idée  des  différentes  phases  par  lesquelles  la  cause  de  notre 
Cistercien  a  successivement  passé.  En  second  lieu  la  comparaison 
de  sa  „Lectura"  avec  de  semblables  ouvrages  contemporains  et  avec 
les  statuts  de  l'Université  de  Paris,  donne  de  précieux  détails  pour 
connaître  les  normes  juridiques  et  coutumières  observées  par  les 
bacheliers  en  Théologie  professant  les  Sentences  de  Pierre  Lombard. 

5.  Controverse  entre  Alphonse  de  Carthagène  et  Léonard  Bruni 
d'Arezzo. 

Sue  la  base  de  sources  nouvelles  ou  oubliées,  l'auteur  essave 
de  mettre  en  relief  les  détails  de  la  controverse  engagée  au  XV^ 
siècle  entre  les  savants  plus  haut  mentionnés  à  propos  de  la  tra- 
duction médiévale  de  l'Ethique  d'Aristote,  que  Voigt  présente  tout 
à  fait  faussement  dans  son  ouvrage  bien  connu  sur  la  Renaissance. 
La  discussion  commença  par  la  fameuse  préface  placée  par  Léo- 
nard au  commencement  de  sa  propre  traduction  de  cette  Ethique 
terminée  en  1418.  Cette  préface  remplie  d'invectives  au  sujet  de  la 
version  scolastique  fut  attaquée  en  1432  par  le  savant  espagnol 
Alphonse  de  Carthagène.  D'après  la  seule  copie  connue  jusqu'à 
présent  (cod.  Crac.  3l*45).  l'auteur  publie  cette  longue  apologie,  fai- 
sant preuve  d'un  grand  tact,  qui  amena  en  1436  une  réponse  de 
Léonard;  Alphonse  y  répliqua,  ce  qui  occasionna  une  seconde 
réponse  du  savant  humaniste  italien,  après  laquelle  la  polémique  fut 
interrompue.  Chacun  des  antagonistes  conserva  son  opinion,  le  seul 
résultat    positif  consiste  en   ce  que  Léonard,  qui  au  commencement 


8 


s'était  laissé  emporter  par  son  tempérament,  finit  par  reconnaître 
le  tact  et  la  bonne  volonté  de  son  adversaire,  ce  qui  contribua 
à  rendre  son  propre  ton  plus  modéré.  Dans  leurs  lettres  ultérieu- 
res (144l>— 1444),  Alphonse  et  Léonard  s'expriment  l'un  de  l'autre 
avec  grand  respect,  eu  s'assurant  de  leurs  bons  sentiments  et  mu- 
tuelle amitié. 


4  BRÜCKNER  ALEKSANDFR:  Dzieje  literatury  rosyjskiej  w  zary- 
sie  („Abi'iß  der  Geschichte  der  russiftchen  Liieratiu;  Erster 
Band,  987—1826'*). 

Es  fehlte  bisher  in  unserer  Literatur  eine  zusammenhängende, 
ausführliche,  unparteiische  Darstellung  dieses  Gegenstandes.  Die 
Gründe  hiefür  sind  leicht  zu  finden.  Bei  dem  furchtbaren  Drucke, 
der  in  dem  russischen  Kaiserreich  auf  dem  polnischen  Leben  in  den 
abgetrennten  Ländern  und  in  Kongreßpolen  lastete  und  jede  freie 
Bewegung  lähmte,  erschien  es  einfach  nicht  rätlich,  mit  dem 
Feinde  in  engere  geistige  Berührung  zu  treten,  ihn  etwa  von  der- 
jenigen Seite  kennen  zu  lernen  oder  gar  liebgewinnen  zu  wollen  wo 
er  am  humansten  erschien,  und  zwar  durch  die  Literatur.  Daher 
gab  es  wohl  Übersetzungen  einzelner,  namentlich  allermodernster 
Werke,  z.  B.  eines  Andrejew  oder  Gorki,  es  erschienen  auch  ein- 
zelne Skizzen,  aber  es  fehlte  jede  tiefere  Kenntnis  des  russischen 
Schrifttums,  ja  es  fehlte  sogar  ein  orientierendes  Werk  über  diese 
so  eigenartige,  widerspruchsvolle,  anziehende  und  mitunter  auch 
abstoßend  wirkende  Literatur. 

Heute,  wo  das  völkerbedrückende,  zaristische  Rußland  endgültig 
und  unwiederbringlich  dahin  ist.  können  die  bisherigen  Gründe 
jener  absichtlichen  Zurückhaltung  nicht  mehr  gelten,  und  wir  kön- 
nen nunmehr,  ohne  Voreingenommenheit  und  ohne  Nebengedau- 
ken,  in  beschaulicher  Ruhe  alle  Züge  des  großen  Toten,  wie  wir 
sie  in  seiner  Literatur  ausgeprägt  finden,  betrachten.  In  erster 
Reihe  wären  wir  ja  dazu  berufen,  als  die  nächsten  Nachbarn  und 
Stammesgenossen.  Außerdem  forderte  der  gegenwärtige  Zeitpunkt 
durch  seine  völlige  Abgeschlossenheit,  d.  i.  Vollendung  zur  Behan'd- 
lung  des  Gegenstandes  heraus,  da  das  Jahr  1914  einen  Wende- 
punkt nicht  nur  in  der  Geschichte  des  Zarats,  sondern  auch  in  der 
Lmratur  bedeutet,  die  jetzt  unter  völlig  neuen  Bedingungen  in  die 
Welt  treten   wird. 


Der  Verfasser  hat  sich  seit  vielen  Jahren  mit  dem  Studium  der 
alten  und  der  neuen  russischen  Literatur  beschäftigt;  Zeugnis  da- 
von legte  sein  deutsches  Buch  über  die  russische  Literatur  ab,  das 
bereits  auch  in  englischer,  böhmischer  und  russischer  Übersetzung 
vorliegt.  Mit  jenem-  deutschen  hat  das  hier  besprochene  polnische 
nichts  gemein.  Es  ist  nicht  nur  doppelt  so  umfangreich,  sondern 
es  behandelt  besonders  die  Jahre  1900  -  1914.  die  epische  Volks- 
literatur, die  alte  Literatur,  mithin  Partien,  welche  in  dem  er- 
steren  entweder  gar  nicht  behandelt  oder'  nur  flüchtig  berührt 
wurden. 

Als  Ziel  schwebte  dem  Verfasser  die    Erreichung  der   möglich- 
sten Wahrheit  vor,  die  Ausschaltung  von  allerlei  Märchen,  die  Zu- 
rückführung    aller    übertriebenen    Wertschätzung    auf  ihr  richtiges 
Maß,    gerechte  Würdigung  aller  sympathischen   Erscheinungen,    die 
Anerkennung  der  großen    Züge  dieses  machtvollen  Realismus.'   der 
so    ganz    anders    beschaffen    ist    als    der    geistlose    Realismus    der 
Abendwelt,  die  Hervorhebung  der  nationalen  Grundlinien,    nament- 
lich der  echten  Volkstümlichkeit,  jener  rassigen  Elemente,  die  durch 
ihren  hohen  Idealismus  anziehend,  durch    die  asiatische  Roheit  ab- 
stoßend wirken,  so  hingebungsvoll  im-  Dienste  des  Schönen   und  Gu- 
ten, oder  zerstörend  um    der    Zerstörung  willen.    Die  Arbeit  wurde 
außerordentlich  erleichtert   durch    die    Fülle    von    Vorarbeiten    und 
Gesamtdarstellungen  aus  der  Feder  russischer  Schriftsteller,  die  ge- 
wiß  als    die    berufensten     Interpreten   der    Geistesdenkmäler   ihres 
Volkes  betrachtet  werden  müssen.   Indessen  hat  sich  der  Verfasser 
auf    diese    Arbeiten    nicht    beschränkt,    sondern     die    Literatur    in 
ihren    Quellen    selbst  studiert   und    ist    mehrfach  zu  wesentlich  an- 
deren Ansichten  gekommen.  Er  hat  seine   Behandlung  dem  Thema 
selbst    angepaßt    und    daraus  erklärt  sich  mancher  scheinbare  Wi- 
derspruch. Größere  Werke  erledigt  er  oft  mit  wenigen  Worten,  da- 
gegen widmet  er  dem  Igorlied,  das  nur  wenige  Seiten   umfaßt,  einen 
ganzen  Abschnitt,  er  verzichtet  auf  biographisches  Detail,  aber  dem 
Entwickelungsgang   Puszkins    folgt  er  auf   Schritt    und    Tritt,    von 
der    Wiege  bis  zum  Grabe;  er  behandelt    in    der    alten,    an  Denk- 
mälern armen   Zeit  Schriften,  die  er  in   einer  späteren  Periode  mit 
ihren  reich  fließenden  Quellen  gar  nicht  beachten  würde;  mit  Vor- 
liebe verweilt  er  auch  bei  solchen  Punkten,  die  sich  entweder  un- 
mittelbar   oder   mittelbar   mit  Polen,    mit  der    polnischen  Literatur 
in  Beziehung  bringen  lassen,  so  z.  B.  zieht  er  eine  eingehende  Pa- 


10 

rallele  zwischen  Pnszkin  und  Mickiewicz,  zwischen  der  Entwick- 
lung der  russischen  und  der  ))olnischen  Literatur  im  Aufklärungs- 
zeitalter, hebt  Einzelheiten  hervor,  die  sonst  übergangen  werden 
müßten,  da  sie  zu  unbedeutend  sind.  Sein  Werk  ist  für  ein  weites 
Publikum  bestimmt,  daher  verzichtet  er  auf  jedweden  gelehrten 
Apparat,  auf  Zitate,  Polemik,  Beweisführung;  der  Verfassersuchte, 
ohne  sie  zu  nennen,  stets  die  neuesten  und  besten  einschlägigen 
Darstellungen  oder  Publikationen  zu  verwerten,  was  freilich  außer- 
halb Rußlands  und  namentlich  während  der  langen  Kriegsjahre 
vielfach  nicht  recht  möglich  erschien.  So  manches  Werk  war  un- 
erreichbar, namentlich  in  Berlin,  trotz  der  Reichhaltigkeit  der  Kgl. 
Bibliothek. 

Da  er  für  ein  mit  den  Einzelheiten  meist  nicht  vertrautes  Pu- 
blikum schrieb,  mußte  er  vieles  erzählen,  Inhaltsangaben,  Text- 
proben mitteilen;  die  letzteren  werden  in  wörtlicher  Übersetzung 
ansregeben.  auch  bei  Proben  von  dichterischen  Werken,  da  es  sich 
darum  handelte,  den  Originalkolorit  nicht  zu  verwischen.  Er 
entwickelt  nicht  Ideen,  philosophiert  nicht  über  den  Gegenstand, 
noch  weniger  ästhetisiert  er,  sondern  er  zeichnet  auf  Grund  der 
Literaturdenkmäler  Land  und  Leute.  Zeiten  und  deren  Wandel;  die 
Literatur  ist  ihm  ein  Spiegel  der  Umwelt. 

Es  mögen  hier  einige  Angaben  über  den  Inhalt  des  ersten  Ban- 
des folgen.  Nach  einem  einleitenden  ersten  Kapitel  über  Umfang, 
Ziel  und  Art  der  Arbeit  beginnt  der  erste  Teil,  der  das  alte  Schrift- 
tum umfaßt,  mit  einer  kurzen  Darstellung  der  ältesten  Geschichte 
und  der  Annahme  der  Taufe,  der  bulgarischen  Kirchensprache  und 
deren  Einfluß  auf  das  Russische  (2.  Kapitel).  Hierauf  Averden  die 
Folgen  der  Annahme  des  griechischen  Christentums  ohne  die  grie- 
chische Kirchensprache  für  das  Schrifttum  (3.  Kap.)  geschildert. 
Das  4.  Kap.  handelt  über  die  Einteilung  und  Bearbeitung  dieses 
Schrifttums.  Im  ô.  Kap.  wird  der  weitere  historische  Hintergrund 
gezeichnet,  mit  seinem  tatarischen  Wandel  und  den  Moskauer  Zü- 
gen, Erst  vom  6.  Kap.  ab.  nach  Erledigung  aller  dieser  not- 
wendigen Vorfragen,  schreitet  der  Verfasser  zur  Behandlung  der 
Literatur  und  ihrer  Denkmäler  selbst  in  chronologischer  Folge 
und  Entwicklung.  Im  6.  Kap.  wird  die  geistige  Ausrüstung  des 
russischen  „Büchermenschen"  der  alten  Zeit  charakterisiert,  wobei 
die  Apcjkrvphenliteratur  eine  bedeutsame  Rolle  spielt,  hierauf  wer- 
den  die  Texte  des  XI.  und  XII.  Jahrhunderts  aufgezählt,  zumal  die 


11 

„Worte"  (Predigten,  Belehrungen)  des  Kyrill  von  Turow;  Kap. 
7  handelt  über  die  Texte  des  XIII.  Jhs.,  namentlich  auch  über  das 
Höhlenpaterikum  und  die  Pilgersehaften  nach  dem  Heiligen  Land. 
Hierauf  folgt  die  Behandlung  der  weltlichen  Literatur  der  Chronik, 
des  Testamentes  oder  richtiger  der  Belehrung  des  Monomachos 
(Kap.  8),  das  Igorlied  als  das  originellste  Denkmal  aller  slawischen 
mittelalterlichen  Literaturen  und  die  Bittschrift  des  geächteten  Daniel 
(Kap.  9).  Dem  XIV.  bis  XVI.  Jhdt  sind  die  nächstfolgenden  Kapitel 
gewidmet:  der  Kampf  mit  dem  Ketzertum  und  dem  freieren  Geiste 
(Kap.  10);  Maxim  der  Grieche  (Kap.  11);  Legenden  (Kap.  12); 
historische  Texte,  darunter  besonders  die  Korrespondenz  Iwans  IV. 
des  Gestrengen  mit  Kurbskij  und  des  letzteren  bissige  Chronik  der 
ersten  Regierungsjahre  des  Wüterichs;  endlich  der  Domostroj.  die 
Moskauer  „Ökonomie".  Ebenso  viel  Kapitel  entfallen  auf  das 
letzte  „moskauische"  Jahrhundert,  das  XVIL;  die  Darstellung  des- 
selben beginnt  mit  einer  Schilderung  der  damaligen  Verhältnisse 
auf  Grund  polnischer  Quellen  (zumal  des  Tagebuches  von  Niemo- 
jewski  von  1606  ff.),  mit  einer  Darstellung  der  Zeit  der  „Wirren" 
nach  der  einheimischen,  reichlichen,  aber  einseitigen  Historiogra- 
phie, mit  einer  anderen  des  Schismas,  Raskol,  der  Spaltung  der 
konfessionellen  Einheitlichkeit  der  Nation  und  deren  Folgen. 
Fremde  Einflüsse  melden  sich  endlich  gebieterisch  zu  Worte:  die 
Kiewer,  die  uns  für  eine  Weile  nach  dem  seit  langem  von  uns 
verlassenen  Kleinrußland  zurückführen,  wie  sie  sich  in  Moskau  breit 
machen  und  in  Simeon  von  Poiock  sowie  in  Demetrius  von  Rostow 
ihren  Höhepunkt  förmlich  erreichen  (Kap.  15),  denen  zwei  nüch- 
terne genaue  Berichterstatter  über  das  Moskauer  Leben  gegenüber- 
gestellt werden,  Kotoszichin  und  der  Panslawist  oder  richtiger  der 
nur  vermeintliche  Slawophile,  der  katholische  Geistliche  Krizanic 
(Kap.  16).  Mit  einer  Darstellung  der  polnischen  direkten  Einflüsse 
im  Gegensatze  zu  den  indirekten,  über  Kiew  vermittelten,  und  mit 
einer  Übersicht  des  innerhalb  der  altrussischen  Periode  erzielten 
(Kap.  17)  endigt  deren  Betrachtung. 

Ehe  der  Verfasser  zu  der  Neuzeit  übergeht,  —  denn  in  Rußland 
dauert  das  Mittelalter  bis  1700,  —  flicht  er  in  Kap.  18  —  22  eine 
Darstellung  der  weltlichen  und  der  geistlichen  Volksepik  ein,  be- 
spricht die  Überlieferung  der  Starinen  (die  man  willkürlich  Byli- 
nen  getauft  hat),  gibt  deren  Inhalt  an  und  erörtert  die  Frage,  was 
sie    denn    eigentlich    bedeuten,    ob    sie    etwa  mythologischen    Sinn 


12 

haben,  wie  die  Schüler  von  Jakob  Grimm  annahmen,  oder  ob  ihnen 
ein  historischer  Kern  zugrunde  liegt,  wie  heute  angenommen  wird. 
Beide  Theorien  werden  widerlegt;  die  Starinen  enthalten  keinerlei 
Geschichte,  sondern  allerlei  belletristische  Motive  auf  ganz  unbe- 
stimmtem historischem  Hintergrunde;  ihnen  tritt  die  Kirche  nicht 
nur  negativ,  bloß  mit  Verboten,  sondern  auch  positiv  mit  ihren 
eigenen  geistlichen  „Stichen"  entgegen.  Die  Einflechtung  dieses 
Themas  gerade  an  dieser  Stelle  ist  dadurch  berechtigt,  daß  um  die 
Wende  der  beiden  Jahrhunderte  (des  XVII.  und  XVIII.)  die  Sta- 
rinen ihre  endgültige  bäurische  Form  erhalten  haben. 

Den  zweiten  Teil,  die  Literaturgeschichte  des  XVIII.  Jhdts 
und  der  Zeiten  Alexanders  I.  eröffnet  Kap.  23  mit  einer  Charak- 
teristik des  Reformwerkes  und  seines  großen  Trägers;  Kap.  24 
bespricht  die  Literatur  selbst,  deren  Hauptvertreter  zum  letzten 
Male  Geistliche  sind,  Jaworski  und  Prokopowicz,  mit  denen  die 
Kirche  und  Geistlichkeit  aus  den  weiteren  Erörterungen  endgültig 
ausscheidet.  Daneben  werden  die  Reisebeschreibungen  der  Russen 
selbst  berücksichtigt.  Kap.  25  enthält  die  Literaturgeschichte  unter 
Anna,  mit  den  fremdländischen  Elementen  in  der  Literatur  über- 
haupt, speziell  mit  den  deutschen;  Fürst  Kantemir,  Tatiszczew, 
Trediakowski,  die  ersten  weltlichen  Schriftsteller  treten  nunmehr 
hervor;  in  Kap.  26  werden  die  Anfänge  der  Erzählungsliteratur 
behandelt.  Kap.  27  ist  der  Zeit  der  Kaiserin  Elisabeth  gewidmet, 
dem  Unterschiede  zwischen  Moskau  und  Petersburg,  den  Anfän- 
gen des  russischen  Theaters  und  Sumarokow,  dem  Schöpfer  seines 
Repertoirs,  Kap.  28  befaßt  sieh  mit  dem  Diktator  des  neuen  Stils, 
liomonosow.  Kap.  29  bis  35  behandeln  die  Glanzzeit  Katharina  IL, 
da  die  Literatur  mit  Riesenschritten  ihrer  Vervollkommnung  und 
endlichen  Nationalisierung  entgegeneilt;  zuerst  wird  die  Kaiserin 
selbst  und  die  Wandlung  ihrer  Anschauungen,  der  Übergang  zur 
Reaktion,  die  Verfolgungen  eines  Radiszc/.ew  und  Nowikow,  dann 
ihre  eigene  literarische  Tätigkeit  geschildert;  da  ihre  Hauptleistung 
in  der  Komödie  liegt,  kommen  hier  die  Komödienschreiber,  wie 
von  Wisin,  Kapnist  u.  a.  zur  Behandlung.  Schwungvolle  Hofl3^rik 
verherrlicht  ihre  Taten  durch  den  Mund  Derzawin's  und  zahl- 
reicher anderer  Odendichter.  Auch  werden  andere  Dichtungsgattun- 
gen gepflegt,  das  heroische,  das  komische  Epos  u.  drgl.  In  der 
Prosa  bilden  wieder  Reiseschilderungen  bedeutsame  Erscheinungen; 
dann  der   Roman,    abgesehen  von    zahllosen,    viel   gelesenen   Über- 


13 

Setzungen  aus  dem  Französischen,  ist  noch  immer  erst  im  Entste- 
hen begriffen.  Diese  ganze  Literatur  steht  im  Zeichen  der  Ver- 
sailler  Pseudoklassik,  ist  ganz  von  französischen  Vorbildern,  Ideen, 
Formen  beherrscht;  den  ersten  Stoß  erleidet  diese  Richtung  durch 
das  Eindringen   des  Sentimentalismus,  durch  Karamsin. 

Die  neun  letzten  Kapitel  (36 — 44)  behandeln  die  Literaturge- 
schichte der  Zeit  Alexanders  L;  die  Einleitung  bildet  die  Zeichnung 
des  Hintergrundes  und  der  für  Rußland  so  bedeutsamen,  verhäng- 
nisvollen Reaktion  unter  Alexander,  der  mystischen  sowie  der 
einfach  obskurantischen.  Hierauf  folgt  die  Darstellung  der  ver- 
schiedenen Richtungen,  von  Krytow  an,  dem  ersten  in  Europa  be- 
rühmt gewordenen  literarischen  Russen,  der  noch  ganz  im  XVIII. 
Jhdt  wurzelt,  hierauf  der  Streit  der  Sziszkowisten  mit  den  Karam- 
sinisten,  der  Pseudoklassiker  mit  den  Romantikern,  und  deren  leicht 
erkaufter  Sieg.  Der  Reihe  nach  werden  besprochen:  der  Historiker 
Karamsin.  der  Germanophile,  und  die  „schöne  Seele"  Zukowski, 
sein  Gegenbild,  der  Epikureer  Batiuszkow  und  die  Gruppe  der  zahl- 
reichen, meist  ganz  unbedeutenden  Lyriker  und  Gelegenheits- 
dichter der  Zeit,  sowie  ihr  Drama,  d.  i.  Ozerow,  und  die  besser 
vertretene  Komödie;  ein  besonderes  Kapitel  ist  der  Komödie-Satire, 
dem  genialen  Angriff  auf  Moskau,  u.  d.  T.  „Verstand  schafft  Leiden" 
von  dem  russischen  Beaumarchais,  Gribojedow,  gewidmet;  drei 
weitere  Abschnitte  entfallen  auf  Puszkin,  wobei  der  Verfasser  über 
den  chronologischen  Rahmen  hinausgreift  und  diesen  Dichter  in 
seinem  ganzen  Schaffen,  also  bis  1837.  d.  i.  tief  _in  die  Zeit  Niko- 
laus I.  hinein,  darstellt,  ebenso  die  übrigen  Sterne  der  Puszkinschen 
Plejade.  I  )iesen  Einbruch  entschuldigt  der  Umstand,  daß  ein  Pusz- 
kin, Delwig,  Barat^^nski],  Jazykow,  Wenewitinow  (denn  nur  um 
diese  handelt  es  sich)  noch  ganz  ihrer  Bildung,  ihrem  Wesen  nach, 
der  humaneren  Zeit  Alexanders,  nicht  dem  Kasernengeist  Niko- 
laus I.  angehören.  Dagegen  sollen  z.  B.  ßulhar\"n,  Odojewski, 
Marlinski,  Polezajew  u.  a..  deren  Blüte  erst  in  die  Zeit  nach  1825 
fällt,  in  dem  folgenden  Band  berücksichtigt  werden. 


14 


5.  liriMvA  STANIsf^AW;  O  stanie  i  rozwoju  sospodarstwa  wiej- 
skiego  \v  röznych  krainach  geograficznych  Galicji  zachodniej. 
fVlter  den  Stand  imd  die  Entwirkeluuf/  der  kleinbäuerltchen 
Landau rf schaff  in  den  verschiedenen  geof/raphi sehen  Gebieten 
ron    Westytilizien). 

1)    Vergleichende    Studien    über    die    Entwickeluug;   der   landwirt- 
schaftlichen Kultur  in  der  s.  g\  Hochebene  von  Zassövv. 

Der  Verfasser  geht  von  der  Ansicht  aus,  daß  es  in  Untersu- 
chungen über  die  Entwickelung  der  Landwirtschaft  —  insbeson- 
dere derjenigen  der  kleinbäuerlichen  Betriebe  —  unter  Berück- 
sichtigung der  geographischen  und  historischen  Faktoren  vom  me- 
thodologischen Standpunkt  notwendig  erscheint,  vor  allem  die 
natürlichen  Bedingungen,  auf  welchen  jeder  landwirtschaft- 
liche Betrieb  basiert,  zu  berücksichtigen. 

Den  natürlichen  Bedingungen  paßt  sich  grundsätzlich  sowohl 
jeder  Aufwand  von  menschlicher  wirtschaftlicher  Arbeit  wie  auch 
jeder  Kapitalsaufwand  an.  Diese  von  der  Natur  von  vornherein 
gegebenen  Bedingungen  bestimmen  in  hohem  Grade  jede  Wirt- 
schaftsorganisation, und  zwar  sowohl  die  zoo-  wie  auch  die  agro- 
teehnische  Seite,  ferner  jede  Produktivität  (Ertragsfähigkeit)  des 
landwirtschaftlichen  Betriebes,  mag  es  sich  um  einen  großen  oder 
einen  kleinen  landwirtschaftlichen  Betrieb,  einen  selbständigen 
oder  landwirtschaftlich  zwergartigen  handeln. 

Diese  Tatsache  tritt  uns  besonders  klar  entgegen,  wenn  wir  die 
Organisation  des  landwirtschaftlichen  Betriebes,  seine  agro  und 
zootechnische  Seite  und  seine  Produktivität  bei  unseren  bäuerlichen 
Gebirgsbewohnern,  HUgelländlern  und  Flachlandsbewohnern  ver- 
gleichen. Auf  diese  Weise  gelangen  Avir  zu  klarer  Einsicht,  welch 
hohe  Bedeutung  die  verschiedenartigen  Formen  der  Landwirtschaft, 
wie  sie  uns  in  den  geographisch  so  verschiedenartigen  Terrainen 
entgegentreten,  für  die  gesamte  Privatwirtschaft  des  einzelnen 
Siedlers,  für  die  Entwickelung  der  gesamten  Volkswirtschaft  des 
gegebenen  Landes,  Staates,  oder  Staatenbundes  besitzen.  In  gleicher 
Weise  wird  es  uns  möglich,  auch  die  prägnanten  Unterschiede  in 
der  Entwickelung  der  Ägrar Verfassung  einzelner  Dörfer  in  geogra- 
phischer Hinsicht  und  die  gegenseitige  Abhängigkeit  zwischen 
Landwirtschaft  und  der  Agrarverfassung  der  einzelnen  Natur- 
gebiete zu  erkennen. 


15 

Die  weitgehende  Berücksichtigung  dev  natürlichen  Bedin- 
gungen des  Landbaues,  welche  in  der  s.  g.  geographischen 
Lage  des  bebauten  Rodens  nach  außen  hervortreten,  hat  den  Ver- 
fasser zur  Erkenntnis  einer  ganzen  Reihe  von  kleinen  geographi- 
schen, d.  h.  natürlichen  Gebieten  (petites  unités  géographiques)  ge- 
führt, wo  auf  einer  gewissen,  in  der  Regel  geringen  Fläche  die 
natürlichen  Bedingungen  für  die  Entwickelung  der  landwirtschaft- 
lichen Betriebe  für  ihre  landwirtschaftliche  Kultur  identisch  oder 
sehr  ähnlich  sind. 

Der  Begriff  (die  Bezeichnung)  eines  geographischen  Gebietes  ist 
im  engeren  Sinn  als  der  allgemein  übliche  Begriff  eines  phjsio- 
graphischen  Gebietes  zu  verstehen. 

Der  BegriflF  eines  gleichgearteten  natürlichen  Gebietes,  welches 
zugleich  eine  geographische  Einheit  bildet,  wird  bestimmt  durch 
eine  ganze  Reihe  von  ausschlaggebenden  Faktoren,  dem  klima- 
tischen, isohyptischen,  topographisch- morphologi- 
schen, päd  olo  gi  s.ch -p  etrograp  h  i  sehe  n  und  hydrogra- 
phisch-hydrologischen. 

Durch  das  Zusammenwirken  aller  dieser  natürlichen  Faktoren 
werden  also  die  natürlichen  Bedingungen  des  Landbaues,  der 
Entwickelung  der  landwirtschaftlichen  Kultur,  die  Dauer  und  der 
Verlauf  der  Vegetationsperiode,  mithin  der  engere  oder  weitere 
landwirtschaftliche  Charakter  eines  gegebenen  geographischen  Ge- 
bietes bestimmt. 

Innerhalb  des  geographischen  Rahmens  und  der  Aufeinander- 
folge der  oben  genannten  Faktoren  —  deren  völlige  Beherrschung 
und  willkürliche  Änderung  nicht  im  Machtbereiche  des  Menschen 
liegt  —  vollzieht  sich  ausschließlich  der  Zyklus  der  landwirtschaft- 
lichen Betätigung  des  einzelnen  Dorfsiedlers,  sowie  überhaupt  der 
gesamten  Pflanzenproduktion.  Alle  Errungenschaften  auf  dem 
Gebiete  der  rationellen  Landwirtschaft  können  schwerlich  durch- 
greifende Änderungen  in  der  Umgruppierung  der  natürlichen  Fak- 
toren herbeiführen,  wenn   wir  diese  als  Ganzes  betrachten. 

Deswegen  richtet  sich  immer  mehr  die  Aufmerksamkeit  der 
Forscher  auf  möglichst  gründliche  Erforschung  der  ph3rsiographi- 
schen  und  geographischen  Beschaffenheit  des  Landes,  welche  in 
Westgalizien  auf  relativ  geringer  Fläche  eine  viel  größere  Diffe- ' 
renzierung  als  in  anderen  polnischen  Ländern  aufweist.  Dieses 
nähere    Eingehen  auf  die  natürliche    Beschaffenheit  des  Landes  ist 


16 

von  großem  Interesse  sowohl  von  rein  wissenschaftlichem  wie  auch 
praktischem  Standpunkt,  sie  ist  von  großer  Tragweite  sowohl  für 
die  Lösung  theoretischer  Probleme,  wie  für  praktische  Betätigung, 
wo  es  sich  um  Hebung  der  landwirtschaftlichen  Produktivität  des 
Landes  handelt. 

Die  Gruppierung  der  einzelnen  westgalizischen  Landesteile  und 
Landschaften  in  natürliche,  geschlossene  Gebiete  —  nach  oben  er- 
wähnten Gesichtspunkten  —  hat  der  Verfasser  nur  mehr  angedeu- 
tet. Als  die  kleinste  geographische  Einheit  (natürliches  Gebiet)  gilt 
eine  Anzahl  von  Dörfern,  d.  h.  Dorfgemeinden  einschließlich  der 
Gutßgebiete,  welche  infolge  uaheverwandter  oder  sogar  identischer 
Bedingungen  der  natürlichen  Lage,  natürliche  Zusam- 
menhänge, d.  h.  zusammenhängende  Gebiete  bilden. 

Die  Einteilung  des  Landes  in  politische  Bezirke,  wobei  in  der 
Regel  geographisch  verschiedenartig  gegliederte  Gebiete  zusammen- 
geschlossen werden,  konnte  dabei  nur  soweit  Berücksichtigung 
finden,  als  es  möglich  erschien,  innerhalb  der  einzelnen  politischen 
Kreisen  eine  Anzahl  von  kleinen,  aber  innerlich  festgeschlossenen 
Gebieten,  gewöhnlich  aus  mehreren  Dörfern  bestehenden  wirt- 
schaftlichen Einheiten  zu  unterscheiden.  Sonst  hat  der  Verfasser 
überall  der  politischen  Landeseinteilung  die  geogra- 
phische Landeseinteilung  gegenübergestellt. 

Eine  weitere  Gliederung  der  bereits  erkannten  kleinen  na- 
türlichen Gebiete  W  estgaliziens  in  noch  engere 
Gruppen  von  geographisch  einheitlichen  Landschaften  erschien 
nicht  angezeigt;  dasselbe  ist  zu  sagen  von  der  Gliederung  in  wei- 
tere Gruppenverbände  der  natürlichen   Gebiete. 

Auf  Grund  der  geographischen  Verwandtschaft  und  der  natür- 
lichen Zugehörigkeit  vom  geographischen  Standpunkt  lassen 
sich  in  Westgalizien  folgende  Landschaftsgruppen  bilden:  Gebiet 
von  ausgeprägtem  Gebirgscharakter  (Beskiden,  Podhale  und  Tatra\ 
typisches  subkarpatisches  Hügelland  (das  s.  g.  Podkarpacie,  die  Vor- 
karpaten) und  Gebiete  von  entschiedenem  Flachlandcharakter  (das 
s.  g.  kleinpolnische.  Tietland,  mit  seinen  zwei  Hauptformen  dem 
sog.  Pogörze,  d.  h.  Hochebene,  und  den  „}§gi",  d.  h.  Bruchlaud, 
mit  seinem  Lehm-  und  Sandboden.  Eine  eigenartige  Stellung  haben 
in  der  gesamten  Klassifikation  der  natürlichen  Gebiete  diejenigen 
Landschaften,  die  gut  ausgeprägten  Flußkesseltalcharakter,  sowie 
Flußtalcharakter   aufweisen.    Die    ersteren    finden  wir  an  mehreren 


17 

Stellen  zwischen  Bergland  und  Hügelland,  die  letzteren  dagegen 
hauptsächlich  im  Unterlaufe  der  karpatischen  Weichselzuflüsse  und 
in  der  Weichselniederung.  Dagegen  bleiben  die  Hochgebirgs-  oder 
Niederungsmoorlandschaften,  die  in  Westgalizien  im  allgemeinen  sehr 
knapp  entwickelt  sind,  bei  der  obengenannten  Klassifikation  von 
natürlichen  Gebieten  und  Gebietsgruppenverbänden  unberücksichtigt. 

Dem  verfügbaren  Material,  dem  Arbeits objekte  und  Arbeits- 
ziele hat  der  Verfasser  seine  Forschungsmethode  angepalJt. 
Ausnahmslos  wurden  die  Publikationen  des  Wiener  Landwirtschafts- 
ministeriums und  seiner  Organe  ausgeschlossen^,  da  sie  zu  wenig 
genau  sind  und  den  natürlichen  geographischen  Beziehungen  und 
Zusammenhängen  zu  wenig  Rechnung  tragen. 

Der  Verfasser  sah  sich  mithin  gezwungen,  sich  auf  das  von  ihm 
selbst  an  Ort  und  Stelle  gesammelte  Material  zu  beschränken  und 
zog,  wo  dieses  nicht  ausreichte,  die  Aussagen  der  Ackerbautrei- 
benden selbst,  hauptsächlich  die  der  kleinbäuerlichen  Bevölkerung, 
heran.  Diese  sehr  zutreffenden  Aussagen  der  Bauern  wurden  in 
jedem  einzelnen  Falle  auf  ihre  Richtigkeit  hin  mehrfach  geprüft, 
ehe  sie  wissenschaftlich  verwertet  wurden. 

Wo  es  rätlich  erschien,  wurden  bei  der  Untersuchung  der  bäuer- 
lichen Bodenzersplitterung  gelegentlich  auch  Zusamen  Stellungen 
benutzt,  die  der  Verfasser  aus  den  Publikationen  der  statistischen 
Zentralkommission  und  den  Ausweisen  der  Evidenzkatasterämter 
gewonnen  hat.  Neben  diesem  Mittelwege  der  Forschung  über 
die  Bodenzersplitterung  hat  man  aber  auch  unmittelbare,  weit- 
mehr eingehende  Wege  benutzt  und  die  Ergebnisse  womöglich  sta- 
tistisch festgestellt.  Als  eines  der  ersten  erforschten  kleinen  natür- 
lichen Gebiete  hat  der  Verfasser  näher  die  s,  g.  Zassower 
Höhe  (Zassowerhochland)  bearbeitet.  Dieses  Hochland  von  Zassow 
umfaßt  den  nördlichen  Teil  des  politischen  Bezirkes  Pilzno  und 
den  nordwestlichen  des  politischen  Bezirkes  Ropczyce.  Die  Land- 
schaft, welche  ein  kleines,  selbständiges  in  sich  geschlossenes, 
natürliches,  einheitliches -Gebiet  bildet,  umfaßt  zehn  Dörfer,  welche 
entweder  ganz  oder  zum  größten  Teil  auf  einer  über  die  benach- 
barte Gegend  emporgehobenen  diluvialen  Lehmplatte  liegen.  Es  ist 
von  drei  Seiten  von  diluvialen  Sandböden  und  von  einer  Seite 
von  dem  viel  tiefer  gelegenen  Gebiet  des  Wistoka-Unterlaufs  be- 
grenzt, erhebt  sich  nur  wenig  über  200  Meter  Seehöhe  und  gehört 
geographisch    zu    dem  „buckligen"    Lande    von    Tarnôw    (Pogörze 

Bulletin  I-II.  2 


18 

Tarnowskie).  welches  noch  einen  Teil  der  kleinpolnischen  Tief- 
ebene bildet. 

Infolge  dieser  und  anderer  geographischen  Züge  bildet  die 
Zassowsche  Landschaft  eine  kleine  geographische  Einheit  von  be- 
sonderem anthropogeographischem  Antlitz,  so  daß  die  agrikole  Be- 
siedelung  des  Bodens  und  die  Entwickelung  der  Bodenkultur  sich 
anders  gestaltet  hat  als  in  anderen  benachbarten  natürlichen  Ge- 
bieten Westgaliziens. 

t»  Spezielle  Betrachtungen  der  pädologischen  und  geologischen 
Zustände  —  die  klim£rtische  wegen  Mangel  an  Material  zum  Teil 
ausgenommen  —  bilden  den  Inhalt  des  ersten  Teiles  der  Arbeit, 
und  es  werden  darin  eingehend  die  Dorfsiedelungverhältuisse,  der 
Ausbau  des  Dorfes  und  die  Art  und  Weise  der  Bewirtschaftung 
in  den  Hochlandsdörfern  in  den  Jahrzehnten  .1890  —  1910  über- 
haupt besprochen,  ohne  indessen  auf  die  Verhältnisse  der  konkre- 
ten kleinbäuerlichen  Betriebe  einzugehen. 

Im  zweiten  Teil  der  Arbeit  bespricht  der  Verfasser  eingehend 
die  rezenten  Verhältnisse  der  Bodenbestellungstechnik,  ihre  Ent- 
wickelung in  historischer  sowie  in  geographischer  Hinsicht  und 
vergleicht  die  Unterschiede,  die  er  an  einer  konkreten  Anzahl 
kleinbäuerlicher  Betriebe  vergleichend  untersucht  hat.  Besonderes 
Augenmerk  wurde  auf  den  Anbau  von  Winterkorn  gelenkt,  der 
wichtigsten,  ja  bei  der  jüngsten  Generation  sogar  einzigen  Brot- 
frucht der  Zassower  ackerbautreibenden  Bevölkerung. 

Bei  der  Untersuchung  des  Systems  der  Fruchtfolge,  der  Bo- 
dendüngung und  der  mechanischen  Bodenbestellung  bemerkte  der 
Verfasser  vielfach  die  bei  unseren  Kleinbauern  sich  kundgebende 
Neigung,  ihre  Felder  eher  zu  überdüngen,  und  zwar  durchaus 
nicht  in  einseitiger  Weise,  als  sie  auszusaugen.  Dabei  wurde  fest- 
gestellt, daß  sowohl  in  der  Zassowschen  Landschaft  wie  auch 
meistens  im  übrigen  Hügellande  nicht  das  System  der  Bodendün- 
gung, sondern  vielmehr  das  der  Bodenbestellung  gewisse  Mängel 
aufweist,  u.  zw.  in  den  meisten  Fällen  in  kleinbäuerlichen  Wirtschaften; 
diese  Mängel  in  der  Bodenbestellung  bestimmen  hauptsächlich  die 
Höhe  der  Erträge. 

Eingehend  beschäftigt  sich  der  Verfasser  mit  den  mechanischen 
Bodenanbauverhältnissen  mit  Rücksicht  auf  die  innigste  Abhän- 
gigkeit desselben  von  der  Beschaffenheit  und  den  Bedingungen  der 
natürlichen  Lage  des  zu  bebauenden  Grundstückes.  Im  Mittelpunkt 


19 


des  Interesses  steht  aber  die    Frage  nach  der    Art  und   Weise  der 

Entstehuno.  sowie  der  Größe  der  bei  unseren  Kleinbauern   übliclien 

ß  ü  d  e  n  b  e  s  t  e  1 1  u  n  g  s  e  i  n  h  e  i  t. 

Eine  ganze    Reihe  von  direkten    Messungen  über  die  ßodenbe- 

stellungseinheit  weist  den  Grad  der  Zersplitterung  der  techni- 
schen Bodenanbaueinheiten  nach.  Diese  ist  bei  weitem 
größer  als  die  katastral-rechtliche,  d.  h.  hypothekarisch-parzellmäßige 
Bodenzersphtterung  bei  unseren  Bauern  nicht  nur  im  Zassowschen 
Gebiet,  sondern  in  ganz  Westgalizien. 

