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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D'AUTRICHE-ESTE.
VICE-PROTECTEUR.- Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE:
(§ 2). L'Académie est placée sous l'auguste patronage de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
(§ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin International"
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La se-
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na-
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés
à l'Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie: Spölka Wydawnicza Polska, Cracovie
lAutriche), Rynek Gtöwny.
Publié par l'Académie
sous la direction du Secrétaire général de l'Académie
M. Boleslas Ulanowski.
Nakiadem Akademii Umiejçtnosci.
Krakow, Utl.S. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jôzefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE.
CLASSE DÏÏÎiSTUn?E-Er DE PHILOSOPHIE.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU
PHILOLOGISCHE KLASSE.
HISTORISCH - PHILOSOPHISCHE KLASSE.
ANNEE 1912
CRACOVIE
IMPRIMf-KIE Dh L'UNIVERSITÉ
1913
^ l'. 13 jir"
K 9lf
\;
Table des matières.
Page
Bienkowski Piotr. Notice sur un groupe de statues d'empereurs romains 54
— Les débris d'une peinture de l'époque hellénique 55
Compte rendu de la séance de la Comniission de l'histoire de l'art en Po-
logne du 7 février 1912 7
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne
du 7 mai 1912 38
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne
du 5 décembre 1912 - . 96
Kleczkowski Adam. Kégistre des dépenses faites en 1570 pour la con-
struction d'un galion destiné à faire partie de la flotte polonaise.
Edition et commentaire philologique du iiiannscrit original .... 73
Maliiiowski Broiiisïaw. Les associations d'hommes en Australie ... 56
Przychocki Gustavus. De Gregorii Nazianzeni epistularum codicibus Bri-
tanicis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur 5
— De Gregorii Nazianzeni epistaiis quaestiones selectae 72
Reinhold Joachim. Le dialecte des poèmes franco-italiens du MS. XIII
(Cod. gall. XIII de la Bibl. de St. Marc). Étude linguistique ... 98
Rybai'ski Roman, Théorie des sujets dans l'économie politique . : . . 102
Sajdak Joannes. Historia crilica scholiastarum et commentatorum Gre-
gorii Nazianzeni. Pars prima: De codicibus scholiastarum et com-
mentatornm Gregorii Nazianzeni. Accedit appendix de Gregorii lau-
datorum et Pseudogregorianorum codicibus 68
Séance publique annuelle de l'Académie des Sciences du 23 mai 1912 33
Semkowicz Wladyslaw. Etudes critiques et méthodiques sur l'origine et
la dislocation de la noblesse polonaise au moyen-âge 10
— Etudes sur quelques chartes polonaises au moyen-âge 29
Smolenski Tadeusz. Les peuples septentrionaux établis sur les côtes de
la mer au temps de Kamsès II et Minephtah 6
Sinieâzek Antoni. Contribution à l'explication des monuments épigraphi-
ques persans 49
VI
Page
Tyiuieniecki Kazimierz. Les terres ducales et la dotation primitive du
monastère de l'ordre de St. Jean à Zagosc (Étude sur l'histoire éco-
nomique de la Pologne au XII siècle) 105
Zachorowski Stanisïaw. Le développement et l'organisation des chapi-
tres en Pologne au moyen-âge 89
Zdziechowski Maryaii. Pessimisme et Christianisme. IV-e partie ... 40
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE I'HILOSOPHIE.
N° 1, 2 et 3. Janvier— Février— Mars. 1912.
Sommaire. Séances du 15 et du 22 janvier, du 12 et du 19 février, du 11 et
du 18 mars 1912.
Résumés: 1. PRZYCIIOCKI GUSTAVUS. De Gregorii Nazianzeni epistula-
rum codicihus Britannieis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur.
2. ÖMOLENiSlvI TAÜEU'SZ. Les peuples septentrionaux établis sur les côtes
de la mer sous Kamsès II et Minephtah.
3. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en
Polog'ne du 9 février 1912.
i. SEMKOWICZ WLiADÏSLiAW. Etudes critiques et méthodiques sur l'ori-
gine et la dislocation de la noblesse polonaise au moyen-âge.
5. SEMKOWICZ WJL.ADYSLAW. Études sur quelques chartes polonaises du
moven-âufe.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 22 JANVIER 1912.
PliKSIDKNCK DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
SiNKo Taueu.sz: »Polski Anti-Lukrecyusz«. (Vu Anti-Lucréce po-
lonais), 8-0, p. 116.
M. Taueusz Gr.abuwski présente son travail: ^Pierre Skarga S. J.
et les Jésuites en Pologne'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zozislaw Jachimkcki:
jjArteaga et Wagner comme théoriciens du draine musical'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Gustaw Pkzychocki: „De
Gregorii Nazianzeul eplstularum codicibus Britannieis, qui Londinii,
Oxoniae. Cantahrigiae asservantur"^ ^).
*) Voir Résumés p. 5.
Bulletin I— H. 1
SEANCE DU 12 FEVRIER im2
PitÉsiDKNCK UK M. C. M0UAW6KI.
M. Jan Los présente son travail: „Etudes sur les Mémoires de
Janczar (Chronique Turque)'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Adolf ChybiSj.ski: ^^La
tablature des orgues de Jean de Luhlin''^. IV — Vl-e partie.
Le Secrétaire présente le travail de Mme Makya VVicherkiewi-
czowa: ^La famille de Hoene-Wronski'-'- .
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 9 février 1912 ^).
SEANCE DU H MARS 1912.
Pkksidenck i.E M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
»Materya.ly i prace Koinisyi jçzykovvej Akademii Umiejetnosci«.
(Matériaux de la Commission Ihiguistique)^ 8-0, tome V, pp. 2-(-488.
»Rozpravvy Akademii Umiejçtnosci. Wydziai filologiczny«. (Tra-
vaux de V Académie des Sciences. Classe de philologie). 8-0, vol. 49.
p. 419.
Sajuak Johannks: »De codicibus graecis in Monte Cassino«, 8-0,
p. 97.
Schnk:dku Stanislaw: »Swiat ptasi w Balladynie«. (Le rôle des
oiseaux dans le drame de Jules Siowacki »Balladgna«^., 8-0, p. 22.
Le Secrétaire présente le travail de M. Antoni Smieszbk: „Cb/«-
tribution à l'explication des monuments épigraphiques persans'^.
Le Secrétaire présente le travail de M, Stanislaw Kot: „Le.s
Ecoles paroissiales de la Petite Pologne du XVI au XVIII siècle'^.
') Voir Résumés, p. 7.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 15 JANVIER 1912.
PuKSlDKNCK DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
Dlbanowicz Edward: » WywJaszczenie \v ustawodawstwie angiel-
skiem (1845 — 1907)«. (L'expropriation pour cause d'utilité publique
dans la législation anglaise^ 1845 — 1907), 8-o, p. 108.
M. Antoni Pkocha.ska présente son travail: ^Stanislaw Zôlkieiv-
ski chef des forces militaires de la Pologne".
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Gumow.ski: „La
monnaie d'or en Pologne au moyen- âge".
Le Secrétaire présente le travail de M. Stani-s^aw Ciszewski:
^Études sociologiques sur le commodat, le prêt et l'intérêt^.
SEANCE DU 19 FEVRIER 1912.
Prksiuenck dk m. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
CiszKwsKi Stanisi>aw: >Wygadzanie, pozyczka i odsetki«. (Études
sociologiques sur le commodat^ le prêt et l'intérêt)^ 8-0, p. 21.
Le Secrétaire présente le travail de M. Stanisj^aw Estreicher:
^Recueil des sentences du tribunal des échevins de Magdebourg pour
la cité de Cracovie^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Stanislaw Zachorowski:
„Le développement et V organisation des chapitres en Pologne au
moyen- âge^' .
M. Pierre Bieilkowski présente le travail de feu M. Tadeusz Smo-
LEs.^Ki: „Les peuples septentrionaux établis sur les côtes de la mer sous
Ramsès II et Minéphtah^.
1*
SEANCE DU 18 MARS 1912.
Pkksidence i)k m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Bkonlslaw Malincavski:
^Les associations d'hommes en Australie"'.
Le Secrétaire présente le travail de M. Kazimierz Tymikniecki:
„Les terres ducales et la dotation primitive du monastère de l'ordre
de St. Jean à Zagosc (Étude sur l'histoire économique de la Pologne
au XII siècle)^.
Résumés
1. GUSTAVUS PRZYCHOCKl. De Gregorii Nazianzeni epistolarum codici-
bus Britanicîs, qui Londinij, Oxoniae, Cantabrigiae asservautur.
Der Verfasser legt die Ergebnisse seiner Durchforschung der
Hss der Briefe des Gregor von Nazianz in den englischen Biblio-
theken (London, Oxford, Cambridge) nieder. Es kommen in Be-
tracht von den Londoner Hss hauptsächlich zwei: Brit. Mus.
Add. 36749 s. X. (183 Briefe, dieselbe Gruppe, wie der Laur.
Li V. Przychocki, Wiener Studien 33 (1911). S. 251 — 252) und
Burney 75 s. XY. (54 Briefe =L4 v. Przychocki a. a. O. S. 254),
als die eigentlichen Briefcorpora; die übrigen 3 enthalten nur ein-
zelne Briefe. Sehr wichtig für die Textgeschichte und Textkritik
sind die syrischen Hss mit den alten (VI — VII Jh.) Über-
setzungen der Werke Gregors. Es kommen in Betracht für die
Briefe: Add. 17209 s. IX. (31 Briefe), Add. 14549 s. VIII— IX
(29 Briefe) und 12 andere mit einzelnen und fragmentierten Brie-
fen. Aus dem cod. Add. 14547 s. IX. gibt der Verf. eine syrische
Abhandlung über die Chronologie der Reden (und der Briefe 101,
102) Gregors, in lateinischen Fassung heraus.
In Oxford sind die wichtigsten: Cod. Bodl. Mise. 38, a.
1547 mit 210 Briefen, die Quelle der variae lectiones des Monta-
cutius (1610) und Cod. Coli. Corp. Christi 284 s. XIV
(80 Gregor" und 58 Basilius' Briefe) der Repräsentant jener Brief-
gruppe, auf welcher die editio princeps (1528) beruht. Die übrigen
8 enthalten kleinere Gruppen, einzelne Briefe und deren Fragmente.
In Cambridge liegen nur 4 Briefe Gregors in der Redenhs.
Cod. Coli. Trin. 209 s. XI vor. — Zu den englischen Hss gehört
noch Codd. Philippicus 1470 s. XVI. (jetzt in Berlin), der die schon
bekannte Gruppe von 127 Briefen enthält (v. Przychocki. Eos XVI
(1910) p. 106-109).
Zum Schluß werden die wichtio^eren Resultate zusammengestellt:
Alle, bei Migne abgedruckten Briefe kommen zusammen in keiner
Hs vor; unter Gregors Briefen und unter Gregors Namen befindet
sich oft fremdes Gut (Briefe des Basilius und des Gregor von
Nyssa) ; in den Adressen herrscht, wie sonst, eine arge Konfusion
(der Verf. gibt eine diesbezügliche Zusammenstellung); die Scholien
sind sehr spärlich.
Im Anhang werden Pse u dogr egori an a behandelt.
2. THADDÄUS SMOLENSKI: Pôtnocne ludy morskie za Ramzesa II
i Minefty (Uie nördlichen Seevölker unter liatnses 11. und
Menephthah.
Im ersten Teile dieser posthumen Arbeit versucht der im Jahre
1909 verstorbene Verfasser auf Grund umfassender Studien die Na-
men der in der Schlacht bei Kadesch den Hethitern zur Seite ste-
henden Bundesgenossen zu identifizieren. Die Luka sind offenbar
die Lykier. die Pidasa wahrscheinlich die Pisidier, Dardni und
Masa vielleicht die Dardaner und Mysier. Die Karkischa entspre-
chen ganz gut den Ciliciern. Die Keschkesch sind wahrscheinlich
eine unheilbar verdorbene Namensform. Rätselhaft sind die Arivana.
Der Verfasser versucht nicht, dieses Rätsel zu lösen. Schließlich
sind die Kasauaden, auf die in unverwarteter Weise Licht aus den
von H. Winckler in Boghaz-Köi gefundenen hethitisclien Täfelchen
gefallen ist, den arischen Mitani verwandt, demnach wahrscheinlich
auch arischer Abkunft. Mit dieser Ausnahme sind alle übrigen Ver-
bündeten der Hethiter weder arischer, noch semitischer, sondern
thrako-phr3'gischer Abstammung, mit den Hellenen wohl vermischt,
aber in Kleinasien ansässig; alle hatten gemeinsame „mykenische"
Kultur und entsprachen in bezug auf die Rasse der pelasgischen
Urbevölkerung der griechischen Inseln.
Der zweite Teil der Abhandlung ist dem libyschen Kriege und
dem mit ihm im engen Zusammenhang stehenden Angriffe der
Seevölker unter Menephtah gewidmet. Unter den letzteren sind die
Ruku oder Luku natürlich die Lykier. die Akauascha wurden bei-
nahe allgemein mit den hellenischen Achäern identifiziert, die Tu-
ruscha (Tersche). die Schardana (Scherden), die Schakluscha (Sche-
kelesch) sind wohl sicher die Tvrsenier. die Sardinier und die Ein-
geborenen Siziliens, wenigstens in bezug auf die Gleichheit der
ethnographischen Abstammung, denn ihre Sitze waren damals noch
nicht in Europa, sondern im Oriente, und zwar in Kleinasien, wo-
her sie mit der Zeit über viele Länder, teilweise über Libyen nach
Etrurien und den beiden italischen Inseln gekommen sein sollen.
Sie haben sich im Kriege gegen Meuephtah den Libyern ange-
schlossen, da sie denselben stammverwandt waren. Wahrscheinlich
waren sie aus ihren Sitzen im Norden durch eine Hungersnot oder
durch Drängen der thrako-phrygischen Völker vertrieben.
3. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 9-go
lutego 1912 r. (Compte-rendu de la séance de la Cotnniission de
riiistoire de l'art en Pologne, du 9 février W12j.
M. P. Bienkowski présente un mémoire sur „les têtes du groupe
de Laocoon dans les collections polonaises". La découverte du Lao-
coon en 1506 fit une impression énorme sur les sculpteurs et les
poètes contemporains. Le groupe du Vatican fut tout de suite pro-
clamé le plus grand chef-d oeuvre de l'art, comme l'avait déjà af-
firmé Pline. Il n'est donc pas surprenant que partout dans TEurope
occidentale oii s'étendit l'influence artistique de la Renaissance et du
baroque on trouve des nombreuses 'imitations ou copies de Laocoon
et de ses enfants.
Une certaine quantité — peu considérable, il est vrai, — de ces
ouvrages inspirés par l'admiration pour le Laocoon parvinrent jus-
qu'en Pologne. Une tête de Laocoon se trouve aujourd'hui dans les
collections du comte Charles Lanckoronski. à Vienne. C'est une
oeuvre de l'époque, due peut-être au ciseau de Bernini; elle est de
tout premier ordre en ce qui concerne la technique et l'expression,
plus pathétique que celle de l'original que le créateur de cette mer-
veille eut sans aucun doute sous les yeux et qu'il reproduisit assez
fidèlement. On ne saurait en dire autant de la tête de marbre ap-
partenant à M. K. Broniewski de Varsovie, et qui fut découverte en
1858 dans la cave d'une des maisons de la Grande place de la Vieille
8
Ville. Cette tête présente une curieuse particularité: sur la partie
postérieure a été sculpté un bas-relief représentant un aigle tenant
en ses serres et tentant d'enlever un serpent à tête de basilic,
enroulé autour d'une branche stylisée en arabesques. Au premier
coup d'oeil il est aisé de reconnaître que ce bas-relief est un pro-
duit de l'art roman primitif du Xl-e siècle, ou tout au plus tard
de la première moitié du Xll-e. Les nombreux exemples cités par
le rapporteur et tirés de l'art polonais et étranger, démontrent que
ce motif, la lutte de l'aigle avec un serpent, ou avec un dragon,
est très ancien: on le rencontre souvent dans l'art persan qui l'avait
emprunté à l'art assyrien. De là il passa en Egypte et en Grèce-
d'où il parvint directement à Rome, à la sculpture byzantine et en-
fin à la sculpture romane. Il est fort possible que le statuaire mé-
diéval ait voulu traduire ainsi le combat de l'Esprit-Saint contre
Léviathan, cest-à-dire la lutte de l'âme et du corps.
La tête sculptée sur la face opposée de ce bloc de marbre, offre
un visage de jeune homme aux traits si réguliers qu'on a supposé que
c'était une statue originale grecque, mutilée par l'art roman. Le
rapporteur prouve que cette opinion est fausse; c'est l'invei'se qui
se produisit: d'abord on cisela le bas-relief roman, puis vers la fin
de la Renaissance, on sculpta sur l'autre côté le gracieux visage
dont nous parlons, en prenant évidemment pour modèle celui du
fils aîné de Laoeoon. Toutefois la tête de Varsovie s'écarte en
quelques détails de l'original; elle n'en fut pas moins exécutée à la
fin du XVI-e ou dans la première moitié du XVII-e siècle, sous
l'influence du fameux groupe romain.
Cette conclusion provoque une discussion animée à laquelle
prennent part MM. Joseph Korzeniowski. le comte Georges My-
cielski. Julien Pagaczewski.
M. Mieczyslas Skrudlik présente ensuite le résultat de ses re-
cherches critiques sur l'activité artistique en Pologne de Thomas
Dolabella, illustrant sa communication au moyen de photographies
des tableaux de ce peintre. Ces recherches ont permis à leur auteur
de modifier sensiblement l'opinion admise touchant Dolabella et d'at-
tribuer à cet artiste des ouvrages qui jusqu'ici ne passaient pas pour
siens. Dolabella arriva en Pologne vers 1607 et y mourut en 1650.
Pendant les premières années de son séjour c'est principalement à
la cour royale qu'il se consacre. Il entre ensuite en relations avec
les Jésuites, les Franciscains, les Dominicains, les Cisterciens de
Mogita. enfin il travaille à Kielce pour l'évêque de Cracovie, à Téglise
du Saint-Sacrement à Cracovie et chez les Camaldules de Bielany.
Toute une série de toiles qui, l'auteur en est convaincu, sont incon-
testablement de Dolabella, telles que le portrait de l'évêque Pia-
secki à Mogila. le portrait de l'artiste dans la chapelle de S. Hya-
cinthe à l'église des Dominicains de Cracovie, ses tableaux histo-
riques, comme par exemple les plafonds de Kielce. quelques tableaux
chez les Dominicains, chez les Frères mineurs, à Bielany etc.. té-
moignent que Dolabella n'imita aucunement son maître Vassilacchi.
Par contre il subit fortement l'influence de Tintoretto. Veronese,
Bassano, et la dépendance à l'égard de ces maîtres est poussée si
loin qu'avec le temps elle dégénère en copie de leurs grands ou-
vragées. Dolabella détermina en Poloo'ne de nouveaux courants en
peinture. Mais si son action fut avantageuse à nos compatriotes, son
séjour dans le Nord fut par contre très funeste à lui-même. Dé-
paysé, manquant d'un milieu artistique favorable au déploiement de
son talent, il devint maniéré, insipide, tomba au rang de fabricant
mercantile de toiles gigantesques.
A la fin de la séance. M. Tomkowicz donne lecture à la Com-
mission d'une note de M. Wawrzeniecki, concernant une croix ro-
mane en bronze exhumée dans un champ près de Slomniki, district de
Miechöw, et conservée actuellement au Musée industriel et agricole de
Varsovie. Cette croix, de 21 cm sur 13 cm. formée d'une lame de bronze
de 2 mm d'épaisseur, ornait sans doute la reliure d'un livre. De
l'image du Christ exécutée plastiquement il ne reste plus que les
pieds. L'auteur pense que cet objet provient du XlII-e siècle vu
que dans le environs de Slomniki se trouvent encore quelques mo-
numents architeetoniques de la mène époque; peut-être cette croix
a-t-elle apartenu aumonastère voisin de l'ordre de Cîteaux a Kacice.
En dernier lieu M. Cercha présente quelques photographies d'ama-
teur de l'ancien hôtel Tepper. rue Miodowa 3. à Varsovie. Cet hô-
tel construit avec un goût luxueux dans la seconde moitié du
XVIII-e siècle, possède encore une magnifique cage d'escalier, et
dans les appartements du deuxième étage de riches stucs, des boise-
ries et des glaces admirablement conservées. La haute valeur arti-
stique de cette décoration fait exprimer à la Commission: le souhait
que cet hôtel devienne l'objet d'une étude approfondie.
10
4. Dr. WLA1)\>LAW SE.MKOWICZ: Uwagi metodyczno - krytyczne nad
pochodzeniem i rozsiedleniem rycerstwa polskiego wieköw srednich.
( Mct/iodiscfi- hritische liemerhunf/eii übet' Jltu-kutift, tind Siede-
Itntysi'ct hiilttiiy.se der pohiischeii Jiiffcrschaj'f im Mittelalter).
Der Verfasser versucht nicht erst, neue H^^pothesen ü))er die
Entstehungsgeschichte der polnischen Ritterschaft aufzustellen, son-
dern beabsichtigt, nur die Methode allein und die Ergebnisse der
Forschungen, die seine Vorgänger (Piekosinski, Maiecki) auf die-
sem Gebiete angestellt haben, einer Prüfung zu unterwerfen. Diese
bedienten sich vorwiegend der Heraldik im strengsten Sinne des
Wortes, indem sie sich bemühten, auf Grund rein äußerlicher
Kennzeichen der Rittergeschlechter, besonders der Geschlechtsna-
men uwd Wappen, das liochbedeutsame Problem der Entstehung
des Adels zu lösen. Auf diesem Wege gelangten sie jedoch zu
widersprechenden Ergebnissen. Piekosinski geriet durch Ver-
wendung der heraldischen Methode nach vielen Richtungen hin
auf Irrwege. (Die Theorie von der Abänderung, Verstümmelung
der Wappen in Verbindung mit der Bildung von Seitenlinien).
Diese Methode erwies sich als trügerisch und nicht hinreichend ;
man mußte daher andere Wege zur Lösung des Problems einschlagen.
Theoretisch kann man folgende Voraussetzung aufstellen : Will
man sich die Entstehung der ganzen polnischen Ritterschaft
veranschaulichen, so muß man zuerst analytische Untersuchungen
über die Entstehung eines jeden einzelnen Geschlechts durchfuhren.
Erst die Synthese dieser objektiven Untersuchungen über die ein-
zelnen Gescldcchter wird uns über allgemeine Fragen Aufschluß
geben. i\Ian muß daher auf Grund des ganzen Quellenmaterials,
besonders des urkundlichen, die Genealogie der Geschlechter auf-
bauen und ihre Besitzverhältnisse feststellen, um ihre ursprüngliche
Herkunft und spätere Wanderungen verfolgen zu können.
Eine so gestellte Aufgabe mag scheinbar außerordentlich einfach
und logisch erscheinen, wird sich jedoch in der Praxis oft als
unausführbar erweisen, besonders infolge des Mangels an Quellen
aus der Zeit vor dem XII. Jahrhundert. Die Stammbäume, welche
])is zur Mitte und soßrar l)is zu dem Anfange des XII. Jahrhun-
11
derts zurückreichen, versagen, und der Ursprung des Geschlechtes
verliert sieh in der Dämmerzeit der Greschichte. Teilweise kann
diesem Üljelstande eine Umschau in der Wappenkunde benachbarter
Länder abhelfen, die sich in einer glücklicheren Lage befinden mit
Rücksieht auf den Reichtum des alten Quellen materials.
Man kann es als einen Mangel der bisherigen Untersuchungen
bezeichnen, daß die Forscher sich prinzipiell nur auf polnisches
Material beschränkten und die vergleichende Methode auf dem Ge-
biete der Wappenkunde gering einschätzten. Indessen kann man
viele Geschlechter, deren Stammbäume in Polen mit dem XIL Jahr-
hundert abbrechen, früher in den benachbarten, besonders abend-
ländischen Ländern ausfindig machen. Man muß jedoch von vorn-
herein darauf gefaßt sein, daß die Herkunft mancher Geschlechter
bei dem jetzigen Befund der Quellen sich garnicht erklären läl^t.
So A^erwendet also der Verfasser, um zum Ziele zu gelangen, neue
methodische Mittel wie Stammbäume der Geschlechter, topogra-
phische Studien über deren Ansiedlung und schließlich vergleichende
Forschungen im Bereiche der ausländischen Wappenkunde, beson-
ders der mit Polen benachbarten Länder. Den Hauptteil der Arbeit
bilden daher Monographien der Rittergeschlechter, die nach Ge-
schlechtsproklamen in alphabetischer Ordnung zusammengestellt
werden. Jede Monographie enthält den Stammbaum des Geschlechts
bis zum Ende des XIV. Jahrb.. eine Ansiedlungskarte (Karte des
wichtigsten Stammsitzes) und die Entstehungsgeschichte des Ge-
schlechts.
In vorliegendem Berieht muß sich der Verfasser auf allgemeine
Bemerkungen und eine Reihe von Beobachtungen beschränken, die
er im Laufe seiner bisherigen Studien gemacht hat. Dieselljen l)e-
ziehen sich: 1) auf die strittige Frage der Klassifikation und der Al-
tertümlichkeit der Geschlechtsnamen; 2) auf die Rittergesehlechter.
die zu uns aus dem Westen gekommen sind: aus Böhmen. Mähren,
aus der Lausitz u. aus Meißen; 3) auf die Geschlechter schlesicher
Herkunft ; 4) auf die T^^pen der Ansiedlung der Ritterschaft.
1) Was die Einteilung der Proklamen anbelangt, so gibt es heute
zwei einander widersprechende Theorien, nämlich die von Pieko-
sinski und die von Malecki. Der erstere führt (in seinen letzten Arbei-
ten) alle Geschlechtsnamen auf den persönlichen, der andere auf den
topographischen Tvpus zurück. Während Piekosinski einen Ritter
Labçdz in die Reihen der Urahnen des Adels versetzt, sucht Maiecki
12
in allen polnischen Landesteilen Ansiedlungen mit der Benennung
Labçdz, Labçdzie, Labçdki und dergl.
Indem der Verfasser aus dem Bereiche seiner Forschungen
scheinbare Geschlechtsnamen, die es im strengen Sinne des Wortes
nicht sind, sondern nur Bezeichnungen der entsprechenden Wappen-
embleme (Osmorog, Gioworozec, Ogniwo, Röza u. s. w.) darstellen,
ausschließt, teilt er die Gesamtheit der Geschlechtsnanien in drei
Gruppen ein :
A) Persönliche Proklamen; B) Topographische Proklamen; C)
Wahlsprüche oder Devisen.
A) Persönliche Proklamen umfassen zwei Kategorien :
a) Bezeichnungen nach Vornamen (Bienia von Bien, Boiicza von
Bonko, Drogosiaw, Krzywos^d, Poraj, Pomian etc.), die aus dem
Vornamen eines der Ahnen des Geschlechtes gebildet wurden, wo-
bei derselbe nicht unbedingt der Urahne, sondern irgend eine bedeu-
tende Persördichkeit nach dem auch in der ungarischen Wappen-
kunde bekannten Prinzip „a potiore fit denominatio" gewesen sein
muß. Die Erscheinung der Vererbung der Vornamen im Geschlecht
und der Umwandlung derselben in Beinamen können wir auch in
späterer Zeit verfolgen, nachdem die Proklamen (z. B. Bodzanta im
Geschlecht der Szeliga, Kanimir im Geschlecht der Zgraja, Czambor
oder Sanil)or im Geschlecht der Rogala u. dergl.) sich fixiert hatten.
In der Gruppe der Vornamenbezeichnungen verdienen besonders die-
jenigen hervorgehoben zu Averden, die aus ausländischen Namen:
Amadej. Drag, Gieralt (Gerard), „Herljurt", Lar3^sz (Hilarius) etc.
entstanden sind.
b) Bezeichnungen nach Spitznamen, die von einem Spitznamen
gebildet wurden, welcher entweder dem ganzen Geschlecht oder einer
einzelnen Person gegeben worden war und von dieser sich auf die
Nachkommenschaft verebte. Mann könnte je nach der Art des Spitz-
namens eine ganze Reihe von Gruppen unterscheiden, die gewissen
physischen fPiçkostka, Powaba, Broda. Momot, Chlewiotka, Taczala)
oder geistigen (Dzialosza, M^drostka, Nieczuja, Pierzchala. Ziodziej)
Kennzeichen entsprechen.
B) Topogray)hisclie Proklamen werden von Namen von Land-
gebieten (Paiuki, Pszczyna), von Burgen (Biala, Przeginia, Strze-
gomia), von Flüssen und Seen (Mozgawa, Niesobia, NaJçcz-jezioro),
endlich Dörfern und Ansiedelungen (Brzezina. Bogorya, SJawencin, Za-
baAva) abgeleitet. Eine besondere Gruppe bilden hier die topogra-
13
phisclien Proklamen deutschen Ursprungs (,Biberstein. Glaubicz,
Sternberg. Stumlîerg. Wadewiez. Waldorf etc.). Der Verfasser be-
gnügt sich nicht mit der Feststellung, daß die gegebene Xamens-
bezeichnung eine topographische ist — auch nicht einmal mit
der Zusammenstellung (wie Malecki) aller Ortsnamen von ent-
sprechendem Klang, sondern er ist auch bestrebt, die mit der
gegebenen Proklame in unmittelbarer Verbindung stehende Örtlich-
keit zu ermitteln.
C.) "Wahlsprüche oder Devisen, die in der abendländischen Wap-
penkunde bekannt und allgemein verbreitet sind, drücken in ei-
nem oder mehreren Worten irgend ein S3'mbol, Sprichwort
oder Anruf aus, z. B. Ich dien, Gott mit uns. Dieu le volt
Respice finem, Festina lente. Diese Gruppe ist auch in der pol-
nischen Wappenkunde vertreten, und der Verfasser zählt unter dieselbe
derartige Proklamen wie : Boze zdarz (Gott geb's). Boza Wola (Gottes
Wille), Biogoslaw Hospod^- (russische Proklame des Wappens Kornicz).
Vielleicht ist auch „Hab Dank" eine solche Devise nach dem Vor-
bild des bereits erwähnten „Ich dien", natürlich nicht aus dem XII.
sondern erst aus dem XIV. Jahrhundert. Zu dieser Gruppe zählt
der Verfasser ferner symbolische Losungen: Prawda (Wahrheitj.
Krz^'wda (Unrecht), Nowina (Neuigkeit), Ostoja (Zußuchts statte, Hort)
vielleicht auch Swieboda (Freiheit), und außerdem Kriegsrufe: Bija
w ieb (Hauen drein auf die Köpfe). Po trz3^ na ga}jj;Z (je drei
an den Galgen). Wali uszy (Ohren herunter), Or'zy-orzy. Zerwi-
Kaptur, sowie Proklamen Do Liwa. Do Raja. Do Lcga, Na Pole.
Na gôrç. Na piwo.
Was das Zahlen Verhältnis dieser drei Gruppen von Proklamen
anbetrifft, so weist der Verfasser nach, daß der größte Prozentsatz
(gegen 54 7o) auf die aus Personennamen gebildeten Proklamen, ein
etwas geringerer auf topographische Proklamen (gegen 400/0)
und der Rest auf die Wahlsprüche entfällt. In dieser Beziehung steht
die polnische Wappenkunde der ungarischen näher als der tsche-
chischen, in welcher der persönlich-patronymische Typus vorwiegt, da
in Ungarn beide Typen, sowohl der topographische als auch der per-
sönliche zu gleichen Teilen vertreten sind. Übrigens war in Ungarn
ähnlich wie in Polen die Organisation der Geschlechter samt ihren
gemeinschaftlichen Proklamen von längerem Bestände als in Böhmen,
wo es unter dem Einflüsse der westeuropäischen Heraldik schon
frühzeitig zur Auflösung des Geschlechts verbau des und zur Zer-
14
splitterung tler Get>elileehter in einzelne Familien kam, welche der
g-emeinschaftliehen Proklame verlustig gingen und ihre Wappen
änderten.
Dieser Zusammenhang der Proklamen mit der Organisation
der Geschlechter des Adels kommt zum Vorschein in der Etymo-
logie eines gewissen Teiles der Proklamen, die die Form der
weiblichen besitzanzeigenden Eigenschaftswörter haben. Einige von
denselben bilden diese adjektivische Form neben der substantivischen
z. B. Amadejowa neben Amadej, Jezierza neben Jezioro, Broz3nia
neben ßrog (eigentlich eine Wappenbenennung). Andere Proklamen
jedoch sind lediglich in dieser Adjektivform bekannt: Strzego-
mia. Niesobia, Czewoja, die aus den Wortstämmen: Strzegom (Burg)
Xiesob (Fluß), Czewoj (Vorname) entstanden sind. Vielleicht ist
auch Starza aus der substantivischen Form Star = Stary (alt) ge-
bildet. Piekosihski hat auf einige von diesen adjektivischen Prokla-
men aufmerksam gemacht, indem er im Sinne seiner Theorie bei
denselben das Wort „bronia" (Waffe) oder „chorqgiew" (Fahne)
vermuten läßt. Nach der Ansicht des Verfassers jedoch wird hier
Avohl ein Wort, welches die Verwandtschaft bezeichnet, näher liegen,
also wahrscheinlich das Wort „krew" (Blut), oder wie es früher
hieß „kry". Pflegten doch die Adligen (polnisch „szlachta", welches
Wort unmittelbar aus dem Hochdeutschen slahta = Geschlecht,
VerAvandtschaft ^) herkommt), wenn sie einen Adelsnachweis führ-
ten, ausdrücklich eidlich zu erhärten, „daß derjenige, dessen Adel
beanstandet worden war, unser rechtmäßiger Bruder und unser
Blut ist" (Niesobia, Strzegomia etc.).
Aus den Untersuchungen über die Altertümlichkeit der Pro-
klamen geht hervor, daß die bisherige Ansicht über ihre weit
zurückreichende Altertümlichkeit unhaltbar ist. Beide, sowohl Ma-
iecki als auch Piekosinski, versetzten den Ursprung der Proklamen
in das Urzeitalter. Indessen läßt sich in bezug auf eine ganze Reihe
von Proklamen ihr Ursprung in verhältnismäßig später histo-
rischer Zeit, sogar noch im XV. und XVI. Jahrh. nachweisen.
Bei vielen Geschlechtern ging die Feststellung des Wappenzeichens
der Entstehung der Proklame voraus, welche sich erst bei stär-
kerer Verzweigung des Geschlechtes als unumgänglich erwies. Vor-
ij Vergl.: Kluire Fr., Etymologisches Wörterbuch (]. deutsch. Sprache, VII.
Aufl. 1910.
15
dem erlüllteii die erblichen Vornamen die Rollo des; Vermittlers,
welcher die Herkunft näher bezeichnete.
Sofort erkannte man in dem Prandota einen Odrowaz. in dem
Dziwisz einen Xagodzic. in dem Sieciech einen Toporczyk. in dem
Slawnik einen Paluka etc. Erst als die Vornamen das Kennzeichen
der ausschließlichen Zugehörigkeit zu einem G-eschlechte zu verlie-
ren und in weiblicher Linie auch auf andere Geschlechter über-
zugehen anfingen, fühlte man das Bedürfnis eines anderen Mittels,
welches für das Ohr dieselbe Bestimmung hätte, wie das Wappen
fürs Auge. Der Verfasser macht auf die Tatsache aufmerksam, daß
die ältesten Proklamen in unseren Quellen erst am Ende des XIII.
Jahrhunderts zum Vorschein kommen, während in Ungarn bereits
zu Anfang des XIII. Jahrhunderts die Bezeichung des Geschlechts
der Ritter selbst in den Urkunden (de genere Ajka, Ratold etc.)
allgemein verbreitet ist. Auch diese Tatsache beweist, daß unsere
Proklamen eine verhältnismäßig junge Schöpfung des polnischen
Wortschatzes bilden.
2) Die Studien über die Herkunft der polnischen Ritterschaft wei-
sen einen bedeutenden Prozentsatz zugeströmten Elementes nach,
in welchem die aus dem Westen stammende Ritterschaft vor-
wiegt. Spuren von Zuströmung abendländischer Ritterschaft, beson-
ders deutscher, nach Polen, lassen sich schon im XI. Jahrhundert
nachweisen. Gallus erwähnt, daß 500 deutsche Ritter mit Kazimierz
dem „Wiederhersteller" nach Polen gekommen seien. Es unterliegt
keinem Zweifel, daß ein Teil derselben im Lande blieb, außerdem
muß man annehmen, daß mit den Frauen der Plasten o-anze
Scharen von fremden Rittern kamen, welche, nachdem sie sich in
polnischen Landen niedergelassen, dort neue Rittergeschlechter
begründeten.
Zu den tschechisch-mährischen gehören die Geschlechter: Pa-
luka. Poraj, Wczele. Werszowiec-Rawicz, Wieniawa, Zarçba, Koida-
Oksz^^c. Sternberg und Odrowqz. Die letztgenannten bringt der Ver-
fasser in Zusammenhang mit den mährischen Herren Benesow^ice,
bei denen er außer dem identischen Wappen Vornamen findet,
die den Odrowaz eigen sind, nämlich Dobiesz und Miloslaw.
Ihren ursprünglichen Wohnsitz hatten sie im Troppauer Gebiet
an der oberen Oder (mit welchem Flusse die Proklame höchst-
wahrscheinlich zusammenhängt), von wo aus sie über Schlesien
(Oppelner Gebiet) nach Polen gelangten. Was die Poraj anbelangt,
16
ist der Verfasser i>'eneio-t anzunehmen, daß sie in der Tat im Zu-
sammenhang- mit Poraj dem Sohne SlaAvnik's stehen, worauf außer
der Vornamenproklame Poraj, der Vorname Czesîaw. welcher
diesem Gesehlechte eigen ist und dem Vornamen des Bruders von
Poraj entspricht, hinweisen Avürde, sowie auch der Umstand, daß
die Poraj sich in der Gegend von Gnesen und Trzemeszno (Tre-
messen) angesiedelt haben. Orten, an die sich so eng der Kultus des
St. Adalbert knüpft.
Aus der Lausitz stammen folgende Geschlechter : Baruth,
Kietlicz. Kopacz, Kordbok. "Wadwicz, Wezenbork und Wierz3^nek.
Die Kietlicz, die Wezenbork und Baruth bilden Zweige ein
und desselben Geschlechtes, welches zu den ältesten in der Ober-
Inusitz zählt. Ihre Besitzungen Baruth, Kittlitz und Weissenburg
grenzten aneinander und überdies verband sie ursprünglich das
gemeinschaftliche Wappen (Koziorozec-Steinbock\ Diese Geschlech-
ter tauchen in Schlesien um die Wende des XII. u. XIII. Jahr-
hunderts auf. In der zweiten Hälfte des XIII. Jahrhunderts ließ
sich ein Zweig der Wezenbork in Großpolen bei Koscian (Ko-
sten) nieder und nahm die lokale Proklame Gryzyna an, indem er
gleichzeitig das ursprüngliche Wappen gegen ein anderes (zwei
resp. drei Wölfe) vertauschte. Die Reminiscenz der Herkunft von den
Wezenbork erhielt sich in einigen gemeinsamen Vornamen und in
dem Beinamen Wezenbork (abgekürzt Bork). Die Lausitzer Wierzynek
(Wersing, Wirsing) treten in der ersten Hälfte des XIII. Jahrhunderts
in der Gegend von Görlitz in der Lausitz auf und führen ein Wap-
pen, welches dem späteren Wappen der polnischen Wierzynek sehr
ähnlich ist.
Auch Meißen lieferte Polen einige Rittergeschlechter. Von
da stammen die Biberstein, welche später über die Lausitz und
Schlesien nach Polen kamen. Aus Glaubitz a/Elb. stammen die
Glaubicz , welche sich später in Polen in der Gegend von
Krobia (Kröbenj und Wrzesnia (^Wreschen) niederließen. Auch das
Geschlecht der W4grod kam aus Meißen. Von weiter her, aus
Hessen kamen um die Mitte des XIII. Jahrhunderts die Herburt
nach Schlesien und mit ihnen wahrscheinlich die Larysz - Glezyn.
3) Bei dieser Wanderung der abendländischen Ritterschaft nach
dem Osten nach Polen spielte Schlesien die Rolle des Vermittlungs-
gliedes, gleichsam einer Etappe. Deshalb macht der Verfasser auf
dieses Land und dessen Anteil an der Vermehrung der Ritterge-
17
selileeliter der östlich von demselben liegenden Gebiete besonders
aufmerksam.
Der Zusammenhang der Ansiedelung der Ritterschaft in Schle-
sien mit der in den übrigen polnischen Teilfürstentümern reicht
weit in die Vergangenheit zurück und läßt sich schon in unse-
ren ältesten Quellen aus der ersten Hälfte des XII. Jahrhun-
derts verfolgen. Die bedeutendsten polnischen Geschlechter wie :
die Labçdz, Habdank, Nalçcz, Gozdowa, Nagod}^, Grrjf, Doliwa, hatten
zur damaligen Zeit ihre Güter in Schlesien (Privileg Boleslaus'
des Kraushaarigen für das St. Vincenz-Stift in Breslau vom Jahre
1149), obgleich ihre Hauptsitze in Groß- und Kleinpolen gelegen
waren. Diese Erscheinung erklärt der Verfasser mit der Rolle,
welche Schlesien in der Epoche vor der Teilung der Ländergebiete
Polens im Verhältnis zn dem ganzen Staate gespielt hat. Schlesien
war damals die Westmark Polens, seine Vormauer gegen die ge-
fährlichsten und gewaltigsten Feinde vom Westen her, geschützt durch
die „preseka" und den mächtigen Oderstrom, verteidigt durch eine
Kette von Burgen und Niederlassungen der Ritterschaft von ganz
Polen. Nach der Teilung Polens in Teilfürstentümer verlor Schlesien
diese Bedeutung als polnische Mark und somit auch die Widerstands-
kraft gegen die Germanisation. Die Politik des Wlodzislaw II. und sei-
ner Erben, welche nach dem Deutschtum gravitierten, begünstigte die
Zuströmung der deutschen Ritterschaft. Schon in den Urkunden der
schlesischen Plasten aus der zweiten Hälfte des XII. Jahrhunderts tritt
eine bedeutende Schar von fremder Ritterschaft auf, welche noch mehr
im XIII. Jahrh. zur Zeit Heinrichs des Bärtigen und Heinrichs des
Frommen anwuchs. Der zur Zeit dieser Fürsten erneuerte politi-
sche Verband Schlesiens mit Groß- und Kleinpolen erleichterte das
Zuströmen von kolonisatorischen Elementen nach letzteren Länder-
gebieten. Man muß mit einem Worte neben der städtischen
und län dli chen Kolonisation auch eine ritterschaftliche
annehmen, jedoch mit dem Unterschied, daß die zuströmenden Ritter
hier keine von der örtlichen Ritterschaft gesonderte Gesellschafts-
klasse bildeten, die ihre eigenen gesetzlichen Einrichtungen gehabt
hätte, sondern daß sie sich den gesetzlich sozialen Verhältnissen
ihres neuen Vaterlandes anpaßten, mit der polnischen Ritterschaft
verschmolzen und sich auf diesem Wege rasch naturalisierten.
Nicht allein fremde, sondern auch einheimische schlesische Rit-
terschaft nimmt an dieser Auswanderung nach dem Osten teil. Der
Bulletin I— U. 2
18
Verfasser lulirt etlielie dreil'äg, vierzig- Geschlechter an, Avelche im
XIII. und XIV. Jahrhundert aus Schlesien nach Groß- und Klein-
polen. Kujawien und Reußen übersiedelten. In Großpolen ließen
sich nieder : Becz, ßorowa, Brochwicz-Niaiko-Jeleii, Celma, Czaczko,
Czasza, Denaw, Framberg. Gero, Glaubicz, GrzymaJa, KrakAvicz,
Tader. Tarchala, Trach, Wadwicz, Wezenbork. In Kleinpolen : Brze-
zina, Biberstein, Dzialosza, Geratt, Glezyn, Kolmasz, Kopasiiia, Ok-
sza Olawa, Osina, Radwan, Reszyca, Romau}^, Slouce, Strzegomia.
In Kujavien : Junosza, Leblowie, Rogala, SAvinka. In Reußen :
Borzchnicz. Herburt, Kopacz, Kornicz, Kuczaba.
Der Verfasser unterzieht der Reihe nach die Herkunft der
schlesisch-polnischen Geschlechter einer eingehenden Betrachtung,
in dem vorliegenden Berichte jedoch kann er nur auf einige inter-
essantere Punkte aufmerksam machen.
Dem Geschlecht der Brochwicz-Jelen (Hirsch) begegnen wir im
XV. Jahrhundert bei Radom, in den Dörfern Gosciszewice, Potkana
und anderen. Dies war eine Schenkung Lokietek's ; im Zusammen-
hang damit erzählt der Chronist aus Swi§tykrz3^z eine verworrene Ge-
schichte von den Gutsherren von Trzciel, Babimost (Bomst) und
Zb^szyn (Bentschen) (im Grenzgebiete von Schlesien und Großpolen),
von Nikolaus und Johann Bodzeutowicz. Der Chronist, welcher
dieselben mit dem Geschlecht Swiçca verwechselt, schreibt ihnen die
Preisgebung von Pommern an die Kreuzritter zu. Der Verfasser weist
nach, daß die Tatsache des Verrats authentisch ist, sich jedoch auf
die Kämpfe des Lokietek mit den Glogauer Herzögen und mit den
Brandenburgern um die Grenze an der Obra bezieht, avo sich das
Geschlecht der Jeleu-Nialko niedergelassen hatte. Seine Ansied-
lung in dieser Gegend reicht wenigstens bis in die Mitte des
XII. Jahrhunderts zurück, denn schon in der Bulle Hadrians IV.,
die dem Breslauer Bistum im Jahre 1155 ausgestellt Avurde, Avird
„GelenoAV Nalcho" erwähnt. Diesem Geschlecht entstammte Sçdzi-
Avöj. der Gnesner Probst, der Stifter des Klosters zu Obra. Der
Verfasser weist die Beziehungen der Jelen-Nialko zu Schlesien
nach, stellt ihren schlesischen Familien sitz im Glogauer Herzogtum
fest und findet hier den Ort „Brauchitsch", auf den die Proklame
„BrocliAvicz" zurückgeht.
Der Stammvater der Kolomasz ist Martin Koloraasz, der Ko-
pasiu — Budziwoj Kopasin, der KrakAvicz — Nicolaus Krek-
wicz, der Resz^^ca — miles Reszyca (Kämmerer des Oppel-
19
ner Herzog's Mieszko), der Jezioro — Adalbert Jezioro, der
Osina — Johann Osiua, der Borsuicz — Konrad Borsnicz etc. Dies
sind alles Ritter der sclilesischen Herzöge die in der zweiten Hälfte
des Xni. Jahrhunderts leben. Die Brzezina (Traby) stammen
aus dem schlesisehen Brzezina (Klein-Briesen) bei Patsehkau her.
Der Verfasser hiilt Heinrich und Wilhelm, die Vögte von Patsch-
kau aus der Mitte des XIII. Jahrhunderts für ihre Stammväter.
Die Dzialosza's hatten ihren Stammsitz in der Gegend von Sv-
cyn (Wartenberg) und ihr Stammnest war Dzialosza (Ottendorf). In
der zweiten Hälfte des XIV. Jahrhunderts entsandten sie einen
Zweig nach Kleinpolen (Hincza von Roszkowice. später von Rogowo),
welcher das Dorf Dzialosz^-n im Wieluner Gebiet gründete. Der
schlesische Familienstamm dieses Geschlechts änderte die frü-
here Proklame „Dzialosz" in Zalosch, Salosch, Salisch. Das W^ap-
pen beider Linien, sowohl der schlesisehen als auch der polnischen,
ist identisch. Die Rogala führen in Schlesien die Proklame Sanibor
(Czambor. Tschammer). Sie lassen sich seit der Hälfte des XIII.
Jahrhunderts als Herren von Ostrzeszow (Schildberg) nachweisen.
Die Swinka entstammen der schlesisehen Burg Swina. wohin
ihre Spuren bis in die Älitte des XIII. Jahrhunderts zurückreichen.
Ein Zweig dieses Geschlechts ließ sich gegen Ende des XIII. Jahr-
hunderts bei Sieradz (wie es scheint, kamen sie dorthin mit dem
Gnesner Erzbischof Jaköb Swinka) und im Dobrzvner Lande im
preußischen Grenzgebiete nieder. Mit den schlesisehen Schweini-
chen haben sie Proklame und Wappen gemein. Die Strzegom
sind seit der Hälfte des XII. Jahrhunderts in der Gegend der
Burg Strzegom in Schlesien ansässig, von wo sie schon gegen
Ende dieses Jahrhunderts nach Kleinpolen übersiedelten, indem
sie sich zuerst in dem Krakauer Gebiet in der Gegend von Mie-
cliöw. später aber weiter im Westen im Sandomierer Gebiet nieder-
lassen und hier ihre Burg Strzegom gründen, in deren Nähe wir
ihnen noch im XV. Jahrhundert begegnen. Der Verfasser weist
Spuren ihres Zusammenhanges mit dem benachbarten Geschlechte
der Bogorya nach ; indessen glaubt er, daß sie mit dem Geschlecht
der Kosciesza nichts gemein haben, mit welchem sie erst die spätere
Heraldik in Zusammenhang bringt. Die Kosciesza haben ihren
Stammsitz bei Kruszwica an dem Goplo-See (Koscieszki, Koscieszyce,
Golejewo. Lçchomirowice und andere). Der Stammsitz dieses Ge-
schlechtes liegt in einer Gegend, welche durch Fäden uralter Tra-
9~
20
ditioii mit den Popieliden eng verknüpft ist. In naher Nachbarschaft
dieses Stammsitzes finden wir auch die Niederlassung Popielewo
vor. und in dem Geschlecht der Kosciesza kommt der Vorname Lç-
chomir (1241) zum Vorschein, aus welchem untrüglich die abgekürzte
Form Lçch und das Deminutivum Lcszko hervorging. Dies alles
lest den Gedanken nahe, daß zwischen den Geschlechtern der Koscie-
sza und der Popieliden Beziehungen bestanden, von welch letzteren
einer sogar den Spitznamen Koscisko führte (Chostysko, Chosczysko,
Chossistko. Chotisko); die Ortographie läßt darüber keinen Zwei-
fel zu, daß das Stammwort dieses Spitznamens „kose" (Knoch,en)
ist. ähnlich wie in der Proklame „Kosciesza", die die Form des
weiblichen besitzanzeigenden Eigenschaftswortes von „Kosciech" ist.
Der Verfasser behandelt im besonderen die in Krakau ansässi-
gen Geschlechter, die in der Folge in die Reihen der polnischen
Ritterschaft traten. Hierzu gehören die Gutsherrn von Czyrla (im
Teschener Gebieten, die die Stammväter des Geschlechts Bielina oder
Koniowa Szyja (Pferdehals) waren. Ferner die Borch, Breslauer
Bürger, von denen Jan Borch, Pächter der könio-l. Mauten zur Zeit
Kasimirs des Großen, von demselben mit Landgütern beschenkt,
es sogar bis zum Truchseß von Sandomierz brachte und seine
Töchter an bedeutende Adlige verheiratete ; sodann die Rokem-
bark's aus dem schlesischen Rechenberg, welche in der Hälfte des
XV. Jahrhunderts zu hohem Ansehen gelangt sein mußten, da sie
mit den schlesischen Plasten verwandtschatliche Verbindungen
schließen. Endlich die Lausitzer Wierzynek (Wersing), ein so wohl
bekanntes Geschlecht, daß es keiner näheren Besprechung bedarf.
Indem sich der Verfasser auf diese flüchtigen Betrachtungen
beschränkt, behandelt er in weiterer Folge die Ursachen der Ko-
lonisation der Ritterschaft. Die allgemeinste Ursache war hier un-
trüglich dieselbe kolonisatorische Strömung, welche die Wogen der
Bürgerschaft und der Landbevölkerung mit sich führte. Sowohl die
Übervölkerung als auch das große Angebot von Land in den rein-
polnischen Landesgebieten gingen Hand in Hand mit der starken
Nachfrage nach abendländisch geschulter Ritterschaft in Polen.
Neben diesen allgemeinen Ursachen wirkten hier zweifekohne
gelegentlich auch noch andere Faktoren mit. Zu diesen gehören in
erster Linie die politischen Verhältnisse. Die Ritterschaft bildete das-
jenige Element, auf welches die Herzöge ihre Gewalt im Lande, ihre
Herrschaft, stützten. Besonders während der Kämpfe, die die Teilfürsten
21
untereinander führten, spielte sie eine Rolle, die über das Schicksal
der Herzöge entschied, wenn sie die einen verließ und plötzlich zu
den anderen überging, manchmal bloß augenblicklichem Impuls fol-
gend. Wenn die Herzöge sich die Herrschaft in einem Landgebiet
erkämpften, pflegten sie es mit Ritterschaft aus ihrem eigenen Teil-
fürstentume zu besetzen und dafür die ihnen ergebenen Ritter der
eroberten Länder dort unterzubringen. Der Verfasser führt dafür
Beispiele aus dem XIII. und XIV. Jahrhundert an. Im Krakauer
Gebiet lassen sich Niederlassungen der schlesischen und masovi-
schen Ritterschaft in Grenzstrichen und in der Geo^end von Buroen
als Sediment der Kämpfe Heinrichs des Bärtigen mit Konrad von
Maso vi en nachweisen. In Großpolen werden wir an der südlichen
und westlichen Grenze sowie in dem Gebiete der in dieser Ge-
gend gelegenen Burgen (Koscian, Krz3^win, Krobia, Poniec) Nie-
derlassungen der schlesischen Ritterschaft aus solchen Geschlech-
tern vorfinden, deren Vertretern wir in der Umgebung des Hein-
rich von Glogau und seiner Söhne begegnen (die Biberstein,
Wezenbork, Tader, Trach, Glaubicz, Krakwicz, Brochwicz und
andere). Der Verfasser bringt diese Niederlassungen zu den
Kämpfen, welche zwischen Lokietek und den Glogauer Herzögen
um Großpolen geführt wurden, in Beziehung. Wir wissen, daß
Lokietek nach der Eroberung der Obralinie von dort die Broch-
wicz verdrängte und die ihm ergebenen NaJçcz (in Zbj^szyn) ansie-
delte. Ein deutliches Gepräge tragen auch die Siedelungsverhält-
nisse des Landes Halicz. wo eine ganze Reihe von schlesischen
Geschlechtern von Ladislaus v. Oppeln (Opolczyk) beschenkt
Avurde, der auf diese Weise seine Herschaft in diesem Lande zu
befestigen bestrebt war. Mit ihm lassen sich auch einige schlesische
Geschlechter im Dobrzyner Gebiet (die Lebel und Rogala) in Ver-
bindung bringen. Die in Reußeu zur Zeit des Ladislaus Opolczyk
erscheinende Einrichtung der Lehen weist darauf hin, daß mit der
Ansiedlung der schlesischen Ritterschaft dort die Elemente der gesetzli-
chen abendländischen Einrichtungen eindrangen. Spuren der Lehen
lassen sich auch in Großpolen nachweisen. Beachtenswert ist die
großpolnische Gerichtseintragung aus dem Anfange des XV. Jahr-
hunderts, in welcher ein Ritter vor dem Gericht einen von einem
andern Ritter ihm gemachten Vorwurf, als ob er ein „suus homa-
gialis vulgariter man" wäre, widerlegt. Daraus ist a contrario
der Schluß zu ziehen, daß die abendländische Einriclitunçr der Va-
sallenschaft. welche auf dem Lehnsverhültnisse basierte, in Polen
bekannt war. Der Verfasser glaubt, daß sich diese Einrichtung
mit der Klasse der „Knappen" (panosze) in Verbindung bringen
laßt.
4) Der Verfasser unterscheidet zwei prinzipielle Tvpon von
Ritterschaftsansiedelung einen „Nest-" (Gruppen-) typus und einen
Kettentypus.
a) Die Ansiedelung in einem „Neste" erscheint als ein ge-
schlossener Landkomplex, von nur einem Geschlecht besiedelt.
Dieser agrarische Typus bildet vor allem das Merkmal des herzog-
lichen und kirchlichen Besitzes. Großgrundbesitze der Rittergren-
zen meist an große kirchliche und herzogliche Domänengüter. So
ist z. B. das große Tenczjmer „Nest" der Toporczyk im Kra-
kauer Gebiet zwischen der königlichen Domäne von Olkusz (im
Norden) und den Domänen des Krakauer Bistums von Stawkow
(im Westen) und Lipowiec (im Süden), so wie den Besitzungen
des Klosters von Tyniec (im Süden) eingeschlossen. Die letzgenann-
ten sind alte herzogliche Schenkungen aus der Zeit der Bolestaw's.
woraus man leicht schließen kann, daß auch das Gebiet von T§-
czyn eine solche herzogliche Schenkung zu Gunsten der Toporczyk
war. Ein anderes Beispiel liefert der Großgrundbesitz der Odro-
wfjjZ im Opoczner Distrikt, welcher im Südosten an die Kiel-
zer, Bodzentiner und Beszkower Domäne des Krakauer Bistums,
im Südwesten an die Chçciner, Malogoszczer und die Radomer könig-
liche Domäne und an das „Nest'' der Labçdz im Gebiet von Skrzynno
grenzt, welches ebenfalls als eine herzogliche Schenkung anzusehen
ist. Das ursprünglich zusammengehörige Territorium des Geschlechts
kann mit der Zeit einer teilweisen oder gänzlichen Auflösung an-
heimfallen. Die Vermehrung des Geschlechts führt zur Zersplitterung
des Stammnestes in kleine Familienanteile. Mit der Entwicklung
der gesetzlichen und wirtschaftlichen Verhältnisse gewinnt das Prin-
zip der freien Veräußerlichkeit der Güter des Geschlechts Über-
gewicht über das ursprüngliche Gesetz, welches nur Verwandte zu-
läßt, und führt in ursprünglich geschlossenes Territorium fremde Ele-
mente ein, welche das „Nest" des Geschlechts zersprengen. Zu sol-
chen das System dieser Ansiedelungen auflösenden Faktoren zählt der
Verfasser in erster Linie die kirchlichen Institutionen und in der Folge
die Frauen. Seitdem die Frauen das Recht, Landbesitz zu erben,
gewannen und die Möglichkeit der freien Verfügung darüber er-
23
langt hatten, begannen durch Eheschließungen Enklaven fremder
Geschlechter in die Familiensitze einzudringen. Einige in ihrer ma-
teriellen Existenz bedrohten Geschlechter greifen zu Mitteln der
Selbsthilfe. So rufen einige mächtige Geschlechter nach dem Erlaß
der Statuten Kasimirs des Großen, welche dem Besitzrecht der Frauen
Gesetzeskraft verleihen, eine Art Fideikomisse ins Leben, wobei
sie nur männliche Erben mit iVusschließung der Frauen zulassen.
(Die Grzymala im Sandomirer und die Swinka im Dobrzyner
Gebiet).
b) Einen anderen Typus von Ritteransiedlungen stellt eine Kette
von Ansiedelungen dar, die einem und demselben Geschlecht ge-
hören. Die Niederlassungen in dieser Kette können unmittelbar
aneinander grenzen (z. B. die der Poraj im Gnesner, der Pierz-
chaia im Sochaczewer, der Poiukoza im Wislicer Gebiet) oder
von Niederlassungen unterbrochen werden, die andern Geschlechtern
angehören ( z. B. die der Nagody im Lçczycko - Sieradz'er , der
Drvja im Kalischer, der Nieczuja im Sandomirer Gebiet). Die
Form der Kettenniederlassungen ist gewöhnlich sehr deutlich,
mitunter erstaunlich symmetrisch, indem sie gerade, einige oder
mehrere Meilen sich hinziehende Linien (z. B. Nagody, Poraj.
Bielina), Bogenlinien (CioJek bei Krobia, Pomian bei Inowroclaw,
Df^browa im Ciechanower und Pultusker Gebiet) oder geschlos-
sene Ringe (Dolçga im Dobrzyner und Piocker Gebiet, Boiicza bei
Krobia) bilden. Indem der Verfasser die Richtung und Lage der An-
siedlungsketten untersucht, nimmt er ihren Zusammenhang wahr
mit den Grenzen (die Nagodzic im Lçczycko-Sieradzer Gebiet, längs
der Masovischen Grenze, Bylina in dem Lçczycer Geliiet. Swin-
ka in dem Dobrzyner und Zawkrzeer Gebiet, längs der preußi-
schen Grenze, Brochwicz im schlesisch großpolnischen Grenzge-
biete an der Obra etc.) oder mit anderen strategisch wichtigen Objek-
ten wie : Flüssen (die Poraj an der Wrzesnia, NaJçcz an der Sa-
mica, Dr3"ja an der Warthe, Pierzchala an der Utrata etc.), mit den
Gebirgsketten (Nieczuja und Tarnawa an den Gebirgsabhängen von
Swiçtykrzyz) mit Burgen (über die Burgniederlassungen vergl.
meine Abhandlung unter dem Titel: „Die polnischen Wlodvken
im Lichte der Analogie mit anderen slawischen Ländern" (polnisch)
Kwart. bist. XXII, S. 598 ff).
Indem der Verfasser das Verhältnis der Kettenniederlassungen
zu dem Geschlecht betrachtet, weist er auf die Tatsache hin. daß
24
eiiie solche Kette von Niederlassungen sich manchmal im Besitz
eines Einzelnen befindet, und wir haben sogar Beispiele von her-
zogliehen Schenkungen zu Gunsten eines Einzelnen, die eine Kette
von Besitzungen umfassen (z. B. Schenkungen der großpolnischen
Herzüge zu Gunsten des Tomislaw von Szamotuly aus dem Ge-
schlechte Nalçcz, die das Privileg Przem3^s}aws II. vom Jahre 1288
bestätigt). Wo wir hingegen in der Kette der Niederlassungen im
XV. Jahrhundert einer stärker vermehrten Ritterschaft ein und des-
selben Geschlechts begegnen, da muß man annehmen (was man in
so manchem Falle durch den Stammbaum nachweisen kann), daß
dies die Nachkommen einer einzelnen Person oder höchstens einiger
Verwandten sind, welche diese Kette von Niederlassungen einst in
ihre Hände gebracht haben. Wie soll man also diese Tatsache, wo-
nach eine einzelne Person, beziehentlich ein kleines Rittergeschlecht,
im Besitze einer Kette von Niederlassungen Avar, in Einklang brin-
gen mit dem untrüglich militärischen Zweck imd Charakter der
Ansiedelungen dieses Typus? Der Verfasser ist bestrebt, diese Frage
im Zusammenhange mit der Organisation der Ritterschaft niederen
Ranges (im militärischen Sinne) zu lösen, die das Gefolge der Adligen
(servientes nobilium) und zweifelsohne auch ein Teil der Landbevöl-
kerung, die gleichfalls zu Kriegsdiensten verpflichtet war, bildeten-
Diese niedere, leicht bewaffnete Ritterschaft (milites gregarii, origina-
rii; secundi ordinis, clipeati) war auf den Gütern ihrer Herrn disloziert,
wo sie unter deren Führung die Landwehr (Verteidigung der Burgen,
Flüsse, Furten und Wege) bildete, und wenn es nötig war, ins Feld zog,
niedere Kriegsdienste (Lagerwache, Transport von Gefangenen, Reko-
gnoszierungen, Verproviantierung des Heeres etc.) verrichtete. Die
Gefolgschaften der Adligen erhielten anfänglich von Seiten der in
sozialer Beziehung niedriger stehenden Gesellschaftsklassen, welche
persönlich und materiell abhängig waren, einen Zuwachs, mit der
Zeit jedoch verschlangen sie nach Differenzierung der Stände noch
dazu einen Teil des materiell heruntergekommenen Adels und der
Wiodyken. Der Verfasser weist, an der Hand des Quellenmaterials,
diesen Kleinadel nach, der im XIV. und XV. Jahrhundert auf den
Gütern der Magnaten (auch in den königlichen und kirchlichen)
ansässig ist ; dieser Adel nämlich trat in ein Verhältnis persönlicher
Abhängigkeit, mitunter aber auch in ein Verhältnis materieller Ab-
hängigkeit von dem Herrn, auf Grund des „homagium", indem er
die Reihen ihrer „Maimen" oder „Knappen" ^panosze) verstärkte.
25
Schließlich zieht der Verfasser das Verhältnis der Ritterschaft
zu den Burgen und den Burgterritorien in nähere Erwägung, in-
dem er hierbei drei Kategorien von Burgen ins Auge faßt :
1) die privaten Burgen oder vielmehr befestigten Edelhöfe in
den Gütern sowohl der weltlichen (Ritter) als auch der geistlichen
Herren (Bischöfe).
2) herzogliche Burgen , mit einem vorwiegend militärischen,
wehrhaften Charakter, und außerdem höchstens noch Zentralen für
die landwirtschaftlichen Bedürfnisse der umliegenden herzoglichen
Domänen und Orte, in denen sich der Herzog während der Zeit
seiner Durchfahrten aufhielt.
3) Kastellaneien, die nicht nur Verteidigungsplätze im Kriege
waren, sondern auch Mittelpunkte der administrativen, gerichtlichen
und religiösen Organisation bildeten.
ad 1) Was die erste Kategorie der Burgen anbelangt, so macht
der Verfasser auf diejenigen Burgen besonders aufmerksam, die die
Namen der Ritter, welche auch ihre Begründer waren, führen. So
steht z. B. Sieciechöw unzweifelhaft im Zusammenhange mit der
Person des bekannten Palatins des Wladj^slaw Hermann. Die schon
in der ersten Hälfte des XII. Jahrhunderts erwähnte Burg Przedborz
verdankt unzweifelhaft ihren Namen dem Ritter Przedbor. Und in
der Tat ist dieser Name erblich in dem Geschlecht der Zadora,
das man quellenmäßig schon im Beginn des XIII. Jahrhunderts
in der Gegend von Przedborz feststellen kann, das aber dort (Avie
die Chronologie der Benennung der Burg zeigt), augenscheinlich
schon in der ersten Hälfte des XII. Jahrhunderts seinen Wohnsitz
hatte. Einige von diesen Privatburgen gingen mit der Zeit in den
Besitz von Herzögen über, sei es als Burgen zweiter (Przedborz),
sei es als solche dritter Kategorie (Sieciechöw, welches in einem gewis-
sen Zeitabschnitt im XIII. Jahrhunderts eine Kastellanei war). Das-
selbe läßt sich übrigens auch von andern Ritterburgen sagen, deren
Benennungen in keinem Zusammenhange mit den ritterlichen Na-
men stehen. So ging z. B. Strzegom, eine Burg im Sandomirer
Gebiet, welche durch einen Zweig des schlesischen Geschlechts
der Strzeo-omia oreOTündet wurde, auch mit der Zeit in den Be-
sitz des Landesherrn über. In vielen Fällen mul5 mau die Ursache
dieser Erscheinung in den Konfiskationen der Güter erblicken.
ad 2) Der Übergang der herzoglichen Burgen, die keine Ka-
stellane hatten, samt ihren Territorien, in die Hände der Ritter-
26
seliaft. läßt sich schon frühzeitig bemerken. So muß man z. B. in
die Mitte des XII. Jahrhunderts die Schenkung von Lekno zu
Gunsten der Paiuka oder von Skrz3mo zu Gunsten der Labçdz
versetzen. Diese beiden Burgen werden in der päpstlichen Bulle vom
Jahre 1136 als herzogliche Burgen erwähnt; niemals hatten sie je-
doch Kastellane. Auf ähnliche Weise sehen wir das Territorium
Szczyrzyc, Avelches ohne Zweifel einen Burgsitz hatte, schon zu
Anfang des XIII. Jahrhunderts im Besitz der Druzyna, und die
herzogliche Burg Chroberz in der zweiten Hälfte des XIII. Jahr-
hunderts in den Händen der Topor. Das sind ohne Zweifel her-
zogliche Schenkungen, was sich übrigens urkundlich in so man-
chem Falle feststellen läßt (vergl. Schenkung von Korczyn zu Gun-
sten des comes Pakoslaw im J. 1212). Die Schenkung einer Burg
samt dem dazu gehörigen Territorium zu Gunsten eines Ritters
verlieh ihm nicht nur den privatrechtlichen Besitz des gegelienen
Gebietes, sondern legte ihm auch die Pflicht der Verteidigung der
■Burg auf. Dasselbe versteht sich auch in den Fällen, wo der Herzog
in Privatgütern eine Verteidigungsburg errichtete, indem er die-
selbe dem Schutze des Besitzers dieses Territoriums anvertraute
(Boleslaus von Kalisz erbaute im J. 1267 zwei Burgen, die eine
in Dupin, das dem Szczedrzyk aus dem Geschlechte der Habdank
gehörte, und eine andere in Nieslnsz, dem Besitz des Gniewomir Trze-
biesiawicz aus dem Geschlecht der Strzegom). Die Verteidigung der
Burg muß man so auffasen, wie oben dargestellt. Dieselbe lag der
herrscliaflichen Gefolgschaft (die nicht unbedingt ständig in der Burg
stationierte) und der Landbevölkerung der Umgebung ob unter der
Führung des Geschlechts, beziehentlich seines Seniors. (Auch die Bi-
schöfe hatten ihre „milites" zur Verteidigung der den Kirchen durch
Schenkung verliehenen Burgen ; vergl. Znin). Die Bevölkerung rief
man nach der Burg höchstwahrscheinlich unter der Proklame ihres
Herrn zusammen (offenbar von der Zeit an, wo die Proklame ins Leben
getreten war). Damit lassen sich vielleicht die noch im XV. und XVI.
Jahrh. festgestellten Tatsachen erklären, wonach die Bevölkerung in
den Gütern der Ritterschaft sich der Proklame ihrer Herrn zwecks
Zusammenberufung der Dorfgemeinde (im Falle von Alarm) bediente.
Auch muß man auf einen vielleicht nicht bedeutungslosen Umstand
aufmerksam machen, Avonach bis auf den heutigen Tag in den Dör-
fern von manchen Gegenden Polens sich die Sitte erhalten hat,
die Dorfgemeinde mit Hilfe eines Losungswortes, welches den Ort
27
der Versammlung angab, und durch Herumschicknng eines gewis-
sen Einberufungszeiehens in der Gestalt eines krummen Stabes „Krzy-
wasn" (Wappenbild einiger polnischer Wappen), eines Hufeisens,
einer Axt. eines Hirschgeweihs und dergl. zusammenzuberufen. Dies
ist höchst wahrscheinlich eine Reminiszenz an eine frühere Sitte,
wonach der Gutsherr die Bevölkerung durch seine Proklame sein
und Wappenbild zusammenberief (vergl. „proclamatio alias godlo
facta est per homines"').
ad 3) Die herzoglichen Burgen mit Kastellanen treten in Ver-
bindung mit der Ritterschaft vor allem dadurch, daß die Herzöge
ihren Mannen militärische, gerichtliche and Verwaltungsämter in
diesen Burgen übertru2;en. Von diesen Ämtern steht in eng^ster Be-
ziehuns: zu der Büro- die Würde des Kastellans. Der Kastellan war
in erster Linie der militärische Befehlshaber der Burg; unter seiner
Fahne scharten sich sowohl die Ritter, welche freie Ei'bgüter im
Burgbezirk (Wlodyken im ursprünglichen Sinne) besaßen, als auch
die Mannen, die in den Grundstücken des Herzogs ansässig waren
(bekannt aus dem Gründungsbuche des Klosters Heinrichau. z. B.
KoJacz der in castello ducis saß).
Man muß auf — allerdings seltene — Beispiele aufmerksam
machen, wo Burgen und Kastellaneien den Rittern durch Schen-
kungen verliehen wurden (ähnlich wie den Kirchen mit einem
Bischofssitz, z. B. die Militscher Kastellanei des Breslauer Bistums).
Der Verfasser führt aus der polnischen Chronik ein glaubwürdi-
ges Faktum an. wonach das o-anze Poniecer Gebiet mitsamt allen
obrigkeitlichen Rechten (totum territorium quod Ponecz dicitur cum
omni iure principalij voa Boleslaus dem Schiefmund einem Ritter
unbekannten Namens durch Schenkung verliehen wurde (es ist
möglich, daß dieser der Stammvater der W^'szkota war, welche
im XIII. Jahrhundert im Poniecer Gebiete Erbgüter hatten), der
ihm zur Besiegung des Zbigniew bei Sandowel verhalf (M. P. III.
p. 627). Aus späterer Zeit führt der Verfasser eine Schenkung
des Odonicz an, die von Srem zu Gunsten des comes Borzuj im
J. 1234, und eine Schenkung des Lokietek, nämlich die von Wielen
mit dem zu der Burg gehörigem Territorium zu gvmsten des Vin-
cenz Naiçcz im J. 1298, des damaligen Kastellans von Wielen.
Hier erfolgte somit die Vereinigung der staatsrechtlichen Gewalt
eines Kastellans mit dem privatrechtlichen Titel auf das Territorium
der Kastellanei ; ein charakteristischer Umstand mit Rücksicht da-
28
rauf, (lall das Amt des Kastellans nicht erblich war, während im
Geg-cnteil im Eigeutumsrecht das Erblichkeitsprinzip enthalten war.
Somit dränge sieh die Frage auf, ob die Erblichkeit des Eigen-
tumsrechts aucli die Erblichkeit des Amtes des Kastellans nach sieh
zog. Diese Frage beantwortet der Verfasser verneinend, indem er
dafür Beispiele anführt, daß in solchen Burgen Kastellane aus an-
deren Geschlechtern auftreten als dasjenige ist, dem der Besitzer der
Kastellanei angehört (Bieehöw, Bnin, Rozprza und andere), eine übri-
gens vom Standpunkte der Herzöge aus erklärliche Tatsache, wel-
che weder das Entstehen eines Keime des Separatismus in sieh
tragenden Verhältnisses, noch die Gefahr der Entstehung von sou-
veränen territorialen Staaten, die sich z. B. in Deutschland auf
Grund des Prinzips des Feudalismus bildeten, aufkommen lassen
konnte. SoavoIiI in Polen als auch in Ungarn ist es nie zur Lehn-
barmachung der herzoglichen Amter gekommen, und die adligen
Familiennamen, welche aus den Burgnamen (Biechowski, Bninski,
ßozpierski, Szreiiski, Zb^ski) gebildet Avurden, sind eine Reminiszenz
des privatrechtlichen Verhältnisses dieser Familien zu den Burg-
territorien.
Von Seiten der Ritterschaft fehlte es jedoch nicht an Bestre-
bungen, die Erblichkeit des Amtes der Kastellane zu erlangen, und
man muß zugeben, daß dies auch einigen Geschlechtern teilweise
gelang, d. h. für die Dauer von ziemlich langen Zeitabschnitten.
Die Paiuka verstanden es, ein ganzes Jahrhundert hindurch das
Amt der Kastellane von Nakel zu behaupten. Dasselbe erstrebten
die Nagody in Rozprza, Pomian und nach ihnen Leszczyc in
Brzesc kujawski, Nalc.cz in Czaruköw. Schließlich jedoch ließen
es die Herzöge nirgends zu, daß das Prinzip der Erblichkeit der
Amter aufkam. Der Verfasser nimmt aber an, daß solche fakti-
sche Vererbung der Kastellanei mehrere Generationen hindurch auf
Grund des privatrechtlichen Verhältnisses Ansprüche auf das Terri-
torium der Kastellanei hervorrufen konnte, trotzdem das Geschlecht
mit der Zeit der Würde eines Kastellans verlustig gehen konnte.
Das Geschlecht bemühte sich, das aul diesem Wege erworbene
Eigentumsrecht nachher durch gefälschte Urkunden sicher zu stel-
len. Auf diese Weise entstanden ohne Zweifel Fälschungen der
Nalçcz-Czarnkowski, welche die Schenkung von Czariikow an
Nikolaus, den Kalischer Wojewoden auf das Jalu' 1192 beziehen,
29
während in Wirklichkeit das Erbrecht auf Czarnköw nielit über
die erste Häufte des XIV. Jahrhunderts hinausreicht.
5. Dr. \VLA.DY>LAW SEMKOWICZ: Przyczynki dyplomatyczne z wiekow
srednich. ( DiploniaUsche Beiträge aus dem Mittelalter).
1) Die Urkunde des Krakauer Bischofs Maurus (1109 — 1118) für
die Kirche in Pacawnv.
Der Verfasser unterbreitet im korrekten Text diese wenig be-
kannte Urkunde, die im Transsumpt des Krakauer Bischofs Iwo
aus dem Jahre 1219 enthalten ist.
Nachdem der Verfasser die Echtheit des Transsumptes und des
in dasselbe inserierten Privilegs des Maurus, welches die älteste rein
polnische Urkunde eines polnischen Ausstellers für einen polnischen
Empfänger ist, nachgewiesen, schreitet er zur Untersuchung und
Beurteilung des Inhalts dieser Urkunde. Das Hauptinteresse dreht
sich um die Person des (ältesten bekannten) Patronus Siemian,
auf welchen bereits weil. Potkanski (das Geschlecht der Nagody)
aufmerksam machte. Der Verfasser sucht die von Potkanski in
Zweifel gezogene Zugehörigkeit des Siemian zu dem Geschlechte
Nacrody. welches in Pacanöw im XIV. und XV. Jahrhundert begütert
war, nachzuweisen, und indem er die zehntpilichtigen Dörfer der Ur-
kunde des Maurus mit den späteren Stammgütern der Nagod3^-Paca-
nowski zusammenstellt, kommt er zu dem Schluß, daß das Paca-
nower Familiennest drei Jahrhunderte in seinem ursprünglichen
Umfange bestand. Derselbe bildete das Endglied der Ansiedlungs-
kette, die sich von dort bis nach Kutno und Gostynin hin zog.
Zum Schluß zieht der Verfasser das Verhältnis des früheren De-
kanats- und Pfarrterritoriums zu dem „Neste" des Geschlechts in
Erwägung, und bemüht sich einen Zusammenhang zwischen dem
Dekanat und diesem, sowie zwischen dem Pfarrterritorium und dem
und dem Gau (Opole) nachzuweisen.
2) Zwei unbekannte Privilegien des Herzogs Boleslaus, des Sohnes
Konrads, vom Jahre 1244 mit Verleihung des Bitterrechts.
Unter den Materialien zu dem diplomatischen Kodex von Ma-
sovien, welche Herr J. K. Kochanowski in Warschau sammelt,
befinden sich zwei in Transsumpten enthaltene Urkunden, welche
mit Rücksicht auf ihren Inhalt besondere Besprechung verdienen.
30
Dies sind a) das den Rittern Racibor und Adalbert (Wojciecli) „de
Polonia" von Boleslaus, Sulm Konrads, erteilte Privileo- vom 2. Mai
1244, welche der Herzog in Mazowien aiifniniint. ihnen das Dorf
Kielbowo (im Gebiet Plock) verleiht und mit vollem Ritterrecht „omni
iuri militai!" ausstattet, b) Das Privileg dieses Herzogs vom 29.
Juni 1244, kraft dessen er den Heinrich, Martin und Wojno aus
Rajgrod nach Masowien berief, denselben das Dorf Grochowarsko
in dem Dobrzyner Gebiet verlieh und sie gleichfalls mit vollem
Ritterrecht aus.stattete. Der Verfasser weist die Echtheit beider Ur-
kunden nach und macht sogar ihren Diktator in der Person des
herzoglichen Kanzlers Andrzej Ciolek, des Pfarrers von Plock,
ausfindig, macht jedoch aufmerksam auf Interpelationen. die sich
bei Gelegenheit der Transsumierung eingeschlichen haben. Indem
der Verfasser zum Inhalt der Privilegien übergeht, prüft er die
einzelnen Berechtigungen, welche in dem Begriff „plénum (omne)
ins militare", stecken, welcher hier zum ersten Male auftaucht.
Dieser Umstand sollte jedoch keinen Argwohn erwecken, da der
gleichzeitige Zollvertrag von Kasimir von Kujavien (dem Bru-
der des Ausstellers unserer Urkunden) mit den Kreuzrittern, be-
weist, daß in jener Zeit der Begriff des Ritterrechts schon eine
konkrete Form angenommen hatte. Das Wertvollste jedoch, was
beiden Privilegien gemeinsam ist, ist das Faktum, daß Ritter aus
fremden Gebieten nach Masovien übersiedelt wurden.
In der ersten Urkunde beruft Boleslaus zwei Ritter aus dem
Geschlecht Nagodj?^ (man weiß jedoch nicht, aus welchem Ge-
bietsteil, denn die hier Masovien gegenüber gestellte Bezeichung
„Polonia" kann sowohl Groß- als auch Kleinpolen bezeichnen),
in der zweiten Urkunde drei Ritter aus Rajgrod, das in Podlachien
im Grenzgebiete von Masovien liegt. Das Vorhandensein von
zwei fast gleichzeitigen Urkunden, die sich auf die Übersied-
lungen von Rittern beziehen, beweist eine planmäßige Aktion grö-
ßeren Maßstabes, welche der Verfasser sich bemüht im Rahmen
der gleichzeitigen Ereignisse (der Kampf Konrads um Krakau,
Koalition der nördlichen Nachbarn von Masovien nach der Nieder-
lage von Suchodöt, der Fall von Rajgrod) vorzuführen. Die maso-
vischen Fürsten pflegten die unterworfenen Gebiete mit ihren Ma-
zuren zu besiedeln, die übelwollenden Elemente im eigenen Lande
aber hielten sie im Schach mit Hilfe der ihn(Mi ergebenen Ritter-
schaft aus fremden Gebietsteilen.
31
2) Die unechte Urkunde von Lambert- S ula, dem Krakauer Bi-
schof, für die Kirche in Klein- Kazimlrza. Der Verfasser stellt
sich die Frage, ob Dlugosz ältere Urkunden kannte als diejenigen,
die wir heute besitzen, und stellt fest, daß derselbe nur eine einzi-
ge Urkunde vom XI. Jahrhundert auf Grund eigener Anschau-
ung anführt, nämlich das Stiftungsprivileg für die Kirche in Klein-
Kazimirza, welches im Jahre 1063 von dem Krakauer Bischof
Lambert -Sula ausgestellt wurde. In dieser Urkunde erregte die
Aufmerksamkeit des Dhigosz die Tatsache, daß unter den Zeugen
Stanislaus, der Krakauer Kanonikus und spätere Bischof und Märtyrer,
angeführt ist. Allein schon die Inhaltsangabe dieser Urkunde in der
Geschichte Polens von Dlugosz erregt in Betreff ihrer Echtheit
starke Bedenken, und die Entdeckung der Urkunde selbst ent-
scheidet sofort die Frage. Diese Urkunde, welche als Beweismittel
in dem Prozeß um den Zeheut zwischen dem Pfarrer aus Klein-
Kazimirza und dem Pfarrer aus Szebnia im Jahre 1330 benutzt
wurde, ist ad hoc gefälscht worden, worauf eine ganze Reihe von
Kriterien hinweist. Der Verfasser glaubt jedoch, daß das Faktum
der Stiftung und sogar auch das Datum, welches mit der Chrono-
logie des Bischofs Lambert-Sula übereinstimmt, sich auf Überliefe-
rungen oder \Yeihenotizen, die in der Kirche aufbewahrt waren,
stützen kann. Diese Kirche gehört unzweifelhaft zu den ältesten
polnischen Parochialkirchen, und der Ort Kazimirza selbst läßt
sich mit dem Namen Kasimirs des „Wiederherstellers" in Verbin-
dung bringen.
Die in der Urkunde erwähnten Schenker der Zehnten hält der
Verfasser auch für authentische Gestalten, jedoch erst aus der
Mitte des XIII. Jahrhunderts.
Nakladeiii Akademii UiniejetnoRci
Pod redakcya
Sekreiarza Generalnego Boleslawa Ulanowskie^o.
Krakow. Ulli - Drukarnia Umwersytetu Jag:ielloriskieso, pod zarza^tein .1 Kilipowssaieeo.
7 Maja 1912
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 4, 5 et 6. Avril— Mai— Juin. 1912.
Sommaire. Séance publique annaeile de l'Académie des Sciences
du -iS mai 1912.
Séances du 15, 22 et du 29 avril, du 13 et du 20 mai, du 10 et du 17 juin 1912.
Résumés: 6. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de
Tart on Pologne du 7 mai 1912.
7. ZDZIECHOW.<KI MAEYAN. Pessimisme et- Christianisme. IV-e partie.
8. SMIESZEK ANTONI. Contribution à l'explication des monuments épigra-
phiques^ persans.
9. BIENKOWSKI PIOTK. Notice sur un groupe de statues d' empereurs
romains. _
10. BIENKOWSKI PIOTR. Les débris d'une peinture de l'époque hellénique.
11. MALINOWSKI BRONISLAW. Les associations d'hommes en Australie.
SEANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADÉMIE
DES SCIENCES DU 23 MAI 1912.
S. Exe. M. le comte Stanislas Tarnowski, ouvre la séance
au nom de Son Altesse Impériale et Royale L'Archiduc Protecteur
de l'Académie.
Le Secrétaire général, M. B o 1 e s 1 a s U 1 a n o w s k i^ donne lecture
du compte rendu des travaux de l'Académie au cours de l'année
écoulée, et annonce qu'à la Séance administrative du 22 mai ont
été élus:
A) Dans la Classe de Philologie:
a) Membre correspondant:
M. Joseph Korzeniowski, conservateur à la Bibliothèque
jagel Ionienne.
B) Dans la Classe des Sciences mathématiques et naturelles:
a) Membre titulaire:
M. Ladislas Kulczyrîski, ancien professeur de gymnase,
agrégé (docent) de l'université jagellonienne.
Riilletin I— II. 1
34
b) Membres correspondanls:
M. Emile Godlewsk i (junior), professeur d'embryologie à Tuni-
versité de Cracovie.
M. Joseph Kowalski, professeur de physique expérimentale
et d'électritteclmique à l'université de Fnbourg (Suisse).
Ce mêtne jour a été élu dans chacune des trois classes: La Classe
de philologie, celle d'Histoire et de Philosophie et celle des Sciences
mathématiques et naturelles un membre titulaire étranger. Les noms
de ces trois savants seront livrés au public lorsque Sa Majesté l'Em-
pereur et Roi aura bien voulu accorder sa sanction à leur élection.
M. Simon Askenazy donne lecture de son mémoire: La ques-
tion polonaise en 1812.
Le Secrétaire général proclame les noms des lauréats de cette
année:
Le prix Probus Barczevvski de 2160 couronnes, destiné à ré-
compenser le meilleur ouvrajie historique, est décerné à M. Prze-
myslavv De^bkowski, professeur à Léopol, pour son ouvrage en
deux volumes: Prawo pnjivatne polskie (Droit privé polonais).
Le même prix de 2160 couronnes, réservé à la peinture est
attribué à M. Hyacinthe Malczewski pour son tableau: Tho-
mas Vincrédule.
Le prix Constantin Simon de 900 couronnes, destiné à un
ouvrage en polonais sur les sciences physiques et mathématiques, est
attribué par moitié, à MM. Sigismond Klemensiewicz de Léo-
pol pour son travail: 0 powstawaniu dodatnich ionôtv ?ia ogrzanych
metalach (Sur les ions positifs qui prennent naissance à la surface
des métaux portés à des températures élevées) et Stanislas Loria
de Cracovie pour son mémoire: 0 magnetycznem zjaivisku Kerra
w ferromagnetycznych ziriqzkach i stopach tnetali (Le phénomène
magnétique de Kerr dans les alliages ferromagnétiques de métaux).
La veille de la séance publique, c'est-à-dire le 22 mai, a eu
lieu la séance plénière annuelle administrative de l'Académie des
Sciences
35
SÉANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 15 AVRIL 1912.
PHKSIUKNfK DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
îa Classe:
Los Jan: »Pamiçtniki Janczara (Kronika turecka Konstantego
z Ostrowicy«. (Études sur les Mémoires de Janczar [Chronique Tur-
que]), 8 o, p. 72.
M. J. Tretiak présente son travail: ^Pierre Skarga S. J. à l'épo-
que de l'Union religieuse de Brzesé^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zdzislaw Jachimkcki:
„Renati Des-Cartes Musicae compejidium^ .
Le Secrétaire présente le travail de Mlle Marie Dynowska: „Jean
François Loredano et le traducteur polonais anonyme de la Dianée" .
SEANCE DU 13 MAI 1912
PuÉsiDKNCK i)K M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
RuDNicKi Mikolaj: »Study a psychofonetyczne. L i\.ssymilacya«,
(Etudes sur l'assimilation phonétique)^ 8-0, p. 119.
BiENKowsKi Petrus: >De speculis etruscis et cista in Museo Prin-
cipum Czartoryski Cracoviae asservatis«. Scripsit 4-o, p. 39,
8 gravures et 9 planches,
M. Makyan Zdziechowski présente son travail: „Pessimisme et
Christanisme'^ . IV- e partie^).
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Demianczuk: „Supple-
mentum comicum'^. Gomoediae graecae fragmenta post editiones Ko-
■chianam et Kaibelianam reperta vel Iudicata collegit disposuit adno-
tationibus et indice verboruni instruxit . . .
1) Voir R sûmes p. 40.
1*
36
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 7 mai 1912 ^).
M. Charlrs Hadaczek présente le: „Compte rendu des fouilles de la
mission archéologique autrichienne en Egypte (1911J12)'-'-.
SEANCE DU 10 JUIN 1912.
Pkksidbnck ok m. C. MORAWSKI.
M. PiRKitB BiENKOwsKi présente ses travails: a): „Les débris d'une
peinture de l'époque hellénique''^ ^) ; b) „Notice sur un groupe de sta-
tuts d'empereurs romains'''' ^).
Le Secrétaire présente le travail de M. Zdzisî.aw Jachimecki:
„Chansons et psaumes polonais du XVI siècle dans la Bibliothèque
des comtes Zamoyski à Varsovie'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Antoni Smieszek: „Quel-
ques remarques à propos des inscriptions élamites récemment décou-
vertes".
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 22 AVRIL 1912.
Prksidknck dk m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Olgiekd Gôkka: „Les
matériaux historiques concernant la Pologne et l'ancienne Hongrie
dans les bibliothèques et archives de Munich^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wladyslaw Horodyski:
^B. F. Trentowski. sa vie et ses oeuvres''^.
') Voir Késumés p. 38.
*) Voir Késamés p. 55.
*) Voir Résumés p. 54.
37
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 29 AVRIL 1911.
Pkésidknch dk m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Kazimikkz Makyan Mo-
RAWsKi: „Etudes sur les origines du Conseil Permanent et de l'alliance
entre la Pologne et la Prusse''^.
SEANCE DU 20 MAI 1912.
Pkésidenck de m. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
CzuBEK Jan: »Katalog rçkopisôw Akademii Uiniejçtnosci w Kra-
kowie. Dodatek I.«. (Catalogue des manuscrits de l'Académie des
Sciences de Cracovie. I-er supplément)^ 8-0, p. 167.
Le Secrétaire présente le travail de M. Michaî. Sobeski: „Psycho-
logie de la production créatrice dans le domaine des arts^.
SEANCE DU 10 JUIN 1912.
Pkésidenck de M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Rafal Taubenschlag:
„Etudes sur Vhistoire de la tutelle dans le droit romain''^.
Résumés
6. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Poisce z dnia 7
maja 1912 r. (Compte rendu de la séance de la Coniinission de
l'histoire de l'art en Pologne du 7 mai 1912).
M. Stanislas Turezynski communique un mémoire sur le tableau
attribué à Léonard de Vinci, du Musée des Princes Czartoryski
à Cracovie. Ce tableau peint à l'huile, sur bois, représente une jeune
femme à mi-corps, tenant en ses mains une hermine. Ce portrait,
datant de la fin du XV-e siècle, et appartenant à l'école milano-
florentine est en grande partie retouché; c'est à cette particularité
qu'il faut attribuer les jugements nombreux et souvent contradictoi-
res sur sou auteur ainsi que sur sa valeur artistique, qu'un examen
plus approfondi de l'ouvrage aurait rendu moins superficiels. Les
portraits italiens à mi-corps, avec les mains visibles, sont très rares
au XV-e siècle. A remarquer aussi l'emploi d'un motif en spirale
dans la composition, et la forme triangulaire de celle - ci; tout ex-
ceptionnel est aussi le réalisme et le dessin parfait de l'hermine
qui, avec la main de la femme, est la merveille de cette compo-
sition. L'analyse dii style et de la facture dans les parties qui n'ont I
subi aucune retouche, non moins que la comparaison des détails avec
les dessins, peintures et sculptures de l'école milano-florentine de la
fin du XV-e siècle, permet d'affirmer que Léonard de Vinci, seul,
a pu peindre cet ouvrage qu'il exécuta sans doute dès son arrivée
à Milan après avoir quitté Florence, ainsi qu'en témoignent le cos-
tume milanais de la dame et les influences florentines, les élé-
ments sculpturaux dans le modelage, que le jeune da Vinci a pui-
sés à l'atelier de son maître André Verrochio, dont il vient de sor-
tir. M. Jean Boloz Antoniewicz dans l'étude qu'il a consacrée à cette
peinture croit que c'est le portrait de Cécile Gallerani, une des
maîtresses du duc Ludovic Sforza „il Moro". M. Turcz3mski par-
tage complètement cette opinion qu'il appuie par quantité d'argu-
ments aussi sérieux que nouveaux.
M. Maryan Goyski a découvert dans le manuscrit No. 16 de
la Bibliothèque des Comtes Branicki à Sucha. des matériaux con-
cernant la dotation de l'autel de S. Antoine à la cathédrale de Cra-
covie. Il les soumet à la Commission. L'autel en question, sup-
primé au XVIII-e siècle, appartenait à une chapelle particulière
contenant le mausolée de la famille Kmita. Le manuscrit provient
du commencement du XVII-e siècle: c'est la copie d'un rapport
d'inspection du palatinat de Cracovie en 1564; il renferme des do-
cuments touchant les fondations pieuses attribuées à cet autel, l'in-
ventaire du trésor de l'autel etc. L'auteur pense que ces pièces
étaient destinées à l'usage des altaristes par Nicolas de Koprzywnica,
de 1513 à 1515. Quant à la copie de Sucha, elle fut faite pour
Sébastien Lubomirski, castellan de Malogoszcz, qui avait hérité des
Kmita le biens de Wisnicz.
En dernier lieu, M. Stanislas Cercha présente un croquis à la
plume de Jean Sues de Kulnibach représentant un évêque inconnu,
croquis conservé à la bibliothèque de l'université d'Erlangen. D'après
M. Cercha cette figure a des traits de ressemblance frappants avec
le cardinal-évêque de Cracovie, Frédéric Jagellon, tel que nous le
vo3^ons sur son tombeau du Wawel. Les lignes du visage, l'ensemble
de la tète, les mains y sont pareilles, et cette esquisse du portrait
du cardinal fut sans doute faite pour la plaque funéraire de la ca-
thédrale. Cette hypothèse est encore confirmée par la manière
d'ombrer le dessin sur la plaque, manière toute particulière à Kulm-
bach. La plaque fut sans doute coulée par Pierre Vischer. l'aîné,
qui, au lieu de l'architecture romane que nous voyons dans le cro-
quis, adopta un fond de son invention, représentant l'intérieur d'un
sanctuaire gothique. C'est vraisemblablement le roi Alexandre, ou bien
même Sigismond I qui, peu de temps après la mort de Frédéric,
survenue en 1503, fit exécuter cette plaque. Mais le bas-relief qui
orne l'extérieur du tombeau date de 1510, et c'est sans doute l'oeuvre
de Jean Vischer.
40
7. M. ZDZIECHOVVSKI; Pessymizm a Chrzescijariswo. (Pessinùsmtis und
C/ii'istentum). IV. Teil.
Der Einfluß der pessimistischen Pliilosupliie auf die Vertiefung
des religiösen Gefühls äußerte sich nicht allein bei den außerhalb
der katholischen Kirche stehenden Schriftstellern, sondern er offen-
harte sich auch im Katholizismus selbst. Mit diesem Gegenstande be-
schäftigt sich der Verfasser in dem vierten und letzten Teil seiner
Arbeit.
Als der Urheber der neueren Richtungen im Katholizismus
wird mit Recht Kardinal Newman angesehen. Sein Hauptwerk
„Grammar of assent", welches seine Verehrer mit Rücksicht auf
dessen Bedeutung mit der Summa des Thomas von Aquino ver-
gleichen, macht, nach der Ansicht des Verfassers, den Eindruck,
als wenn es unter dem Einfluß Schopenhauers und Kants verfaßt wor-
den wäre. Indessen hat Newman, nach der Versicherung seines
Biographen Barry, Schopenhauer nicht einmal dem Namen nach
gekannt und Kant nie gelesen. Aber gerade dieser Umstand be-
Aveist, daß sein ganzes Sinnen und Trachten von dem Geist der
Zeit beherrscht war, jenem mächtigsten Potentaten, wie ihn Kuno
Fischer nennt, und wir wissen, daß in der Umgebung dieses Poten-
taten die erste Stelle Kant und Schopenhauer einnahmen.
Was bei Kant die Basis seiner Philosophie bildet, nämlich das
Unterscheiden zwischen den Erscheinungen und dem Dinge an
sich, zwischen der äußeren Welt und dem unerkennbaren Wesen
der Dingte, ist bei Newman das Erg^ebnis der unmittelbaren inne-
ren Vision und nicht einer logischen Schlußfolgerung. Er fühlt die
wirkliche Existenz der Geisteswelt und er ist von dieser Empfin-
dung so ganz beherrscht, daß ihm alles Andere — die ganze Außen-
welt — nur als Schatten erscheint. In seiner Jugendzeit mußte er,
wie wir aus seiner „Apologia pro vita sua" erfahren, seinen Gedan-
ken Zwang antun, um an die Wirklichkeit außer Gott und dem
Verhältnis seiner eigenen Seele zu Gott zu glauben.
Auf der Basis der Kantschen Philosophie, jedoch indem er mit
starker Übertreibung, die Kant selbst fremd ist, den Grundgedan-
ken derselben betont, hatte Schopenhauer sein absolut pessimisti-
sches Weltsystem aufgebaut. Dieser absolute Pessimismus fehlt bei
Newman und ist auch bei ihm einfach unmöglich, da er an Gott
41
glaubt. Aber Avenn die Außenwelt nur ein Schattenbild dessen ist,
Avas sie sein sollte, so liebt sich auf diesem Hintergrunde der christ-
liche Gegensatz zwischen dem Elend des zeitlichen Daseins und
der Glückseligkeit des ewigen Lebens in Gott mit umso größe-
rer Schärfe ab, die Frage, worin das Böse besteht und woher es
stamme, drängt sich mit unwiderstehlicher Gewalt auf, und dann
wird die Unzulänglichkeit der Lösung, welche ihr der heilige Augu-
stinus gegeben hat und welche in das Wesen der katholischen
Philosophie eingedrungen ist, augenscheinlich. — Das Böse be-
steht nicht allein in dem Mangel des Guten und des Seins, wie
der heilige Augustinus behauptete, ist also nicht etwa ein Abbild
des Nichtseins, also etwas nicht Existierendes, sondern vielmehr
wirklich vorhanden und schrecklich. Die Welt ist so gebaut, sagt
Newman in seiner „Apologia pro vita sua", daß man in dersel-
ben schwerlich den Reflex ihres Schöpfers erblickt, und in Re-
ligionssachen neigt der Verstand selbst unmittelbar zum Unglauben
hin; keine Wahrheit der Religion hält angesichts seiner Angriffe
stand.
Demnach muß man infolo:e der Unzuläno^lichkeit des Verstau-
des die innere Erfahrung zu Hilfe nehmen und diese diktiert New-
man die Worte „my creator and m3^self". d. h., daß Gott und
die Seele die einzio-en sicheren Dingfe sind. Jedoch Newman sah
klar ein, daß die Zahl der Auserkorenen gering sei, die ihm diese
Worte nachsprechen könnten.
Wie könnte man die Zahl dieser Auserkorenen vermehren. Wer
nicht glauben will, den überzeug-en keine Beweise. Daran hält New-
man fest. Aus dem Gesaoi;en ist zu folgern, daß in der kirchlichen
Definition des Glaubens, nach welcher derselbe ein von der Gnade
erleuchteter Verstandesakt sei, das Hauptgewicht nicht auf den
Verstand, sondern auf die Gnade legen müsse.
Es ist nötig, mit der Gnade mitzuwirken, das heißt, den Men-
schen moralisch zu heben und die Gesinnung des moralisch geho-
benen Menschen zum Glauben hinzulenken. Es gibt keine Apolo-
getik, welche für alle Zeiten und alle Völker maßgebend wäre, und
Newman philosophiert nicht, führt keine Beweise an, sondern er
schildert den Glauben als Tatsache.
Diese Tatsache bringt er in Verbindung mit der des morali-
schen Bewußseins. d. h. mit dem Protest, welchen das Gewissen ge-
gen das Böse erhebt. Im Gesrensatz zu dem Verstände, welcher zur
42
Xe<^atioii hinneigt, sucht das Gewissen das absolut Gute, d. h. Gott
aber vom Standpunkte des Verstandes ist das Zeugnis des Gewissens
nur eine Walirscheinliehkeit. Die Wahrscheinlichkeit wird zur Ge-
wißheit erst mit Hilfe des schlußfolgernden Sinnes (Illative sense), wel-
cher in unserem Intellekt dasjenige bildet, was in ihm am individuell-
sten entwickelt ist ; wobei jener Sinn eng mit dem Grade des morali-
schen Wertes des Menschen verknüpft ist und von demselben abhängt.
Kurz, eine für die Religion festere Grundlage, als das Gesetz von
Ursache und Wirkung, bildet der Umstand, daß die besten und
hervorragendsten Geister in den besten und edelsten Momenten
ihres Lebens die Existenz Gottes affirmieren. Newman ist kein
zweiter Tomas von Aquino, wie einige von seinen Verehrern be-
haupten, aber er ist unstreitig ein großer Schriftsteller. Der Ver-
fasser weist dies auf Grund der Analj'^se von dessen Hauptschrif-
ten nach — und in nicht geringem Maße muß man jenen gewalti-
gen Eindruck, den dieselben ausübten und bis auf den heutigen
Tag noch ausüben, als auch ihren Einfluß auf die Richtung der
zeitgenössischen, religiösen Ideen der anmutigen und bezaubernden
Darstellungsform zuschreiben.
Überdies hat Newman, wenn er auch kein Reformator der Theo-
logie ist, in dieselbe dennoch einen neuen Geist eingeführt. Einer-
seits sah er. als Visionär, für den Gott als die einzige Wirklichkeit
galt, Avohl ein, daß der unendliche Inhalt der Religion sich nicht
in dogmatische Definitionen, die ihn nicht erschöpfen können, pres-
sen lasse. Anderseits ftihlte er die Macht und die Grauenhaftigkeit
des Bösen. Das Böse zeugt gegen Gott; und angesichts dieses Um-
standes werden alle, Vernunftschlüsse hinfällig. Nachdem nun New-
man diese Tatsache festgestellt und anderseits die Unmöglich-
keit emer metaphysischen Erklärung, woher das Böse komme, ein-
gesehen hatte, klammerte er sich an die moralische Seite des Men-
schen. Erst in der moralischen Sphäre, mitten im Kampf mit dem
Bösen gewinnt der Mensch die unerschütterliche GcAvißheit. daß
Gott existiert und daß das Böse Ihm gegenüber machtlos ist, daß
aber der Glaube an Gott zur Kirchengemeinschaft führe.
Diese moralische Gewißheit ist ungleich mächtiger als die Ge-
wißheit des Verstandes, denn sie stützt sich auf lebendige innere
Erfahrung. — Auf diese Weise ging aus der Vertiefung des pessi-
mistischen Elements in der Religion bei NcAvman die Vertiefung
und Vergeistigung der Religion selbst hervor.
4a
Newman sali ein, daß der moralische Wert des Unterweisenden,
nicht aber die intellektuelle Augenscheinlichkeit dessen, was er lehrt,
die Grundbedingung für die Macht des Einflusses in Religions-
sachen bilde — und dank diesem Umstände gab er, der Meinung'
des Verf. nach, in seiner „Grammar of Assent" eine dem Geist
der Zeit angepaßte Apologie der Religion.
Einen mit Newman gleichen Standpunkt nahm in Frankreich
Olle Laprune ein. Dieser reicht an Newman. was seine Begabung
anbelangt, nicht heran, aber er gelangte gleich ihm zu der Über-
zeugung, daß Vernuftbeweise der Wahrheit bei der heutigen Welt
keinen Anklang finden. Dennoch gebe es auf dieser Welt auch
außerhalb der Kirche viel Gutes. Daher sollte man diese guten
Elemente für die Kirche zu gewinnen suchen. Man kann dieselben
aber nicht anders heranziehen als durch die moralische Macht der
Kirche und Religion. Aus diesem Grunde muß man mit Hilfe der
moralischen Wahrheiten — und diese sind einem jeden klar, des-
sen Verstand nicht durch bösen Willen getrübt ist — die Religion
aufbauen. Olle Laprune war ein Vorläufer der beiden hervor-
ragendsten Vertreter der katholischen Philosophie in Frankreich —
Blondel's und des Abbé Laberthonuière — und darauf beruht
seine wirkliche Bedeutung.
Indem Blondel die Glaubenssphäre mit der Sphäre der Tat oder
mit der moralischen Sphäre vereinigt, unterscheidet er sich von allen
seinen Vorgängern, besonders aber von Olle Laprune und Newman als
ausgesprochener Intellektualist. Da er nämlich in dem moralischen
Element des Menschen die geeignetste Grundlage für die Religion
erblickt, möchte er dieselbe Grundlage stärker, als es das hinfäl-
lige Postulat Kants sein könnte, schaffen und gleichzeitig umfang-
reicher als das subjektive „illlative sense" Newmans. Blondels
Philasophie läuft, nach der Ansicht des Verfassers, mit der scho-
lastischen Theologie parallel : was nämlich für die Scholastiker die
Innenwelt als eine Kettenreihe von Ursachen und Wirkungen be-
deutet, welche sich an die Grundursache, nämlich an Gott knüpft,
den der Verstand anzuerkennen gebietet, das ist für Blondel die
Außenwelt als eine Kette von Taten, welche in einer transzendentalen
Initiative ihren L'rsprung nimmt, d. h. in dem Impuls, der von Gott
selbst ausgeht. Blondels Philosophie zielt in der Tat darauf hin, daß
der Mensch durch die Analyse seiner eigenen Handlungsweise zur
der Feststellung gelangen kann, daß in ihm selbst eine höhere Macht
44
gej;-eii\värtig sei. die ihn an sich zielit — d. h. daß das Prinzip un-
seres Willens, der einem unendlich weiten und unerreichharen Ziele
nachjagt, ein Etwas ist, das nicht menschlich ist ; in unserem Wil-
len steckt etwas demselben Fremdes und Höheres, ein gewisses
Etwas, wovon er sich nicht befreien kann, kurzum, ein Etwas,
das den Willen treibt und ihm den ersten Anstoß gibt; nous n'avons
pas vonlii vouloir.
Das Wesen der pessimistischen Philosophie besteht in der An-
erkennung der Identität des Seins und des Leidens, und die An-
erkennung dieser Identität ergibt sich aus dem Gegensatz zwischen
dem Willen mit der Unendlichkeit seiner Begehrungen und dem,
was er ist und was ihm die Außenwelt geben kann. Darin, daß
Blondel diesen Widerspruch herausfühlt, steht er den Pessimisten
nicht nach ; besonders verläßt ihn niemals der Gedanke an die Pein
des Zwiespalts in der Seele des Menschen, der nicht das ist, was
er sein will und soll, und diese Idee dient ihm als Leitstern in
seinen Betrachtungen; und doch ist er kein Pessimist. — Die Worte
nous nacons pas voulu vouloir enthalten nach der Ansicht des
Verfassers die Synthese des Pessimismus mit dem Christentum;
sie bestätigen die Identität des Leidens und des irdischen Daseins
in der Erscheinungswelt und verkünden zugleich die Möglichkeit,
sich aus der Knechtschaft der Erscheinungen mit Hilfe jener hö-
heren Macht zu befreien, welche, wenn sie auch nicht das Ich des
Menschen bildet, doch diesem Ich innewohnt und seinen Willen
bestimmt hat.
Abbé Laberthounière, der dem Blondel geistig nahe steht, führt
dessen Idee in das Gebiet der Theologie und Apologetik ein. Er
wirft den Theologen und Apologeten vor, daß sie die Wahrheit als
eine Einheit von miteinander verbundenen Begriffen, als ein vollen-
detes und bestimmt definiertes System darstellen und somit gegen
die Wahrheit selbst sündigen. Wenn nämlich jene Kette von dia-
lektischen Beweisführungen in der Tat zur Wahrheit führte, so
würde dies keineswegs bedeuten, daß wir die Wahrheit erreicht
hätten, sondern daß die Wahrheit sich uns als unvermeidliche Schluß-
folgerung aufgedrängt hat. Die Wahrheit wäre daim Gegenstand
des Wissens, nicht aber des Glaubens ; sie könnte dann in unse-
rem Innern keine Liebe erwecken und, wo keine Liebe ist,
fehlt auch der Glaube. Dem rationalistischen Dogmatismus stellt
Laberthounière den moralischen entgegen. Über allen Problemen
45
dominiert das eine Grundproblem, welches Laberthonniere in der
Hamlet'sehen Frage „sein oder nicht sein-, oder seiner Erklärung
gemäß, „an das Sein glauben oder nicht glauben", zusammenfaßt.
Wer das Sein. d. h. dasjenige, was unveränderlich, ewig, ab-
solut ist. in der Außenwelt, in der "Welt der Erscheinungen, im
Strudel des Werdens und der permanenten Veränderlichkeit sucht.
der wird es dort nicht finden — und diejenigen, die nicht fähig
sind, über die Außenwelt in ihren Gedanken hinauszugehen, wer-
den an das Sein nicht glauben. Das Sein läßt sich keinesfalls
als etwas Äußerliches fassen ; das Sein läßt sich nicht als Objekt,
sondern als Subjekt fassen (L'Être est un sujet). Demnach muß man
es in sich selbst suchen ; das Sein erkennen heißt, dasjenige erken-
nen, was in uns Sein ist. d. h. das Joch der Welt von sich ab-
schütteln, sich von allem, woran wir hängen, was aber kein Sein,
sondern Veränderlichkeit und Sinnlichkeit ist. befreien. Auf diese
Weise gestaltet sich das Problem des Seins zu einem moralischen
Problem; es wird aus der Sphäre der Vernunft in die Sphäre der
Handlung^ hinüber sreleitet und hier verbindet sich mit Blondel-s
Philosophie der moralische Dogmatismus, der von der Feststellung
der Tatsache ausofeht. daß der Mensch das Sein sucht und daß den
Weg dazu nicht Vernunftschlüsse bilden, sondern die Tat.
Beiden Denkern hat man den Vorwurf gemacht, daß man auf
dem durch sie gewiesenen Wege nicht weiter kommt, als bis zum
Glauben an Gott und zu dessen Motivierung, und daß sie somit
nicht das geben können, was seiner Zeit die scholastische Theolo-
gie brachte, nämlich ein vernunftgemäßes Weltsvstem vom Stand-
punkt der heutigen Wissenschaft. Darauf erwidert Laberthonniere,
daß der moralische Dogmatismus bloß einen Hinweis, eine Methode
bedeutet. Diese Methode bezeichnet er näher als eine Vereinigung
des Kritizismus mit dem Aszetismus — des Kritizismus, den noch
Kant lehrte, indem er die Vorstellungen von den Dingen von dem
Dinge an sich, das phänomenale Sein von dem absoluten Sein un-
terschied — mit dem Aszetismus. welcher auf die Befreiung von
dem Phänomen als den einzigen Weg zu dem Absolutum hinweist.
In dem Wesen dieser Methode liegt aber, nach der Ansicht des
Verfassers, die tiefe Beherzio-uno: der Wahrheit dessen, was das
pessimistische Element des Christentums ausmacht und in den
Worten des heil. Johannes: „die Welt liegt im Argen" ausge-
drückt ist.
415
Der Verfasser befalit sich am eingehendsten und widmet auch
den meisten Raum der Anal^^se der Werke des Abbé Tyrrell, in
dem er den charakteristischesten Reflex des neuen Geistes im Ka-
tholizismus erblickt. Die streng religiöse Natur und das Tempera-
ment eines Missionärs und eines Apostels vereinigten sich bei Tyr-
rell mit streng wissenschaflichem Geist. Von der Bedeutung der
Wissenschaft als eines Hauptfaktors der Kultur tief durchdrungen,
zeigt Tyrrell ein tiefes Verständnis für die Geistesrichtung des
zeitgenössischen Menschen mit allen seinen Zweitein. welche seine
Seele mit der Offenbarung in Zwiespalt bringen.
Die über die Religion achtlos hinweggehende Wissenschaft ist
nicht imstande, den Menschen zu befriedigen und bahnt dadurch
den Weg dem Pessimismus. Darin findet seine Erklärung der Um-
stand, daß der Geist der Zeit, jener mächtige Monarch (Kuno Fi-
scher) dem heutigen Europa die indische, pessimistische Weltauf-
fassung brachte. Dieser Geist drückte dem Gemüte Tyrrell's ein
kräftiges Gepräge auf. Obgleich kein Pessimist von Haus aus, ent-
zückt von der Schönheit der Religion und von dem Glück, wel-
ches dieselbe als menscheneinigende Macht gewährt, geht Tyrrell in
seinen Betrachtungen von stark pessimistisch angehauchten Vor-
aussetzungen aus. In der Lex credendi bekennter, daß es ein Ding
der Unmöglichkeit, ja fast ein Absurdum sei, die Welt im kriti-
schen Lichte des Verstandes zu betrachten und sie zugleich als das
Werk der Allliebe hinzustellen. Aber die Stimme des Herzens über-
tönt siegreich die Kritik des Verstandes. L^nd die Stimme des Her-
zens ist für T^^rrell jener illative sense, welcher sich auf das mo-
ralische Bewußtsein stützt und der Newman als Leitstern diente.
Die Stimme des Herzens, das ist jenes innere Verlangen nach Gott,
dessen Analyse Blondel zu dem Schluß von der transzendentalen
Initiative führte, Avelche in der Quelle unserer Tätigkeit liegt, und
welche jenes Verlangen zu Gott lenkt. Selbst die Art und Weise,
wie Tvrrell seine Idee in Worte kleidet, erinnert wiederholt an
Blondel. Ein religiöser Mensch weiß, nach Tyrrells Ansicht,
sich dessen bewußt zu werden, daß sein ganzes, höheres, mo-
ralisches und übernatürliches Leben nicht der Ausfluß seiner Na-
tur sei, sondern von außen durch die Macht einer anziehenden,
magnetischen Kraft geleitet wird, und unter seiner schwachen Mit-
wirkung (Oil and Wine) den größten Einfluß jedoch auf Tyrrell
übte Newman aus. Tyrrell bildet gleichsam seine Fortsetzung. So
47
groß ist die Ähnlichkeit zwischen beiden, daß sie einigen Kritikern
fast als Identität erscheint. Anf XeAvman geht die Idee Tyrrell's
von dem analogen Charakter der Dogmen zurück, denn sie drücken
göttliche, also unbekannte Dinge in bekannten Worten aus, oder
sie bringen Dinge, welche unendlich groß sind, in unendlich kleine
Formen. Diese Idee hat Tyrrell, wie Dimnet sagt, in genialer Weise
entwickelt und durchgeführt, indem er den einzigen Weg zeigt, wel-
cher die heutige Menschheit zum Christentum führen kann. Aber
zwischen Newman und Tyrrell besteht, nach der Ansicht des Verf.,
ein charakteristischer Unterschied : bei Newman vereinigt sich in
überaus glücklicher und seltener Weise ein weitgehender Skeptizis-
mus des Verstandes mit nicht philosophierendem Glauben, bei Tyr-
rell hingegen fehlte jene Abgrenzung der Glaubensphäre von der
Sphäre der Kritik ; der Kritizismus kontrollierte den Glauben, drang
in dessen Bereich ein und trübte ihn durch den Nebel des Zwei-
fels. Aber gerade deswegen verstand es T\n'rell, besser als New-
man, die Gefahr zu beurteilen, welche aus der Anwendung des
Grundsatzes der Analogie in ihrem ganzen Umfange hervorgehen
konnte. Er sah ein. daß von dem Analogismus aus zwei Wege füh-
ren : der eine zur Intellektualisation der Religion, doch ohne Glau-
ben daran, daß ein Einzwängen derselben in den Rahmen einer philo-
sophischen Weltanschauung sie der Wahrheit näher brächte, der an-
dere zum Agnostizismus; und aus diesem Grunde argwöhnte man, daß
T^^rrell zum Agnostizismus hinneige. Dagegen hat sich nach der
Ansieht des Verf. Tyrrell entschieden in seinem letzten und am
gründlichsten durchdachten Werk „At the Cross-Roads of Chri-
stianitv" (Kreuzwege des Christentums) verwahrt. In diesem
Werk tritt er, sowohl dem Intellektualismus als auch dem Agno-
stizismus entschieden entgegen und stellt die Behauptung auf. daß
die transzendentale Ordnung nicht eine Negation, sondern vielmehr
eine Ergänzung der phänomenalen Ordnung sei, daß sie nicht „eine
allem, was nicht Geist ist, gegenüljer gestellte Geistigkeit, sondern
die Allheit sei, welche jener unendlichen Kleinheit gegenüberge-
stellt sei, wie es die persönliche Erfahrung eines jeden einzelnen
Individuums ist." Und in dieser Behauptung hat er seine i^uffas-
sung von dem Prinzip der Analogie in einer Weise formuliert,
welche, nach der Ansicht des Verfassers, jede Verdächtigung
wegen des Agnostizismus außer allem Zweifel setzt. Denn mit
dem Agnostizismus hat die Behauptung, die Religion sei ein
AH
uneudlicli verkleinerter Retiex der transzendeutalei] Ordnung, nichts
sremein. da der Reflex, wenn derselbe auch unendlich verkleinert
wäre, weder ein Wahnbild noch sonst ein phantastisches Bild sei.
In Übereinstimmung damit definiert Tyrrell die Religion als einen
Ausdruck der Allheit, welche sich in dem winzig kleinen Teilchen
offenl)art. Avelches die Welt der Erscheinungen, das heißt der ver-
gänglichen Dinge, die dem Gesetz der permanenten Veränderlich-
keit unterworfen sind, ausmacht. Und gerade deshalb ist jener Aus-
druck nicht in einer allgemeinen und festen Sprache (die gar nicht
existiert), sondern in einer den Verhältnissen der Zeit und des
Orts angepaßten Weise ausgesprochen worden. Dies hat nach der
Ansicht Tyrrells der Katholizismus nicht verstanden ; er habe sich
an den Buchstaben festgeklammert und deutete infolgedessen die
transzedentale Wahrheit so. als wenn sei zu der phänomenalen
Ordnung gehörte.
Diese an dem Katholizismus geübte Kritik hatte den Ausschluß
Tyrrells aus der Kirchengemeinschaft zur Folge.
Daraus darf jedoch, nach der Ansicht des Verfassers, nicht ge-
folgert werden, daß Tyrrell es auf irgend welche Protestantisierung
der Kirche abgesehen hätte. Er wollte auf katholischem Boden blei-
ben und sprach es auch klar und nachdrücklich in seiner letzten
Arbeit aus. Es gibt, so lehrt er, nur eine einzige Wahrheit und
diese schließt die Duldung von allem aus, was mit ihr nichts
geniein hat. Die Toleranz ist ein Beweis, daß die Wahrheitsliebe im
Abnehmen begriffen sei und daß Skepsis sich in die Seele einschlei-
che ; eine Vereinigung aller Religionen sei eine Träumerei ; wenn die-
selbe zustande käme, so würde dies die allgemeine Gleichgültigkeit
gegen ein Ding beweisen, welches als das Allerwichtigste bezeich-
net werden muß.
Indessen wird man wohl annehmen müssen, daß die beste un-
ter den bestehenden Religionsformen, d. h. das katholische Chri-
stentum endlich den Sieg davontragen und die ganze Welt gewin-
nen wird ; denn wir finden darin fast alle Formen des religiösen
Gefühls, von den niedrigsten bis zu den höchsten, die alle harmo-
nisch einander ergänzen und in dem großen Ideal der Allgemein-
heit, der allgemeinen Kirche gipfeln.
Dennoch muß man betonen, daß Tyrrell, indem er dem Katho-
lizismus den Vorzug gab, denselben weder als eine Institution noch
als ein theologisches System, sondern als persönliche Religion der
49
besten Söhne der Kirche betrachtete und daran glaubte, daß ihr
Geist früher oder später in der Kirche siegen müsse. Und in der
Betrachtung des Katholizismus allein von dieser Seite muß man
auch nach der Ansicht des Verf. die Ursache seines Konflikts mit
den kirchlichen Behörden suchen.
Am Schluß seiner Arbeit führt der Verfasser den Beweis, daß
der durch die neuen Strömungen der katholischen Idee assimilierte
Pessimismus eine Quelle der Vertiefung des m^^stischen Elements
in der Religion bildet. Es ist auch zu beachten, daß das Aufblühen
des Mystizismus nicht nur zugleich ein Aufblühen der wahren
Frömmigkeit und das Übergewicht des Gefühls bedeutet, sondern
in hohem Grade den Gesichtskreis des Geistes erweitert und in der
Sphäre der Religion die S^mthese des Gefühls mit dem Verstände
vorbereitet. Bei der Erklärung und der Motivierung dieser Bedeu-
tung des M3^stizismus bedient sich der Verfasser vorwiegend des
allseitig diesen Gegenstand beleuchtenden Werkes von Friedrich
von Hügel „The mystical Element of Religion".
8. UR. A. SMlESZEK; Przyczynki do objasnienia napisôw staroperskich.
(Kleine Beiträge zur Erklärtmg altpersischer Keilinschriften).
1. Bh. I. 86 — 88.: pasrwa'' adam käram maskä''iivci aväkanam ani-
yam usahUrim akunavam aniyahyU asam frcinayam. „Da legte ich
Leute auf Schläuche, andere machte ich von Kamelen getragen,
anderen führte ich Rosse zu" (¥. H. Weißbach, Die Keilinschriften
der Achämeniden. Leipzig 1911., S. 25.).
Das Wort aväkanam ist bekanntlich noch nicht einleuchtend
erklärt worden. Ich vermute, daß darin ein kleiner Fehler steckt,
und zwar von derselben Art, wie das Bh, I. 55. irrtümlich geschrie-
bene inazUiii statt mazdcim. Der letztere Fehler ist wahrscheinlich
dadurch entstanden, daß von zwei einander ähnlichen Zeichen ]\ \\\
d, h. d'a das erste durch Versehen des Steinmetzen ausgelassen
wurde. Dasselbe mag auch Bh. I. 86. vorgekommen sein: nach ma-
skä^uvä sollte an dieser Stelle ursprünglich das Wort aväskanam
geschrieben werden; da aber die Keilschriftzeichen ^E \^ d. h.
s'k" einander ebenso ähnlich sind, wie die bereits erwähnten }\ }}\
Bulletin I— II 2
50
so kann der Steinmetz auch hier das erste von ihueu leicht aus-
gelassen haben, wodurch statt des richtigen avUskanam ein irrtüm-
liches aväkanam entstand. Wir dürfen also aväkanaru in am[s]ka)iam
korriüieren. Das durch diese Korrektur erschlossene Wort kann
ohne weiteres avä\s]ko)uioin gelesen werden, da doch in der ap.
Orthographie die Konsonantengemination unbezeichnet bleibt.
Ap. avn[s]kan)iam halte ich für den Akkusativ sing. masc. von
dem zusammengesetzten Partipizialstamme * amskanna--< *ava-ä-
-skainia-; ap. ^-$kamia-=Sii. skannä- "^ ar. * skad-nà- von der
Wurzel skand-: skad-, vgl. ai. skandati „schnellt, springt" {ava-
skandati „springt herab", ä-skandati „springt herbei, fällt an") lat.
scando, -ère, mir. scendim „springe", perf. sescaind „er sprang" u. s. w.
Das ap. Verbalkompositum* am- (7 -sÄ;aw(Z- bedeutet demnach „de-
scendere in aliquid, auf etwas herabsteigen" und hat bei sich den
Lokativ plur. inaskä''uüä auf die Frage „wohin V" : tiiaska''iirä
^ aia-U- skand- heißt „auf Schläuche herabsteigen" und inaskä''iiva
avä[s]kanna- (part.) „der auf Schläuche herabgestiegene".
In syntaktischer Beziehung ist das Partizip avä\s]kannani dem
bald darauf folgenden iikihrinm vollkommen gleich: beide sind Ak-
kusative sing., die mit kUram bzw. aniyam übereinstimmen und
von der Verbalform akiinavam regiert werden. Es lieg-t hier also
ein zusammengezogener Satz vor, dessen ursprüngliche, ungekürzte
Form etwa so lauten würde: pasäva" adam kärani maskWuvä avä-
skamiam akunavam, aniyam usabärim akimavam. das heißt — so wort-
getreu, als nur möglich, übersetzt — „dann machte ich Leute zu
Herabgestiegenen auf Schläuche, andere machte ich zu Kamelge-
tragenen".
2. Bh. 11. 89.: iifü-saiy casina av''j"in" „und ich stach ihm die
Augen aus". Nach utä-saiy scheint auf dem Felsen ursprünglich
ucahna gestanden zu haben, doch ist das erste Zeichen fast unles-
bar, vgl. K.-Th., S. 36. Fußnote 5.
Da ein ap. Wort ucahna nicht zu erklären ist, so liegt von
vondierein die Vermutung nahe, daß das undeutliche und übrigens
ganz überflüssige ?<- Zeichen nur durch einen Fehler des Steinmet-
zen entstanden sei: statt des c" von casma schrieb er zuerst zum
zweitenmal das u- von utU-saiy. welches er durch Versehen wie-
derholen wollte, dann aber, nachdem er seinen Irrtum rechtzeitig
bemerkt hatte, mit dem Meißel bis auf wenige Spuren, die auf
dem Stein noch heutzutajre sichtbar sind, vernichtete. Bei der
51
Erklärung des Wortes rahita hat man sie selbstverständlich außer
acht zu lassen, da sie 7A\ demselben nicht gehören.
Abgesehen von dem auslautenden kurzen -a, das ich nicht zu
erklären vermag (nach den bekannten Regeln der ap. Orthographie
würde nur cahmi verständlich sein), halte ich ap. casma „(beide)
Augen" für einen Akkusativ sing, im kollektiven Sinn: der kollek-
tive Singular vom Stamme casman- „Auge" kommt ja auch im
Awesta mehrmals vor. vgl. Bartholomae Air. Wb. 583.
Die Verbalform av"]"})!" fasse ich als oca"]ain auf und führe
sie auf die bekannte idg. Wurzel ^wereg'"- \\ * wcreg- „drehen" zu-
rück : vgl. ai. vrnàkfi, vârjati „wendet dreht", vrjinci- „krumm,
falsch" gr. psa^to „drehe im Kreise herum", pöu.ßo; „Kreisel", lat.
vergo, -ère, ags. icrencan „drehen", ahd. renken, nhd. ver- renken u. s. w.
Nach Bartholomaes neunter Präsensklasse (vgl. Grdrss. der iran.
Philol. I. 1. § 130.) erhalten wir von der ar. Wurzel *varg-: *vrg-
einen Präsensstamm *w-wr/«- : *tvv)jf a -, vgl. einerseits, von derselben
Wurzel, ai. vrnàkfi, vrvktë und andererseits, von der ar. Wurzel
* karf-:^krt- „schneiden", ai. krntâti, aw. k^rantaiti. Von dem ge-
nannten Präsensstamme " vrnja- lautete die 1. Person sing, imperf.
act. im Arischen * a-vrnja-m, im Altpersischen * a-varn)a-m; letzte-
res ergab weiter * a-vanja-m (geschrieben aify'm" d. h. ava")ain),
nachdem die schwierige Konsonantengruppe -rnj -in- nj- vereinfacht
wurde, vgl. ap. akiinovani aus * akurnavam.
Der Satz iifU-saig casma ava^jam bedeutet demnach wörtlich
„und ich drehte ihm die Augen aus"; zum „Ausdrehen" der Augen
im alten Iran, vgl. auch Yt. X. 48. niid-rö . . . narajn ndd-rö. drujqm . . .
pairi daëma värayeiti und Yt. XIV. 56. yat . . . daëma hö pairi.
urvaësayeiti (s. Bartholomae x4.ir. Wb. 1363. und 1534).
3. Bh. I. 91 — 92. : aQ-iy hcihiru[m ya&U naiy n]päyani „als ich
nach Babylon noch nicht gelangt war". Es unterliegt wohl keinem
Zweifel, daß in diesem Satz ap. ad-iy die Bedeutung „noch" haben
muß. Da es nur auf ar. * afi zurückgehen kann, so werden wir
darin die antevokalische Sandhiform der arischen Präposition *atl
( ^ ai. ati, aw. aiti^ ap. atiy) zu sehen haben.
Ap. ad-iy verhält sich demnach ebenso zu atiy, wie gr. tso: zu
TTpoTi oder aber wie phlv. pah-, pay- (aus ir.* padi) zu pat (aus
*pati); vgl. darüber Bartholomae IE. XXIII. 75. Die ursprünglich ante-
konsonan tische Eorm der. ar. Präposition *ati erscheint im Altper-
sischen als Präverbium (vgl. atiy in atiy -Urs, Bh. III. 73.), die
9*
antevokalische dag-ogeii als Adverb: ar. *ö^i^ir. "ad-i^ixp. ad-iy
Es liegt hier also derselbe Bedeutungswandel vor, wie bei dem
etvnioli>gisoli verwandten gr. £T'. „noch" ; vgl. auch ap. paüy, wel-
ches ebenfalls eine ähnliche doppelte Funktion besitzt: als Postpo-
sition heißt es „gegen, gegen — hin. entgegen; in, auf, zu", nnd als
Adverb „wiederum, abermals''.
4. Bh. IV. 64 — 65.: iipariy avstUi» iipariy . . . naiy sakanri\m
na'iy . . .]nKvatam zura!' akimavam.
Die Lücke nach dem zweiten upariy füllt Weiübach, 1. c. S. 66.
mit einer Konjektur fiya)» aus, teilt die zitierten Worte in zwei
Sätze ein und übersetzt sie folgendermaßen : „Nach Recht und Bil-
ligkeit bin ich gegangen. Weder einer Waise noch einem Armen
habe ich Gewalt angetan". Sowohl die von Weißbach vorgeschla-
gene Konjektur als auch seine Übersetzung halte ich für unrichtig,
und zwar aus folgenden Gründen : Erstens kommt die idg. Präpo-
sition * uperi ( > ai. upari, aw. iipairi, ap. iipariy, gr. ÛTrèp lat. s-uper)
im Arischen nie als Präverbium vor (vgl. Brugmann Grundriss -
II. 2. § 716) und zweitens bedeutet sie in keiner idg. Sprache „nach
gemäß", sondern hat überall und immer den gerade entgegenge-
setzten Sinn „über, über - hin, über — hinaus". Demnach kann die Be-
deutung von ap. upariy arstUm nicht „nach Recht und Billigkeit"
sein, wie es Weißbach übersetzt, sondern nur — im Gegenteil —
„über Recht und Billigkeit hinaus" d. h. „wider Recht und Billig-
keit". Nach meinem Dafürhalten entspricht ap. upariy arstäm, so-
wohl in Bedeutung wie auch in syntaktischer Beziehung der bei-
den Glieder ganz genau dem bekannten homerischen Ausdruck ûrrèp
awav, vgl. z. B. Z 333. "Ex.Top, èîïît u.s. xar' awav èvsîx.sTa; oùH' ÛTÈp xwav.
Da die arische Präposition * upari in Verbindung mit Verbal-
formeu — wie bereits erwähnt wurde — niemals vorkommt, so
können wir schon von vornherein annehmen, daß an unserer Stelle
nach dem zweiten upariy ursprünglich nur ein Substantiv gestan-
den hat. Das unmittelbar vorhergehende upariy arstUm läßt uns
weiter vermuten, daß dieses Substantiv entweder derselben oder
wenigstens einer ähnlichen Begriffssphäre angehörte. Beiden Bedin-
gungen entspricht vollkommen das bekannte ap. Substantiv dütam
„Gesetz". Wenn wir nun dasselbe nach dem zweiten upariy ergän-
zen und von den beiden bisher noch nicht sicher erklärten Wörtern
sakauriiii und . . . niivatum absehen, so wird der Satz upariy arstäm
53
iipariy [dMaiii] na'nj . . . ita'nj . . . ztira'' akimavam etwa folgendermaßen
zu übersetzen sein : „Wider Recht und Billigkeit, wider das Gesetz
habe ich weder einem . . . noch eiuem . . . Unrecht getan".
5. Ap. amu^a'' „er floh". Bh. IL 2. 71. III. 42. 71., vgl. darüber A.
Hoffmann -Kutschke Die altpersischen Keilinschriften des Großkö-
nigs Darajawausch des Ersten am Berge Bagistan (Stuttgart 1909),
S. 54., wo weitere Literatur verzeichnet wii'd.
Nach Hoffmann - Kutschke gehört ap. amud-a'' zu den in Wal-
de's Lat. Etym. Wb. unter cntuingo. S. 193., zusammengestellten Wör-
tern. Diese Etj^mologie mag richtig sein, bedarf aber noch folgen-
der Ergänzung: Während alle von Walde a. a. 0. zitierten Wörter
auf eine idg. Wurzel *(s))ueuk- zurückgehen, weist ap. amud-a" auf
eine Parallelwurzel "{s)nieijk- hin. Beide Formen verhalten sich zu
einander ebenso, wie idg. ^leiik- zu *Ieuk-, vgl. ai. rocatë „leuchtet,
scheint" aw. raocaiif- „leuchtend", ap. raucach- „Tag" || ai. rusant-
„licht, hell", ab. hjs% „kahl".
6. Der Titel yfl5-'a-/>rtra", welchen J^sp«c«/?ä = 'AaTcxötv-/;; auf der
kurzen Inschift NRd trägt, ist von verschiedenen Gelehrten verschie-
den erklärt worden, vgl. Bartholomae Air. Wb. S. 1346., Weißbaoh
Keilinschr. der Achäm. S. 96. f. und die daselbst verzeichnete
Literatur.
Meiner Ansicht nach, bezieht sich imd-'^a- nicht auf den als Streit-
hammer, Streitaxt oder Steitkolben gedeuteten Gegenstand, welchen
die Figur des 'At-xO-îv/;; in der rechten Hand hält, sondern viel-
mehr auf denjenigen, den sie über der linken Schulter trägt.; den
letzteren deutet F. C. Andreas, Verhandluno:en des XIII. Internat.
Orientalisten - Kongresses (Hamburg 1902.), S. 97, als Schild und
übersetzt dementsprechend ap. vad-"a-bara" durch „Schildträger".
Ist diese Annahme richtig, was mir sehr wahrscheinlich zu sein
scheint, so haben wir ap. vaß-'a- = „Schild" anzusetzen. Die Erklä-
rung des Wortes liegt auf der Hand: da der dissimilatorische
Schwund einer Liquida in den idg. Sprachen — wie bekannt —
öfters vorkommt (vgl, z. B. ai. parhdra- |] vahdra-, gr. ©;äT;ia ||
î(aT:îa, aw. V9)9d'rayna-. phlv. l^arahrcDi \\ phlv. Vahrän, npers.
Bahränt), so können wir ap. oad-'a- ohne weiteres auf *rrt>-^''«-<
ir. *vrdTa- zurückführen und es dann direkt mit jaw. cdrddra-
„Wehr, Schild", oosset. varf „Schild" identifizieren.
7. Ap. harsa- „Name einer Gewichtseinheit". Etymologisch hängt
das Wort gewiß mit ai. karsa- „ein bestimmtes Gewicht" zusammen.
54
obwohl sich beide in der Vokalstufe voneinander unterscheiden,
da ap. karsa- auf ein iranisches *krsa- zurückgeht, wie es die ela-
mische Wiedergabe durch kiir-sa • um vermuten läßt, vgl. W. Foy
ZDMG. 54. 357 f. Beiden Gewichtsnamen liegt die bekannte arische
Wurzel *kars- :^krs- „ziehen" zugrunde (vgl. ai. kdrsati „er zieht",
aw. kars- „trahere", phlv. kcmtan npers. kaslôan „ziehen") und
der Bedeutungswandel von „ziehen" zu „Gewicht" ist genau der-
selbe wie im gr. oaxt^ || eX/.îiv oder im poln. ciçzar „Gewicht" j|
ciqgtfqc „ziehen"; vgl. auch nhd. wiegen. Ge-ivicJit || he- wegen (s. O.
Sclirader Reallex. 928.)
9. P. V. BIENKOWöKl: O paru posagach rzymskich cesarzy. (Vher einige
Statuen der römischen KaiserJ.
Der Vfs. geht von dem Fragment einer vor ein paar Jahren in
Pola am Forum Civile ausgegrabenen Imperatorenstatue aus, die
bereits vom Konservator A. Gnirs im Jahrbuch für Altertumskunde
IV (1910). S. 172 fg. veröffentlicht und für augusteisch erklärt
wurde. Die Datierung ist zweifellos unrichtig. Es handelt sich am
wahrscheinlichsten um eine Hadrianstatue. Nach den Beobachtun-
gen des Verfassers ist der T3'pus des dem Poleser Fragment eigen-
tümlichen Schuhwerks (Pantherfellstiefel) zwar vereinzelt au den
Panzerstatuen des I. nachchristlichen Jahrhunderts, besonders in
flavischer Zeit nachweisbar. Auch aus der antouinischeii Zeit be-
sitzen wir einige Beispiele. Aber vorherrschend ist diese Mode
nur in den letzten Jahren Trajans und unter der Regierung Hadrians.
Auf Hadrian weist auch die plastische Verbindung der im ver-
kleinerten Maßstab dargestellten Natio capta mit dem Kaiserbild.
Der Verfasser weist nach, daß dieser Zug auch bereits in der sta-
tuarischen Überlieferung des I. nachchristl. Jahrhunderts vereinzel
vorkommt und vielleicht ebenfalls hellenistischen Ursprunges sein
wird. Aber häufig tritt er erst in hadrian ischer Zeit auf, ebenso wie
das Motiv des auf den Nacken einer am Boden liegenden Gestalt sei-
nen Fuß setzenden Imperators. Noch späterer Epoche gehört ein ver-
Avandtes Motiv an, wo der Feldherr den am Boden knieenden Bar-
bar am Haare packt und ihn mit dem Schwerte niedersticht.
Die Poleser Statue wurde wahrscheinlich zur Verherrlichung
des von Hadrian über die Sarmaten und die mit ilmen verbünde-
55
lien Skordisker im Jahre 118 davong-etrageiien Sieges errichtet.
Jedenfalls ist der am Beine des Imperators knieende Gefangene
als pannonischer oder sarmatischer Kelte gekennzeichnet.
10. P. V. BIENKOWSKl: O nowym szcz^tku zaginionej kompozycyi malar-
skiej z epoki hellenistycznej. ( Vber ein neues Bruchstück einer
auf die Kämpfe mit Galatern bezüglichen hellenistisclien Kom-
position).
Bis jetzt war nur ein einziges Figürchen aus hellenistischer Zei-
bekannt. das einen Galater, welcher von einem Elefanten zertreten
wurde, darstellte. Es war nämlich die von Pottier und S. Reinach. La
Nécropole de Myrina pl. X, p. 318 veröffentlichte, jetzt im Louvre be-
findliche Terracottagruppe, die bereits von den Herausgebern auf einen
Sieg des syrischen Königs Antiochus Soter über die Tektosagen (275
V. Ch.) bezogen wurde, von dem Lukian (ZeöSi; r^ ''S.vxioyo; ed. Ja-
cobitz vol. I p. 398 sq.) berichtet, daß seine 16 Elefanten die ga-
latische Reiterei und Sichelwagen in vollständige Verwirrung brach-
ten. Der Vortragende weist zunächst ein anderes Exemplar dieses
Figürchens im Nationalmuseum in Athen No 5017 nach und legt
nachher Photographieen eines Fragmentes von einem farbig glasier-
ten Fayencegefäß aus dem Friedhof Sciatbi bei Alexandria —
jetzt im dortigen Municipalmuseum Nr. 5572 — vor. Auf demsel-
ben ist im Relief ein in heftigster Bewegung angreifender Elefant
dargestellt, gegen den ein auf die Kniee gefallener bepanzerter Ga-
late sich vergeblich mit Schwert und Schild zu verteidigen sucht.
Vor dieser Gruppe ist der Hinterteil eines Reiters mit erhobener
Waffe sichtbar. Die Szene ist offenbar ein Bruchstück einer grö-
ßeren Komposition, deren Vorbild die französischen Gelehrten in
dem von Stephanos Byzant. s. v. Boöpa erwähnten, einen Elefan-
ten darstellenden Wandgemälde des Malers Pytheas vermuteten.
Ohne die schwachen Seiten dieser Hypothese zu verkennen, tritt
der Vortragende für sie ein und erkennt in dem vorgelegten Frag-
ment aus Sciatbi, das nachweislich aus dem III. vorchristlichen Jahr-
hundert stammt, ein weiteres Motiv dieses Frescos. In bezug auf
die packende Beschreibung der genannten Schlacht bei Lukian ist
ihr paneg3^rischer, in epischer Breite sich gefallender Charakter für
den Vortragenden ein Zeichen, daß die Quelle dafür in dem von
56
Suidas prwähnten Gedichte des für Aiitiochos den Großen tätigten
Epikers Simonides aus Magnesia am Sip3'los zu suchen ist. Da
jedoch die Ausdrucksweise Lukian's nicht auf eine poetische Quelle
hinweist, wird entweder eine vermittelnde prosaische Quelle, oder
eine absichtliche, von Lukian selbst vorgenommene Umgestaltung
der poetischen Sprache des Simonides anzAinehmen sein.
11. H. MALINOWSKI, Ph. L). : Plemienne zwi^zki w" Australii. {Tribal
male associations of the Australian Aboriyines).
Secret societies are widespread social institutions among wild
and barbarous peoples. The great importance of secret societies
for the social organisation of such peoples is well known through
the works. which deal with this subject in gênerai, and through
varions monographs;, describing secret societies in various commii-
nities. As yet there is no monograph eoncerning tribal associati(jns
of males in Australia, although it is precisely in that country that
these societies Hourish extremely; and we possess aboundant ethno-
graphie materials eoncerning them Although in the well-knowo
treatise of Prof: Hutton Webster these Australian data are treated
in masterly fashion. it is nevertheless possible for a special mono-
graph to outline certain features and to attain certain theoretical
results for which there is n(t room in a gênerai treatise.
As is well known, the Australian savages stand on a very low
level of culture, and have but primitive forms of social organisa-
tion. The rudimentary governnient of a tribe. (»r rather of a local
group. consists of a headman and of a Council of eiders. Broadly
speakin«?, the old men wield the real power; but to understand the
basis of this power, an investigation into the organisation of the
tribal society of males is necessary.
The kinship organisation in Australia présents two aspects:
there is the family and, corresponding therewith, individual kin-
ship; besides this, there is the division into exogamous classes, to-
temic clans and other analogous groups. To this division corre-
spond the Systems of tribal or group kinship, embodied in the
well known kinship terms. Again. in order to understand how these
two différent furms ol" kinship organisation work one beside the
other, we must study them in connection with the tribal society.
57
Associations of men in Australia differ by their démocratie cha-
racter from kindred organisations elsewhere: the secret organisa-
tion of maies embraces ail the men in each tribe. Outside it, there
are only women and children; but thèse are strictly excluded from
ail the mysteries, and death is often the penalty for any infringe-
ment of forbidden secrets.
The best known and most typical feature of thèse organisations
are the initiation cérémonies. They exist in ail Australian tribes
without exception, and possess a séries of common characteristics.
In ail the tribes they are compulsory; to the initiated, they give
a new social status, a new name and tribal badges (scars, mutila-
tions, as e. g. the extraction of a tooth, circumcision, subiiicision).
Connected with this, they contain severe ordeals. They introduce
essential changes in the sexual life of the initiated, and also in
his diet (numerous food taboos). Ail the uninitiated (women and
children, and exceptionally the few strangers présent) are strictly
excluded. The initiated undergo prolonged seclusion and isolation
during the cérémonies and afterwards (from some months to some
years); during this time they are submitted to the strict control
of the old men, who teach them tribal traditions, selfcontrol and
obédience. But in spite of thèse common features, the initation cé-
rémonies vary in other respects, according to the tribe. Keeping
in view important différences only, the cérémonies may be classed
under two types. One of them comprises a relatively small area,
the S. Eastern tribes, chiefly those of Victoria and N. S. Wales;
the other extends to the Southern, Central, Northern and N. Eas-
tern tribes. We know very little about the tribes of West Aus-
tralia. Among the S. Eastern tribes the chief ordeal consists in dra-
wing a tooth. The other tribes perform circumcision and the ter-
rible opération of subincision.
Another very important différence between thèse two types
consists in the fact. that in the S. Eastern area there is only one
initiation which every inale undergoes at about the time of pu-
berty. Among the remaining tribes there exists a whole séries of
progressive initiations, the first of which takes place very early
between 7 and 10 years of âge. and the last only at the âge of
about thirty or later. From one tribe to another, the number of
initiations varies: usually, there are from three to five différent
cérémonies. We must lav stress on the fact, that our information
58
as to this point is scanty; we know very little about it, the céré-
monies of the higher degrees being kept a profound secret by the
aborigines.
Initiation (or several initiations according to the différent cus-
toms) raust be undergone as the condition for marrying. The âge
at which marriage is allowed is apparently rather late, as a rule
about thirty; in the S. Eastern tribes marriage seems to be allo-
wed earlier. But owing to the scarcity of vvomeu through female
infanticide and the appropriation of young females by old men,
young men are seldom married before thirty, or even later.
As a conséquence, there exists a class of unmarried men. It is
an in) portant feature that thèse men occupy a seperate camp, lead
a life apart from the others and often wander about, and hunt on
their own account. This bachelors' camp in Australia is a very
primitive form of the men's house, a widespread and notable in-
stitution of higher savage societies. It is also interesting that the
sexual life of thèse young men seems to consist, to a certain ex-
tent, of homesexual practices. It is only temporarily and during
tribal gatherings that they hâve access tn women.
We may say that the initiations, as well as the norms and cus-
toms referring to sexual life and marriage, establisch three degre-
les of âge among the niales: children, youths and married men.
Moreover there exists the âge class of old men. In certain tribes,
as mentioned above, there are initiations which some men undergo
late in life. It is possible besides to adduce a séries of social fun-
ctions, which détermine this âge grade.
a) There are special names, honorific titles given to old, ex-
perienced and vénérable men.
ß) The food restrictions imposed upon every maie at initia-
tion are only slowly and gradually removed; thus old men hâve
distinct and striking privilèges in the matter of food (the taboos
reserve the best and most nutritios fare for them).
y) Old men possess a séries of sexual privilages.
ô) They wield the greatest personal and politieal power.
These privilèges clearly differentiate the group of old men.
Such is in brief outline, the description of the tribal associa-
tions of men in Australia. It has been sketched merely to afford
a basis for some remarks of a gênerai character.
59
Wlien \ve proceed to a theoretical analysis of tbe facts descri-
bed we are met by fundameutal difficulties at the very outset. In
the treatment of social institutions among savages there are as
yet no definite theoretical principles; neither the method nor the
direction which such investigations ought to take, has been finallv
settled. Speekiug simply. we do not know when to consider cer-
tain phenoraena as 'explained' and différent authors work out their
explanation in différent ways. In gênerai, evolutional treatment of
ethnological facts is prévalent. An institution is considered as ex-
plained when its 'origins' are found and its évolution is traced.
This method however has certain weak sides, especially as eon-
cerns our notion of 'origins'. and it ought not to be the onlv
Standpoint from which social institutions are analvsed.
It is in thèse very social institutions of the savage Australians
that ethnologists usually look for primitive forms. H. Schurtz. for
instance, finds in Australia the pure forms of âge grades; bv the
way the description of âge grades in Australia, as given by this
author, is very nnsatisfactory, based as it is upon totally insuffi-
cient ethnographie materials. Even Prof. Hutton Webster, althouo-h
he employs much more scientific method of inquiry, finds in Au-
stralia the most primitive features of secret societies. But this stand-
point is methodologically nnsound. In order to deal properly with
this question (of évolution) it is necessary to inquire which features
of the Australian maie societies are dépendent upon conditions
essentially Australian. It is impossible to assert that thèse features
were once common to every race that was on a low development
level; for other races hâve gone trough conditions radicallv diffé-
rent from those of the Australians. But it is legitimate to consider
as gênerai stages of évolution those aspects of the Australian or-
ganisations which are intimately connected with such fundamental
facts as must be held to be common to ail primitive peoples at
some stage of there development. It is easy to show by a detailed
analysis, that the great influence of old men, based upon the organi-
sation of the maie tribal society, and connected with the develop-
ment of collective magie, as well as with the pacifie character of
the Australians, is the outcome of local Australian conditions. On
the other hand, the Australian form of the bachelors camp, the
démocratie character of Australian societies. and manv features ot
the initiation cérémonies, cannot be brought into any dependence
60
lipon specific, local conditions, and stand in connection with the
primitive state of Australian society. We may therefore consider
these facts as gênerai features of early associations of inales. wi-
thout finding in them the 'origin' of these social organisations.
But when we have settled this question and introduced a bru-
ader evolutional treatnient. the whole of our task is not yet done.
We often find that these very answers to the question of 'origius'
are not really evolutional. that is. do not show how the primitive
form of an institution came into being. In many cases the ans-
wers give the cause of the institution sociological, biologieal, occa-
sionally metaphysical, sometimes they gave its aim and purpose.
But there is great confusion in this matter. The sociological rea-
son, i. e. the function or task that a given institution performs in
society. is often confused with its aim, as subjectively conceived
by society. Keeping these two différent questions strictly apart, we
shall try broadly to answer both.
To begin with the first, our task is to show what the chief so-
cial functions of these male societies are, what part they play in
the intégration of the various other institutions, and wherein lies
their gênerai importance for the whole social structure
Ij The male associations are the basis of sexual seperation In
every trihe, males only can be initiated; the women are kept stric-
tly outside, the penalties for any encroachment on the mystery
being considérable. On the other band, the tribal society performs
a séries of most important functions. All the acts of their highly
developed magico-religious cult (some of whieh possess a distinct
economic aspect) are the duty of the initiated exclusively. The
whole public and political life of the tribe rests upon this Organi-
zation; by its means wonien are consequently secluded from pu-
blic life.
2) The tribal society is also the basis of another important Sy-
stem of division, tlie division into age grades. The importance of
age, as a prineiple of social differentiation, has been fully shown
by H. Schurtz in hiswell knonn work „Altersklassen und Männer-
bünde". In Australia the whole social hierarchy is based upon the
age classification.
3) At the initiation rites, as well as during their life in the
bachelors' camp, the young men are under the strict control of
the eiders. By imbuing the youths with deep respect for tribal tra-
61
ditiüiis, by showin^ their magical jiower and by maintainino- a
hard regime and imposing severe ordeals, the eiders acquire gi-eat
iufluence over the younger men and bring them under control
The tribal societies, by their edueational function and by the esta-
blishment of a hierarchy of age, are the basis of social order
and government, as thèse are to be found in Australia.
4) As bas been mentioned above, the boy leaves the parental
camp and its influence at an early age. During initiation and after-
\vards in the tlie bachelors' camp, the das s system plays au im-
portant part and régulâtes the mutual position and the varions
functions of the initiated. Later, their sexual life and marriao-e
are largely influen-ed by the class te whioh each man belongs.
This may account in a considérable measure for the contradiction
between individual kinship (corresponding to the family). and group
kinship (corresponding to the class division). The whole life of
a maie, after he leaves his parents fire circle. goes to create
bonds of clan or group relationship, as the resuit of the various
functions of the class. On the contrary the daily life with his
family, before initiation, attaches him with bonds of individual kin-
ship to his father, mother and other personal relatives.
These remarks furnish the sociological „raison d'être"* of the
Australian tribal societies. showing them to be necessarv in the
social organisation of the Australian communities. The inquiry must
now be continued on quite différent Unes, if we wish to know
the purpose of the initiation cérémonies as conceived by the societv
amidst which it exists. Evidently, Australian savages cannot hâve
any idea of the objective aim of thèse cérémonies, from a sociologi-
cal point of view. Nevertheless each institution is somehow reflected
in the collective ideas of the community. especially if expressed
in external. palpable forms. as cérémonies or rites. The initiation
cérémonies are likely to be the objects of collective ideas. We
cannot, however assume the latter at will, but must infer them me-
thodically from facts. Some rites express certain ideas ver}' plainly:
it is allowable to suppose that the meaning of thèse rites is clear
for the savages themselves. The supposition becomes certitude, when
it bas been aeertained by the observer that the natives themselves
formulate this meaninof.
Thus e. g. the natives undeniably possess some idea of the mo-
ral and edueational importance of thèse initiations. They also cle-
62
arl}' perçoive tbat initiation brings about seperation of sexes. In
some ()f the cérémonies, there is a ckarly expressed belief that
during their performance the initiated dies and undergoes reincar-
nation. A careful survey of ail the ideas connected with the ini-
tiations is indispensable for a füll description of thèse phenomena-
But hère we are largely dépendent upon the observer, who may
hâve wrongly understood and interpreted thèse rites, or used insuf-
ficient caution in examining the natives as to their meaning.
There are facts however, of which the interprétation affords
a certain, though only gênerai knowledge about the collective ideas,
referring to thèse initiations. By a stud}'^ (jf the traditions which
tell how thèse cérémonies originated, we can form some conclusi-
ons as to the collective views concerning thèse rites.
As an example we may refer to the myths of the Arunta tribe,
which we know best. There exists a séries of stories about the
création of the world and of man. At the beginning of their exis-
tence men had no separate fingers nor toes: neither their eyes nor
their cars were open. Then there appeared among thèse tribes a to-
temic culture -hero who came from the north. He eut asunder and
shaped the human bodies, their legs, arms, fingers and toes; and
he opened their eyes and ears. Afterwards he perfomed the rites
of cireumcision and subincisiim. In some tribes he was not able
to perform thèse initiations; in thèse the maies remained 'incom-
plète men' objects of scorn and laughing- stocks. Taking this
story as a typical example, let us draw a few conclusions. We
hâve before us a myth of a very primitive form. It contains no
answer to the question, why cireumcision and subineision were
introduced. but only relates how they were introduced. For the
natives the cultural and moral value of thèse rites is quite un-
questionable. They only ask how and by whom thèse cérémonies
were instituted. Cireumcision and subincision are conceived as the
latest stages of human évolution, they are put on the same level
with the opening of the eys of Australian society, the circumcised
and subincised maie, is the only complète, fully develoveped man.
There is consequently no room for the question, how the aborigi-
nes conceive the aim and causes of initiations.
For the natives thèse rites are a material nocessity, so strongly
is the need of them impressed upon the minds by tradition. Is is
63
also remarkable that tlie natives conceive the essence of these cé-
rémonies to consist in their most external side, i. e. the mutilations.
These conclusions, although of a quite gênerai kind. are of no
small importance, since the}- afford a firm basis for our know-
ledge of the notion held by the natives themselves, as a social
body, with regard to these rites find cérémonies.
Nakladem Âkademii Uiniejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnepo Bolestawa Ulanowskiego.
Krakow, 1912. — Drnkarnia Uniwersytetu Jagielloriskiego. pod zarzadem J. Kilipowskiogo.
21 Pazdziernika 1912.
I
>^
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 7 et 8. Juillet— Octobre. 1912.
Sommaire. Séances du 1 et du 8 juillet, du 14 et 21 octobre 1912.
Késumés; 12, SaJDAK JOANNES. Historia critica scholiastaruni et coin-
mentatoi'um Gregorii Nazianzeni. Pars prima: De codicibus scholiastaruni
et commentatorum Gregorii Nazianzeni Accedit appendix de Gregorii lauda-
torum et Pseudogreyorianorum codicibus.
13. PRZYCHOCKI GUSTAVUS. De Gregorii Nazianzeni epistulis quaestio-
nes selectae.
14. K1>ECZK0WSKI ADAM. Kégistre des dépenses faites en 1570 pour la
construction d'un galion destiné à faire partie de la flotte polonaise. Édi-
tion et commentaire philologique du manuscrit original.
15. ZACHOKOWSKI STANISLAW. Le développement et l'organisation des
chapitres en Pologne au moyen-âge.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 1 JUILLET 1912.
Pi<ksii)i;.n<;k de M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
PRZYcmocKi GusTAvv: »De Gregorii Nazianzeni epistularum cotli-
cibus Britannicis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur«,
8-0, p. 19.
Reiss Jôzef Wladyslaw: »Melodye pisahnowe Mdcoîaja GomôJki
1580«. (Les mélodies des psaumes de Nicolas Goïnôlka [1580]),
8 o p. 42.
Schneider Stanisï^aw: »Jediio ze zrôdei' Ivv^rczosci Sfowackiego«.
(Ü7ie des sources du génie créateur de Jules Sioivacki), 8-o, 17.
»Sprawozdania Komisyi do badania hiätoryi sztuki w Polsce«.
(Comptes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne)^
Bullptin I— n. ■ 1
66
vol. VIII, fasc. III— IV, folio, pp. 229-412 et CCXLIX-CCCCLXX,
233 planches.
M. Tadeusz Gkabo\v.ski présente son travail: „Le rôle du Jésuite
Pierre Skarga à la diète de 1606'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Szyjkowski:
^L'influence de l'oeuvre poétique d'Ossian sur l'évolution du roman-
tisme polonais"'.
Le Secrétaire présente le travail de M. Gustaw Pkzychocki: „Z>e
Gregorii Nazianzeni epistulis quaestiones selectae''^.
M. Jan Los présente le travail de Mme Hélène Windakikwi-
czovva: „Le rhytme dans la poésie populaire en Pologne".
M. Jan L')S présente le travail de M. Adam Klkczkowski: „Bé-
ijistre des dépenses faites en 1570 pour la construction d'un galion
destiné à faire partie de la flotte polonaise. Edition et commentaire
philologique du manuscrit original''^.
SEANCE DU 14 OCTOBRE 1912
Pkébidknck uk m. C. MORAWSKl.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
»Bibiioteka pisarzôw polskich«. (Bibliothèque des écrivains polo-
nais, Xr. 63: „Mémoires de Janczar [Chronique lurqiiej'-^), 8-0,
p. XL et 404.
Reinhold Joachim: »üyalekt frankowfoski poematôw rçkopisu
weneckiego (Cod. Gall. XIII). Sludyum lingvvistyczne«. (Le dialecte des
poèmes franco- italiens dît M S. XIII [Cod. gall. XIII de la Bibl. de
St. Marc]. Etude linguistique), 8-0, p. 71.
M. Tadkus/. Sinko présente son travail: Apuleiana.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Sa j hak: „Historia critica
scholiastarum et commentatormn Gregorii Nazianzeni. Pars prima: De
codicibus scholiastarumet commentatorum Gregorii Nazianzeni. Accedit
appendix de Gregorii laudatorum et Pseudogregorianorum codicibus^.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 6 juillet 1912.
67
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 8 JUJLLET 1912.
Présidknck de m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Olgikkd Gôrka: „ t/we
description inédite de l'Europe orientale {Le Balca?i, la Ruthénie,
la Hongrie, la Pologne et la Bohème) de l'année 1308^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Marcel Handklsman:
„Les résidents de Napoléon I à Varsovie'^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 23 avril 1912.
SEANCE DU 21 OCTOBRE 1912.