Die  Einteilung  und  die  innere  Anordnung  des  Bodens  in  die 
Bodenbestellungseinheiten  bildet  bei  unseren  Kleinbauern  die  prak- 
tische Grundlage  bei  Erbschaftsteilungen,  beim  Kauf-  und  Austausch- 
verfahren, sowie  bei  der  Durchführung  des  agrikulturmäßigen 
Landanbaues.  ® 

Die  Größe  der  Bodenbestellungseinheiten  auf  dem  Zassower 
Blateau  schwankt  sogar  bei  den  meisten  wohlhabenden  Großbauern 
innerhalb  der  Grenzen  von  V4  bis  V.  Joch,  ist  also  sehr  gering 
was  aber  keineswegs  ein  größeres  Hemmnis  für  die  Förderung 
und  Intensivierung  einer  gesunden  landwirtschaftlichen  Kultur 
sowie  die  Hebung  der  Ertragsfähigkeit  des  Bodens  bildet.  Die' 
Bedeutung  des  mechanischen  Bodenbestellungssystems  für  die 
EntWickelung  der  Aufeinanderfolge  des  DorfT3odens.  hauptsächlich 
der  Acker,  wurde  speziell  in  dieser  Arbeit  erörtert  ' 

Eingehend  untersuchte  der  Verfasser  die  Aussaatverhältn^sse  der 
verschiedenen  Arten  von  Winterkorn  im  Zassowschen  Gebiet  und 
kommt  zu  dem  Ergebnis,  daß,  je  jünger  und  schlechter  der  Anbau 
•der  gegebenen  Kulturpflanze  ist,  man  mit  desto  größeren  Aussaat- 
mengen für  die  gleiche  Flächeneinheit  rechnen  muß 

Somit  sind  die  Zustände  der  Bodenbautechnik  von  ausschlagge- 
bender Bedeutung  für  die  Entwickelung  der  gesamten  Ackerbau- 
kultur  wodurch  viel  Licht  auf  die  Steigerung  der  Bodenerträge 
geworfen  wird.  *^ 

Mit  den  Problemen  der  Bodenproduktivität  in  den  kleinbäuer- 
lichen Betriebe^m  Zassowschen  und  in  den  übrigen  geographischen 
Gebieten  von  Westgalizien  beschäftigt  sich  der  Verfasser  im  drit- 
ten Teile  seiner  Arbeit,  wo  er  eingehend  die  Bodenertragsteige- 
rung unserer  kleinbäuerlichen  Betriebe  auf  der  Zassower  Höhe  in 
retrospektiver  Weise  an  der  Hand  eines  konkreten  Beispieles 
bespricht.  '■ 


20 

Es  folgen  nun  Zu!>ammenstellungen  über  die  Art  und  den  Grad 
der  Produktivität  des  landwirtschaftlichen  Betriebes  su  wohl  im 
ganzen,  wie  auch  mit  besonderer  Berücksichtigung  des  Ackerbaues 
und  der  Tierzucht  in  der  Anfangs-  und  der  Endperiode  des  Zeit- 
raumes von  35  Jahren  (vor  dem  Ausbruche  des  großen  Krieges), 
wobei  in  eingehender  Weise  die  Wandlungen  in  der  Wirtschafts- 
organisation unserer  kleinbäuerlichen  Betriebe  im  Laufe 
dieser  Zeit  geschildert  werden. 

Der  Verfasser  vergleicht  hier  el)enfalls  die  Verhältnisse  des 
Fortschrittes  der  landwirtschaftlichen  Produktivität  der  Zassower 
Höhe  mit  dem  Fortschritte  der  agrikolen  Produktion  in  demselben 
Zeitabschnitte  in  Preußisch-Polen,  selbstverständlich  soweit  dieses 
Verfahren  zulässig  erscheint.  Ferner  werden  der  Grad,  die  Art  und 
der  Stand  der  allgemeinen  und  speziell  der  agrikulturellen  Pro- 
duktivität der  kleinbäuerlichen  Betriebe  im  Zassowschen  und  in  den 
ebenfalls  kleinbäuerlichen  Betrieben  unserer  Gebirgsbewohner  in 
Podhale,  sowie  in  dem  ausgeprägt  kleinbäuerlichen  Dorfe  Maszkie- 
nice  (Bezirk  Brzesko),  welche  bekanllich  einem  anderen  natürlichen 
Gebiete  im  Kreise  Brzesko  angehört,  sowie  endlich  die  auch 
noch  die  pro  Hektar  berechneten  Körnererträge  der  einzelnen  na- 
türlichen Gebiete  mit  denen  von  ganz  Westgalizien  verglichen. 

Die  Ergebnisse  der  ersteren  Vergleichungen  zeigen  uns  klar, 
daß  der  Fortschritt  in  den  kleinbäuerlichen  Betrieben  im  Zas- 
sowschen innerhalb  des  oben  angegebenen  Zeitraumes  keineswegs 
geringer  ist  als  etwa  im  Posener  Gebiet  in  dem  gleichen  "  Zeit- 
abschnitte und  daß  trotz  des  noch  niedrigen  Niveaus  der  land- 
wirtschaftlichen Produktion  im  Zassowschen  die  Entwickelungs- 
verhältnisse  der  hiesigen  Bodenproduktivität  durchaus  nicht  hoô- 
nungslos  erscheinen,  sondern  vielmehr  zu  den  besten  Hoffnungen 
für  die  nächste  Zukunft  berechtigen. 

Auf  Grund  mühsamer  Berechnungen  bezeichnet  der  Verfasser 
diesen  Fortschritt  unserer  kleinen  und  mittleren  bäuerlichen  Be- 
triebe in  Zassowschen  als  einen  dreifachen  in  den  beiden  Zweigen  der 
landwirtschaftlichen  kleinbäuerlichen  Unternehmungen  bei  entspre- 
chenden gleichzeitigen    Änderungen  in  der  Wirtschaftsorganisation. 

Der  Verfasser  vertritt  den  Standpunkt,  daß  eine  Bestimmung 
der  Größe  der  landwirtschaftlichen  Betriebseinheit,  die  dem  land- 
wirtschaftlich selbständigen  bäuerlichen  Existenzminimum  gleich- 
kommt,   erst  durch    cjründliche    Studien    über   die    Produktion  der 


J 


21 

landwirtschaftlichen  Betriebe  unserer  Bauern,  ferner  durch  exakte 
ziffermäßige  Feststellungen  der  materiellen  Bedürfnisse  derselben 
Bauern  ermöglicht  werde.  Der  Verfasser  ist  sich  dessen  bewußt, 
daß  dieses  Minimum  sich  in  den  verschiedenen  natürlichen  Gebieten 
unseres-  Landes  verschiedenartig  gestaltet;  wenn  wir  nur  die 
gleichen  materiellen  Bedürfnisse  einer  Bauernfamilie  und  den  land- 
wirtschaftliche  Produktivitätstand  in  den  verschiedenen  natürlichen 
Gebieten  Westgaliziens  vergleichen,  wird  uns  klar,  wie  sehr  das 
verschiedenartig  geformte  natürliche  Terrain  die  Unterschiede  in 
der  landwirtschaftlichen  Produktivität  beeinflußt. 

Zur  Veranschaulichung  der  Ergebnisse  des  Studiums  über  die 
Entwickelung  der  agrikolen  Kultur,  sowie  der  rechnerisch  ziffer- 
mäßigen Bestimmung  des  Fortschrittes  der  Produktivität  des  bäuer- 
lichen Betriebes  in  dem  vorkarpatischen  Hügellande  dient  der  erste 
xlnhang  dieser  Arbeit.  In  dem  natürlichen  Gebiete  des  vorkarpa- 
tischeii  Hügellandes  von  Ropczyce  bemerkt  man  in  ähnlicher  Weise 
wie  im  Zassowschen  Gebiet  eine  namhafte  Steigerung  der  land- 
wirtschaftlichen Produktivität  innerhalb  der  kleinbäuerlichen  Be- 
triebe im  Laufe  der  letzten  drei  Dezennien. 

Diese  sehr  große  Steigerung  der  Bodenproduktivität  im  Gebiete 
des  Hügellandes  innerhalb  der  ganz  kleinen  bäuerlichen  Betriebe 
von  zwei  bis  vier  Morgen  Umfang  bringt  der  Verfasser  im  Zu- 
sammenhang mit  der  sehr  intensiv  betriebenen  Viehzucht.  In  ganz 
kleinen  Bauernwirtschaften  (etwa  3  Morgen)  hält  man  ständig  zwei 
Stück  Großvieh  (Kühe)  ein  bis  zwei  Stück  (2  —  6  Monate  alte) 
Ferkel,  15  Hühner  und  3 — 5  Kaninchen.  Dieser  Viehbestand  wird 
ermöglicht  durch  Hinzukauf  von  Heu  und  Klee  sowie  durch  Ver- 
fütterung  von  eigenen  Kartoffeln  in  größerer  Menge  und  die  Tiere 
werden  in  der  Winterszeit  ganz  ausreichend  ernährt;  der  Bauer 
gewinnt  kräftigen  Dünger  in  erheblicher  Menge  und  kann  von 
seinem  Boden  reiche  Ernteerträge  erwarten.  Somit  erweisen  sich 
di5  Klagen  über  die  Düngerarmut,  den  Mangel  an  Zuginventar  und 
die  „enorme"  Bodenzersplitterung,  welche  Faktoren  eine  rationelle 
Wirtschaft  in  zwergartigen  Bauernbetrieben  unmöglich  machen 
sollen,  hier  im  Hügellande  als  völlig  grundlos. 

In  dem  zweiten  Anhange  wird  speziell  in  landwirtschaftlicher 
Hinsicht  das  subtatrine  Podhale  behandelt,  es  werden  hier  ferner 
die  geographischen  Bedingungen  für  rationellen  Landbau  und  für 
Viehzucht    erwoo-en  und  nicht  nur  die    o-eo-enwärtio-en    Boden-  und 


22 

WirtBchaftserträge  des  kleinbäuerlichen  Betriebes  unserer  Goralen 
festgestellt,  sondern  auch  die  Entwickelungslinie  in  der  Steigerung 
der  Boden-  und  Wirtschaftproduktivität  im  Laufe  der  letzten  3 — 4 
Dezennien  gezeigt. 

Auch  hier  hat  es  sich  herausgestellt,  daß  in  dem  natürlichen 
Gebiete  von  Podhale  die  Bodenerträge  und  der  Gewinn,  den  die 
Viehzucht  abwirft,  sich  in  den  bäuerlichen  Betrieben  in  den  letz- 
ten Dezennien  infolge  der  Einführung  der  Düngung  mit  Thomas- 
mehl und  der  größeren  Ausdehnung  der  Kleefelder  beinahe  ver- 
doppelt. 

Besondere  tabellarische  Zusammenstellungen  illustrieren  mittel- 
bar den  Grad  der  Bodenzersplitterung  einerseits  in  dem  subtatrinen 
Gebirgsländchen  Podhale,  sowie  der  anderen  natürlichen  Gebiete, 
die  sich  innerhalb  des  Gerichtsbezirkes  von  Nowy  Targ  gruppie- 
ren —  und  anderseits  den  Grad  der  Bodenzersplitterung  in 
den  hügelländischen  natürlichen  Gebieten  von  Ropczj^ce.  Eine 
nähere  Vergleich ung  der  Zustände  beider  geographischen  Gebiete 
belehrt  uns,  daß  die  s.  g.  Bodenzersplitterung  der  Bauernstel- 
len in  Podhale  viel  weiter  fortgeschritten  ist  als  im  Hügel- 
lande von  Ropczj'ce,  trotzdem  das  erstere  Gebiet  viel  dünner  mit 
ackerbautreibender  Bevölkerung  besiedelt  fst  als  das  letztere.  Auf 
Grund  eingehender  Erwägungen  wird  klar  festgestellt,  inwieweit 
die  geographische  Lage  der  Ackergrundstücke  in  den  beiden  eben 
erwähnten  Gebieten  bei  dieser  Bodenzersplitterung  eine  Rolle 
spielt. 

Es  sei  noch  bemerkt,  daß  eine  z  i  f  f  e  r  m  ä  ß  i  g  e  verglei- 
chende Zusammenstellung  der  Bodenertragfähigkeit  im  Hügel- 
lande von  Ropczyce  ein  kleinbäuerlicher  Betrieb  von  9  Morgen 
(etwa  5  Ha)  Umfang  bei  gleicher  Basis  für  die  Entwickelung  der 
Viehzucht  dem  Landmanne  eine  drei  bis  viermal  günstigere 
Existenzmöfflichkeit  für  seine  Familie  bietet,  als  im  den 
bere^ländischen  natürlichen  Gebiete  von  Podhale  in  einem  ebenfdls 
9  Morien  starken  bäuerlichen  Betriebe. 

2)    Studien   über    die    Entwickelung    der    Agrikultur    des  vorkarpa- 

tischen   Hügellandes. 

Das  vorkarpatische  Hügelland  von  Westgalizien  (bis  zum  San), 
als  Komplex  von  kleinen  eigenartigen  landwirtschaftlichen  Gebie- 
ten   betrachtet,    bildet  im    Vergleiche  zum    kleinpolnisöhen    Flach- 


23 

lande  einerseits  und  zum  Berglande  der  Beskiden  und  der  Tatra 
anderseits,  ein  gut  ausgeprägtes  Ganze,  insbesondere  wenn  wir  die 
natürlichen  Bedingungen  für  die  Entwickelung  der  Landwirtschaft 
ins  Auge  fassen. 

Die  unmittelbare  Nachbarschaft  des  vorkarpatischen 
Hügellandes  mit  den  Beskiden-  und  Tatramassiven  ist  für  die  na- 
türlichen Grrundlagen  der  Entwickelung  der  Landwirtschaft  von 
ebenso  großer  Bedeutung  (Beeinflussung)  wie  die  geographische 
Breiten-  und  Längenlage,  wie  schließlich  die  direkte  und 
indirekte  Entfernung  von  den  nächsten  Binnenmeeren  resp. 
vom  Weltmeere. 

Das  vorbeskidische  Hügelland  in  Westgalizien  im  engeren 
Sinne  (zwischen  beiden  Biaia-Ï'lussen)  erstreckt  sich  in  einem 
schmalen  Gürtel;  dem  gegenüber  weist  das  vorkarpatische  Hügel- 
land in  Mittelgalizien,  welches  sich  in  südlicher  Richtung  an 
die  mittleren  oder  die  niederen  Beskiden  anlehnt  und  zwischen  der 
in  den  Dunajec  und  der  in  den  San  mündenden  Biala  erstreckt 
resp.  mit  Einschluß  des  linken  Sanufers  und  des  Wiarliußgebietes, 
zwei  gut  ausgebreitete  Zonen:  Die  sogenannte  zentrale  vorkar- 
patische Hügellandzone,  die  mächtig  entwickelt  und  in  tiefgefurchte 
Landschollen  gegliedert  erscheint,  erstreckt  sich  nördlich,  und  die 
direkte  s ubbes kidische  Hügellandzone,  die  nicht  so  mächtig- 
entwickelt  ist,  hat  ein  Profil  aufzuweisen,  welches  eher  an  die  be- 
nachbarte Kesseltallandschaft  von  Jaslo-Sanok  und  überhaupt  an 
Flachlandschaft  als  striktes  Hügelland  erinnert. 

Das  vorkarpatische  Hügelland,  welches  zum  Karpate ngebirge 
gerechnet  wird  und  im  großen  und  ganzen  den  gleichen  flyschar- 
tigen  geologischen  Aufbau  wie  die  Beskiden  aufweist,  scheidet 
sich  von  dem  Beskidenmassiv  nicht  nur  durch  Höheunterschiede, 
Modulation  der  Kämme  und  Gipfel  und  die  Mächtigkeit  des  erdi- 
gen verwitterten  Mutterbodens,  resp.  des  Schwemmlandes,  sondern 
vielmehr  durch  das  geologische  Alter  und  in  weiterer  Folge 
durch  den  geomorphologischen  Charakter  der  beiden  Gebilde. 

Das  vorkarpatische  Hügelland  von  Ropczyce  und  Pilzno.  mit 
welchem  wir  uns  in  der  hier  besprochenen  Arbeit  näher  beschäftigen, 
bildet  den  nördlichen  Teil  der  zwischen  der  Wisloka  und  dem 
Wislok  gelegenen  zentralen    Zone    des  oben   genannten    Vorlandes. 

In  diesem  Teile  des  eben  erwähnten  Vorlandes  sind  6  Tvpen 
von  kleinen  natürlichen    Gebieten  zu  unterscheiden.    Die    o^leichen 


24 

Typen  findet  man  auch  im  übrigen  west-  und  mittelgalizischen 
vorkarpatischen  Hiigellande  und  sie  besitzen  eine  gewisse  Bedeu- 
tung für  die  Entwickelung  der  landwirtschaftlichen  Kultur. 

Es  sind  dies  die  Typen  der  kleinen  landwirtschaftlich  geogra- 
phischen Gebiete:  1)  Taldorfgebiete,  2)  flachlandähnliche  Dorf- 
'gebiete,  3)  Kombinationen  von  1)  und  2),  4)  in  Gebirgsbachtälern 
gelegene  Dorfgebicte,  5)  auf  Bergrücken  gelegene  Dorfgebiete,  wo 
sich  auf  Kammrücken  Ackerfelder  erstrecken,  6)  ebensolche  Dorf- 
gebiete, jedoch  mit  Kammrücken,    die  mit  Hochwald  bedeckt  sind. 

Der  erstgenannte  Typus  findet  sich  in  Tälern  der  Wisloka  und 
des  Wisloks,  aber  diese  sind  meistens  zu  eng,  um  der  ganzen 
Dorfsiedelung  mit  allen  Dorffluren  genügend  Raum  zu  bieten. 

Als  zweiter  Typus  sind  diejenigen  Hügellandsdörfer  zu  be- 
zeichnen, die  am  Rande  des  klcinpolnischen  Tieflandes  liegen  und 
zugleich  eine  sehr  ähnliche  Struktur  und  Bodenmorphologie  wie  die 
Tieflandsdörfer  mit  Lehmböden  zeigen.  Es  sind  dies  einige  Dörfer 
zwischen  Ropczyce  und  Rzeszöw. 

Die  dritte  Kombination  von  Tallage  und  sanfter  Randlage  des 
Hügellandes  von  Flachland  tritt  am  ausgeprägtesten  im  Dorfe  Dul- 
czowka  bei  Pilzno  zutage. 

Der  meist  verbreitete  Typus  der  natürlichen  kleinen  Gebiete  im 
Hügellande  ist  derjenige  der  Gebirgsbachtäler  (Brzeziny,  Nie- 
dzwiada,  Zagorzyce  etc.).  Es  sind  dies  an  einem  Bache  gelegene 
Dorfgemeinden,  welche  schon  auf  engem  Räume  des  Dorfgeländes 
eine  große  Verschiedenheit  der  natürlichen  Lage  der  Acker- 
grundstücke aufzuweisen  haben. 

Den  fünften  Typus  bilden  diejenigen  meist  kleinen  Dörfer,  die 
völlig  auf  Bergrücken  und  Berghängen  liegen,  die  Bachtalsohle 
nicht  erreichen  und  sich  hauptsächlich  auf  die  Quellgebiete  der 
Dorfwildbäche  beschränken,  wo  also  die  Kammlinien  in  #uchtbare 
Ackerböden  umgewandelt  sind. 

Den  letzten  Typus  bilden  auch  meistens  kleine  Hügellandsdör- 
fer von  gleicher  Beschaffenheit,  in  welchen  aber  die  Bergkämme 
wegen  ihrer  großen  Steilheit  und  die  oberen  Berghänge  wegen 
ihrer  Bodenbeschaffenheit  mit  Hochwald  bestanden  sind,  wo  also 
das  Ackerland  sich  auf  niedrigeres  Gelände  geflüchtet  hat. 

Alle  diese  hier  besprochenen  kleinen  natürlichen  Gebiete  des 
Hügellandes  stellen  der  Entwickelung  der  Landwirtschaft  eigenartige 
Bedingungen;    mit  einem  gewissen  Vorbehalt  darf  man  behaupten^ 


25- 

daß  je  höher  man  in  der  eben  arfgezählten  Reihe  der  Dorfgebiet- 
typen steigt,  sich  auch  desto  schwieriger  die  landwirtschaftliche 
Bodenertragfähigkeit  gestaltet. 

Obwohl  diese  Gliederung  des  zwischen  der  Wiatoka  und  dem 
Wisiok  gelegenen  Zentralhügellande  gewiß  sehr  zweckmäßig  er- 
scheint, so  kommt  ihr  dennoch  bei  der  Untersuchu-ng  der  natür- 
lichen Bedingungen,  welche  dem  Landbau  gestellt  werden,  lange 
nicht  die  gleiche  einschneidende  Bedeutung  zu  wie  der  Einteilung 
des  kleinpolnischen  Flachlandes  in  eine  gewisse  Reihe  von  kleinen 
natürlichen  landwirtschaftlichgeographischen  Gebieten,  wo  die  ört- 
lichen Unterschiede  schon  in  geringerer  Entfernung  sich  viel  stär- 
ker kundgeben. 

Der  Landbau  ist  hier  im  Gebiete  des  subkarpatischen  Hügel- 
landes in  zirka  80  Prozent  Gehängeanbau,  und  zwar  kommt 
hier  der  mittlere  Teil  der  Hügelgehänge,  der  am  meisten  entwickelt 
ist,  hauptsächlich  in  Betracht.  Diese  Ausbreitung  des  Gehänge- 
anbaues überragt  in  seiner  Bedeutung  für  die  Landwirtschaft 
die  Bedeutung  anderer  natürlicher  Bedingungen  wie  die  Boden- 
inklination gegen  Sonne  und  Wind,  die  Mächtigkeit  des 
anbaufähigen  Erdreiches,  den  physischen  Charakter  der  Ackerkrume 
und  noch  andere  —  ja  es  werden  die  aufgezählten  Bedingungen 
von  dem   Gehängefaktor  sogar  einigermaßen  bestimmt. 

Mit  dem  Gehängeanbau  geht  Hand  in  Hand  die  Form  und  Art 
der  Boden  bestellungsein  hei  t;  im  Hügel-  und  im  Berglande 
werden  die  Furchen  schräg  gezogen,  dagegen  werden  sie  im  Flach- 
lande in   der  Längsrichtung  geführt. 

Im  engen  Zusammenhange  mit  der  für  dieses  Hügelland  cha- 
rakteristischen Bodenbestellungseinheit  und  (fem  Gehängeanbau 
steht  die  Breite  der  kleinbäuerlichen  Grundstücke  und  der  breit- 
gürtelige  Boden  streifen  verlauf  der  Ackerfluren,  der  für 
Gebirgs-  und  Hügelländer  so  charakteristisch  erscheint  gegenüber 
dem  enggürteligen  Bodenstreifen  verlaufe  im  lehmigen 
Flachlaude  von  Zassow  und  dem  südlichen  Teil  des  kleinpolnischen 
Flachlandes  von  Ropcz3^ce  und  Dçbica. 

Was  die  Boden  Zersplitterung  anbetrifft,  so  ist  diese  inner- 
halb der  Kleinbauernhöfe  viel  geringer  im  Hügellande  als  in  Zasso- 
wer  Höhenland,  oder  in  den  lehmig  flachländischen  Dortkom- 
plexen zwischen  Ropczyce  und  Dçbica,  trotzdem  hier  im  Hügel- 
lande   die    agrikole    Dorfbevölkerung  viel  dichter  wohnt    als    dort,. 


26 

Avas  seine  Erklürmig  zum  großen  Teil  in  den  physisch-  und  kul- 
tur-geographischen  Momenten  findet. 

An  der  Hand  der  statistischen  A  n  ba  u  t  ab  eil  en  untersucht 
der  Verfasser  die  morphologischen  Kennzeichen  der  Beetkultur 
(Beetbestellung),  und  es  stellt  sich  dabei  heraus,  daß  die  Hügel- 
landbauern viel  größere  Fortschritte  gemacht  haben  als  die  Flach- 
landbauern, indem  sie  von  engbeetiger  zu  breitbeetiger  und  schließ- 
lich zur  Flachbodenbestellung  übergangen  sind. 

Auf  diese  Weise  wird  die  Untersuchung  über  das  Düngungs- 
verfahren und  die  Fruchtfolgepraxis  der  Hügellandbauern  einge- 
leitet, und  man  gelangt  zu  dem  Schluß,  daß  die  frühere  Einteilung 
der  Dorffluren  in  relativ  gut  gedüngte,  innerhalb  des  Dorfgebietes 
liegende  und  sterile,  außerhalb  der  Hauptdorfsiedelungen  gelegene 
Fluren  heute  nicht  mehr  durchführbar  ist. 

Spezielle  Aufmerksamkeit  widmet  der  Verfasser  den  Aussaat- 
verhältnissen,  was  aus  der  Zusammenstellung  der  Aussaatta- 
bellen hervorgeht;  eine  Vergleichung  dieser  Tabellen  zeigt  uns 
klar,  daß  je  kleiner  die  Aussaatfläche  unserer  Bauern  bei  sonst 
gleich  bleibenden  Bedingungen  ist,  die  Felder  auch  desto  stärker 
besät  werden;  man  bestimmt  hierfür  für  Grundstücke  unter  1000  m' 
Flächeninhalt  die  gewiß  enorm  erscheinende  Menge  von  150  kg 
und  mehr  Aussaatkorn  für  einen  Morgen  (5750  m^),  während 
unser  Hügellandbauer  sich  durchschnittlich  auf  25  kg  Winterkorn 
beschränkt. 

Eine  besondere  Abhandlung  im  Rahmen  der  Arbeit  widmet  der 
Verfasser  der  Gliederung  des  kleinpolnischen  Tieflandes  in  einer 
Reihe  von  kleinen  natürlichen  landwirtschaftlich -geographischen 
Gebieten,  von  denôh  vor  allem  drei  Arten  hervorzuheben  sind:  die 
Tieflandsdepressionsdörfer  im  Süden  des  politischen  Bezirkes  Tar- 
nobrzeg  und  Nisko,  die  Tieflandsplateaudörfer  von  Kolbuszowa 
und  die  lehmigtonigen  AI  lu  vial  n  ieder  u  n  gen  der  Unterläufe 
größerer  karpatischer  Flüsse,  der  Wisloka,  des  San,  des  Dunajec, 
der  Raba  und  die  lehmig  alluvialen  Ränder  der  direkten  Weichsel- 
stromniederung. 

Am  eingehendsten  bespricht  der  Verfasser  die  Produktionsver- 
hältnisse der  6  Morgen  starken  bäuerlichen  Betriebe  in  den  Tief- 
landsplateaudörfern von  Kolbuszowa  wo  auf  drei  verschiedenen 
natürlichen  Bodenterraincn  zahlreiche  kleine  landwirtschaftliche 
Betriebe    zur    wirtschaftlich     selbständigen     Entwickelung    gelangt 


27 


sind,  nämlich  wo  sie  auf  leichten,  aber  nicht  Hugartigen  Sandböden, 
auf  feuchteren  und  stärkeren  Sandbänken  und  schließlich  zum 
Teil  wenigstens  auf  lehmigen  diluvialen  Böden  liegen.  Indem  der 
Verfasser  eingehend  die  Entwickelung  der  Produktions-  und  Pro- 
duktivitätsverhältnisse der  hier  wohnenden  Bauern  bespricht,  be- 
rücksichtigt er  auch  nebenher  die  Wirtschaftsorganisation'  der 
Bauernhöfe  dieser  kleinen  Wirte. 

Ebenso  stellt  der  Verfasser  tabellarisch  ziffermäßige  Übersichten 
über  deu  Ertrag  der  landwirtschaftlichen  Kleinbetriebe  im  Tiefland 
zusammen,  wo  die  Ertragfähigkeit  des  Bodens  bis  heute  so  gering 
ist,  wie  sie  es  früher  war.  In  gleicher  Weise  werden  auch'  die 
Flußniederungsdörfer  untersucht,  welche  die  höchst  entwickelten 
Ertragsverhältnisse  nicht  nur  im  Bereiche  des-  kleinpolnischen 
Tietlandes,  sondern  in  ganz  West  und  Mittelgalizien  aufzuweisen 
haben. 

Die  Untersuchung  über  die  Produktionsverhältnisse  und  Pro- 
duktivität der  einzelnen  natürlichen  Gebiete  innerhalb  des  klein- 
polnischen Tieflandes  zeigt  ein  vier-  bis  fünfmaliges  Schwanken 
m  der  Höhe  der  Produktion  der  einzelnen  Bauernhöfe  im  allge- 
meinen; solche  Unterschiede  in  der  Produktion  treten  in  den  ein- 
zelnen Zweigen   der  Landwirtschaft  noch  viel  stärker  zutage. 

Schließlich  befaßt  sich  der  Autor  mit  der  Klassifikation"  der  na- 
türlichen Gebiete  und  bietet  eine  natürliche  Gruppierung  derselben 
in  größere  Gruppen  verbände,  welche  sich  auf  ganz  Mittel-  und 
Westgalizien  erstreckt  u.id  hauptsächlich  die  natürlichen  Bedingun- 
gen der  Entwickelung  der  Landwirtschaft  und  die  damit  Hand  in 
Hand  gehenden  Unterschiede  in  der  Skala  der  gesamten  Boden- und 
Wirtschaftsertragfähigkeit  ins  Auge  faßt. 


6.  KOLANKOWSKI  LÜDWIK:  Dzieje  chanatu  krymskiego  w  XV 
1  XVI  w.  fOeschichte  des  Khanats  der  Girei- Dynastie)  in  der 
Ar  im  im  XV.  und  XTI.   Jh.). 

Die  Geschichte  des  „Krimschen' Zartums  im  XV.  u.  XVI.  Jh. 
umfaßt  die  Geschichte  der  Krim  vom  Beginn  des  XV.  Jhs.  (Guill 
de  Lanoy  erwähnt  „l'empereur  de  Solhat«,  d.  h.  Krim  vor  1421) 
bis  zum  Tode  Dewlet-Gireis  im  J.  1577,  d.  h.  desjenigen  Khans, 
der  als  letzter  noch    eine    großtatarische    Politik    trieb,    die    Ober- 


28 

heiTschaft  über  sämtliche  Horden  anstrebte,  Kasan,  Astrachan  und 
Nogai  Moskau  gegenenüber  verteidigte  und  der  selbst  noch  (Ibl])  in 
Moskau  war. 

Die  Geschichte  dieses  Zeitraumes  umfaßt  zwei  Phasen  verschie- 
dener politischen  Bestrebungen.  Wenn  auch  den  Tatarenhorden  eine 
geschichtliche  Staatsidee  fremd  zu  sein  schien,  so  sehen  wir  den- 
noch in  der  Geschichte  des  Krimer  Khanats  im  XV.  und  XVI.  Jh. 
eine  Folge  von  Bestrebungen  der  Krimer  Dynastie,  welche  anfangs 
(bis  1500,  genauer  bis  1502/3)  dahin  gingen,  mit  den  Herrschern 
der  goldenen  Horde  in  erfolgreicher  Weise  in  Wettbewerb  zu  tre- 
ten, später  im  Laufe  des  XVI.  Jhs.  das  ganze  Kiptschak  zusammen- 
zuhalten und  dessen  politische  Unabhängigkeit  Moskau  gegenüber 
zu  behaupten. 

Die  bisherige  Anschauung,  daß  die  Kämpfe  der  Gireis  mit  dem 
Khanat  von  Sarai  nur  den  einen  Zweck  hatten,  sich  Unabhängig- 
keit zu  sichern,  erweist  sich  als  gänzlich  unbegründet.  Dieses  Rin- 
gen, das  das  ganze  XV,  Jh.  ausfüllt  (und  durch  das  nicht  nur 
sämtliche  Tatarenreiche,  sondern  alle  Nachbarn,  Moskau,  Litauen, 
Polen  und  die  Moldau  in  Kämpfe  verstrickt  wurden,  ist  ein  Streit 
zwischen  den  Erben  des  Tochtamysch  und  denjenigen  des  Timur- 
Kutiuk,  ein  erbitterter  Kampf  um  die  Vorherrschaft  oder,  besser 
gesagt,  um  die  Alleinherrschaft  auf  dem  ganzen  Territorium  Kip- 
tschak- Dzudzid. 

Dieses  Ringen  ist  die  Folge  der  Machtstellung  der  Erben  des 
Tochtamysch,  Avelche  zum  Teil  selbst  im  nordöstlichen  Gebiet  um 
das  Jahr  1445  des  Zartum  Kasan  und  zum  Teil  unter  tätiger  Mit- 
wirkung Litauens,  welches  seit  dem  Ende  des  XIV.  Jhs.  mit  ihnen 
verbündet  war  und  ihnen  seinen  mächtigen  Schutz  gewährte,  im 
Süden  das  Zartum  Krim  gründeten.  Hingegen  sitzen  die  Tataren 
der  Erben  Timur-Kutluk  seit  dem  Vertrag  mit  Witold  im  J.  1419 
im  XV.  und  XVI.  Jh.  in  den  ihnen  noch  erhalten  gebliebenen  Ge- 
bieten der  Goldenen  Horde,  in  Nogai  und  in  ihrem  Hauptsitzc, 
dem  Zartum  Astrachan. 

Die  politischen  Vorgänge  aller  dieser  Organismen  sind  mitein- 
ander so  innig  verkettet,  daß  es  unmöglich  ist,  eine  Geschichte 
des  Krimer  Khanats  zu  entwerfen,  ohne  auf  die  übrigen  Ereignisse 
einzugehen,  welche  sich  in  dem  ganzen  Steppengebiete  vom  Dnjepr 
bis  über  den  Don  und  die  Wolga  hinaus  in  einer  Richtung  und 
Vom    Oberlauf   der    Oka    und  *  des    Kasans    bis    zur   Mündung   der 


29 

Achtuba  in  anderer  Richtung  erstreckten.  Außerdem  ist  der  Zu- 
sammenhang zwischen  den  politischen  Ereignissen  der  Krim  und 
den  politischen  Interessen  Moskaus,  Litauens  und  Polens  so  innig, 
daß  daneben  die  Beziehungen  der  Krim  zu  der  Türkei  als  ganz 
nebensächlich  erscheinen  müssen,  wenn  man  von  gewissen  Momen- 
ten persönlicher  Natur  absieht. 

Die  erste  Frage,  die  man  in  den  Anfängen  des  Krimer  Khanats, 
stellen  muß,  betrifft  den  vermutlichen  Gründer  des  Khanats.  Ha- 
dschi-Girei.  Diese  bis  heute  nicht  aufgeklärte  Frage  konnte  im  Sinne 
der  Hypothese  von  Siestrzencewicz  entschieden  werden,  es  wurde 
nämlich  in  unwiderleglicher  Weise  nachgewiesen,  daß  die  Gireis 
mit  den  Tochtamysch  identisch  sind.  Diese  Feststellung  ergibt  sich 
vor  allem  aus  polnisch-litauischen  Quellen.  Die  im  Jahre  1506  in 
der  litauischen  Staatskanzlei  auf  Grund  des  Referats  eines  Gesand- 
ten von  Mengli-Girei  aufgezeichnete  „séries'*  der  Zaren  der  Krim, 
mit  denen  die  Herrscher  Litauens  seit  Witold  stets  in  freundschaft- 
lichen Beziehimgen  standen,  zählt  auf  der  einen  Seite  Witold.  Sisr- 
mund.  Kasimir  u.  s.  w..  auf  der  anderen  Tochtam3^sch,  seine  Söhne- 
Bur-Bird}',  Kirem-Birdy,  KaderBirdy  auf;  diesen  folgen  Machmet^ 
Sid-Achmat.  Hadschi-Girei,  Nur-Dewlet,  Mengli-Girei.  Diese  Genea- 
logie findet  Bestätigung  nicht  nur  in  der  in  Polen  verbreiteten  Tra- 
dition (Miechowita  führt  in  seinem  Werke  „De  Sarmatia  asiana 
nachstehende  Reihenfolge  der  Krimschen  Zaren  au:  Tochtamysch, 
ferner  seine  Söhne  Sid  Achmet  und  Hadschi  Girei  -  Menofli  Girei 
u.  s.  w.j,  sondern  auch  noch  in  den  Stammbäumen  der  in  Moskau 
bekannten  tatarischen  Khane  in  den  sogenannten  „RodosJowne 
Knigi";  die  wichtigste  Genealogie  aus  dem  sog.  Storozewski-Klo- 
ster  (aus  einer  Kopenhager  Handschrift  von  Weljanimow-Tschernow 
in  seiner  Arbeit:  „0  Kasimowskich  carjach"  veröffentlicht)."  die  in 
allen  Einzelheiten  mit  den  geschichtlichen,  durch  Dokumente  fest- 
gestellten Tatsachen  vollkommen  übereinstimmt,  führt  einen  über- 
aus wichtigen  Umstand  an.  erklärt  nämlich  den  genealogischen  Zu- 
sammenhang zwischen  Hadschi-Girei  und  Tochtam^'sch.  denn  es 
wird  dann  bemerkt,  daß  Hadschi-Girei  ein  Sohn  des  Dewlet-Birdy 
und  dieser  der  Sohn  des  Tochtamysch  war.  Diese  Feststellung  ist 
für  die  Geschichte  des  Khanats  der  Gireis  von  s^rundle^ender  Bedeu- 
tung  —  es  genügt  darauf  hinzuweisen,  daß  seit  Siestrzencewicz 
und  Czacki  bis  zu  Hruszewski,  der  sich  in  einem  Exkurs  über 
Hadschi-Girei  mit  dieser  Frage  ebenfalls  beschäftigt,  in  der  Wissen- 


30 

Schaft  die  grüßte  Verwirrung  herrschte,  aus  der  man  sich  zu  hel- 
fen suchte,  indem  man  Hadschi-Girei  einfach  mit  Dewlet-Birdy 
identifizierte.  Dies  geschah  im  Widerspruch  mit  dem  ausdrückli- 
chem Zeugnis  der  Chronisten  (es  berichtet  nämlich  der  Chronist 
in  dem  „pojewreinowski  spisok"  nach  der  Abschrift  der  Krasinski's 
P,  S.  17,  Seite  178:  „Dewlet-Birdy  nemnoh  carstwowawszy  na  Car- 
stwie  i  umret"  d.  h.  Dewlet-Birdy  regierte  als  Zar  nur  ganz  kurz 
und  starb:  diese  Nachricht  wird  bestätigt  durch  den  zeitgenössi- 
schen Reisenden  Schiltberger,  welcher  angibt,  daß  Dewlet-Birdy 
nur  drei  Tage  regierte). 

Dewlet-Birdy,  der  uns  übrigens  aus  Dokumenten  im  Codex 
Vitoldi  und  von  Sborn.  Tizenhausen  bekannt  ist  und  der  in 
der  Genealogie  des  Storo^ewer  Klosters  als  Stifter  der  Familie  Gi- 
rei  angegeben  wird,  gewinnt  volle  Bedeutung  durch  das  Zeugnis 
Stryjkowski's,  der  in  Reimen  die  Machtstellung  Litauens  zu  Witolds 
Zeiten  folgendermaßen  besingt:  „In  jenen  Jabren  herrschte  Litauen 
über  die  Tataren,  und  Witold  gab  den  Perekoper  Tataren  zwei 
Sultane  und  dann  setzte  er  Dewlet-Kir  ej,  auch  den  Fürstensohn 
Mahomet  auf  den  Thron  von  Kirkor«. 

Wenn  wir  mit  diesem  außerordentlich  wichtigen  Umstand  bei 
Stryjkowski,  welcher  Dewlet-Birdy  einfach  als  Dewlet-Kirei  bezeich- 
net, und  diesem  auf  dem  Thron  von  Kirkor,  d.  h.  der  Krim.  Mach- 
met folgen  läßt,  noch  weitere  Beweise  zusanmcnstellen,  nämlich 
den  Bericht  aus  der  Chronik  (Jewreinowski  spisok  P.  S.  17,  Seite 
395:  nach  dem  Tode  Dewlet  Birdys  baten  die  Tataren  Witold  um 
einen  Zaren  und  er  gab  ihnen  Machmet")  und  das  Zeugnis  Wi- 
tolds in  seinen  Briefen  an  der  Hochmeister  des  Deutschen  Ordens 
und  an  den  Kaiser  Sigmund  aus  den  Jahren  1427  und  1429  (Co- 
dex Vitoldi  n.  1270  und  1380)  sowie  mit  den  Äußerungen  Mengli- 
Girei's,  welcher  mehrmals  den  Großzaren  Machmetie  als  seinen 
Oheim  (diadia  nasz)  bezeichnet,  so  gewinnen  wir  dieselbe  Reihen- 
folore  von  Herrschern,  wie  sie  im  J.  1506  in  der  litauer  Kanzlei 
aufgezeichnet  wurde.  Nach  dem  Sohne  des  Tochtamysz.  welcher 
hier  übergangen  wird,  da  er  zu  kurz  regiert  hatte,  also  nach  Dew- 
let-Birdy oder  Dewlet-Girei,  herrschte  zuerst  sein  wahrscheinlich 
ältester  Sohn  Machmet  und  diesem  folgten  dessen  Brüder  Sid-Achmet 
und  Hadschi  Girei  Die  Unklarheit  in  der  Geschichte  des  Krimer 
Khanats  in  dem  Zeitraum  1430  — 1450  ist  durchaus  nicht  zufällig, 
sondern  vielmelir  die  Folge  einer  großen  Katastrophe,  welche  nach 


31 

dem  J.  1430  über  den  Zaren  Maehmet  hereingebrochen  war.  (Im 
September  1429  schrieb  über  ihn  Witold  an  Kaiser  Sigmund:  „Kai- 
ser Machmet,  mein  Freund,  schreibt  mir,  wie  es  ihm  gelungen  ist, 
das  ganze  Zarenreich  an  sich  zu  bringen  und  wie  er  jetzt  über  die 
gesamte  Horde  herrscht".  (Cod.  V.  1380). 

Der  Nachkomme  des  Tochtamysch,  Zar  Machmet  „der  Große"  (Ul 
Machmet)  wurde  von  dem  Nachfolger  Timur-Kutiuks,  Machmet  dem 
Kleinen  Kitsehi-Machmet  gestürzt;  über  die  Krim  zog  Ut  Machmet  hie- 
rauf durch  die  russiche  Ukraine,  und  drang  bis  gegen  Nischnij  Nowgo- 
rod und  in  die  Gegenden  von  Kasan  vor,  wo  sein  Sohn  Mamutek  das 
Zartum  von  Kasan  gegründet  hatte  und  wo  er  auch  endlich  von  der 
Hand  dieses  Sohnes  fiel.  Ülier  die  Goldene  Horde  herrschen  dann 
die  Nachfolger  Timur-Kutîuks  das  ganze  XV.  Jh.  hindurch,  also 
der  uns  bereits  bekannte  Enkel  Timur-Kutluks,  Sohn  des  Zaren 
Temir,  Kitschi-Machmet,  nach  ihm  dessen  Sohn  Achmet,  und  die- 
sem folgten  auf  dem  Thron  seine  in  Litauens  Geschichte  so  wohl- 
bekannten Söhne,  die  Zaren:  Murtosa,  Sid-x\chmat  und  Schieb- Ach- 
mat  (in  Polen  gewöhnlich  Schach-Achmet  genannt). 

Die  Nachfolger  des  Tochtamysch  behaupten  nur  die  Gebiete  in 
der  tatarischen  Ukraine,  in  Kasan  und  in  der  Krim,  wo  sich  zwei 
Brüder.  Sid  Achmet  und  Hadschi-Girei,  Söhne  des  Dewlet-Girei  in 
erbitterter  Weise  bekämpften. 

Durch  diesen  mehr  als  zwanzig  Jahre  lang  dauernden  Kampf 
zwischen  Hadschi-Girei  und  Sid-Achmet  (welcher  bislang  irrtümli- 
cherweise für  den  Zaren  der  Goldenen  Horden  galt^  und  der  end- 
ofültig  über  die  Herrschaft  der  Linie  des  Hadschi-Girei  in  der  Krim 
entschied,  wird  die  Geschichte  der  Krim  eng  mit  der  Geschichte  der 
Geschichte  Litauens  verknüpft. 

In  diesem  Zeiträume,  wo  sich  in  Litauen,  zuerst  in  dem  Jahr- 
zehnt 1430  —  1440  Kasimir  und  Michajiuszka  bekämpften,  sind  die 
Beziehungen  Swidrygieilos  zu  Machmet,  aber  auch  zu  dem  Neben- 
buhler Hadschi-Gireis,  Sid-Achmet,  welcher  übrigens  bei  ihm  in 
Litauen  Schutz  und  Zuflucht  sucht,  sehr  eng.  Durch  Swidrygieilos 
Mitwirkung  gelingt  es  auch  Sid-Achmet,  im  J.  1433  sein  väterli- 
ches Erbe  anzutreten.  (In  den  von  Dr.  Halecki  veröffentlichten  Ma- 
terialien aus  dem  Inventar  J.  Zamojski's,  Seite  73  findet  man  ei- 
nen aus  Kiew  vom  10.  November  1433  datierten,  an  den  König 
gerichteten  Brief,  in  welchem  wir  lesen:  „Sedachmatum,  caesaris 
Tartarorum    filium.  quem   in  paterno  solio  nuper  locavit,  sibi  auxi- 


32 

lio  fore").  Es  war  mithin  kein  Zufall,  daß  sich,  wie  uns  die  Chro- 
nik von  Bychowiec  berichtet,  später  auch  Hadschi-Girej  nach  Li- 
tauen ri lichtete,  selbstverständich  zu  Zygmunt  Kiejstutowicz,  wel- 
cher ihm  Lida  einräumte.  Als  nun  nach  der  Übernahme  Litauens 
durch  Kazimierz  sich  Michajluszka  Z^'^gmuntowicz  zum  Kampfe  um 
sein  väterliches  Erbe  aufraft'te,  wurde  er  von  Sid-Achmet  in  nach- 
drücklicher Weise  unterstützt  (die  große  Kriegszüge  Sid-Achmats  mit 
Michal  gegen  Kiew,  Nowgorod  Siewierski,  Starodub,  Brjausk 
und  der  Zug  des  Königs  im  Sommer  1449  gegen  Siewiersk).  Der 
König  setzte  also  seinen  ganzen  Einfluß  für  den  Nebenbuhler  Sid- 
Achmats  ein,  und  es  sollen  denselben  auch  litauische  Truppen 
nach  der  Krim  gebracht  haben.  Zwar  suchen  die  Gegner  des 
Königs  in  Litauen  (mit  Gaschtowt  und  Radziwiü  an  der  Spitze) 
immer  noch  mit  Hilfe  Sid-Achmats  (mit  welchem  Radziwiil  im  J. 
1452  ein  Bündnis  schließt  und  welchen  er  zum  Zug  nach  Podolien 
aufhetzt)  zu  schaden,  aber  der  Bund  des  Königs  mit  Hadschi-Girei 
führt  zu  einer  vollständigen  Niederlage  Sid-Achmats,  so  daß  dieser 
sich  gezwungen  sieht,  sich  der  Rache  seines  glücklicheren  Neben- 
buhlers zu  entziehen  zu  seinen  litauischen  Bundesgenossen  (nach 
Kiew)  zu  flüchten,  welche  ihm  vollen  Schutz  gewährleisten. 

Auf  die  Nachricht  hin,  daß  Sid-Achmet  nach  Kiew  gekommen 
sei,  wurde  vom  König  sofort  der  Wojewode  Andrzej  Odro- 
w^z  dorthin  mit  dem  Auftrag  geschickt,  den  Zaren  nach  Po- 
len zu  bringen.  Der  Auftrag  erwies  sich  als  unausführbar,  denn 
der  Statthalter  von  Kiew,  Fürst  Semen  Olelkowicz,  lehnte  die  Aus- 
lieferung Sid- Achmets  ab.  Es  kam  aber  endlich  doch  dahin,  daß 
Sid-Achmat  ins  Gefängnis  in  Kowno  gebracht  wurde,  und  der  mol- 
dauer  Wojewode  Stefan  wurde  durch  einen  besonderen  Vertrag 
verpflichtet,  die  Söhne  Sid-Achmads  bei  sich  zu  internieren,  in  ein 
„strenges  und  verläßliches"  Gewahrsam  zu  bringen  und  niemandem 
auszuliefern,  nicht  an  Litauen,  nicht  an  die  Türkei  oder  an  Ungarn, 
sondern   nur  über  besonderes  Verlangen  an  Polen! 

Infolge  dieser  Katastrophe  Sid-Achmats  (von  welchem  der 
wohlunterrichtete  Miechowita  sagt,  daß  der  Enkel  von  Tochtamysch 
„Szyd-Achmet  czar  regnare  voluit,  sed  Adzi-Kerei  czar  expulit  eum 
et  ipsemet  pro  eo  regnavit")  fiel  die  ganze  Krim  an  Hadschi-Girei. 
Auf  diese  Weise  gelang  es  Hadschi-Girei,  der  bis  dahin  nur  über 
den  südöstlichen  Streifen  der  Krim,  —  Kirkor  und  Solhat  —  ge- 
herrscht hatte,    mit  Hilfe  des  offiziellen  Litauen    und    Polen    (nach 


33 

Dîugosz)^  seine  Herrschaft  über  die  ganze  „Horde"  auszudehnen. 
Seine  Nachfolger  behaupteten  sich  auf  dem  K rimer  Thron. 

Die  Grundlage  dieses  Zartums  (der  Herrscher  führte  den  Titel 
„freier  Zar«)  bildete  die  Herrschaft  über  vier  Auls,  Schirin,  Barin, 
Argin  und  Mangit,  welche  bis  dahin  selbständig  regierenden  Für- 
sten unterstanden.  Von  diesen  Geschlechtern  schlugen  sich  anfangs 
auf  Hadschi-Gireis  Seite  nur  die  Schiriner  und  Bariner,  aber  auch 
unter  diesen  fand  er  nicht  bei  allen  Anerkennung,  da  ein  Teil  der 
Schiriner  zu  Sid-Achmat  hielt,  während  sich  für  ihn  nur  der 
Häuptling  des  Stammes  Fürst  Iminek  mit  aller  Entschiedenheit  ein- 
setzte, der  nach  Hadschi-Gireis  Tode  zehn  Jahre  lang,  während  die 
Söhne  des  Verstorbenen  um  die  Herrschaft  stritten,  die  Verwaltung 
der  Krim  mit  mächtiger  Hand  führte. 

Die  Häuptlinge  dieser  vier  Stämme  sind  seine  Karatschi's.  d.  h. 
seine  ersten  Berater,  unter  denen  der  Schiriner  und  der  Bariner 
größeres  Ansehen  genossen.  Ihre  Zustimmung  erholt  sich  der  Zar 
bei  jedem  größeren  Unternehmen.  Über  die  wichtigsten  Angelegen- 
heiten, z.  B.  über  Bundesverträge  hat  die  Versammlung  sämtlicher 
Häuptlinge  der  Auls,  also  sämtlicher  Dynasten,  zu  entscheiden. 
Eine  solche  Versammlung,  „Landduma",  ist  uns  aus  einem  Berichte 
moskowitischer  Gesandten  bekannt. 

Das  Amt  der  ßurgkommandanten  (Perekop,  Kirkora,  Otschakow, 
Kozlow,  Krim)  führen  Wojewoden,  Statthalter  (Begs)  des  Zaren;  als 
Beamte  sind  ihnen  beigegeben  (seit  dem  XVI.  Jh.,  seitdem  Sahib- 
Girei  ansässiges  Leben  und  Beschäftigung  mit  Ackerbau  angeordnet 
hattej  Amin,  Kadi,  Burg-Aga  und  Diak.  Diese  Amter,  besonders  aber 
die  Hof-  und  Kanzleiämter  Avurden  an  der  Wende  des  XV.  und 
XVI.  Jhs.,  oft  in  die  Hände  von  Italienern  gelegt,  so  daß  diese  in 
vielen  Fällen,  wie  z.  B.  August  Garibaldi,  auf  die  Diplomatie  der 
Zaren  mußgebenden  Einfluß  gewannen. 

Die  Zusammensetzung  der  Bevölkerung  und  die  Art  ihrer  Be- 
schäftigung ersieht  man  am  besten  aus  dem  von  Dewlet-Girej  erlasse- 
nen Jarlyk:  An  sämtliche  Einwohner  der  Großen  Horde  rechter  und 
linker  Hand!  Den  mächtigen  Wojewoden,  Hunderttausendmännern 
den  vortrefflichen  Kennern  des  Gesetzes  und  Glaubenslehrern  und 
deren  Verehrern,  den  Kanzleischreibern,  Handwerkern  und  dem  ge- 
samten großen  Volk  der  Horde  wird  hiermit  kundgegeben  u.  s.  w. 

Nachdem  nun  das  Geschlecht  der  Girei-Tochtamvsch  seine  Herr- 
schaft  im    Zartum   Krim  mit  Litauens  Hilfe  befestigt  hatte,  wurde 

Bulletin  I— II.  3 


34 

sofort  das  alte  Programm,  der  Kampf  mit  den  Nebenbuhlero.  den 
Timur-Kutluks  aufgenommen. 

Doch  bald  wurden  sie  durch  die  Kämpfe,  welche  nach  Hadschi- 
Gireis  Tode  zwischen  den  Söhnen  desselben  (Nur-Dewlet,  Izdemir, 
Ajdar.  Mengli-Girei)  um  die  Erbschaft  ausbrachen,  daran  gehindert, 
in  beachtenswerter  Weise  in  den  Gang  der  Ereignisse  in  den  ost- 
europäischen Steppen  einzugreifen. 

Auf  Grund  genuesischer  Akten  aus  Kaffa  sind  wir  in  der  Lage, 
diese  Kämpfe  genau  zu  verfolgen,  und  wir  sehen,  daß  die  Timur- 
Kutiuks  mit  Waffengewalt  in  der  Krim  eingreifen.  Einen  Wende- 
punkt in  diesen  Kämpfen  bildet  das  Erscheinen  von  türkischen 
Trupj^en  in  der  Tauris  und  die  Besetzung  Kaffas  im  J.  1475.  Un- 
ter ihrem  Schutz  besteigt  den  Thron  Mengli-Girei  (1478);  doch 
schon  als  Vasall  der  Osmanen,  die  übrigens  ihre  Herrschaft  auf  den 
Besitz  von  Häfen  Kaffa  vmd  Asow  beschränken. 

Als  nun  Mengli-Girei  nach  diesen  langjährigen  inneren  Wirren 
die  Herrschaft  im  Zartum  Krim  übernommen  hatte  stand  er  einer 
gänzlich  veränderten  politischen  Situation  in  Osteuropa  gegenüber. 
Da  nun  die  Krim  infolge  des  Bürgerkrieges  als  maßgebender  Fak- 
tor aus  den  diplomatischen  Kombinationen  als  ausgeschaltet  gel- 
ten mußte,  war  Litauen  in  die  Zwangslage  gekommen,  sich  nach 
einem  anderen  Bundesgenossen  zum  Schutz  gegen  Moskau  umzu- 
.sehen,  da  es  gegen  den  Vertrag  vom  31.  August  1449  aus  den 
Handelsgebieten  der  nördlichen  ruthenisclien  Republiken  Pskow 
und  Nowgorod  hinausgedrängt  worden   war. 

Zur  Abwehr  dieser  von  Iwan  HL  in  den  Jahren  1470  — 1480 
in  Angriff  genommenen  Aktion  schließt  Litauen  mit  den  Timur- 
Kutluks,  besonders  aber  mit  dem  über  die  Große  Horde  herrschen- 
den Zaren  Achmat  im  J.  1471  eine  Koalition,  welche  zu  zwei 
Kriegszügen  in  den  Jahren    1472  und  1480  führte  * 

Moskau  setzte  diesem  Bündnis  den  Vertrag  mit  der  Krim  in  J. 
1480  entgegen,  welcher  mit  Rücksicht  auf  die  Nebenbuhlerschaft 
Litauens  von  Wert  sein  und  zur  Befestigung  der  Stellung  der  Gi- 
rei-Dynastie  wesentlich  beitragen  mußte,  wenn  auch  schon  der 
Kampf  zwischen  den  Tatarendynasten  einen  großen  Vorteil 
für  Moskau  bedeutete,  da  hiedurch  das  Verhältnis  der  politischen 
Abhängigkeit  des  moskowitischen  Staates  von  Sarai  gelockert  wurde. 

Das  auf  diese  Weise  hergestellte  politische  Gleichgewicht  der 
Machtverhältnisse:  Litauen   und  die  Achmatiden  einerseits,   Moskau 


J 


35 

und  die  Grireideii  anderseits  erfuhr  gegen  das  Ende  des  XV.  Jhs. 
ujid  in  den  ersten  Jahren  des  XVI.  Jh.  eine  entscheidende  Verschie- 
bung zugunsten  Moskaus  durch  Anschluß  der  Moldau.  Das  Mißlin- 
gen des  Kriegszuges  der  Jagellonen  in  die  Schwarzmeergebiete,  wo 
Litauen  im  Bund  mit  den  Tataren  Achmats  einen  entscheidenden 
Schlag  gegen  die  Krim  führen  sollte  (und  der  durch  die  litauische 
Opposition  und  den  unglückseligen  Ausgang  des  Unternehmens  auf 
polnischer  Seite  in  verhängnisvoller  Weise  vereitelt  wurde,  entschied 
endgültig  über  die  Schicksale  Osteuropas,  vor  allem  über  die  Ge- 
schicke der  Goldenen  Horde.  Die  Katastrophe  Schieb- Achmats  1502/3 
und  dessen  Vertreibung  durch  Mengli-Girei  nach  Litauen  bilden  den 
letzten  Akt  in  der  jahrhundertelangen  Tragödie  der  tatarischen 
Steppen,  in  dem  Ringen,  welches  mit  der  Schlacht  bei  Worskla 
1399   beginnt    und  mit  der  Schlacht  bei  Kiew  1503  schließt. 

Mengli-Girei  herrschte  nun  auch  über  die  Goldene  Horde  und 
seine  Nachfolger  führten  nun  den  Titel:  „Mächtige  Zaren  der  Gro- 
ßen Horde".  Aber  als  nun  die  Zeit  kam,  wo  ihre  Herrschaft  unter 
den  Tataren  gefestigt  erschien,  erkannten  sie  zu  ihrem  Entsetzen, 
daß  sie  sich  vor  der  Macht  Moskaus  beugen  mußten.  Die  mosko- 
witischen  Herrscher,  welche  früher  sich  der  Oberhoheit  der  tatari- 
schen Zaren  als  „Knechte  der  Zaren"  hatten  unterordnen  müssen, 
wurden  jetzt  so  mächtig,  daß  sie  ihre  gierige  Hand  nach  dem 
Besitz  der  Krim  ausstreckten.  Die  Abwehr  dieser  Übergriffe  erschien 
als  eine  unabweisbare  Notwendigkeit  und  die  erste  Anregung  hiezu 
ging  von  der  älteren  Tochtamysch-Linie  aus. 

Schon  im  J.  1506  zeigen  sich  Kasan  und  die  Krim  bereit, 
mit  Litauen  einen  Bund  gegen  VVasil  zu  schließen.  Wie  die  poli- 
tische Lage  mit  einem  Schlage  verändert  erscheint,  ersehen  wir 
daraus,  daß  Mengli-Girei  als  Vorstand  aller  Tataren  die  Jarlyks 
des  Tochtamysch,  Hadschi-Girei  und  Nur-Dewlet  bestätigt  und  die 
Oberhoheit  Litauens  in  den  früher  unter  Kiptschaks  Herrschaft 
stehenden  ruthenischen  Gebieten  anerkennt. 

Dieses  Bündnis  Litauens  mit  der  Krim  wurde  dann  1512  und  1519 
durch  Iwan  Hornostaj  mit  Mengli  und  Achmet-Girei.  im  J.  1535  von 
Onikiej  Hornostaj  mit  Sahib-Girei,  1552  von  Alexander  Wkdyka  mit 
Dewlet-Girei  erneuert,  bildete  Avährend  des  ganzen  XVL  Jhs.  die  Basis 
der  Machtverhältnisse  in  Osteuropa,  und  so  gelang  es  den  Erben 
Gireis,  das  ganze  Kipschak-Gebiet  in  ihre  Gewalt  zu  bekommen. 
Infolge  dieser  Anlehnung  an  Litauen  gelang   es    den   Gireis.  ge- 

3* 


36 

geil  den  Willen  der  Moskauer  Herrscher,  Kasan  in  ihre  Gewalt  zu 
bekoninien,  ja  sie  wurden  so^^ar  nach  Astrachan  lüstern.  Doch  Moskau 
schlief  nicht,  denn  es  brach  über  Machniet- Girei  im  J.  1523  eine 
Katastrophe  herein  und  er  wurde  von  den  Nogaier  Mursen  samt 
seinen  Srdmen  ermordet  und  die  Moskauer  Zaren  setzten  in  Kasan, 
die  in  ihrem  Solde  in  Meschtschera  (in  dem  sog-.  Kasimower  Zartum) 
stehenden  kleinen  tatarischen  Fürsten,  Eiiljel  und  Urenkel  Achmats. 
die  Timur-Kutiuksals  Herrscher  ein,  wodurch  selbstverständlich  diese 
Gebiete  in  politische  Abhänfi:igkeit    von    Moskau    gebracht   wurden. 

Die  unausgesetzt  geführten  Kämpfe  Moskaus  mit  der  Krim,  wel- 
che auch  \vährend  der  Minderjährigkeit  Iwans  IV.  nicht  einschlie- 
fen, führten  in  dem  Zeiträume  von  1520  bis  1554/5  zur  Eroberung, 
von  Kasan  im  J.  1552,  von  Astrachan  im  J.  1554  und  zur  Unter- 
werfung der  Nogai-Tataren  im  J.  1555.  Die  von  den  Krimer  Zaren 
Sahib  und  dann  Dewlet  Girei  mehrmals  geführten,  mit  Waffengewalt 
unternommenen  Interventionen  und  ihre  Züge  gegen  Moskau  waren 
nicht  geeignet,  die  Gefahr,  w^elche  von  Moskau  aus  über  die  Tataren 
hereinbrechen  mußte,  abzuwenden,  vielmehr  sah  sich  Iwan  der  Grau- 
same gerade  deshalb  veranlaßt,  nachdem  er  mit  jenen  Zaren  fertig 
gew(jrden  war,  jetzt  einen  entscheidenden  Schlag  gegen  die  Krim 
zu  führen  (Die  Kriegszüge  Adaschew's  und  Wisniowiecki's). 

Das  Eingreifen  Zvgmunt  Augusts  in  Livland,  durch  welches  sich 
Moskau  genötigt  sah,  für  längere  Zeit  auf  seine  Politik  in  den 
Schwarzmeergebieten  zu  verzichten  und  seine  vollste  Aufmerksam- 
keit der  baltischen  Aktion  zuzuwenden,  schob  die  Entscheidung  in 
der  Krim  hinaus.  Die  hiedurch  geschaffene  Erholungspause  wird 
sofort  benützt,  um  ein  neues  Schutz-  und  Trutzbündnis  mit  Litauen 
und  Polen  zu  schließen,  das  natürlich   gegen    Moskau    gerichtet    ist. 

Litauen  gewann  durch  dieses  Bündnis  nicht  viel,  die  Krim  errang 
manchen  glänzenden  Erfolg.  So  gelang  es  den  Tataren,  Iwan  IV.  zur 
Zahlung  eines  Tributs  zu  zwingen,  und  im  J.  1471  wurde  Moskau  von 
Dewlet  eingeäschert.  Indem  nun  Moskau  durch  Kämpfe  mit  Litauen 
gefesselt  war,  konnte  das  Krimer  Tatarenreich  wirtschaftlich  erstar- 
ken, da  die  moskauer  Gefahr  zweihundert  Jahre  lang  abgewendet 
blieb.  Zar  Dewlet  wurde  so  mächtig,  daß  sogar  der  große  König  Stefan 
Bathory  (bei  dessen  Wahl  Dewlet-Girei  mitgewirkt  hatte)  ihm  für 
den  Weiterbestand  des  Bündnisses  gegen  Moskau  im  J.  1578  durch 
Taranowski  eine  namhafte  Geldunterstützung  anbot.  - 


37 


7       KOT  STAXISfcAW:    »Andrzej  Frycz  z  Modrzewia.  Zycie  i  dzia}al- 
nosc«    André  Frycz  Modrzewski.  Sa  rie  et  son  oenvrej. 

En  travaillant  sur  la  genèse,  l'analyse  comparée  et  Tinfluence 
des  idées  politiques  de  Modrzewski  l'auteur  s'est  heurté  à  de  gran- 
des difficultés  résultant  du  peu  de  lumière  que  l'on  possède  sur  les 
conditions  de  la  vie  et  du  développement  du  grand  écrivain.  Les 
biographies  connues  jusqu'à  présent  (Ossolinski,  Malecki,  Knapinski 
et  Dylewski)  sont  trop  générales  et  de  date  trop  ancienne,  elles 
proviennent  de  l'époque  où  la  connaissance  bornée  que  l'on  avait 
des  sources  historiques  du  XVI  siècle  ne  permettait  pas  de  mettre 
en  relief  la  proche  connexité  existant  entre  l'activité  littéraire  de 
Frycz  et  les  principales  tendances  de  politique  et  de  civilisation 
du  siècle  des  Sigismonds.  Ces  dernières  années  ont  vu  paraître  des 
notes  biographiques  de  Car,  Miaskowski  et  AYarmiriski,  mais  ce 
n'est  que  par  quelques  détails,  qu'elles  ont  contribué  à  mieux  saisir 
la  vie  de  Frycz.  En  plus,  on  trouve  beaucoup  d'erreurs,  qu'il  fau- 
drait corriger,  dans  toute  la  littérature  scientifique  s'occupaut  de 
Modrzewski  sans  même  «n  excepter  les  publications  récentes. 

C'est  ainsi  que  s'est  imposé  un  nouveau  travail  destiné  à  fixer 
la  biographie  de  Frycz;  en  réunissant  l'ensemble  des  matériaux 
accessibles,  on  devrait  chercher  à  découvrir  les  rapports  existant 
entre  les  phases  particulières  de  sa  vie,  de  son  activité  et  la  si- 
tuation politique  générale  de  sa  patrie  et  en  ce  faisant,  définir  le 
rôle  historique  joué  par  l'écrivain  et  par  son  oeuvre.  Notre  travail 
s'efforce  de  remplir  la  lacune  existante  et  d'apporter  un  tableau 
complet  de  la  vie  et  des  travaux  politiques  et  littéraires  de  Frycz, 
ayant  pour  fond  les  événements  et  courants  de  l'époque;  pour 
}■  arriver  nous  nous  servons  des  matériaux  contenus  dans  ses 
ouvrages,  dans  ceux  de  ses  adversaires,  dans  la  correspondance  de 
l'époque  et  dans  des  documents  pris  en  considération  pour  la  pre- 
mière fois.  Une  partie  de  ces  informations  provient  de  sources 
manuscrites. 

On  pourrait  résumer  les  derniers  résultats  de  cette  étude 
comme  il  suit:  Fr3"cz  reçut  son  instruction  humaniste  lors  de  son 
séjour  à  Cracovie;  étant  employé  dans  la  chancellerie  du  primat 
Laski  il  apprit  à  connaître  la  vie  politique,  la  jurisprudence,  la  lé- 
gislation, les  finances  et  les  usages  de  la  diète,  ce  qui  fortifia  sa 
tendance  à  travailler  sur  la  réforme  de  la  vie  politique    et    sociale 


38 

dans  la  République,  Faisant  partie  de  la  inaisun  du  jeune  Jean 
Laski,  il  devint  son  ami  et  vécut  ainsi  dans  une  atmosphère  im- 
prégnée de  l'influence  d'Erasme  de  Rotterdam  (chap.  I.). 

Frycz  partit  à  l'étranger  pour  les  affaires  de  Jean  et  Jarosiaw 
Laski,  il  passa  près  de  10  ans  on  de  continuels  voyages  tout  en  re- 
venant fréquemment  dans  sa  patrie.  Il  séjourna  principalement 
à  VVittcmberg  et  à  Nuremberg  où  il  se  trouva  à  même  de  connaî- 
tre la  vie  politique  et  religieuse  de  l'Allemagne  contemporaine  et 
de  participer  en  personne  aux  congrès,  aux  discussions  et  aux  en- 
tentes religieuses  qui  y  eurent  lieu,  (chap  II.) 

Revenu  au  pays,  il  entra  en  rapport  avec  les  humanistes  de 
Cracovie,  et  ayant  gagné  leur  appui  fit  son  apparition  comme  pu- 
bliciste  dans  la  question  de  la  capitation,  suivant  ainsi  une  direc- 
tion parallèle  à  l'action  de  la  diète  conduite  par  la  chancellerie 
royale  iHozyus).  (chap.  III.) 

La  convocation  du  Concile  de  Trente  lui  fournit  une  occasion 
de  demander  la  réforme  de  la  vie  religieuse  et  confessionnelle, 
à  laquelle  il  pensait  arriver  en  transigeant  Pour  atteindre  à  cette 
réforme  universelle  de  toute  l'Eglise  Polonaise  il  proposait  sa  ré- 
partition en  plusieurs  Eglises  particulières.  Ayant  eu  connaissance 
des  essais  d'entente  faits  en  Allemagne  (l'Intérim  d'Augsbourg)  et 
en  Bohême  îles  Calixtains)  lors  de  ses  deux  grandes  ambassades 
(1547  à  1550),  il  fut  encore  plus  convaincu  de  ja  possibilité  d'une 
telle  réforme  générale,  ichap.  IV.) 

Comme  résultat  de  ces  tendances  réformatrices  dans  la  politique 
et  la  question  de  l'Eglise,  Modrzewski  résolut  de  publier  deux 
grands  ouvrages  en  1551.  Il  ne  fit  pourtant  alors  paraître  que 
l'ouvrage  politique:  „De  Republica  emendanda"  rempli  d'idées  et 
de  projets  originaux,  sans  s'appuyer  sur  les  opinions  réformatrices 
de  la  noblesse  contemporaine.  Tout  au  contraire,  il  garda  son  pro- 
gramme et  son  indépendance  critique  envers  le  parti  réformiste  de 
l'époque,  ainsi  qu'on  put  le  voir  après  la  diète  de  1553.  Ce  n'est 
qu'en  1554  qu'il  réussit  à  faire  paraître  son  ouvrage  sur  l'église 
dans  lequel  il  proposait  un  programme  minimum  de  réformes,  tout 
en  reflétant  les  opinions  d'un  cercle  influent  de  prélats  et  de 
laïques.  Cet  ouvrage  n'avait  pas  encore  paru,  qu'il  souffrait  déjà 
d'   une  campagne  dirigée  contre  lui  par  Hozyus.  (chap.  V,j 

Afin  de  préparer  la  Mission  polonaise  devant  assister  au  Con- 
cile de  Trente.    I'rvcz  s'établit  à  Wolborz  auprès  de  l'évéque  Dro- 


I 


39 

hojowski  choisi  comme  envoyé  de  la  Pologne,  et  travailla  à  des 
projets  de  réforme  sur  l'organisation,  les  cérémonies,  et  même  sur 
la  dogmatique  de  Péglise  catholique.  Son  activité  d'écrivain,  prêtant 
une  base  théorique  à  l'activité  politique  dirigée  contre  le  clergé 
par  la  chambre  des  députés,  le  rendit  sujet  à  une  haine  de  la  part 
de  Hozyus  et  à  des  persécutions  de  la  part  de  Rome,  contre  les- 
quelles il  trouva   un  appui  chez  le  roi  et  Tarnowski.  (chap.  VI.) 

Tous  ces  déboires  aussi  bien  que  la  situation  de  son  ami  l'évê- 
que  Uchanski,  affaiblirent  sou  espoir  dans  une  entente  possible 
avec  Rome  et  contribuèrent  à  produire  une  vive  critique  de  la 
hiérarchie  de  l'église,  contenue  dans  sa  dissertation  „De  ordinibus 
Ecclesiae".  dans  deux  „Défenses"  contre  les  attaques  de  Hozyus, 
et  enfin  dans  une  brochure  anon3aiie  „De  primatu  papae"  accom- 
pagnée d'accusations  lancées  par  Orzechowski  à  l'adresse  des  évê- 
ques  polonais  considérés  comme  agents  dévoués  au  pape.  Par  suite 
de  ces  différends,  Frycz  se  rapprocha  de  Péglise  réformée  polo- 
naise, et  prit  part  à  l'affaire  Stankar  en  défendant  ici  encore,  la 
liberté  de  la  parole  et  la  tolérance,  (chap.  VIL). 

Son  énergie  créatrice  s'affaiblit  après  son  mariage  par  suite  de 
tracas  pécuniers,  ainsi  que  par  suite  des  événements  douloureux 
qui  le  séparèrent  d'Orzechowski  et  qui  compliquèrent  ses  rapports 
tendus  avec  le  catholicisme,  (chap.  VIII.) 

Lorsque  les  décrets  de  Trente  eurent  amoindri  l'espérance  d'une 
réforme  générale  de  Féglise,  Uchanski  étant  déjà  primat,  s'efforça 
d'arriver  au  moins  à  obtenir  des  modifications  partielles  pour 
l'église  polonaise  par  l'intermède  d'un  concile  national.  A  ce  mo- 
ment Frj-cz  se  voua  à  la  propagande  de  cette  idée,  et  voulant  fa- 
ciliter sa  réalisation,  il  travailla  à  rapprocher  les  divers  partis  sé- 
parés par  la  question  du  dogme  de  la  Trinité,  (chap.  IX.) 

C'est  alors  qu'il  écrivit  ses  trois  „Silves"  qui  ne  furent  pour- 
tant pas  publiées  de  son  vivant,  étant  jugées  trop  dangereuses 
à  cause  de  leur  scepticisme  envers  toutes  les  confessions  qui  se 
basaient  sur  le  dogme  de  la  Trinité.  Nonobstant  ceci  elles  firent 
naître  à  l'étranger  de  grandes  discussions  et  de  gros  volumes  po- 
lémiques (Simler,  Zanchi).  Les  deux  premières  „Silves"  modifiées 
et  complétées  par  deux  nouvelles,  parurent  après  la  mort  de  l'au- 
teur (grâce  aux  soins  de  Dudycz.). 

La  troisième  „De  baptismo  infantium"  écrite  en  1566  contre 
les  anabaptistes,  ne  s'est  conservée  jusqu'à  nos  jours  qu'en   un  ma- 


40 

nuscrit  défectueux.  Ecarté  de  Wolborz,  Frycz  passa  les  dernières 
années  de  sa  vie  dans  l'isolement,  loin  des  événements  historiques, 
entièrement  occupé  à  assurer  l'existence  de  sa  famille.  Nous  som- 
mes redevables  de  la  seule  et  unique  mention  de  sa  mort,  sur- 
venue en  automne  1572,  à  un  écrivain  anonyme  que  l'auteur 
soupçonne  être  Jérôme  Powodowski.  (chap.  X.). 

Le  travail  se  termine  par  la  caractéristique  de  Frycz  comme 
homme  privé,  et  se  trouve  complété  par  des  appendices  s'occupant 
de  son  nom,  de  son  origine  (noble^  de  pur  sang  polonais)  et  de 
lauthentieité  du  „De  primatu  Papae".  Une  notice  spéciale  donne 
la  liste  de  ses  ouvrages  se  trouvant  dans  les  bibliothèques  euro- 
péennes, ainsi  que  certaines  dédicaces  et  annotations  curieuses. 


8.  i-^OS  JAN:  »Zarys  rozwoju  historycznego  techniki  wîersza  pol- 
skiego  od  sredniowiecza  ai  do  czasôw  ostatnich«.  (J.  ÏjOs:  „Le 
d/'veloppentent  historique  de  la  versification  polonaise  depuis 
le  moyen-âge  Jusqu'à  nos  Jours**). 

La  technique  de  la  versification  consiste  dans  le  rythme  et  dans 
la  rime.  Le  premier  forme  l'élément  essentiel  et  nécessaire  du  vers, 
la  seconde  n'est  que  facultative. 

De  nos  jours,  la  rime  est  caractéristique  pour  les  vers  polonais, 
aussi  bien  pour  les  vers  littéraires  que  pour  les  vers  populaires, 
pourtant  la  comparaison  de  la  technique  de  la  versification  popu- 
laii*e  polonaise,  avec  celle  de  la  versification  populaire  d'autres 
pays  slaves,  par  exemple  la  Serbie,  ou  la  Grande  Russie,  démontre 
que  le  peuple  polonais  n'a  appris  à  rimer  qu'à  une  époque  histo- 
rique, et  principalement  sous  l'influence  des  chants  religieux. 

On  rencontre  il  est  vrai  dans  les  chants  populaires  Serbes  ou 
Grands-Russiens  des  rimes  spontanées,  et  ceci  pour  deux  raisons: 
premièrement  les  phrases  finissent  de  la  même  manière,  autrement 
dit  elles  se  terminent  par  des  mots  ayant  des  terminaisons  iden- 
tiques; deuxièmement,  on  peut  remarquer  la  répétition  de  tours  et 
de  vers  entiers.  De  là  on  pourrait  conclure  que  la  rime  aurait  pu 
se  développer  spontanément  dans  les  pays  slaves;  pourtant  avant 
que  ceci  ne  fut  arrivé,  la  Pologne  avait  déjà  subi  la  forte  influence 
de.s  produits  littéraires  rimes  qui  introduisaient  dans  la  versifica- 
tion  populaire  un  élément  nouveau  lui  étant  encore  étranger. 


41 

En  Pologne,  dans  les  chants  d'Eglise  du  moyen-âge,  les  rimes 
ne  sont  que  l'imitation  des  modèles  latins  de  la  même  époque, 
parmi  lesquels  il  est  très  rare  d'en  rencontrer  de  non  rimes. 

Toujours  d'après  le  latin,  on  employait  en  Pologne  l'assonance 
à  côté  de  la  rime.  Cette  alternance  de  la  rime  et  de  l'assonance 
dura  en  Pologne  jusqu'à  Jean  Kochanowski.  Les  poètes  postérieurs 
suivirent  la  route  qu'il  avait  indiquée. 

Au  moyen-âge,  la  versification  latine  produisit  deux  types  de 
rimes:  la  rime  féminine  et  la  rime  masculine.  Il  faut  chercher  la 
raison  de  l'énorme  majorité  de  la  première  dans  les  conditions  de 
l'accentuation:  en  latin  l'accent  n'est  jamais  oxytonique.  la  rime 
masculine  ne  pouvait  donc  employer  que  le  matériel  relativement 
exigu  présenté  par  les  monosyllabes.  La  langue  polonaise  a  un 
pareil  système  d'accentuation  d'où  il  résulte  que  la  relation  entre 
les  rimes  masculines  et  féminines  est  à  peu  près  identique  à  celle 
que  l'on  voit  dans  les  chants  latins.  Dans  la  poésie  latine,  ainsi  que 
dans  la  poésie  polonaise  du  mo3'en-âge  on  ne  se  rendait  pas  bien 
compte  de  la  différence  existant  entre  la  rime  féminine  et  masculine, 
ce  qui  amenait  à  les  confondre.  Kochanowski  fut  le  premier  en 
Pologne  qui  saisit  la  différence;  néanmoins  il  ne  s'avisa  pas  de  com- 
biner les  rimes  féminines  et  masculines  selon  un  système  strophique. 
Il  ne  fit  qu'écarter  radicalement  les  rimes  masculines. 

La  réforme  de  Kochanowski  se  maintint  jusqu'au  commence- 
ment du  XIX  siècle,  et  les  premiers  essais  de  rétablissement  des 
rimes  masculines  dans  la  poésie  polonaise  dîitent  seulement  de 
l'année  1817.  Les  essais  dérivèrent  de  la  nécessité  d'adapter  le  texte 
des  chants  aux  exigences  toniques  de  la  musique  selon  les  modèles 
étrangers,  et  principalement  selon  les  modèles  italiens. 

C'est  à  cette  époque,  qu'on  proclama  la  nécessité  d'annoblir  les 
rimes;  jusqu'alors  on  s'était  contenté  de  leur  justesse  et  pour  la 
plupart  on  n'avait  employé  que  la  rime  grammaticale.  On  chercha 
donc  à  rendre  la  rime  plus  recherchée,  surtout  pour  les  poésies 
dont  la  pensée  exigeait  une  perfection  artistique  de  la  forme. 

On  commença  aussi  à  observer  plus  attentivement  l'exactitude 
essentielle  des  rimes  et  à  cette  fin.  on  discutait  sur  la  rime  „pour 
l'oeil"  et  ^pour  l'oreille". 

Le  vers  blanc  employé  sciemment  fit  sa  première  apparition 
chez  Kochanowski.  dans  sa  „Odprawa  posîow"  f Refus  donné  aux 
envoyés  grecsV    II  \'  est  imité  des  modèles    antiques   et  classiques.. 


42 

De  même  que  le  principe  des  rimes,  le  système  de  leur  répar- 
titicjii  fut  emprunté  par  la  Pologne  à  la  poésie  latine  du  mo3^en- 
Age.  Dans  les  chants  provenant  probablement  du  XIV  siècle,  on 
imitait  les  modèles  latins  écrits  en  rimes  diversement  croisées  et 
transposées,  par  la  suite  et  jusqu'à  la  fin  du  XV  siècle,  on  se 
bornait  à  faire  rimer  les  vers  deux  par  deux;  il  arrivait  parfois 
qu'une  rime  en  liait  trois  on  quatre  de  suite.  Les  rimes  croisées 
réapparaissent  vers  la  fin  du  XV  siècle  et  entrent  peu  à  peu  en 
usage  durant  les  siècles  suivants.  Pour  ce  qui  concerne  certaines 
strophes  étrangères  se  basant  sur  une  disposition  de  rimes  parti- 
culières, nous  rencontrons  le  sonnet,  le  tercet  et  le  sixain  épique 
chez  Jean  Kochanowski;  l'octave  chez  Pierre  Kochanowski,  le 
sixain  lyrique  chez  Morsztyn,  enfin  le  triolet  au  début  du  XIX 
siècle.  Les  romantiques  ont  introduit  un  croisement  de  rimes  non 
systématique. 

Dans  la  poésie  populaire  la  disposition  des  rimes  ne  présente 
de  môme  rien  d'original,  les  rimes  paires  sont  ici  les  plus  fréquentes. 
Dans  les  strophes  de  six  vers,  le  type  a  a  b  c  c  b  est  le  plus  ca- 
ractéristique. Par  contre,  la  „concatenatio"  est  propre  à  cette  poésie, 
c'est  à  dire  l'enchaînement  des  vers  au  moyen  de  mots  se  répétant. 
C'est  ce  que  Ton  trouve  encore  dans  la  poésie  populaire  de  la  Ser- 
bie, de  la  Grande-Russie  etc. 

Il  appert  ainsi  que  la  rime  en  Pologne  n'est  guère  un  produit 
autochtone  et  que  l'histoire  de  son  développement  démontre  Tin- 
fluence  continuelle  de  modèles  étrangers.  Il  s'agirait  maintenant  de 
savoir  si  le  S3^stème  rythmique  polonais  possède  quelques  traits  in- 
digènes et  locaux,  et  aussi,  de  fixer  la  mesure  dans  laquelle  ils  se 
seraient  manifestés  dans  la  versification  artistique.  Si  de  pareils 
traits  existent,  le  meilleur  moyen  de  les  découvrir  est  de  compa- 
rer la  poésie  populaire  polonaise  avec  celle  des  autres  nations 
slaves. 