Présidence de M. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
GuMowsKi Maryan: »Moneta zîota w Polsce sredniowiecznej«.
(La monnaie d'or en Pologne au moyen-âge), 8-0, p. 106.
Smolenski Tadeu.sz: »Pôînocne ludy morskie za Ramzesa II
i Minefty«. (Les peuples septentrionaux établis sur les côtes de la
mer au temps de Ramsés II et Minéphtah), 8-0, p. 37.
Le Secrétaire présente le travail de M. Adam Szelagowski :
„ Wici i Topory. — Études sur la genèse et la signification des emblè-
mes et clameurs (proclamationes) gentilices en Pologne au moyen-âge".
1*
Résumés
V:?. JOANNES SA.IDAK, Historia critica schoiiastarum et commentatorum
Gregorii Naziaiizetii ( Pars pt-ima : Ue codicibus scho/iasfnrntu
et coniinentatot'um Gregorii JS'azianzeni. Accédit appendijc de
Gretßorii /audatoriim et P.seudof/ref/orianoruin codicibus).
Unter den Kirchenschriftstellern nimmt Gregor von Nazianz,
was die Anzahl und Qualität der Schollen und Kommentare
anbelangt, durch welche man ihre Schriften in der b^^zantinischen
Epoche erklärte, unstreitig die erste Stelle ein i). Denn die Be-
deutung und der Einfluß dieses Prosaikers und Dichters war schon
zu seinen Lebzeiten und auch durch eine ganze Reihe von Jahr-
hunderten der späteren Zeit überaus groß. Er beteiligt sich an den
dogmatischen Kämpfen seiner Zeit, wovon seine theologischen Re-
den, manche Briefe und Lieder Zeugnis ablegen. Er kannte also das
Leben und die Strömungen innerhalb der Kirche, aber ein Nachgeben
in Sachen des Glaubens kannte er nicht; einen Glauben, der den
Strömungen der Zeit angepaßt war, erkannte er nicht an; er ver-
mochte nicht ai)|Ji[iopcp£ta9-ai xolç y.aiç^olç. Ungemein schnell begann
man also Gregor's Lehre für die Glaubensnorm anzusehen.
Schon Rufinus sagt in der Einleitung zu seiner Übersetzung eini-
ger Reden des Gregorius: „Manifestum namque indicium est non
esse rectae fidei omnem, qui in fidc Gregorio non concordat".
Dies Avaren die Ursachen, weshalb die Nachwelt Gregor den
Beinamen ô d-zolôyoç beilegte und welche auch die späteren Dogma-
tikcr veranlaßten. seine Reden zu kommentieren. Damit ist auch die
') A. Ehrhard bei K. K r u m b ach e r, Byzantiiiischo Litteratur 2, München
1897, 8. 137 f., 679 f. O. Bard e nh e w e r, (iesehichte der altkirchlichen Lite-
rat'ir. III. Hd. Freibnr;r i. I!. 1912, S.
69
große Zahl der dogmatisch-theologischen Kommentare
und Scholieu erklärt. Dahin gehören in erster Linie die Kommen-
tare des Maximos Confessor, zum Teil die des Elias von
Kreta. Niketas von Herakleia, EuthjMiiios Zigabenos
und Nike p hör OS Kallisto Xanthopulos.
Gregors Werke wurden viel und gerne gelesen, bald wurden sie
auch in den Kanon der Schullektüre aufgenommen. Das war auch
die Ursache, warum man sie fleißig zu erklären begann, nicht aber
Gregors Lieder — diese kommentierte man nicht so häufig'. Die
rhythmische Kirchenpoesie, in der man ein spezifisch christliches
Element sah, machte Gregors Liedern, die im klassischen Versmaß
geschiieben waren, große Konkurrenz i). Dies war jedenfalls auch
der Grund, daß wir im Verhältnis zu der großen Anzahl der Hand-
schriften von Gregors Reden so wenig Handschriften seiner Lieder
besitzen, und daß der so wichtige Kommentar des Ko s nias von
Jerusalem nur in einer Handschrift (Vatic. Gr. 1260) er-
halten blieb.
Dagegen waren Gregors Reden das Muster für die
christliche Rhetorik. Es ist bekannt, daß die christlichen
Schriftsteller seit Tatian hartnäckig die heidnischen Rhetoren be-
kämpften — doch nur äußerlich. In Wirklichkeit standen sie
aus verschiedenen Gründen immer unter ihrem Einfluß. Diesen
Widerspruch sehen wir auch bei Gregor. In den Invektiven gegen
Kaiser Julian (oratt. 4. 5) greift er in ungemein heftiger
Weise die heidnischen Rhetoren an und sagt, daß sein Stil einfach,
natürlich und ohne rhetorische Ausschmückung sei. Wer aber seine
Reden liest, wird sogleich gewahr, daß von den christlichen Schrift-
stellern bestimmt keiner und von den heidnischen wohl auch
keiner mit einer solchen Technik und einem solchen Gefühl die
Gesetze der antiken Rhetorik beobachtet wie gerade Gregorius ^j.
Dies bemerkten schon die christlichen Verfasser rhetorischer Hand-
bücher, welche Beispiele aus Demosthenes durch Beispiele aus
Gregors Reden ersetzen ^). Wie er für die Dogmatiker ein Kate-
') E. Norden, Unedierte Scholien zu den Reden Gregors von Nazianz. Zeit-
schrift f. wiss Theol. Vol. 36 (1893) S. Ml.
2) E. Norden a. a. O. S. 443 f.
8) Cf. Khetores Graeci ad. Chr. Walz, Vol. Till. S. 672 ff.. 698 ff.
K. Fohr. Rhetorica, Halle a. S. 1907, S. 18 ff. I. Sajdak, De Gregorio Na-
ziauzeno {losteriorum rhetorum graniniaticorum lexicographorum fonte, pars II.
70
cliismus (les Glaubens war, so vertrat er für die christliche Bered-
samkeit den Kanon des Altertums. Deshalb erklärten seine Reden
neben den Dogmatikern sehr fleißig die Rhetoren.
Viele Scholien, mit welchen man Gregors Reden schon seit
Anfang des 5. Jahrhunderts erklärte, sind verloren ge-
gangen. Man muß annehmen, daß dies größtenteils Randerklä-
rungen waren, von denen viele in die späteren Kommentare,
besonders in die des B a s i 1 i u s M i n i m u s übergegangen sind.
Die ältesten erhaltenen Scholien zu Gregors Reden sind die
Historien (eine Sammlung von mythologischen Erklärungen) eines
Pseudo-Nonnus zu den oratt. 39 (in S. Lumina), 43 (in Basi-
lium Magnum), 4, 5 (in lulianum Apostatam). Den N o n n u s als
den Verfasser dieser Historien überwies cod. Londin. Brit. Mus.
Addict. 18231 geschrieben im J. 972; außer diesem einige jün-
gere Hss. des XV. Jh. Mehr als 130 Hss. haben diese Erzählungen
unter dem allgemeinen Titel: Suvaywyrj y.ac è^rjyyjaiç wv £[xvT^ai)-rj
laxop :ü)v g £v âyloiç 7iaxr;p -^[iGiV Tpriyôpioç . . . xxX.
Es wäre daher die Frage am Platze, warum nur diese eine
Handschrift den Namen des Autors überwies? Es schöpfte -ja aus
diesen Geschichten schon Kosmas im VIII. Jahrb., Elias von Kreta und
Niketas von Herakleia und diese führten ihre Quellen genau an —
des Nonnus machen sie aber keine Erwähnung. Sie sprechen nur
von den Geschichten allgemein: sv xoùç cpspojjiévacç, lazoplixiç, fj ex
Twv sçwO-Ev cJuvaYwyyj, od e^wö-ev laxwpt'at u. dgl. Es gibt übrigens
auch andere Handschriften aus dem X. Jahrb., welche die Ge-
schichten anonym überwiesen. Bemerkt sei aber, daß bereits Rieh.
Bentley nachgewiesen hat, daß der bekannte Nonnus Panopolitanus
nicht der Autor dieser Geschichten sein kann i). Es schreibt übri-
gens Tzetzes in Chiliades fIX bist. 291) diese Geschichten dem
Maximus Confessor zu. Wieso nun Nonnus oder Maximus
Confessor? Vom X. Jahrh, angefangen begann man sich mit
Gregor sehr eingehend zu befassen. Man überschrieb seine Reden,
und mit ihnen auch kurze und interessante Geschichten. Da die
Ha udschriften, von denen man abschrieb, alt waren — sie stamm-
te n aus dem V. — VII. Jahrh. — mußte mau in dieser Zeit jemanden
Eos, Vol. XVIII (1912) S. 7ff. G. Przychocki, De Gregorii Naziiinzeni epistu-
lii qaaestiones selectae, Cracoviae 1912, S. 72 ff.
>) K. Bontley, Opusc. philol. ed. Lips. 1781, S. 160.
71
als Autor dieser Erzählungen ausfindig machen; wen sonst also, als
Nonnus von Panopolis, der das Evangelium des hl. Johannes pa-
raphrasiert oder den Maximus Confesser, der am Anfang des
VII. Jahrh. Gregors Reden erklärt hatte! — Wer kann also der Ver-
fasser dieser Geschichten gewesen sein und aus welcher Zeit mochte
er stammen? Die sachlichen Umstände, die Art der Beschreibung
der Ortschaften weisen darauf hin, daß Syrien oder Palästina
seine Heimat war; dagegen läßt seine Sprache, die auffallend der
Sprache des Johannes Malalas ähnelt, schließen, daß er am
Anfang des VI. Jahrh. tätig war ^).
Die Geschichten zu oratt. 15 (in Macchabaeos) und 24 (in S.
C3"prianum) welche sich in 3 Hss (Vatic. Ott ob. Gr. 384, Bern.
449, Paris. Gr. 543) befinden und aus den armenischen Kode-
xen von Agop Manandian in der Zeitschr. f. armen. Philol. vol.
I. ( — ) herausgegeben worden sind, sind nur ein Auszug aus dem
Kommentar des Niketas von Herakleia zu denselben Reden.
Die wichtigsten erhaltenen Scholiasten und Kommentato-
ren Gregors außer dem Pseudo-Nounus sind: Maximus Cou-
f essor, Basilius Minimus, Georgios Mokenos. loannes
Kj^riotes (Géomètres), Elias von Kreta, Euth^-miosZi-
gabenos, Niketas von Herakleia (Serronius), Michael
Psellos und Nikephoros Kallistos Xanthopulos.
Nikephoros wird der letzte Kommentator sein, den wir in die
kritische Geschichte der Scholiasten aufnehmen werden. Die späte-
ren Scholiasten aus dem XV. — XVIII. Jahrh. (mit Ausnahme des
Sebastos Trapez un tios K}" m in êtes, gest. i. J. 1702 in Kon-
stantinopel) bringen nichts Neues. Ihre Exegese ist nur eine
geistliche Übung über das Thema der Reden Gregors, in einer
Klosterzelle geschrieben und für die Literatur größtenteils wertlos.
Die Schollen zu Gregor sind bisher vorwiegend nicht her-
ausgegeben. Bei der Abfassung einer kritischen Geschichte
der Scholiasten vom VI. — XIV. Jahrh. müßte man in erster Linie
darstellen, was für Scholien diese Scholiasten geschrieben
hatten, w o und in welchem Zustande sie sich erhalten haben.
Erst auf dieser Grundlaare wird man die weiteren Teile der
*) Ausführlich über den Nonnus und seine Historien schreibt E. Patzig-, De
Noanianis in lY orationes Gregorii (Nazianzeni commentariis. Progr. Leipzig
1890, S. 1 ff., 24 ff.
70
Geschichte aufbauen können, von den Quellen der ein-
zelnen S c h ü 1 i a s t e n und ihrem g e g e n s e i t i g e n V e r h ä 1 1-
n i s zueinander.
13. aUSTAVUS PRZYCHOCKI, De Gref/orii Nazlanzeni epistxilis
quaestiones seleetae.
Die Arbeit befaßt sich mit den Briefen Gregors in der Absicht,
die für die Edition unerläßlichen Vorfragen zu erledigen. In Erman-
gelung einer kritischen Ausgabe hat der Verfasser zu den zweifelhaf-
ten Stellen die Lesarten der besten, von ihm selbst untersuchten
Hss herangezogen. Es Averden folgende Fragen behandelt :
I. Rekonstruktion der antiken Brieftheorie. Untersuchung
dessen, was über die Briefe geschrieben oder bemerkt wurde (bis
Jos. Rhakendytes, mit besonderer Berücksichtigung der von Gregor
befolgten Grundsätze. Es stellt sich heraus, daß im allgemeinen
alles auf dieselbe Quelle zurückgeht, u. zwar auf die peripatetische
Theorie, höchstwahrscheinlich Theophrasts Buch tt. Xé^ecoc (Kapitel
IcYvbv 7£voc), mit Ausschluß einiger, speziell für die Briefe geltenden
Grundsätze. Der Weg, auf dem diese Theorie Gregor bekannt wurde,
ist Artemons Einleitung zu der Ausgabe von Aristoteles' Briefen die
G. benutzt und sogar selbst besessen hat.
II. Atticismus. Um die Sprache der Briefe zu charakteri-
sieren, wird hauptsächlich die Syntax untersucht, und zwar : 1) die
ausdrücklich von den Grammatikern als Atticismcn bezeichneten
Redensarten. 2) die zwar nicht gerade als solche bezeichneten, aber
sicheren Atticismen, 3) der Koine eigentümliche Redensarten, die
bei den Atticisten vorkommen, 4) Vulgarismen. — Resultat: Wie in
den Reden eine ausgesprochene Tendenz, „attisch" zu schreiben,
sehr wenige Vulgarismen, durchaus kein cotidianus sermo, quo epi-
stulas texere solemus."
III. Hiatus. A. Die „erlaubten" Hiate, B. Die „fehlerhaften"
Hiate. — Resultat: G. meidet den Hiat, wie in den Reden. Ein
schwerer Hiat entfällt durchschnittlich auf 3 Migne'sche Seiten.
(Unter 241 Briefen sind 195 ohne irgend einen schweren Hiat). Die
Hss korrigieren viele bei Migne vorhandenen Hiate. Wichtig für
die fälschlich unter Gregors Namen laufenden Briefe.
IV. Rhet. Figuren. Übersicht aller Figuren. Spezielle Untersu-
73
chung der „Schemata Gorgiana". — Resultat: Eine ungewöhnliche
Menge von allerlei Figuren, besondere Vorliebe (trotz ausdrücklicher
„Absage" an vielen Stellen) tür die kunstvollsten Gorgiana, wobei sich
eine bemerkenswerte Rücksicht auf den Wortakzent zeiet.
V. Rhj^thmus. Es wird eine Probe mit diesen Briefen an-
gestellt, deren Text durch die meisten Collation en gesichert er-
scheint. — Resultat: „Lex Meyeriana", in der von P. Maas fest-
gestellten Form unzweifelhaft befolgt (durchschnittlich ca. 82'^/o
regelmäßige Klauseln, es gibt auch Briefe mit lOO^'/o regelm. Klau-
seln). Wichtig für die Textkritik.
VI. Die Gattungen der Briefe. Kompositionstechuik.
Untersuchung auf Grund antiker Theorien; Systematische Eintei-
lung; Üljersicht der Kunstmittel der Komposition. Lob-, Empfeh-
lungs-, Trostbriefe befolgen die rhetorischen Regeln für eyKoj/uiov,
irapaivecic, Trapafivä'ia u. s. w. Bei weitem überwiegen die Empfeh-
lungsbriefe. Jeder Brief behandelt nur ein Thema.
VII. Schluß: Diese Briefe, die zur derselben Gattung gehören,
wie die von Plinius, wurden von Gregor selbst gesammelt, gesich-
tet und gewissermaßen als ein Briefsteller herausgegeben und -sind
vollendete Kunstwerke. Für die Persönlichkeit Gregors ergeben
sie also nichts mehr, als das, was er selbst der Nachwelt überlie-
fern wollte.
VIII. Quellenübersicht: li Hss. 2) Literatur.
Index kritisch behandelter Stellen.
li. ADAM KLECZKOWsKI: Opracowanie filologiczne r^kopisu: Rejestr
przyjemu i wydania pieni^dzy na potrzeb^ galiony.,. w r. 1570. (Phi-
lolof/ische Befti'beitung der Handschfif't : Refßister dei- Ein-
liünfte u, Ausgaben für den Bau einer polnischen Oalione.
Elbing 1370—72).
Das Manuskript ist ein Original u. Eigentum der poln. wissen-
schaftlichen Gesellschaft in Posen (Towarzvstwo Przyjaciöl nauk
w Poznaniu), befindet sich aber vorläufig in der Bibliothek der
Akademie der Wissenschaften in Krakau.
Diese Rechnung von dem Bau eines poln. Kriegsschiffes in
Elbing besitzt einen großen Wert für die Geschichte der polnischen
Marine u. vor allem für die poln. Seemannssprache. Die Bearbei-
74
tung zerfällt in folgende Teile: 1. Einleitung über den Inhalt, die
Bedeutung der Handschrift, die Preise des Baumaterials u. den
Lohn der Arbeiter; 2. Grammatik: Orthographie, Phonetik, Flexion,
Syntax; 3. Die Ortsnamen, 4. Die Vor- u. Familiennamen der
Arbeiter u. Baumeister, 5. Die Seemannssprache.
Obwohl unser Register polnisch ist, gibt es mit seinen Orts-,
Vor- u. Familiennamen u. SeemannsausdrUcken Zeugnis einer sehr
starken Germanisierung der Kreise Elbing u. Holland in der
zweiten Hälfte des 16. Jahrh. So ist unsere Handschrift auch für
die Geschichte des deutschen Wesens in Preußen wertvoll.
Hier wollen wir uns vor allem mit diesem deutschen Einfluß
auf das Polnische in Preußen befassen.
I, Die Ortsnamen (der Provinz Preußen), hauptsächlich aus der
Umgebung von Elbing u. Preußisch-Holland.
Preußen ist ein ursprünglich preußisches Land u. die Preu-
ßen bilden mit den Litauern u. Letten zusammen den baltischen
Sprachzweig der indoeuropäischen Völkerfamilie.
Bem. Auf die Preußen übten in der ältesten Zeit die Goten.
die bis zum 3. Jahrh. n. Chr. an der untern Weichsel saßen, ei-
nen Einfluß aus; es sind aber nur wenige gotische Lehnwörter erhalten,
die zurückgebliebenen Goten gingen, wie man anzunehmen pflegt,
in den Preußen auf.
Allmählich ist die einheimische preußische Sprache unter der
Einwirkung des Polnischen u. des Deutschen ausgestorben.
Am Ende des 17. Jhrhs. ist sie ganz verschwunden.
Was nun die Kolonisierung Preußens anbelangt, so ist hier das
Verhältnis der Kräfte der Polen u. Deutschen je nach der Gegend
verschieden.
In West-Preußen (Polnisch-Preußen) waren die Kreise: Danzig,
Marienburg schon in den polnischen Zeiten mehr deutsch als polnisch.
u. der Elbinger Kreis war immer deutsch. Vgl. K § t r z y n s k i , Na-
zw}^, 9. O ludnosci, 196 — 7. 0 narodowosci polskiej, 36.
In Ost-Preußen (Herzogl.-Preußen) gab es im Kreise Holland
(heute Preußisch-Holland) zahlreiche polnische Ansiedlungen, vor
den Polen waren hier aber Deutsche u. sie gewannen auch die
Oberhand. Kçtrzyùski, 0 ludno.sci polskiej, 243 — 4.
In Ermland (damals unter poln. Herrschaft) waren auch vor
7o
den Polen Deutsche (mit Ausnahme des südlichen Teils, der aber
für uns nicht in Betracht kommt).
Bern. Auf diese Gegenden haben auch die Pommern von We-
sten her einen Einfluß ausgeübt. An dem Drausensee (poln. jezioro
Drnzyùskie)^ wo ehemals der Handel blühte, faßten sie festen Fuß, wie
das die pommerschen Ortsnamen beweisen. Ich fasse den pommer-
schen (Kaschubischen) u. den polnischen Einfluß zusammen, da
es unmöglich ist, sprachlich zwischen beiden eine gründliche Schei-
dung zu machen.
Unsere Gegend war also damals vorwiegend deutsch, denn der
deutsche Orden hat Preußen den deutschen Stempel aufgeprägt.
So germanisierte man nicht nur preußische, sondern auch polni-
sche Ortsnamen, indem man die fremden Namen teils dem
Deutschen anpaßte, teils sie durch neue reindeutsche ersetzte.
Als West-Preußen (Königl. Preußen) unter die poln. Herrschaft
gelangt war, blieb der Zustand unverändert; denn auch nach dem Falle
des deutschen Ordens beschäftigten sich vorwiegend die Deutsehen mit
der Geschichte dieser Länder, sie gaben Karten heraus, u. so be-
festigten sie den deutschen Charakter Preußens.
Anm. An der Kolonisierung Preußens nahmen zur Zeit des
deutschen Ordens u. dann des Herzogs Albrecht (1525—68) die
Niederländer regen Anteil. Der Name des Kreises Holland
(Preußisch-HoUand) legt davon Zeugnis ab. Vgl. Schumacher.^)
Anm. In Preußen auch schottische Ansiedlungen. Vgl.
Fischer. 2)
Das Etymon der Ortsnamen.
Preußisch: Brimsherg? vgl. altpreuß. hrusehergiie; Lencze =^ lan-
sania?; Trqcz Vgl. Trnncz, ein Preuße. Kçtrzjaîski, 0 narodowosci, 71.
Polnisch: CiepUn, Dqbroiva, Gdansk?, Karznau'f', Kasan?, Lç-
cze ^ iqka?, Loköw?, Mieski Gaj?, Nowe Miasto?, Nowa Wies?,
Baha, Bawe?, Ragau ^= Eogowo, Tenkin ^= Cienkin, Wocklitz ^=
okolica.
Pommerisch : Pomerau. kaschubisch Puck^ Wocklitz (?).
*) Niederländische Ansiedluugen im Herzogtum Preußen 1525 — 68. Leijj-
zig 1908..
^) Seots in Eastern and Western Prussia. Edinburgh 1904.
76
Deutsch: niederdeutsch : Boniffarf, Bnmsherg?, Dwhek, Kirsborg,
Kn/pJiof. Kokoihageîi?, Marhorg. Meibom . Miinsterbarg, B{ferbom,
Tenkin r", Tobani.
Die übrigen deutschen Ortsnamen siehe inm Wörterverzeichnis.
Der Vergleich mit den jetzigen Ortsnamen lehrt uns, daß die
hochdeutsche Schriftsprache in Preußen grolie P>oberungen ge-
macht hat; man strebte wenigstens nach hochdeutschem Anstrich
in niederdeutschen Namen.
Verzeichnis.
Belnguth deutsch;?
BehrendsJiagen d.; Elbinger Kreis.
Bomgart niederdeutsch; Baumgart, häufiger Name; wahrschein-
lich Elbinger Kreis.
Brückendorf d.; Kreis Osterode in 0-P.
Brunsberk pol. ^= niedd. Brunsberg, h-deutsch Braunsberg {^=
altpreußisch?); früher Ermland, jetzt 0-P., Regierungsbezirk Kö-
nigsberg.
Cieplhi pol. = Cieple, seit d. J. 1860 deutsch Warmhof [cie'ply
„warm"); Kr. Marienwerder.
Dqbroira pol. -- Dqbrôirka =^ deutsch Dmnerau häufiger Name;
wahrsch. Elbinger Kreis,
Dorbeka pol, ^= niederd. Dörbeke „Dörbeck"; Elbinger Kr.
Elbiqg pol. ^^= deutsch Elbing.
Gdaiisk (^= slav. Otdantskt ?) =^ deutsch Danzig.
Hcü [Gdai/skiJ pol. ^= deutsch. [Danziger] Heia, niederd. hael
„Düne".
hiJiqf deutsch, (nicht Ini-hof. sondern) wahrsch = Neuhof (was
auf Grund des Registers leicht zu erraten ist).
Karznau deutsch ^= pol. Karcz -\- deutsch, n -\- au.?', ?
Kasan deutsch. ^= pol. Kos-, Kasz-, Karcz- -j- deutsch au?\ ?
Kiszborg, Kiszpork pol. ^= niedd. Kirsborg „Christburg"; W-P.
an der Grenze von 0-P.
Knipaira pol. ^= niedd. Knîphof „Kneiphof", Stadtviertel von
Könif^sber';:.
Kokenhagcn deutsch; wahrsch. Königshagen; vielleicht Mischung
von Königshagen u. Koggenhöfen (bei Elbing).
Königshagen deutsch; Elbinger K.
77
Lçcze oder Lçcze pol.; Elbinger Kreis, deutsch Lenzen; Et3^mon
1) pol. tqha „Wiese", 2) altpreuß. lansama ( 3) oberdeutsch.
Lenz ?).
Lanr/id deutsch, wahrsch. Langengut (bei Elbing), bekannt aus
Urkunden 1449, 1475.
Lokôic. Lokoico pol.; wahrsch. Lakxloico, deutseli fjoliairo (Vor-
werk ad Kisin. Kr. Kulm).
Malhork pol. ^= niedd. *Marborg „Marienburg". •
Meibom niedd.. heute Maibaum Elbinger Kr.
Mieski Gaj pol.; wahrsch Neustädterwald bei Elbing.
Münsterharg niedd. =^ pol. Minsterbark. heute Münsterberg
deutsch; wahrsch. in Preußi.sch-Holland.
XeugKf deutsch; wahrsch. in Pr.-Holland.
Neuhof deutsch; wahrsch. Elbinger Kr.
Xoive M'tasto pol.; wahrsch. übersetzt aus dem deutsch.
1. Neustadt Reg. Danzig.
2. Neumark R. Marienwerder.
Noica Wies pol.; ursprünglich polnisch oder aus dem deutsch.
Neudorf, Neuendorf (Elbinger-Kr.)?
Pomerau deutsch; vielleicht heut. Pomehrendorf. pol. Pomorska
Wies (pow. Elbinski) Elbinger Kr.
Puck pol. ^= Kaschubischen =^ deutsch. Putzig. Reg. Danzig.
vgl. deutsch Rabe : niedd. Rave, plattdeutsch
Raw. derselbe Stamm;
pol. Raba u. Rawa verschiedene Stämme; in
Preußen fehlt es.
Rag.au deutsch; besser Rogau =^ pol. Rogowo; Kr. Preußisch
Holland.
Behacli, Rzehach pol. ^= deutsch. Reichenbach; Pr.-Holland.
Behberg deutsch; Elbinger Kr.
Riferboni niedd. =i *Rifferbaum; fehlt heute in Pr.
Tenkin? deutsche Form statt der pol. Cienkin = heute deutsch
Dünhofen; Elbinger Kr.
Thierbach hochdeutsch; Pr.-Holland.
Toham niederd. tô -|- boni „zum Baum"; fehlt in Pr.
Tracz pol., deutsch Trunz ^= altpreuß. "?; Elbinger Kr.
Wocklitz. Wöklitz deutsch ^= pol. okolica-^ Elbinger Kr.
Für unser Register kommen also vor allem in Betracht zwei
Kreise : Elbing u. P r e u ß i s c h - H o 1 1 a n d . Der Vergleich der
Raba pol.
Rau-e deutsch
78
alten Namen mit dem heutigen „Gemeindelexikon gibt uns für den
ersten Kreis außer Elbing 12 sichere, 7 unsichere Namen.
W-P. 10. Landkreis Elbing. Landgemeinden : 5. Baumgart vgl,
Bomgart\ 6. Behrendshagen; 10. Damerau; 11. Dörbeck; [12. Dün-
hofen vgl. Tenk'in = *Cienk/n]] [25. Groß-Stobo}" vgl. stobaiua?]; 39.
Königshagen; [44. Lakendorf vgl. Lokowo]'^ 45. Lenzen; 47, Maibaum
vgl, Meiho)n\ [51, Neudorf = Nowa Wies vgl, Neuendorf 0-P.]; [54,
Neuhof vgl. Neuhof 0-P, Kr. Heilsberg (R. Königsberg), ehemals
Ermland]; 57. Neustädterwald vgl. Mieski Oaj', 61. Pomehrendorf
vgl. Pomerair, 71. Trunz; 74, Wöklitz; 90, Rehberg W,
Gutsbezirke: [93. Klein Stoboj vgl. stobama vgl. 25.]; [94, Kog-
genhöfen vgl. Kokenhagen]; [101. Rakau cf. Eagau].
Der Elbinger Kreis lag damals (1570) in Königlich-Preußen
in der Woiwodschaft Marienburg u. gehörte zu Polen; heute liegt er
in der Provinz West-Preußen.
Neben dem Elbinger Kreis ist das nachbarliche Territorium von
besonderer Wichtigkeit, und zwar der Kreis Holland (heute Preu-
ßisch-Holland). Es lag damals im Herzogl. Preußen; heute liegt
es in der Provinz Ost-Preußen.
Der Vergleich mit dem heutigen Gemeiudelexikon weist uns
5—6 sichere Namen auf,
0-P, 30. Landkreis Preußisch-Holland: Kokenhagen ? vgl.. Koken
39; Lokoivo? vgl. Lauk 46; 130; Mlnsterhark=^Wi\\\&tevhQYg 58; 141;
Xeugut = Neuguth 171; Nowa Wies(?) = Neuendorf 55; Raba?
vgl. Rapendorf 63; Eagau = Rogau 67; Eebach, Ezebach = Reichen-
bach 64; 151; TJrierbach Groß, Klein 27; 105; 122.
In demselben Register finden wir: 2/iomas ScJwmuse (''^) 2b. Joanni
Schonse 25a; wahrscheinlich ist es zu lesen: (z) Schöniviese „aus
Schönwiese", Ort in Preußisch-Holland, den Niederländern zur Zeit
der von Herzog Albrecht in Angriff genommen Kolonisierung über-
lassen; die andere Form ist vielleicht eine Kürzung. Vgl. Schuma-
cher 70; Skizze H am Ende des Buches.
Außer den beiden Kreisen: Elbing u. Holland kommen für un-
ser Register in Betracht:
1. Aus Königlich- Preußen : Danzig — Gdansk, Danziger Heia —
Hai Gdaiiski, Christburg — K/szpork, Lohne (Lokowo = Lokdo-
wo(?), Kulm), Marienburg — Malbork, Xoive Miasto [= 1) Neustadt-
Wejherowo (R. Danzig), 2) Neumark — Nowe Miasto Kr. Löbau
(R. Marienwerder)], Putzig — Puck.
79
2. aus Ermland - Warmia (heute Ost-Preußen): Braunsberg —
Brunsberk.
3. aus herzoglich. Preußen: Brückendorf (Kr, Osterode i. 0-P.),
Cieplin {■= Cieple, deutsch Warmhof, Kr. Marien werder , heute
West-Preußen). Kneiphof — Knvpaica. Königsberg — Krôlewiec.
Die Lage der andern Ortlichkeiten ist unsicher.
II. Die Vor- und Familien-Namen.
(Die Elemente der preußischen Bevölkerung).
Die sprachlichen Elemente der Provinz Preußen.
Schon ein flüchtiger Blick auf die Völkernamen in unserem
Register zeigt uns die charakteristischen Elemente der preußischen
Bevölkerung i).
I. Balten.
1. Preußische Elemente.
d. Preuß ^= altpreuß. *prusas „der Preuße" [= lit. Prusas. letti
Prüsis, im 10. Jh. Ijei Ibrahim-ibn-Jakub ^^Brns''^ mndd. Prusse.^ in
Chroniken Priissi; daraus Pruzi u. Prutheni durch Lautentstellung.
Borussi gelehrte Etymologie Po-Russi „die bei den Russen woh-
nenden", vgl. Trautmann Altpreuß. Sprachdenkmäler 411 — 12.; slav.
Präfix po- drückt sekundäre Herkunft aus u. kommt in Völkerna-
men u. sonst oft vor: Pdabianie „Polaben" (vgl. Laba = Elbe),
Pomorzanie „Pommern" (vgl. morze „Meer")]; -eu- in Preuß ist hochd.
Diphthongisiermig.
Osiges ^= altpreuß. assegis m. „Kaulbars", lit. ezgi/s, pol. jazdz
jazgarz vgl. Trautmann 305.
Vgl. Colles ^= altpreuß. kalis „Wels"?
*) Erklärung der Abkürzungen.
EN. = Eigenname.
D. = Deutscher, d. = deutsch.
H. = Holländer.
I. = Italiener.
J. = Jude.
K. = Kürzung.
ON. = Ortsname.
P. = Pole, p. = polnisch.
PN. = Personenname.
80
2. Litauische Elemente.
d. Littau ^= Litthaner? (vgl. Holand, Holande))\ lit. Lëtuica oder
Lëtana „Litauen", lett. Leischu seme? d. i. Litauerland (pol. Litwa);
lit. lïtuwinkas „Litauer", lett. leitis (pol. litmn., lat. letto gen. -onis).
Vgl. Bielenstein. D. lettische Sprache. I. 8 — 9.
IL Slaven.
1. Polnische Elemente
d. Poll „der Pole" '? Dies Etymon ist zwar unsicher, aber sonst
haben wir mehrere sichere pol. Namen: Bqkowski, Ciesla(?), Gor-
czyca, GrahowskK Mielb'iski, Orgauistat;?), Sköra, Szeiüc(?), Wilk(?).
Polnische Form haben auch folgende christl.-lat, Namen : Jadani
(Jadamek), Jan (vgl. à. Jan)^ Jçdrzej, Jnrek (vgl. d. Jürg), Maciej
(Maciek), Matys (vgl. d. Maus), Michal (vgl. d. Michal), MikoiaJ.
Szymek (vgl. d. *ScJiimke), Wincenty (Wiceiüy).
2. Po mm ersehe [Kaschubis che) Elemente.
Kaschub. Kasznba, heute Kaseha. pol. Kaszuba.
[3. Czechische Elemente.
d. Wenzel stammt ursprünglich aus dem Czechischen: *J'^ecesla-
vh, latinisiert Venceslaiis, heute Vaclav; hier kann es der md. Ver-
mittlung seinen Ursprung verdanken, obwohl die Czechen an der
Kolonisierung Preußens im 16. Jhrh. u. früher teilnahmen, vgl. Schu-
macher 4 — T)].
in. Germanen.
1. Deutsche Elemente.
a. Niederdeutsch: Blök. Bliunka, Borkhart, Bosnian. Dumke, Ek-
Jiolt(?), Gerke, Karst e. Kawge{?), Klanke oder eher Klauke, Kien
Klngeke. Korhni =^ Kortum?. Kortnau. Linke, Ludke,- Mekkelborg
Meiler {Moller), Meiner {Molner), Nethke, Feper, Schelf Slawenger(^).
Stagnet, Sten. ^'Schimke. Tivibarge, Wilk(?), With, Withkop. Suf-
fixe: -borg, patron, -en, -holt „Holz" demin.- -k-. patron, -s- (viel-
leicht in manchen Fällen auch -z- als kombinatorische Veränderung
des Suffixes -s-?j. Präfixe: tivi-.
6. Mitteldeutsch:
a. Thüringen: d. Dering.^ Döring. [Thüringisch ist vorwiegend
mitteldeutsch, nur ein Stück des Nordthüringgaues gehört dem
niedd. an. Vgl. Grundriß I. 663. 1481.].
ß. Hessen: d. Hese, Hase[?}.
I
y. Meißen: d. Misner zeigt deutsche Kolonisierung von Meißen
aus, das ursprünglich slavisch schon im 10. Jhrh. germanisiert
wurde. Vgl. Grundriß I. 656.
Mitteldeutsch ist für uns, da das Oberd. natürlich nur sehr we-
nig in Betracht kommt, das, was in unserem Verzeichnisse hoch-
deutsch genannt wurde: Bolz, Brettschneider, Ducendorf. Eichstedt,
Flesser, Glaubitz, Grimenherg, Hase?, Heiz, Hintz, Jantz, Josse.
Konz, Kosserau. Kraus, Kretschmer [md. =^ slav.). Kuchen {?), Leiss
Lintze, Passe, Pasnau. Preuß (^= preuß.), Putz(?), Schröter, Schidz
Seh umacher, Seh wartz,
Suffixe: -d(^-f, -z. Vgl. Das Hochpreußische zwischen Elbing u.
Allenstein. Wegener. Grundriß I. 1481.
c. Oberdeutsch:
Oberd. Suffix -l- {-le fränkisch-alemannisch, -el, -l bayrisch):
Blumlau, Gelle {~ God'ilo), Jockei, Knol, Nickel. Vielleicht drang
dies Suffix nach Preußen über Schlesien, wo diese Deminutiva auf
-el im Süden gebraucht werden. Vgl, Grundriß I. 656.
Die vorkommende Verschiedenheit der Namenformen ist ein
Zeichen des gegenseitigen Einflusses dieser drei Dialekte: des Nie-
der-, Mittel- u. Oberdeutschen, z. B. niedd. Blumka: oberd. Blumlau;
Bormoasser (niedd. Born -f- hochd. Walser); Eckholt: Eichholdt
(niedd. Eck-, hochd. Eich- -f- niedd. holt); niedd. Linke: hochd. Lin-
tze; Beske (hochd. -z -\- niedd. -k); niedd. Butenberg: hochd. Bau-
tenberg u. s. w. Vgl. Suffixe.
2. Holländische Elemente.
Holander, Holand.
3. Friesische Elemente.
Fress, Fresse, Frise. Friesisch sind auch: Fox, Genarisea {Ge-
narzien, Genarisem, Genarisom vgl. Gernardsen). Geritzen (Geri-
cza ^ Geritzena, Geritzema).
Bei andern ist es unmöglich zu entscheiden (oft weil das Fries,
oder Holl. sich mit dem Niedd. oder sogar mit dem Hochd. deckt)
z. B. Betger, Brandt, Calles (?) (hol. Claes, Claus), Dirk, Gert, He-
se?, Hase?, Hose?. Hörn, Jockei? {-el holl. oder oberd.), Karste,
Kleis (vielleicht hol. Claes), Kien, Klorte? (vielleicht Klorke Vgl.
Klarken „Mennoniten" im Gegensatz zu den Friesen), Meckelborg?
{-el höh?), Bichtfeld (ost-fries VN. Bicht), Voltin? (Foltin, ost-fries.
Folpt), Wilk (Demin. Wilhelm)?.
Bulletin 1 — II
t^2
Das charakteristisch-friesische Suffix -a «•euügt zwar nicht, da
-a auch im Poln. vorkommt, aber dennoch kann man auf Grund
der fünf aufgezählten Namen behaupten, daß die Holländer u. Frie-
sen sich an dem Bau der poln. Gallone beteiligt haben, u. diese
Moininig wird bestätigt durch die zeitgenössische Geschichte Preu-
ßens, da es noch zur Zeit niederländische fvor allem bäuerisch-
friesische Kolonien eben in den Kreisen Elbing u. Preußisch-Holland
gibt. Vgl. Schumacher.
Zu der germanischen Kolonisierung Preußens vgl. kurze Notiz
in Pauls Grundriß. I. 656. „Das Land Preußen wird im Laufe des
13. Jahrhts. von dem dentschen Orden erobert. Die Besiedelung
erfolgte zum Teil durch Niederdeutsche u. Niederländer, zum Teil
durch Mitteldeutsche, Franken". Vgl. 1481, 663. Hier ist merkwür-
digerweise die mächtige, vom deutschen Orden selbst geführte pol-
nische Kolonisierung von West- u. Süd-Preußen gar nicht erwähnt
worden, obwohl man, ohne eben diese Kolonisierung zu kennen,
die wichtigsten geschichtlichen Ereignisse dieses Landes, wie die
Niederlagen des Ordens in den poln. Kämpfen, den Verlust von
West-Preußen an Polen (wo der Süden allmählich polonisiert wurde,
so daß die Bewohner hauptsächlichaus patriotischen Gründen wegen
der Vereinigung mit Polen gegen deutsche Ritter kämpften) u. endlich
die Säkularisation Preußens unter der Oberherrschaft Polens ein-
fach nicht verstehen kann.
Anm. Auf Grund der c hristli ch-lat. Elemente ist es schwer.
Schlüsse bezüglich der Abstammung zu ziehen, da gewöhnlich For-
men ohne spezielle, heimische Charakteristika vorkommen.
Anm. Die Jude n sind im Verzeichnisse erwähnt.
Anm. Drei italienische Baumeister aus Venedig: CristiamK
Dominico u. Jacobo konstruierten das Modell unseres Schiffes u.
beaufsichtigten dessen technische Ausführung.
Suffixe der Vor-, Familien- u. Ortsnamen. (VN.. FN., ON.)
fries. (oder poln.): -a: Blumka, Gerha (Gerke), Genarisea, Krausa
(Krause), Materna, Nethka (Xefhke), ScJiöna [Schön), Wüda [Wild)
vgl. pol. (rorczyca. Kaszuha, [Orrjanista), Sköra.
fries. -na':"
fries. -ma: Genarzien, Genarifeni^ Genar'ifom, Genariseac'; Kuchim?
d. -an ON.; Damrau ^= pol., Karznau ^= pol.; Kasan ^= pol.,
Pomerau ^= pol., liogau ^= pol.
-ai( ^ 1. d. -an „Aue", 2. pol. -ow (Suffix der Adjektiva).
83
p. -cura ON.: Knipawa^ niedd. Knîphof.
hochd. -hach ON.: BebacJi, TJiierbacIi.
niedd. -beck ON.: Dorbeck ^^ i^o\. Dorbeka.
d. -herg, -berch: Grunenbergk, Nickelberch. Rutenbergk (Rauten-
bergk); -berg, -berk{\)) ON. Bnnisherk (p.). Beberg.
niedd. -barge: luibarge; -bark{p): Mhisterbark (p.).
niedd. -borg: Mekkelborg; -bork (p.). -pork{]).) ON.: Kiszbork, Kisz-
pork (Christburg), Malbork (JVIarienburg).
niedd. -boin, -bam ON.: Meybom., Riferbom. Tobam cf. Bomgart.
hochd. -dorf: Ducendorf: ON.: Brikendorf.
-e: 0.- Fresse : Fress. Heine : Hein, Hintze : Hintz, Krause : Kraus,
-el Vgl. 4.
niedd. -en: Foxen (fries.), Geritzen (fries.)^ Gerkeni?), Härmen
(cf. Harm: Kürzung?), Klorthen (Klorthe), Kogen (Koge), Kuchen {f).
Ludken (Ludke), Nikaiken [Nikaike). cf. ien.
[-enger: Slawenger? Vgl. -uenger.J
niedd. -fakJi ON.: Iberfakh {liber- hochd.).
d. -feld: Beinfeldt, Bichtfeldi.
d. -gart ON.: Bouigart (niedd.).
-ge: Kawge ^= pol. kau-ka „Dohle" oder ^= niedd. -ke: Gauke.
-gui ON.: Beinguth, Languth, Neugut.
-liagen ON.: Berentshagen, Kokenhagen('^), Konigshagen.
-h an: Buphan?
-heim: Foxheim (fries. Fox ^ d. lieim'i' cf. Faxen (fries.).
-hof ON.: Inhofi;^), Neuhof.
niedd. -holt: Eichholdt {Fkholt'f).
-ien: Blasien ^= (lat. Blasius), Brosien (^= lat. Ambrosius), Ge-
narzien cf. -en.
-in: Foltin, Voltin (^= Valentin?).
ON. : Cieplin (p.), Tenkin ^= pol. Cienkin '^
d. -ing: Dering {Döring).
ON.: Elbing =^ pol. Elbiag.
d. -Hz ^= pol. -ic ON.: Wocklitz ^=^ p. okolica.
niedd. -k: Blunika, Dumke, Gerke, Kawge?., Klauke {oder Klanke?),
Klugeke {Kluge), Könige':*, Linke, Ludke, Xethke, Xikaike, Persangk?,
Beske. Schimke{'?), Wilk?. Vgl. pol. Deminutiv-suffix 'M-k-.
-kin ON.: Tenkin ^= pol. Cienkin Y
oberd. -/.• Blundau, Gelle (^= Godilo), Jockei, Knol. Nickel
( Wenzel ^= czechisch).
2*
84
pol. -owa, -owo, -('uvka ON.: Dqhroiva, Dqbröivka, Lokowo.
niecld. -pork vgl. bork.
niedd. patronym(?):
-s: C alles ^= Claes, Clans, Nicolaus?., ( Osiges? ^= sdt. preuß. as-
segis „Kaulbars").
-se: Schomusei?) (= Schönensen?), Schonse {se, see, senï); viel-
leicht Schönwiese ON. in Pr.-Holland.
fries. (?) 'Sen: ^Gernardsen, ''^Geritzen., loxen {^= Fok-sen?).
fries. -sea: *Genarisea.
pol. -sk ON.: Gdansk (Dauzig), Puck (Putzig).
d. -stedt: Eichstedt.
[-ireiif/er: Slawenger = Schlag Weiiger!].
hochd. -^-.• Bolz., Glaiibitz, üTase (^= Hathu'?), Heiz, Hintz, Jantz.
Josse (^= Godo). Konz., Kosseraii (Gaut -\- z -|-), Leiss {^= Leudi)
Lintze (Vgl. niedd. Linke)., Passe, Pasnau, Putz {Putsch ^=^ Bodo), Reske
(Ro-zi-ko?), ScJrulz.
-z- kann vielleicht auch eine kombinatorische Veränderung des
patronymischen Suffixes (-son, -sen) sein; da wäre das niedd.
stärker.
-tz vgl. -itz.
Präfixe.
ON. Beinrjuth = beim?
Iberfakh = über? (hochd. -\- niedd. fakh).
Inhof = in, im ? Vgl. Neuhof.
nd. Tenkin = ten „zu"? oder pol. *Cienkin ?
nd. Jobäm = to „zu".
FN. I wibarge =^ twi- nd. (zwie?).
III. Die technischen, namentlich die seemännischen Ausdrücke,
In unserem Register findet man eine größere Anzahl von Schiffer-
ausdrücken, die der deutschen (vorwiegend niederdeutschen) See-
mannssprache angehören. Ein Pole Jan B^kowski waltete über die
Einnahmen u. Ausgaben u. beaufsichtigte die Arbeiter; ihm stand Niko-
laus Eichstedt (ein Deutscher?) treu zur Seite. Der poln. König Sigis-
mund August (Z y g m u n t A u g u s 1 1 bestritt die Kosten u. kam selbst
nach Elbing, um das Schiff zu besichtigen. Drei italienische Bau-
meister aus Venedig: Cristiano, Dominico u. Jacobo konstruierten
l
85
das Modell unseres Schiffes u. beaufsichtigten dessen technische
Ausführung.
Das Register umfaßt die Kosten von drei Fahrzeugen: 1. einer
Galione, 2. einer Fregatte u. 3. eines Bootes.
Die Galione (die poln. Namen stammen aus dem Italienischen)
war ein Zweimaster nach venetianischem Muster mit lateinischen (?■
Segeln.
Die Fregatte (pol. fragada, fragda aus dem Italien u. nur von
Italienern gebaut) war ein kleineres Beischiff mit Rudern u.
Segeln zum Auskundschaften.
Das Boot (pol. hat aus dem Niederdeutschen) ein kleines Fahr-
zeug mit einem Segel u. dem Steuerruder.
Sämtliche Schifferausdrücke sind 1. polnischer, 2. romanischer
u. 3. deutscher Herkunft.
Die polnischen Seemanusausdrücke sind wenig zahlreich u.
manche von denselben sind bloße Übersetzung der deutschen:
hiedz Vogl. d. laufen „segeln".
odlozyc Vgl. d. seemännisch ablegen „absetzen, Avenn ein Schiff
von der Brücke... abgeht". Kluge Seemannssprache 6.
sank- Vgl. d. Schlitten „Ablaufsschlitten."
Die romanischen (italienischen) Schifferausdrücke bieten die
Schwierigkeit, ob sie direkt, d. h. ohne deutsche Vermittlung ins
Polnische übergegangen sind. Die Ausdrücke für das gebaute
Schiff: galea, galera, galeona, galiona, galion sind aber sicher
dem Romanischen, u. zwar dem Italienischen direkt entlehnt.
(Dasselbe gilt für das kleine Beischiff fragada, fragda „Fregatte.)
Die Lautform u. die drei italienischen Baumeister aus Venedig spre
chen dafür, u. sachliche Gründe bestätigen die italienische
Herkunft, da unser Segelschiff (mit lateinischen Segeln) ohne Rie-
men nach dem Venetianischen (oder Genuesischen) Muster gebaut
werden mußte. (Das Spanische kommt nicht in Betracht, da die
Galionen der unbezwin glichen Armada Philipps IL Ruderschiffe
waren.) Auch die fröhliche Zeremonie am Fronleichnamsfeste 157 L
als unser Schiff vom Stapel lief, wurde für dieses einzige Mal
von Venedig aus nach Elbino: eingeführt. Der italienische Bau-
meister fordert sie ausdrücklich nach der Sitte in Venedig.
Die deutschen Seemannsausdrücke sind die zahlreichsten:
balast ^= ndd. bailast; bat ^= udd. bot; {blacha^ „Block" ^= hd.
Bloch); boshak ^=^ ndd. boshake „Bootshaken"; bosinau ^= ndd. bös-
8B
man „Bootsmann"; {buksa^=hà. Buchse =^= vulgär-lat. buxis ^^^ g-r.
TTv^iq) dolka ^=nàd. dolle, duUe „Ruderpflock"; di/chtowac ^=ndd.
dichten „dichten"; /rac//i ^^ ndd. fracht, vracht; fimtkoniora ^^hà.
Pfundkammer; [futrowanie paczyn „Stärkung der Potschînen" ^^
hd. futtern (mit Brettern)]; gellk, f/lik ^= ndd. *gelîk vgl. lîk
„Liek"; kardel, kordel ^= ndd. kardôl, kordêl :^= fr. cordelle; kehita
oder kohita ^== ndd. kojüte „Kajüte"; klinka, klink ^= Klinke., Klink-
[bolc z Ä:/i«Ä;«««^e= Klinkbolzen; rynka z Zc/iiwÄrami ^^= Klinkring);
Kuafel ^=hd. Knöffel (zu den Segeln); kotew „Anker" ^= ndd. katte,
kat; Una „Leine" ^= mhd. lîne; lisfimt ^=]id.{7) Liespfund; Uslr^
na "^ ndd. Vgl. Ließleine; ^02;ar ^^= ndd. loser „Löser, Maripfriem";
/o^o/rar ^^= lösen „losmachen"; "Zmä;« ^^= ndd. luke „viereckige Decks-
öffnung, Luke"; {last, laszt ^=J^diS,t)\ mars m., marse f. ^^= ndd.
mers(e), raars(e) „Mars, Mastkorb"; maszt, ma^zcik ^==MsiSi „Mast-
baum"; [paczyna (cz. paöina) „das Ruder" =^ ndd., prd. Potschîne
f. -großes Ruder auf Holzflößen u. Galeeren" Danzig-. Frisch-
hier II. 173. (Vgl. Adelung II [. 674. Patsche = ein Werkzeug zum
Schlagen... In einigen niedersächsischen Gegenden heißt das Ru-
der aus eben dieser Ursache Patsche; Kluge S, 609 Patschen
(Eibschiffahrt) „die Steuer kleiner Flöße oder Prahme"; lit, po-
czyna^ poczynê., ^?/c2;ywas^ Polnischen)]; podal „Längenmaß für
Segeltuch (54 Ellen) u. das Segeltuch selbst" ^=^ ndd. padeweel, pa-
davell „eine Art französ. Segeltuch" ;^= franz.- patte dévoile? (Mnd.
Hw. 268. 286. 281.); pompa ^= ndd. pumpe „Pumpe"; j)w^Ä;a f., plur,
putki^=ndd. Püttinge (a. Püttingseisen b. Püttingswanten); rudel ^=
Rudel „Steuerruder"; sanie „Schlitten" übersetzt ^é= Schlitten „Ab-
laufsschlitten"; skuta, szkida ^= ndd. *skute (sehnte) „Schute, Schu-
te"; smaka (szmaka) ^=^ ndd. smacke „Schmacke, Schmack"; spil
(szpü) „Schiffswinde" ^ ndd. spille „Spill"; sztaba „der Grundbal-
ken mir Kiel, das Rückgrat eines Schiffes" ^^= hd. Stab „Steven"
{sztaba przednia vgl. ndd. Vordersteven, Vorsteven, sztaba zadnia vgl,
Hintersteven, Achtersteven); szyffunt ^= Schiffpfund ; szypr ^^ ndd.
schipper, schipher „Schiffer"; takiel ^=^ ndd. iak.e\\i faHo^rör „takeln,
auftakeln" ^^ ndd.; wasotrac (heute iraszoivac) „Flößholz aus dem
Wasser ans Land ziehen" Vgl. ndd. wase f „Marschboden,
Sehlamm".; dat schip up de wase legen „das Schiff zur Repa-
ratur oder Winterlage autlaufen lassen, ans Land ziehen";
irrqg m. ^= ndd. wränge „Wränge, Bodenwrange"; zelont, zelqt ^
S7
ndd. selhunt „Seehund, Robbe"; zi/gielmistrz^= Segelmeister; za-
giel ^^= ndâ. segel „Segel".
Aus diesem Verzeichnisse sehen wir. daß fast alle polnischen
Ausdrücke niederdeutscher Herkunft sind, da die See-
mannssprache an den von Niederdeutschland seit Jahrhunderten
kolonisierten Küsten notwendigerweise niederdeutsch (plattdeutsch)
sein mußte.
Vielleicht sind auch die wenigen hd. Seemannsausdrücke im
Polnischen bloße Verhochdeutschung des Niederdeutschen in der
Aussprache des Bauführers Nikolaus Eichstedt, der des Hoch-
deutschen mächtig war. wie ja auch heute der niederdeutsche
Grundton immer mehr hochdeutsche Züge im einzelnen annimmt,
obwohl trotz aller Fortschritte, die das Hochdeutsche in diesen
Gegenden macht, der Seemann immer plattdeutsch spricht.
Bei der nahen Verwandtschaft der Seemannssprache mit den
andern Berufssprachen macht die scharfe Scheidung zwi-
schen beiden große Schwierigkeiten. Die Seemannssprache ist doch
wesentlich eine technische Sprache, diese technischen Ausdrücke
beziehen sich auf jedes Segel u. jeden Balken, jeden Pflock u.
jede Sclu'aube, u. so hängen sie mit den Sprachen der Reepschlä-
ger, Segelmacher, Zimmerleute u. Blockmacher auf das engste zu-
sammen. In Polen sind die Berufssprachen fast aller bürgerlichen
Gewerbe deutschen Ursprungs u. so zeigen auch unsere technischen
Ausdrücke starken deutschen Einfluß.
Außer den Bauern, Taglöhnern u. Trägern werden von den Hand-
werkern erwähnt: Böttcher, Drechsler. Glaser. Rotgießer, Säger.
Schlosser. Schmied, Schuster, Seiler, Tischler, Zimmermann. Diese
technischen Ausdrücke sind: bal ^^ ndd. bale „Bohle" vgl. mnd.
bale. bolle, hole ndd.?); balk ^=halke „Balken" (ndd.?), hechiarz vgl.
Böttcher u. Binder; hlacha^ ^=\id. Blech, holz^=^hd. bolz, „Bolzen"
{hole z blachami ^= ßlochbolzen. hole z künkami ^= Klinkbolzen, hole
z ryMÄ;awi^= Ringbolzen); camra ^=hd. Zimmer „Bauholz"; f//-f{(/^=
germ., aisl. drangr, drengr; dijl Sg., dele Plur. ^= Diele, mndd. dê-
le?; /a/-6a^= Farbe; fciska Deminut. zu /«s« ^= hd. Y aS>\ fora^ f li-
ra ^= Fuhre, ndd. fore ? {forman, fiirman ^= Fuhrman, ndd. for-
man?j;//</?f^=hd. Pfund; /m^'^=Hake (ndd.?); ///r^/iié'// ^= Jahrgeld,
klnyfiiß (klin-fuß?) „Keilfäustel" ^= hd. *Keil-fuij, mittel- oder nie-
derd. kîl-fûst; kloha^)àd. klobe „Kloben''; Ä;wa5f ^ Quast „Pinsel";
iagieic^hsige „Fäßchen"; majster ^= Kleister-, medel ^= Marndel „1/4
88
Schock"; ntistersztiß^= Meisterstück] mit/narz ^=^ à., alid. mulinâri,
uilid. mülner „Müller"; inosiqdz ^= Messing'^ pach, pich ^=hd. Vech\
pieniqdz ^- Pfenning; rama — d. ram^ rame „Rahmen (hd., ndd.?);
)otf/iser ^^= \id. Rotgießer; rumoioac '^= rnmen „räumen" (md. ndd.?);
nirkn Demin. zu riira ^= Röhre; rynna ^= Rinne; rynk m., rynka
f. ^= Ring (ndd. rink?) [rynh z klinkami ^= Klinkring, hole z ryn-
kaiiii ^= Ringbolzen]; smaroioac ^= ndd. smer- „schmieren"; szelqg ^=
Schelling; szUchtowac drzeico ^= hd. schlichten (Holz); szlosarz ^=
hd. Schlosser; sznit ^= hd. Schnitt; szpic ^hd. Spitze; szruba ^= spät
mhd. schriibe „Schraube"; sztama ^=^ \\d. Stamm „Baumstamm";
sztiica ^= hd. Stütze; sztuka ^= hd. Stück; szußa ^= mhd. schûvel
„Schaufel"; szyha^=^ mhd. schîba „Scheibe eines Blockes"; kledz ^=
germ, silds „Hering"; takielnik „Arbeiter" ^= 1. Taglöhner, 2. Tâ-
kel n. „Gesindel, Pöbel, Menge, Volk" (Frischbier), 3. Takeler,
Takler -j- pol. Suffix -nik; talar, taler ^= Taler; tragarz ^= Träger;
tryngielt ^=Tnnge\à\, ivaga ^=^ Wage; imgenszos ^=^hà. Wagenschoß;
ivçborek ^== germ., ahd. ambar (^= lat. amphora); winda ^= Winde;
irizerunek „Modell" vgl. ndd. viseringe; 2;e/ar ^= Seiler; d. (nd.)
Suffix -ing ^= polnisch §dz, f^dz: rohociqdz „Arbeiter p. robotmk",
wrzeciqdz (altpol. rzedqdz) „Türkette, Vorlegeeisen" vgl. lat. retia
„Bande". Deutsche Herkunft ist im polnischen Texte bei kardel,
kordel (zweimal), bei klnyfiiß, spil ausdrücklich bestätigt.
Im Gegensatz zu der niederdeutschen Seemannssprache ist diese
Berufssprache wieder fast durchweg hochdeutsch (mittel-
deutsch). Auch heute finden wir „ein ausschließliches Vorherr-
schen des Mitteldeutschen in der polnischen Literatur- u. Schrift-
sprache u., wenn man von den polnischen Dialekten der beiden
Preußen u. der nordwestlichen Grenzdistrikte Großpolens absieht,
auch in sämtlichen polnischen u. schlesischen Volksmundarten."
Vgl. Borchling S. 79. Der Anteil des Niederdeutschen am Lehnwör-
terschatze der westslawischen Sprachen (Festschrift Christoph Wal-
ter zu seinem siebzigsten Geburtstage gewidmet von dem Verein
für niederdeutsche Sprachforschung. Norden u. Leipzig. 1911).
89
15 DR. STANISLAAV ZACHOROWSKI Rozwöj i uströj kapitut polskich
w wiekach srednich. (Entivicklung und Verfassung dei- jfofni-
sehen Domkapitel im Mittelalter).
Der Verfasser ordnet seinen Stoff in zwei Teile ; in dem ersten
.schildert er die Entwicklnng- der polnischen Domkapitel his zum
Ansgange des XII. Jhrlis.. in dem zweiten die Verfassung dersel-
ben im Zeitalter vom XIII. bis einschließlich zum XV. Jhrh. Der
Grund zu dieser Einteilung liegt in der geschichtlichen Erscheinung,
daß die polnischen Domkapitel bis zum Ausgange des XII. Jhrh.
im Stadium der Entwicklung und Ausbildung begriffen sind und
daß dieser Evolutionsprczeß erst um die Wende des XII. und XIII.
Jhrh. abgeschlossen war.
Die Domkapitel wurden gleichzeitig mit der Gründung der
Bistümer eingeführt und, falls sie irgendwo während der heidni-
schen Verwirrungen verschwunden waren, bei der Reorganisation
der Kirche wiederhergestellt. Was aber die innere Verfassung der
Domkapitel zu dieser Zeit anbetrifft, so muß die Theorie, nach der
die ersten Domkapitel in Polen gemischt sein oder vollkommen
klösterlichen Charakter gehabt haben sollen, abgelehnt werden, da
hiefür Quellenbelege fehlen und diese Annahme der inneren Wahr-
scheinlichkeit entbehrt. Die Quellenbelege, die als Beweise häufig
zitiert werden, betreffen etwas ganz Anderes als was man darin
sehen will; die als Kontrollmaterial herangezogenen Tatsachen kön-
nen die Theorie ebenso wenio- stützen. Auch die Verfassung der aus-
wärtigen (bayrischen) Domkapitel liefert hier keinen genügenden
Beweis, da diese Domkapitel in ganz verschiedenen geschichtlichen
Bedingungen einen anderen Entwicklungsweg eingeschlagen haben.
Die polnischen Domkapitel hatten also vom Anfang an säkularen
Charakter.
In den frühesten Zeiten ihres Bestandes waren die Domkapitel,
ganz ähnlich denen in anderen Länderen, im großen und ganzen
dem Bischöfe untergeordnet, und ihrer Selbständigkeit waren noch
sehr enge Grenzen gezogen. Die Grundlage, auf der sie ihre volle
Bedeutung erreichen konnten, bildete in erster Linie Selbstän-
digkeit in Vermögenssachen. Die Quellen beweisen, daß schon
am Ausgange des XL und im Anfang des XII. Jhrhs. Vermö-
gensmassen bestanden, die zum L^nterhalte der Domherren (ad usus
canonicorum) dienen sollten; doch hat das diesem Zweck dienende
90
Venuöf^eii nucli den Charakter eines Fundatiuiis- und noch nicht den
eines Korpurntionsverniögens. Erst in der zweiten Hiüfte des XII.
Jlirlis. erhingen die Domkapitel freie Vermögensverwaltung; sie
bilden also scliun damals selbständige Korporationen.
Den Ausgangsjnmkt für die innere Verfassung der Domkapitel
bildete die vita communis, die sich quellenmäßig ziemlicli klar nach-
weisen läßt. In Laufe der Entwicklung wurde aber die innere Or-
ganisation immer mehr ausgestaltet, es entstand eine ganze Reihe von
Würdenträgern und zwar nicht nur auf Grund der Regula Aquis-
granensis, sondern man folgte auch dem Beispiel der westeuropäi-
schen Domkapitel. An der Spitze stand überall (mit Ausnahme von
Krakan) der Propst.
Der Korporationscharakter und die volle Ausgestaltung der in-
neren Verfîissung bilden die notwendige Grundlage, ohne welche
sich sowohl ein Anteil au der Bistumsverwaltung als auch der Ein-
fluß auf manche Rechtshandlungen der bischöflichen Gewalt nicht
gut denken ließ. In Westeuropa nahm das Domkapitel die Stelle
des bischöflichen Presb^'^teriums ein. In Polen dagegen waren die
allgemeinen Verhältnisse anders und das Kräfteverhältnis ein ganz
anderes, so daß auch der Entwicklungsprozeß sich in ganz anderer
Weise gestalten mußte. Vor allem gab es in Polen kein Presbyte-
rium ; infolgedessen bildete das Kapitel allein die bewilligende
and beratende Körperschaft. Aber gleichzeitig im Vergleiche mit
den westeuroj)äischen war die Stellung der polnischen Domka-
pitel den Bischöfen gegenüber eine weniger selbständige, da Polen
ein Missioiisland. die polnischen Bischöfe Missionsbischöfe waren
und als solche eine größere Unabhängigheit genossen und ihre Be-
wegungsfreiheit nicht durch andere Elemente in der Diözese in
irgendwelcher Richtung eingeengt Avar. Diese Zustände erklären
es, warum in der Epoche, wo die Domkapitel als selbständige Kor-
porationen organisiert wurden, ihr Verhältnis zu den Bischöfen sich
immer mehr lockerte. Das sich hauptsächlich auf die Sphäre der Ver-
mögensrechte beziehende Quellenmaterial zeigt deutlich, daß sowohl
die Bischöfe wie auch die Kapitel eine lange Reihe von Rechts-
handlungen ohne gegenseitige Einwilligung geschlossen haben. Die
Forschung zeigt, daß schon in der zweiten Hälfte des XII. Jhrh. sieh
das Bestreben bemerkbar macht, das innere Rechtsband zwischen
dem Bischof und dem Domkapitel zu lösen. Indessen konnte diese
Tendenz nicht ganz zum Durchbruch gelangen, da die vom Aus-
91
gange des XII. Jhrh. au auftretenden Reformbestrebungen in Polen,
die sich an westeuropäische Muster anlehnen und von päpstlichen
Legaten begünstigt und unterstützt wurden, das gegenseitige Ver-
hältnis der Domkapitel und der Bischöfe der allgemeinen Gesetz-
gebung den seit Alexander III. von den Päpsten erlassenen Nor-
men unterstellte. Kurzweg übernommen wurden aus Westen gewis-
se Rechte der Domkapitel, z. B. das Recht der Bischofswahl.
Der zweite Teil der Arbeit enthält eine systematische Dar-
stellung der Verfassung der polnischen Domkapitel, wie sie sich
im XIII. bis zum XV. Jhrh. gestaltet hat. Er zerfällt in drei Abschnitte
Im ersten werden die Zasammeusetzung der Kapitel, die Besetzung
der Kanonikate, die Rechte und Pflichten der Domherren bespro-
chen. Der zweite Abschnitt schildert das Domkapitel als eine Kör-,
perschaft und handelt von deren Sitzungen, Statuten, Disziplinar-
gewalt, Beamten und der Vermögensverwaltung. Den Gegenstand
des dritten Abschnittes bildet die Stellung des Domkapitels in der
Diözese, also dessen Recht des consensus und consiüum, die Be-
ziehungen zum Bischöfe, den Anteil an der Verwaltung der Diözese
sede vacante, das Recht der Bischof s wähl und endlich die Funk-
tionen als Seelsorger in der Kathedrale. Die Anordnung des Stof-
fes folgt juristischen Gesichtspunkten. Der geschichtlichen Ent-
wicklung einer jeden Institution ist ein besonderes Kapitel ge-
widmet. Diese Anordnung des Stoffes findet ihren Grund in dem
Umstand, daß in dieser zweiten Periode das Domkapitel als sol-
ches sich nicht mehr entwickelt und nur einzelne Institutionen eine
Weitereutwickelung erfahren. Eine genaue Darstellung der betref-
fenden geschichtlichen Ergebnisse würde indessen zu viel Raum
erfordern.
Naktadein Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakow, 1913. — Orakarnia Uniwersyteta Jagiellonskiego, pod zarz^dein J. Filipowskiego.
4 Marca 1913.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 9 et 10. Novembre— Décembre. 1912.
Sommaire. Séances du 11 et da 18 novembre, du 10 et 12 décembre 1912.
Résumés: 16. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire
de l'art en Polog'ne du 5 décembre 1912.
17 REINHOLD JOACHIM. Le dialecte des poèmes franco-italiens du MS.
XIII |Cod. gall. XllI de la Bibl. de St. Marc). Etude linguistique.
18. RYBARSKI ROMAN. Théorie des sujets dans l'économie politique.
19. TYMIENIECKl KAZIMIEKZ. Les terre.s ducales et la dotation primitive
du monastère de l'ordre de St. .Jean à Zagosc (Etude sur l'histoire économi-
que de la Pologne au XII siècle.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1912.
Phksidknck de m. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
Gkabowski Taoeusz: »Piolr Skarga na tle dziejôvv katolickiej
literatury religijnej w Polsce wieku XVI. — 1536-1612«. (Le Jé-
suite Pierre Skarga et la littérature religieuse en Pologne au XVI
siècle), 8-0, pp. X et 647.
MoRAw.sKi Kazimiekz: »His'orya literatury rzymskiej za Rzeczy-
pospolitej. Czesc III. Proza i prozaicy w okresie Cyceronskim«.
(Histoire de la littérature romaine aux temps de la République. Ill-e
partie. La prose et ses représentants aux tetnps de Cicéron), 8-o. p.
VIII et 243.
PifcsuDSKi BKONistAw: »Materials for the siudy of the Ainu lan-
guage and folklore, collected and prepared t'or publication by...,
edidet unter the supervision of J. Rozwadowski, Ph. D., Professor
in the Jagellonian University, Cracow 1912, 8-o, pp. XVIII et 242.
Bulletin I— U. 1
94
Tkrtiak Jô/.ef: »Piotr Skarga w dziejach i literalurze Unii Brze-
skiej«. (La vole du Jésuite Pierre Skarga dans la conclusion de
Vunion des églises romaine et orientale a Brzesc (1590 — 1596) et
dans le mouvement littéraire provoqué jjar cet événement), 8-o, p. 352.
M. Hauaczkk Karol présente son travail: ^ Une colonie industrielle
préhistoriiiue à Koszyiouxe en Galicie (Eneoiithicum)^.
M. Gkabowski Tadkii.s7> présente son travail: „Etudes sur les sour-
ces qui ont servi au Jésuite Pierre Skarga'^.
M. L>é Jan présente le travail de M. Henkyk MsKc/ANfi: r,Szij-
mon Budny. Sa vie et ses oeuvres^.
SEANCE DU 10 DECEMBRE 1912
Pkésidknck i)k m. C. MORAWSKI.
M. GKAbdwsiii Tai>eüsz présente son travail: „Les débuts de la
critique littéraire en Pologne'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan S/.yjkowski: „Les
relations de J. J. Rousseau avec la Pologne^.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 5 décembre 1912 ^).
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 18 NOVEMBRE 1912.
PKlislDKN<;K DK M. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
Chwlstkk Leon: >Zasada sprzecznosci w swietle nowszych ba-
daii Bertranda Rusella«. (La doctrine de la contradiction envisagée
au point de vue des derniers travaux de Bertrand Russell), 8-0, p. 67.
Jab^onowski Alkk.sandek: »Historya Rusi poludniowej do upadku
Rzeczypospolitej polskiej«. (L'histoire de la Russie méridionale jus-
qu' au derniers temps de la République Polonaise), 80, p. XV et 365.
') Voir Késomés p. 96.
95
KiKKOK-KiEDuoNiowA Zi>fia: » W'fosciciii le i ich sprawa vv dobie
or-'ianizacyjnej i konstytucyjnej Krôleslwa Polskiego«. {La condition
juridique et économique des paysans pendant la période constitutio-
nelle du Royaume de Pologne. 1814 — 1830), 8-o, p. 412.
»Rozpravvy Akaderni Umiejçlnoéci. VV'ydziaî histüryczno-filozo-
nczny«. (Iravaux de la Classe d'histoire et de philosophie), 8-o, vol.
55. p. 425.
Le Secrétaire présente le travail de M. WfcAi>Yst.A\v Hokodvski:
„Notice sur les manuscrits inconnus de Bronislaw Trentowski'^ .
Le Secrétaire présente le travail de M. RAFAt> Taubknschlag:
„L'Iniuria dans le droit égyptien au temps des Ptolemées''^ ,
SEANCE DU 12 DECEMBRE 1912.
Pkksipknck dk m. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
TvMiENiKCKi Kazimikr/,: »Majetiiosc ksi^zçca vv Zagosciu i pier-
wotne uposazenie klasztoru Joannitôw na tle osadnictwa dorzecza
dolnej Nidy. Study um z dziejôw gospodarczych XII w.«. (Les terres
ducales et la dotation primitive du monastère de Vordre de St. Jean
à Zagosc. Etude sur Vhistoire économique de la Pologne au XII siècle),
8-0, p. 93 1).
Zachokowski SiANistAW. »Rczvvôj i ustrôj kapitui polskich w wie-
kach érednich«. (Le développement et l'organisation des chapitres en
Pologne au moyen-âge), 8-0, p. 268.
Le Secrétaire présente le travail de M. Aoa.m ZôtTow.sKi: „Étude
sur les antinomies de Kant, particuliéremt sur la deuxième" .
Le Secrétaire présente le travail de M. Wojciech Gielecki: „Les
problèmes du Temps et de VEternité dans la philosophie grecque an-
térieure à Socrate''^.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 19 novembre
1912.
') Voir Résumés p. 105.
l*
Résumés
16 Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 5
grudtiia 1912 r. (Compte »-endn de la séance de la Commission
de l'hist',i/-e de l'art en l*ologtie du ô décembre 11)12).
En ouvrant la séance, le président rend hommage à la mémoire
de Constance Stçpowska, dont le talent remarquable et le zèle ar-
dent ont rendu d'éminents services à l'histoire de l'art.
Il soumet ensuite à la Commission un mémoire transmis par M. P.
Bienkowski et concernant les démarches effectuées auprès du gouver-
nement et des autorités municipales, afin d'obtenir la construction
ou la cession d'un édifice où seraient recueillies^ en une collection
d'ensemble, les reproductions en plâtre qui font aujourd'hui partie
des Cabinets d'archéologie et d'histoire de l'art de l'université ja-
gellonienne, de l'Académie des sciences, du Musée de Technologie
et de l'Ecole supérieure industrielle. La pensée d'ouvrir cette insti-
tution à Cracovie et de la doter de ressources qui en assureraient
le développement est des plus heureuses. Ce Musée ne laisserait
pas de contribuer efficacement à élever le niveau de la culture na-
tionale en général et du goût des beaux-arts en particulier. Aussi
les membres présents à la séance accueillent-ils avec faveur cette
proposition et décident d'3^ prêter l'appui le plus chaleureux.
M. Maryan Morelowski fait une communication touchant la ta-
pisserie que l'on peut admirer à l'église S. Catherine à Cracovie.
Cette précieuse oeuvre d'art dont la seconde moitié, plus petite, se
trouve à Vienne au Musée „für Kunst und Gewerbe", représente
une scène du vieux poème français „Le Chevalier au Cygne" (Lo-
hengrin). Les costumes sont ceux que l'on portait à la cour de Bour-
gogne au milieu du XV-me siècle; le personnage principal, tant
par les traits du visage que par les détails des vêtements, rappelle
les portraits connus de Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, qui.
97
comme on le sait, fut un protecteur éclairé non moins que géné-
reux des belles-lettres et des arts. M. Morelowski, d'après ses re-
cherches archivales. démontre cjue Philippe-le-Bon et les princes de
la maison de Bourgogne étaient considérés par l'héraldique médié-
vale comme les descendants du Chevalier au cygne, et que pen-
dant les fêtes qu'on donnait à la cour (comme par exemple dans
celles qui eurent lieu à propos de la prestation de serment des Croi-
sés, en 1454), ils figuraient sous les traits de personnages de ce
poème dans des spectacles ou des tournois. Les catalogues des bi-
bliothèques bourguignonnes attestent dans ce pays la vogue du
poème qui appartient au c^^cle de la Croisade; nous trouvons dans
les livres de comptes de la cour, en 1462 (date qui correspond bien
à celle que, supposons-nous, on doit attribuer à notre tapisserie)
que Philippe-le-Bon acquiert de son fournisseur principal, le fameux
Pasquier Grenier de Tournai, trois tapisseries représentant des scè-
nes du Chevalier au Cygne. Tout semble autoriser à penser qu'il
s'agit ici de notre tapisserie, d'autant plus que le style et le dia-
lecte picard dans lequel sont composées les inscriptions de l'ouvrage,
paraissent confirmer sa provenance de Tournai. La tapisserie de
Cracovie a des rapports étroits avec quelques-unes des plus célèbres
pièces que l'on connaisse, telles que la Passion Somzée de Bruxel-
•les, Esther de Nancy, Jephté de Saragosse; tous ces ouvrages sont
sortis des ateliers de Pasquier Grenier. Les cartons du nôtre sont
probablement dus à Jean de Tavernier. Cette tapisserie qui vrai-
semblablement à l'époque de Napoléon passa d'Espagne en Pologne,
est une oeuvre de premier ordre, d'une réelle importance pour l'his-
toire de la civilisation et de l'art.
M. St. Turczynski donne lecture d'un travail de feu Constance
Stçpowska concernant trois tableaux que l'on conserve encore au-
jourd'hui dans les localités pour lesquelles ils ont été peints, et qui
sont d'une valeur tout exceptionnelle pour l'histoire de la corpora-
tion des peintres de Cracovie. A Lipnica Murowana se trouve un
autel à vantaux, orné de scènes illustrant la vie de S. Léonard. On
connaît fort peu de peintures consacrées à ce Bienheureux, mais en
Pologne le triptyque de Lipnica, très fidèle à la Légende Dorée,
est une pièce iconographique unique. Dans la vieille église de Dçbno,
près de Nowy Targ, on voit un triptyque parfaitement conservé,
avec son couronnement, ses gabes et ses tympans à rinceaux, re-
présentant dans l'image centrale la Sainte- Vierge tenant l'Enfant
98
Jésus dans ses bras et, auprès d'elle, S. Michel Archange et Sainte
Catherine. Dans la composition du tableau, malgré les attaches de
style, on peut remarquer une observation minutieuse de la nature,
et une grande plastique dans les têtes finement modelées. Un troi-
sième triptyque, à l'église de Przydonica, représente les épousailles
de Sainte Catherine et de S. Nicolas dans son panneau du milieu,'
et, dans les panneaux latéraux, quatre scènes de la vie de Sainte-
Catherine. La composition du tableau central, un peu plus ancien
que ceux des ailes, accuse manifestement l'influence de Part alle-
mand du milieu du XVI-ème siècle, et la Madone est à peu de
chose près la reproduction d'une gravure de Durer. Le premier de
ces triptyques, celui de Lipnica n'est qu'un spécimen ne sortant pas
de la moyenne de l'art industriel corporatif de la fin du XV-ème
siècle; le second est une des productions les plus artistiques de
cette peinture d'artisans dans le premier quart du XVI-ème siècle;
le troisième enfin nous apprend de quelle manière cet art accueillit
les influences de la Renaissance et dégénéra en servile imitation.
M. St. Turczynski présente la photographie de la voûte de la „cha-
pelle italienne" à l'église des Franciscains de Cracovie. De beaux
stucs, représentant des têtes d'anges, des palmes emplissent en par-
tie les caissons en style baroque de cette voûte. Ces stucs sont dus
à Balthasar Fontana qui, pendant son séjour en Pologne, fut en
rapports avec la Confrérie italienne à laquelle appartenait la dite
chapelle.
M. Stanislas Tomkowicz est élu Président pour l'année 1913.
17. .1. REINHOLD. Dyalekt franko-wtoskich poematôw rqkopisu wenec-
kiego (Cod. gall. XIII). Studyum lingwistyczne. (I. Fonetyka). (Das dia-
le/cHsche Element im Codex marc. XIII. LinguLsHsche Studie.
(I. Lautlehre)).
Der Codex Marcianus XIII enthält acht franko-ital. Gedichte,
die in der Studie f. W. bezeichnet wurden :
BA = Bovo d'Antone (Zeit. f. rom. Phil., B. 35, 36),
B ^= Berta de li gran pie (Romania, B. 3, 4),
K =Karleto (Zeit. f. rom. Phil., B. 37),
BM = Berta e Milone (Romania, B. 14),
I
99
EO = Enfances Ogier (Zeit. f. rom. Phil., B. 33),
R = Orlandino (Romania, B. 14),
CO = Chevalerie Ogier (Modem Philology, B. 8),
M =Macaire, Wien 1864.
In Anschluß an Ascoli's Schema (Arch. glot. ital., B. III), dessen
sich auch Tobler u. a. bedienten, wurde die Lautlehre des ital.-
dialekt. Elementes der Hs XIII dargestellt.
§ 1. Der Einfluß eines tonlosen i im Auslaut auf ein betontes e
macht sich geltend: a) in den männlichen Pluralformen der Pro-
nomina 1), b) in den Verbalformen, c) in den Pluralformen mancher
HauptAvörter und Eigenschaftswörter; d) der analoge Einfluß auf
ein betontes o ist nur bei segniir, pliisur zu beobachten,
§ 2. a) sanctu, -a erscheint als: san, sant, sanfo. santa,
b) der Nexus d gibt entweder einfaches t (fato), oder c) it
ffraito)^ d) acqua kommt als aigua vor,
§ 3 a) è {ae) in offener Silbe bleibt, b) eo ergibt manchmal e.
§ 4. Ô in offener Silbe ist stets bewahrt.
§ 5. a) In der Wandlung von betontem Ï in geschlossener Silbe
zu e geht das dialektische Element dieser Hs. weiter als das Tos-
kanische, b) öfters aber bleibt i unberührt, c) die entsprechende
Erscheinung bei u tritt seltener auf.
§ 6. a) Das Part, praet. von dire bewahrt sein i, dagegen ha-
ben die Komposita e, b) im Anlaut bleibt öfters in.
§ 7. I. a) Sowohl betontes wie unbetontes au (lateinischer oder
romanischer Herkunft) erscheint als ol. Neben colsa einmal consa.
b) Für au tritt manchmal o ein, c) desgleichen ao, d) an bleibt
manchmal erhalten; II) die Nexus: al^ el, ol, ul bleiben stets be-
wahrt.
§ 8, a) Der Schwund des auslautenden e, i, o ist sehr häufig,
b) im Infinitiv der ersten Konjug, ist er Regel, c) in den übrigen
Konjug. treten Doppelformen auf, d) der Übergang des auslauten-
den e zu 0 kommt fast gar nicht vor.
§ 9. In der Pän ultima proparoxytoner Wörter ist e, i manchmal
geschwunden.
§ 10. Tonloses i in der Pänultima proparoxytoner Wörter wird,
wenn geblieben, meist zu e. b) erhalten ist i in nicht volkstümlichen
Wörtern.
*) Belege (event. weitere Belege) findet man in der Abhandlung.
100
§ 11. a) e vor der Tonsilbe bleibt öfters bewahrt, wo es toska-
nisch zu i wird, b) in und en als Präfix oder Präposition wechseln
miteinander, c) Übertritt in o (vor m): donumdo, d) Übertritt in a
(vor /•): sarçant, c) Übertritt in i: hin, f) o vor der Tonsilbe zu u:
çugar g) vortoniges u durch Einwirkung des j erhalten in muler,
muier neben moier, h) vortoniges o zu a in cardamant; zu e in
deseno)\ i) vortoniges u zu e in remor.
§ 12. dehere hat Formen mit e, o. i z. B. devenio, dovese, dicà.
§ 13. Öfters ist a im Auslaut der Indekl. eingeführt oder er-
halten.
§ 13 b. I) Der Rücktritt eines j an ein a der vorhergehenden
Silbe ergibt a) e, b) manchmal a, II) -eriu ergibt -er.
§ 14. Ij wird meistens durch l oder durch i wiedergegeben,
durch g in vaga, s'encenoge, es blieb in nicht ganz volkstümlichen W.
esilio, olio.
§ 15. In den Nexus c/, gl, pl, hl, ß bleibt l unverändert.
§ 16. I. Die Behandlung des intervokalen t ist schwankend,
a) Es ist entweder erhalten geblieben, b) oder gänzlich geschwun-
den. Die Mittelstufe d fehlt, c) in den Partizip.-Endungen -ato {-ata),
-ito, -uto ist t überall geschwunden, d) desgleichen in den Substan-
tiv-Endungen -atem, -atum. II) xihnlich verhält sich intervokalisches d,
a) es ist erhalten geblieben, b) oder geschwunden, c) bei Abfall
eines auslautenden Vokals scliAvindet d völlig.
§ 17. a) Gutturales e zwischen Vokalen ist g geworden, b) ge-
blieben in poco, c) geschwunden in mia, alo'.
§ 18. a) Die Zeichen x, s wechseln ohne Unterschied in den-
selben W. (paxe, pase) und stellen den tönenden s- Laut dar, b) des-
gleichen wechseln die Zeichen z, ç (zascun, cascim), die wahrschein-
lich dem ital. tonlosen z entsprechen, c) im Anlaut gibt c vor e, i
einen durch ç (oder c) dargestellten Laut, d) c vor i im Hiatus er-
gibt den gleichen Laut (ç), e) intervokalisches c vor e, i wird s,
f) tj nach Konsonanten gibt c, g) in wenigen W. si (palasio),
h) -aticum gibt -aco, i) *nstium kommt als uso vor, k) tj vor dem
Ton gibt s, 1) tj blieb als d in nicht volkstümlichen W., m) sj
gibt s, n) bleibt als si in nicht volkstümlichen W., o) .sc vor e, i
gibt s (wahrscheinlich tonlos), oder es kommt mit erhaltener latei-
nischer Schreibung vor.
§ 19. a) Anlautendes / kommt gewöhnlich als ç vor (als g im
W. gitas). Statt ç kommt manchmal z vor (vergl. eben § 18, b),
r
101
b) / blieb in den Eigennamen [Jesu, Jaspas, Judas), c) anlautendes
und intervokalisches g vor e, i ist durch c vertreten, d) g schwand
in riiastro, e) dj gibt c, f ) es schwand in manchen W. [ancoi).
% 20. Intervokalisches t V. § 16 I (a— d).
§ 21. Der Nexus tr, dr verliert zwischen Vokalen sein dentales
Element.
§ 22. Intervokalisches d. V. § 1(3 II a, b.
§ 23. a) Intervokalisches p (oder vor r) ergibt v, b) in den
Imperf.-En düngen der II. und III. Konjug. schwand b spurlos, c) in
denen der I. Konjug. ergab es v, auch in poeva, volive.
§ 24. a) intervokalisches v (ursprüngliches und späteres) schwand
in çoara, proard, mentoer, b) volse als Perf. von voloere.
§ 24 a. a) Verdopplung der Konsonanten tritt selten auf (nie-
mals bei t, s), b) nur l kommt öfters verdoppelt vor, c) auch anni
neben ani.
§ 24 b. kv wird promiscue durch q. qu, ch wiedergegeben, a) bei
den relat. und interreg. Pron. kommt nur q oder ch vor (qe, qi,
che, chi), b) bei den ital. demonstrativen Pron. nur qtie {questo, queU,
qui').
§ 24 c. a) Auslautendes m ist zu n geworden, b) vor Labiaten
bleibt n.
§ 24 d. a) Auslautendes n ist öfters gefallen, besonders bei non
sogar vor Vokal, b) n wurde palatal im Verb, vegtiir, c) ii ist ein-
geschoben in ensir, oncire, onser, consa.
§ 24 e. a) r für ?^, l für r finden wir in arma, istoUa etc., b) Me-
tathesis in tromanf, descorvir, fors, c) die Adverbialendung -mentre
kommt nicht vor.
§ 24 f. a) Auslautendes s ist sehr selten durch i vertreten, mei-
stens gänzlich aufgegeben, b) Formen mit anlautendem s -j- Kons,
kommen nach Konsonanten immer ohne e (/) vor.
Vorstehende Lautlehre beweist, daß die Hs. XIII zur östlichen
Gruppe der nordital. Dialekte gehört. Winzig sind die Spuren, die
dem gallo-italischen Gebiet angehören i). Ein Vergleich mit vene-
zianischen und veronesischen Denkmälern -) zeigt, daß diese Hs.
am nächsten dem venet. Roland IV. steht, sich jedoch durch man-
') Dieselben linden sich in der Abh. zusammengestellt (S. 164 — 5, Nr. 1—6).
2, Abb. 8. 169- 1:2.
102
che graphische Erscheinungen von ihm entfernt und mit der Ka-
tharinenlegende übereinstimmt.
Im Anhang wurden 350 V.^) (fol. 32 r. i — 34 y. b. der Hs.) samt
textkritischen Anmerkungen und Glossar veröffentlicht.
18. F. K'YBARSKl : Nauka o podmiocie gospodarstwa spotecznego. (Die
Lehre von den Subjekten der VolksivirtschaftJ.
An der Schwelle der Nationalökonomie begegnen wir zwei
Grundbegriffen, welche in engem Zusammenhange miteinander ste-
hen: dem Begriffe der Subjekte und dem Begriffe der Objekte
der Volkswirtschaft. Das wissenschaftliche Schicksal beider Pro-
bleme ist sehr verschieden. Man spricht von Zeit zu Zeit von „Avirt-
schaftendem", „wirtschaftlichem" Subjekte, aber gewöhnlich hat dieses
Wort keine exakte Bedeutung, während der zweite Begriff, die
Lehre von den wirtschaftlichen Gütern, immer eine der am meisten
besprochenen Fragen unserer Disziplinen bleibt.
Mit diesem vernachlässigten Thema beschäftigt sich der Verfas-
ser in der Arbeit: „Die Lehre von den Subjekten der Volkswirt-
schaft". Zuerst will er die Frage beantworten: Wer ist das Subjekt
der Volkswirtschaft y Die Antwort findet man in der Lehre von den
Bedürfnissen. Die Subjekte sind diejenigen Personen, deren Bedürf-
nisse ihre Befriedigung in der Volkswirtschaft finden, zu deren
Zwecken überhaupt die Volkswirtschaft existiert. Entscheidende
Bedeutung hat nicht das bloße Faktum, daß jemand Bedürfnisse
im physischen Sinne dieses Wortes hat, sondern die Tatsache, daß
er wirklich Befriedigung findet, daß die äußere Welt nur als Mit-
tel zu seinen Zwecken dient. Das nationalökonomische Subjekt
ist ein Zweck — nicht ein wirkendes Subjekt, die Frage nach der
wirtschaftlichen Tätigkeit bleibt untergeordnet. In dieser Bedeutung
kann man nur von physischen Personen, nur vom Menschen, als
dem Subjekte, der Volkswirtschaft sprechen, weil nur der Mensch
*) In diesen V. (Abb. S. 40—50) ist folg. zu verbessern: V. 191 malamente
202 E 254 Karleto 269 le so 354 cum .H85 qe Rubr. n. 416 Cornent 439 XX
somer 439 droitament 462 me[r]çé 490 Karleto 498 marié Rubr. n. 499 si le.
103
die Bedürfnisse im nationalökonomischen Sinne des Wortes befrie-
digen und der Volkswirtschaft eine diesem Zwecke entsprechende
Richtung geben kann. In dieser Hinsicht ist der nationalökonomische
Begriff des Subjektes verschieden von der analogen juristischen
Kategorie, von dem Rechtssubjekte ; für den Juristen existieren
auch juristische Personen als selbständige Einheiten, aber der Na-
tionalökonom kann in ihnen nur eine spezielle Einrichtung zur
besseren Befriedigung der menschlichen Zwecke sehen.
Nur der Mensch kann Subjekt der Volkswirtschaft sein, aber
es gibt auch Fälle, zu denen er zum Objekte, zum Werkzeuge
in der Wirtschaft anderer Menschen Avird; so finden wir auch
in der Rechtsgeschichte die Institution der Sklaverei, wenn die
Menschen als Sachen, als Rechtsobjekte dienen. Mithin hat der na-
tionalökonomische Begriff des Subjektes der Volkswirtschaft keine
feste, für alle Epochen der sozialen und wirtschaftlichen Ent-
wicklung sich gleich bleibende Bedeutung: er ist keine „naturale"
Kategorie der Volkswirtschaft im Sinne Heinrich Dietzel's (Siehe
seine Sozialökonomik), sondern eine par excellence historische Ka-
tegorie. Diese Wandelbarheit des besprochenen Begriffes findet in
der Entwicklung der nationalökonomischen Theorien ihren Ausdruck.
Einmal hat der Begriff des Subjektes einen engeren, ein andermal
einen weiteren Umfang. So bietet das klassische Altertum ein Bei-
spiel der Epoche, in welcher nicht alle Menschen, sondern nur
eine Klasse^ nur freie Bürger Subjekte der Volkswirtschaft sind.
Diese Tatsache spiegelt sich auch in der nationalökonomischeu Li-
teratur, am deutlichsten in den Schriften des Aristoteles, in seiner
Lehre von den belebten und den unbelebten Werkzeugen der Wirt-
schaft. Der Begriff des Subjektes der Volkswirtschaft in der moder-
nen Gestalt tritt zuerst in der Mitte des XVIII. Jahrhunderts, in den
Schriften der physiokratischen Schule und in Adam Smith's „Wealtli
of Nations" hervor. Dieser Begriff wurde unter dem direkten Ein-
fluß der naturrechtlichen Ansichten ausgebildet ; das Naturrecht
erblickt in allen Menschen ohne jedweden Unterschied den Zweck
und Ausgangspunkt des sozialen Lebens (so z. B. Im. Kant in seinem
Werke „Reich der Zwecke"). In analoger Weise faßt auch die neu
entwickelte nationalökonomische Theorie den Menschen als den
Zweck aller wirtschaftlichen Tätigkeit auf. sieht in allen Menschen,
ohne diese Bezeichnung zu gebrauchen, die Subjekte der Volks-
wirtschaft. Auf demselben Standpunkte stehen auch die modernen
104
nationalökonomischen Schriftsteller ; aber heutzutage hat diese von
den Physiokraten und von Adam Smith entwickelte Grundlage des
Systems der Nationalökonomie nicht nur, wie zur Zeit, normative
Bedeutung, sondern wird zu immer mehr reeller Basis der wirt-
schaftlichen Entwicklung.
Der Begriff vom Menschen als dem Subjekte der VolksAvirt-
schaft hat neben der historischen auch dogmatische Bedeutung. Nach
der Meinung des Verfassers Averden manche Streitfragen, welche
die Entwicklung der nationalökonomischen Theorie hemmen, wenn
man in der Entwicklung des S3^stems immer auf dem Standpunkte
verharrt, daß der Mensch der Zweck der Volkswirtschaft ist. So
hat zum Beispiel im Lichte dieser Auffassung die Lehre von den
inneren Gütern keinen wissenschaftlichen Wert; was im Lmern
ist, ist ein Teil des Menschen, des volkswirtschaftlichen Subjektes,
jedoch kein Objekt, kein Mittel zur Befriedigung der menschlichen
Bedürfnisse. Konsequent muß man die Konsumtion, das heißt die
Befriedigung dieser Bedürfnisse als den Endpunkt der wirtschaftli-
chen Tätigkeit betrachten ; so ist die Konsumtion keine wirtschaftli-
che Tätigkeit in striktem Sinne des Wortes, kein den anderen gleich-
artig-es Moment in dem Kreislaufe der Güter: man kann mithin
die Nationalökonomie nicht, als die Lehre von der Produktion, dem
Austausche, der Verteilung und der Konsumtion der Güter definie-
ren, was zuerst J. B. Tay getan hat. Wenn man weiter von den
Produktionsfaktoren spricht, darf man nicht vergessen, daß der
Mensch kein gewöhnlicher Faktor, wie der Boden oder das Ka-
pital ist, sondern zugleich auch der Zweck der ganzen Produktion.
Nach des Verfassers Ansicht hat keine Bedeutung die Lehre von
der produktiven und der unproduktiven Konsumtion, welche man
sehr oft in den Werken der klassischen Schule findet; dieser Stand-
punkt sieht in der Konsumtion nur eine Vorbereitung für weitere
Produktion. Derselben irrigen Auffassung begegnen wir auch in den
Theorien, welche im Menschen nur ein Kapital für die Produktion
sehen, oder die Mittel zur Befriedigung der Bedürfnisse der Ar-
beiter in dieser Kategorie einränmen (David Ricardo). Von dem
letztgenannten Autor wurde auch die Theorie der Produktionskosten
nur von dem Standpunkte des Unternehmers entwickelt, was mit
der grundlegenden Idee der modernen Nationalökonomie, die auch
in dem Arbeiter den Zweck der Volkswirtschaft sieht, im scharfen
Widerspruche steht. Endlich will der Verfasser beweisen, daß man
105
dieselbe Stellung- auch in der Lehre von der Verteilung- durch-
führen sollte.
19. K. TYMlENIECK!: Maj^tnosci ksi^z^ce w Zagosciu i pierwotne upo-
sazenie klasztoru Joannitôw. (Das Hersog fiche Gut in Znt/osc und
die ui-y.priiiigliclie Aasst.attunf/ des Johaiuiiterklosters. Studie
aus der Wirtschaftsgeschichte des XII. Jahrhunderts).
Diese Arbeit stützt sich auf zwei der ältesten Urkunden, die
für das Johanniterkloster zu Zagosc von dem Herzog: Heinrich und
Kasimir ausgestellt wurden. In der Einleitung befaßt sich der Verfas-
ser mit den Ergebnissen der diplomatischen Forschungen und schließt
sich hinsichtlich der Echtheit der Kasimirschen Urkunde als auch
des Datums der beiden Urkunden (Register zu Mon. Pol. Pal.) den
Forschungsergebnissen Professor Krz^-zanowski's an. Ül)erdies be-
spricht er das Verhältnis der Kasimirschen Urkunde zu den ver-
loren gegangenen Urkunden Leszeks des Weißen und Boleslaus
des Keuschen für Zagosc. Den weiteren Inhalt der Schrift bildet
unter Benützung der bereits gesicherten Ergebnisse der diplomati-
schen Forschungen die Verwertung der beiden Diplome in wirt-
schaftlicher und volkswirtschaftlicher Hinsicht. In der Urkunde Hein-
richs und zum großen Teil auch in der Urkunde Kasimirs, der sich
auf Befreiung von gewissen Lasten zugunsten des Fürsten be-
schränkt, ist die Aufzählung der Güter, der Bevölkerung, der Her-
den und des Inventars, die die neue Stiftung bildeten, enthalten.
Einen bedeutenden Teil derselben bildete die frühere herzogliche
Domäne noch vor dem Beginn irgend einer Aktion in Sachen der
Stiftung des Klosters. Der zweite Teil befaßt sich schon mit der
Stiftung. Für das Studium der wirtschaftlichen Verhältnisse im XII.
Jahrh. in Polen haben die Urkunden von Zagosc eine große Be-
deutung, da sie Licht werfen: 1) auf die Geschichte gewisser Grup-
pen der Landbevölkerung- ; 2) auf einige Züge im wirtschaftlichen
Leben der herzoglichen Domänen und in zweiter Linie des Groß-
grundbesitzes im allgemeinen. In der herzoglichen Besitzung zu
Zagosc wird vor der Stiftung neben der schwächer entwickelten
Landwirschaft Viehzucht eifrig betrieben, und zwar werden gezüch-
tet Pferde. Hornvieh und Schafe. Recht auffallend erscheint der
106
Unterschied zwisclieii der Verwaltung des Gutes und dem dama-
ligen Betrieb der Landwirtschaft, so daß sich der Verfasser ver-
anlaßt sah, nicht nur Nachforschungen über den Znsammenhang
zwischen den wirtschaftlichen Verhältnissen von Zagosc und der
lokalen Topographie sowie derjenigen der nächsten Umgebung,
sondern auch Betrachtungen über die allgemeine Bedeutung der
Topographie für die Kolonisation und das Wirtschaftslebeii des
Mittelalters, sowohl für den Ackerbau als auch die Viehzucht
anzustellen.
Als älteste, für den Ackerbau in Betracht kommende Siedlungs-
gebiete muß man mit Professor Potkanski in Kleinpolen die Löß-
territorien längs der oberen Weichsel und ihrer linken Zuflüsse be-
trachten; 1) sie bildeten jedoch kein geschlossenes Gebiet, da sie
durch dazwischen liegende Waldungen getrennt waren, die eine grö-
ßere Ausdehnung hatten als heutzutage und höher gelegene Gebiete
in der Nähe der Wasserscheiden sowie Strecken ohne Löß ein-
nehmen ; 2) auch fehlte es hier nicht an Wiesen- und Weideland
in den Niederungen und an Flußufern. Nach diesen zwei Richtungen
hin verbreitete sich allmählich die Ackerbestellung und landwirt-
schaftliche Besiedlung von den höher gelegenen und trockenen Löß-
ufern, jenen ältesten Zentren des Ackerbaus. Über die Besiedelung
von Wiesen und Weideplatzen besitzen wir eine ganze Reihe von
Angaben, die ebenso der Ortsnamenkunde, die sich auf ganze Dör-
fer und einzelne Fluren und Felder bezieht, als auch den allerdings
nicht zahlreichen Urkunden entnommen sind. Li dem Flußgebiete
der unteren Nida, in dessen Bereiche Zagosc liegt, läßt sich der
ganze Besiedlungsprozeß, auf den oben hingewiesen wurde, verfol-
gen. Sowohl historische als auch archäologische Beweise geben
Zeugnis von dem hohen Alter der Besiedlung des Flußgebietes an
der unteren Nida. Dessenungeachtet lassen sich jedoch die stufen-
weise fortschreitenden sowie auch verschiedene Stadien der agrari-
schen Besiedlung in den verschiedenen historischen Perioden nach-
weisen. Die älteste agrarische Besiedlung beherrscht das Lößgebiet
an dem rechten, trockenen Flußufer der Nida, das sich über dem
Flußnivean erhebt. Außer der Topographie sprechen dafür auch ge-
schichtliche und sich auf die Ortsnamenkunde beziehende Angaben.
Es gibt hier gar keine Namensbezeichnungen, die mit einer bestimmten
Periode der Besiedlung, wie z. B. Wole, in Verbindung gebracht wer-
den küimten oder welche auf einen ursprünglichen Wald, wie z. B.
I
1U7
Zagaj, Biigaj u. s. w. schließen ließen. Auch gibt es hier keine Na-
mensbezeichnungen für Hirtendörfer, hingegen stoßen wir hier auf
Kolonien schon frühzeitig in Urkunden, und zwar bisweilen auf volk-
reiche Kolonien, z. B. Chroberz in der Urkunde Heinrich, oder bedeu-
tende Kolonien, in welchen getagt oder Märkte abgehalten wurden.
Näher der Nida konzentrieren sich auch die Pfarrdörfer des rechten
Flußgebietes der Nida, die in weiter, westlich auf der Wasserscheide
zwischen der Nida und der Nidzica gelegenem Gebiete überhaupt feh-
len, oder erst in späterer Zeit entstanden sind. In letzterem Gebiete
sind auch die Kolonien kleiner, aber in den Urkunden verlautet nichts
von ihnen, und einige werden nicht einmal in dem Liber Beneficiorum
von Dlugosz erwähnt. Die Ortsnamen und die Topographie weisen
auf Waldbesiedelung hin, daher finden sich hier auch Dörfer (Wole)
die aus den Zeiten der Kolonisation mit deutschem Recht stammen.
Degegen legen die Namen der an dem niedrigen und feuchten
linken Flußufer jreleo-enen zahlreichen Hirtendörfer sowohl wie
die Topographie Zeugnis von dem ursprünglichen Wiesen- und
Hirten Charakter der Gegend ab. Die frühere Ansicht von dem
übermäßigen Waldreichtum der polnisch-deutschen Niederung ist
überhaupt unhaltbar. Die Waldweiden wurden hauptsächlich von
zahlreichen Schweineherden sowohl bei uns als auch im Westen
ausgenutzt. Die Viehzucht in größerem Maßstab konzentrierte sich
auf den Territorien mit Wiesen und Weideplätzen und an Flüssen,
die Schafzucht weiter von den Flüssen ab, an trockeneren Stellen.
Dafür liefert die Ortsnamenkunde zahlreiche Beweise. Auf Grund
dieses Zusammenhanges zwischen der Topographie und der Züch-
terei lernen wir die Entwicklung; der Viehzucht in Zagosc verstehen.
Der Verfasser unterscheidet die Frage der Herden und die Frage
der ffirtenbevölkerunff. Die hiesio^e Wirtschaft hat den Charakter
des Weidewirtschaft. Die Verhältnisse in Zagosc sind jedoch kei-
neswegs ein Relikt noch aus der Epoche des Hirtenlebens und
wurden nicht erst vom Herzog für seine Zwecke ausgenützt. Dage-
gen sprechen die geogTaphischen und statistischen Umstände. Die
Zucht in Zagosc wurde vom Herzog geschaffen, und die hörige
Bevölkerung ist für den Hirtenstand bestimmt. Die Herden sind
für die Zwecke des herzoglichen Staates von hervorragender Be-
deutung. Diese Tatsache wurde allgemein unterschätzt, da im XII.
Jahrb., d. h. in der Zeit, aus der wir eine größere Anzahl von
Quellen besitzen, die herzoglich-staatlichen Herden sich bereits im
108
Zustande des Verfalls befinden. Dieser Niedergang ist auch aus
der weiteren Geschichte von Zagosc ersichtlich ; eine Erklärung
hiefür finden wir in dem allmählichen Erlöschen der Ilöri^keit,
auf welche sich die Zucht stützte, und in dem Übergänge zu dem
zinspflichtigen Wirtschaftssystem im XII. Jahrh. Der Höhepunkt
der Entwicklung der herzoglichen Herdenzucht fällt in das XII.
Jh. und die voraufgehende Zeit. Die Genesis der Reichtümer der
Herzöge an Herden ist in den Raubkriegen zu suchen.
Solehe Viehzucht treibenden Ansiedlungen, welche in speziell
dazu geeigneten Wiesen- und Weideterritorien gelegen waren, bil-
deten Inseln inmitten der Ackerbau treibenden Gegenden. Die her-
zoglichen Zuchtsiedlungen befinden sich in der Nähe der herzogli-
chen Burgen, in deren Umgebung auch die landwirtschaftlichen
Besitzungen des Herzogs gelegen waren. Die Ländereien um Za-
gosc herum, welche um die Hälfte des XIII. Jahrhs. an die her-
zogliche Burg von Wislica grenzten, gehen in den Besitz von
geistlichen Stiftungen und privaten Geschlechtern über, es läßt
sich jedoch nachweisen, daß sich hier im XII. Jahrh. fast ausschließ-
lich herzogliche Besitzungen befanden. Außer zuchttreibenden An-
siedlungen von Zagosé, die im Osten und Süden von Wislica
gelegen waren, begegnen wir hierorts Viehzucht treibenden Ansied-
lungen und andern Servitutendörfern, bezüglich deren man fest-
stellen kann, daß sie in dem Bereiche der Kastellanei von Wi-
slica liegen. Die wirtschaflich administrative Abhängigkeit von Za-
gosé konnte nur durch das Verhältnis zu der Burg von Wislica
bedingt sein. Als irrig erweist sich hingegen die Überlieferung
von Dlugosz von dem herzoglichen Hof zu Chrobrze. Von den
näher gelegenen Ortschaften war nämlich Korczyn allein der Aufent-
haltsort der Herzöge. In der späteren Geschichte von Zagosc hören
wir von einem Hafertribut, der vom Kloster an die Czechower
Burg gezahlt wurde. Dieser Tribut, den WJadysIaw Lokietek im
Jahre 1317 aufhebt, ist wahrscheinlich ein Mißbrauch gewesen und
hat in Verbindung mit dem Besitz der Schenkwirtschaft, den das
Kloster in Czechow inne hatte, gestanden.
Aus der Urkunde Heinrichs lernen wir kaum einen Teil der
herzoglichen Herden, die von der Burg Wislica abhängig sind,
kennen, und zwar nur den zur Erhaltung des Johanniterklosters
bestimmten. Ül^er den Umfang des Gebietes und die Verteilung
der Bevölkerung und der Herden in Zagosé schließen wir aus dem
109
Vergleicli des Wortlautes beider Urkunden mit Berücksichtigung
der gegenwärtigen Verhältnisse auf diesem Territorium. Mit den
„Quatuor ville" der Urkunde Kasimirs waren hier: das eigentliche
Zagosc, Skotniki. Winiary gemeint. Das vierte Dorf jedoch konnte
nicht, wie Prof. Krzyzanowski annimmt, Wola Zagojska sein. Wenn
Heinrich von Sandomir die Zehnmänner von Chroberz „more libe-
rorum hospitum" ansiedelt, so darf man dies nicht mit Befreiuuno-
von Lasten identifizieren, mit welcher zugleich das deutsche Recht
verliehen wurde. Wola Zagojska kann erst nach dem Jahre 1345
entstanden sein, da wir über diese Ortschaft in den Urkunden von
Zagosc nichts zu hören bekommen, obgleich das Territorium selbst,
wie die Lage darauf hinweist, von Anfang an zum Kloster gehörte.
Das vierte Dorf hingegen war wahrscheinlich das zum Kloster
gehörende Kob3dniki, im Gegensatz zu dem herzoglichen Kobylniki,
Avelch letzteres bei der Gründung des Klosters in Krzyzanowice
in den Besitz dieser geistlichen Stiftung übergegangen ist. Das
zu Zago.sc gehörende Kob^dniki jedoch konnte sich, wahrscheinlich
infolge der Vernachlässigung der Pferdezucht als selbständiges Dorf
nicht halten und verschmolz deshalb mit dem benachbarten dreifa-
chen Skotniki. Die Verteilung der Herden in den herzoglichen
Besitzungen unter die selbständigen Zuchtkolonien nach den Tier-
gattungen, wie Pferde, Hornvieh und Schafe datiert seit der Zeit
der Entstehung dieser Kolonien; diese Verteilung ist durch die
topographische Lage und besonders durch die Qualität und Art
der Weideplätze sowie des Futters bedingt. Von den bezüglichen
Zweigen der Zucht stoßen wir zuerst in der Urkunde Heinrichs
auf die Nachricht von einem aus 50 Stuten und 5 Hengsten be-
stehenden Pferdegestüt, zu dessen Beaufsichtigung zwei Pferdewär-
ter (jumentarii) bestimmt waren. Die Pferdezucht nämlich hatte
für den Herzog infolge des großen Bedarfs an Reit- und Zugtie-
ren Avährend der Kriegszeit und für die häufigen Reisen des Herzogs
und seines Gefolges eine hervorragende Bedeutung. In dem Be-
stand des Gestütes von Zagosc ist das numerische Verhältnis der
Stuten zu den Hengsten beachtenswert, welches von deutlicher
Zuchttendenz und der Bestimmung des Gestütes zeugt. Die Gestüte-
wärter werden iumeutarii, polnisch „Kobylnicy" genannt. Das in
der Urkunde gebrauchte Wort emissarius heißt Beschälhengst. Außer
einen Pferdegestüt befindet sich in Zagosc eine Hornvieh- und
Schafherde. Die Stückzahl in den Gestüten ist in der Urkunde
Rullptin I— II 2
IIU
niclit angegeben, uns ist nur die Zahl der Wärter (12) bekannt.
Auf Grund der Topographie, Namenkunde und der späteren Ge-
schichte von Zagosé kommt der Verfasser zu der Annahme, daß
Rindviehzucht eifriger betrieben wurde als Schafzucht, und ver-
sucht aus der hypothetischen Anzahl der Vieh- und Schafhirten
den Umfang der Vieh- und Schatherden unter Verwendung der
von der Wirtschaftstheorie gegebenen Fingerzeige festzustellen. Die
Zucht an und für sich stand gewiß auf sehr primitiver Stute und es
fehlten zweckentsprechende Gebäude und bequeme Stallungen. Der
Milchgewinn kann nicht bedeutend gewesen sein und von den
Milchprodukten stand der Käse an erster Stelle. Die Fleischpro-
duktion war jedoch der Hauptzweck der Zucht, da der herzogliche
Hof ganz bedeutende Mengen von Fleisch benötigte. Mit der Zeit
jedoch wurden die Bedürfnisse des herzoglichen Hofes hauptsächlich
durch den Zehnten der Bevölkerung (narzas, bos, vacca, porcus
u. s. w.) gedeckt, während die Zucht von eigenen Herden zurück-
zugehen begann. Die Schweinezucht fand in Zagosc keine natürli-
chen Bedingungen der Entwicklung, und deshalb taucht sie hier
erst später mit der Entwicklung der Landwirtschaft als Nebenzweig
der Wirtschaft auf.
Interessant sind ferner die Lebensverhältnisse der Hirtenbevölke-
rung. Wir unterscheiden darunter Pferdehirten, Rinderhirten und
Schafhirten, die alle zu der hörigen Bevölkerung zählen. Ihre Haupt-
beschäftigung bestand im Weiden der ihrer Obhul anvertrauten her-
zoglichen Herden. Es ist nicht unwahrscheinlich, daß zu ihrem Le-
bensunterhalt irgend welche agrarischen Benifizien bestimmt waren,
jedoch mußten dieselben ganz unbedeutend gewesen sein, denn die
Beschäftigung eines Hirten ist schwerer mit den Beschäftigungen ei-
nes Landwirtes in Einklang zu bringen, als z. B. die Beschäftigung
eines Handwerkers. Man muß nämlich im Mittelallter die Hirtenbe-
völkerung von dem Gesinde im strengen Sinne unterscheiden. Zu
der ersten Kategorie gehören die Pferdewärter, Rinder-, Schaf- und
Schweinehirten ; in der zweiten neben den Hundehütern, Falknern
und anderen auch Stallknechte, mit denen Piekosiiiski irrtümlich
die Pferdehirten identifizierte. Die Stallknechte sind zur Bedieni ng
der herzoglichen Pferde in den Burgen und während der Reisen
bestimmt. Die Stallknechte bewohnen gleichfalls besondere Dörfer
und befassen sich mit Ackerbau. Ihren Dienst verrichten sie „ab-
111
Avecliselud", d. h. sie gehen der Reihe nach gruppenweise in den
Dienst. Der polnischen Bezeichung „Koniarze" entspricht die latei-
nische „custodes" equorum, der man in den Urkunden begegnet.
Identisch mit den Stallknechten sind die Pferdeknechte und agazo-
nes. Die Benennung „Koniuchy" kam wahrscheinlich aus Ruthe-
nien. oder sie verbreitete sich wenigstens von den an dieses Land
angrenzenden Gebieten aus über das ganze Land und verdrängte
mit der Zeit die stockpolnische Bezeichnung Koniarz. Damit steht
höchstwahrscheinlich in Verbindung die Tatsache, daß in späteren
Zeiten (z. B. zur Zeit Jagiellos) zu diesen Verrichtungen voAviegend
Rutenen verwendet wurden.
Nebst der Zuchtwirtschaft finden wir in der herzoglichen Do-
mäne, in der Urkunde, vor der Zeit der Stiftung, auch Landleute
erwähnt, die hier Pflüger genannt werden und denen wir gleichfalls
in dem zweiten Dorfe, welches dem Kloster von Wlaszaw als Schen-
kung verliehen wurde, begegnen. Die Bestimmung der Lage dieser
Ortschaft auf der Landkarte ist schwierig. Höchst wahrscheinlich
ist sie mit dem heutigen Wioszczowice oder vielmehr einem Teil
derselben identisch, da der übrige Teil zur Stiftung des Klosters
zu Zawichost gehörte. Die Versuche, dieses Dorf mit der italieni-
schen Besiedlung in Verbindung zu bringen, muß man als durch-
aus unbegründet zurückweisen. Zugleich mit den Pflügern wird in
der Urkunde ein aus sechzig Ochsen und zehn Pferden bestehendes
Inventar erwähnt. Die Tatsache, daß das Inventar unzweifelhaft
dem Herzog gehörte, setzt keineswegs die Existenz einer Vorwerks-
wirtschaft in Zagosc oder Wlaszaw voraus. Was die ökonomisch-
rechtliche Stellung der Pflüger anbelangt, muß man auf Grund der
Deutung der urkundlichen Worte : „ut his que debent restitutis
aratores liberi recédant", welche Deutung durch pommersche und
rutenische Analogien gestützt wird, in jener Bevölkerung die
Schuldner des Herzogs erblicken, die ihre Darleben einfach „ab-
arbeiteten". Das Darlehen bestand entweder in Geld oder auch in
Getreide, und erst nach Rückzahlung der Schuld erlangten die
Pflüo-er Avieder ihre frühere Unabhänoio^keit. Dem Herzog: o-ehört
auch der Boden und das Inventar. Der Mangel an xA.rbeitsvieh im
Mittelalter spielte oft die Rolle eines Ansporns, welcher die Be-
völkerung dazu zwang, bei Großgrundbesitzern Dienste zu nehmen.
Der zahlreiche Herden besitzende Herzog tritt hier als Kapitalist
auf. Wie in Pommern leiht der Herzog: zu wiederholten Malen
112
den Kleinbauern Getreide oder direkt Geld und nimmt dafür Wu-
cherzinsen.
Es ist unmöglich, die Frage zu entscheiden, ob die Zucht in
Zagosc von allem Anfang an zugleich mit der Landwirtschaft be-
trieben Avurde. So viel steht fest, daß vor der Stiftung die Zucht
bedeutend überwiegt und sich unabhängig von der Landwirtschaft
in besonderen Kolonien gruppiert. Erst seit der Stiftung des Jo-
hanuiterklosters und seit der mit derselben in Verbindung stehen-
den wirtschaftlichen Aktion des Herzogs ändert sich die wirtschaft-
liche Tendenz in Zagosö, indem die Landwirtschaft immer eifriger
betrieben wird. Einen noch früheren und von der Stiftung unab-
hängigen Versuch bildete vielleicht die Ansiedlung von vier Zehn-
männern aus Kije, die jedoch in Zagosc nicht für immer blei-
ben sollten. Im Zusammenhange mit der Stiftung des Klosters sie-
delt der Herzog zehn Zehnmänner aus Chrobrze an. Wahrscheinlich
wurden auch für die Landwirtschaft die früheren „Aurifices" be-
stimmt. Sowohl die einen wie die anderen wurden „more libero-
runi hospitum, nunquam tamen a predicta possesione recessuri"
angesiedelt, was so viel bedeutet, daß sie eine hörige Bevölkerung
bleibend, Zinszahler mit näher bestimmten Lasten wurden. Der
obige Passus liefert auch dafür einen Beweis, daß die Entwicklung
der freien Gutspächter schon lange vor dem Beginn der Kolonisa-
tion mit deutschem Rechte nicht nur allgemein bekannt war, son-
dern auch dafür, daß die ökonomische Stellung der unfreien Be-
völkerung mitunter der der freien Gtitspächter nachgebildet wurde.
Bemerkenswert sind auch die in beiden Urkunden enthaltenen Be-
merkungen über die Festsetzung des sogenannten „ujazd", der
Umreitung der Grenzen der Stiftung und deren Absonderung von
den benachbarten herzoglichen Besitzungen, und hiermit schließt
auch die vom Herzog eingeleitete Aktion der Bewirtschaftung des
Gebietes von Zagosc.
Neben den Hirtem und Landleuten lernen wir aus der Urkunde
noch Weinbauern und Handwerker kennen. Unter den Weinbauern
finden Avir zwei Polen, die dem Kloster zugeteilt wurden, ferner ei-
nen fremden romanischen Unterweiser, der aber ausdrücklich in der
Schenkungsurkunde für das herzogliche Gut vorbehalten wird. Der
Anfang der Kolonie steht wahrscheinlich mit der Stiftung des
Klosters im Zusammenhang. Es ist jedoch möglich, daß der Her-
zog den dem Kloster zugeteilten Unterweiser Barber aus entfernten
113
Ländern nicht allein aus Rücksicht auf die Bedürfnisse des Klosters
kommen ließ, sondern daß dieser nach Erledigung seiner Aufgabe
als ünterweiser in Zagosé nach anderen herzoglichen Gütern versetzt
werden sollte, um dort die Kunst des Weinbaues weiter zu ver-
breiten. Aus dem Ende des XIV. Jahrh. besitzen wir einen unzwei-
felhaften Beweis dafür, daß der Landwein nicht nur zum Gebrauch
im kirchlichen Dienst angebaut wurde, wie man es gewöhnlich
annimmt, sondern daß er auch auf die herzogliche Tafel kam.
Bemerkenswert ist es auch, daß dieser Beweis gerade von Zagosé
herrührt, als dieses Gut schon seit längerer Zeit im herzoglichen
Besitz war. Dies beweist, daß der Weinbau in Zagosc zwei und
ein halb Jahrhundert ununterbrochen betrieben wurde und daß der
Name des Dorfes „Winiary", dem man in den Urkunden begegnet,
seine eigentliche Bedeutung nicht eingebüßt hat. Vorbildlich war
für die polnische Weinkultur der romanische und nicht der deut-
sche Weinbau, wie wir es aus den Urkunden von Zagosc er-
sehen. Frühzeitig hat sich auch in Polen die Klasse der Weinbauern
ausgebildet. Was die Handwerker anbetrifft, so werden in der Ur-
kunde Heinrichs vier Goldarbeiter erwähnt, die aber seitdem wahr-
scheinlich für die Landwirtschaft bestimmt wurden ; wir bekommen
später nichts mehr von Goldarbeitern zu hören, auch nicht in der
nächstfolgendeu Urkunde Kasimirs. Dagegen treten in der Urkunde
Kasimirs die Lägelmacher in unbekannter Zahl auf, doch diese
haben keine bedeutendere Rolle in der wirtschaftlichen Geschichte
von Zagosc gespielt.
Naktadem Âkademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generainego Bolesiawa Ulanowskiego
Krakow. 1913. — Drakarnia Uniwersyteta Jagielloriskiego. pod zarzadem J. Filipowskiei:o.
10 Marca 1913.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
iL CLASSE D'HISTOIRE ET DE I^HILÜSOPHIE.
N° 1, 2 et 3. Janvier— Février— Mars. 1913
Sommaire. Séances du 13 et du 20 janvier, du 10 et 17 février, du 10 et du
11 mars 1913.
Résumé.-^: 1. GÜNTHER WLADYSLAW. Histoire de la critique littéraire
française au XVll siècle : Chapelain fit Boileau.
2. ÜEMIANCZUK JOANNES. Supplementum comicum. Coinoediae Graecae
fragmenta post editiones Kockianam et Kaibelianam reperta vel indicata
collegit, disposuit. adnotationibus et indice verborum instruxit...
S. HOKODYSKl WLADYSLAW. B. F. Trentowski, sa vie et ses oeuvres.
4. LiUKASIEWlC'Z JAN. Les^ principes logiques du calcul des probabilité^;
5. LISOWSKI ZYGMUNT. Etudes sur les modes d'acquisition du droit de
propriété en Egypte sous la domination romaine.
6. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 13 JANVIER 1913
Pkésiuksck de m. C. MOEAWSKI.
M. JôzEF Tkktjak présente son travail; „Les chansons serbes de
Bohdan Zaleski".
M. Jan Bot.oz Antoniewicz présente Sun traAail: „Les fresqueh
de Lucas Signorelli à la cathédrale d Orvieto et la genèse de leur
conception" .
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission linguistique du 7 décembre 1912.
SEANCE DU 10 FEVRIER 1913
Pkésidenck i)k m. C. MOKAWSKl.
M. Igxaov Chrzanowski présente son travail: „Béjlexions critiq^ues
sur la » Vita et mores Gregorii Sanocei* de Callimaque" .
Rnllctin I— TI.
Le Secrétaiie présente le travail de M. WtADYstAW Günthei«:
Histoire de Ja critique littéridre française au XVII siècle: Chape-
lain et Boileau'"'' ^).
SEANCE DU 10 MARS 1913.
Pkksidknck 1)k m. C. MORAVVSKI.
M. Tadelsz; Grabowski présente son travail: j^Pietro Paolo Ver-
gerio et la littérature luthérienne en Pologne au X VI siècW^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Sz;vjk<»wski: „Les
relations de J. J. Rousseau avec la Pologne. Il-e partie. L'influence
des idées de Bousseau'^.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
séance du 20 JANVIER 1913.
Pkésidknck. i>k m. F. ZOLL.
M. AxTONi Prochaska présente son travail: „La mission politique
de l'évêque Protais en Pologne en 1471".
Le Secrétaire présente le travail de M. Zygmumt Lijsowski: „Étu-
des sur les modes d'acquisition du droit de propriété en Egypte sous
la domination romaine"^ ^).
SEANCE DU 17 FEVRIER 1912.
Pkésidenck dk m. F. ZOLL*
Le Secrétaire présente le travail de M. -Tan Lukasiewicz: „Les
principes logiques du calcul des probabilités'-'' »).
M Voir Résumés p. 96.
-I Voir Késumés p. 55.
^) Voir Résumés p. 54.
3
Le Secrétaire présente le travail de M. Roman Grodhcki: „His-
toire du couvent de l'ordre de Prémontré à Busk au moyen-âge" .
SEANCE DU 11 MARS 1913.
Pkksidenck dk m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M, PkzemySlaav Dabkowski:
^Les règles du droit polonais concernant le service des bains publics
au moi/en-âge^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Stanisj^aw Ketrzynski:
j^Etude critique sur les éléments chronologiques dans les documents
de Casimir-le-Grand'\ .
1*
Résumés
1 DR WLADYÖLAW GÜNTHER: Historya krytyki francuskiej w XVII
wieku: Chapelain i Boîleau (Histoire de la critique littéraire
française nu Xf II" s.: C'ha2>elain et Boileaii).
L'auteur, après avoir constaté que la critique littéraire en France
au XVIP s., fut la base et comme la directrice de toute la littéra-
ture d'alors, essaye de déterminer ses sources et son type caracté-
ristique. La suprématie de la critique ne fut acquise par elle qu'à
force d'eftbrts ininterrompus pendant près d'un siècle.
Si l'on estime, en suivant Brunetière, que l'histoire de la cri-
tique littéraire française commence en 1549, par le manifeste de
la Pléiade, on est obligé de remarquer pourtant que, même aupara-
vant, Fabri (1521), Gracien du Pont (1539) et Sibilet (1548) défi-
nissent les traits principaux de la poésie par les oeuvres de leurs con-
temporains. En 1561, J. L. Scalig-er se proclama grand docteur en
littérature, après avoir approfondi la doctrine des Anciens comme
meilleurs et suprêmes exemples. Et lentement toute la littérature
française passa sous le règne des Grecs et Romains, ainsi que la
critique qui devint l'écho d'Aristote et d'Horace. Le chapitre de
critique littéraire qui commence alors n'est pas encore suffisam-
ment connu. Les représentants caractéristiques de la critique vers
la fin du XVI ^^ s. et le commencement du XVIP sont de Lau du n.
Vau que lin de la Fresna3^e, La Mesnardière, Desma-
rest de St. Sorlin, Co 11 et et, l'abbé de Ma roll es, d'Aubi-
gnac, le père le Bossu.
On peut définir tous ces théoriciens de littérature par leur
tendance à diriger toute création littéraire, à désirer d'en fixer
les bornes et d'en maîtriser les courants, à créer non seulement
la poésie, mais encore les poètes. Et ils soumirent toute la littérature
à de certaines formules, estimé(\'^ comme lois sévères de toute pro-
duction littéraire.
Et la littérature s'assujettissait volontiers à cette tyrannie de la
critique: C'était alors une époque cVobéissance générale, et la force
du gouvernement grandissant de jour en jour accoutumait à obéir,
surtout par l'intermédiaire du ministre omnipotent Richelieu, dont le
bras touchait jusqu'aux âmes et aux consciences des individus. C'était
une époque aussi, encore si proche du siècle de la Renaissance et
du chaos d'idées qu'il avait apporté, qu'elle acceptait avec gratitude tout
acte ayant pour but l'ordre et l'harmonie; une époque qui travaillait
déjà le sol pour la poussée prochaine de la grande oeuvre de Descar-
tes. Et finalement, ce fut le genre de la critique italienne qui décida
du t^^pe de la critique française, car dans la première moitié du
XVII'' s. la France recevait tout d'Italie. La critique française de-
vait donc nécessairement adopter le genre de la critique italienne.
D'autant plus que l'Italie fut, en général, la patrie de toute critique
littéraire: elle y naquit des traductions et commentaires d'Aristote. Ce
philosophe fut connu en Italie déjà au XVI" s. grâce aux com-
mentateurs comme Paccius, Robertellus, Segnimadius et Loml)ardus.
Victorius, Castelvetro, Piccolomini, Riccobonus, Béni. Les noms de
Vida, Mutio et Minturno représentent les théoriciens italiens de cette
époque. Ils ne passèrent point inaperçus en France. Leur oeuvre
fut, pour ainsi dire, résumée par celui qui exprima le mieux les cou-
rants littéraires de la première moitié du XVIP s. en France, par
Chapelain.
On connaît l'oeuvre de Chapelain. Mais on n'a pas encore assez
clairement fait ressortir que cet érudit et malheureux poète de l'in-
fortunée P u c e 1 1 e fut un des créateurs du classicisme français, ni
combien il fut le précurseur de celui qui devait déterminer ce
classicisme définitivement: Boileau.
Le rôle de Chapelain est amoindri par la querelle qu'il eut avec
son célèbre successeur et le mépris que lui voua Boileau.
Car Boileau fut féroce pour Chapelain. Il se riait de l'oeuvre et
de la „manière" de Chapelain, à chaque instant, dans la I-ère Satire,
dans les IV-ème, Vll-ème, IX-ème, X-ème. dans les Préfaces des édi-
tions de 1683 et 1694, dans la I-ère Épitre, dans ses Héros de Ro-
man, dans son Art poétique, dans les Réflexions sur Lon-
gin, dans des parodies écrites spécialement, comme Chapelain
décoiffé et la Métamorphose de la Perruque de Cha-
pelain en comète, à chaque ligne presque de sa plume satirique.
Mais si on entre plus profondément dans les idées de ces deu.x
chefs de la littérature du XVIP s. et si ou compare et pèse la qualité
et la valeur de leur croyances littéraires, on reconnaît facilement com-
bien elles se ressemblent et comment, tous les deux, et Chapelain et
Boileau, travaillent également à réaliser, en sa pureté, en sa forme dé-
finitive, l'idéal du classicisme littéraire.
Car il est facile de retrouver dans leurs théories une analogie
frappante de tendances. Tous les deux, ils érigent p. ex. la nature en
modèle de la littérature, mais une nature qui ne comprend que l'homme
et encore l'homme dans ses aspirations les plus nobles et les plus
élevées. Et toute la littérature, selon eux, doit être vraisemblable et
basée sur la raison. Une esthétique pareille, subordonnée à la na-
ture et à la raison, dépend des règles qui caractérisent les genres
et forment les lois selon lesquelles un genre peut arriver à son dé-
veloppement final — règles parmi lesquelles la place principale est
due à la règle des trois unités.
Le classicisme littéraire de la France tît sa renommée euro-
péenne fut donc l'oeuvre de Boileau, mais aussi de Chapelain.
Boileau réalisa l'idée de Chapelain, grâce à son talent, non seulement
poétique, mais encore et surtout critique, talent qui manquait à
Chapelain complètement. Et c'est de cette manière qu'il faut inter-
préter la dispute littéraire de ces deux chefs d'école : ce ne fut pas
une guerre d'idées, mais une antipathie de deux hommes ayant les
mêmes croyances, séparées par la distance qui éloigne un homme de
talent, un brillant écrivain d'un érudit, zélé et laborieux pédant.
2. DEMIANCZUK lOANNES. Supplementum comicum. Coinoediae Graecae
fraffmenta post editiones Kockinaani et Kaibelianam reperta vel indicata col-
legit, disposait, adnotationibus et indice verborum instruxit....
Seitdem Kock im J. 1890 die Fragmente der attischen Komiker
und Kaibel im J. 1900 die Fragmente der dorischen Komödie
herausgegeben hatten, ist eine solche Fülle kritischer und exegeti-
scher Bemerkungen zu den bereits bekannten Fragmenten veröf-
fentlicht, ferner eine so stattliche Zahl bisher unbekannter Frag-
mente teils in Kodexen und in Pap^a'is gefunden, teils in den
Schriften anderer Autoren angezeigt vyorden, daß eine Neubearbei-
tung sämtlicher Fragmente der griechischen Komödie seit geraumer
Zeit als notwendig empfanden wird, zumal die Kocksche Ausgabe
in mancher Hinsicht unzureichend ist. Schon der unvergfel'jliche
Kaibel war nahe daran, diesem allgemeinen Wunsche nachzukom-
men, seine Absichten wurden jedoch durch den Tod vereitelt.
Da auch Prof. Alfr. Koerte. dem das gesamte von Kaibel zu-
sammengetragene Material überwiesen wurde, voraussichtlich nicht
so bald mit seiner Neubearbeitung komischer Fragmente fertig sein
wird, hat der Verf. der vorliegenden Arbeit beschlossen, wenigstens
die neuen Fragmente herauszugeben, um auf diese Weise einerseits
der Gesamtheit der klassischen Philologen nützlich zu sein, an-
dererseits auch seinem eigenen Ziele, der Bearbeitung eines voll-
ständigen Lexikons der komischen Diktion, näher zu kommen.
Aus praktischen Gründen hat der Verf. davon abgesehen, die Frag-
mente — etwa 450 — chronologisch zu ordnen, und wählte eine
rein alphabetische Reihenfolge nach den Autoren im allgemeinen
und nach den Titeln der Komödien im einzelnen. Diejeoigen Frag-
mente, bei denen der Titel der Komödie oder überhaupt ihre
Zugehörigkeit zu einem bestimmten Autor nicht überliefert ist,
sind in alphabetischer Aufeinanderfolge der Quellen gesetzt. Als
Nachtrag (appendix) hat der Verf. die neuen Fragmente des Epicharm
und des Sophron herausgegeben, um dadurch auch die Kaibelsche
Ausgabe zu ergänzen. Alle Fragmente wurden vom Verf. mit kri-
tischen und erklärenden Anmerkungen versehen, sowohl eigenen
als auch fremden, deren Verfasser in der Vorrede aufgezählt werden.
Die Ausgabe schließt ein vollständiger Index verborum und con-
spectus fontium ab.
3. WL. HORODYöKI. Zycie i dzieta Bronistawa Ferdynanda Trentow-
skiego. (Leben und Werke von Bronislaw Ferdi/nand Tven-
toivski).
Der Verfasser geht in seiner Arbeit über Trentowski's Leben
und Werke, in welcher er das philosophische System dieses Den-
kers darstellt, von folgenden zwei Gesichtspunkten aus: 1) das
System eines jeden Philosophen ist als eine Erscheinung der Ent-
wicklungsgeschichte der Philosophie und als Ergebnis der jeweilig
in derselben zutage tretenden Fragen aufzufassen; 2) jedes System
ist ofleichzeitis: ein Produkt des Zustandes und der Eis^enart der
8
Kultur des betreffenden Volkes. Die in der Geschichte auftauchen-
den philosophischen Fragen werfen ein Licht auf die Auffassung
der Wirklichkeit. Den Kernpunkt des philosophischen Denkens bil-
det in Hegels Epoche der Begriff der absoluten Wirklichkeit; als
Methode und Grundlage zum Aufbau der absoluten Weltanschauung
dient das Schema des logischen dialektischen Prozesses.
Der Grundsatz der Dialektik ist von Fichte (Vater) im XIX. Jh.
ausgesprochen worden, in den früheren Jahrhunderten ist dies be-
reits z. B. in der Weltanschauung von Eriugena geschehen. Die
Dialektik geht von der Voraussetzung aus, daß die Welt aus nichts
erschaffen wurde, und daraus werden drei Schlüsse gefolgert: 1) die
erschaffene Welt ist ebenso ewig wie Gott selbst, oder anders ge-
sagt, Sein und Nichts sind im Absoluten identisch, 2) die erschaf-
fene Welt ist ein Produkt der Selbsterkennuug Gottes, 3) die Rück-
kehr zu Gott findet durch den Menschen statt. Dieses philosophi-
sche Problem sucht den Begriff der ursprünglichen Einheit, durch
welche alle Widersprüche ausgeglichen werden, zu erfassen; vor
allem ist also das von den einzelnen Wissenschaften noch immer
nicht gelöste Problem, das Verhältnis zwischen Leib und Seele,
zwischen Stoff und Geist in dem Absoluten enthalten. Die Idee
der Rückkehr zu Gott bildet den Kernpunkt der transzendentalen
Philosophie.
Die philosophischen Systeme der sg. Hegelianischen Epoche ha-
ben sich aus dem Zeitgeist auf Grund der früheren Systeme ent-
wickelt. Das Wiederaufleben Spinoza's ist in dieser Zeit kausal be-
gründet.
Es ist nicht statthaft, Trentowski, wie dies bisher immer ge-
schehen ist, nur auf Grund einer ganz einseitigen Kenntnis Hegels,
Schellings sowie auch Krauses zu beurteilen. Verfasser geht in sei-
nen Forschungen von vergleichender Zusammenstellung der dialek-
tischen Philosophie des IX., XII., XVII. und XIX. Jhs. aus, ver-
sucht systematisch die polnischen Philosophen des XIX. Jhs. zu-
sammenzustellen und gelangt zu einer wesentlich anderen Auffas-
sung des Wesens und der Bedeutung der Universalphiloso-
phie Trentowskis.
Die genetische (dialektische) Methode Trentowskis ist analy-
tisch-synthetisch und beruht auf dem Begriff der Totaleinheit („Diffe-
renz-Indifferenz"), welche ihrem Wesen nach von der Identität Schel-
lings sowie auch von dem Negationsgesetz Hegels verschieden ist. Die
9
Aufgabe der genetischen Methode besteht in der Gewinnung einer allsei-
tigen Weltanschauung aus einseitigen Aussprüchen der „Halbwahrhei-
ten" (Ausgangspunkt a totali, nicht a posteriori oder a priori). Die To-
talität beruht also nicht nur auf Anerkennung der Einheit (absolute
Einheit, d. h. vom Standpunkte des Absoluten), sondern auch zu-
gleich der Verschiedenheit (relative Verschiedenheit). Trentowskis
Philosophie bildet also einen Gegensatz zu dem Realismus und Idea-
lismus, zu der Empirie und Metaphysik. Erst durch die Philosophie
wird das Absolute gewonnen.
Das Absolute, für welches das Sein dem Nichts gleich ist, wird
verständlich auf Grund der Totaleinheit, welche die Harmonie zwi-
schen Stoff und Geist herstellt. Diese Grundlage bildet das lebende
I c h, eine wesentliche Komponente der menschlichen Natur. Das
Ich bildet die Grundlage der Erkenntnis Gottes; so ist auch Gott-
menschentum (Gottähnlichkeit) oder das Leben selbst der Kernpunkt
der Philosophie Trentowskis. Es ist die Idee der Rückkehr zu Gott.
Die philosophische Totaleinheit wandte Trentowski konsequent
nicht nur in seinen philosophischen, sondern auch in seinen vor-
züglichen politischen Arbeiten an, die Verfasser für ausgezeichnete
Leistungen der damaligen Zeit (nach 1831) hält, vor allem aber in
dem Entwurf der Verfassung, der vom Verf. sg. TioActsca. Tren-
towskis Philosophie steht (wie die der übrigen polnischen Philoso-
phen jener Zeit überhaupt) im innigsten Zusammenhang mit dem
Leben, es ist aber ihr biotischer Wert vielleicht am unmittelbarsten.
Mit der genetischen Methode und dem Begriff des Ich steht im
Zusammenhang die Theorie der Ewigkeit, welche Trentowski in
seiner Habilitatiousdissertation „De vita hominis aeterna" darlegt.
Nach Verfassers Ansicht hat der Umstand, daß diese Abhandlung
wenig bekannt ist und auch rasch in Vergessenheit geriet, bewirkt,
daß die Stellung Trentowskis in der allgemeinen und der polni-
schen Philosophie falsch beurteilt wird. Sowohl die polnischen wie
auch die in deutscher Sprache erschienenen Werke Trentowskis
erfordern eine Ergänzung nach dieser Richtung hin.
Man findet bei Trentowski unstreitig auch Gedanken anderer
Philosophen aus verschiedenen Zeitaltern wieder. Verfasser betrach-
tet diese Erscheinung nicht nur als selbstverständlich, sondern er-
blickt in dieser Kontinuität einen unbestreitbaren Vorteil, der es
auch Trentowski ermöglicht, sich mit der Lösung so mancher phi-
losophischen Probleme zu befassen. Vom historischen Standpunkt
10
gebührt ihm ein Ehrenplatz neben anderen Schöpfern der transzen-
dejitalcn Philosophie.
Die Ähnlichkeit zwischen Trentowski und Hee:el ist granz äu-
ßerlich. Der Grundgedanke gestaltete sich schon im Keime ganz
selbständig. In dieser Hinsicht weist Verfasser auf die „Euphonie",
ein jugendliches Werk Trentowskis hin, welches als Beweis dienen
kann, daß die Idee des Gottmenschentums bei Trentowski schon
erscheint, noch ehe er das Vaterland verläßt, also noch bevor er
Hegel kennen gelernt hat (was ebenfalls festgestellt werden konnte).
Als falsch bezeichnet Verfasser ein Identifizieren des real-
idealen oder des ideal-realen Synthetismus mit dem Universalismus
und erklärt auf Grund der Philosophie Trentowskis diesen Mangel
an Exaktheit.
Als Nationalphilosoph (vom Standpunkt der Universalphilosophie)
verdient Trentowski ein gründliches Studium uowohl in linguisti-
scher wie auch soziologischer Hinsicht, denn einerseits leitete er
seine Philosophie aus dem Geist der Kultur der polnischen Nation
her, anderseits suchte er in der polnischen Sprache Elemente phi-
losophischer Weltanschauung. Wenn auch dieser letztere Versuch
hinsichtlich der äußerlichen Form der Neologismen als mißlungen
•zu betrachten ist^ so ging er von sprachlichen Vergleichungen aus.
Die Notwendigkeit eines innigeren Zusammenhanges zwischen der
Philologie und der Philosophie hatte Trentowski schon im J. 1880
betont.
Aber noch von anderer Seite verdient Trentowskis National-
philosophie Beleuchtung, und zwar bezüglich seiner Weltschauung.
Diese entspricht vollständig dem Charakter des Nationalkultur. Ver-
fasser illustriert es an dem Begriff des Pantheismus, zu dem sich
Trentowski, in der ersten Phase seiner Ansichten, als er noch die
Erschaffung des Ich nicht annahm, nicht bekannte. Auch dieser
Punkt Avird durch das kleine Büchlein „De vita hominis aeter-
na" entschieden.
Trentowskis Historiosophie und die mit derselben im Zusam-
menhang stehende Klassifikation der Wissenschaften ergibt sich aus
der Definition des Gottmenschentums und bildet den Ausdruck der
praktischen Anwendung der Philosophie bei Trentowski. Die trans-
zendentale Freiheit Trentowskis erinnert an die Freiheit bei Hegel,
aber auch bei Schelling und ist überhaupt eine Konsequenz der
Idee der Rückkehr zu Gott. Verfasser weist hier auf den philosophi-
11
sehen Messianismus TrentoAvskis hin. welcher dem von Hoene-Wron-
ski analog ist. Darin findet auch „das Zeitalter von MiekieAvicz und
Trentowski" seinen Ausdruck.
Die Biograpliie Trentowskis bearbeitet der Verfasser nicht nur
auf Grund der bereits bekannten, ziemlich spärlichen und in man-
chen Punkten einander widersprechenden Quellen, sondern verwer-
tet hiebei Briefe, Handschriften, amtliche Dokumente, sowie in
den Werken selbst enthaltene Angaben und Andeutungen. Auf diese
Weise ist es gelungen, nicht nur das bisher Bekannte zu vervoll-
ständigen oder richtigzustellen, sondern Neues zu erschließen.
4. JAN LUKASIEWICZ. Logiczne podstawy rachunku prawdopodobien-
stwa. {Die logischen Griindlagett. der Wahrsclieinlichkeitsrecfi-
uung).
Die vorliegende, in deutscher Sprache verfaßte und separat her-
ausgegebene Monographie zerfällt in drei Teile:
Im ersten Teil stellt der Verfasser seine Theorie der Wahr-
heitswerte dar. Der Wahrheitswert ist eine Eigenschaft der unbe-
stimmten Aussagen, wobei als unbestimmt solche Aussagen be-
zeichnet werden, die eine Variable enthalten. Z. B. „r ist größer
als 4". Unter dem Wahrheit s wert einer unbestimmten Aussasre
versteht der Verfasser das Verhältnis der Anzahl derjenigen Werte
der Variablen, für welche die Aussagte wahre Urteile ero-ibt. zur
Anzahl aller Werte der Variablen. Z. B. der Wahrheitswert der
Aussage: y^x ist größer als 4" beträgt für a; = 1, 2, . . ., 6, — -^g.
Auf Grund dieser beiden Begriffe werden vom Verfasser mit
Hilfe des Zeichensystems der algebraischen Logik drei Prinzipien
formuliert, aus denen streng deduktiv und rechnerisch 22 Lehr-
sätze abgeleitet werden. Unter den Prinzipien verdient der bisher
unbekannte Satz vom Wahrheitswert des Grundes hervorgehoben
zu werden, der in seiner ersten Formulierung besagt, daß der Wahr-
heitswert des Grundes nie größer sein kann, als der Wahrheitswert
der Folge.
Obgleich im Kalkül mit Wahrheitswerten der Begriff der Wahr-
scheinlichkeit nirgends vorausgesetzt und nicht einmal genannt wird,
so sind dennoch die Formeln dieses Kalküls mit den Regeln der
Wahrscheinlichkeitsrechnuns: identisch. Die Theorie der Wahrheits-
12
werte enthält unter ihren Lehrsätzen die Regel von der vollstän-
digen Wahrscheinlichkeit, die Regel von der zusammengesetzten
Wahrscheinlichkeit, welche auf Grund einer strengen Definition der
Unabhängigkeit unbestimmter Aussagen und mit Hilfe des Begriffs
des „relativen Wahrheitswertes" abgeleitet ist, ferner das Ba^^es'sche
Theorem. Außerdem finden sich im Kalkül mit Wahrheitswerten
Lehrsätze, die bisher in der Wahrscheinlichkeitsrechnung nicht be-
kannt waren, wie z. B. die Umkehrung des Satzes vom Wahrheits-
wert des Grundes und die Umkehrung der Regel von der voll-
ständigen Wahrscheinlichkeit.
Im zweiten Teil, der den Titel „Begriff der Wahrscheinlich-
keit" führt, versucht der Verfasser nachzuweisen, daß Wahrschein-
lichkeitsaussagen unbestimmte Aussagen und Wahrscheinlichkeits-
brüche Wahrheitswerte seien. Nur auf Grund der eben genannten
Annahme verschwinden seiner Ansicht nach alle Schwierigkeiten,
mit denen seit jeher die logische Grnndlegung der Wahrscheinlich-
keitsrechnung behaftet war. Diese Schwierigkeiten betreffen folgende
zwei Hauptprobleme der Wahrscheinlichkeitstheorie : was ist Wahr-
scheinlichkeit und wie werden Wahrscheinlichkeiten berechnet. Auf
doppelte Weise versuchte man bisher diese Probleme zu lösen : mit
Hilfe einer subjektiven und einer objektiven Theorie. Die subjek-
tive Theorie der Wahrscheinlichkeit ist unhaltbar, denn die Wahr-
scheinlichkeitsrechnung hat mit den Tatsachen des psychischen
Lebens nichts zu schaffen; die objektive Theorie ist ebenfalls un-
haltbar, denn es wird allgemein angenommen, daß eine objektive
Möglichkeit nicht besteht. Von diesem Standpunkte aus bespricht
der Verfasser die von Prof. Stumpf und von Johannes von Kries
entwickelten Anschauungen, die unter den Namen des Prinzips des
„mangelnden" und des „zwingenden" Grundes einander gegenüberge-
stellt werden. Es ergibt sich im Resultat, daß Wahrscheinlichkeit
die Eigenschaft jener unbestimmten Aussagen ist,
die weder wahr noch falsch sind, und daß die Wahr-
scheinlichkeitsgrade mit den Wahrheits werten der
unbestimmten Aussagen identisch sind. Es dürfen daher
bestimmte Urteile, wie z. B. : „jetzt wird mit diesem Würfel 6 ge-
worfen werden", nie als wahrscheinlich gelten, sondern in einem
jeden einzelnen Fall der Wahrscheinlichkeit müssen auf Grund einer
entsprechenden Interpretation unbestimmte Aussagen gefunden wer-
13
den, denen allein die Eigenschaft der Wahrscheinlichkeit zukom-
men kann, Avie z. B.: „der Wurf x mit dem Würfel ergibt 6".
Den dritten Teil seiner Arbeit: „Historisch-kritische Bemer-
kungen" widmet der Verfasser der Entstehungsgeschichte seiner
Theorie und der Besprechung verwandter Anschauungen. Der Be-
griff der unbestimmten Aussage ist in der modernen algebraischen
Logik unter dem Namen „Satzfunktion" (propositional function)
wohlbekannt; Frege, Peano und Russell haben zu seiner Klärung
viel beigetragen, ohne ihn jedoch in der Wahrscheinlichkeitstheorie
anzuwenden. Den Begriff des Wahrheitswertes hat schon Bolzano
unter dem Namen der „Gültigkeit eines Satzes" gekannt; auch hat
er diesen Begriff in der Wahrscheinlichkeitstheorie zu verwerten
gesucht. Doch ist ihm der Begriff der unbestimmten Aussage und
der logischen Variablen fremd geblieben und daher kann seine Lei-
stung nicht als gelungen bezeichnet werden. In der allerletzten Zeit
war endlich Kurt Grelling bestrebt, das Problem der Wahrschein-
lichkeit auf Grund des Begriffs der unbestimmten Aussage zu lösen;
diesem Autor war jedoch wieder der Begriff des Wahrheitswer-
tes fremd und so mußte er auf die alte Kries'scÜte Theorie zurück-
greifen. Es ergibt sich aus dieser Darstellung, daß die grundlegen-
den begrifflichen Elemente, aus denen die vorliegende Theorie auf-
gebaut ist, in der Literatur schon früher bestanden haben, da sie
aber niemals beisammen waren, so konnte aus ihnen ein einheit-
liches, systematisches Ganze bisher nicht entstehen.
5 Dr. ZYGMUNT LlfSOWöKI. Studya nad sposobem nabycia wiasnosci
w rzymskini Egipcie. {Studien übet- die Eif/entumserwet'bsarten
im röniisclteti Ägypten).
Zweck der Abhandlung ist die Feststellung des Begriffes y.aTa-
ypocipr,. Nach Darstellung der bisherigen Ansichten (Mitteis-Partsch,
Preisigke. Rabel) betrachtete Verf.. aus Anlaß der in den zweispra-
chigen Glossaren vorkommenden Gleichung y.ataypacpig =: mancipatio,
das Verhältnis des Manzipationskaufes zu dem gräko-ägyptischen
Glossar, welches angesichts der abweichenden Bedingungen und
Formen, nur in der Identität der materiellen Rechtsfolgen der
Eigentumsübertragung bestehen kann.
I. Die Quellenanalvse setzt mit BGH 50 ein, in welchem be-
14
kanntlicli nach einem xaxà yscpoypa^ov 5s Srj[xoatü){.ievov abgeschlos-
senen Immobiliarkauf vertrage, die x.axaypacprj -xaxà ovj^oacooç )(prj-
[AaxiOTWJÇ erfolgen soll, was meist als Errichtung einer notariellen
Urkunde aufgefaßt wird. Die vom Verfasser durchgeführte Revi-
sion der Lehre von der alexandrinischen orj^ioacwatç ergibt jedoch
die Notwendigkeit, unter den erhaltenen registrierten Handscheinen
zwei Gruppen zu unterscheiden. Gilt nun für die erste, als deren
Hauptvertreter BGH. 578 anzusehen ist, die Ansicht, daß erst durch
Registrierung das Schriftstück die Fähigkeit erlange, vor Gericht
produziert zu werden, so versagt dieses Kriterium bei den Urkun-
den, welche in die zweite Gruppen gehören. Es sind nämlich Hand-
scheine, welche Rechtsgeschäfte über Immobilien betreffen (Kauf
BGH. 455 u. 983; Oxy. 719 u. 1200; Schenkung Grenf I. 71;
Pfandbestellung Lips. 10), meist keinen Exekutionstitel bilden und
unabhängig von einem etwaigen Rechtsstreite dem Registrierungs-
zwang unterliegen. Die nächstliegende Vermutung, daß in der of}-
fioacwatç ein normales und notwendiges Stadium eines jeden chiro-
grapharischen Vertrages über Immobiliarrechte zu sehen ist, wird
durch die Beschaffenheit der betreffenden Urkunden unterstützt.
Außer den bereits registrierten Handscheinen sind es nämlich ent-
weder Chirographa, welche gleich bei Errichtung des Vertrages die
künftige Srj[xoatwatç im Auge haben, indem sie eine Einwilligung
dazu enthalten, oder die künftige Errichtung einer notariellen Ur-
kunde auf Verlangen des Erwerbers voraussetzen, oder aber einer
derartigen Urkunde einverleibt sind. Aus diesen Tatsachen sieht
Verf. — unter Berufung auf die Äußerung der Parteien in Lips. 10
und Oxy. 1200 — den Schluß, daß die orjjaoac'wacç eines Handschei-
nes und die Errichtung einer notariellen Urkunde im Systeme der
die Immobilien betreffenden Papyrusverträge zwei materielle gleich-
wertige und parallele Beurkun dun gs Vorgänge bilden, was für GBH.
50 die Notwendigkeit einer notariellen Urkunde nach geschehener
Registrierung des Handscheines einfach ausschließt. Als materiell
gültiger Kauf bildete das in BGH. 50 erwähnte registrierte Chiro-
graphon eine genügende Grundlage zur Eintragung der erworbenen
Rechte in der ßi^Xcoö-yj-xr^ êy/.xr^aecov (Giss. 8, Oxy. 1200), worauf
sich die darin beabsichtigte xaxaypacpr^ bezieht.
Zur Bedeutung der yyriiux.xoauoi als Ausweise der ßtßXtoo-yjxrj
iy/cxr^accov gelangt Verf. unter Benützung der in BGH. 362 bes. XL
20—23 vorkommenden Wenduno:en, namentlich mit Hilfe einer Ana-
15
lyse des durch Oxy. 472 und 486 beleuchteten Rechtsstreites. An
Stelle der Mitteis'scheu Auffassung, welche in Oxy. 472, Z. 23 — 5
einen metaphorischen Sinn hineinlegt, sucht Verf., auf die zur
Grundbuchtechnik gehörigen Ausdrücke 5vo[jia und TiapaO-satc gestützt,
darzulegen, daß in diesem Falle, unabhängig von der Beschaffen-
heit des streitigen Rechtsgeschäftes (Kauf oder Ttiatcç), die Tiapa-
O'satç, welche er im Sinne der communis opinio und gegen Lewald
den Charakter der Eintragung schlechthin abspricht, allein möglich
und zulässig war (beim Kauf — wegen Belastung der verkauften
Liegenschaft; bei der Sicherungsübereignung — infolge des beding-
ten Charakters des erworbenen Rechtes).
Der Tatbestand von BGH. 50 war dem im Falle Oxy. 486 vor
dem Abschlüsse des streitigen Vertrages ähnlich. Doch will sich
der Käufer mit einer einstweiligen Eintragung (TtapaO-eocc) nicht zu-
frieden geben, was die Notwendigkeit der Reinigung der Bibliothek
vor der xa-aypaxT^ zur Folge hat.
11. Den oxyrhinchitischen Aufträgen an den Agoranomen zum
âvaY^âyS'-v der Hj^pothekar- (Oxy. 241, 243. 329, 1105) bzw. xaxa-
ypa-f £iv der Hauptverträge, betreffend Immobilien und Sklaven (Oxy.
170. 242, 327, 328, 330—338, 340 und 581) schreibt Verf. eine
sowohl von der allgemeinen Ansicht (zuletzt Mitteis Chrestomathie
S. 194) als von der Preisigkes abweichende Bedeutung zu. Gegen
Mitteis läßt sich nämlich folgendes anführen : 1) die ptolemäische
Bedeutung des Wortes àvaypàcpsov = registrieren ist nach Ansicht
des Verfassers in der Kaiserzeit unverändert geblieben; 2) gegen-
über Grenf I. 27, Öoud 3, p. 4 muß als zweifelhaft bezeichnet wer-
den, ob wirklich die Beurkundung des Vertrages von der Zahlung
des èyx'jxÀwv abhängig war; 3) bedenklich erscheint, daß in diesen
Urkunden trotz ihres umfangreichen Inhaltes keine Erwähnung der
geschehenen Steuerbemessung zu finden ist. obwohl dieselbe doch
ihren Entstehungsgrund bilden würde; 4) können sie überhaupt als
entbehrlich gelten, da sich der Agoranom aus der ihm vorliegenden
amtlichen Quittung über die Bemessung des syxuxX'.ov unterrichten
konnte. Die Ansicht Preisigke's scheitert an der abweichenden Form
anderer £T:oaxâX[i,axa, besonders aus Oxvrhynchos (Oxy. 483), sowie
an der Formulierung der Aufträge vom Standpunkte des Erwer-
bers, während doch die TüpuaayysAtat vom Veräußerer herrühren,
welcher auch in den notariellen Verträgen als allein handelnde
Partei auftritt. Auch Aväre es bei der Deutunof Preisiffke's sonder-
16
bar, daß die Urkunden über die eigentliche Kontraktserrichtung
hinaus sich nur mit der darauffolgenden avaypacpyj befassen.
Nur in der Frage der Autorschaft dieser Urkundenserie ist Verf.
mit Preisigke einig, verbindet aber sonst deren Tatbestand mit Ox3\
238, nach welchem bereits anfgesetzte notarielle Urkunden in
Schwebe waren, solange das syxuxXtov unbezahlt blieb. Die Ursache
dieses Schwebezustandes lag in der Unmöglichkeit der dvavpacprj,
d. h. der Übersendung eines Kontraktsregisters an die Bibliothek
zwecks Kontrollierung der àn;oypa-^ac. Formell fällt auch bei Kauf-
verträgen, nach Oxy. 377. die bezügliche Tätigkeit der Agorano-
men unter den Begriff der avaypacprj, bildet aber materiell das letzte
Grlied in der Reihe jener Handlungen, welche zur xaxaypacprj, der
ÜlDcrschreibung des Eigentums, hinführen.
III. Eingeleitet wird dieser Abschnitt durch Hervorhebung der
Besonderheiten der gräko-ägyptischen Arrha, welche, vom römi-
schen Rechte abweichend, sich als eine Teilzahlung darstellt, deren
Betrag zur Grundlage für die Bemessung der Strafe im Falle eines
Vertragsbruches dient. Ob neben dieser Strafe die Hauptleitung ver-
langt werden konnte, muß wohl für jeden erhaltenen Vertrag be-
sonders untersucht werden, wobei zu beachten ist, daß es weder in
anderen antiken Rechten, noch in den Pap3m selbst an Beispielen
fehlt, in denen die Bezahlung der festgesetzten Strafe die Haupt-
leistung in Wegfall bringt. Ein Vergleich der Arrhaverträge, wel-
che Immobiliarkäufe betreffen (BGH. 240 u. 446, Loud 2, p. 211),
mit sonstigen in den Papyri vorkommenden Fällen einer Raten-
zahlung des Kaufpreises (bes. BGH. 1127) ergibt, daß jene Ver-
träge, denen — außer der Einigung über den Kaufgegenstand und
den Preis — die wesentlichen Voraussetzungen eines gültigen Kauf-
vertrages fehlen, keine genügende Unterlage der Eintragung in der
Bibliothek bilden konnten. Ohne auszuschließen (wegen Oxy. 100
u. vielleicht Cairo Preis. 44), daß die in den Arrhabon-Urkunden
dem Verkäufer obliegende xaxaypacpi^ die Beurkundung des Ver-
trages bezeichnen kann, bezieht sie Verf. eher auf die Gesamtheit
jener Handlungen. Avelche auf Grund eines materiell gültigen Kauf-
vertrages durch die Eintragung in die Bibliothek die x.axaypacpyj be-
wirken sollen. Auf diese Doppelgliedrigkeit jeder Eigentumsüber-
tragung an Immobilien weisen direkt manche Urkunden hin (CPR.
175, 176, 198; BGH. 94, 667).
IV. Sie läßt sich gleichfalls aus der Untersuchuno- der y.ata-
17
ypa-^r^ bei den Sklaven erschließen, welche als Gegenstand der ß:-
ßAco9-r|-/.r^ âyx-yjaEWV. wegen PER. 144 und Soud 2 p. 151, jeden-
falls in Betracht kommen müssen. Obwohl aber manches darauf
hinweist, daß die Tätigkeit der i\goranomen bei den die Sachen-
rechte an Sklaven betreffenden Verträgen über ihre rein notariellen
Funktionen hinauskam, läßt sich die zataypy-'^T^ oià ayopavoi-iwv in
BGH. 1114 und 1128 am ehesten auf die Beurkundung des Ver-
trages als eventuelle Grundlage der Eintragung beziehen. Viele Fra-
gen in diesem Bereiche müssen freilich wegen der Lückenhaftig-
keit des bisherigen Quellenmaterials unbeantwortet bleiben.