Voici  la  conclusion  que  l'on  peut  tirer  du  matériel  anaU'sé  par 
Wollner,  en  ce  qui  concerne  la  versification  populaire  de  la  Serbie: 
1)  le  rythme  épique  n'y  diffère  guère  du  rythme  lyrique;  2)  parmi 
les  types  de  vers  serbes,  nous  en  trouvons  certains  qui  sont  diffé- 
rents des  types  emplo3'és  autre  part.  C'est  ainsi  (jue  d'après  Kors, 
le  vers  de  10  syllabes  du  type  4  -f-  6  ne  pouvait  être  pris  ni 
d'Italie,  ni  d'Allemagne,  où  on  ne  le  connaissait  pas;  3)  il  arrive 
très  souvent  que  les  vers  populaires  .  Serbes  se    répartissent    systé- 


43 

matiquement  en  petites  parties,  comptant  2.  3,  4  ou  5  syllabes,  et 
contenant  des  mots  entiers,  de  sorte  que  des  vers  relativement 
courts  possèdent  jusqu'à  deux  ou  trois  coupes.  4)  le  parcellement 
des  vers  s'effectue  sous  linfluence  de  la  musique,  c'est  à  dire  sous 
l'influence  de  la  tendance  à  conformer  le  rythme  du  vers  à  la  mé- 
lodie, afin  que  la  mesure  de  celle-ci  se  rencontre  avec  une  par- 
celle rythmique  du  vers  caractérisée  par  une  coupe.  Ce  principe 
a  été  entièrement  réalisé  dans  plusieurs  chants. 

Dans  la  poésie  populaire  de  Grande-Russie  la  plupart  des  pro- 
ductions épiques  et  lyriques  ne  possèdent  pas  de  rythme  fixe,  les 
chants  se  composent  de  vers  non  rythmiques,  mais  ,,rythmoïdes"; 
c'est  à  dire  de  vers  qui  dans  le  chant  peuvent  être  allongés  ou 
abrégés  selon  la  nécessité  de  la  mesure.  Kors  admet  comme  rythme 
essentiel  le  vers  de  15  S3'llabes  du  type  8  -]-  7  qui  arrive  parfois 
jusqu'à  n'avoir  que  8  syllabes  4  -|-  4,  auquel  cas  toutes  les  syl- 
labes sauf  la  dernière  sont  prononcées  longuement.  Pourtant  on 
rencontre  aussi  des  chants  lyriques  construits  de  la  même  manière 
que  ceux  de  la  poésie  serbe,  mais  ce  ne  sont  que  de  rares  spé- 
cimens, ce  qui  prouve  qu'en  Grande  -  Russie  la  musique  n'a  point 
exercé  d'influence  aussi  sérieuse  qu'en  Serbie. 

Il  résulte  de  la  comparaison  de  la  versification  populaire  polo- 
naise avec  la  versification  populaire  de  la  Serbie  et  de  la  Grande 
Russie  que  la  première  occupe  pour  ainsi  dire  une  position  de  dé- 
veloppement intermédiaire:  d'une  part  elle  possède  des  poésies  com- 
posées de  vers  irréguliers,  „rythmoïdes",  et  de  l'autre  des  poésies 
se  composant  de  vers  morcelés,  comme  il  s'en  trouve  en  Serbie. 
Nous  trouvons  encore  en  Pologne  un  genre  spécial  de  vers,  signalé 
par  Madame  Windakiewicz:  des  vers  possédant  une  quantité  va- 
riable de  syllabes,  mais  se  terminant  toujours  par  un  tronçon  ryth- 
mique de  trois  syllabes. 

Un  examen  partiel  des  matériaux  contenus  dans  la  collection 
Kolberg,  suffit  pour  constater  que  la  très  forte  quantité  relative  de 
chants  contenant  des  vers  morcelés  se  trouve  en  rapport  direct  avec 
les  exigences  de  la  mélodie,  puisque  chaque  parcelle  rythmique, 
délimitée  par  des  coupes  et  se  composant  de  mots  entiers,  se  ren- 
contre avec  une  mesure  de  la  mélodie. 

Il  existe  aussi  un  bon  nombre  de  chants  présentant  toujours, 
à  côté  d'un  certain  nombre  de  tronçons  de  vers  à  une  mesure,  un 
nombre  plus  restreint  en  ayant  deu:!v.     L'adaptation  du  rythme    du 


44 

vers  à  la  mesure  de  la  mélodie  ne  s'est  pourtant  pas  entièrement 
réalisée  pour  toutes  les  poésies,  peut-être  se  réalisera-t-elle  dans 
l'avenir. 

La  poésie  populaire  polonaise  possède  des  types  de  versification 
qui  lui  sont  propres,  soit  étant  étrangers  à  la  versification  littéraire, 
soit  n'y  figurant  que  tardivement  et  n'y  tenant  que  peu  de  place: 
ce  sont  principalement  les  types  présentant  le  tronçon  final  de  3 
syllabes:  10  -f  3  (5  +  5  +  3  ou  4  +  6  +  3),  8  4-  3,  5  +  3, 
4  -|-  3;  puis  d'autres  dont  le  tronçon  final  se  compose  de  4  s^dla- 
bes:  8  -|-  4,  6  -|-  4,  5  -}-  4,  4  -}-  4  et  enfin  d'autres  encore  dont 
le  tronçon  final  est  de  5  syllabes:  8  -\-  b,  6  -{-  ^^  4  -\-  b.  Nous 
trouvons  beaucoup  de  ces  types  dans  la  poésie  Serbe  et  Grande- 
Russienne  et  il  est  possible  qu'en  faisant  de  sérieuses  recherches 
on  pourrait  les  y  signaler  tous.  En  Pologne  le  type  le  plus  usuel 
pour  la  poésie  populaire  est  le  rythme  4  -|-  6,  surtout  dans  les 
chants  ayant  un  caractère  narratif,  ce  qui  est  conforme  à  la  poésie 
serbe  où  ce  vers  est  manifestement  épique. 

Comme  éléments  propres  à  la  technique  de  la  versification  po- 
lonaise on  peut  considérer:  les  types  r3^thmiques  dont  il  vient 
d'être  question,  puis  le  morcellement  fixe  au  moins  en  deux  parties 
des  vers  de  7  et  8  S3'llabe8,  et  même  parfois  plus  courts,  enfin  le 
morcellement  en  trois  tronçons  ou  plus  dans   les    vers   plus   longs. 

La  troisième  partie  de  l'ouvrage  présente  un  tableau  de  l'histoire 
de  la  technique  du  vers  littéraire.  Cette  partie  est  la  plus  étendue, 
bien  qu'elle  n'épuise  pas  tout  le  matériel  historique,  se  bornant  aux 
époques  et  auteurs  les  plus  éminents. 

Au  XIV  siècle  nous  avons  une  parfaite  imitation  de  la  r3'thmi- 
que  latine  du  moyen-Age,  premièrement  de  ses  modèles  compliqués, 
puis  d'autres  simples  et  populaires.  Les  différences  se  réduisent 
à  ces  deux  faits:  1°  on  ne  s'efforce  pas  de  créer  un  rythme  qui 
soit  caractérisé  par  un  accent  tombanj-  sur  l'antépénultième,  vu  qu'un 
tel  r^'thme  ne  s'accorderait  pas  avec  la  nature  de  l'accentuation  po- 
lonaise; 20  dans  des  vers  identiques,  on  ne  recherche  pas  la  même 
cadence  avant  la  césure,  négligence  qui  dura  jusqu'à  la  seconde 
moitié  du  XVIII  siècle.  L'imitation  du  rythme  étranger  ne  réus- 
sissait pas  toujours,  jusqu'à  Kochanowski  on  rencontre  souvent  des 
erreurs  dans  le  nombre  des  syllabes  et  dans  la  disposition  des  cou- 
pes. Durant  plus  de  deux  siècles  et  demi,  les  progrès  dans  cette 
direction  sont  très  insignifients. 


45 

Au  XV  siècle  le  vers  dominant  est  celui  de  8  syllabes  qui  est 
le  plus  facile.  Selon  les  règles  de  la  versification  médiévale,  ces 
vers  sont  les  plus  longs  qui  puissent  exister  sans  césure.  On  voit 
rarement  des  exemples  de  rythme  plus  recherché.  Parmi  les  vers 
plus  longs,  nous  rencontrons  celui  de  13  sj^llabes.  emplo3'é  déjà 
à  l'époque  précédente,  ainsi  que  d'autres  de  5,  6,  7  et  8  syllabes. 
Le  chant  appelé  „Pleurs  de  Notre  Dame"  se  signale  par  une  ver- 
sification exceptionnelle,  il  se  compose  de  vers  irréguliers,  mais  non 
„rythmoïdes"  car  les  variations  du  rythme  y  dépendent  étroitement 
des  diverses  phases  de  la  tension  du  sentiment,  les  explosions  véhé- 
mentes s'expriment  en  vers  brefs,  les  plaintes  et  les  méditations  en 
vers  longs.  A  la  même  époque,  nous  rencontrons  pour  la  première 
fois  un  rythme  de  caractère  populaire,  le  vers  de  7  S3-llabes  4  -f  3  se 
trouvant  dans  un  court  cantique  de  Noël.  Par  ces  deux  exemples,  on 
peut  supposer  une  influence  du  rythme  populaire. 
•  Dans  la  première  moitié  du  XVI  siècle,  pour  les  chants  d'église 
aussi  bien  que  pour  les  poésies  laïques,  nous  apercevons  quelques 
types  nouveaux  parmi  la  multitude  des  anciens:  le  vers  de  15  sylla- 
bes (8  -|-  7);  le  vers  de  11  S3dlabes  (5  -(-  6),  qui  devait  être  si 
fréquemment  usité  par  la  suite,  se  rencontre  pour  la  première  fois 
en  1522;  le  même  sous  une  forme  (6  -|-  5)  se  trouve  chez  Seklu- 
cyan;  celui  de  13  syllabes  (6  -f-  7);  celui  de  10  syllabes  (3  -f-  7) 
dont  l'autre  forme  (4  -j-  6j,  caractéristique  pour  la  poésie  popu- 
laire de  presque  tous  les  peuples  slaves,  devait  gagner  en  popula- 
rité; .et  enfin  le  vers  de  14  syllabes  (8  -f-  6).  D'autre  part,  dans 
de  nombreux  chants  d'église,  le  rythme  est  plus  négligé  qu'il  ne 
l'était  au  XV  siècle,  ce  qui  trahit  peut  -  être  l'influence  du  rythme 
non  fixé  encore  de  plusieurs  chansons  populaires   de  l'époque. 

Vu  la  difficulté  de  fixer  la  chronologie,  peut  -  être  faudrait  -  il 
adjuger  à  Rey  l'introduction  du  vers  8  -f-  7  et  8  -j-  6  dans  la 
littérature.  Dans  la  „Vie  de  Joseph"  il  mêle  les  vers  de  13  et  14 
syllabes  (7  -p  6  et  7  -j-  7);  dans  quelques  unes  de  ses  moindres 
oeuvres  il  emploie  des  vers  uniformes  de  5  et  de  4  syllabes.  Biel- 
ski  est  en  général  inférieur  à  Rey,  ne  donnant  aucun  nouvea-u  type, 
par  contre  il  sait  peut-être  mieux  observer  le  rythme. 

Jean  Kochanowski  excelle  dans  la  richesse  des  rythmes,  dans 
la  variété  de  leur  combinaison  et  dans  la  -une  distinction  des  di- 
verses espèces  de  vers  rapprochés  entre  eux.  Il  emploie  dans  ses 
ouvrages    polonais  15  espèces  de  vers  dont:    deux    genres  de  vers 


46 

de  13  syllabes  (7  -]-  6  et  8  +  5).  le  vers  de  11  syllabes  (5  -f  6 
et  4  -f  7),  celui  de  12  syllabes  (7  +  5  et  6  -f  6)  et  celui  de  10 
syllabes  (4   -f-   6  et  5    -f   ft)  ne  les  mélangeant  pas  entre  eux. 

Il  y  en  a  qu'il  est  le  premier  à  introduire  dans  la  littérature, 
tels  ceux  de  (8  -f  5),  (7  -f  5),  (4  +  7)  et  (5  -f-  5)  ainsi  que 
celui  de  14  sj^llabes  (7  -)-  7);  il  est  encore  le  premier  à  employer 
le  vers  de  9  syllabes  en  conservant  une  césure  à  place  fixe  (5  -|-  4), 
tandis  que  jusqu'alors  elle  variait.  Kochanowski  construit  des  stro- 
phes de  vers  à  rythme  différent,  dont  la  diversité  s'harmonise  avec 
une  simplicité  lucide. 

C'est  chez  lui  que  la  langue  devient  pour  la  première  fois  mu- 
sicale, et  qu'elle  gagne  des  traits  que  nous  percevons  sans  pouvoir 
les  définir. 

Nous  retrouvons  dans  la  poésie  populaire  certains  rythmes  in- 
troduits par  Kochanowski,  le  plus  caractéristique  est  le  vers  8  -f-  5. 
Par  Contre  nous  ne  trouvons  ni  celui  de  7  -|-  5,  ni  celui  de  4  -f  7 
comme  type  distinct  dans  la  versification  du  peuple. 

Après  Kochanowski  qui  forme  époque  dans  l'histoire  du  déve- 
loppement de  notre  versification,  S§p  Szarzyûski  ne  donne  plus  rien 
de  nouveau.  Grochowski  néglige  la  césure  dans  les  vers  d'une 
certaine  longueur,  en  plus  il  suit  servilement  le  rythme  des  origi- 
naux qu'il  traduit  sans  toujours  le  comprendre.  Miaskowski  ne  se 
distingue  que  par  la  césure  4  -[-  '^  ^l^'il  introduit  le  premier  dans 
le  vers  de  8  syllabes.  Chez  Simon  Zimorowicz  nous  remarquons 
le  parcellement  des  vers  à  l'aide  d'un  plus  grand  nombre  de  césu- 
res fixes,  ce  qui  assurément  est  un  trait  de  la  poésie  populaire, 
mais  il  manque  de  simplicité  populaire  dans  la  construction  des  stro- 
phes; aussi  peut-on  le  soupçonner  avec  vraisemblance  de  n'être 
qu'un  imitateur  de  la  manière  italienne  et  française  de  traiter  les 
chants  destinés  à  la  danse.  Il  a  pu  tout  au  plus  emprunter  parfois 
certains  rythmes  à  la  poésie  villageoise.  André  Morsztyn  a  trans- 
planté en  Pologne  le  sixain  13'^rique  en  y  introduisant  la  rime,  il 
ne  trouve  pourtant  pas  d'imitateurs. 

11  laisse  voir  un  penchant  à  varier  la  construction  des  strophes, 
bien  qu'il  le  cède  sur  ce  point  à  Simon  Zimorowicz.  Par  contre  les 
strophes  de  Morsztyn  sont  moins  artificiellement  compliquées,  elles 
répondent  donc  mieux  au  goût  actuel. 

Dans  le*dernier  quart  du  XVII  siècle  Kochowski  se  rapproche  le 
plus  de  Jean  Kochanowski  au  point  de  vue  de  la  technique  de  la  ver- 


47 

sifieation.  et  il  l'imite  évidemment.  Opalinski  emploie  dans  ses  satires 
le  vers  blanc,  mais  de  même  que  Potocki  il  n'a  introduit  rien  de  nou- 
veau dans  l'histoire  du  rythme.  Ce  n'est  que  Niemirycz  le  traducteur 
des  fables  de  La  Fontaine  qui  introduisit  en  1699  le  vers  irrégu- 
lier, employé  encore    uniquement   pour  les  fables  au  XVIII  siècle. 

Wçgierski.  Trembecki  et  surtout  Karpinski  sont  les  précurseurs 
de  nouveaux  changements  dans  la  versification  polonaise,  chez  le 
premier,  l'attention  est  appelée  par  la  variété  du  rythme  dans  divers 
passages  d'un  même  ouvrage,  suivant  les  variations  du  sentiment; 
il  emploie  aussi  le  vers  rythmique  irrégulier  dans  sa  traduction  de 
Pygmalion.  Le  r^^thme  5  -[-  3  dans  les  vers  de  8  syllabes  est  ca- 
ractéristique pour  Trembecki,  il  l'emploie  dans  les  strophes  à  vers 
inégaux,  tandis  que  Karpinski  l'emploie  de  même  dans  les  poèmes 
écrits  en  vers  égaux.  Karpinski  recourt  aussi  à  un  nouveau  vers 
original,  celui  de  14  sjdlabes  formant  des  distiques  liés  par  une 
disposition  particulière  des  rimes:  5  -\-  5a  -j-  4b,  5  -j-  5a  -f-  4b. 
Karpinski  modifie  parfois  encore  le  rythme  dans  diverses  parties 
d'un  poème  lorsqu'elles  se  distinguent  par  leur  trame,  et  quelquefois 
il  souligne  ainsi  un  renforcement  de  la  note  sentimentale  (comp,  la 
fin  des  „Plaintes  d'un  Sarmate"  et  toutes  les  „Pensées  d'Automne"). 
L'introduction  du  rythme  5  -[-  3  par  Karpinski  et  Trembecki 
n'était  peut-être  qu'un  écho  de  la  versification  populaire,  mais  on 
manque  de  preuves  certaines  à  cet  égard.  Le  même  vers  avec 
l'ordre  contraire  3  -|-  5  semble  appartenir  en  propre  à  Karpinski. 
Au  XVIII  siècle  s'établit  aussi  le  principe  de  conserver  la  même 
cadence  avant  la  césure. 

Ces  deux  moyens  techniques,  existant  auparavant  à  l'état  spo- 
radique  et  appliqués  de  plus  en  plus  fréquemment  à  la  fin  du  XVIII 
siècle,  arrivent  à  leur  épanouissement  chez  les  romantiques,  surtout 
chez  Mickiewicz.  Son  importance  dans  l'histoire  de  la  versification 
polonaise  est  de  tout  premier  ordre  et  ne  pourrait  être  comparée 
qu'à  celle  de  Jean  Kochanowski.  Les  ouvrages  de  Mickiewicz  se 
signalent  par  une  énorme  variété  de  rythmes.  Il  emploie  des  vers 
uniformes  aussi  bien  qu'une  construction  strophique  basée  sur  un 
principe  rj^thmique  et  se  sert  de  plus  de  20  espèces  difi'érentes  de 
vers.  On  rencontre  chez  lui  des  nouveaux  types  rythmiques  avec 
une  terminaison  féminine:  le  vers  de  20  syllabes  (5 -)- 5 -f- 5 -|- 5), 
de  15  syllabes  (6-\-b-\-b),  de  11  S3^11abes  (3 -f  3 -{- 5),  de  9  sylla- 
bes (3  -f  3  -f  3),  de  6  syllabes  (3  +  3),  de  5  syllabes  (3  -f  2)  enfin 


48 

des  vers  de  3,  2  et  l  syllabes.  En  plus  Mickiewicz  a  enrichi  la 
rythmique  polonaise  par  l'introduction  de  vers  masculins,  ou  du 
moins  possédant  avant  la  césure  une  cadence  masculine  fixe  4  m 
-\-  7  „Znaszli  ten  kraj".  En  général  il  n'a  appliqué  le  principe  du 
parcellement  des  vers  au  mo^^en  de  coupes  fixes,  que  dans  certains 
cas  particuliers,  par  ex.:  dans  les  Dziady  oîi  de  tels  vers  se  trou- 
vent sur  les  lèvres  de  personnages  surnaturels.  Ses  ouvrages  écrits 
en  vers  de  rythme  égal,  sont  variés  par  une  disposition  irrégulière 
de  la  rime  et  quelquefois  par  l'introduction  sporadique  de  vers 
plus  courts.  Mickiewicz  change  de  rythme  dans  le  même  ouvrage 
en  marquant  ainsi  des  épisodes  distincts.  Il  emploie  aussi  le  vers 
irrcgulier,  distinguant  certains  moments  importants  de  l'action  par 
des  vers  brefs,  ou  introduisant  une  ondulation  irrégulière  du  r3^thme. 
Le  point  de  départ  pour  cette  manière  d'écrire  se  trouve  en  partie 
dans  la  poésie  allemande  (Goethe,  Schiller).  Elle  se  fait  remar- 
quer avec  une  rare  beauté  dans  la  111"  partie  des  „Dziady".  Un 
autre  genre  de  vers  irrégulier  est  employé  par  Mickiewicz  dans 
des  ouvrages  de  .caractère  populaire,  il  n'hésitait  pas  en  ce  cas 
à  donner  au  vers  un  caractère  „rythmoïde".  Il  emploie  aussi  des 
rythmes  nettement  populaires,  par  ex.:  les  vers  à  quantité  variable 
de  syllabes,  mais  se  terminant  toujours  par  un  tronçon  de  3  syl- 
labes. („Polaly  si§  Izy  me").  Rappelons  encore  son  essai  de  vers 
à  quantité  mesurée  („Sk^d  Litwiui  wracali"). 

La  technique  de  la  versification  de  Stowacki  se  distingue  non 
tant  par  la  variété  et  la  richesse  des  rythmes  que  par  sa  perfection 
et  ses  effets  musicaux,  qu'il  est  difficile  de  faire  entrer  dans  des 
lois  fixes.  Ces  phénomènes  font  plutôt  partie  de  l'art  du  st}^^ 

Comme  versificateur,  Krasinski  n'a  pas  grande  importance,  il 
est  enclin  à  diviser  en  'deux  parties  égales  les  vers  de  8  S3'llabes. 
Zaleski  qui  est  allé  le  plus  loin  dans  le  parcellement  des  vers, 
y  tendait  depuis  ses  plus  jeunes  années. 

En  général  le  romantisme  forme  époque  dans  l'histoire  de  notre 
versification. 

Nous  trouvons  des  nouveautés  dans  les  ouvrages  dramatiques 
de  N  o  r  w  i  d.  Pour  rendre  le  caractère  de  l'époque  préhistorique 
qu'il  r<'présente  il  emploie  sciemment,  à  ce.  qu'il  paraît  des  vers 
non  rythmiques,  principalement  dans  ses  oeuvres.  „Zwolon"  et 
„Wanda".  Pour  d'autres  rythmes  il  cherche  à  imiter  l'hexamètre, 
il  mélange  exprès  les  rythmes  traditionnaux,  soit  en  ne  conservant 


49 

pas  la  césure  fixe,  (trait  caractérisant  de  même  les  romantiques 
français)  soit  en  mélangeant  des  vers  très  différents  quant  au 
nombre  des  syllabes.  Nous  rencontrons  encore  chez  lui  des  rythmes 
entièrement  originaux  p.  ex:  2^  -f-  4^,  c'est  à  dire  des  vers  à  ca- 
dence exclusivement  masculine,  ou  bien  le  vers  5  -|-  1,  où  le  der- 
nier monosj'llabe  est  d'autant  plus  significatif  qu'il  se  répète  im- 
muablement dans  toutes  les  strophes  (le  mot  „Rzym"  dans  le  poème 
intitulé  „Do  wladcy  Rzymu").  Les  rythmes  irréguliers  et  variables 
que  Mickiewicz  employait  en  maître,  ne  sortent  plus  d'usage,  et 
se  rencontrent  de  même  chez  Norwid.  Son  „Chant  du  joueur  de 
harpe"  (t.  A.  p.  368)  présente  pourtant  une  nouveauté  sous  le  rap- 
port de  la  technique:  les  vers  irréguliers  mélangés  arrivent  à  for- 
mer des  strophes  de  4  vers,  jusqu'à  un  certain  point  régulières. 
Nous  voyons  ainsi  chez  Norwid  une  tendance  fixe  à  se  défaire 
des  types  traditionnels  nettement  observés  et  à  confondre  dans  une 
certaine  mesure  leur  uniformité  rythmique.  Cette  tendance  est  sans 
aucun  doute,  en  rapport  avec  les  propriétés  psychiques  de  la  na- 
ture impulsive  du  poète.  Pour  la  première  fois  nous  trouvons  aussi 
chez  lui  les  vers  libres. 

Kondratowicz  présente  un  tout  autre  aspect  avec  ses  ryth- 
mes à  caractère  décidé  et  mathématiquement  réguliers.  Nous  trou- 
vons chez  lui  des  types  de  vers  originaux  qu'il  est  le  premier 
à  employer,  p.  ex.  le  vers  ö  -j-  6^  („Starcowie,  ojcowie,  rozkazcie 
miodu  wniesc"j.  Il  imitait  aussi  les  mètres  antiques,  mais  son  he- 
xamètre n'est  qu'un  vers  de  16  ou  de  15  syllabes,  du  type  8  -|-  8 
ou  7  -}-  8  qu'il  croise  toujours,  avec  régularité.  Ujejski  savait 
tirer  des  effets  éminemment  musicaux  des  rythmes  les  plus  vul- 
gaires et  pour  arriver  à  cette  fin,  il  recourait  parfois  à  sa  propre 
invention,  en  créant  des  nouveaux  types  de  rythmes  (p.  ex:  les 
vers  doublement  masculins  dans  sa  „Terkotka"  (6  -|-  1  -f  1) 
„Prçdko  p6jd§  zam^z.  Tak  î  Tak  !").  Il  aimait  diviser  ses  vers  en 
petites  parcelles  par  de  nombreuses  césures  fixes;  il  a  introduit  4 
nouveaux  types  rythmiques.  Wasilewski  se  signale  de  même 
par  des  vers  à  coupes  nombreuses,  tandis  que  Zmorski  sembla- 
ble à  Norwid  se  caractérise  par  le  manque  d'uniformité  et  la  con- 
fusion des  rythmes;  dans  ses  ouvrages  le  rythme  est  fréquemment 
variable,  irrégulier,  troublé,  sans  fortes  ascensions  ni  chutes  pro- 
fondes, toujours  inquiet,  jamais  complètement  fixé,  ainsi  qu'on  peut 
le  voir  dans  sou  poème    „Les  ruines  du  château  de    Czersk".    S  o- 

Balletin  I— H.  4 


5  0 

\v  i  II  s  k  i  partage  avec  lui  certains  traits  communs.  Lenartowicz 
n'iiitrocUiit  aucune  forme  nouvelle  dans  la  rythmique  polonaise.  Ses 
vers  se  caractérisent  par  de  nombreuses  coupes,  c'est  à  dire  qu'ils 
se  divisent  en  plusieurs  tronçons  de  8  et  4  syllabes.  Son  prétendu 
hexamètre  n'est  qu'un  vers  moderne  du  type  8  -|-  8  avec  six 
accents  principaux. 

A  s  n  \-  k.  F  a  1  e  n  s  k  i,  K  o  n  o  p  n  i  c  k  a  et  G  o  m  u  1  i  c  k  i  forment 
un  groupe  à  part.  Leurs  sentiments  sont  équilibrés  et  pour  la  plu- 
part le  caractère  réfléchi  est  dominant  dans  leurs  oeuvres.  Nous 
voyons  pourtant  d'importantes  différences  individuelles  entre  eux, 
ne  jugeant  que  des  rythmes  on  pourrait  avancer  que  c'est  chez 
Konopnicka  que  le  caractère  réfléchi  cédait  le  plus  fréquemment 
devant  la  force  du  sentiment.  Ils  aimaient  tous,  les  r^'thmes  déci- 
dés, divisés  en  mesures  fixes,  c'est  à  dire  en  parties  de  2,  3  ou  4 
syllabes  limitées  par  des  coupes;  presque  tous  imitaient  aussi  les 
mètres  antiques  sans  s'en  rapprocher  davantage  que  ne  l'avaient 
fait  leurs  devanciers;  en  voulant  imiter  l'hexamètre,  ils  ne  créaient 
que  des  vers  modernes  avec  un  nombre  fixe  de  syllabes.  (A.  Asnyk 
„Lykofron  do  fatum").  Tous  à  Texception  de  Gomulicki  em- 
ployèrent le  mélange  irrégulier  de  différents  vers,  mais  ne  créèrent 
rien  de  puissant  dans  ce  genre.  Se  distinguant  des  autres,  Kono- 
pnicka est  après  Norwid  la  première  en  Pologne  qui  ait  mélangé  un 
grand  nombre  de  vers  n'ayant  pas  de  rythme  traditionnel  parmi 
d'autres;  de  ceci  est  ré-sulté  tout  un  ouvrage  („Jego  duch")  qui 
peut  être  considéré  comme  écrit  en  „vers  libres"  rappelant  les  vers 
|)rimitifs  basés  sur  la  phrase.  Pourtant  ce  groupe  poétique  est  ca- 
ractérisé par  la  pureté  et  la  régularité  du  rythme  musical  obtenu 
par  le  principe  du  parcellenient  des  vers  au  moyen  de  nombreuses 
césures. 

Vu  le  principe  métrique  rencontré  dé  plus  en  plus  fréquemment 
et  traité  d'une  manière  de  plus  en  plus  originale,  il  a  fallu  con- 
sacrer le  chapitre  suivant  à  l'imitation  des  mètres  antiques.  Les 
essais  de  ce  genre  datent  de  la  fin  du  XVIII  siècle  où  ils  furent 
appuyés  par  les  théoriciens.  Il  semble  que  Kopczyiîski  fût  le  pre- 
mier à  identifier  la  S3'^llabe  accentuée  avec  une  S3^11abe  longue, 
principe  qui  seul  rendit  possible  la  création  d'une  „métrique  polo- 
naise". Avant  lui  Nowaczynski  avait  tenté  la  même  chose  en  1781, 
mais  en  voulant  fixer  la  quantité  prétendue  dans  la  langue  polo- 
naise,   il  ne  s'était    dirigé  que  selon    ses    vues   entièrement    indivi- 


51 


(luelles.  Ce  n"est  que  dans  la  „Dissertation  sur  le  caractère  métri- 
que et  rythmique  de  la  langue  polonaise«  d'Elsner  (1818)  et 
dans  la  critique  de  ce  travail  faite  par  Krolikowski  que  nous 
trouvons  des  règles  de  quantité  plus  détaillées  et  mieux  appuyées 
par  des  arguments  objectifs.  Toutefois  ces  théories  ne  se  répandi- 
rent jamais  sérieusement  et  ne  furent  mises  en  pratique  que  bien 
rarement.  Mickiewicz  en  fit  l'essai  le  plus  important  dans  la 
narration  du  Waïdelote  de  „Konrad  Wallenrod".  Après  lui,  Nor- 
wid.  Kondratowicz,  Lenartowicz,  Asnyk,  Konopnicka  s'essayè- 
rent à  la  tâche  de  créer  un  hexamètre  polonais.  D'autres  mètres 
antiques  trouvèrent  des  imitateurs  dans  Falenski,  Ostrowski 
et  certains  poètes  ultérieurs.  Lange  dans  ses  imitations  de  la 
strophe  alcéenne  et  du  choréodactyle  ne  visait  il  semble  qu'à  cer- 
tains eâets  de  „humour". 

Les  théoriciens  plus  récents  ne  sont  nullement  d'accord  dans 
leurs  opinions  concernant  le  vers  métrique:  Jenike  est  d'avis  que 
les  vers  de  la  „Narration  du  Waïdelote«  ne  sont  pas  rigoureuse- 
ment construits  d'après  le  principe  de  l'hexamètre  antique,  par 
contre  Mleczko  souligne  les  avantages  „des  véritables  hexamè- 
tres" de  Mickiewicz.  En  présence  de  cette  divergence  d'opinions, 
l'auteur  dans  son  présent  travail,  a  soumis  à  une  révision  attentive 
toute  la  théorie  de  la  „quantité"  dans  la  langue  polonaise  et  il 
conclut  par  la  négative:  il  ne  peut  être  question  d'une  métrique 
dans  le  sens  exact  du   mot. 

Néanmoins  durant  les  quelques  dernières  dizaines  d"années  et 
jusqu  à  nos  jours,  il  y  a  eu  des  fréquentes  tentatives  d'imitation  de 
mètres  grecs  et  romains,  principalement  pour  les  traductions  dau- 
teurs  anciens.  Certains  de  ces  essais  présentent  une  réelle  valeur 
artistique,  entre  autres,  quelques  passages  soi-disant  métriques  dans 
les  tragédies  de  Sophocle  traduites  par  Casimir  Morawski.  Pour- 
tant ce  ne  sont  là  que  des  exceptions,  pour  la  plupart  nous  avons 
devant  les  yeux  des  imitations  serviles  et  bizarres  qui  sont  très 
éloignées  de  notre  goût  actuel,  p.  ex:  la  traduction  des  Bacchantes 
d'Euripide  par  Eminowicz. 

^  Toutefois  le  principe  de  ces  prétendus  mètres  polonais  a  fait 
naître  des  nouveaux  types  rythmiques,  surtout  des  vers  que  l'on 
pourrait  nommer,  d'après  l'exemple  des  Russes,  vers  toniques.  Ce 
sont  des  vers  qui  se  caractérisent  par  une  disposition  fixe  des 
accents,    tout    en    conservant    un    nombre    fixe    de    syllabes,     mais 


52 

n'ayant  pniut  de  oésurt'  Hxe.  Ils  apparaissent  premièrement  chez 
Falenski,  puis  chez  des  poètes  plus  récents,  principalement  chez 
Tetmajer.  Il  y  a  un  autre  genre  de  vers  ayant  un  rapport  avec 
le  système  des  vers  métriques:  ce  sont  ceux  ayant  un  nombre 
égal  d'accents  principaux,  mais  un  nombre  inégal  de  syllabes,  donc 
manquant  aussi  de  césure  fixe.  Nous  voyons  de  pareils  vers  chez 
Wvspiaiiski.  En  général  la  tendance  à  créer  de  nouvelles  formes 
de  versification,  caractérise  la  „Jeune  Pologne". 

Nous  voyons  dans  son  oeuvre  un  effort  marqué  pour  arriver 
à  vaincre  toutes  les  difficultés  rythmiques  et  à  épuiser  tous  les 
moyens  d'expression;  les  membres  de  la  „Jeune  Pologne"  tâchaient 
de  ne  laisser  passer  aucune  négligence,  ni  aucune  maladresse.  Ils 
recherchaient  des  effets  nouveaux,  ce  qui  est  surtout  visible  chez 
les  plus  jeunes.  Or — ot  (Oppman)  est  peut  être  celui  qui  a  in- 
troduit le  moins  de  nouveautés,  il  a  amené  jusqu'à  une  véritable 
perfection  la  technique  des  vers  divisés  en  petites  parties  et  main- 
tenus principalement  dans  le  rythme  des  chansons  populaires.  Dans 
ses  derniers  „Chants  de  la  gloire"  (1917)  nous  trouvons  aussi  des 
nouveaux  traits  dans  la  structure  des  strophes,  la  disposition  des 
rimes  et  la  technique  même  de  la  pure  rythmique.  Kasprowicz 
présente  beaucoup  plus  de  variété,  il  a  des  vers  irrégulièrement 
mélangés,  selon  leur  adaptation  au  degré  d'intensité  des  sentiments, 
sans  égard  à  leur  nature:  ils  expriment  les  passions  et  fluctuations 
de  l'amour,  les  explosions  de  la  joie  de  vivre,  les  accents  mélan- 
coliques etc.  Parfois  il  entremêle  des  passages  composés  de  vers 
non  rimes  et  irréguliers  avec  d'autres  écrits  en  v^ers  de  même 
rythme,  et  dans  les  deux  cas  la  forme  est  en  harmonie  avec  la 
pensée.  Kasprowicz  se  caractérise  encore  par  le  mélange  irrégu- 
lier des  vers  de  7  et  8  syllabes  (Le  livre  des  pauvres).  Ses  vers 
libres  sont  très  intéressants  au  point  de  vue  de  la  technique;  leur 
rythme,  ainsi  qu'on  peut  le  voir  par  des  exemples,  ne  peut  être 
considéré  comme  rythme  de  la  prose  poétique.  Il  n'a  que  rarement 
recours  à  des  effets  artificiels  (comme  le  sonnet  à  deux  rimes  dans 
le  drame  pour  musique   „Sita"). 

Tetmajer  n'est  guère  moins  intéressant  dans  le  matériel 
nombreu.x  et  varié  qu'il  offre  pour  des  études  rythmiques,  il  lie 
différents  rythmes  dans  de  nombreuses  combinaisons  harmonieuses. 
Il  se  fait  remarquer  par  son  insouciance  envers  la  césure,  ce  qui 
pourtant  n'atteint  pas  le  rythme  de  son  vers,  vu  qu'il  prend  grand 


53 

soin  de  l'ordonnance  de  tous  les  accents  principaux.  On  remarque 
dans  plusieurs  de  ses  poèmes  des  vers  sans  césure,  entremêlés  aux 
vers  avec  césure  („La  Sulamithe  et  Salomon")  mais  ayant  des 
accents  identiquement  disposés,  ce  que  nous  voj-ons  aussi  dans  des 
vers  avec  césure,  („La  fleur  s3'mbolique",  „la  naissance  de  Vé- 
nus") pourtant  les  tronçons  de  3  syllabes  peuvent  avoir  leur  accent 
posé  sur  la  première  aussi  bien  que  sur  la  deuxième  S3-Ilabe.  Les 
vers  intitulés  „La  mélodie  des  brouillards  de  la  nuit"  sont  consi- 
dérés comme  hexamètres  par  Mleczko,  ils  se  rapprochent  le  plus 
des  vers  toniques  grâce  à  l'existence  de  3  césures.  Dans  les  vers 
construits  soi-disant  d'après  les  principes  métriques,  Tetmajer 
s'éloigne  parfois  à  un  tel  point  des  modèles  antiques  qu'il  finit  les 
vers  de  6  pieds  par  des  „iambes"  et  qu'il  admet  même  des  pieds 
de  4  syllabes  dans  ces  „vers  de  6  pieds"  soi  disant  dactyliques. 
L'auteur  a  anal3^sé  les  ouvrages  de  Tetmajer  écrits  en  vers  libres, 
il  serait  pourtant  difficile  d'en  donner  les  résultats  dans  un  compte- 
rendu  succint. 

Wyspianski  possède  une  technique  des  plus  variées.  Dès 
l'origine,  il  ne  comptait  guère  avec  les  traditions  de  versification, 
et  il  suivait  son  propre  chemin.  Le  rythme  varié  des  vers  dans 
„Daniel"  (1893)  permet  à  un  lecteur  attentif  de  faire  de  nom- 
breuses observations.  Les  vers  de  la  „Légende"  ont  un  rythme  pri- 
mitif, non  formé,  rude,  mais  le  chant  de  Wanda  a  un  tout  autre 
caractère,  il  se  compose  de  vers  toniques  longs  et  brefs  régulière- 
ment croisés  (3  —  2  —  2  —  2.  3 —2  —  2);  certaines  autres  chansons 
ont  un  rythme  populaire;  grâce  à  cela  l'ensemble  garde  un  carac- 
tère soi-disant  populaire,  soi  disant  antique,  on  dirait  qu'il  provient 
de  l'époque  où  il  suffisait  aux  hommes  de  voir  les  mots  s'ordonner 
approximativement  en  r3'thme.  Le  commencement  de  la  „Malédic- 
tion" (Klfitwa  1899)  présente  de  même  un  rj-thme  soi-disant  pri- 
mitif, et  la  prière  du  prêtre  se  compose  de  vers  toniques 
•  '  —  2  -|-  2  —  2,  3  —  2  —  2.  En  même  temps,  dans  son  „Proté- 
silas  et  Laodamie"  (1899)  W3^spianski,  sous  l'influence  indubitable 
des  ouvrages  classiques,  emploie  des  vers  rappelant  la  construction 
des  vers  anciens.  Chaque  vers  du  discours  tenu  par  le  choeur 
(à  l'exception  du  second)  présente  4  accents  principaux,  donc  4 
parties  rythmiques,  4  pieds  pourrait -on  dire:  la  première  compte 
3  syllabes  avec  un  accent  tombant  sur  la  première  ou  sur  celle  du 
milieu,    les    autres    comptent    2    ou    3    S3^11abes.    rarement    peut -on 


u 

remarquer  à  la  fin  du  vers  un  nK)nos3'llabe  fortement  accentué;  le 
vers  compte  de  8  à  10  syllabes.  Le  chant  de  Taède  a  des  vers 
semblables  partages  en  o  parties  de  2  ou  3  S3'llabes.  Le  discours 
de  Laodamie,  adressé  à  l'ombre  de  son  mari  est  écrit  en  vers 
libres.  C'est  donc  ici  pour  la  première  fois  que  nous  rencontrons 
des  vers  possédant  un  genre  de  pieds,  ou  parties  métriques,  qu'on 
ne  saurait  d'ailleurs  ramener  directement  à  aucun  des  différents 
modèles  classiques.  Nous  trouvons  la  même  chose  dans  P  „Achilleis" 
où  Patrocle  emploie  des  vers  ayant  3  accents:  „Od  ciebie  sic  |  nau- 
czytem  |  wii^zac  zbroje"  etc.  Lo  chant  de  la  Sirène  a  un  rythme 
inusité,  son  premier  vers  paraît  défectueux  lorsqu'on  le  compare 
à  ceux  qui  suivent  sous  forme  „d'hexamètre  polonais",  se  transfor- 
mant vers  la  fin  en  un  vers  moderne  à  plusieurs  césures.  Le  même 
procédé  se  retrouve  dans  la  „Légion"  p.  ex:  dans  la  conversation 
de  Mickiewiez  et  Krasinski  se  composant  de  vers  à  3  accents  dont 
chaque  tronçon  varie  entre  2  et  4  syllabes.  C'est  encore  le  même 
principe  rythmique  que  nous  voyons  dans  les  paroles  prononcées 
par  St.  André. 

„Casimir  le  Grand"  (1900)  et  d'autres  poèmes  démontrent  que 
Wyspianski  n'admettait  guère  la  nécessité  absolue  de  la  césure; 
il  se  sert  souvent  de  vers  sans  césure,  bien  qu'elle  s'y  impose 
à  divers  égards.  En  général  il  mélange  différentes  formes  dans  un 
ouvrage:  la  structure  des  strophes  dans  „Casimir  le  Grand"  varie 
toujours,  les  octaves  se  mêlent  avec  d'autres  combinaisons  de  vers 
et  de  rimes;  parfois  leur  forme  rappelle  la  technique  du  moyen- 
Age  par  la  disposition  et  la  répétition  des  rimes.  Dans  la  „Varso- 
vienne"  nous  vo^-ons  des  vers  libres  se  changer  parfois  en  une 
prose  totalement  privée  de  rythme.  Dans  „Bolcslas  le  Téméraire" 
(BolesJaw  Smialy)  poème  de  1900,  nous  trouvons  de  nouveau  un 
grand  nombre  de  vers  sans  rythme  et  sans  césure,  aussi  bien  que 
d'autres  à  plusieurs  césures.  Les  „Noces"  (Wesele)  ont  pour  la  plu- 
part des  vers  d'un  rythme  traditionnel,  et  certains  passages  seule- 
ment sont  écrits  en  vers  non  rythmés.  Dans  la  „Délivrance"  (W}-- 
zwolenie)  il  y  a  des  rythmes  intéressants,  p.  ex:  les  vers  de  3 
accents  dans  la  prière  de  Conrad.  La  même  technique  se  retrouve 
dans  le  monologue  de  l'évêque  dans  la  „Skalka".  Ces  vers  à  nombre 
égal  d'accents  principaux  et  à  nombre  inégal  de  S3'llabes  appartiennent 
en  propre  à  Wvspianski.  qui  employait  aussi  fréquemment  des 
vers    uniformes    et   traditionnels  en  y   changeant  parfois  le  rythme. 


55 

Contrairement  à  Wyspiaiîski.  Staff  conserve  pour  la  plupart 
la  technique  traditionnelle  de  versification;  nous  rencontrons  très 
fréquemment  chez  lui  les  types  de  IS  et  11  syllabes.  En  outre,  il 
emploie  souvent  dans  ses  ouvrages  des  vers  à  plusieurs  parties, 
combinés  en  diverses  strophes,  ou  ordonnés  selon  les  accents,  tout 
en  négligeant  la  césure.  Le  mélange  des  vers  irréguliers,  et  la  ma- 
nière métrique  des  anciens  („Sur  la  trace  du  pied  antique")  se 
trouvent  de  même  chez  Staff.  Ce  dernier  genre  présente  une  va- 
riété très  prononcée. 

Lange,  un  peu  plus  âgé  que  Staff,  est  intéressant  à  plusieurs 
égards.  Il  a  une  prédilection  marquée  pour  les  formes  inusitées,  il 
reprend  certains  artifices  datant  du  moj^en-âge  et  il  recherche  des 
combinaisons  frappantes  de  rimes.  La  poésie  se  perd  souvent  dans 
tout  ceci,  mais  pas  toujours. 

Miriam-Przesmycki  se  rapproche  de  Lange,  mais  il  est 
moins  recherché  et  un  peu  plus  immédiat  dans  l'expression  de  ses 
inspirations.  Ses  strophes  se  caractérisent  par  une  structure  fine  et 
charmante,  il  sait  imiter  avec  grâce  les  anciennes  formes,  les  can- 
zones,  romances,  ballades,  cantilèn.es.  rondeaux  et  rondels.  Ses  tra- 
ductions des  poètes  étrangers  qui  emplo^'aient  des  formes  rares  et 
inusitées,  ont  un  intérêt  spécial. 

L'auteur  passe  ensuite  à  un  examen  détaillé  des  poésies  de 
Bronislawa  Ostrowska,  de  Rydel.  Constantin  Görski  et  Charles 
Rostworo-wski.  ainsi  que  des  différents  poètes  des  deux  sexes 
groupés  autour  de  „Chimera"  (Chimère)  de  Varsovie,  et  de  „Zycie" 
(la  Vie)  de  Cracovie.  La  tendance  générale  des  dernières  poésies 
lyriques,  paraît  être  une  recherche  active  de  formes  nouvelles  et 
individuelles,  ne  s'écartaut  pourtant  pas  trop  des  formes  léguées 
par  le  passé;  on  rencontre  parfois,  il  est  vrai,  des  extravagances 
et  des  bizarreries,  mais  en  général  ce  sont  des  cas  isolés.  Il  est 
juste  par  contre  de  dire  que  Texécution  laisse  voir  beaucoup  de 
grâce  et  d'aisance  dans  les  détails,  ainsi  qu'une  observation  indu- 
bitable des  principes  généraux  et  universels  de  la  rythmique.  La 
combinaison  des  rimes  et  des  différents  rythmes  laisse  le  champ 
ouvert  à  une  presque  interminable  variété  de  strophes.  L'auteur 
a  mis  à  contribution  tous  les  recueils  de  „Chimera"  et  de  „Zycie" 
ainsi  que  plusieurs  anthologies,  afin  de  choisir  tout  ce  qui  lui  pa- 
raissait de  quelque  prix  pour  dresser  un  tableau  de  la  technique  de 
A^ersification  contemporaine. 


56 

Le  dernier  chapitre  est  consacré  à  un  aperçu  général  de  l'en- 
semble de  révolution  historique  de  la  rythmique  observée  dans  ses 
genres  principaux.  L'auteur  a  analysé:  1°  les  vers  construits  selon 
les  principes  de  la  versification  médiévale;  2'^  les  vers  divisés  en 
parties,  au  moyen  de  cé.sures  employées  d'après  les  modèles  des 
anciens  vers  populaires;  3"  le  système  du  mélange  irrégulier  des 
vers  traditionnels;  4°  les  vers  écrits  d'après  la  manière  métrique 
des  anciens;  5°  les  vers  à  nombre  fixe  d'accents  et  à  nombre  fixe 
ou  variable  de  syllabes;  6^  les  vers  aj'ant  un  rythme  non  fixé,  ou 
négligé,  ainsi  que  les  vers  libres. 

Au  début,  l'étude  présente  s'est  proposé  comme  une  de  ses 
tâches  principales,  d'établir  les  caractères  de  la  versification  popu- 
laire polonaise,  en  la  comparant  avec  celle  des  autres  peuples  sla- 
ves, ce  qui  devait  permettre  de  reconstituer  l'état  approximatif  de 
la  versification  slave  dans  son  époque  primitive,  et  d'émettre  à  la 
fin  quelques  observations  concernant  la  vue  d'ensemble  de  l'évolu- 
tion de  la  technique  du  vers  polonais,  telle  qu'elle  s'est  présentée 
jusqu'à  nos  jours: 

„Actuellement  se  termine  un  c^'cle  énorme  d'évolution  rythmi- 
que, les  vers  sortis  originairement  du  chant,  se  rapprochèrent  jadis 
de  la  prose  étant  privés  de  musique,  maintenant  après  des  siècles 
de  développement,  ils  continuent  de  môme  à  s'en  rapprocher  dans 
leur  rythme.  Pourtant  les  formes  intermédiaires  des  vers  mesurés 
ne  se  sont  pas  perdues,  tout  au  contraire,  elles  se  sont  perfection- 
nées et  enrichies  d'une  manière  extraordinaire.  Bref  le  luth  de 
la  poésie  actuelle  possède  des  cordes  fort  nombreuses  et  d'une 
intonation  infiniment  variée". 


9.      K(.>MAN  KYBARSKI:   Idea  gospodarstvva  narodowego.   r L'idée  de 
l'eeonoinie  nationale/. 

L'idée  de  l'économie  nationale,  dont  le  développement  historique, 
l'essence  et  les  formes  contemporaines  fournissent  le  sujet  du  pré- 
.sent  travail,  n'est  point  une  notion  abstraite  obtenue  grâce  à  des 
recherches  purement  théoriques.  Elle  est  l'expression  du  rapport 
existant  entre  la  vie  générale  de  la  nation  et  sa  vie  économique. 
On  peut  |)arler  d'économie  nationale  lorsque  certaines  formes  et 
tendances    économiques  arrivent  à  se  produire,    en  englobant   toute 


5T 

la  nation  et  en  cherchant  à  donner  au  développement  économique 
une  direction  adaptée  à  ses  besoins.  Ceci  se  voit  très  clairement 
à  l'époque  du  mercantilisme.  Les  états  nationaux  apparus  dès  le 
XVI  s.  se  développent  en  écartant  peu  à  peu  les  particularités  lo- 
cales ou  touchant  aux  castes;  une  politique  consciente  se  rappor- 
tant à  tout  l'état  entre  en  vigueur  en  soulignant  tout  particulière- 
ment l'intérêt  économique  général.  Le  mercantilisme  est  l'expres- 
sion extrême  de  l'idée  d'économie  nationale;  il  se  base  sur  la  per- 
suasion qu'il  existe  des  contradictions  dans  le  développement  éco- 
nomique de  différents  peuples  et  que  les  pertes  d'une  nation  sont 
un  avantage  pour  une  autre.  Comme  le  prouve  l'exemple  de  Col- 
bert.  le  mercantilisme  tend  à  créer  à  l'intérieur  du  pays  une  éco- 
nomie nationale  S3'stématique;  pour  l'extérieur  il  considère  le  com- 
merce avec  l'étranger  comme  une  source  de  force,  de  puissance 
pour  l'état  et  comme  un  mo^'cn  de  lutte  politique  et  économique 
avec  d'autres  nations.  Le  développement  économique  devient  l'ins- 
trument et  la  base  de  la  politique  générale  tout  autant  que  la 
guerre  et  le  commerce.  Cet  égoisme  de  l'état,  compliqué  de  tout 
un  système  de  restrictions  et  combiné  avec  des  théories  moné- 
taires erronées  ou  exagérées  a  produit  une  réaction  sous  la  forme 
du  S3'stème  économique  appelé  libéralisme. 

Le  libéralisme  a  apporté  une  conception  absolument  différente 
de  l'économie  nationale.  Il  ne  faut  pas  oublier  que  ce  libéralisme 
s'est  introduit  peu  à  peu  et  qu'on  ne  doit  pas  rendre  ses  créateurs 
responsables  de  tout  ce  qu'on  compiend  aujourd'hui  par  ce  nom. 
Par  rapport  aux  problèmes  de  l'économie  nationale  il  y  a  de  for- 
tes divergences  entre  Quesna\'  et  Smith,  entre  wSraith  et  Ricard  et 
ceux-ci  se  virent  dépassés  par  le  libéralisme  militant  de  Cob- 
den  et  de  Bastiat.  Pourtant,  les  principes  du  libéralisme  arrivent 
à  leur  forme  logique  et  conséquente  chez  ces  derniers  auteurs  et 
agitateurs,  qui  lui  ont  aussi  donné  une  portée  pratique.  En  résu- 
mant les  résultats  de  ce  développement  d'idées,  on  peut  dire  que 
pris  dans  ses  dernières  conséquences,  le  libéralisme  nie  l'idée  de 
l'économie  nationale,  bien  que  plusieurs  de  ses  représentants  aient 
fait  certaines  concessions  à  cet  égard.  Le  premier  principe  fonda- 
mental du  libéralisme  consiste  dans  la  conviction  que  l'intérêt 
individuel  est  conforme  à  l'intérêt  général.  Par  con- 
séquent, la  liberté  du  commerce  devient  la  base  de 
tout  organisme  économique.  Les  efforts  économiques 


58 

individuels  ont  |)  'j  u  r  r  i-  s  u  1 1  a  t  u  ii  e  p  1  u  .s  grande  p  r  o  s- 
périté  generale.  L'économie  nationale  n'est  que  l'ensemble  des 
éeonumics  individuelles,  ne  forme  que  leur  total  et  n'est  nullement, 
un  entier  indt'-pendant,  dirigé  consciamment  vers  un  but  unique. 
A  l'intérieur  aussi  bien  qu'à  l'cxtc'rieur  le  maximum  de  liberté 
économique  s'impose. 

Un  second  point  se  joint  à  ce  que  nous  venons  d'exposer,  il 
s'agit  de  la  conception  des  rapports  économiques  internationaux 
comme  ensemble  barmonieux.  Dans  cette  économie  mondiale  la 
nation  occupe  la  place  antérieurement  occupée  par  la  famille  ou  la 
ville  dans  l'économie  nationale.  Chaque  nation  profite  de  toute  part 
du  développement  économique  des  autres  nations,  car  l'augmenta- 
tion de  la  prospérité  de  l'acheteur  ne  peut  que  profiter  au  vendeur. 
Les  rapports  entre  les  diverses  nations  devront  se  développer  avec 
intensité.  Le  développement  de  la  solidarité  économique  fera  cesser 
les  différends  politiques,  les  préjugés  internationaux  et  créera  la 
base  d'une  paix  durable.  Les  rapports  entre  le  libéralisme  et  le  pa- 
cifisme sont  très  proches. 

Si  ces  prémisses  arrivaient  à  se  réaliser,  l'économie  nationale 
cesserait  de  former  un  entier  indépendant  et  ne  serait  plus  qu'une 
partie  de  l'économie  universelle.  Elle  perdrait  ainsi  son  caractère 
national  particulier.  Effectivement,  le  libéralisme  actuel  souligne 
avant  tout  l'idée  d'une  répartition  internationale  du  travail  et.  la 
développe  fortement.  Il  voit  avant  tout  dans  les  différen- 
tes é  c  o  n  (j  m  i  e  s  nationales,  des  spécialistes  qui  p  r  <  »- 
d  u  i  s  e  n  t  exclusivement  certains  objets  pour  augmen- 
ter la  prospérité  et  les  ressources  générales. 

Ces  idées  se  heurtèrent  à  une  réaction  provenant  du  courant 
nationaliste  qui  se  développa  le  plus  fortement  en  Allemagne  et 
aux  Etats  Unis,  mais  se  fit  jour  de  même  dans  d'autres  pays.  Il 
possède  différentes  nuances  individuelles  dans  ces  divers  pays, 
mais  pris  dans  sa  forme  la  plus  générale  il  consiste  dans  la  néga- 
tion des  principes  fondamentaux  du  libéralisme,  par  rapport  à  l'éco- 
nomie nationale.  Il  commence  par  nier  les  heureux  résultats  de 
l'absolue  liberté  économique,  et  prétend  que^  dans  la  vie  interîia- 
tionale  une  telle  liberté  n'aboutirait  qu'a  l'asservissement  des  faibles 
et  au  monopole  des  forts.  Il  désire  donner  une  nouvelle 
direction  à  l'économie  nationale  grâce  à  une  poli- 
tique éconrimique  consciente,    ne    fut-ce  qu'au  prix   de 


59 

certaines  restrictions  mises  à  la  liberté;  il  s'agit  pour 
lui  de  favoriser  certaines  branches  de  production  qui  en  ont  besoin. 
C'est  donc  ici  que  se  trouve  le  principe  de  l'intervention  en 
faveur  de  réconomie  nationale;  il  en  résulte  la  conception  de  l'an- 
tagonisme dans  les  rapports  économiques  entre  différentes  nations. 
Au  XIX  s.  on  ne  proclame  plus  à  ce  sujet  d'opinions  aussi  extrê- 
mes qu'à  l'époque  du  mercantilisme,  pourtant  on  admet  l'existence 
des  contradictions  internationales  dans  les  intérêts  économiques,  on 
s'oppose  à  ceux  qui  voient  toujours  dans  le  développement  écono- 
mique d'une  nation,  celui  d'une  autre  nation,  considérant  qu'un 
échange  profite  également  aux  deux  parties.  Enfin  le  courant  na- 
tionaliste dans  l'économie,  tend  à  un  développement  économique 
général  qui  concerne  toutes  les  forces  et  toutes  les  ressources  d'une 
nation;  il  désire  former  un  ensemble  aussi  indépendant  que  pos- 
sible de  l'étranger  et  en  tous  les  cas  il  s'oppose  à  une  trop  grande 
spécialisation.  Le  point  de  départ  de  ce  courant  est  la  réparti- 
tion  nationale  du  travail 

Vers  le  milieu  du  XIX  s.  commença  une  lutte  acharnée  entre 
le  libéralisme  économique  et  le  courant  nationaliste  sous  différentes 
formes.  Par  rajiport  au  développement  de  l'économie  nationale,  il 
faut  dire  que  le  protectionisme  Temporta,  bien  que  le  libéralisme 
ait  pris  le  dessus  dans  la  théorie  de  l'économie.  Il  vainquit  par  le 
fait  du  développement  de  l'économie  nationale  dans  la  direction 
qu'il  indiquait. 

Au  XIX  s.  seulement  fut  achevé  ce  qui  avait  été  commencé 
lors  du  mercantilisme,  c'est  à  dire,  l'économie  nationale  considérée 
comme  entier  indépendant  à  l'extérieur  par  rapport  aux  autres 
économies  nationales,  et  fortement. concentrée  à  l'intérieur.  Ce  n'est 
qu'au  XIX  s.  que  des  s^-stèmes  nationaux  de  communication  furent 
créés,  grâce  à  eux  toutes  les  parties  du  système  économique  entrè- 
rent en  rapports  mutuels,  et  grâce  à  eux  encore  le  capital  et  le 
travail  purent  se  transjiortcr  librement  d'un  endroit  à  un  autre  dans 
les  limites  d'un  organisme  économique.  Alors  seulement  disparurent 
les  entraves  légales  qui  gênaient  le  libre  commerce  et  le  libre 
développement  de  la  vie  nationale.  C'est  ainsi  qu'en  France, 
à  l'époque  de  Colbert.  le  mercantilisme  tout  en  étant  à  son  apogée, 
n'arriva  pas  à  abolir  les  lignes  douanières  intérieures,  qui  ne  dis- 
parurent d'Europe  qu'au  XIX  s.  et  dans  certains  pays  seu- 
lement vers  la   moitié  du  siècle.    L'abolition  du   servaere    ne  fut  dé- 


60 

fiiiitive  qu'au  XIX  s.,  les  serfs  et  la  corvée  représentent  les  der- 
niers importants  vestiges  des  anciens  organismes  économiques 
locaux. 

Pourtant,  l'économie  nationale  ne  saurait  être  considérée  uni- 
quement comme  résultat  de  certaines  variations  techniques,  de  trans- 
f<jrmations  juridiques  ou  d'institutions  matérielles.  Elle  existe  eu 
tant  qu'ensemble  conscient,  définissant  la  direction  prise  par  les 
systèmes  écoDomiques  collectifs  et  individuels  qui  en  dépendent. 
Pour  bien  comprendre  l'essence  môme  de  l'économie  nationale,  il 
faut  se  rendre  compte  que  nous  avons  en  elle  une  des  manifesta- 
tions importantes  de  la  vie  nationale  si  intense  au  XIX  s.  Il  nous 
faut  donc  comprendre  avant  tout  l'essence  du  groupement  social 
que  nous  nommons  nation.  Or,  nous  ne  saurions  expliquer  l'essence 
de  l'idée  de  nation  par  quelque  formule  abstraite  qui  fixerait  une 
fois  pour  toutes  les  caractères  «ans  lesquels  il  n'est  pas  de  nation. 
Il  ne  faut  pas  oublier  que  la  nation  est  un  produit  historique,  dont 
la  cohérence  est  constituée  tantôt  par  certains  éléments,  tantôt  par 
d'autres.  Au  XIX  s.  nous  voyons  apparaître  au  premier  plan  des 
tendances  qui  sciemment  veulent  augmenter  et  déve- 
l<4)per  cette  cohérence.  Dans  le  domaine  de  la  politique, 
cette  idée  se  fait  jour  sous  la  forme  du  „principe  de  nationalité" 
c'est  à  dire  du  principe  avançant  que  chaque  nation  doit  avoir  son 
propre  état.  Or  donc,  le  principe  de  Nationalité  trans- 
|)ùrté  du  domaine  politique  à  la  vie  économique  de- 
vient le  principe  d'économie  nationale  qui,  tout  en 
étant  peut-être  moins  apparent,  n'en  est  guère  moins 
fort.  Les  diffi-rentes  nations  désirent  ici  encore  marquer  leur  di- 
verse individualité;  elles  veulent  posséder  leurs  propres  richesses, 
leur  propre  production  dans  tous  les  domaines,  elles  tendent  à  de- 
venir indépendantes  de  toutes  les  autres,  à  créer  leur  propre  type 
d'économie. 

Dans  ce  cadre,  no;is  sommes  à  même  de  saisir  la  portée  de 
l'économie  nationale.  Avant  tout,  ce  n'est  point  là  une  or- 
ganisation économique  dans  l'acception  habituelle 
(lu  mot.  car  il  lui  manque  la  direction  unique,  possédée  par  toutes 
les  organisations  économiques  individuelles  ou  collectives.  Malgré 
ceci,  elle  forme  un  entier  indépendant  et  non  le  total  des  systèmes 
économiques  de  différents  membres  d'une  nation.  L'économie 
nationale  équivaut  à  une  conncxité    fixe    de    tous    ces 


61 

systèmes,  qui  leur  imposent  une  même  direction  de 
développement  conforme  aux  fins  générales  de  la 
nation.  L'unité  nationale  est  l'élément  qui  dans  les  combinaisons 
les  plus  variées  soude  les  différents  systèmes  économiques  d'une 
nation,  en  leur  donnant  à  tous  une  fin  et  un  caractère  commun. 
L'économie  nationale  n'est  qu'une  des  fonctions  de  la 
vie   nationale. 

Au  cours  du  développement  de  cette  idée,  l'auteur  tâche  de 
prouver  qu'on  ne  saurait  identifier  l'économie  nationale  avec  le  sys- 
tème économique  d'un  état,  bien  que  dans  des  circonstances  nor- 
males l'économie  nationale  s'appuie  sur  son  propre  état.  Il  y  a  des 
manifestations  économiques  qui  n'ont  rien  à  voir  avec  l'état,  et  il 
arrive  même  que  des  nations  n'ayant  point  d'état  tendent  à  pro- 
duire une  économie  nationale  distincte. 

L'auteur  ne  s'arrête  point  longuement  sur  la  comparaison  de 
l'économie  nationale  à  un  organisme,  comparaison  qui  n'expliquant 
rien  n'a  point  de  valeur  scientifique.  Il  proteste  aussi  contre  les 
opinions  qui  opposent  l'économie  individuelle  à  l'économie  nationale 
et  voient  dans  la  dernière  la  négation  de  la  première.  L'économie 
nationale  n'est  qu'une  connexité  durable  des  économies  partielles, 
qui,  toutes  soumises  qu'elles  soient  à  certaines  fins  d'ordre  supérieur, 
n'en  conservent  pas  moins  leur  individualité.  Il  n'en  serait  pas  de 
même  si  l'utopie  de  Fichte,  c'est  à  dire  son  état  commercial  stric- 
tement fermé  arrivait  à  se  réaliser.  Dans  ce  cas  l'économie  na- 
tionale deviendrait  un  système  économique  dans  l'acception  habi- 
tuelle du  mot. 

Enfin  l'auteur  anal3^se  les  différents  genres  de  rapports  consti- 
tuant l'économie  nationale;  il  distingue  les  rapports  strictement  éco- 
nomiques et  ceux  qui  ne  le  sont  pas,  les  rapports  volontaires  et  ob- 
ligatoires, les  rapports  spontanés  et  produits  sciemment.  Il  met 
à  profit  la  classification  de  Durkheim,  sa  distinction  de  la  solida- 
rité par  similitude,  et  de  la  solidarité  par  répartition  du  travail. 
L'auteur  tâche  de  démontrer  que  les  deux  genres  de  soil.îarité 
existent  côte  à  côte  dans  l'économie  nationale  et  qu'ils  ne  sauraient 
exister  l'un  sans  l'autre. 

Dans  la  dernière  partie,  l'auteur  s'occupe  des  problèmes  actuels 
de  l'économie  nationale.  Le  plus  important  est  celui  qui  fixe  les  rap- 
ports de  l'éconemie  nationale  et  de  l'é  c  o  n  o  m  i  e  mondiale.  Les 
éléments    techniques    et  civilisateurs    qui    ont    contribué    à  produire 


62 

ruiiité  de  réoonoinie  nationale,  continuent  à  agir  en  faisant 
éclater  son  cadre.  Le  développement  des  communications  ne  se 
bfjrne  pas  à  rapprocher  les  diverses  parties  de  l'économie  nationale 
d"un  pavs.  il  rapproche  de  même  difféi'entes  économies  nationales 
d'autres  pays.  Le  développement  de  la  production  exige  des  dé- 
bouchés de  plus  en  plus  considérables,  les  marchés  nationaux  de- 
viennent donc  trop  insignifiants.  De  môme  les  relations  entre  les 
différentes  économies  gagnent  en  force.  En  présence  de  ces  faits,  on 
arrive  à  la  conviction  que  l'économie  nationale  est  une  étape  tran- 
sitoire, et  cpie  nous  entrons  de  plus  en  plus  dans  l'époque  de  l'écono- 
mie mondiale.  Suivant  ces  données,  la  répartition  nationale  du  travail 
céderait  la  première  place  à  une  répartition  internationale  du 
travail  et  les  économies  nationales  perdraient  leur  indépendance  en 
faisant  partie  de  l'ensemble  plus  vaste  d'une  et  unique  économie 
mondiale. 

Il  faut  tâcher  avant  tout  d'éviter  ici  une  certaine  confusion 
d'idées;  si  par  économie  mondiale  on  comprend  la  généralité  des 
relations  de  plus  en  plus  nombreuses  entre  différentes  économies  na- 
tionales, si  l'on  pense  au  fait  même  de  cette  dépendance  récipro(jue, 
iiu  p(_'ut  dire  effectivement  que  nous  vivons  de  plus  en  plus  à  l'époque 
de  l'économie  mondiale  et  l'on  peut  citer  beaucoup  d'exemples 
à  l'appui.  Mais  on  comprendrait  faussement  cette  économie  mondiale 
en  voulant  y  voir  un  ensemble  cherchant  à  asservir  sans  aucun 
égard  toutes  les  économies  nationales,  en  leur  enlevant  leur  indé- 
pendnnce  [)our  se  mettre  à  leur  place.  Les  économies  nationales, 
tout  en  participant  de  plus  en  plus  au  commerce  économique  de 
l'univers.-  tendent  toutefois  à  en  faire  une  source  pour  le  dévelop- 
pement de  leur  force  et  de  leur  indépendance,  et  n'en  veulent  pas 
moins  garder  jalousement  leur  individualité  particulière,  par  rapport 
aux  autres  économies  nationales.  L'idée  de  l'économie  nationale  se 
développe  de  plus  en  plus  fortement  en  s'appliquant  aux  nouvelles 
conditions  techniques,  économiques  et  civilisatrices. 

Cette  marche  des  événements  est  confirmée  par  la  connaissance 
que  nous  obtenons  de  la  signification  nationale  des  différents  élé- 
ments économiijues:  [)opulation,  terre  et  capital,  précisément 
à  l'époque  actuelle  du  développement  de  l'économie  mondiale.  Nous 
voyons  de  même  que  la  base  du  groupement  des  unités  commer- 
ciales et  douanières  consiste  toujours  encore  en  Tunité  nationale  et 
((ue  tnus   les   essais  tendant  à  l'écarter  n'aboutissent  guère.  Le  déve- 


63 

loppement  du  protectionisme  national  qui  s" étend  et  gagne  en  force 
en  est  une  nouvelle  preuve.  Arrivé  à  la  fin  de  ses  recherches 
l'auteur  considère  au  même  point  de  vue  le  problème  de  l'indé- 
pendance des  puissances  économiques,  ainsi  que  les  conditions  dans 
lesquelles  les  économies  nationales,  petites  ou  moyennes,  peuvent 
conserver  leur  liberté,  tout  en  entrant  dans  le  commerce  économi- 
que international  avec  une  intensité  croissante. 


1".  SINKO  TADErSZ:  Plerwowzôr  »Nadobniej  Paskwaliny«  S.  Twar- 
dowskiego.  {Le  itrototype  de  ,,fa  belle  Pasqualine''  de  S.  Tîcai-- 
ftowski). 

S.  Twardowski  en  publiant  vers  1655  son  roman  rimé  en  trois 
chants  „La  belle  Pasqualine"  indiqua  sa  source  dans  le  titre,  en 
disant  qu'elle  „échangea  récemment  son  costume  espagnol  contre 
un  costume  .polonais''.  Selon  ces  indications,  le  prof.  R.  Pilât  en 
premier  lieu,  puis  indépendemment  de  lui  le  prof.  E.  Porçbowicz 
démontrèrent  indubitablement  qu'un  certain  récit  de  la  nourrice 
de  l'héroïne  Stella  trouvait  son  origine  dans  un  récit  d'une  ber- 
gère Felismène.  une  des  héroïnes  de  „Diana"  roman  pastoral 
espagnol  de  Montemayor.  Les  deux  savants  remarquèrent  pourtant 
chez  Twardowski  de  fortes  variantes,  se  faisant  jour  dans  la  ten- 
dance anti-érotique  de  Pasqualine?  et  jugèrent  qu'il  fallait  encore 
chercher  quelque  autre  prototype.  Cette  recherche  était  d'autant 
plus  indiquée,  que  la  partie  dépendant  de  ]\Iontema3"or  comprend 
à  peine  180  vers  sur  les  3960  du  roman  polonais  et  concerne  seu- 
lement l'épisode  secondaire,  motivant  la  colère  de  Vénus  envers 
Pasqualine. 

Le  premier  motif  de  cette  colère  est  la  rivalité  entre  cette 
dernière  et  Vénus  par  rapport  à  la  beauté.  Vénus  menacée  dans 
son  monopole  de  beauté,  ordonne  à  son  fils  Amour  d'inspirer 
à  Pasqualine  un  amour  non  partagé  pour  un  chevalier  quelconque. 
Amour  exécute  les  ordres  de  sa  mère  et  Pasqualine  brûle 
d'amour  pour  Olivier,  le  lui  fait  savoir  par  lettre  et  perd  sa  bonne 
réputation.  Désespérée,  elle  s'adresse  à  Félicie,  grande  prêtresse 
de  !\Jinerve  lui  demandajit  conseil,  celle  -  ci  comme  pénitence, 
l'envoie  faire  un  pèlerinage,  durant  lequel  Pasqualine  désarme 
Amour,    mais  oubliant  les  avertissements    reçus,    elle  tombe  en  son 


pouvoir,  duquel  Satvre  la  délivre.  Arrivée  au  terme  de  son  pèleri- 
nage au  temple  de  Junun,  Pasqualine  apprend,  qu'elle  avait  aidé 
les  dieux  à  briser  le  pouvoir  de  Vénus  et  d'Amour  et  qu'après  son 
retour  à  Lisbonne  la  vie  lui  sera  plus  clémente  qu'auparavent. 

Ces  motifs  principaux,  ainsi  que  plusieurs  autres  secondaires,  pro- 
viennent ainsi  que  le  démontre  l'auteur,  du  célèbre  conte  d'Apulée 
sur  „Amour  et  Psychée",  conte  des  plus  populaires  au  XVII  siècle 
dans  la  littérature  italienne,  espagnole,  anglaise  et  française.  Cer- 
tains motifs  rudimentaires  n'ayant  pas  chez  Twardowski  de  fonc- 
tions organiques,  prouvent,  qu'il  ne  puisa  pas  dans  quelque  rema- 
niement d'Apulée,  mais  directement  dans  l'original,  dont  il  élargit 
les  motifs  au  cours  du  deuxième  chant,  en  s'inspirant  directement 
d'Ovide,  de  Virgile,  d'Horace  et  de  quelques  autres  classiques. 

Il  faut  comprendre  la  mention  d'une  traduction  de  l'espagnol 
faite  dans  le  titre,  comme  toute  autre  indication  donnée  par  les 
romanciers  polonais  de  l'époque:  Jean  André  Morsztyn  fit  dans  sa 
Psychée  une  paraphrase  de  Marino,  y  ajoutant  un  peu  des  Méta- 
morphoses d'Apulée  et  non  de  Lucien;  néanmoins  dans  le  titre  il 
mentionnait  aussi  ce  dernier  comme  source,  bien  évidemment  paree- 
que  sous  le  nom  de  Lucien  il  trouvait  r„âne"  grec.  Potocki  com- 
posa lui-même  la  trame  de  Syloret;  malgré  cela  il  dit,  que  son 
sujet  est  tiré  de  différents  écrivains  grecs  et  latins  et  qu'il  n'a  fait 
que  le  mettre  en  relief  dans  des  vers  polonais.  Plus  tard,  le  tra- 
ducteur polonais  d'Oromond,  roman  français  de  F.  Pon.,  prévient 
dans  sa  préface,  que  cette  histoire  fut  premièrement  traduite  du  grec 
en  vers  polonais  et  qu'il  la  transcrivit  en  prose.  L'original  grec  n'avait 
jamais  existé,  pourtant  comme  l'action  se  passait  en  Orient  et  que 
les  héros  avaient  des  noms  soi-disant  grecs,  cette  histoire  fut 
appelée  grecque,  ce  qui  donna  lieu  par  la  suite  à  l'assertion  qu'elle 
avait  été  traduite  du  grec.  De  même,  grâce  à  une  certaine  couleur 
locale,  le  roman  de  Twardowski  fut  premièrement  considéré  comme 
espagnol  et  ensuite  vu  la  source  espagnole  d'un  épisode,  il  fut  défini 
comme  traduit  de  l'espagnol.  Evidemment  à  l'époque,  les  romans 
traduits  de  l'espagnol  devaient  être  lus  avec  autant  de  plaisir  que 
l'ont  été  plus  tard  les  romans  traduits  du  français. 

Dans  un  supplément,  l'auteur  indique  les  rapports  qu'il  y  a  entre 
le  conte  d'Apulée  et  le  conte  inachevé  de  Mickiewicz  „Le  roi  Bobo 
et  la  reine  Lala"  et  reconstruit  son  dénouement  d'après  des  motifs 
d'Apulée. 


65 


*ll.    SINKO  TADEUSZ:    Poetyka  Sarbiewskiego.    (Die  Poetik  von  M. 
Sarbiewski  S.  J.). 

Die  Fürstlich  Czartoryskische  Bibliothek  in  Krakau  besitzt  eine 
Fachschrift  der  im  Jahre  1626/7  in  Potock  gehaltenen  Vorträge 
über  Poetik  von  dem  damaligen  Lehrer  dieses  Gegenstandes  Pater 
M.  Sarbiewski.  Es  ist  ein  Papiermanuskript  von  477  Seiten  4°, 
nr.  Inv.  1446.  Er  umfaßt:  De  perfecta  poesi  libri  novem  (der 
größte  Teil  des  1.  Buches  fehlt),  de  acuto  et  arguto  liber  unus  sive 
Seneca  (rhetor)  et  Martialis,  drei  Bücher  über  lyrische  Invention, 
Disposition  u.  Elocution,  de  virtutibus  et  vitiis  carmiuis  elegiaci 
sive  Ovidius  (1  Buch),  zusammen  14  Bücher.  Am  Ende  des  neunten 
Buches,  aber  auch  des  öfteren  im  vorhergehenden  Texte  betont 
der  Verfasser  die  Neuheit  seiner  Lehre  und  ihre  vollkommene 
Unabhängigkeit  von  Skaliger,  dem  er  das  Mißverstehen  des  Ari- 
stoteles vorwirft.  In  der  Tat  folgt  Sarbiewski  hauptsächlich  der 
Poetik  von  Aristoteles,  dessen  Lehre  er  durch  eine  detaillierte 
•rhetorische  Topik  ergänzt.  Nur  in  Einzelheiten,  die  er  nicht  auszu- 
führen gedenkt,  verweist  er  auf  Skaliger,  Pontanus,  Vida,  Miuturno, 
Galuzzi  u.  a.  Seine  Lehre  de  acuto  et  arguto  basiert  durchaus  auf 
Senekas  Kontroversien;  die  dort  öfters  gerügte  Manier  wird  hier 
zum  stylistichen  Ideal  de»  Konzeptismus  erhoben.  Das  Werk  ist 
ein  technisches  Lehrbuch,  mit  dessen  Hilfe  die  Schüler  selbst  Epen 
u.  andere  Gedichte  verfertigen  könnten.  Das  war  nämlich  das  Haupt- 
ziel der  Klassikerlektüre  in  den  Jesuitenschulen.  Für  ästhetische 
Betrachtung  der  heidnischen  Dichter  war  in  diesen  Schulen  kein 
Raum. 


VI.  SZYJKOWsKi  MvKJAN:  Dzieje  novvozytnej  tragedji  polsktej.  Typ 
pseudoklasyczny.  Cz.  II.  Rozkwit  i  zanik  1800-1830.  {Uhisloive 
de  la  tratjédie  moderne  en  Polof/ne.  Type  psetidoclassifjue.  II'. 
partie:  L'apogée  et  le  déclin  1S00—1S30). 

La  seconde  partie  de  l'histoire  de  la  tragédie  moderne  en  Po- 
logne à  l'époque  du  pseudo-classicisme  nous  présente  le  développe- 
ment et  le  déclin  de  ce  courant  littéraire. 

Il  ne  faut  point  considérer  les  dates  de  1800 — 1831  comme 
bornes  purement  fictives,  elles  se  trouvent  basées  sur  le  cours  na- 
turel  des  choses.     Dès  1800    la   tragédie  française  s'affirme  sur  la 

Bulletin  I^Il.  5 


66 

scène    polonaise.    L'année  1807  inaugure    une  série    de  représenta- 
tions de  tragédies  originales,  écrites  d'après  le  modèle  français. 

Dérivant  du  travail  préparatoire  fourni  par  la  seconde  moitié 
du  XVIII  siècle,  la  pliase  de  la  pleine  maturité  du  pseudoclassi- 
cisme s'ouvrit  alors  en  Pologne.  Suivant  notre  méthode  préalable, 
c'est  à  dire  la  méthode  constructive,  nous  divisons  notre  tâche  en 
quatre  parties,  analysant  successivement  les  traductions,,  les  repré- 
sentations, le  développement  de  la  théorie  et  celui  de  la  pratique 
théâtrale.  En  plus,  on  peut  distinguer  quant  au  temps,  l'époque  de 
„l'épanouissement"  et  celle*  „du  déclin":  la  première  renferme  les 
14  dernières  années  de  la  direction  de  Bogustawski  et  les  premières 
six  années  de  celle  d'Osinski.  Le  déclin  aussi  rapide  que  l'épanou- 
issement, s'accomplit  dans  les  dix  années  qui  précédèrent  Tinsur- 
rection  de  Novembre  1830. 

Dans  ces  limites,  les  six  années  de  la  direction  d'Osinski 
1814  — 1820  présentent  sans  aucun  doute  l'apogée:  c'est  ici  que  se 
place  la  plus  haute  influence  quantitative  et  qualitative  des  chefs- 
d'ÔBuvre  français.  C'est  ici  que  nous  trouvons  pour  la  théorie 
dramaturgique  polonaise  l'activité  de  la  société  varsovienne  des 
„Iks"  et  pour  la  pratique,  les  deux  pièces  essentielles:  „la  Lud- 
garda"  de  Kropinski  et  la  „Barbara  Radziwill"  de  Felinski.  Les 
traductions  se  rattachent  directement  à  la  tradition  du  siècle  de 
Stanislas  Auguste,  et  forment  un  chaînon  ultérieur  du  labeur  com- 
mencé par  Konarski  au  milieu  du  XVIII  siècle.  Les  matériaux 
rassemblés  entre  ces  limites  et  groupés  à  la  fin  de  l'ouvrage  dans 
un  tableau  bibliographique,  comprennent  comme  imprimés,  manus- 
crits, livres  séparés  et  fragments  de  revues  et  journaux,  88  nu- 
méros dont  59  se  reportent  au  XIX  siècle.  De  tout  ceci,  nous 
analysons  particulièrement  les  travaux  de  Louis  Osiûski  princi- 
palement important  comme  traducteur  de  Corneille,  et  ceux  de 
Vincent  Kopystyûski,  admirateur  de  Racine.  Les  adaptations  d'Osiii- 
ski  jouissaient  chez  les  contemporains  d'une  grande  considération 
que  nous  essayons  d'expliquer,  ainsi  que  de  fixer  l'importance 
d'Osinski  au  point  de  vue  historique  et  comparé. 

Le  chapitre  suivant  s'occupe  de  la  tragédie  française  sur  la 
scène  polonaise,  principalement  sur  celle  de  Varsovie  qui  à  cette 
époque  est  de  toute  première  importance  pour  tous  les  autres  thé- 
âtres polonais. 

Pour  l'époque  de  la  direction  de  Boguslawski  et  de  celle  d'Osin- 


67 

ski  nous  avons  rétabli  le  répertoire  classique,  dont  nous  dressons 
la  liste  chronologique  à  la  fin  du  livre,  en  nous  basant  sur  les 
sources  contemporaines.  Déjà  à  première  vue  il  démontre  le  nombre 
croissant,  puis  diminuant  dans  les  dernières  années  des  représen- 
tations de  cette  espèce, .  leur  cboix  et  leur  distribution  par  rapport 
aux  trois  maîtres  du  théâtre  français,  les  nouvelles  pièces,  les  re- 
prises et  enfin  la  popularité  relative  de  certaines  oeuvres. 

Dans  ce  travail  nous  considérons  les  opinions  contemporaines 
des  admirateurs  et  des  adversaires  de  ce  genre-  de  pièces,  la  lutte 
sans  espoir  avec  le  „drame"  réclamé  par  une  bonne  partie  du  pu- 
blic, l'exécution  scénique  par  rapport  au  jeu  des  acteurs  et  à  l'agen- 
cement de  la  scène,  les  représentations  exceptionnellement  réussies, 
celle  d'Athalie  p.  ex.  qui  fut  le  triomphe  d'Osinski  comme  ré- 
gisseur. Dans  les  années  de  déclin  du  pseudo-classicisme  nous  ana- 
lysons les  causes  de  ce  déclin  et  les  premiers  symptômes  du  „ro- 
mantisme" sur  la  scène  de  Varsovie.  Enfin  nous  nous  occupons  des 
rapports  entre  les  théâtres  de  province  (Wilno,  Cracovie,  Lwow)  et 
celui  de  Varsovie. 

Le  chapitre  suivant,  divisé  en  trois  parties,  est  consacré  au 
développement  de  lu  théorie.  La  première  partie  est  dédiée  aux 
classiques:  elle  arrive  aux  sources  de  la  critique  théâtrale,  en  pre- 
mier lieu  de  la  société  des  „Iks";  elle  mentionne  une  nouvelle  édition 
de  la  poétique  de  Golanski.  analyse  les  opinions  de  François 
W§z3rk,  les  cours  d'Eusèbe  Siowacki,  la  dissertation  de  Léon  Bo- 
rowski,  le  système  de-  Louis  Osinski  et  les  critiques  de  Gaétan 
Kozmian. 