V. Flor. 55 und 56, zwei Gläubigereingaben an den Statthalter
um Einweisung in den Besitz im Exekutionswege erworbener Lie-
genschaften (von D. 42, 1, 15 vielleicht nur scheinbar abweichend) —
geben den Anlaß zur zusammenfassenden Schilderung des Exeku-
tionsganges in den Papyri, wobei Verf. (gleich Schwarz u. Raape)
die iwejypao'.a, von der TtpoajSoXr^ unterscheidet mit Rücksicht auf
Oxy. 1027, Lips. 120 und besonders Oxy. 712, wo ohne Erwäh-
nung der TcpoaßoXig die Tätigkeit der Praktoren bei der evs/^upaaca
sich in der tatsächlichen Durchführung und grundbücherlichen An-
merkung der Pfändung zu erschöpfen scheint. Tlpoo^o ayi — als der
von den Praktoren herrührende Zuschlag der gepfändeten Liegen-
schaften (BGH. 1132) bildet die materielle Voraussetzung der Ein-
tragung des Eigentumsrechtes in die Bibliothek, welch letztere je-
doch eine besondere Bewilligung erheischt. Darauf bezieht Verf.
die auyywpr^atç y.axaypacpf;:; und y.axaypacpT^ u7:oy£ypa[X[X£vr^ in Flor.
55 und 56 (vgl. bes. Tor 13) und lehnt mit Raape die gegenteilige
Ansicht ab, welche darin einen Vertrag über datio in solutum se-
hen will.
VI. îklit dem Jahre 307 nach Chr. (Chrest. II, ur. 196) schlie-
ßen unsere bisherigen Nachrichten über die ^i^Xiod-rf/.r^ èyxtr^acwv.
deren Verschwinden wohl mit der weiteren Durchfüliruns: der
Diokletianischen Verwaltungsreform zusammenhängt. Gleich da-
nach (im J. 341) kommt zuerst die in nachfolgender Zeit häufig
wiederkehrende (Goodsp. 13, BGH. 456, Flor. 66 usw.) Erwähnung
der xaxaypacpi^ in der Kaufurkunde selbst vor, als Bestandteil der
Erklärung des Verkäufers (o|jioXoyö) TîSTipaxévac y.xl xaxaysypa'-pr^xevao).
Die Erscheinung dieser neuen Klausel erklärt Verf. durch den Weg-
fall eines von den zwei Bestandteilen der xaxaypa'fr^, welche sich
jetzt in der Urkunde allein konzentriert. Mit C. 2. 3 20 läßt sich
Bulletin I— II. 2
18
dieser Vertragstypus im Wege der traditio per cartam vereinbaren,
deren Vorläufer in den römischen Rechtsquellen zum Schluß ver-
zeichnet werden.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
Pkzychocki Gustavus. »De Gregorii Nazianzeni epistulis quaestio-
nes selectae«, 8-0, p. 150.
»Rozpravvy Akademii Umiejçtnosci. Wydzial filülogiczny«. (Tra-
vaux de V Académie des Sciences. Classe de 'philologie)^ ser. III, vol. V,
8-0, p. 394.
SzYjKowsKi Makyak. »Ossyan w Polsce na lie genezy romanty-
cznego ruchu«. (U influence de l'oeuvre poétique d'Ossian sur Vévolv-
tion du romantisme polonais).,^ 8-0, p. 174.
II. Classe d'iiistoire et de pliilosopliie.
»Archiwum Komisyi pravvniczej«. {Collectayea ex Archivo Colle-
■gii juridici), vol. IX, 8-0, p. 348.
HokODYSKi VVtADYSLAw. »BronisJaw Trentowski. 1809 — 1869. (Bro-
nisiau) Trentowski, sa vie et ses oeuvres., 1808 — 1869), 8-0, p. XII
«t 532.
Nakladern Akademii Uniiejetuosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego
Krakow. 1913 — Drakarnia Uniwersytetu Jagiellonskie^o. pod zarzailem J. Filipowskiego.
30 Kwietnia 1913.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 4 et 5. Avril — Mai. 1913.
Sommaire. Séance publique annuelle de l'Académie des Sciences
du 3 mai 191H.
Séances du 14 et du 21 avril, du 19 et du 26 mai 1913.
Résumés: 7. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de
l'art en Pologne du 14 janvier 1913.
8. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en
Pologne du 26 février 1913.
9. HANDELSMAN MAECELI. Les Résidents de Napoléon I à Varsovie.
10. PEKETIATKOWICZ ANTONI. La philosophie du droit de Jean Jacques
Rousseau.
11. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADEMIE
DES SCIENCES DU 3 MAI 1913.
S. Exe. M. le comte Stanislas Tarnowski, président de l'Aca-
démie, ouvre la séance au nom de Son Altesse Impériale et Royale
l'Archiduc, auguste protecteur de l'Académie.
M. Boleslas Ulanowski, Secrétaire Général, ne pouvant as-
sister à la séance, M. Casimir Morawski donne lecture du
compte rendu des travaux de l'Académie au cours de Tannée écoulée,
et annonce qu'à la Séance administrative du 2 mai a été élu mem-
bre correspondant de la Classe des Sciences mathématiques et na-
turelles:
M. Adolphe Beck, professeur de physiologie à l'université
de Léopnl.
A la même Séance a encore été élu dans la même Classe un
membre correspondant étranger, dont le nom sera livré au public
lorsque Sa Majesté l'Empereur et Roi aura bien voulu accorder sa
sanction à cette nomination.
M. Oswald Balz er donne lecture de son mémoire: UniaHoio-
delska (L'Union de Horodlo).
Rulletin T— II. 1
20
Le Président, Son Exe. M. le comte Stanislas Tarnowski,
proclame les noms des lauréats de cette année:
Le prix Probus Barczewski (2160 couronnes), destiné à ré-
compenser le meilleur ouvrage historique, est décerné à M. Jules
Kleiner de Léopol, pour son ouvrage en deux volumes: Zygmunt
Krasinski — Dzieje MysU (Sigismond Krasinski — Histoire de sa
pensée).
Le même prix de 2160 couronnes pour la peinture est «Itribué
à M. Ad albert Weiss à Gracovie pour son tableau: Fruits.
Le prix Vladimir Spasowicz (2000 couronnes) est accordé
à M. Casimir Moraw ski de Cracovie pour son ouvrage: Historya
literaiury rzymskiej za czasôw Rzeczypospolifej (Histoire de la litté-
rature romaine à l'époque de la République), trois volumes. Un au-
tre prix du même fonds de 1000 couronnes est décerné à M. La-
dislas Biegariski de Czçstochovva pour son livre: Teorya logikl
(Théorie de la logique).
Les prix du fonds des princes Lubomirski Georges Ro-
main de Rozwadôvv, et Adam de Mièyniec, de 3000 couron-
nes chacun, sont décernés 1) à M. Napoléon Cybulski de Cra-
covie pour ses mémoires: Prqdy elektryczne iv miesniach nieuszko-
dzonych i uszkodzonych oraz ich zrôdio et Prqdy elektryczne w mie-
sniach czynmjch, ich charakter i zrôdio (Les courants électriques dans
les muscles intacts et détériorés et leur source, Les courants élec-
triques dans les muscles actifs, leur caractère et leur source); 2) à M.
Charles Olszewski de Cracovie pour son travail: Skraplanie
icodoru przy iichyleniu strat zimna (La liquéfaction de l'hydrogène
avec suppression de pertes frigorifiques).
Le prix Linde (675 roubles en coupons représentant nominale-
ment cette valeur, après déduction de 57o d'impôt) est accordé à M.
Joseph Rostafihski de Cracovie pour son Mémoire: Polskie
nazwy roslin, ich czesc% zhiorowisk oraz hezposrednich iryfirorôw (La
nomenclature polonaise des plantes, de leurs parties, de leurs grou-
pements et de leurs produits immédiats).
Le prix Julien Ursyn Niemcewicz (1200 couronnes) est dé-
cerné à M. Louis Kola n ko vv ski pour son travail: Zygmunt Au-
gust, Wielki Ksiqze Litwy do roku 1584 (Sigismond- Auguste, grand-
duc de Lithuanie. jusqu'en 1548).
Le prix Adam Szajkiewicz (1200 roubles) est attribué par
moitié, c'est-à-dire en deux récompenses de 600 roubles chacune,
21
1) à feu Auguste Witkowski pour le troisième volume de son
livre: Zasady /i?yÄ:i (Principes de Physique), 2) à M. Stanislas
Zaremba de Cracovie pour son ouvrage: Arytmetyka teoretyczna
(Arithmétique théorique).
Le prix Constantin Simon (900 couronnes), destiné à un
ouvrage en polonais sur les sciences physiques et mathématiques, est
attribué à M. Wac^avv Sierpirîski de Léopol pour son ouvrage:
Zarys teoryi mnogosci (Exposé de la Théorie des Ensembles).
La veille de la séance publique, c'est-à-dire le 2 mai, a eu
lieu la séance plénière annuelle administrative de l'Académie des
Sciences.
I
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 14 AVRIL 1913.
Pi:ksiuknck de m. C. MORAWSKl.
M. St. Tomkowicz présente le travail de M. Zdzis£.a\v Jachi.meoki:
^La tablature d'orgues de l'année 1548 provenant de la bibliothèque
du Couvent du St. Esprit à Cracovie".
Le Secrétaire présente le travail de M. MiEczYiSj.Aw Smolarski:
^L'influence de Voltaire en Pologne".
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 14 janvier 1913 ^).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de Tart en Pologne du 26 février 1813 -).
*) Voir Résumés p. 23.
2) Voir Késumés p. 32.
t*
22
SEANCE DU 2Ö MAI 1Q13
PltÉSIDKNCK DK M. C. MORAWSKl.
M. Tadeusü Grabowski présente son travail: ^^La critique littéraire
en Pologne à l'époque du pseudoclassicisme"' .
Le Secrétaire présente le travail de M. Maurycv Mann : „L'inia-
gination dans les oeuvres de Jean-Jacques Rousseau'^.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
séance du 21 AVRIL 1913.
PlîÉSIDKNCE DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Franoiszek Bujak: „Ma-
szkienice, commune rurale de district Brzesko en Galicie. Son évo-
lution entre 1900 et 191 V.
Le Secrétaire présente le travail de M. VVitold Kamibnircki: „Les
formes primitives de la propriété foncière et de la colonisation eu
Lithuanie".
SEANCE DU 19 MAI 1913.
Pkksidknck dk m. F ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Antoni Peretiatkowh^z:
j,La philosophie du droit de Jean Jacques Rousseau"' ^).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 20 mai 1913.
^) Voir Résumés p. 33.
Résumé
c:
7. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
14 stycznia 1913. (Compte rendu de la séance de la Commission
de l'histoire de Vart en Pologne du 14 Janvier 1913).
M. Jean Boioz Antoniewicz, en une longue conférence, illustrée
d'intéressantes projections lumineuses, expose les résultats de ses
recherches sur „Les sculptures de la chapelle des Sigismond au
Wawel«.
Il fait d'abord ressortir l'importance de l'art italien en Hon-
grie, surtout dans les dernières décades du XV-ème siècle, art
qui constitue pour ainsi dire le chaînon rattachant la Pologne à la
culture italienne. Il détermine les rapports de Matthias Corvin avec
Fart italien et parle des riches collections de ce prince, collections
qui n'ont été conservées qu'en partie et dont on peut admirer les
débris au Trésor de la basilique de Gran. Qui sait si cette Madone,
commandée par Corvin à Léonard de Vinci en 1485, et dont parle
Vasari, n'est pas la Vierge-aux-rochers du Louvre, dont l'exem-
plaire conservé à Londres n"est qu'une réplique de la fin du XV-e
siècle, à laquelle la main du maître n'a touché que çà et là, et qui
constituait le panneau central d'un tableau d'autel dont les ailes fu-
rent peintes par de Prédis. Il parle ensuite de l'autel du cardinal
Thomas Bakacs, qui se trouve à Gran, dans la chapelle de S. Adal-
bert, à la basilique située auprès du château. Les sources nous
assurent que, par ordre du roi Sigismond I, on copia les grilles de
cette chapelle pour la chapelle tombale de ce souverain à Cracovie.
Il passe ensuite à la chapelle des Sigismond et en spécifie le
caractère. Malgré l'harmonie des formes techtoniques et organiques,
résultant de l'unité de la conception et de l'ensemble, on peut
distinguer dans les parties une certaine hétérogénéité de dia-
24
lecte artistique. L'architecture, oeuvre de Berecci, est éminemment
florentine, non sans quelque mélange romain. L'ornementation, ainsi
que l'a démontré feu Maryan Sokolowski, et plus tard M. Kopera,
est siennoise: elle est due à Cinni. Par contre la sculpture des figu-
res^ sans en excepter les deux bas-reliefs au-dessus de l'entrée, est
incontestablement padouane, sauf toutefois les deux statues de S. Flo-
ryan et de S. Waciaw. La disposition des sculptures, et en parti-
culier des médaillons, atteste que l'autel de la chapelle était, à l'ori-
gine, placé en face de l'entrée^ là où se trouvent actuellement les
stalles de marbre. Cette disposition était conforme aux conceptions
italiennes d'après lesquelles les chapelles possèdent une existence
propre, et lorsqu'elles sont placées dans les bas-côtés d'une église?
ont leur axe principal, perpendiculaire à l'axe de cette église.
C'est spécialement des figures sculptées que veut s'occuper le rap-
porteur. Il y en a 15 dans la chapelle: 12 de ces figures représentent
des prophètes, les évangélistes, des saints; les trois autres sont les
statues-portraits des sarcophages des deux Sigismond, et le bas-re-
lief reproduit les traits d'Anne Jagellon. Ces deux dernières ima-
ges de Sigismond- Auguste et d'Anne ne présentent pas de grand
intérêt artistique et ont d'ailleurs été l'objet de nombreux travaux.
Les douze figures de saints sont placées par quatre aux angles de
chacune des trois parois pleines de la chapelle: à l'occident, les
statues des S. S. Waciaw et Floryan et, au-dessus de celles-ci, les
médaillons de S. Marc et de S. Mathieu; au sud, S. Sigismond et
S. Jean-Baptiste et, au-dessus, les médaillons de Salomon et de Da-
vid, à l'est, S. Paul (?) et S. Pierre et, au-dessus, les médaillons de
S. Luc et de S. Jean. Ces sculptures datent sans aucun doute de
1525 — 1528, puisque dans les comptes de Boner, à la date de 1525,
figurent des sommes considérables „pour faire venir de la Hongrie
des marbres destinés à douze statues et à l'image du roi sur son
sarcophage". Ces sculptures, y compris l'image du souverain, soit
en tout 13 pièces, sont attribuées par M. Antoniewicz à trois ar-
tistes différents et peuvent être classées de la manière suivante.
Les images de S. Waciaw et de S. Floryan sortent d'une main
inhabile et semblent même indignes de l'ensemble magnifique de
la chapelle. C'est peut-être la même main qui cisela la statue allé-
gorique de femme que Ton voit à droite du grand tombeau des Tar-
nowski à la cathédrale de Tarnôw.
25
Le second groupe est bien plus intéressant — au point de vue
historique plutôt que purement esthétique. Il comprend les statues
de S. Pierre et de S. Jean Baptiste, ainsi que les médaillons des
quatres évangélistes. Ces six ouvrages décèlent une évidente pa-
renté entre eux, une manière identique, et sont certainement dus
à un même artiste. Le rapporteur n'hésite pas à les attribuer à un
des élèves ou des collaborateurs de Minello.
Giovanni d'Antonio Minello de Bardi (père d'Antonio, sculpteur
lui aussi), naquit vers 1460, et mourut à Padoue en 1527. Dès
1485 (en compagnie de Bellanoj, il exécute l'ornementation du grand
choeur de la basilique de S. Antoine à Padoue, et, à partir de 1500,
il dirige les travaux de la fameuse chapelle „del Santo"; il aban-
donne ces fonctions en 1519. Le rapporteur soumet à la Commission les
reproductions des principaux ouvrages de cet artiste, et fait remar-
quer la frappante analogie qu'ils présentent avec le groupe de sculp-
tures de la chapelle des Sigismond; dans celles-ci comme dans ceux-là
ce sont les mêmes bouches ouvertes, à lèvres minces, les mêmes
moustaches relevées, les mêmes fronts à rides profondes et paral-
lèles, la même expression de méditation et de souci sur les visa-
ges, la même attitude indécise sur des jambes qui semblent endo-
lories, la même inconséquence tout à fait exceptionnelle dans le
faire des vêtements qu'on dirait ici mouillés et collants aux ron-
deurs du corps, tandis que là tout à côté ils semblent tirés et se
cassent 'en plis anguleux; enfin la même manière extraordinaire de
traiter les mains, fléchies à l'articulation. Toutes ces particularités
ont été justement remarquées par Fabriczy dans son travail sur
Jean et Antonio ]\Iinello. non moins que par Moschetti dans le Dic-
tionnaire de Thieme. Si l'on compare les ouvrages caractéristiques
de Jean Minello — par exemple le S. Jean Baptiste des Musées de
l'Etat à Munich (reproduit pour la première fois), le Christ et S.
Monique du Museo civico de Padoue, avec le S. Jean ou le S. Pierre
de la chapelle des Sigismond, les rapports étroits entre ces diverses
oeuvres d'art sautent aux yeux et il est évident qu'entre leurs au-
teurs existent des attaches étroites. Donc, affirme M. Antoniewicz,
la main à qui Ton doit le second groupe de sculptures de notre cha-
pelle, non seulement avait travaillé sous les yeux de Jean Minello,
chef des travaux (proto) de la chapelle del Santo, et simultanément
le plus brillant représentant de la sculpture padouane aux environs
de Tan 1500. mais on peut hardiment avancer que cet artiste lui-
26
même prit part à l'exécution de plusieurs de ces ouvrages qui sor-
tirent de son atelier et lui sont attribuées. Ce maître, a3'ant pour
ainsi dire acquis le monopole de la plastique religieuse à Padoue,
était encombré de commandes. D'autre part, chargé de la lourde
responsabilité des travaux techniques et artistiques à la célèbre cha-
pelle du grand patron de Paduue, ayant encore à s'occuper d'autres
„fabbriche", on peut se demander s'il lui fut possible d'exécuter
personnellement toutes ces sculptures. Dans les nombreuses et par-
tiellement excellentes créations qui portent son nom et accusent in-
contestablement sa manière caractéristique, soit à Padoue (Eremi-
tani, Basilica, Museo civico), soit à Bassano ou dans les environs,
on remarque de légers mais d'incontestables écarts de son canon,
lesquels indiquent que trois ou quatre mains différentes — au moins —
y ont travaillé, soit d'après ses ébauches, soit d'après ses instruc-
tions. Par là seulement s'expliquent les inégalités que l'on découvre
dans la facture des détails, inégalités qui apparaissent d'une ma-
nière frappante dans les ouvrages contemporains de Minello, ou bien
dans chacune des parties d'un même ouvrage. Comme beaucoup
d'autres artistes italiens, Minello, prétend le rapporteur, se bornait
à modeler ou ébaucher les parties principales de la composition, et
laissait aux collaborateurs qu'il avait à gages le soin de mettre la
dernière main aux draperies et aux détails de moindre importance.
La terre cuite de la collection Barker à Boston, reproduite dans
le travail de Fabricz}^, est typique à cet égard. C'est sans aucun
doute le directeur des travaux de la chapelle de Padoue, qui exé-
cuta lui-même la tête au délicat profil, tandis que tout le reste est
du ciseau de cet élève à qui nous devons les médaillons des évan-
gélistes et les deux statues de la chapelle des Sigismond. Si l'on
place l'une à côté de l'autre la reproduction du S. François de la
collection Barker et celle de l'évangéliste S. Luc de la chapelle de
Cracovie, on ne peut hésiter à reconnaître que les deux ouvrages
sortent de la même main. On y remarque en effet une certaine par-
ticularité commune, se répétant avec une scrupuleuse minutie; ce
sont les plis des vêtements, surtout des manches; ces plis sont dis-
posés en bandes tranversales plates, les unes sur les autres, comme
imbriquées, ou à la façon des toitures de bardeaux. Mais npus re-
trouvons cette même analogie, à un degré plus ou moins prononcé
dans quantité de sculptures padouanes qui, comme les six sculptu-
res de la chapelle des Sigismond. sont dues à des artistes aj^ant
I
27
travaillé sous les ordres de Minello, entre lôlO et 1527. Citons en
premier lieu les bustes de marbre qui ornent la paroi extérieure
de la façade à la chapelle del Santo, donnant sur la nef gauche de
la basilique; en outre les nombreux bustes en stuc que l'on voit
à l'intérieur de la chapelle ou dans les lunettes et qui pour la pre-
mière fois ont été photographiés. Dans le S. Jean, dernièrement
acheté par l'administration des Musées royaux de Munich, le rap-
porteur reconnaît encore la main de Minello; il a, de plus, tous les
caractères des productions de son atelier, et il suppose que la terre-
cuite qui jusqu'ici n'avait jamais été reproduite, faisait partie d'une
série de vingt statues exécutées par Minello pour le grand choeur
de la basilique de Padoue. Il n'en est pas resté de trace dans ce
sanctuaire. On en conserve trois au Musée de Padoue.
Nous connaissons parfaitement le troisième auteur des figures
sculptées de la chapelle des Sigismond: c'est Jean-Marie Mosca. dit
il Padovano. Le rapporteur lui attribue les ouvrages suivants de
notre chapelle : 1) la statue du sarcophage du roi Sigismond-le-Vieux,
ainsi que l'ornementation dont elle est entourée; 2) la statue de
S. Sigismond; 3) celle de S. Paul; 4) et 5) le médaillon de David,
celui de Salomon dont les traits rappellent ceux de Sigismond-le-Vieux.
(Ajoutons encore la statue allégorique que l'on voit à gauche du tom-
beau de la famille Tarnowski à la cathédrale àe Tarnöw. Le bas-re-
lief représentant une bataille est d'un artiste de valeur, mais on ne sau-
rait l'attribuer à Padovano; quant à la scène du camp, d'un travail gros-
sier et négligé, c'est sans doute l'ouvrage d'un médiocre artiste local).
Le rapporteur établit que c'est bien à Padovano qu'on doit
ces cinq sculptures de la chapelle des Sigismond; cette opinion
est basée sur une analyse minutieuse des détails caractéristi-
ques de ces sculptures, qu'il faut comparer avec les détails
analogues dans les ouvrages de la première période d'activité
de Tartiste italien, à peu près de 1520 à 1530. Ces ouvrages sont:
1) Le portail de l'église Se Agnès à Padoue, un des tout premiers
ouvrages du maître, paraît-il. 2) Le haut-relief de la chapelle del
Santo, „miracolo del gotto", commandé en 1520 et achevé, après
une interruption de trois années (1525 — 1528) par le Milanais Gia-
como Stella. La commande de ce grand ouvrage et la somme dont
on rétribua l'auteur, somme aussi élevée que celle dont on rémuné-
rait les artistes alors fameux, Antonio et Tullio Lombarde, pour des
des sculptures du même cycle, prouvent que, vers 1520, Padovano
28
était parvenu à une notoriété flatteuse, sinon à la gloire, et que ses
compatriotes en faisaient le plus grand cas. Cest le seul fait qui
permette de fixer plus ou moins la date de la naissance de Tartiste;
il semble être né en 1495, au plus tard. Il aurait été par consé-
quent de 6 ans plus jeune que le Titien, de 15 ans, qu'Antoine Mi-
nello, fils de Jean, son rival dans le cycle des bas-reliefs de la
chapelle de Padoue. Des documents de l'année 1500 font mention
d'Antoine; celui-ci était donc né aux environs de 1480. A Pado-
vano appartient, pense le rapporteur, la partie gauche du „mira-
colo del gotto", partie qui présente des analogies considérables avec
les compositions du Titien et de son école, à la Scuola del Santo
à Padoue. De là, il est permis de supposer que le Titien fournit
des esquisses à Padovano et à Antoine Minello pour les deux bas-
reliefs placés vis-à-vis l'un de l'autre. 3) La décapitation de S. Jean,
petit bas-relief de bronze à la sacristie, à droite de la cathédrale
de Padoue. De Tavis du rapporteur, le „Sacrifice d'Isaac", bas-re-
lief attribué à Padovano, n'a jamais existé; on l'a confondu avec
cette „Décapitation de S. Jean". Toutefois cette erreur s'explique
aisément, puisque, même de nos jours, le sacristain qui sert de
guide aux visiteurs de la cathédrale donne à ce bas-relief, assez
haut placé d'ailleurs et de petites dimensions, la dénomination de
„Sacrifice d'Isaac". 4) „Le Christ à la fontaine", petite terre-cuite
du Museo civico à Padoue, où elle est classée dans la „scuola pa-
dovana del secolo XVI". 5) S. Jean- Baptiste, statuette en marbre
qui, réduite en morceaux, a été reconstituée naguère et replacée
sur l'autel. Malgré cet état déplorable, on en admire la poétique ex-
pression et la finesse d'exécution. 6) et 7) S. Roch et S. Sébastien,
petites statues qui décorent l'autel de l'église San Rocco à Venise.
8) et 9) Deux saints chevaliers, en marbre, trois quarts de gran-
deur naturelle, à l'église peu connue de San Spirito à Venise. C'est
grâce à ces chevaliers que l'on est complètement autorisé à attri-
buer à Padovano le S. Paul de la chapelle des Sigismond. 10) Saint
Antoine adorant le Christ, haut-relief de marbre, à la chapelle del
Santo, au-dessus d'un autre grand bas-relief. Celui-ci, représentant
„la réhabilitation miraculeuse d'une épouse accusée d'infidélité" est
de Zuan de Padoue, surnommé il Dentone, que jusqu'aujourd'hui
on confond souvent avec il Padovano.
C'est pour la première fois que les ouvrages 4 et 10 sont res-
titués à l'oeuvre de Padovano.
29
Le rapporteur, par quelqv\es exemples bien choisis, montre le
lien qui rattache Tart de Padovano à celui de Donatello et des
deux Lombards, Antonio et Tullio, enfin à celui de Jacques Sanso-
vino. Ce dernier, à partir du retour de Padovano à Venise, en 1527,
exerce une influence décisive sur notre maître polono-italien. M. An-
toniewicz appelle l'attention de la Commission sur le monument de
Pévêque Tomicki à la cathédrale de Cracovie, faisant ressortir la
parenté des motifs ornementaux de ce monument avec ceux du por-
tail précité de Téglise S. Agnès à Padoue; des figures sculptées de
ce même ouvrage avec celles de Jacques Sansovino et de Thomas
Lombardo, du personnage à genoux avec le bas-relief de Padovano
et le „S. Antoine adorant le Christ" de la chapelle del Santo, enfin
de l'image même du prélat couché, un des plus précieux chefs-
d'oeuvre dont l'art italien de cette époque ait enrichi la Pologne,
avec la statue de l'évêque Lorenzo Gabriello. au magnifique tom-
beau Bregrna de 1512, autrefois à Venise, actuellement à Vienne,
au Musée autrichien des arts et de l'industrie. Sans aucun doute
Padovano, lors de son séjour à Venise, avait vu cette admirable
figure.
Dans la discussion qui suit la lecture de ce mémoire, prennent
la parole MM. Stanislas Cercha et Félix Kopera. Ce dernier sou-
tient que Padovano put tout au plus mettre la dernière main au
sarcophage de Sigismond-le-Vieux; du reste la participation de Pa-
dovano à l'exécution des sculptures de la chapelle des Sigismond
est tout à fait problématique. D'après les comptes de Boner que
nous possédons, Padovano n'arriva en Pologne qu'en 1530. Comment
concilier ce fait avec l'assertion ou plutôt l'hypothèse de M. Anto-
niewicz qui fait exécuter les sculptures de la chapelle par Pado-
vano entre 1520 et 1530.
Le rapporteur soutient ses conclusions, appuyées sur des études
comparatives très minutieuses, faites cà Padoue, patrie de l'artiste,
et tenant compte non seulement des caractères de son oeuvre, mais
encore des sources archivales de cette ville. Il est vrai que dans
les comptes concernant la construction de la chapelle des Sigismond,
il n'est pas expressément fait mention de Padovano; l'entrepreneur
et en même temps directeur des travaux était en effet Barthélémy
Berecci, et c'est lui qui touchait les fonds destinés à payer les ar-
tistes et les ouvriers qu'il choisissait à son gré. C'était le procédé
alors habituellement en usage en Italie, et sans doute aussi en Po-
30
logne, et fort souvent la critique du style seule permet de découvrir
les véritables auteurs de tel ou tel détail.
Toutefois nos comptes de Boner font précisément une heureuse
exception pour les années décisives de 1525 et 1526. Ils donnent
la liste des artistes qui travaillaient alors à la chapelle, et nous y
trouvons trois Jean. L'un d'eux est certainement Cini, auteur des
sculptures ornementales. Un des deux autres est très vraisembla-
blement Mosca. L'absence du nom de famille n'infirme pas cette af-
firmation. On ne le cite ni pour Berecci, ni pour Cini. Les sources
italiennes ne nous disent pas si Padovano, avant 1520, faisait usage
des prénoms Giovanni Maria, ou seulement de celui de Giovanni.
Plus tard les comptes de la chapelle del Santo l'appellent simple-
ment „maestro Zuan Maria", mais le rapporteur a pu constater en
toute certitude que dans les „pastita" de notre Padovano, une ou
deux inscriptions portées au compte de „maestro Zuan", concernent
Padovano même, quoique il y eût alors un autre Jean de Padoue,
cet „il Dentone" dont il a été question, qui travaillait à la cha-
pelle. Il est aussi fort possible qu'à Cracovie un des trois Jean des
comptes de Bauer ait été précisément Jean-Marie. A l'appui de cette
conclusion on peut faire valoir la haute rémunération accordée à ce
Jean, rémunération presque égale à celle de Jean Cini, un des pre-
miers artistes décorateurs que l'Italie ait produits entre 1480 et 1500,
et qui d'ailleurs depuis de longues années était au service des Ja-
gellons. Le chef des travaux, Berecci lui-même ne touchait guère
plus que Cini, et, "partant, que notre hypothétique Padovano. Mais les
comptes de Padoue nous fournissent encore un renseignement beau-
coup plus précieux. Le compte de Padovano pour les bas-reliefs de
la chapelle del Santo court du commencement de 1522 à la fin de juin
1524 (époque oiî étaient arrêtés les comptes annuels). A partir de
cette date et pendant deux ans et demi, les livres de comptes res-
tent muets sur notre artiste qui y reparaît tout à coup à la fin jan-
vier 1527, avec le même „doit" et „avoir" par lequel se soldait son
compte de 1524. Puis, sur les feuilles suivantes, figurent les sommes
à lui versées jusqu'en 1529, sans interruption. Qu'était-il devenu
dans cet intervalle? S'il était resté dans le voisinage, à Venise par
exemple, ne fut-ce que pour sauver les apparences et entretenir
d'utiles relations, il n'aurait pa> subitement rompu un engagement
qui lui faisait honneur, et aurait certainement donné signe de vie
pendant cette longue période. Sans doute il y eut à cela quelque
31
obstacle insurmontable. Et puisque il n'y a point trace de son sé-
jour, ni dans une ville des environs, ni dans une localité italienne
plus éloignée, puisque nous ne connaissons en général en Italie au-
cun ouvrage de lui qui puisse être assigné à cette époque critique,
rien n'empêche de penser qu'en 1525 et 1526 Padovano n'était plus
dans son pa3^s, rien n"emj)êche de le reconnaître en ce Jean qui,
à côté de Cini, travaillait à Cracovie à l'ornementation de la cha-
pelle des Sigismond. Peu après la disparition de Padovano des
comptes de Padoue, dans l'hiver de 1525, on fait venir — d'après
les comptes cracoviens de Boner — du marbre de Hongrie pour
douze statues et l'image du roi sur le sarcophage de Sigismond-le-
Vieux; plus tard on paye les crampons destinés à fixer ces statues.
Quatre au moins de celles-ci accusent clairement le faire de Pado-
vano entre 1520 et 1525. Il n'est donc pas téméraire de supposer
que Padovano, dans la seconde moitié de 1524, quitta Padoue pour
venir en Pologne, et qu'au cours de l'année 1525 il y exécuta ces
statues en marbre de Hongrie; il retourna ensuite à Padoue pour
y régler son compte et achever le travail qu'il avait interrompu:
„le miracolo del gotto".
Une autre circonstance autorise à prétendre que Padovano fit
deux séjours en Pologne, et non un seul à partir de 1530, comme
on l'a pensé jusqu'ici. Parmi les figures sculptées qu'on admire à la
chapelle des Sigismond, c'est le S. Paul qui a donné au rapporteur
le plus de difficulté à être identifié. A côté des caractères de l'art
de Padoue et de Padovano, la richesse des motifs et des formes,
les plis lourds des vêtements, la disposition de la chevelure, les dé-
tails des mains révèlent une sorte de spiritualisme, un essor vers la
grandeur monumentale, un écho frappant des splendeurs romaines
et de la magnificence de Michel-Ange. Eh bien, ne serait-ce pas un
effet de l'influence de Jacques Sansovino qui, à partir de 1527^
oua un rôle capital dans le développement ultérieur de la chapelle
îde Padoue. C'est à cette époque que Padovano vit de près Sanso-
vino et entra même en relations avec lui; c'est Sansovino qui. en
1529, se chargea d'estimer la valeur du travail et des matériaux
fournis jusqu'alors par Padovano pour le bas-relief du „miracolo
del gotto", et de fixer la somme à paj-er à Stella pour l'achève-
ment de cet ouvrage. La statue de S. Paul, se distinguant parmi les
treize sculptures attribuées à Padovano par les formes les plus par-
faites, est sans doute celle qu'il exécuta en dernier lieu. Il dut la
32
ciseler après 1527, lors de son second séjour en Pologne, en 1529
tout au plus tot, alors que par son contact avec Sansovino, il avait
subi rintluence de l'école romaine, ou plutôt de l'universel canon
de l'art.
Les documents que nous ont jusqu'ici livrés les archives ne
s'opposent aucunement à cette thèse basée sur une analyse logique
de la forme : ils la confirment au contraire, ou restent muets. D'ail-
leurs le rapporteur considère cette question comme une de celles
011 il ne faut point chercher à contrôler l'oeuvre d'art par les sour-
ces historiques, mais bien celles-ci par l'oeuvre d'art.
Quant aux statues de S. Wacïaw et de S. Floryan, que M. Cer-
cha veut attribuer à Padovano, ce sont des ouvrages très faibles
qu'on ne saurait rapprocher de ceux de cet artiste; il est même fort
douteux qu'on puisse les compter parmi les oeuvres de l'art italien.
Au Congrès archéologique de Rome, en 1912, au cours de la dis-
cussion qui suivit la conférence de M. Antoniewicz sur ce sujet,
M. Moschetti, professeur d'Histoire de l'Art à l'université de Padoue,
ayant examiné les photographies de ces deux figures, déclara qu'el-
les étaient des productions de troisième ordre de l'art allemand. Le
rapporteur y verrait plutôt le travail d'un médiocre ouvrier italien
qui, à Cracovie, se serait maladroitement inspiré de l'art allemand.
8. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
26 lutego 1913 r. (Compte vendu de la séance de la Coimnissioti
de l'histoire de l'art en Polof/ne du 2(î février 1913).
Le Président rend hommage à la mémoire de M. l'abbé Antoine
Brykczyiiski, actif collaborateur de la Commission, décédé au mois
de janvier.
M. Sigismond Hendel donne lecture d'un important mémoire sur
„Le Château de Lesko", et communique quantité de vues photogra-
phiques, de relevés architectoniques de ce monument.
Le château de Lesko, situé sur la grande route commerciale
entre la Hongrie et la Pologne, fut construit, vers 1507, par Pierre
Kmita, familier du roi Sigismond I, et dernier représentant de cette
illustre maison. Malgré que la Renaissance exerçât déjà son influ-
ence, l'édifice est encore tout médiéval.
Le château et ses murs d'enceinte forment un vaste trapèze ir-
33
régulier, allongé de l'est à l'ouest. A l'angle oriental se trouvait la
porte d'entrée, pratiquée dans une tour à laquelle donnait accès un
pont-levis jeté sur un fossé profond. Le château lui-même s'élève
à l'angle nord-ouest du trapèze : il est entouré d'un rempart flanqué
de trois tours. H se divise en deux parties. L'une, ayant la forme
d'un quadrilatère, est assise sur le point culminant, et constitue pour
ainsi dire le donjon: les murs ont une épaisseur peu commune; une
grande salle à voûte en berceau, soutenue par un énorme pilier
carré et percée de quatre meurtrières, jouait sans doute le rôle de
cave. Au-dessus de cette cave se trouve une pièce où un pilier
octogone, à entailles gothiques, soutient quatre voûtes croisées. Cette
salle s'élargit en huit niches profondes; elle communique avec la
cave par un escalier pratiqué dans l'épaisseur des murs. Au second
étage se trouvait probablement une autre salle avec une échauguette.
La seconde partie du château, quadrangulaire. plus vaste que la
première, était destinée aux appartements. A droite de l'entrée, on
voyait la cage de l'escalier conduisant aux étages supérieurs: il n'en
reste que le noyau central. Les salles à voûtes en berceau, à peti-
tes fenêtres, sont situées à des niveaux divers, selon la conformation
du sol rocheux de la butte.
Entre les deux parties du château, un escalier tournant relie
toutes les pièces des deux édifices.
Après 1656, le château fut restauré et couronné d'une attique
avec niches et tourelles d'angles. Des incendies, en 1704 et 1783,
mirent en ruines la seigneuriale demeure; sous la direction de Vin-
cent Pol on en fait la reconstruction de 1837 à 1839; on supprime
alors l'étage supérieur, et la façade est transformée dans le goût pseudo-
classique.
M. le comte Georges Mycielski est élu vice-président pour l'année
1913; M. Stanislas Turczynski est nommé collaborateur de la Com-
mission.
9. MARCELI HANDELSMAN. Rezydenci Napoleonscy w Warszawie. (Les
Résidents de Hapoléon à Varsovie).
Dans la politique de Napoléon la diplomatie joua un rôle équi-
valent à celui des actions militaires et le service diplomatique comme
l'armée elle-même, soutint partout l'influence française. Le but de
34
la diplomatie française à partir de rannée 1807 fut d'entretenir en Eu-
rope le système du blocus continental. Vers ce but tendirent
tous les efforts de cette diplomatie qui embrassa toute la vie
des États confédérés, exigeant beaucoup des alliés de la France et
les surveillant. Les diplomates provenaient de toutes les classes de
la société française et de toutes les nations qui se trouvaient soumises
au sceptre de Napoléon. Il y avait parmi eux deux types diffé-
rents: ceux qui obéissaient aveuglement à la volonté de Napoléon,
et ceux qui tâchaient de conserver une certaine indépendance. Les
premiers en face du danger surent le plus souvent agir avec éner-
o-ie et promptitude, ce qu'ils avaient appris sous l'influence de la
discipline sévère de la diplomatie napoléonienne. Les autres, les
indépendants, au moment du danger abandonnèrent l'empereur pour
le trahir ou pour suivre leur propre politique.
Chapitre! Le premier représentant de Napoléon à Varsovie,
Etienne Vincent (1781—1809), jeune auditeur au Conseil d'Etat, com-
mença sa carrière à Posen comme intendant du département. En-
voyé à Varsovie plus tard en qualité de commissaire accrédité au-
près du gouvernement de Varsovie, Vincent ne fut jamais qu'un
simple intendant. Il aurait voulu considérer le Duché de Varsovie
comme un pays conquis, et n'en respecta guère les autorités.
Mais son énergie lui procura l'estime de Napoléon qui, à cause du mé-
contentement du gouvernement de Varsovie et de Dresde, le rappela
de Varsovie et le nomma préfet du départ, du Pô.
Chapitre IL Après un court intervalle rempli par le service
provisoire de Bourgoing, ministre à la cour de Dresde, arrive
à Varsovie un nouveau résident, Jean-Charles Serra (1760—1813).
jDescendant d'une famille aristocratique de Gênes, poète et banquier,
ensuite membre du Petit Conseil, prisonnier d'état en 1794, exilé
usqu 'en 1796, Jean-Charles Serra accompagne Napoléon pendant la
campagne d'Italie. Il devient presque dictateur de Gênes en 1797;
puis obligé de quitter sa patrie, il arrive en 1798 à Paris. Il y de-
vient ambassadeur de Ligurie. Plus tard il remplit les mêmes fonc-
tions à Madrid. Après la réunion de Gênes à la France, Serra vit
à Paris et y écrit deux brochures à la louange de Napoléon. Par
l'entremise de Talleyrand, il est nommé résident à Varsovie
où il lutte sans relâche contre les autorités du Duché. Appuyé
par le maréchal Davoût, il combat surtout les ministres Lubienski
et Breza. La question de la réduction de la monnaie, les ques-
35
tions de ravitaillement, l'exécution de la Convention de Bayonne —
tels sont les sujets des malentendus. Lie avec les jacobins po-
lonais, ambitionnant d'exercer le contrôle supérieur du gouverne-
ment du Duché, Serra agit de telle manière que le roi lui-même fait
des démarches à Paris pour le faire révoquer.
La guerre de 1809 amène la rupture décisive avec le Conseil d'Etat.
Serra se retire à Berlin; puis, conformément à Tordre qu'il a reçu
de son gouvernement, il revient à Varsovie et cherche un appui
dans l'armée pour s'opposer au gouvernement dont les membres
s'arrêtent à la frontière à Tjkocin. Pendant l'année 1810, les
difficultés et les malentendus se dissipent. Serra s'attache à la Pologne
et se consacre presque entièrement à l'exécution d'une convention
pour la désignation des biens donnés par l'Empereur en Galicie.
Après le changement survenu dans la politique européenne, dès le
mois d'août 1810, Serra ne peut plus satisfaire son gouvernement.
A cause de son manque d'énergie dans le service d'observation,
il est envoyé à Stuttgart. Son activité lui fait gagner l'appui de la
cour de Saxe et le retour à Dresde. En 1812, le rôle de Serra est
insignifiant; il reste au-dessous de la situation en 1813. Il n'aperçoit
pas le changement qui par degrés se produit dans la politique de la
Saxe et il ne prévoit pas l'avénèment du système autrichien. Ce
manque de prévoyance et de prudence cause le mécontentement de
Napoléon; il n'amène pas cependant la démission de Serra. Il reste
à son poste après le retour du roi à Dresde et j réside jusqu'à sa
mort. Il succombe à la fièvre typhoïde à Dresde où il avait con-
tribué au maintien de l'ordre pendant le siège.
Chapitre III. A Serra succéda Edouard Bignon (1771-1841).
Secrétaire d'ambassade à Bâle, puis à Milan, il conduit le gouver-
nement cisalpin en exil. Après le 18 brumaire, il devient premier
secrétaire à Berlin, puis ministre à Cassel, initiateur de la Confé-
dération du Rhin, administrateur à Berlin pendant la guerre de 1806/7
et à Vienne en 1809, enfin ministre à Carlsruhe. Bignon partout
donne des preuves de prudence et de prévoyance, ainsi que d'un dé-
vouement et d'une énergie infatigable dans l'accomplissement des or-
dres de l'empereur. A Varsovie, à son modeste poste d'observateur,
il organise un vaste bureau de renseignements sur la Russie et il
informe son gouvernement d'une manière ample et exacte. Pendant
les préparatifs de la guerre contre la Russie, Bignon joue exclusive-
ment le rôle d'un instrument obéissant dans les mains de Napoléon.
36
Chapitre IV. A Varsovie grandissent les sentiments belli-
queux. Tous les jours on en attend l'explosion. Napoléon y envoie
comme ambassadeur avec des instructions spéciales l'archevêque de
Malines, de Pradt. Ayant de grandes ambitions, surtout littéraires, Pradt
craint les explosions de l'enthousiasme; il impose ses proclamations et
ses manifestes et il entrave la diète. Cependant après une réprimande
de l'empereur, il devient peu à peu un instrument docile dans les
mains des ministres de Varsovie. En désaccord avec le gouver-
neur Dutaillis, éloigné du Conseil de la Confédération, toujours plus
mal disposé pour son propre gouvernement, de Pradt se rapproche du
commissaire d'Autriche, Baum, lui révèle l'état véritable des forces
françaises, donne les plus secrets renseignements, avertit du danger
le prince Schwartzenberg, et, avant de quitter Varsovie, en disgrâce, il
insinue aux ministres de Pologne la nécessité d'une entente avec
la Russie.
Chapitre V. Bignon, envoyé pendant la guerre en qualité de
commissaire auprès du gouvernement de Lithuanie, fut un colla-
borateur précieux de Bassano. Lié d'une amitié sincère avec les
Lithuaniens, il revient avec les réfugiés à Varsovie. Nommé mi-
nistre à la place de Pradt, il déploie une énergie intense pour
lutter contre les intrigues russes et la trahison autrichienne. A Varso-
vie, Bignon se lie intimement avec le prince Poniatowski; il l'assiste
jusqu'au dernier moment et lui facilite la tâche de faire sortir du
Duché le corps d'armée polonais. Ami fidèle des Polonais, partisan
de l'indépendance de la Pologne, à partir du mois de juin 1813 Bi-
gnon ne cesse de faire des démarches pour subvenir aux be-
soins de l'armée polono-lithuanienne. Enfermé à Dresde, après la
capitulation violée, prisonnier des Autrichiens, relâché ensuite grâce
au prince Schwartzenberg, Bignon revient en France en décembre
1813. Dès lors il reste toujours le défenseur de la cause polonaise
dans sa patrie.
10. DR. ANTONI PERETIATKOWICZ : Filozofia prawa Jana Jakôba Rou-
sseau'a. (Philosophie du droit de Jean Jacques Rousseau).
L'auteur entreprend d'examiner les idées essentielles qui for-
ment la base et le contenu principal de 1k philosophie du droit de
Rousseau. Il fait l'analyse de l'idée de la nature, du droit naturel.
37
du contrat social, de la volonté générale et de la souveraineté du
peuple et montre le rôle que ces concepts jouent dans tout le
système. Enfin il présente une esquisse de la philosophie pénale de
Rousseau.
La philosophie du droit de Rousseau se relie intimement à l'en-
semble de ses idées. Les conceptions de Rousseau, malgré le man-
que de système dans la forme et malgré les extrêmes sporadiques,
possèdent le caractère d'un système normatif homogène. Elles ren-
ferment des lignes conductrices permanentes, des normes essentielles
déterminées, progressivement développées et approfondies.
On croit traditionnellement que la philosophie de Rousseau con-
siste dans une opposition entre la „nature" et la „civilisation",
que cette opposition constitue la base de son système. Or, cette
thèse n'est point soutenable. Elle est la source d'une série de
contradictions inévitables et ne correspond pas au contenu essentiel
des idées de Rousseau. La ligne directrice essentielle (permanente
et conséquente) de la philosophie de Rousseau consiste dans une
conception morale déterminée^ qui se relie elle-même à la philo-
sophie stoïcienne et à l'idéologie des républiques de l'antiquité. On
pourrait l'appeler Teudémonisme idéaliste. La base de cette con-
ception c'est la vertu qui produit le bonheur ; les principes con-
ducteurs suprêmes ce sont la liberté et l'égalité, considérées comme
des valeurs sociales absolues, ainsi que la simplicité, la vérité, le
courage, le patriotisme, la religion sociale.
Entre les deux premiers discours et le „Contrat social" il n'y
a pas de différence essentielle dans le point de vue concernant la
valeur de la vie sociale. Il n'existe là qu'une évolution intérieure.
Le premier discours évalue, le second explique l'état négatif,
mais aucun n'offre les remèdes nécessaires. Les discours suivants
(Emile, Contrat social) possèdent déià un caractère normatif, ils
indiquent ce qui doit être. Cependant le point de vue moral reste
le même dans tous ces ouvrages.
L'idée de la nature, par rapport à cette conception socio-mo-
rale essentielle, est une idée auxiliaire, transitoire, ayant un carac-
tère tantôt réel (provenant des faits), tantôt normatif.
C'est une idée auxiliaire, car elle dépend par son contenu
des idéals moraux. Dans le premier discours (Sur les sciences et
les arts), où Ton trouve déjà l'expression de sa conception fonda-
mentale, Rousseau ne parle point encore de la „nature de l'homme",
38
ni de „l'état naturel" dans un sens favorable. Par conséquent, ce
n'est pas une idée primitive (en regard de l'ensemble de son sys-
tème), mais dérivée (secondaire). C'est une forme qui synthétise les
traits distinctifs humains, reconnus comme positifs au point de vue
des valeurs suprêmes socio-morales. Le lien logique qui relie l'idéo-
logie morale avec l'idée de la „nature" est la supposition que
l'homme est naturellement bon.
C'est une idée réelle, provenant des faits, quand elle se rap-
porte dans le second discours (Sur l'inégalité des hommes) à l'homme
naturel dans l'état de nature et détermine les traits distinctifs
qui autrefois existaient dans le fait (ou hypothétiquement dans le fait).
C'est une idée normative, qui fait passer les traits distinc-
tifs, mentionnés ci-dessus, d'une sphère historique réelle dans la
sphère des devoirs de l'homme contemporain, en transformant le
fait en un principe régulateur, qui indique la norme de la con-
duite (Emile, Contrat social).
C'est une idée transitoire, car elle sert d'instrument ration-
nel dans les considérations de Rousseau aussi longtemps et autant
qu'elle atteint son but essentiel, moral et sociah Dans les „Consi-
dérations sur le gouvernement de Pologne" ainsi que dans le „Pro-
jet de constitution pour la Corse" elle ne joue plus aucun rôle.
Les bases de la morale de Rousseau (le bonheur et la vertu),
de même que les postulats suprêmes moraux et sociaux (la liberté
et l'égalité), sont devenues les bases du droit naturel. Cela s'est
manifesté sous forme d'admission de „l'utilité et justice", comme
fondements du droit naturel, et de la „liberté et égalité", comme
postulats suprêmes moraux et juridiques. La dépendance du „droit
naturel" de l'idée de la „nature" se manifeste en ce qu'il possède
aussi un double caractère : réel et normatif. Réel — lorsqu'il se rap-
porte aux règles existant de fait dans l'état naturel des hommes
(Discours sur l'inégalité des hommes). Normatif — lorsqu'il déter-
mine les normes du droit vrai, correspondant à l'idée du droit
(Contrat social).
L'essence du droit naturel (normatif), qui correspond aux postu-
lats mentionnés ci-dessus (la liberté et l'égalité), se base sur le
„contrat social" qui est le critérium unique et exclusif de la véri-
table légalité des actions.
L'auteur examine le Contrat social de Rousseau dans son
rapport avec les théories des juristes des moyen âge et il le compare
39
avec les doctrines de Grotius, Locke et Hobbes. Il prouve par de
nombreux arg-uments et citations, que le „Contrat social" exprime
une idée philosophique régulatrice. Le contrat social n'est pas, selon
Rousseau, un fait historique (Grotius, Locke), ni un substratum phi-
losophique d'un fait empirique (Hobbes). Il n'est qu'une expression
de l'idée du droit et sert de critérium suprême de la contrainte
politique, légale. C'est pourquoi le contenu de ce contrat est exac-
tement déterminé. L'élément du „pactum subjectionis" est supprimé,
puisque le contrat constituant ne confère le pouvoir à personne et
que la société demeure entièrement le souverain suprême.
La réalisation de la liberté dans la construction de Rousseau
n'est qu'apparente. Elle est la conséquence de la confusion de deux
points de vue: qualitatif et quantitatif. La liberté, dont l'homme se
prive au profit de la société, diffère qualitativement de la liberté
reconquise sous forme de participation au pouvoir souverain.
La négation des limites du pouvoir souverain est une consé-
quence logique du renoncement complet aux droits individuels et
se lie avec la conception de l'intérêt général, comme élément déter-
miné et immuable. Cependant on ne peut pas la concilier avec le
point de vue libéral, et la théorie de Rousseau peut être plutôt dé-
terminée comme solidarisme démocratique.
L'auteur présente l'évolution de l'idée du „contrat social" après
Rousseau, particulièrement son influence sur Kant et sur la théorie
du solidarisme en France (l'idée de quasi-contrat). Il entreprend de
prouver que l'idée du „contrat social", au sens philosophique, n'est
point surannée et ne contrarie pas la science contemporaine. Elle
a une valeur méthodologique permanente. La tendance vers une
explication rationnelle de l'organisation politique et de la contrainte
légale est une propriété constante de l'esprit humain. L'idée du „con-
trat social" satisfait cette tendance dans une large mesure, puisque
elle confère au fait de la contrainte la sanction d'un acte raison-
nable, conforme à l'intérêt même des individus contraints (qui y con-
sentiraient, s'ils étaient raisonnables).
L'analyse du contrat social en ses principes constituants nous
montre que c'est un S3"mbole, une image, qui recèle l'idée d'un
intérêt social raisonnable. C'est une ligne directrice géné-
rale, qui peut avoir divers contenus concrets. C'est une forme
qui renferme des matières différentes, selon les conditions sociales,
selon les conceptions et les sentiments des penseurs.
40
L'auteur examine ensuite le concept de la volonté géné-
rale dans la théorie de Rousseau. H montre que l'essence de la
„volonté générale" exprime une idée philosophique régulatrice, qui
se rapporte à l'utilité sociale. C'est l'intérêt général dans un sens,
non seulement utilitaire, mais aussi idéaliste.
Pour réaliser la volonté générale (dans le sens d'une idée phi-
losophique) deux conditions sont indispensables: la généralité du
sujet et celle de l'objet législatif. Chaque loi doit être votée par tous,
concerner tout le monde.
La souveraineté du peuple (synonyme du pouvoir légis-
latif) est l'organe de la volonté générale et le moyen de sa réali-
sation. Elle fonctionne légalement à condition que l'objet législatif
soit général. La volonté de la majorité est universellement obligatoire,
puisque elle exprime la volonté générale, qui est également la vo-
lonté vraie (essentielle, non empirique) de la minorité.
L'erreur de Rousseau consiste dans deux prémisses fondamen-
tales, auxquelles il croyait absolument: 1) que l'intérêt général se
présente comme quelque chose d'objectif et d'évident pour tous,
2) que la généralité formelle du contenu des lois est une garantie
suffisante de sa conformité à l'intérêt de tous. Toutes les deux pré-
misses sont insoutenables. L'illusion de Rousseau peut être exjjliquée
par les conditions sociales du XVIILe siècle, par le manque d'ex-
périence politique (dans un sens démocratique), aussi par la circon-
stance que sa doctrine visait des petits états.
L'idée de la souveraineté du peuple se base aussi sur un autre
fondement, notamment sur le postulat de la liberté inaliénable, ainsi
que sur l'égalité générale. L'homme ne peut consentir qu'à une or-
ganisation et à un pouvoir, où il prend part lui-même et où il ne
subit aucune volonté étrangère. Mais cette façon de voir exigerait
l'unanimité pour toutes les lois. Ce n'est qu'après avoir introduit
l'idée de la „volonté générale", comme principe régulateur, que
la volonté de la majorité prend corps, puisque elle exprime cette
idée générale.
Mais la souveraineté du peuple possède dans le système de
Rousseau aussi une valeur indépendante. C'est la forme unique du
gouvernement légal. Ainsi Rousseau se base dans sa construction
en même temps sur deux principes: empirique (souveraineté du
peuple) et supraempirique (volonté générale). De là vient un dua-
lisme intrinsèque de tout son système politique.
il
41
Dans sa philosophie pénale Rousseau se place au point de vue
de la préservation (non rétribution), qui constitue une conséquence
naturelle de son point de départ individuel.
En général, la construction de Rousseau, grâce à une conception
originale, grâce à la réunion des éléments empiriques avec les élé-
ments supraempiriques, a une grande importance historique. Le côté
empirique de cette théorie (la souveraineté du peuple) a exercé une
énorme influence sur la vie politique (surtout pendant la Révolution
française). Son côté philosophique a réagi sur la philosophie du droit
ultérieure, particulièrement sur celle de Kant.
11. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
Bensi Tytus. »FormuJy analityczne dzwiçkôw polskich«. (Les
formules analitiques des sotis dans la langue Polonaise), 8-0, p. 24.
Demiaxczuk Ioanres. »Supplementura comicum. Comoediae Grae-
cae fragmenta post editiones Koekianam et Kaibelianam reperta
vel indicata coUegit, disposuit, adnotationibus et indice verborum
instruxit...«, 8-0, p. 158.
»Rozpravvy Akademii Umiejçtnosci. WydziaJ filologiczny«. (Tra-
vaux de r Académie des Sciences. Classe de i^hilolocjie), ser 111 vo] VI
8-Ü, p. 361. '
Smibszek Antoni. »Przyczynki do objasnienia napisôw staroper-
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persans), 8-0, p. 21.
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gii historici), 8-0, vol. XI, 5 tabulae, p. 526.
Balzer Oswald. »Unia Horodelska«. (L'union conclue à Horodlo
(1413) entre la Pologne et la Lithuanie), 8-0, p. 32.
Dabkowski PRZEMYstAw. » Prawo laziebne. Studyum z historyi
prawa polskiego«. (Les règles du droit polonais concernant le service
des bains publics au moyen-âge), 8-0, p. 64.
42
LüKAsiKwicz Jan. »Die logischen Grundlagen der Wahrscheinlich-
keitsrechnung«, 8-0, p. 77.
»Monumenta Poloniae Vaticana«. Tomus I, Cracoviae 1913, in
8-0 maiori, 2 tabulae, pp. LVII et 503; tomus II, Cracoviae 1913,
in 8-0 maiori, 3 tabulae, pp. XXVIII et 587.
Continet: Tomus I: Acta Gamerae Apostoiicae, vol. I, 1207 — 1344;
tomus II: Acta Gamerae Apostoiicae, vol. II, 1344 — 1374, edidit Dr.
Joannes Ptasnik.
Skibinski Mieczys£-aw. »Europa a Polska vv dobie wojny o suk-
cesyç austryack^ \v latach 1740 — 1745«. (L'Europe et la Pologne
aux temps de la guerre de succession d'Autriche 1740 — 1745), 8-0
vol. I, p. XIV et 844; vol. II, 8-0, p. XX et 719.
Nakiadein Akademii Uiniejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego
Kr.ikow. 1H13 Drnkarnia Uniwersytetu Jagielloriskieço. pod zarzadem J. Kilipowakiep«
•22 Lipca 1913.
u
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 6, 7 et 8. Juin- Juillet— Octobre. 1913.
Sommaire. Séances du 9 et du 16 juin, du 4 et du 7 juillet, dn 13 et du 20
octobre 1913.
Résumés: 12. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire
de l'art en Pologne du 2H avril 1913.
13. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en
Pologne du 27 mai 1913.
14. JAN PTAèNIK. La famille des Fugger en Pologne.
15. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 9 JUIN 1913.
pKKbii.i-N.-K i.K M. C. MORAWSKl.
M. JôzRp Trbtjak présente son travail: „Bohdan Zaleski en France
{1831 — 1838}'^. Contribution a l'histoire de Vemigration Polonaise.
Le Secrétaire présente le travail de M. ZozistAw Jachimkcki :
L'oeuvre de Marcin Mielczewski, compositeur polonais du XVII siècle'''' .
Le Secrétaire présente le travail de M. Maukycy Mahn: Le problètne
de la division en périodes appliqué d l'histoire de la littérature"' .
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de philologie du 21 mai 1913.
Rulletin 1—11.
44
SÉANCE DU 7 JUILLET 1913
Pkksidknck v>k m. C. MORAWSKi.
M. Ignacv Chr/.anowski présente s(m travail: „Les jugements de la
postérité sur le Miroir (Zwierciadio) de Nicolas Bey" .
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 23 avril 1913 ^).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 27 mai 1913 2).
SEANCE DU 13 OCTOBRE 1913.
PjiKsiDENCK i.K M. C. MORAWSKI.
M. JozKF Trktiak présente son travail: „Quelques remarques sur
le roman de Sigismond Krasiûski, intitulé: Herhurt^.
M. Tadkusz Grabowski présente son travail: „Eusèbe Sloivacki et
la critique littéraire au commencement du XIX siècle'"''.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 16 JUIN 1913.
Pkksiuknce dk M. F. ZOLL.
M. BoLBsLAw Ulanowski présente son travail: „ Valentin Kucz-
borsJd^ chanoine de la Cathédrale de Cracovie {f 1572)'^.
Le Secrétaire présente un article de M. Macie.i Loket: „Actes
inédits des Archives Impériales de Vienne concernant le séjour de
Nicolas I à Rome".
') Voir Résumés p. 46.
*) Voir Résamés p. 47.
45
SEANCE DU 4 JUILLET 1913.
Présidence df. M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan D^^browski: j^Elisa-
heth, reine de Hongrie^.
SÉANCE DU 20 OCTOBRE 1913.
Présidence de M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. BnoNistAw Malinowski:
„De l'influence des croyances primitives sur la différenciation sociale
{Théorie du Totémisme^.
\
1*
Résumés
12. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
29 kwietnia 1913. (Compte rendu de la séance de la Commission
de Vhistoire de Vart en Pologne du 29 avril 1913).
M. le Comte George Mycielski donne lecture d'un mémoire con-
cernant un portrait du prince héritier Ladislas-Sigismond Wasa, le
futur Ladislas IV. Ce portrait, le seul authentique que l'on connaisse,
fut peint par P. P. Rubens, en 1634. Au début de sa communica-
tion m. Mycielski résume ses études précédentes sur les rapports
de la peinture flamande avec la Pologne, rapports certainement anté-
rieurs pour Cracoviae à l'an 1590. C'est à cette époque, entre 1580 et
1613, que Jacques Hertens d'Anvers séjourne dans la capitale de
la Pologne entouré de tout un groupe d'artistes flamands, et d'élèves
d'origine polonaise. Dans les années suivantes la Pologne reste
toujours en contact avec la Flandre. En 1621 est placée à l'église
collégiale de S. Nicolas à Kalisz, la magnifique „Descente de la
Croix" de Rubens qu'on y voit encore aujourd' Lui En 1624, le
prince Ladislas Wasa fait en Flandre un séjour de près de deux
mois, et passe quelques semaines à Bruxelles. C'est à ce moment
que Rubens peint, en septembre, un beau portrait du prince héré-
ditaire destiné à l'infante Isabelle-Claire-Eugénie, régente de Hol-
lande. On le connaissait depuis cette date, par la remarquable
gravure tout à fait contemporaine de Paul de Pont, ainsi que par
le portrait ovale, à l'huile, qui se trouve à la galerie Durazzo-Pal-
lavicini à Gênes et que Max Rooses considérait comme l'oeuvre
originale du maître. M. Mycielski avait toujours eu des doutes sur
cette attribution : aujourd'hui il est heureux de soumettre à la Com-
mission la photographie du merveilleux portrait original qui naguère
47
encore se trouvait dans une collection anglaise, et qui appartient
actuellement à M. Scott, marchand de tableaux à Paris. Le portrait
de Gênes présente dans quelques détails certaines différences avec la
gravure de Paul de Pont ; il ne reproduit d'ailleurs que le buste,
tandis que l'original, nouvellement découvert, nous montre le prince
presque jusqu'aux genoux, et de plus est absolument identique avec
la gravure. C'est un des plus beaux portraits peints par Rubens,
et il appartient à la plus brillante période de l'activité de l'artiste.
Et comme facture, et comme coloris, et comme vigueur éclatante,
on peut hardiment le comparer aux plus beaux portraits du maître
justement admirés à Vienne, à Paris et à Anvers.
M. Ptasnik communique une note sur un azur dont faisaient
usage les peintres en Pologne au XV-e siècle, et dont jusqu'ici on
ignorait la provenance. En Flandre, aux archives de Bruges, entre
autres documents et comptes attestant que dès la fin du XlII-e siècle
il y eut entre ce pays et la Pologne des rapports commerciaux très
suivis, on voit par un acte de l'année 1485 que dans les mines de
Chçcin, au XV-e siècle, on trouvait un azur qui non seulement
était employé en Pologne mais fort recherché à l'étranger.
M. Léonard Lepszv résume le mémoire de M- me Wicherkie-
wicz sur „Jean Dill, orfèvre de Poznan (Posen)." Dans les „Acta
Consularia" et dans les livres de la corporation des orfèvres, qui
sont conservés aux archives de Poznan, nons trouvons des indica-
tions qui permettent d'établir que Jean Dill travailla dans cette
ville de 1616 à 1660. Cette information est d'autant plus impor-
tante que jusqu'ici on ignorait l'origine et le lieu de séjour de ce
remarquable artiste dont un dessin a été publié par feu M. So-
kolowski dans les Comptes rendus de la Commission.
M. Turczynski est élu Secrétaire pour 1913 et 1914.
13. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
27 maja 1913 r. (Compte rendu de la séance de la Commission
de l'histoire de l'art en Pologne du 27 mai 1913).
M. Thadée Szydlowski présente un compte rendu de son travail:
„Introduction critique à l'étude de l'oeuvre de Wit Stwosz". C'est
le premier chapitre d'une monographie étendue consacrée à l'art de
Stwosz et de son temps. L'auteur expose qu'il est nécessaire de ré-
48
sumer et de comparer les résultats jusqu'ici acquis par la critique au
sujet de Wit Stwosz, afin de pouvoir s'orienter dans la genèse de ce ta-
lent et d'en déterminer le caractère national. Il était d'autant plus
indispensable de le faire que dans ces dernières années cette question
avait donné lieu à quelques attaques passionnées contre la science
polonaise.
C'est après 1830 que les Polonais ont hautement revendiqué
Wit Stwosz comme un des leurs, et prétendu que son art avait
pris naissance à Cracovie. Ambroise Grabowski découvrit dans les
archives toute une série de documents permettant de soutenir ces
assertions. Cependant il ne réussit pas à trouver des données
positives, ni au sujet de la naissance de Stwosz, ni en ce qui con-
cerne ses premiers pas dans la carrière artistique ; et s'il affirme
que Stwosz était né et avait été élevé à Cracovie, ce n'est qu'une
pure hjTpothèse, bien en accord avec le patriotisme local de son
auteur. Les archéologues qui plus tard s'occupèrent de Stwosz, ad-
mirent comme indiscutable l'affirmation de Grabowski. F. M. Sobie-
szczanski, E. Rastawiecki, J. Lepkowski, quelques autres encore,
grâce à l'effervescence romantique qui régnait alors, firent de Stwosz
le génie le plus expressif de l'idéal chrétien, le maître incomparable,
l'envoyé de Dieu, la gloire la plus éclatante de la nation polonaise.
Ce n'est qu'à partir de 1880 qu'on a commencé à s'occuper
scientifiquement de l'histoire de l'art en Pologne, et d'étudier avec
plus de sang- froid la légende de Stwosz. Les dernières générations
de nos historiens ont établi que l'on ne saurait attribuer à l'art
de Stwosz une origine locale et qu'évidemment cet art tire son
origine de l'Allemagne méridionale. C'est feu M. Sokolowski qui,
dans ses „Etudes sur la sculpture en Pologne au XV-e et XVI-e
siècle, fit ressortir les attaches étroites qui relient avec l'école de Nu-
remberg les monuments de l'époque de Stwosz que nous possédons.
Cette conclusion fût confirmée par la découverte de l'acte où était
relatée l'histoire de la construction de l'autel de Notre-Dame, acte
dans lequel Stwosz est qualifié de „Alemanus de Norimberga".
Toutefois la question était loin d'être complètement élucidée :
pour déterminer exactement l'origine de son art on manquait de
documents précis et péremptoires. M. Sokolowski s'était surtout
intéressé aux tryptiques qui, sous l'influence de Stwosz, avaient
alors été sculptés en Pologne, et de l'importance de l'atelier
de cet artiste à Cracovie. M. Kopera a tracé une monographie do-
49
cumentée de l'oeuvre de Stwosz dans la capitale de la Pologne;
cependant nous ne possédons encore aucune étude approfondie sur
le caractère individuel de l'artiste en regard de l'art de son époque,
qui, lui non plus, n'a jamais été bien analysé.
La science allemande a poussé plus avant ses recherches, et,
grâce à la récente monographie de Lossnitzer, est parvenue à éclaircir
plusieurs des problèmes rattachés à Stwosz. Il faut surtout signaler
dans ce livre l'excellent exposé de la genèse de l'art de Stwosz.
Ce n'est pas seulement Nuremberg qui fut le berceau de cet art,
mais il est très vraisemblable que Stwosz travailla quelque temps
à Passau dans l'atelier de Nicolas de Leyen qui, vers 1470, exécuta
dans cette ville la plaque tumulaire du tombeau de l'empereur Fré-
déric in, car cette plaque est sans aucun doute le modèle dont
s'inspira Stwosz pour son tombeau de Casimir Jagellon. Entre les
oeuvres cracoviennes de Stwosz et l'art méridional allemand il
y a parenté accusée, et nous devons admettre comme certain que
lorsque l'artiste arriva à Cracovie, il y apporta une individualité
déjà tout acquise et bien déterminée; au contraire il serait impossible
d'appuyer sur des données concrètes et positives qu'il forma son
style à Cracovie même.
H est vrai que M. Ptasnik dans son mémoire : „Etudes sur
Stwosz et sa famille", par une interprétation ingénieuse des sources
archivales essaye de démontrer que Stwosz était Polonais, né à Cra-
covie, qu'il n'était certainement pas Allemand. Néanmoins les argu-
ments à l'appui de cette thèse ne semblent pas décisifs ni suffisants
à M. Szydlowski, et il considère comme tout à fait invraisemblable
un premier séjour de Stwosz à Cracovie avant 1477, date à laquelle
il quitta Nuremberg pour venir dans la capitale de la Pologne.
Après avoir fait la critique de tous les travaux auxquels a donné
lieu la question Stwosz, M. Szj^dlowski s'arrête à la campagne de
M. L. Stasiak et examine les 60 thèses formulées par cet écrivain
à la fin de l'ouvrage „Revendication de notre bien". Il trouve que
la plupart de ces allégations ne reposent sur aucune base solide.
En terminant M. Szydlowski expose le programme de sa mono-
graphie de Stwosz et des artistes de son temps.
50
14. DR. JAN PTAéNIK. Fuggerowie w Polsce. (Die Handelsbeziehungen
des Fuggerschen Hauses zu Polen).
Das seit 1803 gefürstete Geschlecht der Fugger ist aus sehr
unscheinbaren Anfängen hervorgegangen. Der Urahn des Geschlech-
tes war Landmann und Barchentweber im Dorf Graben bei Augsburg;
im Jahre 1367 siedelt er nach der Stadt über und erwirbt sich hier ein
gewisses Vermögen, das dann von den Söhnen vermehrt wird, so daß
einer von ihnen zum Altesten der Augsburger Weberzunft gewählt
wird. Von den mehreren Söhnen Jakobs, der 1469 stirbt, sind die
bedeutendsten Ulrich und Jakob, der das geistliche Kleid ablegt
und infolge seines hervorragenden Geschäftssinnes den Grund zu
der weltbedeutenden Rolle des Hauses, Fugger legt. Der fuggeri-
schen Firma: „Jakob Fugger und Gebrüder", steht er bis zu seinem
Tode vor. Einträglicher als Handel mit Gewürzen, Seide und Tuch
erscheint ihm der Geldhandel, und er verlegt sich auf Bergbau-
unternehmungen. Da er dem Erzherzog Sigmund bedeutende Geld-
summen verschafft, gelangt er in den Besitz von Silberbergwerken
in Tirol und Kärnten, besonders wertvoll gestaltet sich aber die Aus-
beutung der dazumal sehr reichhaltigen Bergwerke in Schwaz, end-
lich erwirbt er auch das Recht, die nordungarischen Bergwerke zu
exploitieren, von wo Kupier nach allen Gegenden Europas versandt
wird. Der Handel mit ungarischem Kupfer hat die finanzielle Welt-
macht der Fugger begründet, so daß das Haus von nun an maß-
gebenden Einfluß auf die Weltpolitik der damaligen Zeit gewann;
jeder Krieg, den die Habsburger führen, wurde ermöglicht durch
Kreditbeschaffung von selten des Fuggerschen Hauses, ja sogar die
Kaiserwahl Karls V. kam nur infolge der Geldunterstützung durch
Jakob zustande und soll 850000 Gulden gekostet haben, wovon der
Herrscher dem Hause Fugger allein 543000 schuldete. Als hernach
der Kaiser in lässiger Weise seinen Verpflichtungen nachkam, warf
ihm Jakob im J. 1522 in brüsker Weise Undank vor mit dem Be-
merken, daß er sehr wohl die Wahl Franz I. hätte durchsetzen
können, wenn er sich auf die Seite des französischen Königs ge-
schlagen, oder auch nur seinen Kredit dem Habsburger entzogen
hätte. Die Fugger traten nun am päpstlichen Hofe an die Stelle der
Medizeer als Banquiere des päpstlichen Stuhles; alle Einnahmen aus
Kollekten für die apostolische Camera nahmen den Weg durch ihre
I
51
Hände, ja auch Bischöfe bedienten sich ihrer Vermittlung bei Über-
sendung der „servitia communia" nach Rom. Es darf auch nicht
wunder nehmen, daß oft ihr Einfluß bei Besetzung von Probsteien,
ja sogar von Bistümern maßgebend war und ihre Fürsprache
manchmal mehr galt als das Machtwort gekrönter Häupter. Es ist
auch in der Tat keine Übertreibung, wenn Ulrich von Hütten von
ihnen sagt, daß durch ihren Seckel alle Bullen, Dispensen und Be-
nefizien gehen müssen und daß man in Rom durch ihre Einfluß-
nahme allein alles erreichen kann, was man will. Ihrer Unterstüt-
zung verdankte es auch Albrecht von Brandenburg, daß er in seiner
Hand das Erzbistum von Magdeburg und Mainz vereinte. Zu diesem
machtvollen Einfluß ist nun das Haus Fugger durch die ungarischen
Bergwerke gelangt, und die Beziehungen mit Ungarn haben sie den
Krakauer Bürgern Turzo. die ihre Handelsverbindungen auch mit
Polen vermittelten, zu verdanken.
Im Mittelalter lag in Polen der gesamte Handel und die Berg-
bauindustrie fast ausschließlich in fremder Hand. Das älteste Berg-
baugesetz aus der Zeit Leszeks des Weißen erwähnt „Romani sive
Teutonici", die sich in Polen mit Bergbau befassen und die ihr
heimisches Recht erhalten. |Ini Laufe des XIV und XV Jhs. ruht
die Leitung der königlichen Salzbergwerke vorwiegend in den Hän-
den von Italienern aus Genua, Venedig und Florenz, auch von Kra-
kauer Deutschen, in seltenen Fällen auch von Juden. Die Entdek-
kung der Bieigruben in Trzebinia soll durch den Nürnberger Klaus
Kesinger zustande gekommen sein, der an der Spitze einer Nürn-
berger Unternehmerkompanie steht und dann auch 1415 das Dorf
Trzebinia von dessen Besitzern DersJaw und Johann Karwacian
käuflich erwirbt; er ist es auch, der dann das Bergwerk in Luszowce
bei Siawköw entdeckt. Als erster, der die Schwefellager bei Swoszo-
wice ausbeutet, ist uns bekannt ein gewisser Kristin. Das ganze XV
Jh. hindurch werden Nachforschungen nach Erzvorkommen in den
verschiedenen Teilen Polens von Fremdlingen angestellt und unter
ihnen ist daran auch die Familie Turzo (Turzo, Torzo. Torso) beteiligt.
Diese ist wahrscheinlich von italienischer Herkunft, denn schon
seit alten Zeiten lebt bei Udine eine Familie Torso (Famiglia del
Torso in Friuli durante il dominio patriarcale sec. XIII. XIV et
XV fino all'anno 1420). Gegen das Ende des XIV Jhs. finden wir
unter den angesehenen Familien in Nordungarn auch die Turzos, in
ihren Besitz das Dorf Betlemfalva, und unter diesem Namen (de Be-
52
tlemfalva) begegnen wir ihnen in Urkunden. Am Beginn des XV Jhs.
werden Handelsverbindungen mit Polen angeknüpft, so daß Johann
Turzo sich in J. 1464 veranlaßt sieht; sich in Krakau niederzu-
lassen und das Krakauer Stadtrecht anzunehmen; er verheiratet sich
zweimal: das erste Mal mit Ursula, der Tochter des Hanusz Bem,
dann mit Barbara, der Tochter des Hanusz Beck; der ersten Ehe
entsprossen fünf Kinder: Johann, Georg, Stanislaus, Magdalena und
Margarete, der zweiten drei: Alexius, Johann der Jüngere, Ursula
und Katharine. Turzo und sein Sohn Georg werden sogar Krakauer
Ratsherren.
Nun hat sich dieser Turzo, gerade so wie Jakob Fugger, seine
kaufmännische Bildung in Venedig erAvorben und befaßte sich nach
seiner Ankunft nach Krakau nicht nur mit Handel, sondern verlegte
sich auch auf Bergbauindustrie; zusammen mit Johann Tesznar
sucht er nach Erzvorkommen in Mogüa bei Krakau und gründet
im J. 1495 ein Kompaniegeschäft zur Ausbeutung von Bergwerken
in der Tatra, wobei er eine bereits bestehende Grube von einer
finanziell schwächeren Firma erwirbt. Aber schon vorher hat er es
mit Bergbauunternehmungen in Deutschland nnd Ungarn begonnen
und erwirbt, resp. pachtet seit 1493 — soweit unsere Nachrichten
reichen — die Gruben in Neusohl, Göllnitz und Kremnitz. Es waren
Kupfer- und Silberbergwerke. Das hier gewonnene Kupfer wurde aus
Une-arn schon früher über Polen nach dem Auslande ausgeführt, und
zwar ohne vorher von Silber geschieden zu werden (cuprum sie
inseparatum simul cum ipso argento de ipso regno semper educitur);
Turzo beschließt nun, Kupferschmelzen zu bauen, die zum Scheiden
von Kupfer und Silber dienen sollten. Da zu diesem Zwecke bedeu-
tende Kapitalien benötigt werden, so schließt er ein Kompaniege-
schäft mit Jakob Fugger; die Kompanie erhält dank der kräftigen
Unterstützung von seiten König Albrechts und der Königin Mutter
Elisabeth im J. 1496 in ganz Ungarn das Vorrecht, solche Schmelz-
anstalten zu gründen, officinas sive conflatoria separantia argentum
a cupro vulgo zagar huthen nuncupata. Über die ungarischen Schmel-
zen fehlen uns aus dieser Zeit nähere Angaben, dagegen wissen wir.
daß eine solche Schmelze bei Krakau, eine andere in Erfurt und eine
dritte in Friaul errichtet wurde und daß für dieselben das erforder-
liche Rohmaterial aus Ungarn bezogen wurde, ferner daß das hier
geschiedene reine Kupfer oder reine Silber von Krakau nach Osten
nach den ruthenischen Ländern oder auf der Weichsel nach Danzig
I
53
und von dort meist nach Antwerpen, von Friaul nach Venedig und
überhaupt nach Italien, von Erfurt nach Nürnberg und weiter nach
Westen ausgeführt wurde. Die geschäftliche Verbindung wird durch
zwei Heiraten gefestigt: Georg Turzo. Johanns Sohn, heiratet Anna
Fugger, Tochter Ulrichs, eines älteren Bruders von Jakob, dagegen
nimmt Raimund Fugger Turzos Tochter Katharina zur Frau. Die
Verbindung mit dem Hause Turzo ist für die Fugger von weittra-
gender Bedeutung, da die Turzos als Krakauer Bürger und Ratsherren
das Vorrecht o^enießen. in sranz Polen Handel zu führen, und da die
Einschränkung durch das Xiederlagsrecht, auf Grund dessen aus
Ungarn kommende Ware in Krakau eingelagert werden mußte, sie
nicht verpflichtete. So ist es auch zu erklären, daß die Turzos,
obwohl die Basis ihres Wohlstandes und Reichtums sich in Ungarn
befindet und sie auch gezwungen sind, sich meist dort aufzuhalten,
umsomehr da Johann Turzo und nach dessen Tode (1508) sein Sohn
Georo: das Amt der Berg^ofrafen in Uno:arn bekleiden und für Un-
garn in Kremnitz Münzen prägen, dennoch auf ihr Krakauer Bür
gerrecht nicht nur nicht verziehten, sondern auch ihr Ratsherrnamt
nicht niederlegen. Erst im J. 1517 verläßt Georg Krakau endgültig,
begibt sich nach Augsburg zu seinen Schwiegereltern, wo er auch
nach 'vier Jahren stirbt. Doch ehe Turzo die Stadt verläßt, sichert
er sich und den Fugger das wertvolle Handelsmonopol; es wird
ihnen in den Jahren 1518. 1521 und dann noch 1524 verliehen, so
daß sie nun nicht nur Kupfer, sondern auch Blei aus Polen ausfüh-
ren, ohne hiefür irgendwelche Abgaben zu entrichten; dieses Vor-
recht wurde ihnen in Anerkennung der großen Verdienste verliehen,
die sie sich um den König und das Land erworben hatten. Was
waren das für Verdienste? Vor allem lieferten sie Silber für die
Krakauer königliche Münze, und die Fugger hatten es verstanden,
in Rom die Interessen des königlichen Hauses in entsprechender
Weise zu wahren, besonders bei Besetzung von Benefizien und Bistü-
mern, endlich erwiesen sie sich immer hilfsbereit, wenn es sich da-
rum handelte, königlichen Oratoren an den Höfen in Wien, Madrid
und Rom das nötis^e Barg-eld vorzuschießen. So kommt es auch, daß
Sigmund der Alte seinen Einfluß verwendet, wenn es sich darum
handelt, ihre Handelsinteressen in Ungarn zu fördern; als den Turzo
und Fugger im Jahre 1525 infolge einer gegen sie erhobenen An-
klage, daß sie zu Gunsten der Habsbuger wirkten, ihre Güter einge-
zogen wurden, und Alexius Turzo sogar in den Kerker geworfen
54
wurde, verwendet sich der polnische König für ihn bei seinem Neffen
Ludwig, entsendet zu diesem Zwecke sogdr einen eigenen Gesand-
ten Nipszyc. welcher nach neun monatlichem Aufenthalt die Wieder-
einsetzung der Fuggers in ihre Rechte durchsetzt, was auch für
Krakau von großem Wert war, da an den geschäftlichen Unterneh-
mungen der Fugger in Ungarn auch manche Krakauer mit ihnen
verwandte Familien, die Fogelwerders, Zebarts und Krupkas beteiligt
waren. Dennoch erlitt die Kompanie einen Verlust von über 200000
Gulden, denn obwohl dieser Betrag von Ludwig durch Bergwerke
in Siebenbürgen sichergestellt wurde, so gestalteten sich die po-
litischen Verhältnisse in der Folge so ungünstig, daß an eine Ver-
wertung der Vorrechte nicht gedacht werden konnte. Jakob war das
Haupt des Kompaniegeschäftes; als es nun nach seinem im J. 1526
erfolgten Tode zur Abrechnung zwischen den Teilhabern kam, be-
trug das Anlagekapitil 297889 Fl. 11 ung. Den., der Anteil der
Turzo 148694 Fl. 55 ung. Den., wovon nach Johanns letztwilliger
Verfügung ein Viertel, d. h. 37873 Fl. 63 Den., den Erben Georgs.
der Rest den übrigen Kindern Johanns, also Johann, Alexius, Mar-
garete, Magdalene und Katharina zufiel. Der dritte Teil des Kapitals
wurde samt Zinsen den Erben bar ausgezahlt, der übrige Teil zur
Fortführung der Geschäfte der Kompanie verwendet. Da abef das
im Jahre 1524 erworbene Recht, Kupfer durch Polen über Danzig
und weiter nach Westen auszuführen, auf den Namen des Hauptes
der Kompanie, also Jakob Fuggers, gelautet hatte, so mußte es für die
Neffen des Verstorbenen, Anton Raimund und Hieronymus, erneuert
werden. Nun bewarben sich aber um dieses Vorrecht auch die
Welser, welche in Ungarn einige Bergwerke erworben hatten.
Diese Bemühungen hatten schon bei Lebzeiten Jakobs begonnen,
und dieser war auch auf der Hut, daß die Interessen der Kom-
panie nicht durch die Konkurrenzbestrebungen der unerwünschten
Nebenbuhler gefährdet werden; durch seinen Vermittler Georg
Hegel in Krakau werden 300 Zentner Welsersches Kupfer in Kra-
kau mit Beschlag belegt, da die Welser weder das betreffende
Handelsrecht besaßen, noch Krakauer Bürger waren, als daß sie
das Niederlagsrecht hätten umgehen können. Zwar hatten die Wel-
ser einen mächtigen Beschützer in Karl V., welchem es auch ge-
lingt, für die Sache seiner Schützlinge den polnischen Orator am
Madrider Hofe, Dantiscus, zu gewinnen, aber trotz dieser Unter-
stützung gelang es den Welser doch nicht, das gewünschte Vor-
55
recht zu bekommen. Dieses Vorrecht erwerben nun die Fugger im
J. 1527, da die Turzo, obwohl sie mit ihren Kapitalien an dem
Unternehmen beteiligt sind, der Kompanie nicht mehr vorstehen.
Für das Durchfuhrsrecht bis nach Danzig unter Umgehung von
Krakau müssen jetzt die Fugger an die Stadt eine jährliche Ab-
gabe von 400 Grulden entrichten und verpflichten sich, dem Ge-
meinderate Kupfer um 15 Groschen und den Krakauer Bürgern um
71/2 Groschen billiger zu verkaufen. Der Vertrag wurde für 10
Jahre geschlossen, u. zw. mit dem Vorbehalt, daß es den Fugger
gestattet sei, auch polnisches Blei zu verkaufen und Nachforschun-
gen nach Erzvorkommen anzustellen. Später erneut, bleibt der Ver-
trag bis zum J. 1548 bestehen, von nun an verzichtet die Firma da-
rauf, obwohl die Stadt selbst eine Wiedererneuerung anbietet, obwohl
die Handelsverbindungen mit Polen nicht aufgegeben werden und
die Erben der Turzo sich von den Geschäften auch nicht zurück-
ziehen, sondern ihre Kapitalien in dem Unternehmen belassen. Ja,
es wird sogar eine Bergbau-Kompanie unter der Firma Anton Fug-
ger gegründet, und als Teilhaber treten die mit ihm durch die
Familie Turzo verwandten Stanislaus Borek. Stanislaus und Niko-
laus Salomon. die Boners, die Decius, ferner Sladkowski, Alexius
Starczewski von Starczew und noch andere ein. Die Kompanie in-
vestiert sehr bedeutende Kapitalien in dem Bergwerk in Luszowce
bei Slawköw in den Besitzungen der Krakauer Bischöfe, um den
früheren Betrieb herzustellen, und es werden der Firma durch zwei
bischöfliche Privilegien v. 1541 und 1550 sehr bedeutende Vor-
teile eingeräumt.
Von den Krakauer Bürgern sind an dem Fuggerschen Unter-
nehmen mit ihren Kapitalien beteiligt: Leonhard Fogelwerder mit
seiner Frau Magdalene, sowie die Töchter Johann Turzos: a) Mag-
dalena, verheiratet zuerst an Max Mölich aus Breslau, dann an Georg
Zebart aus Krakau (dieser Teil wurde hernach unter die drei Töch-
ter Magdalena, Katharina und Elisabeth, Frauen von Erasmus und
Hans Betman und den Sohn Hans Zebart aufgeteilt); b) Margarete,
Konrad Krupkas Frau (dieser Teil wurde in sechs Teile aufgeteilt
unter die Töchter Euphrosyne, Margarete, Susanne und Anna, Frauen
von Hans, Christof, Jobst und Jörg Schilling, ferner Ursula, Frau
von Stanislaus Gutteter, und den Sohn Konrad). Noch im Jahre 1560
haben die Krupkas ihre Anteile in dem Fuggerschen Unternehmen,
und die Geschäfte werden in Krakau durch einen Vermittler, Paul
56
Rosocha, betrieben, doch ist der früher so schwunghaft betriebene
Kupferhandel bereits aufgegeben worden. Seit 1548 sind andere
Augsburger Bankiere und Industrielle an ihre Stelle getreten, und
zwar füh'ren den Handel bis zum J. 1560 Manlich und Kompanie, in
der Zeit 1560—1570 Link und Komp. und bis zum J. 1586 Palier
und Komp. In diesem Jahre tritt die Stadi Danzig mit Ansprüchen
an das Unternehmen heran und verlangt Abgaben, was zur Folge
hat, daß sich die Augsburger GroiSindustriellen von Geschäften mit
Polen zurückziehen, umsomehr da infolge starker Einfuhr von
Metall aus der Neuen Welt die ungarischen Bergwerke an Bedeu-
tung verlieren. Bis zum J. 1586 belassen die Augsburger Handels-
häuser ihre Faktoreien in Krakau.
Die Fugger haben infolge ihrer finanziellen Beziehungen zu
den Habsburgern einen großen Teil Vermögens eingebüßt; erhal-
ten blieb ihnen nur der große, in früheren glücklicheren Zeiten
erworbene Landbesitz, dem sie später ihre Erhebung in den Für-
stenstand verdanken. Die Turzo zogen sich sehr bald zurück; in-
folge ihrer geschäftlichen Verbindung mit dem Fuggerschen Hause
gelingen sie sogar zu größerem Einfluß als die Fugger. Dank
der nachdruckvollen Unterstützung Jakob Fuggers werden zwei
Söhne Johann Turzos, Johann der Ältere und Stanislaus Bischöfe
von Breslau und Olmütz. Alexius wird zur Regierungszeit Ludwigs
II. „magister tavernicorum", dann Palatin von Ungarn und gewinnt
für seine Familie in männlicher Linie die Zipser Grafschaft, welche
im Besitz der Turzo bis zum Erlöschen des Stammes, also bis zum
Beginn des XVII Jhs. verbleibt.
15.
BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe (le philologie. I
»Archiwum Filomatôw. Czçsc I. Korespondeneya 1815—1823«
(Archives des Philomates. I partie. Correspondance 1815—1823), 8-o,
vol. I, p. XIX et 486; vol II, p. 435; vol, 111, p. 437; vol. IV, p. 441;
vol. V, p. 490.
57
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nais). Nr. 65, 8 o, p. 60.
»Biblioteka pisarz^w polskich«. (Bibliothèque des écrimins polo-
nais). Nr. 66. 8-0, p. 78.
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(Textes poméraniens ou slovino-cachoubes). I livraison, 8-o. p. 265.
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slovin). 8-0, I». 245.
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(Comptes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne).,
vol. IX, fasc. 1— II, folio, pp. 300 et CLXXX. 290 planches et 6 tables.
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XVIII siècle), 8-0, p. 270.
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(Bohdan Zaleski en France 1831 — 1838), 8-o.
UtAszYN Hknuyk. »Przyczynki leksykalne. 1. Gwara ziodziejska
z okolo roku 1840«. (Contributions lexicologiques: 1. Argot des voleurs
en Pologne vers 1840). 8-o, p. 17.
WiNDAKiKwiczowA Hklkna. *Studya nad wierszem i zwrotk^ poe-
zyi polskiej ludowej«. (Le rythme dans la poésie populaire en Po-
logne), 8-0. p. 97.
58
II. Classe (riiistoire et de philosophie.
Keïrzyn.ski Stanislaw. »0 elernentach chronologicznych doku-
inentôw Kazimierza Wielkiego«. (Étude critique sur les éléments
chronologiques dans les documents de Casimir -le- Grand) ^ 8-0, p. 101.
PuocHASKA Antoni. » ProtazBgo Biskupa poselstwo do Polski
r. 1471«. (La mission politique de Tévêque Protais en Pologne en
1471), 8-0, p. 14.
»Rocznik Akademii Umiejçtnosci«. (Annuaire de VAcadémie Im-
périale des Sciences de Cracovie). Année 1912/13, 8-0, p. 265,
2 planches.
Naktadem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretar/.a Generalneero Boleslawa Ulanowskiego.
Krakow, 1913. — Drukarnia Uniweraytetu Jagielloriskiego. pod zarzadern J. Filipowskiego.
24 Gradnia 1913.
^^
II
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N® 9 et 10. Novembre— Décembre. 1913.
Sommaire. Séances du 10, du 17 et da 24 novembre, du 6 et du 11 décembre 1913.
Résumés: 16. BRÜCKNER ALEKSANDER. Contributions à l'histoire de la
langue polonaise. Troisième partie. N°^ 13 — 22.
17. BIENKOVVSKI flOTR. Note sur les premiers exemplaires d'appliques
gréco-romaines représentant des combats contre les Barbares.
18. GRODECKI ROMAN. Histoire du couvent de l'ordre de Prémontré k Busk
an moyen-âge.
19. HORODYSKI WLADYSLAW. Quelques problèmes comparatifs de la lo-
gique objective.
20. BIBLIOGRAPPIIE.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1913.
P«Ésn>KNCK i>E M. C. MORAWSKL
M. ALEKSA^DEK Bküokner présente son travail: „Contributions
à l'histoire de la langue polonaise. Troisième partie''^.
M. PioTR BiKNKowsKi présentB son travail: „Note sur les premiers
exemplaires d'appliques gréco-romaines représentant des combats contre
les Barbares" .
Le Secrétaire présente le travail de M. St.anislaw Stronski: „La
légende amoureuse de Bertran de Born (Critique historique de l'an-
cienne biographie provençale)'' .
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de Tart en Pologne du 31 octobre 1913.
Bulletin I — II.
60
SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1913
PuÉSIDKNCE DK M. C. MOKAVVSKI.
M. Karol Hadaczkk présente son travail: ^L'époque énéolithique^
l'âge du bronze^ et l'époque „hallstattienne^ en Pologne'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Fkanoiszek GAwretBK: „Le
folklore polonais depuis les temps les plus anciens jusqu'à K. Bro-
dziuski.
Le Secrétaire présente le travail de M. F Abbé L. Szczepanski
S. J.: jjGeographla Palaestinae Äntiquae" (Romae 1912).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 28 novembre 1913.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
séance du 17 NOVEMBRE 1913.
Pkésidkncf. de m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wi.ADYst.Aw Konopczynski:
„Étude sur la genèse et la constitution du Conseil Permanent'"'' .
Le Secrétaire présente le travail de M. Rafaî. Taubenschlag;
„Le droit pénal en Egypte à l'époque gréco-romaitie^ .
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 24 NOVEMBRE 1913.
Présidence de M. F. ZOLL.
M. S'iANistAw KRZYé;ANowsKi préseutc son travail: „Begnum Po-
loniae'^ II.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wj-adyslaw Horodyski:
^Quelques problèmes comparatifs de la logique objective"".
Le Secrétaire présente le travail de M. Pkzkmv,sj.aw Dabkowski:
„Le droit de passage^.
ßl
Le Secrétaire présente le compte rendu des travaux de l'Expé-
dition scientifique en Hongrie.
SEANCE DU 11 DECEMBRE 1913.
Pkésidence dk. m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskar Halecki : „L'an-
nexion des provinces de Podlachie, Volhynie et Kiev au Boyaume de
Pologne en 15ß9^.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 25 novembre
1913.
1*
R é s u mi é s
16. A. BRÜCKNER. Przyczynki do dziejôw j^zyka polskiego. Serya trze-
cia. Nr. 13—22. (lieiträge zur Geschichte der polnischen bprache,
dritte Serie, Nrr. lü — :^'^J.
Diese „Beiträge" liefern in erster Reihe Material zu einem lii-
storisehen Lexikon und zur Grammatik, aber — und dies gilt namentlicli
von den Beiträgen dieser Serie, — beschränken sich nicht auf das
Polnische und werfen methodische Fragen auf.
Seit einigen Jahren bekämpft nämlich der Verf. die moderne
etymologische „Anarchie" d. h. jene Worterklärerei, die ohne Rück-
sicht auf die Geschichte oder die nächste Umgebung eines Wortes
seine angebliche Wurzel Verwandtschaft zu ermitteln sucht; Walde's und
Bernekers etymologische Wörterbücher bringen massenhaft Beispiele
für diese Vergeudung v^on Zeit und Kraft. Aber auch Morphologie und
namentlich Phonetik verdienen einmal eine ähnliche kritische Wür-
digung ihrer Methoden und Ergebnisse, zumal auf slavistischem
Gebiete, das heute mit Vorliebe herangezogen wird, obwohl wirkli-
che Vertrautheit mit dem Gegenstande keineswegs häufig anzutreften
ist. Verf. zeigt an zahlreichen Beispielen, was für Einfälle sich
hier l)reit machen, wie namentlich Chronologie und Geschichte gar
nicht für den Forscher zu existiren scheinen; wie aus den faden-
scheinigsten Gründen eng Zusammengehöriges auseinandergerisseii
wird; wie die Sucht, lückenlose Regeln oder einheitliche Entwick-
lungen hinzustellen, Sprache und ihre Geschichte einfach verge-
waltigt. So ist ein äußerst beliebtes und doch, außer in bestimm-
ten Fällen, ein ganz unmögliches Mittel, phonetische Unstimmig-
keiten durch angebliche Einflüsse fremder Sprachen auf die eigene
Lautform fortzuschaffen. Wenn z. B. die Satemsprachen statt der
Sibilanten Gutturale aufweisen, Avird schlankweg behauptet, die be-
treffenden Wörter hätten sie aus einer Kentumspraclie entlehnt. Ein
63
eiiizi<j^es Beispiel genügt zur Widerlegung: der Litauer hat neben
sstoice^ kta>is-\ der Slave neben siaira. siiis- (daraus siuch-): ist es denn
auch nur denkbar. daÜ der Litauer die Bezeichnung für Gehör einem
Kentumvolke (das wir in seiner Nachbarschaft vergebens suchen
würden), entlehnt hätte? Dasselbe Beispiel widerlegt gleich auch
noch einen zweiten Einfall: Meillet hat slav. r/osh (für "zosb=^zansis
des Litauers) aus einer Art Dissimilationstendenz des Slaven er-
klärt, aber slav. shis-. nicht etwa *kfus-. beweist sofort das Gegen-
teil. Bei der Behandlung der Lautgruppen tort u. s. w. haben Lin-
guisten nicht weniger als acht verschiedene Beeinflussungen frem-
der Sprachen auf diesen einen Vorgang herausgefunden, eine we-
niger wahrscheinlich als die andere; unglaublich, und doch wahr.
Vier der Beiträge (16 — 19) beschäftigen sich nun gerade mit dem
^oH-Problem. Um der heillosen Verwirrung, die hier die Lingui-
sten von Job. Schmidt an (^1876) bis auf Mikkola (1913) angerichtet
haben, ein Ende zu machen, müssen alle ihre Darstellungen einfach
bei Seite geschoben werden; bringen sie doch Unrichtiges sogar
schon in den Titeln der einschlägigen Abhandlungen, z. B. Tor-
biörnssons „ Gemein slavische Liquidametathesen", während doch
nur gemeint sein kann: „Dehnungen, Metathesen und Vollaut bei
Liqnidagruppen in den slavischen Sprachen". Es sind dies ja
von einander unabhängige, sich kreuzende Vorgänge, die in je-
nem Titel willkürlich zusammengeworfen werden; haben wir doch
Dehnungen ohne jegliche Metathese (alkati, baitina, ganl). Meta-
thesen ohne Dehnungen (rob, grod) und Vollaute endlich, die weder
mit dem einen noch mit dem andern Vorgang zusammengehen.
Verf. stellt nun die zeitliche Aufeinanderfolge und den lokalen
Hintergrund der einzelnen Vorgänge fest; besonders widerlegt er
zwei unlängst aufgetauchte Irrtümer. Nach dem einen wird be-
hauptet, die polnische Umstellung von tort zu trot hätte eine (wenn
auch nur minimale) Pause t-r im Gefolge gehabt und als Beweis
dafür wird die Behandlung des Halbvokals der Präpositionen an-
geführt: nicht w mtodoscK wie w kiopocie, sondern we miodosd, wie
ire hvk'. Dieser Irrtum entstand, weil der Beobachter sich dabei
ausschließlich auf falsche Formen stützte; ein ive mlodosci u. ä.
ist eben nicht richtiges Polnisch, denn wie im Böhmischen tauchen
auch hier frühzeitig falsche Formen auf. Ein anderer Irrtum bestand
darin, daß im Kaschub. gard neben grod. gard als regelrechter
Ersatz für ghrdh aufgefaßt wurde; gtrdz und gordz wären nun alter-
64
liierende Formen, bedingt durch schwere und leichte Enduni^en oder
Suffixe; es hätte einmal eine „leehische" Deklinaton droga. instr.
"darga gegeben u. s. \c. Auch dieser Irrtum beruht nur auf falschen
Beobachtungen; iu der That gibt es nirgends eine Spur dieser Al-
ternierung, man flektierte (um bei der Deklination zu bleiben) nur
darga dargq oder droga droga: was dagegen angeführt Avird, be-
ruht nur auf Selbsttäuschung. Außerdem werden Beispiele nicht um-
gestellter Formen genannt, allerlei Einzelheiten (ciovèH, ciam und
clem u. a.) erklärt; zugleich wird die Formel des Ersatzes der
Halbvokale durch volle Vokale gegen Gebauer richtig gestellt und
dessen ganze Methode kritisiert.
Methodischen Fragen ausschließlich ist Beitrag 14 gewidmet; an
Beispielen werden die Irrwege der modernen beliebten Erklärungs-
weise aufgezeigt; aber in derselben Richtung l^eAvegen sich auch
die folgenden Beiträge. Im 15 Beitrag wird aus Anlaß des poln. teraz
aus tenraz auf die slavischen Vervielfältigungszahlen und Pronomina
[dvaUi, dvazbdy, kzzbdo u. a.) eingegangen und gezeigt, daß die
moderne Deutung, die in diesen Suffixen Nominal- und Verbalfor-
men erblickt (sbd^ 'Grang-Mal'. zbdeh 'wartet', nach Art von lat.
qidvis u. ä.), unrichtig ist, daß es sich dabei um bloße Häufungen
von Partikeln handelt {-de, -ze, -go u. s. w.). Im Anschluß daran
wird gezeigt, daß in kazdy, poka u. a. keine sonst unerhörten Re-
ste alter Flexion des Interrogativs vorliegen, wie dies Berneker an-
nahm.
In Beitrag 20 Avird auf die »-Doubletten des SlaAnschen hinge-
wiesen und ein neuer Versuch, auch bei einem nçèda-nuèda Al-
ternierungen innerhalb derselben Deklination, je nach leichten oder
schweren Endungen anzusezten, Aviderlegt, Avobei der merkwür-
dige Unterschied zAvischen Slavisch und Litauisch (das /- und
?i-Doubletten bevorzugt) auffällt.
Im Beitrag 21 bespricht der Verf. polnische Formen wie cena
und caly^ zeigt, wie das Polnische die c-Grruppen behandelt und
kommt auch auf die modernen Formen Wiosi u. a. zu sprechen,
die nur scheinbar die urslavischen ^Volsi fortsetzen, in der Tat da-
gegen auf einer Stufe mit Unformen Avie nasi, starsi u. ä. stehen.
Die Beiträge lo und 22 erläutern mittelalterliche Glossen (einer
lateinischen medizinischen Handschrift) und Texte (die zahlreichen
neuen Sammlungen von Schwurformeln \^or Gericht), doch ist die
Ausbeute nur eine geringe; namentlich berichtigt Verf. die Lesun-
65
gen der ganz unzuverlässigen Texte. Im Beitrug 16 wird die volks-
tümliche Deklination des Namens Jôzef {Jôzica) richtig gedeutet.
Da es sich in diesen Beiträgen um die Methode als solche, d. h.
nur um ihre Auswüchse und Irrtümer handelt, hat der Verf., um
seinen Ausführungen jegliche persönliche Spitze oder Schärfe zu
benehmen, auf jede Anführung von Namen oder Zitaten verzichtet,
um von der Sache selbst umso freier handeln zu können.
17. P. BIENKOWSKI. O pierwowzorach aplik grecko-rzymskich, przedsta-
wiaj^cych walki z barbarzyncami. (Note sur les premiers exeni-
jUaires tVapitliques gréco-à-otitaines représentant des combats
contre les Barbares).
Presque toutes les collections importantes de bronzes, sans en
excepter le Musée des Princes Czartorj^^ski à Cracovie, possèdent
une ou plusieurs de ces figures, appelées „appliques" ou „affixes"
et qui, entièrement finies d'un côté, de l'autre présentent une sur-
face plane, ou légèrement courbée. Les dimensions qui leur sont
communes, la technique, le même procédé de fixation à Taide d'une
cheville sur un fond uni, enfin leur signification indiquent que
toutes ces figurines avaient entre elles des rapports étroits. H y a
une trentaine d'années, un savant viennois, M. de Sacken y recon-
naissait des débris de scènes guerrières dont on ornait le poitrail des
chevaux (pectoraliaj. Cette interprétation était trop exclusive, car,
ainsi qu'en font foi de nombreux exemples, on ornait aussi de ces
figures les cuirasses, les casques, les meubles, etc. Fort souvent il est
impossible de déterminer à quel usage elles étaient destinées; toutefois
leur parenté n'en est pas moins incontestable. A l'appui de la
théorie émise par de Sacken, M. A. Domaszewski a démontré que
les chevaux attelés aux chars de triomphe portaient de semblables
figures sur le poitrail. En même temps il énonçait l'hypothèse que
les appliques que nous possédons de l'époque de l'Empire romain
ne sont que des copies, tantôt meilleures, tantôt pires, parfois même
des variantes des scènes guerrières qui illustraient le poitrail des
chevaux de bronze traînant le char de triomphe élevé par le Sé-
nat dans le Forum Augustum à Rome à la gloire de l'empereur
Auguste. Cette hypothèse est de celles qu'il est impossible de con-
tester ou de confirmer, car rien n'est resté de ce char triomphal
66
(1* Auguste. Il n"est pourtant pas inadmissible qu'il ait joué un rôle
quelconque daus l'histoire de ces appliques; il se peut qu'il ait
été un des chaînons intermédiaires entre les appliques primitives
et leurs copies ultérieures. L'auteur s'est proposé d'établir qu'il
faut chercher les premiers exemplaires de ces appliques, non
parmi les sculptures de l'époque d'Auguste, mais bien parmi cel-
les de la Grèce du Ill-ème siècle avant .T. C. Dans ce but il
fallait recueillir le plus de photographies possible de ces orne-
ments, en étudier scrupuleusement les originaux, les diviser en
classes ou t3'^pes, essayer de reconstituer les groupes primitifs
auxquels ils appartenaient. C'était d'autant plus indispensable que
les données fournies par Sacken et Domaszewski sont superfi-
cielles, entachées de lacunes et de confusions, dépourvues de des-
criptions exactes et privées de tout dessin. Ce n'est qu' après avoir
ainsi rassemblé des matériaux et complété ceux que Ton possédait
déjà que Ton pouvait tenter d'indiquer les premiers modèles grecs
mis à profit par la toreutique romaine.
Il est évident que parmi ces appliques les plus importantes sont
celles qui se sont conservées sur les objets mêmes où elles avaient
été fixées. En d'autres termes, les pectoraux les plus remarquables
sont ceux qui se sont conservés avec figures. Dans ces pectoraux
en effet, sont encore visibles les rapports que ce genre d'ornements
avaient entre eux. A leur aide nous pouvons déterminer la place
qu'occupaient des figures découvertes isolées, ou tout au moins en
établir la signification.
Il existe deux ou plutôt trois de ces pectoraux de bronze dans
les musées. Il y en a deux à Brescia; ils furent trouvés dans les
ruines d'un temple qui aujourd'hui est le Museo Patrio. L'auteur
en donne la description. Sur l'un d'eux, d'une conservation presque
intacte, la lutte se déroule de gauche à droite. Sur le second dont
une seule figure „in situ" s'est conservée, c'est dans le sens opposé
que se livrait le combat, ainsi que le démontre l'auteur, par une
analyse minutieuse des trous par lesquels passaient les chevilles
destinées à fixer les figures. Il est permis de supposer que les
„pectoraux" du troisième et du quatrième cheval — les chars de triom-
phe étaient en effet attelés de quatre chevaux — étaient ornés de
scènes analogues, quoique non identiques, dont le mouvement se
dirigeait en quelque sorte vers l'axe de l'attelage, vers le timon.
Et puisque dans l'applique intacte de Brescia on voit huit figures.
on est en droit de conclure qu'il pouvait y en avoir environ 32 en
tout, réunies en quatre groupes tournés tantôt à droite tantôt
à gauche. Qui sait si le troisième de ces groupes ne se trouve pas —
au moins en partie — sur l'applique découverte en Transylvanie
et conservée au musée de Kolosvâr. Ici contre le chef romain
au milieu du pectoral, s'avançant comme d'habitude de gauche
à droite, se portent deux barbares, l'un — un chef sans doute —
à cheval, l'auti^c. à pied. Dans la suite du chef romain on voit
encore un cavalier attaquant un barbare qui se dirige vers le milieu
de la scène; derrière ce cavalier, un légionnaire à pied. Nous pou-
vons supposer que du quatrième groupe il ne subsiste qu'une
scène qui nous a été conservée sur la belle boucle de ceintu-
ron qui est aujourd'hui au Louvre: le chef barbare tombant de
son cheval qui galoppe vers la gauche. Il est possible qu'à ce
groupe appartînt encore la scène où un chevalier gréco-romain
avant saisi son adversaire par les cheveux, se prépare à lui
porter le coup mortel — scène qui nous est parvenue en quatre copies.
Au musée impérial de Vienne se trouvent six figures qui sont
des fragments d'une composition fort rapprochée de celle de Bres-
eia. Mais il est probable que l'écnver courant avec le casque et
le bouclier du chef, peut-être même le „signifer-. appartenait à un
autre groupe qui — on doit le supposer — représentait non le
combat lui-même, mais les préparatifs à ce combat. Malgré tout, le
„pectoral" de Vienne ne saurait être pris comme base d'une étude
consciencieuse, car il ne reste absolument rien de la plaque mé-
tallique sur laquelle était fixée la composition, et l'image reproduite
dans le „Jahrbuch der kunsthist. Sammlungen des Allerhöchsten
Kaiserhauses in Wien". I. pl. IV. n"est qu'une reconstitution moderne.
D'après ces scènes collectives, l'auteur classifie toutes les autres
appliques de ce genre et en distingue 23 types qu'il étudie et dé-
crit minutieusement. Quelques t^'pes sont représentés par 5 exem-
plaires; d'autres par un exemplaire seulement. Certaines figures sont
d'une exécution parfaite et accusent évidemment le ciseau grec ;
d'autres sont dues à l'art grossier et négligé de l'époque romaine
de la décadence. Il en est de bien conservées, tandis que beaucoup
sont fort détériorées, ravagées par la rouille et l'humidité. Néanmoins
chacune d'elles, même la plus maltraitée, mérite l'attention, car
on y remarque des détails qui ne se trouvent pas dans les autres.
C'est précisément cettte répétition obstinée des mêmes tvpes ne
68
différant que par les détails qui nous prouve que les artistes n'étaient
pas libres ici dans leur choix et subissaient l'influence de quelque
modèle primitif qu'ils étaient tenus d'imiter fidèlement, tout en con-
servant une certaine indépendance. Ce qu'était ce modèle primitif,
nous le verrons en passant en revue les antiques qui font partie
de collections privés, ou ceux que des fouilles heureuses ont ré-
cemment mis au jour.
Dans le jardin du palais Barberini à Rome, se trouve une statue
(Matz-Duhn, nr. 1094j de grandeur naturelle (1 m. 67 c. de hau-
teur) qui jusqu' ici était considérée comme un „éphèbe grec cou-
rant". Cependant, si on l'examine de près et après en avoir rejeté
les additions modernes, nous nous convaincrons que c'est le torse
d"un Gaulois courant vers la droite, en détournant la tête. C'est
ce que démontre la ceinture originale (appelée cartamera) avec
quelques anneaux sur le coté droit, ceinture où se suspendait le
glaive. Le Gaulois tenait ce glaive de la main droite, un bouclier
oblong ou ovale de la gauche. Pour tout vêtement un sagum plus
haut derrière que devant. Ce sont les mêmes mouvements, les mê-
mes détails que révèle parmi les appliques le type désigné par
l'auteur sous la lettre I. La ressemblance est si grande que ces
figures se complètent mutuellement et s'expliquent. Mais si nous
considérons la statue du jardin Barberini au point de vue du st3de,
nous voyons que c''est le style hellénique ancien et non celui de
Pergame. Il se rapproche des figures des Attalides beaucoup moins
que de celles des Galates s'enfuyant avec le butin qu'ils ont dé-
robé à Delphes, et auxquels l'auteur a consacré un travail sous
le titre de: „Darstellungen der Gallier in der hellenistischen Kunst"
p. 86 — 120. D'autre part rien ne permet de penser que le g^ierrier
Barberini appartenait au groupe „delphique". Par contre, le groupe
dont il fait partie sur les „pectoraux" romains, nous autorise à affir-
mer que c'est le fragment d'un ensemble monumental de la pre-
mière moitié du Ill-ème siècle avant J. C, auquel, par la force des
clioses. appartenait, outre le Gaulois en fuite, le cavalier qui le
poursuivait et le fantassin qui s'efforçait de lui barrer le chemin.
Il en est de même avec la seconde scène conservée partiellement
sur le „pectoral" de Transylvanie. Il y a une quinzaine d'années
on a découvert à Cervetri des jambes de marbre, ainsi que le pié-
destal sur lequel elles reposaient, et qui appartiennent au Musée de
New-York (reproduction dans le Bulletin of the Metropolian Mu-
-.
69
seum. 1909. p. 47). Ces jambes recouvertes de braies étroites, re-
tenues par la „cartamera", étaient certainement celles d'un Gaulois
se jetant précipitamment vers la g-auche et tenant une arme si
lourde que pour maintenir l'équilibre on avait dû faire reposer la
cuisse droite sur un support. Eh bien, nous trouvons un person-
nage correspondant à ces conditions dans le coin droit du pecto-
ral de Kolosvâr. On y voit en effet un barbare tout semblable,
avec les mêmes braies, le haut du corps nu, barbu, tenant le glaive
de la main droite, un bouclier ovale de la gauche, accourant
derrière un cavalier, Gaulois sans doute lui aussi, qui attaque
le chef romain représenté au milieu de la composition. Au point
de vue du style, le fragment de New- York présente des caractères
tout différents du stvle de Pergame. Il est plus simple, plus natu-
rel que les Attalides, grands ou petits, tandis qu'il se rapproche des
tvpes de la première moitié du Ill-ème siècle, tels qu'ils sont re-
présentés sur les urnes étrusques reproduites dans l'ouvrage cité,
p. 108, 112 a, 120, 123, 126, 143. La manière de comprendre et
de rendre le corps humain est aussi à peu près celle de Lisype.
Enfin la chaînette de la „cartamera", visible sur le marbre de
New- York, est semblable à celles que Ton a découvertes dans des
tombeaux celtiques de la vallée du Danube, de l'époque de La
Tène, c'est-à-dire du Ill-ème et du Il-ème siècle avant J. G. L'au-
teur considère aussi la tête de Barbare de la collection Somzée,
au Musée royal de Bruxelles, comme le reste d'un groupe de mar-
bre du même genre, mais d'une époque postérieure. Cette tête, un
peu plus petite que de grandeur naturelle, accuse le même relè-
vement et le même mouvement de côté que la figure de bronze
du Musée Calvet à Avignon (type H), qui représente un Barbare
blessé, se protégeant de la main gauche, tandis que la main
droite tient encore le glaive. Le bronze d'Avignon étant fort dé-
térioré, il est impossible de comparer les deux visages, mais l'é-
troite parenté entre les deux têtes ressort de leur coiffure iden-
tique : de longs cheveux attachés par un noeud. Ce „nodus Sue-
bicus" passe pour la caractéristique des tribus germaniques. Il est
donc fort possible que nous soyons ici en présence non d'un Gau-
lois mais d'un Bastarne par exemple, dont la peuplade, établie alors
sur le bas Danube, put prendre part à l'invasion des Galates en
Grèce et en Asie Mineure. Il n'est donc pas étonnant de rencon-
trer un tel tvpe dans une composition représentant une victoire
70
remportée par les Grecs sur les Galates. Au point de vue du style,
I-\irt\vängler assigne la tête Somzée à la deuxième moitié du
Ill-ème siècle.
Outre ces trois marbres, l'auteur présente la photographie d'un
guerrier grec, blessé à la cuisse gauche, à genoux sur la même
jambe, se défendant contre ses assaillants. Cette statue, conservée
aux Uffizi à Florence, et par ses dimensions, et par son style, cor-
respondrait parfaitement aux caractères des groupes où nous avons
fait entrer les trois fragments dont nous venons de parler, mais
l'auteur, n'ayant pas encore mis la dernière main à ses études com-
paratives, se réserve de formuler plus tard son opinion là-dessus.
En dehors de ces témoignage ; immédiats, nous en possédons
encore d'autres moins directs attestant qu' au Ill-ème siècle avant
J. C il existait des groupes de marbre (|ui ont servi de modèle
aux sculpteurs d'appliques romaines.
Au musée de Naples, par exemple, il y a une statuette de bronze
(Rueseh, Guida. Nr. 1607), à peu près trois fois plus grande que
les appliques dont il est ici question, qui sans aucun doute n'a pas
été fondue dans le but d'orner un harnais, ou un ustensile quel-
conque, mais simplement comme réduction d'une statue plus grande.
Eh bien, cette statue reproduit exactement le t3^pe G. de l'auteur.
T/identité de leurs motifs s'explique par le fait que, ici et là, ce
sont des réductions d'un modèle primitif commun, probablement de
marbre, et de dimensions beaucoup plus considérables.
Il en est de même pour le cavalier gaulois s'enfuyant vers la
gauche, que l'on rencontre assez souvent dans les appliques. Ce
même type se trouve très fréquemment sur les lampes grecques et
romaines; on le voit encore sur un fragment de sarcophage romain,
actuellement à Budapest. Il en faut conclure que toutes ces figures,
petites ou grandes, ont une origine commune, un premier modèle
fourni par l'art grec, d'autant plus que nous savons par ailleurs
que les créateurs de sarcophages ornés de batailles contre les Bar-
bares, ont fait de nombreux et larges emprunts à la sculpture mo-
numentale en ronde bosse. Même pour les figures en apparence
franchement romaines, telles que le porte-enseigne suivant son chef,
ou l'écuyer portant à son chef le casque et le bouclier, il serait
aisé de découvrir des analogies dans l'art grec. Le relief Campana
reproduit le premier (Rohden, pi. LV, l). Quant au second motif,
Appelles l'employa, car nous lisons dans Pline XXXV. 86: „Pinxit
71
et Clitum cum equo ad bclluin festiuantem, galeam poscenti
armigcruin [jorrigeiitem".
Et maintenant quelles conclusions tirer de cette étude V Voici:
1) Il existait au Ill-ème siècle plusieurs groupes monumentaux
en marbre, inconnus jusqu' ici, qui représentaient les victoires des
Grecs sur les Gaulois. Ces groupes n'étaient pas dans le style de
Pergame; ils ne se rapportaient pas non plus aux événements de
Delphes. L'historiographie de l'art a, jusqu'à nos jours, faussement
attribué les figures de Gaulois, d'abord et uniquement à l'école do
Pergame, et depuis la publication de l'auteur: „Darstellungen der
Gallier..." soit à l'art de Pergame, soit à celui de la Grèce centrale.
Il ressort de l'exposé précédent que des groupes analogues ont vu
le jour en divers endroits de la Hellade et qu'ils appartiennent en
partie à un style beaucoup plus simple, beaucoup plus noble que
le pathos de Pergame.
2) Ces groupes furent mis à contribution par la toreutique ro-
maine qui y puisa des modèles pour ces compositions de fort peti-
tes dimensions dont elle orna le poitrail des chevaux de bronze
des chars de triomphe. Là où il s'agissait de célébrer des victoires
remportées sur les Gaulois, on n'eut qu'à suivre le modèle donné,
en se contentant de le réduire. Mais pour glorifier des victoires sur
les Germains, les Belg-es. les Daces etc. les artistes romains modi-
fièrent leur modèle en caractérisant et costumant les personnages
en Germains, Belges, Daces etc., tandis que les guerriers grecs de-
venaient des légionnaires et des officiers romains. Toutefois le mou-
vement et les motifs des modèles restaient les mêmes. La stérilité
créatrice des Romains les réduisit à représenter les combats contre
leurs ennemis en des figures et des poses imaginées par les Grecs
pour les Gaulois, n'apportant d'autre changement à l'oeuvre de
leurs maîtres que des détails du costume et du masque.
18. DR. ROMAN GHODECKI: Dzieje klasztoru premonstraterîskiego w Bu-
sku w wiekach srednich. (Geschichte des Prämonstratensei'-Klo-
stet's zu Busko im Mittelaltet').
Auf Grund des vorhandenen, ziemlich dürftigen Quellen materials
ist es möglich, nur vier Fragen aus der mittelalterlichen Geschichte
des Klosters in Busko zu behandeln, wobei wir uns von vornher-
72
ein mit dem Gedanken befreunden müssen, daß die Darstellung
in manchen Punkten etwas dürftig ausfallen wird. Es sind vier Fra-
gen, mit denen wir uns hier beschäftigen wollen : 1) die Gründung
und die ursprüngliche Ausstattung des Klosters ; 2) die quantitative
Vergrößerung des klösterlichen Besitzstandes ; 3) die wirtschaftli-
chen Zustände und Entwicklung der Klostergüter und speziell der
Ansiedelung Busko ; endlich 4) die Organisation und Geschichte
des Klosterkonvents.
I. Was das bis jetzt nicht festgestellte Gründungsjahr und die
älteste Ausstattung des Klosters anbelangt, können die wichtigsten
sicheren Resultate, die man auf Grund der ältesten Klosterurkun-
den o-ewinnt und durch die genau untersuchten Nachrichten des
„Liber beneficiorum dioecesis Cracoviensis" von J. Dlugosz ergänzt,
in folgenden Hauptpunkten zusammengefaßt werden: 1) Schon zur
Zeit des Krakauer Bischofs Matthäus, also vor dem Jahre 1166,
befand sich in Busko eine Privatkirche des dortigen Großgrund-
besitzers, namens Dzierzko, welche mit den Zehnten von allen Dör-
fern dieses Ritters und mit anderen nicht näher bestimmten, vom Bi-
schof Matthäus verliehenen Zehnten ausgestattet war. 2) Zur Zeit des
Krakauer Bischofs Gedko, also vor 1186 und höchst wahrschein-
lich um das Jahr 1180, hat der genannte Dzierzko zu Busko ein
Prämonstratenserkloster gegründet, indem er den Mönchskonvent
von Witöw kommen ließ, wo sich bereits seit einigen Jahren ein
von seinem Bruder, dem Bischof von Block Vitus, gegründetes
Kloster desselben Ordens befand. 3) Die früheste Ausstattung des
Klosters zu Busko umfaßte : die samt allen ihren Einkünften dem
Kloster überwiesene Kirche zu Busk, die bereits vom Bischof Gedko
verliehenen Zehnten von den Dörfern Szczaworyz und Zerniki,
einen Teil des Dorfes Busko, in dem das Kloster selbst erbaut war,
während den anderen Teil der Stifter für sich behielt, und endlich
die Dörfer Kotarzyn und Branino.
Die in ihren Anfängen recht knapp begüterte Stiftung erhielt
im J. 1190 von ihrem Gründer sein ganzes Vermögen, bestehend
aus 10 oder 11 Dörfern und dem übrigen Teil des Stiftortes. Des-
halb besaß die Urkunde Dzierzko's vom J. 1190 für das Kloster
zu Busko den Wert einer Gründungsurkunde, obwohl sie formell
für die Frau des Stifters ausgestellt worden war, die in das Kloster
eintreten sollte. Über die nächste dem Kloster vom Ritter SJawosz
gemachte Schenkung unterrichten uns zwei Originalurkunden und
73
eine Kopie, die sich voneinander sachlich und stilistisch unterschei-
den. Eine kritische Prüfung der Texte gestattet für sie die Jahre 1206,
1210 und 1212 — 1218 als Ausstellungsjahre festzustellen. Eine
paläographische vergleichende Untersuchung berechtigt zu der An-
nahme, daß die im Originaltexte vom J. 1206 vom Aussteller stehen
gelassene Lücke im Kloster von Busko ausgefüllt und daß mehrere
gleichzeitige Urkunden vom Empfänger, d. h. in diesem Falle vom
Kloster zu Busko, ausgefertigt und aufgezeichnet wurden. In der Ur-
kunde vom J. 1206 verschrieb Stawosz sein Gut Slawoszöw seiner
Frau und seiner einzigen Tochter unter der Bedingung, daß sie in
ein Nonnenkloster eintreten. Sie wählten das Stift in Busko und
überreichten dort ihre Urkunde ; im Kloster wurden nun in die
stehen gebliebene Lücke die Worte „in Busk" eingetragen. Als
jedoch der kranke Siawosz genesen war, behielt er sich in der
folgenden Urkunde noch die lebenslängliche Nutzung seiner Güter
vor und schenkte dem Kloster von Busko vorläufig nur seine Pri-
vatkapelle • in Slawoszöw samt ihren Einkünften. In der letzten
Urkunde erhielt endlich das Kloster zu Busko schon ganz Slawo-
szöw „cum attinentiis" ohne jegliche Einschränkung.
Die zwei folgenden Jahrhunderte hindurch vergrößerte sich der
Besitzstand des Klosters nicht. Erst um das Jahr 1415 kamen noch
drei weitere Dörfer hinzu, und zwar durch Einverleibung eines
Teiles der Güter des Prämonstratenserklosters zu Krzyzanowice.
Etwas später erwarb das Stift in Busko zwei andere Dörfer, indem
es dafür Slawoszöw eintauschte. Am Ende des XV. Jhs. hätte also das
Kloster 18 Orte besitzen sollen; in Wirklichkeit besaß es jedoch kaum
noch 10 Dörfer in zwei größeren Komplexen, es scheinen ihm also
acht verloren gegangen sein, und zwar auf eine Weise, die sich positiv
und direkt aus den Urkunden nicht erklären läßt. Nur in einem Falle
kann von einer wahrscheinlichen Veräußeruns: von seiten des Klo-
sters die Rede sein, in den übrigen Fällen muß man annehmen,
daß die verloren gegangenen Orte nach der in den Urkunden übli-
chen Terminologie nur als „pertinentiae^' anderer größerer Dörfer zu
verstehen sind und zuerst ihre territoriale Selbständigkeit verloren,
dann auch ihre besonderen Benennungen einbüßten. Die Verminde-
rung des Besitzes um acht Dörfer bedeutet also in unserem Falle
vielleicht nichts Anderes als eine Reduktion der Ortsnamen.
Gegen das Ende des XII. Jhs. wurde in Busko Pferdezucht betrie-
ben ; vielleicht war auch in den übrigen Orten noch Weidewirt-
74
Schaft und nicht Ackerbau vorherrschend. Die Entwickelung der
wirtschaftlichen Verhältnisse kann nur dank dem vorhandenen
Quellenniaterial in der Ansiedelung Busko allein etwas genauer
verfolgt werden. Die territoriale Geschichte dieses Ortes ist recht
interessant. Heutzutage gibt es nur eine Stadt Busko; im XV. Jh.
jedoch befand sich in der Nähe der Stadt noch ein ganz von ihr
unabhängiges Dorf Busko. Es ist klar, daß der heutigen Stadt eben
dieses Dorf einverleibt wurde, wie dies ja vielfach in anderen
analogen Fällen geschieht. Im XII. Jh. gab es jedoch nur eine
Dorfansiedelung Busko, und ihre Teilung in zwei gleichnamige
Orte Avar das Ergebnis einer späteren Entwickelung, und zwar
bildete hiezu den Anlaß die Gründung der Stadt Busko nach dem
deutschen Rechte. Man kann sechs Lokationsarten in der Koloni-
sation zu deutschem Rechte unterscheiden. Maßgebend für die Grün-
dung der Stadt Busko ist jener Fall, wo auf dem Boden und in
den Grenzen einer älteren polnischen Bauernansiedelung ein oder
mehrere neue Dörfer entstehen, die erstere jedoch weiter bestehen
bleibt. In den Zeiten vor der deutschen Kolonisation fanden auch
solche Fälle statt; in den Urkunden pflegen sie auf folgende Weise
bezeichnet zu werden: „Coccha inferior et Coccha superior", „Ma-
ints et parvum Maluts", „utraque Virbitze", „très ville Vidave"
u. s. w.. also Orte, die einen und denselben Namen führen und in
unmittelbarer Nähe voneinander gelegen sind. In den Zeiten der
Kolonisation zum deutschen Rechte entstanden Dörfer, welche „Wole"
(„Freiheiten") mit einer adjektivischen Bestimmung nach dem
Namen der früheren Ansiedelung benannt wurden. Es sind dies
Fälle, wo in ganz analoger Weise vorgegangen wurde, der Unter-
schied besteht nur in der verschiedenen Ortsnamenbildung: in diesen
beiden Fällen handelt es sich nicht um bloße Nachbarschaft zAveier
Dörfer, sondern wir haben mit einem konkreten filialei; Verhältnis
einer neuen Ortschaft zu ihrem uralten polnischen Mutterdorfe zu tun.
Die Stadt Busko gehört eben zur Kategorie solcher filialer Siede-
lungen, wo aus dem Gebiete einer größeren Dorfsiedelung ein
Territorium ausgeschieden und auf diesem die Stadt gegründet
wurde, wobei das ältere Dorf mit vermindertem Besitzstand wei-
ter bestand. Dies wird durch gewisse Einzelheiten der Lokations-
urkunde von Busko vom J. 1287 bestätigt, wie auch durch die
Quellen aus dem XIV. Jh., in denen das Dorf und die Stadt Busko
als besondere Ansiedelungen mit verschiedenen Volksklassen sowie
I
70
Verwaltungs- und Rechtsorganen erwähnt werden. Die ausführlich-
sten Nachrichten hierüber finden sich jedoöh im obengenannten
Werke von J. Dtugosz.
Die Lokation der Stadt Busko zum deutschen Rechte sowie an-
derer Klosterstädtchen hatte hauptsächlich den Zweck, die bisher
unbebaut liegenden Läudereien zu kolonisieren, um sie dann land-
wirtschaftlich auszunutzen. Daraus ergibt sich, daß die damalige
Dorfsiedelung Busko nur 12 Ackerhufen umfaßte, während die übri-
gen 30 Hufen wohl mit Wald oder Gebüsch bestanden waren und
sicher noch nicht bebaut wurden. Auf diesen 30 Hufen wurde
eben die Stadt Busko gegründet. In der zweiten Hälfte des XV. Jhs.
war jedoch noch etwa ein Drittel dieses Areals unbebaut. Die
Gründe dieses langsamen Fortschrittes des Ackerbaues lagen o-ewiß
nicht in der Unlruchtbarkeit des Bodens, da dieser im Gegen-
teil außerordentlich fruchtbar war; sie werden aber ganz ver-
ständlich sein, wenn wir die Entwickelung der Stadt Busko ins
Auge fassen werden. In einer lebhaften Konkurrenz mit dem
benachbarten Klosterstädtchen Krzyzanowice, entwickelte sich die
Stadt Busko recht gut, vor allem dank der Förderung von seiten
des Königs Ladislaus Jagieüo, der mit seiner Gemahlin Hedwig
und dem ganzen zahlreichen Königshofe sehr oft und gern nach Busko
kam und sich hier aufhielt. Hier wurden auch für das Königspaar
Ankäufe von allerlei Produkten gemacht. Im Zusammenhange damit
entwickelte sich auch die Stadtverfassung, es entstand ein Stadtrat
u. s. Av. Die Wochen- und Jahrmärkte waren recht zahlreich besucht,
die Stadt zählte im XV. Jh. mehr als 100 Wohnhäuser. Krzyzano-
wice sank unterdessen allmählich zu einem mit Frohndiensten bela-
steten Dorfe. Außer dem Königspaare hatte die Stadt Busko einen
sehr kaufkräftigen Abnehmer für ihre Produkte in der Krakauer Metz-
gerzunft. Wir werden uns also nicht wundern, wenn wir hören, daß
hier im XIV. und XV. Jh. die Viehzucht in großem Umfang betrieben
wurde und man auch ausgedehnte Weideplätze für Kühe und Ochsen
benötigte. Es mußte also mindestens ein Drittel jener 30 städtischen
Hufen als Weideplatz für das städtische Vieh reserviert werden und
blieb deshalb unbebaut. Überhaupt sehen wir, daß die Einwohner
zähe am Alten festhalten: sowohl im XII. als auch noch im XV. Jh.
wurde hier Weidewirtschaft betrieben, die einstige Pferdezucht ver-
wandelte sich im XV. Jh. in eine großartig betriebene Viehzucht.
Im XIII. Jh. wurden im Stadtgebiet von Busko Salzlager ent-
2
76
deckt und die Einkünfte des Bergwerkes sollten zum Teil dem Kloster
zufallen. Im XV. Jh. hören wir davon nichts mehr, im XVIII. und
XIX. führten die erneuten Versuche in dieser Hinsicht zur Ent-
deckung reichhaltiger Schwefelsalzquellen, welche bis heute die
Grundlage der Existenz des gegenwärtig vielbesuchten Kurortes
bilden.
Höchst interessant ist die G-eschichte des Klosterkonvents in
Busko. Ursprünglich wurde das Kloster als eine Abtei mit einem
Doppelkonvente, aus Männern und Frauen bestehend, gegründet.
Ein Abt namens Gregorius ist eine im J. 1223 wirklich lebende
und wirkende Persönlichkeit, er ist gewiß nicht Abt von Brzesku
oder Witöw, denn er wird in einer Originalurkunde ausdrücklich
als „Gregorius abbas de Busk" bezeichnet. Die uns von Dtugosz
in seinem Werke (Historia Poloniae) überlieferte Klostertradition
meldet von der Katastrophe, von welcher die Abtei von Witöw betrof-
fen wurde. Im J. 1241 ging während des Tartareneintalles der ganze
Konvent von Witöw zugrunde ; es retteten sich nur drei Nounen
und diese fanden im Kloster von Busko Unterkunft. Um die Wi-
tower „mater ecclesia" vom gänzlichen Verfall zu retten, begab sich
der Abt von Busko mitsamt dem männlichen Konvent nach Wi-
töw und hier blieben nur die Nonnen mit ihrem Probst. Diese
durch Zufall herbeigeführte Teilung der Konvente, die aber auch
dem Zeitgeiste ejitsprach, erklärt uns, warum von nun an in Witöw
eine ausschließlich männliche Abtei, in Busko aber eine Nonnen-
probstei bestand.
Hier sei noch bemerkt, daß z. B. die Probstei der Prämonstra-
tenser-Nonnen in ZAvierzyniec bei Krakau ebenfalls in der ersten
Hälfte des XIII. Jh. eine Abtei mit einem Doppelkonvent war, so
daß man behaupten kann, daß die Bewegung, welche dahin ging,
die Konvente voneinander zu trennen und im Abendlande schon
um die Hälfte des XII. Jh. eingesetzt hatte, in Polen sich erst hun-
dert Jahre später vollzog. Die Organisation solcher Doppelklöstcr
zeigt manche eigenartige und recht charakteristische Züge. So läßt
sich z. B. feststellen, daß sowohl in Busko wie auch in Brzesko
und anderen Abteien eine Selbstverwaltung des Frauenkonvents be-
steht: die Nonnen haben ihren direkten Vorstand, einen Probst, wel-
cher aber sonst dem Abte untersteht.
Was die Titulatur der Klosterwürden betrifft, führt die V(jr-
steherin des Nonnenkonvents den Titel magistra, priorissa^ zuweilen
77
auch abbatissa, obwohl es gegen die Ordensvorschrift war. Sie
wurde von den Nonnen frei gewählt. In gleicher Weise wurde
ursprünglich und wahrscheinlich vielleicht noch im XV. Jh. die
Probstwürde besetzt ; der von den Nonnen Gewählte mußte von
dem pater-abbas von WitÖAv bestätigt und in die Probstei eingesetzt
Averden. So geschah es im XV. Jh. in der Propstei Plock. die auch
von Witöw abhängig war; das gleiche können wir für ßusko an-
nehmen. Um das Ende des XV. Jhs. jedoch Avurde die Nonnenprob-
stei in Zwierzyniec bei Krakau A^om Krakauer Bischof besetzt, wie
auch in ImbramoAvice. obAvohl hier der xlbt von Brzesko und die
Mönchkonvente von Brzesko und Imbramowice das Recht hatten
dem Bischöfe einen Kandidaten für die ProbstAvürde vorzuschlagen.
Der Ursprung dieser Zustände ist ganz unklar, da der Orden als Gan-
zes betrachtet und speziell die polnische Provinz eine durch päpst-
liche Privilegien garantierte Exemption von der bischöflichen Ge-
Avalt besaßen. Die Propstei in Busko wurde gegen das Ende des
XV. Jhs. vom König von Polen besetzt, und das geschah vielleicht
infolge langer Nebenbuhlerschaft der Äbte von Brzesko und Wi-
tÖAv in dieser Hinsicht.
Mit der Zeit kam es zu einem gänzlichen Verfall der Ordens-
regel im Kloster von Busko und einigen anderen. Schon im Jahre
1356 beabsichtigte der König von Polen Kasimir der Große eine
Reorganisation und Avollte die Klöster von Busko, ImbramoAvice
ZAvierzvniec und Staniqtki nach Krakau versetzen. Trotz der päpst-
lichen Einwilligung fand die beabsichtigte Translatioii der Klöster
nicht statt. Erst um das Jahr 1415 Avurde die Reorganisation durch-
geführt. Dem anfänglichen und vom Papste und dem Prämonstra-
tenser Generalkapitel bestätigten Plan des Königs Ladislaus Jagieüo
gemäß sollten A^er Klöster, und zAvar die von Busko, Zwierzyniec.
Imbramowice und Krzyzanowice, zu einem einzigen mit dem Sitze
in Wislica vereinigt av erden. Da das Kloster von ZAvierzyniec sich
dem königlichen Plane mit größter Entschiedenheit Avidersetzte und
Wislica nach der Ansicht der interessierten Konvente zur Kloster-
anlage als ungeeignet erschien, mußte er etAvas geändert Averden: es
wurden nur drei Konvente (von Busko, ImbranoAvice. KrzyzanoAAace)
in Busko vereinigt; dabei verordnete der König eine teihveise In-
korporation der Güter beider nach Busko versetzten Konvente.
Alles dies erfolgte mit Wissen und unter Mitwirkung des Bischofs
A^©n Krakau und der Abte von WitÖAv und Brzesko. Die Bestäti-
i
78
gung und Erlaubnis zu der durchzuführenden Reform erhielt der
König vermittelst seiner Gesandten von den Gesandten des Abtes
von Prémontré auf dem Konzil von Konstanz.
Einige Verwickelungen verursachte die Regelung der äbtischen
Vaterrechte über die vereinigten Konvente, da der frühere Konvent
von Krz3-zanowice dem Abte von Breslau unterstellt war. Jedoch
auf Grund einer Urkundenfälschung bewies man das filiale Ver-
hältnis des Ivlosters von Krz^'zanowice zu demjenigen von Busko,
und die „paternitas abbacialis" über den vereinigten Konvent wurde
kurzweg dem Abte von Witöw zugestanden.
Die Reform gelang vollständig: ein neuer vollzähliger Konvent
lebte von jetzt in einer wiedereingeführten strengen Klausur, die
Einverleibung neuer Klostergüter von Krzyzanowice schuf eine
feste materielle Grundlage für den Unterhalt des Konvents.
Das Verdienst Jagiellos war wirklich groß, der i\.nteil der Geist-
lichkeit an der Reform ziemlich unbedeutend.
Das Kloster von Busko besaß einige Kirchen in seinen Dör-
fern, wo die vom Kloster entsendeten Mönche die „cura animarum"
besorgten. Schon im J. 1287 haben wir Nachrichten von dem wun-
dertätigen Marienbilde. Dies kann wohl als Beweis gelten, daß das
Kloster in Busko wenigstens im XIII. Jh. die Stätte eines lebendi-
gen Marienkultus Avar. umsomehr da überhaupt die Prämonstraten-
serreo-el eine besondere Verehrunç^ der heilio'en Junsrfrau srebietet.
IH. M. \VLADV8L.\\\ H0R0DY8KI: Z poröwnawczych zagadnien logiki ob-
jektywnej. (Quelques problèuécs comjturatifs de la lof/ique
objective).
La question critériologique : „sur quoi nous basons-nous en attri-
buant à nos pensées une valeur objective ?" a également une impor-
tance essentielle pour la logique. La logique formelle est fondée sur
le principe de la contradiction, sur Taccord de la pensée avec elle-
même ; la logique transcendentale sur les principes de la seule
pensée : a 'priori ; pour ce qui est de la logique objective, c'est-à-
dire objective-formelle, celle-ci est fondée sur le principe de la
contradiction, spécialement interprété, ainsi que sur l'identité (non
sur le parallélisme comme chez Aristote) de la pensée et de Fêtre,
de l'idée et de la chose, de la forme et de l'essence. C'est ainsi
79
que les logiciens-métaphysiciens se basent sur le principe de l'iden-
tité de Schelling.
La logique métapli3^sique (objective) ne présente pas un type
uniforme. Ce serait donc une erreur d'affirmer que les principes de
la philosophie spéculative d'Hegel sont typiques pour cette logique-
là Sous ce rapport l'époque d'Hegel (Fichte-père) a apporté une
^•rande diversité.
La logique servant d'introduction à tout le système philosophique
d'Hegel est tout entière métaphysique. Elle se base sur la con-
ception de la pensée pure, en s'opposant à l'axiome: ex nïhilo nihil,
ainsi que sur une structure spéciale de la méthode dialectique.
Hegel transforme l'ancien axiome, à savoir que la vérité est ren-
fermée dans les idées, et, partant de là, il attribue à la dialectique
une importance absolue et plus étendue que ne l'a fait p. ex. Pla-
ton dans son „Philèbe". (L'auteur cite comme exemple l'application
paradoxale du processus dialectique, faite par I. E. Erdmann). L'uni-
versalité du principe de la contradiction d'Hegel devait résulter de
la conception appelée Absolute Negatioität (y^dwplex negatio affirmât^).
De là provient le moment fondamental du processus dialectique
d'Hegel, c'est-à-dire ce qu'on appelle la négation de la négation.
L'auteur soumet à une analyse plus large la pensée pure et le
principe de la négation d'Hegel, en se référant à la littérature
oubliée du système d'Hegel, et il démontre en quoi consiste l'erreur
de la logique d'Hegel, en opposant à la logique métaphysique de
celui-ci la logique de Krause et celle de Trentowski, tout en dé-
montrant les différences existant entre la logique de Trentowski
et celle de Krause. Il explique la genèse de la déduction des ca-
tégories logiques de ces trois philosophes, en démontrant leurs ten-
dances communes, les différences de leurs démonstrations et de
leurs applications, de même que de leurs définitions.
La logique de Krause n'est qu'une partie de la métaphysique,
précédée d'une preuve métaph3^sique de la catégorie principale. La
pensée accuse dès le commencement et sans interruption un rapport
avec l'objet de la pensée (et de la connaissance).^ Donc la pensée
pure est une fiction. „L'organisme" ou „l'harmonie" du savoir et
sa classification se rapportent à la déduction des catégories. Le
principe logique de la contradiction n'est pas une opposition réelle,
d'où il résulte qu'on ne peut créer une loi de négation de la né-
gation (a priori = pri us via cognoscendi) que pour les contraires
80
réels. Das reine Sein n'est point une donnée immédiate, mais bien
la catégorie principale: Wesen.
La logique de Treutowski est aussi précédée d'une preuve mé-
taphysique de la catégorie principale. La logique n'est donc point
fondée sur la pensée pure. Trentowski. comme Krause, a construit
une classification transeendentale des sciences à laquelle il a rat-
taché la déduction des catégories. L'harmonie („Gliedbau"') de
Krause porte chez lui le nom de „pragmatisme", qui n'a rien de
commun avec la signification actuelle de ce terme. Trentowski
était aussi en opposition avec Hegel en ce qui concerne le prin-
cipe do la contradiction, en distinguant de celle-ci la conséquence,
appelée par lui: „atroznosc^. La négation de la négation prend dans
le système de Trentowski une forme tout autre, absolument parti-
culière, c'est-à-dire une limitation de l'empirisme et de la spéculation.
Les résultats généraux de l'étude sont les suivants: les trois
types de la logique objective examinés procèdent de l'unité de la
conscience consciente d'elle-même de Kant; ils développent trois
sortes de déductions des catégories et d'interprétations du principe
de la négation, ainsi que trois moj^ens de découvrir les principes
de la connaissance. De là découlent trois systèmes philosophiques.
La base commune, générale, pour ces trois philosophes c'est le fon-
dement de la certitude de la connaissance sur la connaissance
primitive - directe (immédiate); l'erreur commune, typique pour
l'époque de l'idéalisme transcendental, c'est d'avoir considéré les con-
traires esprit-matière pour une contradiction. Contrairement à He-
gel, Trentowski est du même avis que Krause sur l'essence de la
connaissance (connaître ^= vivre) et sur la signification de la clas-
sification des sciences.
La présente étude apporte, la première dans la littérature phi-
losophique polonaise, des renseignements sur Krause, car la men-
tion laconique de Struve est insuffisante et inexacte. Dans le but de
faciliter les recherches ultérieures sur Krause, l'auteur a ajouté
à son ouvrage un appendice avec la bibliographie relative à ce
philosophe. Enfin un des résultats de cette étude c'est que l'auteur
y donne une instruction méthodique concernant la philosophie de
Trentowski. L'auteur démontre l'insuffisance de la méthode suivie
jusqu'à présent, en citant principalement le livre Struve, d'ailleurs
plein de mérites.
81
vo. BIBLIOGRAPHIE.
I. (lasse (le pliiiologie.
>Rozpra\vy Akademii Umiejçtnosci. Wydziaf filologiczny«. (Tra-
vaux de l'Académie de>^ Sciences. Classe de philologie)^ ser. III, vol.
VII, 8-0, pp. 380.
II. Classe (riiistoire et de philosophie.
BaKWIXSKI EUGENIUSZ. BiUKENMAJKR LuDWlK \ LoS JaN. »SpFEWC»-
zdanie z poszukiwarî w Szwecyi dokonanych z ramienia Akademii
Umiejçtnosci«. (Compte rendu des recherches de l'Expédition scienti-
fique en Suède)^ 8-o, pp. XXVII et 364, fig. 28.
Grode(;ki Roman. »Dzieje klasztoru premonstratenskiego w Busku
w wiekach srednich«. (Histoire du couvent de l'ordre de Prémontré
à Busk au moyen-âge), 8-o, pp. 93.
Nakladern Akademii L'niiejetaoàci.
Pod redakcya
Sekretarza (îeneralnego Bolesfawa Ulanowskiego.
Krakow, 1913. — Urakarnia üniwersytetu Jagielloriskiego. pod zarzadMii J. Filipowssiego.
20 Kwietnia 1914.
k
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
L'ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
Vacat.
VICE-PROTECTEUR :
Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKl.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKl.
iEXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE :
(§ 2). L'Académie est placée sous l'auguste patronage de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
(§ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
6) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le ^.^Bulletin International^
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La
seconde est consarée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et
Naturelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les
résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux
présentés à V Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie: Spölka Wydawnicza Polska, Cracovie
(Autriche), Rynek Gfôwny.
Publié par l'Académie
sous la direction du Secrétaire général de l'Académie
M. Boleslas Uianowski.
Naktadem Akademii Umiejçtnosci.
Krakow, l'.iis. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzqdem Jôzefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU
PHILOLOGISCHE KLASSE
HISTORISCH -PHILOSOPHISCHE KLASSE
ANNÉE 1914
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1915
Tab le des matières.
Page
Bibliographie 13, 37, 81, 120
Bienkowski Piotr. Les scènes guerrières-historiques dans la céramique
de l'Italie méridionale 47
— La frise du monument de Paul-Emile à Delphes 56
Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Po-
logne du 28 novembre 1913 3
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne
du 12 décembre 1913 - . 6
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne
du 22 janvier 1914 17
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne
du 19 février 1914 19
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne
du 26 mars 1914 45
Fijaïek Jan. Bartolo de Sassoferato et Tétude du droit romain en Pologne 111
Garbowski Tadeusz. La philosophie de l'homog-énisme 61
Halecki Oskar. L'annexion des provinces de Podlachie, Volhynie et Kiev
an Royaume de Pologne en 1569 8
— Les dernières années du Grand-Duc Swidrygieîlo et la question de
Volhynie au temps de Casimir Jagellou 77
Kostaneoki Antoni. Les idées sociales de J. J. Rousseau 103
Kotarbinski Tadeusz. L'utilitarisme dans la doctrine morale de Mill et
de Spencer 99
Los Jan. Les monuments de l'ancienne langue pohmaise catalogue et
analyse 97
Séance publique annuelle de l'Académie des Sciences du 23 mai 1914 . . 40
Semkowicz Wiadystaw. Les „proclamations" de la noblesse polonaise
considérées comme cris de guerre 23
— La maison d'Abdank 31
— La maison de Powaîa 35
Sinko Tadeusz. De Cypriano^Martyre a Gregorio Nazianzeno laudato . . 21
Sobieski Wacïaw. La théorie des ligues et conspirations aux temps de
Jlenri de Valois 107
Szyjkows'vi Maryan. L'influence de Gessner sur la poésie polonaise . . 87
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 1 et 2. Janvier— Février. 1914.
Sommaire. Séances du 12 et da 19 janvier, da 9 et du 16 février 1914.
Késamés: 1. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire
de l'art en Pologne du 28 novembre 191B.
2. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en
Pologne du 12 décembre 1913.
3. HALECKI OSKAK. L'annexion des provinces de Podlachie, Volhynie et
Kiev au Royaume de Pologne en 1569.
4. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 12 JANVIER 1914.
Pkksidknck de m. C. MORAWSKI.
M. PioTR BiKNKowsKi présente son travail: „Les scènes guerrières
dans la céramique de l'Italie méridionale" .
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Szyjkowski:
^L'influence de Gessner sur la poésie polonaise".
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de lart en Pologne du 12 décembre 1913.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission linguistique du 15 décembre 1913.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission philologique du 8 décembre 1913.
Bulletin I — II.
SEANCE DU 9 FEVRIER 1914
Présidence de M. C. MOKAWSKl.
Le Secrétaire présente le travail de M. Tadbusz Mandybur :
„Études sur Lucien de Samosate et Aristophane^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zdzislaw Jachimecki:
„ Une tablature d'orgues composée en Pologne dans la seconde moitié
du XVI-ème siècle'^.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 22 janvier 1914.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission philologique du 24 janvier 1914.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
séance du 19 janvier 1914.
Présidence de M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Roman Rybarski:„ La va-
leur comme mesure de la richesse^.
SEANCE DU 16 FEVRIER 1914.
Présidence de M. F. ZOLL.
M. K. Twardowski présente le travail de M. Tadeusz Kotarbinski:
„L'utilitarisme dans la doctrine morale de Mill et de Spe?icer^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wi^adyslaw Sbmkowicz:
„Les sceaux et les armoiries de la noblesse polonaise au moyen âge".
Résumés
1. Posiedzenie Komisyi do badanta historyi sztuki w Polsce z dnia
28 listopada 1913. (Comjife rendu de la séance de la Coniniission
de l'histoire de Vavt en Pologne du 28 novetnhi-e IVIS).
M. Jean Ptasnik présente deux documents de l'époque d'Alexan-
dre, évêque de Pîock (1129 — 1156), et rappelle que d'après la litté-
rature de nos jours il est établi que la Pologne au temps des Bo-
leslas subit beaucoup plus l'inflaence de la culture romane que celle
de la culture germanique. Boleslas-le- Vaillant en effet fait venir des
moines d'Italie, et le mariage de son fils Mieszko II avec Ryksa
fait naître des relations avec la Flandre romane. Casimir-le-Restau-
rateur, par l'entremise de l'abbé de Tyniec, et plus tard par celle de
„l'archevêque" de Cracovie Aron, appelle les Bénédictins „de Leo-
dio" à T^-niec; c'est encore de Liège que viennent les premiers
Bénédictins de Lubieû, qui édifient une église sous l'invocation du
patron de la Flandre, S. Léonard, dont le culte ne tarda pas
à être en faveur à Cracovie. C'est encore de Flandre ou de Bour-
gogne qu'arrivent en Pologne les Chanoines réguliers et les Ci-
sterciens. Une quantité de noms des dignitaires ecclésiastiques de
cette période témoigne, soit de leur origine purement occidentale
romane, soit des rapports étroits qu'ils entretenaient avec l'occi-
dent, n a même été démontré que plusieurs évêques polonais que
l'on croyait autochthones, provenaient des pays romans. Alexandre,
évêque de' Plock, qui d'après Dîugosz appartenait à la famille Do-
Içga, était originaire de Malonne, près de Laon; c'est au monastère
de Malonne que reposaient les restes de ces ancêtres, et c'est pour-
quoi il s'intéresse à ce couvent; en 1147 il y envoie son frère
Walter (Gautier), prévôt du chapitre de Plock et ensuite abbé
de ce monastère. Toutefois s'il exerça ces fonctions ce ne fut
que fort peu de temps, car il obtint en 1149 l'évêché de Bre-
1*
slau et introduisit dans son diocèse le cérémonial religieux de Laon.
Les deux frères font construire dans leurs résidences de nouvelles
cathédrales. C'est à Alexandre qu'on doit l'édification de la cathé-
drale de PJock, de beaucoup d'autres églises et de la ville de Plock
elle-même. Comme il était resté en rapports étroits avec Laon et
Malonne, il est probable que c'est de ces lieux qu'il tira les ar-
chitectes et les ouvriers auxquels il confia la construction de ses
fondations, et même les sculpteurs et les peintres qui les ornèrent.
Il est fort rare, non seulement en Pologne, mais encore ailleurs que
le nom ou plutôt le prénom d'un artiste de ces époques reculées
soit parvenu jusqu'à nous; c'est pourquoi ce n'est pas sans intérêt
qu'on apprend que le peintre chargé de la décoration de l'intérieur
de la cathédrale de Plock s'appelait Gunter: très vraisemblablement
il venait de la Flandre. Il est fait mention de ce personnage dans
le récit de deux miracles qui eurent lieu à la cathédrale de Plock
en 1148, récit inséré dans un manuscrit du chapitre de Plock sous
le titre de: „Expositio in prophetas maiores et Novum testamentum".
Ce texte, dû à un écrivain du Xll-ème siècle, est en outre fort
précieux, car il nous apprend quelles anciennes reliques se trou-
vaient alors à la cathédrale de Plock et comment était le reli-
quaire. De plus il cite les témoins de ces miracles, à savoir le
custode Aron, et l'écolâtre Zacharias. Jusqu'ici le plus ancien
renseignement que nous possédions sur les membres d'un chapitre
en Pologne datait de 1155. Voici donc une nouvelle acquisition
concernant trois membres du chapitre de Plock: le prévôt Walter
en 1147, le custode Aron et l'écolâtre Zacharias en 1148. C'est
une contribution à l'histoire des chapitres en Pologne.
M. Casimir Maryan Morawski présente la photographie du por-
trait du marquis Silvius Torelli, portrait qu'il a découvert au pa-
lais du marquis Paulucci de Calboli à Forli. Comme on le sait,
il existait au XVIII-ème siècle une filiation généalogique entre les
Torelli et la famille Ciolek-Poniatowski, filiation qu'une analogie
de blason semblait autoriser. Sans en discuter la légitimité douteuse,
l'auteur se borne à appeler l'attention sur un fait jusqu'ici ignoré.
Les Poniatowski étaient en rapports suivis avec les Torelli; en 1754
le futur primat de Pologne, le jeune Michel Poniatowski, alors
âgé de 18-ans, est à Forli l'hôte de Thomas Torelli, évêque de cette
ville; Antoine Torelli, père de Silvio, obtient d'Auguste III le titre
de marquis et, c'est probablement grâce à l'intercession du puissant
I
castellan Poniatowski, que Silvio lui-même est décoré au clé-
clin du règne de Stanislas-Auguste des Ordres de S. Stanislas
et de l'Aigle Blanc de Pologne. Si donc les liens généalo-
giques entre les deux familles ne furent pas tout simplement ima-
ginés par les Italiens de l'entourage de Stanislas- Auguste, Porta-
luppi, Albertrandi, Ghigiotti et quelques autres, on ne manqua
pas de les faire sonner bien haut. Silvio ToreDi, sollicitant de
Stanislas-Auguste les décorations polonaises fît valoir l'ancien re-
nouvellement des liens rattachant les Ciolek polonais et italiens
grâce aux soins du castellan Poniatowski, et Stanislas-Auguste en
lui acordant ce qu'il demandait, confirma solennellement „la pa-
renté que reconnaissaient aussi nos aïeux et qui Nous lie à son
illustre famille". Et en souvenir de cette sorte de reconstitution
des attaches des Torelli avec la Pologne, attaches datant, paraît-il,
du temps de la reine Bone, fortifiées par la prétendue entremise
du cardinal Maciejowski, cimentées enfin, affirme l'héraldique, par
le sang royal des Leszczynski et des Poniatowski, Silvio Torelli
fit peindre un tableau médiocre où il est représenté décoré des ordres
polonais, et désignant de la main un portrait de Stanislas-Auguste
qui aujourd'hui encore fait partie d'une collection privée à Flo-
rence. Il serait vain de rechercher que prétend indiquer ce geste.
Sans nous demander s'il signifie ou non la voix du sang, ce ta-
bleau n'en est pas moins une curieuse illustration du mythe des
Torelli polonais.
Cette communication donne lieu à une discussion à laquelle
prennent part MM. Korzeniowski et J. Ptasnik ainsi que l'auteur.
M. Stanislas Tomkowicz donne lecture de la fin du résumé de
son travail concernant l'histoire de la civilisation en Pologne au
XVT-ème siècle, d'après les matériaux des registres de la Trésore-
rie, conservés aux Archives de Varsovie. Parmi les inventaires de
la cour ro3^ale au XVI-ème siècle un des plus intéressants, des plus
importants, qui n'a jamais été jusqu'ici l'objet d'aucune étude sé-
rieuse, est celui qui parfois est désigné sous le nom de „Livre
des maréchaux". Ce manuscrit, in folio de mille et quelques cen-
taines de pages, contient une sorte d'état de service des courtisans
et de la domesticité en fonctions auprès du roi Sigismond-Auguste
de 1543 à 1572. Ils y sont classés en catégories. x4.u commencement
de chaque chapitre sont stipulées les conditions de payement, le
costume et parfois les obligations de toute la catégorie; les chevaux
de service sont l'objet d'une minutieuse description. En outre
à chacune de ces personnes individuellement sont consacrées quel-
ques pages où nous trouvous des données exactes sur leur rétribution,
les changements, les faveurs particulières, l'avancement, les événe-
ments marquants, les voyages, les maladies, enfin le renvoi ou la mort.
Dans ces chroniques, ces biographies sommaires, défilent les gens
qui composèrent l'entourage de Sigismond- Auguste, depuis son ma-
riage avec Elisabeth d'Autriche jusqu'à sa mort : fonctionnaires
de la cour, jeunesse noble, secrétaires royaux, médecins, musiciens,
peintres, sculpteurs, orfèvres, graveurs de sceaux et de gemmes,
graveurs d'armes, brodeurs, etc.
Nous y lisons quantité de noms inconnus jusqu'ici, et les ren-
seignements que nous possédions sur les plus connus, les plus cé-
lèbres (Gornicki, Royzius, Decius, Jacques Caraglio, Bekfart, Go-
molka, WacJaw Szamotulczyk, Sebald Link et plusieurs autres) se
trouvent souvent considérablement enrichis. L'auteur a pris copie
des passages et des chapitres les plus importants de ces registres
et se propose de les publier dans le recueil „ZrôdJa do historyi
sztuki i cywilizacyi w Polsce" (Sources pour l'Histoire de l'Art et
de la Civilisation en Pologne). Ils fourniront des traits fort précieux
au tableau de la vie littéraire et artistique à la cour du dernier
des Jao-ellons.
2. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 12
grudnia 1913 r. (Compte rendu de la séance de la Conmiission
de l'histoire de fart en Pologne du 12 décembre .1913).
M. Thadée Szydîowski présente la première partie de son mé-
moire sur „La restauration du maître-autel de l'église Notre-Dame
à Cracovie, en 1866—1870".
Si l'on veut se rendre un compte exact et rationnel de la ge-
nèse de l'art de Stwosz, il est indispensable d'étudier en premier
lieu et avec la critique la plus rigoureuse, le plus ancien, le
plus considérable dans ses dimensions, le plus parfait au point
de vue artistique de ses ouvrages authentiques, c'est-à-dire le
maître-autel de l'église Notre-Dame. Pour écrire cette monographie
critique il faut tout d'abord se demander jusqu'à quel point le
chef-d'oeuvre a conservé son état primitif, quelles modifications
y a introduites la main du temps, quels outrages lui a fait
subir la main plus brutale des, hommes. Après l'avoir soumis à une
sévère analyse et en avoir suivi l'histoire au cours des siècles,
l'auteur est parvenu à la conviction que l'autel de nos jours est
fort dififérent de celui que sculpta Stwosz, et cela en plusieurs
points d'importance. Et d'abord a disparu la cime de l'autel, c'est-
à-dire ce couronnement architectonique élancé des baldaquins de la
base de l'autel, qui est presque de rigueur dans les tryptiques du
XVI- ème siècle; de plus, quelques parties plus délicates des sculp-
tures et de l'ornementation sont tombées en poussière. Mais ce
dont il eut le plus à souffrir, ce furent les traitements ignorants
qu'on lui infligea autrefois, les réparations maladroites qu'on y fit
au XVII-ème et à la fin du XVIII-ème siècle, et enfin la restaura-
tion radicale de 1866 — 1870. Dans cette dernière, en dehors de ce
qui était le véritable devoir des restaurateurs (mettre un terme à la
détérioration progressive de l'autel, en renforcer la construction,
en rendre l'ensemble d'une solidité à toute épreuve) on entreprit
une rénovation de l'autel à vaste envergure, on alla jusqu'à rem-
placer les parties manquantes, tant dans l'ornementation que dans
les sculptures, jusqu'à dorer et emailler à nouveau une grande par-
tie de la pol^'chromie. On se permit même aux parties ornementa-
les de l'autel des innovations, des changements que rien absolument
ne justifiait, telles que par exemple l'introduction d'un motif tout
à fait nouveau au dessus du groupe principal du caisson central:
cette aiguille qui dégrade complètement l'ancienne composition. Ajou-
tons encore les nombreuses négligences que l'on apporta à recon-
stituer l'autel qui avait été démonté pour être réparé.
On est conduit à ces pénibles conclusions par un examen con-
sciencieux des matériaux, illustrations ou descriptions antérieures
à la restauration, ainsi que des procès-verbaux et des actes de
celle-ci.
C'est en s'appuyant sur ces matériaux que l'auteur a pu re-
constituer le cours de la dernière restauration de l'autel de Notre-
Dame, et découvrir les modifications dont il fut entaché.
3. OSKAR Ritter v. HALECKI : Przyt^czenie Podlasia, Wotynia i Kijow-
SZCZyzny do Korony W r. 1569 (Studyöw nad dziejami iinii polsko-litew-
skiej Nr. I.). (Die Einverleibung Podlachiens, Wolhyniens tmd der
Ukraine zur Krone Polen im Jahre 150Î)). (Studien zur Geschichte
der polnisch-litauischen Union Nr. I.).
Eines der wichtigsten Ereignisse im Verlaufe des Lubliner
Unions-Reichstages, das in der pohiischen historischen Literatur
bisher gar nicht, in der russischen und rutenischen ganz unzu-
länglich behandelt wurde, versucht der Verfasser auf Grund neuer,
großenteils ungedruckter, bisher noch gar nicht verwerteter Quellen
eingehend zu erörtern.
Der Plan, die Länder Podlachien und Wolhynien der Krone Polen
einzuverleiben, trat während der Lubliner Verhandlungen erst mit
dem Augenblicke in den Vordergrund, als die Litauer am 1. März
1569 den Reichstag verlassen hatten, was mit dem Scheitern der
Unionsbestrebungen drohte. Der jahrhundertlange polnisch-litauische
Streit um diese Länder, der durch komplizierte Grenzfragen immer
wieder aufgefrischt, durch die Geschichtsschreibung stets in Erin-
nerung gebracht wurde, gewann jetzt wieder an Bedeutung, als die
Bestrebungen des polnischen Adels, ganz Litauen zu inkorporieren,
erfolglos geblieben waren, und daher verlangte nun die Landboten-
kammer die „Restitution" der strittigen Gebiete an die Krone Polen.
Es konnte dies zugleich auch als Mittel dienen, um die Oppositions-
partei unter den litauischen Magnaten zur Wiederaufnahme der
Unionsverhandlungen zu bewegen ; umso leichter erlangte daher
diese Forderung, die der Senat, welcher sogar vorher die Initiative
hiezu gegeben hatte, lebhaft unterstützte, die Billigung König Si-
gismund Augusts. Man beschloß die förmliche Durchführung der
Annexion, und diese sollte vor allem darin bestehen, daß man
die noch anwesenden und, durch königliche Mandate, auch die ab-
wesenden Senatoren, Würdenträger und Landboten Podlachiens und
Wolh^miens aufforderte, der Krone Polen den Untertaneneid zu
leisten.
Von den noch in Lublin weilenden podlachischen Landboten
erklärten sich beide Vertreter des polnischen Elementes, sowohl
der mächtigeren Grundherren wie auch des Kleinadels, mit Befrie-
digung und Dankbarkeit mit der Inkorporation einverstanden, der
dritte, der dem litauischen Herrenstande entstammte, machte an-
fangs Schwierigkeiten. Von den Wolhyniern war nur der mächtig-
ste, Fürst Konstantin Ostrogski, an Ort und Stelle, der, wie die
übrigen litauisch-reußischen Fürsten, eine unentschiedene Stellung
einnahm. Die Charakteristik dieser vier Persönlichkeiten auf Grund
neuer Quellen beleuchtet zugleich die für das Zustandekommen der
Inkorporation wichtigen sozialen und nationalen Verhältnisse beider
Länder. Noch vor den ersten Eidesleistungen wurden in der könig-
lichen Kanzlei ein gemeinsames Restitutionsprivileg für Podlachien
und Wolhynien und ein besonderes Privileg für Podlachien (beide
vom 5. März datiert), welche eine oberflächliche historische Beweis-
führung enthielten, vor allem aber den Bewohnern dieser Gebiete
alle die so heißersehnten polnischen Vorrechte verlieh, sowie ferner
zahlreiche Rundschreiben und Mandate mit Aufforderungen zur
Eidesleistung ausgefertigt. Ihr Verzeichnis beweist, daß die Ein-
verleibung Wolhjmiens sich von allem Anfange an auch auf die
Wojewodschaft Braclaw erstreckte und daß außer den Beamten
und Laudboten auch einige Magnaten und mehrere Fürstenge-
sehlechter besondere Aufforderungen erhielten. Unterdessen sandten
einige in Lublin zurückgebliebene Vertreter Litauens den Häuptern
der Opposition genaue Berichte und Ratschläge und versuchten auch,
obzwar vergebens, den König zu bewegen, die Annexion rückgän-
gig zu machen. Infolge der Drohungen von Seiten der Litauer und
des Mangels an Konsequenz von seiten des Reichstages leisteten
erst am 9. März die podlachischen Landboten^ sowie nach kurzem,
von persönlichen Rücksichten diktiertem Widerstände auch der Sta-
rost von Mielnik Sawicki den gewünschten Eid, dagegen war
Ostrogski vorher abgereist. Nun konnte der Reichstag, nachdem die
königlichen Sendschreiben an die Abwesenden abgeschickt worden
waren, nur deren Erscheinen abwarten.
Über die Verkündigung und Aufnahme dieser Mandate in Pod-
lachien berichten interessante Urkunden, und wir sehen, daß nicht
nur der gesamte niedere Adel, sondern auch die Städte, ohne daß
an sie eine Aufforderung gerichtet worden wäre, sogleich De-
putationen nach Lublin sandten und die Nachricht von der An-
gliederung ihres Landes an die polnische Reichshälfte mit Befrie-
digung aufnahmen. Auch aus Wolhynien kamen Mitteilungen, daß
der dortige Adel diesen Schritt mit Freuden begrüßte; nur im Bra-
clawer Lande nahm man den polnischen Bestrebungen gegenüber
10
feindliche Stellung ein und suchte dementsprechend auf den dorti-
gen Wojewoden, Fürsten Roman Sanguszko, einzuwirken. Zugleich
wandte sich an Sanguszko und die übrigen Magnaten des Groß-
fürstentumes Fürst Nikolaus Rufus RadziwiJ}, der Führer der litaui-
schen Opposition und Leiter ihrer im Sinne der aus Lublin kom-
menden Ratschläge unternommenen Aktion, der eine Zusammen-
kunft der litauischen Herren nach Wilno berief. Diese außeror-
dentlich wichtige, bisher gänzlich unbekannte Konferenz fand Ende
März wirklich statt, doch gewann in ihrem Verlaufe, unter dem
Drucke des niederen Adels, die vom Bischof Protaszewicz und
dem Geschlecht der Chodkiewicz angeführte gemäßigte Partei
der Opposition das Übergewicht: zwar beschloß man, daß die zur
Eidesleistung nach Lublin berufenen podlachischen und wolhyni-
schen Herren sich brieflich, u. zw. krankheitshalber, entschuldigen
sollten, daß der König nochmals um Aufhebung der Inkorporation
zu bitten sei, doch sandte man an den Reichstag eine Gesandtschaft
ab, an deren Spitze der Starost von Samogitien, Johann Chodkie-
wicz, stand und die ein Unionsprojekt vorlegen sollte, welches im
Grund genommen dem Mielniker Unionsakte von 1501 entsprach.
Unterdessen wurden auch zu Lublin verschiedene Unionsprojekte
erörtert und am 24. März ein Uniousakt im Sinne der polnischen
Forderungen formuliert. Bald darauf verflossen die Termine (27.
März und 3. April), bis zu welchen die Podlachier und Wolhynier
erscheinen sollten, doch es liefen nur ihre Entschuldigungsschreiben
ein, deren verschiedenartige Abfassung allerdings bewies, wie sehr
es der Opposition an Einheitlichkeit fehlte; diesen Mangel bestä-
tigt auch der bemerkenswerte Umstand, daß trotz allem einer der
in Podlachien ansässigen litauischen Magnaten, Nikolaus Kiszka,
sich entschloß zu kommen und den gewünschten Eid leistete. Bald
darauf erschien die litauische Gesandtschaft, und es begannen nach
einer langen von Chodkiewicz gehaltenen Rede am 5. April die
Unterhandlungen mit dem Senate, die, anfangs ergebnislos, die Li-
tauer doch zu der Überzeugung bringen mußten, daß die Inkor-
poration Podlaehiens und Wolhyniens nicht mehr rückgängig ge-
macht werden könne.
Hingegen sandte der König während der Pause in den Sitzun-
gen zur Osterzeit eine Reihe neuer Mandate nach Podlachien, die
zwar den Termin des Erscheinens auf den 24. April verscho-
ben, aber den Kreis der hiezu Aufgeforderten noch erweiterten ;
11
den Wolhyniern gegenüber traf er vorderhand keine neue Entschei-
dung. Trotz des Drängens der Landboten verwirklichte er aber in
keinem Falle die Drohuuo-en seiner Rundschreiben, daß die Unsre-
horsamen ihrer Würden und Amter entsetzt werden sollten. Erst am
23. April beschloß er. als wieder niemand aus Podlachien eintraf,
doch damit zum Teil Ernst zu machen; nur denen, die darum bittlich
wurden, setzte er einen neuen Termin, den 14. Mai, fest und befahl
außerdem, daß zur selben Zeit der gesamte podlachische Adel bei den
dortigen Burgämtern in Gegenwart königlicher Kommissäre den
Eid ablegen sollte. Gleichzeitig verschob er auch den Wolhyniern
ihren Termin auf den 14. Mai und schrieb trotz des Widerstandes
der Landbotenkammer in den übrigen Provinzen des Großfürsten-
tums Litauen neue Bezirks-Landtage aus, deren Abgeordnete, zu-
sammen mit den litauischen Ratsherren, zum Abschlüsse der Union
bevollmächtigt, am 30. Mai nach Lublin kommen sollten. Hingegen
erfüllte er den Wunsch des Reichstages, indem er am 2. Mai den
Wojewoden und den Kastellan von Podlachien ihrer Würden ent-
setzte, umso mehr als es sich um zwei dem Lande fremde und
dort unbeliebte Herren handelte, die er übrigens gleich darauf durch
noch höhere Amter entschädigte, und an ihrer Stelle zwei in Pod-
lachien ansäßige Magnaten, unter ihnen Nikolaus Kiszka, ernannte.
Trotzdem wollten die übrigen zum Eide einberufenen Herren ihre
Ankunft noch mindestens so lange hinausschieben, um gleichzeitig
mit den Litauern zn erscheinen und so jede Verantwortlichkeit von
sich abzuwälzen. Mit Rücksicht auf die begreifliche Ungeduld des
Reichstages bestimmte aber der König als endgültigen Termin den
22. Mai, und wirklich trafen im Verlaufe des letzten Drittels dieses
Monates immer zahlreichere Vertreter beider Länder ein und lei-
steten den verlanoten Eid. nachdem sie sich die Zulassung: zu al-
len Privilegien der Krone Polen und — vor allem die Fürstenge-
schlechter — ihre Standesprärogativen gesichert hatten. Angesichts
dessen konnte der König am 27. Mai auch für Wolhynien ein Re-
stitution sprivileg erlassen und tags vorher anordnen, daß auch dort
alle Bewohner bei den Burgämtern seinen Kommissären den Eid
leisten sollten.
Unter dem Einflüsse der Wolhynier wiederholten nun die pol-
nischen Landboten ihr schon kurz vorher geäußertes Verlangen,
auch die Wojewodschaft Kiew der Krone einzuverleiben. Die Wo-
lhynier drängten hiezu nicht nur deshalb, weil sie mit den übrigen
12
Gebieten des südlichen Reussens in Verbindung bleiben wollten
(deshalb forderten sie auch im Einverständnis mit dem dortigen Adel,
aber dennoch erfolglos, die Ausdehnung der Inkorporation auf die
Wojewodschaft Brzesé litewski), sondern auch mit Rücksicht auf
die unter der litauischen Herrschaft ungenügende Sicherung der
südöstlichen Grenze; das letztere Motiv war für den König ent-
scheidend. Daher erfüllte er trotz des Widerstandes eines Teiles
der polnischen Senatoren auch dieses Verlangen, indem er durch
sein Dekret vom 4. und das Restitutionsprivileg vom 6. Juni auch den
übrigen Teil der Ukraine, das Kiewer Land mit Ausnahme des Be-
zirks Mozyr, der Krone Polen einverleibte. Unterdessen waren auch
die Vertreter Litauens wieder eingetroffen; da der unbeugsame Ra-
dziwiii fern blieb, übernahm die Anführung, allerdings in steter Füh-
lung mit ihm, Johann Chodkiewicz. Die von der Mehrheit der Ma-
gnaten gebildete Opposition unter ihnen, der es aber auch jetzt an Soli-
darität und einheitlichem Plane fehlte, überzeugte sich jetzt, daß der
Widerstand einiger Podlachier und Wolhynier gegen die Inkorpora-
tion nur scheinbar, von formellen Rücksichten geleitet war, daß im
Grunde beide Länder freiwillig zur polnischen Reichshälfte über-
gegangen waren; da sie außerdem der niedere Adel sogar im ei-
gentlichen Litauen für den Fall, wenn die Union nicht Zustan-
dekommen sollte, auf d'as heftigste bedrohte, bequemte sie sich
schließlich dazu, die offiziellen Unterhandlungen mit den Polen
wieder anzuknüpfen. Im voraus wurde hiebei die Hoffnung aufgege-
ben, die bereits an Polen angeschlossenen Gebiete wiederzuerlangen
und die leidenschaftlichen Proteste des Chodkiewicz gegen diese In-
korporation in der Sitzung von 7. Juni und dem Könige gegenüber,
konnten nur den Zweck haben, von den Polen gewisse Konzessionen
hinsichtlich der Union selbst zu erlangen. Selbstverständlich gab
Sigismund August auch dann nicht nach, als gegen Ende der Reicli-
stagssitzung die Litauer nochmals um Rückgabe der verlorenen
Gebiete baten, und schon die Zeitgenossen waren sich dessen wohl
bewußt, daß eben jene Inkorporationen den eigennützigen Wider-
stand des litauischen Hochadels gegen die Union gebrochen hatten.
Während im Laufe der letzten Wochen des Reichstages die
Vertreter der einverleibten Wojewodschaften als neue Mitglieder
der Krone Polen an den Verhandlungen regen Anteil nahmen
und die Reichstagskonstitutionen noch mehrere mit den Inkorpora-
tionen zusammenhängende Einzelfragen ordneten, fanden (Mitte Juni)
13
vor den Burgämtern Wolh^^niens und der Ukraine die Eidesleistun-
gen der überwältigenden Mehrheit der Bevölkerung statt. An einige
sich bis zum letzten Augenblick widersetzende litauische Magnaten
schickte der König nach dem Reichstage spezielle Kommissäre. Alle
Stände der neuen Kron-Wojewodschaften trachteten nun, sich so schnell
als möglich den Anteil an allen polnischen Privilegien zu sichern; von
den diesbezüglichen königlichen Urkunden sind diejenigen die wich-
tigsten, welche auf die verschiedenen Klassen des Bojarenstandes
gleichmäßig alle Rechte des polnischen Adels übertragen, wobei aller-
dings das ohnehin ungenügende S3'stem des bisherigen Grenzenschut-
zes noch weitere Einbuße erlitt. Nach eingehender Erörterung des ge-
samten Problems muß der Forscher zu der Überzeugung kommen, daß
die Einverleibung Podlachiens und Wolh3nnens von seiten des Kö-
nigs und der Polen ein in der Lage der Dinge genügend begrün-
detes Mittel war, um die litauische Opposition zum Abschlüsse der
für beide Reichshälften notwendig erscheinenden Union zu bewegen,
ein Mittel, das durch die Haltung und die Bestrebungen der Be-
wohner dieser Gebiete, auf denen der Druck der litauischen Ma-
gnatenherrschaft schwer lastete, vollkommen gerechtfertigt erscheint.
Die Einverleibung der Ukraine war nach der Lostrennung Wolhy-
niens von Litauen unumgänglich nötig, doch mußte hiedurch die
polnische Reichshälfte die ganze Last der Grenzverteidigung gegen
Moskau und die Tataren, sowie alle Schwierigkeiten der Kosaken-
frage auf sich nehmen. Aus diesem und anderen Gründen waren
die territorialen Veränderungen des Jahres 1569, die für die Ge-
samtheit des polnisch-litauischen Staates nötig und heilsam waren,
kein so großer Gewinn für Polen und kein so schwerer Verlust
für Litauen, wie es auf den ersten Blick scheinen könnte.
I
BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe (le philologie.
»Archiwum do dziejôw literatury i oswiaty w Polce«. (Archives
de la Commission de Vhistoire littéraire)^ tome XIU, 8-0, pp. 412.
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14
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pp. 24.
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Sajdak Ioannrs. »Historia critica scholiaslarum et commentato-
rum Gregorii Nazianieni. Pars prima: De codicibus scholiastarum et
commentatorum Gregorii Nazianzeni. Accedit appendix de pseudo-
gregorianis et Gregorii encomiis« (Meletemata Patristica I.) — Cra-
coviae 1914, 8-0, pp. 340.
Naktadem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Boleslawa Ulanowskiego.
Krakow, 1914 — Drukarnia Uniwersytetu JaKielloriskiego, pod zarzadem J. Kilipowskiego.
30 Czerwca 1914.
/^
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 3 et 4. Mars— Avril. 1914.
Sommaire. Séances du 9 et du 16 inar.s. da 20 et du 21 avril 1914.
Résumés: 5. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire
de l'art en Pologne du 22 janvier 1914.
6. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en
Pologne du 19 février 1914.
7. 8INivO THADüAEUS. üe Cypriano Martyre a Gregorio Nazianzeno laudato.
8. SEMKOWICZ WLADYSLAW. Les „proclamations" de la noblesse polo-
naise considérées comme cris de guerre.
9. SEMKOWICZ WI^ADYSLAW. La maison d'Abdank.
10. SEMKOWICZ WLADYSLAW. La maison de Powaïa.
11. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 9 MARS 1914.
Piiiosii.KNCK i)K M. C. MOEAWSKL
M. Tadeu>z SiNKo présente son travail: „De Cypriano Martyre
a Gregor io Nazianzeno laudato"".
M. PioTR BiK.NKDwsKi présBiîte son travail: „La frise du monu-
ment de Paul- Emile à Delphes".
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 19 février 1914.
SEANCh: DU 20 AVRIL 1914.
PuÉsiuENcE DK M. c. MORAWSKl.
M. Leo .s Sterxbach présente son travail: .^Contributions à l'étude
des mythes du rossignol et de F hirondelle''^. I-re partie.
Bulletin I— II. 1
16
M. Tadeusz G.iABowsKi présente son travail: ,^La poétique des
poètes du moyen âge en Pologne^.
Le Secrétaire présente le trivail de M. Stanislaw Pigon: „Le
symbole de la * Dame- Soleil* dans la poésie de Sioiracki^.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission philologique du 28 mars 1914.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 16 M\RS 1914.
Pkksidknck de .m. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Ja.x Ptas-nik: „Etudes sur
la noblesse polonaise d'origine bourgeoise ou étrangère" .
Le Secrétaire présente le travail de M. VVtADv.si,Aw Skmkowjcz:
„Les i> proclamations < de la noblesse polonaise considérées comme cris
de guerre'^.
Le Secrélaire présente le t''avail de M. VVt-ADYst-Aw Skmkowicz:
^La maison d'Abdank'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. VVtADv.-stAw Skm! owicz:
„La maison de Powaia".
SEANCE DU 21 AVRIL 1914.
Pkksidenck dk m. F. ZOLL.
M. Oswald Bal/,er présente un compte-rendu de l'ouvrage de
M. Leopold Charles Goetz, professeur à l'Université de Bonn: ^^Das
russische Recht'^. (PyccKajî npaBj,a). Stuttgart 1910 — 1913. 4 vol.
(pp. 312 4- 282 + 488 + 238).
Le Secrétaire présente le travail de M. Antoni Kostank(;ki: „Les
idées sociales de J. J. Bousseau^.
Résumés
5. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce, z dnia 22
stycznia 1914. (Compte rendu de Ici séance de la (Jonunissiou de
l'Hi.stoir de î'Ai-t en Pologne de 'i2 janvier lUî-i).
M. Tliadée SzydJowski donne lecture de la seconde partie de
son mémoire sur ^La restauration de l'autel de Notre-Dame de 1866
à 1870".
Ce qu'il 3^ a de moins bien conservé, de moins authentique dans
Tautel actuel est certainement la polychromie. Vers le milieu du
XVII-ième siècle l'ancienne polychromie de Wit Stwosz subit d'irrépa-
rables atteintes. On repeignit alors, et d'une manière très maladroite,
la carnation des visages et les parties coloriées des vêtements. La
„rénovation" de 1795 vint encore ajouter à ces dégâts. Enfin la
restauration effectuée entre 1866 et 1870 ne réussit pas à recréer
l'état primitif, c'est-à-dire à découvrir et à restituer les teintes
d'autrefois, à redonner à l'ensemble le caractère antique. On s'obs-
tina dans la funeste erreur de donner à l'autel un éclat nouveau,
d'effacer toute trace de détérioration et d'antiquité. Et c'est ainsi
qu'on refit un bon quart des dorures, qu'on repolit entièrement la
dorure de l'autel, qu'on y enleva cette agréable patine, si douce
à l'oeil du connaisseur et de l'amateur. On repeignit non seulement
les parties ornamentales et constructives, mais encore les draperies
des figures, les parties architectoniques des bas-reliefs. Ce „renou-
vellement" exécuté sans soin, sans exactitude, sans scrupule, d'une
manière fort éloignée de la délicatesse primitive, fit disparaître une
quantité des plus fins détails du dessin et détruisit les nuances
des teintes.
Par bonheur on laissa intacts les intérieurs et les paysages qui
sur les ailes de l'autel constituent le fond sur lequel se déta-
chent les compositions figurales; dans les restaurations précédentes
18
011 les avait aussi respectés, de sorte qu'ils nous sont parvenus
à l'état d'authenticité la plus certaine, quoique fort palis et à peine
perceptibles. A l'origine, ils jouaient un rôle considérable dans
l'ensemble, et cette partie décorative-picturale était le complément
indispensable de la sculpture. Aujourd'hui que la peinture est en par-
tie invisible, en partie mal restaurée, la polychromie de l'autel a
perdu le caractère que lui avait donné Stwosz et sa valeur pro-
pre pour Teffet artistique de l'oeuvre. Car, ainsi que le démontre
l'analyse artistique, c'est Stwosz lui-même qui fut Tauteur des parties
peintes de ses sculptures. Cette constation permettrait de poser des
conclusions très importantes en ce qui concerne la genèse de l'art
de ce maître, et d'en chercher les sources dans les ateliers de
peintres qui furent en rapports étroits avec l'art sculptural auquel
nous devons le magnifique autel de l'église Notre-Dame.
Dans la discussion qui suit cette communication prennent la
parole M. M. Cercha, Muczkowski, Ptasnik, Wyczyiîski, Tomkowicz
et le rapporteur.
M. Stanislas Swierz donne lecture d'une note sur: »Quelques ob-
jets d'art inconnus du trésor royal au Wawel, actuelle ment au
Musée des Princes Czartoryski à Cracovie«.
Ces objets sont parvenus au Musée — ou plutôt au Temple de
la Sibylle à Pulawy — en partie offerts par Thadée Czacki, le-
quel en qualité de dernier inspecteur du trésor les avait sauvés en
1792, en partie acquis par la princesse Isabelle Fleming-Czartoryska
qui avait pu se les procurer à Cracovie, après l'occupation de cette
ville par les Autrichiens. Ils sont de différents genres. Dans la note
qu'il présente et qui n'est que la première partie d'un travail beau-
coup plus étendu sur ce sujet, l'auteur décrit les objets appartenant
à la série des armes et armures et il communique les photo-
graphies des pièces qu'il est parvenu à découvrir. Ce sont: une
masse d'armes de la fin du XV-ème siècle, en forme dite „de
régiment", une autre masse d'armes du XVI-ème siècle, ornée du
blason royal et j)ortée par le roi, un sabre médiéval, la lame d'un
glaive béni, don de Grégoire XIII à Etienne Batory, une pertui-
sane renaissance, portée par les gardes à la cour des Jagellons.
L'auteur signale en outre trois armures provenant du trésor royal
et qui se trouvaient au Temple de la Sibylle à Pulawy, et décrit
ensuite un objet qui se rattache indirectement au trésor, l'épée de
Sigismond-Auguste, prise au trésor par le roi Stanislas - Auguste, et
19
offerte au Temple de la Sibylle par le prince Joseph Poniatowski.
Les inventaires du trésor royal du XVII -ème et du XVIII-ème
siècle contiennent des descriptions plus ou moins exactes de ces
objets.
Il est procédé en fin de séance à l'élection du Président et du
Vice-Président de la Commision pour l'année 1914: MM. Stanislas
Tomkowicz et le comte Georges Mycielski sont élus.
6. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki \v Polsce z dnia
19 lutego 1914 (Compte rendu de la séance de la Conitnission
de V Histoire de V Art en Folofjne da 19 Février 1914).
M. le Chanoine Joseph Rokoszny donne lecture de son mémoire
sur: „Les peintures murales du moyen âge à la cathédrale de San-
domir".
En 1887 un tableau suspendu dans le choeur de la cathédrale
en tombant mit au jour d'anciennes peintures. Ou procéda au nettoyage
des parois et on constata que les murs, entre les nervures des voû-
tes, étaient entièrement couverts de peintures. On trouva ainsi six
tableaux; chacun des deux étages inférieurs en possède deux, et,
au dessus, un de chaque côté. Les tableaux du bas ne sont plus vi-
sibles que dans leur partie supérieure. Les deux qui sont en haut
réprésentent, l'un la Cène, l'autre la Traliison de Judas. Sur un
troisième panneau, l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem; sur un
quatrième, l'ascension de Notre-Seigneur. composée de deux parties:
en bas, la Sainte- Vierge avec deux anges et les douze apôtres, en
haut. Jésus-Christ entouré d'une quadruple auréole soutenue par
deux anges. L'ouvrage est exécuté alla tempera avec contours gra-
vés dans le stuc d'après des cartons; cependant certains détails ont
sans doute été peints à la colle. Les teintes sont en général sombres,
opaques; les visages portent une expression sévère; les attitudes sont
calmes, presque dépourvues de mouvement. Tout indique une pro-
venance orientale byzantine. Les inscriptions sont partie en grec,
partie en latin ou en slave. Diugosz dans sa biographie de Jagielîo
nous apprend que ce prince fit orner la cathédrale de Sandomir
de peintures dans le goût grec. Cependant dans les Comptes de
Hinczko (1388 — 1420) il n'en est fait aucune mention. Ces fresques
recouvrent tout le choeur ainsi que les voûtes. Elles ont été fort
20
détériorées à plusieurs reprises: en 1448 la foudre, et surtout un
grand incendie en 1656 leur furent funestes. En 1647 on suspen-
dit au mur une grande toile, et la voûte fut peinte en 1714 dans
le style baroque. Vers 1825 tout l'intérieur de la cathédrale fut
blanchi à la chaux. En 1913, grâce aux soins de Mgr. Ryx, M. M.
Frycz et Talaga entreprirent et menèrent à bonne fin le grattage
des murs et la restauration des antiques peintures murales.
Ce mémoire, illustré de projections photographiques donne lieu
a une longue et vive discussion à laquelle prennent part MM. Tom-
kowicz, Chmiel, Mycielski, Turczyùski, St. Cercha et Rubcz3n'iski.
M, Léonard Lepszy soumet à la Commission son travail sur
„La couronne récemment découverte et offerte au trésor de la ca-
thédrale au Wawel".
11 y a trois ans on a déterré dans une localité du Ro3raume de
Pologne une couronne, un casque et une lance. Ces objets furent
remis au trésor de la cathédrale de Cracovie^ au Wawel, en pré-
sence de Mgr. Nowak et de plusieurs personnes appelées comme
témoins. Le nom de la localité où ces objets furent découverts se-
rait d'un poids décisif pour la détermination des personnages à qui
l'on doit ce précieux héritage. Mais en considération de la sécurité
de ceux qui ont fait cette trouvaille, on est forcé de le taire pen-
dant trente ans; c'est- a- dire qu'il ne sera possible de le publier
qu'en 1941. La découverte eut lieu au pied d'un tilleul de plusieurs
dizaines d' années, de telle sorte qu'on est autorisé à affirmer que
le trésor fut enfoui- dans la première moitié du XIX- ème siècle.
Vu la discrétion imposée sur les particularités de cette découverte,
on doit se borner à en donner une description sommaire et un
compte rendu succint de l'examen de ces objets. Ils portent tous
les trois le caractère du XIV -ème siècle. Le casque à visière
et la lance sont en fer, rongés de rouille et souillés de terre.
La couronne, perle de ce trésor, est en cuivre légèrement ad-
ditionné d'argent, tout entière recouverte d'une claire patine de
vert -de -gris. Soumis à la pierre de touche le métal de cette cou-
ronne brille comme de l'or pur, et elle avait sans doute cet
éclat quand elle ornait le front royal. Le contour du casque au
front est de 65 cent.; celui de la couronne 61 cent. A l'intérieur
de celle-ci il y avait une calotte, ainsi qu'en témoignent des trous
servant à la fixer. Par la nature même des choses, le casque de-
vait être rembourré, afin de ne pas blesser le crâne. Le casque est
21
un heaume avec nasal et avec une coupure du côté du visage,
d'une forme qui rappelle celle du casque faisant partie de la col-
lection milanaise Pôldi- Pezzoli reproduit dans l'ouvrage de W. Boe-
heim: Handbuch der Waffenkunde (Leipzig 1890. p. 34). La couronne
se compose de quatre fleurons de lys et de boucles séparées par
des tiges métalliques dont les bouts sont développés en trois feuil-
les, le fil de fer passe par les charnières des anneaux mobiles
qu'il rattache.
Sur le bandeau frontal nous voyons, disposée dans le système
axuel, une ornementation en pierres précieuses, imitations d'émé-
raudes. de saphirs, de cristaux de roches. Les plus grandes pierres sont
à facettes, c'est-à-dire taillées de biais en surfaces planes; il y en
a d'ovales; une d'elles est en pyramide. Les plus petites sont des
cabochons. Comme on croit généralement que l'art de tailler
les pierres précieuses en polygones géométriques ne remonte pas
au delà de la Renaissance, on serait tenté d'attribuer au XV-ème
siècle l'exécution de notre couronne. Mais comme la forme des
objets découverts accuse une époque plus ancienne, M. Lepszy se
réserve d'étudier si la taille des pierres molles dites tchèques n'a
pas précédé celle des pierres précieuses beaucoup plus dures, et
ce n'est que lorsque ses recherches sur ce point auront été ache-
vées qu'il sera en mesure de déterminer l'époque et la personne du
propriétaire de cette couronne qu'il faut classer, pense-t-il, parmi
les couronnes hommagiales.
A la discussion qui suit cette lecture prennent part M. M.
Krz3^zanowski, Tomkowicz, Demetrykiewicz, Mycielski, Pta.snik,
Tiel, Komornicki, Warchalowski et Lepsz}^.
7. THADDaEUS SINKO, De Cypriano Martyre a Ch'egorio Nazian-
zeno laudato.
Mit Th. Zahn, dessen Beweisführung bestätigt wird, hält der
Verfasser für den Gegenstand der or. 24 M. den berühmtem Bischof
von Karthago, auf den bei der Gelegenheit der Einführung seines
Feiertages (schon vor Gregors Rede) in Konstantin opel die ältere
lokale Legende von dem gleichnamigen Magus aus Antiochien über-
tragen wurde und der auf diese Weise zum Bischof und Märtyrer
avancierte. Bei der Untersuchung der Angaben Gregors, die sich
22
ohne Zweifel auf den Karthager beziehen (c. 14 — 16), stellt sich
heraus, daß trotz mancher Berührung mit der noch vorhandenen
Korrespondenz Cyprians, deren Kenntnis Gregor dem hl. Hiero-
nymus verdanken konnte, der Inhaltsbericht über jene Briefe (c. 15)
eine Fiktion des Redners ist und alle Motive früheren Reden Gre-
gors (or. 15. 7. 19) verdankt. Ebenso fiktiv ist Gregors Katalog der
Schriften C3^prians (c. 13 extr.). Seine triadologischen gegen die
Arrianer und Sabellianer gerichteten Schriften sind hieher aus dem
Katalog der wirklichen Schriften des Athanasius (or. 21, c. 13 med.)
übertragen worden, und in den „Lebensbeschreibungen der Männer"
findet man Anklänge an Athanasius' Vita Antonii. — Aus der
erhaltenen Poenitenz (Metanoja) des Magiers hat Gregor mehr
übernommen, als Zahn annahm, und die gleichfalls erhaltene
ll-îçi; Toû y.yîou KuTrpiy.voO -/.ai xr^ç àyta; 'Iou^jTÎvtjç stimmt in der Aus-
wahl und Nachfolge der Begebenheiten mit Gregors Bericht
so überein, daß des Redners Notiz, er habe eine Einzelheit von
irgend jemand gehört, nicht gegen, sondern für die direkte Be-
nützung jener ITpaEt; spricht. Gregor ist in der Anführnng von
Tatsachen sehr karg. Auf 32 Druckzeilen des 9-ten Kapitels sind
nur 3 der Erzählung gewidmet, die übrigen 29 enthalten nur rhe-
torischen Ballast. Dasselbe Verhältnis finden wir in den beiden
folgenden Kapiteln. Diese Kompositionsweise findet darin ihre Er-
klärung, daß Gregor nach eigenem Geständnis sehr wenig Zeit
gehabt habe, seine Rede vorzubereiten. Sie ist vielmehr für eine
Improvisation zu halten. Mit diesem Charakter stimmt sehr gut die
Tatsache ùberein, daß sowohl die Einleitung (c. 2 — 5) wie der
Schluß der Rede aus lauter Reminiszenzen bestehen. Der Verfasser
hofft, in nächster Zeit solche Reminiszenzen für chronologische,
textkritische u. andere Zwecke (z. B. für die Festeilung, daß eine
Rede improvisiert ist) verwerten zu können.
23
8. WLADYSLAW SEMKOWICZ. Zawolania szlachty polskiej jako hasla
bojowe. (Ijes „proclaiiintiotis*' de In noblesse polonaise consulé-
i-ées connue cris de f/nei-re).
Le mémoire dont nous allons donner le résumé est la continua-
tion des études comparatives de l'auteur sur la genèse des armes
de la noblesse polonaise du moyen âge. Après avoir examiné le
rapport que présentaient les blasons avec les plus anciens signes
des sceaux, l'auteur passe aujourd'hui à une seconde partie inté-
grale des armes polonaises: les cris d'armes ou cris de guerre. Il
a déjà consacré à ce sujet quelques remarques dans son travail :
„Uwagi metodyczno-krytyczne nad pochodzeniem i rozsiedleniem
rycerstwa polskiego wieköw srednich" (Etudes critiques et métho-
diques sur l'origine et la répartition de la noblesse polonaise au
moyen âge), présenté à la séance du 10 juillet 1911 de la Classe
d' histoire et de philosophie de l'Académie des sciences, travail dans
lequel il passe en revue les résultats des recherches effectuées
jusqu'à ce jour sur la classification et l'antiquité des „proclamations".
Aujourd'hui, après avoir élargi le champ de ses études par voie
de comparaison, l'auteur est amené à compléter ses remarques an-
térieures et à en rectifier plusieurs. Si en effet il y a deux caté-
gories de „proclamations" absolument incontestables: celles qui con-
cernent les personnes et celles qui ont trait aux lieux, un troisième
groupe, celui qui. d'après l'opinion antérieure de l'auteur, com-
prend les devises, ne peut plus être maintenu. Il est indispensable
de modifier ce point de vue en ce sens que, l-o, les „proclamations"
n'ont rien de commun avec les devises de l'Europe occidentale;
2-0, l'acception „proclamations de combat" limitée précédemment
par l'auteur à un groupe assez restreint de cris signalés par lui,
tels que: Bijq ic leh = on casse la tête, Wcdi nszi/ = frappe les
oreilles. Or^i/, orzy = laboure, laboure (avec le glaive) ou bien
Do-Lçga = au h^g (lieu), Na pole = au champ, Na gôre = montez,
doit être étendue à toutes les „proclamations" en général de la no-
blesse polonaise, lesquelles par destination sont avant tout des cris
de guerre.
On est conduit à cette conclusion, non seulement par le rapport
étroit qui rattache la „proclamation" au signe éminemment mili-
taire qu" est le blason, mais surtout par la comparaison avec les
analogies que nous présente l'Occident.
24
La théorie do l'art militaire médiéval, dont les principes étaient
empruntés au fameux ouvrage de Végèce „De re militari" (IV-ème
siècle après J. C.) distinguait trois sortes de signes militaires: 1)
Signum vocale slve clamor, le cri d'armes; 2) signum setnivocale,
c'est-à-dire donné au moyen de la corne ou de la trompette; 3)
signum iiuition sive visihile, ut vexillum et signum, quod in vexillo est
c'est-à-dire les étendards i).
Le cri de guerre {clamor bellicus^ cridatio, 'proclamatio, Schlacht-
ruf) était un mot servant à s'encourager mutuellement dans le com-
bat, à se reconnaître, à se retrouver dans la mêlée, et, en cas de
dispersion, à se rejoindre autour de l'étendard commun. Connu
chez tous les peuples et à toutes les époques, en Pologne il est déjà
mentionné par Thietmar sous Boleslas-le- Vaillant (en 1015: clamor
ternis mugitilms attollitur). Au moyen âge il prend certaines formes
déterminées qu'il est indispensable d'examiner minutieusement, si
l'on veut se rendre un compte exact du caractère et de la signi-
fication des „proclamations" de la noblesse polonaise.
Comme dans les pa3^s de l'Occident nous rencontrons en Po-
logne deux sortes de cris: le ^^commune signum''^ (cri général) à
l'usage de l'armée tout entière, et les „cris particuliers" à chacun
des contingents constituant cette armée.
Le cri général était tantôt symbolique (victoria, palma, potestas,
virtus. Dens nobiscum, chez les Français: Montjoie^ chez les Nor-
mands: Dieu fl</f/e = Z>é'm' <:fc(/w^'a), tantôt il exprimait le nom du roi
ou du chef, ou bien encore de la capitale du pays. Pendant les
guerres civiles qui déchirèrent la Pologne à la mort de Louis de
Hongrie, les partisans de Marie, fille aînée de ce prince, prirent
ce prénom comme cri de guerre. A la bataille de Grunwald, on
choisit deux cris, un pour chaque aile de l'armée polono-lithuanienne:
Krakow i Wilno (Cracovie et Vilna). En Occident, lorsque l'armée
était composée de soldats originaires de deux peuples alliés, on
adoptait aussi deux cris généraux. C'est ainsi qu'à la bataille de
Montlie (1369) les Espagnols et les Français, combattant sous le
même drapeau contre les Anglais, eurent deux cris différents: tandis
que les premiers clamaient le nom de leur roi Henri, les seconds
criaient le nom de leur grand capitaine Du Gruesclin. De même au
') Tractatus de arte bellandi (Xll-ème siècle).
25
camp d'Ottokar IL dans les champs de la Moravie, retentissaient
les deux cris, Prague et Budweis.
Conjointement à ces cris pour une armée entière, les différen-
tes bannières militaires avaient aussi leurs cris particuliers. D'après
les recherches faites en Occident, il y avait sous ce rapport une
certaine différence entre ce qui avait lieu en Allemagne et ce qui
était pratiqué dans les autres pa3^s de l'Occident et en Pologne.
En France, dans les Pays-Bas, en Angleterre, naquirent des cris
de guerre, des cris d'armes ^) qui rappellent les nôtres d'une ma-
nière frappante, non seulement en ce qui touche à leur type exté-
rieur, mais encore à leur essence même et à leur caractère con-
stitutif, n ont de commun avec les cris polonais que, l-o, ils sont
attachés à certaines armoiries et communs à toutes les familles d'un
même blason, 2-o. ils sont héréditaires. Par contre, en Allemagne
(de même qu'en Bohème) ces cris ne parvinrent pas à se fixer, à
se transmettre eu héritage, mais furent imposés par les circonstan-
ces 2)^ sous l'influence, semble-t-il, de la théorie fort répandue en
Allemagne et exprimée dans le traité anonyme „De arte bellandi",
à savoir: signa (vocalia) in divorsis proeliis variari oportet, ne ho-
stes ex usu Signum agnoscant et îuter nostros versentur impiüie. Sans
nous arrêter plus longuement à l'examen de ce phénomène, nous
allons nous borner à comparer les cris polonais à ceux des pays
de l'extrême Occident.
Tout d'abord, comme nous l'avons dit plus haut, ici et là ces
cris sont étroitement rattachés au blason. En Pologne, cris et bla-
sons se rapportent au clan. Chaque blason a son cri approprié,
quelques-uns même en ont deux et davantage. Toutes les familles
du même blason, tous les membres d'un clan à blason commun
ont le même cri commun, qui se transmet héréditairement de gé-
nération en génération. Il en est ainsi en Occident quant au cri
d'armes, au cri de guerre, Gilles de Bonnier, héraut français, du
commencement du XV-ème siècle, constate qu'en Picardie ^tous
ceulx qui portent fretté crient ^ Saucourt'''' et tous ceulx qui portent
le rouge crient „Hengest" etc. Les cris de guerre français (anglais
1) Watte ville O; Le cris de guerre chez les différents peuples; Cham-
peaux .T. Devises, cris de guerre, legendes, dictions.
*) Dielitz: Die Wahl- und Denksprüche, Feldgeschrei, Losungen, Schlacht-
und Volksrufe.
26
et hollandais aussi) sont donc, de môme que les nôtres, ratta-
chés à certains blasons, embrassent tout le cycle des nobles d'un
même blason, et dans chaque famille sont héréditaires. C'est ainsi
par exemple que le cri „ IVa/lincourt'^ est celui des maisons de
Beauvoir, de Boiici/. de Bouveric, de Desmaizières, d'Haspres, de
Haucoint, (THengot, de Marchiennes. de Mauroy, de Messau couture.
de Montignif. de Picard^ de Somaing et de Wcdl'mcourt. Ces familles
ne sont pas groupées dans la même contrée, mais bien, comme
chez nous, sont dispersées dans tout le nord de la France, en
Picardie, en Flandre, dans l'Artois, 'le Cambrésis et en Normandie,
alors que le berceau des Wallincourt qui ont donné naissance à ce
cri est le Cambrésis.
L-analogie entre les types des cris de guerre occidentaux et nos
„proclamations" donne lieu à de fort curieuses remarques. Presque
tous les types de „proclamations" polonaises se retrouvent dans les
cris de guerre de l'Occident; avec toutefois cette différence que
les „proclamations'' polonaises sont en général plus simples, for-
mées de moins de mots que les cris de guerre de l'Occident, qui
très souvent ont deux ou trois termes, fait tout exceptionnel en
Pologne.
Au premier pian se placent les cris du type topographique qui
sont les plus nombreux. Les uns sont formés des noms des pays
(comtés, duchés) d'où est originaire la chevallerie faisant usage de
ce cri. C'est ainsi que beaucoup de familles du Brabant emploient
le cri ^Brabant''^ de Flandre „Flandre'"''^ de même qu'en Pologne
la terre Paluki donna naissance au cri de la famille qui avait son
berceau dans cette terre. De là les quelques familles habitant ce
territoire faisaient usage du même cri ^.Paluki'-'.
Le second groupe de cris de guerre topographiques dérive des
castels (qui plus tard dévinrent des villes) tels que Chartres. Boii-
!og)te. lournay. Gand. Il en fut de mêrue en Pologne où la no-
blesse établie aux environs des grands castels et sans doute chargée
de les défendre, adopta leur nom comme cri de guerre: Raum.
Przegiyiia, Strzegomia, Biaia. Remarquons le cri exceptionnellement
caractéristique de ^.^Do-Liira'^ = à Liw employé par un clan établi
aux environs du castel Liw en Masovie, cri qu'il faut ranger dans
ce groupe.
Le troisième groupe de cris topographiques profère le nom du
domaine héréditaire d'où prend son origine le seigneur banneret.
27
Ce nom de domaine est d'ordinaire au nominatif singulier, par
exemple: Le Charlol, Coucy, Bégoire, Gavre. Au môme type appar-
tiennent les cris polonais: Odroivqé, Gozdawa, Janina^ Brzezina etc.
Les seigneurs de 'ïiÇg en Masovie, ainsi que leur parenté crient:
y^Do-Lqga!'-^ r= au L§g!; ceux de Waiowice ^DoWaia!'-'- = Au Wal!,
de même que les seigneurs français de Créqui emploient: „J. Créqui!^\
ceux de Gléon: ^Aii sieur de Gléo)i!^^ etc. Ce caractère s'affirme
surtout dans le cri où le nom de la localité est répété. C'est ainsi
qu'il est spécifié dans une de nos chroniques que le cri „Do Baja!
Do Raja!'^ =-. Km paradis! Au paradis! s'énonce y^duplici modo"- ^ toxxt
comme en Ecosse le cri des seigneurs de Home: „^ Home! A Ho-
me!"- et celui des seigneurs de la Navarre: ^Bégorre! Bégorre!"-.
Sur la limite des cris topographiques et des cris à noms de
personnes se placent ceux où apparaît un nom de famille: de Cha-
teaubriand, de MailUj, d'Enghien. Ces derniers, eux aussi, ont pour
origine des noms de lieux, et peuvent être comparés à nos appel-
lations Qn-ski, lesquelles font aussi fonction parfois de cri de guerre:
Skrzynski, Czyrmenski, Karniowski, Kçbiowski.
Par contre, les cris formés de prénoms et de surnoms, cris qui
comprennent plus que la moitié des clameurs usitées parmi la no-
blesse polonaise, sont inconnus dans les pays de l'Occident.
Mais il 3^ a quelques cris polonais qui ont leurs similaires en
Occident.
Ce sont les cris dits de blason, cris formés par le nom des
pièces des armoiries, tels que, en Pologne: Labedè = \e cygne, Star g
kon = le vieux cheval, Weàgk = le serpenteau, Lis =^ le renard,
à quoi correspondent les cris français: La tournelle, Les corbeaux^
Les barres, etc., d'après les blasons.
Nos cris symboliques, tels que: Sw'ieboda = Liberté. Praicda =
Vérité, Ostoja = Refuge, Pokora == Humilité, sont analogues à Li-
berté, Justice. Prudence, Valeur, Victoire. Le cri français ^ Bonne
Nouvelle"- rappelle notre ^Nowina" = Nouvelle.
L'antique invocation normande ^ Dieu ayde!"- [Deus adjiiva!)
adoptée comme cri de guerre par nombre de familles normandes,
bretonnes et anglaises a son équivalent dans notre ^Boze Zdarzl
(Zdarz Bog!)"- = Dieu donne! et dans le cri ruthène de la famille
Kornicz: ,,Blogoslaw Hospody!"- = Dieu bénisse! Quelques familles
celtiques de la Bretagne et du Pays, de Galles emploj^aient le cri:
y^Youl Doué!"- c'est-à-dire „Volonté de Dieu", cri dont faisait aussi
28
usajre une brauche de la famille Lubicz en Masovie: Boèa Wola.
Il est peut-être à propos de citer ici le cri Po-Bô;/. primitivement
Fo Bodze = Dla Boga = Pour Dieu.
Mais les analogies les plus frappantes, les plus curieuses, nous
sont fournies par ce qu'on appelait les cris d'exhortation. Y appar-
tiennent d' abord les antiques cris des tribus celtiques: Pring! Pringl
correspondant exactement à l'ancien cri des Rugiens; Bani! Bani/^=
blesse! blesse! Quelques autres cris de combat, tels que: Hache!
Hache! Casse sa tête! Battons et abattons! Frappez fort! Haut la lance!
etc., ont chez nous des analogues impératifs, tels que: 'Orzy! orzy! =
laboure! laboure! (avec le glaive). Zerwi-kaptur = enlève le chape-
ron!, Wali tiszy! = frappe les oreilles! Po trzy na galaz! = par
trois à la branche! Les Français criaient: Hardi! — les Polonais:
Bujno et Lebno'^ les Français: A défence! Au. hrui! Au guet! Au
feu. au feu! — les Polonais: Na pole! = au champ! Na göre! =
montez!. Na wilki! = aux loups!, Na godtj! = aux festins!
Les analogies, disons même l'identité que nous venons de faire
ressortir entre une multitude de cris de la noblesse polonaise et
ceux de la noblesse de l'Occident de l'Europe — analogies, iden-
tité concernant l'essence elle-même (hérédité, connexion avec le bla-
son) non moins que le type extérieur, sont tellement évidentes, écla-
tantes, qu'on serait tenté de rechercher ici des influences immédia-
tes. Cependant l'auteur ne pense pas qu'on puisse mettre en rapport
direct ces phénomènes, mais croit qu'il faut chercher une base qui
leur soit commune. Les „proclamations" polonaises, comme les cris
de guerre de l'Occident, sont par excellence guerrières, ce qu'il im-
porte de bien préciser, car quelques-uns de nos historiens (Maiecki,
Ig. Zakrzewski) ont introduit un autre élément qu'ils ont déclaré
essentiel, pour déterminer le caractère et l'époque de ces cris. Ils
ont prétendu en effet qu'ils étaient à l'origine des noms de famil-
les, noms remontant aux temps préhistoriques et servant à spécifier,
à distinguer chaque famille, à en affirmer l'existence individuelle.
Quant au terme „proclamation", Maiecki l'explique par le fait que
(encore au XV-ème siècle) les hommes des domaines seigneuriaux,
en cas d'alarme, se ralliaient par le nom du seigneur.
L'auteur ne nie pas qu'il soit possible que nos vieilles familles
nobles aient eu certains noms communs, par lesquels elles se dis-
tinguaient des autres: il pense pourtant qu'il ne faut pas confon-
dre ces noms avec les „proclamations" qui, en tant que cris de
29
guerre, sont d'une formation plus récente, et ne se manifestent
qu'à l'apparition des bannières seigneuriales, ce qui d'après Tauteur.
eut lieu au XlII-ème siècle. A l'origine, seuls les clans puissants
et nombreux étaient autorisés à remplir le service militaire sous leurs
propres bannières; par la suite ce droit échoit aussi aux autres famil-
les admises dans la noblesse qui se distinguent les unes des autres en
prenant des blasons auxquels se rattachaient des „proclamations" en
qualité de cris de guerre. Et de même que les signes de reconnaissance
privée fournirent un contingent considérable à la formation des bla-
sons, les anciens noms de familles fournirent des thèmes pour créer
des cris de guerre qui du reste avaient aussi d'autres sources, parmi
lesquelles il faut compter les influences étrangères, même fort lointai-
nes, comme celles de la France qui se firent sentir tout particulièrement
au XVT-ème siècle, alors que la Pologne entretenait d'étroites relations
avec la maison d'Ajijou. Les clans qui s'étaient considérablement mul-
tipliés ftels que les Lis, les Jastrzçbiec i et qui pouvaient mettre sur pied
plusieurs bannières, avaient plusieurs cris, de caractère tactique
avant tout, ce qui nous est confirmé par le fait que certains che-
valiers appartenant à ces familles emploient tantôt une „proclama-
tion", tantôt une autre, selon la bannière à laquelle ils appartien-
nent à un moment donné. La création de ces corps séparés dans le
cercle d'un même clan, corps ayant leurs cris particuliers, a pu
avec le temps amener la formation d'unités de clans séparés, sur-
tout dans les cas où Ton introduisait des modifications dans le
blason, soit par suppression, soit par adjonction de quelque pièce.
C'est de cette manière que de Lubicz (nom d'un blason polonais)
est sorti Boza TFo/«; de Jastrzehiee — Luhrza; de Druzyna — Sre-
niaica, etc. Fort souvent un cimier commun est la marque de l'an-
cienne communauté d'armoiries et d'origine du clan.
Il arrive pourtant qu'un chevalier fournissant ses preuves de
noblesse donne parfois, non la „proclamation" rattachée à son pro-
pre blason, mais une autre appartenant à un blason qui n'est pas
le sien. Un noble au blason Jastrzehiee s'attribue la „proclamation"
Trzaska^ un autre Jastrzçbiec prend la „proclamation" Nagody. tan-
dis que d'autre part la „proclamation" Zarazy. propre aux familles
Jastrzehiee est adoptée par un Strzemienczyk^ un Pilawita idu bla-
son Strzemie. Pilaiva)\ un chevalier au blason Ossorya a pour „pro-
clamation" Czewoja, tandis qu'un Protiriez a Nafecz. etc. L'auteur
croit que ce ne sont pas ici de simples erreurs, mais le résultat
30
de la disposition du statut de Wi^^lica en vertu de laquelle tout
gentilhomme devait combattre „.s»./y certo vexi/lo eledo'-^. Par con-
séquent les chevaliers fixés loin du lieu d'origine de leur maison
se rangeaient sous des bannières étrangères et adoptaient aussi des
„proclamations" étrangères, tout en conservant leur blason de fa-
mille, réminiscence de leur origine. L'auteur cite plusieurs témoi-
gnages de ce fait, témoignages puisés aux sources concernant l'é-
poque de la Grande guerre (1410). Ce fait même explique nombre
de problèmes héraldiques, tels que les variantes du blason „P/7f.s";
il explique aussi l'introduction de quelques familles dans- d'autres
familles plus considérables.
Cet élément extrafamilial n'avait cependant aucune influence
sur le caractère uniforme de la bannière dont le fond restait tou-
jours familial. C'est même ce caractère strictement familial qui, de
l'avis de l'auteur, distingue notre système banneret de ceux de l'Occi-
dent. Dans ces derniers pays la communauté du blason, celle du
cri de guerre, reposent sur d'autres éléments constitutifs; les hommes
d'armoirie commune, de même cri de guerre, ne sont pas, comme
en Pologne, du même clan; la vassalité seule les rattache à leur
suzerain. C'est par là que s'explique l'absence en Occident de cris
formés de noms de fondateurs de clans seigneuriaux, ou bien de
surnoms d'un type éminemment familial (tels que Madrostki = hommes
d'esprit, Plerzchaly = fuyards, etc.) qui constituent la majorité des
„proclamations" polonaises. En Occident, l'institution des cris de
guerre héréditaires et rattachés aux armoiries s'est développée sur
le terrain de la vassalité. Les vassaux (ministériaux) portaient le
blason de leur seigneur-chef et se ralliaient par son cri de guerre
autour de sa bannière. L'hérédité des services et du fief y rattaché
entraînait chez cette noblesse vassale l'hérédité des blasons et, eh
même temps, la communauté d'armoiries dans des familles qui
n'avaient aucun lien de parenté; elle entraînait encore à l'extrême
Occident la communauté de cri.
En Pologne, c'est sur la base du clan que s'établirent des rap-
ports analogues; c'est sur la famille que se fonda la formation de
troupes du système de la bannière {^choragiew"-). Les chevaliers du
même blason appartiennent à la même maison noble; ils sont les
descendants du même ancêtre; quant à la communauté de „procla-
mation" elle était rattachée plutôt à la communauté de bannière
qu'à celle de famille, car en dehors des membres d'une même mai-
31
son, la bannière pouvait embrasser à un moment donné des mem-
bres de familles étrangères, ayant adopté le cri de guerre de cette
bannière. En outre, dans les bannières seigneuriale; poloDaises on
voyait des chevaliers servants, les „pawosae". Le ^fanosza"' est à
l'égard du seigneur- chef dans un rapport qui correspond en
quelque mesure à la situation des „ministeriales" de l'Occident.
Ces j^panosze''^ n'ont pas leurs propres armes, mais portent celles de
leur maître et emploient son cri de guerre.
L'auteur attire l'attention sur la classe de guerriers appelés
yitvlodyki^ qui „carent clenodio et proclamatione^ et pense que le
passage concernant le wiodyka „o^e clenodio Jelen'"'. de même que
celui où il est parlé des paysans ^cmetones de armis Czarny. Jeleh
et Ogniwo" peut être interprété en ce sens que ces blasons étaient
ceux de leurs seigneurs.
En Pologne les serviteurs ne formaient point une classe de no-
blesse inférieure, comme cela avait lieu en Occident et en Bohème,
où les y^wlodylia''^ ont un blason commun avec les familles nobles
voisines; mais l'auteur pense que, grâce au système banneret, beau-
coup d'éléments non nobles s'introduisirent dans la noblesse à blason.
A l'appui de cette opinion il cite un propos fort curieux du XVI-ème
siècle, concernant la noblesse de Maso vie, où l'institution des y^icio-
dyki^ s'était tout particulièrement répandue. On disait par exemple
des familles ^Jastrzehiec"' , que parmi eux les véritables ^Jastrzçhiec'^
sont rares, mais qu'ils ont été autorisés à prendre ce blason par le
droit de guerre, à titre d'hommes d'armes servant sous cette ban-
nière.
9. WLADYSLAW 8EMK0WICZ. Rôd Abdankôw. (Das Geschlecht
Ahdanlï).
Nach der von Dlugosz in seinem Werke „Klejnot}^ r^^cerstwa
polskiego" überlieferten Tradition war der Urahn des Geschlechtes
der Abdanks ein gewisser Skubek. Der Verfasser nimmt an, daß
wir es hier mit einer Entstellung des Namens Skarbek zu tun haben
(möglicherweise ist diese Form in der Körniker Handschrift eine
falsche Lesart statt Skrbek), also mit einem Deminutivum von
Skarbimir, dem Geschlechtsnamen der Abdanks. Die Tradition be-
zeichnet als einen Skarbek auch Michael von Göra, den Stifter des
Benediktinerklosters in Lubin (um 1070), welcher auch als die erste
BuUetin I— II. 2
32
historische, im Lubiner Nekrolog sowie im Liber fraternitatis dieses
Klosters iirkiincllichbeg-laubig-te Gestalt des Geschlechtes zu betrachten
ist. Das letztere, aus dem XII. Jh. stammende Buch liefert uns
auch wertvolle Beiträge zur Geschichte des Geschlechtes der Stif-
ter und Wohltäter des Lubiner Konvents. An der Spitze der-
selben finden wir unmittelbar nach den Namen der Fürsten Bole-
leslaus und Wladislaw acht Abdanks aus dem Anfang des XII. Jhs,
darunter zwei Skarbimir. einen Jaszczotd (Jascotel), Przedwöj, Hein-
rich (fälschlich Herincus statt Henricus). Kaderich (Caderic), Michael
und Pakosiaw. Dem erstgenannten Namen begegnen wir in der Fol-
gezeit im Geschlecht Abdank in Form von Cadrich, Cedrich, Cedericus,
Scadricus, Scedricus, Stedrichus, was der polnischen form Cedrzyk,
Szczedrzyk entspricht. In ähnlicher Weise, wie Ceder, Cader aus
Theodor entstanden ist, geht Cederic und Caderic auf Theodorich
(Thidricus) zurück, welch letzterer Form Avir in der Geschichte der
Abdanks noch im XV. Jh. (vgl. Theodoryk von Buczacz) begegnen.
Hingegen ist Jaszczold (Jascotel, Jascoldus, Ascoldus) als assimilierte
Form des germanischen Askold (ähnlich wie Jablcz^^k aus Alberich)
aufzufassen.
Diese unverkennbar germanischen und normannischen Namen
weisen uns nach Norden hin und geben einen wertvollen Finger-
zeig für unsere Forschung über die Geschlechtsproklame Abdank. Die
älteste Namensform lautet Audauk; der Stamm dieses Wortes ist
a u d (auda, audr) und bedeutet im Altnordischen „Schatz,
Reichtum"; es entspricht mithin der nordische Audank voll-
kommen dem polnischen Skarbek. In den skandinavischen Sagas
finden wir sehr oft Namen wie Auda, Audun, Audon, und das
altdeutsche Wörterbuch von Förstemann zählt eine ganze Reihe von
germanischen Ortsnamen mit dem Stamm aud- auf, darunter auch
Auding und Audangaue (Odangaue). Die Annahme also, daß die
uralte Proklame Audank sowie die Namen Askold und Teodor3^k
für die normannische Herkuuft des Geschlechtes Skarbek sprechen,
wird man nicht ohne weiteres von der Hand weisen können. Auch
fehlt es nicht an anderweitigen Anhaltspunkten, Avelche ebenfalls
diese Annahme stützen, besonders der Geschlechtsname Michael,
welcher sich, da der heilige Drachenüberwinder dieses Namens bei
den Normannen in außerordentlich hohem Ansehen stand, auch gro-
ßer Beliebtheit erfreute, ferner der Umstand, daß die Geschlechts-
tradition der Abdanks ihren Protoplasten mit der Sage von dem
o3
Waweldrachen in Verbindujij2: bringt. Hinsichtlich der Zeit und des
Ortes, wann und von wo die normannischen Abdanks nach Polen
gekommen sein können, weist der Verfasser auf Jomsburg hin,
welche Ortschaft an der Wende des X. und XL Jhs zur Zeit
Mieszkos I. und Boleslaus des Tapferen in innigen Beziehungen zu
Polen stand. In unmitelbarer Nähe von Jomsburg lag die alte Burg
Lubin, und es ist wohl möglich, daß die Abdanks diesen Namen
nach ihrer neuen Heimat verpflanzt haben. Dieses bereits oben
erwähnte Benediktiner -Lubin ist in der Tat der älteste Sitz (in
der zweiten Hälfte des XL Jhs) des Geschlechtes, das sich in der
Folgezeit um den Ort herum dicht ansiedelte und sich in dieser
Gegend bis in sehr späte Zeit verfolgen läßt. Den Mittelpunkt die-
ser Gegend bildete die Burg Krz3rwih, in deren Nähe die heute
verschwundene Ansiedelung Skarbno lag; der Name derselben scheint
auf einen Gründer Skarbek hinzuweisen, vielleicht sogar jenen Anda
den Urahnen des Geschlechtes.
Indem der Verfasser den Stammbaum der Abdanks im Mittel-
alter zurlickverfolgt, stellt er fest, daß sie sich bereits in der zwei-
ten Hälfte des XII. Jhs in sechs Linien verzweigt hat.
1. Die großpolnische Linie, welche von Dobieslaw (um die Mitte des
XII. Jhs) abstammt, zerfällt in zwei stark verzweigte Aste, von denen
sich einer in der Gegend von Lubiii, der andere in der Gegend
des nicht Aveit davon gelegenen Dupin angesiedelt haben.
2. Die schlesische Linie, deren Urahn PakosiaAv ist (1149). finden
wir in der Nähe von Breslau. Schon im Laufe des XII. Jhs wird diese
Linie deutsch und der am Beginn des XIV. Jhs lebende Breslauer
Kanonicus Vitus ans dem Geschlecht der Abdanks wurde von dem
deutschen Teil des Domkapitels als Gegenkandidat des Polen Lutko
Wierusz (1319) zum Bischof von Breslau gewählt. Dieser Linie
entstammt auch das schlesische Geschlecht der Pakosz, welche
sich später Pakisz (Bakisz) schrieben, die ererbte Proklame Abdaidc
aufgaben und in ihr Wappenzeichen" die Gemse aufnahmen.
Zu den schlesischen Abdanks gehören auch die Jenkwicz (x4.nkAvicz)
und deren Abzweigung die Posadowskis.
3. Der Protoplast der kujawisch-pommerischen Linie ist Hein-
rich. Wojewode von Kujawien, aus dem Ende des XII. Jhs, und
sein Sohn ist wahrscheinlich Wilk (Lupus), Kastellan von Krusz-
wica aus der Zeit Konrads von Masowien (1212 — 1216).
4. Die Linie von Lçczyca-Sieradz stammt von dem gegen das
34
Ende des XII. JIis. lebeiulen Comes Martin und dessen Sohn
Lasota ab.
5. Ein Mit^-lied der masowischen Linie A^ar Wilk (Lupus). Bischof
von Plock, aus dem Ende des XII. Jhs. doch beginnt die Reihe
der masowischen Abdanks erst mit PakosJaw, dem Richter Konrads
von Masovien. welcher walirscheinlieh mit Pakoslaw von Zvromin
identisch ist.
6. Stark verzweigt ist auch die klein polnische Linie, in wel-
cher der überaus zahlreiche Zweig der PakosJawicze stark in den
Vordergrund tritt.
Wenn wir die territorielle Verbreitung der Abdanks ins Auge
fassen, machen wir recht eigenartige Beobachtungen. Ihre Besit-
zungen erstrecken sich von dem Ursitz in Lubiii in Großpolen
bis nach Schlesien gegen Breslau hin. Eine zweite Kettenreihe ihrer
Besitzungen beginnt bei Krakau (Lasota- Hügel, Zabawa), zieht sich
am linken Ufer der Weichsel hin zu dem uralten Sitz Szkalmierz
(Skirbimirz). tritt bei Sandomir auf das rechte Ufer über (Ocice,
Machow). erstreckt sich von da weiter gegen Radom, gelangt nach
Masowàen (Glöwczyn Kozietui}", Göra bei JezÖAv) und in Aveiterer
Folge über das Lçczycer Gebiet und Kujawien wieder nach Pommern
hinüber. So schließt sich der Ring, welcher fast alle Gebiete des alten
Polen umspannt, und wir finden hier Punkte, die sich schon im XII.
Jh. nachweislich im Besitz dieses Geschlechtes befinden. Wir dürfen
in dieser Besiedelung eine planmäßige Aktion der Piasten erblicken
und sehen, daß es sich ihnen Avahrscheinlich darum handelte, die
einzelnen Gebiete mit einem solchen Siedelungsringe zu umschließen.
Das Wappenzeichen der Abdanks hat ursprünglich die Gestalt
eines umgekehrten M. das nach des Verfassers Ansicht sich auf den
Namen Michael, den Gründer von Lubin, oder überhaupt den Pa-
tron dieses Geschlechtes zurückführen läßt. Wir begegnen diesem
Zeichen schon am Beginn des XII. Jhs gleichzeitig bei zwei Linien
dieses Geschlechtes, der kujawischen und der klcinpolnischen, näm-
lich auf dem Siegel des Lupus, des Kastellans von Kruszwica, und
dem Pakoslaws des Alteren. Das erstere verdient auch noch deshalb
Beachtunir. weil sich zu beiden Seiten des M noch die Buchstaben
A und L finden; zweifellos bezieht sich L auf den Namen Lupus,
dagfegren scheint A auf die Proklame Abdank hinzuweisen.
Noch in dem Wappen Heinrich's. Bischofs von Kulm (1292 —
1301). kommt das Geschlechtszeichen in der Gestalt des Buchsta-
35
bens M vor, später jedoch, im XIV. und XV. Jh., begegnen wir es
immer in umsfekehrter Form eines W.
10. WLADYSLAW SEMKOWICZ. Rod Powatöw. (Das Geschlecht Powata).
Der Verfasser macht aufmerksam, daß sich im Geschlecht der
Powaias die Namen: Sasin, Gedko, 01t, Wojslaw (Wojszj^k), Trojan
sehr häufig wiederholen. Bei manchen Familien, welche dieses
Wappen führen, wurden diese Namen zu Beinamen. Außerdem lassen
sich vielfach im Besitze der Powala's Ortschaften mit Namensab-
leitungen wie Trojanöw, Oltowo, Giedczyce, Wojcza u. drgl. nach-
weisen. Der Verfasser folgt nun den Spuren dieser Personen- und
Ortsnamen, und es gelingt ihm, das Geschlecht bis in den Ausgang
des XI. Jhs zurückzuverfolgen. Es stellt sich dabei heraus, daß
dieses Rittergeschlecht, eines der mächtigsten in Polen zur Zeit der
Plasten, bislang nicht als solches, sondern nur in seinen einzelnen
Vertretern bekannt war: wir kannten bisher nur Namen wie Woj-
siaw, Trojan, Gedko, Zyro, Wydzga, Sasin, 01t.
Der urkundlich nachweisbare älteste Vertreter dieses Geschlechtes
ist WojsJaw, Wladislaw Hermanns Truchseß. Boleslaus des Schief-
mund Ziehvater, Besitzer zahlreicher, bei Piock und in Kujawien
gelegener Güter. Von diesen wurde ein Teil von seiner Witwe
Dobiechna zur Stiftung der Marienkirche in der Vorstadt von Piock
bestimmt, und diese den Canonici reguläres überlassen. Die Söhne
des Wojslaw, u. zw. Janusz und Trojan, statteten das Kloster der
Canonici reguläres in Trzemeszno aus. Söhne des Janusz sind wahr-
scheinlich: Zyro, Johann und Sasin (Vater des Bischofs von Piock
Gedko, gest. um 1223), Söhne des Trojan dagegen: Gedko, Bischof
von Krakau (gest. 1186). WojsJaw und Trojan.
Von den genannten verdient besondere Beachtung Zyro. Woje-
wode von Masowien, der in der zweiten Hälfte des XII. Jhs lebte,
Besitzer zahlreicher Güter in Preußen bei Kulm und in Masowien,
Schwiegervater des Fürsten von Pommern. Die großväterliche
Stiftung in Plock stattete er weiter aus, und diese wurde quoad spiri-
tualia der Kirche zu Halle unterstellt. Der Verfasser weist darauf hin,
daß die ecclesia hallensis ebenfalls ein Kloster der Canonici reguläres
(in Novum Opus bei Halle) war und im J. 1116 von dem Magdeburger
36
Bischof Adalgot gegründet wurde. Diese Beziehungen zu dem Kloster
von Novum Opus dürften ein gewisses Licht auf die Herkunft des in
Rede stehenden Geschlechtes werfen, da die hier vorkommenden
Namen wie 01t, Gedko (aus Gedeon), Wydzga (aus Wittigo), Tro-
jan und vor allem Sasin auf germanischen Ursprung hinweisen.
Besonders charakterisisch ist der letztgenannte Name, denn Sasin
bezeichnet gerade so Avie analoge Bildungen: Wçgrzyn, Prusin. Wo-
iosz3'n, soviel Avie: aus Sachsen gebürtig. Auch finden wir diesen
Namen noch in einem anderen alten Geschlecht (bei den Prawdzic),
das seine Sitze in unmittelbarer Nähe von Piock hat und deren Tra-
dition auch an die Mutter des Zbigniew, die Konkubine Wladislaw
Hermanns anknüpft. Wenn wir beachten, daß Gallus WojsJaw als
Blutsverwandten (consanguineus) des Sieciech, des mächtigen Ma-
jordomus dieses Fürsten bezeichnet, und erfahren, daß dieser Fürst
seinen Sitz nach Piock, also in die Gegend verlegt, wo die Po-
wala's und die Prawdzic ihre zahlreichsten Besitzungen haben, so
gCAvinnen Avir recht viele Anhaltspunkte für die Annahme, daß alle
drei Geschlechter eine am Hofe Wladislaw Hermanns einflußreiche und
mächtige Partei bildeten. An der Spitze der Gegenpartei stand
Magnus, Herr von Breslau, auf dessen Namen der Ortsname
des am linken Ufer der Weichsel liegenden Magnuszewo zurückgeht
(dagegen lag Sieciechowo rechts, einige Meilen oberhalb). Nun kam
dieses MagnuszcAvo mit dem ganzen dazu gehörigen Güterkomplex
in den Besitz des Geschlechtes der Powala's (vielleicht schon im
xn. Jh.
Der Urahn des Geschlechtes Powala dürfte Wydzga (Wittigo)
gCAvesen sein, den wir im Gefolge der polnischen Herren Bo-
leslaus des Kühnen in Meißen im J. 1071 begegnen. Der damals
dort ebenfalls anwesende geistliche Herr Getto (vielleicht paläogra-
phisch auch Getco) ist unstreitig Gedko, also wahrscheinlich auch
ein Mitglied des Geschlechtes.
Die Powala's besaßen schon im XII. Jh. zahlreiche, in Polen
weit zerstreute Güter, und Avir können dieselben von Schlesien und
dem Krakauer Gebiet bis nach Preußen und Masowieu verfolgen.
Die Einzelheiten der Verbreitung einiger alter Familien dieses Ge-
schlechtes veranschaulicht der Verfasser auf skizzierten Siedelungs-
karten.
37
11. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
»Archiwum do dziejtnv lüeratnry i oswiaty w Polce«. (Archives
de la Commission de Vhistoire littéraire)^ lome XIV, 8-0, 355 p.
LiijKNTALovvA Rkc^ina. »Suiçta zydowskie w przeszi'osci i teiaz-
niejszosci. Czçsc II«. (Les fêtes juives anciennes et actuelles. Il-ème
partie), 8 o, 111 p.
II. Classe (riiistoire et de philosophie.
Kamienikcki Witold. »Rozwô.i wîasnoéci na Litvvie w dobie przed
I statulem«. (L'évolution de la propriété immobilière avant la promul-
gation du premier Code Lithuanien), 8-0, 104 p.
Naktadeiii Akademii 1 iiniejetnosci
Pod redakcya
Sekretarza Geiieiaineeo Boleslawa UlanuwskieKu,
Krakow. IH14. — Drakarnia Uniwersytetu Jagielloriskiego. pod zarzadern J. Kilipowskiegr
30 Lipca 1914
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉA^IE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N» 5, 6 et 7. Mai-Juin— Juillet. 1914.
L'auguste Protecteur de TAcadémie des Sciences
Son Altesse Impériale et Royale
l'Archiduc d'Autriche-Este
FRANÇOIS FERDINAND
ainsi que Son Épouse
S. A. LA DUCHESSE DE HOHENBERG
a été frappé par une main homicide et a trouvé
la mort, le 28 Juin 1914 à Saraievo.
Le terrible coup qui a atleint Sa Majesté Apostolique
Impériale et Royale, Fondateur de TAcadé nie, et avec Elle
la Dynastie, a rempli de la plus profonde douleur tous les
peuples de la monarch'e et excité l'mdignation universelle
contre les meurtriers et leurs complices.
L'Académie des Sciences avait toujours manifesté pour
son BienfaiLear et pour sjn Auguste Protecteur, choisi et dé-
signé par S. M. Apostolique Impériale et Royale, le plus
respectueux dévouement. Aussi a-t-elle profondément ressenti
ce grand malheur, et eu. même temps qu'une couronne sur
le cercueil du Défunt, s'empressa-t-elle de déposer au pied du
Trône une adresse portant l'expression de son deuil et de
ses plus respectueuses condoléances.
Balletin I^U. 1
40
Sommaire. Séance publique annuelle de l'Académie des Science.
' -a^cerdu'll'et du 18 mai. du 8 et du 15 juin, du 1, du 6 et du 7
iil'i'umfs*' 1-^. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire
13'BTEN^K0wSTp^0mT\^:llt .uerri.-.res-historiques dans la céra-
^rmLS'lSwLKrtwrK^'La frise du monument de Paul-Emile à Delphes.
\t' r VlÎBOWSKI TAÜETISZ. La philosophie de rhomo|,^enisme.
6 hIlECKI OSKAK. Les derni'res années du Grand-Duc éw.dryg.eîlo et
la question de Volhynie au temps de Casamir le Jagellon.
17 HIBLIOGRAPHIE. ^
SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADÉMIE
DES SCIENCES DU 23 MAI 1914.
Au nom de Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc, Auguste
Protecteur, S. Exe. M. le comte Stanislas Tarnowski, président
de l'Académie, ouvre la séance.
Le Secrétaire Général, M.' Boleslas Ulanowski, rend compte
des travaux de l'Académie pendant l'année écoulée et annonce qu a
la Séance administrative, tenue le 22 mai, ont été élus:
Classe de philologie; membres titulaires:
MM. Jean BoJoz Antoniewicz, professeur d'histoire de l'art
moderne à l'Université de Léopol.
Ignace Chrzanowski, professeur d'histoire de la littérature
polonaise à l'Université Jagellonienne.
Comte Georges Mycielski, professeur d'h.sto.re de lart
à l'Université Jagellonienne.
Stanislas VVitkovvski, professeur de philologie classigue
à l'Université de Léopol.
Membre correspondant:
M.Stanislas Wi ndak le vvi cz, professeur d'histoire de la
lilérature polonaise à l'Université Jagellonienne.
Classe d'histoire et de philosophie; membres correspondants:
MM Stanislas Estreicher, professeur de droit allemand,
Stanislas Kutrzeb a, professeur d'ancien droit polonais,
41
Frédéric ZoJl junior, professeur de droit civil autrichien
à l'Université Jagellonienne.
Classe des Sciences mathématiques et naturelles; membre titulaire:
M. Maryan Raciborski, professeur de botanique à l'Univer-
sité Jagellonienne.
En outre. Sa Majesté l'Empereur a bien voulu sanctionner la
nomination des membres étrangers suivants:
MM. Auguste Leskien, professeur de slavistique à TUniver-
silè de Leipzig, membre titulaire étranger de la Classe de philologie;
Ladislas Rother t, ancien professeur de botanique à l'Uni-
versité de Charkow, membre titulaire étranger de la Classe des
Sciences mathématiques et naturelles:
Stanislas Joseph Thugutt, directeur du laboratoire de mi-
néralogie de la Société scientifique de Varsovie, n^embre correspon-
dant de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
L'Assemblée plénière des membres de l'Académie a encore sou-
mis à l'approbation de Sa Majesté l'Empereur l'élection de cinq sa-
vants étrangers, dont les noms setont publiés lorsque la sanction
impériale aura été accordée.
M. Michel Siedlécki donne lecture de son travail: La valeur
de Vindividu parmi les êtres vivants.
Enfin le Secrétaire Général proclame les noms des lauréats de
cette année:
Le prix Probus Barczewski de 2160 couronnes est attribué
à M. Louis Kubala de Léopol pour son ouvrage: La guerre
Suédoise^ 1655 — 1656.
Le prix de peinture, de la même somme, et de la môme fon-
dation, est décerné à M. Albert Kossak pour son tableau: Bat-
terie au feu.
Le prix Adam Jakubowski est accordé à M. Joseph Tre-
tiak pour son ouvrage: Bohdan Zaleski en exil. 1831 — 1838.
Le prix Constantin Simon destiné à récompenser un ou-
vrage en langue polonaise traitant les sciences physiques ou mathé-
matiques et s'elevant à 900 couronnes est décerné à M. Constan-
tin Zakrzewski de Léopol pour ses travaux sur les propriétés
optiques des métaux, résumés dans le mémoire: De la dispersion
et de l'extinction de la lumière dans les métaux.
42
M. Ladislas Pawlica, démonstrateur attaché à la chaire de
minéralogie de l'Université Jagellonienne, obtient le prix Joseph
Majer, de 2000 couronnes pour son travail; L'îlot septentrional
cristal lin dans le Tatra.
Le 22 mai. a eu lieu la Séance pléniére administrative de
l'Académie des Sciences.
SEANCES
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 11 MAI 1914.
Présidence db M. C. MORAWSKI.
M. Tadeusz Grabowski présente son travail: „Casimir Brodzinski
et la critique littéraire contemporaine^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Stanislaw Turowski:
„Les travaux de J. A. Zaiuski pendant sa captivité en Russie".
SÉANCE DU 8 JUIN 1914.
Pkésidenck de m. C. MORAWSKI.
M. Leon Sternbach présente son travail: „Contributions à l'étude
des mythes du rossignol et de r hirondelle''^. Il-e partie.
Le Secrétaire présente le travail de M. J. Rrinhold: „Les ma-
muscrits de Floir et Blancheßor^. Étude linguistique.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 26 mars 1914 ^).
•) Voir Résumés p. 4:0.
43
SEANCE DU 6 lUILLET 1914.
Pkksiuknok de m. C. MORAWSKl.
M. JôzKF Tretiak présente son article: „Bohdan Zaleski en émi-
gration'', ll-e partie (1838—1886).
Le Secrétaire présente le travail de M. WtooziMjKRz Bugirl: „Le
conte populaire intitulé: t> La femme jnre que le diable«'".
M. Jan Rozwadowski présente le travail de M. Otrrbski: j^Con-
trihution à l'étude de la grammaire de Vancieti Hindou"".
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de Tart en Pologne du 9 juin 1914.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 3 juillet 1914.
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 7 JUILLET 1914.
PKÉ8IDKNCE DE M. C. MORAWSKL
M. Jan Boloz Antoniewicz présente son travail: ^^L' Annonciation
des Ufßcii à Florence attribuée à Léonard da Vinci''.
M. Jan Boloz Antoniewicz présente son travail: ^Un portrait
d'homme de Titien dans la Galerie der Princes Lubomirski à Léopol"".
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 18 MAI 1914.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Tadeusz Garbowski: ^La
philosophie de rhomogénistne'-' \).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 22 avril 1914.
M Voir Résumés p. 61.
44
SEANCE DU 15 JUIN 1914.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Roman Grodkcki: „Les
mounayeurs polonais au moyen-âge'^ .
SEANCE DU 1 JUILLET 1914.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskar Halecki : „Les
dernières années du Grand-Duc Su-idrygiello et la question de Voh
hytiie au temps de Casimir le Jagellon'^ ^).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
• mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 16 juin 1914.
1) Voir Résumés p. 77.
Résumés
12. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki vv Polsce z dnia
26 marca 1914. — Séance de la Cotnniission de l'Histoire de l'Art
en Pologne, du 26 mars 1914.
M. le Comte George My ciel ski parle de: Portraits inconnus de
Tricius. Après avoir exquissé une brève biographie de l'artiste, il
présente la photographie du portrait qui se trouve à la „aula" de
l'université jagellonienne, représentant le roi Jean Sobieski en
«ostume de magnat polonais. Ce tableau dans la composition du-
quel s'accuse Tinfluence de Rubens, tandis que le faire et le coloris
rappellent Jordaens, est signé: „J. Tricius pinxit Cracovie 1667".
Nous savons que Tricius a peint plusieurs fois le roi Jean III.
A ce propos M. le comte Mycielski soumet à la Commission la
photographie de deux portraits récemment découverts du roi Jean
III et de la reine Marie-Casimire, faisant actuellement partie des
collections du comte B. Tyszkiewicz à Czer^vony Dwôr. Le portrait
du roi en costume héroïque, en manteau d'étoffe d'or, avec, com-
me fond, un paysage aux tons chauds jaune-rouge de Jordaens,
daté de 1676, fut sans doute peint d'après nature. Celui de la
reine, en somptueux atours dont les détails sont merveilleusement
rendus, ne porte pas de signature; on peut cependant en toute
certitude l'attribuer à Tricius. Ce portrait de Marie-Casimire — ab-
solument authentique — est d'autant plus important qu'il permet de
déterminer l'authenticité jusqu'ici problématique de plusieurs autres
portraits de la reine. Enfin le rapporteur présente encore la photo-
graphie d'un tableau qui n'a aucun rapport avec Tricius et qui re-
présente „La victoire de Vienne". Ce tableau où l'on voit sur Un
fond de paysage bien exécuté l'image du roi Jean III, appartient
à M. le comte M. Zamoyski à Varsovie. Dans la discussion qui
succède à cette communication M. Klein parle des portraits de Jeam
46
III et de Marie-Casimire, qui se trouvent au presbytère de Notre-^
Dame à Cracovie, portraits que M. le comte Mycielski a autrefois
attribués à Tricius. MM. A. Chmiel, Tomkowicz et Mycielski pren-
nent successivement la parole à ce sujet.
M. Nicodème Pajzderski donne lecture de son mémoire sur
l'Eglise des Jésuites à Poznan (Posenj. Cette église, à trois nefs,
non orientée, basilique terminée par un simple choeur, a la forme
d'une croix latitje, La nef du milieu, le choeur et la nef trans-
versale sont voûtées en berceau, avec des lunettes aux fenêtres;
les nefs latérales ont quatre prçsla, le choeur et la nef transver-
sale en ont deux. Les piliers sont rattachés par des arcades à plein
cintre. Au croisement des nefs se trouve une voûte en coupole
H pendentifs muraux et à une coupe convexe de bois, comme la
voûte de la nef centrale. Sur les nefs latérales se trouvent des em-
pores. A l'extérieur, seuls la façade, le faite du choeur et de la
nef transversale présentent une ornementation architectonique. La
construction de cet édifice fut commencée en 1651 et achevée en
1701; il fut consacré en 1705. Les plans en avaient été dressés
par le Père Barthélémy W^sowski S. J. auteur d'un manuel d'ar-
chitecture, publié à Poznan en 1678. Thomas Poncino dirigea les
travaux jusqu'en 1652; le frère Albert Przybyikiewicz lui succéda.
A l'intérieur de l'église on voit des stucs fort riches, exécutés sous
la direction de l'Italien Bianco, ainsi qu'une polychromie due en
partie au pinceau de Dankwart. Les tableaux — „Piotrowin res-
suscité", sur le maître-autel. „S. Ignace écrivant les Règles de la
„Compagnie de Jésus", la Communion de S. Stanislas de Kostka",
sur les autels de côté, doivent être attribués à Simon Czechowicz.
La première partie du collège adjacent à l'église, vaste construction
en pierre à trois étages, formant un quadrilatère irrégulier, fut
achevée en 1733; la seconde, avec la tour qui la domine, fut élevée
de 1745 à 1752; la troisième enfin en 1770. Après l'abolition de
l'ordre des Jésuites, la Commission d'éducation transforma leur
collège en école nationale; en 1820 l'édifice devient la propriété
de la régence de Prusse.
A la discussion qui suit cette communication prennent part
MM. le comte G. Mycielski et W. Rubczynski.
MM. Etienne Komornicki et Tadée Szydlowski sont nommés-
collaborateurs de la Commission.
47
13. BIENKOWSKI PlOïR. O scenach wojennych historycznych w koropla-
styce potudnio-wloskiej. (Les scènes gtieri-ièi-es-Uistoi-iques (fans
la céi'amique de l'Italie tnéridionale.)
Comme point de départ l'auteur prend la frise de terre-cuite,
connue depuis la publication de Roliden, 'Terracoten von Pompei
(1880) Taf. XXII, pages 17 et 37 — 38, qu'il présente en de nou-
velles photographies. Rohden, de son propre aveu, n'avait pu étu-
dier cette frise qu'à travers le verre qui la protégeait, et bien des
détails lui avaient échappé; de plus Rohden n'avait connu que 13
fragments, tandis que l'auteur en a découvert deux de nouveaux.
Enfin l'interprétation erronée de Rohden doit être rectifiée. Cette
frise, ou plutôt les débris de cette frise furent découverts en 1757
à Pompéi, dans une maison reconstruite aux derniers temps de la
ville. On trouva une quarantaine de petits fragments si insigni-
fiants pour la plupart, si brisés que l'on n'en expose que 15 dans
le musée actuel. Une seule figure humaine est intacte, encore n'est-ce
qu'une figure de second plan. Egalement il ne subsiste pas une
seule tête de cheval, pas une seule tête de guerrier du premier
plan. Il est permis de croire que cette frise fut détruite par le trem-
blement de terre de l'an 63 après J. C. et qu'on en bala^^^a les
débris dans un coin de la maison où les ensevelit la catastro-
phe de l'an 79, et où on les exhuma au XVIII-ème siècle.
L'auteur décrit minutieusement tous ces fragments, en expose
la technique et aboutit à la conclusion que cette frise servait à orner
une ou plusieurs parois où elle était fixée à l'aide de chevilles de
bois ou de métal. Elle se composait de plusieurs plaques dont
il est aujourd'hui impossible de déterminer le nombre et la dimen-
sion, encore moins la disposition. Cependant il est incontestable
qu'elle formait un ensemble organique dont le style est de la fin
du troisième ou du commencement du deuxième siècle avant J. C.
La fantaisie créatrice de l'auteur est encore en effet féconde et vigou-
reuse. Certains motifs, par exemple le guerrier combattant sur son
char, nous sont connues d'autre part (de la frise de Bologne); mais
nous ne connaissons que de très rares spécimens de chevaux d'un
modelage si parfaits, de guerriers d'un mouvement si hardi. On
pourrait dire que l'étude de Tanatomie du cheval a été ici poussée
48
trop loin, que le jeu des muscles de l'animal courant est trop mi-
nutieusement surpris. Mais c'est là précisément ce qui caractérise cer-
taine tendance de la plastique du Ill-ème siècle.
Que représentait cette frise? Sans aucun doute un combat de
cavaliers. Les uns fuient, les autres les poursuivent. Ceux-ci ont
un bouclier rond avec une cavité originale au centre, ils portent des
tuniques ou des cuirasses, tandis que les fuyards ont un bouclier
ovale et un sa^^on de f)eau sans manche, recouvert d'un manteau
attaché sur la poitrine; à l'épaule droite est suspendu un long
glaive. Les premiers semblent être des gens cultivés; les seconds
avec leurs peaux de bête dont on voit le poil sont des êtres primitifs.
Rohden renonça à en donner une interprétation. „On pense être
en présence, — dit -il, — d'un combat de cavaliers légendai-
res, d'un combat de héros. Néanmoins un événement historique est
aussi admissible, tel qu'une rencontre de Romains et d'Asiates".
L'auteur est pour cette dernière hypotèse; il croit, lui aussi, à la
reproduction d'un événement historique, car il est absolument ex-
clu qu'il soit ici question d'un fait légendaire. Mais il n'est pas
possible non plus de parler d'Asiates, car les barbares qui sont
en fuite ont tous les traits qui distinguent les Gaulois. C'est ce que
prouve le grand bouclier ovale conservé chez l'un d'eux, bouclier
avec un umbon sous la forme d'un grain d'orge, si caractéristique pour
les Gaulois; c'est ce que prouve encore le sayon porté à l'envers (poils
au dehors) que l'on voit aussi chez les Gaulois de la frise de Bologne
(voir: Bienkowski, Darstellungen der Gallier, fig. 108). Enfin, der-
nière preuve, à Bologne nous voyons comme dans la frise de Pom-
péi, le motif du guerrier fuyant sur son char, motif caractéristique
des Gaulois. A l'appui de cette opinion on peut citer la tête que
l'on voit à Berlin et qui provient de Rome, dit-on, laquelle repré-
sente un Gaulois et dont la ressemblance est si frappante avec
l'unique tête subsistant dans notre frise que, si ce n'était la polychro-
mie et les dimensions beaucoup plus considérables, on pourrait pré-
tendre qu'elle a été détournée de la frise pompéienne. En tout cas
elle provient d'une frise semblable à celle de Pompéi, car le der-
rière de cette tête et le côté gauche indiquent qu'elle a dû être
autre fois appliquée sur une surface plane. Elle appartenait à un
Gaulois, représenté au moment où il tentait un suprême effort, le
regard tourné vers l'ennemi. La chevelure, durcie à l'eau de chaux,
selon la coutume gauloise, est raide et hérissée, la barbe courbe.
49
les moustaches très fortes, les joues tombantes; un front bas et
fuyant, des pommettes saillantes, la lèvre inférieure proéminente
complètent le type.
C'est avec des têtes semblables qu'il faut se représenter les
cavaliers de la frise de Pompéi. Mais devant qui s'enfuient-ils? Estce
devant les Grecs? est-ce devant Apollon delphique? Cette dernière
hypothèse doit être écartée, faute de données quelconques qui pour-
raient l'autoriser. Mais il n'est pas non plus possible de prétendre
que les cavaliers poursuivants soient des Grecs. Ils ont des boucliers
ronds d'une forme que l'on ne rencontre jamais chez les Grecs. Ces
boucliers au contraire sont très caractéristiques chez les Romains,
dans les troupes de la Campanie. Ce sont ce qu'on appelait, des
„parmae", ou bien des „scuta". Nous vo3'ons une „parma" semblable
dans le relief du tombeau d'un Romain du Il-ème siècle avant J. C,
où elle figure à titre d'emblème de la profession du défunt, qui sur
l'épitaphe est appelé „scutarius".
Donc la cavalerie campanienne met en fuite la cavalerie gauloise.
Quand cela eut-il lieu? Dans le cours du Ill-ème ou du Il-ème
siècle, époque à laquelle il faut attribuer notre frise, à cause du style,
se livrèrent deux batailles contre les Celtes, batailles où la cava-
lerie campanienne assura la victoire aux Romains. L'une est celle
de Sentinum en 295 où les cavaliers de Campanie se précipitèrent
sur le flanc et les derrières des Gaulois combattant sur des chars,
et les mirent en fuite. Ceux-ci en s'enfuyant portèrent la panique
parmi les Samnites dont le chef Egnatius tomba à la porte même
du leur camp. Les pertes des Romains furent aussi considérables;
ils eurent 9000 homines tués et entre autres leur consul bien aimé
Publius Decius Mus. Si sur la frise de Pompéi c'est cette bataille
qu'on aurait voulu représenter, le guerrier tombant à terre serait
peut-être ce chef romain. Mais cette interprétation ne nous semble
pas admissible, vu que parmi les ù^^ards devraient se trouver aussi
des Samnites. Or nous n'avons ici que des Celtes. C'est pourquoi il
sera plus juste de la rapporter à 70 années plus tard, à la bataille de
Télamon, en 225. Polybe et Tite - Live nous apprennent que cette
année — là les rois Celtes Concolitanus, Ameroestus et plusieurs au-
tres, à la tête de 50000 fantassins, de 20000 cavaliers ou chars
s'avancèrent contre les Romains, commandés par Régulus et Papus.
La bataille fut livrée à Telamon, au sud de Pise. C'est la cavalerie
romaine qui engagea Paction. mais tout d'abord elle fut repoussée
50
avec de grandes pertes, et Regulus même fut au nombre des morts.
Mais s'étant refc»rmée et ayant fondu sur le flanc des Gaulois, la
cavalerie de ces derniers se débanda sous le choc et s'enfuit en
désordre; les fantassins opposèrent aux assaillants une vaillante ré-
sistance, mais entourés de toutes parts, ils laissèrent 40000 morts
sur le champ de carnage. Dix mille Celtes avec le roi Concolita-
nus furent faits prisonniers par les Romains; Aneroestus se donna
la mort, ainsi (pie tous les guerriers de sa suite. Eh bien, sur no
tre frise nous trouvons les épisodes les plus marquants de cette
sanglante journée. Le Gaulois qui s'enfuit sur son char, c'est peut-
être un des chefs de Farmée vaincue. Le guerrier romain tombant
de cheval, est peut-être un des chefs romains. La cavalerie cam-
))anienne et celle des Celtes sont représentées au moment de la
poursuite. L'infanterie celte était aussi représentée sur la frise,
ainsi que l'atteste la figure du soldat terrassé sur le fragment 12,
et le second guerrier sur le fragment 9, dont un bras seul a été
conservé.
Mais quelle que soit cette bataille, le fait important ici est que
les Gaulois de notre frise ne luttent pas contre des Grecs, mais
bien contre des Romains. Il prouve que Tart romain, tout au moins
dans la céramique campanienne. ne se borna pas à reproduire des
modèles grecs, mais s'essaya à des compositions inspirées par
l'histoire même du pays. Comme depuis les temps les plus recu-
lés, Part campanien subit à cette époque l'influence grecque; il
prend pour modèles et pour maîtres les Grecs, mais il sait appli-
quer ce que ceux-ci lui ont appris à ses propres besoins et résout
les difficultés que lui impose cette émancipation avec une virtuo-
sité qu'il est aisé de constater sur notre frise.
L'auteur retrouve la reproduction de semblables combats des Gau-
lois contre les Romains dans une composition plastique dont les
fragments sont constitués par des figures de terre cuite auxquelles
jusqu'ici on n'a prêté aucune attention. Dans les tombeaux de Ca-
noya en Apulie, tombeaux du Ill-ème siècle avant .T. C. on trou-
ve assez fréquemment des ustensiles d'argile, appelés „askoi" dont
le surface est ornée de petites figurines de pleureuses, de bustes de
chevaux, de masques, de petits reliefs, et — ce qui est surtout le
plus intéressant — de figures évidemment empruntées à on ne
sait quel groupe plus nombreux, de telle manière que les potiers
canossiens détachaient de ces groupes exécutés en terre-cuite par
51
quelque artiste de valeur une ou tout au plus deux figures et les
reproduisaient ensuite sur la surface de leurs vases funéraires. Et
comme on plaçait dans un tombeau une dizaine et quelquefois
même plus de ces vases, il arrive assez souvent que toutes les fi-
o;ures rapportées sur ces différents vases appartiennent à une seule
et même composition. C'est ainsi que Ton a découvert, il y a plu-
sieurs dixaines d'années, dans un de ces tombeaux le groupe com-
plet des Niobides, composé d'une quinzaine de figures, lequel Pa-
^enstecker (Sitz. Ber. Heidelb. Akad. d. W. Phil. Hist. Kl. 1910.
N. 6) a publié pour la seconde fois et a comparé avec le célèbre
groupe de marbre de Florence. Il en est résulté que, malgré que
ce groupe ait évidemment subi l'iutluence de ce modèle, il possède
néanmoins des particularités assez originales pour qu'on soit forcé
de l'attribuer à quelque artiste apulien, local. 11 en est de même
avec les 23 figurines ou groupes de barbares et de leurs adversai-
res tant grecs-qu'italiens que Pauteur a trouvés non dans un seul tom-
beau, un seul musée, mais dans plusieurs tombeaux et collections.
La série la plus importante est celle des 5 figurines qui sont
aujourd'hui au Louvre et qui furent découvertes au siècle dernier
à Canossa.
1) L'une d'elles représente un Gaulois barbu, vraisemblalement
un prince (sa chevelure est entourée d'un bandeau) qui, visible-
ment blessé s'enfuit à cheval, presque couché sur sa monture. Celui-
là aussi porte le même vêtement gaulois caractéristique, bordé de
franges en bas. d'où pend attaché à l'épaule droite un poignard,
ou plutôt un fourreau, tandis que le bras gauche pendant soutient
les débris d'un bouclier.
2) Un guerrier en exomide et en casque original à large visière
(TCapayvaô-weç) avec un bouton au cimier d'où s'élance un panache.
A l'épaule droite est attaché un ceinturon pour le glaive. Le mou-
vement des bras rappelle celui d'un archer, mais encore da-
vantage celui d'un cavalier maîtrisant son cheval. Il représente sans
aucun doute un guerrier luttant contre un Gaulois à cheval.
3) Un guerrier semblable vu de dos. Il porte la même exomide
et le même casque. Dans sa main droite levée il tenait sans doute
un dard on une lance; dans sa gauche très probablement un bouclier.
4) Un troisième guerrrier armé pareil aux deux précédents,
mais à cheval. Le cheval ne tombe pas, mais fléchit à dessein sur
les jambes de devant, afin de permettre de descendre au cavalier
52
qui de la main gauche tient les guides, et de la droite semble
arracher un dard enfoncé dans sa poitrine.
5) Un Gaulois, caractérisé par un collier et un glaive du côté
droit, de longs cheveux, et tout nu sous son sagum de peau. Sans
doute il tenait un bouclier de sa main gauche. Il s'avance vers la
droite, la main sur la poignée de son glaive.
6) A cette composition appartenait très probablement la figure
qui se trouve encore de nos jours sur un „askos" à Naples qui
provient également de Canossa. Un Gaulois caractérisé tout comme
les préci dents, mais sans manteau et sans collier marche à droite,
élevant son glaive brisé; mais il tourne sa tète en arrière.
7) Un jeune homme tout nu, avec seulement un mantelet sur
l'épaule gauche, penché sur le genou gauche, lève le bras en se
retournant. Il n'est j)as bien sûr, mais il est possible que ce soit
un Gaulois. On le voit sur un vase de Canossa appartenant à une
collection privée à Rome.
8) Un jeune cavalier, vêtu exactemant comme dans la frise de
Pompéi, dont il se rapproche encore par le modelage du cheval
et du mouvement. Il tenait une lance dans sa main droite. Cette
figure, provenant de Pompéi, se trouve au musée de Naples.
Tous ces vases, ainsi qu'il résulte de Tarchitecture des tombeaux
où ils ont été découverts, de leur forme, non moins que des motifs
et des mouvements, datent du III- ème siècle, du commencement
du Il-ème avant I. C. au plus tard. A cette époque devait exister
à Canossa une fabrique de ces vases, laquelle, d'après une compo-
sition d'un artiste éminent mais local, reproduisait en diverses gran-
deurs chacune des figures de cette composition et en ornait ses va-
ses funéraires. Cet artiste auteur du modèle copié, donna, il est
vrai, à ses figures l'allure grecque, mais il les arma à la romaine
et les fit entrer dans ses reproductions de batailles des Romains,
ou pour parler plus généralement, des peuples italiens contre les
Celtes. Les casques surtout n'ont nullement la forme grecque, mais
bien celle de l'Italie méridionale. Le harnachement des chevaux
n'est pas grec non plus, mains bien apulo-lucanien.
Ces huit terres-cuites appartiennent très vraisemblablement à la
même composition. Mais il existe encore plusieurs de ces figures
de combattants dont on ne saurait affirmer qu'elles ont appartenu
à telle ou telle composition, quoique l'on soit à peu près sûr qu'el-
les en ont fait partie. Elles représentent toutes des non-barbares.
i
53
c'est-à-dire des guerriers italiens qui, il est vrai, out pu être tirés
de combats contre les Celtes, mais aussi de combats contre d'au-
tres ennemis. Il y en a en tout 11, dont quelques-unes conservées
en fragments seulement. Parmi ces figures, celles qui se rappro-
chent le plus du groupe précédent sont:
9) Un cavalier napolitain barbu, en casaque étroite, et portant
un casque qui sous la forme d'un bonnet phr3'gien entoure toute
la tête et les joues; il tient un bouclier rond. C'est précisément ce
bouclier, complètement différent de celui de Campanie, qui fait
naître des doutes sur l'appartenance de cette figure èi la même
composition que représente la frise de Pompéi. Elle représente sans
doute un cavalier italien combattant contre des ennemis inconnus.
Viennent ensuite trois figures conservées à Londres au British
Museum:
10) Uq jeune cavalier, tourné du même côté, en tunique sans
manches, entouré comme d'un châle tordu; tandis que sa main
droite lève une arme, sa gauche tient les guides. Le cheval est
petit hors de toute proportion. La chevelure hérissée autour du
front, le derrière de la tête présente une masse inarticulée.
11) Un jeune homme semblable, à pied, courant à g-auche; dans
sa main gauche brisée, il tenait sans doute un bouclier, dans celle
de droite un glaive dirigé de bas en haut contre l'ennemi.
12) Un jeune guerrier en cuirasse de cuir, avec un poignard sur
le coté droit, fléchit le genou gauche sur une saillie quelconque. Il
lève la main droite, aujourd'hui désarmée; le bras gauche devait
être protégé par un manteau plutôt que par un bouclier. Le glaive
(avec une poignée identique à celle du type de glaive Almedinille),
porté à droite, autorise à y reconnaître un guerrier samnite.
Nous considérons aussi comme des représentations d'Italiens
deux figures sur un des vases de Reimers à Hambourg:
13) Fort semblable au précédent, avec toutefois au bras gau-
che un bouclier ovale pointu avec un umbon, bouclier caractéristi-
que des Samnites et des gens du Bruttium. Sur la cuirasse un manteau.
14) Courant du côté opposé. Sans doute il tenait une lance de
sa main droite et de la gauche le même bouclier que le No 13;
toutefois avec un umbon non allongé, mais en forme de bouton,
comme chez les Lucaniens. Une tunique remplace la cuirasse.
Deux figures semblables sur un autre vase du Reimers. Les
têtes de chevaux n'ont aucun rapport avec elles:
54
15) Le guerrier de gauche en cuirasse et en casque avec bou-
ton au sommet; les visières ne se rejoignent pas. A la droite une
arme (autrefois).
16) Le guerrier de droite ne diffère que par quelques détails.
Bouclier rond sans umboii, cuirasse à quatre rangs de franges.
Enfin quelques guerriers italiens blessés ou mourants.
17) Lecce. Mus. pr. — Un guerrier semblablement armé est
assis, le genou gauche fléchi, le droit étendu. La main gauche mu-
tilée devait tenir le bouclier, la droite le glaive. Sur la tête un
casque „phrygien" avec cimier et paragnathides. Figures semblables
déjà décrites.
18) Fragment Benedetti à Rome. Partie supérieure d'un guer-
rier courant avec un bouclier lucanien.
19) Partie inférieure d'un guerrier agenouillé à la même col-
lection.
Il serait imposible de déterminer à quelle composition apparte-
naient ces guerriers italiens. Peut-être était-ce à celle dont nous
avons parlé au début de notre mémoire; à une autre aussi peut-
être. Il faut en effet ne pas oublier qu'il existait d'autres groupes
de terres-cuites représentant des combats des Romains, non coi.tre
les Celtes, mais contre d'autres ennemis. C'est ainsi que dans l'ou-
vrage de G. Ricci: Not. degli scavimenti... d. ant. Capua (Napoli,
1855) on voit deux reproductions de plaques en terre-cuite de
Calvi, qui ont disparu depuis longtemps. Elles représentent des
combats des Romains (Italiens), peut-être avec des Asiates,
Il Y a huit ans on a découvert à Canossa dans un même tom-
beau quatre grupes eu terre cuite qui sont aujourd'hui à New- York,
au Metropolitan Museum. Au point de vue extérieur, ils diffèrent
des plaquettes de Canossa, en ce qu'au lieu de ne présenter qu'une
seule figure, ils en ont deux et même trois. Les antiquaires ro-
mains les ont réunies en une seule frise d'ensemble. Cette recon-
stitution est absolument inadmissible. Chacune de ces plaquettes
ornait des ustensiles divers, et dans le meilleur cas, une d'elles
devait se trouver d'un côté tandis que la seconde décorait l'autre
côté de l'ustensile. Et pourtant il parait certain que dans la com-
position primitive toutes ces scènes se trouvaient réunies. Toutes
sont admirablement polychromées.
20) Un guerrier en tunique et en manteau seulement avec un
bouclier rond surmonté d'un umbon, frappe de sa lance le cheval
OD
de son adversaire. Le cheval tombe, et en même temps le cavalier,
qui tient encore de sa main droite le glaive appelé xo-Ln [Aàyzt^a,
du tjqse almedinilla; de la gauche il porte un petit bouclier rond
sans umbon. Il est en outre revêtu d'une fort belle cuirasse.
21) Un cavalier dans le même ajustement que le vainqueur du
groupe précédent, avec un casque pointu (macédonien); il a déjà
percé son adversaire qui git à terre, tandis que son coursier s'en-
fuit. L'homme tué a une cuirasse, et son casque est à ses pieds.
Les boucliers ont les mêmes différences.
22) Ici le cheval du guerrier de droite, blessé par la lance de
l'ennemi, tombe sur ses jambes de devant. Le guerrier porte une
cuirasse de cuir sans casque. Son bouclier est le même, que celui,
qui à été signalé nr. 21. Le vainqueur à gauche est revêtu d'une
pesante armure.
23) Figures un peu plus grandes. Le vainqueur a son casque
sur la tête, ses jambes sont couvertes de courroies. Au fond on
aperçoit son petit bouclier. Le vaincu, dont il tient les mains, n'a
qu'un manteau flottant et une massue.
Sur ces quatre plaquettes est certainement représenté un com-
bat de guerriers légèrement armés contre d'autres guerriers
à lourde armure, mais la distinction des partis n'est pas exactement
tracée, ni quant aux cuirasses, ni quant aux boucliers. Il est très
vraisemblable qu'il s'agit ici d'un épisode de la guerre des Romains
contre les Macédoniens, dont les Thraces étaint alliés. C'est surtout
grâce à leurs armures plus légères que celles des Macédoniens que
les Romains en triomphèrent. La cavalerie romaine, composée en
majeure partie de Samnites, dans chacune de ces trois guerres se
signala par d'éclatants succès. Et dans le aes signatum découvert
à Samnium, on voit précisément des boucliers d'une forme sem-
blable à ceux de la cavalerie légère des plaquettes américaines.
Si les interprétations que nous venons de donner sont justes,
les reliefs et les figures que nous avons cités jettent de nouvelles
lumières sur la genèse de l'art historique romain, qui avec le por-
trait, faisait la gloire de la production plastique non seulement de
la Rome impériale, mais encore de la Rome républicaine.
Bulletin I-H.
56
14. B1ENK0W8KI PIOTR. 0 fryzie na pomniku Emiliusza PawJa w Del-
fach. (La frise du luondnient de Paul-Emile à Delphes).
Cette frise, découverte par M. HomoUe qui a bien voulu en
communiquer la photographie à l'auteur, a rapport, comme on le
sait, à la victoire de Pydna, remportée par les Romains sur Persée
(168 av. J. C), et décrite en détail par Tite-Live (XLIV, 40,
4 — 42, 8) d'après le récit de Polybe, par Plutarque (Aem. 18 — 22)
qui à surtout emprunté ses renseignement à Poseidomos. Faire la
distinction des adversaires aux prises, affirmer que tel ou tel com-
battant appartient soit au camp romain, soit à celui des Macédo-
niens n'est point chose aisée; pour y parvenir il faut prendre
comme point de départ la minutieuse analyse que nous donne l'au-
teur. En général les Macédoniens sont reconnaissables à leur bou-
clier rond, tandis que celui des Romains est ovale; les premiers
sont donc des clipeati, les seconds, des scutatl. Les Romains
triomphent, les Macédoniens succombent, sauf dans la partie méri-
dionale (IV) de la frise.
Le tableau de la bataille est représenté sur la frise de telle
sorte que toute la partie droite du côté oriental (I), constitue un
ensemble complet avec le côté nord (II), ensemble dans lequel les
Romains s'avancent de gauche à droite. Mais à l'extrémité même
un des cavaliers romains, soit qu'il ait fait volte-face, soit qu'il sur-
vienne de droite, limite la scène. Par contre le côté oriental (III)
se rattache à celui du nord (IV) et à la moitié gauche de celui
de l'occident (I). Dans la lutte qui est représentée dans ce der-
nier groupe ce ne sont pas les Romains, mais les Macédoniens qui
attaquent de gauche à droite. Ici aux extrémités (de IV et I) deux
cavaliers macédoniens accourent de la droite et ferment la compo-
sition. C'est donc le coin nord-ouest de la frise que l'on doit
considérer comme le point de départ de ses deux parties. A l'est,
ces deux parties se rejoignent sans se confondre: elles sont comme
adossées à une boucle de ceinture. On voit par là que la partie
orientale du monument en constituait la façade (I) sur laquelle se
trouvait l'inscription, et vers laquelle était tournée la tête du che-
val de Paul-Emile. La reconstruction de M. Tournaire doit donc être
erronée, car il y a tourné le cheval vers la droite, au lieu de le
tourner vers la gauche. Dans les deux parties de la composition les
57
chevaux tombant et entraînant à terre leurs cavaliers sont pour ainsi
dire un point fixe autour duquel se déroule la bataille.
Cette bataille de la frise de Delphes a le caractère évident
d'un engagement de cavalerie dans lequel l'infanterie lourde ou
légère ne joue qu'un rôle secondaire. Sur 27 combattants on compte
13 cavaliers et un quadrige. Du côté romain se trouvent 10 fan-
tassins, 2 du côté macédonien. Il y a six cavaliers romains, sept
macédoniens à qui appartient aussi le char de guerre dont nous
venons de parler. Les Romains ont donc la supériorité du nombre,
puisqu'ils sont 16 contre 11 Macédoniens.
Cette représentation de la bataille sur la frise est en contra-
diction flagrante avec la vérité historique. Dans toute l'antiquité,
la bataille de Pydna passe pour une éclatante victoire de lïnfan-
terie romaine sur celle des Macédoniens, des manipules romains
sur la phalange macédonienne, du glaive et du pilum romains sur
les longues lances des Macédoniens. La cavalerie ne joua dans cette
fameuse journée qu'un rôle assez effacé. D'après Tite-Live. la ca-
valerie macédonienne aurait quitté le champ de carnage sans
avoir éprouvé de pertes sensibles et sans être poursuivie par les
vainqueurs. Plutarque raconte que la cavalerie romaine ne poursuivit
pas celle des Macédoniens, parce qu'elle en était séparée par l'in-
fanterie. Seul Frontin (Strateg. IL 3, 20) parle d'une attaque hardie
de la cavalerie romaine sur les flancs de l'infanterie macédonienne,
n en est tout autrement sur notre frise. On n'y voit aucunement
un combat des cavaliers romains contre la phalange de Macédoine,
mais une mêlée où la lourde cavalerie macédonienne est aux prises
avec la cavalerie légère et l'infanterie légère des Romains.
MM. Homolle (Mélanges Boissier, p. 298) et Adolphe Reinach
(Bulletin de corresp. hell. XXXLV. 435) ont tenté d'expliquer cette
contradiction, en disant que la frise de Delphes ne représente pas
la bataille elle-même, mais les premiers engagements d'avant-postes,
qui devaient plus tard se transformer en action générale, mais qui
d'abord ne furent qu'une escarmouche causée par la fuite d'un
cheval romain, lequel ayant rompu ses attaches, s'était jeté sur le
territoire macédonien. Plutarque ajoute que dans la bataille qui
s'engagea à la suite de cet incident, les Romains ne parvenant pas
à repousser les phalanges, Solvius, chef des Peligniens, pour exci-
ter le courage de ses soldats se saisit de leur étandard et le jeta
dans les rangs des ennemis.
2*
58
C'est cet épisode que M. M. Homolle et Reinach reconnaissent
dans notre frise; pour eux le cheval en fuite est celui qu'on voie
en II, 10, Salvius, en IV, 25. Toutefois ces deux interprétations ne
résistent pas à la critique. Le prétendu Salvius dans sa main le-
vée tenait certainement une arme et non un étendard. Quand au
cheval, il est sans bride, non parce qu"il vient de s'échapper, mais
par ce que dans la frise presque tous les chevaux étaient aussi sans
bride, ou que celle-ci n'était indiquée que par des couleurs. Le
cheval en question appartenait sans aucun doute au cavalier ma-
cédonien II. 14. qui, blessé à la cuisse droite est tombé à terre et,
à genoux, se défend contre les ennemis. S'il en est ainsi, la théorie
sur laquelle les savants français appuient leurs conclusions n'est
plus soutenable, et, en môme temps, il n'est plus possible de re-
connaître dans la frise ces troupes romaines qui d'après Tite-Live
prirent part au combat d'avant-poste; on peut encore moins y voir
une sorte de complément à la description de ce même historien,
laquelle en effet présente des lacunes assez considérables. Il n'est
permis ici que de prendre en considération ces seules données ar-
chéologiques, nombreuses et décisives d'ailleurs. Ce n'est donc pas
sans un grand étonnement qu'ont s'aperçoit que M. A. Reinach les
a pour la plupart passées sous silence. Sans parler des boucliers,
des armures, des vêtements qui diffèrent Chez les Romains et les
Macédoniens, le char de guerre en IV, 22 et 23, sur lequel com-
bat un guerrier revêtu de toute son armure, mérite d'arrêter toute
notre attention. Parmis les peuples qui dans les combats se ser-
vaient encore des chars de guerre, en ce qui touche la bataille de
Pydna, on ne doit tenir compte que des Thraces qui au troisième
et quatrième siècles après J. C. étaient encore ensevelis avec leurs
chars de guerre (Bull, corresp. hell. XXV, 157). Or Tite-Live nous
apprend que dans l'armée de Persée se trouvaient des Thraces,
fantassins et cavaliers, sous les ordres de Kotys. Donc si le guer-
rier sur le char est un Thrace, il est tout naturel de penser que la
cavalerie marchant à sa suite est Thrace, malgré qu'elle soit armée
à la macédonienne.
Chose remarquable, les Macédoniens nous apparaissent non seule-
ment armés de boucliers décorés d'une originale ornementation,
mais encore de boucliers ronds avec un umbon en forme de grain
d'orge. L'auteur cite beaucoup de boucliers semblables provenant
de l'époque de la culture hellénique. Parmi les cavaliers et les
59
fantassins macédoniens, à côté des troupes lourdement armées, il y a
aussi des soldats légèrement armés, recrutés sans doute dans les po-
pulations des contrées avoisinantes.
En ce qui concerne les soldats romains (jue représente la frise,
il est évident que les uns appartiennent à la gravis armatura, tan-
dis que les autres sont des velites; d'autres enfin combattent à che-
val. Mais il est impossible de distinguer si ce sont des légionnaires,
où des troupes alliées (socii). Après la réforme de Camille en effet,
et surtout quelques années à peine avant la réforme de ]\Iarius —
époque à laquelle appartient la frise de Delphes — il ify avait au-
cune différence marquée dans l'armement des troupes régulières
et des troupes alliées. Et dans celles-ci et dans celles- à étaient
obligatoires le .scutuni ovale et le pi! um empruntés au Samnites
au commencement du Ill-ème siècle. C'est donc à tort (pie M. A.
Reinach prétend que les soldats de la frise sont tous des Samnites.
Sous le rapport de l'armure, ceux qui s'en rapprochent le p us sont
les guerriers que l'on voit sur les reliefs d'Otsuna en Espagne,
lesquels représentent, non des Celtibères. comme ou l'avait supposé
sans raison, mais bien des troupes régulières romaines (Voir Nou-
velles archives des Missions scientifiques, tome XIII, fasc. 4 (1906)
planches XIV, XV, XVI, XVII).
La question des armées auxiliaires présente plus de difficultés
à résoudre dans la frise de Delphes. Un groupe est entièrement
formé de velites nus, n'ayant pour toute arme qu'un petit bouclier
rond, une par ma. Peut-être sont-ce des auxiliaires Ligures dont
parle Plutarque (Aem. 18). Le second groupe sur qui incombe le
fardeau principal de la bataille, est formé d'hommes vigoureux
portant de grands boucliers ronds, un glaive suspendu à leur côté
droit et un tablier autour des hanches; le reste du corps est nu.
Ce sont des Vénètes. ainsi que le prouve les figurines votives
exactement armées et vêtues de même, qui ont été découvertes
parmi d'autres dans les ruines d'un temple à l'endroit appelé Fondo
Baratela. à Este près de Padoue (voir Notizie degli scavi 1888,
tab. VII, fig. 9, pour la page 79. n. 21, et tab. VIII, fig. 8. pour
la page 83. n. 26, tab. VII, 4 pour la page 79, n. 22). Torp avait
déjà émis i'h3^pothèse (Festskrift til Hong Oskar 2 Bd., p. 16) que
la langue des Vénètes était un dialecte intermédiaire entre le latin
et le celtique. Cette hypothèse semble rationnelle et l'archéologie
n'y contredit point. Dans ces personnages en effet, non« reconnais-
60
sons des barbares qui, et par leur armure, et par leur nudité, sont
très rapprochés des Celtes. C'est d'ailleurs ce que confirme Polybe,
qui précisément au cours du deuxième siècle visita l'Italie septen-
trionale et s'exprime ainsi au sujet des Vénètes (II, 17): xoî; 'p.îv
ÉOsTi y-'A T(o /.ônuM Bpy./'j St7.<ps[xovT£; KXsTfov. yXwTT/j ^y.Wy.nix
y;(ôaevoi.
L'identification ci-dessus permet encore de considérer comme
des Vénètes quelques autres images de l'époque républicaine. Tels
sont deux reliefs de Durazzo (reprod. par Heiizey et Daumet,
Mission arcbéol. de Macédoine, tab. 30 pour la page 383) remplis
de détails d'armures et de vêtements extraordinaires, un fragment
de frise à Athènes (repr. par Lebas-Reinach. Voyage archéologique,
pi. 18. n. 2), enfin un débris de peinture funéraire de l'Esquilin
(repr. dans le Bull, comun. 1898, tab. XI — XII). Grâce à cette
identification, nous comprenons pourquoi sur les fameuses peintures
murales de l'Esquilin, qui représentent les traditions italiennes (repr.
dans Monum. d. Istituto, X, 60) dts barbares Rutules sont tantôt
caractérisés comme des Gaulois, tantôt — et exactement de même que
dans la frise des Delphes — comme des Vénètes.
X titre de source historique, notre frise a une importance d'au-
tant plus considérable qu'elle rectifie et met en son vrai jour le
renseignement fourni par Frontin au sujet de la part que la ca-
valerie romaine prit à la bataille de Pydna. En d'autres termes,
l'idée même de représenter un combat de cavalerie sur la fi'ise n'est
nullement fantastique; elle fut sans doute inspirée par un événe-
ment réel, dont l'écho a été conservé dans le récit de Frontin.
D'autre part on ne saurait attribuer à cette frise la valeur d'un
document historique, ni penser que le combat qu'elle représente
vient combler les lacunes de Tite-Live et de Polybe. Tout au con-
traire, cette frise est l'ouvrage d'un artiste élève de l'art grec du
V-éme et du IV-ème siècle et offre en quelque sorte un répertoire
des motifs connus dans cet art, surtout lorsqu'il s'agissait de re-
présenter les luttes des Amazones contre les Grecs. A ce propos
l'auteur passe en revue chaque motif en particulier et prouve la
thèse précédente. Le motif qui en apparence est le plus réaliste,
celui du guerrier combattant sur son char se retrouve dans les
Amazonomachies, et à partir de l'époque d'Alexandre-le-Grand. il
devient un des accessoires invariables de la peinture et de la scul-
pture historiques.
61
En dernier lieu l'auteur s'occupe du style, de la technique, de
rinvention de la frise delphique. et la compare avec les composi*
tions contemporaines ou légèrement antérieures. Parmi ces der-
nières, celle qui s'en rapproche le plus est la frise d'Amazonomachie,
provenant du temple d'Artémise, à Magnésie, sur le Méandre. La
frise de Delphes cependant est meilleure, d'une plus grande lé-
gèreté de ciseau que celle de Magnésie. L'artiste y tente de réaliser
la troisième dimension, d'éveiller une impression de profondeur, de
délimiter, de remplacer la conception „à droite et à gauche", par
celle de „devant et derrière". Il ne se différencie donc pas sous
ce rapport de ses contemporains, mais tandis que les sculpteurs de
Pergame s'efforcent surtout d'accentuer la mêlée des combattants,
l'auteur de la frise, représentant t3''pique de la sculpture grecque
s'applique à attacher l'attention du spectateur sur quelques motifs
choisis, sur des groupes reproduits d'après une tradition établie.
15. TAD. GAKBOWSKI: Homogenizm (Filozoiiu jednorodnosci). (La philo-
sophie de l'hoinof/énistne).
Le terme „homogénisme" n'indique aucune direction ni espèce
particulière de philosophie, il n'indique non plus l'éclectisme de
plusieurs philosophies. Comme chaque science, la philosophie a pour
but la vérité et son expression. La vérité étant unique, la philo-
sophie, comme chaque science exacte, ne peut être qu'une. Dans les
sciences spéciales il s'agit donc d'obtenir approximativement par l'in^
duction des rapports propres à un domaine donné de Texpérience.
Dans la philosophie qui intégre l'expérience dans toute son étendue
l'induction ne peut pas facilement suffire au besoin de définitions
à sens unique. De-là une diversité des doctrines de la philosophie
et le caractère pluralistique de leur systématisation.
Les systèmes philosophiques reposaient à l'ordinaire ou exclu-
sivement sur l'expérience externe formant le domaine des sciences
naturelles, c'est-à-dire, de la connaissance objective, ou bien sur l'ex-
périence interne, formant le. domaine de la connaissance nommée
subjective, comme chez Berkeley, l'initiateur de l'idéalisme an-
glais. Dans les cas où la philosophie trempait dans les deux, elle
ne réunissait pas les produits de ces deux sources dans une syn-
thèse, mais elle les laissait dans deux courants séparés, d'où deux
62
pbilosophies. deux systèmes parallèles: comme exemple classique le-
dualisme de Des car tes. Si cependant nous exigeons que les défi-
nitions philosophiques aient une valeur scientifique précise, il nous
faut étendre l'induction en mesure égale sur l'expérience externe et
interne. Dans le cas contraire ce ne serait qu'une science spéciale
et non la philosophie. Donc nous pouvons opérer d'une manière
tout à fait stricte avec certains concepts, comme par exemple en
physique avec les concepts de la matière, de la force, de l'énergie,
mais ce ne sont toujours que des valeurs inconnues, et même sou-
vent non représentatives. L'homogénisme doit donc indiquer une
philosophie vraiment scientifique, apte à des formules essentiellement
générales, ce qui la distinguerait de toutes autres philosophies à induc-
tion insuffisante. Le caractère de ce terme n'est par conséquent que
temporaire et n'exprime que ce principe fondamental de la philoso-
phie, que les données de l'expérience, quoique ordinai-
rement placées dans deux catégories différentes, ne-
font qu'un et sont homogènes (ày.ov yévoç).
Comme dans les temps derniers nous observons une tendance
décidée à éliminer tous les éléments intuitifs, c'est-à-dire subjec-
tifs autant de la philosophie que des sciences exactes afin d'ob-
tenir des concepts et définitions les plus objectives, il en résulte
qu'en pratique il s'agira de transmettre le point d'appui sur le moi
subjectif, sur le champ de l'expérience interne. Toute vérité se laisse
ramener définitivement aux moments intuitifs. Toute connaissance
s'accomplit par rapport au moi. Cette confirmation essentielle
mène encore à une autre, non moins grave, à celle que toute
aperception implique ce dualisme le plus primitif
inclus dans les concepts du propre raoiet du monde.
Les philosophes appartenant aux écoles les plus diverses sont d'ac-
cord sur la question que ce dualisme n'est pas secondaire, une inter-
prétation interdite de l'expérience pure (Schopenhauer. Stumpf,
Riehl...). Sans ce dualisme principiel et primitif tous concepts-
sur la connaissance, sur les phénomènes, sur les données de l'expé-
rience, sur les relations d'activité etc. deviennent impossibles,
en un mot la pensée discursive (par concepts) n'existe plus. Pas
de connaissance qui ne soit une confirmation d'une action mutuelle
entre moi et le monde, c'est-à-dire, un fait d'expérience personelle.
Au lieu du Cogito ergo smn de De s cartes nous pouvons dire:
j'entends puisque je vis.
63
La seconde raison de la pluralité des systèmes philosophiques,
de ce que la philosophie n'ait pas réussi jusqu'à présent à atteindre
le niveau d'une science exacte, consiste dans ce que l'on a con-
fondu ce dualisme tran scenden tal du moi et du monde
avec le dualisme transcendant, métaphysique, de
l'esprit et de la matière, de la pensée et de la corporalité,
de la res cogitans et res extensa. Le moi primitif naît alogiquement,
acausalifer. Les éléments de l'expérience nous sont donnés tout
d'abord d'une manière absolument uniforme, dans le même plan.
L'enfant ne connaît pas au juste les limites de son propre corps
comme sphère de sa sensibilité subjective et du monde ambiant.
Le concept du monde comme concept corrélatif de la sphère du
moi subjectif qui nous est donné primordialement naît secondaire-
ment, par degrés. Enfin le corps lui-même arrive par faire partie
du monde extérieur, le moi psycho-physiologique se transforme en
concept purement psychologique du moi stable de l'unité de l'a-
perception : le dualisme secondaire de l'esprit et de la matière
s'effectue.
Et comme on a essa3^é de se défaire de ce dualisme, induit
secondairement à l'aide d'un autre dualisme métaphysique inhéré
dans les cadres de la métaphysique statique (basée sur le
concept de la stabilité de l'être : P a r m e n i d e s , Spinoza) et de la
métaphysique métabolique (basée sur le concept du change-
ment perpétuel: Pro tagor as, Bergson), il en resuite la troisième
raison de l'état de controverse en lequel la philosophie se mani-
feste par rapport aux sciences exactes.
Cependant le dualisme primordial, ne se laissant éliminer par
nul effort de la pensée, n'exclut pas l'homogénisme, quoique
cette philosophie de l'expérience uniforme et homogène exige
aussi une méthode uniforme et quoique elle soit — pour ainsi dire —
immédiatement liée au monisme méthodologique. En cela, nous
servira de connaissance fondamentale le foitque notre moi psycho-
physiologique — quoique opposé dans le schéma transcendental au
milieu, c'est-à-dire, au reste de l'univers — entre dans l'entité du
monde comme partie constitutive; et toute notre expérience person-
nelle est compi'ise sans résidu dans l'intégrité des procès généraux
de l'univers. Ce fait confirme le principe antérieur qui y trouve
un appui: natura non facit saltus.
Comme sphère de sensations psycho-physiques il nous est même
64
absolunieiit impossible de définir les limites de notre propre corps.
La surface du corps joue un rôle essentiel par ex. dans la philo-
sophie de B er s: son. Mais le fait même de ce que les cellules de
notre épidémie à couches multiples desséchent peu à peu et s'écail-
lent— ce fait même rend impossible une démarcation bien décidée.
De même que nous demanderions en vain à quelle sphère appar-
tiennent les cellules isolées, qui se trouvent dans le sang, le chylus,
la lymphe de notre organisme et de l'organisme animal. Ceci se-
rait peine perdue d'autant plus que parfois, comme par ex. c'est le
cas avec les erythrocytes (hématies) de notre sang quoique plus tard
enucléés, donc dépourvus de centres vitaux, ils restent cependant
toujours les éléments indispensables pour notre corps aussi bien
que pour notre vie. Ou bien, prenons le cas contraire: des phago-
cytes doués de mouvements autonomes manifestent le caractère
d'une vie indépendante, ils montrent — pareillement aux amoebes —
un changement de formes et possèdent le pouvoir de locomotion
spontanée. D'autant plus, il nous serait encore plus difficile de ju-
ger à quelle sphère appartient une goutte de sang provenant d'une
piqûre et qui, à peine apparue à la surface de notre épiderme, se
coagule. Si nous essayions de nous imaginer d'une manière repré-
sentative les éléments de la réalité sous lorme d'un réseau subtil
sur lequel nos subjectivités individuelles se marqueraient en forme
de taches, ces taches - si l'image est précise — ne se dessineraient
})as par des contours aigus, mais au contraire se perdraient tout
doucement dans le fond; et ce n'est guère que pour une vue qui
ne perçoit que très vaguement et très sommairement qu'elles au-
raient l'apparence d'entités pour soi, — de microcosmes dans le
cosmos. Cette image peut nous être vraiment utile pour nous repré-
senter la relation fondamentale de l'homogénéité et l'unique signi-
fication de notre expérience, de notre conscience et de notre indi-
vidualité enchaînée dans le milieu.
L'ordre de notre intérieur psychique et l'ordre que les sciences
naturelles confirment dans le monde extérieur sont congénères
(Tâ'jTTjÇ Tr^ç ysvôa; èttiv) d'après les mots de Platon.
La question discutée entre les biologues contemporains parti-
sants de la théorie vitaliste (comme Driesch) et les mécanistes
reste en relation immédiate avec cette conséquence. Il s'y montre
aussi combien les deux écoles sont arbitraires et exclusives. Si les
formules physiques et chimiques ne suffisent pas pour expliquer les
65
procès organiques et biochi iniques dans leurs complexités, donc —
déduisent les néovitalistes, conformément aux vitalistes de l'anti-
quité,— il en resuite la nécessité d'opposer la biologie aux sciences
naturelles anorganiques et de la considérer comme une science essen-
tiellement indépendante et particulière. Par contre, prétendent les
mécanistes, la particularité et le caractère irréductible des phéno-
mènes de la vie n'est qu'un résultat de manque d'analyse biolo-
gique; ils les mettent sur le compte de l'insuffisance momentanée
de notre savoir. Et cependant l'unique conclusion philosophique et
légitime serait, que pour être appliquables non seulement à une seule
face des phénomènes mais à la complexité totale de la réalité, les
concepts et de cette école et de l'autre devraient être rectifiés.
L'homogénisme. ayant constaté l'uniformité de tous les phéno-
mènes, admettant, comme conditio sine qua non de toute possibilité
de l'expérience, un ordre unique, ayant exclu toute gradation dans
la précision absolue des lois de l'existence et du devenir, arrive
nécessairement à la réfutation des différences essentielles entre les
phénomènes de l'expérience externe et interne, entre les éléments
psychiques et corporels, entre la res cogitans et la res externa. Le
caractère intelligible et extensif comme forme de notre connaissance
doit être attribué à chaque phénomène en mesure égale, ou ne
pourrait — aussi en mesure ég'ale — être attribuée à aucun facteur
en soi de la réalité. L'homogénisme jette une lumière nouvelle sur
la question des catégories transcendentales, systématisées et réunies
à titre d'essai par Kant, mais laissées par lui en suspension, en iso-
lation complète. Ceci résulte nécessairement d'un système qui ana-
lysait l'intellect du sujet en dehors de tout cadre de réalité exté-
rieure apperçue au mo^-en de l'expérience.
La spatialité, la temporalité, la causalité, autrement dit l'action
mutuelle, ont été définies comme formes immanentes de notre
connaissance, mais on ne les attribuait pas en mesure égale à tous
les éléments de l'expérience. On a rattaché l'extensité à l'expé-
rience extérieure, tâchant de la déduire psj^chologiquement de cer-
tains éléments sensoriels, optiques et tactiles. De cette manière on
a mis le concept de l'espace en dépendance génétique des sen-
sations externes. Cependant il n'en est pas ainsi. L'homme qui ne
reçoit nulles impressions externes, vivant de son propre corps, se
consolidant en sujet conscient, pense spatialement, temporellement
et causalement — car ces formes de connaissance sont la résultante
66
nécessaire de son caractère corporel. De toute la région de son
corps découlent les éléments primordiaux, objets de ses perceptions
ou de ses aperceptions. et cela dans un ordre défini dans le temps
et l'espace. Ici appartiennent les impressions sensorielles au sens
})ropre de mot. les sensations soniati(jues en connexion avec la cir-
culation du sang, le rhytme (•ardia(jue. la respiration, la digestion,
l'assimilation, la sécrétion etc. Leur localisation et leur succession
s'impriment d'une manière spécifique dans les centres nerveux du
cerveau. ~ organe de perception, d'aperception et surtout de régula-
tion. Rien de plus faux que l'opinion non seulement des philosophes,
mais, chose plus étrange encore, des plusieurs psychologues de
la dernière heure, qui prétendent que sans les impressions senso-
rielles — les seules, selon eux. spatiales — notre intelligence ne
serait pas à même de se former le concept de l'espace, comme
milieu dans lequel les choses se trouvent à côté les unes des
autres. Au contraire, même celui qui aurait toutes les entrées sen-
sitives fermées dès sa naissance — comme la célèbre statue de
Condillac — par le seul fait de son existence vitale, par la seule
perception cérébrale des moments particuliers des fonctions phy-
siologiques dans les organes spéciaux, — traverserait l'ordre spatial
et temporel du ])rocessus vital et serait et serait de cette manière
en état d'aboutir mentalement aux concepts abstraits de l'espace
et du temps.
D'ailleurs, l'idée de Tordre implique à elle seule le concept du
temps et de l'espace. Il en est de même avec le concept corrélatif
du chaos qui sans cela ne serait plus intelligible et resterait dé-
pourvu de sens et de raison d'être. Quelquim pourrait prétendre
que (juand même l'espace conserve son origine externe, car les sta-
tions qui envoient les stimulants sont situées dans les limites de
notre corps et celui-ci fait partie du monde externe. Nous lui ob-
jectons: alors il est indispensable d'attribuer ce même Cttractère d'ex-
tériorité au cerveau, qui est aussi organe du corps! De cette façon
il ne resterait plus rien qui entrerait dans la région de l'expérience
interne, et; par conséquent, la catégorie de l'extériorité, manquant
de concept corrélatif, aurait perdu toute sa valeur d'orientation.
Le cerveau humain fait partie du même ordre temporel et spatial —
à la foi comme sujet, centre spécifique de tous processus de la connais-
sance, et comme objet. L'étude de plus en plus détaillée de la structure
histologique du cerveau, les progrès de la physiologie expérimentale
67
en matière des connaissances concernant les relations des voies
perceptives et aperceptives et de leur localisation, la connaissance
précise des parties actives dans la formation des impressions et des
idées, l'expérience et l'observation clinique sur les lésions de centres
cérébraux occasionnées accidentalement chez l'homme et chez l'a-
nimal, leur influence sur la vie psychique et surtout sur la vie intel-
lectuelle — nous permettent de nous former une idée sur le partage
du travail cellulaire aussi bien que de définir le rôle de certaines
complexités du tissu cérébral, des cellules ganglionaires et de leurs
neurites pendant l'acte de la pensée. Nos résultats seront encore
vagues et incertains peut-être, mais en tous cas nous avons le loi-
sir, en nous appuyant sur ce fondement, de présumer que la con-
naissance topique des parties du système nerveux actives à chaque
moment donné serait en même temps la connaissance de l'état psy-
chique de notre conscience, de notre intelligence, de l'âme en général.
Aussi, si nous réussissions à mettre à notre profit par ex. les
radiations supposées du tissu nerveux pendant son travail et de les
projeter sur un écran, aurions-nous devant nous des radiogrammes
ou n'importe quels autres équivalents des états psychiques rendus
perceptibles à nos sens. Nous aurions l'image de leurs change-
ments dans le temps, exprimés en extensité et en intensité, et par
conséquent aurions -nous le loisir d'y déchiffrer les phases de la
conscience. Seulement alors aurions-nous le mo3fen de bien com-
prendre leur succession et leur „causalité."
D'ailleurs, la seule introspection, à force de bien fixer l'attention
dans une direction donnée, — surtout par ex. s'il s'agit du senti-
ment de la douleur affligeant divers endroits de notre corps et
principalement de la tête même, — une telle introspection suffirait
à elle seule de nous donner une certaine conscience immédiate de
la situation spatiale et temporelle des changements ou processus dans
nos organes d'aperception. Leur résultante c'est le contenu propre
de chaque connaissance actuellement donnée. Il est clair que les
éléments de sensibilité et les produits logiques ne se laissent pas
séparer distinctement^ car nous n'avons pas à faire ici avec des
moments essentiellement différents, mais ce sont des propriétés du
même — nous pouvons dire de chaque — état psychique. Le senti-
ment, la volonté, l'intelligence, ce ne sont que des hypostasies de
nos facultés orientatives, tout-à-fait du même genre que l'hypostasie
de la „sensibilité" apriorique de l'esprit humain (comme faculté de
68
représentation) ou. en particulier. Phypostasie de la temporalité
(comme sens interne) dans l'analytique transcendentale de Kant.
Notre conscience est dans son essence la résultante de procès élé-
mentaires pareils à ceux que dans l'expérience externe nous dé-
finissons par l'intersection du temps avec l'espace. Nous pour-
rions donc parler de l'extensité spatio-temporelle
des phénomènes psychiques en ce sens qu'en expérience
interne il nous est donnée une hétérogénéité spatio-temporelle pa-
reille à celle de l'expérience externe. La spatialité et la tempora-
lité sont pour nous des formes subjectives non pas de l'entendement
(Schopenhauer) mais de toute conscience en général. Sans
elles absolument nulle expérience n'est possible: ni
comme représentations immédiates du substratum
de l'être ni comme concepts abstraits. L'une et l'autre
nous est absolument nécessaire : tant pour les représentations pla-
stiques, basées sur les sensations optiques et haptiques, qui ne
pourraient pas se passer de l'extensité uniquement spatiale, mais
exigent aussi l'extensité temporelle, — que pour les représenta-
tions auditives auxquelles ne suffit non plus la seule extensité
temporelle, l'extensité spatiale leur étant indispensable.
L'idée de Bergson semble être analogue à notre exposition.
Bergson prétend que dans la pensée discursive nous opérons com-
parativement avec des sphères de concepts d'après des mesures logi-
ques, et que la spatialité prend part comme moment indispensable
à l'extériorité mutuelle des concepts ou des éléments logiques qui les
constituent. D'autre part la philosophie bergsonienne, amplement
développée dans son „Essai sur les données immédiates de la con-
science", repose sur une toute autre doctrine de la spatialité et de
la temporalité. La temporalité y est subordonnée à la spatialité;
autrement dit, elle y est déduite génétiquement de celle-ci; ce qui
n'est guère conciliable avec les faits fondamentaux de l'homogé-
nisme. C'est pourquoi l'idée de Bergson n'est pas acceptable.
L'homogénisme prouve que tous les concepts ont une source
commune dans les dépendances mutuelles des éléments qui nous sont
donnés uniformément, dans le même plan. Sous ce rapport il n'y a
nulle différence entre les éléments physiques et les éléments psy-
chiques. La principale différence concerne la mesurabilité
et provient du fait que tandis que dans le premier cas un élément nous
est donné objectivement, dans le second il appartient immédiatement
69
à notre être subjectif. La temporalité et la spatialité reposent au
fond de toute qualité, comme, au contraire, il n'j^ a pas de rapports
quantitatifs dépourvus de qualité. Au point de vue métaphysique
il s'agit tout bonnement d'une uniforme et homogène régularité du
devenir sans laquelle — comme nous l'avons déjà dit — toute
expérience est impossible.
Ces déductions ne mènent pas naturellement au parallélisme
psycho-physique. Celui-ci nécessiterait un complément transcendant
de la chaîne des phénomènes psychiques. Le phénomène de la cons-,
cience se laisse comparer au spectre multicolore de la lumière du
soleil, au phénomène de l'arc-en-ciel: il advient, quand l'aura com-
posé une constellation nécessaire de ses facteurs, c'est-à-dire, les
corps laissant traverser les ra3^ons du soleil et les réfléchissant,
l'oeil doué de sensibilité et les centres nerveux recevant les sen-
sations. L'homogénisme nous ouvre une voie qui contourne géné-
tiquement la conscience, il nous donne la solution métaphysique
de toute conscience perceptive et aperceptive, il accomplit enfin
une tâche que Kant a laissée tout-à-fait intacte, s'étant arrêté au
beau milieu de l'apriorisme transcendental des formes intuitives
de la conscience et des catégories de Pentendement humain.
Au moins, l'idéalisme de Kant aborde-t-il. la question d'une ma-
nière correcte. Il inclut — pour ainsi dire — et localise les formes
les plus générales à l'aide desquelles nous recueillons le contenu de
la conscience dans l'apriorité subjective. De là sa célèbre définition
du phénomène, de là les limites qu'il donne à la connaissance, la
bornant aux phénomènes, aux objets de l'expérience. Mais l'aprio-
rité, toute en étant le centre du problème, n'explique cependant rien
par elle même. Résoudre et éliminer toute apriorité
doit être la première et la principale tâche d'une phi-
losophie qui peut et qui cherche à se passer de la sphère
transcendentale, cette énigme originaire autant que systématique.
Déjà Schopenhauer, avec sa conception de ratio realis et le
rôle qu'il faisait jouer au temps et à l'espace, était plus proche du
point de vue énoncé. Dans les dernières années du siècle passé
c'est Bergson qui dans l'oeuvre citée ci-dessus a donné une excel-
lente analyse des données immédiates de la conscience. Mais, en
proclamant la primauté de l'extensité spatiale sur la temporelle,
il n'a pas résolu le problème définitivement.
Il faut envisager les catégories „logiques" chez Kant, en pre-
70
inière ligne la substantialité et la causalité, de la même manière
que les intuitions du temps et de Tespace. L'espace et le temps —
comme étendues absolument uniformes (homogènes) — ne signi-
fient pas l'absolu. Elles ne font pas partie de l'essence de l'être,
ce ne sont que des conceptions provenant des formes spécifiques
de Pintuition sensible. Ce n'est qu'un uttôgov logique des agents
biogénétiques de la réalité. Ces conceptions sont une objectivation,
une Substantiv] sation des éléments de la réalité nommés caractères
phénoménaux, — et ces caractères sont des dépendances d'autres
objectivités et se trouvent en rapports avec elles. Analogiquement
aux concepts du temps et de l'espace provenant de l'intuition spa-
tiale et temporelle, formes immanentes de notre conscience, — naît
de la substantialité le concept de substance. L'idée du support réel
et d'un intermédium métaphysique accompagne, comme condition
inévitable — et cependant souvent méconnue dans son caractère
par les théoriciens de la connaissance — tous les produits prin-
cipaux de l'orientation intelligible, par ex. l'être, le non-être, la
quantité, la qualité, l'attribut, la relation, l'ordre, la durée, le chan-
gement etc. Or, la substance est un moyen des plus efficaces,
à l'aide duquel nous rangeons les données de la conscience, surtout
en ce qui concerne les rapports nommés matériels.
Cependant ce concept resterait dépourvu d'existence, si notre
esprit ne s'était habitué à le considérer sous l'aspect de notre
propre moi. Sans lui le concept de la substance ne se laisse induire
ni génétiquement ni par son contenu. La valeur de cette constata-
tion est de premier ordre, car elle démontre que les objections
posées par les analystes de l'expérience „pure" (Petzoldt.. .) au
concept de substance manquent de base. Ce concept n'est pas moins
correct que celui de l'espace, de l'essence de l'être, du phénomène et
de beaucoup d'autres dont il est le fondement. Comme moyen méta-
physique, hors de toute représentation directe, ce concept auxiliaire
doit être libre de toutes déterminations qualitatives (spécifiques). Il
exprime l'essence des choses, tandis que la matérialité et l'intelligi-
bilité catégorisant la substantialité reposent uniquement sur des
attributs systématiques.
Le dualisme des dernières est un facteur très pratique et très
économique dans l'orientation empirique prise en général, — ce-
pendant par son origine psychologique autant que par son caractère
phénoménal il est déduit de la substance, base commune et meta-
71
physiquement réelle de l'être et du devenir. Nous avons parlé plus
haut du dualisme primordial et essentiel du sujet et du monde
ambiant; c'est de lui que part le dualisme spécifique de la sub-
stance et. comme nous l'avons dit, celui-ci n'est que secondaire et
inés^al au premier, sinon pour une autre raison du moins parce que
l'entité du monde est déjà établie dans la conscience de nos pro-
chains. D'où il resuite que les philosophes grecs de l'antiquité ap-
partenants à diverses écoles procédaient avec plus de correction en
concevant la substance matériellement, comme un substratum étendu
et remplissant l'espace, et en élargissant cette idée aussi, sur les phé-
nomènes psychiques c'est-à-dire, en leur assignant une place dans l'es-
pace. Donc, si nous envisageons la substance comme ex-
pression de la réalité, il la faut matérialiser en entier ou
la spiritualiser en entier. L'essentiel, c'est de l'adopter à tous les
phénomènes dans le même sens. Attribuer la matérialité à la substance
est une erreur epistémologique; concevoir les corps matériellement
et les âmes immatériellement dans le cadre de la même image se-
rait une erreur formelle, de la logique, plus grave que la précédente.
Il y va de soi que l'homogénisme ne peut non seulement re-
connaître ce dualisme, mais non plus les différences des monismes
substantiels. Il abolit aussi bien le matérialisme actuel (une „phi-
losophie du carbone" de Haeckel) que le sublime monisme sub-
stantiel de Spinoza; en plus, nous découvrons encore une fois,
combien le spinozisme est étroitement lié au cartésianisme dont il
n'est nullement la juxtaposition et la négation, mais la suite et le
complément, vu que les deux philosophies sont, dans leurs pré-
misses, d'origine commune.
Ce que le concept de la substance est pour les éléments isolés
de la conscience, la catégorie de dépendance causale l'est pour les
éléments déjà noués substantiellement en objets. Il y entre en jeu
l'idée d'action dont le caractère est aussi métaphysique que la sub-
stance. Pareillement à la substantialité, l'action des nexus causales
se laisse ramener génétiquement au sujet concevant. Nous connais-
sons immédiatement les connexions causales entre la sphère psy-
chique et corporelle. La causalité psychophysique est le type pri-
mordial de toute réflexion causale. Un fait de grande importance s'v
fait clair, un fait qui accentue encore plus fort le parallélisme
descatégoriesdesubstantialité et de causalité. Il nous
«est impossible de nous représenter la substance dans n'importe quelle
Bulletin I— II. 3
T2
formule spécifique saus étendue spatiale et temporelle. Mais ces deux
éléments participent aussi à la causalité. Les phénomènes de
l'action causale ont pour point de départ l'espace
au même titre que le temps. Kant liait la causalité unique-
ment avec le temps et son raisonnement respectif est un des points
les plus clairs dans sa doctrine du schématisme transcendental. Et
tout ce schématisme, basé uniquement sur la temporalité, n'était né-
cessairement qu'un produit inanimé, incapable de résoudre le pro-
blème, de joindre la pensée discursive à l'intuition représentative.
En cette matière aussi, l'oeuvre de Schopenhauer marque un
progrés notable.
Au point de vue de l'homogénisme nous pouvons aussi appré-
cier au juste les rapports mutuels entre la causalité et le concept cor-
rélatif de la finalité. Leur apparente juxtaposition, n'est en réalité
que la même formule du devenir déchiffrée en quelque sorte dans
des directions inverses. Leur position mutuelle ressemble quelque
peu aux rapports du monisme matérialiste et spiritualiste dans le
domaine de la métaphysique substantielle. Lorsqu'il s'agit de phéno-
mènes matériels, dans les sciences naturelles, nous avons l'habitude
de parler des causes efficientes; dans certains domaines biologiques,
surtout dans celui de la vie spirituelle, nous parlons de causes
finales. Ici comme là-bas il s'agit des rapports entre deux phénomènes
A-|-B. Le mécaniste dit: il y a B car il y avait A; le téléologue:
il y a A car il y aura B. Dans le premier cas l'accent tombe sur
aÏTcov dans l'autre sur tsXoç. Ici comme là-bas il s'agit d'hypothèses
antroporaorphiques, d'ailleurs inoffensives; l'une comme l'autre ont
la même raison scientifique, tant au point de vue méthodique que
dans leur essence. Il ne s'agit donc — de même qu'avec la substantia-
lisation de l'être — que d'étendre le schéma choisi uniformément et
en mesure égale sur tout le champ de la réalité. Il s'en suit qu'il
n'est pas permis de formuler les phénomènes inorganiques causale-
ment et les phénomènes organiques finalement. La causalité exclue
du tableau de l'univers le „Reich der Zwecke'^ de Kant. Et réci-
proquement la téléologie exclue la causalité.
Dans ce bref résumé de la philosophie de l'homogénisme nous
sommes forcés de nous borner aux résultats les plus remarquables ^)
') Les questions ci-dessus énoncées et leurs conséquences sont traitées d'un©
manière détaillée dans le livre de l'auteur qui paraîtra sous peu en allemand,
à I^ipsic, intit. : Die Organismen und das anorganische Weltbild.
73
et de n'en exposer que les traits les plus caractéristiques, ceux
notamment qui le mettent en collision avec les courants dominants
de la philosophie contemporaine. Les catég'ories de causalité et de
finalité peuvent servir d'exemple d'un relativisme allant très loin
et auquel l'homogénisme aboutit. Mais d'autre part, son idée fonda-
mentale est l'unité du support de la réalité et celle-ci implique une
stabilité inébranlable de toutes les relations : spatiales, temporelles,
causales. De cette façon l'homogénisme confirme la valeur des théo-
rèmes scientifiques à un degré plus élevé et leur octroyé une
région plus vaste que n'osa le faire Kànt, ce rationaliste de domo,
qui limitait même les axiomes mathématiques uniquement par
adaptation aux intelligences pareilles à l'intellect humain.
Le parallélisme homogénique du moi et du monde ambiant, ce
parallélisme basé sur des données positives de la conscience im-
médiate, ne peut nous tromper sur nul terrain et se laisse amplifier
sur le domaine des valeurs sociales, morales, esthétiques, — en un
mot sur tout le champ de la philosophie pratique. Il joint par
l'unité de la méthode et par l'unité du sujet toute l'entité de l'ex-
périence étudiée par les méthodes spéciales des sciences parti-
culières, et envisagée sous des points de vue différents. L'induction
par laquelle ces sciences procèdent, quoique fragmentaire, atteint
néanmoins son but en nous procurant des notions spécifiques en
état de parfaite concordance entre elles et par conséquent aptes
d'entrer dans l'intégrité de l'édifice de la philosophie générale: sous
la seule condition de poursuivre toujours la même méthode d'un
bout à l'autre dans toute sa rigidité.
Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Il en existe des plus
remarquables.
La physique moderne — qui à force d'être saturée de théorèmes
constructifs devient plutôt une science spéculative qu'une descrip-
tion de phénomènes naturels — peut se vanter de magnifiques pro-
grès en matière de définitions quantitatives par rapport au processus
du devenir autant qu'il nous est abordable. Les conceptions sub-
stantielles sur la matière pesante — et dans la théorie atomistique
sur la matière impondérable, c'est-à-dire, l'éther dont les propriétés
physiques ont été définies de manière différente, conformément à la
théorie qui opérait avec ce concept, — nous ont rendu sous ce rap-
port un service de premier ordre. La théorie atomistique parvient
enfin à définir la quantité et la grandeur des particules minimes
3*
74
de la matière, des atomes dans un gramme d'hydrogène par ex.
Les physiciens, procédant par des méthodes différentes (Perrin,
Millikan et d'antres), ont obtenu des résultats relativement très
semblables').
Cependant l'analyse des phénomènes électriques, les recherches
sur la radioactivité et d'autres faits ont en même temps démontré
que l'ancien concept de Tatome matériel manquait de base réelle.
Des nouveaux concepts furent construits en rapport avec la structure
du substratum: le concept des électrons, le concept de l'émanation
matérielle, qui aidait à compreiidrc la question essentielle de l'ori-
gine des éléments chimiques par le processus de transformation
de l'un dans l'autre. L'„indivisible" atome apparut bientôt comme
un microcosme de particules encore plus minuscules, encore plus
„indivisibles", s'unissant parmi elles par un mouvement spécifique
ou bien s'émancipant de l'ensemble avec une vitesse extrême. Les
dimensions établies, fut posée la question: le diamètre atomique ou
moléculaire serait-il une mesure de la matière comme substratum
étendu et impénétrable, ou bien une expression concernant seule-
ment la sphère active, c'est-à-dire, l'attraction et la répulsion des
particules élémentaires? Les uns, comme Sutlierland et Klee-
mann, essa^^ent de garder pour le centre même de l'action ato-
mique le caractère d'impénétrabilité substantielle, d'un nucléus ma-
tériel. D'autres conceptions, comme par ex. la théorie cinétique des
gaz de Maxwell, présentent le substratum de l'action moléculaire
sous l'aspect de centres dynamiques, ce qui fait que l'hypothèse
des centres matériels devient tout-à-fait superflue. Et si les spécia-
listes les plus éminents, en cette matière, comme Smoluchowski
qui a étudié le mouvement brownien et admet la théorie moléculaire,
laissent cependant la question non résolue si l'atomisme doit rester
une théorie de matière discontinue ou se matarmophoser en doctrine
de continuité du support des phénomènes physiques, — ce fait
est une preuve que même dans le domaine de l'atomistique et de
la physique en général (basée primordialement sur le fond spécu-
latif de la métaphysique matérialiste) la matière, le prétendu
objet de l'étude empirique, lui échappe totalement. Et
peut-il en être autrement si, sans détriment pour les résultats des
calculs atomistiques, les atomes et leurs dérivés se laissent trans-
') N = 590. 62U. . . ju!5i)u'au uiaxiinuni de 700 trillianls des atomes.
75
fV)nner en centres dynamiques, tout en agrandissant en même temps
le champ de l'activité des forces répulsives jusqu'à l'infini?
Il en est de même avec une autre réalité hypothétique dans la
pli3'si([Lie : avec l'éther. La théorie de la relativité formulée par
Einstein et d'autres, tout en annulant les invariantes qui pendant
des siècles semblaient être des dogmes sur lesqu(4s repose toute
la physique (|ui pronone les lois générales de la nature, tout en an-
nulant dans le mouvement la stabilité des mesures et des rythmes,
tout en contestant dans les courants des procès universels chaque
simultanéité absolue, annule du même coup l'éther lui-même doiit
l'existence est maintenue par les physiciens des autres écoles (par
ex. Brillouin). L'éther, un intermède de si grande utilité dans
la théorie de l'ondulation de la lumière ou dans la théorie de l'inter-
mittence des états électro - magnétiques, va sans nul doute dispa-
raître à son tour de l'arène scientifique — comme disparut en sou
temps le matériel phlogistique ou le fluide électrique, mais en nous
laissant après soi des résultats de grande valeur.
Née sur le terrain matérialiste, la physique est donc obligée
de compliquer de plus en plus ses conjectures sur la réalité, ainsi
que ses théories qui dans leur conception primaire se basaient sur
leur congrueuce avec cette réalité; elle est obligée de les compli-
quer de plus en plus jusqu'à leur totale invraisemblance et même
jusqu'à l'absurdité, — et voilà ce qui l'amène à abandonner des
prémisses peu critiques. Et si — tout de même — elle réussit
à semer sur le chemin de son évolution des lumières d'orientation
positive dans ses rapports avec la réalité, l'homogénisme l'explique
en établissant que les éléments constructifs des hypo-
thèses physiques proviennent des caractères fonda-
mentaux de la conscience humaine — et ceux-ci sont
identiques à la région de l'expérience externe.