La  deuxième  partie  sous  le  titre  „Révolution  romantique"  traite 
en  détail  des  opinions  de  Brodzinski  et  Korzeniowski.  La  dernière 
partie  présente  l'action  de  Mochnacki  secondée  par  Michel  Gra- 
bowski  et  Valentin  Chlçdowski. 

A  la  fin  du  chapitre  nous  donnons,  comme  toujours,  un  coup 
d'oeil  sur  l'ensemble  du  sujet  traité,  lequel  dans  le  cas  présent 
concerne  le  long  développement  qui  s'est  produit  de  Rzewuski 
à  Chîçdowski. 

Le  dernier  chapitre  (VIII)  possède  une  importance  capitale:  se 
basant  en  grande  partie  sur  des  matériaux  inconnus,  il  tâche  de 
reproduire  le  tableau  complet  du  développement  et  du  déclin  de  la 
tragédie  originale,  c'est  à  dire  le  résultat  de  tous  les  efforts  des 
traducteurs,  acteurs  et  théoriciens  au  cours  de  30  ans. 

5« 


68 

Sans  compter  les  formes  intermédiaires,  nous  avons  pu  rassem- 
bler 36  unités  dramatiques  possédant  des  caractères  clairement  tra- 
giques. 

Après  la  période  des  essais  primitifs,  ces  pièces  présentent  pen- 
dant les  trente  premières  années  du  XIX  siècle  une  ligne  de  déve- 
loppement qui  se  divise  en  trois  parties:  1  •>  de  Niemcewicz  à  Kro- 
piûski,  2°  le  sommet  de  la  tragédie.  S"  son  déclin.  Dans  ces  li- 
mites nous  commençons  par  la  représentation  de  „Ladislas"  de  Niem- 
cewicz en  1807,  représentation  qui  indique  une  continuité  de  tra- 
dition avec  l'époque  antérieure,  puis  nous  passons  à  „Zbigniew" 
du  même  auteur  et  à  „Wanda"  de  Tékla  Lubieiîska,  comparée  avec 
une  tragédie  semblable  de  Zacharias  Werner. 

Par  la  suite,  nous  analysons  en  détail  les  tragédies  de  Wçzyk, 
d'Alexandre  Chodkiewicz,  d'Eusèbe  Slowacki  et  d'Antoine  Hoffman. 
nous  acheminant  ainsi  vers  les  sommets  du  développement,  sur  les- 
quels brillent  la  „Ludgarda"  de  Kropinski  et  la  „Barbara"  de  Fé- 
lin ski. 

Nous  établissons  la  parenté  historique  et  réelle  des  deux 
ouvrages,  nous  analysons  leur  construction  extérieure  et  inté- 
rieure, nous  indiquons  leurs  sources  historiques  et  littéraires  (au- 
tochtones et  (étrangères),  nous  rassemblons  les  critiques  contempo- 
raines et  celles  qui  suivirent,  nous  considérons  enfin  les  représen- 
tations. 

Dans  ce  cadre  nous  présentons  toute  l'oeuvre  dramatique  de 
Felinski,  ses  essais  juvéniles  et  ses  adaptations  ultérieures  d'Alfieri 
et  de  Crébillon:  la  seconde,  autographe,  est  particulièrement  inté- 
ressante, nous  dévoilant  les  ressorts  du  mécanisme  poétique  de 
l'auteur  de  Barbara. 

L'oeuvre  d'Ignace  Humnicki  nous  montre  des  siofnes  évidents 
de  décadence,  bien  que  ses  contemporains  l'aient  considéré  comme 
successeur  et  héritier  du  talent  de  Felinski,  contrairement  à  la  cri- 
tique isolée  de  Dmochowski. 

Les  tragédies  antérieures  et  anonymes  („Rokiczana",  „Kra- 
kus"j  se  signalent  par  des  symptômes  de  décadence  de  plus  en 
plus  frappants.  Nous  assistons  ainsi  à  la  disparition  des  traits 
précis  qui  caractérisaient  le  pseudo-classicisme.  Les  uouvelles  tra- 
gédies, comme  par  exemple  „Kamma"  de  Ladislas  Miniewski 
s'éloignent  dans  leur  trame  et  dans  leur  forme  des  normes  de  la 
tragédie  française. 


69 

Enfin,  en  1827  et  1828,  la  scène  la  plus  conservatrice,  celle  de 
Varsovie,  s'ouvre  pour  les  premières  tragédies  romantiques:  le 
„Harald"  de  Jean  Max.  Fredro  et  „Arces"  de  Joseph  Supinski. 
Mochnacki    salua  „Harald"  comme  la  révélation  d'un  art  nouveau. 

Les  „Pélopides"  de  Korzeniowski,  représentés  à  Varsovie  en 
1830,  peuvent  être  considérés  comme  preuve  d'une  extinction  défi- 
nitive de  la  vitalité  du  type  pseudo-classique  dans  la  littérature 
polonaise.  Ce  fut  le  dernier  geste,  noble  et  beau,  du  classicisme 
dans  la  dramaturgie  polonaise.  Nous  avons  pu  connaître  et  analyser 
en  détail  cet  ouvrage,  grâce  a  une  copie  manuscrite,  conservée 
jusqu'à  nos  jours. 


13    WINDAKIEWICZ   STANISLAW:    Epigramata   rzymskie   Kallimacha. 
(Les  épigraiÈimes  romaines  de  Callhnaque). 

Les  poésies  romaines  de  Philippe  Buonaccorsi  Callimaque, 
oubliées  maintenant  se  trouvent  sous  le  titre  de  „Callimachi  Epi- 
grammata"  dans  un  superbe  in-folio  de  la  bibliothèque  du  Vatican, 
provenant  d'Urbino,  et  portant  le  N°  368^).  Un  second  exemplaire 
existait  jadis  à  Vérone.  Apostolo  Zeno^),  érudit  du  XVIII  s.  a  noté 
ce  qui  suit:  „Fra  i  codici  délia  copiosa  libreria  Saibante  in  Verona 
ne  abbiamo  vedutto  uno  in  quarto  scritto  verso  il  fine  del  XV  se- 
colo  e  intitolato  „Callimachi  poetae  quidem  lepidissimi  Epigramma- 
tum  libellus"   Comincia  cosi 

Cum  tibi  crescit  opus  meliori  pumice  cultum 
Quod  mea  dormitans  saepe  lucerna  videt. 
C'est  ainsi  que  commence  le  seul  texte  qui  nous  soit  accessible 
aujourd'hui,  celui  d'Urbino,  un  peu  ultérieur  il  est  vrai  puisqu'il 
provient  du  début  du  XVI  s.  II  est  écrit  en  belle  italique  de  la 
renaissance,  sur  un  magnifique  parchemin.  Les  titres  des  poèmes 
y  sont  exécutés  au  minium  et  les  initiales  sont  bleues  ou  parfois 
dorées.  Les  épigrammes  de  Callimaque  contenues  dans  ce  ma- 
nuscrit représentent  près  du  quart  d'une  plus  grande  collection 
dont    l'étendue    est    définie    à    la    première    page:     „In    hoc    pul- 

')  V.  Bulletin  de  l'Académie  de  Cracovie  1890  p.  276,  Kwartalnik  hieto- 
ryczny  1891   p.  36U— 363. 

*)  Dissertazioni  Yossianae  Venez.  1733  II.  331. 


70 

cherrimo  codice  continentur  nonnulli  poète  latini  iuniores,  qui  in 
circuni  pictis  circulis  siuit  annotati".  Ces  cercles  entourant  le 
titre  principal,  sont  au  nombre  cle  sept,  et  portent  les  inscrip- 
tions suivantes:  ,,Christophori  Landini  Xandra  (f.  2 — 57),  Calli- 
macbi  Epigramniata  (f.  58 — 99),  Nicolai'  Perrotti  Epigrammata  et  fa- 
bule (f.  100  —  146),  Antonii  Panormitae  Hermapbroditus  (f.  147  —  170), 
Bartbolomci  Contradae  Egloga  (f.  170 — 3),  Marci  Siculi  Elegiae 
(f.  179 — 188),  Franc.  Patritii  Egloga".  Ce  titre  fut  écrit  avant  que 
le  manuscrit  ne  fût  aclievé,  car  il  n'y  est  point  fait  mention  de 
quelques  poèmes  insérés  ultérieurement:  „Pbilelpbi  Eglog«  de  Christi 
Natali"  (f  173 — 5),  „Caroli  Aretini  In  funere  Leonardi  Aretini 
Carmen  lugubre"  (f.  176 — 9);  par  contre  le  poème  de  François 
Patrice  annoncé  dans  le  titre  ne  se  trouve  pas  dans  le  corps 
du  manuscrit.  Les  épigrammes  romaines  de  Callimaque  sont  ici  en 
brillante  compagnie:  Landino,  Perrotti,  Panormita,  Filelfo,  Carlo 
Marsupini,  tous  portent  des  noms  glorieux  dans  l'histoire  de  l'hu- 
manisme du  XV  siècle. 

Les  épigrammes  romaii'^s  de  Callimaque  sont  dédiées  à  une 
personne  qui  nous  est  inconnue:  „Ingenuo  et  multe  indolis  ado- 
lescenti  Carboni  Piceti  Calimacus  Venetus  felicitatem  dicit". 

Il  nous  dit,  que  sur  le  désir  du  père  de  cet  inconnu  nommé 
Nicolas,  il  a  rassemblé  tous  ses  écrits  en  un  entier  pour  le  lui 
envo3'er:  „Nicolaus  Pater  tuus  ....  rogavit,  ut  epigrammata  mea  in 
volumen  redacta  ad  te  mitterem".  La  famille  de  Callimaque  pro- 
venait de  Venise  1),  bien  que  lui  personnellement  fût  originaire  de 
Toscane,  ce  qui  explique  qu'il  se  donnait  indifféremment  comme 
Toscan  ou  Vénitien.  Il  arriva  pourtant  à  Rome  de  Venise^  et  dans 
ses  épigrammes  Ton  voit  encore  des  traces  d'un  séjour  prolongé 
dans  cette  dernière  ville. 

Les  épigrammes  dédiées  k  Carbon  Picet  se  partagent  en  deux 
livres;  dans  le  premier  on  en  compte  55,  et  dans  le  second  presque 
trois  fois  autant,  c'est  à  dire  149  épigrammes,  ou  plutôt  gaietés  et 
poésies  d'occasion,  qu'il  rassemble  sous  ce  titre.  Nous  ouvrons  ce 
recueil  avec  curiosité  voulant  connaître  le  passé  littéraire  de  l'émi- 
nent  propagateur  de  l'humanisme  en  Pologne.  Le  manuscrit  d'Urbino 
contient  presque  toute  l'oeuvre  littéraire  de  Callimaque  durant  son 
séjour  à  Rome.  Elle  coïncide  avec  le  Pontificat  de  Paul  II  (1464 — 71) 

')  De  his  (jue  a  N'enetis.  Zeissberp;,  poln.  Geschichtschr.  des  Mittelalt  349. 


71 

•et  peut-être  même  remonte  à  une  époque  antérieure  dont  nous  ne 
saurions  pourtant  rien  dire  de  certain. 

Callimaque  écrivit  ses  premiers  vers  à  Venise,  mais  en  réalité 
il   acheva  ses  études  littéraires  à  Rome. 

„Inaeniiim  lectissimis  literis  Romae  excoluit".  comme  le  dit 
Jovius  ^).  Son  frère  François  de  3  ans  plus  jeune  que  lui  le  de- 
vança à  Rome,  et  s'y  occupait  aussi  un  tant  soit  peu  de  belles 
lettres  et  écrivit  ultérieurement  la  „Vita  beati  Bartoli"  dont  le 
héros  était  Florentin  -).  Ils  arrivèrent  de  Venise  pour  profiter  des 
leçons  du  célèbre  archéologue  romain  Julius  Pomponius  Laetus, 
qui  reçut  notre  Callimaque  à  bras  ouverts.  Nous  trouvons  dans 
les  oeuvres  de  Pomponius  une  mention  de  leur  rencontre:  „Calli- 
machus...  cum  Romam  venit.  a  me,  quia  litterarum  Studium  imitari 
videbatur,  hospitaliter  acceptus  est"  ').  Par  l'entremise  du  professeur, 
il  se  rapprocha  probablement  de  certaines  de  ses  connaissances, 
entre  autres  de  Barthélémy  Platiua,  secrétaire  du  cardinal  de  Man- 
toue,  auteur  de  l'ouvrage  connu  sous  le  titre  de  „Vitae  pontificum" 
et  par  la  suite  directeur  de  la  Bibliothèque  du  Vatican.  Il  connut 
de  même  Antoine  Campanus  évêque  de  Teramo,  célèbre  epistolo- 
graphe.  ainsi  que  poète  et  favori  de  Pie  II.  Cette  société  de  lati- 
nistes éminents  fit  beaucoup  de  bien  à  Callimaque;  Campanus  en 
particulier,  s'intéressa  à  son  talent.  Le  célèbre  épigrammatiste  du 
temps  de  Pie  II  fut  frappé  par  la  fantaisie,  la  perspicacité  et  aussi 
par  une  certaine  faiblesse  ph3-sique  et  désagréable  du  nouvel  arrivé 
de  Venise  *).  Callimaque  était  chassieux.  Campanus  écrivit  à  ce 
sujet: 

Callimachi  quamvis  lippi  videantur  ocelli 

Sitque  minor  Stella  pupula  cantaridis, 

Plura  videt  quam  linx    vigiîi  nec  cesserit  Argo 

Noctem  vel  media  perspicit  iiie  die  — 

Cumque  alii  videant  quae  sunt.taniummodo,  suevit 

Quacque  etimn  i.,,,  ^..iit  cerne io  Uailimachus... 

')  FJogia  claror.  viror. 

*)  Zeno  1.  c  321  voir  aussi  la  lettre  de  Callimaque  à  Dersiaw  de  Rvtwiany 
"Tomieiana  I  app.  1. 

')  Responsio    Pomponii.  Ms.  Vatic.  293i. 

*)  Campani  I.  A.  Opera.  Venet.  1502  Epigr.  VI.  18. 


72 

Callimarjue  arriva  à  Kome  non  seulement  pour  y  chercher  la> 
science,  mais  aussi  pour  y  trouver  une  bonne  position.  Il  n'était  pas- 
riche  et  Platina  lui  vint  maintes  fois  en  aide;  voyant  son  talent,. 
le  secrétaire  de  François  de  Gonzague  cardinal  de  Mantoue  le  re- 
commanda parmi  son  entourage;  premièrement  à  Jacques  Amma- 
nati-Piccolomini,  cardinal  de  Pavie  et  célèbre  auteur  d'épîtres^ 
puis  à  Roborello,  cardinal  de  Ravenne,  qui  l'employa  comme  se- 
crétaire permanent.  Par  la  suite  lorsque  les  relations  amicales  de 
Callimaque  et  de  Platina,  ancien  habitant  de  Rome  depuis  1448 
vinrent  à  se  rompre,  ce  dernier  écrivit  au  cardinal  de  Pavie  en 
se  plaignant  de  ce  que  son  ami  n'avait  pas  su  apprécier  tous  les 
services  qu'il  lui  avait  rendus  „quod  hominem  in  numerum  fami- 
liarum  Reverendissimus  Dominus  Ravennas  meis  precibus  recepit, 
quod  eum  saepius  pecunia  iuverim,  quod  ei  meis  commendationi- 
bus  tua  patucrit  gratia  et  benevolçntia"  ^).  C'est  donc  grâce  à  Pla- 
tina que  Callimaque  figura  parmi  les  nombreux  secrétaires  d'évêques- 
et  de  cardinaux,  dans  ce  groupe  d'écrivains  et  d'abréviateurs  qui 
jouèrent  un  si  grand  rôle  à  l'époque,  près  de  la  curie  Romaine.  — 
Nous  arrivons  ainsi  au  premier  groupe  de  circonstances  réelles  qui 
nous  permettent  d'aborder  la  lecture  du  manuscrit  d'Urbino. 

D'après  les  propres  aveux  de  Callimaque,  on  peut  conclure  que 
ses  rapports  avec  le  cardinal  de  Ravenne  n'étaient  ni  très  affectueux, 
ni  très  proches.  C'était  2)  un  des  cardinaux  les  plus  âgés,  et  son 
influence  datait  de  Tépoque  d'Eugène  IV  (1431-47).  Callimaque 
le  cite  plusieurs  fois,  et  lui  adresse  une  épigramme  „ad  Ravenna- 
tem"  dans  laquelle  il  demande  de  l'argent  et  avoue  que  son  service 
devient  moins  assidu  vu  les  rémunérations  minimes  qu'il  reçoit. 
(Ep.  II.  89.  91).  Il  n'écrivit  jamais  de  poème  étendu  en  l'honneur 
de  son  patron. 

Le  cardinal  de  Pavie  l'attirait  bien  plus.  Leurs  rapports  s'ap- 
puyèrent sur  la  considération  que  ce  dignitaire  avait  pour  la  poésie 
de  Callimaque.  Le  poète  lui  écrit  souvent  et  non  sans  joie.  Une  de 
ses  épigrammes  nous  laisse  l'amusant  souvenir  de  la  plaisanterie 
d'un  courtisan  qui,  en  vantant  la  générosité  de  quelqu'un  d'autre 
espère  le  pousser  à  augmenter  la  sienne.  Voici  ce  qu'écrit  le  ser- 
viteur du  Cardinal: 

')  Vairani,  Cremonensium  monumenta.  Romae  1778.  I.  29—66. 
')  G.  Veronensis,  De  pestis  Pauli  II.  Muratori  SSRRI.  III.  2, 


73: 


Ad  Papiensem. 
Natali  Domini  Deique  nostri 
Aurum  non  levé  sponte  liberal! 
Cum  nihil  peterem,  dédit  Ravennas. 
Misisti  tacite  nihil,  videbo 
Quid  dabis  Papiensis  ecce  posco.  (II.  92). 

Le  cardinal  de  Mantoue.  patron  de  Platina,  est  de  tous  les  car- 
dinaux celui  qui  jouit  de  la  plus  grande  estime  de  Callimaque.  Sa 
brillante  extraction,  ainsi  que  ses  grandes  influences  auprès  du  pape 
actuel  ^)  inspiraient  le  plus  grand  respect  au  courtisan  du  cardinal 
de  Ravenne.  Il  lui  adresse  deux  épigrammes  obséquieuses,  tâchant 
ainsi  d'obtenir  les  bonnes  grâces  de  ce  Prince  de  l'Eglise  en  l'adulant. 
(IL  96.  123).  Il  apprit  probablement  ce  genre  de  flatteries  de  Pla- 
tina dont  il  cite  la  „Historia  urbis  Mantuae  et  familiae  Gonzagae". 
Callimaque  écrivit  le  plus  long  poème  de  son  recueil  en  l'honneur 
du  Cardinal  de  Mantoue:  „Ad  augustum  cardinalem  Mantuanum  in 
funere  sororis".  C'est  un  thrène  typique  de  l'époque  de  l'humanisme, 
dans  le  genre  de  ceux  qui  allaient  paraître  par  dizaines  en  Po- 
logne au  siècle  de  Sigismond  le  Vieux.  Etant  en  môme  temps 
l'ouvrage  le  plus  marquant  parmi  ceux  qui  sont  inspirés  par  la  muse 
romaine  de  Callimaque.  il  faut  le  lire  avec  attention. 

Le  poète  ne  sait  comment  consoler  le  cardinal,  mais  il  ne 
s'étonne  guère  de  sa  douleur.  Il  comprend  combien  il  sera  affligé 
lorsque  revenu  au  seuil  de  la  maison  paternelle,  il  ne  trouvera 
plus  Dorothée  pour  lui  souhaiter  la  bienvenue,  tandis  que  ceux 
qui  sont  restés  lui  narreront  tout  ce  qui  a  rapport  à  ses  derniers, 
moments,  passés  à  dire  adieu  à  son  fiancé  et  à  prier  pour  la  longue 
vie  de  son  frère.  Le  jour  de  sa  mort  sera  à  tout  jamais  un  jour 
de  triste  souvenir  pour  le  cardinal.  Callimaque  décrit  les  funérailles 
et  c'est  ici  qu'il  déploie  le  plus  de  fantaisie;  il  dit  que  Virgile 
lui-même  ne  saurait  donner,  une  juste  description  du  cortège 
funèbre  de  cette  Mantouaine.  Tous  les  citoyens  pleuraient  devant 
le  grand  malheur  qui  frappait  la  maison  de  Gonzague;  la  beauté 
renommée  et  le  grand  espoir  de  cette  famille  n'était  plus!  Les 
fleuves  italiens,  le  Mincio,  l'Eridan  et  le  Pô  gonflèrent  leurs  flots,, 
et  la  nature  entière  ressentit  la  tristesse    générale.    Les    regrets    de- 


»)  1.  c. 


74 

tout  le  monde  durèrent  longtemps  ot  n'arrivèrent  à  se  calmer 
qu'après  l'apothéose  de  la  figure  de  la  défunte,  et  lorsqu'elle  fut 
comptée  parmi  les  étoiles.  Le  cardinal  lui  aussi  devrait  s'apaiser 
maintenant  et  se  pénétrer  de  la  pensée  que  nous  devons  tous  mourir. 
De  l'Olympe,  sa  soeur  suivra  ses  succès  qui  dureront  jusqu'au 
moment  où,  à  un  Age  avancé  et  a^^ant  parfait  son  rôle  ici-bas,  il 
montera  de  môme  dans  la  région  des  étoiles  pour  y  prendre  place. 
Ce  panégyrique  frappe  par  l'oubli  des  idées  chrétiennes  dans  l'ex- 
pression des  regrets  qui  sont  entièrement  modelés  sur  l'esprit  clas- 
sique. (IL  139.  f.  94-7). 

Parmi  les"  autres  cardinaux,  Callimaque  cite  encore  Bessarion, 
le  célèbre  traducteur  et  propagateur  des  textes  grecs  en  Italie;  il 
n'était  nullement  en  rapports  intimes  avec  lui  et  de  loin  seulement 
pouvait  admirer  ses  beaux  îjardins  sur  le  Tibre.  Son  épigramme 
„In  hortum  Bissarionis"  exprimait  son  étonnement  devant  la  quan- 
tité de  fleurs  rares  et  odoriférantes  possédées  par  le  cardinal 
(J.  53).  Cette  épigramme  a  été  publiée  à  une  époque  moderne 
dans  une  des  publications  dédiées  aux  études  orientales  i). 

En  dehors  du  monde  ecclésiastique,  Callimaque  avait  encore 
à  Rome  quelques  connaissances  laïques  qui  bien  certainement  ré- 
pondaient plus  à  ses  penchants  que  les  rapports  officiels  avec  le 
clergé.  Nous  lisons  dans  son  recueil  un  panégyrique  portant  le 
titre  „Ad  Sigismundum  Malatestam  imperatorem  illustrissimum" 
dans  lequel  le  secrétaire  du  Cardinal  de  Ravenne  présente  ses 
voeux  au  célèbre  tyran  de  Rimini,  et  le  glorifie  comme  amiral  d'une 
flotte  puissante,  avec  laquelle  il  souhaite  de  le  voir  remporter  de 
nouveaux  succès.  (IL  95). 

Parmi  les  épigrammes  romaines  de  Callimaque  il  y  en  a  qui 
sous  le  titre  de  „Ad  Caesarem"  appelleront  tout  particulièrement 
notre  attention.  Le  pwsonnage  en  question  porte  le  nom  de  François, 
mais  nous  ne  saurions  dire  qui  il  était.  Callimaque  écrivit  en  son 
honneur  un  certain  nombre  d'épigrammes,  et  grâce  à  son  appui 
il  arriva  à  jouir  d'une  grande  considération  à  Rome.  Il  lui  dédiait 
tous  ses  livres  et  se  réjouissait  de  chaque  petite  louange  qui  sortait 
de    sa  bouche.  Il  s'agissait  probablement  de  quelque  grand  seigneur 


*)  Nous  croyons  que  c'est  le  „Bessarione  publicazione  periodica  di  studi 
Orientali".  Nous  ne  pouvons  indi(iuer  l'annuaire  vu  la  difficulté  actuelle  d'avoir 
accès  à  cette  revue. 


75 

qu'on  pouvait  gratifier  du  nom  de  „Caesar".  Ces  épigrammes  de 
Callimaque  laissent  percer  une  certaine  note  d'attachement,  de 
confiance  et  d'admiration  à  son  égard.  Eu  voici  un  exemple: 

Ad  C  a  e  s  a  r  e  m. 
Quod  legis  atque  probas,  quiquid  mea  fistula  lusit 
Et  quod  me  vatem  Romula  terra  putat. 
Quod  uon  ad  Scythiam  propero  Pontumque  jigentem 
Quodque  mihi  vitç  spes  melioris  adest, 
Hoc  tibi  me  seniper  gratus  debere  fatebor 
Meque  tuum  dieam,  non  opus  esse  lovis.  (II.  94). 

Un  second  cercle  de  relations  de  Callimaque  à  Rome  se  com- 
posait de  personnages  lui  étant  égaux.  Il  entourait  d'un  respect 
tout  particulier  son  maître  Julius  Poraponius  Laetus,  auquel  il  crut 
faire  un  grand  plaisir  en  lui  dédiant  trois  épigrammes  écrites  selon 
Catulle.  L'une  d'elles  commence  par  ces  mots:  „Pomponi  decus 
eruditiouum'^  Il  le  glorifie  comme  bon  connaisseur  de  latin  et 
d'antiquités  romaines  et  se  sent  très  flatté  par  ses  approbations.  (I. 
37.  44,  45). 

En  plus  du  souvenir  donné  à  son  maître,  Callimaque  parle 
à  plusieurs  reprises  dans  son  livre  romain  de  Bartholomée  Platina 
son  intercesseur  lors  de  son  séjour  dans  la  ville  éternelle.  Au 
temps  où  les  épigrammes  furent  rédigées,  ils  étaient  unis  par  des 
liens  de  cordiale  amitié,  ils  assistaient  ensemble  à  des  banquets,  se 
répétaient  les  menus  scandales  de  Rome,  et  en  plus  Callimaque 
avait  l'obligation  de  s'extasier  sur  tout  ce  qui  provenait  de  la 
plume  de  son  ami.  Il  se  montra  le  plus  éloquent  dans  la  plainte 
sur  le  manque  de  considération  à  son  égard,  que  nous  trouvons 
dans  un  morceau  assez  long,  imité  d'Horace: 
Quiu  me  potentum  spernere  limina 
Et  plebis  auras,  Platina,  non  sinis  (I.  23). 

Ixioulds  i'Cx^cii  eveque  de  Sipont  et  pupille  de  Bessarion  fut 
aussi  une  des  brillantes  connaissances  de  Callimaque,  il  laissa  un 
nom  connu  dans  le  développement  de  l'humanisme  grâce  à  sa  tra- 
duction de  Pol^'be  et  à  la  composition  d'une  grammaire  et  d'un 
traité  de  versification,  ainsi  que  d'un  énorme  ouvrage  sur  Martial 
portant   le   titre  de  „Cornucopia"  i).     Ce   savant    est  mentionné    par 

')  Veicçt.  "Wiederbel.  d.  class.  Altert.*  II.  133 — 7. 


76 

Callimaque  dans  une  de  ses  péigrammes  romaines  intitulée  „Ad: 
Chiriacum"  il  s'y  trouve  nommé  „noster  Perottus"  et  y  est  spé- 
cialement encensé  comme  poète  (II.  70).  Ses  poésies  oubliées  au- 
jourd'hui se  trouvent  à  coté  do  celles  de  Callimaque  dans  le  ma- 
nuscrit d'Urbino,  sous  le  titre  „Nicolai  Perotti  Epigrammata  et  fa- 
bule". 

Les  autres  relations  romaines  de  Callimaque  n'appartiennent 
pas  aux  noms  lés  plus  illustres,  mais  ne  sont  pourtant  pas  sans 
intérêt  pour  sa  biographie.  Les  nombreuses  épigrammes  „Ad  Glau- 
cum"  se  rapportent  à  Marimo  Coldelmero  di  Venezia,  un  de  ses 
collègues  au  secrétariat  du  Cardinal  de  Ravenne,  ainsi  qu'il  résulte 
de  plusieurs  actes  i);  il  devait  un  jour  devenir  le  compagnon  de 
Callimaque  dans  son  voyage  en  Pologne.  Pendant  leur  séjour- 
à  Rome  il  se  réunissaient  souvent  pour  plaisanter,  se  faire  des  ca- 
deaux, et  admirer  leurs  oeuvres  réciproquement.  L'épigramme  sui- 
vante est  assez  explicite  au  sujet  de  leurs  rapports: 

Ad  G  1  a  u  c  u  m. 
Qui  modo  frigidulis  tunicis  algere  solebam 
Miraris  cocco  conspiciendus  eam; 
Nunc  cardinali  grata  est  mea  musa  Ravenne, 
Ante  sed  in  triviis  fabula  nota  fui  (II.  22). 

.  Les  épigrammes  de  Callimaque  portant  le  titre  „Ad  Asclepia- 
dem"  visent,  comme  il  appert  de  diverses  autres  sources,  un  cer- 
tain Marcus  Romanus  Academius  qui  lui  aussi  devait  accompagner 
Callimaque  dans  sa  fuite  de  Rome  ^).  Parmi  les  vers  qui  lui  sont 
adressés  nous  trouvons  cette  observation  d'un  sérieux  inusité  sous 
la  plume  d'un  simple  courtisan: 

Ad  A  s  c  1  e  p  i  a d  e  m. 
Est  nihil  in   cunis  senio  seu  ponere  vitam, 
Cum  tibi  sit  nulla  mors  fugienda  via, 
Sed  bene  non  nihil  est  vita  decedere  ab  ipsa, 
Namque  aliquid  superest  exequiasque  fugit  (II.  19). 

')  Platina,  Vita  Pauli  II.  ainsi  qu'une  lettre  d'Aug,  de  Rubeia  Galeacio- 
Mariae  Sfortiae  vicecomiti  niediol.  dd  Koniae  29  Febr.  1468  Pastor  Gesch.  d. 
Papst.  II.  638-42. 

*)  y.  Canensius  Mich.  Vita  Pauli  II  ed.  card.  Quirini  f.  78  et  M.  Barber- 
XXX.  104,  Epitaphium  Marci  Achademici. 


77 

Planella,  autre  personnage  des  épigrammes  romaines  de  Calli- 
iiiaque,  l'avait  encore  connu  à  Venise,  ainsi  que  nous  le  dit  Pom- 
ponius  1).  Ils  se  conside^raient  tous  deux  comme  bons  latinistes; 
Callimaque  lui  dédia  une  épigramme  spéciale,  et  le  mentionna  aussi 
dans  d'autres  vers. 

Nous  ne  pouvons  déchiffrer  certains  noms  dans  les  épigrammes 
romaines  de  Callimaque.  Si  nous  étions  à  Rome  en  possession  des 
nombreux  livres  qui  nous  font  défaut,  nous  pourrions  certainement 
arriver  à  des  résultats  plus  exacts.  Pourtant  les  noms  cités  suffi- 
sent pour  éveiller  la  curiosité  de  tout  amateur  de  la  littérature  hu- 
maniste et  la  diriger  vers  le  manuscrit  d'Urbino  A  côté  de  noms 
réels,  on  trouve  dans  le  recueil  d'épigrammes  romaines  de  Calli- 
maque un  grand  nombre  de  noms  fictifs:  xlulus,  Avitus.  Candidus, 
Celer,  Cinna,  Coran  us,  Dindymus.  Fabius,  Faustinus.  Lupercus. 
Nestor,  Tucca,  etc.  Ces  noms  proviennent  généralement  des  ^Epi- 
grammatou  libri"  de  Martial.  Callimaque  vivait  dans  un  milieu 
d'enthousiastes  qui  pensaient  à  une  rénovation  de  la  littérature  an- 
cienne à  Rome;  en  visitant  les  monuments  anciens  ils  apposaient 
toujours  comme  signature:  „Antiquitatis  amatores  et  Antiquitatis 
perscrutatores"  -)  et  voulaient  sous  peu  fonder  une  académie  ro- 
maine pour  étudier  la  civilisation  ancienne.  Comme  habitants  de 
Rome,  leur  attention  fut  naturellement  dirigée  vers  les  poètes  ro- 
mains possédant  une  certaine  couleur  locale.  Avant  tout  ils  glo- 
rifiaient Martial;  Pomponius  Laetus,  futur  directeur  de  l'académie 
romaine  et  professeur  de  Callimaque.  trouva  justement  son  pseudo- 
nyme littéraire  dans  les  oeuvres  de  Martial;  Callimaque  de  même 
v  puisa  le  sien  et  s'en  servit  au  début  de  ses  poésies  dans  le  ma- 
nuscrit d'Urbino. 

Comme  oeuvre  d'art,  les  épigrammes  romaines  de  Callimaque 
démontrent  avant  tout  l'adoration  que  le  cercle  de  ses  connaissances 
avait  pour  Martial  et  c'est  justement  dans  les  efforts  de  l'auteur 
pour  se  rapprocher  de  ce  modèle  que  leur  importance  réside.  Mal- 
heureusement Callimaque  n'était  pas  un  esprit  de  premier  ordre,  il 
n'a  pas  eu  l'occasion  de  devenir  un  véritable  homme  du  monde  et 
n'a  pas  vécu  dans  cette  grande  Rome  qui  était  autrefois  le  centre 
-d'une    immense    puissance    politique.     Jeune,    pauvre,    de    position 


')  Respoiisio  Pomponii  1.  c. 
')  Rossi,  Roma  sotteranea  I.  3- 


78 

subordonnée  il  n'a  su  donner  à  ses  observations  sur  Rome  ni  un 
sourie  mondain,  ni  une  empreinte  sérieuse.  Ses  épigrammes  ro- 
maines n'embrassent  point  un  vaste  horizon  et  ne  s'élèvent  pas  au 
dessus  du  niveau  quotidien  de  l'esprit  de  société.  Comuîe  jeune 
courtisan  il  était  sensible  aux  côtés  extérieurs  de  la  civilisation  et 
faisait  grande  attention  au  costume,  à  la  coiffure,  cà  la  belle  pres- 
tance; comme  secrétaire  de  cardinal  il  devait  respecter  les  appa- 
rences extérieures;  il  se  moquait  de  l'étrange  costume  de  Sexti- 
lius  (I.  10),  de  la  belle  taille  de  Néarque  (II.  111),  de  la  petite 
taille  de  Gardian  (IL  12).  des  imperceptibles  moustaches  de  Septu- 
muleius  (II.  105).  La  coiffure  l'intéressait  beaucoup  et  à  ce  propos 
il  inséra  un  remerciement  spécial  au  barbier  Ciparis  qui  l'avait 
bien  rasé  (IL  66).  Selon  l'exemple  de  Martial  il  parle  souvent 
d'amusants  jeux  de  société  et  se  souvient  avec  plaisir  des  festins 
et  des  libations.  Il  remercie  Piatina  pour  sa  splendide  réception 
(IL  88).  Il  reproche  à  Celer  d'avoir  gâté  un  doux  souper  par  de 
méchantes  plaisanteries  (IL  38).  Il  critique  l'inconséquence  de 
Vigdame  qui  veut  paraître  stoïque  et  évoque  de  tristes  pensées 
alors  qu'il  voudrait  manger  excellemment  et  dormir  mollement 
(L  14).  Il  se  sent  des  devoirs  envers  celui  qui  l'a  bien  reçu.  Dans 
l'épigramme  „Ad  Lupercum"  il  énonce  son  indignation  de  ce  qu'il 
accepte  des  présents  d'un  ami  et  malgré  cela  en  dit  du  mal  (IL 
15).  Par  rapport  à  un  festin  il  lui  est  même  arrivé  de  faire  un 
bon  mot:  il  dit  que  Ferîcillus  offre  un  beau  couvert  et  une  mau- 
vaise nourriture,  comme  s'il  invitait  ses  convives  pour  leur  faire 
connaître  son  hospitalité  par  les  ^^eux  et  non  par  les  dents. 
(L  20). 

Suivant  son  modèle  dans  le  domaine  des  épigranimes,  Calli- 
maque  s'efforce  aussi  de  saisir  la  silhouette  psychologique  de  ses 
connaissances.  Sa  plume  a  réellement  une  justesse  classique  pour 
exprimer  les  défauts  de  caractère,  et  les  imperfections  de  la 
nature  Immaine.  „Hominem  pagina  nostra  sapit"  comme  le  dit 
Martial.  Il  est  frappé  par  le  manque  de  parole  de  LucuUus 
(IL  10),  par  la  rapacité  d'Archesilas  (IL  21),  par  la  perversité  de 
Candide  (IL  33),  par  la  naïveté  de  Corane  (IL  78),  par  l'arrogance 
de  Flavian  (IL  120).  Il  se  sent  le  droit  de  donner  des  conseils 
à  ses  amis,  de  leur  faire  des  observations,  des  critiques  et  des 
réprimandes.  Il  dit  à  Lysippe  qu'il  agit  mal  en  dédaignant  les  avis 
amicaux  (IL  40).    De  même  pour  Pamphile  qui  ne  sait  profiter  de 


79 

rien  (II.  41).  Aulus  fait  du  mal  à  beaucoup,  et  du  bien  à  per- 
sonne (II.  44).  Avitus  touche  à  l'âge  où  les  fautes  augmentent 
(IL  79).  Il  est  le  plus  spirituel  dans  ses  remarques  „Ad  Phila- 
delphum",  qui  parle  sans  cesse  des  mérites  des  ancêtres,  et  ne  sait 
rien  dire  de  lui-même  (II.  81). 

Lorsque  Callimaque  écrivit  ses  épigrammes,  il  était  à  l'âge  où 
il  possédait  déjà  des  goiits  stables,  et  des  penchants  décidés  pour 
les  choses  de  l'esprit,  il  avait  une  certaine  indépendance  de  pensée 
qui  le  transformait  en  littérateur  de  profession.  Il  dit  à  Echinus 
qu'il  faut  savoir  profiter  du  temps  (II.  5),  à  Dindymus  qu'une  si- 
tuation modeste  n'est  pas  un  empêchement  pour  se  former  un  ca- 
ractère énergique  (II.  37).  Dans  de  plus  longs  vers,  à  la  manière 
d'Horace,  il  explique  à  Lucullus  comment  il  faut  s'y  prendre  pour 
arriver  à  l'indépendance,  malgré  différentes  contraintes  et  empêche- 
ments afin  d'avoir  „vitam  liberara",  une  vie  réellement  libre  (IL  57). 

On  trouve  chez  Callimaque  peu  de  compliments  légers,  délicats, 
de  même  peu  de  billets  familiers  ßt  aimables.  Il  ne  se  plaisait 
guère  en  ce  genre,  ou  peut-être  lui  était  il  inutile  dans  la  société 
qu'il  fréquentait.  Seule,  l'idée  gracieuse:  „In  Cinnam  qui  nive  Col- 
lum Laurentii  percussit"  lui  réussit,  il  la  remania  à  deux  reprises 
et  ce  fut  la  première  ébauche  du  madrigal  devenu  si  célèbre 
chez  nous  par  la  suite:  „Na  twa  piers  biala,  padl  sniezek  biaîy". 
Chez  Callimaque   il  ne  possédait  pas'  encore    sa  subtilité  ultérieure. 

Inferior  candore  suo  ne  victa  iaceret, 
Irruit  in  Collum  nix  violenta  tuum. 
Vellera  purpureum  subito  traxere  ruberem 
Colla  rosis  qualem  iuncta  ligustra  parant. 
Sic  auxit  celebrem  volait  dum  ledere  formam 
Nix  tibi  et  indoluit  vulnere  lésa  tuo  (I.  26). 

Dans  ses  épigrammes  sur  la  femme,  Callimaque  a  montré  de 
la  manière  la  plus  frappante  son  aveugle  adoration  pour  le  classi- 
cisme. Il  reconnaît  la  sensualité  plate,  brutale:  il  se  plaît  aux 
plaisanteries  grossières,  très  souvent  inconvenantes  qui  rappellent 
Martial  d'une  façon  peu  agréable.  Dans  un  petit  poème  Ad  Cupi- 
dinem,  il  avoue  que  Cupidon  le  poursuit  même  la  nuit  (I.  48).  Il 
aime  à  plaisanter  ses  compagnons  sur  leur  entrain  immodéré,  il  se 
moque  de  la  pudeur,  de  la  virginité,  de  la  retenue  et  pousse  ses 
collègues  à  différentes  extravao:ances.    On  rencontre  rarement  chez 


80 

lui  quelque  remarque  convenable  sur  les  jeunes  filles,  il  ne  connaît 
pas  de  sentiment  idéal,  et  les  pensées  de  valeur  douteuse  foisonnent 
tellement  dans  ses  oeuvres  qu'on  éprouve  un  véritable  soulagement 
en  lisant  Tépigramme  „Ad  Glaucum"  où  il  fait  preuve  d'un  en- 
thousiasme plus  raffiné  à  propos  de  l'étrange  charme  d'Entilla 
lorsque,  en  dansant  elle  défait  ses  tresses  (II.  3),  ou  encore:  son 
émerveillement  devant  les  pleurs  nie  la  toute  jeune  Ambroseola 
pendant  les  funérailles  de  son  père  (II.  67).  Callimaque  se  permet 
très  souvent  des  facéties  grossières  sur  les  jeunes  filles,  à  propos 
de  leurs  yeux,  de  leurs  perruques,  de  leurs  fausses  dents,  etc.  La 
plaisanterie,  adressée  à  Pomponius  Laetus,  sur  Phyllide  qui  perdit 
ses  dents  en  jouant  aux  osselets,  a  un  caractère  à  part  (I.  14). 
Les  railleries  sur  les  vieilles  dames  et  les  dames  infirmes  sont  tout 
à  fait  dans  le  style  antique:  Ad  Palestinam  „Tercentum  tibi  Pa- 
lestina rugae"  (I.  33).  „Ad  Domitium"  sur  Cosmellus  qui  ne 
voulut  pas  accepter  de  vin  accompagné  d'un  baiser  de  vieille 
femme  (I.  43)  etc.  Le  trait  suivant  est  tout  à  fait  dans  le  style 
de  Martial. 