L'énergétique a rompu depuis longtemps avec toute substantia-
lité. toute matière, tout éther et prétend travailler avec l'aide seule-
ment de rapports quantitatifs. Elle obtient, il est vrai, pareillement
à la mécanique atomistique des résultats exprimés en chiffres pré-
cis, comme définitions de relations élémentaires, mais d'autre part
il lui est impossible de se déclarer sur les qualités des phéno-
mènes calculés. Comme elle opère avec des énergies spé-
cifiques, elle n'opère ({u'avec une grande quantité
d'inconnues, de sorte que tôt ou tard elle sera forcée d'avouer
76
qu'elle repose sur une induction tellement partielle, unilatérale, et
appliquée à une réalité tellement „appauvrie" — comme le dit
Bout roux à propos des mathématiques — que, comme les ma-
thématiques, elle ne peut jamais devenir l'image juste du monde,
à quoi peut et doit prétendre la philosophie de l'homogénéité.
Se rattachant à l'Ecole néokantienne, donc prenant pour point
de départ la méthode philosophique, l'idéalisme positif, représenté
dans l'epistémologie par Vaihinger. bâtit au moyen d'une ana-
lyse logique une théorie cherchant à l)annir du cadre de la réalité
tous les concepts comme par ex. la matière, l'atome, l'éther etc., les
trouvant fictifs et souvent contradictoires dans leur propre essence.
Il en est presque de même avec la critique des concepts chez
Bergson qui est apparentée à celle de Vaihinger.
Cette concordance des résultats dans des sciences tout-k-fait étran-
gères les unes aux autres, c'est-à-dire, tout-à-fait indépendantes
quant à la méthode et l'objet, est complètement d'accord
avec les thèses qui résultent avec toute évidence des principes de
rhomogénisme. C'est une preuve de la solidité de ses prémisses ré-
elles, preuve d'autant plus forte qu'elle repose sur des recherches
séparées et s'ignorant mutuellement.
La tendance dont l'homogénisme est l'expression se manifeste
dans la philosophie dès son début ; elle apparaissait cependant et
elle apparait sous différents aspects et sous noms divers, dans des
systèmes qui n'ont apparement rien de commun entre eux. Elle
germe déjà dans l'ancienne philosophie indienne (j^Jiae omnes crea-
ttirae in tofnin ego simi et praeter me aliud eus non esf-^, Oupani-
chade. Oupnekhat, I, 122), elle devient un agent tout-à-fait distinct
dans la philosophie de Platon, se trouve dans le monisme de
Spinoza, elle se déclare même infailliblement dans le dualisme
de Descartes, elle anime Hume et Kant, Goethe et Scho-
penhauer, elle caractérise le volontarisme psychologique de
W u n d t et le volontarisme pratique de Nietzsche, elle forme
le trait décisif de l'intuitionisme de Bergson.
L'évolutionisme, basé primordialement sur la communauté ori-
ginaire des organismes, semblerait se rattacher bien étroitement
à l'homogénisme. Mais la philosophie evolutionniste reposait dès ses
premiers pas sur une naive conception du temps comme réalité.
L'évolutionisme de Spencer n'a pas poussé l'évolution de la ma-
77
tière jusqu'à la sensibilité vitale, ni le développement des fonctions
psychiques jusqu'à l'intellect. Dans les cadres de la philosophie de
Bergson, l'évolutionisme n'explique non plus ni la divisibilité
immanente de la matière, ni pourquoi l'intelligence humaine a ado-
pté le plan de sa structure. L'homogénisme reconnait pleinement
l'importance de l'idée évolution niste et y puise largement; il reste
pourtant indépendant d'elle et peut se passer de l'homoiogénèse
organique.
L'analyse statique d'une seule phase, d'un seul profil de la ré-
alité lui suffit pour y trouver la vérité fondamentale d'unifor-
mité et de l'homogénéité qu'elle adopte, vérité aussi simple et élé-
mentaire que l'idée directrice de tous les systèmes qui les sont
vraiment, et que l'évidence elle-même.
16. uSKAli HALECKI. Ostatnie lata SwidrygieHy a sprawa wotyrî-
ska za Kazimierza Jagielloriczyka. i>?tudya nad dziejami Unii polsko-
litewskiej. Xr. IIi. [Die letzten Jahre des Grossfursten Swldry-
ffietto und die tvolhynisrhe Fraf/e zur Zeit Kasimir a des
Jaf/ellonen. (•■Stadien zur Geschichte der pohiisch-litauischen Union Nr. II)].
Im ersten Teile dieser Arbeit behandelt der Verfasser die Stel-
lung Swidrygieüo's als Herrschers von Wolhynien in den Jahren
1440 bis 1452, im zweiten — den polnisch-litauischen Streit um
den Besitz dieses Landes, welcher nach seinem Tode den Höhe-
punkt erreichte, sowie die inneren Verhältnisse daselbst in den er-
sten Jahrzehnten der litauischen Herrschaft. Um die bisherigen,
äußerst mangelhaften Kenntnisse hierüber zu erweitern, war es nötig,
durch archivalische Forschungen in Krakau, Warschau, Königsberg,
Nieswiez u. s. w. neue Quellen zu erschließen und mit Hilfe ge-
nealogischer und topographischer Untersuchungen das umfangreiche,
aber größtenteils nur Güter Verleihungen betreffende Urkundenma-
terial auch für die politische Greschichte zu verwerten.
Der erste Hauptteil gliedert sich in drei Abschnitte, welche
1) die Entstehung des wolhynischen Teilfürstentumes Swidrygieïlo's
und sein Verhältnis zu Polen, 2) die territoriale Ausdehnung seiner
Herrschaft und sein Verhältnis zu Litauen, 3) die inneren Zustände
in Wolhynien unter seiner Regierung zum Gegenstande haben.
Nach der Ermordung des Großfürsten Sigismund im Jahre 1440,
78
tritt Swidryg:ieüo, der Ende 1438 seinen ganzen Länderbesitz ein-
gebüßt hatte, wieder als litauischer ThronUandidat auf und war eben
die Besitzergreifung des grölJten Teils von WoDiynien der Erfolg-
seiner diesbezüglichen Bestrebungen, Irrtümlich nahm man bisher
an. er sei als Fürst dieses Lande« bis Ende 1445 polnischer, hier-
auf aber litauischer Vasal gewesen. Theoretisch betrachtete man
zwar, auf Grund der früheren Unionsakten, ohne daß Swidrygielto
irgendwelche neue Verpflichtungen eingegangen wäre, Wolhynien
als zu Polen gehörig und dachte sogar vorübergehend daran, es
Polen einzuverleiben und ihn durch das Land Cheim zu entschädi-
gen, in Wirklichkeit aber ließ man es ruhig zu, daß er sich auf
Kosten Litauens, welches eben eine durchaus separatistische Politik
führte, ein fast unabhängiges Teilreich bildete, das er als nominel-
ler Großfürst von Litauen beherrschte. Ja er fand sogar hiebei in
den reußischen Provinzen Polens einen bequemen Stützpunkt und
erhielt dort, in der Nähe von Lemberg, von Kr>nig WiadysJaw III
einen größeren Landesanteil, der aus den Bezirken Grödek und
Szczyrzec bestand. Auf Grund der Beziehungen, die ihn und seine
Anhänger mit diesem Könige und verschiedenen Herren der Krone
Polen und ihrer reußischen Gebiete verbanden, erweist der Verfasser
die Unhaltbarkeit der bisherigen Annahme von der erbitterten Feind-
schaft Swidrygiello's gegen Polen selbst in seinen letzten Lebens-
jahren. Nur Grenzstreitigkeiten mit den masowischen Herzögen las-
sen sich feststellen.
Um sein Verhältnis zu Litauen zu verstehen, muß hervorgehoben
werden, daß vor seinem Auftreten, unmittelbar nach der Erhebung'
Kasimirs des Jagellonen auf den litauischen GroßfUrstenstuhl, ganz
Wolhynien anfänglich den neuen Herrscher anerkannte; erst all-
mählig gelang es Swidrygietto, den größten Teil dieses Landes und
wahrscheinlich auch das Gebiet von Braclaw für sich zu gewinnen,^
wobei aber trotzdem der südlichste der wolhynischen Bezirke, näm-
lich der von Krzemieniec, bei Litauen, unter der unmittelbaren
Herrschaft Kasimirs verblieb. Durch Einmischung in den Streit
der Fürsten Ostrogski und Korecki um das Gebiet von Korzec
versuchten sogar die Litauer diesen Bezirk territoriell mit dem Ge-
biete des eigentlichen Großfürstentumes zu verbinden. Erst als König
Wladyslaw bei Warna gefallen war und der heranwachsende Ka-
simir nicht nur die Regierung Litauens, das bisher die dem Swi-
drygieJlt) feindlichen Herren leiteten, in seine Hände nahm, sonderiii
79
sich auch die Nachfolge in Polen sichern wollte, näherte sich ihm
sein greiser Oheim, und ohne den großfürstlichen Titel und den
unmittelbaren Besitz der Bezirke Luck und Wtodzimierz aufzuge-
ben, duldete es dieser, daß Kasimir die Oberherrschaft über ganz
Wolhyuien auszuüben begann. Das Land Braclaw ging vollkomen
in den Besitz Litauens über, doch erhielt Swidrygielîo (um 1447)
auf litauischem Gebiete die Bezirke Homel, Horodek und den an-
grenzenden Teil des Bezirks Turöw. In der äußeren Politik unter-
stützt er von 1445 an seinen Neffen bei jeder Gelegenheit, beson-
ders in dessen Beziehungen zum Deutschen Orden, erscheint auf
mehreren Reichstagen zu Wilna und bei der Krönung Kasimirs
zum König von Polen.
Die Untersuchungen des Verfassers über Wolhyniens innere Ver-
hältnisse zur Zeit SwidrygielJo's führen zum Ergebnis, daß damals
die P^ürstengeschlechter noch bei weitem nicht jene übermächtige
Stellung im Lande einnahmen, wie in späterer Zeit umso mehr als
deren Mehrzahl sich erst vor verhältnismäßig kurzer Zeit daselbst
angesiedelt hatte. Besonders im südlichen Teile überwiegen uralte
Besitzungen weitverzweigter, nichtfürstlicher Adelsgeschlechter, vor
allem der Korczak und Kierdej; diese beiden Geschlechter verdie-
nen besondere Beachtung, da sie auch in den reußischen Provinzen
Polens zu den mächtigsten gehörten, was die engen Beziehungen
zwischen diesen Provinzen und Wolhynien, sowie dessen oft auf-
fallendes Hinneigen zur Krone Polen auf natürliche Weise erklärt.
Außer diesen Beziehungen bespricht der Verfasser den großen Ein-
fluß, Avelchen zur Zeit Swidrygieiio's die wolhynischen Fürsten- und
Herrengeschlechter, besonders einige durch Verschwägerung eng
verbundene Familien erlangten, und erörtert die Zusammensetzung
und Bedeutung des „Rates", der ständig an seiner Seite erscheint.
So erklärt es sich auch, daß Litauen, um sich für den Fall
seines Todes Wolhynien zu sichern, nicht nur Swidrygiello selbst,
sondern auch den Adel des Landes für sich gewinnen mußte. Diese
Bestrebungen und ihr Erfolg im Jahre 1452 sind Gegenstand des
ersten Abschittes des zweiten Teiles der Abhandlung. Es zeigt sich
vor allem, daß Kasimir selbst die Absichten Litauens konsequent
unterstützte und mit Rücksicht auf die Interessen des Großfürsten-
tumes danach trachtete, daß Wolh^niien diesem und nicht der pol-
nischen Reichshälfte zufalle. Auch SwidrygieHo selbst wurde für
diesen Plan gewonnen. Seine Ausführun«: lassen zahlreiche Urkun-
80
den beider Herrscher aufs genaueste erkennen und ergänzen hie-
durch die kurze Darstellung dieser Ereignisse bei Dlugosz. Von
besonderer Bedeutung waren hiebei die Verhandlungen zu Wilna
unmittelbar vor und nach dem Tode SwidrygieHo's (10. IL 1452),
sowie auf wolhynischer Seite die Rolle des Starosten von Luck
Niemira und auf litauischer Seite die des Fürsten Georg Holszanski.
Die Litauer kamen den Polen zuvor und besetzten, trotz der Vor-
bereitungen der letzteren zu kriegerischem Eingreifen, noch im
Februar 1452 das strittige Land. Mit der Gesandschaft der Wolhy-
nier, die im ]\Iärz nach Wilna kam, bringt der Verfasser die Ver-
leihung des Privilegs in Verbindung, welches ihrem Lande alle
Rechte der übrigen Gebiete Litauens sicherte. Da hiebei aber die
partikularistischen Tendenzen des einheimischen Adels dem Ge-
samtreiche gegenüber nicht genügend berücksichtigt wurden, kam
es bald darauf zu Unzufriedenheit und Unruhen im Lande, die
Ende 1453 zu einer (bisher ganz unbekannten) Verschwörung führ-
ten. Diese wird im nächsten Abschnitte eingehend besprochen.
Ihr Zweck avu\ Wolhynien an die Krone Polen anzuschließen,
und dementsprechend ging sie von jenen Geschlechtern der Korczak
und Kierdej aus, die, wie erwähnt, auch in den angrenzenden polni-
schen WojcAvodschaften ansäßig und einflußreich waren. Der Plan
wurde aber vereitelt und die Häupter beider Geschlechter zu Wilna
ins Gefängnis geworfen. Interessant ist der Zusammenhang dieses Un-
ruhen mit den übrigen Ereignissen in Polen und Litauen im Jahre
1453. Die separatistische Bewegung Wolhyniens gegen Litauen stand
in Verbindung mit den erneuten Bestrebungen Polens, dennoch in
den Besitz dieses Landes zu gelangen, und obwohl diese auch jetzt
ihr Ziel nicht erreichten, vereitelten sie wenigstens die offizielle
Anerkennung der Besetzung Wolhyniens durch Litauen von Seiten
des Königs und zwangen ihm sogar das Versprechen ab, die von
Polen losgetrennten Gebiete zurückzugewinnnen. Dies hatte eine
lebhafte, auch gegen den König selbst gerichtete Gegenbewegung
der litauischen Magnaten zur Folge, bei deren Bekämpfung dem in
beiden Reichen bedrängten Herrscher die wolhynische Verschwörung
nicht ungelegen kam. Daher trachtete er auch, ihre Anstifter mög-
lichst rasch aus dem Gefängnis zu Ijefreien und ihnen Straflosigkeit
zu sichern, wenn er auch selbst nicht daran dachte. Wolhynien den
Litauern wieder wegzunehmen.
Die weiteren polnisch-litauischen Streitigkeiten um Wolhynien
81
während der Regierung Kasimirs haben keine größere Bedeutung
mehr: den status quo konnten sie umso weniger verändern, als die
Litauer den polnischen Ansprüchen auf Wolhynien ihre eigenen auf
Podolien gegenüberstellen konnten^ und wurde auch im Laufe der
Jahre diese Frage immer seltener berührt. Weit wichtiger sind die
inneren Verhältnisse des Landes nach der litauischen Okkupation.
Es verändert sich die Zusammensetzung des wolhj^nischen Hoch-
adels, sowie auch die territoriale Machtstellung seiner verschiedenen
Gruppen und Geschlechter: immer zahlreichere litauische Familien
siedeln sich nämlich in Wolhynien an, gewinnen dort Besitz und
Würden und gleichzeitig gehen ausgedehnte Güter der alten Herren-
geschlechter in die Hände der immer mächtigeren Fürstenhäuser
über. Zu gleicher Zeit lösen sich allmählich die früher so engen
Verbindungen zwischen dem Adel Wolh3miens und dem der nach-
barlichen Provinzen Polens. Die neuen Ankömmling-e aus den litau-
ischen Gebieten vereinigen sich aber mit einem großen Teile der
schon früher im Lande einflußreichen Geschlechter zu einer, trotz
sehr verschiedener nationaler und ständischer Abkunft, einheitlichen
Magnatenklasse, die wieder dem eigentlichen Litauen gegenüber den
wolhynischen Partikularismus vertritt. Allerding entsteht aber auch
langsam ein im XVI Jahrhundert schon sehr bedeutungsvoller Ge-
gensatz zwischen ihr und dem niederen Adel des Landes.
Außer einigen anderen Beilagen fügt der Verfasser seiner Arbeit
auch eine Karte Wolhyniens im XV Jahrhundert bei, welche die
besprochenen territorialen Verhältnisse und den Besitzstand der
Fürsten- und mächtigeren Adelsgeschlechter veranschaulichen soll.
17. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
»Biblioleka pisarzôw polskich«. (Bibliothèque des écrivains polo-
nais), Nr. 64, 8-0, p. XXIV et 552.
Brückneu Alrksandrr. »Przyczynki do dziejöw jçzyka polskiego.
Serya trzecia«. (ContHbutions à Vhistoire de la langue polonaise.
Troisième partie), 8o, p. 80.
82
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ponskiego: „0 iywocie krze.^cijanskim"; druk Hieronima Wietora
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LoRENTz F. »Teksty pomorskie czyli sfowinsko-kaszubskie«. (Textes
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Bujak Fkanciszkk. >Matftryal'y do historyi iniasta Biecza (1361 —
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Dabkowski Pkzkmyslaw. »Przevvôz wodny. Sludyum z historyi
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FiNKBL IjUdwik. >ßibli()graHa historyi polskiej, wspôlnie z Dr.
H. Sawczynskim i Dr. E. T. Modelskim oraz czJ'onkami Seminaryum
historycznego Uniwersytelu Ivvovvskiej^o zébrai i u^ozy}. . .*. (La
Bibliographie de Vhistoire polonaise etc.), 11 supplément, I livraison,
8-0, p. 174.
Lisow.sKi ZY(;\uiiNT. »Stiidya nad sposobanù nabycia wlasnosci
w rzyrnskim Egipcie«. (Etudes sur les modes d'' acquisition du droit
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»Monumenta Poloniae Vaticana«. Tomus 111, Cracoviae 1914. in
8-0 niaiori, p|). LVl et 572.
CoMlinel: Aiialecta Valicaiia 1202—1366, edidit Dr. Joannes Ptasnik.
»Rozprdvvy Akademii Um'ejçtnosci. Wydziaf historyczno-filozo-
ficzny«. (Travaux de f Académie des Sciences. Classe d'histoire et de
philosophie), ser. 11. vol. XXXI, [j. 356.
i
83
»Rozprawy Akademii Umiejçtnosci. WydziaJ historyczno-filozo-
ficzny«. (Travaux de V Académie des Sciences. Classe d^histoire et de
philosophie), ser. II, vol. KXXII, p. 430.
SzELAGowsKi Adam. »Wici i Topory. Studyum nad genez^ i zna-
czeniem godet polskich i zawoJari«. („Wici i Topory^. — Études
sur la genèse et la si (/ni/i cation des emblèmes et clameurs [proclama-
tiones] gentilices en Pologne au mogen-âge). 8-0, pp. VII et 194, avec
planches.
Nakiadein Akadeiuii Uiniejetoosci.
Pod redakcya
Sekretarza (ieueralnepo Boleglawa Ulanowskiego.
Krakow. 1914. — Drakarnia Uniwersyteta Jagiellonskieg;o. pod zarzailMn J. Filipowsfciego.
25 Lipca 1914.
BULLETIN INTEfWATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 8, 9 et 10. Octobre— Novembre— Décembre. 1914.
Sommaire. Séances du 19 et du 26 octobre, da 9 et du 16 novembre, du 7 et
12 décembre 1914.
Résumés: 18. SZYJKOWSKI MARYAN. L'influence de Gessner sur la
poésie polonaise.
19. LOS JaN. Les monuments de l'ancienne langue polonai.se catalogue et
analyse.
20. KOTARBINSKI TADEUSZ. L'utilitarisme dans la doctrine morale do
Mill et de Spencer.
21. KOSTAXECKI ANTONI. Les idées sociales de J. .1. Rousseau.
22. SOBIESKI WACLAVV. La théorie des ligues et conspirations aux temps
de Henri de Valois.
23. FI.IALEK JAN. Bartolo de Sassoferato et l'étude du droit romain en
Pologne.
24. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 26 OCTOBRE 1914.
Pkésidknck dk m. F. ZOLL se\.
M. J.\N Lo.s présente son travail: „Les monuments de Vancieniie
langue polonaise. Inventaire et analyse'' ^).
SEANCE DU 9 NOVEMBRE 1914.
Fkk.sii)knc;k dk M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente un article de M. Stanislaw Kot: ^Compte-
rendu d'un voyage scientifique en France, dans la Belgique, dans la
Hollande et en Allemagne''^.
') Voir Résumés p. 97.
Bnllotin I— II. 1
86
SEANCE DU 7 DECEMBRE 1914.
Pkksidksck uk m. F. ZOLL skn.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zdzisi^aw Jachimecki: ^^La
musique à la cour du roi de Pologne Ladislas Jagieilo et l'oeuvre de
Xi colas de H ado m" .
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 19 OCTOBRE 1914.
PuKSlDK.NCK. 1>K M. F. ZOLL SKN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Waclaw Sobikski; ^^La
théorie des ligues et conspirations aux temps de Henri de Valois" ^).
SEANCE DU 16 NOVEMBRE 1914.
PKKdIDK.VCK UK M. F. ZOLL SKN.
M. Stanislaw VVrôblrwski présente son travail: ^Plan d'un nou-
veau précis de l'histoire du droit romain'^.
SEANCE DU 12 DECEMBRE 1914.
Présidence dk M. F. ZOLL sen.
M. Jan FjJAt.KK présente son travail: „Bartolo de Sassoferato et
l'étude du droit romain en Pologne" ^)
') Voir Réaame?« p. 106.
') Voir Résumés p. 111.
Résumés
18. SZYJKOWSKI M. Dr. Gessneryztn w poezyi polskiej. (Die Gessne-
rismtis in det' polnischen Poesie).
Beim Studium der Entstehung der romantischen Bewegung darf
man eine Erscheinung nicht unbeachtet lassen , die nach ihrem
Schöpfer den Namen Gessnerismus trägt. Das Wesen dieser Er-
scheinung besteht in der Eigenartigkeit des Empfindens des Natur-
lebens und in einem spezifischen Typus von Empfindsamkeit, also
zwei Hauptelementen des Romantismus. Seine beliebte Form ist die
sg. naive Ekloge, die Salomon Gessner auf Grund einer Reaktion
gegen die „Boudoirekloge" des Fontenelle geschaffen hat. Der Homo
sapiens der Aufklärung verwandelt sich in den ., gefühlvollen" Hel-
den der Idylle, der nachdem er die Civilisation ebenso eifrig ver-
pönt, wie er sie vorher vergöttert halte, die Städte verläßt, um
sich in dem „Schosse der Natur" niederzulassen und dem unbe-
kümmerten Leben der arkadischen Hirten zu widmen.
Diese erste Übergangsform auf dem Wege vom Klassizismus
zum Romantismus vereinigt, nachdem sie neue Motive von Werken
in der Art von Thomsons „Vier Jahreszeiten"^, Hallei's „Die Alpen"
und Kleists „Der Frühling" in sich aufgenommen, diese mit der
Fiktion des „goldenen Zeitalters" und dem Tone weicher Erotik —
im Streben nach Einfachheit und Natürlichkeit überschreitet sie
jedoch nicht gewisse Grenzen feiner Stilisation, und findet infolge-
dessen sehr schnell Aufnahme in ganz Europa, namentlich in
Frankreich.
Vom historischen Gesichtspunkte aus bemessen, besitzt der Gess-
nerismus einen Initiativwert allerersten Ranges. Als solcher bildet er
die erste Phase der helvetischen Bewegung, aus der Rousseau her-
vorgeht, der nicht grundlos Gessner als „den Menschen nach sei-
1*
88
liera Herzen" bezeichnet. Indem er die einen auf" leichtem Wege
zur Planier fülirt, regt der Gessncrismus andere zu weiterer und auf-
richtigerer Vertiefung des Naturalismus und leitet auf diese Weise
den Umschwung zum Volkstum ein. In der Entwickelung der euro-
pjlischcn Ideenwelt kommt er also Jean Jacques Rousseau und den
Gedichten Ossians zuvor und ebnet den Boden für diese beiden
großen Bewegungen im Romantismus des XVIII Jahrhunderts.
Aus den Studien über das Aufliommen dieser beiden Erschei-
nuugen in Polen heraus entspringt organisch die Notwendigkeit
einer geschichtlichen Analyse des polnischen Gessncrismus und die
vorliegende Arbeit soll im Prinzip eine Ergänzung der beiden frühe-
reu Abhandlungen des Verfassers über die Ideen Rousseaus in Polen
in XVIII Jahrhundert und über die polnischen Ossianisten bilden.
Der Verfasser wandte dieselbe Methode an, der er sich in der Ge-
schichte des polnischen Ossianismus bedient hat '). Er begann mit
der Zusammenstellung der polnischen Übersetzungen Gessners — die
er am Ende der Abhandlung bibliographisch bearbeitet — von der
ersten, die er fand, vom J. 1768, bis zu den in Wilno erschienenen
Übersetzungen dli. den Zeiten, wo die beiden ersten Bändchen der
Poesien Mickiewiczs das Tageslicht erblickten. Dies gesammelte
und besprochene Material — in Summa 19 Positionen — beweist, daß
man sich in Polen mit Gessner ungewöhnlich lange beschäftigte.
In diesem ganzen, breiten Zeiträume, von Naruszewicz bis Mickie-
wicz (1770 — 1822), kann man auch in der polnischen Poesie Spu-
ren des Einwirkens^ der „naiven Ekloge" nachweisen, obgleich sie
naturgemäß nicht während der ganzen Periode in gleicher Weise
bemerkbar und deutlich waren. Dies Einwirken war verschiedenem
Wechsel unterworfen gemäß den veränderlichen Strömungen in
der allgemeinen Zeitathraosphäre und den einzelnen, individuellen
Eigenschaften. Jedoch entsprechen die allgemeinen Zeitgrenzen die-
ses Einflusses ziemlich genau dem Anfangs- und Schlußdatum der
Übersetzungen von Gessners Gedichten. Das, was diesen Zeiten
vorausgeht, weist noch keine Bedingungen auf, die zur Rezeption des
abweichenden Typus der Idylle fähig wären; das, was ihnen folgt,
unterliegt schon immer mehr den abweichenden und tieferen Strö-
') Die Abhandlung über Rousseau, der für das Polen des XVIII Jahrhun-
derts als iieforniator namentlich auf sozialem und erzieherischem Gebiete zu
betrachten ist, mußte naturgemäß auf audere Weise zur Darstellung" kommen.
89
mungen des Westens, vor allem der großen Poesie Mickiewiczs —
indem es die Übergangsformel des Naturempfindens und des Typus
des empfindsamen Menschen, der auf dem Gessnerismus großgezo-
gen worden ist, verwirft.
Ungewölmlicli früh erfolgte die Übersetzung der Gessnerschen
Gedichte in die polnische Sprache; nur 20 Jahre liegen zwischen
dem Datum der frühesten polnischen Übersetzung und dem x\bleben
des schweizerischen Dichters. Dies schnelle Bekanntwerden in Po-
len verdankt der Verfasser der Idyllen zweifellos dem riesigen
Widerhalle, welcher ihnen in Frankreich zu teil wurde. Denn
ähnlich wie in der Rezeption des Ossianismus in dem Polen des
XVIII Jahrhunderts, spielte auch beim Hinübergreifen des Gessne-
rismus auf den polnischen Grund und Boden Frankreich die Rolle
des Vermittlers; weder Letourneur, der Übersetzer Ossians. noch
Huber, der Verehrer Gessners, deren hervorragende, um die Be-
kanntmachung Frankreichs mit der fremden literarischen Bewegung
geleisteten Verdienste, die moderne französische Wissenschaft ent-
sprechend gewürdigt hat — haben nicht ahnen können, daß sie gleich-
zeitig denselben Dienst auch dem fernen Polen leisteten.
Gessner erscheint zunächst bei uns in den „Zbiory" (Sammlun-
gen) in Gesellschaft von sentimentalen französischen Schriftstellern,
deren Xanien unsere heutigen Geschichtsschreiber des Romantismus
aus der Vergessenheit an den Tag bringen; daneben, gelegentlich,
fällt ins Ohr des polnischen Lesers der Name eines Haller, Kleist,
Klopstock, Hagedorn und Gleim; und der polnische Leser erfährt,
daß es nicht nur anerkannte Größen des französischen Parnasses
gibt, sondern auch hervorragende Talente in der Schweiz und in
Deutschland, von denen bald mit vieler Beredsamkeit Frau von
Staël berichten wird.
Polnische Übersetzungen — die, wiewohl sie ausnahmslos ungenau
sind, dennoch den wesentlichen Wert der Gessnerschen Muse durch-
aus nicht beeinträchtigen — erlebten alle prinzipiellen Werke des
schweizerischen Idyllenschreibers. Dabei fällt eine charakteristische
Vorliebe — die namentlich im XVIII Jahrhundert hervortritt — für
die sg. „moralische" Idylle auf, welche den geringsten geschichtlichen
Wert hat. Diesen Typus finden wir auch im Zbior (Sammlung) aus
dem Jahre 1768 in der LTmarbeitung von Xaruszewicz, in „Zabawka
serc czulych" (Das Spiel der empfindsamen Herzen) und im Zbior
vom J. 1790. welcher ausdrücklich als Lektüre ..für Kinder- be-
90
zeichnet ist. Sogar Nowicki erblickt beim Übersetzen des „Daphnis"
in ihm vor allem .,Züge der Wohltätigkeit" — und die günstige Auf-'
nalime, deren sich in Polen die unter dem Titel „Ir^^n"' von Kleist
zustandegebrachte Paraphrase der Gessnerschen Idylle erfreute, muß
aus denselben Ursachen hervorgegangen sein. Diese Ursachen liegen
in der Atmosphäre der Epoche, in den humanitären und didakti-
schen Tendenzen, welche bezeichnend sind für das geistige Antlitz
des Zeitalters der „ Aufklärung'*. Aus dieser Atmosphäre ist auch
Gessner herausgewachsen — und dies wurde zuerst in seinen Werken
in Polen bemerkt. Denn neue Werte und neue Schlagworte auf den
Gebieten des geistigen Lebens suchen immer die Linie des gering-
sten Widerstandes auf. um auf ihr unmerklich in das Innere des
Organismus zu dringen, dessen eingeborener Konservatismus vor
allen plötzlichen Veränderungen und allem Aufrütteln Furcht emp-
findet.
Auf dieser Linie verbleibt noch in dem Zeitalter Stanislaus
Augusts ein bedeutender Teil der Idylle, die in den Spalten der
„Zabawy przyjemne i pozyteczne" (Angenehme und nützliche Spiele)
üppig zu wuchern beginnt. Alle ohne Ausnahme idyllischen Ideen
von Xaruszewicz, der als Idyll eudichter in den Zabawy auftritt, be-
finden sich in enger Abhängigkeit von der Ekloge Gessners. Dieser
Gessnerismus, der an sich weit entfernt ist von der „nackten"
Wahrheit, wurde jedoch von Naruszewicz noch mehr gefälscht, in-
dem er unter dem Einfluß der Ekloge alten Typus (von Fontenelle)
die Hofform mit der Neigung zur Allegorisierung und zur galanten
Maskarade im Sinne der vorflossenen Epoche annahm.
Dieselbe Neigung zur Verbrüderung Gessners mit Fontenelle
weisen die Werke anderer, weniger bekannten Idyllenschreiber auf,
die man in den Spalten der „Zabawy" findet. Aber diese L^^rik der
,,Zabawy'- der siebziger Jahre verbleibt durchaus nicht auf dem toten
Punkte. Die barocken Dichtungen eines Abbés Marcin Eysmont,
eines Fabian Sakowicz und eines Antoni Korwin Kossakowski, die
in den ersten Jahrgängen der „Zabawv" veröffentlicht wurden, räu-
men in späteren Jahren ihren Platz ganz andersgearteten Gedich-
ten ein. Im J. 1774 erscheint ein schönes, von Sehnsucht nach dem
Landloben erfülltes Gedicht eines unbekannten Verfassers, das den
Titel trägt: „Dafnis w Lazienkach" (Daphnis in den Lazienki —
einem königlichen Lustschlosse und Parke bei Warschau), — ujid
daneben fallen die ihm tonverwandten Idyllen von Jözef Swi^torzecki
91
auf. Franciszek Dyonizy Kniaznin wird noch in seinem frühesten
„erotischen" Gedichte („Piesn — das Lied" — 1776) in bezeichnender
Weise seinen Zug zur ländlichen Einfachheit mit der Aufrichtigkeit
des „Empfindens" vereinigen — und Fr. Zablocki wird durch volks-
thümliche Tendenzen und einen gewissen Realismus der Phrasen
in seinen Hirtengedichten die Bedeutung der Initiative zeigen, die
potentiell im Gessnerismus enthalten war.
Die „Pasterki" (Hirtengedichte) des Zabiocki, die Gedichte des
Jözef Sz3mianowski und des Adam Piasecki, die in den Zabawy
erschienen, bilden eine gewisse erotische Schablone aus, die der
Empfindsamkeit Gessners ähnlich, wenn auch noch nicht mit ihr
identisch ist. In der Entwickelung des polnischen Sentimentalismus
besitzt dieser Typus seine eigene Bedeutung. Er legt dar, in welcher
Weise sich der polnische Vhomme sensible gestaltete, als er allmäh-
lich die Salontöne abstreifte und mit einem noch nicht sicheren
Schritte sich zu dem Mitempfinden mit der Natur hinwandte. Auf
diesem Wege gelangt die polnische Poesie schon zu dem reinen
Gessnerschen Typus in dem Hirtengedichte des Übersetzers von
Gessners Werken, Urban Szostowicz, unter den Titel „Jesieii" (der
Herbst) — und zu dem Sentimentalismus des Karpinski, der als eine
Novität das subjektive Moment hineinbringt und in gewisser Be-
ziehung einen Vorgänger auf polnischem Grund und Boden in der
Person des Feliks Gawdzicki hat. Die Idyllen Karpinskis, die sich
auf persönliche Erlebnisse stützen, bilden als Ganzes Liebesmemoiren,
in denen die panegyrische Allegorie in die erotische Allegorie über-
gegangen ist, und obwohl fremde Namen und einige Motive aus
Gessner geblieben sind — ist der Hirtenapparat auf ein Minimum
zusammengeschrumpft, die mythologischen Ornamente sind dagegen
vollkommen verschwunden.
Noch weiter ist in dem Bestreben nach Vertiefung des Gefühls
der unbekannte Verfasser der „Sielanki czyli piesni pasterskie przez
wiesniaka roku 1792 napisane" (Idyllen oder Hirtenlieder von einem
Landmanne im J. 1792 geschrieben) gegangen. Diese heute ver-
gessene Sammlung von 40 Liedern stellt eine ungemein interessante
Übergangserscheinung iû der Entwickelung von Gessner bis zu
Rousseau und Goethe dar. Der Verfasser ein ,, Landmann aus der
Gegend von Przemysl^ wie er sich selbst nennt — ist in der Sphäre
des Wirkungskreises der Idylle Gessners und des Hirtenliedes
Karpiiiskis aufgewachsen — aber sein Gefühlsleben ist weit mehr
92
kompliziert. Die y,Hirtenempfindsamkeit" schlägt hier Gessner ganz:
unbekannte Akkorde an : der Dichter klag-t deutlich über den
«Lebensschnierz" („nicht für eine Gabe, sondern für eine Strafe
halte ich das Leben"), der als romantischer „Weltschmerz" der
Infektionsbacillus der modernen „Zeitkrankheit" werden soll.
Während die einen, nachdem sie die Grenzen des Gessnerismus
überschritten haben, neue, tiefere Gefühlstüne hervorzubringen su-
chen — während andere, wie Woronicz (namentlich in den unveröffent-
lichten Hirtenliedern) den Kompromisst^'pus des Nuruszewicz'schen
Hirtenliedes fortsetzen- finden sich auch solche, die der Gessneris-
mus. nachdem er sich selbst überlebt hat, zu einer zweiten Möglichkeit
hinleitet, welche in ihm in potentia steckt: nach der Abbildung des
Volkslebens hin. Einen hervorragenden Vertreter dieser Richtung
in der Poesie des Stanislaus' sehen Zeitalters stellt Kniaznin dar, der
zuerst Nachahmer der klassischen Bukoliken, dann Übersetzer der
AVerke der Frau Deshoulières war und endlich — nach einer nur
unbedeutenden Berührung mit dem Gessnerismus — Verehrer des
„ländlichen Lebensart", Verfasser der „Krosienka" (der Stickrahmen),
des Gedichtes „an die Hofmagd Kachna", und namentlich des
„Troiste wesele" (die dreifache Hochzeit) wird, einer Dichtung,
welche, als die erste Probe eines Volksmelodramas in Polen, aus
der vollkommenen Überwindung und Verneinung der Daseinsberech-
tigung der „naiven Ekloge" hervorwächst und dies ist durchaus
keine vereinzeinte Erscheinung. Ganz gegen Ende des Jahrhun-
derts erblickt man neben Kniaznin Jacek Przybylski, den Verfasser
des Hirtengedichtes: Wyrzynek (!) na Piaskach przy Krakowie (Das
Erntefest in der Vorstadt Piaski bei Krakau). In diesem umfang-
reichen Bilde des Prz3fbylski ist alles neu: das Erntefest bildet den
Hintergrund, auf ihm sind Gestalten aus dem Volke zu sehen mit
heimatlichen Namen, die die masurische Mundart sprechen, und —
was wichtiger ist — in ihrem Denken und Empfinden natürlich sind.
Diese Dichtung ist als ein bewußter, gegen die bukolischen Un-
wahrheiten gerichteter Protest, in den Mund des Banach gelegt^
der die arkadischen Hirten verpönt und die Beobachtung der hei-
matlichen Landschaft und die Lebensweise des Volkes empfiehlt.
Mit der Ent\sàckelung der polnischen Idylle in der Zeit nach
der Teilung Polens befaßt sich vom Standpunkte ihrer Stellung
zum Gessnerismus der dritte und vierte Abschnitt dieser Arbeit.
Diese Einteilung ist die Folge des historischen Verlaufs der Dinge, der
93
vollkommen iu denselben Bahnen sicli in der Entwickelung ande-
rer Anfänge des polnischen Romantismus wiederholt. Nach dem
üppigen Aufblühen der idyllischen Poesie in den Zeiten des Königs
Stanislaus — folgt auf diesem Gebiete augenscheinlich eine Stockung.
die ungefähr bis zu dem Jahre 1815 fortdauert. In der Theorie
hören unsere Dichter nicht auf, die ländliche Ungezwungenheit zu
loben, in der Praxis aber bauen sie „eine Hütte, aber in ihrer
Mitte einen Palast" (wie Trembecki sagt) — indem sie den Spuren
Delilles folgen, der in diesem Zeiträume zu den populärsten Schrift-
stellern in Polen zählt.
Gegen eine solche Auffassung der Dinge fehlt es nicht an Wi-
derspruch. Im Jahre 1804 veröffentlicht der „T3'godnik Wilenski"^
(Wilnaer Wochenblatt) ein Gedicht, betitelt „Satyra". in dem in
höchst bezeichnender Weise der Vorwurf der Fälschung der Wahr-
heit des Landlebens mit der Kritik der Empfindsamkeit im Sinne
der pseudoklassischen Schule sich vereinigt. Dagegen tritt mit einer
Glorifikation der Hirtenempfindsamkeit der Verfasser der „Uwagi
nad romansami'' (Bemerkungen über die Romane) auf, die gleich-
zeitig im „Tygodnik Wileiîski" erschienen, und in denen „der
zartfühlende, empfindsame Hirt" als ein begeisterter Verehrer Rous-
seaus „Neuer Heloise" erscheint.
Diese Empfindsamkeit, die sich des Tones der naiven Ekloge
bedient— besteht in Praxis zu Anfang des neuen Jahrhunderts nur
im österreichischen Anteil Polens, ein Umstand, der in der unmittel-
baren Berührung dieses Anteils mit deutschen Einflüssen leicht seine
Erklärung findet. Hier hat der Gessnerismus obwohl in verschiede-
nen Modifikationen aber zweifellos in den Werken des Audrzej
Brudzinski, Wincenty Reklewski und Kazimierz Brodzinski seine
Spuren hinterlassen.
Die Empfindsamkeit des Andreas Brodzinski weist einen auf-
richtigeren und tieferen Klang auf, als das Sentiment Karpiiiskis.
man h<)rt aus ihr einen gewissen überragenden Ton von Melancho-
lie heraus, der den Hirtenliedern des „Przemysler Landmannes"
vom J. 1792 verwandt ist. Der Einfluß Gessners ist hier vorwiegend
ein mittelbarer — obgleich auch Analogien in den Motiven zu finden
sind — die Empfindsamkeit des Andrzej wächst aus der Lektüre
Hallers und Kleists heraus dh. sie erscheint auf demselben Grunde
wie die Idylle Gessners. Dafür darf man die poetische Produktion
Reklewskis als die reifste Frucht des polnischen Gessnerismus an-
y4
sehen, obgleich es auch hier nicht au gewissen individuellen Zügen
und gessnerfremden Einflüssen nicht fehlt. Der sinnliche Ton, das
Barocke der Kitit'üUe, die Volksnamen — stören die Reinheit des
Gessnerscheu Typus in einem Teil der Idyllen Reklewskis, der,
wie die (im .1. 1850 herausgegebenen) „Sielanki krakowskie" (Kra-
kauer Idyllenj beweisen, endlich nahe daran war, die engen Rahmen
der „naiven Ekloge" zu Gunsten des heimischen Kolorits zu über-
winden.
Der Gessncrismus des Kazimierz Brodziiiski durchlebt einige
interessante Phasen, die sich durchaus nicht auf einer geraden Ebene
bewegen. Gessner ist — nach der Aussage des polnischen Dichters —
der erste fremde Schriftsteller, den er in polnischer Übersetzung
gelesen habe. Der Eindruck der Werke, die er fast noch im Kin-
desalter gelesen hatte, war von lauger Dauer, sie reichte von dem
reinen Typus der „naiven Ekloge", der „Sielanka Dunaju" (Donau-
idylle 1808j, bis zu der im Sinne der späteren Ansichten Brodziii-
skis ,,in moralischer Beziehung reformierten Idylle". Nach den
Kriegsjahren (1809 - 13), in denen die ländliche Muse des Dichters
schweigt, fördert die wiederholte Beobachtung des Landlebens bei
seiner Tante in Sulikowo ein ungewöhnlich realistisches Bild in
dem Briefe an den Freund zu Tage (20. IV. 1814) — zugleich aber
entstehen gleichsam pro foro extenio Gedichte: „Do Wiesniakow"
(An die Landleute j, „An Czeslawa", „Kwiatoslawa czyli srogosc
Dziewanny'' (Kwiatoslawa oder die Grausamkeit der Göttin Dzie-
wannaj, „Stanislaw", „Bogdan und Milko" und „Krakowiaki", in
denen mit Hilfe der Dichtungen Reklewskis eine schnelle Entwick-
lung vom Gessncrismus in der Richtung nach neuen, heimischen
Quellen vor sich geht.
Aber diese Überwindung des Gessncrismus ist durchaus noch
keine endgültige. Als Brodziiîski in die literarische Atmosphäre
Warschaus hinübersiedelte, in der nach dem Jahre 1815 ein zweites
Aufblühen der „naiven Ekloge" beginnt, kehrt auch der Verfasser
des „Wieslaw" zu ihr zurück. Das interessanteste Produkt dieser
reaktionären Phase des Gessncrismus bei Brodziiiski ist seine „ars
poetica" die er im J. 1816 schrieb, und die im ersten Bande der
Wilnaer Au.sgabe vom J. 1821 unter dem Titel „Wyj^tek z poe-
matu Poezya" erschien. Der ganze Eingang zu dieser Dichtung be-
ruht auf der programmatischen Idylle Gessners „An Daj)hne" und
enthält gewissermassen eine Apotheose dieser Richtung der idylli-
95
scheu Poesie, welche iu seinen Werken der „helvetische Theokritus"
verewigt hat. Der endgültige Schluß dieser „poetischen Kunst"
Brudzinskis liegt aber schon außerhalb des Gessnerismus, indem er
sich den Forderungen nähert, auf die sich „Wieslaw" und „Dwor
Av Lipinie" (Der Hof iu Lipinj sttitzen.
Auf diesem Wege erfolgt die zweite und schon dauernde Los-
lösung der Gedankenwelt Brodziiiskis von dem Einflüsse der „nai-
ven Ekloge", der mit der endgültigen Verurteilung des Gessneris-
mus in den Abhandlungen „Über den Klassizismus und Romantis-
mus" und „Die Idylle in moralischer Beziehung' ein Ende nimmt.
Diese Endstadien des Gessnerismus bei Brodzinski erscheinen
während der Renaissance des Gessnerismus in Polen, nach dem
Jahre 1815 — und damit befaßt sich der letzte Abschnitt der Ab-
handlung. Es ist auifallend, daß diese Renaissance Hand in Hand
geht mit der abermaligen Flut der Ossianischen Welle, mit den
Artikeln der Frau von Staël, mit den Übersetzungen Schillers, mit
der Rehabilitation des Genies Shakespeares und den ersten Er-
wähnungen über Walter Scott und B^ron. Gegenüber diesen ver-
schiedenen Tatsacheo, von denen Avir traditionell die Anfäncre des
polnischen Romantismus abzuleiten pflegen, nimmt der Gessnerismus,
obgleich er an die Epoche des Königs Stanislaus heranreicht, nicht
den Charakter einer reaktionären Erscheinung an. sondern er be-
steht und wirkt in Eintracht mit neueren und volleren Formen
fort. Die polnischen Ossiauisten von Brodzinski an, treten öfters
gleichzeitig mit Elegien und der „naiven Ekloge" hervor, und ver-
suchen sogar so verschiedenartige Erscheinungen, wie den Gessne-
rismus und Ossianismus in Einklang zu bringen (dies tat u. a.
Antoui Lçski in den „Zale Dafnisa po zgonie Malwin^-" (Daphnis
Klagen nach dem Hinscheiden Malwinas) und im „Zgon Emmy"
(Das Hinscheiden Emmas) „Dziennik Wileiiski" 1817).
Der Herd der Wiedergeburt des Gessnerismus in Polen — mit
der sich sogar Proben von Auferweckung der „Boudoirekloge"
verbinden — wird gegen Ende des zweiten Jarhzehnts des neuen
Jahrhunderts Wilno. Und es ist nicht zu verwundern, daß in der
jugendlichen Dichtung Mickiewiczs, welche eine Rekapitulation der
Arbeit vergangener Generationen bedeutet, gewisse Spuren der
idyllischen Manier Gessners enthalten sind, Gessners, der in der
Poesie und in dem Leben der Philomaten gern gelesen und nach-
geahmt wurde. Diese Spuren gehen auf die Wirkung der Karpiii-
9«
skischen Idylle zurück — und treten da deutlich hervor, wo der
]\Iei.ster des polnischen Romantismus die Spannung seines Gefühls
zum Ausdruck bringen wollte. Hier winkte ihm auf der Linie des
geringsten Widerstandes die durch die Tradition geweilite Formel
des „gefühlvollen Menschen", der sich am glücklichsten in dem
Kittel eines Hirten fühlt, der unscheinbare Blümchen liebt, Kränze
aus Schlüsselblumen und Kaute, stille, abgelegene Orte mit einer
„Hütte inmitten von dichten Haselstauden", ilaarbündel und ge-
trocknete Blätter der Cypresse, Grabhügel und kühle .lasminlaub-
gänge, Altäre trauriger Liebe und den silberneu Schoß der Wellen,
in denen sich die blumengeschmückte Stirn des Hirtenmädchens
widerspiegelt. Diese dekorativen und metaphorischen Einzelheiten,
die man in den Komançeu. der „Switezianka", der „Erinnerung", in
dem Gedichte „An den Niémen" und in beiden Teilen der „Dziady"
findet - bewahren einen weitläufigen, aber dennoch gewissen histo-
rischen Zusammenhang mit der Atmosphäre der „Empfindsamkeit"
des XVni .Jahrhunderts, auf deren Bildung die Id3dle Gessners so
stark eingewirkt hat. In den beiden Bändchen der Mickiewicz'schen
Gedichte sind die Spuren des Gessnerismus etwas Überlebtes, das
deswegen beachtenswert ist, weil bei der Vertiefung des Gefühls-
lebens Gustavs der Gessnerismus jedenfalls eine aktive Rolle ge-
spielt hat. die der analog ist, welche dieser Erscheinung auf der
allgemeinen Linie der Entwickelung der Empfindsamkeit in der
Lyrik vor dem Auftreten Mickiewiczs zuteil geworden ist.
Die jugendliche Poesie Mickiewiczs bedeutet nicht nur einen
theoretischen, sondern auch einen faktischen Abschluß der Ge-
schichte des polnischen Gessnerismus, der so wie so in Polen von
längerer Dauer, wie im Westen gewesen ist. Erscheinungen der
„naiven Ekloge", denen man nach dem Auftreten Mickiewiczs hier
und da begegnet — das sind die letzten, verspäteten und gänzlich,
infolge des allzu langen Gebrauchs, verstimmten Klänge der Hirten-
flöte Gessners. die in der gewaltigen Symphonie des polnischen
Romantismus kaum zu bemerken sind.
97
19. J. LOS: Przegl^d jqzykowych zabytkôw staropolskich. [Übeisicht
ulf polnische r Spi-ac]t(le}ihtnäler .
Das Werk ist bezüglich seines Planes und Gebietes am meisten
verwandt mit der Arbeit Wladyslaw Xelirings: Altpolnische Sprach-
denkmäler. Systematische Übersicht, Würdigung und Texte, — die im
J. 1886 in Berlin erschien. Dieses seiner Zeit ungemein wertvolle
Werk ist bei uns wenig populär geworden, weil es in einer frem-
den Sprache herausgegeben wurde; gegenwärtig ist es im Buchhan-
del nicht mehr zu haben, und außerdem hat in den letzten dreißig
Jahren die Zahl der ausfindiggemachten altpolnischen Sprachdenk-
mäler derartig zugenommen, daß selbst die Veröffentlichung ihres
bibliographischen Verzeichnisses ein wesentliches Bedürfnis gewor-
den ist. Der vorliegende „Przegl^d zabytköw" soll diesem Bedürf-
nisse abhelfen.
Er unterscheidet sich von der Nehring'schen Arbeit dadurch, daß
er fast ausnahmslos einen bibliographischen und berichterstattenden
Charakter trägt. Die Zahl der bekanntgewordenen und veröffentlich-
ten Denkmäler ist so groß, daß ein näheres Besprechen derselben
den Rahmen des Buches übermäßig erweitert haben würde. Die ein-
schlägige Literatur ist ebenfalls umfangreich, so daß man sich öfters
mit der Inhaltsangabe dessen, was über diesen Gegenstand Spezial-
forscher veröffentlicht haben, begnügen kann, und deshalb spricht
der Verfasser nur in einigen Streitfragen -wie z. B. der Bogurodzica,
seine eigene Anschauung aus. wobei er in objektiver Weise auch
fremde Ansichten zu Worte kommen läßt.
In erster Linie handelte es sich hier jedoch um die Darstellung
des gegenwärtigen Standes der Denkmalsforschung; der Verfasser
hat demnach Nachrichten über die in verschiedenen Bibliotheken
und Archiven befindlichen Handschriften mit Angabe ihres Alters
und Signatur, ihrer Ausgaben und theoretischen, linguistischen Be-
arbeituilgen zusammengestellt. Beim Anführen der Zitate bezeichnet
der Verfasser immer auf das genauste ihre Herkunft. Besondere
Aufmerksamkeit wandte er der Korrektheit der Texte und ihrer
Ausgaben zu, er notiert falsche oder unklare Stellen, bei wichtige-
ren Denkmälern gibt er Proben von sprachlichen Formen, die in
grammatischer Hinsicht besondere Berücksichtigung verdienen. Neue,
bis jetzt im Druck nicht erschienene Denkmäler findet man hier
nicht viel; sie sind zum Teil in dem Text, zum Teil in den Anla-
VIS
jreu untero'ebraclit. Eiui<2;e.s ist hier aus dem liaiicl.schriftliclien Nach-
hisse des H. Lopaciiiski aufgenommen Avorden.
Der Anhige des Buches hat die Nehring'sche Arbeit als Muster
vorgelegen. Es beginnt mit einer gedrängten Übersicht von Sam-
melwerken, Zeitschriften und besonders Publikationen der Akademie
der AVissenschaften. in denen so viele Denkmiüer und Bearbeitun-
oren vert)tîentlicht wurden. An dieser Stelle fanden auch die Ver-
dienste der Philologen. Geschichtsschreiber, Juristen und Naturfor-
scher, die auf diesem Gebiete gearbeitet haben, Erwähnung, unter
denen den ersten Platz Brückner behauptet. Nach dem Beispiele
Nehriugs hat der Verfasser die Übersicht der Denkmiüer nach zwei
Zeitabschnitten eingeteilt, den ersten bis zum XIV Jahrhundert,
den zweiten vom Anfang des XIV bis zur Geburtsstunde der pol-
nischen humanistischen Literatur im XVI Jahrhundert. Im ersten
Zeiträume wurden, außer kurzerledigten, angeblichen Runendenk-
mälern, die historischen Quellen zur Sprachgeschichte dh. das in
lateinischen, historischen Schriften, in den Diplomen, in Rechts-
und Gerichtsdenkmälern, und endlich auf Münzen befindliche Sprach-
material behandelt; den Abschnitt beschließt eine Charakteristik der
allgemeinen Bearbeitungen dieser Periode und derjenigen von den
Spezialarbeiten. die den geographischen Bezeichnungen und Perso-
nennamen gewidmet sind.
Den Hauptinhalt des Buches macht die Übersicht der Denkmä-
ler des XTV und späterer Jahrhunderte aus. Hier wurden auch Ab-
schnitte aufgenommen, die Denkmälern gewidmet sind, welche sogar
im Xin J. entstehen konnten, wie das Psalterium und das Lied
Bogurodzica, da aber ihre Abschriften aus einer späteren Zeit stam-
men, so durfte man sie nicht im ersten Teil einer Besprechung un-
terziehen. Dieser zweite Teil beginnt damit, womit der erste endigt
d. h. mit der Charakteristik der allgemeinen, diesem Zeiträume ge-
widmeten Bearbeitungen, worauf die Betrachtung der Denkmäler
selbst in vier Hauptabschnitte eingeteilt ist.
Im ersten Abschnitte ist die Rede von den besonderen polni-
schen, in den lateinischen Texten enthaltenen Worten und Aus-
drücken , hier ist demnach eine Menge glossierter Handschriften
hineingekommen, die man nach ihrem Inhalte segregiert hat. Es
werden hier Betrachtungen angestellt über das polnische Sprachma-
terial in lateinischen: 1) Diplomen, 2) historischen Schriften, 3) Rech-
nungen. Inventarien, Registern, Briefen. 3) Aveltlichen und geistli-
99
eben Statuten, 4) Gerichts-Xotizen und Formularen. 6) Akten der
Kapitel und der geistlichen Gerichte, 7) Predigten und anderen
kirchlichen Schriften, 8) literarischen Texten, 9) polnischen Glossen
in polnischen Texten.
In den zweiten Abschnitt kamen in lateinischer Sprache ver-
faßte Grammatiken und Rhetoriken und Beispiele von Konversa-
tion in polnischer Sprache, stilistische Muster, Wörterbücher und
AVörtersammlungen hinein.
Der dritte Abschnitt enthält eine Übersicht der polnischen Pro-
sadenkmäler: u. zw. 1) der religiösen, 2) didaktischen und der Ro-
mane, 3) juristischen, politischen und gelegentlichen, 5) der Kalender
und naturwissenschaftlichen, wirtschaftlichen und mathematischen
Denkmäler.
Im vierten wurden Poesiedenkmäler nach Jahrhunderten einer
Betrachtung unterzogen, mithin religiöse Denkmäler aus dem XTV^
J., religiöse aus der ersten Hälfte des XV Jahrhunderts, weltliche
am diesem Jahrhundert, und endlich religiöse und weltliche aus der
ersten Hälfte des Jahrhunderts.
Jeder von diesen Abschnitten mußte mit Rücksicht auf den
verschiedenartigen Charakter des betrachteten Materials einiger-
maßen anders bearbeitet werden: den am strengsten bibliographi-
schen Charakter hat der erste und zweite Abschnitt, namentlich in
dem letzteren die Übersicht der Wörterbücher und Wörtersammlun-
gen. In diesem Abschnitte hat der Verfasser seine Aufmerksamkeit
auf die Entwickelung des polnischen Stils gerichtet, und im vierten
auf die Grundsätze, nach denen die Versifikation sich ausbildete.
Das Hauptbestreben des Verfassers bildete jedoch das biblio-
graphische Material, namentlich aber die Inventaraufnahme der
Denkmäler selbst möglichst vollständig darzustellen. Den Schluß
bildet ein Index der Handschriften. Worte und Verfasser.
20. ür. TADEUSZ KOTAKBINSKI. Utylitaryzm w etyce Milla i Spencera.
(Der Utilitarismus in der Ethik 31ills und Spencers).
Sobald man zum Ausgangspunkt einer vergleichend-kritischen
Anal^'se Spencers Ansichten über den Standpunkt, den er selbst
Mills Utilitarismus gegenüber einnimmt, erwählt, ist man genötigt
festzustellen, daß die Vorwürfe, die Spencer diesem Utilitarismus
100
macht, auf Miss verstau dnissen bezüglicli der Person . die sie be-
treffeu, oder bezüglich des Inhalts selbst beruhen; ja noch mehr,
Spencer darf man nicht nur den Utilitaristen zuzählen, sondern
auch auf ethischem Gebiete in prinzipiellen Fragen den Glaubens-
genossen Mills. Das, was Spencer Mill vorzuwerfen hatte, war zu-
nächst das angebliche ausnahmslos von augenblicklichen Verhältni-
ssen Sichleitenlassen mit Hintansetzung von allgemeinen Prinzipien
des ethischen Handelns, zweitens das scheinbare Außerachtlassen der
Notwendigkeit, die Kausalzusammenhänge zwischen den Ergebnissen
unserer Handlungen und ihren Folgen zu ergründen, drittens der
ungebliche Mangel eines Zukunftsideals und einer auf ihm gegrün-
deten Deduktion bezüglich der Vorschriften für das Vorgehen in
der Gegenwart. In Wirklichkeit kann sich der erste Vorwurf nur
auf den augenblicklichen, laufenden, austinschen Utilitarismus be-
ziehen, den zweiten führt man zurück auf die in den Ansichten
über die Natur der Kausalität vorkommenden Unterschiede, den
dritten hauptsächlich auf den in Mills System hervortretenden Man-
gel au evolutionistischen und biologischen Merkmalen.
Die vergleichend-kritische Analvse der ethischen S^ysteme Mills
und Spencers führt zu dem Resultat, daß diese Systeme sich in
ihren prinzipiellen Ergebnissen nahekommen, uud daß der zwischen
ihnen bestehende Hauptunterschied in den Wegen, die zu ihrer
Begründung führen, besteht. Daneben tritt bei Mill der Einfluß
seines Lehrers Bentham deutlich zu Tage, und seine ganze Be-
griffskonstruktion trägt den Charakter einer weit größeren Tendenz
zur Genauigkeit, wie dies bei Spencer der Fall ist, die Beweis-
führung stützt sich in großem Maße auf den Grundsätzen der
Assoziationspsychologie; dagegen steht Spencer mehr auf dem Boden
der Biologie und der Evolutionstheorie, deren Grundzüge, unabhän-
gig beo:onnen , eine starke Abwendung unter dem Einflüsse der
Ideen Darwins erlitten.
Mill und Spencer sind im Grunde genommen beide rationelle
Utilitaristen — oder besser gesagl:: Eudaimonisten; das höchste Gut
ist für sie das Vergnügen, das Glück. In dieser Behauptung sind
jedoch viele miteinander vermischten und verknüpften Thesen,
welche die Analyse lösen muß, erhalten. Die prinzipielle Behaup-
tung, daß das einzige Gut das Vergnügen, das Glück ist, besitzt
hauptsächlich eine polemische Bedeutung gegenüber allen religiösen,
asketischen und perfektioristischen Gestalten der Agathologie. Spen-
101
cer nimmt die hedonistische Auffassung des Guten als etwas Einleuch-
tendes an; Mill versucht zwar nicht eine solche Auffassung des
Guten mit streng logischen Gründen zu beweisen, denn das hält
er für unmöglich, aber er sucht sie wenigstens Avahrscheinlich zu
machen, in dem er gewisse, zu ihren Gunsten sju'ecliende Umstände
anführt.
Aber Mill und S2:)encer behaupten fernerhin, daß das Gute dh.
etwas Begehrenswertes für jeden nicht nur sein eigenes Glück, son-
dern auch das „allgemeine" Glück ist. Indem Mill diese These zu
bcAveisen sucht, gibt er vielmehr eine psychologische Erklärung der
Art und Weise, auf Avelche das „allgemeine" Glück das Gut des
Individuums werden kann; außerdem stellt er diese These als An-
nahme hin. die er weiter nicht beweist. Spencer verfährt in ähnli-
cher Weise, bedient sich aber außerdem einiger Hilfsannahmen und
zwar 1) der Sorge eines jeden Individuums um sich selljst, Avelche
weiter aufgefaßt auch zur Berücksichtigung fremden Glückes, des
Glückes der Gattung nötigt. 2) des Wertes des Lebens überhaupt,
3) der Vollkommenheit der Xatiir. der sich auch der Mensch mög-
lichst ganz anpassen soll . 4j des Absoluten , der unerkennbaren
Kraft, die das Wesen aller Dinge ist. In den Ausführungen der
beiden Autoren bewegt sich zwischen den Zeilen eine falsche grund-
legende Beweisführung: für den gegebenen Menschen ist sein Glück
ein Gut, mithin ist für ihn das Glück überhaupt ein Gut (Folge-
rung aus dem Besitze durch den Komplex einer Eigenschaft auf
ihren Besitz durch das Element dieses Komplexes).
Sodann ist das Glück sowohl bei Mill wie bei Spencer das höch-
ste Gut. das Endziel alles guten Handelns, das Kriterium für die
Schätzung des Guten, mithin auch des moralisch Guten. Eine sol-
che Identifizierung des Glückes mit dem höchsten Gute erleichtert
beiden Autoren die Tatsache, daß das Glück, und zwar das „allge-
meine" Glück, sich steigern läßt. Es ist also zu verstehen, daß das
höchste Gut unter den möglichen Gütern, die stets ein Glück sind,
ein höchstes Glück, eine höchste Potenz des Glückes, bei Spencer
die größte Fülle des Lebens ist. Jene größte Summe, jene größte
I'üUe bilden das Kriterium der besten Wahl in moralischer Be-
deutung.
In der Anwendung ])ewährt sich jedocli dies Kriterium aus
vielen Gründen nicht — bei Mill schon deshalb nicht, weil er neben
den quantitativen auch qualitative Unterschiede des Glückes aner-
B.illptin I— II 2
102
kennt. So führt denn Mill eine ganze Reihe Zusatzprinzipien der
besten Wahl ein, die er — nicht immer mit Erfolg — utilitaristisch
zu begründen versucht wie z. B. das Prinzip der Pliicht,^ der Gre-
rechtigkeit. Noch schlimmer sieht die Sache bei Spencer aus, bei
dem eine große Anzahl von „Zusatzhauptprinzipien" auftritt (die
Erhaltung des eigenen Daseins, die Erhaltung der Gattung, das Be-
obachten der Vorbilder in der Natur, namentlich der natürlichen
Gerechtigkeit u. a.). Schwierigkeiten, zu denen das von Mill ge-
brauchte Kriterium des „allgemeinen" Glückes führt, sucht Spencer
zu vermeiden, indem er an dessen Stelle „das Glück der Allge-
meinheit" setzt.
ZAvei Wege führen uns zur Erreichung des höchsten Glückes
der Allgemeinheit. Der eine ist die Nachahmung der Natur in all'
den Mitteln, die sie bei der Anpassung der Organismen und Gat-
tungen au die Daseinsbedingungen in dem großen Prozesse der
biologischen Evolution anwendet. Vor allem soll man also das na-
türliche Prinzip der Gerechtigkeit einhalten, welches besagt, daß
jeder die Konsequenzen seiner Natur tragen muß. Der zweite ist
das Streben nach einem idealen Zukunftszustande, in dem, gleich-
sam wie ein Gipfelpunkt der Entwickelung. nicht unsere heutige re-
lative Ethik, sich verwirklichen und herrschen Avird die sich damit
befaßt, was das geringste Übel ist, sondern die absolute Ethik, die
sich damit befaßt, was das absolute Gut ist.
Trotz dieser Unterschiede in der Formulierung des ethischen Kri-
teriums führt dasselbe in beiden Systemen zu gewissen Konsequen-
zen, die der Kritik unterliegen müssen. Es handelt sich hier um
Konsequenzen für die Theorie des Objektes der Pflicht, und diese
Konsequenzen sind: 1) das Anerkennen der Pflicht des Strebens
nach der größten Summe des allgemeinen Glückes, 2) das Aner-
kennen der Gleichheit der Pflichten gegenüber dem fremden und
dem eigenen Leiden, 3) das Anerkennen der Pflicht der Wahl des
Leidens eines Individuums, und nicht einer größeren Anzahl ande-
rer, ceteris paribus, im Falle daß sich diese Eventualitäten gegen-
seitig ausschließen. Ad 1) ist jedoch zu bemerken, daß die Steige-
rung der Vergnügungen und das Entfernen der Leiden nicht das
eine und das andere eine moralische Pflicht ist, welche sich nur
auf das Entfernen der Leiden bezieht, ad 2), daß ebenso das Ent-
fernen der eigenen und der fremden Leideii .nicht das eine und
das andere eine moraliscAe Pflicht ist. welche sich nur auf das
lOo
Eutfernen fremder Leiden bezieht, ad 3) scheint das Leiden eines
Individuums, ceteris paribus, in den Augen der Pliicht ebenso wich-
tig zu sein, wie das Leiden einer noch so großen Anzahl anderer
Individuen.
Und ebenso wie beide Systeme zu sehr fraglichen Konsequen-
zen in der Frage des Objektes der Pflicht führen, ebenso wenig
vermögen sie eine befriedigende Autwort auf die Frage geben,
Avoher die Pflicht überhaupt stammt, warum wir nach dem größt-
möglichen allgemeinen Glücke, nach dem größtmöglichen Glücke
der x\l]gemeinheit streben sollen. Mill bedient sich hier der Asso-
ziation, Spencer der Vererbung, um die Entstehung des Pflichtge-
fühls zu erklären. Beide verstehen jedoch, daß das Pflichtgefühl an
sich die Pflichtmäßigkeit der Normen noch nicht beg-ründet. So
bleibt denn auch Mill uns die Mit wort auf diese Frage, schuldig,
bei Spencer kann man sie zwischen den Zeilen finden: Das mora-
lische Eecht ist Spencer geneigt mit dem Xaturrecht zu identifizie-
ren, wobei ein Ton laut wird, der sich an den Spinozismus anlehnt;
in diesem Naturalismus ist auch der tiefste Zug- enthalten , der
Spencer von Mill auf dem Gebiete der ethischen Forschungen und
Ansichten unterscheidet.
21. KOSTANECKI ANTONI. Mysli spoteczne Rousseau'a. (Die sozialen
Ideen liousseatis).
Die Literatur der letzten Jahre, sowohl die ausländische wie die
polnische, hat auf die Produktivität Rousseaus manches neue Licht
geworfen. Trotzdem sind jedoch noch viele prinzipielle Probleme
Gegenstand der Diskussion geblieben. Der Verfasser versucht das
Studium derselben dadurch zu erleichtern, daß er die Ideen Rous-
seaus an gewisse allgemeine Formen des sozialen Denkens anlehnt,
welche vor ihm und zu seineu Lebzeiten bestanden.
Im ersten Abschnitte stellt er fest, daß bereits in der Abhand-
lung über die Ungleichheit (1755) Rousseau dem zeitgenössischen,
civilisierten Menschen eine, pseudo- wissenschaftliche Fiktion von
einem Menschen-Tiere und einem wilden Menschen oder mit einem
Worte „den Menschen im Naturzustände" gegenüberstellt, und daß
diese Fiktion ihm später im Emil (1772) als das Vorbild für den
idealen Zögling im Geiste der natürlichen Erziehung, für den ,,Na-
•2*
11)4
turschiilcr" dient. Iiulein über Rousseau das Erziehunospruf^ramin
entwirft. strel)t er nach einem verwandten, jedoch noch vollkomme-
neren Vorhilde und findet es in einem nicht mehr relativ, sondern
ahsolut einsamen Menschen, oder vielmehr in einem Werke, wel-
ches einen solchen Menschen darstellt dh. in Jxobinson. Dies soll
das einzio-e Buch sein, das Emil jahrelanj;- lesen soll. Aber indem
Rousseau den Defoeschen I\(tbins(»n anpreist, ändert er iliu um. Er
macht aus ihm. indem er an den Adam der Bibel denkt, eine ge-
rade dem Menschen im Naturzustände Jlhnliche Antithese des mo-
dernen Menschen, er unterordnet ihn kritischen Zielen. In diesem
Sinne kann man von einer kritischen Rol)insonade sprechen. Diese
ist eine vollkonimen originelle Schöpfung Rousseaus und zugleich
das erste unter den Fundamenten, auf denen sich seine sozialen
Ideen aufbauen.
Im zweiten Abschnitte legt der Verfasser dar, daß bereits in
der Abhandlung von der Ungleichheit Rousseau als Antithese zu
den mit Fehlern und Mängeln behafteten Gemeinwesen (wie dem
modernen Frankreich, England usw.) gewisse Staaten des Altertums,
vor allen Likurgs S])arta. und das Rom der Erstzeit und sodann
gewisse kleine Staaten, wie Genf und andere Schweizer Kantone
rühmend hervorhebt. Damit wird wiederum an Emil und auch an den
gleichzeitig erscheinenden „Sozialen Vertrag" angeknüpft. Und zwar
geschieht dies in der \\'eise, daß Rousseau an eine Synthese der
natürlichen und öffentlichen Erziehung und endlich an eine Syn-
these des Naturzustandes und des Kulturzustandes schon nicht mehr
in bezug auf Erziehung, sondern im allgemeinen denkt, und daß
er, soweit es sich auf die allgemeine Erziehung und dann den
Kulturzustand bezieht, als Vorbild, als Ideal die Republik Piatos
hinstellt, deren faktische Verwirklichung er gerade in den erwähnten
Staaten des Altertums, vor allem wiederum in Sparta, und in den
erwähnten, gleichfalls kleineu Staaten der Neuzeit erblickt. Und
ähnlich wie auf Piatos Republik weist er rühmend auf Fénélons Sa-
lenta hin, deren Verwirklichung Emil auf seinen Reisen in den klei-
nen Staaten, in der Schweiz und anderen, suchen soll. Salenta ist
eine typisch utopische Schöpfung. Mithin ist die Utopie für Rous-
.seau das Ideal des Kulturzustandes, wie die Robinsonade für ihn
das Ideal des Naturzustandes ist, und bezüglich der Synthese der
beiden Zustände strebt der „soziale Vertrag" endgültig nach der
Synthese den* I'topic und. der Rubinsonade. Mit der RobinsonadCy
105
die Rousseau kritisch gemacht hat. vereinigt er die Utopie, die stets
kritisch gewesen ist, nnd so verneint er die bestehende soziale Welt,
indem er sie in den beiden Endpunkten untergräbt, und gleich-
zeitig schafft er eine neue Welt, deren ein Pol das Individuum im
Sinne der Robinsonade. und deren zAveiter Pol das Gemeinwesen
im Sinne der Utopie sein soll. Dabei legt er aber Nachdruck auf
das Individuum und die Robinsonade, die ihm teurer und näher
ist, und deren starke Hervorhebung ein gewisses subjektives oder
romantisches Moment in seine sozialen Ideen hineinl)ringt.
Im dritten Abschnitte stellt der Verfasser dar. in welcher Weise
Rousseau die in obigen Sätzen bezeichnete Aufgabe erfüllt, auf wel-
che Weise er in dem „Vertrage" seine neue Welt schafft. Indem
er von dem im Stil Robinsons geschaffenen Individuum und dessen
besonderen Willenseinheiten ausgeht, sucht er zu beweisen, daß dort,
wo besondere Willenseinheiten bestehen, dennoch aus ihrer Vielheit,
aus ihrer Summe, die den A\ illen aller ausmacht, ein Allgemeinwille
entstehen kann, und daß dort, avo er auftreten und rationell funktio-
nieren wird, auch ein ideales Gemeinwesen als Ganzes entstehen
wird, und zwar ein Gemeinwesen gänzlich im Sinne der Utopie.
Sodann knüpft er an die Freiheit Robinsons, oder vielmehr an den
Menschen im Naturzustande au. und behauptet, daß der Umtausch
dieser natürlichen Freiheit mit der bürgerlichen Freiheit nicht immer
Verluste mit sich bringt, daß sofern der Allgemeinwille für die
Gesetzgebung maßgebend ist, die bürgerliche Freiheit trotz des den
Gesetzen gegenüber geleisteten Gehorsams eine so hervorragende
Eigenschaft'der Gesellschaft werden kann, wie sie im Altertum in
Griechenland oder in Rom gewesen ist und heute noch in kleinen
Ländern vorkommt. Diese Freiheit bringt er also als einen neuen
originellen Zug in die von ihm als Vorbild dargestellten Länder,
in seine Utopie, hinein. Sowohl in formeller wie in materieller Be-
ziehung ist mithin das Individuum — die Robinsonade — für Rousseau
der Urpol, und das Gemeinwesen als Ganzes d. h. als Utopie der
allgeleitete Pol , so daß er beim Bilden seiner neuen Welt ein
vollkommen extremer Individualist ist.
Im vierten Abschnitte befaßt sich der Verfasser mit dem Arti-
kel Rousseaus über die „Politische Ökonomie", den er für die En-
cyklopädie gleichzeitig mit der Abhandlung über die Ungleichheit
oder A^ielleicht schon früher geschrieben hat. In diesem Artikel
verlano:t er. daß das Gemeinwesen dem Individuum Grenzen setze,
106
und evciituell es sog-ar ganz verschlinge, und stellt g-ewisse Forderun-
gen im Sinne des späteren Sozialismus — Begrenzung des Erbrechts,
Entgegenwirken der VermügcMisakkumulation — und im Sinne des
Nationalismus: die Erziehung soll eine öffentliche sein, sie soll
Menschen schaffen, die sich nicht mehr als gesonderte Individuen,
sondern lediglieh als Teile des Vaterlandes betrachten. Hiei- handelt
es sich also um einen ausgesprochenen Antiindividualismus, welcher
später nicht minder stark auf" nicht wenigen Seiten der späteren
^Verke Rousseaus auftritt, und welcher sich mit dem oben geschil-
derten Tndividualismus in keinem Gegensatze befindet, sondern ihn
vielmehr nur ergänzt. Das (îemeinwesen als Ganzes, das den abge-
leiteten Pol bildet, also in ursächlicher Beziehung Nebensache ist,
soll in Beziehung auf das Ziel Hauptsache sein. Dies soll gerade
die Coordination, das Gleichgewicht der beiden Pole sichern. Dies
gestaltet den Weltmechanismus vollkommen symmetrisch. Und die
Vorliebe für die Svmmetrie ist eine Erscheinung, welcher Avir im
XVIII .lahrhundert sehr oft begegnen, und welche mit dem Ratio-
nalismus, mit seiner Neigung zu mathematischer Beweisführung sich
unbestreitbar im Zusammenhange befindet. Pousseau war jedoch ein
Kind seiner Zeit. Trotz seines romantischen Subjektivismus, der
(h'ii Dichter verrät, trotz allem war er — um mit Taine zu spre-
chen — ein „sozialer Landmesser".
\V.\CL.\W .SOBIE.SKI. Idea rokoszu za czasöw Henryka Walezego.
(Die Idee des Aiifstandes [Ilokosz) zuzeiten Heim-iclis von
f (ilois).
Der Verfasser teilt seine Arbeit in folgende Al)sehnitte ein:
I. Das Vorwort.
II. Die Pu])lizistik vor den \Vahlen. Ein Brief vom .1.
1571 beweist, daü bereits in diesem .laln-f, also kurz vor dem Tode
Sigismund Augusts der Aufstand auszubrechen drohte. Das darauf
folgende Interregnum bildete einen ungemein üppigen Boden für
die Entwickelung der Idee des Aufstandes (Rokosz), denn es erlei-
chterte die Bildung einer Konffkleration ohne den Kimig, die Ein-
berufung selbständiger Zusammenkünfte in der Gestalt des allge-
meinen Aufgebotes usw. In der Zeit des Interregnums kristalli-
sierte sich und wurde zum Gesetz erhoben jener Artikel über „die
107
Ivündiguug des Gehorsams", der den Ausgaugspunkt und die Billi-
^ng aller folgenden Aufstände bildet.
Eine Illustration der Ausbreitung der revolutionären Ideen wäh-
rend dieses Interregnums geben zahlreiche Broschüren (Czubek, Pi-
sma). die von zwei Typen des Aufstandes sprechen: von denen der
eine gegen den König, der zweite (rüg) gegen die Senatoren gerich-
tet war.
III. Heinrich von Valois, e i n A u h ä n g e r M ci c c h i a ^' e 1-
1 i s. In letzter Zeit wurde eine lebhafte Polemik geführt, ob Ka-
tharina von Medici eine Anhängerin der politischen Doktrin Mac-
chiavellis gewesen ist. Der Verfasser nimmt einen bejahenden Stand-
punkt ein. indem er zum Beweise die Tatsache anführt, daß be-
reits im .T. 1547 unter den der Kiaiigin näherstehenden Florentiner
Emigranten sich ein gewisser ..studioso del MacchiavelDo" befand.
Es ist daher nicht zu verwundern, daß ihr in einer solchen At-
mosphäre erzogene Liebliugssohn Heinrich sich (während seiner
Reise nach Polen) auf die Theorien Macchiavellis berief, um für die
Bartholomävisnacht Entschuldigengen anzubringen. Auf diesem Hin-
tergrunde erscheint auch Heinrichs Widerwille gegen alles, was mit
einem Aufstande Andersgläubiger zu tun hatte, vollkommen ver-
ständlich. Schon während seiner Regierungszeit in Polen sprach er
sich ül)er den Aufstand der schottischen Kalvinisten gegen Maria
Stuart (die Witwe Franz II) wegwerfend aus. Es scheint, daß er
sich der Neigung der Andersgläubigen zur Revolution bewußt war
und dass er die Befürchtung hegte, der polnische Adel kiamte mit
ihm ebenso verfahren, wie der schottische mit seiner Kiuiigin. Diese
Befürchtungen waren nicht eitel zu nennen, denn bekanntlich sollte
Heinrich als ein Opfer tvrannenmörderischer Ideen ftillen. obwohl
aus der Hand eines katholischen Eiferers, eines Mönches aus dem
Dominikanerorden.
IV. Die Drohung Johann Z b o r o w s k i s. Der Kampf um
die Theorien entbrannte zwischen dem französischen Hofe und den
polnischen Tendenzen heftiger, als die polnischen Abgesandten mit
den henricianischen Artikeln in Paris ankamen. Von dem Beschwö-
ren dieser Artikel (und der Konföderation) suchten Heinrich Gre-
gor XIII, Hosius, der Nuntius Laureo. die Partei der Guisen ab-
zubringen. Während der Unterhandlungen entzweiten sich die Abge-
sandten, indem die einen an dem Artikel „de non praestanda oboedien-
tia- festhielten und das Verhältnis des Königs zur Nation als einen
lOS
Vertrag autfaßtcn. daß, Avenn der Kr.nior die Bedingungen nicht an-
nehmen sülhe, er die Kegierung nicht antreten könne. Dagegen war
ein Teil der katholischen Abgesandten geneigt, dem König nicht
nur von diMi speziell von den Andersgläubigen gestellten Forde-
runnen. sondern überhaupt von allen Bedingungen, welche die
kiiuigliehe ^laehtvollkomnienheit einschränkten, zu befreien. In dem
heissen Kampfe soll djimais der Andersgläubige .loliaun Zborowski
sou'ar ausgerufen hal)en: Si non iurabis, non regnabis; in diesem
berühmt gewordenen Ausruf ist die Ankündigung des Aufstandes
der Andersgläubigen und der Thronentsetzung des Königs enthal-
ten. Der Verfasser befaüt sieh speziell mit der Interpretation der
(Quellen, um zur AutTcläi'ung zu gelangen, wie diese Szene sich ei-
gentlich abges|)ielt habe. Im Zusammenhange damit erwähnt der
Verfasser eine gewisse Einschi'äukuug des Artikels „de non prae-
standa oboedientia". welebe lleini'icb von den Abgesandten in Paris
erlangt haben soll.
\'. Firlej. der Anführer der 1 ' n z n f r i e d e n e n. Da Hein-
rifh seine Ankunft in Bolen verzfigerte . erhob in der Krakauer
Wnjewodschaft die ^Rebellion'" der Kalviuisten. an deren Spitze der
W'ujewdde Firlej stand, immer n\elir ihr Haupt. .Johann Zborowski
gelang es. während ei- über die Pariser Vorfälle in Krakau berich-
tete, die Autregung der Masse von dem Kiniig abzuwenden und sie
auf die fanatiscben katholischen ^litglieder der Pariser (lesandschaft
liinzulenken. Der in I'aris im Schlosse dieser Gesandschaft ausge-
brochene ."^ti'cit kam Vdu neuem auf und entbrannte äußerst heftig
während der Kri»nung Ileinricbs in Krakau. Auf Grund zahlreicher
< Quellen schildert dev W-rfasscr die Szene, welche damals in dem
W'a wcl^clilds.vc j''irlej und seine Anhängei" \eranstalteten, und stellt
Betrachtungen an. ob man ihm mit Recht jenes Wort: Si non iura-
bis. non i'cgnabis — zuschreilien dürfe.
\'I. Der Kam|)f um die Tbeorien auf dem Ki-(iuungs-
landtage. Der .Vrtikel de non praestanda oboedientia und die
bcnricianischen Artikel überhau[)t bildeten den l^rennpunkt des auf
diesem Landtage statttindenden Kampfes. Bis zu welchem Grade
dieser Kampf entfacht war, beweist der Finstand. daCi I'^irlej den
Buchdrucker und sodann Solikowski selbst wegen Herausgabe des
diese Artikel bekämpfenden Buches vi'rhaften lieü. Über diese Ar-
tikel, namentlich über d«!n Artikel „de non ])raestanda oboedientia"
sju'achen sieb auf diesem Landtage die Senatoren aus und Zamoy-
109
ski stellte entsprechende Anträge. Dieser Landtag fand auch damit
seinen Absclikiß. daß ein Teil der Abgeordneten gemäß d(^in xVrtikel
„de non praestanda oboedientia" dem K(">nige wegen Nichtbestäti-
sruns: der Rechte den Gehorsam kündio'te.
VII. Die Auf stan dsbe wegung nach dem Landtage.
Nach diesem Landtage erkannte ein großer Teil des Adels Heinrich
nicht als Kiniig an, infolgedessen konnten die Gerichte ihre Tätig-
keit nicht anfnehmen, denn der Adel erkannte die im Namen Hein-
richs gefällten Urteilssprüche nicht an. Auf manchen Kreistagen
äußerte man sich über diese Angelegenheit, Zamoyski sprach seine
Meinung gleichfalls aus, indem er vom Aufstande abriet. Die Ge-
müter waren auf den Punkt von Gereiztheit gelangt, daß Hieronim
Ossolinski an der Spitze einer Abordnung den Kr»iiig selbst vor der
Thronentsetzung warnte.
Vin. Die aufständische Konvokatiou nach Hein-
richs Flucht. In dem Augenblicke, avo der Kampf zwischen dem
Monarchen und dem unzufriedenen Adel seinen Gipfelpunkt er-
reichte, verließ der Ki)nig plötzlich den Kampfplatz und floh aus
Polen. Selbstverständlich untergrub diese Flucht des Königs voll-
kommen das königliche Ansehen, komprommittierte seine Anhänger
und stärkte auf das Ausserste die Aufstandstendenzen. Allgemein
erhob man gegen Heinrich Khige wegen Eidbruch und trat selbst
mit AVaffen in der Hand gegen seine früheren Anhänger auf.
Es trat sogar die Absicht zu Tage, den zusammenberufenen
Konvokationstag in eine aufständische Versammlung zu verwandeln,
in der man auch die des Verrats an der Freiheit schuldioen Sena-
toren zur Rechenschaft ziehen wollte. Dies bezeugen charakteristi-
sche Erwähnungen, die wir in der Depesche des Nuntius Laureo
und in dem Berichte des venetiani sehen Gesandten Lippomano fin-
den. Obgleich der Warschauer Konvokationstag sich nicht in eine
richtige aufständische Versammlung verwandelte, so war doch der
Ton der daselbst gehaltenen Reden und der Beschluß so echt auf-
rührerisch, daß die Aufständischen des Jahres 1606 sich auf ihn
beriefen und den Text des Beschlusses in die Grodakten eintragen
ließen.
IX. Die Z u s a m m e n k u il f t von S t (^' z y c a und J ç d r z e j 6 w.
Der Kampf zwischen den Anhängern der Thron entsetzung und den
Anhängern des Königs führte zu einem inneren Kriege, der um
Lanckorona sich abspielte, und zur gewaltsamen Auflösung der Ver-
110
sammluiii^ in St\>zyca. auf clor vr)llii;- rebolliscbo Stiinincn laut ^vur-
(len. Auch in der in .Icdrzejöw stattgefundenen Versammlung fehlte
es nicht an ihnen.
X. Die Ke formation und die A u f r u hri d e e n. Ahnlich
wie seiner Zeit Sznjski in seiner i\.bhandlung „Der Artikel de non
praestanda oboedientia'" es getan bat. untersucht der Verfasser in
diesem Abschnitte darzulegen, inwiefern die Aufrulirtlieorien Anhän-
ger unter den pohiisehen Andersgläu])igen unter Sigismund August
und Heinrich von Valois und namentlich unter den Lutlieranern,
Kalvinisten und A rianern fanden.
XÏ. Die ..Mon ar chom achen" und Polen. Der Verfas-
ser bcs])ricbt die Frage, ob ein Meinungsaustausch zwischen den
])olnischen Kalvinisten und den Hugenotten stattgefunden habeu
mag, und ob der Adel überhaupt geneigt war, sich mit politischen
Theorien zu befassen. Sodann stellt er Betrachtungen an, inwiefern
die polnischen Aufruhrideen auf die sg. „Monarchomachen^' dh. re-
volutionäre hugenottische Theoretiker in der Art eines Beda. Lan-
guet, Mornav (Vindiciae), Hotinan (Franeogallia) etc. eingewirkt ha-
ben mögen.
XII. Schluß. Der Vei-fasser untersucht hier eine Frage allge-
meinerer X^atur, namentlich ob die Beformation zu aufrührerischen
Ideen Anlaß gegeben hat. Bekanntlich haben auch katholische Schrift-
.steller dem Tyrannenmord das Wort gesprochen (z. B. der Jesuit
Mariana), deren Opfer Heinrich TU selbst wurde. Sogar während
der kurzen Begierungszeit Heini'ichs in Polen sind es nicht nur die
Andersgläubigen allein, die sich gegen ihn empih'ten. Die Gestalt
des Katholiken Zbqski ergänzt in ausgezeichneter Weise die Reihen
anderer Unzufriedenen und legt die Vermutung nahe, daß der Bo-
den, auf dem der Aufruhr aufwuchs, nicht so sehr konfessionell
wie vielmehr politisch-sozial Avar dh., daß er den Charakter eines
Kampfes des Adels mit der Krone trug, Avas auch der nachfolgende,
unter der Leitung des Katholiken Zebrzvdowski organisierte Auf-
stand beweist. Es ist bezeichnend, daß dieser Zebrz^^dowski'sche
Aufstand viel Anreg:ung den .lahren 1572 — 4 entnahm, sich auf
die Beschlüsse des Konvokationstages von 1574 stützte und dass
der „Teufel^ Stadnicki das Losungswort seines leiblichen Oheims
wiederholte: ..Si non iurabis. non reiïnabis".
m
23. JAX FIJALiEK- Bartolo z Sassoferrato i studyum prawa rzymskiego
w Polsce. {lUirfolo ron Sassoferi-ato und das Studium des rö-
mischen Hechts in l*olen).
Die vorliegende Arbeit enstand gelegeutlich der für das Jahr
1914 iu Aussicht genommenen 600-jälirigen Geburtstagsfeier Barto-
los (* 1314 in Sassoferrato in Umbrien, f 1357 in Perugia). Eine
Einladung zu dieser wissenscliaftliclien Feier, zu der die zu diesem
Zwecke vereinigten italienisclien Universitäten in Bologna. Pisa
und Perugia in Bologna entsprechende Vorbereitungen getroffen
haben, erhielt auch die hiesige Akademie der Wissenschaften und
die Jagiellonische Universität. Der Verfasser sollte eine kurze Nach-
richt von Bartolos Handschriften und Inkunaljeln. die in der Ja-
giellonischen Bibliothek enthalten sind, vorbereiten. Es sollte dies
demnach eine streng bibliographische Arljeit sein. Bald musste je-
doch der Verfasser die ihm gesetzten Grenzen Uljerschreiten (im
Juni 1914). sobald er sich überzeugt hatte, dass eine ausschliesslich
kodikologische Arbeit die Kenntnis seiner Landsleute bezüglich Bar-
tolos soAvohl in der Jagiellonischen Universität wie überhaupt in
Polen befindlicher Werke durchaus nicht erschtipft. da der grosse
Bartolo auch in Polen einer der hervorragendsten Vertreter des
römischen Rechts, ja sozusagen sein Haupt])annerträger bis ins
X\TI Jahrhundert hinein gewesen ist. Im Einvernehmen mit dem
Bartoloschen Komitee, das sich innerhalb der juristischen Fakultät der
Krakauer Universität gebildet hatte, und mit Genehmigung der Kra-
kauer Akademie der Wissenschaften, in deren Verlage die vorlie-
gende, mit 4 Illustrationen im Text und 2 phototvpischen. den Ja-
giellonischen Handschriften entnommenen Tafeln geschmückte Pu-
blikation erscheint, hat der Verfasser nunmehr die Verbreitung der
Schriften Bartolos von Sassoferrato in Polen auf Grund von über
die Keniitnis des riimischen Rechts in Polen durchgeführten Stu-
dien dargestellt, zumal da eine Arbeit aus diesem Gebiete vollkom-
men der Absicht des italienischen Bartolokomitees entspricht, der in
seiner Einladung ausdrücklich bemerkt: Ma se qualche in^'itato vo-
lesse far di più e di meglio. a sua iniziativa ed a sua spesa. ciô
non potrà non essere salutato con plauso riconoscente dai sottoscritti ;
andererseits bringt die so erweiterte Arbeit eine Menge Quellen-
112
iiacliriclîtou zur Geschichte dieses Rechts in Polen bis ins Jalir 1033'
Der Verfasser spricht bei dieser Gele<>cnheit dem Hochwürdigen
P. Rektor Pawlicki. der trotz seiner Unpäßlichkeit sich in liebens-
würdig-ster Weise der IMiihe nnterzo"^. das lateinische Gewand der
Bartolo j;-ewi(lnu>t(Mi Pu1)likatinii zu glätten, seinen tiefempfundenen
Dank aus.
Inhalt.
I. De sfiiilio iuris h'oniani apud Polonos aetate Bartoli de Saxo-
fenato. Zusainnu'ii mit den kanonistiscluni Büchern bi'achten |)ol-
nische Geistliche, dit' die I iiiversitäten in Italien besuchten, von da
auch leuistische Bücher mit und \ermachten sie den Kathedralkir-
chen, in deren Schulen sie Unterricht erteilten. Ein {Beispiel in die-
ser Beziehung- liefert uns ans den Zeiten Bartolos di-r Meister An-
dreas, Donikautor von Plock (1304). wahrscheiidich ein eluMuali^^er
bolog'uesischei" Schüler i\e^ .loannes Andreae. l)ass das riimische
Recht in der Kirche Polens schon l'rüher bekannt ti'ewesen ist. be-
zeugen drei herv<,>i"ragende MeisttM" dieses Faches, die im XIII .lahr-
hundert lebten: Vinzenz licu. Kadhd)ek. .lacobus a^oii Skarzeszow,
Domdekan von Krakan. und .K-uMtlins (îozwinowy, Dompropst von
Breslau. Bekanntlich hat l\(Miiu- Kasimir der Grosse die Absicht
gehabt, fünf Lehrkanzeln dieses Rechts in der Krakauer Universität
zu "-runden. Der Verfasser stellt die ursi)i'ünirliche Lesart l)eziiolich
dieses providebimus in dem (îru.ndnngsakte fest; weist darauf hin,
dass der Besuch der italienischen Uni^■crsitäten seitens Florian
]Miikrskis. des Kanzlei's \n\\ Lc^czvca (des späteren Krakauer Bi-
schofsj im ZnsamnuMdianïic steht mit dem T*lan der (îriindung ei-
ner Universität in Krakau; leider fehlen positive Spuren, dass
^Iitkrski persiudichc Verbindunucn mit Bartohi angeknüpft hat
(1351). Die Vorlesungendes vorzüglichsten nuter den vSchülern Bar-
tolos, des Baldo von Perugia, hört daselbst 1374—5 Stanislans
Stojkon von Xiï^z. der in Bologna den Doktorgj-ad cM-langt hatte,
der erste General propst von Miechow; seine kanon istischen Hand-
schriften befinden sich zur Zeit in der Kaiserl. ("»ffeutlichen Biblio-
thek in St. Petersburg, unter ilnum auch die Abhandlung Bartolos
y,Minoricai'um decisiouum". über den Besitz der irdischen Güter
seitens der ^linoriten.
II. Quaenmn scripta Hartoli apud PoIoiioh htveniantur iiide a eon-
difa üniversitate Jogellchica Cracoviensi (a. 1400). Aus der Reihe der
rrstcn Meister der KrakaiH'i' Universit.-it erwähnt Paul W'lodkowic von
113
Brudzeiî. aus flein Dobrzvuer Lande fbif^ JG^^-^ fälsclilicli von Brii-
dzewo genannt), die Lektüre Bartolos in seiner Polemik mit Fal-
kenberg, oh dies jedoch wohl unmittelbar geschah? Den Traktat
Bartolos de pugna. der sich iii einer von dem Konstanzer Konzil mit-
gebrachten Handschrift der Gnesener Kapitell)ibliothek befindet,
trifft man in den bisherigen Ausgaben seiner Schriften nicht an.
In dieser Zeit kommen in der Gnesener Kirche bereits Werke des
römischen Rechts vor (reiner und glossierter Texti. Damit steht
eine wertvolle Nachricht von dem mit kanonistischen und legisti-
schen Büchern in Polen getriebenen Hciudel. namentlich zwischen
Krakau und Gnesen. in Verbindung. Die Gnesener Kathedralschule
mit ihrer in dieser Zeit eingerichteten theologischen und kanonisti-
schen Lektüre zieht von da ab i'im XV XVI Jahrhundert) die her-
vorragendsten L'niversitätskräfte aus Krakau heran, und erweckt
den Verdacht, als ob sie mit der Jagiellonischen Schule Avetteifern
wollte; hat doch Dlugosz den hlg. Stanislaus in der Gnesener Schule
.studieren lassen. Auf diesem Schauplätze erblicken wir die Gestalt
des vSwiçtoslaw Jastrzçbiec von Jeziorsko, Pfarrers von Znin, der an
dem Hofe der Erzbischöfe von Gnesen weilt (1442), in dessen
Handschriftensammlung kanonistischen Inhalts, und italienischen Ur-
sprungs die sich gegenwärtig in der Jagiellonischen Bibliothek befinden.
(nel)en denen sich auch in Polen entstandene Schriften vorfinden)
auch Bartolos Traktate enthalten sind und zwar solche, die in Ita-
lien, teilweise von berufsmässigen Kopisten polnischer Xationalität,
geschrieben waren. Es befinden sicli da aucli nnsere scholares in
iure civili (1422).
III. De codicihua Cidcovir/isihus bihliothecae .higtUuiticiœ. in quihus
lectiira in iure civili Baituli d-^ Saxol'errato repcritur. Tractaturqne
de personis^ ad tjnas otiin peitinehant. Im ersten Teile befindet sich
zunächst eine allgemeine, sodann eine spezielh;. mit der äussersten
})alaeographischen Exaktheit durchgeführte Beschreibung von 7 illu-
minierten Volumina, die die Lektüre Bartolos italienischer (bologne-
ser) Provenienz vom J. 1420 zum Inhalt haben und die seit dem
J. 1462 die Jagiellonische Bibliothek als den ihi* vom Magister Jo-
hann Dabröwka zugefallenen Xachlass aufbewahrt; Digestum vetus
(N" 338 und 337). Lifortiatum iX" 336 und 334 1. Digestum novum
(X« 335 und 340 1 und Codex ('X<» 339 und 337); ihre Schreiber
und Illuminatoren sind besonders gewürdigt worden. Im zweiten
Teile ist die Rede, wie der Prager-Leipziger Miigister polnischer Xa-
114
tionalitüt und Bologneser Doktor der Dekreten Baltasar Uiigei:otten
aus Liirnitz. später Stadtrat von Breslau, sie in Italien erworben hat.
Ihr näc'hstfolüvnder Besitzer wai" der erwähnte Doktor D4l)rÔAvka,
der Koinnientator i\vv Kadlubek'sehen Chronik, der Theoloo^e und
Kirehenreehtler zur Zeit des Kardinals Olesnieki wai' und zunäeh.st
zu seiner Partei hielt, sodann al)er Leü'ist in der llolpartei des Kö-
nigs Kasimir Jagiello war. ICinen äluilielu'u Weg macht sein Uni-
yersitätskollege und Freund, der Magister Thomas Strzempiiiski
dureh. der mit der Zeit Universitätskanzler und Bischof von Kra-
kan wurde. Wenn die Frage, Avie die Bartolo'schen Bücher durch
die Ki'akauer Magister, sch('iiil)ar inutniasslicli durcli Vermittlung
Strzempiiiskis, in Breslau erwürben wurden, nicht über die Sphäre
der Mutmassungen hinauskommt, die sich auf dem Factum gründen,
dass auch auf wissenschaftlichem Gebiete zwischen Krakau und Bre-
slau ein äußerst lebhafter Verkelir stattfand, Mutmassungen, die
man noch weiter ausspinnen darf, indem man hiermit noch den
Kampf des Königs mit dem Kapitel und mit Rom um den Kra-
ka\ier bischöflichen Stuhl, in Verbindung liringt, der gerade damals
nach dem Tode Strzempiiiskis l'y 1460) entbrannt war, — so scheint
es doch unzweifelhaft festzustehen, dass nicht nur chronologisch,
sondern auch sachlich die zugunsten der Jagiellonischen Univer-
sität erfolgte Verschreibung der Schriften der Bartoloschen Lektüre
mit der Gründung einer neuen Lehrkanzel für Rechtswissenschaft
im .Turistenkullegium seitens des Bischofs Strzempii'iski. und zwar
in altero iurium dh. keiner Lehrkanzel neuer Rechte oder des
sechsten Buches und der Klemeutinen, wie man es bis jetzt auf
fasste, sondern des römischen Rechts, zusammentrifft. Diese Bücher
Bartolos hat der Staub in der Jagiellonischen Bücherei nicht be-
deckt. Es bringen sie Kirchenrechtslelirer und Theologen in den als-
bald darauf folgenden Jahren der auch in Polen zunehmenden hu-
manistischen Strömung heraus und polnische Humanisten kehren aus
Italien zurück mit alten, ilhimiuierteu Codiciljus des r^Mnischeu
Rechtes.
IV. De scie/itiae iuris Romani apntl J'u/o/ios profectii in altera
parte saeculi X Vti. Unter den weltlichen Vertretern dieses Rechts
finden wir: a) in den Kreisen der Ritter und des Senates Johann
Ostrorog (mit Quellennachricht von seinem Bologneser Doktorat
beider Rechte), Humaiiist und Legist. Verfasser eines Memorials
vom .\|)i-il 1477 id)er die Verbesserung der Republik; der Verfasser
115
stellt ihn im Lichte des Urteils der Nachwelt, sowie der wissen-
schaftlichen l^'orschiingen des XIX Jahrhunderts dar und bespricht
das in diesem Memorial enthaltene Problem des römischen Eechts;
b) Simon Nigri (Czarny), Rechtsvertreter im Gnesener Consistorium,
ein Zeitgenosse Ostrorôo's und sein Anwalt in den mit der Geistlich-
keit geführten Prozessen, hinterläßt der Kanzlei seines Konsisto-
riums Bücher beinahe legistischen Inhalts; c) in die universitäts-
bürgerliche Sphäre der Krakauer Humanisten versetzt uns der Me-
diziner, Apotheker und Lizentiat des Zivilrechts, der Magister Johann
Ursjn mit dem zur Zeit des Rektorats des Johann Sakran am 7. II.
1495 gehaltenen Vortrage in principio Institutionnm Justiniani im-
peratoris. Eigedenk dessen, dass der Geschichtsschreiber die Aus-
sagen der Humanisten mit der größten Vorsicht behandeln muß —
sie sprechen und schreiben schön (manchmal schreiben sie nun
aber vieles ist darunter Dichtung — war es von um so größeren
Belange festzustellen, dass der erwähnte Vortrag kein ausschließlich
rhetorisches Elaborat sei; mit ihm fällt das Herausholen der Bücher
mit der Bartolo'sche Lektüre aus der Jagiellonischen Bibliothek durch
den nächstfolgenden Rektor der Universität Mathias Szydlowita zu-
sammen.
V. Afferuntur incunahidn lihronun Bartoli de Saxoferrato. quae
in bihliothecis Cracoviensibus coyiservantur. Es bestehen Inkunabeln
sowohl von der Lektüre wie von anderen Werken Bartolos: A) in
der Kapitelbibliothek 10 in 4 voluminibus Venetianer Ausgabe
von 1478 und 1479 und Bj in der Jagiellonischen Bibliothek 14
in 13 voluminibus Venetianer Ausgabe aus den Jahren 1478,
1487, 1492 und 1493, und Straßburger und Leipziger Ausgabe aus
den Jahren 1488 — 1493. Ihrem Verzeichnisse und spezieller Be-
schreibung geht eine umfangreiche Nachricht von ihren ursprüngli-
chen Besitzern voran. Diese waren: A) Der Doktor der Medizin
Johann Stanken, ein Breslauer, zunächst des Erzbischofs Sprowski,
dann des Königs Physikus, Domherr von Krakau und Breslau; ein
vor kurzem von I. Rostafiiiski entdeckter Naturforscher, einer der
größten Wohltäter der Kapitelbibliothek; er besitzt die ganze Lek-
türe Bartolos bereits im J. 1487, als er in Litauen am Hofe des
Königs Kasimir (f 1493) weilt. B) Der Doktor der Dekrete Nico-
laus Czepel aus Posen, Domherr fast aller Kirchen Polens, aber zu
Unrecht als römischer Hofgänger berüchtigt. Es hat bereits Prof.
K. Morawski ihn als Humanisten gekennzeichnet ; nunmehr er-
116
scheint vv iiiclit mir dvr Dekivte. suiKlcni aiicli Ic^iiiu doetor con-
suniinatissiiniis. /.war nicht aul" einer ITniversitätskanzel, wohl a])er
im praktischen Berufe. In der .hi^iellûniseh(>n Schule, deren Majjji-
ster er war (ein Kollej2;e des Ursyii und Schüler des Sakran) hat
er l)is /u seinem Tode eine Kolle*i"iatstelle innegehabt und aiit" sei-
nem TotiMihette (t löli^) hat er der Universität seine riesige, eine
jjjroüe Anzald juristisclie, in Italien erw(»rl)ene Werke enthaltende
Bibliothek vcrmacdit. Utinani seniper tales curtisanos ha))eremus. vi-
delieet clericos et canon ieos inj;enio elaros, templis et scholis com-
modos! Der zweite Teil der in der Jag-ielloni sehen Ribliothek befin-
dlichen Bartolo'schen Inkunabeln stammt aus (U^ni N'ermächtnisse
linmanistischer Theoloi>en: der Czepeler Ti'il umfaßt die vullstän-
dij:;e Lektüre Bartolos; der zweite die deutschen Ausj^'aben seiner
Traktate aus den Gebieten des ("jtientliclu'n, Privat- und Prozeß-
Rechtes; die letzteren sind teils zweifelhaft, teils authentiscli.
VI. De Polonis legum ptiitis saecido XVto exeunte atque iueunte
XVllo, haiid ignuris iuris Eomani sc riptur unique Barfoli de Scuo-
ferrato. Es o-ehören zu ihnen erlauchte Geistliche, Domherrn und
Bischöfe, die vorwiegend in Italien ihre Bildung erhalten haben.
Erstere vor allem in den Amtern von Vikaren in spiritualibus und
Generalotliziale: in Gnesen der Magister Jakob Boksica d. h. aus
Bokszvce. wohl bekannt aus dem Humanistenkreise des Kalimacbus
aus seiner Krakauer Zeit, Doktor aller vier Fakultäten, einer der
würdigsten Nachfolger Thomas Strzempiiîskis (f 1497) auf dem
Gnesener Lehrstuhl der Theologie; in Posen der Doktor der Dekrete
Nikolaus Szkudla dh. aus Szkudlv, ein Mündel und Verwandter
Johann Lutkas von Brzezic. Doktors beider Rechte, ein Rechtsge-
lehrter von großer Erl'ahrung (y 1500). Beide besassen viele legistisclie
Bücher, selbstverständlich auch Bartolo darunter, und dazu (in Po-
sen) äußerst seltene, geradezu in unseren Bibliotheken ausnahms-
weise angetr(jffene consilia, das Hauptwerk (Jldi'ados von Lodi. eines
von den Bologneser oder Perusiner Meistern Bartolos von Saxo-
ferrato. Ghne die Gelegenheit gehabt zu liabon. die Bücher an Ort
u'nd Stelle zu prüfen, stellt der Verfasser sie zusannnen mit den in
den Inkunabeln der Jagiellonischen Bibliothek l^eHndlichen Exem-
plaren. Johann Lubrai'iski, Bischof voii Posen (1499 f 1520), bis
jetzt, übrigens ganz mit Recht, als Humanist berühmt, besaß eine
vorzügliche Au.sbildung in der Jurisprudenz, obgleich er kein gTa-
duiei*ter Doktor beider Rechte, wie St. Lubiciiski angibt, war. Er
i
117
besitzt zwar nicht Bartolo unter seinen legistischen Büchern, aber
er zeichnet sich dafür in anderer Beziehung- ans; an seinem Hofe
weilt Andronicus, Doktor de-s Zivilrechtes; dieser italienische, aus
Illvrien gebürtige, durch Lubraiiski noch vor 1503 herangezogene
und frühzeitig in Polen verstorbene (dum miser hic consulta daret)
Rechtsgelehrte, ist zAveifellos eine andere Persönlichkeit als der spä-
tere, vielleicht mit ihm verwandte Dalmatiner Tranquillns Andro-
nicus. der Aviederum eine Kreatur des Primas Laski war. Das Bre-
slauer Kapitel hatte damals in seiner Mitte einen heimischen Civi-
listen, Stanislaus Junosza Z^ibiriski aus KujaAvien (f 1514) aufzu-
weisen. Das Lob auf seine ungewöhnlichen Kenntnisse des weltli-
chen Rechtes: iuris civilis gnarus et peritissimus, posteris saeculis
digne memorandus. scheint sich vielleicht weniger auf das polnische,
als auf das römische Recht zu beziehen. Ein vorzüglicher Kenner
der Lektüre Bartolos war der Doktor der Dekrete Nikolaus Kot-
wicz aus Znin, von bürgerlicher Abkunft. Archidiakon von Posen
und in seiner Eigenschaft als Generaloffizial Nachfolger des Szku-
dto; zum Gnesener Domkapitel wurde er jedoch nicht zugelassen
(t ca. 1508). Er bereitete sich ähnlich wie Df^browka in seineu
Krakauer (nicht Leipziger) Lehrjahren an der Hand der Kadtubek'-
schen Kronik vor, Legist ist er jedoch nicht geworden, auch ist er
kein legum doctor gewesen, obgleich ihm die königliche Kanzlei
offiziell diesen Titel beilegt. Er war durch und durch und auschließ-
lich ein Kanonist alten Schlages, der die Werke der Legisten des
XrV und XV Jahrhunderts eifrig las, aber dies nur zu kanonisti-
schen Zwecken tat. Einen Mann von kirchlicher Gesinnung würde
man ihn heute nennen. Sein Urteil = summaria decisio vom J.
1504 oder 1505, der das alte Synodalstatut (vielleicht vom J. 1420?)
bezüglich des Raubes und der Beeinträchtiger der Kirchengüter in-
terpretierte, ist zunächst in das Statut Johann Laskis vom J. 1506,
und sodann in die Ausgabe der neuen vS3modalstatute der Giu\sener
Provinz vom J. 1527 aufgenommen wurde. Geistesverwandt mit
Kotwicz war Stanislaus Zaborowski aus der Sieradzer Gegend, ein
Landsmann und Mündel des . Kanzlers Laski, wie dies schon vor
langer Zeit Wincenty Zakrzewski dargetan hat, sein ganzes Leben
lang zunächst Notar, sodann Kustos des königlichen Schatzes, un-
graduierter Schüler der Jagiellonischen Schule, ein sehr gebildeter,
durch wunderbare Bescheidenheit unter dem Hofklerus sich aus-
zeichnender Geistliche; außer dass er an der hl. Kreuzkapelle im
Bulletin I-II. 3
118
Krakauer Schlosse eine kiMiigliclie Kapellanei innehatte, wollte er
kein anderes Beneficium annehmen (f 15H0). In seinem Reforma-
tionstraktate, den er zu Anfan«; der Re<;'ierungszeit Sig'ismunds I
im J. 1507 über die Aliénation der krmiolichen Güter ver()ffentlichte,
in dem er Polen zu einem Krenzzusje gejîjen seine ungläubigen und
sehismatischen Feinde im Osten und Norden anrief, befaßt er sich
mit Rechtsproblemen secundum sententiam iuris utriusque doctorum,
wobei er, wie Kotwicz, am meisten sich auf die Autorität Bartolos,
des Fürsten unter den Legisten, beruft.
yjl. De cathedra iuris Bomani fundata in Universitate Jagcllo-
nica a. 1533 hrevis notitin. Mit der Gründung der Kollegiatur d'er
Justinianischen Institutionen, die im J. 15B3 in der juristischen Fa-
kultät durch den Krakauer Bischof und Unterkanzler des Reichs,
Petrus Tomicki, Bologneser Doktor der Dekrete, erfolgte, befaßte
sich schon Prof. K. Morawski eingehend in seinen Studien über die
Geschichte der Jagiellonisehen Universität i). Der Verfasser beweist
in unwiderlegbarer Weise, wie treffend die Annahme des Herrn
Morawski gewesen ist, dass Johann Silvius Amatus (d. h. de Matthio
auf Sizilien), Paduaner Doctor legum, der zu Anfang des XVI Jahr-
hunderts von Wien nach Krakau gekommen war, hier eher als Hu-
manist, namentlich als Grezist und Vorkämpfer der Lehre der Geo-
graphie an unserer Universität gewirkt hat; nach Litauen, wo er
den Rest seines Lebens verbracht hat, führten ihn seine Beziehun-
gen zu Johann Semenowicz Sapielia (recte Sopiha), mit dem er zu-
sammen im J. 1508 als Gesandter nach Moskau kam. Erst der
Kanzler der Krmigin Bona, Ludwig Aliphius (d. h. aus Aliphia im
Herzogtum Bar), Doktor beider Rechte, trug das römische Recht in
Krakau vor, jedoch nur zeitweise nach seiner Ankunft in Polen im
J. 1518.
Eitel ist das den Krakauer Juristen von Leonard Coxi in seiner
Habilitationsrede gespendete Lob zu nennen, als ob sie in ihrer
Mitte Gelehrte wie Bartolo und Baldo (gegen Ende des J. 1518)
aufzuweisen hätten. Die von Tomicki gegründete Lehrkanzel des
rftmischen Rechtes war noch im J. 1542 unbesetzt; die Notwendig-
1) O poczîjfkach nauki prawa rzymskiego w Uniwersytecie krakowskim in den
8prawozdania z czynnosci i posiedzen Akademii Umiejçtnosci. Hd. II. Juli 1897
Nr. 4r Seite 5 (Wydziat filolo^iczny) und in der Historya Uniwersytetu .lagiell.
Bd. II. Krakc^w 1000. 97 und 248.
119
keit eines ständigen Legisteu in der Krakauer Universität empfand
der ganze polnische Episkopat und gab diesem Empfinden auch
Ausdruck in einer auf der damaligen Synode zu Petrikau gefaßten
Resolution. Er Avar sieh so wie der Westen, wo bereits der Aus-
spruch des größten Theologen jener Zeiten, Melchior Cano. zum
.Sprichwort geworden war, wohl l^ewußt, dass „il legista senza ca-
pitolo vale poco, ma il canonista senza legge vale niente". Aber
auch Bartolo hat sich darüber einst kraftvoll in seiner Rede ge-
äußert, die er bei der Promotion seines Bruders Bonacursi auf das
Thema der David'schen und zugleich evangelischen Parabel von dem
vStein. den die Bauleute verworfen haljen und der zum Eckstein gewor-
den ist: sie et curia Romana. sie et Romana ecclesia hunc lapidem
in clericis reprobat, vetando eos hac civili sapientia imbui; tamen
Romana curia hac scientia obtinet principatum. longe enim plures
sunt ibi legistae quam canonistae. Quare hoc a Domino factum est.
et est mirabile in oculis nostris.
Vin. De operihus omnibus dowiiil BartoU cdit'is saeculo XVIto.
quae in hihliothecls Cracovieusi et 2fogileiisi asscrvautiir. Nach den
Handschriften und Inkunabeln folgen die Ausgaben sämtlicher im
XVI Jahrhundert erschienenen Werke Bartolos. insofern sie sich n. b.
in der Jagiellonischeu und der Cisterzienser- Bibliothek in Mogila bei
Krakau befinden; die Einsichtnahme in andere polnische namentlich
Lemberger Bibliotheken war nicht mehr m()glich. Das Verzeichnis
der Mogila'schen Exemplare verdankt der Verfasser der Liebenswür-
digkeit des P. Gerard Kowalski O. C, des Bibliothekars des Mogila'-
schen Konwents. Sie umfassen die Lektüre Bartolos in der vene-
tianischen Ausgabe aus den Jahren 1505 — 1512 in II Bänden und
8 voluminibus im Einbände vom J. 1517 und mit einem in einer
von ihnen befindlichen, in Perugia im J. 1600 gedruckten Plakate:
Leges quas unusquisque saltem cum Bartolo videre débet, antequam
doctoratus gradus accipiat. Die Jagiellonischeu Exemplare sind schon
ausführlich beschrieben worden: a) Die venetianische Ausgabe der
Sammlung der Urteile, Streitfragen und Traktate vom J. 1501.
b) Die lugdunensische Ausgabe der Lektüre und Urteile vom J.
1537 — 1538 in II Bänden und 5 voluminibus aus dem Vermächtnis
des Krakauer Archidiakons Johann Fox, L^. J. Doctoris, der sie im
J. 1593 erworben hatte, c) Eine weitere lugdunensische Ausgabe
vom J. 1552 in II Bänden und ebenso vielen Voluminen, die ein
Unbekannter der Bibliothek Collegii Maioris Universitatis Craco-
120
Anensis im XVI/XVII .llidt. <;-eselu'iikt hat. (\) Andere: eine lugdu-
uensisclio Ausgabe der Urteile vom .1. 1r>ô5 (Nachdruck der Aus-
gabe vom .1. 1552) und der Lektüre zweiten Teils Infort. vene-
tianisehe Ausgabe vom .1. 1556, beide aus der Bibliothek unsex'es
juristischen Kollegiums; eine Bearbeitung Bartolos zum Schulgebrauch
in 432 schematischen Tafeln von Marian Socinus dem Jüngeren
aus Bologna, venetianische Ausgabe vom .T. 1564; endlich gelangte
die Lektüre des ersten Teils des Codex in Turiner Ausgabe vom
.1. 1577 über Basel (1584) nach Polen in der Mitte des XVII .Ihdts;
es besaß sie zunächst Johann Toiiski, j. u. et med. doctor et pro-
fessor (t 1663), und nach ihm der Krakauer Domherr Magister
Andreas Kucharski, theol. dr. et professer (t 1679). die beide Re-
ktoren und Unterkanzler der Universität waren.
Eine der letzten Notizen, die über Bartolo in Polen außerhalb
Krakaus getan Avurden, ist die handschriftliche, in der Bibliothek
des Gnesener Geistlichen Seminars befindliche „Methodus facillima
acquirendi solidam peritiam i. u. privato cuiusque studio" aus der
Zeit des Johann Fox (j 1636), die auf glossatores iuris civilis tex-
tus seu interprètes, ut Bartolus, Baldus, Kukus (sie! dies kann nur
Cinus. der Lehrer Bartolos sein) et alii hinweist. Simon Starowolski
erwähnt in seinen „Monita legalia methodum in utroque iure stu-
dendi praescribentia" (Romae 1652) Bartolo nicht mehr.
24. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe (le philologie.
»Biblioleka pisarzöw polskich«. (Bibliothèque des écrivains polo-
nais), Nr. 67, 8-0, p. 284.
»Spravvozdania Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce«.
(Comptes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), fo-
lio, tome IX, livraison IIl/IV, avec planches, pp. 301—480 et CLXXXI—
CCXLV.
TRKTrAK Jé/'.KK. ^Bohdau Zaleski na tuiactwie. Zycie i poezya
na Ile dz\e]6\v emipraevi polskiej. Czçsc II, 1836 — 1886«. (Bohdan
Zaleski en émigration, ll-e partie, 1838 — 1886). 8-o. pp. VII et 464,
avec 2 planches.
121
II. Classe (riiistoire et de philosophie.
BujAK Franciszrk. »Maszkienice. Wies powialu brzeskiego. Ro-
zwôj od r. 1900 do r. 1911«. (Maszkienice, commune rurale du
district Brzesko en Galicie. Son évolution entre 1900 et 1911). 8-o,
p. 164.
Halecki Oskar. »Przyl^czenie Podlasia, Wolynia i Kijowszczyzny
do Korony vv r. 1569«. (L'annexion des provinces de Podlachïe. Vol-
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Handelsman Mauceli. >Rezydenci Napoleoriscy w Warszawie.
1807 — 1813«. (Les Résidents de Napoléon à Varsovie. 1807 — 1813),
8-0, pp. VIII et 349, avec 5 planches.
»Instrukcye i depesze RezydenLôw francuskich w Warszawie
1807 - 1813«. (Lnstructions et dépêches des Résidents de France à Var-
sovie. 1807—1813), 8-0, vol. I, avec 3 planches, pp. XC et 489;
vol. II, avec 2 planches, p. 705.
KüTARBUsr-sKi Tadkusz. »ULylitaryzoï w etyce Milla i Spencera«.
[U utilitarisme dans la doctrine morale de Mill et de Spencer), 8-o,
p. 152.
>Rozpravvy Akademii Umiejçtnosci. Wydziai historyczno-filozo-
ficzny«. (Travaux de V Académie des Sciences. Classe d'histoire et de
philosophie), ser. II, vol. XXXIll, I-e partie, 8-o, p. 164.
Rybakski Roman. »Wartoéc wymienna jako miara bogactwa«.
[La valeur comme mesure de la richesse), 8-o, p. 215.
Nakîadein- Akademii Unoiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Boleslawa Ulanowskiego.
Krakow, 1915. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloiiskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
15 Lutego 1915.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
Vacat.
VICE-PROTECTEUR :
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PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKi.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE:
(§ 2). L'Académie est placée sous l'auguste patronage de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
(§ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
o) Classe de Philologie.
b) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le ^^Bulletin International'^
qui parait tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est eon-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La
seconde est consarée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et
Naturelles. Chaque série contient les procès retbavx des séances ainsi que les
résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux
présentés à l'Académie.
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Publié par l'Académie
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M. Boleslas Ulanowski.
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Krakow i:<i(>. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloiiskiego pod zarzqdem Jôzefa Pllipowskiego.
u
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU
PHILOLOGISCHE KLASSE
HISTORISCH -PHILOSOPHISCHE KLASSE
ANNÉE 1915
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1916
Table des matières.
Pag©
Bibliographie 108, 183
Boratynski Ludwik. J. A. Calligari, nonce apostolique en Pologne
(1578—1581) 157
Brückner Aleksander. Contributions à l'histoire de la langue polonaise.
IV-e partie 140
Brzeski Tadeusz. Mémoire sur les limites de l'Economie politique . . 162
Bnzek JÔzef. Histoire de l'organisation juridique et sociale des territoires
polonais sous la domination de la Prusse depuis le XVIII siècle
juisqu'à 1914 178
Bystron Jan St. Les coutumes polonaises concernant les moissons . . . 119
Danysz Antoni. L'éducation de Sigismond Auguste 54
GumoWi^ki Maryaii. L'influence de la Pologne sur le système monétaire
de la .Silésie au milieu du XVI siècle 96
Halecki Oskar. Les débuts du parlamentarisme en Lithuanie 101
Kleczkowski Adam. Un registre de l'an 1572 contenant le relevé de frais
de la bâtisse d'une galère 127
Los Jau et Nitsch Kazimierz. Résumé des travaux scientiâqnea les plus
récents sur la langue polonaise 6
Morawski Kazimierz. Histoire de la littérature romaine. IV-e partie . 11^
Nitsch Kazimierz, voir Los J. et Nitsch K.
Otrebski Jaii. Comment les sons Sskggh-\-S se réunissent dans l'ancien
Hindou 61
Papée Fryderyk. Aperçu de l'histoire du régne d'Alexandre, roi de Po-
• logne (15U1— 1506) 88
— Aperçu de l'histoire du régne d'Alexandre, roi de Pologne, ll-e partie 152
Reiiihold Joachim. Les manuscrits de Floire et Blancheflor 11&
Romer Eu^eniusz. Atlas géographique et statistique de la Pologne . . 16&
Rostworowski Michat. Les bases juridiques et politiques dans l'établisse-
ment du Grand Duché de Varsovie et du Royaume de Pologne . . 85
Rndnicki Mikotaj. Altérations du genre dans les substantifs empruntés . 63
Schneider Stanislaw. Études mythologiques et ethnographiques : 1) Le
mythe de la „poule céleste"; 2) La fête de mai; 3) La fête des
morts; 4) La religion de Dionysos; 5) Les Dioscours et Hélène . . 5&
VI
Page
Szyjkowski Maryail. L'oeuvre de Schiller en Pologne 40
— Les „Nuits" d'Edouard Jounjj dans leurs rapports avec la poésie
polonaise 143
Ujejski Jôzef. Caractéristique des tendances religieuses et sociales de
l'Émigration Polonaise après 1831 22
Walek Tadeusz. Los opération» navales pendant la guerre de Lami
(323—322 a. Chr.) 123
Zachorowski Stanislaw. Jacob évêque de Pïock (1396 — 1425) et son
oeuvre legislative 94
Zimmermann Kaziraierz. Frédéric II de Prusse Qt la colonisation agraire
des territoires polonais après l'annexion 72
Zoll Frydei'yk jun. Le rôle d'Antoine Kanda dans le développement du
droit civil autrichien , 7
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N» 1—7. Janvier— Juillet. 1915.
Sommaire. Séances da 11, du 18 et du 25 janvier; du 1, du 8 et du 22 février;
du 8 et da 15 mars; du 12, du 19 et du 26 avril; du 10 et 19 mai; du 7
et du 1-4 jmn; du f> et du 19 juillet.
Késumés: 1. LOS J.\N et NITSCH KAZIMIERZ Ke'sume des travaux
scientifiques les plus récents sur la laugfue polonaise.
2. U.IE.ISKI JOZEF. Caractéristique des tendances religieuses et sociales de
l'Emigration Polonaise après 1831.
3. SZY.lKOWSKl MAKYAN. l/oeuvre de Schiller en Pologne.
4 DANY8Z AN rONL Léducatinn de Sigismond Auguste.
5. SCHNEIDER STANISti.WV. Études mythologiques et ethnographiques:
1) Le mythe de la „poule céleste"; 2) La fête de mai; 3) La fête des morts;
4) La religion de Dionysos; 5) Les Dioscours et Hélène.
6. OTREB^KI JAN. Comment les sons sskjgh -\-S se réunissent dans
l'ancien Hindou.
7. JîUDXICKI MIKOLAJ. Altérations du genre dans les substantifs emprunté-^.
8. ZIMMERMANN KAZIMIliRZ. Frédéric II de Prusse et la colonisation
agraire des territoires polonais après l'annexion.
9. ZOLL FKYDEbîYK jun. Le rôle d'Antoine lîanda dans le développement
du droit civil autrichien.
10. ROSTWOROWSKI MICHAL. Les bases juridiques et politiques dans
l'établissement du Grand Duché de Varsuvio et du Royaume de Pologne.
11. RAPEE FRYDERYK Aperçu de l'histoire du régne d'Alexandre, roi
de Pologne 11501—1506).
12. ZACHOROWSlvI STANISLAW. Jacob év.'que de l'iock (1396- U25) et
son oeuvre legislative.
18. GUMOWSKI MARYAN. L'influenee de la Pologne .«ur le système moné-
taire de la Silésie au miliieu du XVI siècle.
14. HALECKI OSK.AR. Les débuts du parlamentarisme en Ijithnanie.
15. BIBLIOGRAPHIE
SEANCES
\. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 11 JANVIER 1915.
PllKSlOKNCK UK M. V . ZOLL SEV.
Le Secrétaire présente un article de M. Tadki;>z Wa^kk: „Compta-
rendu d'un voyage scientifique en Egypte et en Grèce".
BuUfttin I— TI. 1
SEANCE DU 8 FEVRIER 19)5
PltKSIUKNCK 1)K M. F. ZOLL SEN.
MM. Jan Los et K\zimiekz Nitscjh présentent leur article: „Résumé
des travaux scientifiques les plus récents sur la langue polonaise".
SEANCE DU 8 MARS 1915.
Présidence de M. F. ZOLL skn.
M. Kazi.mikrz Nitsch présente son travail : ^^Contribution à la
dialectologie polonaise au point de vue territorial'^ .
SEANCE DU 12 AVRIL 1915.
Présidence de M. F. ZOLL skn.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jozbf Ujkjski: j,Caracté-
ristique des tendances religieuses et sociales de l'Emigration Polonaise
après 1831''.
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 26 AVRIL 1915.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Szyjkowski:
y^L' oeuvre de Schiller en Pologîie'^.
SEANCE DU 10 MAI 1915
Présidence de M. F. ZOLL sen.
M. Jan Los présente son travail: „Le développement de la versi-
fication polonaise depuis le moyen-âge jusque à Mickiewicz" .
Le Secrétaire présente le conipte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 20 mai 1915.
SÉANCE DU 7 JUIN 1915.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Antoni Danysz: j^Uédu-
catlon de Sigismond Auguste".
Le^^Secrétaire présente le travail de M. Mikoi,aj Rudnicki: y^ Alté-
rations du genre dans les substantifs empruntés"- . (Dissertation fondée
sur les emprunts de la langue allemande).
SÉANCE DU 5 JUILLET 1915.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
M. JôzKF Trktiak présente son travail: „Barbe [Bojena) Niem-
tzova: son rôle dans la littérature tchèque"'.
M. Kazimikrz Nit.sch présente son travail: „Quelques problèmes
relevant dit domaine de la géographie linguistique de la Pologne".
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission linguistique du 22 juin 1915.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 6 juillet 1915.
M. Jan Rozvvadowski présente le travail de M. Otrkbski: „Com-
ment les sons ssJcg^h-\-s se réunissent dans l'ancien Hindou".
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 18 JANVIER 1915.
Pkésidknce de m. F. ZOLL ken.
Le Secrétaire présente le travail de M, Kazimiekz Zimmermann:
„Frédéric II de Prusse et la colonisation agraire des territoires po-
lonais après l'annexion".
Le Secrétaire présente le travail de M. Witold Rubczynski:
„Précis de F éthique".
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 25 JANVIER 1915.
Présidence de M. F. ZOLL sen.
M. Fkydkkyk Zoll iuii. présente son article: „Le rôle d'Antoine
Banda dans le développement du droit civil autrichien''^.
SEANCE DU 1 FEVRIER 1915.
Pkésii>ence de m. F. ZOLL sen.
M. Stamslaw Smolka présente son article: „Les orientations po-
litiques en Pologne en 1S07 , 1811 et ISIS'-^.
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 22 FEVRIER 1915.
PllÉSIDENCE DE M. F. ZOLL SEN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Michas Rostworowski:
^Les bases juridiques et politiques dans rétablissement du Grand
Duché de Varsovie et du Royaume de Pologne^.
SEANCE DU 15 MARS 1915.
Pbé-,idknci': de m. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan D^bkow.ski: ^L'histo-
riographie hongroise des derniers temps"".
SEANCE DU 19 AVRIL 1915.
PifÉilDENCE DE M. F. ZOLL 8 KM,
M. Fkyderyk Papée présente son travail: ^Aperçu de l'histoire
du règne d'Alexandre roi de Pologne {1501 — 1507)^.
Le Secrétaire présente un article de MM. Adam Krzvzanowski
et K. Wt. KuMANiKCKi: „Tableau statistique de la Pologne^.
i
SEANCE DU 17 MAI 1915.
Pkébidenck PK M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Stanisî^aw Zachouuwski:
^Jacob évêque de Piock {1396 — 1425) et son oeuvre législative'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Makyan Gum<»wski: L'in-
fluence de la Pologne sur le système monétaire de la Silésie au milieu
du XVI siècle''. '
SÉANCE DU 14 JUIN 1915,
PjtESlUK.NC K UK M. F. ZOLL SEN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Julian Go^ab: „Notice
sur une compilation des statuts synodaux de la province de Gnesen,
rédigée par Stanislas Dqbroirski et François Krasinski, chanoines du
chapitre de Cracovie {1557 — 1577).
Le Secrétaire présente le travail de M. Ludwik Piotrowicz: ^Plu-
tarque et Appien comme sources pour rhistoire de l'époque de la ré-
volution (133 — 30 av. Chr.)''.
SÉANCE DU 19 lUILLET 1915.
Pkk.sidknck de m. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Dabkowski: „Les
rapports de Ladislas Lokietek {1306 — 1333) avec la Hongrie".
Résumés
1. i^os JAX i XITSrH KAZliMIERZ. Najnowsze uj^cie wiedzy o jçzyku
polskim. (Die neueste Darstellunf/ des Wissens von der polni-
schen Sprache).
Die Bände, welche in der „Encykloped3ra Polska" (Polnische
Euz3''klopädie) der Sprache gewidmet wurden, sollten naturgemäß
eine Gesamtdarstellung unseres Wissens von der polnischen Spra-
che und anhangsweise von anderen in dem Gebiete der ehema-
ligen Republik Polen lebenden Sprachen bieten, oder im Grund
genommen eine Darstellung dessen, was man über diesen Gegen-
stand wissen könnte, dh. auch derjenigen Teile, deren Inhalt wir
uns denken, wovon einige Details oder einzelne Probleme erforscht
sind, für die aber eine synthetische Darstellung noch nicht versucht
wurde. Der Rahmen ging weit darüber hinaus, was gewöhnlich
„Grammatik" zu enthalten pHegt, dh. die Darstellung des Systems
(der Lautlehre, der Wortbildungsichre, der Deklination und der Satz-
bildungslehre), und zwar für gewöhnlich nur des Systems des lite-
rarischen Dialektes, also der Schriftsprache. Der Plan war prinzi-
piell ungefähr der gleiche wie in den deutschen Grundrissen; man
wollte nicht nur das System der Sprache, sondern auch ihren Wort-
schatz darstellen und dies Material nicht nur in Kategorien einteilen,
sondern auch ihren Inhalt auf Grund philologischer Sammlung des
(historischen und dialektischen) Materials linguistisch erfassen und
endlich dies alles in historisch-kultureller Beleuchtung darstellen,
dh. mit dem Leben der Nation in Verbindung bringen.
Die Aufgabe war nicht leicht. Wir wissen, wie viel Lücken
und Unstimmigkeiten die ersten Ausgaben der oben erwähnten
Grundrisse aufweisen, obgleich sie von einer Nation hervorgebracht
werden, welche vielleicht nicht die kühnsten, tiefsinnigsten, glän-
zendsten "Werke über die Sprache liefert, welche aber auf Grund
einer jahrhundertelangen, ununterbrochenen Tradition dieser Wissen-
schaft und gediegener Arbeit zum Aufbau einer solchen Gesamt-
darstellung besonders berufen erscheint. Um zu verstehen, welchen
Fortschritt in unserer bisherigen Literatur das vorliegende Werk
bedeutet, muß man sich vergegenwärtigen, daß wir bis auf den
heutigen Tag nicht «inmal eine wissenschaftlich geschriebene Gram-
matik besaßen, und zwar weder eine historische noch eine, die den
gegenwärtigen Stand der Sprache ordentlich erfaßt obgleich die
ersten vom Pfarrer F. Malinowski auf diesem Gebiete unternomme-
nen Versuche bereits 60 Jahren zurückliegen. Von MaJecki hatte
nur seine im J. 1863 erschienene größere Grammatik „Gramatyka wiç-
ksza" einigen Wert, seine später veröffentlichte, historisch verglei-
chende Grammatik war verfehlt, die gegenwärtig aus dem Nachlasse
R. Pilats erscheinende Grammatik bietet nichts (der Verfasser würde
selbst seine Vorlesungen höchstwahrscheinlich gar nicht herausgege-
ben haben). Die Werke von Kaiina und Krynski bieten nur gram-
matische Formen, die Arbeiten Brückners über die Einflüsse fremder
Sprachen und seine „Dzieje jçzyka polskiego" (Geschichte der pol-
nischen Sprache) sowie das Werk von Nitsch „Mowa ludu polskie-
go" (Die Sprache des polnischen Volkes) sind populär gehalten.
Es gab mithin keine Versuche, das Ganze zu erfassen. Aber wir
besitzen gegenwärtig zahlreiche Spezialisten und bereits eine be-
trächtliche Anzahl von ausgezeichneten monographischen Abhand-
lungen, welche in fremden und in polnischen Publikationen und
philologischen Zeitschriften erschienen sind. Als man zu gemein-
samer Arbeit alle in Polen wirkenden Linguisten und Philologen
(von denen nur ein einziger die Mitarbeit ablehnte) eingeladen
hatte, stellte es sich heraus, daß man mit der Ausführung des Pla-
nes wohl beginnen dürfe.
Es fehlt vielleicht ein Teil: der lexikalische. Es ist zwar da ein
umfangreicher Artikel Prof. Brückners „Wplyw}- j§z3^köw obcych"
(Die EinHUsse fremder Sprachen), der fast ausschließlich den Wörter
gewidmet ist, aber eben dadurch macht sich um so mehr der Man-
gel eines Äquivalents für die heimischen Wörter bemerkbar. Ein
solcher Artikel könnte selbst nach Ausschaltung des streng ety-
mologischen Teils: das Verhältnis des echt polnischen Wortschatzes
zu dem allgemein slawischen oder vielleicht zu dem tschechischen,
ruthenischen Vorrate, die weitere schöpferische Tätigkeit auf polni-
schein Roden, die Geoo^rapliie der Wtirter im pülnischeii Sprach-
gebiet und den ganzen seniasiülogiachen Teil enthalten. Aber mau
muß bedenken, daß dieser Mangel dem niedrigen Staude gerade die-
ser Studien, namentlich im Bereich der Slawistik entspricht und
man, was die Semasiologie anbetrifft, außer dem Prinzip der Ent-
wickelung vom konkreten zum abstrakten Begriff die Gesetze die-
ser Entwickelung bis jetzt nicht hat präziser festlegen können. Es
darf jedoch nicht unerwähnt bleiben, daß auch die Geographie der
Mundarten in Prof. Rozwadowski's Arbeit „Stosuiiek jçzyka pol-
skiego do innych" (Das Verhältnis der polnischen zu anderen Spra-
chen) und in Prof. Nitsch's „Dyalckty" (Die Dialekten), berührt
wird, und daß mit einem großen Teile des heimischen Wortschatzes
sich in kultureller Beziehung Prof. Brückner in seinem Aufsatz:
„Wierzenia religijne i stosunki rodzinne" (Die religiösen Vorstel-
lungen und die Familienverhältnisse) in der Enzyklopädie Bd. IV,
Teil 2 „Poc74tki kultury slowiaiiskiej" (Die Anfänge der slawischen
Kultur. 1912, S. 149—187) befaßt.
Außer dem Gesagten finden wir in dem Werke alles, natürlich
wenn man von den unvermeidlichen individuellen Eigentümlich-
keiten der Autoren absieht. Den Gesamtinhalt kann man in zwei
gr«')ßere Gruppen zusammenfassen: die eine gibt ein Bild der hi-
storischen Entwicklung der literarischen Sprache von den ältesten
Zeiten bis zur Gegenwart, die zweite — ein Bild der sozusagen
äußeren Lebensbedingungen dieser Schriftsprache, namentlich: „Sto-
sunek jçzyka polskiego do innych slowianskich" (Das Verhältnis
der polnischen Sprachen zu anderen slawischen Idiomen), „Dya-
lekty jçzyka polskiego" (Die Dialekte der polnischen Sprache) und
die äußere Geschichte der anderen Sprachen, mit denen die polni-
sche in dem Gebiete der ehemaligen Republik zusammengelebt hat.
Mit den genetischen Verhältnissen der polnischen Sprache befaßt
sich Prof. Rozwadowski. Nachdem er die Verwandtschaftsverhältnisse
der slawischen Sprachen kurz klargelegt und die phonetischen (an-
hangsweise auch die morphologischen und syntaktischen) urslawi-
schen Merkmale dargestellt hat, befaßt er sich mit seinem Haupt-
gegenstande, namentlich den Beziehungen der polnischen Sprache
zu den anderen slawischen Sprachen. Dies gilt hauptsächlich für
die kaschubische (pommeranische) Frage, und sodann auf das
Verhältnis des pcjmmeranisch- polnischen Idioms zur polabischen
Sprache, mit der es zusammen die lechitische Gruppe bildet. Der
1
9
ruhige Ton des Verfassers zeug;t. daß ihm jene nationale Gereizt-
heit abgeht, welche so oft in der umfangreichen, diesem Problem
gewidmeten Literatur vorkommt. Auf Grund einer in die Einzel-
heiten gehenden Analyse — wobei er sogar schon abgedroschene
Punkte frisch zu erfassen weiß — gelangt er zu dem Schluß, daß
alle polniseh-pommeranisehen Abweichungen und Unterschiede ne-
bensächlich, nur von dialektischer Art sind; sie liefern nur den
Beweis, daß ehe die Vorfahren der polnischen und kasehubischen
Stämme ihre historischen Wohnsitze eingenommen hatten, derjenige
Teil von ihnen, von dem die Kaschuben und Slowinzen abstammen,
sich schon damals an der Peripherie der polnischen Sprachgebietes
befand. Man muß auch die Tatsache zugeben, daß die kaschubisch-
slowinzischen Mundarten den polnischen Mundarten im engereu
Sinne gegenüber eine Gruppe für sich bilden. Eine Charakteristik
der lausitzer und der tschechisch -slowakischen Gruppe beschließt
den Artikel, der den Gegenstand bis zur Darstellung der geschicht-
lichen Entwickelung der polnischen Sprache vor der Schriftepoche
behandelt, mithin eine historisch-vergleichende Einleitung zu den
Artikeln über die Geschichte der polnischen Schriftsprache bildet;
aber darüber wird weiter unten die Rede sein.
In anderer Richtung verfolgt den Gegenstand die Arbeit „Djalekty
jçzvka polskiego" (Die Dialekte der polnischer Sprache) von Prof.
Nitsch. Hier gelangten diejenigen (manchmal unwesentlichen) kasehu-
bischen Merkmale zur Darstellung, die trotz ihres typisch polnischen
Gepräges dennoch den Unterschied zwischen den kasehubischen und
den reinpolnischen Dialekten bedingen. Der Verfasser hebt die frü-
here enge Sprachverbindung Pommerns namentlich mit Westpolen
(Großpolenj hervor, die später durch die Differenzierung der Mund-
arten dieser beiden Provinzen aufgehoben wurde, wodurch Groß-
polen heute in sprachlicher Beziehung eher zu dem südlichen Polen
gehört, während die Kaschubei eine Reihe neuerer Veränderungen
zusammen mit dem ganzen nichtkaschubischen nördlichen Polen
durchgemacht hat. Diese Punkte machen natürlich nur einen Teil
des den Dialekten gewidmeten Artikels aus. Außerdem gibt er —
auf Grund einer systematischen Übersicht der Lautlehre und der
Flexion — eine Gruppierung und Charakteristik der rein polni-
schen Dialekte; veranschaulicht werden auf einer speziellen Karte
die grundlegenden phonetischen Erscheinungen und auf zwei im
Text befindlichen Ergänzungskarten die morphologischen Verein-
10
fachungen und die Formen der I. Person der Mehrzahl. — Bemer-
kenswert ist das Zurückweichen vieler dieser Mundartenmerkmale
nach dem Süden, Westen, Nordosten, wodurch in der Mitte Polens
ein ziemlich Aveites Gebiet entsteht, das von deutlichen Dialektismen
frei und mithin der literarischen Sprache verwandt ist; am schwäch-
sten vielleicht, denn nur durch das sg. Masurieren, schneidet es von
Großpolen ab. das auch — vom grammatischen Standpunkte aus —
als die Wiege der Schriftsprache zu betrachten ist.
Diese Darstellung lenkt hauptsächlich ihr Augenmerk auf das
grammatische System der Dialekte und ihi* gegenseitiges Ver-
hältnis und rückt die beschreibend- phonetische Darstellung als — für
den Umfang des in Rede stehenden Werkes — zu speziell in den
Hintergrund. Dies konnte umso leichter geschehen, da der Artikel:
„Opis fonetyczii}^ jçzyka polskiego" (Die phonetische Beschreibung
der polnischen Sprache) aus der Feder Dr. T. Benni's diesen Punkt
behandelt. Er beginnt ganz richtig mit der Beschreibung der Sprach-
organe und ihrer Tätigkeit, indem er dadurch auch Weiterstehende
in den für den Humanisteii am meisten abgelegenen Teil einführt,
der doch eine unumgänglich notwendige Grundlage der historischen
Phonetik, dieses Ecksteines der Linguistik, bildet. Nach der Einlei-
tung finden wir zunächst eine Analyse der besonderen Sprachlaute,
sodann ihre Verbindungen und Veränderungen in den abhängigen
Lagen, manchmal durch Figuren und stets durch Beispiele von
Worten und ihren Gruppen illustriert. Den Ausgangspunkt bildet
die Warschauer Aussprache der gebildeten Schichten, aber bei der
geringen Differenzierung der polnischen Sprache kann diese als der
Typus eines kulturellen Dialektes und als Einführung in die Pho-
netik der Volksdialekte dienen.
Prof. Nitsch bespricht in seinem Artikel noch die Ausdehnung des
polnischen Sprachgebietes, indem er dabei die Grenzdialekte: die
Übergangs- (polnisch - tschechischen) und die gemischten (polnisch-
ruthenischen) Dialekte berücksichtigt. Von da k( innen wir auch zu
dem Teil, welcher die anderen im Gebiete der Republik gesprochenen
Sprachen behandelt, übergehen. Am wichtigsten waren hier wegen
ihres Einflusses die klein- u. weiß-russischen Sprachen, deren Eintei-
lung nach Gruppen sowie ihr literarisches Leben im polnischen Staate
Prof, Ptaszycki zur Darstellung bringt. Andererseits übte die deut-
sche Sprache ihren Einfluß stets aus: von ihrem Einwirken auf den
polnischen Sprachschatz handelt in einem allgemeinen, mit den frem-
den Einflüssen sich befassenden Artikel Prof. Brückner, von den
11
deutschen Dialekten in den polnischen Landen Dr. A. Kleczkowski,
von dem jüdischen Jargon Dr. J. Willer, der in seiner gramma-
tischen Skizze die slawischen Einwirkungen nicht außer acht läßt.
Andere Sprachen bestanden eigentlich neben der polnischen,
ohne sie zu berühren; es genügten demnach auch über sie nur
kurze Notizen. Nur die baltischen Sprachen mußten in dem Werke
über die Kultur der Lande der Republik ausführlicher dargestellt
werden, was auch Prof. Rozwadowski getan hat, indem er das Ge-
biet, die Mundarten und Schicksale der litauischen, lettischen, preu-
ßichen und jatwägischen Sprache namentlich aber die literarische
Rolle der erstgenannten bespricht. Über die hebräische Sprache in
Polen vor und nach den Teilungen handelt der Privatdozent M.
Schorr.
Außerdem finden wir hier nur noch kurze Notizen, u. zw. von Prof.
Los über die tatarische Sprache, von dem finnischen Gelehrten
Ojansuu über die Sprache der Liven und Esthen, von Dr. S. W§d-
kiewicz über den in den polnischen Landen gesprochenen rumäni-
schen Dialekt (hauptsächlich über den Zeitpunkt der Einwanderung
und die Heimat der ersten Kolonisten), von dem Privatdozenten
A. Gawroiiski über die Sprache der polnischen Armenier, und von
den Professoren St. Estreicher und J. Rozwadowski über die Zigeuner-
sprache und die Zigeuner in Polen, Das Bild wird vervollständigt
durch den Aufsatz Dr. H. Ulaszyns über die geheimen Sprachen,
namentlich über die Mundarten der Gauner, Höker, Sozialdemo-
kraten und Kinder.
Eine besondere Gruppe bilden die Artikel, aus denen wir ein
Bild der historischen Entwickelung der Sprache von ihren aller-
ersten Anfängen bis auf den heutigen Tag gewinnen. Als Einlei-
tung zu diesen Artikeln steht die Abhandlung von Prof. Los
über die Quellen zur Geschichte der polnischen Sprache, dh. die
schriftlichen Denkmäler, aus denen wir die Vergangenheit unse-
rer Sprache kennen lernen. Naturgemäß wurden hier vor allem die
ältesten, dem Zeitpunkte der Geburt der schönen Literatur voraus-
gehenden Zeiten berücksichtigt. Die Geschichte dieser Literatur
wurde bei uns sowohl in allgemeinen Grundrissen wie in zahlrei-
chen, speziellen, monographischen Studien behandelt, während das-
jenige, was zur Literatur nicht gehört, aber für die Geschichte der
Sprache, namentlich der älteren, eine große Bedeutung hat, in all-
gemeinen Darstellungen bisher wenig Beachtung gefunden hat.
12
Der Verfasser gibt daher vor allem einen Abriß der poloischeir
mittelalterliclien Literatur und widmet viel weniger Raum den spä-
teren Zeiten.
Allgemeine Schlüsse über die Entwickelung der literarischen
Sprache selbst (denn über die Geschichte der Volkssprache läßt
sich infolge vollkommenen Mangels an Quellen nichts sagen) zieht
Prof. Brückner, indem er als den Ort ihrer Entstehung — entgegen
den Ansichten anderer — Kleinpolen bezeichnet. Der Verfasser weist
hier anf die Gegenwirkung zentrifugaler und zentripetaler, ander-
seits — fremder und einheimischer Faktoren hin. Unter zentri-
fugalen Faktoren verstehen wir hier den Gebrauch von Dialekten
oder lokalen Mundarten nicht nur in der täglichen Umgangsspra-
che, sondern vielmehr in der literarischen Produktion, während
hingegen der Gebrauch von Worten und Redewendungen von all-
gemeiner Geltung als eine Erscheinung von zentripetalen Tendenzen
anzusehen ist. Diese letzteren herrschten in der Tat, wie dies aus
dem Artikel Prof. Brückners erhellt, seit den ältesten uns bekannten
Zeiten: man mied gewissermaßen instinktiv Provinzialismen, Solö-
zismen. Barbarismen, ja sie wurden seit dem Ende des XVI. Jahr-
hunderts üttentlich gerügt; diese Sorgfalt, die man auf die Erhaltung
eines einheitlichen Typus der allgemeinen literarischen Sprache ver-
wendete, kam am stärksten gegen Ende des XVIII. Jahrhunderts
zum Ausdruck, als man gewissermalôen einen bindenden Kanon zu
schaffen beabsichtigte, was dann die bald darauf so heftig entbrann-
ten Kämpfe der letzten Klassiker mit den ersten Romantikern zur
Folge hatte. Die zentrifugalen Tendenzen gewannen nur zeit-
weise die Oberhand in mancheji Provinzen: in Schlesien, bei den
Masuren, teilweise in der Kaschubei, wo die lokalen Dialekte in
der lokalen Literatur zur Herrschaft gelangten oder das Überge-
wicht gewannen.
Prof. Brückner erklärt hier auch die historische Bedeutung des
P^indringens fremder Sprachen in gewisse Territorien, wie der böh-
mischen Sprache in Schlesien im XV. Jahrhundert oder auch einer
ähidichen Erscheinung auf gewissen Lebensgebieten, wie das Ein-
dringen des Lateins in die Literatur namentlich im Mittelalter.
Sein Hauptaugenmerk lenkte jedoch der Verfasser auf das allmäh-
liche, jedoch mit verschiedenen Schwankungen eintretende Sichan-
passen von Sprachmitteln an die wachsenden geistigen Bedürfnisse,
auf die steigende und mitunter fallende Linie der Entwicklung
1
13
der Sprache als Kunstmittels, das in den verschiedenen Epochen
des Lehens der Nation einen immer wechselnden Charakter annahm,
bis es in der Poesie wie auch in der künstlerischen und Avissenschaft-
lichen Prosa einen hohen Grad von Vollkommenheit erreichte. Be-
merkungen über anderweitige Gefahren, die in der letzten Zeit un-
serer Sprache drohen, bilden den Übergang zum nächstfolgenden, der
Betrachtung fremder Einflüsse gewidmeten Artikel des Verfassers.
Nachdem Prof. Brückner hier festgestellt, dali die polnische Spra-
che nicht lediglich den Einflüssen einer einzigen fremden Sprache
unterworfen war. sondern dali sie die Einwirkungen verschiedener
Sprachen aufweist, setzt er den östlichen die westlichen entgegen,
indem er den Beweis antritt, daß der Einfluß der letzteren vor sehr
langer Zeit eingesetzt hat, daß er von langer Dauer und nachhaltig
war. daß er viele Gebiete von Begriffen erfaßt, während dagegen
die östlichen Einwirkungen mehr zufälligen und lokalen Charakter
an sich tragen.
Bei der Unterscheidung der entlehnten Wörter von den einhei-
mischen richtet sich der Verfasser nicht nur nach Kriterien, die
die vergleichende Phonetik bietet, sondern er berücksichtigt auch,
und zwar an erster Stelle in weitem Maße die Geschichte der
Wörter, soweit man sie auf Grund der Schriftdenkmäler verfolgen
kann. Als Endergebnis erhalten wir gewissermaßen ein Bild frem-
der Kolonisation auf dem Boden unserer Sprache, zunächst des all-
gemein westeuropäischen, durch Vermittlung Böhmens erfolgten Ein-
flusses, sodann desjenigen der deutschen, tschechischen, lateinischen,
italienischen, ruthenischen. tatarisch -türkischen, ungarischen und
wallachischen Sprache. Die westeuropäischen Eindringlinge setzen
sich hier haufenweise fest, indem sie ganze Gebiete des Lebens
wie z. B. der Kirche, des Gewerbes, der Städte, der Herrenhöfe
usw. ergreifen, während die listlichen Fremdlinge entweder verein-
zelt oder nur in einem eng begrenzten Kreis z. B. in dem Hirten-
wesen auftreten. Manche von diesen fremden Elementen dringen
in die polnische Sprache nur für kurze Zeit ein und sterben
schnell aus, andere nehmen öfters ein ganz einheimisches Aussehen
an. werden zu Lehnwörtern, bilden oft den Ausgangspunkt für sehr
viele abgeleitete Wörter, kurz: sie pflanzen sich fort wie lebende,
wirkliche Kolonisten. Zum Schluß skizziert Prof. Brückner die
neueste Epoche, die bis vor kurzem herrschende und heute noch
nicht völlig verschwundene Mode des Französischsprechens und. was
14
wichtiger ist. die sogar in der Volkssprache zur Geltung kommen-
den Einwirkungen der Schule, des Militärs, des Wanderlebens und
das bunte Gewirr der verschiedeusprachigen Elemente an den
Grenzen des ethnographisch polnischen Gebietes.
Auf eine Seite der Frage weist hier Prof. Brückner noch hin,
nämlich daß sogar in den Zeiten, wu die Fremdwörter haufenweise
in die polnische Sprache eindrangen, unsere Sprache dennoch auch
nicht für einen Augenblick ihren Grundcharakter eingebüßt hat,
da die fremden Gäste gar keinen oder fast gar keinen Ein-
fluß auf das grammatische System der Sprache ausübten. Die
P'remdwörter^ ob nun Nomina oder Verba. paüten sich diesem Sy-
stem an und wurden nach Zahl und Phallen oder Personen in der-
selben Weise wie die einheimischen Wörter abgewandelt. Bei alle-
dem, obgleich dieses zuströmende Material bisweilen nur einen vor-
übergehenden Anflug auf dem heimatlichen Boden bildete, ver-
mied man in den Epochen einer normalen Entwicklung der Spra-
che die Einflüsse von Fremdwörtern ohne weiteres auf sich wirken
zu lassen — und dies muß man als eine gesunde Erscheinung be-
trachten, sofern sie nicht in einen extremen und schädlichen Pu-
rismus umschlägt.
Die Sprachgeschichtsforscher haben lediglich mit Schriftdenk-
mälern zu tun, mithin erforschen sie ihr Material nur mittelbar.
Wir haben uns schon zu sehr an die Schrift gewöhnt, um uns zu
vergegenwärtigen, auf welch wunderbare Weise vergängliche Töne
auf lange Jahrhunderte hinaus fixiert werden, und anderseits wie
unvollkommen dieses Mittel ist. Das geschriebene Wort wird nie
aufhören, nur ein Symbol des gesprochenen Wortes zu sein, der Buch-
stabe ist das Symbol des Lautes, und die Verbindung zwischen dem
Buchstaben und dem Laute war um so weniger fest, sie schwankte
um so mehr, je weiter wir in die Vergangenheit zurückgreifen.
Deshalb bildet die Geschichte der Graphik und der Rechtschreibung
eine notwendige Einführung in die eigentliche Geschichte der Spra-
che. Welche Mühe man sich ursprünglich mit der Anpassung eines
fremden Alphabets an die Bedürfnisse der polnischen Sprache gab,
wie man mitunter bewußt ein rationelles System zu schaffen suchte
und welche Fehler man auf diesem Wege beging, wie die Grund-
sätze der Rechtschreibung nicht theoretisch von Gelehrten, sondern
praktisch von den ersten Krakauer Buchdruckern ausgearbeitet
wurden, wie endlich seit dem XVI. Jahrhunderte in die Recht-
15
Schreibung eine immer größere Ordnung hineinkommt — das sind
alles Punkte, die Prof. Brückner in einem besonderen Artikel be-
schreibt und an der Hand von Beispielen illustriert.
Streng- grammatische Teile umfassen: die historische Lautlehre
der polnischen Sprache (Prof. Rozwadowski). die Wortbildungslehre
(Dr. H. Ulasz}^), die grammatischen Formen (Prof. Kryi'iski), den
syntaktischen Gebrauch der grammatischen Formen und die Satz-
bildungslehre (Prof. Los).
Die Lautlehre umfaßt alle Probleme, welche mit diesem Teile
der Grammatik in Verbindung stehen, sogar das Problem der Ge-
schichte des polnischen Akzentes, der bisher von allen Verfassern
der gedruckten polnischen Grammatiken übergangen worden ist,
und außerdem werden hier auch andere phonetische Probleme in
selbständiger Weise gelost. Über den Umfang und die Aufgaben sei-
ner Arbeit äußert sich der Verfasser selbst folgendermaßen: „Un-
sere Aufgabe ist es, ein Bild der phonetischen Entwicklung der pol-
nischen Sprache zu geben. Das Bild wird vielmehr eine Übersicht
bieten, wird prinzipielle Züge der Entwicklung darstellen, es befaßt
sich nicht mit allen und mit geringfügigen Einzelheiten, auch er-
schöpft es das Material nicht, denn eine solche in die Details gehende
Darstellung war von vorneherein durch den Plan und den Umfang
des Bandes ausgeschlossen. Ein Bild der phonetischen polnischen
Entwicklung geben, das heißt, sich klare Rechenschaft geben von
den wesentlichen Eigentümlichkeiten des heutigen phonetischen
Standes, der Betonung, der phonetischen Gewohnheiten, der Anzahl
und der Qualität der Laute, der quantitativen Verhältnisse, der
phonetischen Gruppen und Alternationen, wobei man die Entwick-
lung soweit zurückverfolgt, als man überhaupt die Welle des pol-
nischen Sprachlebens verfolgen kann. Mithin vor allem bis zum An-
fange des XII. Jahrhunderts auf Grund von Quellen, sodann bis zur
gemeinsamen urlechitischen Basis auf Grund der Zusammenstellung
des erforschten altpolnischen Zustandes mit anderen in Betracht
kommenden, um endlich durch die mittlere nördlich-westliche Ent-
wicklungsphase, soweit dies notwendig und möglich ist, den ursla-
wischen Lautbestand zu ermitteln, welcher für uns die Rolle eines
festen und gegebenen Ausgangspunktes, ev. Endpunktes spielt, über
welchen wir nicht hinausgreifen können".
Entsprechend der Natur des Gegenstandes ist das Ganze in fol-
gende Teile eingeteilt: nach den Eingangsbemerkungen, stellt der
16
Verfasser das plionetische System der polnischen Sprache dar, in-
dem er sich vor allem mit den Problemen der Betonnn«; befallt,
mit denen auch die Fragen der sg-. geprellten Vokale in Verbin-
dung- stehen. Sodann folgt eine systematische Darstellung der indi-
viduellen und der Gruppenentwicklung- der Laute, zunfichst der
Vokale, dann der Konsonanten.
Die Wortbildungslehre, die Lehre von den grammatischen For-
men und die Satzl)ildungslehre bilden eine engere Gruppe, die man
im Gegensatz zur Phonetik mit den allgemeinen Namen der Lehre
von dem Sprachbau bezeichnen könnte. Dieser Bau beruht auf
dem Gesetze der zweigliedrigen Verbindung einfacher oder zusam-
mengesetzter morphologischer Gestalten miteinander. Im Bereiche
der sof. Wortbilduni>slchre vereinigen sich die Wurzeln mit den
Suffixen, die Lehre von gTammatischen Formeji stellt Betrachtun-
gen an über die Verein ii;unu- der Wurzeln mit den Endungen,
endlich befallt sich die Satzbildungslehre im engeren Sinne mit
den Gesetzen der Verbindung der Worte oder Wortgruppen in
Satzteile und Sätze, sowie mit den Gesetzen der Verbindung- der
Sätze miteinander. In allen diesen Teilen der Grammatik haben
wir mit zwei Elementen zu tun: dem formellen und dem inhalt-
lichen, und ihre Rolle ist veränderlich je nach der Natur des
Materials: in der Formenlehre ist das inhaltliche Element das
schwächste, die Hauptrolle spielt das formale Element (die Endun-
gen), deshalb stellt auch dieser Teil der Grammatik den histori-
schen Verlauf der Veränderungen dar, die sich im Bereich der Dc-
klinations- und Konjugationsformen vollzogen haben. In der Wort-
bildungslehre bestehen die historischen Veränderungen nicht so sehr
in der Umbildung der Form der Wortkomponenten als vielmehr
in der Mannigfaltigkeit ihrer Kombinierung; dh. in der Bildung
gewisser Wortt^^pen mit Hilfe dieser oder jener Suffixe, von denen
die einen eine große Lebensfähigkeit, die anderen gar keine auf-
weisen und vielleicht einmal früher ein solche besessen haben mö-
gen, und dementsprechend nennen wir solche Suffi.xe mehr oder
weniger produktiv oder nicht produktiv. Endlich läßt sich in der
Syntax, die in die Formsyntax (syntaktischer Gebrauch der gram-
matischen Formen) und in die Satzsyntax zerfällt, das formale Ele-
ment am wenigsten erfassen, am wenigsten genau beschreiben, da-
gegen rückt das inhaltliche Element in den Vordergrund, der
so erfaßt ist wie in den vorhergehenden Teilen, dh. als gramma-
I
17
tische Verbindung von Satzteilen, die ein sprachliches Abbild der
psychologischen, zwischen den Begriffen bestehenden Verbindung
ist. Entsprechend dieser Voraussetzung gibt Prof. Krynski einen
Abriß der historischen Veränderungen, die im Bereich der "polni-
schen Deklination und Konjugation vor sich gegangen sind. Dr. Uia-
sz3'n setzt die Bildungsprinzipien zahlreicher Wortkategorien, na-
mentlich der Nomina nach den Produktivsuffixen auseinander,
Prof. Los erklärt in zwei Artikeln das innere Verhältnis der zwei-
gliedrigen Wortgruppen und den Grundsatz der Bauweise des ein-
fachen und des zusammengesetzten Satzes.
Alle diese obenerwähnten Artikel erschöpfen den eigentlichen Be-
reich der engeren Wissenschaft von der Geschichte der Sprache:
die grammatischen, in der europäischen Wissenschaft anerkannten
Systeme enthalten keine größere Zahl dieser Teile, obgleich gewis-
sermaßen vorbereitende Arbeiten zu neuen Teilen vorhanden sind,
welche vielleicht später in der Grammatik Aufnahme finden wer-
den. Zu diesen gehört die Stilistik. Avelche jedoch trotz der unter-
nommenen Versuche, irgend welche objektiven Grundsätze zu finden,
sich immer noch im Kreise entweder zuviel sagender Gemeinplätze
oder auch subjektiver Ansichten bewegt. Lediglich die Versifika-
tionstechnik stützt sich auf Grundsätze, die sich genau bestimmen
lassen; so gibt Prof. Rowiiiski von ihr einen gedrängten Abriß,
in dem er die Gesetze der Versifikationsentwieklung in Polen seit
dem Mittelalter bis in die neueste Zeit entwirft.
Diese ganze Mannigfaltigkeit der sprachlichen Erscheinungen, die
schon in so vielen besonderen Teilen der Sprachwissenschaft er-
forscht worden ist, ergibt sich schließlich aus den allgemeinen Grund-
lagen der Psychologie, denn die Sprache ist vor allem eine Erschei-
nung der ps^^chischen Tätigkeit des Menschen. Deswegen bietet die
Ps3'chologie auch die Möglichkeit, allgemeine Grundsätze der Sprach-
entwicklung sei es in Beziehung zur menschlichen Sprache im
allgemeinen, sei es im Bereich der einzelnen Sprachen abzuleiten.
Mit der Erforschung dieser Grundsätze hinsichtlich der polnischen
Sprache befaßt sich Prof. Baudouin de Courtenay in seinem Ar-
tikel „Die psychologische Charakteristik der polnischen Sprache".
der in zwei Hauptteile, in einen der lebenden Sprache und in einen
der Schrift gewidmeten, zerfällt.
In dem ersten Teile legt der Verfasser die speziellen Grund-
lagen der ps3'chologischen Analyse der Sprache dar. worauf er die
Bulletin l-n. 2
18
Grundlage dessen erklärt, was wir in verschiedenen Gebieten der
Grammatik gewöhnlich als Prozesse der historischen Veränderun-
gen bezeichnen, mitliin die Umwandlungen in dem Klang der Worte
unter dem Einflüsse der sg. Volksetymologie, welche Prof. Baudouin
wissenschaftlich als die seraasiologische und semasiologisch-mor-
phologische Assimilation bezeichnet, sodann die Ausgleichung der
grammatischen Formen oder der morphologischen Assimilation
usw.. mit einem Wort, für verschiedene Teile der Sprachwissen-
schaft entwickelt er hier allgemeine psychologische Grundsätze,
so daß wir die leitenden und hauptsächlichen Strömungen in der
historischen Entwicklung der Sprache klar erfassen und außerdem
gewisse psychische Neigungen erkennen, die die polnische Sprach-
gemeinschaft von den anderen unterscheiden. In dem der Psycho-
logie gewidmeten Teile erforscht der Verfasser unter anderen sehr
interessante Fragen des Einflusses des Alphabetismus auf die Aus-
sprache und die psychologischen Grundsätze der polnischer Ortho-
graphie.
Der Artikel schließt mit Erörterungen über den Einfluß der
Eigentümlichkeiten des polnischen Sprachdenkens auf die Psychik
überhaupt, wobei hier gerade am deutlichsten die psj^chologischeu,
die polnische Sprache in Unterscheidung von anderen charakteri-
sierenden Züge hervortreten.
Hiermit ist die Übersicht des Inhalts der beiden Bände erschöpft;
ein spezielles Verzeichnis der Arbeiten nach Paragraphen, mithin
gewissermaßen ein Sachindex wird vorausgeschickt, und am Schlüsse
folgt ein umfangreicher, erschöpfender Index polnischer Wörter.
Jetzt darf man noch — ohne natürlich eine streng wissenschaft-
liche Kritik der Einzelheiten zu versuchen — die Frage aufwerfen,
ob die besprochenen Artikel auf einen einheitlichen Ton sowohl
hinsichtlich des wissenschaftlichen Niveaus als auch der Art der
Darstellung gestimmt sind.
Hier muß man zunächst an einige Grundsätze des Programms
der Enzyklopädie erinnern. Aus seinen Punkten (12 — 15 und 17)
folgt, daß die Verfasser nicht unbedingt verpflichtet waren, mit
neuen Forschungsergebnissen hervorzutreten, sondern daß es ihnen
freistand, sich auf die Darstellung der bisherigen Resultate der
Wissenschaft zu beschränken und gegebenenfalls nur anzudeuten,
daß in einer bestimmten Frage der Stand der Wissenschaft eine
entsprechende Erklärung noch nicht bietet. Mithin durfte das Werk
19
nur eine bloße Zusammenfassung des bisherigen Wissens von der pol-
nischen Sprache werden. Demgegenüber müssen wir ausdrücklich
feststellen, daß es unvergleichlich mehr bietet: daß viele Verfasser
entweder absichtlich spezielle Forschungen unternommen oder
auch ihre bis dahin noch nicht veröffentlichten Arbeiten zur Druck-
legung vorbereitet haben. Eigentlich werden uns hier sogar zum
ersten Male streng grammatische Teile geboten, wie die historische
Phonetik und die Satzlehre, die Dialektologie und andere; ganz neu
sind die Aufsätze, die uns über andere auf dem historisch - polni-
schen Gebiete befindliche Sprachen informieren. Dies möge gewis-
sermaßen hinsichtlich des Quantums des Wissens und des Verhält-
nisses zum bisherigen Stande gesagt sein.
Der gleichartigen Erfassung aller Teile stand die Verschieden-
heit der Individualität der neun Verfasser in dem polnischen Haup-
teile, der zehn im Nachtrag im Wege. x4.bgesehen von der stilisti-
schen Eigenart oder der Darstellungskunst, welche auf die Anord-
nung des Gegenstandes, die Auswahl der Einzelheiten, der Beiêpiele
und die Lebhaftigkeit der Darstellung nicht ohne Einfluß bleiben
konnten, war es unmöglich, gewisse Widersprüche sogar in den
Ansichten über sehr nahe verwandte Probleme zu vermeiden, obgleich
man feststellen muß, daß stärkere Dissonanzen gewiß nicht vorhan-
den sind. Eine andere Schwierigkeit bot der Grad der Gemeinver-
ständlichkeit des Vortrages. Dem Programm gemäß sollte er be-
rechnet sein auf ein Publikum mit höherer wissenschaftlicher Bil-
dung, dh. der Ton sollte nur insofern populär sein, daß „der Ge-
genstand Leuten ohne spezielle Fachbildung in dem betreffenden
Teile verständlich sei". Aber diese Bestimmung war nicht leicht
durchzuführen in der Sprachwissenschaft, vielleicht dem apartesten
unter den humanistischen Gegenständen. Überwunden und als ober-
flächlich erklärt worden sind die Ansichten, daß die sprachlichen
Erscheinungen in die Reihe der naturwissenschaftlichen gehören,
heute betrachtet man sie als psychisch-soziale Gebilde. Nicht zu
leugnen ist jedoch die Tatsache, daß in dieser Wissenschaft die
Forschungsmethoden, die sogar das Experiment nicht ausschließen,
und die Art und Weise der Begriffsbildung der Naturwissenschaft
näher stehen und in manchen Teilen zweifellos nicht minder „ex-
akt" sind als in den biologischen Wissenschaften. Naturgemäß er-
fordert demnach ein Werk, das sich mit der Sprache befaßt, von dem
Leser eine größere Vorbereitung als Werke aus den Gebieten der
20
politischen, der Kirchen- oder Sittengeschichte, der Archäologie^
Ethnographie. Literatur, wobei es sich hier nicht so sehr um gewisse
reale Kenntnisse handelt, als vielmehr um eine Art und Weise,
den Gegenstand zu erfassen, was man auf Grund der eigenen Spra-
che in den Mittelschulen sehr wohl aus))ilden könnte, was aber
bisher verabsäumt wird. Erst auf dieser Grundlage wird es möglich,
wissenschaftlich, ohne leere Phrasen das in der Sprache unstreitig
vorhandene individuelle, künstlerische Element zu erfassen. Wir
werden übrigens bald sehen, wie andere exakte humanistische Wis-
senschaften, namentlich die Jurisprudenz oder die modern behandelte
Statistik in der Enzyklopädie dieser Forderung werden entsprechen
können, hier erscheint es angezeigt, auf die Schwierigkeiten einer
gemeinfaßlichen Darstellung sprachlicher Tatsachen hinzuweisen.
Es war von vorneherein anzunehmen, daß bekannte, hervor-
ragende Individualitäten sich dem Ziel und dem Niveau der Enzy-
klopädie schwieriger werden anpassen können. So sind denn auch
namentlich die Artikel der Professoren Brückner und Baudouin
völlig anders aufgefaßt, obgleich beide das Bestrebeii erkennen
lassen, gemeinverständlich zu sein: der erstere gibt dem Durchschnitts-
leser eine fertige Auffassung der gewissermaßen äußeren Rolle der
Sprache — der andere möchte ihn auf den Weg streng psy-
chologischer Erfassung des Wesens ihrer Erscheinungen führen!
Ganz anders ist Prof. Rozwadowski vorgegangen: in der historischen
Phonetik, dem methodisch am strengsten sprachwissenschaftlichen
Teile, hat er den Vortrag auf das für einen Studenten berechnete
Niveau gebracht, also für einen Anfänger und dennoch Fachmann.
Selbstverständlich sind dies nur am meisten auffallende Beispiele —
die Mehrzahl der Artikel erfüllt auch in dieser Hinsicht ihre Auf-
gabe ganz trefflich.
Ein viel bunteres Bild finden wir in dem der äußeren Geschichte
der fremden Sprachen gewidmeten Teile. Es ist dies leicht erklär-
lich, denn die Verfasser sind nicht etwa Männer einer Wissen-
schaft, sondern oft mit Mühe und Not zusammengesuchte Speziali-
sten verschiedener T\qien. So haben wir denn auch neben einem
hinsichtlich des Inhalts mustergültigen und hinsichtlich der Form
den xVnsprüchen des gebildeten Lesers sich anpassenden Artikel
von Prof. Rozwadowski über die baltischen Sprachen, neben den
gehaltvollen Informationen über die finnische, armenische, rumä-
nische, die Zigeuner- und auch die geheimen Sprachen — auch
21
divergierende Darstellungen. Dr. Kleczkowski hat in gewissenhafter
Weise die Nachrichten über die Herkunft und die Dialekte der
deutschen Kolonisten gesammelt, hat jedoch die historische Rolle
die diese Sprache in Polen spielte, ganz unberücksiehtig-t o-elassen.
Dr. Willer gibt eine kurze historische Grammatik des Jargons (die
als erster Versuch bei uns wertvoll, hier jedoch nicht ganz am
Platze ist). H. Dozent Schorr gleichsam eine Geschichte der he-
bräischen Literatur und des hebräischen Stils. Vielleicht zu kurz
und zu schematisch ist das wichtige Kapitel über die ruthenisehen
Sprachen ausgefallen, dieser Mangel wird jedoch durch eine reiche
Bibliographie ausgeglichen.
Überhaupt ist die Bibliographie (wenigstens die neueste) fast
überall in ausreichendem Maße angegeben, manchmal sogar durch
Fingerzeige bei der Erörterung der einzelneu Probleme ergänzt.
Es liegt in dem Plan des Werkes, daß das Buch dem Leser nicht
nur ein gewisses System von Kenntnissen biete, sondern ihm auch
nötigenfalls die Erweiterung dieser Kenntnisse auf Grund der mo-
dernen wissenschaftlichen Literatur erleichtere.
Das Werk umfaßt 50 Bogen (ohne Indices). Das Programm hat
für die Sprache 42 vorgesehen, die Überschreitung ist mithin hier
viel geringer als in dem Teile der physischen -Geographie. Die
Ausführung hat gezeigt, daß manche Abschnitte wirklich mehr Platz
erforderten, aber schließlich haben wir jetzt ein gerechtes Mittel-
maß.
Die Forscher der polnischen Sprache werden natürlich hier
überall strittige Punkte sowie Fassungen, die sie nicht befriedigen
werden, finden. Aber dies kennzeichnet gerade den Wert des Wer-
kes. Denn keiner wird es unbeachtet lassen können, wie er dies mit
einem nur für das große Publikum bestimmten Werke tun würde.
Wir haben hier zugleich ein wissenschaftliches Werk, welches viel
Neues bringt und eine reale Basis für weitere Forschungen bietet.
Es verdient aber umso mehr hervorgehoben zu Averden, daß dies
von allen huministischen Wissenschaften zuerst in derjenigen er-
folgt ist, die im großen und ganzen in Polen noch wenig entwickelt
war und sich einer al]£:emeinen Wertschätzunsf nicht erfreute.
«•^9
2. UJE.ISlvI JOZEF. Ogôliiy rzut oka na prïidy religijno-spoJeczne wsrôd
Emigracyi po r. 1831. (Af/f/eineincr Vberblich der relif/iös-sozia-
ien Striiiniimjcn tinte i- tien /xtlnisc/icn I'^iiiif/i-<infen nac/i dem
J. 1S31).
Die Worte des Evano;eliums : „Suchet zunächst das Reich Gottes
und seiue Gerechtigkeit" bildeten den Hauptwahlspruch des Lebens
des gn'ißeren Teiles der Emigranten. Man ergänzte nur immer dies
„Reich Gottes" durch den Zusatz: „auf Erden". Der Glaube an die
nahe und vollkommene UniAvandlung des Lebens der Menschheit.
an die Verwirklich luig der Losungsworte: „Gleichheit, Freiheit und
Brüderlichkeit" war nach Polen aus dem Westen schon früher,
eigentlich zusammen mit der Romantik, eingewandert. Der erste
Ausdruck der romantischen Weltanschauung: die philomathischen
Gedichte von Mickiewicz enthalten bereits ein ganz klar ausgespro-
chenes Programm: „den ungefügen Erdball in neue Bahnen zu
stoßen", aus dem gegenwärtigen Chaos eine neue Ordnung zu schaf-
fen auf der Grundlage: „im Glücke der Gesamtheit sind die Ziele
aller enthalten". Aber vor dem Novemberaufstand wurden derartige
Losungsworte nur ganz sporadisch laut, man war noch weit davon
entfernt zu meinen, daß sie die Achse des Lebens und des Handelns
für größere Gruppen innerhalb der Nation hätten werden kfinnen.
Dies ist erst dann erfolgt, als nach der Niederwerfung des
Aufstandes die geistige Blüte der Nation in die Verbannung ge-
gangen war. In Frankreich war der Glaube schon tief eingewur-
zelt, daß die neue Ara unmittelbar bevorstehe. Die Revolution des
J. 1789, die so plötzlich und ungestüm mit der Vergangenheit ge-
brochen hatte, schien den Anfang dieser Ara zu bilden, wo das
Bestehende zertrümmert werden müsse, und zwar zu dem Zwecke,
damit man auf diesen Trümmern mit dem Bau dessen beginne, was
sein muß und sein wird. Bereits während der Dauer der Revolution
selbst erscheint Frankreich vielen von seinen Sühnen als der Mes-
sias der neuen Epoche, dem bald alle Nationen Europas nachfolgen
müssen. In dem berühmten Werke eines der Hauptschöpfer der zwei-
ten Konstitution. Condorcet, im ^Esquisse d'un taldean historique des
progrès de l'esprit humai)/'''', schallt uns der messianische Ton ganz
deutlich entgegen, und Condorcet steht durchaus nicht vereinzelt da.
23
Ton da ab treten mit jedem Jahre immer neue, gescbichtsphilosophiscli
und oft auch metaphysisch begründete Pläne eines solchen Umbaus
der sozialen Ordnung hinzu und die polnischen Emigranten finden
schon einen ganzen Schwärm von ihnen vor. Daß diese Idee einer
großen — politischen, sozialen, moralischen, und endlich auch reli-
giösen — Umwälzung diese unseligen Emigranten geradezu ma-
gnetisch anziehen mußte, dies ist nur zu natürlich. Der reale poli-
tische Grund und Boden verscliAvand vollkommen unter ihren
Füßen, und ein Abgrund wilder Verzweiflung tat sich vor ihren
Augen auf. Schon der Selbsterhaltungstrieb führte sie in Ver-
suchung, sich „in das paradiesische Reich der Täuschung'' — der
Utopie zu flüchten. Und es geschah bald, fast im Laufe eines
einzigen Jahres, daß die Utopie von dem nahenden Reiche Gottes
auf Erden die Mehrzahl der Gemüter ergriff. Gleichzeitig damit
entsteht der Glaube, daß Polen, und vorzüglich der Emigration, in
diesem Reiche Gottes eine außergewöhnliche Rolle zufallen wird,
daß namentlich Polen der Menschheit die Tore zu diesem Reiche
erschließen wird. Die Entstehung des Gefühls einer Mission ist
bei den Polen noch in den Ereignissen von 1831 zu suchen. Wäh-
rend der Schlacht bei Grochow sah man in den polnischen Reihen
Fähnchen mit der sich an die Russen wendenden Aufschrift „Für
unsepe und eure Freiheit" (Vergl. auch die Feier zur Ehre der
Dekabristen). Anderseits wiederum äußerte man sehr oft die An-
sicht, daß Polen eigentlich zum Schutze Frankreichs, dessen neu-
gegründete Julimonarchie durch Nikolaus I. ernstlich bedroht
war, zu den Waflen gegriffen habe. Diese Ansicht läßt sich sogar
in gewissermaßen offiziellen Äußerungen vernehmen (zB. die Rede
des Ministers Malachowski im Landtage, am 12. Februar 1831).
Alles dies bestärkt die Aufständischen in der Meinung, daß sie
nicht nur für die Unabhängigkeit Polens, sondern auch für die I'reiheit
Europas kämpfen. Auch hat schon am 3. Mai 1831 Brodziiiski in
seiner „Rede von der polnischen Nationalität" in religiös-mystischem
Tone Polen eine große geschichtliche Mission zugeteilt: „Unter
der Sonne der Religion den Baum der Freiheit und Brüderlichkeit
wachsen zu lassen ; die Rechte des Thrones und des Volkes auf der
am Himmelsfirmament selbst hängenden Wagschale zu bestimmen".
Zweifellos trägt noch ungemein zur Bestärkung der Aufständischen
in dem Bewußtsein ihrer europäischen Mission die enthusiastische
Aufnahme bei. welche ihnen auf ihrem We^e in die Verbannunor sei-
24
teus der Vi)lker Westeuropas zuteil wurde, welche weder mit herzli-
eheu Ernuuiterungsworteu noch mit materieller Unterstützung kargten.
Die ganze liberale Presse Europas pries sie als die wahren Vor-
kämpfer und Märtyrer nicht nur der i)olnischen. sondern der allge-
meinen Freiheit. Es ist auch nicht zu verwundern, daß von Anlang
au alle polnischen, politischen Mutmaßungen der übergroßen Mehr-
zahl der Emigranten sich sofort den westlichen revolutionären Kon-
spirationen anschlössen, daß alle polnischen Hutt'nungen in den
Gemütern dieser Mehrzahl mit der allgemeinen Hoffnung auf den
Ausl)ruch einer Revolution in Europa verschmolzen — und es ist
auch zugleich nicht zu verwundern, daß die Vertretung dieser Mehr-
zahl, wie das Lelewelsche Komitee im J. 1832 eine solche darstellte,
während der ganzen Dauer ihres Bestehens, die Viilker pAiropas
von der Höhe der angeblichen Sendung der Polen in der Geschichte
anredete [Vergl. .^Caioroczne trudy komitetii narodowego polskiego"'
Paryz 1831 — 33 (Die gainjährigen Bemühungen des national- pol ni-
scJien Komitees)].
Auf einen so vorbereiteten Boden fallen Ende des J. 1832 die
Ideen der „ Vision des Pater Pioir in der Totenfeier''^ und den gleich
darauf erschienenen ^Bücher der polnischen Nution und der pobiischen
Pilger Schaft'^ — ^Ksiegi narodu i pielgrzymstwa polskiego^. Um ihren
kolossalen Einfluß richtig zu erfassen, muß man sich die moralische
Autorität vergegenwärtigen, deren sich in der romantischen Epoche
der Seher-Dichter überhaupt und Adam Mickiewicz bei der polnischen
Nation ganz besonders erfreute. Der polnische Messianismus erlangt©
in den „Büchern" gewissermaßen eine religiöse Sanktion. Die Emigra-
tion wurde durch die Eingebung des großen Genius mit dem Stigma
des Märtyrertodes Christi als das auserwählte Volk gekennzeichnet
und sie glaubte, daß ihr gewissermaßen direkt von Gott, durch "den
Mund seines Propheten, das Apostelamt des Reiches Gottes auf
Erden anvertraut worden war. Es trennten sich alsbald von Mickie-
wicz einzelne Emigrationsgruppen (oder er trennte sich vielmehr
von ihnen), einige griffen ihn heftig an (aus Arger darüber, daß
er nicht mit ihnen hielt), aber die Hauptideen der „Bücher" und
die ihnen entnommenen Zitate leben in fast allen messianischen
Lehren der Emigration fort, ja ihre Zahl und die Zahl ihrer An-
hänger wächst mit jedem Jahre. Lediglich die monarchisch-konsti-
tutionelle Partei des Fürsten A. Czartoryski und ungefähr seit dera
25
Jahre 1835 die demokratische Vereini2:ung ') (TowarzystAvo demo-
krat3'czue) haben nicht versucht, wenigstens taten sie es nicht offi-
ziell, ihre Politik durch niessianische Theorien zu begründen, son-
dern gingen angeblich nur von kühlen Berechnungen aus. x\ber auch
in diesen Parteien fehlte es nicht an Bekennern der neuen Ara.
Diese Bekenn er kann man im großen und ganzen in vier große
Gruppen einteilen:
I. Die einen prophezeien das Reich Gottes. Hierher gehören
die Dicliter-Propheten : Mickiewicz. Stowacki, Krasidski, Zaleski und
andere kleine und ganz kleine.
n. Andere versuchen, es auf dem AVege der spekulativen Ge-
schichtsphilosophie als eine logische, historische Notwendigkeit zu
beweisen — dies sind Philosophen wie Wroiiski, Cieszkowski,
Trentowski. Bukaty u. a.
in. Andere beginnen es bereits einzurichten. Sie versuchen
die erste Zelle seines Organismus zu schaffen. Es kommen dann
in der nächsten Umgebung des Mickiewicz die „Vereinigten Brüder"
auf, es entsteht das „Häuschen" des Bogdan Jaiîski, es tritt ins Leben
die in Portsmouth aus einfachen Soldaten von Worcell, KrçpoAviecki
und einigen anderen organisierte kommunistische Schar „Gromada
Grudzi^z" (Sippschaft Grudzi^z). Nach ihrem Muster und Programm
organisiert bald darauf Zenon Swiçtostawski auf der Insel Jersey die
Schar „Gromada Humaiî", worauf noch in London eine nur Avenige
Mitglieder zählende Schar „Gromada Praga" aufkommt. Eine ganz
ähnliche Organisation entsteht unter dem Namen Gemeinde (Gmina
statt Gromada) im J. 1841, welche in Havre gebildet wurde und
sich aus einfachen Soldaten (mithin aus dem Volke selbst) zusam-
mensetzt. Vom J. 1840 ab unternimmt von Zeit zu Zeit immer von
neuem mißlingende Organisationsversuche der unermüdliche Apostel
und fruchtbare Schriftsteller Ludwik Krölikowski (vergl. meinen
diesbezüglichen iVufsatz in „Sto lat mysli polskiej"', Band VII). Es
macht auch in dieser Richtung Propaganda der Fourièrist Czynski.
Endlich haben Avir dann auch im J. 1841 den ToAvianismus und sei-
nen „Kreis" (Koloj.
IV. Den Messiaüisten muß man auch diejenigen zuzählen, die
mittels einer re\"olutionären Tat die Ankunft des Reiches Gottes zu
1) Das erste Manifest der demokratischen Vereinigung vom .1. 1832 enthielt
ausgesprochen kommunistische Losungsworte.
26
beschleuui<;eu trachten und einen polnischen Anfang der allgemei-
nen Revolution geben wollen. Der Feldzug Zaliwskis im J. 1833, der
savoyische Feldzug, das Konarskische Unternehmen, die italienische
Legion des Mickiewicz, alles dies stützt sich auf dieselbe Utopie.
Selbstredend ist die Klassifikation in obige vier Grruppen nur
nach dem vorherrschenden Prinzip durchgeführt. Oft war ein
Manu Vertreter mehrerer Gruppen, z. B. Mickiewicz, der Dichter-
Prophet in den „Dziady" und „Ksic^gi", der VerAvirklicher im Ki'eise
der Anhänger Towianskis und der tätige Revolutionist als Schöpfer
der Legion im J. 1848 und Mitschöpfer der vom J. 1855. Die Schöp-
fer der obenerwähnten „Sippschaften" und „Gemeinden" gaben sich
wiederum gern für Geschichtsjihilosophen, Metaphysiker u. drgl. aus.
Den Zweck dieses Referats bildet nicht etwa die Geschichte der
Tätigkeit einzelner Gruppen, sondern es handelt sich hier lediglich
darum, einen flüchtigen Überblick ihrer Theorien zu geben und die
typischen Merkmale von Ähnlichkeit und Verschiedenheit hervorzuhe-
ben. Absolut allen gemeinsame Züge gibt es mehrere: Selbstver-
ständlich ist zunächst der Glaube an die bevorstehende große Um-
wälzung da. Sodann ein neuer Begriff des Wortes Vaterland oder
Nationalität. „Die Nation ist eine eingeborene Idee, die die einzel-
nen Glieder umschlingt, und diese trachten sie zu verwirklichen",
so schrieb schon im J. 1831 Brodziiiski, und dies wiederholt sich
stets in allen religiös-sozialen Lehren der Emigranten. „Nicht die
Sprache, nicht die Sitten, nicht die Einheit der Her-
kunft, wie man dies noch allgemein glaubt, sondern der Gedanke,
den eine gewisse Masse Menschen als gemeinsames Ziel ihrer Tä-
tigkeit hinstellt, ist wirklich die Nationalität". So schrieb wiederum
Jözef Ordçga in seinem Buche: ,,0 narodowosci polskiej z punktu
widzenia katolicyzmu i postçpu" (Paryz 1840). [Über die polnische
Nationalität vom Standpunkte des Katholizismus und des Fort-
schritts]. Ich habe das Zitat gewählt wegen seiner Bündigkeit, aber
ähnliche Zitate finden sich ia den Schriften aller Messianisten aus
der Emigrationszeit, die großen Dichter nicht ausgenommen. Selbst-
verständlich hat ein derartiges Verengen des Begriffes der Nationa-
lität in nicht geringem Maße die Verwirrung und die Uneinigkeit
gesteigert. Da jeder die Lehre oder die Idee, zu der er sich be-
kannte, gleichzeitio^ für das Wesen des Vaterlandes selbst hielt, so
mußte er geneigt sein, die Bekenner anderer Ideen nicht nur für
Gegner, sondern geradezu für Verräter an der nationalen Sache zu
halten. So war es aucli meistens in der Tat. Jene Idee — Vater-
land, oder die Idee — Nationalität machte die jedem System eigene
Auffassung der historischen Mission Polens gegenüber der Mensch-
heit aus. Und wenn in diesem Begriffe eine ganze Masse mehr
oder weniger feiner Unterschiede, von denen später die Rede sein
■wird, vorkommt, so ist wiederum die Überzeugung selbst davon,
daß das Volk diese messianische Mission zu erfüllen habe, einer
von den al)solut gemeinsamen Zügen ^). Überhaupt haben wir in
der Emig^ration ständi«; mit dem nationalen Messianismus zu tun.
Im Schöße der Nation selbst schlägt zwar die Idee Wurzel, daß
ein von Gott auserwähltes Individuum (Mickiewicz, Stowacki,
Towianski) oder eine Klasse, namentlich das Volk (die Schöpfer
der Sippschaften usw.) berufen sei, aber nur im Schöße, dh. dem
Volke gegenüber Dagegen steht nach außen der übrigen Mensch-
heit gegenüber die Nation als Ganzes da. Der individuelle oder
der Klassen -Messianismus ist vielmehr eine innere Angelegen-
heit. Oft kommt ein Kompromiß mit dem französischen Messia-
nismus zustande, und neben der Polens erkennt man auch die Mission
Frankreichs an. Das Verhältnis dieser beiden Sendungen stellt sich
denjenigen, die sie versöhnen wollen, meistens so dar, wie es E. Cho-
jecki ausgedrückt hat: „Frankreichs Bestimmung ist es, die Sache der
Menschheit hinzustellen, diejenige Polens, sie zu lösen". (Rewo-
lucvonisci i stronnictwa wsteczne. Berlin 1849. Die Revolutionisten
und die rückschrittliehen Parteien). Towiaiiski fügte noch eine dritte,
auserwählte Nation hinzu: Israel — und in dieser Beziehung stand
er gleichfalls nicht vereinzelt da. Die Aufforderung an die Juden,
an der gemeinsamen Arbeit zwecks Gründung des Reiches Gottes
teilzunehmen, läßt schon das Lelewelsche Komitee im J. 1832
in einem besonderen an die Juden in polnischer, französischer und
deutscher Sprache erlassenen Aufrufe ergehen (es wird ihnen darin die
Hilfe zur Wiedero^ewinnuno; ihres eio-enen unabhäuo'io'en Vaterlandes
in Palästina versprochen), und diese Aufforderung wird oft auch
von anderen wiederholt, ständig z. B. von Krölikowski und CzYi'iski.
') Eine Ausnahme macht nur ein einziger : Hocne Wronslci. der zu große
Eile hatte, sein Sj'stem zu verwirklichen, als daß er diese Aufgabe dem schwachen
Polen zugemutet hätte. Lieber vertraut er sie den Mächtigen an. wie Kußland,
Frankreich und Deutschland. Es korrigiert ihn in dieser Beziehung zu Gunsten
Polens sein Schüler und Anhänger Antoni Bukaty. Vergl. meinen diesbezüglichen
Aufsatz .,^->to lat mysli". Band Vll.
28
Diese Erscheinung ist sicherlicli auf die Assoziation des neutesta-
nientlichen polnischen mit dem ahtestanientlichen jüdischen Messia-
nisnius zuriieky.ufuhren; es ist nicht ausgeschlossen, daß auch die:
lebhafte Anteilnahme der Juden am St. Simonismus nicht ohne einen
o-ewissen Einfluß wenigstens auf manche Gemüter unter den polni-
schen ^lessianistmi geblieben ist.
Ein weiterer Zug, der allen diesen messianischen Einfällen ge-
meinsam ist. ist das Bestreben, sich auf die Autorität des Evange-
liums zu stützen. Übrigens bedeutet für viele dies Evangelium nur
die einfachste und ideale soziale Lehre. Für diese bedeutet das-
Wort Religion selbst nichts anderes, als nur ein soziales Band (re-
ligare). Ludwik Krölikowski, der beispielweise oft auf einer Seite
seiner Schriften 40 — 50 verschiedene Stellen aus dem Neuen Testa-
mente zitiert, ist sogar nicht ganz überzeugt, ob Christus überhaupt
gelebt hat. Er ist vielmehr der Ansicht, daß dies Buch ein Sammel-
werk des Volkes ist, das in der Zeit, in der es das Buch schuf, in
ähnlichen Verhältnissen wie heute das polnische sich befunden hat.
Selbst bei denjenigen, welche wie die Gründer „der Scharen des
polnischen Volkes" (Gromad}- Ludu polskiego) oder der „Gemeinde
Havre" sich nicht nur für Christen, sondern auch für Katholiken
halten, bleibt von der Lehre der Kirche eigentlich nur das Gebot
der Nächstenliebe übrig, also nur die Brüderlichkeit, aus der auch
die Gleichheit und Freiheit deduziert wird. Während einem Mann
wie Krölikowski nur die ersten Christen mit ihrem Kommunismus
in Wii'klichkeit Christen zu sein scheinen, erkennen die „Katholi-
ken" Worcel, Swi(^^tostawski et consortes zwar die Kirche als „echt"
auch während des ganzen Mittelalters an, aber zugleich klagen
sie sie an, daß sie Christum und sein Ideal in der Neuzeit voll-
kf)mmen verleugnet hat, und halten für Auferwecker des wahren
Katholizismus Robespierre und St. Juste. Unter Katholizismus ver-
stehen sie eigentlich nur die Forderung einer absoluten Einheit
der Lehre fohne irgendwelche Toleranz) und der Einheit der
kirchlichen Obrigkeit in der erträumten sozialen Ordnung der
Menschheit.
Strenge katholische Orthodoxie finden Avir übrigens in den hier
besprochenen sozialen Systemen und Sekten während der Emigra-
tion unbedingt nirgends vor. Schon davon abgesehen, daß über-
haupt die Religiosität der Romantiker gewöhnlich in eiiiem sehr
lockeren Zusammenhange zu allen feststehenden und kodifizierten
29
Glaiibensbekenntnisseß stand, hat den Widerwillen, um nicht zu
sagten, den Haß unserer Ideoloü'en o-es'en die römische Kirche auch
stark der Standpunkt beeinflußt, den diese Kirche zu allem, was
ihnen eine neue Ara anzukündigen schien, besonders aber die be-
kannte Bulle Gregors XVI. vom 9. Juni 1832 eingenommen hatte.
Im allgemeinen hing die Art und Weise, wie man sich des Evan-
geliums bediente, und der Inhalt der ihm entnommenen Beweise
davon ab. wie sich der Betreffende das kommende Reich Gottes
und die dahin führenden Mittel vorstellte. Und gerade hier treten
die großen und kleinen Streitpunkte hervor — alles das. wodurch
sich die einzelnen Lehren bei den oben skizzierten gemeinsamen
Zügen voneinander unterscheiden.
Überhaupt wurde von allen die kommende, angeblich neue Epo-
che als eine Verchristlichung der Politik, als ein endgültiger Triumph
des Guten und der Gerechtigkeit, der Freiheit und des allgemei-
nen Glückes aufgefaßt. Aber die vollkommene Relativität dieser
Vorstellungen gestattete viele, mehr oder weniger wesentliche Un-
terschiede in den Anschauungen, namentlich aber hinsichtlich der
künftigen politischen und sozialen Ordnung und die Prinzipien
auf denen sie aufgebaut sein sollte. Die Lösungen dieses Rätsels
der Ordnung der wiedergeborenen Gesellschaft fand man meistens
schon fertig bei verschiedenen französischen Meistern vor. Es han-
delte sich lediglich darum, an den französischen Schaft die polni-
sche Standarte zu heften.
Der Saint-Simonismus hatte unter den Polen schon vor dem No-
vemberaufstande Schüler gehabt. L^nter den Emigranten breiteten
sich einige seiner Ideen rasch aus. Geht ja doch schon das Bestre-
ben selbst, die neue Ordnung der Dinge auf religiöse Grundlage,
und zwar im speziellen auf die grundsätzlichen Gebote des Evan-
geliums zu stützen, auf die Schrift „Le nouveau Christianisme ''
zurück. Es wiederholen sich fast in allen sozialen Einfällen der
Emigranten St. -Simonistische Gedanken wie die Einteilung der Ge-
schichte in die aufeinander abwechselnd folgenden kritischen (in de-
nen das Bestehende zerstört wird) und organischen Epochen (wo das,
was sein soll, aufgebaut wird) und die Bezeichnung der Epoche
von der Reformation einschließlich bis zur g-roßen Revolution als
einer kritischen, und der Glaube, daß jetzt die große organische Epo-
che gekommen ist. Auf Einzelheiten ist es natürlich unmöglich an
dieser Stelle einzugehen. Ich stelle lediglich fest, daß die Lehren
30
der Einii:;rauUMi iiH-istcus nicht direkt auf die Ideen St. Simons und
der St. Siinonisten zurüekgelicn. sondern aus den Werken anderer
franzö.sic'her Utopisten geholt wurden, von denen viele wie Bûchez,
Blanc, Leroux noch vor kurzem bei dieser an ungewöhnlichen Köpfen
reichen und am besten organisierten Sekte in die Lehre gegangen
waren. Die Polen fühlten sich ein wenig von der St. Simonistischen
Philosophie und "Wirksamkeit durch ihre starke wirtschaftliche Fär-
bung abgestoßen, wenig sympathisch berührte sie der von den Be-
kennern dieser Schule der Entwickelung der Industrie beigemessene
Wert sowie der Umstand, daß den Industriellen die y.ukünftige
Herrschaft der Welt anvertraut Avurde. und ähnliches, das nicht ein-
mal im entferntesten der polnischen Wirklichkeit, mithin auch den
polnischen Aspirationen entsprach. Übrigens fand die Emigration
die St. Simonisten fast im Zustande vcilliger Auflösung.
Dafür fand Fourier begeisterte Anhänger (Jan Czyriski und Sta-
nislaw Bratkowski); auf den Kommunisten Gäbet (den Verfasser der
berühmten „Reise nach Ikarien") schwor Krolikowski, der wiederum
in Garnysz einen Schüler hatte; mit Proudhon beschäftigte sich
eine Zeitlang Chojecki, den stärksten Einfluß übte wohl der katho-
lische Anhänger Robespierres, Philippe Bûchez, aus. Man könnte
viel von seiner Einwirkung auf Mickiewicz selbst sprechen, sein
ihm vollkommen ergebener Bekenner war Jözef Ord(^ga, und es
wurde die historisch - philosophische, soziale und religitise Weisheit
der ..Scharen des polnischen Volkes" ') und der „Gemeinde Ha-
vre-^ 2j ständig geschöpft aus der „Introduction à la science de
l'histoire" (2 Bde, Paris 1838) und aus der 40-bändigen „Histoire
parlementaire de la révolution française". Letzteres Werk, das ein
riesiges, rohes Material enthielt, hatte neben der Verbreitung des
Einflusses von Bûchez selbst noch eine andere Bedeutung für die Emi-
gration. Es brachte sie der Quelle selbst nahe, aus der alle mes-
sianischen Ströme quollen, es brachte wiederum alle sozial - politi-
1) Diese Weisheit war in einer unendlichen Eeihe von Aufrufen, Herichten
und polemischen Schriften niedergelegt, die später zusammen im J. 18fii' in einem
starken Bande unter dem Titel „Lud polski w emigracyi" (Das polnische Volk in
der Emigration! von Zenon Swiçtosîawski herausf^cgeben wurden. Die Verfasser
der wichtigsten darin enthalteuen Artikel waren Z. iSwiçtostawski, S. Worcel, T.
Krçpowiecki und S. Dziewicki.
•) Diese Gemeinde hatte ein besonderes Organ „Zjednoczcnic" iDic Vereini-
gung), das in den Jahren 184! — 43 erschien.
31
sehen Streitfragen, uamentlicli aus der Zeit der Konvention, an den
Tag. es bewirkte, daß sie alle unter den polnischen Verbannten
im Feuer einer neuen, oft hitzigen Diskussion wiederauflebten. Als
z. B. die „Scharen des polnischen Volkes" seit dem J. 1835 die
„demokratische Vereinigung" leidenschaftlich zu bekämpfen anfin-
gen, schienen sie geradezu von dem AYahn ergriffen zu sein, daß
sie der „Berg" der Konvention sind und daß sie die verhaßte Gi-
ronde vor sich haben.
Es wurde auch ^nel diskutiert über die metaphysischen Gesetze
des ununterbrochenen Fortschritts der Menschheit, über den Anfang
und das Ziel der Nationen, über das Verhältnis des Individuums zur
Gesamtheit, über die Mittel, die Gleichheit mit der Freiheit in
Einklang: zu brino;en u. s. w. Gestritten wurde meistens über Ein-
zelheiten. Im allgemeinen ist bezeichnend für die bei weitem größere
Mehrzahl der Lehren die vollkommene Unterordnung des Indivi-
duums unter die Gesamtheit, die höhere Wertschätzung der Gleich-
heit der Freiheit gegenüber, die x^nerkennung „der Alleinherrschaft
des moralischen Ziels-, für das die Gesamtheit besteht, und nicht
der „Alleinherschaft des Volkes", endlich die Herleitung der Ge-
sellschaft aus religiösen Anfängen, aus der religiösen Offenbarung
des Zieles an die Menschen und nicht aus dem sozialen Vertrage.
Gerade in allen diesen Punkten ist oft der unmittelbare Einfluß von
Bûchez erkennbar. Die Frage der endgültigen Ordnung, der Gesetz-
gebung und der Verwaltung wird gewöhnlich in äußerst primitiver
Weise erledigt. Die Menschheit sollte glücklich leben bald in Pha-
lansteren. bald in großen „Familien", die aus 10 kleinen bestehen
und demjenigen gehorchen sollten, der am meisten für das Wohl
anderer sorgt und die größte Selbstverleugnung beweist (Krölikow-
ski), bald wiederum in „Sippschaften" und „Gemeinden", die die
einzigen Besitzer des Bodens als des zur Arbeit notwendigen Werk-
zeugs seien. Das individuelle Eigentum ist beschränkt oder voll-
ständis: absceschafft: es soll möo-lichst wenig: Gesetze «"eben. Alle
bekennen sich zu dem damals schon alten, aber unendlich folgen-
schweren Dogma Rousseaus, daß der Mensch von Natur aus gut sei,
und aus der kritiklosen Hinnahme dieses Dogmas entspringt der
Glaube, daß, sobald es nur gelingt, alle künstlichen, Menschen durch
Menschen aufo-ezwung-enen Gesetze und Einschränkuno;en abzuschaf-
fen, das Reich Gottes ganz von selbst auf Erden auferstehen werde.
Krolikowski z. B. erkennt nur ein einziges Gesetz an, nämlich
32
dasjenige, welches angel^licli die Natur selbst in das Herz eines je-
den ^lensehen einj^ezeichnet hat. — das Gebot der Brüderlichkeit
und der Liebe. Alle <;'eschriebcnen Gesetze hält er für schädlich.
Ahnlich denken, wenn sie es auch nicht so deutlich aussprechen,
auch andere. Der Unterschied liegt darin, daß während die einen,
wie Kr('>likuwski. die Mitglieder der „Scharen" und andere Gesin-
nungsgenossen glauben, daß, um die natürliche Güte der Menschen
triumphieren zu lassen, es ausreiche, die heutige Ordnung von Grund
aus zu zerstören, die anderen wie Mickiewicz, später Slowacki, wie
Towianski und i-ndlich Krasii'iski der Ansicht sind, daß diese mora-
lische Wiederizeburt der Mensclieit einer mühevollen ""eistiofen Arbeit
und namentlich einer starken P]rneuerung des religiösen Ansporns
bedürfe. Aber auch sie glauben an eine selbständige Entstehung der
künftigen idealen Ordnung. Mickiewicz empfiehlt der Emigration, im
Geiste des Evangeliums zu leben und den Geist der Opferwilligkeit
zu pflegen und über die Regierungsformen und Gesetze des künftigen
Polen nicht zu diskutieren, sondern nur zu glauben, „daß die Republik
groß und schön emporwachsen wird". Slowacki gibt sieh dem Wahne
hin, daß, wenn man nur den Geistern völlige Entwicldungsfreiheit
gewähre, die Zeit von selbst kommen werde, daß sie eine vorbildliche
Hierarchie je nach dem Grade der in der Evolutionsmetampsychose
erreichten Vollkommenheit bilden werden, und eine ideale „Repu-
blik des Geistes" mit freien Wahlen und dem liberum veto ent-
stehen wird. Das liberum veto spukt, nebenbei gesagt, in manchen
Köpfen wie ein Gespenst der alten polnischen Xatur herum. Als einen
Grundpfeiler der künftigen idealen Ordnung betrachtet es neben
Stowacki auch Bukaty, und dieselbe Wertschätzung findet es auch
bei Krölikowski, dem es sich darum handelt, so gut es geht,
die Gleichheit mit der Freiheit in Einklang zu bringen. Deswegen
ist er auch zuletzt mit Gäbet in Streit geraten. Aber überhaupt sind
die Vorkämpfer der Rechte des Individuums unter unseren Utopi-
sten in absoluter Minderheit. Es ist bezeichnend, daß die Verbissen-
heit der Mehrheit sich hauptsächlich gegen die Demokratische Ver-
einigung wendet (n. b. über die monarchistische Partei gehen sie
überhaupt zur Tagesordnung ül)er), die sie des Atheismus, der Lehre
von den Rechten (nicht aber von den Pflichten) des Menschen zei-
hen, die ihnen gleichbedeutend erscheint mit der Tendenz, die so-
ziale Ordnung auf der Basis des Egoismus aufbauen zu wollen,
und die endlich die Kommunisten angreifen wegen des Vorschlages,
o3
die Leibeigenschaft abzuscliafFen. Zum Vergleich mit den fran7,r»si-
schen Systemen der Erh"»sung der Menschheit fällt in den unsrigcn
wenn man von geringen Ausnahmen absieht) die völlige Vernach-
lässigung von wirtschaftlichen Fragen, wie der Arbeitsteilung und
dergl. auf. was übrigens in dem Mangel einer praktischen ßeschäfti-
mxng- mit diesen Problemen in der Heimat und infolgedessen in der
völligen Verkennung ihrer Tragweite genügende Erklärung findet;
Was die Messianisten der Emigration deutlich voneinander un-
terscheidet, ist die Frage nach den Mitteln, wie man das Reich Gottes
auf Erde verwirklichen könne. Grundsätzlich lassen sie sich in dieser
Beziehung in die Revolutionisten und Evolutionisten einteilen, aber
in den Grenzen jeder von diesen Gruppen wird es noch geringere
oder größere Unterschiede geben. Die ersteren erhoffen im allgemeinen
jeden Augenblick eine allgemeine, gegen den Despotismus gerichtete
Völkerrevolution und glauben, daß nach ihr sofort eine neue Ara
erblühen wird. Klopfenden Herzens erwarten sie diesen Augenblick.
Die fast bei allen mystisch-religiös gestimmte Phantasie ruft auch
fast allen das Bild des AVeltgerichts aus der Apokalv])se ins Ge-
dächtnis. Als erster hat in dieser Art diese Vision Mickiewicz in
den letzten Kapiteln der „Ksiçgi rielgrz3"mstwa- stilisiert, aber spä-
ter begegnen wir ihnen fast überall. Manche leben sogar in dem
Glauben hin, daß St. Johannes in Wirklichkeit diese Zeiten vor-
ausgeahnt hat. Aber auch unter den Revolutionisten besteht der
Unterschied darin, daß die einen, wie Mickiewicz, die Revolution nur
als einen gegen die despotischen Regierungen gerichteten Aufstand
auffassen, dagegen die „katholischen" Scharen außerdem vor einer
Ankündigung eines brudermörderischen Klassenkampfes nicht zurü&k-
schrecken und kühn ein Gemetzel unter allen hartnäckigen Privile-
gienanhängern proklamieren und überhaupt unter allen, welche ihre
Ansichten nicht teilen (namentlich drohen sie der Demokratischen
Vereinigung); in der französischen Schreckensherrschaft erblicken
sie ihr Ideal und Vorbild, sind stolz auf den Namen der Intoleran-
ten und Phanatiker, aus dem Evangelium zitieren sie mit beson-
derer Vorliebe die Worte Christi: Nicht den Frieden bringe ich,
sondern das Schwert. Slowacki spricht sich nicht direkt aus. Er
weiß nicht. Avas der „Geist erwählen wird". Er nimmt an, daß er
auch die Metzelei erwählen kann. Zu Krasiiîski. der über das ..Blut-
bad der Hajdamaken" bestürzt ist. sagt er: Denk du nur nicht, daß
die Idee Gottes nur mit den Ensfeln kommt, manchmal erzeugt sie
Bu'lctin I— II. 3
34
Gott auch im Blute, manchmal sendet er sie durch die Mongolen".
Bei Krolikowski bemerken wir in dieser Hinsicht ein gewisses
Schwanken. Errechnet mit der Möglichkeit einer blutigen Erledigung
der Angelegenheit, er droht damit der alten Welt. Aber er selbst
ist .»^clilicIJlich nach seinem ersten Meister St. Simon Avie nach
seinem zweiten Cal)et ein Anhänger des Friedensapostolats. Er
nimmt an. daß das durch die Propaganda erregte Volk ohne
Blutvergießen das Reich Gottes organisieren kann, indem es sich
nur auf die Ausstoßung der Widerspenstigen aus seinem Schöße in
die „äußerste Finsternis" beschränkt (Hier haben wir augenschein-
lich mit der gewöhnlichen Vision des jüngsten Gerichtes zu tun).
Unter den Evolutiouisten finden wir namentlich die Philoso-
phen wie Wronski, Bukaty, Trentowski, Cieszkowski, Krasiriski.
Unter ihnen begegnen wir wiederum dem Unterschiede, daß die
beiden letzteren vor allem an die moralische Evolution denken,
die drei ersteren dagegen alles von der geistigen Evolution abhän-
gig machen, von der absoluten Lösung aller metaphysischen Pro-
bleme, von der absoluten Aussöhnung des Wissens mit dem Glau-
ben. Von dieser Bedingung machte auch der Revolutionist Slowacki
das Reich abhängig, der auch diese Bedingung schon durch sich in
der „Genesis aus dem Geiste (Genezis Ducha) für erfüllt ansah.
Nicht geringer dachten von ihren S^^stemen auch die drei oben
Erwähnten. (Der Größenwahn ist sowohl bei den polnischen wie bei
den französischen Messianisten eine typische Erscheinung). Weder
die eine noch die andere von den beiden Kategorien der Evolutio-
uisten sah einen Widerspruch zwischen dem Prinzip der Evolution
Und der Hoffnung auf baldige Erscheinung des Reiches Gottes. Sie
sahen ihn nicht, denn bei allen schien eine entsprechend kompo-
nierte Geschichtsphilosophie zu bestätigen, daß alles zu diesem Kö-
nigreiche schon evolutionistisch vorbereitet ist.
Weitere strittige Punkte erscheinen in der Art und Weise der
Auffassung der Sendung Polens und der Begründung dieser Mission.
Auf die Frage, in welcher Form die göttliche Mission Polens sich
offenbaren wird, gibt es mehrere tj'pische Antworten (nur auf diese
kann ich hier eingehen). Die einfachste ist die, daß es durch eine
aktive, oft märtyrerhafte Propaganda der Brüderliolikeit, Gleichheit
und Freiheit (diese Reihenfolge führe ich absichtlich ein), durch
die revolutionäre Brandfackel geschehen werde. Die zweite ist mehr
kompliziert: durch das Schaffen eines Keimes oder Prototyps einer
35
vollkommenen Gesamtheit, nämlich einer vollkommenen Gemeinde,
eines Phalansters, einer Schar oder Republik des Geistes, welche
mit der Zeit den Ausgangspunkt zur Entstehung einer „AJlge-
meinde" oder der »allgemeinen Kirche", mit einem Worte zu dem
allgemeinen Reich Gottes bilden werden. Die dritte, ganz my-
stische Antwort ist: durch die Tatsache seines Falles selbst, seines
tür andere Völker gebrachten Märtyreropfers. Die vierte endlich:
durch die Lösung des Problems des menschlichen Wissens, durch
das Aufdecken der absoluten Wahrheit. Natürlich schließen alle diese
Antworten einander durchaus nicht aus. Bei einem und demsel-
ben Schriftsteller finden wir manchmal die eine, die zweite und
die dritte. Bei Mickiewicz z. B. ist die erste und dritte da. bei
Bukatv die vierte und die zweite. SwiçtosJawski gibt neben der
zweiten auch die erste und dritte. Was die dritte anbetrifft, so ist
das Kreuzesopfer Polens fast ein locus communis; nur daß einige
sie eher als eine poetische, von Mickiewicz übernommene Figur
gebrauchen, die anderen sie wörtlich nehmen. Übrigens kann man aus
verschiedene ngelegentlichen Ausführungen merken, daß man eigent-
lich Polen nicht als ein eigen- und freiwilliges Opfer, sondern als ein
Opfer der göttlichen Ratschlüsse betrachtet. Mickiewicz legt z. B.
in den .,Ksiçgi narodu" dar. wie die Menschheit schon zweimal den
Anfang gemacht habe, dem göttlichen Gesetze gemäß in Brüderlich-
keit und Freiheit zu leben, und wie sie dann, auf die abschüssisre
Bahn des individuellen und staatlichen Egoismus gelangt, in immer
größere Verruchtheit versank, bis sie zu einem gewissen Absurdum von
Verbrechen und Vergewaltigung des göttlichen Willens gelangte, und
wie sich gerade in solchen Augenblicken die Reaktion, die Rückkehr
des Guten und der Gerechtigkeit einstellte. Ein solches erstes Ab-
surdum von Gottlosigkeit war der Martertod Christi, ein zweites
derjenige Polens. Die Folge des Tpdes Christi war die siegreiche
Auferstehung der in Ihm gemordeten Idee und eine neue höhere
Epoche, ähnlich wird auch die Folge des Martertodes Polens sein.
Bukatv wiederum, der als ein Schüler Wroiiskis das Recht des
Fortschritts der Menschheit auf eine mathematische Formel zurück-
führen möchte, faßt diesen Fortschritt als eine mathematische, pro-
gressive Reihe auf. Die Aufgabe wird hier durch eine augenblick-
liche „Elimination" eines Wortes (Polens) und darauf dessen „Eva-
luation" gelöst.
3*
ofi
Eine Ansicht von der Art, Polen als ein f'reiwillig'es Opfer anzu-
erkennen, enthalten nur die Worte des „Przedswit".
Wir starben mitten in der Welt
Aus heiliger Liebe zur Welt;
Sie ist unser Bruder — Es war unsere Pflicht,
Den Bruder von der Schuld der Gemeinheit zu erlösen,
Auf sieh — nicht die Sünde — wohl aber die Strafe zu laden!
Krasiiîski ist eigentlich auch der Einzige, der nur diese dritte
Antwort auf die soeben erörterte Frage gibt. Seitdem das Opfer
vollbracht worden, ist es die einzige Aufgabe der Polen, ihre Un-
schuld, welche ihnen das Stigma des auserwählten Volkes aufge-
prägt hat. zu bewahren und die Rolle des Opfers den Lehren ge-
mäß, die der Dichter den „Resurrecturis" gibt, weiterzuführen. Da-
gegen betrachtet Zaleski im „Duch od Stepu" (Der Geist von der
Steppe) Polens Fall als Strafe für die Sünden des Landes, dann
auch noch Towianski als Schickung Gottes, und ihm folgt mit sei-
nen getreuen Anhängern Slowacki. Dieser erblickt die Hauptschuld
Polens darin, daß es in einem gewissen Augenblicke seiner Ge-
schichte aufgehört hat, seine Mission zu erfüllen , namentlich es
habe eine ideale Staatsordnung erfunden und eingeführt, sei ihr
aber nicht gewachsen gewesen. Krölikowski, die Utopisten aus den
„Sippschaften" und „Gemeinden" erklären den Fall viel einfacher,
indem sie behaupten, daß der Adel das Land ins Verderben gestürzt
hat, daß dagegen das Volk es auferwecken und seine Mission wei-
terführen wird.
Die Überzeugung von der besonderen Sendung Polens mußte
in jedem Gemüte, in dem sie noch Wurzel gefaßt hatte, irgend
eine Motivierung finden. Diese Begründung mußte der Hauptrich-
tung der allgemeinen Lehre folgen, sie war also bei verschie-
denen Leuten verschieden. Manche Aviesen bei der Begründung
auf die ganze Vergangenheit Polens hin. Ihre Beweisgründe lau-
teten ungefähr folgendermaßen: Polen hat immer eine christliche
Politik geführt. Es hat niemals Offensivkriege geführt; es hat sich
nie mit Läuderraub befleckt. Wenn es mit Waffen ins P'eindesland
zog, dann geschah dies zum Schutze des Christentums, so z. B.
unter Ladislaus vor Warna, unter Johann HI vor Wien. Wenn
es andere Nationen mit sich vereinigte, so geschah dies durch
37
die Liebe - die Unionen. Hier herrselite vollkommene Freiheit
und Brüderlichkeit, zwar nur innerhalb der Grenzen eines Standes,
aber 1) war dieser Stand ungemein zahlreich, mithin war die Zahl
der Menschen, die sich als Brüder bezeichneten, so groß wie in keinem
anderen Lande, 2) hat sich Polen in dieser Beziehung weiter ent-
wickelt und am 3. Mai 1791 beabsichtigte es in diesen Verband der
Freiheit und Brüderlichkeit nach und nach auch andere Stände auf-
zunehmen. Gerade davor entsetzten sich die Feinde der Freiheit und
deswesren gerade haben sie ihm damals den Todesstoß versetzt. Solche
Ansprüche auf die AVürde eines auserwählten Volkes finden wir
schon in Brodziriskis Rede über die polnische Nationalität (Mowa
o narodowosci polskiej), in solchem Lichte stellt die Verdienste Po-
lens in der Geschichte die „Adresse der polnischen, in Frankreich
weilenden Verbannten an das Unterhaus Großbritanniens und Ir-
lands" (Adres tulaczow polskich we Francvi do izbv nizszej Wielkiej
Brvtanii i Irlandvi, im Mai 1832) dar, vollständig angeführt finden
wir diese Argumente in den „Büchern der polnischen Nation" von
]\Iickiewicz, nichts anderes hat im Sinne Krasiiiski. wenn er „die
tausendjährige Herrschaft Polens" mit „hochchristlichem Ruhmes-
glanz der übereuropäischen Tugend" schmückt. Der letztgenannte
geht am weitesten, indem er im Przedsmt (Morgendämmerung) die
(nach seiner Meinung) angeblichen Sünden der Väter damit ent-
schuldigt, daß sie „dem Reiche Gottes entgegengehend", es verab-
säumt haben, in so eigensüchtiger Weise wie andere Staaten die
Machtstellung des Vaterlandes, zu befestigen. „Segnet die Schuld
der Väter"!
In größerer Verlegenheit bei der Begründung der Mission des
auserwählten Volkes waren diejenigen, für welche von ihrem so-
zialen Standpunkte aus die Vergangenheit Polens mit Rücksicht
auf das Los, das es den nichtbesitzenden Klassen bereitete, ein
einziger großer Schandfleck war. Wie half sich z. B. ein Messia-
nist wie Tadeusz Krçpowiecki, der während der Novemberfeier des
J. 1832 die ganze Versammlung (fast ohne Ausnahme) durch seine
Rede gegen sich aufbrachte, in der er die Vergangenheit der Nation
geradezu mit Schimpf und Schmach überschüttete? Von diesen sind
einige, wie Krölikowski. der Meinung, daß die Mission Polens sich
erst seit seinem Falle datiert. Da nun die Polen die Folgen der
heutigen politischen Moral in grausamster Weise kennen gelernt
haben, so sind sie mehr als irgend eine andere Nation berufen, sie
P.8
zu hassen und eine neue zu suelien. Au'jli haben sie es besser als
andere gelernt, sieh in ilhnlieher Weise aufzuopfern wie die ersten
Christen, x\ndere Aviederuni. namentlich die Organisatoren der „Scha-
ren des polnischen Volkes", zu denen der ..benerwähnte Krçpowiecki
(oftenbar nach einiger ^lodifizierung seiner Ansichten) geh(")rte, bre-
chen ihren Stab über die polnische Geschichte ungefähr erst von
den letzten Jagellouen ab. Bekanntlich legen sie bei ihrer terrori-
stischen ProjKiganda immer starken Nachdruck auf ihren Katholi-
zisn\us leben so stark hassen sie die zeitgenössische römische Kirche)
und meinen, daß die eigentliche Mission Polens: der Schutz und
die Ausbreitung des Evangeliums sogar die Existenz einer besonde-
ren Ritterkaste erforderte. Aber gerade in den neueren Zeiten habe
der Adel Verrat an dieser Mission geübt fsie vergessen Cecora,
Chocim und Wien), wie er überhaupt Polen verraten habe (am
schändlichsten im J. 1831), und jetzt erst habe die Katastrophe end-
lich dem Volke die Augen geöffnet, und das Volk werde nun die
durch die regierende Klasse die in den Staub getretene Sendung
Aviederaufnehmen — den Kampf gegen das Schisma und die Unfrei-
heit. Glücklicherweise sei dieser Fall eigentlich nur ein Verfall
des Adels.
Sehr streng beurteilt auch Slowiicki die Vergangenheit der Na-
tion. Polen hat zwar eine engelgleiche Seele, aber es hält sie immer
in eineni „derben Schädel" eingeschlossen. Daß die Gnade Gottes
mit dieser Nation war, das bezeugt die Tatsache, daß sie die Ver-
kUnderin der höchsten, geradenwegs nach dem Reiche Gottes,
nach dem „goldenen Jerusalem" führenden Form der sozialen Ord-
nung wurde. Diese Verfassung berechtigt nach ßukaty die polnische
Nation dazu, die Rolle des auserwählten Volkes %u übernehmen.
Es ist klar, daß wie man auch immer die Ausnahmssen-
dung Polens zu V>egründen suchte, es immer schon a posteriori
geschah. Den Au.sgangspunkt bildete das aprioristische Dogma —
der Glaubensakt. Die Bekenner empfanden es selbst, daß alle Be-
wei.se - mögen sie aus der Vergangenheit oder aus der Gegenwart
geschöpft sein — an und für sich nicht würden genügen können.
Woher kam also dies Dogma und diese subjektive Gewißheit?
Von der gcschichtlieh-psychologischen Entstehung des Messianismus
war schon die Rede zu Anfang dieses Referates. Hier muß man sie
noch ergänzen und die heute schon unbegreifliche Macht der Über-
zeugimg von der Wahrheit dieser so wenig realen Konzeptionen
39
muß man noch erklären; es sei daran erinnert, daß für die Leute
der romantisclien Epoche die objektive Gewißheit vollkommen
überflüssig erschien. Ihre Erkenntnistheorie und Kriteriologie zugleich
hatte zum Inhalt die Worte, die auf dem ersten Blatt des polni-
schen Romantismus standen: „Das Empfinden und der Glaube re-
den kräftiger zu mir als das Glas und das Auge des Gelehrten".
Nicht aus dem Verstände, sondern aus der Eingebung, aus dem
„Empfinden", aus der Liebe schöpften sie ilire Gewißheit. Und sie
bekannten sich laut zu einer solchen Erkenntnistheorie. Micklewicz
sagt in den „Büchern der Nation und des Pilgertums", daß sie zum
Teil „von Gottes Gnaden" sind, Slowacki deduziert seine ganze „ge-
netische" Weisheit auf dem Wege der Platonischen Anamnese und
fügt ausdrücklich hinzu, daß die „Genesis vom Geiste bei vollkom-
mener Einschläferung der Verstaudeskräfte" geschrieben war. Kra-
siriski erschöpft sich in logischen Ausführungen, aber diese kommen
erst auch a posteriori zu den Visionen des „Sen Cezary" und des
„Przedswit". Swit^'toslawski versichert, daß er ganz einfach nur das
offenbart, was „ihm Christus deutlich gesagt hat" — wiederum in
Visionen Krölikowski wiederholt des öfteren, daß die einzige Quelle
des Erkennens der Wahrheit die innere Stimme im Herzen des
Menschen ist. Soll mau etwa noch an Towiaiiski erinnern"?
Zweifellos kann man die ganze religiös-soziale Ideologie der
Emigration nach 1831 lediglich auf Grund einer näheren Kenntnis
dieser großen Erscheinung der kollektiven europäischen Psychik,
die Romantismus -heißt, verstehen und richtig beurteilen. Um
ganz offen zu sagen, ist diese Ideologie eine polnische, nicht mehr
rein individuelle, sondern nationale Erscheinung dessen, was die
Franzosen oft als le mal romantique bezeichnen.
Die Gefühle, die uns im Laufe der Studien überkommen, fließen
zuletzt in einem einzigen Hauptgefühl zusammen: dem Mitgefühl.
Die den Geist der Nation leitende Idee hatte nach der Niederwer-
fung des Aufstandes, nach der Zertrümmerung des Volkes jeden
realen Grund unter ihren Füßen verloren und mußte sich einen
fingierten Grund schaffen. Immer mußte man nun von neuem be-
ginnen und neue schreckliche Enttäuschungen erleben, aber der pol-
nische Geschichtsschreiber darf in dem Augenblicke, wo er sein
Urteil fällt, nicht vergessen, daß in diesem verschiedenartigen Begin-
nen oft. meistens eine grenzenlose Aufopferung lag. daß in diesen
Theorien das moralische Ideal hoch o^ehalten wurde, daß endlich —
40
was vii'lli'ifht das Wieliti<j:ste ist — die mcssianische Utopie in dem
kritisflion Momente den Geist der Nation vor Verzagung und end-
gültiger W'iv.wcitlung gei'ettet hat.
8. SZY.IK( )WSK I M AK VAN. Szyller w Polsce. (Schiller hi rolen. 1. Teil).
Nach Absieht des Verfassers soll die Arbeit über den Anteil
der Ideenwelt Schillers an der geistigen Entwieklnng Polens eine
vergleichende historische Studie sein; ohne auf Schillers Schaffen
vom Standpunkte der zeitgenössischen Literarkritik überhaupt ein-
zugehen, versucht sie vielmehr nur Zeit, Umfang und Richtung des
Schillerschen Eintlusses auf die Grundideen, die mit dem Entstehen
der Romantik in Polen Boden fassen und mit deren Untergang
auch wieder verschwinden, einer Hctrachtung zu unterziehen und
sie zu einem einheitlichen anschaulichen Bilde zusammenzufassen.
So ist die Arbeit gewissermaßen ein Ergebnis der früheren For-
schuno-en des Verfassers über die Entwicklun": der Romantik in
Polen und als Fortsetzung dieser Arbeit aufzufassen. Nachdem die
Frage des Ossianismus und der Einfluß der Ideen Rousseau's so-
wie der Id\'llendichtung Geßners untersucht war, drängte sich
naturgemäß das Problem deutscher Einwirkungen auf, deren popu-
lärster Vertreter in Polen der Dichter der „Ideale" und der „Jung-
frau von Orleans" war. So muß denn die vorliegende Abhandlung
ihrer Natur nach als Ergänzung und Abrundung vorangegangener
Arbeiten gelten, und zwar indem sie diese Arbeiten in den Teilen,
die sich mit Schillers Lyrik befaßten, weiter führt und auf Anfänge
und die Entwicklung des romantischen Dramas eingeht.
Die l^'rische und dramatische Poesie, diese zwei Hauptgebiete
der Einwirkung Schillerscher Ideenwelt, bedingen die parallele
Zweiteilung dieser Arbeit, und beide Teile verbindet die ideale
Lebensauffassung des großen Dichters, die wie ein Leitstern über
dem Dunkel der rationalistischen Epoche strahlt und sein gesamtes
Schaffen beherrscht. Diesem neuen Stern gilt der sehnsuchtsvolle
Blick des Lyrikers, des Dramaturgen und des Philosophen der Ro-
mantik, In Polen, wo der Glaube an den Sieg des Idealen über
die rein physische Kraft stärker und tiefer sein mußte, strahlte
jenes Licht wohl mächtiger, als anderswo.
Die Entwickluiigslinie der Schillerschen Gedanken in Polen
41
läßt sich durch ein halbes Jahrhundert, etwa bis in die Mitte des
XIX Jhs. verfolgen. Natürlich bemerkt man innerhalb dieses Zeit-
raumes einander ablösende Entwicklung'sphasen, denen die Bedeu-
tung von Wendepunkten zukommt. Es zeigt sich, daß Mickiewicz'
Auftreten auch für diese Frage von grundsätzlicher Wichtigkeit ist.
Das gilt insbesondere von der Lyrik, denn hier ist die Poesie des
Mickiewicz und ihr Verhältnis zu Schiller als Mittelpunkt des Pro-
blems zu betrachen. Demzufolge zerfällt die Untersuchung- in drei
Teile; von diesen ist der erste der Zeit vor dem Erscheinen der
Dichtungen des Mickiewicz gewidmet, der zweite behandelt das
Verhältnis derselben zu Schiller, der dritte dagegen dessen Einfluß
auf das polnische dichterische Schaffen seit dem Auftreten des
Mickiewicz.
In dem ersten Teil, über den hier berichtet wird, schickt der
Verfasser eine Untersuchung über die Anfänge deutscher Einwir-
kungen auf dem Boden polnischer Ideen voraus. Diese Anfänge rei-
chen in das Ende des XVIII. Jhs. zurück und kommen nach Po-
len durch französische Vermittlung, und zwar zu allererst in enger
Verbindung mit der Popularität der Idj^lle Geßners und in deren
Gesellschaft wohl die erste Kunde über Haller, Klopstock, Gleim,
Hagedorn und Kleist; gleichzeitig bringt Bogusîawski Werke Les-
sings, Kotzebues und Ifflands auf die Bühne des „National"theaters.
Es erscheint auch eine periodische Publikation, die, wie in einer
redaktionellen Bemerkung gesagt wird, „die Nation mit allen Er-
scheinungen der deutschen Literatur bekannt machen" will; es ist
dies die altehrwürdige „Biblioteka warszawska", die, auf den Trüm-
mern einer kurzlebigen deutschen Zeitschrift („Polnische Bibliothek")
gegründet, bereits im zweiten Jahre ihres Erscheinens (1788) „eine
freie Übersetzung der Werke des Herrn Wieland, des größten
deutschen Dichters" bringt, eine Übersetzung, die schon durch
diese Wahl Wielands, des französischesten unter allen deutschen
Dichtern, hinreichend gekennzeichnet ist.
Nun tauchen vereinzelt Versuche auf, in Polen auf das geogra-
phisch so nahe und doch so verkannte deutsche Schrifttum auf-
merksam zu machen. Vor allen anderen verdient Beachtung der
gebildetste unserer Publizisten aus der Zeit des Königs Stanislaw,
Pater Piotr Switkowski. der eine Publikation u. d. T: „Angenehme
und bürgerliche Unterhaltungen" ins Leben ruft, die, groß angelegt,
in durchweo^ modernem Sinne mit der französischen Exklusi\atät
42
und der Voreingenommenheit gegen die deutsche Kultur aufräumen
wollte, also von denselben Voraussetzungen ausging, die nach Jahren
von Frau von Staël in ihrem vielgenannten Buche wieder sollten
aufgenommen werden.
Die Resultate dieser früliesten Bestrebungen in Polen im XVIII.
Jh. sind im großen und ganzen als recht kläglich zu bezeichnen. Die
Versuche mit periodischen Veröffentlichungen zeitigen nichts, was
von Dauer wäre, auf der polnischen Bühne behauptet sich nur
ein so mäßiger Schriftsteller wie Kotzebue. Switkowski's Tätigkeit
steht ffanz vereinzelt da, seine Stimme bleibt in Wahrheit die eines
Rufenden in der Wüste, und über die deutsche Literatur, wie wir
sie bei solchen Theoretikern wie Krasicki und Golanski die An-
gaben sind recht kümmerlich und allgemein gehalten. „Um unseren
größten Abscheu vor allem, was in Deutschland gedruckt wurde,
auszudrücken," schreibt SwitkoAvski, „sagen wir. es sei »de^^tcz«.
und wollen damit andeuten, daß was immer in Deutschland entstan-
den ist, schwerfällig und unsympathisch sein muß".
Man muß jedoch bemerken, daß diese Voreingenommenheit
nicht ausschließlich polnisch ist. Vielmehr haben solche Werturteile
ihren Weg zu uns über Deutschland aus dem Westen, dem franzö-
sischen zumal , gefunden , wo der Deutsche noch in der zweiten
Hälfte des XVIII. Jhs. das Synonym eines Barbaren bedeutet und
die Frankreich bereisenden Nachbarn vom anderen Rheinufer sich
lieber für Engländer ausgeben. Boshafte Karikaturen wie man sie
bei französischen Autoren finden, wiederholen sich auch in engli-
schen Werken^ z. B. bei Sterne; aber auch bei den Deutschen fehlt
es nicht an sehr einflußreichen Schriftstellern, die auf jeden Ver-
such einer Emanzipierung von der jahrhundertelangen Abhängig-
keit von Frankreich und der Schaffung einer Grundlage für
eigene nationale Arbeit mit Mißtrauen, ja mit Spott herabsahen.
Es genüge der Hinweis auf den Schöpfer der heutigen preußischen
Machtstellung. Friedrich IL, einen auch bei uns durchaus nicht un-
bekannten Schriftsteller, der sich in ähnlicher Weise wie Leibnitz der
französischen Sprache bedient und in jedem Angriff auf französi-
sche Bildung sowie in dem Bestreben, eine selbständige deutsche
Literatur zu schaffen. Anzeichen beginnenden Rückfalls in die Bar-
barei sieht.
Solche Werturteile fielen bei uns aus mancherlei Gründen ge-
schichtlich-kultureller Natur auf einen sehr empfänglichen Nährbo-
43
den. Die Kulturentwicklung in Polen zur Zeit der Selbständigkeit
und die zahlreichen politischen Verbindungen brachten es mit sich,
daß man in französischen Mustern das vollkommenste Abbild römi-
scher Kultur erblicken zu müssen glaubte. Und jene Zusammenhänge
konnten und sollten nicht gelöst werden. Vielmehr handelte es sich
darum, neben ihnen auch anderen, neuen Formen, die übrigens zu
einem guten Teile wiederum von jenen abhängig waren, Anerken-
nung zu verschaffen. Das hätte sich nach und nach vollziehen
können; vorläufig finden im Anfangsstadium dieses Prozesses nur
jene Erscheinungen im Jahrhundert der „Aufklärung" in Polen
Beachtung, denen es gelungen ist, sich auf dem Boden französischen
Geschmacks das Bürgerrecht zu verschaffen, nachdem sie auf diesem
Umwege viel von ihrer ursprünglichen Eigenart eingebüßt hatten.
In den ersten Jahren des neuen Jahrhunderts erwacht in Polen
auf diesem Gebiete größere Regsamkeit. Die erste uns bekannte,
aus einer Berliner Zeitschrift übernommene und dennoch im Ur-
teil besonders über Kant und Goethe negative uud boshafte Cha-
rakteristik der deutschen Literatur wird 1803 zweimal gedruckt.
Der anonyme Kritikus greift darin die Philosophie der neuen Schule
und den M3'stizismus in der Poesie ihrer Anhänger in capite et in
memhris an, indem er von typisch -rationalistischen Prinzipien aus-
geht und gegen Goethe einen Wieland als den Ausdruck französi-
schen Geschmacks in der deutschen Poesie ausspielt. Gleich nach
dieser bezeichnenden Auslassung erscheinen im „Dziennik Wilenski"
Nachrichten über Wolfs Theoreme, ein Referat über Herders Werke
und. unseres Wissens in Polen zum erstenmal, ein biographischer
Aufsatz über Schiller mit dem Versuch einer Kritik seiner Dra-
men vom Standpunkte der französischen Theorie.
Im folgenden Jahre (1806) ermuntert ein ungenannter Moderner
zur Bekanntschaft mit der deutschen Literatur, aber das Zeitalter des
Herzogtums Warschau und eine nochmals einsetzende Reaktion zu-
gunsten des Pseudoklassizismus konnten der Sache wenig förder-
lich sein. Daher vollzieht sich die weitere Entwicklung deutscher
Einflüsse hauptsächlich im österreichischen Annexionsgebiet: von
dort her kommen die beiden Brodzinskis und Franciszek Wçzyk,
Hörer der Krakauer Hochschule.
Der ältere, früh verstorbene xlndrzej Brodzinski und Wçzyk
können als Vertreter des „Deutschtums" in diesem Abschnitt der
polnischen Literatur bezeichnet werden. Die im J. 1808 erschie-
44
neue GeclichtsaiDuilunj; des erstereii steht größtenteils im Zeichen
tler Idylle Gcl'iners und enthält überdies Übersetzungen von Ge-
dichten Kleists und Hallers sowie lyrische Verse, in denen Einwir-
kung der Lektine S^chillers unverkennbar sind; er ist auch der Ver-
fasser einer nach seinem Tode vom Bruder 1820 herausgegebenen
Umarbeitung der „Jungfrau von Orleans'.
Ein ebenso guter Schillerkenner war Wçzyk, der seit jeher als
Vorläufer der polnischen Romantik gilt. In früher Jugend über-
setzte er als einer der ersten in Polen Schillersche Gedichte („Würde
der Frauen" und die „Ideale") und in dieser Atmosphäre der L}'^-
rik seines deutschen Meisters tritt er 1808 mit einem Erzeugnis
seiner eigenen Muse hervor, „An die Poesie" betitelt, durch wel-
ches, möchte man sagen, die Morgenröte der Mickiewicz'schen „Ode
an die Jugend" herüberschimmert. Diese Schöpfungen hat Wçzyk
jedoch im Druck nicht herausgegeben; der Titel eines Vorläufers und
Apostels der Romantik ist ihm auf Grund seiner vielgenannten Abhand-
lung „Von der dramatischen Poesie" zuteil geworden, welcher von
der „Gesellschaft der Freunde der Wissenschaften" wegen der in ihr
vertretenen kühnen Anschauungen im J. 1815 die Bewilligung zur
Drucklegung verweigert wurde. Mit der Anal3^se eben dieser Abhand-
lung, sowie eines späteren Artikels von Wçzyk „Von der Poesie über-
haupt" und mit einer Würdigung seiner Anschauungen, insbeson-
dere seiner Zusammenhänge mit der Ideenwelt Schillers schließt
das erste Kapitel dieser Arbeit, indem es das Problem deutscher
Einflüsse, speziell der Einwirkung Schillers, deren Herausschälung
für dieses Anfangsstadium freilich keine leichte Sache ist, seinem
Wendepunkt zuführt, den das Erscheinen des Buches der Frau voji
Staël „De l'Allemagne" bedeutet. Über die Bedeutung dieses be-
rühmten Werkes für die Entwicklung des „Deutschtums" in Polen
handelt das zweite Kapitel unserer Arbeit.
Der Ruf dieses Buches in Polen verbreitete sich umso rascher
infolge der eben erwähnten Bestrebungen, engere Beziehungen mit
Deutschlands Geistesarbeit anzuknüpfen. An das Werk knüpfen
gleich zu Bciîinn des neuen Jahrhunderts in Polen auftauchende
Nachrichten über seine Verfasserin, ferner kommen dazu ein-
heimische und fremde Berichte in polnischen Zeitschriften, end-
lich die inhaltsverwandtcn Aufsätze von Groddek und Kaulfuß.
Auf dem so vorbereiteten Boden erscheinen in den Jahren 1815 —
1822 zahlreiche Auszüge aus „De l'Allemagne" in polnischer Über-
45
setzuiio- und in der damaligen Kritik entspinnt sich eine lebhafte
Diskussion, an der sich Brudzinski, Sniadecki und Borowski und
viele andere pro und contra beteiligen. Rei diesen Erörterungen
deckt sich das Problem der Romantik fast mit der Betrachtung
des deutschen literarischen Produktion und. je nachdem man für
die Deutschen oder Franzosen Partei nahm, gewann die neue, be-
ziehungsweise die ältere Richtung die Oberhand. Ohne auf die
Stimmen zu achten, die zu einem Mittelweg raten, werden die
Verehrer der deutschen Poesie zugleich auch Anhänger der jungen
Strömung, während die Nachahmer französischer Vorbilder das an-
cien reginte in der Literatur vertreten. Die einen werden durch
Betonung der Schönheit des deutschen schöpferischen Gedankens
zu Gegnern der in Polen immer noch lebenszähen Prinzipien der
vergangenen Epoche, während die anderen durch geringere Be-
wertung der deutschen Literatur die Daseinsberechtigung eben je-
ner Prinzipien nachzuweisen suchen. Zu einer solchen zu weit
gehenden Vereinfachung der ganzen Angelegenheit hat das Buch
„De l'Allemagne" sehr viel beigetragen^ denn sowohl die unver-
söhnlichen Modernen Polens als auch die zu Kompromissen geneig-
ten Bekenner der Grundsätze Brodzinskis fanden in demselben ne-
ben einer Fülle an Diskussionsmaterial neue Gründe; nur die er-
klärten Gegner neuer Programme mußten jenseits der Wirkungs-
sphäre des französischen Buches stehen bleiben: sie versuchten
denn auch dessen Bedeutung herabzusetzen. Was insbesondere jene
betrifft, die das Drama mit neuem Geiste zu erfüllen wünschten,
so schöpften sie ihre Anregung aus den Werken des durch die
Anbeter französischer Dramaturgie angefeindeten A. W. Schlegel.
Der Name Schillers gehört zu den in diesen Verhandlung-en
am meisten genannten und seine Poesien rücken, was Zahl und
Wert der Übersetzungen betrifft, unter allen Übertragungen aus
dem Deutschen seit 1816 an die erste Stelle. Von da an nimmt
auch die Einwirkung Schillers auf die polnische Literatur die Be-
deutung einer Kollektiverscheinung an, indem sie sich dank ihrer
Universalität, Kraft und Tiefe von dem übrigen Hintergrund deutscher
Einflüsse scharf abhebt. Daher gruppieren sich unsere Betrachtun-
gen in den folgenden fünf Kapiteln des ersten Teiles gerade um
dieses Thema.
Das dritte Kapitel befaßt sich mit den Gedichten Schillers,
für deren Volkstümlichkeit das bibliographische Verzeichnis der
46
Übersetzungen (ungefähr 50 Nummern) als ein beredtes Zeugnis
dienen mag. Diese sind innerhalb eines Zeitraumes von nur 7
Jahren (1816 — 1822) in verschiedenen polnischen Zeitschriften ver-
öffentlicht worden; ein Bruchteil wurde überdies in der ersten von
J. X. Kamiiiski zusammengestellten polnischen xlnthologie dieser
Art im ,1. 1820 Imeson ders abgedruckt. Diese Zahl erregt Staunen,
wenn man sie mit den polnischen Übersetzungen aller übrigen
deutschen Dichter jener Zeit vergleicht; auch besitzen die letz-
teren meist nur geringen Wert, diejenigen Goethes ausgenommen,
der unter allen deutschen Schriftstellern bei uns am schärfsten
kritisiert, erst 1820 in Übersetzungen erscheint, ohne indessen da-
rin seinem großen Freund an Popularität jemals auch nur gleich-
zukommen.
Bei Betrachtung der Linie dieser in verschiedenen Orten
Polens (Warschau, Lemberg, Wilno und Posen) in Druck gegebe-
nen Übersetzungen • der Dichtungen Schillers kann man unschwer
wahrnehmen, daß sie bogenartig verläuft und in den Jahren
1820 und 1821 ihren Höhepunkt erreicht, so daß diese Jahre die
größte Intensität der Bekanntschaft mit der Schillerschen Ljn-ik
bezeichnen. Die bedeutenderen der in dieser Zeit dem Polnischen
anereeiffneten Gedichte Schillers erscheinen in mehreren Bearbeir
tungen zugleich; so haben der H^minus „An die Freude", „Das
Lied von der Glocke", „Die Ideale", „Würde der Frauen" gleich
drei, „Der Taucher" und „Ritter Toggenburg" zwei Übersetzer auf
einmal gefunden. Diese Übersetzungsliteratur kommt etwas plötzlich
und erweckt den Eindruck einer etwas fieberhaft hastigen Arbeit, als
ob man die Verspätung in der Gesamtentwicklung hätte ein-
holen und in möglichst kurzer Zeit eine empfindliche Lücke in
den Grundmauern der polnischen Romantik ausfüllen wollen. Schier
mit einem Male, denn in einem Zeitraum von nur 7 Jahren, er-
scheinen Schillersche Gedichte aus verschiedenen Perioden seines
dichterischen Schaffens im Gewände polnischer Verse, von den ersten
Versuchen seiner erotischen und elegischen Poesie angefangen, bis
zum Stadium voller Reife des Meisters. Die Auswahl war dem freien
Ermessen anheimgestellt und vornehmlich durch individuelle Nei-
gungen und subjektive Geschmacksrichtung des jeweiligen Über-
setzers bestimmt; immerhin ist die Feststellung bemerkenswert, daß
gleich das erste Jahr „Die Ideale", das folgende „Das Lied von
der Glocke" und „An die Freude" brachte.
47
Was die Qualität der Übersetzungen betrifft, so ist dieselbe
recht verschieden: es gibt darunter genaue und treue Übersetzun-
gen neben freien Nachahmungen und Umarbeitungen. Oft kommt
der Gedanke nur blaß, wenn nicht gar verzerrt zum Ausdruck,
noch öfter läßt die Form, die damals dem kühnen Schwung dich-
terischer Begeisterung nur schwer folgen konnte, viel zu wün-
schen übrig, während doch bei Schiller, was schon damals be-
merkt wurde, diese beiden Elemente. Inhalt und Form, sich gegen-
seitig zu einer festgefügten harmonischen Einheit ergänzen. Immer-
hin sinkt ein Großteil dieser Übersetzer nicht unter das Niveau
der Korrektheit, und für das in den pseudoklassischen Kunstformen
erstarrte Polnische waren diese Arbeiten eine vorzügliche Schulung,
OS gewann neues Leben und neue Kraft, Geschmeidigkeit und Ge-
wandtheit, ja es wurde sein Wortschatz bereichert (z. B. durch
„Das Lied von der Glocke"); jedenfalls bereiteten diese Übersetzun-
gen das Rohmaterial vor, das dann der Meister der polnischen
Poesie in so vollendeter Weise handhaben sollte.
Darin liegt das Verdienst unserer frühesten Kenner. Vereh-
rer und Übersetzer Schillers ; einige von ihnen, wie Kaminski,
Kicinski, Minasowicz und Kazimierz ßrodzinski sind auch noch in
der Folgezeit in dieser Richtung wirksam: dieser ihrer Wirksam-
keit gelten die Schlußpartien dieses Kapitels. Diese Männer waren
es, die den Grundstein zum Schillerkultus in Polen legten und die
Wege zu neuen Schönheitsquellen wiesen. Von da an bleibt Schil-
lers Poesie geradezu naturalisiertes Gemeingut Polens, lebt weiter
und übt ihren Einfluß auf die polnische Romantik aus, nicht so
sehr in Form direkter Entlehnungen, als vielmehr in der Weise,
daß sie das richtig erkannte Mittel schöpferischer Anregung ist
und zu einer Summe von als Eigengut angenommenen und an das
Banner der Romantiker Polens gehefteten Wahrheiten und Losungs-
worten wird.
Einen ungleich schAvierigeren Kampf mit dem Konservatismus
der Anschauungen in Polen hatte Schillers Dramatik zu bestehen,
ehe sie sich die Bühne des „National"theaters für immer eroberte.
Es handelte sich in erster Linie uni die Warschauer Residenzbühne,
mit deren Entwicklung seit Ende des XVIII. Jhs. wir uns unter
Benützung gleichzeitiger Quellen in den Kapp. IV, V und VI be-
schäftigen. Nach dem Rücktritt Bogusîawskis stand diese für alle
anderen, späteren Theater der Provinz vorbildliche Bühne unter
48
der Leitung Osiiiskis. des Aristarchos der poliiisclicMi Klassiker und
führte die in Polen hochgeschätzte franzrisische Tragödie in ihrem
Repertoire. Im Schatten dieser Kunst wäciist in der Epoche des
Herzogtum Warschau eine sogenannte „National"tragödie auf, ein
künstliches Gewächs, dem jede innere nationale Lebenskraft fehlt
und die angesichts der Tragödie Shakespeare's und Schillers viel
zu spät erscheint. Sie behauptet sich nur dank den vereinigten Be-
strebungen der pseudoklassischen Kritik, deren Hauptherd in der
vielgenannten Gesellschaft der X-Männer in Warschau zu suchen
ist, dank der Direktion der Residenzbühne, besonders da das stän-
dige polnische, in der Zeit des Kcinigs Stanislaus organisierte Thea-
ter noch sehr jung war und noch immer in dem Ranne der drei
Einheiten lag.
Doch ersteht bereits gegen das Eude des XVIIL Jhs. in der Gestalt
des sogen, deutschen „Dramas", das im Repertoire der polnischen
Bühnen auftaucht, den Stücken vom alten Typus ein gefährlicher
Nebenbuhler. Es sind dies größtenteils jedweden künstlerischen
Wertes entbehrende Schaustellungen, in die jedoch das Publikum in
hellen Scharen strömte, das ja nach neuen, wenn auch platten und grel-
len Effekten hungert. Man nannte diese Stücke „Bomben"; die Theater-
kritik goß ihren ganzen Spott über sie aus, was jedoch nicht hin-
derte, daß sie immer wieder aufgeführt wurden, weil sie sich der
Gunst des Parterres erfreuten und weil die Theaterkasse gefüllt
werden mußte, da die „klassischen" Vorstellungen stets vor leerem
Haus gespielt wurden. Jene „Bomben" entbehren indessen einer
gewissen geschichtlichen Bedeutung nicht, da sie vermöge der
Freiheit ihres Aufbaues dem Drama der neuen Gattung den Boden
vorbereiten und an die Tragödie Schillers sogar unmittelbar an-
knüpfen. Das in Polen an der Jahrhundertswende ungemein populäre
Schaustück eines Zschokke „Abellino, der große venezianische
Bandit" beutet ja Schillers „Räuber" und „Fiesko" aus, so daß
Lamartélier in seiner französischen L'bersetzung der Tragödien
Schillers aus d. J. 1799 statt „Räuber" — „Abellino" drucken läßt.
Andererseits ist Shakespeare Schillers Vorläufer in Polen, von
Boguslawski gegen das Ende des Jahrhunderts der „Aufklärung" auf
die Bühne gebracht. Diese Tatsache soll freilich nicht überschätzt
werden. Wir dürfen nicht vergessen, daß Shakespeare in franzö-
sischer Umgestaltung, nach den Regeln der französischen Theorie
zugeschnitten, auf die polnische vorromantische Bühne kommt und
49
daß damals in der Kritik viel öfter von Ducis als vom Altmeister
Ensrlands zu hören bekommt. Nach der Meinuno- unserer Klassiker
bis auf Sniadecki ist dieser ein ^wildes" Genie, dessen Nach-
ahmung- gefährlich, das daher vorerst noch zu zähmen und zu
„bilden" sei.
Und doch beginnt bei uns trotz der dicken Schichte von Fäl-
schungen die geniale Kraft Sliakespeare"s ihre Wirkung zu äußern,
welche durch die Bekanntschaft mit der Entwicklung der Kritik
im Westen, insbesondere mit der von A. W. Schlegel eino^esehlage-
o o o
nen Richtung fördert wird. Auf Grund der Analyse deutscher
„Dramen" und Shakespeare'scher Tragödien brechen bei nns neue
Gedanken in den Erörterungen über das Theater durch, und sogar
unter den X-Männern setzt eine fortschrittliche Strömung ein, de-
ren Hauptvertreter Franciszek Morawski ist. Erst werden noch
schüchterne Proteste gegen die Lehre Boileau's laut, doch schließlich
kommt die Forderung auf Gleichberechtigung der Romantik zum
Durchbruch.
Nachdem in Kapp. V und VI alle diese Erscheinungen. Avelche
in innigem Zusammenhange mit dem Thema stehen . besprochen
worden, beschäftigt sich das VII. Kapitel, das letzte dieses Teiles,
ausschließlich mit der Tragödie Schillers auf dem polnischen
Theater; zunächst wird über die ersten polnischen Schillerauftuhrun-
gen berichtet, sodann in einem zweiten Abschnitt über die Auf-
führung der „Jungfrau von Orleans" i. J. 1820. die. wie des Nähe-
ren ausgeführt wird, einen Wendepunkt in der ganzen Angelegen-
heit bedeutet.
Mit der Einführung Schillers auf die polnische Bühne kommen
zugleich theoretische Betrachtungen üljer seine Dramaturgie zu uns
herüber. Außer dem bereits oben Genannten gehören hierher: Auf-
sätze in Fachzeitschriften, die speziell im Dienste des polnischen
Theaters stehen (Jahrbücher) und Schillers eigene Abhandlung
„Von den Aufgaben des Theaters", die schon damals zweimal bei
uns übersetzt worden ist. Von weittrao-ender Bedeutung mußten
unter Umständen französische Urteile über Schiller sein, so vor
allem das erwähnte zweibändige Werk Lamartélier's v. J. 1799.
„Théâtre de Schiller" Ijetitelt. eine interessante Umarbeitung eini-
ger Jugendschriften des Dichters der „Räuber" mit einer Ein-
leitung und mit Anmerkungen, in denen sich der Franzose in über-
BuPetiu I-II. 4
:>A
schwenglichoii Lobsprücheii über den genialen deutschen Dichter
ergeht.
Nachdoni nun Shakespeare und das deutsche „Drama" gewirkt
hatten, ])etritt Schiller am 21. Jänner 1803 die polnische Bühne
zum erstenmal. Da werden nämlich im Warschauer Theater „Die
Räuber" aufgeführt, das Jugendwerk des Meisters, das sich durch
großen Schwung und durch Fülle von gelungenen Charakterzügen
auszeichnet, aber gerade wegen des Mangels an Mäßigung den Ein-
druck der Unreife macht. Es war kaum möglich, für die Erstauf-
führung ein weniger passendes Stück auszuwählen. Ein bloßer Ver-
gleich mit Shakespeare und dazu noch mit dem bereits „geglät-
teten" Shakespeare konnte der Tragödie Schillers natürlich herz-
lich wenig helfen. Analogien mit dem deutschen „Drama" gaben
einen Vorwand zu abfälligem Generalisieren. Die Kritik verur-
teilte das Werk vom Standpunkte der Kunst und Moral und nannte
es „ungeheuerlich". Nach dieser einmaligen Aufführung verschwan-
den „Die Räuber" von der Warschauer Bühne, obwohl dort ganz
geschmacklose Nachahmungen der „Räuber" gespielt wurden, und
erscheinen erst 1817 in Lemberg, wo sie wohlwollende Aufnahme
finden und sich behaupten.
In Warschau dagegen fand Osiriski erst 15 Jahre nach dem
ersten mißglückten Versuch den Mut, das zweitnächste Schillersche
Stück, den „Fiesko", zu geben, unbegreiflicherweise des Meisters
gereiftere Werke überscjilagend, was ihm denn auch schon da-
mals vorgehalten wurde. Aber auch „Fiesko" konnte sich nicht
behaupten, sondern rief einen kritischen Streit hervor, in dem der
Inhalt der „Verschwörung zu Genua" mit einer böswilligen Pa-
rodie bedacht wurde. Eine Gruppe Warschauer Kritiker setzte
dem Werke lebhaften Widerstand entgegen und die Theaterdi-
rektion ging ihnen dabei gerne an die Hand. Dagegen gelingt es
dem „Don Carlos", die Bühne in Lemberg ohne Widerstand zu
erobern; diese Bühne hatte unter ganz unähnlichen Verhältnissen
und unter der Leitung J. N. Kaminski's, eines Verehrers und Über-
setzers von Schiller, ihre Entwicklung durchgemacht. Hier war es, wo
man nach den „Räubern" zum erstenmal in Polen das „bürgerli-
che" Drama „Kabale ujid Liebe" über die Bretter gehen ließ,
welches Stück in der Folgezeit recht oft von der Lembergcr Schau-
spielertruppe gespielt wurde — dann kamen „Maria Stuart", „Die
Braut von Messina", „Die Jungfrau von Orleans" und der „Fiesko"
51
au die Reihe; letzteren suchte der Lemberger Theaterkritiker deu
Vorwürfeu der Krakauer Kritik gegenüber in Schutz zu nehmen,
die dem Beispiel der X-Gesellschaft von Warschau folgend, sich
über die Einführung „gotischen Stiles" in Melpomenes Tempel ent-
rüstet geberdete.
Dem heftigsten Widerspruch begegnete die Schillersche Tragödie
von Seiten der Residenzbühne. Sie konnte hier zum Siege gelangen
nur durch ihre ei^'ene Kraft und in einer wirksamen Übersetzuno-
in der sie ihre Kraft und Schönheit nicht eingebüßt hat. Nun
füg-te es ein freundliches Geschick, daß die ,,Jungfrau von Or-
leans" in einer Übersetzung erschien, zwar von einem nicht
gToßen Dichter, wohl aber einem echten Talente und dazu einem
Kriegsmanne, welcher der zur Befreiung des Vaterlandes eilenden
Heldin ihre Kriegsbegeisterung wirklich nachzuempfinden verstand.
So geschah es, daß die „Jungfrau von Orleans" zugleich als Ge-
genstück zu jener brutalen Satyre Voltaires und als Protest einer
von Idealen o-etras-enen Beo'eisteruno- und des Wunder wirkenden
Glaubens gegen den frostigen rationalistischen Beobachtungsgeist
des Jahrhunderts der „Aufklärung" begTüßt werden konnte.
Diese erste kunstgerechte polnische Bearbeitung der Tragödie
Schillers hat Andrzej Brodzinski zum Verfasser; er leistete diese
Arbeit, ehe er mit der «Toßen Armee g'eo'en Moskau auszoo-, und
dann an der Beresina den Tod fand. Es waren also Ereignisse
von weltgeschichtlicher Bedeutung und historische Analogien mit
dem Inhalt der Tragödie^ die diesem Dichter im Waffenrock die
Anregung zu dieser Arbeit boten. „Die Liebe zur Freiheit" —
sagt der Verfasser der Umarbeitung selbst — ri^^^y^ ©s, die mich
nicht sowohl zur Übersetzung als vielmehr zur Umarbeitung dieser
Tragödie drängte".
Aber auch künstlerische Rücksichten, ,,die Schönheit der Vor-
lage", wie Brodzinski sich ausdrückt, haben ihn zu diesem Unter-
nehmen bewogen. In dieser Beziehung aber wurzelte der Verfasser
der Gedichtsammlung „Zabawki wierszem" (Dichterische Tände-
leien) noch zu fest in den Anschauungen seiner Zeit, als daß sich
Spuren davon in der Richtung seiner Arbeit hätten verleugnen
lassen. Die von Brodzinski vorgenommenen Änderungen verdanken
ihren Ursprung dem rationalistischen Bestreben, die Hirtin von
Orleans des Nimbus des Wunderbaren zu entkleiden. Eine genaue
Analyse dieser Arbeit von diesem Gesichtspunkte aus führt zu in-
tere.ssauten und boU'hroiulen Er<>;ebnisseii, zumal ))ei Zusanimcii-
stelhuii;" clor Brudzinski 'sehen Ül)ertra<»un^- mit der jUu<>eren „ro-
mantiselieu" von Odynioe. Und doch trotzdem die „romantischen"
Merkmale der S(diillerschen Trao^ödie zum Teil verwischt worden
waren, fand die Warschauer Theaterdirektion diese Arbeit immer
noch zu <>ewagt, und erst nach vielfachen Bemühunj^en Kazimierz
Brodzinski und nach dem die .,romantische" Tragödie durch deut-
sche Schauspieler in Warschau 1819 ,i;e«;eben worden war, fand
Osinski den Mut, das seit acht Jahren ferti<>e Manuskript hervor-
zuholen. Aber auch noch jetzt gin<i; es nicht ohne weitere „Ver-
besserungen", durch welche der Direktor das Romantische an dem
Werke noch weiter abschwächte. Nachdem aber dies geschehen,
wurden alle Vorbereitungen getroffen, um die Auöührung möglichst
würdig zu gestalten, und man scheute keine Kosten für neue De-
korationen und Kostüme; eine besondere Theateranzeige weist dar-
auf ausdrücklieh hin und bemerkt und ankündigt, daß „am 19.
Dezember 1820 eine romantische Tragödie ,Die Jungfrau von Or-
leans' zur erstmaligen Aufführung gelangt".
Somit wurde die „Jungfrau von Orleans" nach der Umarbeitung
Hrodziiiskis von erstklassigen Bühnenkräften mit Ledéchowska in
der Hauptrolle in Warschau aufgeführt und gleichzeitig in Druck
herausgegeben; es ist das erste Werk Schillers, das sieh das Resi-
denztheater auf die Dauer erobert. Es gibt kein zweites Bühnen-
werk über das in den damaligen Zeitschriften so nachhaltige und
mit solchem Ernst geführte Diskussion entstanden wäre, wie über
diese „romantische" Tragfidie Schillers, die gleich darauf in Lem-
berg und in Wilno gegeben wurde. An der Diskussion beteiligten
sich die beiden hervorragendsten Vertreter beider Lager, Osinski
und Brodzinski, beide mit prinzipiell abweichenden Anschauungen;
nachdem sie, wenn auch jeder in seiner Art, zur Veröffentlichung
der Arbeit Andrzej Brodzinskis beigetragen hatten, Avurden sie sich der
weitgehenden Bedeutung des Werkes ))ewußt und wandten ihm viel
Aufmerksamkeit zu. indem sie, bald wie Osinski, die Begeisterung
für das neue Stück zu dämpfen suchten, bald ihm, wie eben
Kazimierz Brodzinski. sieh ohne Vorbehalt hingaben und eine eifrige
Propaganda für dasselbe entfalteten. Anhänger zählte der eine so
gut wie der andere, wenn auch die Zahl der Verehrer des Wer-
kes zu überwiegen scheint; die polnischen Zeitschriften bringen
eine Reihe anonymer Artikel ül)er dieses Thema: die interessan-
53
testen davon . vorzüglich solche, die den Gegenstand von allge-
meinen Gesichtspunkten aus behandeln und zum Ausgangspunkt in
der Erörterung des ganzen Problems machen, werden in der Ar-
beit angeführt.
Was das Fortleben der Schillerschen Kunst auf der polnischen
Bühne anbelangt, so bedeutet die „romantische'' Tragödie Schil-
lers — übrigens das einzige unter seinen Werken , das diese
Bezeichnung von ihm selbst enthalten hat — einen Wendepunkt.
Es ist erwiesen, daß „Die Jungfrau von Orleans", die ehedem
den Überfall der Engländer zurückgeschlagen, bei uns mit den
französischen Vorurteilen endgültig aufräumt und der englischen,
besonders aber der deutschen Tragödie auf die Dauer den Eintritt
auf die polnische Bühne erschließt. Im besonderen war es die erste
Tragödie Schillers, die unter besonders ungünstigen Verhältnissen
die im Zentrum der Bekenner des alten Programms gelegene Re-
sidenzbühne auf immer für sich erobert hat. Diese werden nun
entweder kleinlaut oder legen eine immer deutlichere Geneigtheit
zu Kompromissen an den Tag. an Stelle der früheren rückhaltlosen
Verurteilung der Tragödie des neuen Typus. Im allgemeinen räu-
men die Männer von der Opposition den Werken Goethes und
Schillers „o-länzende und erhabene Ideen" ein. finden aber dabei
auszusetzen, daß gewisse Partien der „Würde Melpomenes" Eintrag
tun und in der Sucht nach unaufhörlichem Prunken mit philoso-
phisch-moralischen Maximen und in einer gewissen Breitspurigkeit
und Langatmigkeit der Erzählung' ihre Quelle haben sollen (1823).
Das ist ungefähr der Standpunkt der Anhänger der alten Richtung
nach d. J. 1820; ihre An schau ui-gen werden unter dem Einfluß der
Zeitströmung in etwas ununwillkürlicher Weise modernisiert, sie
ofeben ihre unversöhnliche Stellung auf und finden sich allmählich
zu Zugeständnissen geneigt.
Interessant ist es zu sehen, daß in der Praxis die deutschen
„Dramen" am meisten darunter gelitten haben: sie räumen das Feld
der polnischen Bühne fast gänzlich. In der Folge laufen, gleichsam
gleichberechtigt, zwei prinzipielle Richtungen in der Entwicklung
des polnischen Theaters nel)eneinander: die ältere klassische und
die neuere Richtung Shakespeares, diese letztere von Schiller
unterstützt, dessen Einfluß im dritten -Jahrzehnt des XIX. Jahr-
hunderts die ersten Versuche des polnischen romantischen Dramas
zeitiü't.
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Das wäriMi ungefähr die Grundzü<;c einer Gescliiclite der Ideenwelt
Schillers in Polen in der Periode der P^ntstehun;;' der polnischen
romantischen Dichtung-, die in den beiden ersten Wilnaer Bändchen
von Mickiewiez ihren ersten selbständigen und sichern Schritt wagt.
In welchem Grade der in Polen bereits gefestigte Schillerkult dazu
beigetragen hat. bleibt für den zweiten Teil dieser Arbeit vorbe-
halten.
4. DANYSZ ANTONI. Wychowanie Zyj>munta Augusta. ( l)u' KiziPhinuf
Sif/ismun d Atif/usts ) .
Sigismund August wurde am 1. August 1520 geboren, wie
es hieß, maxima laetitla Poloi>o)-i(ui. Die Freude wegen dieses
Ereignisses war um so größer, als die Astrologen vorausgesagt
hatten, daß sein Vater Sigismund überhaupt keinen männlichen
Nachkommen hinterlassen werde. Als sechs Jahre später Ludwig,
der jugendliche König von Ungarn, bei Mohacz seinen Tod ge-
funden hatte, war Sigismund August, wenn man seinen greisen
Vater abrechnet, der einzige Vertreter des den Polen so lieben
jagellonischen Geschlechtes. Daher ist es dem polnischen Hofe
nicht schwer gefallen, die frühzeitige Krönung des Thronfolgers
zum Könige von Polen im Jahre 1530 durchzusetzen. Sigismund
August führte seit dieser Zeit den amtlichen Titel rex üivenis.
Unter solchen Umständen ist die Erziehung des polnischen
Thronfolgers aus einer privaten Angelegenheit gewissermaßen eine
öffentliche geworden. Als eine solche wurde sie auch nicht nur
von den Untertanen, sondern auch von seinen königlichen Eltern
angesehen. Da aber in dieser Zeit das Ansehen des Landtages be-
deutend gestiegen war, mußte der polnische Hof so manchen Vor-
wurf wegen der Erziehung des jungen Königs sich gefallen lassen.
Leider waren diese Einwände gerechtfertigt, da die Erziehung des
jungen Prinzen nicht fehlerfrei war.
Alle aus dieser Zeit stammenden Berichte stimmen darin Uber-
ein, diiß Sigismund August mit einer sehr günstigen Disposition
zur Welt gekommen war. Seine angeborenen Geistesanlagen wa-
ren viel besser als die Erziehung, die man ihm angedeihen ließ.
Wie alle Sprößlinge des jagellonischen Geschlechtes hatte Sigismund
August von seinen Vorfahren eine gewisse Neigung zur Weich-
lichkeit geerbt. Ferner war ihm ein Hang zur Langsamkeit
eigen , womit gewöhnlich ein gewisser Eigensinn im Bereiche
gewisser liebgewonnenen Vorstellungen verbunden ist, sowie Ab-
neigung zum raschen Entschluß und Trägheit im Denken. Anstatt
diesen angeborenen Fehlern durch kräftiges Eingreifen entgegen-
zuwirken , leistete vielmehr die Erziehung durch Nachgiebigkeit
denselben Vorschub, ließ in dem jungen Prinzen die Genußsucht
aufkommen und trug viel zur Entwickelung eines ps^^chischen
Zustandes bei, den man in der Pädagogik nach Lotzes Vorgang
als geistiges Nomadisieren bezeichnet.
Die Erziehung Sigismund Augusts wurde von seiner Mutter
Bona geleitet. Der Einfluß des Vaters, der gewiß sehr fördernd
gewesen wäre, wirkte auf den Sohn nur aus einer gewissen Ent-
fernung und bildete nicht die unmittelbare Atmosphäre, in welcher
der junge Prinz aufwuchs. Seine unmittelbare Umgebung bestand
aus Italienern. Es ist bekannt, daß Bona aus Italien ein Gefolge
von 300 Personen mitgebracht hatte. Der Sammler der s. g. Acta
Toraiciana, Stanislaus Gorski, charakterisiert dieses italienische
Gefolge als unnütze Streber und Wüstlinge. Von dem künftigen
Könige von Polen und Litauen hieß es. daß er iiiter puellas auf-
wüchse, unter dem Einflüsse seiner Mutter, welche dazu die Un-
selbständigkeit ihres Sohnes absichtlich bis in sein siebzehntes
Lebensjahr verlängerte.
Mit dem Beginne des Unterrichts wartete man wohl nach
damaligem Brauche nicht lange. Neben der Muttersprache
lernte der Prinz italienisch, deutsch und lateinisch. Die Anfangs-
gründe brachte ihm Welleicht einer von den italienischen Hofleuten
bei, dessen Name unbekannt ist. In seinem zehnten Lebensjahre
erhielt er einen Hofmeister. In diese Stellung wurde der großpol-
nische Magnat Peter Opalinski berufen. Bei ihm sollte er die deut-
sche Sprache erlernen. Opaliùski war jedoch häufig längere Zeit
abwesend, weil der König ihn öfters mit Gesandschaften betraute.
Der eiofentliche Hofmeister war somit die Könis:in-Mutter. Sie war
eifersüchtig darauf bedacht, daß keine Altersgenossen in die Nähe
des Prinzen gelangten. Indem sie ihn stets bei sich behielt, ver-
schloß sie ihm die Möglichkeit, sich bei Zeiten einen Erfahrungs-
kreis zu bilden und denselben zu erweitern. Die Persönlichkeiten,
-denen die Erziehung und der Unterricht übertragen wurde, waren
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der Königin treu ergeben und versahen ihr Amt ihrem Wunsche
entspreehend.
Cher Peter Opaliiiski sind uns aus dieser Zeit zwei verschie-
dene Urteile überliefert. Im allgemeinen wird er als ein gebildeter
und besonnener Mann geschildert. Eine höhere Bildung und eine
irewisse Vertrautheit mit den öffentlichen Anoeleji'enheiten wird
man ihm wohl kaum absprechen ktinnen. Der Vicekanzler Tomicki
druckte sich über ihn sehr diplomatisch aus und hielt offenbar
mit seinem Urteil zurück. Dagegen lautet das über seinen Cha-
rakter von Stanislaus Görski gefällte Urteil geradezu vernichtend.
Gorski schildert ihn als einen eifrigen Parteigänger der Königin und
Vermittler bei allen ihren unsauberen Handlungen, Opalinski verblieb
bei dem jungen Prinzen bis zu seinem Tode (1545) und vermachte
ihm auf dem Sterbebette 100000 Gulden und seine Kleinodien.
Im Jahre 1529 erhielt Sigismund August einen Lehrer, der ihm
die s. g. politior literatura beil)ringen sollte. Die Wahl fiel auf
einen Italiener, namens Johannes Silvius Amatus Siculus. Dies ge-
schah fern von Krakau, in Wilna, wohin der Hof zu einem län-
geren Aufenthalte sich begeben hatte. Die Wahl des Silvius war
für so manchen eine Überraschung, da man eher eine andere Per-
sönlichkeit für diesen Posten gewünscht hätte. Die Berufung des
Silvius ist offenbar ein Werk der Königin. Silvius ist ein t^'pischer
Wanderhumanist. Das einzige, was ihn für diese Stellung empfahl,
war seine humanistische Bildung. Ein alter Wüstling, hat er sich
in Polen zum Priester weihen lassen, um auf diesem Wege leich-
ter in den Besitz von geistlichen Pfründen zu gelangen. Seiner
Persönlichkeit fehlte es an nötigem Ernst, seiner Gesinnung an
echtem Adel.
Die Kunde von der Art und Weise, wie die Erziehung des
Prinzen vor sich ging, drang bald nach auswärts und erweckte
so manche Besorgnis. Anfangs versuchte man in diskreter Weise
auf die königlichen Eltern einzuwirken, daß sie eine Änderung in
der Erziehungsweise eintreten ließen. Wir erfahren von einer Ver-
sammlung von Senatoren, welche wahrscheinlich der Vizekanzler
T(jmicki in dieser Angelegenheit einberufen hatte. Eine gute Gelegen-
heit zur Verbesserung der P]rziehung des Kronprinzen bot sich
bald darauf von selbst, als Silvius an einem Augenleiden erkrankte
und man zweifelte, ob er sich davon erholen Avird. Tomicki traf sofort
Vorkehruni^en. um an seine Stelle einen namhaften Humanisten aus.
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Italien, Lazaro Boiiamico, Professor an der Universität Padua, zu
berufen. Er Avollte diese Angelegenheit auf dem Landtage zu Piotr-
köw im Jahre 1535 zur Sprache bringen, doch es kam dazu
nicht. Da er selbst krankheitshalber eine Reise nach Wilna
nicht unternehmen konnte, trug er dem Bisehof Chojenski auf,
die Berufung des Bonamico zu betreiben. Aber Chojenski hatte
mit seinem Vorschlage kein Grlück. Der greise König wurde zwar
bei den Vorstellungen des Chojenski nachdenklich, überließ aber
die Entscheidung seiner Frau. Bona widersetzte sich entschieden
dem Vorschlage Tomickis, indem sie vorhielt, daß die Möglich-
keit einer Genesung des Silvius nicht ausgeschlossen sei. Was
weiter geschah, wissen wir nicht. Es ist höchst wahrscheinlich, daß
Silvius, der damals in einem sehr vorgerückten Alter stand,- bald
darauf starb und daß der eigentliche Unterricht des Kronprinzen
im Jahre 1535 abgeschlossen wurde.
Da beschloß der Vizekanzler, zu einem neuen Mittel zu greifen,
um unmittelbar auf den Kronprinzen einzuwirken. Er veranlaßte
die Absendung eines Ermahnungsschreibens nach Wilna. Dieses
Schreiben wurde ausgearbeitet von Hosius, dem nachmaligen Bi-
schof von Ermeland, der damals bei Tomicki weilte und ihm in
der Führung der Kanzeleigeschäfte behilflich war. Der Brief ist
sehr geschickt verfaßt, denn, obgleich er den Eindruck einer harm-
losen Ermahnung macht, enthält er doch eine scharfe Kritik der
Erziehung des Adressaten. Sein Hauptinhalt geht dahin: der Kron-
prinz soll intelligere et agere d. h. er soll lernen, um zu einem
reichen Wissen zu gelangen und sich im Handeln üben. Tomicki
versprach seinem jungen Gebieter noch Aveitere Ermahnungen zu-
kommen zu lassen, falls die bereits zugeschickten in Gnaden an-
genommen sein würden. Ein besonderer Abgesandter, Samuel Ma-
ciejowski, wurde beauftragt, das Schreiben in Wilna zu überreichen.
Die Antwort, welche darauf erfolgte, war trocken und nichtssagend.
Trotzdem ergriff der greise Diener des Königs die Feder, um in
recht warmen Worten den Kronprinzen zu ermahnen, den Weg der
Tugend zu wandeln. Weitere literarische Ergüsse wurden durch
den Tod Tomickis abgebrochen.
Vor die Öffentlichkeit wurde die Erziehung Sigismund Au-
gusts im Jahre 1537 gebracht, als das bei Lemberg versammelte
allgemeine Aufgebot sich der Regierung widersetzte und in eine
tagende Versammlung sich verwandelte. Die Interpellation ging
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von Peter Zborowski aus. welcher in recht scharfer Weise von
der Zeitvergeudung- des Kronprinzen in Gesellschaft von Mädchen
sprach. Darauf erfolgten von seiten des Hofes zwei Erwiderungen.
Kmita erwiderte, der königliche Vater sei emsig darauf bedacht,
daß sein Sohn die in ihn gesetzten Erwartungen erfülle. Im Namen
Sr. Majestät antwortete Tarnowski , daß Se Majestät etwaige Män-
gel in der Erziehung des jungen Prinzen, falls sich solche ergeben
sollten, gern beseitigen wolle. Die nächste Folge dieser Interpella-
tion war. daß der Kronprinz eine besondere Hofhaltung erhielt.
Die unmännliche Erziehung Sigismund Augusts bildete offen-
bar den Gegenstand eines öffentlichen Geredes in Polen, wie dies
aus folgendem Ereignis ersichtlich ist. In das Jahr 1538 fällt das
erste selbständige Auftreten des Kronprinzen. Er wurde abgeschickt,
die Trup})en bei Lemberg zu inspizieren. Diesen Zug unternahm er
in Begleitung von zwei ernsten Senatoren, Johann Tarnowski und
Andreas Gorka. Nach erfolgter Inspizierung kehrte er nach Krakau
zurück. Indessen wurde dieser harmlose Ausflug so dargestellt, als
wenn das Ziel desselben die Walachei gewesen wäre. Man erzählte
sich, daß der Kronprinz, ermüdet von dem weiten Marsche, auf
Befehl seiner Eltern von Gliniany aus umgekehrt wäre.
Noch eintnal wurde die Erziehung Sigismund Augusts im
Jahre 1547 von Stanislaus Orzechowski in seiner Trauerrede auf
Sigismund I. zur Sprache gebracht. Zwar berührte er in derselben
mit keinem Worte die Erziehung des jungen Königs, aber er
sprach sich ausführlich und mit großen Lobeserhebungen über die
Erziehung aus, welche Sigismunds Vater seinen Söhnen hatte an-
gedeihen lassen, so daß fast jedes Wort eine scharfe Kritik des
bei der Erziehung von Sigismund August angewandten Verfahrens
enthält.
5. SCHNKIJJER STANISi'^AW. Ze studyôw mitologicznych i ludoznaw-
czych; 1. Mit o „kurze niebleskiej"; 2 Swi^to majowe; 3. Swi^to
umarlych; 4. Religia Dyonizosa; 5. Dyoskurowie i Helena, (^ius
in l/f/io/of/ist/ieii iiml i'oh\f*liU)ulHclien Studien: 1. Mythus von
tlcr „hhiunlisrhcn llentie^"; 'i. MniJ'est: •'{. Totenfeier: 4. Iteli-
f/ion «les JHoni/sos: ,ï. Die IHosUiiren und Helena j.
1. Der Mythus von der „himmlischen Henne" (kuraj kommt von
dem griechischen Namen KoOpa^Kopa her. mit welchem die Erde
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als Braut Ijezeichnet wird. Ihrer Vermählung mit dem Kuros (Sonne)
stellt sich Chronos entgegen, der unterirdische Gott orientalischer
Konzeption in Schlangengestalt. Die Umgestaltung dieser Schlange
in einen Hahn gab dem in der Welt weit verbreiteten Hahnsym-
bol als Bräutigam und Henne als Braut den Anfang.
2. Im Baumkult und im „Maifest" muß man die Anfänge des
Kultes von Kuros und Kora suchen. Plutos, in dessen Namen man
dieses Frühlingsfest mit dem Herumtragen eines Zweiges, etpsaiwvrj
oder xopuO-aAr^ genannt, feierte, war ein Hausgott und der Schutzgeist
des Hausherdes, den man erst mit der Zeit als Schlange sich vor-
zustellen und mit dem chthonischen Pluton zu verwechseln begann.
Aller Reichtum (tïXoOxoç) stammt anfangs, wie die Mutter des Plutos
Demeter, vom ol3^mpischen Himmel ab.
In den zwei Bildern von Ostia, die ein Frühlings- und Herbst-
fest feiernde Kinder darstellen, soll man zuerst Ariadnes Hinschei-
den und dann ihre Hochzeit mit Dionysos sehen. Diese Interpre-
tation wird durch die Wandmalereien im Hause der Vettier in
Pompei bestätigt, wo man u. a. einem Blumenfest und einer von
Psyche geleiteten Dionysosprozession begegnet. Psyche nimmt hier
Ariadnes Platz ein und an die Stelle der Knaben treten kleine
Eroten. Die Knaben, welche sowohl bei uns wie in Alt- und Neu-
griechenland Schwalben a. drgl. umhertragen, das Maifest feiern
u. s. w., sind ein Relikt von Hausgeistern (domowe ubozçta, skrzat}"),
die man im XIV. und XV. Zeitalter in Polen mehrmals jährlich, im
Frühling und im Herbste belastete. Die Hausgeister oder die See-
len der verstorbenen Ahnen in verkleinerten, von den Kindern vor-
gestellten Gestalten brachten Glück und Gedeihen oder auch Fluch,
je nachdem man sie mit Speise und Trank bewirtet, oder man sie
von der Tür gewiesen hatte.
3. Das Seelenfest und der Totenkult, welche älter waren als
der Dionysoskult, gaben den ersten Anstoß zur Entstehung der
griechischen Tragödie. Am zweiten Tage der athenischen Antheste-
rien beging man die Trauung „des Königs mit der Königin", die
anfänglich Kuros und Kora, Personifikationen der Sonne und der
Erde waren, bevor ihre Stelle andere Gottheiten wie: Zeus, Apollo,
Dionysos, Hera, Artemis u. s. w. einnahmen. Apollo mußte den Hermes,
der als" Seelenführer und 'Ayccd-oç oac|jL(DV Schlangengestalt annahm,
bewältigen; Dionysos dagegen bezwang des Hermes Sohn Pan, der als
Bock die Sinnenwelt verkörperte. Die Anthesterien weisen viel
«)(►
Àhnlielikeit uiul Gcmeiiischaft mit der litauist-licii Totenfeier und
Moeksmuhlzeit auf (Dziady = uczta kozla). vor allem ist aber die
Hauptidee gemein: die Abtötung des alten Menschen in sich, der seiner
eigenen (^ual Urheber Avar. mit anderen Worten: das Opfer des
Hocks. des Synonyms der körperlichen Gebrechen und Sinnengelüste.
4. Die Uranfiinge des Dionysos verl)inden den Sonnenkult mit
dem Haumkulte. Pindar faßt ihn als eine Natiirgottheit auf, die das
Weltall mit Sonnenhelle. Wärme, zugleich mit Feuchtigkeit versieht
und besonders Bäumen Vegetationskraft und Wachstum verleiht.
Der Zweiheit der Natur des Dion^^sos, der sonnigen und der feuch-
ten . entsprechen seine zwei Gestalten , in welchen er meist er-
scheint: die Stiergestalt und die Schlangenhulle. F^ine solche Ver-
schmelzung von zwei verschiedenen und gegensätzlichen Gottheiten,
die nun zwei verschieden Seiten derselben bilden: des uranischen
Stieres und der chthonischen Schlange, sehen wir in Dionysos in
ähnlicher Weise wie in dem Gott des thrakischen Stammes der Geten.
Dionysos, der als Gott alle t3^pischen Phasen der Entwickelung von
Haum, Stier, Schlange, Mensch, wieder zu Gott durchmacht, ist auf
der Grundlage der kosmischen und genetischen Theorie zu begreifen,
zu deren Anfang sowohl wie zu Ende der Gott steht, der die Natur-
formen: Pflanzen, Tiere, Menschen vertauscht, bis er sich endlich
von materiellen Banden befreit. Dem dämonischen Dion3^soskulte
setzte sich der orphische Kult entgegen, dessen Ursprung man
heute in der persischen Spekulation sucht, der aber die orientale
Vermischung chthonischer und uranischer Bestandteile in der Ein-
heit „jenseits von Gut und Böse" nicht duldete, sondern gemäß
der arischen Tradition die himmlischen Mächte mit den unterirdi-
schen streiten und sie besiegen lieH
5. Die Dioskuren gehören zu den ältesten Gottheiten der grie-
chischen Religion und besaßen anfangs selbst Pferdegestalt, bevor
man ihnen weiße Reitpferde zugesellte. In der hellenistischen Zeit
konnte ihre Kontamination als Himmelsgötter mit den irdischen
Geistern, den Kabiren, stattfinden. Zuerst unzertrennlich im Him-
mel, dann unter der Erde, entzweiten sie sich nachher; ein Binde-
glied aber zwischen ihnen, zwischen dem himmlichen und dem
unterirdischen , war ihre Schwester Helena, mit Selene (Mond)
gleichbedeutend.
Die Unterlage der Göttin Aphrodite in Helena hat Herodot ent-
deckt. Wichtig: in dieser Gottheit war der unlösbare Bund von
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Mond. ^Yasser, PHaiizenfülle und jedem Gedeihen. Das Wasscr-
element der Liebesgöttin Aviederholt sich in der Sage und dem
Namen der polnischen Mythengestalt Wanda. der böhmischen Li-
bussa. der griechischen Daphne u. dgl. Krak und Krok. Libussas
und Wandas Väter, bedeuteten sowohl Sonnengötter in Riesen-
und Heldengestalt wie Personifikationen des Winters in der Form
von Ungeheuern und Drachen, deren einer u. a. auch Ladon.
Daphnes Vater Avar. In den Überresten verschiedener: griechischer,
slawischer, deutscher u. a. Sagen muß man einen tiefen Gedanken
des religiösen M37thus von Weltentochter (K.6pv; xô^jiou) und jung-
fräulicher Erde erblicken, welche unterirdische Drachen- und Dä-
monenkräfte fesseln und sie zu vernichten drohen, die aber ein
himmlischer, dioskurenartiger Jüngling aus der Toten Starrheit be-
freit und erlöst, ein Vorgänger und Prototyp des heil. Georg auf
dem Schimmel.
Der Zusammenhang dieser Kopr^ y.oaaou als Mondgöttin ('EXevr))
und als Göttin der Weisheit (^o-^^ca) mit dem Schlangengott ('Ay^-'
d-bç 5ac[jitî)Vj, ähnlich dem ägyptischen Schlaugenpaare : Isis und
Osiris, hat auf die gnostischen Systeme und ihren Erben — Julius
Slowacki eingewirkt. Köre, Helena. Siowackis Helois, oder die
empedokleische Aphrodite, ist Bindeglied zwischen zwei Geister-
scharen, deren eine zum Himmel von der Erde emporsteigt, die
andere zur Erde vom Himmel herunterkommt. Die eine wird von
einem hellen, sonnigen Demiurg oder „goldenen Engel", die andere
von einem dunklen, irdischen oder einem Engel „aus Blut und
Sturmwind angeführt. An Stelle von Engel und Démiurge substi-
tuieren wir die Dioskuren, diese „zwei Götter auf ihren entgegen-
gesetzten Sonnen", und wir erhalten den uralten Solarm^^thus von
den Brüdern Kastor und Polydeukes, die um ihre Schwester Helena
(den Mond) werben, um sie miteinander streiten und sie, d. i. die
Erde, beschirmen.
6. OTKEBSKI JAN. Potaczenia dzwi^köw s s Je g gh -|- s w j^zyku sta-
roindyjskim. (Die Lnuftei-Oiudunf/en s s le g gh -f- s hn Altin-
ilischenj.
Auf Grund der genügend bekannten Tatsachen kann man mit
Zuversicht behaupten, daß im Ai. folgende Vorgänge stattgefun-
den haben :
H2
1. Jedes s s s {^=U bzw. <J yh) ging vor nach folgendem .s in t^ t
über. oder, anders ausgedrückt, die Verbindungen -ss(-), (-)•?«(-) [mit
vorangehendem .s aus n und .sj wurden zu *-^.s' -U- *-ts "{-)ts-\ aus-
lautende 5 und s schwanden natürlicherweise;
2. dagegen wurde an- und inlautendes sekundäres *t in der
Gruppe *(-)/.?- weiter zu {-)k^-\ t in der Gruppe -ts- verblieb unver-
ändert.
Anmerkung. Der Wandel *(-)/•>■- =^ (-)''''•>"■ ist später als der
Schwund auslautender s .s; dieser Wandel *{-)ts- ■=^ {-)ks- ist in neue-
ren Sprachen beobachtet worden, s. Jçzyk Polski II 139 f. und
die Bemerkung Nitsch's ib. 144.
Beispiele.
vyavät 3. sg. aor. von vas- 'illucescere' (^vyavüsst\ viprnt N. sg.
von vipri'is- 'Tropfen', sät '6' {*s{u)eJcs\ Unat 2. u. 3. sg, aor. von
as- (od. nas-) ''erreichen', üprcd 3. sg. aor. von pras- 'fragen' (*eprëJcst),
samiat N. sg. von samraj- 'Herrscher', saträmt von "sah- 'allüber-
windend, allmächtig'.
vatsyati 3. sg. fut. von vas- 'wohnen, verweilen', dvéksi 2. sg.
praes. von dvis- 'hassen'.
Daraus folgt :
1. Von der Ursprünglichkeit der Gruppe ks^=*Jés kann keine
Rede sein; die Beweise, außer dem Ai. (vg. besonders die For-
men, wie caste 3. sg. praes. (*casste) von caks- 'sehen', — also nicht
das nach dem Muster von äbhakta 3. sg. aor. med. von hhaj- 'ver-
teilen' i^ahhaks-s-ta) u. dgl. zu erwartende *caktel), findet man in
Avesta, vg. ai. kslti- 'Wohnung', av. siti-, ai. äksi- 'Auge', av. asi
(av. s ^= *ss).
2. In der Stellung vor suffixalem -bit- fand kein phonetischer
Wandel s s s=^d d statt [schon a priori kaum annehmbar].
3. Die konsonantischen Stämme verhielten sich vor suffixalem
-hh- wie im Auslaut. Beispiele : die I. pl. tdpohhis von tdpas- 'Hitze',
bhähhis von bhUs 'Schein, Licht', havirhhis von havis 'Opfer', su-
samdfybliis von susamdrs- 'von schönem Aussehen'. Avesta bietet
kein sicheres Beispiel. Das von manchen Forschern ins Feld ge-
führte viz'byö D. pl. kann als eine Analogiebildung nach dem N. sg.
v'is betrachtet werden.
4. k y yh wurden vor suff. -bh- ebenso wie im Auslaut dispala-
talisicrt, vgl. noch: tvesa-sannl rk V. sg. von "dfs- 'prachtvoll aus-
sehend', dadhfk adv. 'kühn, wohlgemut' von drh- vg. av. ddr9zra-
63
und aksl. drbz% "ö-paauc*. ferner die neutralen Komposita mit dem
zweiten Bestandteil "drk und gr. uT^oopa ^= (*67toopax).
Anmerkung. Alle Ausnahmen in der Flexion von den oben
statuierten Lautübergängen erklären sich dadurch, daß im Ai. der
auslautende Stammeskonsonant vor -hh- sich nach dem N. richtet
und umgekehrt. Neben der Analogie kann man als Motiv den Ein-
fluß vorhergehender Konsonanten geltend machen: im N. erscheint
h fast ausschließlich, weun d oder r vorangehen, vg. dik ""(Welt)-
gegend" von dis-, etädfk 'solcher' von "dfs- usw., also Dissimilation
neben der Analogie.
Was die Stellung vor dem Lokativ-««* betrifft, so scheinen
-SS- -SS- auch hier denselben Wandlungen zu unterliegen ; dann könnte
man wenigstens Formen wie madhhis I. pl. von mas- 'Mond, Mo-
nat' sehr gut als nach ^mlitsu entstanden betrachten. In der histo-
rischen Phase des Ai. kann mau nur von der Behandlung der kons.
Stämme wie im Nominativ reden, aber in vorhistorischer Zeit kann
es auch anders gewesen sein ; die av, qzahu, zozusu können nur
verstanden werden, wenn -sii nicht loses Kompositionsglied war.
Ausführliche Begründung obiger Annahmen ist Gegenstand einer
druckfertio^en Arbeit, in der das stanze Beweismaterial der Veden
und Brähmanen erschöpfend behandelt und alle Konsequenzen ge-
zogen werden i).
7. RUDNICKI MIKOftA.T. Zmiany rodzaju w rzeczownikach zapozyczo-
nych. [Na podstawie materyalu z j^zyka niemieckiego]. ( Gcschlechts-
ivandel der entlehnten Substanfiva. [Auf (ii'iind des deutschen
Lehnivo rts tnate i-ia Is]) ^).
Die Arbeit besteht aus sieben Kapiteln, von denen die Kapitel
IL — V. den Kern der Abhandlung bilden. Das I. Kapitel bespricht
diejenigen Lehnwörter, welche das fremde Geschlecht beibehalten
haben, VI. handelt darüber, wie die in dem positiven Teile der
xArbeit besprochenen Attraktionen hemmend auf den Genuswechsel
*) Die Korrektur des polnischen Exemplars (SAU XX, Nr. 7) hat der Ver-
fasser nicht gelesen, daher der Unterschied zwischen diesem und dem vorliegen-
den deutschen Text.
^) Die polnisch geschriebene Abhandlung erschien in Eozprawy AVydziaiu
filologicznego Akademii Umiejetnosci w Krakowie. Band. 54.
<;4
einwirken können. Die theoretischen Erwägungen und Schlüsse wer-
den im VII. Kapitel und in der Vorrede ausführlicher behandelt.
Das ganze doutsclie Lehnwortniaterial ist in IT) Gruppen ein-
geteilt und es sind If) Regeln, „Gesetze" des Genuswechsels auf-
gestellt worden; wer noch weiteres Material in Betracht zieht, kann
die Zahl der genannten Regeln vielleicht vermehren. Die Regeln
präzisieren die Bedingungen, unter denen der Genuswechsel statt-
findet. In gewissem Sinne sind die genannten Regeln als „Gesetze"
des Genuswechsels zu betrachten; es muß aber ausdrücklich be-
merkt werden, dal'i dieselben nicht so sehr zur strengen Klassifi-
zierung als bloß zur Orientierung dienen sollen. Die Vorgänge sind
äußerst verwickelt und es ist, teilweise aus stilistischen Gründen,
unmöglich, genau die Bedingungen zu nennen, die in der einen
oder anderen Gruppe Geltung haben; denn es finden fortwährend
Übergänge statt.
Die Regeln lauten:
II. Kapitel, — Rein semasiologische Attraktionen.
IV. Substantiva, welche unter dem Einflüsse der bedeutungs-
verwandten, einheimischen Wörter das Geschlecht gewechselt ha-
ben. — Die Bedeutungsverwandtschaft kann sehr verschieden sein:
von der völligen Gleichheit der Bedeutung bis zur größeren oder
kleineren „Verwandtschaft", so daß eine Abgrenzung im Einzelnen
sich schwierig gestaltet. Beispiele: nhd. fenedro f., mhd. venster n.,
nhd. Fenster n. ^= lat. fenestra f. unter dem Einflüsse der alten,
einheimischen Wörter augatora n., resp. inindouga n., denen die-
selbe Pjedeutung zukam.
V. Substantiva, deren Geschlechtswandel von dem Einflüsse der
seraasiologisch kontrastierenden Wörter abhängt. — Der Kontrast bie-
tet (logisch) teilweise .Vhnlichkcit; es hängt also die V. Gruppe
mit der IV, zusammen. Beispiel: das Zivil n. ^= frz, le civil m.
unter dem Einflüsse des semasiologisch kontrastierenden Militär n.
^= frz. le militaire m., das seinerseits sein Geschlecht von dem ein-
heimischen Heer n. angenommen hat (der IV. Gruppe gemäß).
VI. Substantiva, welche das Geschlecht unter dem Einflüsse der
mit ihnen zufälligerweise in Berührung stehenden Substantiven ge-
wechselt haben. — Z, B, nhd. Revier n. ^== frz. la rivière f. unter
dem Einflüsse von Wasser n., LJer n,, Gelände n., weil der Vor-
stellunsfskreis der genannten einheimischen Wörter mit dem des
65
fremden la rivière sich irQ,-endwie berührte. Vrg-l. den polnischen
Text, der das klar macht.
VII Sabstantiva, deren Geschlechtswaiidel mit der besonderen
Bedeutuugsentwicklüng derselben zusammenhängt. — Z. B. nhd.
Ädlatus m. 'Helfer ^= lat. ad -j- latus n. 'an der Seite'.
VIII. Maskulina oder Feminina, die das neutrale Geschlecht
ano:enomnien haben, weil sie kleine, winzige Sachen und Gegfen-
stände s^^mbolisieren. Z. B. nhd. Fdigra» n. ^= frz. le filigran m.
^ds.' etc.
III. Kapitel. — Semasiologisch-formale Attraktionen.
IX. Das Zusammenwirken mancher semasiologischen und for-
malen Momente trägt dazu bei, daß Maskulina und Feminina —
Neutra werden. Semasiologisehe Momente haben einen unbestimm-
ten, so zu sagen morphologischen Charakter, die formalen dagegen
einen negativ wirkenden. Vrgl. die ausführliche Begründung im pol-
nischen Texte. — Hier sei bloß so viel bemerkt, daß es sich in die-
sem Falle um semasiologisehe Gegenüberstellung von Substantivum
und Verbum handelt und um die sich aus dieser Tatsache erge-
benden semasiologischen Vorstellungsentwicklungen, mit denen sich
die (negative) Isolierung der suffixalen Teile der Lehnwörter ver-
einigt. Z. B. nhd. Zeremoniell n., welches als ein Substantivum
verbale zu einem nicht existierenden Verbum apperzipiert werden
kann, nhd. Plateau n.. Visavis n. ^=^ frz. plateau m., vis-a-vis m.
Die letztgenannten Wörter sind in der deutschen Sprache formal
isoliert: sie können weder Maskulina nach Feminina werden und
deshalb nehmen sie als nicht positiv in suffixalen Teilen charakte-
risierte das sächliche Geschlecht an. Dasselbe gilt auch von dem
Auslauts -eil in Zeiemoiiiell n.
X. Die Substantiva, welche das Geschlecht unter dem Zusam-
menwirken der semasiologischen (im engeren Sinne) und formalen
Momente gewechselt haben. — Die Vorgänge sind in diesem Falle
äußert kompliziert und verwickelt z. B. nhd. Million f. ^=^ frz.
million m. wurde Femininum unter Mitwirkung folgender Faktoren:
1) der Einriuß des bedeutungsverwandten einheimischen Wor-
tes seil. Zahl f.; 2) die suffixale Attraktion durch die -ioy^Femi-
nina, wie: Nation^ Station etc.: 3) der kollektive Sinn des Wortes
in Wendungen, wie: Million Leute etc.; 4) höchstwahrscheinlich
auch das Moment der Rückbildung des femininen Singulars zu
einem -e/z-Plural (vgl. XIV. Gruppe).
Bulletin [-11. 5
IV. Kapitel. — Die formalen Attraktionen.
XI. Substantiva, deren Geschlechtsvvandel von dem Einflüsse-
der Wörter mit denselben oder ilhnlichen suffixalen Elementen ab-
liängig ist. — Z. B. ahd. ihsilt i. ^Verbannung' ^= lat. exiliuni n.
'ds.' wegen der Attraktion durch die /-Feminina, nhd. Speicher m,
i= lat. spicaria f. — Attraktion durch die ßr-Maskulina.
XII. Substantiva, welche das Geschlecht wegen der völligen
])honetisch-materiellen Gleichheit mit den in der Sprache schon
länofst existierenden Wörtern oewechselt haben. — Es kommen Fälle
vor, daß irgend ein Wort lautlich mit einem etymologisch ganz an-
deren Worte zusammenfällt und nach ihm sein Geschlecht richtet,
z. B. nhd. Tusch m. 'Beleidigung' ^= frz. touche f. 'Berührung, Stoß'
nach Tusch m. 'musikalischer Festgruß' (vgl. Seiler III. 179. s. unten,
und Hirt-Weigand sv.). In diese Abteiluug gehören auch die Fälle
der s, g. Volksetymologie.
XIII. Substantiva, welche dem Genuswechsel unter dem Ein-
flüsse der Komposita, deren Teile sie bilden, unterlagen. — Z. B.
ahd. zol. m., nhd. Zoll m. 'Abgabe' ^= lat. telonium^ tolonium n, 'ds.'
unter dem Einflüsse des ahd. Kompositums zolluntuom m. 'ds.' Aus-
führlich handelt darüber der polnische Text.
XIV. Substantiva, die wegen der speziellen Deklinationsbedin-
gungen der deutschen Sprache Feminina wurden. — Es ist bekannt,
daß der Plural mehrerer Substantiva formal mit dem Singular der
Feminina zusammenfällt. Es kommen demnach Fälle vor, wo man-
che Maskulina oder Neutra, welche in der P^orm der Mehrzahl fest
geworden sind, singularische Feminina werden, weil ihre äußere
pluralische Gestalt (Form) dem Singular der Feminina gleicht z. B.
nhd. Brille f. eigentlich Plural zu nhd. b-ill. brille, herille m. 'ein
durchsichtiger Stein' ^= gr.-lat. heryUus m. 'ds.' u. s. w.
V. Kapitel. — Fremde Einflüsse.
XV. Substantiva, die das Geschlecht unter dem Einflüsse frem-
den Sprachgutes gewechselt haben. — Z. B. nhd. Brimborium n.
latinisiert aus frz. brimborion m. 'Kleinigkeit, Lappalien, Nippes-
sachen'; mhd. göuive n., obd. Gäu w.. nhd. Gau m. nach dem lat.
pngu.<< m.
Das I. Kapitel umfaßt die Substantiva, welche das fremde Ge-
schlecht unversehrt beibehalten haben. — Das Material zerfällt in
drei Gruppen:
67
I. Substantiva. die das fremdsprachliebe Geschlecht ohne irgend
welchen positiven Grund festhalten z. B. nhd. Bang m. ^= frz. rang m.;
II. Substantiva. welche wegen der sozial- und naturgeschlecht-
lichen Verhältnisse das Geschlecht nicht gewechselt haben z. B.
nhd. Papst, ahd. u. mhd papes, hâbcs. habest m. ^= afrz. papes m.,
oder nhd. Schöps m. 'verschnittener Hammel' ^= westslav. ^shopbch
m. 'ds.";
III. Substantiva. welche weo;en der fortwährenden Einwirkung:
des fremden Urworts das ursprüngliche, fremdsprachliche Geschlecht
festhalten, z. B. nhd. Grammatik f. ^= lat. grammatica f. — Es wirk-
ten nämlich verschiedene Attraktionen auf das Wort ein, die an
und für sich genügten, um das Geschlecht des Wortes ins Schwan-
ken zu bringen. Das Geschlecht wurde aber aufrechterhalten, weil
der klare Zusammenhang mit dem fremden Urworte die genannten
Attraktionen nivellierte.
Im irroßen und oranzen können wir das gesamte bearbeitete
Sprachmaterial in drei Klassen einteilen:
I. Lehnwörter, die infolge irgend welcher positiven Ursachen das
Geschlecht gewechselt haben (IV. — XV. Gruppe);
II. Lehnwörter, die unter Mitwirkung klarer positiver Gründe
das fremdsprachliche Geschlecht aufrechterhalten haben (II. und
III. Gruppe);
III. Lehnwörter, die das fremde Geschlecht ohne ersichtlichen
Grund beibehalten (I. Gruppe).
Diese Tatsachen berechtio:en uns zum folgenden Räsonnement:
Die konservative Kraft, die jedem Sprachelemente, also auch
dem Genus der Wörter innewohnt, bewirkt, daß das Wort bei der
Entlehnung sein Geschlecht nicht wechselt i). Wenn also ein Ge-
schlechtswandel bei der Entlehnung eintritt, müssen dazu bestimmte
Ursachen vorliegen, die konsequent und ausnahmslos wirken, inso-
fern sie von anderen Tendenzen und Ursachen nicht durchkreuzt
'j Dieses theoretische Ergebnis wnrd durch eine interessante, empirisch-
geschichtlichelTatsache bekräftigt. Man kann nämlich beobachten, daß in Fällen,
wo wir genügende, dokumentarische Quellen haben, um das Geschlecht des
Lehnwortes in seiner ganzen Entwicklung zu verfolgen, wir immer zu derjenigen
Form des Wortes gelangen, welche das fremdsprachliche Geschlecht noch festhält,
z. B. nhd. Fenster, mhd. venster n., ahd fenestra f. ^=z lat. fenestra f. u. s. w.
68
werden. Somit wird aer Genusweclisel zu einem Kriterium bei der
Beurteilung der Entlehimngen. Als Anhang zur Arbeit habe ich
einige Lehnwörter notiert, deren Geschlecht uns nötigt, sie aus
einer anderen Quelle herzuleiten, als es bisher geschah.
Die Lehnwr)rter wechseln das Geschlecht, weil
sie von Wiirtern. Wortgruppen, oder Vorstell un gs-
in halten attrahiert werden.
Den gr()ljten Einflul.i auf den Genuswechsel üben die s e m a-
sio logis eh en Bedeutungsattraktionen aus und diese
spielen augenscheinlich nur in einer nicht gar zahlreichen Gruppe von
Substantiven nicht mit (XII. Gruppe). Diese Erscheinung ist recht
verständlich, weil die semasiologischen Elemente das menschliche
Bewußtsein in viel höherem Grade erregen, als die formalen.
Der Geschlechts Wechsel bedeutet, daß zwischen dem eben ge-
sprochenen Worte (mit schon verändertem Geschlecht) und seiner
Vorstellung, in der dem sprechenden noch das alte Geschlecht vor-
schwebt, ein Unterschied entsteht. Es ist nun begreiflich, daß das
entlehnte, neue, nicht aber das alte, traditionelle, im Sprachbewußt-
sein längst eingebürgerte Wort sein Geschlecht wechselt, weil eben
das zu entlehnende (resp. entlehnte) Wort normalerweise weniger
das Sprachbewußtsein, die Apperzeption erregt, als das alte, ein-
heimische. Die objektiv identische Veränderungs große
(eben der Gcschlechtswechsel) erscheint daher dem sprechenden
Subjekte im alten, traditionellen W^orte subjektiv größer als
in dem neuen, nicht eingewurzelten. Es waltet hier also dasselbe
Gesetz der reproduzierenden und reproduzierten Vor-
stellungen, welches ich auf Grund der assimilatorischen und
der dissimilatorischen Prozesse für die lautlichen Vorgänge auf-
gestellt habe ')
Es ist aber nicht unbedingt notwendig, daß die in einer Sprache
eingebürgerten Wörter die neuerscheinenden geschlechtlich immer
') .Mikolaj Riidnicki. Studya psychofonetycîzne I. Assymilacya. IIWF. (Roz-
prawy \\ ydziahi filoloj^icziiego Akadetnii Umiejetnoöci w Krakowie) tom L. ',50).
Deutsche Iiihaltsaiigalje im Bulletin de l'Académie des Sciences de Cracovie.
I. Cla-sse de Philologie. Juin — Juillet et Octobre 1911. Auch Sonderabdruck:
Psychophonotische Studien. I. Assimilation von Mikolaj Rudnicki. Krakau 1912.
Für die Dissimilation vgl. die Abhandlung des Verfassers: Z zagadnieii
psychdlVinetycznycli. .MPK.I. V. 2^\. ff. (Materyaly i prace Komisyi jçzykowej
Akademii Umiejetnosci w Krakowie, Band V. Krakow 1912).
69
attrahieren; es können Fälle vorkommen, daß irgend ein fremdes
Wort klarer apperzipiert wird als das einheimische und daß infolge-
dessen das Geschlecht des letzteren von dem des ersteren bestimmt
wird. vgl. den Fall Gau m. wegen lat. pagus m., auch Echo fin
der Vorrede). Pliahntx etc. Im jiolnischen Texte §§ 75. 6(i a und
die Vorrede.
Der Vorstellungsinhalt eines jeden Wortes kann in drei be-
sondere Gruppen von Elementen zerlegt werden:
1) die erste Gruppe bilden die semasiologischen Elemente im
engeren iSinne;
2) die zweite die grammatisch-formalen mit den zu ihnen ge-
hörigen Bedeutungselementen ;
3) die dritte die formalen oder besser die lautlich-materiellen
Elemente, d. h die artikulatorisch-motorischen. respekt. akustischen
Elemente.
Vom Standpunkte des sprechenden Subjektes aus bilden alle
drei genannten Klassen von Elementen die Merkmale des Wortes,
welche das betreffende Wort von anderen, besonders ähnlichen
Wörtern unterscheiden. Den Geschlechtswandel führen
die Verwandtschaftsbeziehungen unter den einzel-
nen Klassen von Elementen der einander attrahie-
ren d e n Wörter herbei. Es ist somit die Möglichkeit gegeben,
dieselbe grundsätzliche Wichtigkeit den drei obenge-
nannten Klassen von Wortelementen zuzuschreiben und die unter
ihnen bestehenden Unterschiede auf die verschiedenen Grade der
Apperzeptionsklarheit zurückzuführen. Es werden nämlich, wie ge-
sagt, die semasiologischen Elemente am klarsten, dagegen die rein
phonetisch-materiellen als im höchsten Grade automatisierte am dun-
kelsten apperzipiert: mitten zwischen den beiden stehen die formal-
grammatischen Elemente. Es muß aber hervorgehoben werden, daß
dieses Verhältnis nicht unbedingt notwendig ist; aus irgend welchen
Gründen kann eben die Apperzeptionsklarheit der formal-gramma-
tischen oder sogar der rein lautlich-materiellen Elemente so gestei-
gert werden, daß sie größere Apperzeptionsklarheit erreichen und
infolgedessen \nel intensiver das menschliche Bewußtsein erregen
können als die semasiologischen. In letzter Instanz hängt das von
dem Willen des Menschen ab. Das bedeutet aber nicht, daß
hier Laune und Willkür herrscht und keine Regelmäßigkeit waltet;
70
es wird duoli iiit^mand ohne zureichenden Grund l)ostimm-
ten Elementen größere Beachtung schenken. Somit flielien die
drei Gruppen der Wortelemente in eins zusammen und unter-
scheiden sich voneinander bloß durch die Kompliziertheit der Vor-
gänge und verschiedene normalstufige Apperzeptionsklarheit. Die
Regelmäßigkeit des Genusvvandels wird also durch die Be-
ständigkeit der Zusammenhänge zwischen den einzelnen Wcir-
tern, Gruppen von Wörtern oder zwischen den Vorstellungsinhalten
bedingt. Hier ist es am Platze, an das quantitative Gesetz der
Sprachentwicklung von Jan v. Rozwadowski zu erinnern; vgl. IF.
XXV. 38 50.
Verfasser kann nicht umhin , seinen Vorgängern auf diesem
Gebiete seinen besten Dank auszusprechen. Er verdankt den ge-
diegenen Wörterbüchern von Heyne, Hirt-Weigand, Lexer, Schade,
dem großeji Wörterbuche der Gebrüder Grimm und noch manchen
anderen eine Fülle von Einzelheiten. Vor allem aber hat ihm das
Buch Seilers ^j sehr gute Dienste geleistet und die Arbeit gera-
dezu ermöglicht. Seiler versuchte (IV. Teil, S. 517) die Ursachen
des Genuswechsels bei den Lehnwörtern zu definieren und fand,
daß der Genus wandel: 1) von der Bedeutungsverwandtschaft; 2) von
der Ähnlichkeit gewisser Suffixe; 3) von manchen Deklinations-
möglichkeiten der deutschen Sprache abhängt. — Die drei genannten
Hauptpunkte entsprechen der IV.. XI. und XIV. Regel des Ver-
fassers.
Die Arbeiten von Michels -) und A. Polzin ^j brauchten fast gar
nicht berücksichtigt zu werden, zwei andere Abhandlungen von
A. Polzin *) und J. Blumer *^) sind mir leider unzugänglich geblie-
ben und ich kenne sie bloß aus dem Referate von Wilmanns
') Die Entwickluno; der doutsclien Kultur im Spie{;el des deutschen Lehn-
worts von Friedrich Seiler. IV Teile, 1615 Seiten. Halle a. d. S. 1913.
') Zum Wechsel des Nomiualgeschlechts im I^eutschen. Straßhurg 1889.
(Diss.|.
'i Studien zur Geschichte des Diminutivums im Deutscheu. Straßhurg
1901. (Quellen und Korsch. 88.
*) Geschlechtswandel der Substantiva im Deutschen (mit Einschluß der
Lehn- und Fremdwortei. Hildesheim 1903. (Progr.).
"J Zum (jreschlechtswandel der Lehn- und Fremdwörter im Hochdeutschen.
Leitmeritz 1890 u. 91.
71
(Deutsche Gnimm. III. 2. 376. ff.). So viel ich aber sehe, enthalten
sie keine neuen Gesichtspunkte.
Der Altmeister der Sprachpsychologie W. Wuiidt hat gezeigt,
wie man das grammatische Geschlecht verstehen und begreifen
soll 1). Es scheint aber dem Verfasser, daß er auf eine gewisse
Einseitigkeit der vortrefflichen Ausführungen Wundts hingewiesen
hat. Dieselbe beruht augenscheinlich darauf, daß Wundt die Ge-
genüberstellung der beiden Geschlechter in der Sprache als Wir-
kung der realen Wertassoziation, nicht als deren Ursache betrachtet
und daß daher — wie Wundt meint — das männliche Geschlecht dem
weiblichen gegenüber bloß der Ausdruck der größeren Wertschät-
zung der Männer im Vergleich mit den Frauen sei. Wir haben
kein Recht und es liegt kein Grund vor, den Wertunterscheidun-
gen größere Altertümlichkeit in der geschichtlich-kulturellen Ent-
wicklung- der Menschheit zuzuschreiben als den Geschlechtsunter-
scheidungen. Man kann vielmehr das Gegenteil behaupten: das
natürliche Geschlecht ist so stark und tief mit den Lebensbedin-
gungen des Menschen und der Tiere verwachsen, daß die Genus-
unterscheidung- zu den ursprünglichsten und wohl frühesten Tatsachen
der menschlichen Ps3^chologie und daher der Sprachps^^chologie
zuzuzählen ist. Die geschlechtlichen Erscheinungen (ja sogar Lei-
denschaften) mußten schon längst bekannt gewesen sein, bevor die
Wertunterschiede im menschlichen Bewußtsein festen Fuß fassen
konnten.
Die Außenwelt bietet eine Menge von Vorstellungen, die sowohl
Wertelemente als auch Geschlechtselemente enthalten , z. B. der
Stier, der Henr/st, die Kuh etc. Es ist also selbstverständlich, daß
die einen sich mit den anderen in der weiteren Kulturentwicklung
verflochten, und zwar auf diese Weise, daß das männliche Ge-
schlecht mit der höheren Wertschätzung zusammenfi:el. Anders
konnte es ja auch nicht sein; die Männer erschienen eben als Jäger,
Krieger, Arbeiter, als Beschützer der Frauen und Kinder, als Fischer
u. s. w. für die Gesellschaft, für den Volksstamm, oder schließlich
für die Familie immer wertvoller als die Frauen. Im g-roßen und
ganzen gilt dasselbe auch für die heutigen sozialen Zustände. Schon
V. Rozwadowski 2) hat darauf hingewiesen, daß Wundt für die
*j Völkerpsychologie. I.Band. Die Sprache ^ Zweiter Teil, S. 19 ff. Leipzig
1904.
^) Wortbilduii" und Wortl)edeutung-. Heidelberg 1904.
vuri^fseliichtliehe Spracheiitwicklun^ der Menschheit viel zu kleine
Diiuensionen annehme; derselbe Fall scheint auch in der Beurtei-
lung des grammatischen Geschlechts in dem denkwürdigen Huche
des grol'en Meisters vorzuliegen.
8. /IMMEKMANN KA/!MlKi:z. Fryderyk Wielki i jego kolonizacya
rolna na ziemiach polskich. (Frirdi'irh tler 4ri-oße iinil seine
läinllhhe Ko/onis<ffioti in den polnischen Laiideni, Poznan 1915.
2 Htlc.
Außer dem in den Staatsarchiven ))efiudlichen, dem Verfasser
nicht freigegebenen Material sind in den von ihm ausgebeuteten
süddeutschen und polnischen Archiven w^ertvoUe Beiträge zur frie-
derizianischen Kolonisation vorhanden. Zu Lebzeiten Friedrichs des
Großen weist die einschlägige Literatur nur Beiträge geringeren
Wertes auf. Nach seinem Tode haben Beamte, die sich mit der
Kolonisation l)efaßten, wie Hovm. Lamotte, Holsche, Struensee und
andere Schriftsteller aus politischen und nationalükonomischen
Gründen die Frage gelegentlich und einseitig behandelt. Erst seit
dem Erscheinen der Arbeiten Beheim - Schwarzbachs und haupt-^
sächlich seit dem Siege Deutschlands-Preußens über Frankreich,
welcher den Wert der Sch()pfer des preußischen Staatswesens au
den Tag legte, mehren sich für die friderizianische Kolonisation
wichtige Publikationen und Al)handlungen (Stadelmann, Schmoller,
Bär. Fechner, Skalweit, Neuhaus). Der Verfasser versuchte die ganze
einschhlgige Literatur zu sammeln und den gegenwärtigen Zustand
der friderizianischen Kolonien zu durchforschen, um sodann das ihm
zur Verfügung stehende ]\Iaterial in ein systematisches Ganze zu
bringen.
Seit dem Großen Kurfürsten befaßten sich die Hohenzollern mit
der Kolonisation der brandenburgisch-preußischen Landesteile. Fried-
rich der Große trat in dieser Beziehung nur in die Fußstapfeu sei-
ner Vorfahren.
Das Hauptmotiv zu seiner kolonisatorischen Tätigkeit war die
Vermehrung der Bevrdkerung und der Produktionsftihigkeit des
Landes. Dazu veranlaßte ihn namentlich der Mißstand der polni-
schen ländlichen Bevölkerung, die er in Schlesien und sodann in
Westpreußen und dem Xetzegebiet antraf, in numerischer, rechtlicher,.
73
■vvirtscliaftlipher und cillgemeinkultnreller Bezieliuiig. Auf diesem
Gebiete zu verharren, bewog ihn die Konkurrenz Polens. Rußhmds
und Österreichs.
Eine zweite Ursache der Kolonisation bildete der Plan Fried-
richs, die Zahl der deutschen Bev<Jlkerung im preußischen Staate
zu vermehren. Er glaubte nicht an einen moralischen und Avirt-
schaftlichen Aufschwung des polnischen Adels noch des polnischen
Volkes, und darum suchte er den ersteren loszuwerden, dem letz-
teren durch Vermischung; mit der deutschen Bevülkeruno: und durch
den Einfluß erzieherischer Elemente deutschen Charakter aufzu-
drücken. Dies suchte er zu erreichen, indem er in den erAvähnten
Landesteilen die an die polnische Geistlichkeit und Lehrerschaft
die nachdrückliche Forderung stellte, die deutsche Sprache zu er-
lernen, sich die deutsche, vou preußischem Patriotismus durchdrun-
gene nationale Kultur anzueignen, deutsche Schulen gründete und
die Verordnung erließ, die Leibeigenschaft zugunsten der Verbrei-
tung der deutschen Sprache unter dem polnischen Volke auszunüt-
zen u. a. m. Polnische, bei der Übernahme des Landes angetroffene
Beamte wurden entlassen und zu den neuen preußischen Ämtern
nicht zugelassen. Deutschen Bürgern war der Ankauf von Rittergütern
aus polnischer Hand gestattet, für den Erwerb polnischen Besitztums
in Westpreußen und dem Xetzegebiet wurde eine bedeutende Summe
ausgeworfen. Der sowohl in Polen wie in Preußen begüterte pol-
nische Adel entging nur der zwangsweisen Enteignung seiner
im preußischen Anteil gelegenen Güter durch die Intervention
Rußlands.