In  latus  faciem  Perilla  vertit, 
Solo  prospiciens  procos  ocello. 
Curqueris?  Quoiiiam  Perilla  lusca  est  (II.  14). 

Certaines  déclarations  d'amour  de  Callimaque  sont  un  peu  plus 
élevées,  bien  que  n'étant  guère  édifiantes;  elles  se  rapportent  à  son 
séjour  à  Venise.  Dans  l'épigramme  „Ad  Probum"  il  annonce  qu'il 
écrit  avec  fréquence,  seulement  pour  plaire  à  la  demoiselle  qui 
habite  „in  ripis  Zerulae"  probablement  au  bord  de  la  rivière  Zéro, 
parmi  les  lagunes  de  Venise  (IL  47).  Il  s'agissait  sans  doute 
de  Silvia,  dont  il  parle  dans  une  quinzaine  d'épigrammes;  bien 
qu'étant  certainement  une  relation  de  jeune  homme,  celle-ci 
durait  depuis  longtemps,  était  intime  et  assez  afïèctueuse.  Calli- 
maque écrivait  à  Silvie  des  vers  tout  à  fait  gracieux  dans  le 
.  genre  de  Catulle  ou  d'Horace,  fjiisant  preuve  d'une  certaine 
circonspection  et  réflexion,  ce  qui  les  fait  remarquer  avanta- 
geusement. Dans  l'épigramme  „In  picturam  Silviae"  il  émet  l'idée 
habituelle  aux  humanistes  sur  la  ressemblance  d'un  portrait  à  une 
personne  vivante  (I.  17);  dans  „De  passere  Silviae",  épigramme 
écrite  absolument  selon  le  modèle  de  Catulle  et  de  Martial,  il  dit 
-qu'il    s'amusait  quand    sa  dame  était   bien   portante    et  qu'il  est  de- 


81 

-venu  triste  puisqu'elle  est  malade  (II.  7).  On  rencontre  dans  ces 
vers  des  exhortations  pour  lui  faire  cesser  sa  vie  débauchée,  ainsi 
que  des  menaces  d'indifférence  lorsqu'elle  vieillira.  Il  nous  semble 
■être  le  plus  naturel  dans  l'épigramme  „Ad  Nearcum",  où  il  avoue 
qu'il  aime  se  trouver  à  la  campagne,  dans  une  atmosphère  tran- 
quille et  champêtre  auprès  de  sa  bien-aimée  qu'il  nomme  avec  un 
•certain  respect  „domina"  (II.  48).  Il  paraît  le  plus  sérieux  dans 
l'épigramme  „Tandem  parce  tuis  Silvia  luminibus"  où  à  deux  re- 
prises il  est  question  de  Venise  comme  de  la  ville  où  s'est  déve- 
loppée cette  idylle  erotique  (II.  77). 

Dans  ses  vers  occasionnels,  Callimaque  ne  diffère  guère  des 
autres  poètes  humanistes.  Son  recueil  prend  un  caractère  particulier 
lorsqu'il  commence  à  traiter  de  la  littérature  et  de  la  vocation 
d'auteurs.  Il  était  enthousiaste  de  poésie  et  cherchait  à  faire  par- 
tager ce  culte  à  son  entourage.  Jeune  intéressé  par  l'art,  il  pas- 
sionnait les  jeunes  et  entraînait  les  plus  âgés.  Il  écrit  sans  cesse 
sur  la  poésie,  se  moque  des  mauvais  poètes  et  rit  de  la  chute  de 
l'artificielle  grandeur;  par  rapport  aux  relations  de  Venise,  il  montre 
du  dédain  pour  la  gloire  et  la  richesse  de  l'ancien  bachelier  vé- 
nitien Syllanus  (I.  18).  Malgré  son  inclination  à  la  critique  il  sait 
parfois  s'astreindre  à  reconnaître  le  vrai  talent.  Il  déclare  dans 
l'épigramme  „Ad  Clorum"  qu'il  apprécie  hautement  la  poésie  de 
Cosmicus  (II.  18),  dans  d'autres,  il  lui  reproche  d'écrire  des  poèmes 
sur  des  gens  sans  mérite  (I.  16).  Il  éveillait  leur  émulation  en  leur 
indiquant  dt-s  nouveaux  sujets  et  en  exigeant  la  critique  de  ses 
propres  oeuvres.  Il  s'est  particulièrement  bien  conduit  envers  un 
jeune  poète  „Ad  Julium  Ferrum"  auquel  il  conseillait  de  la  manière 
hi  plus  affectueuse  d'essayer  sérieusement  ses  forces  dans  la  carrière 
artistique  (I.  27). 

Le  culte  de  Callimaque  pour  la  poésie  est  naturellement  un 
écho  des  goûts  de  Martial  pour  l'art  et  la  littérature,  mais  il 
a  pourtant  un  certain  cachet  individuel.  Le  poète  encourageait  ses 
collègues  et  contemporains  à  cultiver  l'art,  tout  en  a^-ant  son  pro- 
pre programme  touchant  les  gens  plus  âgés  et  riches  dont  il  voulait 
absolument  faire  des  mécènes.  Certains  candidats  sont  désignés 
pour  ce  rôle,  il  envoie  continuellement  ses  épigrammes  et  félicita- 
tions à  LucuUus,  Phaliscus  et  Nestor  en  leur  assurant  que  lui  seul 
peut  les  immortaliser.  La  fortune  ne  peut  leur  procurer  aucune  re- 
nommée,   au   contraire,    en  faisant   des  largesses    pour  la  poésie,  en 

Bulletin  1— H.  "  6 


82 

rémunérant  bien  les  poètes,  ils  peuvent  être  certains  que  leurs  noms 
passeront  à  la  postérité.  Ceci  présente  plutôt  un  point  de  vue  hu- 
maniste que  classique  sur  le  rôle  de  la  poésie. 

Comme  ami  des  peintres,  Callimaque  s'intéressait  aussi  un  tant 
soit  peu  aux  arts  plastiques;  à  cet  effet  il  écrivit  quelques  épigram- 
mes  „In  vaccam  ençam  a  Mirone  celatam"  sujet  déjà  traité  par 
Anacréon  (I.  4  —  6)  ainsi  que  d'autres  sur  les  groupes  de  chevaux 
attribués  h  Phidias  et  Praxitèle,  qui  se  trouvent  aujourd'hui 
à  l'entrée  du  Quirinal.  Ces  épigrammes  aussi,  ont  leur  pendant 
dans  le  recueil  de  Martial,  néanmoins  elles  sont  assez  réussies  et 
peuvent  témoigner  d'une  certaine  étude  personnelle  de  l'antiquité. 
Comme  exemple  nous  citons: 

In   e  q  u  u  m  a  P  h  i  d  i  a  c  e  1  a  t  u  m. 
Quid  frenare  paras,  deceptus  imagine,  saxum?  . 
Phidiaeum  hoc  opus  est.  Spiritus  omnis  abest, 
Ars  oculos  fallit.  Manibus  natura  patebit. 
Visus  equus,  raarmor  postmodo  tactus  ero  (I.  31). 

Il  y  a  peu  d'observations  de  la  nature  dans  les  épigrammes  de 
Callimaque;  par  contre  il  à  crii  varier  un  peu  le  genre  de  son 
recueil  en  y  ajoutant  quelques  épitaphes  traditionnelles  qui  pourtant 
ne  présentent  rien  d'extraordinaire. 

L'imitation  de  Martial  par  Callimaque  n'est  ni  particulièrement 
hardie,  ni  abondante,  ni  fine.  On  ne  trouve  pas  chez  lui  de  véri- 
table naturel,  ni  de  variété  ou  fraîcheur,  les  épigrammes  acérées, 
belles,  inattendues  se  rencontrent  très  rarement;  il  y  a  dans  ses 
oeuvres  une  certaine  médiocrité  intéressante  peut-être  pour  un  spé- 
cialiste, mais  la  faculté  particulière  d'observation  et  la  réelle  indi- 
vidualité artistique  n'existent  pas  chez  lui.  Callimaque  parle  aussi 
étonnamment  peu  de  la  Rome  contemporaine,  bien  qu'il  écrive  à  tant 
de  personnes  y  habitant.  Il  eût  été  difficile  de  tirer  de  ce  recueil 
quelques  informations  sur  lui-môme,  si  nous  n'avions  les  quelques 
vers  adressés  aux  cardinaux  et  à  certains  littérateurs  influents  de 
Rome.  H  raconte  une  fois  qu'un  astrologue  lui  a  prédit  beaucoup  de 
succès  et  qu'il  ne  "lui  arrive  pourtant  que  du  mal  (II.  28);  une  seconde 
fois  il  déclare  dans  la  gracieuse  épigramme  généralement  connue  ^): 

*)  Lamiua  Joh.  Catalof^us  codicum  ipanuscriptorum  qui  in  Bibl.  Riccardian* 
adservantur.  Libumi  1756. 


83 

De  se  ipsu. 
Callimacho  fortuna  brevis  fuit  usque,  sed  heu  heu 
Quae  iam  parva  fuit,  incipit  esse  nihil  (II.  30). 

Par  contre  il  aimait  discourir  sur  ses  aptitudes  et  remplissait 
ses  feuillets  de  réflexions  à  ce  sujet;  il  s'assimila  de  nouveau 
l'auto-criticisme  de  Martial,  il  connaissait  bien  les  limites  de  son 
talent  et  savait  le  diriger.  Dans  l'épigTamme  „Ad  Barotium"  il 
avoue  que  sa  poésie  est  plutôt  rustique  pour  les  savants  (IL  45). 
Il  donne  à  sa  muse  le  nom  de  plaisante  et  évite  sciemment  les 
sujets  sérieux.  Dans  l'épigramme  „Ad  Tuccam"  il  reproche  à  son 
ami  de  vouloir  quoique  en  vain  lui  faire  chanter  „fortia  facta  du- 
cum"  (II.  35).  Ceci  sort  du  cercle  de  ses  goûts,  conscient  de  son 
art,  il  écrit  seulement  des  poésies  sensuelles,  sans  penser  aux  per- 
sonnages héroïques.  Son  programme  devrait  être  connu  des  lecteurs, 
donc  il  le  donne: 

Ad  lectores. 

Non  ego  Cadmeas  Thebas,  non  civica  bella, 

Non  faciès  versas,  non   Phrigis  arma  viri. 

Non  pecudes,  non  rura  cano,  quicunque  requirit 

Ista,  sit  a  nostro  longius  nsque  libro. 

Me  légat,  offendit  quem  non  lasciva  Corinna, 

Cj'nthia,  nec  Sapho  Lesbia,  nec  Nemesis  (II.   131). 

Se  complaisant  dans  les  qualités  de  son  talent,  Callimaque  pri- 
sait très  haut  les  fruits  de  son  inspiration;  il  se  vante  parfois  de 
penser  à  la  postérité  et  a  même  l'ambition  d'égaler  Catulle.  Une 
certaine  vivacité,  volubilité  et  observance  de  la  forme  pouvaient 
le  conduire  à  l'illusion  de  créer  quelque  chose  de  nouveau.  Pour 
produire  un  effet  comique,  il  lui  est  arrivé  une  fois  de  terminer 
tous  les  vers  d'une  épigramme  par  des  monosyllabes: 

Ad    F  a  u  s  t  i  n  u  m. 
Quam  bene  Saturni,  prebebat  temporibus  glans, 
Fercula  simplicibus  populis  liquidus  fons, 
Et  de  pari  fuerant  homines  etiam  pecudum  grex 
luncta  suis  qualem  faciebat  stipitibus  Irons. 
Tune  mel,  lac,  flos,  glans,  lens,  vas.  puis,  sal  quoque  nux,  far 
Munera  magna  tuo  puero  fuerat  Coridon  sat. 
At  pueri  puereque  simul  nunc  percupiunt  es 
Quomodo  tu  careas  omni  simul  et  careas  spe  (II.   144). 

6* 


84  - 

Certainement  Cullimaquc  n'était  pas  un  poète  de  premier  ordre, 
mais  il  aimait  sa  profession  d'auteur;  il  songeait  quelquefois  à  ses 
devoirs  et  avec  assiduité  prenait  on  considération  le  public  qui 
devait  le  lire.  Afin  d'être  compris  et  goûté  en  connaissance  de  cause 
il  demandait  «[u'on  laissât  de  côté  ses  poésies  si  elles  ennuyaient, 
pour  les  reprendre  de  nouveau  après  un  festin  et  alors  seulement 
on  en  xdécouN-rirait  le  charme  particulier.  Comme  Martial  il  faisait 
la  cour  aux  lecteurs,  et  avait  assez  de  chance  auprès  du  public.  Ses 
oeuvres  se  répandaient  dans  le  monde,  il  racontait  qu'il  était  chanté 
partout  et  particulièrement  par  un  certain  Serg-iolus  (II.  73).  Quel- 
ques copistes  eurent  le  mérite  d'aider  à  la  propagation  de  ses 
poésies,  grâce  à  de  beaux  exemplaires  enluminés  d'or  et  de  mi- 
nium. Le  manuscrit  d'Urbino  conserve  le  souvenir  des  fastueuses 
éditions  du  XV  siècle.  Callimaque  distingua  particulièrement  le  co- 
piste Fabius  et  comme  preuve  de  sa  reeonnaisance  lui  consacra  une 
épigramme  spéciale: 

Ad    F  a  b  i  ii  m. 
Nugarum  studiose  congregator, 
Quas  vinum  mihi  dictât  et  Cupido 
Inter  tot  strepitus  negociorum. 
Quod  gratus  tibi  debeam  tuisque 
Membranis  minus  et  umbilicis...  (II.  \)0). 

Callimaque  était  persuadé  que  la  poésie  aurait  du  lui  assurer 
plus  d'opulence  qu'il  n'en  tirait,  et  il  se  plaignait  toujours  d'être  trop 
])eu  rétribué.  Les  questions  do  ])ienséance  lui  donnaient  aussi  de 
constants  sujets  de  réflexion,  il  se  justifiait  parfois  d'être  par  trop 
libre,  à  d'autres  '  moments  il  se  sentait  content  de  n'être  pas  trop 
pudique.  Dans  une  épigramme  il  expliquait  sur  l'exemple  de  Vir- 
gile, que  Ton  peut  être  non  seulement  auteur  de  l'„Eneïde"  et 
des  „Bucoliques"  mais  en  môme  temps  d'autres  poèmes  moins 
édifiants  (IL  lOOj. 

Les  épigrammes  romaines  de  Callimaque  présentent  un  rapport 
assez  vague  avec  la  part  qu'il  a  prise  aux  travaux  de  l'Académie 
■Romaine  et  avec  son  transfert  ultérieur  en  Pologne.  Il  y  règne 
exclusivement  l'atmosphère  sereine  d'une  vie  de  cour,  sans  que 
rien  fasse  prévoir  la  phase  orageuse  qui  causa  son  départ  de  Rome. 
Par  ce  recueil  on  ne  peut  même  apprendre  grand'chose  sur  Taca- 
démie  romaine,  quelques-uns  de  ses  membres  sont  cités:  Poraponius, 


85 

Piatina,  Glaucus,  Asklepiades,  Plaiiella,  mais  il  n'est  nullement  ques- 
tion des  séances,  ni  des  travaux  de  cette  institution.  Evidemment 
les  deux  livres  d'épigrammes  existaient  déjà  avant  l'entrée  du  poète 
à  l'Académie,  ou  du  moins  avant  le  développement  d'une  plus 
intense  acti\'ité  de  la  part  de  ce  groupe  de  savants.  Son  admi- 
ration pour  les  antiquités  et  les  coutumes  anciennes,  ainsi  que  la 
grande  connaissance  qu'il  avait  de  la  langue  et  de  la  poésie  latine 
lui  valurent  certainement  le  droit  de  participer  aux  séances  de  ces 
passionnés  adorateurs  du  passé  romain.  Le  fondateur  de  TAcadémie, 
ou  du  moins  celui  qui  la  dirigea  et  qui  était  comme  on  le  sait  le 
professeur  de  Callimaque.  a  du  hors  de  doute  l'engager  à  faire 
partie  des  membres  de  son  Académie. 

Mais,  quand  ceci  est-il  arrivé  et  comment  le  poète  a-t-il  pu 
acquérir  une  influence  assez  considérable  sur  cette  assemblée  pour 
l'exposer  par  la  suite  à  des  persécutions?  Nous  ne  pouvons  le  savoir 
par  le  manuscrit  d'Urbino  qui  ne  donne  aucune  indication  à  ce 
sujet. 


14.  WITKOWSKI  STANISLAW:  Historjografja  grecka  az  do  Augusta 
wraz  z  naukami  pokrewnemi  (geografi^  itd.)Y^'''>t7*/f.«.-6Vic  ITis^o- 
riographie  bis  auf  ^iif/tistus.  Mit  Einschluss  vevu-andter  Ge- 
biete (Geographie  usw.) 

Wir  besitzen  ausgezeichnete  Werke  über  griechische  Philosophie 
und  griechische  Beredsamkeit,  aber  keine  -eingehende  Darstellung 
der  griechischen  Historiographie.  Das  vorzügliche  Buch  von  Wachs- 
muth  beschränkt  sich  auf  die  historischen  Quellen,  historischen 
Zwecken  dient  auch  die  tiefgehende  Arbeit  von  Bury;  die  philo- 
logische Seite  bleibt  in  beiden  Werken  unberücksichtigt,  so  dass 
wir  keinen  Grundriss  haben,  der  den  Gegenstand  gleichzeitig  von 
der  historischen  und  philologischen  Seite  behandelte.  Der  Verfasser 
unternimmt  in  dem  vorliegenden  Buche  einen  Versuch,  dieser  dop- 
pelten Rücksicht  gerecht  zu  werden. 

Was  die  Begrenzung  des  Stoffes  anbelangt,  so  beschränkt  sich 
der  Verf.  auf  die  klassische  und  die  hellenistische  Periode.  Wenn 
er  die  Kaiserzeit  nicht  mehr  behandelt,  so  geschieht  dies  nicht  so 
wohl  aus  principiellen,  als  vielmehr  aus  praktischen  Gründen.  Soll- 
ten aber  einmal  die  Historiker  der  Kaiserzeit  ausgeschlossen  wer- 
den, so  empfahl  sich  die  Zeit  des  Augustus  als  die  untere  Grenze. 


86 

In  dieser  Beziehung  teilt  der  Verf.  den  Standpunkt  von  Felix;  Ja- 
Cüby.  Pol^'bios  und  Poseidonios  sind  die  letzten  Geschichtsschreiber, 
die  für  die  Entwicklung  der  Historiographie  von  Bedeutung  sind. 
Mit  Trogus  und  Diodor,  die  noch  berücl^sichtigt  werden,  setzt  die 
Sannnelarboit  ein.  Sie  erstreckt  sich  auf  alle  Gebiete  der  Historio- 
graphie: in  der  Chronographie  erscheint  das  Sammelwerk  Kastors, 
in  der  Mythographie  Handbücher  usw.  Die  späteren  Geschichts- 
schreiber bieten  Interesse  durch  ihren  Stoff,  aber  nicht  durch  neue 
entwicklungsgeschichtliche  Ideen.  Überliaupt  klafft  "in  den  nächsten 
Jahrhunderten  auf  dem  Gebiete  der  Zeitgeschichte  eine  grosse 
Lücke.  Die  Griechen  des  I.  und  IL  Jahrh.  schreiben  keine  Zeit- 
geschichte, die  jetzt  nur  römisch  sein  könnte.  Aber  auch  die  klassi- 
zistische Richtung,  die  mit  Augustus  beginnt,  empfiehlt  die  genannte 
Grenze.  Sonst  müsste  man  bis  zur  Eroberung  vun  Konstantinopel  hinab- 
gehen; höchstens  könute  das  Ende  des  römischen  Reiches  den  End- 
punkt bilden.  .  Praktisch  wichtig  ist  nach  Augustus  noch  Plutarch, 
deshalb  "wird  er  in  einem  Anhang  vorgeführt.  Von  den  augustei- 
schen Schriftstellern  werden  noch  Dion^j^s  von  Halikarnass  und 
vStrabon  behandelt.  Um  den  Stoff  nicht  schroff  abzubrechen,  wird 
in  einem  Schlusskapitel  die  Entwicklung  der  späteren  griechischen 
Historiographie  bis  ins  III.  Jahrhundert  hinein  kurz  skizziert.  Somit 
gibt  das  Buch  eine  Übersicht  über  die  gesamte  Entwicklung  der 
griechischen  Historiographie. 

Die  Geographie,  die  durch  das  ganze  Altertum  mit  der  Ge- 
schichtsschreibung eng  verbunden  ist,  wird  bis  auf  Strabon  (incl.) 
behandelt.  Auch  verwandte  Gebiete,  wie  die  Biographie,  die  Perie- 
gese  usw.,  finden  Berücksichtigung. 

Die  Anordnung  des  Stoffes  konnte  nur  entwicklungsge- 
schichtlich sein.  Das  allmähliche  Werden,  die  Blütezeit  (Herodot 
und  Thukydides),  der  Niedergang  im  IV.  u.  HL  Jahrb.,  das  zweite 
Aufblühen  bei  Polybios  sind  die  Hauptperioden  dieser  Entwicklung. 
Die  Einteilung  hat  somit  historische,  nicht  philologische  Grundlage. 
Ihr  gegen ül)er  musste  der  philologische  Standpunkt  zurücktreten, 
der  eine  Einteilung  in  zwei  Ilauptepochen:  die  klassische  und  hel- 
lenistische, empfehlen  würde.  In  der  Entwicklung  der  Historiogra- 
phie bezeichnet  die  Zeit  Alexanders  keine  neue  Epoche.  Zwischen 
der  Historiographie  des  IV.  und  derjenigen  des  III.  Jahrh.  gibt  es 
keinen  wesentlichen  Unterschied  Der  Beginn  des  hellenistischen 
Zeitalters    kommt   bei  der  Eintcilunc:   erst  in  zweiter  Reihe  in   Be- 


bracht.  Da  jedoch  mit  Alexander  für  die  griechische  Literatur  und 
Kultur  eine  neue  Epoche  einsetzt,  so  rausste  zwischen  der  Schilde- 
rung der  Historiographie  des  IV.  und  jener  des  III.  Jahrh.  eine 
Charakteristik  der  neuen  Periode  eingeschaltet  werden. 

Innherhalb  der  entwicklungsgeschichtlichen  Einteilung  ist  der 
Stoflf  nach  litterarischen  Gattungen,  also  eidographisch.  angeordnet. 
Natürlich  konnte  die  chronologische  Abfolge  der  Schriftsteller  nicht 
ausser  acht  gelassen  werden.  Der  Verf.  sucht  den  eidographischen 
Standpunkt  mit  dem  chronologischen  nach  Möglichkeit  in  Einklang 
zu  bringen.  Eine  pedantische  Einteilung  lediglich  nach  dem  einen 
oder  dem  anderen  dieser  beiden  Gesichtspunkte  wäre  praktisch 
undurchführbar.  Kompromisse  sind  hier  unbedingt  nötig.  Werke 
desselben  Schriftstellers,  die  verschiedenen  Gattungen  angehören 
konnten  nicht  in  verschiedenen  Kapiteln  behandelt  werden. 

Nach  einem  einleitenden  Kapitel  über  die  Anfange  der  Prosa 
in  Griechenland  gibt  der  Verf.  eine  Übersicht  über  die  neueren 
Arbeiten  zur  griechischen  Historiographie.  Es  folgt  eine  Erörterung 
der  Frage  nach  der  Entstehung  der  historischen  Prosa.  Der  Verf. 
entscheidet  sich  für  die  Ansicht,  dass  dieselbe  hauptsächlich  aus  der 
epischen  Dichtung  entstanden  ist.  Nach  einer  Charakteristik  der 
Logographie  wird  dieses  Anfangsstadium  ^ler  Geschichtsschreibung 
in   folgender  Weise  eino-eteilt: 

1)  Hekataios  (Genealoge  und  Geograph). 

2)  Andere  Genealogen:  a)  Akusilaos,  b)  Pherekydes. 

3)  Geschichte  fremder  Völker:  a)  Dion^-sios  von  Milet,  h)  Cha- 
ron  von  Lampsakos,  c)  Xanthos  der  Lyder. 

4)  Hellanikos. 

Bei  Xanthos  wird  die  Ansicht  des  Ephoros  verteidigt,  wonach 
Herodot  diesem  Schriftsteller  viel  verdankt.  Die  Abweichungen  er- 
klären sich  damit,  dass  Herodot  bei  der  Geschichte  Lydiens  neben 
Xanthos  noch  eine  andere  Quelle  benutzt  hat.  Bei  Hellanikos  wird 
die  Überlieferung,  dass  er  bei  Perperejie  gestorben  sei,  verworfen.  — 
Kurz  besprochen  werden  die  Logographen  des  griechischen  Westens, 
die  Anfänge  der  Biographie  und  der  Litteraturgeschichte,  die  poli- 
tische Broschüre  und  die  Memoiren. 

Es  folgt  das  Kapitel:  „Die  Blütezeit  der  Historiographie:  He- 
rodot und  Thukydides".  Der  Verf.  wendet  sich  gegen  die  Ansicht, 
•dass  Herodot  sich  an  der  Spitze  seines  Werkes  als  Thurier  be- 
.zeichnet  hat.  446/5  liest  Herodot  einen  Abschnitt  der  Beschreibung; 


88 

der  persischen  Kriege  in  Athen  vor.  Möglich  sind  auch  Vorträge- 
Hcrodots  in  anderen  Städten  Griechenlands.  Aus  Thurioi  ist  er- 
.  nach  Athen  wohl  nicht  mehr  zurückgekommen.  Den  bekannten 
perikleischen  Ausdruck  von  der  Jugend  und  dem  Frühling  hat  He- 
rodot  in  Thurioi  aus  dem  Munde  eines  Zeugen  der  Rede  hören  kön- 
nen. Die  bekannte  Stelle  der  Sophokleischen  Antigone  ist  für  Schluß- 
folgerungen betreffend  die  Abfaßungszeit  des  ersten  Teiles  des  He- 
rodotischcn  Geschichtswerkes  belanglos;  Sophokles  und  Herodot  sind 
hier  unabhängig  von  einander  auf  diesen  jedem  Menschen  nahelie- 
genden Gedanken  verfallen.  Was  Herodots  Reisen  anbelangt,  war 
er  auch  in  Susa.  Herodot  dachte  nicht  daran,  über  479  hinaus- 
zugehen; er  hat  ja  keine  tiefere  Einsicht  in  das  geschichtliche  Ge- 
schehen. Das  Werk  ist  also  vollendet,  hat  aber  keine  Schlußre- 
vision erfahren.  Die  Heeresrevue  des  Xerxes  erinnert  an  den 
glänzenden  Einzug  Agamemnons  in  seinen  Palast  bei  Aischylos. 
In  der  Beschränkung  auf  die  historische  Periode  zeigt  sich  der  Ein- 
fluss  Athens.  Die  schlichte  Schilderung  der  Schlacht  bei  Thermo- 
P3'lä  beruht  auf  Absicht.  Der  zweite  Teil  des  Werkes  entstand  vor 
dem  ersten.  In  den  Zeitraum,  der  beide  trennt,  fallen  die  Reisen 
Herodots.  Schriftlichen  Quellen  hat  Herodot  wenig  entnommen.  Die 
Rolle  der  Persönlichkeit  in  seinem  Werke  ist  jonisch,  nicht  attisch. 
Wenn  wir  bei  Herodot  von  der  Regierung  Demarats  wenig  hören, 
so  geschieht  dies  wohl  nicht  nur  aus  künstlerischen  Gründen,  wie 
Bruns  will,  sondern  vielleicht  deshalb,  weil  der  Autor  über  diesen 
Abschnitt  im  Leben  Demarats  wenig  informiert  war.  Die  Bedeu- 
tung der  jonischen  Novelle  wird  gebührend  hervorgehoben.  Der 
künstlerischen  Seite  des  Werkes  sucht  der  Verf  mehr  Beachtung 
zu  schenken  als  dies  gewöhnlich,  besonder  in  der  deutschen  Wißen- 
schaft,  geschieht.  Die  Darlegung  des  hohen  Bedeutung  Herodots 
sowohl  für  die  Entwicklung  der  Historiographie  als  auch  in  an- 
deren Richtungen  beschließt  den  diesem  Historiker  gewidmeten 
Abschnitt. 

Thuk3-dides  ist  in  Perperene  gestorben.  Da  sein  Werk  unvoll- 
endet i.st.  ist  es  ziemlich  gleichgültig,  ob  dasselbe  auch  eine  Schluß- 
revision erfahren  hat.  Bruns'  Ansicht,  daß  die  Charakteristik  Anti- 
phons im  8  Buch  ein  Beweis  des  Mangels  einer  Schlußrevision  ist, 
ist  gänzlich  verkehrt.  Soe  o  nàXejuoç  ist  für  die  Frage  nach  der 
Abfaßungszeit  des  Werkes  belanglos.  Die  Stelle  IV  48,  5  über  die 
Wirren    in    Kerkyra,    oaa  ye  xzxà    xôv  TiôÀsaov  xovoe,    ist   zwischen^ 


89 

410  und  404  geschrieben.  Den  archidamischen  und  den  sicilischen 
Krieg  beschrieb  Thuk:3"dides  noch  während  des  peloponnesischen 
"Krieges.  Aber  auch  das  V.  und  das  VIII.  Buch  sind  noch  vor  404 
entstanden,  dh.  das  ganze  Werk  ist  während  des  Krieges  geschrie- 
ben. Es  ist  möglich,  daß  es  in  einem  Zuge  abgefaßt  ist.  Nach  404 
unternahm  der  Verfasser  Änderungen,  die  jetzt  nötig  geworden 
waren.  Wahrscheinlich  ist  das  ganze  Werk  umredigiert  worden, 
vielleicht  mit  Ausnahme  des  VIII.  Buches.  Der  archidamische  Krieg 
war  schwerlich  besonders  herausgegeben.  Der  sicilische  Krieg  bil- 
dete wohl  kein  besonderes  Werk. 

Vor  der  Rückkehr  des  Autors    nach  Athen  war  das  Werk    bis 

411  fertig.  Es  war  dem  Verfasser  und  den  Lesern  ziemlich  gleich- 
gültig, an  welcher  Stelle  die  Ansicht  von  der  Einheit  des  Krieges 
darofeleo^t  werden  sollte,  ob  dies  am  Anfanof,  oder  erst  nach  Ab- 
Schluß  des  archidamischen  Krieges  geschah.  Einen  Beweis  bietet 
II.  65.  Die  Pentekontaetie  ist  ein  Exkurs;  sie  entstand  wohl  erst 
in  Athen  und  zwar  aus  dem  Grunde,  weil  die  damals  erschienene 
Schilderung  dieser  Periode  bei  Hellanikos  Thukydides  wenig  be- 
friedigte (vgl.  die  wenig  beachteten  Worte  ay.a  oe).  Die  Archäolo- 
gie gehört  zu  den  späteren  Teiles  des  Werkes,  entstand  aber  noch 
vor  404.  Das  I.  Buch  ist  als  Einleitung  für  den  archidamischen 
Krieg  nicht  zu  umfangreich.  Die  innere  Politik  findet  nicht  deshalb 
keine  Berücksichtigung,  weil  es  sich  in  ihr  um  t3^pische  Erschei- 
nungen handelte,  sondern  weil  sie  in  die  Kriegsgeschichte  nicht 
direkt  gehört.  Nach  einer  Prüfung  der  künstlerischen  Seite  des 
Werkes  folgt  ein  Abschnitt  über  den  Stil.  Mit  Unrecht  bestritt 
man  den  Einfluß  der  Verbannung  auf  die  Dunkelheit  des  Stils. 
Der  rauhe  Stil  erklärt  sich  daraus,  daß  der  attische  Stil  in  ge- 
wißen  Richtungen  noch  nicht  ausgebildet  war:'  die  historische  Er- 
zählung, wo  bereits  die  Logographen  und  Herodot  vorgearbeitet 
hatten,  ist  bei  Thukydides  ziemlich  glatt,  für  die  Reden  mit  ihren 
ps3'chologischen  und  anderen  Reflexionen  musste  er  sich  den  Stil 
erst  schaffen.  Dies  erhellt  auch  daraus,  daß  diese  Reden  im  Laufe 
des  Werkes  klarer  und  verständlicher  werden. 

Das  nächste  Kapitel  ist  betitelt:  „Kleinere  Talente".  (IV.  u.  III. 
Jahrb.).  A)  IV.  Jahrh.  Ij  Die  Richtung  des  Thukydides.  Hieher  ge- 
hören: uj  Xenophon.  b)  Kratippos  und  die  Historie  von  Ox^-rh^-n- 
chos.  c)  Philistos,  in  gewissem  Sinne  auch  d)  Aristoteles  Athenaion 
politeia.  i^usführlich  behandelt  wird  Xenophon,  besonders  sein  Leben^ . 


90 

Charakter  und  die  Anabasis  und  zwar  aus  dem  Grunde,  weil  über 
sein  Leben  und  seinen  litterarischen  Charakter  die  Ansichten  noch 
vielfach  auseinandergehen  und  die  Anabasis  den  Schlüßel  zum 
Verständnis  seiner  Schriften  bildet.  Daß  er  sich  an  dem  peloponne- 
sischen  Kriege  beteiligt  haben  soll,  ist  schwerlich  richtig;  sonst 
würde  er  in  der  Anabasis  seine  Erfahrung  betont  und  eine  höhere 
Stellung  im  Heere  dos  Kyros  erlangt  haben.  Er  besitzt  einfach 
über  gewisse  Ereignisse  jenes  Krieges  genauere  Informationen.  Da- 
gegen wird  er  unter  den  oO  Tyrannen  als  ititïeùç  gedient  haben. 
Die  letzten  Jahre  seines  Lebens  verbrachte  er  in  Korinth.  Bei  der 
Anabasis  wird  der  apologetische  Charakter  dieser  Memoiren  be- 
tont. Das  Werk  entstand  wahrscheinlich  371 — 367  und  erschien 
Pseudonym.  Ob  bei  Diodor  Sophainetos  oder  Xenophon  benutzt 
ist,  ist  schwer  zu  sagen;  das  letztere  ist  wahrscheinlicher;  in  keinem 
Falle  ist  Xenophons  Anabasis  ausschließliche  Quelle  Diodors.  Die 
Glaubwürdigkeit  der  Anabasis  ist  durch  ihren  apologetischen  Cha- 
rakter bedingt.  —  Ob  die  Hellenika  nach  einem  einheitlichen  Plane 
und  in  einem  Zuge  abgefaßt  sind,  ist  schwer  zu  entscheiden.  Des- 
halb läßt  sich  auch  die  Entstehungszeit  der  einzelnen  Teile  nicht 
bestimmen.  —  Die  Cyropädie  entstand  bald  nach  364  oder  362.  — - 
Alle  kleinen  historischen  Schriften  Xenophons  sind  echt  mit  Aus- 
nahme der  Athenaion  politeia. 

b)  Kratippos.  Er  ist  jüngerer  Zeitgenoße  des  Thukydides.  Der 
Einwand,  daß  Diodor  unter  dem  Jahre  394  nicht  erwähnt,  daß  Kra 
tippos'  Geschichte  hier  endete,  erledigt  sich  dadurch,  daß  derselbe 
Schriftsteller  unter  dem  Jahre  357  den  Beginn  der  Kallisthenischen 
Geschichte  des  heiligen  Krieges  ebenfalls  zu  erwähnen  unterlassen 
hat.  Zopyros  war  ein  Schriftsteller;  des  Todes  des  Thukydides 
gedachte  er  in  einer  Biographie  oder  in  einer  Schrift  anderer  Art. 
Kratippos  ist  Verfaßer  der  Hellenika  aus  Oxyrh^aichos.  (Der  falsch 
überlieferte  Name  des  Königs  von  Paphlagonien  Tutjç  ist  in  Tùyjç 
zu  korrigieren). 

c)  Philistos. 

d)  Aristoteles  Athenaion  politeia. 

II.  Nachzügler  der  Logographie:  Ktesias.  Die  Zeit  seines  Auf- 
enthaltes in  Persien  wird  nach  Diodor  und  Plutarch  in  frühestens 
404 — 387,  spätestens  401 — 384  gesetzt.  Dagegen  ist  die  Bemerkung 
über  den  Grabhügel  des  Klearchos  für  die  Datierung  irrelevant, 
denn    sie    kann    auf   Erzählung    einer  dritten   Person    zurückgehen. 


91 

Die  erste  Hälfte  des  Werkes  (etwa  10  Bücher)  ist  wolil  noch  in 
Persien  entstanden,  die  Perserkriege  und  die  Geschichte  des  übri- 
gen 5  Jahrh.  in  Griechenland.  Der  Schlußpunkt  398  wird  aus  po- 
litischen Gründen  erklärt:  die  Politik  Persiens  war  in  dieser  Zeit 
antilakonisch,  bei  der  spartanischen  Tendenz  des  Werkes  zog  es 
Ktesias  vor,  die  Geschichte  dieser  Zeit  nicht  mehr  zu  schreiben; 
seine  Eitelkeit  erlaubte  ihm  jedoch  nicht,  eigene  diplomatische 
Tätigkeit  mit  Stillschweigen  zu  übergehen. 

III.  Lokalgeschichte:  Atthidographen  (werden  später  mit  Philo- 
choros  behandelt). 

IV,  Rhetorische  Geschichtsschreibung.  Wollte  man  jene  Ansicht 
gelten  lassen,  die  dem  Einfluß  der  Rhetorik  auf  die  Historiographie 
eine  o-roße  Rolle  zuschreibt,  so  müßte  man  mit  ihr  eine  neue 
Epoche  beginnen;  diese  Epoche  müßte  dann  auch  die  helleni- 
stische Zeit  mit  umfassen.  Dem  Verf.  scheint  der  Einfluß  der  Rhe- 
torik nicht  so  schwerwiegend.  Zwar  teilt  er  nicht  die  entgegen- 
gesetzte Ansicht,  wonach  der  Einfluss  der  Rhetorik  ganz  gering 
anzuschlagen  sei,  doch  glaubt  er  ihn  nicht  überschätzen  zu  dürfen. 
Die  rhetorischen  Geschichtsschreiber  nehmen  es  mit  der  Wahrheit 
leicht  doch  ist  dies  nicht  nur  ihnen  eio'en:  wir  finden  es  schon 
vor  Ephoros  und  die  Geringschätzung  der  Wahrheit  kommt  auch 
in  der  Historiographie  vor,  die  mit  der  rhetorischen  parallel  läuft 
und  mit  ihr  nichts  gemein  hat.  Ktesias  nimmt  ja  die  Wahrheit 
nicht  weniger  leicht  als  Ephoros  oder  Theopompos. 

a)  Ephoros.  Wie  Hellanikos  die  gesamte  mythische  Überliefe- 
rung, so  sammelte  Ephoros  die  ganze  frühere  Tradition  über  die 
historische  Epoche  in  einem  großen  Werke.  Mit  Laqueur  glaubt  der 
Verf..  daß  Ephoros  selber,  nicht  sein  Sohn,  die  Erzählung  bis  340 
hinabgeführt  hat;  den  heiligen  Krieg  wollte  er  in  einem  besonde- 
ren Abschnitt  beschreiben,  jedoch  ließ  ihn  der  Tod  nicht  dazu 
kommen.  Wäre  sein  Sohn  Verfaßer  der  Geschichte  356  —  340,  so 
würde  er  nicht  340  als  Endpunkt  gewählt,  sondern  die  Erzählung 
bis  338  oder  336  fortgeführt  haben.  Auch  darf  der  Ausdruck  Dio- 
dors  tov  TixpaXsicpO-ivxa  üko  xoü  naTpac  (tioâsi^iov)  wörtlich  genommen 
und  erklärt  werden  :  Demophilos  ergänzte  die  in  dem  Werke  des 
Vaters  hinterlassene  Lücke.  Diodor  redet  16,  14.  3  von  Demophi- 
los als  Verfaßer  der  Geschichte  des  heiligen  Krieges,  sagt  aber 
16,  76;  5  unter  dem  Jahre  340.  daß  Ephoros  (nicht  Demophilos!) 
hier    die    Erzählung   beendigt   habe.     Lehman n-Haupt's    Hypothese, 


92 

daß  die  735  Jahre  des  Ephorischen  Werkes  21  Generationen  zu 
H5  Jaliren  darstellen,  ist  unhaltbar:  sie  setzt  vuraus,  daß  Ephoros 
sein  Werk  erst  nach  3o4  begann,  was  unbeweisbar  ist.  Ephoros 
ist  nach  allem  etwas  älter  als  Theopomp  (er  schreibt  schon  etwa 
360).  Was  seine  Einschätzung  betrifft,  so  paart  er  große  Vorzüge 
mit  großen  Mängeln. 

h)  Theopomp. 

c)  Anaximenes.  (Anaximenes  sowie  Kallisthenes  werden  in  Ver- 
l)indung  mit  den   Alexanderhistorikern  besprochen). 

B)  III.  Jahrhundert. 

Charakteristik  der  hellenistischen  Periode. 

Charakter  der  hellenistischen   Geschichtsschreibung. 

1)  Geschichtsschreiber  Alexander  des  Gr.:  Der  König  Ptole- 
maios  I.  Aristobul.  Anaximenes  von  Lampsakos.  Kallisthenes.  Chares 
von  Mytilene.  Onesikritos.  Kleitarchos.  Nearchos.  Androsthenes. 