Einen anderen Beweggrund zur Kolonisation bildete für Friedrich
die Absicht, die protestantische Bevölkerung in seinem Staate zu
vermehren. Bei seiner Toleranz oder vielmehr seiner Geringschät-
zung, die er für alle Religionen und Bekenntnisse hatte, war er
sich wohl bewußt, daß für den preußischen Regenten das protestan-
tische Bekenntnis der Lntertanen das bequemere, dagegen die
Abhängigkeit der katholischen L^ntertanen von Rom für den Staat
von Nachteil sei.
Zur kolonisatorischen Tätigkeit selbst war I'riedrich nicht so
sehr von Natur aus veranlagt, als vielmehr durch die ihm aufge-
drungene Bildung vorbereitet, zu der dann die Eigenschaften eines
absolutistischen, um das Wohl seines Staates auf das äußerste be-
sorgten Herrschers fcirdernd hinzutreten.
BYir die Ileraii/ieliuiiof und x^usstattuno; der in sämtlichen Pro-
vinzen des preußischen Staates augesiedelten 54.475 Familien (wovon
auf i;-anz Schlesien 14.050, auf das Land in We.stpreiißen 1.286,
in dem Netzedistrikt 599 Familien entfielen) gab Friedrich die
Summe von uujji^efälir 'Jb Millionen Taler aus.
Das Menschenmaterial suchte Friedrich auf verschiedene ^^'eise
zu gewinnen. Nach deutschem Recht war bis zu den Zeiten der durch
Preußen, Österreich und Rußland um die Mitte des XVIIl. Jhs.
systematisch betriebenen Kolonisationen die Auswanderung freier
Untertanen gestattet. Demnach ließ Friedrich die Anwerbung der
Kolonisten im Reiche durch seine Werbeoffiziere, Residenten, beson-
dere Agenten, mittels Edikten. Lockbriefen usw. betreiben. Aus Polen
wurden namentlich im J. 1753 die sg. Holländer oder Deutschpolen,
die von polnischen Besitzern im XVIL und XVIIL Jh. angesiedelt
worden und die infolge ihrer kulturellen Überlegenheit und günstiger
Ansiedlungsbediiigungen zu Wohlhabenheit gelangt waren, einfach
durch preußische Militärkommandos nach Preußen hiuiibergeschafl't
und ihre Gutsherrn wurden angehalten, die zurückgelassenen Lände-
reien und Geh()fte sowie alle möglichen Forderungen zu bezahlen.
Gegenüber dieser preußischen Agitation nahmen die meisten
deutschen Staaten den Standpunkt ein, daß sie sich gegen die Aus-
wanderung arbeitsamer und namentlich einigermaßen wohlhaben-
der Untertanen mit allen ihnen zustehenden Machtmitteln wandten,
dagegen meistens alle, die infolge ihrer Armut oder moralischen
Verkommenheit dem Lande oder der Gemeinden zur Last fallen
konnten, ziehen ließen. Bei zunehmender, mit der Entvölkerung des
Landes drohender Auswanderung wurden härtere Maßregeln getroffen,
Gefängnisstrafen verhängt, je man drohte selbst mit der Todesstrafe.
Namentlich trat der Auswanderung nach Westpreußen, als einem
„mit dem deutschen Reich in keiner Verbindung stehenden Land-',
Kai.ser Joseph II wiederholt entgegen und suchte die beteiligten Stände
gegen Preußen zu stimmen.
Die Polen wandten sich vergebens an den preußischen Gesand-
ten in Warschau um Schutz vor den Militärkommandos und sodann
um Rückerstattung der von den einzelnen Kommandos und der
Driesener Kommission gelegentlich der Auswanderung der „Hollän-
der~ eingezogenen Kapitalien, vergebens schrieben die geschädigten
Besitzer an Friedrich und sandten einen Vertreter nach Berlin,
Friedricli wußte trotz der monatelang dauernden Beutezüge, Klagen
75
und Verhandlungen von nichts und wollte selbst angesichts der
erbrachten Beweise von einer Rückerstattung der zu Unrecht er-
folgten Requisition nichts wissen.
Die Ursachen der Auswanderung aus Süddeutschland nach
Preußen lagen zunächst in der Natur der Bevölkerung, namentlich
des wanderlustigen Schwaben selbst, sodann in einer Anzahl äuße-
rer Umstände. Dazu gehörten die Unduldsamkeit der protestanti-
schen Behörden der lebensfrohen Bevölkerung gegenüber, sodann
Bedrückung seitens einiger Fürsten, Mißernten, ferner Mangel an
Land, Heizmaterial. Erwerbsmöglichkeit und Kredit, endlich die
wenig rationelle Bewirtschaftung. Bei der Verwüstung von Sachsen
hatte Friedrich auch die Nebenabsicht, die verarmte Bevölkerung
um so leichter zur Auswanderung zu bewegen. In Polen bil-
dete die Forderung vermehrter Zinsen, Abgaben und Dienste —
nicht Religion sdruck, über die in jener Zeit die polnischen Dissi-
denten sich beklagten — einen Beweggrund, den friderizianischen
Edikten und Kommaudos Folge zu leisten.
Die Kolonisten erhielten nicht mehr die Autonomie, deren sicii
ihre Vorgänger, namentlich die französischen Réfugiés erfreuten, sie
wurden der bestehenden, allgemeingültigen Rechtsordnung einver-
leibt. Die Ansiedlung geschah entweder durch die Regierung und
ihre Organe unter der Direktive und Kontrolle Friedrichs selbst,
durch Entrepreneure und durch Gutsbesitzer, die für die Hergabe
ihrer Ländereien und Einrichtung der Kolonien von dem Staate ent-
sprechend entschädigt wurden. Sie geschah dorfweise, wobei die
Gehöfte auf einer oder zu beiden Seiten des Weges standen. Die
Gebäude wurden je nach örtlichen Verhältnissen aus Holz, Lehm
oder in Fachwerk hergestellt.
Die Verwaltung der Kolonisation entsprach trotz der großen, auf
die Anlegung und gedeihliche Eutwickelung der Kolonien verwendeten
Sorgfalt Friedrichs nicht seinen Anforderungen. Vielfach waren die
Beamten den Ansiedlern, die ihnen viel Mühe und Arbeit verur-
sachten, nicht wohl gesinnt, anderseits nützten sie die Ansiedlungs-
fonds zu ihren Gunsten aus, sodaß die Benachteiligten nicht vor-
wärts kommen konnten, und täuschten sodann dem König Verhält-
nisse vor. die in "Wirklichkeit nicht bestanden.
Die pers()uliche Freiheit und die Befreiung vom Militärdienste
für die Ansiedler und ihre männlichen P'amilienmitglieder bildete
bei der Ansiedlung die Hauptbediugung, die auch streng eingehalten
wurtU'. HiMi iliiieii y.ugeteilten Grund iiud nodcii orliielteii sie ge-
wiiluilich als erbliches Ei^'entuiu, mußten aber Zinsen zahlen und
waren bei Veräußerung des Gutes von der Entscdieidung der Re-
gierung abhängig. Je nach der (îri)ue des mitgebrachten Vermögens
tider dem jeweiligen Verliältnisse von Angebot und Nachfrage nach
Kolonisten gestaltete sieh ihre soziale und wirtschaftliche Lage
und darnach wurde bemessen, was für ein Grundstück und welche
Beihilfe sie bei Herstellung des Wohn- und Wirtschaftsgebäudes
und Anschatl'ung des Inventars erhalten sollten. Aulk^rdem Avurden
ihnen meistenteils Rückerstattung der Reisekosten, Lebensunterhalt
l)is zur ersten Ernte. Weideland, Brennholz, sowie einige Jahre
Steuerfreiheit nach ihrer Ankunft bewilligt. Entsprechend ihrer Do-
tation waren ihre Leistungen hinsichtlich Rodung, Zinszahlung,
Hand- und Spanndienste, Haftung für die erhaltene Kolonie.
In konfessioneller Beziehung bestanden die Ansiedler überwie-
gend aus Protestanten; in nationaler waren die schlcsischen Kolo-
nisten größtenteils Deutsche, zum geringen Teil auch Böhmen und
Polen aus den benachbarten kgl. Domänen, in Westpreußen und
im Xetzebezirk gleichfalls Reichsdeutsche, wohingegen die aus Po-
len herangezogenen Kolonisten nach dem Glogauer Bezirk, der Mark
und nach Pommern kamen. Ihre moralischen und allgemein-kultu-
rellen Eigenschaften werden von deutschen Schriftstellern des aus-
gehenden XVIII. und zu Anfang des XIX. Jahrhunderts einmütig
mit den Behörden der süddeutschen Staaten äußerst gering bewertet.
Friedrichs Wunsch, möglichst wohlhabende Kolonisten zu gewinnen,
stieß auf großen Widerstand der deutsclien Staaten, Avelche bestrebt
waren, alle begüterten Untertanen zurückzuhalten. Die von den
süddeutschen Behörden abgefaßten, sehr ausführlichen Protokolle
weisen darauf hin, daß überwiegend arme AusAvanderer sich nach
den Kolonien Friedrichs des Großen wandten. Die Nachfrage der
preußischen Regierung nach dem hinterlassenen Vermiigen der Ko-
lonisten blieb trotz der eifrigen Vermittlung der Residenten an den
einzelnen Höfen meistens ohne Erfolg. Dagegen brachten die „Hol-
länder" aus Polen hunderttausende von Talern und ganze Heerden
Pferde und Vieh unter militärischer Bedeckung nacli Preußen.
Soweit man auf Gruml der Angaben von Fr. A. Zimmermann,
Fechiu-r und Bär eijie Statistik der friderizianischen Kolonien fest-
.stellen kann, entwickelt sich diese bezüglich der Bevölkerungszahl
frün.sti<r. Wirtschaftlich ist ihr Aufsehwmii:: nicht einheitlich geAvesen.
l i
Die Uiigleiclilieit des Bodenbesitzes und der Bodeubescbafteuheit des
Bodens, die Verscbiedenartigki'it der klimatiscben und wirtsebaftlicheii
Verhältiiiöse. Mangel an nötigen Kenntnissen in der Bewirtschaftung
lies Bodens, gepaart mit Trägheit und Leichtsinn trugen oft dazu bei,
daß die Kolonisten in der ersten Zeit vielfach ihr Anwesen ver-
ließen und sich in anderen Provinzen ansiedeln ließen oder in die
Heimat zurückkehrten, Avährend andere zu einem gewissen Wohl-
stande gelangten. Eine Anzahl von Kolonien blieb dann auch bis
auf den heutigen Tag in den Händen der Nachkommen der ersten
Ansiedler. In kultureller Beziehung haben sie auf die ansässige
BeviUkerung nicht eingewirkt; wenn es seit der BaueridDcfreiung
der polnischen ländlichen Bevölkerung gelang, hie und da ihnen
einzelne Gehöfte abzugewinnen, so haben dazu andere Einflüsse bei-
getragen. Die Bedeutung der friderizianischen Kolonisation für die
östlichen Provinzen Preußens liegt auch nicht so sehr in der kultu-
rellen Hebung des Landes durch die Ansiedler als in der Schaifung
von Tausenden kleiner Wirtschaftsbetriebe. Ihre Nationalität haben
die deutschen Kolonisten größtenteils gewahrt, oder wenigstens den
deutschen Charakter ihres x^nsiedlungsdorfes erhalten, obgleich —
meistens gleich im ersten Stadium der Ausiedlung — die polnische
Bevölkerung hie mid da die geräumten Gehöfte besetzte. Die über-
schüssige Bevölkerung der Ansiedlungsdörfer hat zur Stärkung des
deutschen Elementes in den Nachbardörfern und Städten und na-
mentlich auch in den Industriebezirken oft erheblich beigetragen,
für den deutschen Gewerbe- und Beamtenstand vielfach Material ge-
liefert und der jetzt bestehenden Ansiedlungskommission verläßliche
Bewerber gestellt. Durch die Ansiedlung vieler Tausende von Pro-
testanten hat auch in den ehemalig fast reiukatholischen polnischen
Landesteilen der deutsche Protestantismus Fuß gefaßt.
Nach Friedrichs des Großen Tode wurde sein Werk durch die
Verwaltuno- nicht gefördert, dao-egen ließ König Friedrich Wilhelm
in. in Südpreußen zahlreiche neue Ansiedlungen gründen. Unter
Friedrich Wilhelm IV. wurden einige Güter im Großherzogtem Po-
sen zerschlagen und unter Kolonisten verteilt. Unter Wilhelm I.
und seinen Nachfolgern lebte das Ansiedlungswerk Friedrichs des
Großen wieder auf. Sowohl im J. 1886 bei Begründung des betref-
fenden Gesetzes, wie im J. 1907 bei Begründung des Enteignungs-
gesetzes haben Vertreter des preußischen Staatsministeriums in den
beiden sresetzüebenden Häusern sich auf Friedrich den Großen als
78
(las Vorbild der ^•cgemvürtiiicii prcul'iisclu'ii Ostmarkcnpolitik be-
rufen.
Di'iii Werke ist eine Anzahl Arcliivalienabscbriften, zwei Karten
mit den friderizianisclien Kolonien in Schlesien, Westprenßen und
dem Xetzebezirk, sowie 10 Photogravüren der jetzt noch bestehenden
aus der Zeit Friedrichs des Großen stammenden Ansiedlungsgebäude
beiirefUirt.
9. ZOLL FRYDERYK iunior. Stanowisko Antoniego Randy w rozwoju
prawa cywilnego. (Anton lianda in dei- Enttrichtung des österr.
ZifilrerfitesJ.
Vor mehreren Monaten ist Anton Ritter v. Randa, Präsident
der böhmischen iVkademie für Kunst und Wissenschaft, Mitglied
unserer Akademie der Wissenschaften, Ehrendoktor der Jagelloni-
schen, sowie der Universität in Bologna verschieden. Er war der
größte böhmische Rechtsgelehrte, erfreute sieh eines Weltrufes,
gehörte unter den österreichischen Juristen zu den grr)ßten, so daß
nur der geniale Josef Unger, den er aber an juristischer Erudition
übertraf, ihm gleichkam oder ihn auch überragte. Bei Würdigung
der Verdienste Ran da s muß deswegen ein besonderes Gewicht auf
U n g e r s Wirksamkeit gelegt werden.
Der Verfall der Rechtswissenschaft, der den großen Kodifika-
tionsarbeiten folgte, stand zweifelsohne mit dem Drucke, den der
Polizeistaat aiif die Geisteswissenschaften übte, in engem Zusam-
menhange. Mit der Revolution des Jahres 1848 kam auch für die
Rechtswissenschaft ein Hoffnungsstrahl. Auf dem Gebiete des Pri-
vatrechtes übernahm Unger die Leitung und kam mit neuen
Impulsen, die er der rechtshistorischen Schule verdankte. Er zeigte
seinen Landsleuten, daß das a. b. G. B. keinesfalls eine unantastbare
raison écrite sei, daß in diesem Kodifikationswerke lediglich ein
Bild des seinerzeitigen Rechtszustandes in der Beleuchtung der
gleichzeitig herrschenden Doktrin dargestellt erscheint, daß das rö-
mische Recht, besonders in der modernen Entwicklung viel mehr
Gehalt habe, als das a. b. G. B., und daß im corpus iuris civilis und
dem gemeinen Rechte die Quelle einer Entwicklung zu suchen sei,
welche auf das österr. Privatrecht belebend wirken kann und soll.
Und von diesem Ausgangspunkte gelangte er zu einer gewissen
Gerinj'schatzun": der von mehreren Juristen besser oder schlechter
79
formulierten Gesetzeswerke, und nahm keinen Anstand, sich in einer
freien Interpretation oftmals über den ausdrücklichen Inhalt der
Gesetzesvorschriften hinwegzusetzen und so dem gemeinen Rechte
Eingang in Osterreich zu verschaffen. Einen anderen Standpunkt
nahm der jüngere Ran da ein, der, gleichfalls ein Adept der reclits-
historischen Schule und ein eminenter Kenner des römischen Rechtes,
dem Text des Gesetzes viel mehr xichtung entgegenbrachte und daher
nur dort, wo die betreffende Vorschrift versagte oder zu unbilligen
Ergebnissen führte, Gesetzesänderungen und Ergänzungen beantragte,
sich aber in keine, von dem geschriebenen Rechte abweichende und
besonders kühne Literpretation einlassen wollte. Dieser Unterschied
in der Auffassung des zulässigen Bereiches der Gesetzesauslegung
zeichnet die beiden Rechtslehrer aus und läßt sich in den meisten
ihrer Arbeiten nachweisen. Er erklärt uns auch, warum Ran da
mit ganz besonderer Vorliebe an Gesetzesvorlagen mitwirkte und
selber eine Reihe von wertvollen Entwürfen, darunter insbesondere
über das Xachbarrecht. sowie über das Recht der Entschädis^uno-
verfaßte.
In der Wahl der Themata, welche die beiden Rechtslehrer zum
Gegenstande ihrer Forschungen machten, tritt gleichfalls der Un-
terschied in der geistigen Veranlagung der beiden Rechtslehrer zum
Vorschein. Der ruhige, konservative Ran da befaßt sich zumeist
mit dem Rechte in der statistischen Erscheinung. Seine grüßten und
berühmtesten Monographien sind jene über den Besitz, das Eigen-
tum und das Wasserrecht. Die Schadenersatzpflicht behandelt er in
der Schrift, die sich der größten Beliebtheit erfreute, vom Gesichts-
punkte der Störung des normalen Rechtszustandes und schreibt da-
her hauptsächlich über die Deliktsobligationen. Anders Unger, der
mehr zu großen Synthesen hinneigt und das Recht in seinem steten
Flusse beobachtet. Sein größtes Werk ist der allgemeine Teil des
Ost. Privatrechtes und die besten seiner Moüographien gehören dem
Obligationenrechte an. Wohl schreibt auch Ran da in den letzten
Jahren ein Handbuch des Handelsrechtes, doch beschränkt er sich
hiebei vorwiegend auf die ihm eigene, sonnenklare Darstellung des-
sen, was als commimis doctori'.m opinio gilt.
Die Art, wie die beiden Meister der Rechtswissenschaft die
Interpretationsmethode auffaßten, blieb nicht ohne Wirkung auf ihr
Verhältnis zu der modernen Bewegung, welche als freie Rechtsfin-
dung bezeichnet zu Averden pflegt.
80
Nur einige AVorte zur Orientierung, worin nach meiner Auf-
fassung tlas AVesen dieser neuen liewegung besteht.
Eigentlich ist sie niclit neu: Eine Reihe von bedeutenden Rechts-
lehrei'n . wie Ihcriiig. liiiluw. Gény, Lambert, Ehrlich.
Bekker. llauriou u. a. ))rachten nur in einer mehr oder we-
niger radikalen Weise in Erinnerung das. was die riimischen Ju-
risten, sowie auch viele ihrer Nachfolger wohl verstanden, daß näm-
lich Gesetz und Recht verschiedene Dinge seien, daß das Gesetz
nur ein toter Buchstabe sei , während das Recht in den Erschei-
nungen lebt, sich entwickelt und mit den ethischen, sozialen und
ökonomischen Wandlungen ununterbrochen Modifikationen unter-
liegt. Das Gesetz stellt nur bestimmte Grenzen fest, in denen sieh
das Rechtsleben betätigen darf Es müssen daher als Rechtsquelle
nicht allein die Gesetzesvorschriften gelten, sondern auch Faktoren,
die außerhalb der geschriebenen Regeln, an delà de la loi. wirken.
Dieses „a«t delà de la loi'-'' ist nun eine Sphäre, die mit viel
mehr Nachdruck, als es vorher der Fall war, in der neuesten Zeit
zum Gegenstande der wissenschaftlichen Untersuchungen gemacht
wurde und der Juristerei einen doppelten Charakter verleiht: den
einer Wissenschaft, sowie den einer Kunst.
Die Naturrechtslehrer fanden keinen Anlaß, sich mit dem hier
angedeuteten Problem näher zu befassen. Ihnen erschien nämlich
das Recht als eine unwandelbare Größe, die in dem Gesetze besser
oder schlechter formuliert wurde; das Gesetz konnte ohne weiters
unter Verwertung des Naturrechtes, als dessen Ausfluß es erschien,
ergänzt und verbessert werden. Der Interpret brauchte hiezu keiner
weiteren Rechtfertigung als jene, daß er nur aus derselben Quelle
schöpfe, welcher der Gesetzgeber seine Vorschriften entnahm.
Die rechtshistorische Schule verwarf die unrichtige Doktrin von
dem Bestehen eines unwandelbaren Naturrechtes. Sie zeigte, Avie
das Recht mit der ganzen Kultur Wandlungen unterliege und, von
dem Gesichtspunkte ausgehend, dasselbe sei ein geschichtliches Pro-
dukt, wandte sie sich einer Analyse der historischen Rechtsquellen
zu. Mau verfiel aber in Ansehung der Intcrj)retation in eine Ein-
seitigkeit: die wissenschaftliche Analyse bezieht man nur auf die
geschichtlich üljerlieferten Rechte und deren Grundlagen, ohne auch
das heutige Rechtsleben zum Gegenstande der Untersuchung zu ma-
chen. Bei der Ge.setzesuuslegung greift man zu den alten Rechts-
quellen und findet in dem Inbegriff derselben und der Gesetzesvor-
81
schrifteu, die zu einem logisch aufgebauten System zusammengestellt,
keine Lücken aufweisen sollen (Thül, Hof mann u. A.), stets
eiue Entscheidung — sei es direkt oder im Wege einer Analogie.
Ob aber eine so gewonnene Entscheidung den geänderten Lebens-
verhältnissen entspricht, ob sie gerecht sei — darnach wird nicht
gefragt. Man vertröstet sich mit der Paröniie: Fereat mundus^ fiat
iustitia.' Und so „erben sich Gesetz und Recht, wie eine ewige
Krankheit fort... Vom Rechte, das mit uns geboren ist. Von dem
ist leider! nie die Frage".
Diese Einseitigkeit wollen die modernen Juristen vermeiden. Sie
dehnen ihre Analyse auch auf die heutigen Lebensverhältnisse und auf
deren ethische, ökonomische und soziale Werte aus. und durch Ver-
gleich derselben mit jenen, welche die Grundlage der Gesetzesvor-
schriften bildeten, zeigt es sich, daß das heutige Rechtsleben eine weite
Sphäre aufweist, für die die Gesetze nicht geschrieben wurden, die
demnach au delà de la loi liegt und für die noch ganz andere Gesichts-
punkte, als jene einer Analogie aus dem geschriebenen Rechte, maß-
gebend erscheinen. So gelangt man zur Aufgabe, ein entsprechendes
Recht zu finden — wo der Bereich der Wissenschaft aufliört und
jener der Kunst beginnt. Es handelt sieh dann nämlich nicht mehr
um Erkentnis von Erscheinungen, um Untei^uchung ihrer Ursa-
chen, um Konstruktion von vSynthesen, sondern um etwas anderes:
nämlich das zu finden, was sein soll, was zweckmäßig ist; man
will schaffen und braucht Taten; neue Wege sind zu weisen, um
nützlich zu sein und zu beglücken. Da ^^teht man vor der Kunst
des „richtigen Rechtes", der ars boni et aequi — einer eigentlichen
Kunst, die bezweckt, unter Meidung der individuellen Vorliebe Nor-
men zu finden, welche dem von der gegenwärtigen ethischen, sozia-
len und ökonomischen Kultur durchdrungenen Gesetzgeber als rich-
tig und zweckentsprechend erscheinen würden.
Die methodischen Regeln dieser Kunst sind nicht näher be-
kannt; sie sollten aber erkannt und festgestellt werden. Damit kommt
man Avieder zu einer neuen Aufgabe der Wissenschaft, au der
viele Geister — darunter die oben erwähnten — arbeiten, wobei
allerdings Bekker an der Möglichkeit der L()sung dieser Aufgabe
zweifelt.
Langer förderte und unterstützte die moderne Richtung in aus-
giebigem Maße, ohne in den Radikalismus derselben zu Aerfallen:
„Nur aus Verbindung von Rechtsgefühl und Rechts verstand — sagt
Bulletin I-Il. 6
82
er in seinen Apliorisinen — gehen richtige Urteile mit richtigen
Entscheidungsgründeu hervor; durch Logik diszipliniertes Rechtsge-
fiihl, an der Hand der AVissenschaft geschultes Rechtsempfinden,
rationalisierter Rechtsinstinkt — das ist. was dem Richter not
tut — Kopf und Herz muß der Richter haben". Nur warnt Unger
vor dem Subjektivismus in den AVorten: „Der Richter hat das
Recht zu finden, nicht zu erfinden'*. Doch nicht allein in abgerisse-
nen Siltzen verteidigte Unger die moderne Richtung; er schrieb
auch eine Abhandlung „Über die Haftung des Staates für Verzugs-
und Vergütungszinsen" (G r ü n h ut'sche Ztschrft 1904), in der er
die Negation der Haftung auf Grund des Argumentes, das Gesetz
enthalte darüber keine Bestimmimg, auf das lebhafteste bekämpft
imd für die Bildung eines gerechten Rechtssatzes, schon im Wege
der Interpretation, mit Ausführungen eingetreten ist, auf welche
die moderne Richtung sich mit Stolz berufen könnte.
R a n d a hingegen fühlt sich von der neuen Richtung nicht angezo-
gen. Er bleibt beharrlieh auf seinem streng gesetzestreuen Stand-
punkte stehen. So wie er* die Versuche, kühne Rechtsänderungen
und Ergänzungen durch historische Quelleninterpretation zu bewir-
ken, bekämpfte, so verhielt er sich auch ablehnend gegen die freie
Rechtsfindung, von der ihn noch der in die Rechtssprechung ein-
zutragende labile Subjektivismus abschreckte. Und so blieben für
seine Gesetzesau-slegung auch fernerhin als Richtschnur nur die bei-
den von Dernburg und Lab and so prägnant formulierten Maxi-
men: „Der feste Grund des Rechtes ist seine Geschichte" und „das
Recht ist eine AA'elt von Gedanken, in welcher die Logik der Son.
verän ist". Im Sinne dieser Maximen löst Ran da auch die vielen
in der Monographie über die Schadenersatzpriicht behandelten Streit-
fragen ('S Auflagen 1907, 1908 und 1913), wobei er allerdings, schon
im Hinblicke auf die Notwendigkeit der Weisung, in welcher Rich-
tung die Gesetzesreform sich fortzubewegen hätte, alle wichtigeren
Probleme auf einer rechtsvergleichenden Basis erörtert.
An einer konkreten Frage soll noch gezeigt werden, wie Ran da
und wie Unger die Interpretationskunst betrieben haben. Ich wähle
die Frage der Haftung der öffentlichen Körperschaften und insbeson-
dere des Staates für die den Privatpersonen durch üble obrigkeit-
liche Verwaltung zugefügten Schäden.
Von den bezüglichen Gesetzesvorschriften kommen besonders
folcrende in Betracht;
83
Das Hfcl. vom 4. März 1806. welches bestimmt, daß Staats-
beamte ihrer Amtshandlung Avegen vor dem Zivilgericht niemals be-
langt werden können und daß daher der Zivilrichter .. . solche Kla-
gen . . . sogleich zurückweisen müsse.
Der § 1338 a. b. G. B.. dem zufolge Schadenersatzansprüche, als
Privatreehtsausprüche stets — soferne keine ausdrücklichen Aus-
nahmen gesetzlich bestimmt wurden — vor den ordentlichen Zivil-
richter gehctren.
Eine Reihe von speziellen Gesetzesnormen, welche die Haftung
des Staates oder anderer öffentlicher Körperschaften für durch üble
obrigkeitliche Verwaltung zugefügte Schäden bestimmen (z. B. das
S3'ndikatsgesetz. § 491 der Strafprozeßordg und andere mehrere)?
bei denen die P'rage entsteht, ob dies Ausnahmsbestimmungen sind,
welche keine analoge Anwendung zulassen — oder Emanationen
eines höheren Grundsatzes, welcher eine allgemeine Geltung besit-
zen soll.
Der Art. 12 des Staatsgrundgesetzes v. J. 1867 R. G. Bl. Nr.
145, welcher sagt, daß die zivilrechtliche Haftung sämtlicher
Staatsdiener für die durch pflichtwidrige Verfügungen verursachten
Rechtsverletzungen durch ein (bisher noch nicht erflossenes) Gesetz
normiert wird.
Endlich ist noch der Kompetenzbestimmung des Staatsgrundge-
setzes vom J. 1867 R. G. Bl. Xr. 143 zu gedenken, wonach öffent-
lich rechtliche Schuldenersatzansprüche gegen den Staat vor das
Reichsgericht gehören.
Die Judikatur schwankt: die Gerichte nahmen vor der Erlas-
sung des Hfd. V. J. 1806 Schadenersatzklagen sowohl gegen den
Staat, als auch gegen einzelne Beamte ohneweiters an und pflegten
ihnen stattzugeben. Hfd. v. J. 1806 gab den Anlaß zur Änderung
der Rechtspraxis, so daß man dann die genannten Klagen a limine
zurückwies. In den letzten Dezennien kommen aber sporadisch ent-
gegen der herrschenden Meinung Erscheinungen einer Praxis vor,
wonach die Klagen gegen öffentliche Körperschaften als zulässig
und rechtlich begründet wären.
Ran da befaßt sich eingehend mit unserer Frage in der öfters
genannten Monographie über die Schadenersatzpflicht. Er geht da-
von aus, daß die bezüglichen Schadenersatzansprüche dem öffentli-
chen und nicht dem Privatrechte angehören und somit die Normen
über die Haftung der Körperschaften für ihre Organe hier keine
6*
84
Anwenduun' tiiulen köimeu. Das i)ffei\tliclie Hecht enthalte aber
über die Haftung des Staates und der öttentlichen Körperschaften
nur besondere Bestimmungen, welche einen ausnahmsweisen Cha-
rakter aufweisen und die allgemeine Regel der Nichthaftung ^,in
rasifiiis non exreptis" bekräftigen.
Dies ist die iVusicht Rand as, von der er \\\\ Hinblicke auf
den nächstliegenden Gesetzesinhalt nicht abgeht, trotz der sehr be-
achtenswerten Entdeckungen, welche er über die Absicht des Ge-
setzgebers V. J. 1806 machte.
Durch Archivforschungen, deren Ergebnis neuestens von R u-
zicka (1913) eingehend publiziert Avurde, hat nämlich Randa
festgestellt, daß in Gemäßheit der Motive zum Hfd. v. J. 1806 eine
Entschädigungsklage gegen das Ärar keinesfalls ausgeschlossen
werden sollte Die Motive heben im Gegenteil hervor, daß es der
Partei immer frei stehe, die Obrigkeit für die Amtshandlungen
ihrer Beamten bei Gerichte zu belangen, und daß die Obrigkeit zu
haften habe, zumal sie in der "^^'ahl ihrer Beamten hätte vorsichtiger
sein sollen, und eine derartige Haftung im Hinblicke auf das öffent-
liche Vertrauen notwendig sei. Nur wäre es ungerecht, wenn die
Obrigkeit die verkürzte Partei auf den Rechtswege gegen den schuld-
tragenden Beamten verweisen würde, welcher zur Schadloshaltung
etwa nicht einmal das Vermijgen besäße.
Trotz dieser gewiß sehr interessanten Entdeckung über die Au-
schaunug des Gesetzgebers v. J. 1806 leugnet Randa die Haftung
des Staates für die pflichtwidrigen Amtshandlungen aus Gründen,
welche er in dem Gesetzinhalte der gegenwärtig geltenden Gesetzes-
vorschriften findet.
U n g e r liatte die Absidit, über unsere Frage eine Abhandlung zu
schreiljen. kam aber leider nicht mehr dazu. Trotzdem haben wir seine
diesfällige ^Meinung aus drei Quellen kennen gelernt: Erstens aus der
oben zitierten, in der G r ii n h u t'schen Zeitschrift publizierten Al)-
handluug v. J. 1904 „Über die Haftung des Staates für Verzugs-
und Vergütungszinsen"; sodann daraus, daß er die Schrift Ru-
zicka's „über die Entschädigungsklage wegen übler obrigkeitlicher
Verwaltung"^ v. J. 1913 im allgemeinen billigte; endlich aus dem
von ihm für die Neue T^'eie Presse geschriebenen und am 1. Jänner
1913 jiul)lizierten Artikel. Unger stimmt mit Randa insofern
überein. daß er den fraglichen Entschädigungsan]3ruch als einen
öffentlich rechtlichen und nicht privatrechtlichen kennzeichnet. Im
85
gescliriebeuen öffentlichen Rechte findet er aber im Gegensatze zu
R a n d a keine Entscheidung. Er läßt nämlich das von R a n d a ein-
geführte arg. a co/itr. aus den speziellen G-esetzesvorschriften betr.
die Haftung des Staates nicht gelten. Daher besteht für ihn in
unserer Frage eine Gesetzeslücke, und er sucht in der Sphäre des
au delà de la loi nach einer gerechten Norm, welche die Haftung
des Staates ganz allgemein anerkennt.
In dieser wie in vielen anderen Fragen des geltenden Rechtes,
vertreten die beiden großen Juristen verschiedene Ansichten, obwohl
sie beide ihr höchstes Ziel in der Gerechtigkeit erblicken. Während
aber der vorsichtige Ran da sich an die lex lata bei der Inter-
pretation fest anschloß, um das geltende Recht von den schwan-
kenden, subjektiven Meinungen der Richter möglichst zu bewahren,
fürchtete der kühne und temperamentvolle Unger die sich daraus
ergebenden Gefahren nicht in dem Maße, um die Funktion einer
freien ars boni et aeqiii weit einzuschränken. Wer Recht hatte, dar-
über muß man die Zukunft entscheiden lassen.
10. KOSTWOKUW^Kl MR'HAL. Prawno-politycziie moinenty genezy Ksiq-
sttva Warszawskiego i Krôlestwa Polskiego. [Die recfifspotifischen
Montente der Eufsfehiinf/ des (rroßfiei-zof/fams Wiwsclutu und
des Königreichs Polen].
Das Erstehen neuer Staaten findet in unserer Zeitepoche in den
zivilisierten Kontinenten — soweit es sich um rechtspolitische Mo-
mente, die in diesem Prozesse eine gewisse Rolle spielen, handelt —
im verhältnismäßig engen Rahmen statt. Zwei typische Hauptformen
lassen sich hier unterscheiden: 1) die zentripetale — mit Hilfe
einer lockeren oder engen Verbindung verschiedener Staaten oder
Kleinstaaten zu einem neuen Staat, 2) die zentrifugale — durch
Emanzipation , d. h. durch Abtrennung eines Fragmentes eines gems-
sen i^taates auf Kosten seines Gebietes und seiner Bevölkerung zwecks
Bildung eines besonderen Staates. Diese beiden reinen Formen kön-
nen sukzessive in der Weise kombiniert werden, daß nach der Eman-
zipation einiger Fragmente von der Metropole ihre Vereinigung
zu einem neuen, einfachen oder zusammengesetzten Staate nach-
folgt. Das Großherzogtum Warschau und das Königreich Polen bil-
den interessante Beispiele von Emanzipation.
86
^lit Rücksicht auf die AVillens- und Haudlun^-srielituno- des Staa-
tes, auf dessen Kosten der neue Staat entstellt, unterscheidet man
die freiwilli^v und die Zwanoseniauzipation; die letztere ist, da sie
nach einem verlorenen Kampfe mit den Emanzipationskräfteu
statttindet, ein Erjicbnis entweder eines internationalen Krie-
ü'es oder einer inneren Revolution oder einer ve rc in i_i>;te n
Aktion f re m d e r Sta at i' n und der sich befreienden B e-
V()l ke ru n<j;.
Das formale Ziel des \\'aü'eukampfes besteht darin, die bisherige
Metropole zu veranlassen, daß sie auf die Oberherrschaft in einem
Friedensvertrage entsage, ferner darin, daß in demselben die Grenzen
hinsichtlich des Gebietes und der Bevölkerung, also die äußeren
Umrisse des neuen Staates endgültig festgestellt werden und daß
dem neuen Staatsgebilde für die Zukunft ein widerspruchsloser An-
teil an dem internationalen Verkehr gesichert erscheine, ^s'eben
dem Kriege und dem Frieden sind noch zwei weitere Operationen
zu berücksichtigen: die eine, welche in der Zeit der Kri(?gstätig-
keit stattfindet und den Namen der kriegerischen Besetzung trägt
und welche mit Rücksicht auf die Absichten des Okkupanten bezüg-
lich der s])äteren Schicksale des besetzten Terrains eine besondere
Färbung erhalten kann, indem sie die spätere Befreiung des Landes
gewissermaßen vorbereitet und manchmal auch antizipiert; die zweite,
die gewöhnlich nach friede nsschluß stattfindet, bringt die innere
Vollendung des Staates zustande und beruht auf der Aufzeichnung
seiner prinzipiellen staatsrechtlichen Normen.
In der Reihenfolge der vier Phasen des Prozesses: des Kampfes,
der Okkupation, des Friedensschlusses und der inneren Konstitu-
ierung müssen auch die Erscheinungen, die die Entstehung des
Großherzogtums Warschau und des Königreichs Polen begleitet, be-
trachtet werden.
Was den ersten Tunkt anbetrifft, so ist ebenso das Großher-
zogtum Warschau wie das Königreich Polen ein Ergebnis der in-
ternationalen Kriege des Jahres 1806 7 bezw. 1812 — 1815, wo ein
bedeutendes Übergewicht des materiellen Einflusses und die Aus-
schließlichkeit des formalen Einflusses der kriegführenden Staaten
auf die Grenzen und die Form des zukünftigen Staates nach sieh
zieht es wird dies also anders stattfinden, z. B. bei der Bildung
des belgischen Staates im .1. 1831.
Whs (h II zweiten Punkt anbetrifft, so weisen die napoleoni-
87
sehe und die russische Okkupation eine starke Beimischung-
politischer Elemente auf, obgleich sie sich in Einzelheiten unter-
scheiden, namentlich wenn sie vor das Problem treten, die lokalen
Elemente zur Mitwirkung heran: Napoleon organisiert einen Auf-
stand und installiert sein Organ, das unter dem Xamen der Re-
gierenden Kommission delegiert ist und nichtsdestoweniger die
Funktion eines Surrogates der Nationalregierung erledigt. Alexander I.
organisiert gleichfalls eine polnische Armee, obgleich er keine Ge-
legenheit findet, sich ihrer zu bedienen. Indem er den Provisori-
schen Rat des Großherzogtums Warschau bildet, der in der Mehr-
zahl aus Xichtpolen besteht, kann er auch nicht erwarten, daß die
Regierende Kommission die übernommene auch wirklich erfüllen
werde.
Was den dritten Punkt anbetrifft, so werden sowohl die T i 1-
siter Verträge wie auch die Schlußakte des Wiener
Kongresses die rechtliche Grundlage der Existenz des Großher-
zogtums bezw. des Königreichs mit dem Unterschiede, daß die Tilsi-
ter Akte wirklich einen neuen Staat bilden, während die Wiener
Akte einen bereits bestehenden Staat — wenn auch in engeren
Grenzen — weiter erhalten In beiden Fällen drängen die Verträge
dem polnischen Staate die Union mit Sachsen bezw. mit dem Rus-
sischen Kaiserreich auf. Die Resignationsakte des Königs von Preußen
im .1. 1807, bezw. des Königs von Sachsen im J. 1815 bringen es
mit sich, daß die Thronbesteigung in beiden Fällen auf dem Wege
der Ableitung erfolgt.
Was den vierten Punkt anbetrifft, so ist der rechtspolitische
Kodifikator für das Großherzogtum Napoleon selbst übrigens ohne
alle rechtliche Unterlage. Im Königreich Polen verleiht Alexander als
neuer Herrscher die Konstitution. Beide Konstitutionen sind oktroiert
Trotz des unbestreitbaren Übergewichts der offiziellen internatio-
nalen Faktoren weist die Entstehung der beiden Staaten das Vor-
handensein nichtoffizieller polnischer Einflüsse auf, wodurch wenig-
stens zum Teil die Fehler und Mängel beseitigt werden, die der pol-
nischen Gesamtheit seitens der fremden _Staatsraison" drohen.
88
11. l'Al'KE FKYDERYK. Przejrl^d dziejôw krôla Aleksandra. Eine über-
sicitt iibei- dh' Gescltulitc des /ion if/s Ale.iMunlei').
Dicsi' Ül)ersi('ht ist l)estimiiit. \\\ die durcli der Akademie der
Wissenscliat'teii heraus<i;eg'ebeiie „Polnische Enzyklopädie" aufgenom-
men /u werden, und gliedert sich in vier Kapitel: 1. Litauen und die
Expedition an das Schwarze Meer (1492 — 1497). 2. Der Krieg mit
Moskau (1498-1503). 3. Die preußische Frage (1504). 4. Die Erb-
folge (1504 — 1506). Nur die zwei ersten Kajntel legt der Verfasser
nachstehend vor.
Seit der letzten Behandlung dieses Oeschichtskapitels durch Ja-
kob Caro (V. 2) sind zwai* nicht allzu viel neue Quellen hinzuge-
kommen, aber die eben genannte Arbeit bedarf deshalb einer be-
deutenden Korrektur, weil sie die Chronologie nicht gehörig fest-
stellt, die ruthenischen Quellen nicht aus erster Hand, sondern auf
dem Umwege durch die russische Geschichtsschreibung benutzt und
einen gar zu zersplitterten Aufbau hat.
1. Durch die letztwillige Verfügung seines Vaters war Alexan-
der zum Großfürsten von Litauen bestimmt worden, eine Anordnung,
die vom Standpunkte der Dynastie die damals einzig m()gliche Lö-
sunsr darstellte und zudeich die Wahl Johann Albrechts in Polen ge-
währleistete. Die Machthaber in Litauen wußten den Herrscher durch
das Privileg vom 6. August 1492 zu binden, welches eine Verwah-
rung des Inhaltes in sich schloß, der Großfürst dürfe die Beschlüsse
der ]\Iitglieder des Rates nicht umstoßen und könne niemand ohne
gerichtliches Verfahren und ohne Überführung einer Schuld seinem
Amtes entheben. Da nun Alexander keinesAvcgs eine so passive Na-
tur war. wie es scheinen mochte, sondern von stark ausgeprägtem
dynastischem Gefühl beseelt war, so lagen in jener Verwahrung
die Keime zu einer schweren dramatischen Kollision.
Es bedurfte dessen gar nicht, daß Albrecht, der sich der Feder
Callimachs bediente, seinen Bruder dazu drängte, die Moskauer
Z w i st igkei ten auf dem "Wege der Heirat zu schlichten; denn
um einerseits dieses Ziel zu erreichen und zugleich nach einer ande-
ren Seite hin völlig freie Hand zu ha])en, betrieb er die Sache
nach Kräften. Nach einem kurzen Kriege, in welchem haupt-
89
sächlich Verrat dem Großfürsten von Moskau das Glück in die
Hände spielte. Avährend dessen Verbündeter Mengii-Girej keine
großen Erfolge aufzuweisen hatte, kam es zunächst zum Friedens-
traktat vom 5. Februar 1494. in welchem Wjazma und die Städte
an der Oka an Moskau fielen — sodann zur Vermählung; mit He-
lena, der Tochter Iwans III. (18. Februar 1495), wobei sich der
Vater am strengsten die griechische Konfession seiner Tochter ga-
rantieren ließ. Der Traktat brachte für Litauen nur unbedeutende
Gebietsverluste, wie er auch für Moskau keine o^ar so o-roßen Vor-
teile bedeutete, aber für die Zukunft war in der künstlichen Ge-
bietsabgre-nzung und in jener griechischen Heirat (seitens Iwans ab-
sichtlich) gefährlicher Zündstoff angehäuft.
Kurz nach der Hochzeit bekam AVilno Familieubesuch (der Kö-
nigin-Mutter mit Kardinal Friedrich und zwei Töchtern), dem hohe
politische Bedeutung zukam. Es handelte sich darum. Siegmund
einen Teil Litauens zuzusprechen — und Kijöw sollte diesen Teil
bilden. Für die Z^vecke der Expedition nach dem Schwarzen Meere
wäre die Einsetzung Siegmunds in Kijöw gar erwünscht gewesen,
zumal da sie zugleich seine Erfolge in Litauen sichergestellt hätte;
allein die Oligarchenpartei machte diesen Plan, dem Drucke Moskaus
nachgebend, zunichte.
Mr>glich ist es. daß Callimachus sich schon damals in AYilno
befand — jedenfalls war er es, der die Bündnisverhandlungen
mit Polen, den Hauptnachdruck auf die Eroberung von Belgrad
fAkerman) an der Dniestrmündung legend, einleitete. Das dem
Landtag in Wilno v. J. 1496 unterbreitete Projekt sichert die Wahl
_im Bereich des erlauchten königlichen Hauses" und erklärt alle
diejenigen älteren Abmachungen, die das Ansehen Litauens zu schwä-
chen geeignet wären, für null und nichtig, hält sich aber im übri-
gen durch die Klausel, die L^nmöglichkeit einer Hilfeleistung' hebe
den Vertrag noch nicht auf, eine Hintertüre oifen. Den Polen ge-
fielen aber die zwei ersten Punkte gar nicht, so daß infolge der
Opposition der Machthaber (diesmal aus beiden Staaten) auch damals
.,die Sache nicht zu Ende kam". Trotzdem unterhandelt Alexander
mit seinem Bruder fortwährend; seinerseits lassen sich drei Reisen
nach Podlachien, oder, wie es heißt, „an die polnische Grenze"
feststellen: 1494, 1495 und 1496 — die letzte üind mit der Zu-
sammenkunft in Parczöw (November — Dezember 1496) ihren Ab-
schluß.
w
Audi Vorbereitungen zur Exjieflition sehen wir Alexander
treiVen: 14V)6 sendet er zur Betcstigung Kijows Leute aus, Anfang-
1497 besucht und besichtigt er mit seiner Gemahlin die nord<)stli-
c'lu'n Festen Smolensk, Witebsk und Polock, sucht Anhänger zu
"■ewium'n. besonders in den Reihen der ruthenischen Kleinfürsten.
Die Verhandlungen mit den Walachen und Mengli-Girej werden
unterbrochen, dagegen wird Schach-Achmat, Tartarenchan jenseits
der Wdlga, gegen die Krimfürsten aufgewiegelt.
Albrecht weilte bereits in Lemberg, als Alexander erst Wilno
verließ, und zwar in der Richtung nach Braclaw zog (Anfang
.luni 1497). Da der Walache Stefan zu Beginn des Jahres 1495
Braclaw niedergebrannt und geplündert hatte, so machte K. Ostrogski
einen Einfall in Soroka am Dniestr in der Moldau und machte viele Ge-
fangene. Diese suchte ihm der in Oczakow stehende Sohn Meugli-
Girejs, Machmet, abzunehmen, erlitt aber eine Niederlage (etwa am
25. Juli). Damit bricht der Feldzug ab; Alexander wird vom Bru-
der unaufliörlich mit Bitten um Hilfe gegen die Walachen bestürmt,
kann aber nicht kommen, da in seinem Lager — wiederum
unter moskowitischem Einfluß — offener Widerstand gegen den
walachischen Krieg ausgebrochen ist. Das einzige, was er tun konnte,
war: Braclaw verschanzen und, nachdem er selbst hatte umkehren müs-
sen, dem Bruder nur Freiwillige unter St. Kiszka's Führung zu Hilfe
senden. Nach Angaben der Moldauer Chronik (Urechi) wurden die
Litauer am 29. Oktober bei Lentesti (in der Nähe von Czeruowitz) ge-
schlagen; es ist indessen wenig wahrscheinlich, daß das Unternehmen
der Litauer dennoch nicht eine erfolgreiche Diversion bedeutet
hätte, da doch Albrecht gerade an diesem Tage zum erstenmale
nach seiner Niederlage in der Bukowina an einer sicheren Stelle,
und zwar eben in Czernowitz. auftaucht. Der litauische Zug gegen
Braclaw hat demnach keinen so kläglichen Verlauf genommen wie
der polnische nach der Bukowina, aber die gleiche furchtbare B^nt-
täuschung hat er doch gebracht. Hat man doch nicht einmal mit
der kleinen Festung Oczakow fertig werden können, obwohl sie
die Verbindung zwischen der Krim und Akerman bildete und Li-
tauen vom Meere abschnitt. Vor allem aber enthüllte diese Expe-
dition vor den Blicken der Feinde die Schwäche des Jagellonen-
reiches, so daß das Jahr 1497 eine ganze lîeihe von Unglücksjahren
einleitete, und zwar sowohl in Litauen als auch in Polen.
2. Iwan III. hatte sich sofort in der Lage zurecht gefunden.
Schon 1498 sind die diplomatisclien Beziehungen gespannt und 1499
verscliärft sich die Lage durch das Dazwischentreten des relisriiiseu
Motivs um ein Bedeutendes. Iwan III. wirft Alexander vor: er
zwinge seine Gemahlin und die ruthenischen Fürsten zum „römi-
schen Bekenntnis". Von Zwang konnte nicht die Rede sein, wohl
aber von einer unter Mithilfe des für diesen Zweck gewonnenen
Metropoliten Josef Soltan (Bolgar3'nowicz) in einem äußerst gefähr-
lichen Moment einsetzenden Propaganda für die kirchliche Union
(welche Kasimir der Jagellone aufgegeben hatte). Alexander geriet
für den Fall , wenn er Nachkommen haben oder Aussichten
auf den polnischen Thron gewinnen sollte, durch seine griechische
Heirat in eine peinliche Kollision. Seine Gemahlin verstand es, iu
dieser peinlichen Lage ihre Ehre und ihr Ansehen zu Wiihren und
blieb ihrer Konfession unentwegt treu (wobei sie- sich nicht mosko-
witischer. sondern litauischer Geistlicher bediente), bewährte sich
aber zugleich als treue Gattin und um das Landeswohl besorgte
litauische Großfürstin.
Alexander mußte auf das Schlimmste gefaßt sein. Damals war
es, daß die sogen. L'nion von Wiluo v. J. 1499 zustande kam,
die in Wirklichkeit fvgl. die Schrift St. Kutrzeba's: „Unia Polski
z Litw^". Krakow 1914) nur ein Bündnis ist welches für die Dynastie
eine Niederlage liedeutet. da die Wahl nicht mehr auf das Geschlecht
der Jagelionen beschränkt bleibt. Von Stefan erlangte man noch einen
Friedenstraktat und sogar die, freilich erfolglose, diplomatische Ver-
mittlung in Moskau. Mit Mengli-Girej wurden wegen seiner über-
triebenen lund durch Iwan III. in perfider Weise unterstützten) For-
derungen die Verhautllungen abgebrochen, dagegen mit Schach-
Achmat, dem Chan des Gebietes jenseits der Wolga, und mit Walther
von Plettenberg. dem Landmeister von Livland. sehr wichtige Verhand-
lungen in Betreft" eines Zusammenwirkens gegen Moskau eingeleitet.
Das Zeichen zum Kriegsausbruch gab, wie man es in jenen Ge-
genden zu sehen gewohnt ist, Verrat. Zuerst ergab sich dem Groß-
fürsten von Moskau Semen Bielski, dann der Fürst von Starodub
Semen Mozajski und Wasyl Szemiaczyc, Fürst von Nowogröd - Sie-
wierski. alle unter dem Vorwand religiöser Unterdrückung, tatsäch-
lich aber durch Versprechungen größerer Donationen angelockt.
In den ersten Tagen des Monats Mai löOO erfolgte die Kriegser-
klärung und drei moskowitische Armeen zogen ins Feld. Die Süd-
armee unter Jakob Zacharvcz nahm )\ach Besetzung von Brarisk
^1-^
am KoiiflowaHussc die Huldiguniij der aligefallencii kloinrussischen
I'iii"steii entgegen und bemächtigte sieh am am G. August der Ort-
scliatt l*uty\vl. ]\Ieugli - (îirej dagegen, der Verbündete Moskaus^
brandschatzte in furchtbarer AVeise Litauen bis gegen Brzeéé, und Po-
len bis gegen Tad)lin. Die ZentraUirmee unter .lur Zacharycz nahm Dro-
hobuz ein und erwartete dort länwre Zeit hindurch Verstärkungen.
Ihr trat mit einer Eliteschar K. Ostrogski entgegen, kam aber um drei
Tage zu spilt. nachdem bereits zahlreiche Verstärkungen unter Da-
niel Szczenia eingotrotten waren, so daß sich das Kräfteverhältnis
ungefähr wie 8000 : ôOOOO gestaltete. Trotzdem schlug Ostrogski
mutig, aber unbedacht los und holte sicli an der Wiedrosza (14. Juli
löOO) eine vollständige Niederlage, in der er selbst mit den ersten
Würdenträgern in Gefangenschaft geriet. Auch die dritte moskowi-
tische Armee, die Nordarmee, hatte unter Czeladyn Glück und
nahm Toropiec ein.
Während der Kamj)f an der Wiedrosza in vollem Gange war^
hi^lt sich Alexander „mit seinem ganzen Heere" bei Borysöw.
Auffallenderweise geht er auf die Kunde von der Niederlage nicht
zurück, sondern vor, bis nach Potock, und, was noch sonderbarer
klingt, die ^Moskowiter greifen weder ihn noch Smolei'isk noch
aucli Kijöw von Putywl her an. Die Quellen geben keinen Auf-
schlul) darüljci". warum das so gekommen ist. Mag dem nun wie
immer sein, wahr ist. daß Alexander Gelegenheit bekommt, seine
\'i)rbereitungen zu vervollständigen und, nachdem er in Polen und
B(")hmen Söldner angeworben, mit Schach- Aclimat und v. Plettenberg
eine endgültige Kriegsvereinbarung zu treffen (Februar und März
löOl). Der Plan war ausgezeichnet: den SüdHügel sollte Achmat,
den nr)rdlichen Plettenberg halten, so daß sich die Litauer in der
Glitte sehr gut konzentrieren konnten.
Der zweite Feldzug begann ziemlich spät. Schach-Achmat nahm,
nachdem er Mengli-Girej am Don in die Flucht gejagt, im August
1501 Kvlsk ein, übergab es dem litauischen Gesandten M. Cha-
lecki und unternahm Streifzüge bis hart an die Mauern von Brarisk.
Plettenberg erfocht am 27. August am Syricafiuß (im Pskower Ge-
biet) zwar einen Sieg, konnte aber Avegen der Mißerfolge der Li-
tciuer und dann wegen Ausbruchs der Ruhr mit der litauischen
Abteilung von Potock keine Fühlung bekommen. Wo aber blieb
im entscheidenden Moment Alexander? AVeder Achmat noch Plet-
tenberg sandte er Hilfe ja statt sich nach Osten zu bewegen, zog
9 3
er gegen Westen; am 19. August ist er in Grodno, am 20. Sep-
tember in Mielnik. Es war eben Johann Albrecht am 17. Juni
in Tborn gestorben, und es ging um die polnische Königskrone.
Diese gewann er, jedoch um den Preis hoher Opfer, und den Feld-
zug verlor er auch.
Als er nämlich nach einigen Monaten zur großen Enttäuschung
der Litauer, die von den Polen ausgiebige Hilfe erwarteten, aus Polen
zurückgekehrt und a:n 2. Juli 1502 in Nowogrödek eingezogen war,
hatte sich die Lage bereits zum Schlimmeren gewendet. Zwar hatte
sich während der Abwesenheit Alexanders dank der Treue der
Fürsten Zaslawski (Nov. 1501) M sei s law des Feindes zu erwehren
vermocht, aber ein „socius belli" Avar verloren: Schach - Achmat
mußte nach einem sehr strengen Winter zwischen Dniepr und Don,
bei Hunger und Kälte jeglicher Hilfe beraubt, im Mai 1502 vor
Mengli-Girej weichen und mit den Eesten seines Heeres bei den
Nogai-Tataren an der Wolgamündung Zuflucht suchen. Da stachelt
nun Iwan HI. Mengli-Girej mit Erfolg gegen Litauen auf und sendet
seinerseits ein starkes Heer unter seinem Sohn Dymitr gegen Smo-
lerîsk. Die Stadt aber hält sich unter St. Kiszka's Kommaudo tapfer
und erfolgreich, das Heer des Königs bedroht nach Einnahme von
Orsza die Belagerer, und Plettenberg erringt am Smolina-See einen
glänzenden Sieg flo. Sept. 1502). So gelingt es den Litauern, sich im
Zentrum und im Norden zu halten, nur im Süden erleiden sie schwere
Niederlagen. Mengli-Girej verAvüstete Wolhynien und Polen bis
Opatüw (2'à. Sept. 150:^), seinen Spuren folgten die Walachen und
besetzten Pokutien bis Halicz. Hier hatte also hauptsächlich Polen,
als Strafe für seine Fahrlässigkeit und seine beispiellose Indolenz,
die Kriegskosteji zu zahlen.
Schon zeigten sich auch auf Seiten Moskaus infolge der Verwü-
stung der Grenzgebiete und wegen Nahrungsmangels Anzeichen
einer gewissen Erschöpfung. Deshalb kam es durch Vermittlung des
ungarischen Gesandten Siegmund Zanta}- zu Friedensverhandlungen
in Moskau, die zum Friedensvertrag vom 28. März 1503 führten.
Doch die Bedingungen waren hart: das ganze Gebiet jenseits des
Dniepr und ein breiter Landstrich im Nordosten — also etwa 30°/„
des gesamten Gebietes Litauens — mußten abgetreten werden. Und
Iwan III. wollte nicht einmal unter solchen Bedinirungen auf einen
dauernden Frieden eingehen, sondern gestand nur einen Waffen-
stillstand von sechs Jahren zu. Sachlich betrachtet, war dieser Verlust
*»4
■weniger wiclitig als die Einbuße der Küste des Schwarzen Meeres
— eines freien Kolonisationsgebietes — denn die verlorenen Länder
hatten keine günstigen Grenzverhältnisse und waren ethnogTaphisch
jucht leicht zu behaupten. Die engherzige Politik der litauischen
Oligarchen verschuldete diesen ersten Verlust, ohne hiebei einen
zweiten zu vermeiden.
12. ZAClloKoWSKI STAXIS^.AW. Jakob, biskup plocki (1396-1425),
i jego dzialalnosé ustawodawcza i organizacyjna {Jakob, Bischof
lOH I'tor/t {i:iîHi — 1-4-2ô), und seine feç/is/tifire niid organisato-
rische Tätif/heit).
Die Untersuchungen des Verfassers gelten vor allem der Per-
son des in der Wissenschaft unter dem Namen Jakob von
KurdwanÖAv bekannten Bischofs von Ptock, Jakob von Korzkiew^
der sich venn()ge seiner Rolle als Politiker und seiner Tätigkeit
auf dem Gebiete der Gesetzgebung einen Ehrenplatz in der Reihe
der hervorragendsten Gestalten Polens im XV. Jh. gesichert hat.
Im ersten Kapitel befaßt sich der Autor mit den Synodalstatu-
ten dieses Bischofs. Zunächst wird das Verhältnis der beiden im
Text der Statuten vorkommenden Jahresangaben 1398 und 1423 un-
tersucht, sodann Avird den Quellen der Statuten nachgegangen. Als eine
derselben erweist sich in erster Linie die Kodifikation der Prager Sta-
tuten V. J. 1349, welcher der Plan und die Anordnung des Inhalts ent-
lehnt sind. Überdies lassen sich für 10 Artikel der Statuten von Plock
wörtliche Entlehnungen aus den Prager Statuten nachweisen. Die
zweite Quelle bildete das Corpus juris canonici, aus dem der Re-
daktor recht ausgiebig schöpfte, und zwar nicht nur aus den Tex-
ten, sondern auch aus der Glosse. Viele von den Artikeln von Plock
basieren auf Bestimmungen polnischer Provinzialsynoden; außerdem
lehrt eine Analyse der Plocker Beschlüsse, daß sie. mochten sie
woher immer stammen, in keinem Punkte mit den von den Pro-
vinzialsynoden erlassenen Rechtsnormen in Widerspruch gerieten.
Auf die äußere P'orm der Statuten eingehend, beweist der Verfasser,
daß bei der Redaktion mit ihrer Bestimmung für die clerici sim-
plices gerechnet wurde, weshalb man durch zweckdienlich abgefaßte
Arengen und eine leichtfaßliche Stilisation der Artikel ihr Ver-
ständnis und die Anwendung- ihrer Vorschriften zu erleichtern be-
95
mülit war. Zum Schluß kommt der Autor zur systematischen Be-
sprechung des Inhaltes mit dem ganz allgemeinen Ergebnis, daß
die Statuten sich auf alle im Bereich der Diözese bestehenden Ein-
richtungen und alle in den Bereich der D.iözesanregierung einschla-
genden Angelegenheiten erstrecken. Doch soll selbst in einer so
knappen Inhaltsangabe nicht verschwiegen werden, daß diejenigen
Bestimmungen, die auf die Pfarreien und die durch die Pfarrer
gewöhnlich zu erledigenden Fälle Bezug haben, mit ganz besonde-
rer Genauigkeit bearbeitet werden.
Das zweite Kapitel ist der Anah'se der das Domkapitel von
Plock betreffenden Bestimmungen gewidmet. Hier kommen eine
Reihe von Artikeln aus den Svnodalstatuten sowie bischöfliche, auf
den Generalkapiteln der Jahre 1406, 141-1: und 1423 herausgegebene
Dekrete in Betracht. Die einzelnen Bestimmungen sind, wenn man
sie als Ganzes betrachtet, gewiß als eine tüchtige Leistung zu be-
zeichnen, da sie für die Gesamtheit der Angelegenheiten des Kapitels
normieren. Beim Erlassen aller dieser Bestimmuno^en ^ino; das
Bestreben des Bischofs dahin, jene Rechtsnormen, an die sich das
Domkapitel zu halten hatte und die seit jeher geAvohnheitsmäßig
beobachtet wurden, endo-ültio- festzulegen.
Den Inhalt des folgenden (III.) Kapitels bilden Bemerkungen
zu dem sogen. Kurdwanowski'schen Formular. Dieses Formular um-
faßte, wie es scheint, hauptsächlich solche Aktenstücke, die tatsächlich
herausgegeben worden waren. Der Einfluß der Synodalstatuten von
Plock auf die in diesem Formular enthaltenen Dokumente ist sehr
bedeutend.
Schon im I. Kapitel hat der Inhalt einiger Artikel, die auf
strittige Rechtsfälle zwischen Kirche und Adel Bezug hatten, dar-
gestellt werden müssen. Diesem Verhältnis schenkte Bischof Jakob
seine besondere Aufmerksamkeit, und von seinen Bestrebungen auf
diesem Gebiete zeugt das Übereinkommen v. J. 1424. Der Unter-
suchung desselben ist das IV. Kapitel der Arbeit gewidmet. Die
meisten Punkte des Übereinkommens beziehen sich auf die Regelung
der Zehnten. Der Verfasser nimmt jede Bestimmung dieser Über-
einkunft durch, indem er sie im Zusammenhange mit den Zuständen
in ]Masowien betrachtet und mit den Bestimmungen analoger Vertrage
vergleicht, wodurch eine feste Grundlage für die Beurteilung gewon-
nen wird. Sodann sammelt er und stellt die Resultate der Unter-
suchung zusammen. Daraus ergibt sich, daß die Zugeständnisse sei-
V)0
tens (Ut Kirche hecUutend waren und daß demnach das gej;'en seit ige
Verhiütnis dieser hi'iden Stände zueinander sich als ein durchaus
loyales, von dem aufrichtigen Streben nach Beilegung der Zwistig-
keiten beseeltes darstellt. Schließlich wird vom Verfasser die Be-
deutung dieses Übereinkommens als eines der ersten Beisjuele einer
Provinzialverständigung in dem erbitterten Kampf um die Zehnten
im W. .lahrh. l)etont.
Im Schlußkapitel bringt der Autor allerlei lose zusammenhän-
gende Nachrichten, denen sich Einzelzüge zur Charakteristik der
Diözesanregierung Bischof Jakobs entnehmen lassen. Hier befaßt er
sich mit dem Urteil des Schiedsgerichtes v. J. 1400 und schildert
den Streit des Bischofs mit dem Fürsten in den Jahren 1896 — 1400
sowie des Bischofs energisches Eintreten für die Rechte der Kirche
ujid für seine Stellung. In den folgenden Abschnitten dieses Kapi-
tels werden Nachrichten über Dirizesansynoden aus jener Zeit, über
Errichtungen von Pfîirreien, über Bewerbungen um Ablässe und
über die Wirtschaftsgebarung in den Besitzungen der bischöflichen
Mensa besprochen.
Den Schluß der Abhandlung bildet eine Charakteristik Jakobs
und seiner Wirksamkeit auf dem bisch<»flichen Stuhle.
IH. (irMr)WSKI MA K VAX WpJywy polskie na pieni^zne stosunki Sl^-
ska w pierwszej potowie XVI wieku. {Polnisch f Ein/füsse <iuf' das
Geldwesen Sch/esiens in (/er ernten Hälfte des A'l I. Jahr/i.).
Bei der engen Zusammengehörigkeit Schlesiens mit dem übri-
gen Polen in ethnographischer und staatlicher Beziehung waren
natürlich in den ersten christlichen Jahrhunderten Gewichte, Maße
und Münzen, von einem gewissen lokalen und den damaligen Ver-
hältnissen eigenen Unterschied abg-esehen, in Schlesien und Polen
die nämlichen. Die Gemeinsamkeit der Gewichte — des Pfundes
und der Mark — mit ihrer P^inteilung bestand jahrhundertelang, die
Münze dagegen und ihre Zählweise begannen von der Zeit der
deutschen Kiili)nisation angefangen verschieden zu werden, so daß
sie im NIV. und XV. Jh. mit den polnischen nichts mehr gemein
hatten. Die früheren Zustände \\ùt der ursprünglichen Münzeinheit
kehrten erst am Ende des NV. .Ih. wieder, und zwar dank man-
97
cherlei gleichzeitig zusammenwirkenden Umständen, zu denen die
überaus lebhaften Handelsbeziehungen Breslaus mit Krakau, die
Regierung der Jagellonen Johann Alberts und Sigmund in Schlesien,
soAvie die völlige Geldanarchie und der Verfall der fürstlichen
uud städtischen schlesisehen Münze gehörten. Die Krakauer Halb-
groschen, von allen Jagelionen in großen Mengen geprägt, waren
diejenige Geldgattung, die die Münzunion von damals zuàtandebrin-
gen half. Diese Halbgroschen bildeten nicht allein die Hauptsorte
des damaligen Handelsverkehrs zwischen Polen und Schlesien, son-
dern sie wurden zugleich zur gangbarsten Landesmünze Schlesiens
und für die Bevölkerung zum bequemsten Tauschmittel. Dieser
Münze wurde denn auch die Rechnung mit Hellern angepaßt, der
einzigen in Schlesien geprägten und im Verhältnis zum Groschen
verschieden gezählten Münze.
Geprägt wurden diese Heller in Schlesien sowohl unter Johann
Albert, als auch in den ersten Regierungsjalireil Sigismund des Alten,
und zwar in Glogau. Die Zwistigkeiten mit dem Starosten Karn-
kowski in Glogau vermochten die polnischen Einflüsse ebensowenig
zu hemmen, wie die Herabsetzung des Kurswertes jener Halbgro-
schen, eine Folge der Niederlage Johann Albrechts in der Bukowina.
Der Handels- und Zollkrieg, mit dem Johann Albrecht jene Kurser-
niedrigung sofort beantwortete, bewies den schlesisehen Städten nur
zu deutlich, daß eine Sperrung des Handels und der Widerstand
gegen die polnische Münze nur geeignet war^n, ihnen große und
nicht wettzumachende Verluste zu bringen. Den Handelskrieg legte
jedoch in einigen Jahren der jüngste Bruder des Königs, der Ja-
gellone Sigmund, bei, der nach Albrecht das Erbe der Fürstentümer
Glogau und Troppau antrat und bald auch Statthalter über ganz
Schlesien wurde. Sein Hauptziel scheint die Herbeiführung geord-
neter Zustände und die Sicherung des Wohlstandes im Lande auf
Grund der Münzunion zwischen Polen und Schlesien gewesen zu
sein; diese sollte darin bestehen, daß in diesem Fürstentum dieselbe
Münzsorte geprägt und dieselbe Zählweise beobachtet würde wie
in den Ländern der Krone. Mit einer Reihe von Münzprivilegien
ausgestattet, eröffnete er 1503 eine Münze für Hellerprägung in
Glogau und setzt auf dem Fürstentag 1505 die allgemeine Prägung
der sogen. Weißgroschen im Werte von 2 polnischen Halbgroschen
durch. Beidemale führten ihm dieses Unternehmen die Boner's aus
Krakau, und der Schlagschatz bildete in den Jahren 1505 und 1506
Bulletin I-II 7
VIS
deu bedeutendsten Posten in den Einnahmen des Fürsten. Sehr
rasch wurde die ZiUiluug: 18 Denare (Heller) für den Grosclien,
wie in Pulen, in Schlesien eingeführt, doch wurde Sigmund und
die Stadt Breslau durch das Kursverbot für fremde Heller in einen
Streit mit den Stildten der Lausitz verwickelt, dessen Schlichtung
nur schwer gelang.
Die so geordneten und den polnischen nahe gebrachten Münz-
zustilnde Schlesiens erfuhren infolge mehrerer, kurz aufeinander
folgender Ereignisse eine gewaltige Erschütterung: es waren dies
die Abreise des 1506 zum Künig gewählten Sigmund nach Polen,
der neuerdings ausgebrochene Handelskrieg zwischen Breslau und
Krakau lölO und der neue auf Bestreben Breslaus im J. 1511 zu-
standegekonimene Münzvertrag. Die Wiedereinführung der Heller-
prilgung, und zwar nur in der einen gemeinsamen Münze in Bres-
lau bedeutete die Vereitelung der Bestrebungen Sigmunds und der
^lünzunion mit Polen, denn es wurde eine durch^veg neue, von den
früheren und polnischen verschiedene Rechnung der Heller auf Gro-
schen eingeführt. So wurde er zum Anfang einer neuen Geldanarchie,
die nunmehr stets größere Dimensionen annahm und in Schlesien
für einige Jahrzehnte herrschend wurde. Sowohl von Breslau, als
auch vom böhmischen König trafen immer neue Münzprojekte ein,
vermochten aber den Unwillen und die gegenseitigen Anklagen der
schlesichen Stände nicht zur Ruhe zu bringen; insbesondere waren
sie nicht ftlhig, die Stimmen der Bevölkerung und der Stadtzünfte
zu beschwichtigen, die immer wieder nach Gleichmachung der
schlesisehen mit der polnischen Münze und nach Prägung von
Groschen und Hellern nach Krakauer Art riefen.
Diese Volksbestrebungen und diese Sonderstellung der polni-
schen Münze beschlossen einige Fürsten Schlesiens für sich auszu-
nützen, indem sie auf eigene Rechnung und unter polnischem Stem-
pel die allgemein beliebten Halbgroschen prägen ließen. Es war
dies also eine offene Fälschung, deren 1516 Fürst Kasimir von
Teschen und Fürst Valentin von Ratibor einander bezichtigten.
Diese Sache zog sich mehrere Jahre hin und wurde sehr ruchbar,
indem sie selbst die Diplomatie des polnischen, des böhmischen, ja
sogar des kaiserlichen Hofes veranlaßte, sieh damit zu befassen. Sie
hatte sogar ein ernstes politisches Nachspiel, denn sie endigte da-
mit, daß dem Fürsten von Teschen das Erbrecht nach dem Tode
des Fürsten von Ratibor abgesprochen und dessen Ländereien dem
99
Fürsten von Oppeln und Georg von Brandenburg je zur Hälfte
zuerkannt Avurden.
Von nocli größerer Bedeutung war auf demselben Hintergrunde
die EröÖnung der Münze von Schweidnitz durch König Ludwig
im J. lölT, mit dem besonderen Zwecke der Halbgroschenprägung;
dieselben trugen zwar den königlichen Stempel, ahmten jedoch im
übrigen bis zum Verwechseln die Krakauer Halbgrosehen nach.
Ihre Einführung auf den Handelsplätzen Polens und Schlesiens in
überaus großer Menge rief denn auch allseits einen Sturm hervor.
In Polen fühlte sich der Hof durch eine derartige Nachmachung
seiner Münze durch einen fremden Staat beleidigt, erließ Ausru-
fungsedikte, Handelsverbote und Grenzsperrbefehle, schließlich führte
er 1526 eine durchgreifende Münzreform durch, um nur dieser
Schweidnitzer Münze los zu werden. Infolge der Grenzsperre ver-
fiel in Schlesien der polnische Handel gänzlich, die Bevölkerung
wollte die neuen Halbgroschen nicht annehmen und in Schweidnitz
selbst schritt die Bürgerschaft bis zum offenen Aufruhr und schleifte
lö23 die verhaßten Münzgebäude. Doch die Hinrichtung einiger Rä-
delsführer und strenge königliche Verordnungen brachten bald wie-
der Ruhe, umso mehr als der unternehmende Leiter der Schweid-
nitzer Münzfabrik, Paul Monau, und nach ihm K. Sauermann, es
verstanden, ganze Scharen von Agenten und Lieferanten auf dem
Lande zu organisieren, die sich nur mit der Ausfuhr dieser Sorte
und der Silberlieferung für ihre Münze beschäftigten. Erst mit dem
Tode König Ludwigs bei Mohacs und der entgegengesetzten Münz-
politik des neuen Herrn, Ferdinands von Österreich, kam es zum
Auflassen der Schweidnitzer Münzfabrik 1527, und zwar zur allge-
meinen Befriedigung.
Die ersten Regierungsjahre Ferdinands von Österreich kenn-
zeichnet von selten der Bevölkerung Schlesiens das unausgesetzte
Verlangen nach Rückkehr zur polnischen Münze und Zählweise
aus der Zeit Sigmunds, von selten des Königs dagegen das Bestre-
ben, dem Lande gegen dessen Willen die österreichische Münze
aufzunötigen und die Münzprivüegien der schlesischen Fürsten zu
beschränken. Aber Aviederholte Versuche der Eröffnung einer kö-
niglichen Münze in Breslau schlugen fehl, nicht nur infolge des
AViderstandes der Bevölkerung, sondern auch deshalb, weil gerade
in den Jahren 1530 — 40 eine neue Flutwelle polnischer Münze
Schlesien überschwemmte, die sich in den schlesischen Städten und
7*
lOU
.lalii-iiiärkton sofort großer Beliebtlieit und Nachfrage erfreute. Es
waren polnische Groschen und Üreigroschen Krakauer. Thorner,
Danziger und Ki^ügsberger Prägung. Wie früher die Halbgroscheu,
so riefen jetzt die.se Münzsorten Nachahmungen hervor und fanden
in Friedrich von I^icgnitz einen eifrigen Beschützer, der nun Sig-
munds des Alten früheren Plan einer Münzunion zwischen Polen
und Schlesien wieder aufnahm. Auf Anregung des findigen Unter-
nehmers ^Michael Stoltz richtete er 1541 in Liegnitz eine Münze
ein und erzeugte dort sechs .lahre lang Groschen und Dreigro-
sehen, die den polnischen ganz ähnlich waren und den polnischen
Münzfuß hatten. Überdies gelang es ihm. auch Johann, den Mark-
t^rafen von Brandenburg, zu veranlassen, daß er mit GutheiOung: des
Kurfürsten dem nämlichen Stoltz die Einrichtung einer Münze in
Krossen a. d. Oder übertrug und ihn ebenfalls nach polnischem
Muster Groschen und. Dreigroschen prägen ließ. So wurde denn
tatsächlich zwischen Polen, Schlesien, Preußen und einem bedeu-
tenden Teil Brandenburgs auf Grund einer einheitlichen Münze,
nämlich des polnischen Groschen, die Münzunion hergestellt. Wenn
es auch ohne Wissen und sogar gegen den Willen Sigmund des
Alten erfolgte, so war das doch die Folge des überaus lebhaften
Handelsverkehrs mit Polen, der eben einer solchen Union dringend
bedurfte.
Indes rief das Auftreten zweier schlesischer Fürsten mit einer
Münze von so eminent polnischem Charakter nicht nur bei allen ihren
l'eiiiden eiiu'u Sturm hervor, sondern hatte auch seitens Ferdinands
energische Maßn-gelungeu zur P'olge. Die Liegnitzer Münzfabrik
machte dem deutschen Könige allzu starke Konkurrenz, zumal da
dessen eigene, wiederholt zu Breslau in Betrieb gesetzte Münze ganz
und gar nicht gedeihen wollte. Ebenso bildete der polnische Cha-
rakter der neuen Münze einen Gegesatz zur (österreichischen Münz-
politik, und beides schuf eine willkommene Gelegenheit zur \h-
schaffung der schlcsischen Standesprivilegien. Aller Vorstellungen
und Schreiben ungeachtet mußten beide Fürsten ihre Münzen 1546
schließen, der Fürst von Liegnitz mußte obendrein noch eine De-
mütigung von Seiten des KfUiigs über sich ergehen lassen. An Stelle
der polnischen Münze und der fürstlichen Münzen eröflfnete Ferdi-
nand nochmals seine eigne Münzfabrik in Breslau zur Herstellung
(»stcrreichischen Geldes, indem er zugleich jede andere Münze außer
Kurs setzen ließ.
101
Aber auch diesmal liatten Ferdinands BemUliungen keinen Er-
folg. Die neue österreichische Münze fond im Lande keine gute
Aufnahme und das Volk mochte nicht nur die alte polnische Münze
nicht aufgeben, sondern auch die neu verordnete Evaluation der
Groschen und Heller nicht anerkennen. Die Unzufriedenheit stieg:
noch, als ein Jude, Isaak ]\Ieyer. an die Spitze der königlichen
Münzfabrik von Breslau trat. Der Stadtpöbel hatte nicht nur den
Juden zum Gespötte, indem er am Münzturm Schmähschriften an-
bringen ließ und sich tätlich an ihm- vergriff, sondern er verschonte
auch die königlichen Kommissäre, ja selbst den König nicht, da er
seinen Spott insgeheim in Flugversen ausließ und laut die Schlie-
ßung der Münzfabrik sowie Rückkehr zum polnischen Groschen und
zur polnischen Zählweise forderte. Ferdinand war durch den Schmal-
kaldener Krieg in Anspruch genommen und hatte nicht Zeit genug, sich
mit den Angelegenheiten Schlesiens abzugeben, aber nach glückli-
cher Beendigung des Krieges entgalt er dem Aviderspenstigen Bür-
gertum sein Verhalten 1549, indem er. ihm 14 Schuldpunkte zur
Last leo'cnd, sehr hohe Geldstrafen und Bußen auferleo:te. Trotz-
dem sah er sich genötigt, fortan seine Münzpolitik aufzugeben
und in dieser Beziehung den Dingen in Schlesien ihren Lauf zu
lassen. Er ließ deshalb seine Müuzfabrik auf und gestattete den
Kurs der vom Volke so begehrten polnischen Münze, so daß die
polnischen Einflüsse in Schlesien wiederum die Oberhand gewannen.
1 i. HALECKI OSK.AK. O pocz^tkach parlamentàryzmu litewskiego. [Ent-
stehung und Anfänge des litauischen PaHamenfarisinus).
Nach einer kurzen Übersicht über die bisherige russische (Lu-
bawskij, Maksimiejko, Leontowicz; neben ihnen auch Lappo, Dow-
nar-Zapolskij, Malinowskij) und polnische (Czermak. Kutrzeba) Lite-
ratur gibt der Verfasser eine allgemeine Charakteristik des neuen
Quellenmaterials, das ihn zu einer neuerlichen Untersuchung dieses
schon so oft erörterten Problems bewogen hat. Es sind dies: 1) einige
Gesaudtschaftsschreiben aus Litauen an den Deutschen Orden aus
der Zeit Kasimirs des Jagelionen (die Originale im Ordensbrief-
archiv zu Königsberg), 2) einige bisher übersehene Stellen im ältesten
Buche der litauischen Reichsmatrikel, 3) eine Reihe von Urkunden
König Kasimirs, als Großfürsten von Litauen, welche in der Ma-
101^
triki'l uiclit (•iii>;'etrai2,vn sind. Da zur R(\uii'ruiiL!;s/A>it dieses Groß-
fürsten uDcli nicht einmal der Eintluß seines Ratskollegiums auf
Politik und Verwaltuup,- rechtlich festgestellt war. so kann umso
weniger von einem gesetzlichen Wirkung'skreise der verschiedenen
Reichsversammlungen, von einem konstitutionellen Parlamentarismus
die Rede sein; es handelt sich daher in der vorliegenden Arbeit
nur um den ta tsii chli che n Einfluß, den die von Fall zu Fall ver-
sammelten Vertreter der Nation, d. h. ihrer privilegierten Ober-
schicht, auf das Staatsleben ausübten, um die Vorgeschichte und
Anfänge jener Reichstag'e, die wir in Litauen vorfinden, bevor in
der Reformperiode 1564/f) die Einrichtungen des polnischen Parla-
mentarismus dahin verpflanzt wurden.
Da die Eutwickelung des litauischen Reichstages nur im Zusam-
menhange mit der schon Aveit früher beginnenden Geschichte des
f^oß fürstlichen Rates und dc^ litauischen Adels richtig verstan-
den werden kann, muß zunächst auf die Epoche der Großfürsten
Witold. Swidrygiello und Sigmund Kiejstutowicz zurückgegriflen
werden. Hiebei lassen sich folgende, für die spätere Zeit wichtige
Tatsachen feststellen: 1) der Rat dieser Herrscher ist keine deutlich
abgegrenzte Kcirperschaft und besteht keineswegs nur aus Würden-
trägern und Beamten; 2) von seinen zwei Hauptgruppen, den Für-
sten und „Herren", bedeutet die zweite keinen rechtlich gesonderten,
über dem gew(»hn]iclien Adel stehenden Magnatenstand, sondern ist
mit der Gesamtheit der seit 1887 bezw. 1413 bestehenden Adelsklasse,
allen im Vollbesitze der Adelsrechte befindlichen Bojaren, identisch;
8) es lassen sich schon unter den Mitgliedern dieses Rates verschie-
dene Kategorien und Abstufungjen unterscheiden (z. B. 14H0 „cum
nostro maiori et seniori consilio"); 4) außer den Ratsversammlungen
gab es schon damals ausnahmsweise auch solche Versammlungen,
an denen auch der nicht zum Rate geh()rende Adel teilnahm, u. zw.
nicht nur beim Al)schlusse der TJnionsakten mit l'olen und diplo-
matischer Verträge, sondern auch bei anderen politischen Beratun-
gen (so versammeln sich 1488 „alle Fürsten, Herren, Bojaren und
das g:anze litauische Land^j, nicht nur aus Litauen im engeren
Sinne, sondern manchmal auch aus allen Provinzen des Großfür-
stentumes fwie z. B. 1482).
Zu seinem eigentlichen Forscliungsgebiete (1440 — 1492) überge-
hend, wirft der Verfasser zunächst die Frage auf. in wessen Hän-
den sich in der Überorangszeit 1440 — 1446. während der Minder-
loa
jährigkeit des Großfürsten Kasimir, die tatsächliche Regierung befand.
Es läßt sich nun nachweisen, daß bei wichtio;eren Entscheidungen
allgemeine Adelsversammlangen des gesamten Rei-
ches stattfanden. Um dies klarzulegen, bespricht der Verfasser
zwei von ihnen, über die die Quellen Käheres berichten. Anfang
1442 versammelt sich zu Wilno beim jugendlichen Herrscher „unser
gesamter Rat", u. zav. „die Fürsten, Ritter und Herren", um die
Loslüsung des Landes Wolhynien vom Großfürstentume zu verhin-
dern, wobei die bei dieser Gelegenheit ausgestellten Urkunden den
Beweis ermöglichen, daß auch der Provinzadel in der Hauptstadt
vertreten war Und wenn ferner Dlugosz erzählt, daß Ende 1445
eine „conventio generalis cum terris Lituaniae et Samagitiae ac
Russiae" darüber beriet, ob Kasimir die Wahl zum polnischen Kö-
nige annehmen solle, so bestätigt seine Worte aufs genaueste der
Inhalt jener Botschaft, Avelche diese Versammlung nach Marienburg
sandte, wo es heißt, daß auf dem „Tage" zu Wilno ,,alle Herczoge
und Herren von Littawen, Rewsen und Samaytten", darunter auch
die Ichenspflichtigen Teilfürsten von Wolhynien und Kiew, anwesend
waren.
. Als nun 1447 Kasimir auch den polnischen Thron bestieg, trat
in Litauen diesbezüglich keine Änderung ein: wenn auch der Herr-
scher schon herangewachsen war, ließen sich alle jene, die einmal am
öffentlichen Leben teilgenommen hatten, nicht mehr zurückdrängen,
während seine häufige Abwesenheit in der polnischen Reichshälfte,
sowie nicht zum mindesten auch das Beispiel des sich dort ent-
wickelnden Parlamentarismus, auf die wachsende Bedeutung der li-
tauischen Adelsversammlungen nur fördernd einAvirken konnte. Von
diesen ist eine, nämlich die, welche in der ersten Hälfte des Jah-
res 1452 zu Wilno tagte und uns die meisten urkundlichen Spu-
ren ihrer Tätigkeit hinterlassen hat, besonders geeignet, um als ty-
pisches Beispiel zu dienen. Eine damals ausgestellte großfürstliche
Urkunde, sowie ein Gesandtschaftsschreiben an den Deutschen Orden
bezeugen übereinstimmend, daß auf dieser „conventio generalis" oder
„diaeta" neben einigen Fürsten und den geistlichen und weltlichen
Würdenträgern auch die übrigen „barones, milites, nobiles, proceres
et boiari Ducatus magni Lithuaniae, Samagitiae necnon terrarum
Russiae" anwendend waren; außerdem findet sich in der Reichs-
matrikel eine gleichzeitige Notiz, wonach mehrere wolhynische Edel-
leute Bestätiguno:en ihres Güterbesitzes erhielten, als sie als Abç-e-
104
sandte ihres Landes nacli Wiliio kamen. Der Verfasser stellt hierauf
noch einige charakteristische Nachrichten über andere derartige
Versammlnugeu zusammen (1447/8, 1449, 1451, 1455 „domini
praelati et officiales neenon barones et milites totaque communitas
consilii terrae Magni ducatus Lithuaniae") und gelangt schließlich
/.u folgendem Ergebnis. Schon vom Anfange der Regierung Kasi-
mirs an fanden zu Wilno häufige, manchmal alljährliche Adelsver-
sammlungeu statt, die wir nicht nur auf Grund zahlreicher Bemer-
kungen bei Dlugosz, sondern in l'bereinstimmung mit offiziellen
bei diesen Gelegenheiten ausgestellten Dokumenten als Reichstage
(in der ruthenischen »Staatssprache Litauens „sojm") bezeichnen kön-
nen; neben den ^litgliedern des eigentlichen großfürstlichen Rates
finden wir auf ihnen auch den Adel im allgemeinen vertreten,
neben dem eigentlichen Litauen auch d i e ü b r i ge n Gebiete des
G r o ß f ü r s t e n t u m e s , Samaiten und die reußischen Provinzen
letztere oft mit ihren letzten Teilfürsten an der Spitze. Nichts un-
terscheidet diese Zusammenkünfte von jenen um ein halbes Jahr-
hundert späteren Versammlungen (1492 bei her Wahl Alexanders,
bezw. 1499 beim Abschluß einer neuen Union mit Polen), welche die
bisherige Forschung als die ersten litauischen Reichstage ansieht.
Nach Feststellung dieser Tatsachen versucht sie der Verfasser
zu erläutern, vor allem das Verhältnis dieser allgemeinen Adelsver-
sammlungen zu den Ratsversammlungen zu erklären, und betont
hiebei, daß zwei von den ersteren als „gesamter Rat" (1442) oder
„tota communitas consilii terrae" (1455) bezeichnet Averden. Da nun
schon am Anfange des XV. Jahrh. ein engerer und ein w^eiterer
Kreis von Ratsmitgliedern unterschieden werden kann und grund-
sätzlich jeder Adelige dem Rate beigezogen worden konnte, da fer-
ner für das XVI. Jahrh. die russischen Histuriker drei verschiedene
Kreise des litauischen Rates nachgewiesen haben, deren weitester
gleichsam den Übergang zum Reichstage bildet, liegt zweifellos die
Annahme nahe, daß der litauische Reichstag ursprünglich nichts
anderes war, als gleichsam eine R a t s v e r s a m m 1 u n g in wei-
tester Zusammensetzung, die ., vollständige Gesamtheit " des
Rates im wörtlichen Sinne. Hervorzuheben ist, daß wir hiebei nicht
von einer „communitas consilii Magni du ci s Lith.", sondern einer
„communitas consilii terrae Magni ducatus Lith." hören; es
handelt sich also nicht mehr um einen persönlichen Beirat des
Herrschers, sondern um einen Rat des Landes, eine Institution, die
105
zAvar rechtlich noch keineswegs fixiert war, aber tatsächlich zur Zeit
der Minderjährigkeit Kasimirs und später Avährend seiner öfteren
Abwesenheit die Regierung dieses Landes leitete und — auf Grund
des so gewonnenen Einflusses — auch an ihr teilnahm, wenn der
Großfürst anwesend war.
So aufgefaßt, erklärt die Entstehungsgeschichte des litauischen
Parlamentarismus manche seiner späteren, auffallenden Erscheinun-
gen, z. B. 1) warum auch später noch öfters die Reichstage von
gewöhnlichen Ratsversammlungen nicht leicht zu unterscheiden sind,
2) warum manche von den ursprünglichen Mitgliedern des groß-
fürstlichen Rates, die ihm später nicht mehr angehören, als Mit-
glieder des Reichstages erscheinen, 3) warum noch im XVI. Jahrh.
bis zur Reform von 1566 bei der allmählichen rechtlichen Festle-
gung des Einflusses des Adels auf die Regierung des Reiches der
Reichstag, obwohl er schon längst bestand, nur nebenbei erwähnt
vrird und nur von den Ratsherren die Rede ist, die sich auf den
„conventiones générales" versammeln. Zur Unterstützung seiner
Theorie hebt der Verfasser ferner hervor: 1) Auf ähnliche Weise
entstanden in einzelnen Provinzen des Großfürstentums durch Er-
weiterung der Ratsversammlungen aus der Zeit der letzten Teil-
fürsten die dortigen Landtage (z. B. in Wolhynien). 2) Zahlreiche
Analogien weist die Entstehung parlamentarischer Einrichtungen in
anderen europäischen Ländern auf (in Frankreich sind die „états
généraux" anfangs eigentlich ein erweiterter „conseil du roi"; ähn-
liche Erscheinungen bei der Entstehung der spanischen Cortes, der
Ausbildung des englischen Parlaments aus der sich allmählich er-
Aveiternden königlichen „high court", den polnischen Adels- und
Senatorenversammlungen vor dem endgültigen Ausbau der Reichs-
und Landtagsorganisation), 3) bevor noch die in der reichen Lite-
ratur auftauchenden Streitfragen in das Problem der Entstehung
des litauischen Reichstages eine gewisse Verwirrung hineingebracht
hatten, schien die hier vorgeschlagene Lösung, wie einige Neben-
bemerkungen im Werke Downar - Zapolskij's über die litauische
Staatswirtschaft (1901) beweisen, die einfachste und natürlichste.
Zusammensetzung und Kompetenz jener ersten Reichstage Li-
tauens waren im XV. Jahrh. noch durch keine gesetzlichen Bestim-
mungen fixiert, der Verfasser versucht jedoch die diesbezüglichen
tatsächlichen Verhältnisse zu erforschen. Um die Zusammenset-
zung des Reichstages, des „vollständigen Rates", zu untersuchen,
106
muß man zunächst aus seiner Gesamtheit den Rat im eigentlichen
Sinne des Wortes ausscheiden. Zu diesem geht"»rten, wie die Zeugen-
listeu zuhh-eicher Urkunden erweisen, zur Zeit Kasimirs folgende
Gruppen: 1) lehensptlichtige, aber selbständig regierende Teilfürsten
(z. B. Wollivniens, Kiews), 2) die röm.-kathol. Bischöfe, vor allem
der von Wilno, 3) alle übrigen (d. h. mediatisierten) Fürsten, auch
Avenn sie kein Amt bekleideten, 4) Beamte u. zw. a) die Wojewo-
den und Kastellane von Wilno und Troki, b) die wichtigeren Statt-
halter fStarosten) größerer Verwaltungsgebiete, wobei die Stellung
der Starosteu (WojcAvoden) von Nowogrödek vmd von Samaiteu
besondere Beachtung verdient, c) die Reichs- und Hofwürdenträger,
deren Rangstellung der Verfasser genau zu bestimmen sucht. Dieser
Rat entwickelt sich — nach dem Beispiele Polens — immer mehr
zu einer Beamtenkörperschaft, Avobei aber in dieser Epoche, neben
den erwähnten Fürsten, hie und da auch Mitglieder von gewöhnlich
im Rate vertretenen Adelsgeschlechtern zugelassen werden, bevor
sie noch ein entsprechendes Amt bekleiden. Innerhalb dieses eigent-
lichen Rates ist noch ein (1479 urkundlich bezeugter) sogen, „enger
Rat" zu unterscheiden, dessen schwankende Zusammensetzung un-
tersucht werden muß. Die Ratsherren wurden schon im XV. Jahrh.
zu den verschiedenen Versammlungen durch großfürstliche Schrei-
ben einzeln eingeladen; der sonstige Adel, der eben aus der Rats-
versammlung den Reichstag machte, hatte wohl, wie anfangs auch
im XVI. .lahrh., in seiner Allgemeinheit das Recht, bei diesen letz-
teren zu erscheinen, allmählich bildete sich aber, bes. was die weiter
entfernten Provinzen betraf, ein — allerdings noch ganz unbestimm-
tes — Repräsentationssystem aus, Avobei diese Vertreter, etwa 10
bis 20 aus größeren Gebieten, keineswegs ausschließlich Magnaten-
häusern angeh(»rten. AVahrscheinlich Avurden sie öfter von Adelsver-
sammlungen der betreffenden Provinzen abgesendet, die aber trotz-
dem mit den späteren, aus Polen übernommenen Provinziallandtagen
in keinen Zusammenhang gebracht werden dürfen. Wenn es sich
auch erweisen läßt, daß der gewöhnliche Adel schon weit früher,
als man bisher vermutete, sich auf den Reichstagen versammelte,
so Avar seine Rolle hiebei trotzdem nicht nur rechtlich nicht um-
schrieben, sondern auch tatsächlich recht bescheiden: beschränkte
sie sich doch lange noch auf eine passive Zustimmung (vgl. den
„as.sensus totius nobilitatis" im PriA'ileg von 1522;, die den Ent-
schlüssen des Herrschers und seines Rates eine festere Grundlage
10(
verlieh, sowie auf die Aufgabe, diese dem nicht persönlich anwe-
senden Adel mitzuteilen.
Schwer ist es daher, von einer Kompetenz dieser Reichstage
zu sprechen. Die bisherige Annahme, daß sie anfangs bei den Groß-
fiirstenwahlen, dem Abschlüsse von Unionsakten mit Polen und —
seit der Steuerbefreiung von 1447 — zur Gewährung von Ki-iegs-
steuern einberufen wurden, ist nur teilweise richtig, da dies
einerseits auch in diesen Fällen nicht immer, andererseits aber auch
manchmal bei anderen Gelegenheiten stattfand. Der Verfasser sucht
zu erforschen, inwiefern Rats- bezw. Adelsversammlungen bei der
Lösung jener drei Fragen beteiligt zu sein pflegten, und richtet
seine Aufmerksamkeit vor allem auf die Unionsverhandlungen mit
Polen, die. wie aus zahlreichen Quellen ersichtlich, während der
ganzen Regierungszeit Kasimirs geführt wurden; es wechselten aber
hiebei gemeinsame polnisch - litauische Zusammenkünfte mit Ge-
sandtschaften von einem Reiche zum anderen ab und waren bei die-
sen Unterhandlungen, ebenso wie von polnischer so auch von litau-
ischer Seite, manchmal nur die Ratsherren, manchmal aber auch
der übrige Adel und seine Reichstage beteiligt. Außerdem zeigt es
sich, daß auch bei anderen Angelegenheiten der äußeren und inne-
ren Politik, die gewöhnlich nur vom großfürstlichen Rate bespro-
chen wurden, Reichstage stattfanden, so z. B. wenn es sich um
wichtige diplomatische Beziehungen zum Deutschen Orden oder —
wie in der wolhynischen Frage — um die Sicherung eines strittigen
Besitzes für das Reich handelte.
Im Zusammenhange mit dieser letzteren Tatsache betont der Ver-
fasser nochmals als eines der Hauptergebnisse seiner Studien, daß
schon bedeutend früher, als man in der letzten Zeit anzunehmen ge-
neigt war, an den litauischen Reichstagen nicht nur das eigentliche
Litauen (im engeren Sinne), sondern auch die nur lose mit diesem
Kern des Reiches v^erknüpften Provinzen teilnahmen. Warum sich
gerade zur Zeit Kasimirs trotz des starken territorialen Partikula-
rismus zAvischen allen Teilen des Großfürstentums engere Bezie-
hungen anknüpfen mußten, sucht der Verfasser durch eine genauere
Bearbeitung der inneren Krisis des Reiches nach dem Jahre 1440
und der Geschichte seiner führenden Adelsojeschlechter zu erklären.
108
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Pawlik, 8-0, pp. XXVIII et 338.
Ui-ANowsKi BoLESi^Aw. »Svnod prowincyonalny \v Kamieniu«. (Le
synode provincial de Kamien), 8-0. p. 39.
Zachorowski STANistAw. »Statuty synodalne krakowskie Zbigniewa
Olesnickiego (1436, 1446|«. (Les statuts synodaux de Zbigniew Ole-
snicki, évêqne de Cracovie. 1436 et 1446), 8-0, p. 55.
Nakiadem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Boles^awa Ulanowskiego.
Krakow. 1916. — Drukarnia Uniwersytetu .Jagielloriskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
29 Lutego 1916.
i )
BULLETIN LNTEF^NAïIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1 CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 8—10. Octobre— Décembre. 1915.
Sommaire. Séances do 2 et da 9 août; du 6, du 20 et du 27 septembre; dn 11,
du 18 et du 25 octobre; du 8, du 15 et du 22 novembre; du 6, du 7 et du
18 décembri".
Résumés 16. KEINHOLD JOACHIM Les manuscrits de Floire et Blan-
cheflor.
17. MORAWSKI KAZIMIERZ. Histoire de la littérature romaine. IV-e partie.
18. liYsTROX .JA.N ST. Les coutumes polonaises concernant les moissons.
19. WALEK TADEU6Z. Les opérations navales pendant la guerre de Lami
(323-322 a. Chr.).
20. KLECZK0W8KI ADAM. Un registre de lan 1572 contenant le relevé de
frais de la bâtisse d'une g-alêre.
21. BRÜCKNER ALEKSANDER. Contributions à l'histoire de la langue polo-
naise. IV-e partie.
22. SZVJKOWSKI MARYAN. Les „Nuits" d'Edouard Joung dans leurs rap-
ports avpc la poésie polonaise.
23. PAPEE FRYDERYK Aperçu de l'histoire du règne d'Alexandre roi de
Pologne l\-» partie.
24. BORATYXSKl LUDWIK. J. A. Calligari, nonce apostolique en Pologne
11578-15«!).
25. BRZESKl TADEUSZ. Mémoire sur les limites de l'Economie politique.
26. ROMER EUGENIUSZ. Atlas géographique et statistique de la Pologne.
27. BUZEK JOZEF. Histoire de l'organisation juridique et sociale des terri-
toires polonais sous la domination de la Prusse depuis le XVIII siècle
jaisqu"a 1914.
28. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 2 AOÛT 1915.
Pkésidknck dk m. F. ZOLL sex.
M. B. Ulanowski présente le travail de M. Stanislaw Schneider:
^Contributions à l'étude de la mythologie et du folk-lore^.
M. Stanislaw Estreicheu présente son article: y,La bibliothèque
des Bénédictins de Tt/niec au XVI siècle^.
BnUetin 1— n. 1
112
SFANCE EXTRAORDINAIRE DU 6 SEPTEMBRE 1915.
PllK.slI.lM K l.|. M. l'. ZOI.L >KN
Le Seerélaire [nésente un article de M. Tauki.sz Waj.kk: ^^Les^
opérations navales pendant la guerre de Lami (323 — 322 a. Chr.)^.
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 27 SEPTEMBRE 1915.
PHKSIl.KNfE DK M. C. MOiUWSKI.
M. Kazimikkz M'>uAvvsKi présente son travail: ,, Histoire de la litté-
rature romaine". IV-e partie.
M. Ignacy Chkzanowski présente son travail: .,Tj idéologie polo-
naise depuis le troisième partage jusqu^à l'insurrection de 1831''^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de riiistoire de l'art en Pologne du 4 septembre 1915.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la (Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 25 septeml>re 1915.
SEANCE DU 25 OCTOBRE 1915.
PliKSIDKNCK 1)K. M. C. MOIUWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Stanislaw Bvsikox:
„Les coutumes polonaises concernant les moissons'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Adam Ki.k.ozkovv^ski: ^Essai
de reconstructioii d'un navire de guerre bâti en Pologne en 1570 — 1572" .
SÉANCE DU 8 NOVEMBRE 1915.
PUK-SIDKNCE l.K M. C. MOlUWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Am-ksanukic Bkückner:
j, Contributions à Vhistoire de la langue 'polonaise'''' . IV-e partie^).
Le Secrétaire présente le travail de M. Makyan Szvjkowski: „Les
* Nuits* d'Edouard Joung dans leurs rapports avec la poésie polonaise" .
') Voir Uésamés p. 140.
113
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 30 octobre 1915.
SEANCE DU 7 DÉCEMBRE 1915.
Présidlnck de m. C. MOKAW!r>KT.
M. Kazimiekz Mokawskj présente son travail: ^Qùaestiones convi-
vales^.
M. IßNAcy Chkzanowski présente son article: „Les sources classi-
ques du poème épique >Grazt/na<^ d'Adam Mickieivicz^ .
11. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 9 AOUT 1915.
PllÉSlDKNCF. DE M. F. ZOLL SKN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskak Halecki : „Les
débuts du parla mentaristne en Lithuanie" .
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 20 SEPTEMBRE 1915.
Pkksidence dk m. F. ZOLL ses.
M. Stamslaw Kutrzkba présente son article: „Mémoire sur les
recherches consacrées à l'étude du régime politique de la Pologne
depuis les partages jusqu'aux temps modernes'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wladyslaw Bogatyéski:
y^V attitude de la Pologne à V égard du mariage du roi Sigismond
Auguste avec Barbe RadziiciW^.
SEANCE DU 14 OCTOBRE 1915.
Pl(É?IDESCE de m. F. ZOLL 8 EN.
M. Fkyderyk Papée présente son travail: „Aperçu de l'histoire
du règne d'' Alexandre roi de Pologne^. II- e partie.
114
Le rSecréiaire présente le travail de M. LumviK Bokatvnski:
,./. A. Caligari, nonce apostolique en Pologne (1578 — 1581)^.
SEANCK EXTRAORDINAIRK DU 18 OCTOBRE 1915.
Pkémdk^-ck uk m. F. ZOIjL skx.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jozrk Bu/.kk: „Histoire
de l'organisation juridique et sociale des territoires polonais sous la
domination de la Prusse depuis le XVIIl siècle jusqu'à l'Jlé"-.
Le Secrétaire présente le cumpte-rendii de la séance de la Com-
missinn de l'histoire de la phil' SDph e en Pol-.gne du 12 (icl(»bre 1915.
SEANCE DU 15 NOVEMBRE 1915.
PuÉSIllKNCK DE M. F. ZOI^L SK.N.
Le Secrétaire présente le travail de M. Michaï. Rostwokowski:
^Coup d'oeuil sur l'oeuvre organisatrice de la Commission gouverne-
mentale du Grand Duché de Varsovie (14. I. 1807 — 5. X 1807)"'.
Le Secrétaire présente le travail de M. Alkksandkk Szc/.ki-anski:
^L'objet de V économie politique^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Tadrusz Iîkzeski: ^Mé-
moire sur les limites de l économie politique^.
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 22 NOVEMBRE 1915.
PliKiIDKN< I. \tV. M. F. ZOI^L SEN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Eugicniusz Romer: „Atlas
statistique de la Pologne^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Edward Grab(iw*;ki:
„Etudes sur les grouppements de la population. Les éléments de l'évo-
lution. Dans quelle mesure l'émigration et l'imigrcdion ont inßuence
les grouppements de la population du royaume de Pologne dans les
années 1816—1916^.
115
SEANCE DU 6 DÉCEMBRE 1915.
PiiÉsjiDKNcK iiK M. F. ZOLL sk:
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Ptas.mk: „Z>« rôle
de la communauté des bourgeois dans Vhistoire de Cracovie".
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 18 DÉCEMBRE 1915
Pkksidkxci-. Di; M. F. ZOLL skn.
Le Secrétaire présdite le travail de M. WL^Dv.st.Aw Semkowicz:
„Le serment sur soleil. Élude d'ethnologie juridique".
Le Secrétaire présente le travail de M W^adys^aw Skmkowjcz:
„La tradition sur Vorigine des Radziwiil au point de vue de la cri-
tique historique''^ .
L~^ Secrétaire présente le travail de M. Wladys^aw Skmkowicz:
y,Le recensement de l'armée polonaise (1561 -1564)^.
Résumés
16. JOACHIM REINHOLD. Ze sludyôvv nad starofranc. rqkopisami. I.
Floire et Blancheflor. (HandHvhfiftliche Studien. I. Floire et Blan-
che flor/.
Die fremdländischen Bearbeitungen des französischen Floire-
Gedichtes waren in den letzten Jahren Gegenstand vergleichender
Studien ^) und kritischer Neuausgaben i). Als Basis der Vergleichung
dient noch immer die alte französische Ausgabe -), trotzdem ihre
Unverläßlichkeit schon früher an einigen markanten Beispielen
nachgewiesen worden ist ^).
Die vorliegende Arbeit soll dem empfindlichen Mangel einer
kritischen Ausgabe des franz. Gedichtes einstweilen abhelfen. Die-
selbe bringt im Appendix gegen 1500 Varianten, die du Méril aus-
gelassen oder falsch gelesen hat. Um entscheiden zu können,
welclie von den zahlreichen Lesarten, von denen manche 2 — 6
Verse*) zählen und die vom franz. Herausgeber in den Noten ver-
zeichnet, öfters aber totgeschwiegen wurden, zum Texte gehören,
mußte die Einteilung der fremdländischen Bearbeitung und das ge-
genseitige Verhältnis der französischen Handschriften von neuem
untersucht werden.
Es stellte sich heraus, daß die drei Behauptungen, und zwar:
Ij die franz. Hs. A sei „kein unverfälschtes Glied der Gruppe a"
(sondern ein unter dem Einflüsse der Gruppe ,j kontaminiertes);
'i Lor. Ernst, Floire und Blantscheftur, Straßburg- 1912, P. Leendertz, Floris
ende lilancefloer, Leiden 1912, Otto Decker, Flos imde Blankeflos, Rostock 1913,
Carl Rischen, Bruchstücke von K. Flecks Floire und ßlancheflür, Heidelberg 1913.
'; Floire et Blanceßor, publ. p. Ed. du Mi'-ril. Paris 1856.
') J. Reinhold. Floire et Blanchejior, Paris 1906. p. 66, 70, 6, 174.
*) Manche (aus der Hs- B) ausgelassene Abschnitte zählen acht, einer so-
gar 14 Verse.
117
2) das ripuarische (niederdeutsche) Gedicht gehöre der Gruppe ß
an (nicht der Gruppe a);
3) das englische Gedieht gehe auf eine ältere Quelle zurück
als die fr. Hs. B;
auf sdchlichen Fehlern (Unkenntnis der Varianten) beruhen und
keinen festen Boden haben (Abschn. II).
Um den Text kritisch herzustellen, erwies sich eine Studie der
Sprache nötig. Auf Grund einer Reimstudie (Abschn. III) kam der
Verfasser zu folgenden Resultaten:
1) die in den drei franz. Handschriften erhaltene Redaktion der
s. g. „version aristocratique" stellt das ursprüngliche ^), um 1160
entstandene, i'Yo/re- Gedicht dar;
2) die Sprache des Gedichtes ist nicht pikardisch, wie man all-
gemein annimmt 2], sondern normandisch und steht unter dem Ein-
flüsse der anglo-normandischen Literatur, fAbschn. IV, V).
Es sollen hier die wichtigsten I) phonetischen und II) morpho-
logischen Erscheinungen angeführt werden :
I) a) a [n reimt nicht mit e [n. § 2^).
b) ai fast unberührt. § 4.
c) ai [n reimt selten mit ei [n. § 5.
dj e und e getrennt. § 6,
e) oi <^ë reimt nicht mit oi <io-\-yod. § 8.
f) s-Reime getrennt von >- Reimen. § 19.
g) l |cons. wahrscheinlich nicht vokalisiert. § 20.
h) e im Reime mit e <a (1 Beispiel) § 6 a.
i) e „ „ 71 '^ ^'^ Beispiele) § 7.
j) oi <Cß im Reime mit ai (1 Beispiel) § 9.
k) uis^ us\ läe'^ ue (je 1 Beispiel; § 15.
IIj a) Die Substantiva der dritten lat. Konjugation (Jior.) ohne s;
bj „ „ „ zweiten „ „ {maistre) „ „
c) Die substantivisch genommenen Infinitive bleiben ohne s;
d) die Accusativformen vertreten öfters die Nominativformen
(70 Beispiele);
') Hausknecht, G. Paris, Huet, letztens auch Ernst, glauben, daß uns die
Originalfassung verloren gegangen ist.
•') Vgl. Gröber, Grundriß. IL 1, S. 528.
^) Die Zahlen bei den sj§ beziehen sich auf die ents])rechenden §§ der in
den Abhandlungen der Krakauer Akademie gedruckten Studie B. 5i-. S. 131 — 260.
118
e) die erste Person der I. Konjug. und des Subjonctivs ist
ohne analoges e (o//", -pr'i^ os)\
f) die Endung der ersten Person plur. ist -ons. zweimal -on^
einmal -omes\
g) die Endungen /o><5, \ez sind zweisilbig;
h) die Endung der zweiten Person des Futurums und des Sub-
jonct. ist e'iz (bei du Méril geschrieben o/s-, (oder oiz)\
i) die Verben der I. Konjug. reimen im Imperfectum nur mit-
einander oder (in der dritten Person Singul.) mit den Per-
fekten von Jiabuit, sapiiit, etc. (Einige Ausnahmen).
III) Aus dem Abschnitte über die Versifikation ist hervorzuheben:
a) e<i-((t im Auslaut der Zeitwörter vor dem Vokal des folg.
Wortes bleibt öfters im Hiatus;
h) die einsilbigen Wörter ce, que, U etc. behalten größtenteils
(etwa 75%) ihren Vokal im Hiatus;
c) 15-mal gehen 4 (zweimal sogar 6) Verse auf denselben
Reim aus (z. B. V. 721 — 5 visage: éage: sage: parage);
d) die s. g. „brisure du couplet" kommt äußerst selten vor,
kaum P/o (^i*- d. Troie dagegen hat Ißo/o, Eueas 17o/o)-
I) Die Erscheinungen: I a, b, c, e, f, II g, h, i, III c weisen
auf die Normandie hin;
II) die Erscheinungen: I h — k, II d verraten den Einfluß des
Anglo-normandischen ;
III) die Erscheinungen: I b, e, g, II a, b, e, g, h, III a, b, d,
beweisen das hohe Alter der erhaltenen Redaktion.
Im letzten Teil der vorliegenden Abhandlung versucht der Ver-
fasser den arg verstümmelten Text der du Méril'schen Ausgabe zu
ergänzen und zu verbessern.
Mit Hilfe fremdländischer Bearbeitungen wurden 25 Stellen^) aus
der franz. Hs. B, die von du Méril vernachlässigt worden waren,
in den Text eingeführt (Abschn. VI) und auf Grund oben ange-
führter und anderer sprachlichen Kriterien 50 andere Stellen ') er-
gänzt, gebessert, oder emendiert. (Abschn. VII).
') Die Verszahl dieser Varianten wurde im Appendix mit einem Sternchen
versehen und auf der in ecki<<en Klammern angegebenen Seite der Al>handlung
näher hesprochen.
119
17. MORAWSKI KAZIMIERZ. Historya literatury rzymskiej. Cz^sc IV.
(GesclUvlife (1er röinisclien. Liteiafui-, If. TcU).
In diesem Teil gibt der Verfasser zunächst eine Einleitung, iu
welcher die geistigen Strömungen der augusteischen Epoche dar-
gestellt werden. Hierauf werden die Persönlichkeiten des Kaisers
und seiner Gehilfen vorgeführt und nach ihren Verdiensten um die
Literatur gewürdigt. Den Hauptinhalt dieses Bandes bilden aus-
führliche Monographien der beiden Hauptdichter der Epoche. Ver-
gilius und Horatius. Es wird versucht, in ihren Werken das indi-
viduelle Gut von den Eingebungen der Zeit zu scheiden und dem,
was auf Rechnung der Nachahmung griechischer Vorbilder zu
schreiben ist. Die Werke beider Dichter werden in diesem Sinne
genauer analysiert und gewürdigt.
18 BYSTEOX JAN ST. Polskie zwyczaje zniwiarskie. (Polnische Etufe-
bcäuche).
Die Erntebräuche haben ihre Quelle in dem Aberglauben des
Volkes, daß I) die Kontinuität der Vegetation erhalten bleiben
müsse, AVQP.n man sich für das nächste Jahr Erträge sichern wolle,
und dies könne durch Wahrung gewisser Bräuche bei der Saat
und der Ernte geschehen; 2) daß ein reicherer und besserer Ertrag
der nächsten Ernte sich durch gewisse Bräuche erreichen lasse.
Auf dieser Basis ruht das ganze System von Agrargebräuchen, die
in allgemeinen Zügen für ganz Nordeuropa gemein sind.
Diese Sitten beruhen darauf, daß ein Teil des Ernteertrages —
die letzten Ähren, die letzte Garbe, der Erntekranz, der Ahren-
büschel — - als Inbee^riff des stanzen Ertrages aufgefaßt wird, der
in sich alle Eigenschaften des Getreides vereinigt und infolgedessen
zum Mittelpunkt aer Gebräuche wird, durch welche die Fortdauer
der Vegetation und eine reiche Ernte im nächsten Jahre gesichert
werde. Deshalb werden die letzten Ähren feierlich geschnitten, unter
Wahrung gewisser Gebraucht nach Hause getragen, ferner wird
das Korn wieder im Herbst sorgfältig ausgesät, wodurch die Kon-
tinuität des Ertrages gewährleistet wird. Für derartige Bräuche
auf dem polnischen ethnographischen Gebiet können wir folgendes
Schema annehmen:
1) Die letzten Ähren. Der -Beginn der Ernte — wie über-
12(1
liaupt jede wirtscliaftliche Beschäftiguno^ — hängt von dem Tag,
der Person und den Begleitumständen ab, die den Fortgang der
Arbeit in günstiger oder ungünstiger Weise beinflussen können.
An das Sehneiden der letzten Ähren knüpfen sich verschiedene
Bräuche: die Schnitter wetteifern darum, den letzten Busch zu schnei-
den, oder sie suchen es zu vermeiden, so daß derjenige, der es
endlich tun muß. ausgelacht wird und auch oft den Namen be-
kommt, mit welchem man den Büschel bezeichnet. Die letzten
Ähren werden auch stehen gelassen, sorgfältig von Unkraut gerei-
nigt, mit Blumen, Grün und Bändern geschmückt, manchmal wird
dazwischen auch noch Brot und Salz gelegt usw. In Masovien, wo
wir diesem Brauch in seiner bezeichnendsten Form be^eofuen. wird
der letzte Büschel „umackert", indem man die Vormäherin, seltener
den Vormäher bei den Füßen faßt und ringsherum schleift. Hieraut
wird der Büschel herausgerissen, zum Erntekranz geflochten oder
überhaupt auf dem Feld stehen gelassen. Er hat verschiedene Be-
zeichnungen, er heißt Bart, Ziege, Wachtel, Nabel.
Ahnliche Bezeichnungen: Nabel, Alter, alter Mann, altes Weib
hat auch die letzte Garbe, die hie und da in Menschenfjestalt ""e-
formt, geschmückt wird u. drgl.
Die Gebräuche, deren Zweck es sein soll, den Ertrag auch im
Folgejahr zu sichern, lassen sich in vier Gruppen zusammenfassen.
1) Man legt zwischen die letzten Ähren oder in die letzte Garbe
Brot, Salz, Zwiebel. Geld oder sonst irgend etwas, wodurch der
Wert des Getreides gewissermaßen gesteigert wird.
2) Die letzte Garbe wird beschwert oder so groß gebunden,
daß man sie nur schwer heben kann, was den Wunsch zum Aus-
druck bringen soll, es möchten im nächsten Jahre alle Garben so
schwer sein.
3) Die Ahrenbüschel oder die letzte Garbe wird mit Blumen
oder Grün geschmückt, was im nächsten Jahr üppigen Ahrenwuchs
zur Folge haben soll (harvest-maij.
4) Der Erntekranz oder die Garbe, dann auch die tragenden
Schnitter werden mit Wasser begossen, auf daß es im nächsten Jahr
genug Regen gebe frain-charm).
Selbstverständlich ist dem Volk das Verständnis für die Bedeu-
tung dieser Gebräuche bereits abhanden gekommen.
II. Tierische und menschliche V ersi n n 1 i ch un gs-
formen für Getreide. Das Bedürfnis, sich dieses Getreide,
121
das Getreide par exoelleiiee, das man geschmiickt und unter fest-
lichen Gebräuchen nach Hause trägt, sinnlich vorzustellen, führt
zu Tier- und zu menschlichen Inkarnationen.
A. Von den Namen, welche zur Bezeichnung des letzten Ahren-
busches dienen (Wachtel, Ziege), ferner von der Bezeichnung des
Windes, der das Wo£:en des Ähren feldes bewirkt, wie: der Wolf
verfolgt Schafe im Getreidefeld, Schweinchen laufen um die Wette —
haben wir nur noch einen Schritt zu der V^orstellung, daß diese
Tiere in irgend welcher Beziehung zu dem Getreide und zu dessen
Gedeihen stehen. Es wird also in manchen Gegenden bei der Ernte
ein Tier (meistens ein Hahn) geschlachtet; diese Sitte kommt aber in
Polen selten vor. häufiger ist der Brauch, daß man dem Wirte zusam-
men mit dem Erntekranz irgend ein Tier, einen Hahn, Hühner. Tauben,
ein Kaninchen oder auch (was häufig vorkommt) Eier bring-t. Aus
dem Verhalten des Hahnes, welcher an den Kranz gefesselt ist,
sucht man zu erraten, wie wohl die nächste Ernte ausfallen wird.
Zwar kann man in solchen Fällen nicht mit Sicherheit annehmen,
daß man hier mit Inkarnation des Getreides zu tun habe, doch
spricht bei näherer Betrachtung vieles dafür.
B. In analoger Weise werden an den Kranz auch kleine mensch-
liche Figuren gebunden. Viel häufiger stellt aber der Schnitter
selbst das Getreide vor. In Schlesien um Teschen herum und
auch in Deutschland kommt es vor, daß der Schnitter oder die
Schnitterin sieh mit Ähren bedeckt oder einfach sich ganz in die
Garbe hüllt und wie eine wandelnde Garbe an der Spitze des Zuges
schreitet, geschmückt mit Grün und Bändern. Überhaupt finden wir,
daß derjenige, der den letzten Ahrenbusch schneidet oder die letzte
Garbe bindet, die Bezeichnung und die Attribute desselben bekommt.
So gehen Bezeichnungen wie: Alter, alter Mann, altes Weib,
in Westeuropa anch die Tiernamen auf die Schnitter über.
Vielleicht kann auch die Sitte des „Herumpflügens", d. h. die Sitte,
daß die Schnitterin um den letzten Ahrenbusch herum bei den
Füßen geschleift wird, dahin gedeutet werden, daß die Schnitterin
hier auch als Inkarnation des Getreides erscheint (wenn auch wie-
derum die Annahme nicht ganz von der Hand zu weisen wäre,
daß auch hier, wie bei anderen analogen Gebräuchen, durch das
Wälzen auf der Erde dem Ackerboden menschliche Fruchtbarkeit
verliehen werden solle). Der Sinn dieser Inkarnationen tritt uns
deutlieh bei der Übergabe des Erntekranzes an den Wirt ent^eg-en.
122
III. Das Erntefest. Den Haupt|)unkt des Erntefestes bildet
die feierliehe Übergabe des Erntekranzes, des Ahrenbüschels oder
(seltener) der Garbe an den Wirt. Der Kranz wird oft aus den
zuletzt geschnittenen Aliri'ii geflochten und in vielen Gegenden in
der Kirche geweiht. In den nrirdlichcn Gegenden Pulens bekommen
die Schnitter, welche mit dem Erntekranz gehen, einen Wasserguli,
wobei es heilH. dali der künftige Ertrag umso reichlicher ausfallen
wird, je mehr Wasser man dabei verschüttet.
Die Anreden, welche von den Schnittern an den Festgeber ge-
halten werden, sowie auch die bei der Übergabe des Kranzes ge-
sungenen Lieder (besonders die litauischen, die außerordentlich be-
zeichnend sind) weisen ganz deutlich auf das Wesen des Festes hin:
das Getreide kommt in Gestalt des Kranzes oder der Garbe zu
dem Wirte als Gast, um für den Winter wieder ins Feld zu gehen
und dort zu überwintern. Den Abschluß des Erntefestes bildet ein
Mahl, welches wahrscheinlich darauf zurückgeht, daß man ein sym-
bolisches Gericht (das möglicherweise das Getreide vorstellte) oder
ein aus frischem Getreide bereitetes Gebäck verzehrte. Dieses Ge-
bäck hat übrigens auch noch heute in manchen Gegenden beson-
dere Eigenschaften.
Das Sinnbild des Getreides in menschlicher Gestalt ist die den
Erntekranz tragende Person, dann nach Übernahme des Kranzes
der Landwirt selbst.
IV. Der Erntekranz, Dieser Kranz wird sorgsam aufgeho-
ben, manchmal bis zur nächsten Aussaat, manchmal zur nächsten
Ernte oder auch länger. Das Korn dieses Kranzes oder der letzten
ebenfalls sorgsam aufbewahrten Garbe wird ausgesät, und so bleibt
die Kontinuität der Vegetation erhalten. Die Aussaat ist eine außer-
ordentlich wichtige Handlung, denn von ihr hängt auch die gute
Ernte ab; deshalb ist es wichtig, wann gesät wird, welche Person
dies besorgt und welches Getreide zur Aussaat gelangen soll; es wird
nämlich das Korn des Erntekranzes ausgesät oder unter anderes
Korn gemischt, oft kommen noch verschiedene Beimengungen hin-
ein. Bei der Aussaat werden endlich gewisse Bräuche beobachtet,
durch welche man sich eine gute Ernte sichern will.
Diese liier kurz geschilderte Übersicht erschöpft die landwirt-
schaftlichen Gebräuche, welche sich an die Einbringung und die
Aussaat des Getreides knüpfen, und entspricht den vier Hauptkapi-
teln des Werkes. Wie man sieht, haben sie einen ganz bestimmten
123
Sinn: die Kontinuität des Wachstums zu erhalten und das Gedeihen
der Saat zu sichern; sie gehen jedoch keineswegs auf irgend einen
Getreidekultus oder Glauben an Getreidegeister zurück, sind auch
keine Relikte alter religiöser Bräuche, wie es Mannhardt und Fra-
zer annahmen. Indem der Verfasser feststellt, daß wir bei Erntege-
bräuchen und überhaupt bei landwirtschaftlichen Gebräuchen nirgends
Getreidegeistern begegnen, unterzieht er die animistische Theorie
beider Forscher einer eingehenden Kritik und kommt an Hand
einer Analyse dämonischer Gestalten zu dem Schluß, daß der pol-
nischen Dämonologie, aber auch der anderer Völker Westeuropas
der Glaube an Getreidegeister fremd ist. er weist ferner darauf
hin. daß die im Getreide erscheinenden Dämonen nur vegetative,
atmosphärische, oder Mittagsdämonen sind oder solche, welche Kin-
der auswechseln, oder auch deren Kombination, daß sie jedoch
weder als besondere Gestalten aufzufassen sind, noch den Gegen-
stand irgend eines Glaubens oder eines Kultus bilden.
Außerdem versucht der Verfasser eine geographische Lokalisa-
tion gewisser mehr charakteristischen Bräuche oder Gesänge bei
der Ernte. Bei dem (rerinoen Umfano- des Materials ist dieser Ver-
such nur bescheiden ausgefallen, doch ist es gelungen, in einigen
Fällen o'ewisse g-eschlossene Gebiete nachzuweisen, wo dieser oder
jener Brauch oder Gesang heimisch ist. Ein besonderer Abschnitt
ist der Untersuchung der Erntegesänge ( — etwa dreißig der be-
kanntesten — ) gewidmet. Anhangsweise behandelt der Verfasser in
vergleichender Weise eine Reihe von Bräuehen, die im Texte nicht
erwähnt wurden, wie z. B. Binden der Fremden. Bittarbeit. Erntetanz,
Gebräuche am Stefanstas:, Regenzauber und andere.
19. WAfcEK TADEÜSZ. Operacye morskie w czasie wojny lamijskiej.
(Kriegerische Uutei'iiehinunf/en zur See ivährend des In mischen
K fie ff es J.
In meiner Arbeit über die Geschichte des ätolischen Bundes
verweilte ich länger bei dem lamischen Krieg, der darin einen
besonderen Abschnitt bildet. In diesem Kriege gelang es nämlich
den Atoliern, sich von der mazedonischen Vorherrschaft unabhängig
zu machen, und sie waren auch unter allen hellenischen Völkern
und Staaten die einzio;en. die es verstanden, ihre Freiheit bis zur
124
Eroberung- des Landes durch die Römer zu behaupten. Mit dem
lamischen Krieg beginnt auch die Bedeutung und die gescliichtli-
che Rolle Atoliens, welches bis dahin sich von allen großen histo-
rischen Ereignissen ganz abseits gehalten hatte. Es war dies auch
der letzte griechische Aufstand gegen die Herrschaft Mazedoniens,
der aus eigenem Antrieb und mit eigenen Kräften unternommen
wurde; alle späteren dahingehenden Versuche waren nur die Folge
der Wühhirbeit der auf griechischem Boden miteinander ringenden
hellenistischen Mächte. Während meiner Arbeit wurde ich auf eine
Reihe von hochbedeutsamen Fragen aufmerksam, die bisher nicht
aufgeklärt sind. Da sie jedoch mit der ätolischen Geschichte in keinem
unmittelbaren Zusammenhang stehen, so behandelte ich diesen Ge-
genstand in einer besonderen Arbeit u. d. T. „Les opérations na-
vales pendant la guerre lamique", die in der Revue de philologie
erscheinen sollte, deren Veröffentlichung indessen durch den Aus-
bruch des Krieges verhindert wurde. Den Gegenstand der Arbeit
bildeten die Seeoperationen, die bis vor kurzem gänzlich in Dunkel
gehüllt erschienen, da die literarischen Quellen, die — sofern es
sich um Unternehmungen zu Lande handelt — verhältnismäßig
reichhaltig, dagegen hinsichtlich der Operationen zu Wasser außer-
ordentlich spärlich, unverläßlich, ja oft irreführend sind. Erst vor
kurzem wurde durch einige glückliche epigraphische Funde etwas
mehr Licht auf diesen Teil des Krieges geworfen, gleichzeitig wur-
den wir aber vor Probleme gestellt, deren befriedigende Lösung
bis jetzt noch nicht erfolgt ist. Meine oben erwähnte Abhandlung
stellt einen Versuch in dieser Richtung dar. Ich komnie darin zu
folgenden Ergebnissen:
Diodor bemerkt (XVIII, 12), daß Antipater während seines Zu-
ges gegen Thermop\'lä von einer 110 Schiffe starken Hotte begleitet
wurde. Was mit der Flotte geschah, erfahren wir nicht, und kein
Historiker suchte auch diese Frage" zu lösen, sondern man nahm
implicite an, daß die Flotte keinerlei Schaden erlitt und sich später
ungehindert mit dem Geschwader des Kleitos vereinigte. Nach meinen
Untersuchungen gestaltete sich ihr Schickal infolge der Niederlage des
Heerführers bei Thermopylä verhängnisvoll, und sie wurde — wahr-
scheinlich im Pagazeischen Meerbusen — durch die athenische Flotte
blockiert, so daß die Athener bis zum Erscheinen des mazedonischen
Geschwaders unter der Führung des Kleitos das Ageische Meer gänzlich
beherrschten. So gelang es ihnen auch, sich im Hellespont festzusetzen,
125
Abydos einzunehmen und vielleicht noch andere Stützpunkte zu ge-
winnen, wodurch selbstverständlich die Verbindung zwischen Europa
und Asien abgeschnitten und jeder Nachschub von dorther unterbun-
den wurde. Deshalb sah sich die mazedonische Zentrâlregierung
in Babylon gezwungen, Maßnahmen zu treffen, um diese Verbin-
dung Avieder herzustellen und die Athener aus den Meerengen
hinauszudrängen. Die an den asiatischen Küsten zusammenge-
brachte imposante Flotte erschien im Frühling 322 im Agei-
schen Meere und trug auch über die athenische einen glänzen-
den Sieg davon. Dieser Erfolg sicherte die Verbindung mit Eu-
ropa, und so setzte zuerst Leonnatos und dann Krateros über die
Meereno-e, und sie brachten Entsatz dem in Lamia einoeschlos-
senen Antipater, dessen Lage sich schon geradezu verzweifelt
gestaltet hatte. Die Seeschlacht im Hellespont bildet also wirklich
einen Wendepunkt des ganzen Krieges. Dennoch wußten wir bis
vor kurzem gar nichts über diese Ereignisse trotz ihrer so weittra-
genden Bedeutung. Gewiß konnte man a priori annehmen, daß in
der Meerenge ernste Kämpfe stattgefunden haben müssen, doch es
fehlte dafür jedwedes urkundliche Zeugnis. Erst das zu Ehren Ni-
kons aus Abydos erlassene athenische Dekret, das im J. 1918 von
Allan C. Johnson im American Journal of Archeology S. 506 ff.
und gleichzeitig von Kirchner in der Editio minor I. G. IL Nr. 495
veröffentlicht wurde, brachte eine urkundliche Bestätigung dieser
Annahme. Johnson bietet in seiner historischen Deutung der Li-
schrift eine ganz unmögliche Konstruktion von Tatsachen, wobei
er annimmt, daß die xlthener, erst nachdem Leonnatos den Helles-
pont überschritten hatte, daran dachten, sich der Meerenge zu be-
mächtigen, sowie daß die Stadt Ab3'dos nicht der athenischen, son-
dern der mazedonischen Flotte zur Operationsbasis diente; diese
Kombination erscheint schon auf Grund des Textes gänzlich aus-
geschlossen. Vielmehr wandte sich Kleitos nach dem im Hellespont
errungenen Sieg gegen die athenische den Pagazeischen Busen
blockierende Flotte. Der athenische Admirai Euetion war trotz aller
aus der Heimat herangezogenen Hilfskräfte gerade imstande, nur
170 Schiffe der aus 240 Fahrzeugen bestehenden Flotte des Kleitos
entgegenzuwerfen. Hinsichtlich der letzteren Zahl wurde bisher
allgemein angenommen, daß darin auch die 110 Schiffe des Anti-
patros mit einbegriffen waren, was indessen im höchsten Grad un-
wahrscheinlich ist. Li der Nähe der Echinaden, am Eingang in
12ß
den Malische!! Meerbusen gegenüber der Nordspitze Euböas kam es
zu einem gewaltigen Ringen, das mit einer völligen Niederlage der
Athener endete. Über diese Niederlage finden wir eine Notiz bei
Diodor (XVIII, 15), doch man wnlke damit nichts anzufangen:
man konnte sich nicht einigen, ob hier die Echinaden an der Mün-
dung des AchelousHusses fz. R. Niese, Gesch. d. griech. u. maked.
Staaten seit der Schlacht bei Chäronea I, 207) oder die bei Euböa
gelegenen gemeint sind, und auch über die strategische Bedeutung der
Kämpfe war man im Unklaren. In neueren Zeiten ging man entwe-
der über den Diodorschen Text einfach hinweg, weil er hoffnungslos
entstellt erschien (so z. B. Beloch, Griechische Geschichte, III, 1. 76,
Kaorst. Geschichte des hellenischen Zeitalters II), oder man iden-
tifizierte die Echinaden mit den in der Nähe von Amorgos liegen-
den Inselchen, deren Name im Altertum überhaupt unbekannt ist
(Ferguson, Hellenistic Athens, S. 16, Allan Johnson, im American
Journal of Archeolog}^, 1913); die letztgenannte Annahme läßt sich
quellenmäßig keineswegs begründen und ist ganz willkürlieh. Die
hier gegebene Darstellung der Begebenheiten erscheint mir allein
befriedigend.
Trotz der starken Niederlagen gaben die Athener das Spiel doch
noch nicht verloren; die Verluste wurden durch Reserveschiffe, von
denen eine ganz bedeutende Anzahl in den Werften des Piräus
gelegen war, ersetzt, und die reorganisierte Flotte versuchte noch
einmal das. Kriegsglück. Doch es war ein Fehlschlag: bei Amorgos
erlitten sie eine Aveitere, vernichtende Niederlage. Von nun an war
es für immer aus mit der Seemacht und der Vorherrschaft Athens.
Über die Schlacht bei Amorgos, eines der bedeutsamsten Er-
eignisse in der Geschichte des Altertums, wußten wir vor zwanzig
Jahren soviel wie nichts, denn die zwei flüchtigen Bemerkungen bei
Plutarch (Demetrios 11 und De fort. Alex. IL 5) gaben keinen
Aufschluß über die Bedeutung dieses Ereignisses uiid dessen histo-
rischen Zusammenhang mit der Zeitgeschichte. Bewundernswert
ist die Intuition Droysens (Geschichte des Hellenismus II. 1), mit
der er die Schlacht bei Amorgos mit dem lamischen Krieg in Ver-
bindung bringt, doch fand diese Vermutung in der Geschichtsfor-
schung keinen Widerhall. Erst die Entdeckung eines neuen Frag-
mentes des Marmors von Faros im J. 1895 brachte eine glänzende
Bestätigung der Droysenschen Hypothese. Auffallend mußte gewiß
erscheinen, daß der entscheidende Kampf so weit abseits von dem
127
eigentlichen Operationsgebiet ausgefoehten wurde. Beloch. der nur
eine Niederlage der Athener annahm, suchte den Grund darin,
daß die athenische Flotte die Absicht hatte, dem von den asiati-
schen Küsten heransegelnden Geschwader des Kleitos den Weg
nach dem Ageischen Meer zu versperren. Da indessen die Athener
mindestens drei Niederlagen zur See erlitten haben, von denen
die bei Amorgos unstreitig ihre Macht ein für allemal lahmlegt,
so erweist sich diese Ansicht als unhaltbar. Wahrscheinlich ist es,
daß Kleitos nach dem Sieg bei den Echinaden damit beschäftigt
war. die Inseln im Ageischen Meere zur Anerkennung der make-
donischen Oberhoheit zu zwingen, da diese angesichts der Beherr-
schung des Meeres durch die Athener dem Beispiele der Insel
Rhodos gefolgt wären und sich dem Aufstand angeschlossen hätten
(Über Rhodos finden wir einen quellenmäßigen Beleg bei Diodor).
Daran suchte ihn die athenische Flotte zu hindern, und in weiterer
Folge kam es zu der Katastrophe bei Amorgos. Diese entschied
nun endgültig das Schicksal des ganzen Krieges. Da die Griechen
von der Seeseite bedroht waren, konnten sie nach der Niederlage
bei Krannon nicht mehr daran denken, Thermop3'lä zu verteidigen,
und so stand ganz Mittelgriechenland bis an die Mauern Athens
dem Sieger offen. Nachdem nun alle Staaten Griechenlands mit
Ausnahme des ätolischen Bundes und Athens sich dem Antipater
ergeben hatten und die Athener eine Blockierung der Küste und
baldige Aushungerung zu gewärtigen hatten, so erscheint es natür-
lich, daß sie sich zu einer weiteren Verteidigung, wie im J. 338
nach der Niederlage bei Chäronea, nicht entschließen konnten, son-
dern kapitulierten.
20. KLECZKUWSKI ADAM. Rejestr budowy galeony. Zabytek z r. 1572.
{Megi^ter des Baues einer polnischen Galeone. Handsclu'iff aus
dem J. 1372).
Die hier besprochene Handschrift, Eigentum der poln. wissen-
schaftlichen Gesellschaft in Posen (Towarzystwo Przvjaciöl nauk
w Poznauiu) besitzt großen Wert für die Geschichte der polnischen
Marine und für die polnische Seemannssprache.
Die polnische Arbeit zerfällt in folgende Teile: I. Register des
Baues. II. Beschreibung der Handschrift und deren Bedeutung.
Bulletin I-II. 2
128
III. Sprache. IV. Personen und Ortsnamen. V. Historischer Hinter-
grunil. VI. Derzeitige Scliiffstvpen. VII. Rek(instruktion der Ga-
leoue : Meister, Arbeiter, Material, das Schiff in Spanten, Rumpf
des Schiffes, Beplankung, Dichten, Takelage: Masten, Rahen und
Segel. Die Sehiffsgruße berechnet : 1) aus der Größe und Anzahl der
Anker. 2) aus der Anzahl der Spanten, 3) aus der Segelfläche.
Die zeitgenössischen preußischen Kriegsschiffe. Die Preise. VIII.
Die technischen Fachausdrucke (alphabetisch). Bilder: Polnische
Flotte von Krusz^n'iski; polnische Schiffe nach den Modellen in
Warschau bei den Fuggern und in der Swiçtojanska-ulica Nr. 31;
drei polnische Flaggen. Tafelbilder : I. Derzeitige Ruderer und Segler
aus der Sammlung des Marinemalers Hans Bohrdt und aus dem
Werke des Kapitäns Werner „Atlas des Seewesens" 1871. IL Die
Schiffsteile aus Paasch. III. Der Sieg der polnischen Flotte über
die schwedische bei Danzig am 28. November 1627, aus Boots
„Journal van de legatie"... T'Amsterdam 1632. IV — V. Zwei Ab-
bildungen eines polnischen Konvoyschiffes aus der zweiten Hälfte
des 17. Jhrhs. nach dem Modell von Kapitän Schneehagen, angefer-
tigt auf Grund eines unbekannten, zeitgenössischen Stiches v. Wil-
lem van de Velde, mit der deutschen Beschreibung vom Geh. Rat
Neumeyer.
Der Bau unserer Galeone fiel in die Epoche, wo das Problem
der Kriegsflotte, mittels deren man die polnischen Küsten Preuliens,
Kurlands und Livlands verteidigen sollte, für Polen von größter
Bedeutung erschien.
Schon zur Zeit Boleslaus des Großen, der Pommern eroberte,
srrenzte Polen an die Ostsee, doch von einer zielbewußten Beherr-
schung des Meeres für politische und Handelszwecke war in Polen
bis zum 16. Jhrh. keine Rede; Danzig blieb in den Händen des
deutschen Ordens anderthalb Jahrhunderte; nach dem Thorner Frie-
den (1466) führten zwar polnische Kaufleute und Großherren Han-
del mit England, Flandern, Holland, Spanien und anderen Ländern,
doch riß Danzig den ganzen polnischen Ostseehandei an sich und
verstand es, die Schaffung einer polnischen Flotte zu hintertreiben,
für deren Erbauung und Erhaltung es hätte Pfundzoll zahlen müssen.
Erst nach der Einnahme von Livland {Ibbd) bedeutete die
Herrschaft auf der Ostsee für Polen eine Lebensfrage. „Der euro-
päische Seeverkehr des 16. Jhrhs. bestand im wesentlichen in dem
129
Austausch von Produkten der Ostseeländer gegen die der westliehen
Gebiete. Die preußischen und baltischen Hafenplätze, vor allem
Danzig und Riga, versorgten alle westlichen Länder mit Brotge-
treide und Schiffsbaumaterial, Eichenholz. Masten, Flachs und Hanf,
Teer und Pech". Hagedorn. Ostfrieslands Handel und Schiffahrt
im 16. Jhrh. Berlin 1910. I. 91.
Der Aufschwung des Handels bildete schon an und für sieh Grund
genug-, an die Erbauung einer starken Kriegsflotte zu denken, dazu
kamen andere Motive politischer Natur hinzu. Lange wurde die
Ostsee von der Hansa beherrscht, die über Nowogrod, später ßiga
und Reval mit dem Osten Handel trieb. Nowogrod fiel, und der
Hansehandel mit dem Osten und mit Moskau beschränkte sich auf
Livlands Häfeii. Als Moskau an Nowogrods Stelle den Hafen Nar-
wa am Finnischen Meerbusen zum Ausgangspunkt seines Handels mit
dem Westen machen wollte, suchte Polen, dies zu verhindern. Sieg-
mund August, dem der Großmeister des Deutsehen Ordens. Gotthard
Kettler, die Oberherrschaft über Livland übergab (1559), erkannte
die Gefahr, von welcher Polen und Litauen in dem Augenblicke
bedroht würde, da Moskau von Narwa aus in den Besitz eigener Flotte
gelangen sollte. Verteidigte man Livland das gleichsam eine Fortse-
tzung des litauischen Gebietes gegen Norden bildet, so wurde hiedurch
auch Litauen vor Einschließung i'-on Norden und Osten geschütz.
Gleichzeitig bricht der dänisch - schwedische Krieg zu Wasser
und der polniseh-moskowitische zu Laude aus. Das polnisch-däni-
sche Bündnis wird geschlossen (1563). Dänenicirk verlangt von Po-
len 18 Kriegsschiffe gegen Schweden; der polnische König geht
darauf nicht ein. er will sich dafür aber eine eigene Flotte schaffen
und sucht mit Danzig und seinem Lehnsmann, Albrecht von Preußen,
eine Verständigung zu erzielen. Schließlich erreicht er mit Hilfe
der Kaper oder Freibeuter, welche den Handel mit Narwa hemmen
und die feindlichen Schiffe beschlagnehmen sollten, sein Ziel. An-
fangs segelten nur drei, später 12 — 15 Schiffe unter polnischer
Flagge; Herzog Albrecht von Preußen schloß seine drei Schiffe an.
Man kaperte englische, französische, lübeckische, niederländische,
Schiffe und später, nach der Auflösung des Bündnisses mit Däne-
mark, auch dänische.
Nun kam es zum Streit mit Danzig, das ungeachtet der Befehle
des Königs, am Kriege teilzunehmen, neutral blieb, mit Schweden
und Narwa Handel trieb, sich den polnischen Freibeutern gegen-
9*
i;'o
über feiiulselig verhielt und so^ar elf von ihnen unter nichtigem
Vorwand enthaupten liel5 (15(i7). Da die könig-lichen Kommissäre
von den Danzigern nicht empfangen wurden, zog man den Ma-
gistrat mit dem Bürgermeister Klefeld an der Spitze zur Verant-
wortung. Der Reichstag in Warschau (1570/ bestätigte die strengen
Anträge der Kommission (Constitutiones Carncovianae), doch Sieg-
muud August verzieh den Danzigern die Schuld und bestätigte aus
politischen Gründen die alten, von dem polnischen König Kasimir
im J. 1457 verliehenen Privilegien. Den schwedischen Thron hatte
nämlich sein Schwager Johann bestiegen, Dänemark hatte infolge-
dessen den Bund mit Polen aufgelöst und die polnische Flotte bei
Bornholm und Danzig vernichtet.
Der siebenjährige Krieg endete mit dem Frieden von Stettin
(1570); in diesem wurde das Recht des freien Verkehrs mit dem
Hafen Narwa bestätigt, und König Siegmund August sah sich um die
PVüchte seiner Bemühungen gebracht.
Die Galeone. mit der wir uns beschäftigen wollen, wurde in
Elbing in der Zeit vom 8. Juni 1570 bis zum 15. März 1572 er-
baut; sie sollte den Anfang einer neuen Flotte bilden. Der König
und die Marinekommission beschäftigten sich angelegentlich mit
dem Bau: so fuhr am 17. November 1570 B^kowski zum König
nach Danzig. im nächsten Jahre am 26. März, 25. September und
2. Oktober 1571 nach Marienl)urg; Siegmund August förderte den
Schiffsbau finanziell und kam selbst am 5. Oktober 1671 nach El-
bing, um das Schiff zu besichtigen.
Danzig, das den Bau des Schiffes zu hintertreiben suchte, wollte
die Arbeiter, welche die Masten von Danzig nach Elbing bringen
sollten, so lange nicht freilassen, bevor sie nicht das Zollpfund
für die Pfundkammer gezahlt haben; erst als der Schiffer den Eid
geleistet hatte, daß das Holz bloß für den König bestimmt sei, ließ
man ihn frei.
Elbing dagegen zeigte sich entgegenkommend, lieferte Holz
zum x\blaufschlitten, stellte dem Verwalter B^kowski einen Wagen
zur Verfügung, und die Bürger verkauften Spanten. Bohlen, Dielen,
Pech und anderen Bedarf. Obwohl unser Kriegsschiff in Elbing
gebaut wurde, war zum polnischen Kriegshafen der Putziger Busen
bestimmt, deswegen schickte man die Fregatte „ein kleines Bei-
schiff, zum Auskundschaften" gleich nach der Erbauung nach Heia
und Putzig, das auch später in der Geschichte der polnischen Ma-
131
rine zur Zeit Siegmunds III. und Ladislaus' IV. die wichtigste Rolle
spielte.
Das weitere Schicksal unserer Graleone ist unbekannt, der Tod
des letzten Jagellonen Siegmund August (1572) hatte für längere
Zeit einen Niedergang der Seegeltung Polens zur Folge.
Obwohl unser Register in polnischer Sprache abgefaßt ist. kann
es mit seinen Orts-, Vor- und Familiennamen und technischen P^ach-
ausdrücken. vor allem der Seemannssprache, als Zeugnis für eine sehr
starke Germanisierung der Kreise Elbing und Holland in der zwei-
ten Hälfte des 16. Jahrhs. dierien. Unsere Handschrift ist daher
auch für die Geschichte des Deutschtums in Preußen von Bedeu-
tung.
Dieser starke deutsche Einfluß auf die polnische Sprache in
Preußen war schon Gegenstand einer im Anzeiger der Akademie
der Wissenschaften in Krakau (1912, Nr. 7 u. 8, S. 73 ff.) erschie-
nenen Arbeit. Hier wollen wir uns nur auf das Wesentlichste be-
schränken.
Preußen ist ein ursprünglich preußisches Land, und die Alt-
preußen gehörten zu dem baltischen Sprachstamm ; allmählich
schwand diese einheimische altpreußische Sprache unter der Ein-
wirkung des Polnischen und des Deutschen, am Ende des 17. Jhrhs.
ist sie bereits ganz ausgestorben. Das Kräfteverhältnis zwischen
den Polen und den Deutschen ist in der Kolonisierung je nach
der Gegend verschieden. In Westpreußen (Polnisch-Preußen) waren
die in Rede stehenden Kreise: Danzig, Marienburg schon in pol-
nischer Zeit mehr deutsch als polnisch, und der Elbinger Kreis
war immer deutsch; in Ostpreußen (Herzogl.- Preußen) gab es im
Kreise Holland (heute Preußisch-Holland) zahlreiche polnische An-
siedlungen, vor den Polen waren hier aber Deutsche gewesen und
sie behielten auch die Oberhand. An der Kolonisieruno- der Umo^e-
gend von Elbing (vor allem des Kreises Holland) nahmen damals
aucli Holländer und Friesen regen Anteil.
Schon ein flüchtiger Blick auf die Orts- und Personennamen
des 'Registers' zeigt uns die charakteristischen Elemente : I. Bal-
ten: Preußen, Litauer. IL Slawen: Polen (Kaschuben). III. Germa-
nen: 1. Deutsche: a. Niederdeutsche, Mitteldeutsche (aus Thüringen,
Hessen, Meißen), Oberdeutsche. Die Verschiedenheit derselben Na-
menformen zeigt den gegenseitigen Einfluß der drei wichtigsten
182
Dialekte. 2. Holländer. 3. Friesen. Auch Juden kommen vor. Drei
italienische Haumeister aus Venedig konstruierten das Modell der
Galeone und beaufsichtigten deren technische Ausführung.
Sämtliche Seemannsausdrücke sind polnischer, romanischer, vor
allem aber deutscher Herkunft. Die |)olnischen Kunstwörter sind oft
bloße Übersetzung der fachmännischen deutschen z. B.: biedz = \ii\iien
'segeln', odhzyc = ablegen 'aljsetzen. wenn ein Schiff von der
Brücke abgeht', sanie = Schlitten "" Ablaufschlitten'.
Die romanischen Seemann sausdrücke bieten wieder Schwierig-
keit in der Feststellung, ob sie direkt, d. h. ohne deutsche Ver-
mittlung oder indirekt ins Polnische übergegangen sind.
Die Wörter für das gebaute Schiff: gnJea, galera. galeono. ga-
liona, (/(ilton und für das kleine Beischiff /Va^ötia, /Va^rfa 'Fregatte'
dürfte man aus formellen und sachlichen Gründen als direkt aus
dem Italienischen entlehnt betrachten, andere dagegen sind aus dem
Romanischen erst auf dem Umweg über das Deutsche ins Polni-
sche gelangt, z. B.: kordel, kardel ^=d. Kardeel^=fr. cordelle^ podal
^Segeltnch' ^= nd. padavtll ^=^ fr. pnUe de voille (?), pompa ^= d. Pumpe
^= sp.. port, homlia (?).
Die deutschen Seemannsausdrücke im Polnischen sind vorwie-
gend niederdeutscher Herkunft, die andern Fachwörter wieder,
welche die Tätigkeit der verschiedenen beim Schiffsbau beschäftigten
Handwerker bezeichnen, sind fast durchweg hochdeutsch (mittel-
deutsch).
Das Register umfal.k die Kosten von drei Fahrzeugen: einer
Galione. einer P'regatte und eines Bootes.
Unser Schiff war ein Segler mit zwei großen Masten (welche er-
wäinit werden) und einem dritten (nicht erwähnten), dem Besanmast;
die Fregatte ein kleineres Beischiff, mit 8 — 12 Rudern und
einem oder zwei Masten mit (lateinischen) Segeln, zum Auskund-
schaften, also in der ursprünglicheren italienischen Bedeutung des
Wortes; das Boot (bcä) ein kleines, offenes Beischiff der Galione
mit Iviulcni. ]\Iast und Segeln.
Alle Einnahmen vom 8. .Juni 1570 bis zum 5. Juni 1572 be-
trugen 7210 Fl., die Ausgaben dagegen 7037 Fl.; die kleine
Fregatte allein kostete 80 Fl.
Zwei italienische Baumeister aus Venedig, die vom 4. Juni
157<> bis zum 2. März 1572 an den Baum leiteten, bekamen
133
merkwürdigerweise viel weniger als die deutschen Meister^ z. B.
der Zimmermann Peter oder der Schiffer; miser Jacobo und Do-
minico 1 Fl. 15 Gr. wöchentlich, Stephane Cristiano 2 Fl. Der Pole
Jan Bakowski. der über die Einnahmen und Ausgaben waltete und
die Arbeiter beaufsichtigte, bekam für den Zeitraum von anderthalb
Jahren 225 FL; sein Gehilfe, Nikolaus Eichstedt (ein Deutscher?)
anfangs 1 Fl. 3 Gr. wöchentlich, schließlich aber soviel Avie Ba-
kowski.
Die Hauptarbeit am hölzernen Schiffsrumpf erledigten die
deutschen Zimmerleute aus Braunsberg und Danzig in der Zeit
vom 18. Juni bis zum 25. November 1570 und vom 4. März bis
zum 4. November 1571. Der Lohn wurde wöchentlich ausge-
zahlt und betrug je nach der Leistungsfähigkeit der (6 — 24) Ar-
beiter täglich 4 — 17 Gr.; Meister Peter bekam 22 Gr.. Bosman (ein
Eigenname!) 20 Gr.
Die Tag-elöhner oder Bauern erhielten 2 — 6 Gr. täo'lich.
Von den Facharbeitern erhielt der Drechsler fur Kloben, Rins'e,
Dullen und Knöffel ""Segel knöpfe' 37 Fl.; der Brettschneider 192 Fl.
(vom Schnitt 2 Schelling); der Tischler für die Kajüte 4 Fl., für
einige Bretter 1 Fl.; der Glaser, der die fünf Fenster der Kajüte
verglaste, fast 3 FL; der Schmied 989 Fl.; der Rotgießer fast 19 Fl.;
der Schlosser für das Schloß und die Türbänder der Kajüte 2 Fl,,
für den Beschlag zur Fregatte 1 Fl. 10 Gr.; der Seilerraeister er-
hielt für die Schiffsleinen. Garn und Hanf 437 Fl. 25 Gr., und für
die Leinen zur Fregatte, die 15 Steine wogen. 25 Fl. 12 Gr., zu-
sammen also 463 Fl. 7 Gr. (außerdem gab man den Seilern in
Danzig 3 Lasten Roggen und berechnete die Last mit 40 Fl.); der
Segelmeister für Anfertigung der Segel der Galeone 7 Fl. 4 Gr.,
der Fregatte 5 FI. 20 Gr., also zusammen 12 Fl. 24 Gr.
Bei den Bootsleuten ist es schwer, den Lohn zu bestimmen:
ein Bootsmann, der die Leinen der Fregatte takelte, erhielt 24 Gr.;
sonst kommt unter den Zimmerleuten Bosman (Personenname) vor
und bekommt 20 Gr. täglich; dem Schiffer, der das Schiff fahren
sollte, wurden 2 Fl. 15 Gr. wöchentlich, zusammen 37 Fl. 15 Gr.
gezahlt.
Holz wurde lange Zeit hindurch in der Umgebung zusammen-
gekauft: für Eichenholz, u. zw. für 100 Stämme aus dem Christ-
burger Walde bezahlte man ö24 FL, weiter für 204 Eichenbohlen,
Stück zu 29 — 40 Gr.. 224 FL. zusammen 548 FL; für Wrang-en
lo4
'Spanten*, ii. zwar 290 Stück und 4 Wagen, zu je 8 — 34 Gr., zu-
sammen 288 Fl.; Fichtenholz. Stück 8 — 16 Gr., 13 Fl.; Fichten-
dielen, Stück 3 — 10 Gr.. zusammen 56 Fl., für die Fregatte 1 Fl.
20 Gr.; Masten (d. li. Masten und Rahen) für das Schiff, und zwar
16 Stück. 127 Fl. 18 Gr., für Bearbeitung derselben 13 Fl. 20 Gr.,
für einen kleinen Mast des Bootes 12 Gr.; für die Fregatte kostete:
ein Mast 11 Gr., einige Segelstangen 15 Gr.; Wagenschotten, Stück
zu 8 Gr., 4 Fl.; Holz zum Stützen der Galeone, Stück zu 1 — 2 Gr.,
Wagen 6 Gr.. 7 F\. 26 Fr.; Potschinen 'große Ruder', 12 Stück
2 Fl. 24 Gr., 8 für die Fregatte 2 Fl. 12 Gr. 4 Anker für das
Schiff kosteten 91 Fl. 9 Gr.. 1 Anker für die Fregatte 2 Fl. 6 Gr.;
zwei große Marsen 'Mastkörbe- 11 Fl. 10 Gr., zwei kleine 3 Fl.
17 Gr.; Segeltuch [podal 'Längenmaß für Segeltuch, 54 Ellen' 4 Fl.
5 Gr.) für die Galeone 55 Fl. 21 Gr., für die Fregatte 14 Fl. 25 Gr.;
die Leinen bezahlte man nach dem Gewichte, den Stein zu 33 — 37
Gr., für die Verarbeitung der Leinen vom Steine 7 — 12 Gr.; für 7
Lisleinen zu den Bootsegeln 4 Fl. 6 Gr.; zwei Pumpen kosteten
9 Fl. 10 Gr., eine Rinne 5 Gr.. 12 Rohre 3 Fl. Zum Dichten
'Kalfatern' kaufte man Schilfrohr, das Schock zu 2' 5 Gr., für
4 Fl. 21 Gr., damit die Lage von Pech und Teer, die man über
den ganzen untern Teil des Schiffes strich, abgebrannt werde, um
gleiche Dicke zu erhalten; Hanf kostete 764 Fl. 19 Gr., der Stein
23—30 Gr.; Talg 10 Fl. 21 Gr.; Teer 16 Fl. 26 Gr., das Faß zu 24—
28 Gr.; Pech 24 Fl., das Faß zu 34 -45 Gr., Seehundsfett {zelont ^
nd. selhuiit) 2 Fl. 16 Gr., das Pfund zu 8 Schelling u. s. w.
Der Drachenkopf, der als Galeonsfigur das Schiff vorne zierte,
kostete 2 Fl.
Nebenbei sei noch bemerkt, daß damals in Da-nzig ein Faß He-
ringe 4 Fl., ein Faß Fleisch 5 Fl. 10 Gr. kostete.
Die Angaben des Registers über den technischen Bau des Schif-
fes sind zu einer sicheren und genauen Rekonstruktion desselben
nicht ausreichend, weil der Verfasser, ein polnischer F^delmann,
die technische Seite zu wenig berücksichtigte. Die Dimensionen
des Schiffes, ja sogar des Materials sind nicht angegeben.
Das Schiffsmodell wurde von Italienern in Marienburg im Juni
1570 verfertigt, der Bau begann in demselben Monat in Elbing. Das
Gerippe der Galione, d. h. Kiel, Vorder- und Hintersteven, Spanten,
Balken eU\. war aus Eichenholz, die Kravelsbeplankung aus Fichten-
135
holz. Den Vorder- und Hiiitersteven richtete man am 21. Juni
1570 auf.
Über die Decke kann man nicht Sicheres sagen, vielleicht wa-
ren drei komplette Decke oder zwei Decke und eine Lage Balken,
über welche ein Deck gelegt werden konnte; dann wäre unsere
Gallone ein Dreideckschiff gewesen.
Erst nach einem Jahre war der Bau so weit gediehen, daß man
das Schiff vom Stapel laufen lassen konnte, und der Festtag de&
Ablaufens war am Fronleichnamsfeste 1571 nach dem Brauche in
Venedig gefeiert. Auf dem Vorderschiffe baute man aus Wagen-
schotten eine Kajüte [kohita, kthita) mit fünf Fenstern und einer
Tür. Als Galeonsfigur diente ein Drachenkopf. Im untersten Teile
des Schiffes befand sich eine Rinne, aus der das Wasser durch 12
Rohre und zwei Pumpen gesaugt wurde. Als Ballast dienten Steine
in Fässern.
Unser Schiff war ein Segler, die 12 erwähnten Riemen gehörten
entweder dem Boot an, oder spielten dieselbe Rolle wie 3 Boots-
haken; bloß die Namen galeona. galiona, galion sind richtig für Seg-
ler gebraucht, die Wörter galea^ galera eig. ^Ruderer' kommen nur
dreimal irrtümlicherweise vor.
Die Galeone war sicher ein Vollschiff, d. h. sie hatte drei Ma-
sten. Obwohl im ^Register' allgemein bloß zwei Masten und zwei
Segel erwähnt werden, mußte die Takelung bedeutend vervollkomm-
net sein, da mehrere Leinen (Kordeln, Kloben und Ringe), Segel-
knöpfe, Puttings, zwei große und zwei kleine Marsen und Mast-
winden genannt werden. Die Masten waren sicher aus einem
Stück, in den 16 Stück Holz für die Masten sind außer deji beiden
Hauptmasten (Fock- und Großmast) auch das Bugspriet, der dritte
Besanmast und die nicht erwähnten Rahen zur Befestio-unef der
Segel mitenthalten. Daß jeder Mast, wie später üblich wurde, aus
zwei oder sogar drei Teilen bestand, erscheint nicht wahrscheinlich.