2)  Geschichte  der  Diadochcn  und  Epigonen  und  Geschichte  des 
Pyrrhos:  Hieronymos  von  Kardia.  Duris  von  Samos. 

3)  Geschichte  der  Westgriechen:  Timaios. 

4)  Griechische  Geschichte  und  Autobiographie.  Phylarchos  (der 
nicht  aus  Athen   stammt).  Diyllos.  Aratos  von  Sik3^on. 

5)  Lokalchronik:  Atthidographen  des  IV.  Jahrb.,  Philochoros, 
Istros. 

6)  Geschichte  fremder  Völker. 

A)  Indien:  Megasthenes, 

B)  Babylonien:  Berosos. 

C)  Ägypten:  Manetho.  Hekataios  von   Abdera. 

D)  Rom:  Fabius  Pictor. 

Das  nächste  Kapitel  führt  den  Titel:  Die  zweite  Blütezeit  der 
Historiographie:  Polybios  (II.  Jahrb.).  Seine  Bedeutung  liegt  in  der 
Schaffung  der  Quellenkritik. 

Es  folgen:  Historiker  des  I.  Jahrb.:  Poseidonios.  Metrodoros. 
Theophanes  von  Mytilene.  Timagenes.  (Trogus  und  lustinus). 

Historiker  der  Augusteisehen  Epoche:  Diodor.  Dionysios  von 
Halikarnaß. 

Sammlungen  historischer  Materialien:  Krateros. 

Kulturgeschichte:  Dikaiarchos. 

Chronographie:  Sosibios  Lakon.  ApoUodor  von  Athen.  (Ps.- 
Apollodor  Bibliotek).  Kastor  aus  Rhodos. 

Geographie:  Pytheas  von  Massalia.  Eratosthenes  von  Kyrene. 


93 

Demetrios  von  Skepsis.  Agatharchides  von  Knidos.  Artemidor  von 
Ephesos.  Strabon. 

Periegese:  Diodor  von  Athen.  Polemon.  Herakleides  Kri- 
tikos. 

Biographie:  a)  Peripatetiker:  1)  Historische  Biographie: 
Phanias  von  Eresos.  Idomeneus  von  Lampsakos.  2)  Litterarische 
Biographie:  Herakleides  Pontikos.  Herakleides  Lerabos.  Chamai- 
leon.  Neanthes.   —  b)  Alexandriner:  Hermippos.  Satyros.  Sotion. 

Schlußkapitel:  Überblick  über  die  Entwicklung  der  griechischen 
Historiographie  in  der  Kaiserzeit. 

Charakteristik  der  griechischen  Geschichtsschreibung. 

Anhang:  Plutarchos'  Biographien. 


15.  WITKOWSKI  STANLSLAW:  Lekarz  Mikolaj  z  Polski  (Der  Arzt 
yiholaus  von  Polen,  ein  nenentd éditer  lateinischer  Schrift- 
steller den  13.  Jhd.J. 

Im  Jahre  1911  veröffentlichte  Johnsoii  in  Pari.s  eine  unbe- 
kannte lateinische  Rezeptsammlung  „fratris  Nicolai  de  Polonia". 
Im  Jahre  1915  gab  dann  Karl  Sudhoff  in  Leipzig  einen  la- 
teinischen Traktat  desselben  Verfaßers  in  Versen  u.  T.  Antipocras 
heraus.  Den  Text  der  letzteren  Schrifft  veröffentlichte  später  in 
verbesserter  Gestalt  Hermann  D  i  e  1  s.  Auf  Grund  des  Alters  der 
ältesten  Hss  setzen  die  genannten  Gelehrten  Nikolaus  in  die  erste 
Hälfte  des  14.  Jhd.  und  halten  ihn  für  einen  Polen.  Der  Vf. 
hat  die  den  Herausgebern  unbekannt  gebliebenen  polnischen  hi- 
storischen und  kirchlichen  Quellen  sowie  neuere  Arbeiten  zur  Ge- 
schichte der  polnischen  Literatur  und  Medizin,  ferner  böhmische  und 
deutsche  Geschichtsquellen  untersucht  und  es  gelang  ihm,  in  bezug 
auf  die  Person  des  Nikolaus,  über  die  Herausgeber  in  wesentlichen 
Punkten  hinauszukommen,  die  bisherigen  Nachrichten  über  Nikolaus 
zu  vermehren  und  zu  modifizieren.  Eine  wichtige  Quelle  fand  sich 
in  einer  mittelalterlichen  polnischen  Chronik,  die  unter  dem  Namen 
„Traska's  Chronik"  bekannt  und  in  Bielowski's  Monumenta  Po- 
loniae  historica  Bd.  IL  (Lemberg  1872)  am  bequemsten  zugänglich 
ist.  Die  Chronik  hat  sich  bereits  auf  anderen  Gebieten  der  pol- 
nischen Geschichte  als  glaubwürdig  erwiesen  und  glaubwürdig  sind 
auch  ihre  Angaben  über  Nikolaus;  sie  stimmen  mit  dem  Inhalte  der 


94 

neueiitdccktcn  Schriften  Nikolaus  vollkommen  überein.  Nachdem 
(1er  Vf.  die  in  den  Schriften  des  Nikolaus  selbst  und  die  in  dieser 
Chronik  Überlieferten  Nachrichten  zusammengestellt  und  kritisch 
beleuchtet  hat,  kommt  er  in  bezug  auf  die  Person  des  Nikolaus  zu 
folgendem  Ergebnis. 

Nikolaus  war  nicht  polnischer,  sondern  deutscher  Abkunft. 
Vielleicht  entstammte  er  einer  deutschen  Familie,  die  sich  in  Polen 
angesiedelt  hatte.  Er  lebte  und  wirkte  bereits  in  der  zweiten  Hälfte 
des  1'3.  Jhds  und  zwar  erseheint  er  1278  als  Arzt  am  Hofe  des 
Fürsten  von  Sieradz  in  Klcinpolen,  Leszek  des  Schwarzen,  der 
bald  darauf  (1279)  Fürst  von  Krakau  wurde.  Leszek  und  des- 
sen Gemahlin  Gryfina  lebten  in  kinderloser  Ehe.  Wie  der  Ge- 
schichtsschreiber des  15.  Jhds  Johann  DJiigosz  berichtet,  trennte 
sich  Grj'fina  einige  Jahre  vor  1278  von  ihrem  Gemahl,  den  sie 
der  Impotenz  beschuldigte,  kehrte  dann  aber  nach  vier  Jahren  zu 
ihm  wieder  zurück.  Der  Vf.  vermutet,  daß  die  ärztliche  Behandlung 
des  Fürstenpanres  durch  Nikolaus  den  Zweck  hatte,  dem  genannten 
Paare  Nachkommenschaft  zu  verschaffen.  Diese  Vermutung  wird 
dadurch  bestätigt,  daß  sich  in  der  Rezeptsammlung  des  Nikolaus  unter 
anderem  ein  Mittel  gegen  Impotenz  befindet.  Nikolaus  verschrieb 
dem  fürstlichen  Paare  Schlangen-,  Eidechsen-  und  Krötenfleisch. 
Die  Kür  blieb  allerdings  erfolglos;    Leszek  starb  kinderlos  (1288). 

Ob  Nikolaus'  Aufenthalt  in  Montpellier  vor  seinen  Aufenthalt 
am  Hofe  Leszeks  oder  erst  in  die  Zeit  nach  diesem  letzteren  fällt, 
ist  schwer  zu  entscheiden.  Doch  ist  es  wahrscheinlicher,  daß  Ni- 
kolaus erst  später  nach  Montpellier  kam.  Es  ist  möglich,  daß  er 
hier  Arnold  von  Villanova  persönlich  kennen  lernte.  Der  etwaige 
Einfluß  Arnolds  auf  Nikolaus  muß  erst  untersucht  werden. 

Medizinische  Schriften  eines  Nikolaus  von  Polen,  die  in  einer 
Krakauer  Handschrift  der  Jagelionischen  Bibliothek  erhalten  sind, 
haben  mit  unserem  Nikolaus  nichts  gemein. 

Der  Vf.  gibt  sodann  eine  Analyse  der  beiden  Schriften  des  Ni- 
kolaus und  stellt  fest,  daß  die  erhaltene  Rezeptsammlung  nur  ein 
Exzerpt  aus  einer  umfangreicheren  Sammlung  darstellt^  daß 
diese  Sammlung  ursprünglich  zwei  Bücher  umfaßte.  Er  schildert 
sodann  die  ärztliche  Kunst  des  Nikolaus,  berührt  dessen  Stellung 
in  der  Geschichte  der  Medizin  und  handelt  über  die  Quellen  seiner 
Schriften. 

Zum  Schluß  werden  andere  Arzte  desselben  Namens,  die  gleich- 


95. 

zeitig  mit  Nikolaus  in  Polen  wirkten  (es  sind  deren  mindestens 
zwei),  auf  Grund  polnischer  Geschiclitsquellen  besprochen. 

Es  möge  hier  die  auf  Nicolaus  bezügliche  Nachricht  der  Tras- 
kaschen  Chronik  zum  Abdruck  gelangen: 

„1278...  Eodem  anno  surrexit  quidam  religiosus  nomine  Nicolaus 
nacione  Theutonicus,  ordinis  fratrum  Predicatorum,  qui  docuit  ho- 
mines  comedere  serpentes,  lacertas  et  ranas  contra  quamlibet  in- 
firmitatem,  a  qua  detinebantur, .  sive  fuit  dolor  oculorum  vel  aliud. 
Urinam  autem  hominis  infirmi  nunquam  inspiciebat,  sed  habebat 
quasdam  bursiculas  clausas.  Quid  autem  in  eis  clausum  fuisset, 
aspicere  prohibebat.  Suspendebat  autem  illas  bursiculas  singulas 
super  singulos  infirmes  per  noctem,  et  qui  sudabant  ex  huius 
suspensione  et  quedam  videbant  sompnia,  curabantur,  et  qui  non, 
non.  Capiebantur  autem  serpentes  nuda  manu  ab  hominibus  in  no- 
mine predicti  Nicolay,  non  in  nomine  Christi.  Nam  si  quis  in  no- 
mine Christi  vellet  capere  serpentera,  eciam  si  habuit  manum 
tectam  cum  cjroteca,  statira  momordit  eum  serpens.  Ab  hoc  autem 
informati  quidam  fratres  de  ordine  Predicatorum  comedebant  ser- 
pentes. Dominus  eciam  Lestco  dux  Syradie  cum  uxore  sua  Gri- 
phina  per  mandatum  eiusdem  Predicatoris  eodem  anno  cepit  co- 
medere serpentes,  lacertas  et  ranas,  propter  quod  fuit  abhominabilis 
omni  populo,  licet  fuerint  eis  valde  médicinales". 


16.  WOJCIECHOWSKI  KONÖTANTY:  »Pan  Tadeusz  a  romans  Waltera 
Scotta«.  („Pan  Tadeusz"  de  3Ilchi€ivicz  et  le  roman  de  Walter 
Scott). 

L'q,uteur  commence  par  établir  que  la  valeur  essentielle  de  l'in- 
dividualité créatrice  se  trouve  généralement  au  dessus  de  la  trame 
d'un  ouvrage  et  des  traits  particuliers  de  la  composition  et  de  la 
technique.  Après  ces  premières  observations  l'auteur  considère  la 
variété  des  st3^1es  comme  étant  le  principal  caractère  extérieur  de 
„Pan  Tadeusz".  Cette  variété  des  styles  pourrait  provenir  entre 
autres  causes  de  l'influence  exercée  par  la  lecture  des  roman  de 
W.  Scott.  Pourtant,  l'observation  assidue  des  rapports  existant  entre 
„Pan  Tadeusz"  et  le  roman  de  Scott  ne  peut  que  démontrer  une 
fois  de  plus  le  génie  original  de  Mickiewicz. 

L'auteur   prouve    que  lors    de  ses  études    à  Wilno^    Mickiewicz 


ponnaissait  déjà  W.  Scott,  qu'il  était  touché  par  le  charme  de  sa 
poésie,  le  prisait  hautement  et  ensuite  comparait  lui-même  „Pan  Ta- 
deusz^  avec  ses  romans.  Ayant  fixé  ces  faits  préliminaires,  l'auteur 
tâche  de  saisir  les  intentions  de  Mickiewicz  dans  son  „histoire 
des  hobereaux"  et  de  les  comparer  avec  celles  de  Walter  Scott  dans 
„Waverley"  son  premier  roman  et  son  chef- d'oeuvre. 

Les  données  laissées  à  ce  sujet  par  les  deux  auteurs  laissent 
voir  que  leur  but  était  analogue:  il  s'agissait  de  conserver  ce  qui 
s'évanouissait  dans  le  passé,  et  Mickiewicz  formula  ce  but  tout 
pareillement  à  W.  Scott.  Pourtant  les  deux  poètes  dépassèrent  ce 
qu'ils  s'étaient  proposé,  ils  saisirent  et  reproduisirent  le  caractère 
national  de  leurs  sociétés,  ils  créèrent  l'évangile  du  caractère 
national. 

Analysant  les  rapports  existant  entre  les  deux  poètes  l'auteur 
commence  par  la  composition.  Il  constate  dans  les  romans  de  W. 
Scott  aussi  bien  que  dans  „Pan  Tadeusz"  l'existence  de  trois  élé- 
ments narratifs:  l'amour,  un  différend  entre  deux  familles,  ayant 
habituellement  pour  cause  un  château  et  des  terres  (une  des  deux 
familles  étant  généralement  lésée  par  l'autre),  enfin  l'élément  na- 
tional et  politique,  qui  chez  W.  Scott  prend  souvent  un  caractère 
insurrectionnel.  Ces  combinaisons  de  ces  trois  fils  conducteurs  sont 
des  plus  variées  chez  W.  Scott,  ils  s'entremêlent  plus  ou  moins 
étroitement,  le  plus  fréquemment  par  l'intermédiaire  d'un  des  prin- 
cipaux personnages.  Les  romans  privés  de  ces  trois  éléments  sont 
tout  à  fait  exceptionnels.  De  même,  la  situation  de  l'élément  na- 
tional et  politique  envers  les  deux  autres,  est  identique  chez  les 
deux  auteurs:  à  mesure  que  l'action  se  déroule  le  milieu  politique 
devient  de  plus  en  plus  visible,  et  sa  description  refoule  toute  autre 
chose;  le  premier  rang  n'est  plus  occupé  par  un  héros,  mais  bien 
par  la  cause  nationale. 

On  peut  observer  de  frappantes  analogies  surtout  entre  les  pre- 
miers romans  de  W.  Scott  (Waverley,  le  Pirate,  Rob  Roy)  et  la 
composition  des  premiers  livres  de  „Pan  Tadeusz".  Chez  les  deux 
auteui's  l'action  n'avance  que  pas  à  pas,  nous  assistons  à  ce  qui  se 
passe  jour  par  jour:  l'arrivée  du  héros,  sa  première  rencontre  avec 
les  serviteurs  de  la  maison,  les  conversations,  les  anecdotes,  les 
disputes,  la  chasse,  les  réceptions  etc.  Les  réminiscences  ne  man- 
quent pa".  non  plus  dans  les  détails  (Waverley).  W.  Scott  procédait 
■  sciemment  en  ralentissant  l'action   au  début:  il   voulait  s'étendre  en 


97 

détail  sur  le  milieu,  dépeindre  les  moeurs,  les  divertissements  à  la 
campagne,  présenter  différents  types,  derniers  spécimens  de  l'an- 
tique Ecosse.  C'est  encore  ce  que  nous  trouvons  dans  „Pan  Ta- 
deusz". 

Suivant  cette  méthode^  Mickiewicz  introduit  dans  son  poème 
différents  groupes  et  différentes  sphères  sociales;  à  tour  de  rôle  et 
non  tous  ensemble  dans  une  ou  deux  scènes,  nous  voyons:  le  cercle 
de  Soplicowo  et  de  ses  hôtes,  le  Comte  et  le  porte- clefs,  la  petite 
noblesse,  les  Russes,  enfin  l'armée  polonaise  et  ses  chefs.  Cette 
méthode  progressive  qui  dépeint  toujours  de  nouveaux  groupes  et 
de  nouveaux  caractères,  forme  un  des  mérites  principaux  de  la 
technique  de  W.  Scott  et  est  devenue  par  la  suite  la  propriété  du 
roman  polonais  en  général. 

Il  est  traditionnel  pour  Scott  de  partager  les  rôles  (comme 
dans  le  roman  d'aventure,  ou  dans  celui  de  Richardson  et  de  son 
école),  de  grouper  les  figures  selon  les  familles  auxquelles  elles 
appartiennent  et  qui  souvent  rivalisent  entre  elles.  Dans  „Pan  Ta- 
deusz"  on  le  remarque  pour  les  Soplica  et  les  Horeszko  avec  leurs 
partisans  réciproques.  Chez  W.  Scott  le  héros  et  l'héroïne  sont  fré- 
quemment des  amoureux  de  convention,  le  héros  est  accompagné 
d'un  tuteur,  d'un  parent  ou  de  son  père,  on  s'occupe  de  lui  avec 
sollicitude  (le  juge  dans  „Pan  Tadeusz").  Le  héros  a  comme  pen- 
dant un  rival  réel  ou  prétendu,  parfois  même  plus  ou  moins  co- 
mique (le  Comte  dans   „Pan  Tadeusz"). 

Le  héros  de  l'élément  sentimental  est  généralement  représenté 
chez  Scott  par  une  figure  passive,  privée  d'individualité;  il  est 
poussé  par  les  événements,  par  son  tuteur  quel  qu'il  soit,  ou  par 
le  second  héros  du  roman,  le  héros  de  l'élément  national  et  poli- 
tique. Celui-ci  est  en  réalité  le  héros  véritable,  il  possède  une  vo- 
lonté de  fer,  il  dirige  souvent  une  action  nationale  ou  politique  et 
c'est  sur  lui  que  le  lecteur  dirige  toute  son  attention,  oubliant  pres- 
que le  héros  de  l'histoire  sentimentale,  dont  il  ne  se  souvient  de 
nouveau  que  vers  la  fin  du  roman  (comparez  Thadée  et  Jacques 
Soplica). 

Chez  W.  Scott,  le  héros  de  l'élément  national  et  politique  de- 
vient parfois  le  „personnage  dirigeant",  pourtant  en  général,  celui-ci 
agit  aux  côtés  des  principales  personnalités.  Il  faut  chercher  les 
origines  de  cette  création  dans  les  romans  de  Fielding,  de  Gold- 
smith,  de  A.  Radcliffe  et  de  bien  d'autres,    mais  chez  W.  Scott  ce 

Bulletin  I-II.  7 


98 

„personnage  dirigeant"  prend  certains  traits  caractéristiques  Au  dé- 
l)ut.  il  se  prt^sente  comme  un  personnage  énigniatique,  il  se  trouve 
présent  partout,  il  dirige  tout,  exeroe  une  influence  décisive  sur  le 
cours  de  l'action  (bien  qu'il  s'en  cache),  il  entretient  des  rapports 
avec  les  personnes  les  plus  en  vue.  parfois  il  tient  dans  ses  mains 
les  fils  d'une  action  politique.  C'est  ici  le  rôle  du  Père  Robak  dans 
„Pan  Tadeusz". 

Dans  la  composition  de  ses  romans,  W.  Scott  donne  aussi  un 
rôle  important  à  la  dernière  confession  d'un  de  ses  personnages, 
cette  confession  dévoile  des  antécédents,  parfois  elle  contribue 
à  éclaircir  la  cause  et  les  détails  d'un  crime.  Ce  motif  est  pris  du 
roman  à  sensation  et  c'est  là  qu'il  faut  en  chercher  la  source. 
Chez  W.  Scott  il  obtient  une  importance  primordiale.  Nous  le  ren- 
controns encore  chez  Byron  (Giaour),  mais  autrement  employé,  chez 
lui  ce  motif  explique  l'histoire  de  telle  ou  telle  personne,  chez  W. 
Scott  il  explique  tout  un  enchevêtrement  d'événements  qui  par  la 
suite  influent  sur  le  sort  des  personnages  et  des  familles  se  mou- 
vant dans  le  roman.  La  personne  qui  éclaircit  le  mystère  dans  „Pan 
Tadeusz"  se  comporte  selon  le  scénario  de  W.  Scott.  M.  Windakie- 
wicz  a  appelé  l'attention  sur  la  confession  dans:  „The  hcart  of 
Midlothian"  et  dans  „A  legend  of  Montrose",  pourtant  s'il  s'agit  non 
seulement  de  l'idée  même,  mais  encore  des  détails,  on  trouve  le 
plus  de  points  de  ressemblance  avec  la  confession  d'EIspeth  Muckle- 
bakit  dans  Gu}'  Mannering. 

Comme  complément  des  points  rcittachaiit  la  composition  de 
,,Pan  Tadeusz"  à  celle  des  romans  de  W.  Scott,  nous  trouvons 
encore  l'emploi  du  facteur  incitant  l'action  (W.  Scott  l'a  de  nouveau 
trouvé  dans  le  roman  à  sensation),  celui  des. deux  scènes  princi- 
pales (écho  de  la  technique  dramatique  du  reman  de  Mrs  Inchbald, 
précédant  celui  de  W.  Scott)  et  enfin  l'introduction  d'un  arrêt  dans 
l'action  (hérité  des  romans  de  Fielding  et  de  A.  Radcliffe).  Par 
une  série  d'exemples  tirés  de  W.  Scott,  l'auteur  démontre  quelle 
est  la  valeur  de  ces  différents  moyens  pour  la  technique  et  la 
composition  du  roman.  En  le  faisant  il  se  reporte  fréquemment 
à  l'ouvrage  de  Dibelius. 

Dans  un  nouveau  chapitre,  l'auteur  traite  de  certains  moyens 
par  lesquels  W.  Scott  cherche  à  impressionner  l'imagination  du 
lecteur.  Un  de  ces  moyens  consiste  dans  l'emploi  du  mystère,  élé- 


99 

ment    étranger    à    l'épopée    antique    aussi    bien    qu'à    Goethe    dans 
„Hermann  et  Dorothée"  et  particulier  à  Scott  et  à  Byron. 

W.  Scott  introduit  avec  prédilection  dans  ses  romans  un  per- 
sonnage énigmatique,  mystérieux  et  souvent  travesti.  Ce  motif  em- 
prunté au  roman  galant-héroïque  et  qui  se  trouvait  même  parfois 
dans  les  ballades,  est  des  plus  usités  chez  W.  Scott.  Dans  „Pau 
Tadeusz"  le  Père  Robak  joue  ce  rôle  énigmatique.  W.  Scott  se  serf 
aussi  d'un  procédé  semblable  pour  d'autres  figures:  il  les  intro- 
duit sans  dévoiler  leur  identité  pendant  longtemps,  aiguisant  ainsi 
la  curiosité  du  lecteur.  Mickiewicz  fait  de  même,  en  nous  présen- 
tant Sophie,  et  d'ailleurs  ce  n'est  point  là  le  seul  procédé  imité 
de  W.  Scott,  toujours  dans  le  but  d'éveiller  ainsi  l'intérêt  du 
lecteur. 

W.  Scott  soutient  encore  l'intérêt,  par  un  autre  moyen  employé 
par  Fielding  et  A.  Radcliffe:  il  dépeint  une  situation  dangereuse, 
nous  faisant  trembler  pour  le  sort  de  certains  personnages,  afin 
d'introduire  à  l'impro\àste  le  motif  du  secours  inattendu.  Nous  ren- 
controns plusieurs  fois  ce  procédé  dans  „Pan  Tadeusz".  (Le  Comte 
sauvé  à  la  chasse;  l'aide  venant  juste  à  point  aux  Soplica;  la  dé- 
livrance des  nobles  emprisonnés  etc.)  Mickiewicz  se  sert  encore  d'iïn 
autre  moyen:  la  situation  difficile  du  héros,  parfois  même  son 
emprisonnement.  (Chez  W.  Scott  ce  motif  est  un  écho  du  roman 
d'aventure,  de  Fielding  et  de  SmoUett). 

W.  Scott  a  encore  trouvé  dans  le  roman  à  sensation  un  autre 
moyen  de  frapper  l'imagination  du  lecteur:  les  pressentiments,  les 
présages  et  les  descriptions  impressionnantes  de  la  nature.  Tout 
ceci  pour  préparer  à  ce  qui  doit  arriver  par  la  suite.  Ce  procédé, 
ainsi  que  le  précédent,  était  connu  en  Pologne  avant  „Pan  Ta- 
deusz", nous  le  trouvons  dans  „Malwina",  „Jan  z  Tçcz^nia",  dans 
d'autres  imitations  de  W.  Scott  et  plus  anciennement  encore  chez 
Mostowska.  Dans  „Pan  Tadeusz",  le  motif  du  pressentiment  ne  se 
rencontre  qu'une  seule  fois  mais  appliqué  avec  beaucoup  de  force 
(livre  VIIL)  Les  hôtes  de  Soplicowo  voient  un  mauvais  présage 
dans  l'apparition  d'une  comète,  les  paysans  comprennent  de  la  môme 
manière  difiérents  signes  sur  la  terre  et  sur  le  ciel;  certaines 
descriptions  de  la  nature,  préparent  aussi  à  plusieurs  reprises  l'ima- 
gination du  lecteur  aux  événements  futurs.  En  général,  on  peut 
dire  que  Mickiewicz  usait  avec  mesure  de  tous  ces  moyens  et  qu'ils 
se  sont    harmonisés    dans  „Pan  Tadeusz"  avec  la  couleur  générale 


100 

du  poème  y  trouvant  une  base  psychologique  autant  qu'une  justi- 
fication folkloristique. 

Au  cours  de  deux  chapitres,  l'auteur  analyse  en  détail  les  deux 
problèmes  du  costume  et  du  portrait  dans  „Pan  Tadeusz"  spéci- 
fiant les  méthodes  appliquées  par  Homère,  par  le  Tasse,  par  Goethe 
dans  Hermann  et  Dorothée,  par  le  roman  polonais  avant  1830  et 
enfin  par  Mickiewicz  lui-même  dans  „Grazyna"  et  „Konrad  Wal- 
lenrod". 

Dans  „Pan  Tadeusz"  les  procédés  employés  suivent  la  méthode 
de  W.  Scott,  pourtant  dans  cette  histoire  de  la  vie  des  hobereaux, 
le  portrait  tient  une  place  plus  effacée.  Le  plus  souvent  une  courte 
description  donne  une  idée  suffisante  de  l'apparence  extérieure. 
Dans  ces  descriptions  succintes,  Mickiewicz  de  même  que  Scott 
souligne  tout  ce  qui  est  caractéristique,  tout  ce  qui  exprime  les 
dispositions  psychiques,  les  traits  principaux  du  caractère.  Il  évite 
les  caricatures,  attend  le  moment  précis  et  favorable  pour  décrire 
ce  qu'il  veut,  ainsi  que  le  faisaient  W.  Scott  et  Byron.  S'il  doit 
donner  une  image  de  la  foule,  il  n'appuie  pas  sur  les  unités,  même 
sur  celles  qui  se  distinguent  de  la  masse. 

Le  costume  a  la  même  importance  que  dans  les  romans  de  W. 
Scott,  il  sert  à  caractériser  le  personnage  en  indiquant  qui  est  ce  qu'  il 
est,  quelle  est  sa  sphère,  sa  profession,  quels  sont  ses  traits  saillants,  et 
parfois  il  nous  intéresse  au  point  de  vue  de  folklore,  auquel  se 
joint  ù  plusieurs  reprises  un  élément  sentimental.  Pour  la  technique 
de  la  description  du  costume,  Mickiewicz  a  de  beaucoup  surpassé 
l'auteur  de  Waverley;  sans  éviter  la  narration,  ir  préfère  avoir 
recours  au  procédé  d'Homère  qui  présentait  le  costume  par  l'action, 
et  en  second  lieu,  il  possédait  le  don  du  génie  pittoresque  k  un 
bien  plus  haut  degré  que  W.  Scott. 

Après  un  vaste  coup  d'oeil  rétrospectif,  l'auteur  analyse  la  mé- 
thode employée  pour  caractériser  les  personnages  à  l'aide  des 
mouvements,  gestes  et  mimique,  en  un  mot  à  l'aide  de  toute  mani- 
festation extérieure  du  tempérament,  de  la  disposition  psychique, 
ou  des  états  d'âme  momentanés.  Sous  ces  rapports,  W.  Scott  ne 
fut  qu'un  très  bon  élève  de  Sterne  ;  Mickiewicz  cependant  à  laissé 
W.  Scott  bien  loin  en  arrière. 

Nous  trouvons  beaucoup  plus  de  points  de  rencontre  en  obser- 
vant les  tableaux  de  groupes,  de  masses,  de  foule.  Il  arrive  dans 
„Pan  Tadeusz"  aussi    bien   que    chez  W.  Scott    que    la  masse    elle- 


101 

même,  la  descriptiou  de  la  masse  forme  Tobjet  de  la  conception 
poérique;  à  première  vue.  il  semblerait  qu'il  y  règne  un  chaos, 
pourtant  l'ensemble  du  tableau  se  forme  à  nos  yeux,  grâce  aux 
procédés  de  W.  Scott  et  de  Mickiewicz  qui  décomposent  la  foule 
en  groupes.  Nous  avons  constamment  l'impression  du  mouvement, 
nous  percevons  le  bruissement  de  le  foule,  les  tableaux  sont  ex- 
cessivement vifs,  colorés,  caractéristiques.  Nous  voyons  pourtant 
plus  souvent  chez  W.  Scott  que  chez  Mickiewicz  des  scènes 
collectives,  dans  lesquelles  la  masse  forme  le  fond  sur  lequel  se 
dessinent  les  personnages,  soit  des  figures  importantes,  soit  des 
apparitions  momentanées.  La  première  catégorie  représente  pour 
ainsi  dire  les  idées  de  la  foule  et  reflète  ses  opinions,  en  la 
dirigeant  dans  une  certaine  direction,  la  retenant  ou  Pexcitant.  La 
deuxième  catégorie  représente  l'élément  humoristique.  La  foule  re- 
paraît pourtant,  et  parfois  elle  occupe  même  momentanément  la 
première  place.  En  général  chez  Mickiewicz,  le  fond,  le  milieu  se 
dessine  plus  clairement,  plus  plastiquement,  la  gesticulation  est  plus 
expressive,  la  narration  cède  le  pas  à  un  puissant  élément  drama- 
tique. En  un  mot,  faisant  abstraction  des  réminiscences  de  détail, 
nous  pouvons  constater  que  ce  qui  est  dessiné  chez  W.  Scott  en 
larges  traits,  arrive  à  un  développement  de  génie  chez  Mickie- 
"wicz. 

Il  est  des  plus  intéressants  d'observer  les  rapports  existant 
entre  „Pan  Tadeusz"  et  les  romans  de  W.  Scott  en  ce  qui  con- 
cerne les  différents  types  de  personnages.  Dans  un  des  chapitres 
précédents,  nous  avons  appelé  l'attention  sur  l'individualité  insigni- 
fiante du  héros  de  l'élément  sentimental,  sur  son  mentor,  et  sur  le 
héros  de  l'élément  national  et  politique,  lequel  dans  „Pan  Tadeusz" 
est  en  même  temps  le  personnage  dirigeant  l'action.  A  côté  de 
ceux-ci,  se  trouve  la  catégorie  des  vieux  serviteurs:  l'huissier  du 
tribunal  et  le  porte-clefs.  Chez  le  premier  nous  voyons  encore 
quelques  traces  indistinctes  du  type  de  Partridge  crée  par  Fielding, 
et  si  richement  représenté  dans  W.  Scott.  Le  second  reflète  le  type 
de  Caleb  dans  „La  fiancée  de  Lamermoor".  L'auteur  compare  -en 
détail  les  deux  figures  et  se  basant  sur  un  travail  antérieur,  il 
arrive  à  trouver  entre  elles  bien  plus  d'analogies  que  ne  l'avait 
fait  M.  Windakiewicz  dans  ses  „Prolégomènes  à  Pan  Tadeusz". 
Il  conclut  pourtant  en  disant  que  malgré  tous  les  points  similaires, 
le  porte- clefs  Gerwazy  possède  un  caractère  nettement  ethnique,  et  qu'il 


102 

représente  la  Cüiiception  d'une  figure  eu  grande  partie  tragique,  une- 
des  figures  les  plus  puissamment  originales  parmi  les  figures  enfantées 
par  riniagination  créatrice  du  poète.  En  plus  des  divers  types  de 
vieux  serviteurs,  nous  voyons  dans  „Pan  Tadeusz"  aussi  bien  que 
dans  les  romans  de  W.  Scott,  le  type  d'un  factotum  (dont  l'idéal 
est  Saunders  Sanderson),  puis  encore  des  types  à  la  Cervantes.  Le 
Comte  dans  „Pan  Tadeusz"  peut  être  considéré  comme  un  genre 
de  Don  Quichotte  modernisé,  on  peut  môme  dire  qu'il  ressemble 
plus  au  chevalier  de  la  Manche,  que  les  types  correspondants  de 
W.  Scott.  Par  contre  son  rôle  dans  „Pan  Tadeusz"  répond  à  celui 
de  pareils  personnages  chez  W.  Scott,  et  la  manière  dont  Mickie- 
wicz  l'envisage  est  bien  plus  proche  de  celle  de  W.  Scott  envers 
le  Baron  Hradwardine  ou  Piercie  Shafton,  que  de  celle  de  Cer- 
vantes envers  le  chevalier  de  la  Triste  figure.  De  même  Pidée 
d'introduire  un  type  de  pédant  (Buchman)  est  prise  par  Mickie- 
wicz  dans  les  romans  de  W.  Scott,  qui  grâce  à  la  tradition  des 
Fielding,  Smollett  et  Goldsmith,  foisonnent  de  figures  semblables, 
pour  l'amusement  du  lecteur  qu'elles  égayent  par  leur  pseudo- éru- 
dition, leur  éloquence  et  la  manière  dont  elles  agacent  leur  au- 
ditoire. 

Le  „Zascianek"  (hameau  habité  par  des  paysans  d'origine  no- 
ble) représente  dans  „Pan  Tadeusz"  une  véritable  pépinière  d'ori- 
ginaux. C'est  ici  que  se  retrouve  la  „deuxième  sphère"  de  W.  Scott 
(les  Highlanders  et  les  Clans),  dont  les  moeurs  et  usages  sont  tout 
autres  que  ceux  de  la  „première  sphère".  Il  va  sans  dire  que  nous 
ne  parlons  que  de  Pidée  de  Pintroduction  de  ce  cercle,  et  non  des 
silhouettes  elles  même  pour  lesquelles  Mickiewicz  n'avait  nul  besoin 
de  modèles  littéraires.  Chez  W.  Scott  cette  deuxième  sphère  se 
compose  toujours  d'un  ensemble  oîi  Pon  distingue  certains  individus 
épisodiques;  la  masse  générale  est  d'une  vive  couleur,  grâce  à  son 
équipement  très  caractéristique  qui  la  rend  incomparable  dans  le 
maniement  de  Parme  blanche. 

Il  est  bien  plus  difficile  de  définir  les  rapports  qui  existent 
entre  la  note  générale  de  „Pan  Tadeusz"  et  celle  des  romans  de 
W.  Scott.  Le  ton  général  du  chef-d'oeuvre  de  Mickiewicz  est  I0 
résultat  de  la  disposition  psychique  dans  laquelle  il  écrivait  son 
„Histoire  des  hobereaux";  il  se  trouvait  à  l'époque  dans  un  état 
d'âme  „exceptionnellement  indulgent,  paisible  et  calme"  de  là  pro- 
vient „un  des  éléments  principaux  de  l'ouvrage,  sa  bonne  humeur".. 


103 

Aussi,  n'allons-nous  pas  parler  ici  de  cette  note  générale  comme 
telle,  puisque  nous  connaissons  son  origine,  mais  plutôt  de  la  „tech- 
nique^ qui  la  fait  ressortir.  Le  rôle  de  l'„humour"  dans  „Pan 
Tadeusz"  est  essentiellement  le  même  que  dans  Wawerley,  le  plus 
beau  et  le  plus  émouvant  des  romans  de  W.  Scott.  Les  deux  auteurs 
se  caractérisent  par  un  genre  de  narration  simple  et  cordiale,  ils 
sourient  toujours,  parfois  à  travers  des  larmes;  tous  les  deux  traitent 
certaines  figures  avec  gaieté,  d'autres  sérieusement,  ne  leur  accor- 
dant que  de  temps  en  temps  une  nuance  humoristique,  ou  un  accent 
de  douce  ironie;  d'autres  enfin  se  trouvent  entièrement  écartées  du 
champ  d'action  de  leur  bonne  humeur,  dont  elles  ne  reflètent  tout 
au  plus  qu'un  mince  rayon  égaré.  Dans  „Pan  Tadeusz"  comme 
dans  Waverley  l'^humour"  de  l'auteur  jette  une  sereine  clarté  sur 
le  comique  de  la  situation,  atténue  les  scènes  ou  l'élément  senti- 
mental serait  par  trop  fort.  De  même,  nous  trouvons  dans  Wa- 
verley le  procédé  caractéristique  qui  consiste  à  égayer  les  objets 
inanimés  d'une  lueur  d'„humour",  alors  que  cet  objet  „par  sa  na- 
ture vulgaire  ne  se  prête  pas  à  une  description  sérieuse".  Ce  qui 
est  plus,  W.  Scott  aussi  bien  que  Mickiewicz  ne  permet  jamais 
que  l'imagination  du  lecteur  s'occupe  longtemps  d'une  situation  tra- 
gique, ni  qu'elle  s'inquiète  par  trop  du  sort  d'un  des  personnages 
principaux;  à  cette  fin,  ils  font  immédiatement  suivre  une  scène 
très  distante  de  la  note .  modérée,  d'une  autre  lui  étant  opposée. 
C'est  encore  de  la  même  manière  que  les  deux  poètes  font  pa- 
raître leur  optimisme,  principalement  dans  leurs  épilogues  (le  motif 
de  l'entente  finale:  tout  le  monde  se  met  d'accord,  tout  augure  un 
avenir  heureux).  Ce  sont  là  des  reflets  du  „'tis  sixt}"  years  since". 
Par  contre  la  diôerence  entre  les  deux  poètes  éclate  là  où  il  s'agit 
d'une  manifestation  immédiate  des  sentiments  de  nostalgie  pour  le 
pays  perdu  de  Teufauce,  ou  de  ceux  d'un  puissant  amour  pour  ce 
pa3'S.  Dans  Waverlc}^  on  ne  peut  que  deviner  ces  sentiments; 
dans  „Pan  Tadeusz"  ils  s'épanchent  en  admirables  apostrophes, 
ayant  un  caractère  essentiellement  lyrique. 

Dans  le  dernier  chapitre  l'auteur  rassemble  les  résultats  de 
son  anal3^se,  puis  il  donne  un  résumé  succint  de  la  manière  dont 
„Pan  Tadeusz"  se  rattache  par  W.  Scott  à  la  tradition  littéraire 
antérieure. 

Il  termine  par  des  observations  tâchant  de  fixer  définitivement 
les    rapports    existant   entre  „Pan  Tadeusz"    et   les   romans    de  W. 


104 

Scott.  Il  s'agit  de  ressemblances  extérieures  et  intérieures.  La- 
composition,  en  partie  la  trame  de  l'intrigue,  les  mo3'^ens  techniques, 
les  catégories  de  types,  la  technique  de  la  „note  générale",  les 
moyens  d'influer  sur  l'imagination  dans  certaines  directions  défi- 
nies représentent  le  cuté  extérieur  de  la  question;  l'atmosphère  invi- 
sible de  l'amour",  la  cause  publique  dominant  les  souffrances  et  le 
sort  des  unités,  la  mise  en  lumière  des  trésors  inépuisables  de  la 
vie  et  du  caractère  national  représentent  son  côté  intérieur. 

Selon  toute  vraisemblance  Mickiewicz  usait  de  la  méthode  de 
W.  Scott  en  parfaite  connaissance  de  cause,  et  c'est  en  toute 
conscience  qu'il  s'est  décidé  d'après  son  exemple  à  ressusciter 
par  un  tableau  vivant  toute  une  génération,  dans  ses  moeurs,  ses 
tendances  et  ses  sentiments  au  moment  d'un  tournant  historique. 
L'exécution  est  profondément  divergente.  Scott  démontre  un  grand, 
un  considérable  talent;  Mickiewicz  est  un  génie.  Les  romans  de  W. 
Scott  plaisent  toujours  encore;  nous  lisons  „Pan  Tadeusz"  avec 
admiration  et  enthousiasme.  On  peut  comparer  „Pan  Tadeusz"  avec 
Homère,  pour  prouver  que  depuis  l'Iliade,  on  assiste  pour  la  pre- 
mière fois  à  la  naissance  d'une  épopée  immortelle.  Par  contre, 
toute  comparaison  de  „Pan  Tadeusz"  avec  n'importe  quelle  autre 
oeuvre  épique  (si  l'on  fait  abstraction  de  l'étendue  du  sujet)  sera 
toujours  dangereuse,  môme  pour  un  auteur  considérable,  même 
pour  l'auteur  dont  les  ouvrages  ont  stimulé  l'imagination  de  Mi- 
ckiewicz. 


105 
17.  BIBLIOGRAPHIE. 

Agrbllo  s.  Przedrostki  postaciowe  czasownikôw  polskich,   str. 
VIII-|-622.    (Les   préverbes    qui   changent    l'aspect   du    verbe   polonais^ 
VIIl-\-622). 

Archiwum  Komisji  do  badania  historji  filozofji  w  Polsce  Tom  I, 
czçéc  II,  3tr.  189—332.  Archive  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art 
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Nakladem  Âkademji  Umiejetnoéci. 


Krakow,  li(2U.  —  Drakarni*  Uniwersytetu  Jagielloriskiego,  pod  zari^deni  i.  Filipowskiege.