Spät bis in das vorige Jahrhundert, fast bis zum Ende desselben,
hat sich ein Ausdruck in der Seemannssprache der germanischen
und der romauischen Völker erhalten, Folaker Mast (hol. polaak^
norw.-dän. polaker, frz. polacre. polaqiie, ital. polaccha^ polarra. s|)an.
poldcra^ polacre)^ bei dem der Untermast und die Marsstangen aus
einem Stück hergestellt waren, wie jetzt wieder bei eisernen Masten
üblich. Dieser Ausdruck rührte wohl daher, daß Polen, vor allem das
Weichselgebiet, so starke Hölzer — Kiefern. Fichten und Tannen —
13H
lieferte. daÜ man damit in der Lage war, von einer künstlichen Ver-
längerung der Masten abzuseilen, die man anderweitig mangels
geeigneter Hölzer vornclmuMi mußte.
Unsere Galeone besali ein liugspriet mit einem Ralisegel, der
Blinde versehen; die beiden Hauptmasten, der Fock- und der Groß-
mast, jeder mit zwei Marsen, trugen über dem Großsegel noch ein
kleineres Topsegel; das Besansegel war dreieckig (lateinisch), um
an den Wind gehen zu können. Es ist vielleicht nicht nötig, über
dem Topsegel noch ein Marssegel selbst bei dem Großmaste anzu-
nehmen, dagegen waren bestimmt sowohl die IMinde als Charakte-
ristikum aller Takelungen aus dieser Zeit, wie auch eine Art Besan
vnriianden.
Zum Beleihe krmnen Hunderte von Illustrationen damalig:er
iScliiffe dienen. Die polnische Flotte, die am 28. November l(i27
in der Nähe von Danzig die schwedische Flotte besiegte, bestand
aus Schiffen desselben Typs. Siehe III. Tafel.
Der hier reproduzierte Kupferstich ist dem zeitgenössischen hol-
ländischen Werke entnommen: Boot Abraham, Journal van de Le-
gatie gedaen in den jaercn 1()27 en 1628... op den Vrede-Handel
tusschen de koninghen van Polen ende Swedeu... T' Amsterdam
by Michiel Colyn Boeckverkooper Anno 1632, 8", 84 SS; die Be-
schreibung der Seeschlacht findet sich darin auf S. 59 — 60. Ein
Exemplar dieses seltenen Werkes befindet sich in der „Biblioteka
rawlikowskich" in Lemberg. Ich führe die originelle Erklärung
dieses Ku|)fersti(']ics an: 1. Het Clooster ter Olijff. 2. Den Inham
naer Poutzky. 8. Den Hoeck van Heia. 4. Den Sweetschen Admi-
rael. 5. Den Sweetschen Vice-Admirael die ghespronghen is. 6. De
vier Sweetsche Oorloch-Schepen die by den hoeck van Heia zynde,
om den af-landigen Wint de heuren niet conden seeoureren. 7. Den
Dantziger oft Poolschen Admirael. 8. Den Poolschen Vice-Admirael.
9. De aclit andere Poolsche Scliepen. 10. De twee Schepen vande
Ho: Mog: Heeren Staten Generael ghcdestiiiecrt om d'Heeren Ge-
santen ende hären Treyii te rugghe te voeren.
Das polnische Konvoyschiff aus der zweiten Hälfte des 17.
•Ihrhs.. dessen Modell vom Kapitän Sehneehagen in Hamburg für
das kiinigl. Schloß Marienburg in Westpreußen angefertigt worden
ist. und zwar nach einem Kupferstich von Willem van de Velde
(und einer Beschreibung in einem zeitgenössischen holländischen
iJucJie iVi). hat eine ähnliehe, aber reichere Dreimast-Takelung. Siehe
137
IV — V. Tafel. Diese Pinasse führt am Foek- und Großmast je drei
Rahsegel, Fock — beziehungsweise Großsegel, darüber je ein Mars-
und ganz oben je ein Bramsegel.
Unter dem Bugspriet befindet sich die Blinde; an die Spitze
des Bugspriets setzte man einen kleinen Mast mit einem Rahsegel,
der Bovenblinde. Der Besanmast trägt ein dreieckiges Besansegel
und darüber ein Rahsegel, das sogenannte Kreuzsegel. Eine Erweite-
rung im Vergleiche mit unserer Gallone bilden: vorne die Boven-
blinde, die beiden Bramsegel am Fock- und Großmast und das
Kreuzsegel am Besanmaste. kurz gesagt, die vier höchsten Rahsegel.
Die Verbesserung der Takelung besteht im Vergleiche mit un-
serer Galeone darin, daß die Masten höher, die Rahen aber kürzer,
die Segel also schmäler, länger, daher handlicher sind. Die Größen-
verhältnisse des Schiffsrumpfes sind auch verändert, die Pinasse
hat einen viel schmäleren Bau als unsere Galeone im In. Jhrh.
und keine Aufbauten.
Eine ausführliche Beschreibung dieses interessanten Modells gibt
der erste Direktor der Hamburger Seewarte. Geh. Rat Xeumeyer,
der den Kapitän Schneehagen zur Anfertigung des Modells ange-
regt hat. Ein erfahrener Praktiker und ein Gelehrter ersten Ranges
vereinten sich dabei und gerade dieses polnische Schiff wurde zu
wissenschaftlichen Zwecken gewählt, weil sich davon sehr gute
Risse und Abbildungen aus der Zeit seiner Erbauung vorfinden, und
zwar in einem holländischen Werke. Der Direktor der königfl.
Schloßbauverwaltung Herr Geh. Baurat Dr. C. Steinbrecht hat es
leider versäumt, photographische Abbildungen der Zeichnungen,
nach denen gearbeitet wurde, anfertigen zu lassen. Jetzt sind die
beiden Herren verstorben, alle Nachforschungen blieben erfolglos,
und man konnte weder die Stiche von Willem van de Velde, noch
das erwähnte holländische Buch finden.
Die Größe unserer Gallone kann man auf dreifache Weise bestim-
men, und zwar: 1. aus dem Gewichte und der Anzahl der Anker.
2. aus der Anzahl der Spanten. 3. aus der Segelfläche. Diese drei
Methoden können aber nur annähernde Werte ergeben.
1. Die Galeone besaß vier Anker: drei größere (Buganker; und
einen kleineren (Strom- oder Wurfankerj; ein Hauptanker wog 4
Schiffpfund -|- 8 Liespfund = 17 englische Zentner. Nach der
Tabelle von Paasch. Vom Kiel bis zum Flaggenknopf. Hamburg
138
1908. 4. AuH. S. o32. enthält ein hölzernes Segelschiff mit drei
großen Ankern (Bugankern, abgesehen von kleinen) 500 Tonnen
(netto), wenn der Hauptanker 18 englische Zentner wiegt.
Die Angaben bei Paasch beziehen sich auf Registertonnen (d. i,
ein Hohlmal.5 von 2-832 m^). Ein Schiff von 500 Reg. Tons hat
einen Ranmgehalt von 1400 — 1500 ni^. So groß waren die Galionen
im IG. Jlirh. in der Ostsee vielleicht noch nicht, sie dürften höch-
stens einen Raumgehalt zu 1200 m-^ gehabt haben. Man kann sie
auf 30 — 35 m Länge, etwa 9 m Breite, 4— 4*5 m mittlere Tiefe
35 V 9 V 4-5
(1-2 für Rundung, Sprung etc.), also ^^^''J^^^ = rund 1180 m^
schätzen.
Wenn man im modernen Schiffsbau auch das Gewicht des An-
kers nach der Wasserverdrängung und den Aufbauten des Schiffes
(Windfläehe) berechnen kann, so ist es doch fraglich, ob dies schon
im 16. Jhrh. geschah. Die Zahl wie auch das Gewicht der
Anker auf damaligen Schiffen dürfte von den jetzigen immerhin
abweichen, da die Schiffe von damals infolge ihrer Bauart einen
bedeutend größeren Windfang hatten als die jetzigen; es ist zu
mutmafjen. daß die alten Schiffe eher zu viel, als zu wenig Anker
hatten.
2. Zum Bau des Schiffskr»rpers kaufte man 290 Spanten und
4 Wagen Krummholz. Ein hölzernes Vollschiff (von ungefähr 1000
Tonnen) erfordert 600 Spanten, war also eine Galione aus 300
Spanten gebaut, so sollte sie 500 Tonnengehalt haben.
Aus der Anzahl der verbrauchten Spanten kann ein sicherer
Schluß hinsichtlich der Große der Galione ebensowenig gezogen
werden, da die Schiffe infolge ihrer Rundung jedenfalls mehr
Spanten nötig hatten als die späteren schlanken Formen mit ihrer
besseren Längsverbindung. Man kann also daraus nur rohe Werte
für die Dimensionen unseres Schiffes ableiten, abgesehen davon,
daß die Konstruktion im 16. Jhrh. weniger auf Berechnung als auf
Erfahrung beruhte und daß ein Schiffsbaucr die Spanten dichter,
ein anderer weiter setzte.
3. Die Segelfläche mit dem Schiffsinhalt in feste Beziehung zu
bringen, ist kaum angängig. Die schwankenden Unterschiede in
den etwaigen Verhältniszahlen dürften zu groß werden, um ein
sicheres Resultat gewinnen zu lassen.
Die Schwierigkeit wird noch durch den Umstand vergrößert,
lo9
daß die Breite vom Daiiziger Segeltuch aus dein Jahre 1570 nicht
hekannt ist, und aus dem modernen Buche von Paasch, wo S. 482
ang-egeben ist: „Kleid, Bahn = einer der Streifen Segeltuch (gewöhn-
lich zwei Fuß breit), aus welchen ein Segel besteht", darf man kaum
Schlüsse auf das 16. Jhrh. ziehen. H\'pothetisch kann man als Brei-
tenmaß für Segeltuch die Elle nehmen, und nachher, da hiebei das
Resultat fraglich erscheint, P 2 Ellen.
Für die Schiffstakelung verbrauchte man ungefähr 720 Ellen
Segeltuch, für die Blinde, beide Rahsegel des Fockmastes und das
dreieckige Besansegel ungefähr 420 — 320 Ellen, der Rest von 300
bis 400 Ellen bleibt für die Segel des Großmastes.
Die ungefähr trapezförmige Segelfläche des Großmastes, die aus
zwei Segeln besteht, ist leicht zu berechnen, sie ist gleich dem
Produkt aus der Hälfte der Summe der beiden Grundlinien und
aus der Höhe: ^'-^— X c == 300 (4()0) Ellen Segeltuch.
1. Kleines Segel: Schiffsbreite .r, obere Rah y., a:. Breite des
unteren Segels l^/o ■''■, Höhe des Hauptmastes SV'o ^i a-j = 11 (12'4)
Ellen. 2. Großes Segel: Breite des unteren Segels 2 .r. obere Rah x,
sonst wie früher: .?;., = 9 (10) Ellen.
Bei der Annahme aUo, daß das Danziger Segeltuch damals eine
preußische Elle breit Avar, konnte unser Schiff 9 — 12-4 preußische
Ellen Breite haben, d. i. 6 — 8"2 m. durchschnittlich also 7 m, was
aus anderen Gründen wenig annehmbar erscheint. Wenn man
aber die Tuchbreite: P, Ellen annimmt, so wird die Schiffsbreite
I l"5 = 1-2-mal größer sein, also ungefähr 9 m. was mit den
Angaben aus dem Gewicht des Ankers und der Anzahl der Spanten
stimmt.
Die drei Methoden geben kein sicheres Resultat, doch stimmen
die Ergebnisse annähernd untereinander und mit der Größe der
damaligen Galeonen, die einen Gehalt von 4()0 — 600 Tonnen hatten.
Die preußischen Kriegsschiffe aus dem Jahre 1557, mit 60 — 70
Lasten, die der polnische Lehnsmann, Herzog Albrecht der Altere
erbaute, hatten nach Bock (Grundriß von dem merkwürdigen Le-
ben des Herzogs Albrecht. Königsberg 1745, S. 393 ff.) 32 Ellen
Kiel, Avaren 8 Fuß flach, 10 Fuß tief, verbunden bis an den Balken
und auf dem Überlauf 25 Fuß weit : waren also gewiß viel klei-
ner als unsere Galeone.
140
Im Aiifrraji: des Herrn Hofrat Dr. B. Ulanowski. Generalsekretärs
der Akademie der Wissensehaften in Krakan. habe ieli die Arbeit
über den Hau der polnischen Gaicone aiis<^efïihrt. Die philologische
Aufgal)(' war mir erleichtert durch das vorzügliche Werk „Seemanns-
sprache" meines verehrten Lehrers, Prof. Friedrich Kluge (in Freiburg
i. B.), dessen ich immer treu gedenke. Beim Abschluß meiner Arbeit
sehe ich aber klar, dal) das ganze Problem neben historischen und phi-
lologischen auch umfassende technologische Kenntnisse erfordert, die
einem polnischen Philulogen in Krakau manche Verlegenheit be-
reiten mußten. Darüber half mir das Werk Hagedorns „Die Ent-
wicklung der wichtigsten Schiffstypen" (1914j in manchen Punkten
hinweg. Nun bin ich mir dessen Avohl bewußt, daß eine sichere Re-
konstruktion des Schiffes nicht durchgeführt Averden kann, ich ver-
suchte daher das Problem mehr aufzustellen als zu lösen.
Zu besonderem Danke für manchen Wink und liebevolle Hilfe
fühle ich mich folgenden Herren verj)tlichtet: in Berlin dem Mari-
nemaler Prof. H. Bohrdt, der mir seine Bildersammlung damaliger
Schiffe zur Verfügung stellte, dem Geh. Regierungsrat Prof. Dr.
Max Perlbach. Dr. Walther Vogel, vom Institut für Meereskunde:
Dr. Michaelsen. Peck und dem Direktor Dr. Stahlberg; in Danzig
dem Direktor des königl. Staatsarchiv Geh. Rat Dr. A. Warschauer;
in Hamburg: dem Kapitän August Budde und dem Herrn Behm von
der Kaiserlichen Marine. Deutscher Seewarte; in Königsberg Dr. W.
Ziesemer; in Marienburg dem Geh. Baurat Dr. C. Steinbrecht, der
mir die Abbildungen und die Beschreibung des polnischen Kon-
voyschiffes 'Sonne' schickte und in St. Petersburg der leider schon
verstorbenen P^rau Dr. Anna Croiset van der Kop.
21 IJRrCKNEK ALKKSANDER. Przyczynki do dziejöw j^zyka polskiego.
Serya czwarta. (Beiträge zur Geschirhte deèjyolnischen Sprache.
Serie If J.
Beide Nummern dieser Serie, 23 und 24. betreffen diesmal
Mittelalterliches, scheinbar mit Sprachgeschichte gar nicht Zusam-
menhängendes. In Nummer 23 wird gegen die allgemein herrschende
Ansicht über Abhängigkeit des altpolnischen Schrifttums vom böh-
mischen nachgewiesen, daß das altpolnische Schrifttum im XIII.
(und zum Teil noch im XIV.j Jahrhundert völlig unabhängig von dem
141
böhmischen, somit ganz selbständig entstanden ist. Die ältesten Denk-
mäler, das Bogurodziealied, die Heiligenkreuzer Predigten, auch
der verschollene Psalter der Kinga haben nichts aus Böhmen ge-
holt; denn abgesehen davon, daß die Böhmen selbst im XIII. Jhdt.
diese oder ähnliche Texte, außer dem Psalter, selbst noch gar nicht
besaßen, beweist schon die Orthographie der Heiligenkreuzer Pre-
digten unwiderleglich, daß sie nicht aus Böhmen stammt; es gibt
nämlich kein böhmisches Denkmal, das eine ähnliche Orthographie
aufweisen könnte; wohl aber stimmt diese Orthographie mit der
einheimischen der lateinischpolnischen Urkunden des XII. und XIII.
Jhrdts völlig überein, ist somit aus ihnen und auf heimischem Bo-
den, nicht aus Böhmen herzuleiten. Noch bis ins XV. Jhdt. hinein
reichen vielfach Denkmäler^ die von jeglicher böhmischen Beein-
flussung sich völlig frei gehalten haben, namentlich diejenigen ma-
sowischen Ursprunges, und beweisen damit, daß der ganze böhmi-
sche Einfluß ziemlich überflüssig war; daß es nur geistige Trägheit
war, wenn die Übersetzer des Psalters, der Bibel, mancher Lieder
u. s. w. sich an böhmische Vorlagen hielten, statt ganz selbständig
vorzugehen. Neben diesem Hauptergebnis der Abhandlung wird
eine Reihe von Bemerkungen zum Bogurodziealied, zu den Gnesner
Predigten (XIV. Jhdt, völlig frei von jeglichem böhmischen Ein-
fluß), zu den beiden Mammotrepten (biblische Wörterbücher, die
ganz unter böhmischem Einfluß stehen) gemacht und das Verhältnis
der Vita Mariae et Christi (das sog. Rozmyslanie = Meditatio von
Przem3'sl) zu der Vita Metrica des XIII. Jhrh.. zu den Evangelien
und zu der Historia Scholastica des Petrus Comestor festgestellt.
Nr. 24 ist gleichsam Einleitung zu Nr. 25, die die nächste, V.
Serie dieser „Beiträge" eröffnen wird. Der Verfasser hat nämlich
behauptet, daß die Angaben über polnische Mythologie, wie sie in
den Chroniken des Dlugosz (loannes Longinus) und Matthias von
Miechow vorliegen, zum größten und scheinbar wichtigsten Teil
bloß auf Mißverständnissen beruhen; daß bloße Interjektionen, Re-
frains von Volksliedern, speziell von Pfingstliedern, von der arg-
wöhnischen Geistlichkeit als Anrufungen der heidnischen Götter
mißdeutet und verpönt wurden. Diese Beweisführung ist von man-
chen Forschern ungläubig aufgenommen worden, und sie zogen
es vor, alle diese Angaben als Quelle echter Tradition, als heidnische
Überlieferuno:. als dürftig-e. aber immerhin echte Reste anzusehen
und von da aus weitere Kombinationen zu spinnen. In Nr. 25 soll
142
damit eiulgültiii; aii%eräamt werden; in Nr. 24 wird vorläufi<c ein
vollgültiger Beweis erbracht, wie von der Geistlichkeit der un-
schuldige, ganz gleichgültige Refrain eines Volksliedes, eines wahr-
scheinlich erst christlichen Weihnachtsliedes, als der Name eines
Götzen gedeutet wurde.
Der Traktat des Johannes von Holeschov, eines Böh'men, von
zirka 1400, Largum Sero zubenannt, weil er über heilige und un-
heilige Weihnachtsbräuchö und Dreikönigsbräuche (Largum Sero =
szczodry wieczor, Dreikönigstagj handelt, liefert diesen Beweis. Der
Traktat, der lange Zeit völlig vergessen war, von H. Usener wie-
der aufgenommen und nach einer gekürzten Fassung abgedruckt
wurde, wird hier in seiner ursprünglichen Gestalt nach Krakauer
Handschriften, die H. Usener völlig unbekannt waren, noch ein-
mal veröffentlicht, eine Arbeit, mit der sich der verstorbene, hoch-
verdiente Kustos der Jagelh)nischen Bibliothek, Dr. WJ, Wislocki,
beschäftigte, und deren Ausführung er dem Verfasser, da er selbst
durch andere Arbeiten in Anspruch genommen war, noch vor vie-
len Jahren nahe legte. Der Traktat verdiente vollauf diesen Neu-
druck, denn aus den Arbeiten des Holesovsky, die leider wohl durch
die religiösen Wirren der folgenden Jahre unterbrochen wurden,
weht ein Geist, dem wir im Mittelalter selten begegnen. In seiner
ersten Arbeit, der Erklärung der böhmischen Nationalhymne 'Ho-
spodine pomiluj ny' hatte Holesovsky das erste Spécimen einer
slawistischen linguistischen Abhandlung gegeben; der spätere Heraus-
geber, der nach mehr als 250 Jahren sich mit diesem Spécimen
beschäftigte, blieb weit hinter dem mittelalterlichen Verfasser hin-
sichtlich des Verständnisses zurück. Sein Xargum sero' weist auf
ein so liebevolles Eingehen auf ländliche, volkstümliche Sitten, daß
dieser erste Beitrag zur slawischen Folklore, trotz aller mittelalter-
lichen Askese und Scholastik, dem Böhmen alle Ehre macht. Die
Böhmen selbst haben diesen Verfasser der ersten slawistischen und
folkloristischen Abhandlung völlig vergessen; daher verdiente sein
Name und Wirken wieder in Erinnerung gebracht zu werden; nach
den ncitigen biblio- und biographischen Angaben wird im Anhang
der Traktat abgedruckt und das Weihnachtslied, dessen erster Vers
erhalten ist, in den weiteren Umfang ähnlicher Lieder eingerückt.
143
^22. SZYJKüWSKI MAKYAN. Edwarda Younga „Mysli nocne" w poezyi
polskiej. (Eduard Younys „ynehlffedanLeii*^ in der j)olnischen
Dichtung).
Die Eilt wickeln II g des Sentimentalibm iis in der europäischen
Literatur in der zweiten Hälfte des XVIII. Jhs. wird durch die Wir-
kung einer Reihe von verwandten Werken bedingt, zwischen denen
die Analogien stärker in die Augen fallen als die Unterschiede.
Alle diese Erscheinungen haben eine melancholische Färbung ge-
mein, wenn sie auch auf verschiedene Quellen zurückgehen; aber
auch im Beiwerk auf dem Hintergrund der damals immer stärker
hervortretenden Rückkehr zur Natur sind die Unterschiede unver-
kennbar. In den Untersuchungen über die Anfänge der romanti-
schen Bewegung in der polnischen Dichtung hat sich der Verfasser
eingehend mit der Rolle befaßt, welche das empfindsame Element
Geßners, Rousseaus und Ossians in dieser Entwickelung spielte.
Die zwei erstgenannten stellen uns zwei Stadien der sg. helvetischen
Bewegung dar, der „Ossianismus" ist dagegen die bezeichnendste
und einflußreichste Form der englischen Romantik im XVIII. Jhrh.,
ohne jedoch die Ausgangsform für dieselbe zu bilden. Die P^mpfind-
samkeit Ossians wurzelt in den Klageliedern Youngs, die mit gei-
stig verwandten Dichtungen wie Grays „Elegie auf einem Dorf-
kirchhof" und Herve3's „Grüften" gleichzeitig wirkend, eine Rich-
tung erzeugen, welche man als Youngismus bezeichnet; diese geht den
„Liedern" Ossians zeitlich voraus und bereitet den Boden für die-
selben und in weiterer Folge für die Aufnahme der Rousseauschen
Utopien vor.
Naturgemäß ergab sich die Behandlung dieses Gegenstandes aus
der Beschäftigung des Verfassers mit einem anderen Thema, mit
den „Liedern Ossians", umsoraehr da hiedurch die Resultate der
früheren Arbeit in entwickelungsgeschichtlicher Hinsieht vervoll-
ständigt werden. Es ist begreiflich, daß die Klagelieder Youngs,
die nun in Westeuropa so viel von sich zu sprechen machten, in
die französische, deutsche, italienische, spanische, portugiesische,
schwedische und ungarische Sprache übersetzt und in Frankreich
u. a. von Letourneur, welcher bei der Verpflanzung der Lieder
Ossians in so wirksamer Weise vermittelt hatte, umgearbeitet wur-
den, — nun auch auf die Entwickelung der polnischen elegischen
Dichtung nicht ohne Einfluß bleiben konnten.
Bulletin I— II. ,•',
144
Als Beweis dafür, (lal.5 man sich in Polen für diese Erscheinung
lebhaft interessierte, wenn man auch das en<j:lische Werk nur aus
der franziisisehen Literatur her kannte, können die Übersetzungen
dieser und anderer Werke von Voung gelten : die in Lublin er-
schienene und dann noch zweimal aufgelegte (1787, 1798) anony-
me Übersetzung, dann eine in metrische Form gebrachte Arbeit
von Dmochowski (1798), welche neuerdings zusammen mit dem
„Jüngsten Gericht" schon im XIX. Jh. aufgelegt wurde, endlich
eine zweite verspätete polnische Umarbeitung der „Nächte" aus der
Feder Simon Konopackis, welche in der Zeitschrift „Pamiçtnik
Warszawski" 1817 erschien. Eine vollständige Ausgabe der Werke
des englischen Verfassers, welche die „Nächte", „das jüngste Ge-
richt" und „die Moralbriefe" enthielt, wurde in Lublin 1809 in
zwei Bänden herausgegeben. Sie faßt das Ergebnis der Übersetzungs-
arbeit an Young zusammen, die in das letzte Viertel des „Aufklä-
rungszeitalters" fällt.
Nach Besprechung dieser Arbeit, ihrer äußeren und inneren
Eigentümlichkeiten, des Verhältnisses zu dem Original und den
französischen Umarl)eitungen — stellt der Verfasser die zeitgenös-
sischen Urteile über die Klagelieder Youngs zusammen und befaßt
sich eingehender mit der in Karpinskis Abhandlung „Über die Be-
redsamkeit" enthaltenen Besprechung. Ebenso verdient gewisse
Beachtung auch das Urteil Dmochowskis. eines gediegenen Kenners
von Young, umso mehr da der darauf bezügliche Abschnitt über
die Elegie in seiner „Verskunst", der auf Young besonders Bezug
nimmt, wohl die originellste Partie in dieser polnischen Paraphrase
der Boileauschen Abhandlug darstellt und da diese Selbständigkeit
durch die Beschäftigung mit der englischen Elegie bedingt erscheint.
Nachdem der Verfasser das tatsächliche Material eingehend be-
sprochen hat, forscht er den Wirkungen des Youngismus in der
originellen Lyrik aus der Zeit des Stanislans August nach. Das ge-
schieht selbstverständlich im Zusammenhang mit der Gesamtent-
wickelung der polnischen Elegiedichtung. Hier war es notwendig,
auf die französische Elegie zurückzugreifen, welche mit dem Auf-
treten Parnys in ein neues Stadium tritt, anfangs von Ovid ausge-
hend, sich an Tibull und Properz anlehnt und endlich immer stärker
die englische Melancholie und die deutsche Empfindsamkeit auf sich
einwirken läßt.
In ähnlicher Weise gestaltet sich der Entwickelungsprozeß in
Polen. In den Spalten der Zeitschrift „Zabawy przyjemne i pozy-
tecziie" (Beiträge zum Vergnügen des Verstandes und Witzes^)
sehen wir eine lyrische Gattung erblühen. Neben dem „empfindsa-
men Menschen" Geßners erscheinen immer häufiger melancholische
Gesichter. Übersetzer der „Klagegesänge" Ovids^ heute in Verges-
senheit geratene Verfasser „träumerischer Gedanken", ja es stellen
sich schon Liebhaber düsterer Schauer ein. Das in dieser Hinsicht
so charakteristische Gedicht Feutr3"s „Temple de la Mort" findet
im J. 1771 in Polen sogar zwei Übersetzer und steht in krassem
Widerspruch zu den damals so beliebten klassischen Oden und
Briefeil. Es erscheinen dazumal die ersten Versuche von Stimmungs-
gedichten mit Überschriften wie: „Wehmut", „Melancholie" mit
deutlichen Anspielungen auf den „düsteren Engländer", welche
über die „Nichtigkeit des Lebens" klagen und mit der Todessehn-
sucht spielen.
An dieser Richtung sind auch unsere „Dichter des Gemüts":
Karpiiiski, Kniaznin und Adam Czartoryski, der Verfasser des pol-
nischen Barden beteiligt. Der erstgenannte besingt, trotzdem seine
sanfte Natur mehr zur naiven Ekloge hinneigt, „die Furcht des
Menschen angesichts des Todes", „den Triumph des Todes", „Weh-
mut". „Gewissen", und zwar finden sich alle diese Gedichte schon
in der Ausgabe von 1782. Kniaznin „irrt nachts umher" z. B. in
seinem XL Klagelied des Orpheus über den Tod Eurydikes und
horcht auf das Rufen der „ünglücksvögel", des Uhus und der Eule,
hin; in typisch elegisch -didaktische Form bringt er seine Elegie
„Auf den Tod Julchens". Der letz^te von ihnen bringt in der ur-
sprünglichen Redaktion seines „Polnischen Barden" von 1795 ana-
loge, später unterdrückte Digression en.
Ein besonderes Kapitel gebührt dem heute mit Unrecht verges-
senen Modernisten dieses Zeitalters. Ignaz B\'kowski. Ein Freund
Kniaznins, versucht er sein Talent in Prosa und in Dichtung. In
ungebundener Rede folgt er dem Vorbild d'Arnauds, des empfind-
samen Nachahmers der „Neuen Heloise" und Übersetzers englischer
Romane. In seiner Gedichtsammlung u. d. T. „Ländliche Abende"
(1787) finden sich unter anderen: „Schweigen", „Einsamkeit", „An
das Herz" und ein umfangreicheres Gedicht „Grüfte und Grab-
denkmal meiner Mutter". Diese „Grüfte" scheinen in Polen die
') Wörtlich: Angenehme und nützliche Beschäftigung des Geistes.
i-k;
einzige Naelibikluiig der j^leiehiiainifjen Seliöpfun«- von Hervey mit
Reni'itzuiip; einer französisclien Umarbeitung- v. 1771 zu sein. Man
tindet hier aber aueli gewisse Züge, die aut Grays Elegie zurück-
zugehen scheinrn.
Es sei ferner Ix-nu-rkt. dali Jiykowski ein .lahr nach dem Er-
scheinen der „Ländlichen Abende" eine neue literarische Leistung
„Die ländlichen Nächte" herausgibt, wobei er jedoch verschweigt,
dalj er keine Originalschöpfung, sondern nur eine Übersetzung der
„Nuits champêtres" von de la Vaux (1784) bietet. Auch diese Ar-
beit Bykowskis entbehrt nicht eines Interesses für uns, wenn wir
bedenken, daß das in Prosa abgefaßte Gedicht von de la Vaux
eine recht eigenartige Verschmelzung des Youngschen Klageliedes
und der Gelinerschen Idylle darstellt, wie dies bereits Haldensper-
ger nachgewiesen hat. Ferner übersetzte Bykowski — in diesem
Fall als Wçgierskis Vorgänger — ■ die seinerzeit viel gerühmte
„Heroide" Popes: „Heloisens Brief an Abelard", über die in ganz
Westeuropa so viele Ti'än en ströme- vergossen worden waren.
Bykowski besaß also unstreitig ein recht umfangreiches Anpas-
sungßtalent und verstand es, immer neue sentimentale Vorbilder
aufzuspiiren. Am Ausgang des XVIII. Jhs. kann er, mangels an-
derer, als Vertreter der polnischen, jedoch durch französische Quel-
len vermittelten „Anglomanie" betrachtet werden (d'Arnaud, Letour-
neur. de la Vaux. Er schwelgt in Geßnerschen Id^'llen und fran-
zösischen Elegien, die durch englische Vorbilder bestimmt werden.
So entstehen Gedichte, die Bykowski als „Lieder" bezeichnet:
^Sehnsucht", „Zärtlichkeit", „Verzweiflung", „Unbeständigkeit" und
„Warnung".
Ein heute ebenfalls vergessenes dichterisches Erzeugnis aus dem
Wirkungsbereich des „Nachtgedanken" ist das von Nikolaus Wol-
ski im Jahre 1784 verfaßte, jedoch erst 1804 im „Nowy Pamiçtnik
Warszawski" u. d. T. „Zwei Nächte oder Betrachtungen über die
Sternkunst" erschienene Werk. Es ist ein Gedicht in der Art des
Aratos, das jedoch in unverkennbarer Weise im Banne Youngs
steht. Reachtenswert ist ferner in der Fabel der zweiten „Nacht"
Wolskis die Polemik mit der berühmten Abhandlung Rousseaus,
welche ein interes.santes Streiflicht auf die Geschichte der Ideen
des „tugendhaften" Philosophen in Polen im XVIII. Jh. wirft.
Dieses Werk mag als Beweis dienen, wie es sogar möglich war,
Yuunc;sche Stimnum''sbilder mit den rationalistischoi Ideen des
147
Aufklärunofszeitalters in Einklang zu bringen. Trotz ganz deutlicher
Übereinstimmungen der Form mit Yonngs Dichtung wurzelt diese
Schöpfung ganz in der klassizistischen Tradition.
Der Ausgang des XVIII. Jhs zeigt eine neue literarische Er-
scheinung in Polen: die Ossianschen Lieder beginnen zu wirken.
Seinen Einzug hält nun der düstere Barde, der seiner Laute ähnli-
che Molltöne entlockt, wie sie in Youngs Klageliedern vorherrsch-
ten. Doch erschallen die Ossianschen Klagen mächtiger und reiner,
das neue „Lied" ist frei von lehrhafter, redseliger Pastorenweisheit
und schlägt in seinen Bann alle empfindsamen Seelen, welche die
Dichtung Youngs bereits in sich aufgenommen hatten und die sich
für Geßner nicht ganz erwärmen konnten. Die machtvollen Klagen
von Fingais Sohn übertönen die Wehklagen des Vaters über den
Verlust seines Töchterleins. Unter dem Einflüsse des patriotischen
Schmerzes fühlen sich die Herzen tiefer ergriffen und man steht
und klagt am Heldengrab, in welches das Vaterland zur ewigen
Ruhe gelegt worden ist.
In ähnlicher Weise wie im Westen findet auch bei uns Ossian
Eingang, jedoch zur vollen Wirkung gelangt sein Einfluß erst nach
1815. Die erste polnische Aufnahme des „Ossianismus" gegen das
Ende des XVIII. Jhs. ist gleichsam nur eine mechanische Trans-
plantation Macphersonscher Motive, und diese Verpflanzung fand
verhältnismäßig frühzeitig statt, weil auf die polnische Seele der
Youngismus bereits eingewirkt hatte, und zwar in seinen allgemein-
sten und meist nicht unmittelbaren Reproduktionen dieser Erschei-
nung.
Anderseits gestalten sich die ersten Jahrzehnte des Zeitraumes
nach der Teilung Polens für die Weiterentwicklung der neuen
Richtungen, des Gesnerismus. Rousseauismus und Ossianismus kri-
tisch. So wird auch der Youno'ismus hart ofetroffen. denn er ver-
liert seine Existenzberechtigung angesichts der neu auftauchenden
und voller wirkenden Richtungen; hiedurch wird auch die Loka-
lisation der Analogie in hohem Grade erschwert, umsomehr da neue
empfindsame Schöpfungen hinzutreten, die wieder viel von sich
reden machen.
So könnte man denken, daß der „Youngismus" mit dem Aus-
gang des XVIII, Jhs. seine Rolle ausgespielt hat; indessen gewinnt
in Frankreich diese Richtung in dem zweiten Jahrzehnt des neuen
Jahrhunderts frisches Leben und ras^t bis in das dritte Jahrzehnt
148
dieses Zeitalters hinein; sie setzt mit Baour-Lormians „Veillées
poétitjues" ôiii une] wirkt noch in den jugendlichen Versuchen La-
martines fort.
Auf der Scheide zwischen zwei Epochen steht Niemcewicz. Aus
England hatte der Verfasser der historischen Gesänge die Kenntnis
der Lieder mitgebracht, dort auch die Klagelieder Youngs sowie
die Elegie Grays kennen gelernt; die letztere übersetzte er auch
in metrischer Form und ließ sie zusammen mit der Übersetzung
von Thomsons „Betrachtungen über die Trübsal des menschlichen
Lebens" im J. 1803 erscheinen. Doch in seiner originellen Lyrik
zieht er es vor, Ossian zu folgen, und erwärmt sich weniger für
Young. Lediglich in seinen „Abendlichen Betrachtungen" begegnen
wir ganz deutlichen und nahen Analogien zu Young.
In der Melancholie Andreas Brudzinskis, des Übersetzers von
Schiller, bekommen wir Töne zu hören, denen gegenüber sogar sich die
Empfindsamkeit Karpinskis wie ein Anachronismus ausnimmt, seine
Sentimentalität zeigt nämlich viel mehr modernen Anstrich. Er
l)raucht nicht erst beim Anblick des Todes in Rührung zu geraten,
wir vermissen bei ihm sogar das übliche Ossiansche Beiwerk, er
empfindet schon das Wesen dessen, das Werther als difficulté d'être
bezeichnet. Die „Nachtgedanken" klingen in den Seufzern dieses
Napoleonischen Kriegers durch, weil es so das historische Evolu-
tionsgesetz verlangt.
Geistig näher verwandt scheint ihnen Kasimir Hrodzinski zu
sein, welcher in seiner Jugend Geßner und dann (Jssian hat auf
sich einwirken lassen. Wenn auch die Poesie der Gräber dem We-
sen seiner Natur fremd ist, so findet man dennoch in seiner spär-
lichen Jugendlyrik deutliche Spuren dieser Richtung, was sich durch
den Einfluß der Schillerschen Elegie, die unmittelbar an Young
anknüj)ft. erklären ließe. Besonders kommen hier in Hetracht zwei
im „Painiçtnik Warszawski" 1816 und 1817 erschienene Gedichte,
„Grabelegie" und „Trauerlied". Beide verwerten Motive, die für
die Dichtung Youngs, Grays und Herveys und in weiterer Folge
auch für Macpherson typisch erscheinen; hicbei ist nicht zu ver-
gessen, daß das Wiederaufleben Youngs in Frankreich auch wie-
der das Interesse für diesen Dichter in Polen wachruft, so daß
Konopacki ihn neuerdings übersetzt und gleichzeitig mit dem „Trauer-
lied" in der erwähnten Zeitschrift abdrucken läßt.
Seine theoretischen Ansichten iiber das Wesen der elea'ischen
149
Dichtung hat Brodzinski in seiner bekannten Abhandlung „Über
die Elegie", in welcher er sich an Herder anlehnt, niedergelegt.
In viel späterer Zeit befaßte er sich mit dem Studium der latei-
nischen Elegien Kochanowskis. übertrug sie ins Polnische und ver-
sah sie im J. 1829 mit Vorwort. Sowohl in der Abhandlung wie
in der Vorrede befaßt er sieh mit der englischen Elegie und räumt
den „Nachtgedanken" in der Entwickelungsgeschichte dieser Dich-
tungsgattung einen ehrenvollen Platz ein.
So manches lyrische Gedicht dieser Art. das in den polnischen
Zeitschriften nach I8l5 erscheint, setzt diese Dichtung immer noch
fort. Neben der Harfe Ossians, welcher die Dichter jetzt vollere
Klänge entlocken, erschallt die Laute Youngs. Besonders beachtens-
wert sind Fälle, in denen beide Tonarten zugleich erklingen. Eine
typische Verschmelzung stellt uns das Gedieht von Stanislaus Mat-
kowski unter dem bezeichnenden Titel: „Ode an den Tod" dar, wel-
che im „Pamiçtnik Lwowski" 18 IT erscheint. Der sonst unbekannte
Dichter leitet sein Gedicht mit der Anrufung des Todes in der Art
Youngs ein. spinnt seine Betrachtungen über die Nichtigkeit des
Lebens in bekannter Weise, wendet sich hierauf an einen Greis,
der in unverkennbarer Weise an den Barden Ossians gemahnt,
und schließt mit dem Motiv des Heldentodes für das Vaterland.
Andere, heute gänzlich vergessene polnische Elegiker schaffen
ähnliche Kombinationen von Motiven, ja wir finden hier sogar ein
Haschen nach Effekten, denen man sonst in der Schauerromantik
begegnet. Die Wehmut ergreift immer allgemeiner zärtliche Gemü-
ter, die Erben vormaliger empfindsamer Seelen aus der zweiten
Hälfte des XVllI. Jhs. Was früher nur rührselige Sentimentalität
gewesen, die sich der damaligen Menschheit gewissermalien auf-
drängte, wird von dem neuen Geschlecht als inneres, psychisches,
notwendiges Bedürfnis empfunden. Die Melancholie senkt ihre
Wurzeln in die Seele ein, sie entfaltet sich wie eine traurige und
doch schöne Nachtblume; die Stimmung vertieft und verinnerlicht
sich, erfüllt die Seelen mit ihrem kühlen Hauch, lehrt sie weinen,
wird ihnen zum Bedürfnis.
Leben gewinnt nun der bis dahin leere Friedhof Youngs, Gra3^s
und Herveys: auch in Polen irren da die Geister Ossians und der
englischen Ballade umher. Immer näher tönt der Hufschlag des
Pferdes, das Lenore Bürgers in das Totenreich entführt. In fran-
zösischer L'marbeitung erseheint diese Ballade erst 1811 und be-
150
ginnt nun, die „Elegie" Grays erst mit Beginn des dritten Jahr-
zehntes zurückzudrängen, also sogar später als in Polen.
Unter den in der Abhandlung angeführten Dichtungen aus die-
ser Zeit verdient nähere Beachtung ein ohne Angabe des Verfasser»
im „Dziennik Wilenski" (Wilnaer Tageblatt) 1819 erschienenes, um-
fangreicheres Gedicht „An die Trauer". Dieses ist unstreitig eine
der bezeichnendsten Schöpfungen der polnischen Romantik vor dem
Auftreten des Mickiewicz; tatsächlich gelangt in derselben die emp-
Hndsame Nachtstimmung, die ihren Ausgangspunkt in den „Nacht-
iredanken" hat. in diesem Zeiträume zum besten und vollsten Aus-
druck.
Endlich aber, im dritten Jahrzelmt des XIX. .Jhs., ist der Youn-
gismus auf polnischen Boden abgetan. Die Klagelieder des engli-
schen Schriftstellers verfehlen jetzt auch auf die „empfindsamen"
Seelen, welche sich nun in den Strahlen der großen Dichtung des
Mickiewicz sonnen, gänzlich ihre Wirkung. Ein l.s22 im „Pamiçt-
nik Warszawski" erschienener xVufsatz wirft ihnen geradezu „die
Lächerlichkeit ihrer Hyperbeln" vor, da sie „wirklich zärtlicher
und großer Worte" entbehren. Unwiederbringlich verschwui.den ist
nun die Zeit, wo man sich von dem englischen Werke ergriffen
fühlte, und wir sehen, wie die undankbaren Leser dem klagenden
Vater den Rücken kehren, der sie nun wie ein Anachronismus
anmutet. Auch Chateaubriand und Frau von Staël, ehemals große
Verehrer Youngs, zeigen jetzt ein anderes Verhältnis zu seinem
Werke, als nun neue, große lyrische Talente zu wirken beginnen.
Vor allem überstrahlt der mächtige Genius Byrons alle die kleinen
Lichtpunkte. Dem „Youngismus" folgt der -„Ossianismus", und
dieser wird vom „Byronismus" abgelöst: das ist auch der ge-
wöhnliche Lauf der Dinge. Eine i^^orm bereitet den Boden für die
Aufnahme einer anderen, wirkungsvolleren vor und geht in dersel-
ben auf. Jedoch der innerste Kern bleibt unversehrt: das biologi-
sche Entwickelungsgesetz wirkt mit unerbittlicher Folgerichtigkeit.
Den gleichen Gang der Dinge finden wir in Polen, seitdem
dieses den traurigen Stillstand der sächsischen Periode überwunden
hat und wieder dem Entwickelungsgang der westlichen Kultur folgt.
Ein Jahrhundert lang hat die Entfremdung gedauert, aber im Zeit-
alter des Stanislaus August setzt eine fieberhafte Tätigkeit der li-
terarischen Wiedergeburt ein. Die verspätet kommenden Keime
neuer Richtungen folgen rasch aufeinander, ja sie treten manchmal
151
gleichzeitig auf. drängen sich und sind außerstande, tiefer einzu-
dringen und eine üppige heimatliche Vegetation hervorzubringen.
Man begnügt sich mit Übersetzungen und mittelmäßigen Umarbei-
tungen. Es wird gleichsam nur Roherz aufgestapelt, dessen Um-
schmelzung in dem großen Feuer des nationalen Geistes noch nicht
gelingen will. Man wartet auf den Meister, welcher aus diesen
künstlerischen Elementen ein großes, wie aus einem Stück gegosse-
nes Denkmal der nationalen Kunst errichtet.
Das ist der historische — gewiß nicht ' belanglose Sinn dieser
ganzen „Romantik" vor Mickiewicz. Welchen Anteil an dieser Vor-
arbeit der englische Schöpfer der Klagelieder und seine westeuro-
päischen Nachahmer nehmen, versuchte der Verfasser in dieser
Abhandlung nachzuweisen und in dieser Hinsicht seine früheren
Arbeiten zu ergänzen. Der Einfluß dieser Richtung ist zwar nicht
bestimmend, ja er reicht an die Rolle der Geßnerschen Dichtungen
nicht heran, schon von den Ideen Rousseaus und den „Liedern
Ossians" ganz zu schweigen. Immerhin verdient diese Erscheinung
Beachtung vor anderen und ist auch an und für sich zu bedeutsam,
als daß man darüber achtlos hinweggehen sollte. Die zeitliche
Wirkungssphäre Youngs in Polen ist derjenigen der Geßnerschen
Idylle ungefähr gleich; ihrem Wesen nach ist sie als eine Begleit-
erscheinung zu betrachten. Youngs Einfluß trägt zur Vertiefung
des Gefühls ia der polnischen Lyrik in ähnlicher Weise bei wie
Geßner negativ durch Überwindung der idj'llischen Manier und
Ossian positiv als eine ihm Avesensgleiche Erscheinung. Er bereitet
den Boden für die Aufnahme der „Ossianschen Lieder" vor. wirkt
auch noch eine Zeitlang neben diesen fort und bewirkt, daß ge-
wisse elegische Töne stärker erklingen, die in der Folge zusammen
mit anderen in der ergreifenden Lyrik des Adam Mickiewicz uns
wieder entgegentreten.
Diese Dichtung faßt nun in sieh alle künstlerischen Bestrebun-
gen eines halben Jahrhunderts zusammen und muß naturgemäß
auch dei; Grundton der „Nachtgedanken" erklingen lassen; an die-
sen Ton Averden wir noch leise gemahnt in den Bruchstücken des
ersten und in dem zweiten Teil der „Totenfeier" (Dziady) von Mickie-
wicz in der Aufforderung des Zauberers, man solle „von der Welt
zum Grabe schreiten", und in der traurigen Betrachtung des Ju-
gendchores (Zwischen Wiege und Grab — steht das Jugendalter).
152
•23. l'Al'KK FIJVDKKVK. Przegl^d dziejôw krôla Aleksandra. Cz^sc II.
(Geschichte (It-r Zeit hötiif/ Afe.rattdeis. II. Teit).
o. Preußische Angelegenheiten. In den Verwicklun-
gen mit Prenl'ien trat eine gewisse Erleichterung durch den Tod
des einzigen üherlebenden Herzogs von Masovien Konrads III. (gest.
am 28. Oktober 1503) ein. Polen war nun von diesem Unzufriedenen
befreit, der stets mit dem Deutschen Orden, mit Moskau und dem
Deutschen Reich konspirierte, und gewann für die Belehiiung sei-
ner minderjährigen Nachkommen 30.000 Dukaten. Es konnte da-
mals das ganze masovische Land eingezogen werden, Czersk ausge-
nommen. Der Grund, daß die Krone von dem ihr zustehenden
Recht dennoch keinen Gebrauch machte und Warschau den Ma-
soviern l)eließ, ist wohl in der Rücksichtnahme auf die Radziwills
zu suchen, deren Beistand der König in seiner litauischen Politik
nicht entbehren konnte. Diesem Geschlechte entstammte eben die
Herzogin-Witwe Anna.
Während der Regierungszeit Alexanders kam der ganze Handel
mit dem Deutschen Orden nicht einen Schritt weiter. In äußerst
ireschickter Weise verstand es der Großmeister Friedrich von Sach-
sen, sich der Huldigung zu entziehen und wurde darin von dem
Bischof von Ermeland, Lukas Watzelrode, dem einstigen eifrigen
Anhäiiirer Königf Albrechts und großem Feind des Kreuzritterordens
in illoyaler Weise unterstützt. Der einzige in Rom errungene Er-
folff bestand darin, daß Erasmus Ciolek. Bischof von Plock. bei
dem Papst Julius II. (1505) außer einer Reihe von geistlichen
Gnaden und zahlreichen kirchlichen Einnahmsquellen zum Schutz
des Staates gegen die Angriffe der Heiden auch noch erwirkte, daß
der Papst eine sehr energische Aufforderung an den Großmeister
ergehen ließ, dem polnischen König unverzüglich zu huldigen. Doch
dieser verstand es, auch diesen Streich in wirksamer Weise zu pa-
rieren: er veranlaßte den Kaiser und die deutschen Fürsten zu ei-
nem Einspruch, so daß der Papst davon Abstand nahm, den Groß-
meister zu drängen. Während des Interregnums nach Alexanders
Tode war der Großmeister auch genügend gerüstet, um an gewaff-
neten Widerstand zu denken.
Besseren Erfolg hatten die Bemühungen, in Westpreußen Ruhe
und Ordnung herzustellen, wo die Verweigerung der Lehnshuldi-
gung dem Kcinige. im Gegensatz zu den geordneten Zuständen in
Ostpreußen das Ansehen der Krone bereits stark erschüttert hatten.
153
Es fehlte nicht an Vorschlägen, Preußen zu vereinigen; selbst-
verständlich dachte man sich eine solche Vereinigung in der Kan-
zlei des Kreuzritterordens nur unter dem Zepter des Großmeisters.
Daß indessen Lukas Watzelrode für eine solche Einigungsform zu
gewinnen gewesen wäre, wie es manche Ermeländer Schriftsteller
haben wollen, ist wohl kaum anzunehmen. Sein Ziel war, das
Ermeländer Bistum zur Stellung einer Metropole in Ost- und West-
preußen zu erheben, und er riet dem König, in Westpreußen eine
so gute Verwaltung einzuführen, daß dies für die Untertanen des
Deutschen Ordens eine Anziehung bilden könnte; er muß sich also
eine Vereinigung beider Länder anders gedacht haben. Betreffs
dieser Verwaltungsnorm, der s. g. preußischen Ordination
wurden während des Besuches des königlichen Paares in Preußen
(April bis Juni 1504) langwierige Verhandlungen gepflogen, die in-
dessen keinen wesentlichen Erfolg zeigten, außer der Huldigung
und der Tatsache, daß der Marieuburger Starost Szafraniec abgesetzt
und an seiner Stelle Ambrosius Pampowski ernannt wurde. Der Haupt-
grund des geringen Erfolges der Verhandlungen, ist in den Sonder-
bestrebungen der preußischen Herren zu suchen, welche in preußi-
schen Angelegenheiten nur mit dem König „exclusis consiliariis
regni" unterhandeln wollten. Die Verständigung kam dann auch
wirklich leichter zustande, als die königlichen Gesandten sich mit
den preußischen Ständen allein während des Landtages zu Marien-
burg ins Einvernehmen zu setzen suchten; hier wurden am 18.
September 1506 „multae ordinationes et salulires constitutiones"
beschlossen. (Man findet sie abgedruckt im Corpus iuris Pol. von
Balzer III. i — lOj. Das Programm des Kanzlers Laski: „prius domi
quam foris ordinem ponamus" wurde getreu erledigt.
4. Die Erbfolge. Dem König Alexander war die polnische
Krone teuer zu stehen gekommen. In Mielnik hatte er zwei Akten
(am 23. und am 25. November 1501) unterzeichnen müssen; durch
den ersteren setzte er gemeinsame Königswahl in beiden Reichshälf-
ten ein und verzichtete auf die Erbfolge in Litauen (die Union
von Mielnik), die letztere fesselte die königliche Gewalt in un-
erhörter Weise (Senatorenakte). Die ganze Regierungszeit
Alexanders ist nichts anderes als eine Auflehnung gegen diese
Erpresssungen. Gegen diese Union, oder eigentlich gegen die freie
Königswahl, erhob Wladislaw von Böhmen und Ungarn sofort Ein-
spruch und verlangte die Ausfolgung von Litauen an Siegmund
104
oder wenigstens einen Anteil (Versorgung) für ihn. Vorläufig einigte
man sieh auf eine pekuniäre Versorgung, doch betrachtete man
diese Erledigung nicht als endgültig. Hinsichtlich der Senatoren-
akte suchte sich der König so zu helfen, daß er den Dingen ein-
fach freien Lauf ließ, als er sich fiir längere Zeit nach Litauen
begeben mulke. um mit Rußland Krieg zu führen. Die Senatoren-
herrschaft versagte denn auch in kürzester Zeit in kläglicher Weise.
Die Kriegssteuergeldor wurden durch s. g. „Quittantien" d. h. Assi-
gnaten in unverantwortlicher Weise verwirtschaftet; da man sich
im Lande kein Ansehen hatte zu verschaffen gewußt, so fürchtete
man. den Landsturm aufzubieten: es erfolgte nun ein furchtbarer
Überfall der Tartaren, welche bis gegen Oj)atôw vordrangen, und
Pokutien wurde von den Wallachen besetzt. Nun erst entschloß sich
der Senat, seine Ohnmacht halb und halb einzugestehen und den
König in verzweifelter Weise zur Rückkehr aufzufordern.
Der König suchte nun, Wandel und Besserung zu schaffen, und
berief vor allem andere Männer, wie den Erzbishof Andreas Röza
Boryszowski. die Hischöfe Vinzenz Przerçbski und Erasmus Cio-
lek, den Kanzler Johann Laski, Nikolaus Firlej, Ambrosius Pam-
powski. die Herren von Chodecz. Ferner wurden neue Volksschich-
ten herangezogen, wobei der Kcinig sich, dem Vorgang seines Va-
ters und seines Bruders folgend, an den Gesamtadel des Landes
wandte. Den Landtagen wurde die s. g. „Ordination zur Verteidigung
von Rotrußland" vorgelegt und ein Landsturm unter Heranziehung
der Bauernbevölkerüng vorgeschlagen. Der kleinpolnische Landtag
in Wojnicz nahm diese Ordination am 8. Mai 1503 mit Begeiste-
rung auf, der Landtag in Piotrköw faßte nach der Rückkehr des
Königs Beschlüsse, deren Spitze gegen die Magnaten gerichtet war:
also höhere Steuern, Stärkung der Hofämter. Einschränkung der
Verpfändung der Krongüter (da hiebei die Großen den Hauptge-
winn einstrichen).
Nachdem es nun dem Könit?- jjeluno'en war. die Grundlage, auf
der die beiden Akten aufgebaut waren, zu erschüttern, ließ er wie-
der die Erbschaftsfolge Siegmunds an die Tagesordnung kommen und
betrieb sie mit Nachdruck. Es kamen in der Tat in Krakau im
Herbst 1004 Fami 1 i e n vertrage zustande. Diesmal gab der
Kronrat seine Zustimmung, daß Sigmund zum Gouverneur von
We.stpreußen ernannt werde, stellte jedoch die Bedingung, daß Wla-
dislaw und Siegmund auf ihr litauisches Erbfolgerecht schriftlich
155
verzichten und daß der litauische Reichsta«;- die Union von Mielnik
bestätige, d. h. dal5 er die s. g. „Reversalien der Union" einsende.
Die Jagellonen sahen in dem Gouvernement von Preußen eine Art
Pfand, das geeignet war, die Thronfolge Siegmunds zu sichern.
Zwar kam der Vertrag zustande, als jedoch dieses Projekt in Preußen
auf Widerstand stieß, gingen die Jagelionen einen Schritt weiter,
suchten das Großherzogtum Litauen noch bei Lebzeiten Alexanders
für Siegniund zu gewinnen, und verstanden es, die Familien der
Radziwills und der Glihskis auf ihre Seite zu (durch Ausfolgung
von Li da an Drozda etc.) zu ziehen.
Während nun im litauischen Reichstag in Brzesc (im Februar
und März 1505) der Reichskanzler Laski von amtswegen sich für
die Union erklärte — standen die Anhänger der Union beim König
in Ungnade. Zwar ist es falsch, daß man sie im Ikig ertränken
wollte, wahr aber ist es, daß sie ihres Amtes im Kronrat verlustig
wurden (Bischof Tabor. J. Zabrzezihski). Der litauische Kronrat
lehnte die Ausgabe der Reversalien der Union ab, und die Mielniker
Union wurde nun hinfällig. Der bald darauf folgende Reichstag von
Radom bedeutete wiederum eine Niederlage für die polnische
Senatorenpartei und verschaffte dem König neues Ansehen beim
Kleinadel, und zwar durch die Bildung der Landbotenstube („Nihil
novi") und durch die Verfügung zwecks Errichtung der Statuten
(„Commune R. P. Privilegium"). In diesen Statuten fand das Miel-
niker Senatorenprivilegium keine Aufnahme mehr und geriet nun
ein für allemal in Vergessenheit.
Es ist bezeichnend, daß die äußere Politik durch die innere be-
stimmt wurde, indem man schwierigere Probleme auf später ver-
schob. So hatte M. Firlej schon am 2. November 1503 die Unter-
handlungen mit der Walachei in Czernowitz abgebrochen, und Wla-
dislaw V. Ungarn hielt noch immer die polnischen Waffen zurück,
ja er zog es sogar nach Stefans Tod vor (gest. am 2. Juli 1504),
den Streit auf friedlichem Weo:e beizulegen, und zwar durch einen
Heiratsbund zwischen Stefans Sohn und Elisabeth, der Schwe-
ster beider Könige. Als dieser Vorschlag beiderseitig angenom-
men worden war, räumten die Wallachen Pokutien (um den 1. Sep-
tember 1505). Die Rückgewinnung des Landes gelang also durch
Unterhandlungen, nicht durch kriegerische Erfolge. Was den Zug
gegen die Tartaren anbelangt, so ist zu bemerken, daß Schach
Achmet und die Abgesandten der Nogajtzen in Litauen weilten
156
und Verabredungen gegen Meiigli Girej trafen. Der König und
seine Anhänger (Glinski und Laski) waren für einen Kriegszug,
die litauischen Magnaten hielten es für ratsanier. Mengli Girej
durch Internierung seiner Feinde zu gewinnen.
Die zwei letzten Reichstage Alexanders, der litanische, der in
Grodno im November 150;') stattfand, und der polnische, der in
tler Zeit vom 1."). .länner bis zum lö. ^lärz 15()() in Dublin abge-
halten wurde, hatten die Aufgabe, zu besänftigen und eine Verstän-
digung herbeizuführen. In dem Reichstag von Grodno sitzen nun die
Anhänger Glinski's und Zabrzeziiiski's friedlich nebeneinander, denn
beide Parteien sind für Siegmund gewonnen worden. Die Opfer der
Verständigung sind aber Schach Achmet und die Nogajtzen : der
König gibt nach, die Magnaten führen die Internierung der Ver-
trauensseligen durch die Schuld trifft mehr die großen Herren
als den König. In Wilna werden um Ostern die Beratungen fort-
gesetzt — die Sache scheint so weit gediehen zu sein, daß der
König, um die ünterhaiidluiigen abzuschließen, an dem litauischen
Reichstag in Lida teilnehmen will und dorthin reist, um die li-
tauische Herrschaft Siegmund zu übergeben. Ein Schlaganfall macht
die Verhandlungen unmöglich, und der König trifft die nötigen
Verfügungen nur noch in seinem Testamente (am 24. Juli 1506).
Der kranke König, der nach Polen zurückkehren will, muß in-
folge plötzlichen Eindringens der Tartaren von seiner Umgebung
nach Wilna zurückgebracht werden. Die Söhne Mengli Girejs hatten
sich trotz der unwürdigen Dienstfertigkeit der litauischen Magna-
ten doch nicht zurückhalten lassen, in Litauen einzubrechen und zu
plündern. Sie drangen bis Nowogrödek vor, jedoch trug Michael
Gliiiski. welcher schon früher zum Oberbefehlshaber gegen sie auser-
sehen worden war, bei Klecko am 5. August 1506 einen glänzen-
den Sieg über die Feinde davon.
Der König rang schon mit dem Tod; als die freudige Botschaft
kam, schien sich der Zustand zu bessern, doch war dies nur ein
letztes Aufflackern der Lebenskräfte: das Schicksal war nicht mehr
zu wenden, und er verschied am 20. August 1506 gegen Morgen.
Der Verlauf der Krankheit weist deutlich auf die „gallische Krank-
heit", auf lues hin.
Die Arbeit schließt mit einer kurzen Charakteristik des Königs,
wobei betont wird, daß das Urteil der Nachwelt zu hart war.
157
24. lîORATYXSKl LIDWIK. J. A. Caligari. Nuncyusz Apostolski w Pol-
sce (1578-1581). ( .) . A. CalUjai-i, päpstlicher Nuntius in Polen
[ir,îs-i.-iSi]).
Die Abhandlung verwertet die jüngst vom Verfasser herausge-
gebene Korrespondeiizsammlung dieses Nunzius u. d. T.: I. A.
Caligarii. nuntii Ap. in Polonia, epistolae et acta (1578 - 1581). Ed.
Dr. Ludovicus Boratvnski (Monumenta Poloniae Vaticana T. IV.
Cracoviae 1915|.
Johann Andreas Caligari. geboren am 14. Oktober 1527 in Bri-
sighella bei Faenza, machte seine juridischen Studien an der Uni-
versität in Bologna (1547 — 1554) und empfing nach siebenjährigem
Aufenthalt in Rom im J. 1561 die priesterlichen Weihen. Kardinal
Bernhardo Scotti ernannte ihn zu seinem Generalvikar im Bistum
von Piaeenza, worauf er einige Monate hindurch ein ähnliches Amt
beim Bischof von Bologna, Kardinal Ranuccio Farnese bis zu des-
sen Tode (am 29. Oktober 1565) bekleidete. Im Jahre 1566 finden
Avir ihn Avährend des Reichstages zu Augsburg im Dienste des
Kardinals Johann Franz Commendone, zu dem er schon früher in
Beziehungen gestanden war, aber schon im folgenden Jahr über-
nahm er das Pfarrersamt in Pieve del Thö (bei Brisighella), wo er
fünf Jahre verbrachte. In dieser Zeit knüpfte er Beziehungen zu
dem Erzbischof von Mailand,- Kardinal Karl Borromäus an und stand
mit ihm in sehr lebhafter Korrespondenz. Die große Verehrung und
Pietät, die er dem bedeutenden Mann entgegenbringt, leuchtet aus
der Biographie des hl. Borromäus hervor, die er mehrere Jahre nach
dessen Tode herausgab. Im Jahre 1573 führte er als Referendar „utrius-
que signaturae" die Schätzung der Benefizien im Erzbistum Siena
durch und wurde gegen das Ende dieses Jahres als apostolischer
Kollektor nach Portugal entsendet. Dieses Amt verwaltete er vier
Jahre hindurch und wurde Ende 1577 als Nunzius für Polen be-
stimmt. Vor seinem Reiseantritt durchforschte er noch im Auftrage
des Papstes das Archiv in Anagni, verließ Rom am 29. April 1578
und kam in Krakau am 7. Juni an. Mit der Beschreibung der Vor-
bereitungen zur Nunziatur und der Schilderung der Reise schließt
der erste Abschnitt.
Das zweite Kapitel befaßt sich mit der politischen Wirksamkeit
Caligaris in Polen. Seine wichtigste Aufgabe auf politischem Gebiete
bestand darin, gute Beziehungen Zwischen Stefan Bathory und dem
15)8
Kaiser Rudolf II. hcr/Ai.stelloii, da es sich darum haudelte. eiue Liga
jjegen die Türken zu griindeu. Im Gegensatz zu seinem Vorgänger.
Vinzenz Laureo. dem Bischof von Mondovi, der während der Kö-
nigswahl in eifriger Weise bemüht gewesen war. die Kandidatur Ste-
fan Hathorvs zu hintertreil)en und dann als Nunzius am Hofe des ge-
wählten Königs immer den Vorteil des Kaisers zu fördern, suchte er
das Vertrauen und die Gunst des Königs zu gewinnen und stellte
sich während der Unterhandlungen mit Rudolf IL. die sich in die
Länge zogen, ganz offen auf die Seite Bathorys. Ja. er verübelte es dem
polnischem Kiuiig nicht, als dieser daran dachte, nach dem eventuellen
Tode Rudolfs II. die Krone von Ungarn zu gewinnen, da er wußte, daß
dieser sich für die Liga nur unter dieser Bedingung gewinnen lasse.
Deshalb unterließ auch Caligari jeden Versuch, König Stefan mit dem
Grossfürsten Iwan IV. auszusöhnen, dann beide Herrscher zu einem
Unternehmen gegen die Türken zu vereinigen, wie es der Papst
haben wollte (im Juni 1579). und er knüpfte überhaupt kei-
nerlei Beziehungen mit Moskau an. Diese Aufgabe wurde nun
vom päpstlichen Stuhl einem besonderen Abgesandten. Antonio Pos-
sevino, im J. 15^1 übertragen. Das Verhältnis Caligaris zu Posse-
vino war sehr freundschaftlich gewesen, solange dieser sich nur
auf schwedische Angelegenheiten beschränkte, doch darin trat eine
Wandlung ein, als Possevino nach seiner Ankunft in Polen Cali-
gari zurückdrängte und ihn von allen Unterhandlungen zwischen Ba-
thory und Moskau ausschloß. Es wird nachgewiesen, daß Possevino
es vermied, Caligari in seine Absichten einzuweihen und daß der
päpstliche Stuhl es ebenfalls unterließ, den Nunzius hievon zu un-
terrichten. Somit wird es nicht befremden, daß Caligari, der übri-
gens inzwischen abberufen wurde, ihm gegenüber eine ablehnende
Haltung einnahm und auch dessen Vorgehen einer scharfen Kritik
unterzog. Da er den Standpunkt vertrat, daß sich auch ohne Pos-
sevinos Mitwirkung eine Verständigung zwischen Polen und Mos-
kau erzielen lasse, legte er aus eigenem Antrieb dem König eine
außerordentlich beachtenswerte Denkschrift vor, in welcher er ihm
<l(Mi Rat erteilte, den Bund mit Moskau durch eine Heirat zwischen
der kruiiglichen Nichte Griseldas und einem der Söhne Iwans IV.
zu festigen: dann wäre Aussicht auf eine Förderung seiner Be-
mühungen um die ungarische Krone von seiten Moskaus vorhanden
und dafür würde er sich verpflichten, den Grossfürsten für die Union
mit der katholischen Kirche und für die Liga gegen die Türken
159
zu gewinnen. Caligari, welcher sich außerdem für eine Annäherung
zwischen Polen und Spanien aussprach, machte als erster — im
Auftrag König Bathorys selbst — den spanischen Gesandten am
kaiserlichen Hof. Johannes Borgia. aufmerksam, daß es angesichts
des sehr bedeutenden Handels mit Rohprodukten, welche von Danzig
nach den Niederlanden gingen, ein leichtes wäre, die Aufständischen
durch Abschneidung dieser Zufuhr zur Unterordnung zu zwingen.
Doch trat die spanische Regierung dieser Angelegenheit erst gegen
das Ende der Regierungszeit Bathorys näher.
Im dritten Abschnitt Avird die Wirksamkeit Caligaris auf kirch-
lichem Gebiete behandelt. Als seine vornehmste Aufgabe betrachtete
er den Kampf mit dem Ketzertum und die Reform der Geistlich-
keit im Sinne der Beschlüsse des Trienter Konzils. Da jedoch die
protestantische Kirche sich einer gesetzlich gesicherten Stellung
erfreute und der König zwar selbst ein glaubenseifriger Katholik,
dabei jedoch ein abgesagter Feind aller ungesetzlichen Maßregeln
gegen Andersgläubige war. so beschränkte sich auch Caligari le-
diglich auf friedliche Mittel, mit denen er den Protestantismus be-
kämpfte, und suchte dementsprechend vor allem, hervorragende
Protestant«;n zum Übertritt in die katholische Kirche zu bewegen.
Er war fest überzeugt, daß der Katholizismus in dem Glaubens-
kampfe in Polen obsiegen müsse, und schenkte deshalb dem pol-
nischen Protestantismus und den Vorgängen innerhalb der prote-
stantischen Kirche in Polen, nur wenig Beachtung. Hingegen stieß
die Reform der Aveltlichen Geistlichkeit und der Orden auf zahl-
reiche Schwierigkeiten. Zwar hatte die Provinzialsynode von Piotr-
kow 1577 die Beschlüsse des Trienter Konzils angenommen, aber
ihre Verwirklichung durch den Nunzius, besonders wo es sich um
Abschaffung oder Einschränkung der Pluralität von Beuefizien han-
delte, Avar eine dornenvolle Aufgabe, da Caligari, der auf die Mit-
wirkung der polnischen Bischöfe rechneu durfte, sich in dieser
Hinsicht, wie er selbst behauptet, sehr enttäuscht sah. Er Avar mit der
Haltung des ganzen polnischen Episkopats, Martin Kromer, den Bi-
schof A-^on Ermeland ausgenommen, höchlich unzufrieden; mit dem
Erzbischof von Gnesen Jakob Uchanski kam es immer und immer
Avieder zu Mißhelligkeiten, mit dem Bischof von Krakau, Peter
Myszkowski, waren die Beziehungen dauernd schlecht und die an-
fängliche Freundschaft mit dem Bischof von Kujavien, Stanislaus
Karnkowski, dem hervorragendsten Vertreter der damaligen polni-
Bulletin I— II. 4.
ICO
sehen Kircheiiwelt. verAvaiidelte sicli bald iu .scliloelit verhehlte
Abneigung. Califiari hegte den Verdacht, daß sie alle die Ab-
sicht halini, hinter seinem Rücken eine Provinzialsynode ein-
zuberufen und im Einvernehmen mit dem Kanzler Zamojski die
Scheidung der Ehe des Königs Stefan mit Anna, die viel älter war
als ihr Gemahl, durchzusetzen. Dieser Argwohn trübte das sonst
ruhige Urteil des Nunzius und verbitterte ihn gegen die Bischöfe.
Deutlich zu sehen ist diese Verstimmung in seinen Bestrebungen,
auch die Ordcnsgeistlichkeit zu reformieren, welche Aufgabe er
sich besonders angelegen sein ließ; er schilderte die Mißbrauche,
die sich in die Orden eingeschlichen hatten, und verlangte Ent-
sendung von Visitatoren. Als besonders zu dieser Aufgabe geeignete
Männer förderte er den Visitator der Franziskaner, der sich aber
mit dem Krakauer Bischof schlecht vertrug, und besonders den
Kcnimissär der Zisterzienser Edmund a Cruce, eincji Franzosen,
der eine energische Wirksamkeit entfaltet hatte, jedoch el)enfalls
in scharfen Konflikt mit den Bischöfen, welche ihre Rechte den
Abten gegenüber verteidigten, geraten war und endlich sich auch
dem König abgeneigt machte, so daß ihn Caligari fallen lassen
mußte. Nur die Jesuiten standen hoch in seiner Wertschätzung, und
er betrachtete sie, gleich wie der König, für geeignetstes Werkzeug,
um dem Katholizismus zur ungeteilten Herrschaft in Polen zu ver-
helfen.
Im vierten Abschnitt wird Caligari als Beobachter und Infor-
mator gewürdigt. Zwar sind seine Beobachtungen über Land und
Volk nicht eben zahlreich, doch man sieht, daß er sich in das pol-
nische Leben hineingefühlt hat wie kaum ein anderer Nunzius. Zwar
fehlt ihm tieferes Verständnis für verwnckelte Verhältnisse, wie für
den Kampf der Parteien, die politische Lage, doch er besitzt eine treff-
liche Beobachtungsgabe, wo es sich um Einzelheiten handelt. So
erscheinen seine Bemerkungen über die Person des Königs als
wertvolle und sehr interessante Beiträge zur Charakteristik dieses
Herrschers. Aus diesen Zügen erhalten wir das Bild einer kräftigen
und ganz ungewöhnlichen Individualität, von deren Zauber der Nun-
zius selbst gefesselt ist. Auch die Gestalt der Königin Anna erscheint
in seinen Berichten mit ihren Vorzügen und Schwächen sehr plastisch.
Dagegen wird das Bild des Kanzlers Zamojski, des vertrautesten
Beraters des Königs, das anfangs mit Wohlwollen und Ruhe ge-
zeichnet erscheint, seit Anfang 1580, als zwischen ihm und dem
161
Nunzius eine Entfremdung platzgriff, förmlich zur Karikatur. Auf-
fallend ist die ungewöhnliche Unbeständigkeit in seinen Urteilen
über die nämlichen Personen in dem Zeitraum von kaum drei
Jahren, wo er als Nunzius in Polen weilt, und die übertriebene
Subjektivität, mit welcher alle seine Berichte gefärbt sind. Die
Sprünge von einem Extrem ins andere, von Lobeserhebungen zu
Anfeindungen, von großem Optimismus zu noch größerem Pessi-
mismus, treten uns besonders 1580 entgegen, wo er mit den Geg-
nern des Kanzlers und des Königs intriguiert und in verschiedenen
Anzeichen die Vorboten des Zornes und der Strafe Gottes sieht.
Diese außerordentliche Subjektivität, welche mit großer Leichtgläu-
bigkeit Hand in Hand geht, setzt den Wert seiner Berichte als
historischen Materials stark herab. Im Charakter Calio-aris lieirt
auch offenbar der Grund, warum der Nunzius sich die Leute ent-
fremdete, die Gegner nicht zu gewinnen verstand und sich seine
Wirksamkeit auf Schritt und Tritt erschwerte.
Doch der Grund für seine plötzliche Abberufung lag wo anders,
wie dies im letzten Abschnitt auseinandergesetzt wird. Der König,
der anfangs Possevino mit Mißtrauen begegnete, erblickte zwar in
der bald nach Ankunft des neuen Abgesandten erfolgten Abberu-
fung Caligaris eine Kabale seiner Gegner in Rom. doch er irrte
sich. Alberto Bolognetti. Nunzius in Venedifr. war im März 1581
in Ungnade gefallen und von seinem Posten abberufen worden,
so daß er sich nur noch mit Mühe dank dem wirksamen Schutze
der päpstlichen Nepoten im diplomatischen Dienst des hl. Stuhles
erhalten konnte; die spanische Nunziatur, für welche er seit län-
gerer Zeit vorgesehen war. entschlüpfte ihm nun^ und er erhielt
nur die polnische, so daß Caligari von seinem Platz weichen mußte.
Das stieß auf keinerlei Schwierigkeiten; nachdem Caligari dem
Possevino den Weg nach Polen geebnet hatte, jedoch in die eigent-
lichen Pläne des hl. Stuhles nicht eingeweiht worden war, war er für
diesen jetzt ein unbequemer Mitarbeiter, und es erschien deshalb rat-
sam, für ihn Ersatz zu schaffen. Somit kehrte Caligari, da er schon
1579 zum Bischof von Bertinoro ernannt worden war. Ende 1581 nach
Italien zurück und trat sein neues Amt an. Erst 1584 wurde er wie-
der als Nunzius nach Graz entsendet, doch empfand er dies als
eine Zurücksetzuno^ im Vergleich mit der früheren wichtigeren
und glänzenderen Stellung in Polen und bat um die Erlaubnis,
nach Bertinoro zurückkehren zu dürfen, was auch 1587 erfolgte.
4*
1H2
Alls dorn LnlxMi geschieden war bereits Krmit»- Stefan Hatliory. mit
dem er auch nach seiner Abreise von Pulen in brieflichem Verkehr
g^estanden war und den er als seinen Gönner betrachten durfte, da
dieser 1586. also schon kurz vor seinem Tode ihn dem Papst Sixtus V.
zum Kardinals^uit empfohlen hatte. Zwar wurde ihm diese Auszeich-
nuni;- doch nicht zuteil, aber der Papst berief ihn. dem Rate des Kardi-
nals llieronymus Rusticucci folgend. Anfang 1588 als Berater an die
Seite seines seehszehnjährigen Nepoten. des Staatssekretärs Kardinals
Alessandro Montalto; dessen Amt verwaltete eigentlich Caligari selbst.
Dann war er Geheimsekretär (secretarius intimus) Urbans VII.,
Gregors XIV.. Innozenz IX. und Klemens VIII. im ersten Jahr
des Pontifikats. Es muß geradezu befremden, dali er weder für diese
Verdienste noch für seinen Anteil, den er bei der Besetzung Fer-
raras durch pä|)stliche Truppen gehabt, weder durch die Kardinals-
w iirdi^ noch ein griiüeres Bistum ausgezeichnet wurde, sondern bis
an seinen Tod in Bertinoro (H). Jänner IHIH) verblieb, wo er auch
beigesetzt Avurde.
Seinen literarischen Arbeiten ist der Schluß des letzten Abschnit-
tes o'cwidniet.
2n. BRZESIvI 'J'ADECSZ. O granicach ekonomii spoJecznej. (JHe Gi-fu-
zen (1er l'o/hsfvirfsc/édftsh'/trr .
Erster Abschnitt. Die vorliegende Arbeit setzt sich zum
Zweck, die Rickertsche ') Kritik des Wirkungsbereiches der natur-
wissenschaftlichen Begriffsbildung als Voraussetzung benützend, die
allgemeinen Konsequenzen für die Methodologie der historischen
Kulturwissenschaften überhaupt und der Volkswirtschaftslehre ins-
besondere zu ziehen. Die generalisierende Methode der Naturwis-
senschaften eignet sich nicht für die historische Begriffsbildung, sie
erfiißt nicht diejenige Wirklichkeit, um die es sich vor allem in der
Geschichte handelt. Sie vereinfacht die [)hysischen wie psychischen
Erscheinungen der unmittelbaren Wahrnehmung, und die Tendenz
zur Hehandlunjr der unendlichen Mannigfaltigkeit der Wirklichkeit
'j Kickert: (grenzen der naturwissenschaftlidicii Hojiriffsbilrlung, II. Aufl.,
Tühingen 1913.
16;-}
als generelle Modifikationen gewisser grundlegender Elemente ist
ihr logischer Sinn. Das logische Extrem der genemlisierenden Be-
griffe sind die Individualbegriffe der Geschichtswissenschaften. Sie
können zwar die unmittelbare Wirklichkeit nicht ohne Rest erfassen,
sie sind aber von der Vereinfachungstendenz der generalisierenden
Begriffe frei und stehen der Wirklichkeit in der unmittelbaren
Wahrnehmung näher als diese. Sie können ähnlich wie die gene-
rellen Begriffe, allgemeine Geltung beanspruchen; dies hängt von
der allgemeinen Bedeutung derjenigen ethisch kulturellen Werte ab,
welche bei ihrer Bildung die Erkenntnis geleitet haben. Die Bezie-
hung auf Werte ist nicht einer Bewertung von ihrem Standpunkte
gleichzusetzen; sie besteht darin, daß die Werte als Motive einer
Auswahl der historisch belangreichen Erscheinungen dienen, daß
daher die historische Forschung sich mit den Bedingungen der
Verwirklichung derjenigen Werte befaßt, denen eine allgemein-
kulturelle Bedeutung zukommt.
Obwohl die generellen Begriffe das logische Ideal der Natur-
wissenschaft bilden und über ihren erkenntnis-theoretischen Cha-
rakter entscheiden, enthalten doch die einzelnen Zweige derselben
mehr oder weniger historische Elemente. Ebensowenig können die
historischen Wissenschaften der generellen Begriffe entbehren; ein
Beispiel hiefür bieten die relativ-historischen Individuen (zusammen-
gesetzte und homogene Begriffe), welche den generalisierenden
Begriffen der Naturwissenschaft durch ihre logische Struktur ver-
wandt sind, sich jedoch von denselben durch reale Existenz ihrer
Bestandteile und durch Beziehung auf einen gegebenen Zeitpunkt
unterscheiden. In diesen relativ-historischen Begriffen werden die-
jenigen historischen Begebenheiten verarbeitet, an denen die Ver-
fassung von sozialen Gruppen in erster Linie Interesse erweckt.
Wie oben erwähnt, entscheiden die Werte als Ausgangspunkte
der individuellen Begriffsbildung darüber, welchen Momenten der
Wirklichkeit sich das geschichtliche Interesse zuwendet. Es sind
dies die für Realisierung dieser Werte relevanten Tatsachen, für
die wissenschaftliche Forschung erwächst daher die Aufgabe, die ur-
sächliche Verknüpfung der konkreten Verwirklichung der betref-
fenden Werte aufzuklären. Die naturwissenschaftliche, aus allge-
meinen Begriffen aufgebaute Kausalität reicht für diesen Zweck nicht
aus. denn wären auch alle allgemeine Regelmäßigkeiten erkannt,
deren ZusammenAvirken die betreffende Erscheinuna' naturwissen-
164
schaftlich erklären wurde, bliebe noch die Tatsache des Wirkens
derselben in einem gegebenen Zeitpunkte und die Individualität
der Erscheinung unerklärt. Es bleibt dahingestellt, ob dies auch die
geschichtliche Kausalität zu erreichen vermag; das Entscheidende
ifit, daß sie überhaupt möglich und der naturwissenschaftlichen Kau-
salität ebenbürtig ist. Der individuelle Begriff entsteht aus allge-
meinen und auf einen Wert bezogenen Elementen, seine ursächliche
Erklärung zerfällt daher in die ursächliche Verknüpfung dieser
allgemeinen Elemente mittelst allgemeiner Regelmäßigkeiten, mit
dem einzigen Unterschiede, daß der Zusammensetzung der all-
gemeinen Elemente einer individuellen Ursache nur eine einzige
Zusammensetzung der Elemente einer individuellen Wirkung ent-
sprechen kann.
Die Werte, als Ausgangspunkt des individuellen Denkens, sind
ebenfalls reale, dem wirklichen Leben entlehnte Momente, denn
wären es nicht reale Werte, würde das individuelle Denken Wert-
urteile fällen, was empirisches Forschen vermeiden muß. Sie müs-
sen dem Verstehen des erkennenden Subjektes zugänglich sein und
kommen zum Vorschein in den menschlichen, geistigen Individuen,
deren ursächliches ßedingtsein das geschichtliche Interesse der
Menschheit erschöpft. Der Umstand, daß die geistigen Individuen
nur als soziale, d. h. auf soziale Werte bezogene Individuen begrif-
fen werden können, bewirkt eine weitere Beschränkung der Indi-
viflualisieruno^ durch Einfüsung^ von tatsächlichen Elementen in die
Struktur der Werte. Weitere tatsächliche Elemente führt man in das
individuelle Denken hinein, wenn man den allgemeinen Kulturbe-
griff in die einzelnen, inhaltlich bestimmten Werte zerlegt. Diese
Werte bilden Teile eines einheitlichen Ganzen und wirken unter-
einander wechselartig ein. ihre Abgrenzung kann daher nur kon-
ventionellen Charakter tragen.
Es erübrio-t noch, die lou'isehe Struktur der inlialtlich bestimmten
Werte in ihrer Rolle als Grundlage der Individualisierung zu be-
leuchten. Ihre logische Struktur läßt sich als ideal typisch bezeich-
nen, .^ie entstehen als Idealisierung gewisser tatsächlichen Umstände,
welche dem Zwecke o-emäß umgeformt und vereinfacht werden. Sie
stellen nicht die Wirklichkeit dar, sie bilden nur Gesichtspunkte
zur Erfassung derselben; sie können auch der Wirklichkeit adäquat
sein und sind dann heuristisches Mittel für ihr Ver.ständnis.
165
Zweiter Abschnitt. Gegenstand der Volkswirtschaftslehre
ist das kulturelle Leben der Menschheit in seinen wirtschaftlichen
Beziehungen, ihre Methode kann daher die generalisierende Beo-riffs-
bildung nicht sein, weil nur individualisierendes Denken diesem
historischen Gegenstande gerecht werden kann. Der Individualisie-
rung auf dem Gebiete der volkswirtschaftlichen Erscheiaungen
müssen inhaltlich in gewisser Richtung bestimmte Werte zu.o^runde
gelegt werden. Weil Gegenstand dieser Wissenschaft, wie der histo-
rischen Wissenschaften überhaupt, die Erforschung der Kultur-
bedingungen der geistigen Wesen bildet, weil ferner der Inhalt der
Werte, welche der Individualisierung die Richtung angeben, aus
dem realen Verlaufe des kulturellen Lebens geschöpft werden muß,
tritt eine Koinzidenz zwischen dem handelnden und dem erkennen-
den Subjekte zutage, welche die Wissenschaft vor das Dilemma
eines Realismus oder Idealismas in der Behandlung der tatsächli-
chen Begebenheiten stellt.
Vor dieses Dilemma sehen wir uns bei der Begrenzung des Um-
fanges der Volkswirtschaftslehre gestellt. Die realistischen Richtun-
gen, welche den Begriff des wirtschaf cliché n Gutes oder das wirt-
schaftliche Prinzip als das charakteristische Merkmal der wirtschaft-
lichen Erscheinungen annehmen, nehmen nicht genügend Rücksicht
auf den Umstand, daß beide Merkmale sich nicht in der unmittel-
baren Wahrnehmung feststellen lassen, da sie schon als Ero-ebnis
von gewissen apriorischen Voraussetzungen zu betrachten sind. Aber
auch dann, wenn man inhaltlich in gewisser Richtung bestimmte
Werte als wesentliches Unterscheidungsmsrkmul der wirtschaftli-
chen Erscheinungen annimmt, lassen sich die in dem tatsächlichen
Verlaufe des sozialen Lebens zur Verwirklichuno- orelan^'-enden
Werte zu einer wissenschaftlichen Individualisierung nicht ge-
brauchen und können nicht den Werten in ihrer R^lle auf dem
Gebiete der Erkenntnis gleichgesetzt werden. Die tatsächlichen
Werte treten in Verbindung mit den konkreten Bedingungen der
Realisierung auf, als Erkenntniswerte müssen sie einen abstrakten
und formalen Charakter aufweisen. Sie eignen sich daher nicht als
Ausgangspunkte einer zur G3\vinnung von allgemeinen Begriffen
gerichteten Induktion, weil dieselbe auf dem Gibiete der indivi-
duellen oder sozialen Wirtsehaftspsychologie sich ohne apriorische
Annahmen nicht ausführen läßt. Außerdem müssen die Erkenntnis-
werte dem Postulate einer gewissen hypothetischen Einheit entspre-
166
clien. können daher mit mancher konkreten Gestaltung der Werte
nicht übereinstimmen. Auf diese Art mui^ dieses Dilemma zugunsten
eines gewissen erkenntnistheoretischen Idealismus entschieden werden.
Die inhaltliche Bestimmung des volkswirtschaftlichen Wertes
ist eine Aufgabe der technisch-wissenschaftlichen Zweckmäßigkeit,
muß aber dabei gewissen logischen Anforderungen entsprechen. Von
diesem letzteren Standpunkte aus gemessen, eignen sich hiezu we-
der der Gebrauchswert nocli der Kosten wert. Beide lassen sich
nicht als reale Verursachuugsftiktoren l)etrachten. außerdem kom-
men sie in der modernen Volkswirtschaft getrennt vor und lassen
sich nicht zu einem einheitlichen Ganzen verschmelzen ohne eine
weitere Eliminierung der tatsächlichen Elemente, können doch diese
letzteren bei dem einem wie dem anderen Werte in verschiedener
Richtung wirken. Wenn man daher zu einem einheitlichen Wertbe-
griff gelangen soll, müssen diejenigen tatsächlichen Elemente, wel-
che über die konkrete Gestaltung der Tauschverhältnisse entschei-
den, ausgeschieden werden, der Tausch daher ohne Rücksicht auf
sie betrachtet werden. Der Wirkungsl)ereich der wirtschaftlichen
Beziehungen wird dann von dem Wirkungsbereiche der Tausch-
verhältnisse bestimmt, welch letzterer von dem Entwicklungsgrade
der Volkswirtschaft abhängt; das Verfassungsprinzip der Volks-
wirtschaft ist in dem Rentabilitätssatze der Erwerbstätigkeit, der
durch Vermittlung der Tausehverhältnisse zutage tritt, und dessen
Rückwirkung auf die Vermögensverhältnisse zu suchen. Dieser Satz
ist nicht mit der Produktivität zu identifizieren, er wird nur be-
stimmt fvon der niedrigsten Produktivität der gleichzeitigen Pro-
duktionsprozesse, beziehungsweise von der Produktivität der frühe-
ren Produktionsprozesse. Das Zweckbestreben der wirtschaftlichen
Verfassung schreitet in der Richtung einer mciglichen Nivellierung
der Verschiedenheiten dieses Rentabilitätssatzes.
Die einzige tatsächliche Grundlage dieses Wertbegriffes sind die
Unterschiede in der Produktivität von einzelnen wirtschaftlichen
Prozessen; für dieseji Wertbegriff kommen daher nicht in Betracht
diejenigen Umstände, welche die konkrete Gestaltung des Gebrauchs-
wertes oder des Kostenwertes beeinflussen. Beide diese Wertbegriffe
aber, obwohl zur wissenschaftlichen Individualisation nicht geeignet,
können als heuristische, den wirklichen Verlauf der wirtschaftlichen
Vorfälle autklärende Mittel dienen. Hiemit sind wir an die Formu-
lierung der Bedingungen gelangt, welche l)ei der Bildung von hi-
KU
storisehen Individuen vom Gesichtspunkte des wirtschaftlichen
Wertes zu beachten sind.
Wir unterscheiden Individuen erster Ordnung oder auch Indivi-
duen weiterer Ordnungen. Individuen erster Ordnung werden von
denjenigen tatsachlichen Elementen gebildet, welchen teleologische
Bedeutung vom Standpunkte des wirtschaftlichen Wertes zukommt;
alle anderen, welche nur in kausaler Beziehung relevant sind, wer-
den zu Individuen weiterer Ordnung geformt. Die historischen
Wissenschaften entlehnen die inhaltliche Bestimmung der Werte
dem wirklichen Verlaufe des Lebens, das Interesse der Volkswirt-
schaftslehre wendet sich in erster Linie der modernen Zeit zu, die
dem Verständnis des Forschers am nächsten steht. Das Verstehen
der früheren Epochen vom Standpunkte der für sie charakteristi-
schen Werte ist aus Mangel an Material meistenteils erfolglos; da-
her werden sie in der Regel nur vom Gesichtspunkte der ursächli-
chen Beeinflussung der Gegenwart behandelt. Der Vergangenheit in
ihrer ursächlichen Bedeutung kommt auch ein spezieller Sinn für
die Objektivität des geschichtlichen Denkens zu. Die Objektivität
häno^t von der Geltuno- der Werte, welche auf ihrer Beziehung
zu den ethischen Geboten beruht: nicht alle sozialen Werte können
daher Anspruch auf Objektivität erheben. Aber auch die Objekti-
vität derjenigen Werte, die als Formen der faktischen Anwendung
von ethischen Geboten entstanden sind, kann fraglich erscheinen,
da ethische Bewertung nicht immer eindeutig zu vollführen ist.
Jede frühere Anwendungsform aber bewirkt psychologische Anpas-
sung und bedingt die folgende; so kommt eine Entwicklung zu-
stande, welche psychologische Grundlage für das Bewußtsein der
Objektivität jeder einzelnen Anwendungsform schaffen kann. Wenn
wir an die Stelle der Entwicklung die Begriffe des Fortschrittes
oder des Rückschrittes «[csetzt hätten, würden wir den Weg; der
praktischen Wirtschaftsphilosophie betreten, hiemit den Rahmen
der empirischen Wissenschaft überschreiten.
1()8
26 KOMEW KrirKNirsz. Atlas geograficzno-statystyczny Polski. {^Geo-
gi-ait/iischsfnfistiscliet' Atlas r«« l'oleu).
Der oreographisch-statistische Atlas, dessen erste Lieferung der
Referent in Probedruck verlegt, verdankt seine Entstehung dem
Bewiiütsein des fur uns in einem so großen Moment besonders stark
empfundenen Unglücks der nationalen und politisciien Zerrissenheit;
er ist der Ausdruck der Bestrebungen, sich die frühere Einheit zu
vergegenwärtigen, es ist ein Ringen nach Erkenntnis der verschie-
denartigen EinHüsse, welche auf uns nach den Teilungen eingewirkt
haben. Der Verfasser wünscht ferner, seinen Landsleuten und dem
Ausland ein liild von der Bedeutung zu entwerfen, die wir geeinigt
noch heute repräsentieren. Der Gedanke, von dem sich der Ver-
fasser bei seiner Arbeit an dem Atlas leiten ließ, ist durchaus
nicht vereinzelt. Als Beweis hiefür möge das unlängst von der
„Polnischen statistischen Gesellschaft" in Krakau herausgegebene
„Handbuch der polnischen Statistik" dienen, dasselbe Ziel verfol-
gen zwei wissenschaftliche Vereinigungen in Wien und Lausanne,
welche an der Herausgabe einer „Polnischen P^nzyklopädie" arbei-
ten, ferner zahlreiche, in Veröffentlichung begriffene wissenschaft-
liche Arbeiten. Der große Moment hat uns mit einem Worte in
eine geistige Stimmung versetzt, wie sie in einem analogen Mo-
mente vor hundert Jahren in dem im .1. 1807 zuerst erschienenen
Werkchen von S. Staszic den richtigen Ausdruck gefunden hat;
der Titel seiner Schrift lautet: „0 statystyce Polski", und sie bie-
tet einen „kurzen Überblick der Kenntnisse für diejenigen, die die-
ses Land befreien wollen, und für diejenigen, die dort regieren wollen".
Die Ausführung des Planes wurde dem Verfasser vor allem
durch das Mitwirken des Herrn Dr. Fr. Stefczyk ermöglicht, dessen
reges Interesse an dieser Arbeit die polnischen „Spar- und Vor-
schußvereine" zur finanziellen Realisierung dieses besonders zur
Kriegszeit kostspieligen Werkes veranlaßt hat. Die anormalen Ver-
lagsverhältnisse haben bewirkt, daß das Werk in drei Lieferungen
in etwa zweimonatigen Intervallen erscheinen wird.
Der Plan des Atlas ist folgender: Der erste Teil besteht aus
10 Karten auf 6 Blättern allgemein-physischen und historisch-poli-
tischen Inhalts. Der zweite Teil umfaßt 23 Karten auf 10 Blättern,
welche die nationalen, konfessionellen und kulturellen Verhältnisse
Polens darstellen. Der dritte Teil mit 23 Karten auf 12 Blättern
veranschaulicht die sozialen Zustände und die physischen Boden-
169
Verhältnisse, die Landwirtschaft und Viehzucht, endlich der vierte
Teil entwirft in 9 Karten auf 5 Blättern ein lîild von Hergbaupro-
dukten, Industrie, Verkehr und genussenschaftlichem Kreditwesen
der polnischen Lande.
Das nun in Handschrift vorliegende Werk besteht aus 65 Kar-
ten auf 32 Blättern mit ebensoviel Textblättern i zumeist Doppel-
blättern).
Alle Karten des Atlas umfassen prinzipiell das Gebiet des hi-
storischen Polen vom J. 1772; hinzugekommen sind diejenigen
Provinzen und Regierungsbezirke i), welche infolge des Prozentsatzes
der polnischen Bevölkerung, in den Bereich „der polnischen Frage"
gehören. Karten einzelner Teile des historischen Polen erwiesen
sich nur ausnahmsweise als nötig, und zwar nur dann, wenn
man durch ein spezielles Material in die Lage kam, eine Er-
scheinung in einem Gebiete Polens zu kontrollieren, oder wenn man
die speziellen Merkmale der polnischen Selbstverwaltung in Gali-
zien beleuchten wollte. In allen diesen Fällen wurden aber die Teil-
karten in dem Maßstabe der Hauptkarte gezeichnet, damit das Ge-
samtbild nicht leide und eine Vei'gleichung der in den verschiede-
den Teilen herrschenden Verhältnisse erleichtert werde.
Die Schwierigkeiten der Arbeit waren von mannigfacher Art.
Die größte, welche sieh gleich am Anfang bot. war die Herbeischaf-
fuug eines allseitigen und einheitlichen Quellenmaterials. Durch
Verwertung des Materials der Bibliotheken sämtlicher zentraler
P)ehörden in Wien, der Jagelionischen Bibliothek und des städtischen
statistischen Amtes in Krakau, ferner der Privatsammlungen von
Prof. Bujak und Surzycki gelang es. diese Schwierigkeit fast
gänzlich zu überwinden. Trotz aller Mühe konnte jedoch nach zwei
Richtungen hin kein einheitliches Material gewonnen Averden: im
Volksschulwesen und in der Viehzucht, wobei man entweder für
ganz Russisch-Polen, oder mindestens für Litauen und Ruthenien
(Kl. Rußland) sich mit den Gouvernements -Zusammenstellungen
begnügen mußte. Es ist bezeichnend, daß über Materialien nach
dieser Richtung hin weder die deutschen noch die preußischen sta-
*) Die Rgbz. Gumbinnen und Küiiigsberg wurden nicht nur der geogra-
pliischen Lage wegen, sondern hauptsächÜL-h auch deshalb in den Atlas aufge-
nommen, da der Rgbz. AUenstein erst kui*z vor der Zählung 1905 gebildet wurde
und somit bei der retrospektiven Besprechung der preußischen „Masuren" die
Daten der oben aenannten Regierungsbezirke berücksichtigt werden mußten.
ITU
tistischeii Zeiitralämter vorfUgeii und daß es nicht gelang, diesbe-
zügliche Daten in den Bibliotheken in Zürich und Prag oder auch
in dem von den österr. -ungarischen Truppen im Kg. Polen besetzten
Gebiete herbeizuschaffen. I'i'ir .illc übrigen Gebiete des wirtschaft-
licluMi und nationalen Lebens wurde ein einheitliches ^laterial ver-
wendet, für welches die Bezirke als graphische Einheit gewählt
werden konnten. Die graphischen Darstellungen der hervorragend-
sten russisciien ofHziellen Veröffentlichungen sind nur für einzelne
Wirtschaftsgebiete und überaus selten für das ganze Reich in solche
Details hineingekommen, sie blieben in der Regel bei Darstellung
der Gouvernements-Verhältnisse zuriick.
Nach Beseitigung dieser Schwierigkeiten hieß es nun die me-
thodischen bei der lîearbeitung eines so außerordentlich ungleich-
artigen ^laterials iiberwinden. Das Material, betreffend das Volks-
schuhveseii. die Verteilung des Bodenbesitzes, den Warenverkehr
auf den Eisenbahnen, vor allem aber die industrielle Produktion,
in den verschiedenen, den drei Staaten eingegliederten Teilen Po-
lens wurde nach so verschiedenartigen Grundsätzen gesammelt und
veröffentlicht, daß eine exakte methodische Bearbeitung desselben
zumeist undenkbar ist. Nur der graphischen Darstellungsweise war
es zumeist zu verdanken, daß die Schwächen und sogar Wider-
sprüche, die der statistischen Aufnahme anhaften, zum großen
Teil verhüllt oder mindestens gemildert werden konnten. Ein
Beispiel wird die Sache erläutern. Die russische Schulstatistik gibt
die Zahl der Schüler von Privatanstalten ohne nähere Klassifikation
derselben an. Trotzdem der Anteil der Privatschulen dort ein ganz
außerordentlicher ist. ist es doch gleichgültig, nach welchem Schlüs-
sel wir die Zahl der Privatschüler in die Rubriken der Volks-
und der ^littelschule verteilen werden, das Verhältnis der Zahl der
Volksschüler zu der Zahl der Gesamtbevölkerung hält sich immer-
hin innerhalb einer der zwei niedrigsten Stufen der entsprechenden
Skala, d. i. unter 2b'' i^ oder zwischen 25 — bO^JQ.
Ahnlich wie auf dem Gebiete des Volksschulwesens konnte
auch bei der Bearbeitung des Materials, betreffend den großen und
kleinen Grundbesitz, ferner die Arten der Bodenbenutzung, eine
günstige graphische Lösung gefunden werden. Eine einbeitliche
Bearbeitung der Eisenbahn-Warentransporte zeigte sich dagegen
undurchführbar; da nämlich nur die russische Statistik die Spe-
zifizierung der Warentransporte nach einzelnen Linien und Strecken
171
zu lösen versuoht. dai^ei^cn die deutsche und die österreicliische
Eiseiibahnstatistik die beförderten Waren menj^'cn nur nach den ein-
zelnen Direktionen und Provinzen angibt, so mußte auf die gra-
phische Darstellung des interessanten Problems der „Transportdichte"
verzichtet werden.
Bei weitem am stärksten wurde l)ei den Atlasarbeiten der gänz-
liche Mangel an Übereinstimmung in den Aufiialimsmethoden der
Industrie in Osterreich. Preußen und Rußland em[)funden. Dank
den bis in die feinsten Details reichenden deutschen und österreichi-
schen Industrie- Hetriel^szählungen ließ sich mit gewissem Arbeits-
aufwande der Unterschied in den Grundbegriffen der Industrie und
deren Klassifikation, die in den drei Polen umfassenden Staatsor-
ganismen bestehen, schließlich ausgleichen. Schwieriger, zum Teil
undurchführbar war ein Ausgleich in der Frage der Differenzen
der Aufnahmsdaten der Industrie in den Staaten. Diese Klippe je-
doch, an welcher eine. A-ergleichende Darstellung der Industrie ver-
hidtni.sse in Polen scheitern sollte, war der gewissermaßen verschie-
dene Gegenstand der statistischen Betriebszählungen der Industrie
In Österreich und Deutschland bildet nämlich den Ausgangspunkt
die in der Industrie verwendete Kraft, d. i. die Zahl der Arbeiter
sowie die Zahl und die Stärke der ]\lotoren. in Rußland dagegen
vor allem das Industrieprodukt, resp. der Wert desselben, und
zwar zum Teil auf Grund des Selbsteinschätzung seitens der einzel-
nen Betriebe. Es muß hier betont werden, daß die diesbezüglichen
Daten der russischen Industriezählungen, wie sie alljährlich in den
Berichten des Finanzministeriums und des russischen Industrie-
tages oder im russischen (statistischen} Jahrbuch zur Veröffentli-
chung gelangen, so allgemein gehalten sind, daß auf Grund dersel-
ben allein ein methodischer Ausgleich mit dem durch die deutsche
und die österreichische Statistik gelieferten Material nicht denkbar
ist. Erst eine zweckmäßige Verwertung des überaus reichhaltigen
Werkes von Semenow-Tianschanskij : Handel und Industrie des
Europ. Rußland konnte uns dem Ziele näher bringen. Außer den
erwähnten Publikationen gibt es in Rußland noch anderweitiges
Material, das von einer ganzen Reihe von Behörden zur Schätzung
der Industrieverhältnisse in Rußland geliefert wird.
Es sind dies: die Organe der Fabriksinspektion, der Staatsmonopole,
des Arbeiter-Unfallversicherungsunternehmungen. Die auf diesem Wa-
ffe erewonnenen Nachrichten über russische Industrie haben in der aus-
172
läiidiscluMi Literatur das <i;rößte Interesse und große Verbreitung gefun-
den; der Grund hiefur la^in der selieinbaren Koinzidenz der Aufnahms-
nietlioden. naeluleni die Kabriksinspektion und die Organe der Staats-
nionopole ihre Berichte über russische Industrie ebenso wie deutsche
und (isterreichische Zählungen nach der Zahl der Arbeiter und der
Motoren erstatteten. Auf diese Weise aber sind über russische In-
dustrie nur ganz falsche Vorstellungen verbreitet worden, da die
russischen Aufnah uien dieser Art nur die grüßen Betriebe betreffen,
die deutschen und die österreichischen Zählungen dagegen nicht nur
Betriebe jetler Größe, sondern auch alle selbständig produzierenden
Arbeiter und sogar alle in der Hausindustrie beschäftigten Einwohner
verzeichnen. I']ine einheitliche Darstellung der Industrieverhältnisse
in Polen (n'heischte daher die Lösung zweier Probleme, die Um-
rechnung des Produktionswertes in die Arbeiterzahl, ferner die Re-
duktion der Zahl der in der Großindustrie beschäftigten Arbeiter
auf die Gesamtzahl der industriell täti<>"en Bevölkerung. Aus der
Beziehung, die zwischen dem Produktioiiswert und der entspre-
chenden Arbeiterzahl in verschiedenen Industriegruppen und in allen
Betriebsgrößen, wie sie im russischen Material vorhanden waren,
ist eine Reihe von Kurven und daraus der gesuchte Schlüssel zur
Verwandlung des Produktionswertes in die entsprechende Arbeiter-
zahl gezr)gen worden, her Schlüssel zur Umrechnung der Zahl der
großindustriellen Arbeiter in die Zahl der industriell tätigen Be-
völkerung ist dagegen auf Grund des Materials von 26 österrei-
chischen Kammern für Handel und Industrie, die so ziemlich alle
Typen der Industrialisierung vertreten, und den darauf basierten
Kurven aufgestellt worden. Abgesehen von allen diesen Voraus-
setzungen, mußte endlich angenommen werden, daß das quantitative
Verhältnis aller Industriegruppen in einzelnen Bezirken von Russisch-
Polen im letzten Dezennium stabil geblieben ist.
Der Verfasser ist sich der Bedenken wohl bewußt, welche sich
gegen die verwickelte Berechnungs- und Konstruktionsmethode bei-
der Industriekarten Polens erheben, daher hat er sich entschlos-
.sen. dieses Verfahren ganz konsequent durchzuführen, weil sich
nur auf diesem Wege ein einheitliches Bild der Industrie Polens
gewinnen ließ, das die Möglichkeit der Vergleichung aller Bezirke
untereinander bietet. Bei mehrfachen Reduktionen ist auch die Ge-
legpidieit zur Kontrolle einiger Ergebnisse geboten und dadurch
auch die M<»glichkeit gegeben, die Größe des wahrscheinlichen
173
Fehlers der Reduktionsrcchnun<^en zu beurteilen. Dieser mittlere
Fehler dürfte nach Ansicht des Verfassers etwa lO^/o betragen und
im äußei-sten Fall nicht über 25o/(, hinausgehen. So ansehnlich
auch der Fehler erscheint, nimmt ihn der Verfasser wegen der
oben <4-enannten Vorteile ohne Bedenken mit in den Kauf, umso
mehr da die Rechnungsergebnisse nur graphisch verwertet wurden
und die extremen Fehler derselben eben durch die graphische Dar-
stellungsweise auch sofort entdeckt, die mittleren dagegen zumeist
verschleiert wurden.
Zum Schluß versucht der Verfasser eine Charakteristik sei-
ner Arbeitsleistung. Die einleitenden Arbeiten für die Industrie-
karten umfassen rund 100 Folioseiten Rechnungen mit mehre-
ren Kurventafeln. Eine jede der fünf landwirtschaftlichen Haupt-
karten basiert auf zirka 6 — 8000 den Quellen entnommenen und
ad hoc neu berechneten Zahlen. Die Karte des polnischen ge-
nossenschaftlichen Kreditwesens hat zur Grundlage die Bilanzen
von über 6000 Vereinen. Die das geistige Leben der Polen illu-
strierende Karte des polnischen Druckwesens baut sich auf dem
teilw^eise schon in der prachtvollen Graphik von Jozef ßutkowski
verarbeiteten ( — im Lesesaale der Bibliothek der Akademie d. Wis. in
Krakau aufgestellten — -) Material auf, doch erwies sich hiebei eine
dem Spezialzwecke angepaßte Verarbeitung der geographischen und
der chronologischen Verteilung von 127.000 polnischen Druckwer-
ken aus der Zeit 1794 — 1913 als nötig.
Besondere Erwähnung und großen Dank verdient eine Reihe von
Mitarbeitern, denen der Atlas eine Vertiefung und Erïveiterung
der zur Darstellung gebrachten Probleme verdankt. Prof.' Dr. K.
Nitsch (Krakau) bearbeitete die linguistischen Verhältnisse, Dr. J. No-
wak (Lemberg) die Geologie, Dr. J. Rutkowski (Lemberg) den
Großgrundbesitz, Dr. W. Semkowicz (Lemberg) die Geschichte,
Dr. W. Schafer (Lemberg) die Flora; für die Bearbeitung einer Karte
der Bergbauprodukte ist auch Sorge getragen. Außerdem hat Br.
Chodkiewicz (Lemberg) an der Verkehrskarte mitgearbeitet und
Dr. Br. Gubrynowicz (Lemberg) die Materialien zur polnischen
Presse gesammelt.
Zuletzt muß noch eine methodische Frage aus dem Gebiete der
Graphik der statistischen Kartographie berührt werden. Diese Gra-
phik beruht grundsätzlich auf Veranschaulichung von Mittelwerten
aus Beobachtungen von Erscheinungen, die sich auf einer gCAvissen
174
Flacheneiiilu'it in einer gewissen Zeitspanne ah<;es|>ielt liaben. Schon
die Verwertunti^ y.eitlicher Mittelwerte erweckt dieselben bedenken,
welclie in der Meteorologie die Einführung der Häufigkeitskurve
und des Scheitelwertes zur Folge hatten. Die statistischen Mittel-
werte sind jedoch nicht nur so wie die meteorologischen Mittel-
werte lediglich arithmetische ^Mittelwerte, deren reeller Wert viel-
leicht nur einer gewissen Zeiteinheit aus der Periode, welcher der
]\Iittelwert entstammt tatsächlicli entspricht, sondern sie bieten auch
im Gegensatz zu den meteorologischen selten miteinander vergleich-
bare Werte. Es kann ja auch nicht anders sein, wenn die statisti-
schen Mittelwerte sicli nicht auf einen Punkt, wie die meteorolo-
ßischen. sondern auf eine Fläche beziehen, und zwar auf admini-
sfrativ-pohtische Flächeneinheiten, die ihre Entstehung und Gestal-
tung historischen Eintlüssen zu verdanken haben und wo vielfach
die physiographischen Einflüsse recht verschiedenartig sind. Da
aber alle Äußerungen des sozialen Lebens unweigerlicli durch die
letzteren bedingt sind, so ist es natürli(di. daß statistische Mittel, auf
politische Flächeneinheiten bezogen, die in der physiographischen
Hinsicht keinen einheitlichen Charakter besitzen, auch nur einen
arithmetischen Wert repräsentieren, dem ein Realwert vielleicht nur
für einen Teil dieser Fläche, auf welche sie üezug haben, zukommen
kann. Daher dieses unorganische und unästhetische Bild der sta-
tistischen Karten, das an und für sich beweist, daß sie natürliche
Relationen in unzweckmäßiger Weise zum Ausdruck bringen. Diese
Schwächen der statistischen Graphik kamen beim Studium über
Polen drastisch zum Ausdruck. Die politischen Bezirke nämlich,
die statistischen Flächeneinheiten haben in Polen eine Oberfläche
bald von 200-300 km^, bald von 500—1500 km2, auf ihren Gebiete
begegnen wir solchen physiographischen Gegensätzen, wie sie uns
Volhvuien und Polesie. das pokutische Podolien und die Karpaten,
die j\Ioräneidandschaften der Seenplatte oder die Gebiete der „Ur-
stromtäler", oder die Kleinpolnische Platte bieten.
Diese Gesichtspunkte und die ))ei der Arbeit gemachten Er-
fahrungen haben den Verfasser bewogen, von der in der sta-
tistischen Kartographie anerkannten Graphik abzuweichen und bei
der Konstruktion der Atlaskarten sich der Interpolationsmethode
zu bedienen. Eine exakte Durchführung dieser Methode war nicht
möglich. Die statistischen Werte wurden ja nicht auf Punkte, son-
dern auf Flächen, d. h. auf politische Einheiten bezogen, wel-
ITô
che in Pulen stellenweise gewaltige Gebiete einnehmen. Diese Ab-
weichung von den Grundsätzen der Interpolation, der man ver-
fallen ist, als man begriff, daß die statistischen Werte auf den
Punkt und nicht auf die Fläche zu beziehen sind, war wohl in
praktischer Heziehung nicht von allzu großer Bedeutung, wenn man
bedenkt, daß in Polen Gebiete mit starker und schwacher politi-
scher Gliederung sich mit Gebieten mit großen und kleinen phy-
siogTaphischen Unterschieden decken. Neben diesem Fehler beging
man der Bequemlichkeit halber noch . einen anderen, indem man
die statistischen Werte nicht auf geometrische Mittelpunkte der po-
litischen Feinheiten, der Bezirke, sondern auf deren administrative
Mittelpunkte, die durch die Lage der Bezirksstadt auf der Karte
ang-eofeben sind. bezo«;. Infolg^e dieser Abweichungen von den Grund-
Sätzen der Interpolation, welche indessen selten störend wirkten,
konnte erreicht werden, daß die vorliegenden Karten, ebenso wie
die gewöhnlichen statistischen Kartogramme über die statistischen
Werte eines jeden Bezirkes direkt informieren, gleichzeitig aber
die anthropogeographischen Beziehungen viel klarer hervortreten
lassen, da der Verlauf der Linien, respektive die Gestalt der Flä
chen gleicher arithmetischer Werte sozialer Erscheinungen durch
den historisch bedingten Verlauf der Bezirksgrenzen nicht gestört
werden.
Es soll nun hinzugefügt werden, daß die durch Interpolation
erhaltenen Linien gleicher statistischer Werte vom Verfasser Isa-
rythmen benannt wurden: dieser Terminus rührt vom Herrn Dr. J.
]\Iesk. Prof. der Universität Wien, her.
Das erste Heft des Atlasses zählt 11 Karten auf Tafel V — XIII,
XV und XVI; es umlaßt die historische Karte und 10 Karten,
betreffend die numerischen Verhältnisse der Polen, deren Konfes-
sion, Bildung und geistige Kultur.
Die historische Karte, bearbeitet von W. Semkowicz. bringt
das Bild Polens im J. 1772. die politischen Veränderungen 1772 —
1815, ferner die äußersten Grenzen zur Zeit der größten Expansion
des polnischen Reiches.
Tafel VI ist eine Karte der gegeuAvärtigen administrativen Ver-
hältnisse. Auf dieser Karte sind wohl zum erstenmale in kleinem
Maßstabe ^) die Grenzen der 441 Bezirke eingetragen. Besondere
*j Alle Hauptkarten des Atlasses sind im Maßstabe 1:5 Mill., alle Nebenkar-
ten im Maßstabe 1:15 Mill. ent^A•orfen.
Bulletin I— II. 5
17(î
Zeiclieii «jebeii die Lage der Städte in drei Stufen: über 10000,
2r)()0() und 100000 Einwohner an. Diese Zeichen, rot auff;-etra<;eii.
wiederholen sieh auf allen statistischen Karten und erleielitern die
Verfoluinii;- der liolle der Städte auf allen Gebieten des sozialen
und wirtschaftliehen Lebens.
Tafel VII ist eine Karte der Hevrilkerun-sdichte, Tafel VIII
des Bev<»lkerungszuwachses.
Die folgenden fünf Tafeln illustrieren den Stand der ])olnischeii
l'rage im Lichte der numerischen Verhiütnisse der das Land be-
wohnenden Völkerschaften mit besonder(;r Rücdvsicht auf die Rolle
der Polen. Tafel IX gibt die Verteilung der Polen in Prozentsätzen
der Gesamtbevölkerung; auf der Nebenkarte bringt K. Nitsch die
Ergebnisse der linguistischen Forschungen zur Darstellung. Tafel X
illustriert die Verteilung der römisch-katholischen Bevölkerung,
durch besondere Zeichen wird die Verteilung der Juden in den
Städten angegeben. Tafel XI illustriert auf vier Kärtchen: die Ver-
teilung der Juden, die Veränderung im Prozentsatze der Juden seit
den letzten Volkszählungen, die Veränderungen des polnisches Besitz-
standes in ganz Polen und außerdem in Galizien auf Grund einer ande-
ren Methode, nämlich auf Grund der statistischen Aufnahme. Tafel XII
stellt auf vier Kärtchen einige für die polnischen Grenzländer chara-
kteristischen Zustände, und zwar die numerischen Verhältnisse der Po-
len in Preulien auf Grund der Schulstatistik, die Ergebnisse der Kolo-
nisations-Kommission in Posen und Westpreußen, ferner den Pro-
zentsatz der römisch-katholischen Bevölkerung im Gouv. Chelm
im J. 1905 und 1909, d. i. vor und nach dem Toleranzpatente.
Tafel XIII bringt einerseits ein Bild der Verteilung des polnischen
Grundbesitzes in Litauen und Ruthenien (Klein-Rußland), anderseits
den Anteil der Polen an den Semstwo- Wahlen; es wird dabei die Rolle
des polnischen Adels, der Bauernschaft und der Städtebewohner
ins richtige Licht gesetzt. Tafel XV und XVI illustriert auf drei
Kärtchen das Volks- und Mittelschulwesen, auf folgenden vier Kärt-
chen die Entwickelung der [)olnischen literarischen Produktion in
der Periode 1794—1913 mit besonderem Hinweis auf die Bedeu-
tung einzelner Teile Polens in dieser Entwickelung, ferner auf die
Rolle einzelner Produktionszentren. Das letzte Kärtchen bringt auf
Grund der von B. Gubr^niowicz zusammengestellten Daten den
Stand der polnischen periodischen Presse.
Das schon auch in Veröffentlichung begriffene zweite lieft um-
177
faßt vier physiographische und sechs landwirtschaftliche Tafeln;
das dritte Heft wird den übrigen Teil des Materials enthalten.
Der erläuternde Text, der jeder Karte beigegeben ist, bringt
genaue Angaben über die Quellen, die Grundsätze der Bearbeitung
derselben, ferner die nötigen Bemerkungen über das Kartenlesen.
Da es aber wünschenswert erscheint, daß das Werk nicht nur auf
die Fachkreise beschränkt bleibe, so hat man auch eine Synthese
der Karte zu skizzieren versucht, um durch solche Interpretations-
stichproben den Benutzer der Karte darauf, was aus derselben zu
ersehen ist. aufmerksam zu machen. Hie und da. sonst aber aus-
nahmsweise, hat man in den Text solche ziffermäßige Ergebnisse
eingeflochten, deren graphische Darstellung nicht möglich erschien.
Die Atlaskarten liefern wohl genug Material zur Betraclituno^
der Probleme der „großen Zeit"; sie lassen die Einflüsse und Spu-
ren ehemaliger territorialer Einheit des kartographisch dargestellten
Gebietes in jeder Richtung hin verfolgen, sie weisen auf die Be-
deutung der physiographischen Bande und der Wirkung derselben
trotz politischer Trennung hin, sie demonstrieren auf Schritt und
Tritt die Macht der Einflüsse verschiedenartiger Typen der Admi-
nistration, Organisation und Kultur der Staaten, welche im Gebiete
des historischen Polen über ein Jahrhundert gewaltet haben. Die Kar-
ten enthalten schließlich mittelbar ein allseitiges Material, auf Grund
dessen eine Bilanz der Verluste und Schäden gezosen werden kann,
durch welche das Land und das Volk während des schrecklichsten
Krieges aller Zeiten heimgesucht wurde.
Neben diesen Problemen der Gegenwart von erstklassiger poli-
tischer Bedeutung, deren allgemeine theoretische Tragweite ge-
würdigt werden kann, erst nachdem diese weltgeschichtliche Er-
schütterung sich verebbt haben wird, wirken die Karten noch in
einer anderen, in unserer Literatur bis jetzt wenig beachteten
Richtung anregend; sie zeigen nämlich die Wege, welche die Ein-
flüsse der materiellen und der geistigen Kultur in Polen genommen
haben, kurzweg sie gestatten, die historischen Wege zu rekon-
struieren. Der Verfasser wünscht mit einem allgemeinen Studium
in dieser Richtung seine statistischen Arbeiten über Polen zum
Abschluß zu brinofen.
17H
27. lU'ZKK .lOZKF. Historya ustroju prawnego i spolecznego zlem pol-
skich pod panowaniem pruskiem od wieku XVHI. do r. 1914. (iie-
sr/iichte iit'i- l'evhtlichfu nntl soziaf/'ii t erfttssnnf/ <leè' polnischen
iichiete inifcr /trruj.Usrhfr llerisrluift seit fient J^ ]' 1 1 1. Jh. hiS
un 4)
In der wisseiiscluiftlielu'ii Literatur iibcr die historische Ent-
wiekelunjj;" der rechtlichen und sozialen Verfassung der polnischen
Gebiete nach der Teilun«;^ Polens macht sich seit langem eine emp-
findliche Lücke fühlbar. Diese Arbeit stellt sich zur Aufgabe die
Behandlung dieses Gegenstandes hinsichtlich der unter preußischer
Herrschaft stehenden polnischen Gebiete. Als solche bezeichnet der
Verfasser diejenigen preuLiischen Provinzen, wo polnische Bevölke-
rung in geschlossenen Massen und in größerer Anzahl seit Jahr-
hunderten wohnt, er zählt also hieher im XVIIL Jh. Ostpreußen
und Schlesien, das bei der ersten Teilung Polens erworbene West-
preußen und das bei der zweiten und dritten Teilung gewonnene
Süd- und Neuostpreußen. Ln XIX. Jh. gehfiren diese Länder den
vier [)reußischen Provinzen an: West- und Ostpreußen, Posen und
Schlesien. Der Verfasser schildert also, sofern es sich um den
Zeitraum nach 1807 handelt, den rechtlichen und sozialen Zustand
dieser Provinzen und berücksichtigt bei Ostpreußen und Schlesien
vor allem Gebiete mit überwiegend polnischer Bevölkerung, also
besonders das preußische Masovien und Oberschlesien. Außer den
erwähnten Gebieten wohnen Polen als seit Jahrhunderten seßhafte
Bevölkerung in den pommerschen Bezirken Lanenburg und Bütow,
doch wird Pommern wegen der ganz geringen Anzahl der Bevöl-
kerung (im J. 1858 nur 4881 und im J. 1900 erst 641ôj nicht zu
den polnischen Gebieten gerechnet, und der Verfcisser beschränkt
.sich darauf, die fortschreitende Angliederung dieser Gebiete an
Pommern darzustellen.
In der Geschichte der rechtlichen und sozialen Verfassung der
polnischen Territorien unter preußischer Herrschaft ist das Jahr
1806 vf)n allergrößter Bedeutung. Bis dahin war Preußen das klas-
siche Land des „aufgeklärten Absolutismus", der es sich besonders
angelegen sein ließ, den Wohlstand der Untertanen, den Aufschwung
und die Macht des Staates zu fördern und dies durch rücksichtslos
durchgeführten Polizeizwang zu erreichen suchte. Der Staat be-
traelitet sich bis 180(') für allweise und allniächtig. 4iildet innerhalb
179
des Staatsor<;anisnui.s keine Selbständi<;keit der Gemeinden oder an-
derer Körperschaften mit Selbstverwaltung, sondern geht darauf
aus, alle Kräfte und alle materiellen Mittel seiner eigenen Macht
zu unterordnen. Um die außerordentlich starke stehende Armee zu
erhalten, die bis 4<*/'o der Gesamtbevölkerung beträgt, und um
die stets und rasch wachsende Beamtenarmee zu besolden, ist der
Staat eifrig bestrebt, vor allem die Vermehrung der Bevölkerung
und das Wachstum der Steuerkraft zu fördern; um dieses Ziel zu
erreichen, scheut der Staat nicht davor zurück, die Untertanen
zwangsweise zu beglücken, und reglementiert mittels der Polizeivor-
schriften alle Lebensäußerungen. Der Verfasser schildert, wie die
Könige E>iedrich I. und Friedrich Wilhelm I. das S3'stera des
..aufgeklärten Absolutismus seit Beginn des XVUI. Jhs. nach und
nach in Ostpreußen und Friedrich IL in dem eroberten Preußen
im J. 1740 mit einemnial einführte, und zwar der letztere inkon-
sequenterer und rücksichtsloserer Weise als seine Vorgänger. Im J.
1772 lag also diese Verfassung in Preußen schon fertig vor, und der
Verfasser führt eingehend aus, mit weichen verhältnismäßig unwe-
sentlichen Änderungen diese Verfassung in den annektierten polni-
schen Provinzen durchgeführt wurde.
Die Niederlagen bei Jena und Auerstädt lehrten die leitenden
Männer in Preußen, daß die Kraft und Macht des Staates nicht
durch den von oben ausgeübten Zwangbedingt, sondern vielmehr durch
die freie Entwickelung der Kräfte des gesamten Volkes und der ein-
zelnen Bürger gefördert Avird.Nach dem Frieden in Tilsit im J. 1807 er-
wies sich also ein Umbau der ganzen sozialen Gliederung und eine
grundlegende Neugestaltung des Verhältnisses zwischen Staat und
Individuum als notwendige Bedingung einer Aveiteren gedeihlichen
Entwicklung. In ähnlicher Weise wie in Frankreich das „ancien
régime^' im J. 1789 und in Osterreich im Jahr 1848 schließt auch
in Preußen das Zeitalter des alten Polizeistaates im J. 1806. und
nach dem Frieden in Tilsit beginnt schon das moderne Preußen.
In eingehender Weise wird geschildert, wie bis zum Tode Harden-
bergs, also in einem Zeitraum von kaum 15 Jahren, alle die Hemm-
nisse. Avelche die individuelle Entwicklung fesselten, schwanden.
Aufgehoben wurden dazumal die wichtigsten Standesunterschiede,
man erließ Gesetze, welche eine fast unbeschränkte Gewerbs-
freiheit einführten, es verschwand die Hörigkeit, und es wurden
Gewerbskonimissionen eingesetzt, denen die Aufü'abe oblag, eine
liberale Agrarreform durchzuführen und welche die Leib-
eigenschaft abschaffen, die Agrargemeinschaft und Feldservituten
beseitigen und eine grundlegende Kommassation der Ackerwirt-
schaften u. dgl. durchführen sollte. Gleichzeitig fielen auch alle
Einschränkungen der Freizügigkeit, der Auswanderungsfreiheit, es
wurde die Wehrpflicht von 20 Jahren auf drei und bald darauf
(wenn auch nur vorübergehendj auf zwei herabgesetzt, das Steuer-
system umgestaltet, damit es auf die ökonomische Entwicklung
nicht hemmend wirke, durch Aufhebung aller inneren Zölle schuf
man ein einheitliches Wirtschaftsgebiet, verlieh den städtischen Ge-
meinden die Selbstverwaltung usw. Alle diese nach 1807 durchge-
führten Reformen hatten die heilsame Folge, daß die Revolution
von 1848 in Preußen keinen so gewaltsamen Umsturz herbeiführte
wie anderswo, sondern vielmehr einen Antrieb zur weiteren Aus-
gestaltung einer Reihe von Reformen gab. welche Stein und Har-
denberg schon 1809 in Angriff genommen hatten, jedoch nach 1823
unter dem Einfluß reaktionärer Strömungen hatten einstellen müssen
(Selbstverwaltung der Bezirke und Provinzen und der Anteil der
Volksvertreter an der Gesetzgebung). Deshalb gliedert sich die Ar-
beit des Verfassers in zwei Teile: das erste Buch schildert die
Epoche des Polizeistaates im XVIII. Jh. bis 1806, das zweite, be-
deutend umfangreichere, befaßt sich mit dem modernen Preußen
von 1807 bis 1914 und schließt mit dem 1. August 1914, d. h.
mit dem Ausbruche des deutsch-russischen Krieges, da dieser Tag
in der Geschichte der polnischen Länder überhaupt und mithin
auch in dem Schicksal der polnischen Provinzen Preußen zweifels-
ohne eine neue Periode einleitet.
Schon im XVIII. Jh. waren die preußischen Könige eifrig be-
miihti das frühere Provinzialrecht durch das neue gesamtpreu-
ßische zu ersetzen, und so fand dieses schon am Ende des
Jahrhunderts in den polnischen Provinzen ausgedehnte Anwendung.
Im XIX. Jh. machte dieser Prozeß der Vereinheitlichung des
preußischen Rechtes innerhalb des preußischen Staates immer größere
Fortschritte, besonders als seit 1848 die Beteiligung an der Gesetz-
gebung ausschließlich auf den preußischen Landtag übertragen
wiiivle, kamen nur Gesetze gewöhnlich für das ganze Staatsgebiet
oder mindestens für die östlichen Provinzen Preußens (fistlich der
Elbej zu-stande, hingegen wurden Ausnahmsgesetze pder Paragraphen
für polnische Provinzen in der Regel nur insofern erlassen, als
181
dies vom Standpunkte des Nationalit;ltenkcunj)fes ratsam erschien.
Die Bildung des Norddeutschen Bundes im J. 1867 und des Deutschen
Reiches 1871 hatte eine weitere Vereinheitlichung des Rechtes zur
Folge, und zwar nicht nur in Preußen, sondern in dem ganzen
Deutschen Reich. Wenn sich also der Verfasser auf Darstellung
des für die polnischen Provinzen Preußens geltenden Rechtes be-
schränken wollte, so müßte er sich in seiner Arbeit einfach damit
begnügen festzustellen, wann und auf welchem Gebiet ein altes
oder ein neueres Provinzialgesetz durch ein für ganz Preußen gel-
tendes ersetzt wurde, bezw. in neuerer Zeit, wann und in welchen
Fällen die Regierungspolitik den Polen gegenüber zur Erlassung
von Ausnahmsgesetzen für die polnischen Provinzen führte. Es ist ja
klar, daß Aveder eine erschöpfende Darstellung des Provinzialrechtes
noch eine eingehende Behandlung der polenfeindlichen Politik der
Regierung geeignet sind, ein vollkommenes Bild der staatsrechtli-
chen Verfassung der polnischen Provinzen Preußens zu geben; des-
halb hält es der Verfasser für angezeigt, auch die Vorschriften der
reichsdeutschen Gesetzgebung, welche für die Weitergestaltung der
ganzen Rechtsverfassung maßgebend sind, darzustellen. Der Ver-
fasser ist also bemüht, an Hand von statistischen Daten den Ein-
fluß der reichsdeutschen und der allgemein preußischen Rechtsnor-
men auf die polnischen Gebiete zu schildern. Selbstverständlich
liegt es nicht in der Absicht des Verfassers, etwa ein erschöpfen-
des Bild der gesamtpre ußi sehe n oder der ge s am t reichs-
deutschen Gesetzgebung zu entwerfen und verweist den Leser
diesbezüglich auf die reichhaltige deutsche Literatur.
Die Entwicklung des Staatswesens wird durch eine Reihe von
Faktoren bedingt; die grcißte Bedeutung in dieser Hinsicht besitzen
die Gestaltung der landwirtschaftlichen und gewerblichen Produk-
tion, Gliederung der Arbeit, der Warenverkehr, das Verkehrswesen,
das Kreditwesen, die Verfassung des Staates, das Finanz- und Kriegs-
wesen, das Schulwesen und die kirchenpolitische Verfassung. Da
nun die Richtlinien für die Entwicklung des gesamtpreußischen
Rechtes auf allen Gebieten der menschlichen Betätigung in jedem
Zeitraum in den Zielen der preußischen Staatspolitik gegeben waren
und die Gestaltung des besonderen Provinzialrechtes der polnischen
Gebiete hauptsächlich durch die Haltung der Regierung den Polen ge-
genüber bestimmt wurde, so erscheint es dem Verfasser angezeigt, je-
des von den Büchern mit einem Abschnitt einzuleiten, in dem er die
182
Ziele tl IM' I ) r t' u ß i s c li o ii S t ;i a t s p o 1 i t i k i in a 1 1 1*; e meine u
und den Polen gegenüber im besonderen darstellt.
Der weitere Inhalt d e r b e i d e n B U c h e r zerfällt in zehn Abschnitte
(II — XI) in folgender Weise:
Dem einleitenden Absehnitt folgen drei Kapitel, in denen die
Staatsverfassung, also die Gliederung der gesetzgebenden
Gewalt (II. Abschnitt), Gliederung der Verwaltungsbe-
hörden im allgemeinen, der Selbstverwaltung in den
polnischen Gebieten im besonderen (III. Abschnitt) und der
Gerichtsbehörden (IV. Abschnitt) schildert. Der fünfte Ab-
s c h n i 1 1 handelt von der Organisation der Land w i r t-
schaft. des Gewerbes und der Arbeit, woran sieh die
Einteilung d er Be völk er u ng nach Ständen anschließt.
Im sechsten Abschnitt kommt die ki r ch en po 1 i ti sehe Ver-
fassung, im siebenten die Entwicklung des Schulwesens,
im achten andere für die soziale Entwicklung wichtige
Gebiete der inneren Staatspolitik zur Besprechung. Zwei
weitere Abschnitte widmet der Verfasser der Darstellung der
wichtigsten öffentlichen Leistungen, er spricht also im
IX. Abschnitt über das Steuerwesen und im X. über die mili-
tärische Organisation Preußens. Der XI. und letzte Ab-
schnitt handelt von den wichtigsten Kodifikationen der Zivil-, Straf-
und Prozeßrechtes usw. wie sie in den polnischen Provinzen der
Reihe nach eingeführt wurden. Den Abschluß bildet eine Darstel-
lung des Provinzial- Zivilrechtes der polnischen Gebiete,
183
28. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philolog;ie.
»Achivvum do dziejôvv lit^ratury i oswialy \v Polsce*. (Archives
de la Commission de l'histoire littéraire), 8-0, tome XV, partie 1-e.
pp. XXIV et 278.
Contenu: Stanislai Rescii Diaiiunn, 1583 — 1589 - éd. J. Czubek.
»Indeks osob, iniejscovvoéci i rzeczy zavvartych w tomie IX
Sprawozdarî Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce«. (Table
alphabétique des matières contenues dans le vol. IX du Compte-rendu
de la Commission de Vhistoire de l'art en Pologne), folio, p. 176.
Jachimkcki Zdzislavv. »Muzyka na dvvorze krôla VVJ'adyslawa
Jagielly«. (La musique à la cour du roi de Pologne Ladislas Ja-
giello [1424—1430]), 8-0, p. 38.
»Katalog inkunabufôw biblioleki Opactwa mogilskiego oraz ka-
talog inkunabufôvv biblioteki klasztoru Cyslersôw vv Szczyrzycu«.
(Catalogue des incunables des abbayes des Cisterciens de Mogvta et
de Szczyrzyce) — éd. P. Gérard Kowalski 0. C, 8-0, pp. XIll
et 162.
Klkczkowski Adam. »Rejeslr budowy galeony. Zabytek z r. 1572 <.
(TJti registre de l'an 1572 contenant le relevé des frais de la bâtisse
d^une galère), 8-0, pp. XII et 155, 5 planches.
MoRAwsKi Kazimikrz. »Vcrgillus i Horalius«. (Vergile et Horace)^
8-0, pp. VI et 210.
RuoNicKi MiKuLAj. »Zmiany rodzaju w rzeczownikach zapoày-
czonych«. (Altérations du genre dans les substantifs empruntés)^ 8-0,
p. 94.
SzYJKowsKi Maryan. >Schiller w Polsce. Studyum historyczno-
porôwnawcze«. (L'oeuvre de Schiller en Pologne), 8-0, pp. VIII et 318.
II. Classe d'histoire et de pliilosophie.
BoKATYNSKi LuDwiK. »J. A. CaMgari, Nuncyusz Apostolski w Pol-
sce (1578 — 1581)«. (J. A. Calligari, nonce apostolique en Pologne
[1578—1581]), 8-0, p. 52.
' Danysz Antomi. »0 wychowaniu Zygmunta Augusta«. (Uéduea-
tion de Sigismond Auguste), 8-0, p. 93,
184
GuMOwsKi Maryan. >Wpîywy polskie na pieniçzne stosunki Sl^-
ska w piervvszej po-fowie XVI wieku«. (I J'influence de la Pologne
sur le système monétaire de la Silésie au milieu du XVI siècle), 8-0,
p. 84.
Halkcki Oskak. »Ostalnie lata SwidrygieWy i sprawa wo^riska
za Kazimierza Jagiellüiiczyka«. (Les dernières années du Grand-Duc
Swidrygielio et la question de Volhynie au temps de Casimir Jagel-
lon), 8-0, pp. VI et 315.
>Najstarsze slatuty synodalne krakowskie biskupa Nankera z 2
pa^dziernika 1320 r.«. (Les plus anciens statuts synodaux du diocèse
de Cracovie [1320] de Vévêque Nanker) — publiés par Jan Fija-
tek, 8-0, p. XUV et 66.
>Regeslra Thelonei aquatici Wladislaviensis saeculi XVI — éd.
Stanislaw Kutrzeba et Franciszek Duda, 8-0, pp. XLVI
et 872.
»Rozprawy Akademii Umiejçtnoéci. Wydzial historyczno-fîlozo-
Oczny<. (Travaux de V Académie des Sciences. Classe d'histoire et de
philosophie), ser. II, vol. XXXIII, ll-e partie, 8-0, p. 165—341.
Zachokowski Stanislaw. »Jakôb, biskup pfocki i jego dziafalnosé
ustawodavvcza i organizacyjna. 1396 — 1425«. (Jacob évêque de Piock
[1896—1425] et son oeuvre legislative), 8-0, p. 160.
Nakiadem Akademii Umiejetnoéci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolestawa Ulanowskiego.
Krakow, 1916. — Drakaroia Uaiwersytetu Jagielloiîskiego, pod zarz^dem J. Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1«7H PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
S.A. I. ET R. CHARLES ETIENNE, ARCHIDUC D'AUTRICHE.
VICE-PROTECTEUR :
Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE
(§ 2). L'Académie est placée sous l'auguste patronage de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
(§ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le ,,Bulletin International"
qui parait tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La
seconde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et
Naturelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les
résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux
présentés à l'Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie : Gebethner et Cie, Cracovie
(Autriche), Rynek Glôwny.
Publié par l'Académie
sous la direction du Secrétaire général de l'Académie
M. Boleslas Ulanowski.
Nak}adem Akademii Umiejçtnoéci.
Krakow i'.)i7. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzqdeni Jôzefa Pihpowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU
PHILOLOGISCHE KLASSE
HISTORISCH -PHILOSOPHISCHE KLASSE
ANNÉE 1916
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1917
Table des matières.
Page
Bibliographie 73, 132
Bienkowski Piotr. Note sur quelques sculjjtures antiques de Cracovie 25
— Les lécythes grecques dans les collections d'antiquités à Cracovie 80
Brückner Aleksander. Contribution à l'histoire de la langue polonaise.
V-e partie 9
— Les principes de l'éthymologie slave lOO
Elzenberg Henryk. Les bases de la métaphysique de Leibniz .... 106
Grabowski Tadeusz. Les dernières années de Meletius Smotrycki . . 7
Halecki Oskar. La Lithuanie, certains territoires russes et la Samogitie
comme parties intégrantes du Grand Duché de Lithuanie ... 51
Horodyski Wïadyslaw. La philosophie de l'absolu de Hoene-Wroùski 33
— La philosophie de Lambert dans ses rapports avec les doctrines de
Kant et de Bacon 113
Krzeczkowski Konstanty. La commission instituée dans la Republique
de Cracovie pour régler l'état juridique des paysans 37
Michalski Konstanty C. M. La philosophie thomistique en Pologne à la
fin du XV et au commencement du XVI siècle 64
Rostaflnski Jôzef. La martre, la fouine et la belette 12
— Mémoire sur les termes employés dans la langue polonaise pour
désigner quelques produits des betteraves 13
Sajdak Jan. Quae ratio inter Gregorium Nazianzenum et vetustissima
carmina christiana intercédât 83
Sinko Tadeusz. Les sources classiques dans l'oeuvre de Stanislas Wy-
spianski 14
— De traditione orationum Gregorii Nazianzeni. I: De tempore et or-
dine orationum Constantinopoli habitarum 16
— De traditione orationum Gregorii Nazianzeni. Fars II 22
— Epître adressée par un humaniste à Jean Dlugosz en 14.o5 . . . 105
Szczepanski Wladyslavv S. J. La signification de Kbrt ha'äres ... 29
Taylor Edward. L'idée fondamentale de la coopération 54
Witkowski Stanislaw. Études sur Homère. La Dolonie 90
^ /
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉAIIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N« 1—7. Janvier— Juillet. 1916.
Sommaire. Séances du 3 et du 10 janvier; du 14 et du 21 février; dn 13 et du
2U mars; du 3 et du 10 avril; du 9 et du 15 mai; du 5 et du 19 juin; du
3 et du 10 juillet.
Késumés: 1. GRABOVVSKI TADEUSZ. Les dernières années de Meletius
Ömotrycki.
2. HKÜCKNEü ALEKSANDEK. Contribution h l'histoire de la langue polo-
naise V-e partie.
3. KCSTAFINSKI JÖ/jEF. La martre, la fouine et la belette.
4. K06TA KINSKI JuZEF. Mémoire sur les termes emjiloyés dans la langue
polonaise pour désigner quelques produits des betteraves.
ô. SINKO TADEUSZ. Les sources classiques dans l'oeuvre de Stanislas
W yspiaiiski.
6. SINK(J TAÜEUSZ. De traiitione orationuni Gregorii Nazianzeni, I: De
temuore et ordine orationuni Constantiuopoli habitarum.
7. SINKO TADEUSZ. De traditione orationiim Gregorii Nazianzeni. Pars II.
8. HIENKOW'SKI PiO 1 R. Note sur quelques sculptures antiques de (îracovie.
9. SZCZiOPANSKI WLADYSLÂW S. J. La signifii-ation de Kbrt hâ'âres.
10. HOKODYSKI WLADYSLAW. La philosophie de l'absolu de Hoene-Wronski.
11. KKZECZKOWSKl KOÎS^STANTY. La commission instituée dans la Répu-
blique de Cracovie pour régler l'état juridique des paysans.
12. HAUECKI (»SKAK. La Lithuanie, certains territoires russes et la Samo-
gitie romme parties intégrantes dn Grand Duché de Lithuanie.
13. TAYLOR EDWAKI». L'idée fondamentale de la coopération.
14 MICHALSKI KONSTANl Y G. M La philosophie thomistique en Pologne
à la fin dn XV et au commencement du XVI siècle.
15. BIBLIOGRAPHIE
SÉANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 10 JANVIER 1916.
Pkésidknck »k m. C. MORAWSKl.
M. Igv.acy Chrzanowski présente ?on article: ^Les sources classi-
ques du poème tragique ^Mnich«^ (Le Moine) de Joseph Korzeniowski'^.
M. Tadri'szk Grabow.ski présente son article: „Nouvelles contribu-
tions à l'histoire de la cojiceptioti de l'art "poétique chez les écrivains
du mogen-âge et de la renaisance en Polo'jne^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de Fart en Pologne du 20 janvier 1916.
BllIlAtiD I— II. 1
SEANCE DU 14 FEVRIER 1916.
PuKsii.KN<K i.K M. G. MORA.W.SKI.
M. Tadki.'sz Gkakowski présente son article: „Les dernières années^
de- Meletius Smotrycki'^ ^).
Le Secrétaire présente le travail de M. J<tACHi.M Rkinhold : j^Lqs
éléments classiques et féodaux de l'amour chevaleresque d'après les
poètes provençaux^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 10 février 1916,
SEANCE DU 13 MARS 1916.
Pkésidence i)k m. C. MOKAWSKI.
M. JôzKï^ RosTAFiîs'sKi présente son travail: ^Mémoire sur les ter-
mes employés dans la langue polonaise pour désigner quelques produits
des betteraves"' *).
M. Tadeuîsz Sinko présente son travail: „Les sources classiques dans
l'oeuvre de Stanislas Wysp'mhski"' ^).
M. Ignacy Chi{zan()wski présente son travail de M. Jôzef Ujbjski:
„Les idées dominantes dans le poème ^Änhelli* de Jules Siowacki".
SÉANCE DU 10 AVRIL 1916.
PUKSIDKNCK UK M. ('. MOKAWSKI.
Al. Alkk.sanukk BKÜCKNKK présente le travail: „Cofitribution
à fhistoiri: de la langue polonaise^. V-e série*).
M. Stanislaw Winuakikwicz présente son travail: „Uinjluence de
Dante sur les poèmes de Sigismond Krasinski^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 9 mars 1916.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
missions linguistique du 22 mars 1916.
M Voir Késumés p. 7. ^) Voir Résomés p. 14.
*) Voir Résumi's p. 13. *) Voir Résumés p. 9.
SEANCE DU 9 MAI 1916.
PRÉsinKNCK i.K M. C. MOK-WVSKI.
M. Stanislaw Tomkowicz présente son article: „L'état actuel des
archives et des bibliothèques qui se trouvent dans la partie du Roy-
aume de Pologne occupée 'par l'Autriche"'.
M. JôzEP Tkriiak présente son article: y^Une poésie hiconnue
d'Adam Mickiewicz'^ .
M. Tadeusz Sinko présente son travail: „De traditione orationum
Gregorii Nazianzeni. I: De tempore et ordine orationum Constantino-
poll habitanmi^ ^).
SÉANCE DU 19 JUIN 1916.
Présidkxce de m. C. MORAWSKI.
M. JÖZEF RosTAFixsKi présente son travail: „La martre, la fouine
et la belette^ '-).
M. PioTR BiKNKowsKi présente son article: j^Note sur quelques
sculptures antiques de Cracovie''^ *).
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Sajdak: j^Quae ratio
inter Gregorium Naziamenum et vetustissima carmina ehristiana in-
tercédât.
Le Secrétaire présente le travail de M-me Marya Dynowska: „Phi-
lippe Nerée Golanski et les théories néoclassiques du XV 111 siècle
en Pologne''^.
Le Secrétaire présente un article de M. W^odzimierz Dbmktry-
KiEwicz: „Les études préhistoriques en Suisse^. I-e partie.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission anthropologique du 23 mai 1916.
SEANCE DU 10 JUILLET 1916.
Présidence de M. 0. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wladysi.aw Szczepambki S. J.
f,La signißcdition de Khrt hà'âres'^ *).
*) Voir Résamés p. 16. *) Voir Résumés p. 25.
') Voir Résumés p. 12. *) Voir Résumés p. 29.
1»
M. JozKF Tkeiiak présente son travail : y^Adam Mickiewicz en-
visagé d'après des sources inédites^. I-e partie.
Le Secrétaire présente le travail de M. Makyan Szyjkowki: „Lô
fantôme da?is la poésie polonaise avant Adam Mickiewicz'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Edmund Bulanda: „Le
mythe de Cronos représenté sur un cratère faisant partie de la col-
lection du comte Georges Atycielski^.
Le Secrétaire présente le coniple-rendu de la séance de la Com-
mission [»hilologiqne du 3 juillet 1916.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 3 JANVIER 1916.
Pkksidknck i)k m. F. ZOLl.. .-kn.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Lodyn.ski : „Les
chartes falsifiées du XllI siècle de l'evêché de Piock".
Le Secrétaire présente le travail de M. Wj^ady^saw Horodyski:
y,La philosophie de l'absolu de Hoene-Wronski'^ ^).
SEANCE DU 21 FEVRIER 1916.
I'kksidknck 1)k m. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Kon.stanty Mighalski :
„La philosophie thômistique en Pologne à la ßti du XV et au com-
mencement du XVI siècW"^^).
Le Secrétaire présente le travail de M. Konstanty Krzbczkowski:
„ha commission instituée dans la République de Cracovie pour régler
l'état juridique des paysans^ ^).
SEANCE DU 20 MARS 1916.
Fkésidknce de m. F. ZOLL skn.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskak Halbcki : „La
Lithuanie. certains territoires russes et la Samogitie comme parties
intégrantes du Grand Duché de Lithuanie^ *).
') Voir Résumés p. 33. ») Voir Kéaumés p. 37.
») Voir KéHuméa p. fi4. *) Voir liésumcs p. 51.
Le Secrétaire présente le travail de M. Adam Kj.uuzinski : „Les
rapports du roi Ladislas fjokittek avec les Habshourgs (1330 — 1332).
Le Secrétaire présente le ctjmpte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la phiUisophie en Pologne du 21 février 1916.
SEANCF DU 3 AVRIL 1916.
Pké^iuknck de m. F. ZOLL skn.
Le Secrétaire présente les travaux de M. Stanislaw Zachokow.ski:
a) ^Les *colloquia* en Pologne dti XII jusqu'au XIV siècle"' —
b) „Les synodes diocésains dans la province de Gniezno entre
1423 — 1427"' — c) „Le.9 traités juridiques composés à V occasion du
projet de couronnement de Vitold. Bue de Lithuanie (1429 — 1430)"'.
SEANCE DU 15 MAI 1916.
Présidknci-: dk m. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. WLAovsfcAw Szczkpan.ski S. J.:
„Les quatre Evangiles: introduction, nouvelle traduction et commentaire" .
Le Secrétaire présente le travail de M. Edwakd Stamm: y^Pessi-
misme et optimisme. Étude sur les bases étiques de la résignation active".
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission historique du 17 décembre 1915.
SEANCE DU 5 JUIN 1916.
Pkésiukvck de m. F. ZOLL sen.
M. VVf/ADY8tA\v Choi'kowski présente son travail: j^Histoire des:
cloîtres et monastères en Galicie à Vépoque des partages de la Pologne.
Première partie: Les ordres complètement éliminés".
Le Secrétaire présente le travail de M. Edward Taylor: ..L'idée
fondamentale de la coopération" ^).
1) Voir Résumés p. 54.
SÉANCE DU 3 JUILLET 1915.
PKK«IDKMrK DK M. V. ZOLL SKN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Rafa^ Taubknschlag:
„La procédure obsei-vée dans le procès intenti' d propos de Virginie'^.
Le Secrétaire présente le c«»mpte-rendu de la séance de la Cora-
mision de l'histoire de la philosophie en Pologne du 4 juillet 1916.
Résumé'^
o
1. GEABOWBKI TADEUSZ. Ostatnie lata Melecyusza Smotryckiego.
{IHe letzten Jahre Meletius iSmotrychis).
Die Persönlichkeit des Meletius Smotr^^cki ist in jüngster Zeit
zum Gegenstand recht beachtenswerter Forschungen geworden, wel-
che größeres Interesse sowohl in psychologischer Hinsicht als auch
wegen des neu gewonnenen geschichtlichen Materials verdienen.
Unter den polnischen Gelehrten ist an das Studium dieses Ge-
genstandes der neben Prof. Dr. Brückner tüchtigste Kenner jener
Zeit, Prof. Dr. Tretiak, herangetreten. Die russischen Gelehrten
(Zukowicz, Osinskij) haben historisches Material beigebracht, durch
welches sowohl die in den Landtagen zur Verhandlung gekommene
Kirchenunion wie auch die von den Russisch-orthodoxen in den Kir-
chenkonzilen von Kiew und Lemberg eingenommene Stellung be-
leuchtet wird. Im Lichte dieses historischen Gewinnes erscheinen
auch klarer auf dem Hintergrund der damaligen Zeit die Gestalt
Smotryckis und seine Kompromißpläne, und wir kommen in die
Lage, seine Bestrebungen besser zu verstehen und allseitig und
gründlich zu beurteilen.
Ein Vorspiel zu den Kompromißplänen, welche lediglich an dem
Widerstand des Pöbels während des Kiewer Kirchenkonzils schei-
terten, bildete Smotryckis Polemik mit den Unierten in Angelegen-
heit des Patriarchen Teophan. Hierin vertrat er sowohl seine eige-
nen Interessen wie auch die der russisch-orthodoxen Hierarchie,
welche geneigt war, seinen Kompromißweg einzuschlagen. Er setzte
-sich für die religiösen Freiheiten ein, da es sich ihm darum han-
delte, seinen Bestrebungen politisches Gewicht zu verleihen. Es
cunterliegt auch keinem Zweifel, daß Smotr3^cki durch sein Doppel-
spiel, das von den linierten Polëniikern bald entdeckt wurde, we-
nig r^eifall unter der großen Menge erntete. Ein "Mann von solcher
Glaubensinnigkeit, wie Smotrycki, gewesener Jesuitenzögling und
Wittenberger Scholar, konnte sich in der Stickluft der russich-ortho-
(loxen Brüderschaften, deren Macht er vergebens zu stürzen suchte,
nicht wohlfühlen.
Sein angeborener Ehrgeiz zog ihn in jenes Lager hinüber, wo
seine unadelige Herkunft verspottet wurde. Es schmerzte ihn immer,
daß das russisch-orthodoxe Lager verbauerte, da der Adel in das
katholische Lager übertrat, ja, sogar sich den linierten gegenüber
ablehnend und £:eringschätzend verhielt, daß der orthodoxen Partei das
kulturell höher stehende Element entfremdet wurde, daß es sich den
Intrigen des russischen Patriarchats und der moskowitischen Regie-
rung gegenüber widerstandsfähiger erwies. Als Vertreter der west-
lichen Kultur und Anhänger der in der katholischen Theologie ange-
nommenen These, daß Staatseinheit ohne Religionseinheit undenkbar
sei, war er vor allem bestrebt, auf dem von Skarga bereits versuch-
ten Wege eine Union zustandezubringen, um so nun die überaus
schädlich wirkende Zerrissenheit des ruthenischen Volkes zu besei-
tigen, jenes Volkes, für dessen Rechte er sich immer einsetzte und
in jenem Staate, dessen religiöse Zersplitterung von auswärtigen Fak-
toren ausgebeutet wurde. Wenn er zum Märtyrer der Union dort
nicht geschaffen erscheint, wie Kuncewicz ein solcher infolge Smo-
tryckis früherer Hetzagitation geworden war, so fehlte es ihm we-
nigstens nicht an Scharfsinn, die traurigen P^olgen eines solchen
Zwiespaltes vorauszusehen.
Wurde auch die Lage durch seine Abtrünnigkeit von der ortho-
doxen Kirche nicht besser, so waren doch die Gründe dieser Ab-
trünnigkeit nicht materieller Natur. Veranlaßt wurde sie nämlich
durch die überragende geistige Kultur des ehemaligen erbitterten
Gegners der Union, sowie durch die Hoffnung, daß der Reichstag,
dessen Aufmerksamkeit von den Problemen des Krieges mit Schwe-
den ofanz verschlung-en zu sein schien, sich doch endlich wird für
diese Angelegenheit gewinnen lassen. Leider erwies sich diese
Hoffnung als trügerisch; trotz ihrer Tragweite:, begegnete diese Fra-
ge in Polen einer ähnlichen Gleichgültigkeit, wie man mit ihr schon
auf den früheren Reichstagen in der Zeit, wo die Union von Brzesé
zustande kam, zu kämpfen gehabt hatte.
Als Schriftsteller erinnert Smotrycki durch sein Temperament.
an Orzeehowski. Iii ähnlicluT Weise wie dieser schöpfte er seine
Gedanken, welche der katholischen und der russisch-orthodoxen
Kirche fremd sind, aus einer fremden Quelle, verlangte in ähnlicher
Weise wie dieser Toleranz für Russisch orthodoxe, und als endlich
seine Sturmzeit vorüber war. spann er Pläne, welche mit seiner Ver-
gangenheit im krassesten Gegensatz standeii. Seine humanistische Bil-
dung, Verwendung der polnischen Sprache und seine Kompromißbe-
strebungen sind nicht ohne maßgebenden Einfluß auf die Tradition der
Kiewer Akademie und die späteren Vertreter der orthodoxen Hierar-
chie geblieben, welche sich zu Zeiten Mohitas und Kossows weit abseits
von dem Byzant3^nismus Wiszenskis und Kopystenskis zu halten ver-
stand. Der Pöbel, das Kosakenvolk, die Popen, die Brüderschaften
verharrten auf ihrem Standpunkt und büßten ihre Verblendung mit
dem moskowitischen Joch, da die Russisch-orthodoxen in der Folge
der Willkürherrschaft des Moskauer Patriarchats unterstellt wurden.
2. BI'iCKXP^R ALEKSANÜER. Przyczynki do dziejôw j^zyka polskiego.
Serya V. i ostatnia. {Beifrä{/e zttr (ifsrluchte der polnisciten
Sprache).
Es ist der Schlußteil einer Reihe von Abhandlungen, die wie
viele vorausgegangene desselben Verfassers, in erster Reihe als
Vorarbeiten zu einem künftigen Thesaurus linguae polonicae zu
gelten haben. Denn ein solcher Thesaurus wird zu einer unver-
meidlichen Aufgabe der nächsten Zukunft werden. Die bisherigen
polnischen Lexika reichen nicht im geringsten aus; „Linde" umfaßt^
mit starken Lücken, nur die Sprache von 1550 — 1800; das neue
Warschauer Wörterbuch, so verdienstlich auch dieses von einigen
Privatper-sonen unternommene Werk sein mag. ist zu knapp gehal-
ten. Alle slawischen Akademien halten es für ihre Ehrenpflicht, für
ihre Nationen derartige Werke zu schaffen. Die Agramer ist darin
am weitesten vorgeschritten; die Petersburger hat schon ganze Bände
beigesteuert; die Prager geht, trotz des großen Werkes von Kott
und des altböhmischen Wörterbuches von Gebauer, langsam an eine
neue Materialiensammlung zu einem Thesaurus linguae bohemicae.
Ein künftiger Thesaurus der polnischen Sprache wird den alten und
neuen, einheimischen Sprachschatz erschöpfend darstellen: er wird
verzichten auf die fremde. Avissen schaftliche Nomenklatur, auf viele
U)
Vorhalsubstantiva und andere Ableitungen, die im Warschauer
Wörterbuch tii;urieren; er wird dafür Orts- und Personennamen (in
^•edrängter Kürze) aufnehmen; er wii'd womöglicli die richtigen
Etymolugien beibringen (im Warschauer Wörterbuch sind sie \ael-
fach falsch, ohne sich bei leicht einzusehendem auf Verweisungen
einzulassen, z li. wird er nur ^dobri/ gut" erklären, aber bei dohi-0(\
dohiodzuj. dohrutliicij, injdohrzec u. s. w. nichts erwähnen; ebenso-
wenig wird er bei spar. op6r ; zhôr. zhiôr, uhi6i\ iryb<h\ wi/hi6r, ohiöf,
pohor. dohör u. s. w. auf die „Wurzeln" verweisen. Und ebensowenig
wird es seine Aufgabe sein, bei Wörtern, wie si/iij dorn, brat, mac
u. dgl. ihre Deutung zu geben; es genügt die Angabe, daß dies
urslawische Worte seien; denn ein besonderes etymologisches Wör-
terbuch, nach Art des deutschen von Kluge oder des russischen
(übrigens wenig gelungenen) von A. Pre o b razen ski j , ist auch
fürs Polnische unerläPtlich; ein solches gedenkt der Verfasser selbst
abzufassen, das natürlich nur die „Hauptstämme" oder richtiger ge-
sagt nur die wichtigeren, einheimischen und fremden Wörter ent-
halten soll.
Die bisherigen Abhandlungen des Verfassers dienten vielfach
beiden Zielen; einmal sammelten sie alte Wörter und Belege aus
mittelalterlichen, namentlich Glossenhandschriften sowie aus Drucken
und Handschriften des XVI. und XVII. Jahrhunderts; dann trach-
teten sie. die Etymologie vieler Wörter, einheimischer wie frem-
der, zu ergründen. Denn die Etymologie, speziell die slawische,
liegt gar sehr im Argen, ist heute ganz auf die Abwege der Wur-
zelvergleichung geraten und rückt daher nicht von der Stelle,
wie dies das H ernek ersehe Etymologische Wörterbuch ohne-
weiteres beweist. Gerade die Etymologie verlangt behutsames, lang-
sames Forschen und Deuten; man kommt oft erst nach Jahren auf
die richtige Spur, öfters gar nur durch Zufall. So hat der Verfasser
erst nach Jahren die Angaben des Dlugosz über die mythologischen
Namen der Polen auf ihr richtiges Maß zurückzuführen vermocht;
gerade der 25. Beitrag ist diesem Thema ganz gewidmet; es hat
sich gezeigt, dali sogar dem Nyja, der durch die Wiederholung
bei Parkosz um 1440, einer ganz von Dlugosz unabhängigen Quelle,
gesichert schien, jeder Wert abzusprechen ist.
Neben diesem einen Zweck, der Bereicherung des Lexikons und
der Etymologie, verfolgt speziell der Beitrag Nr. 26 einen andern.
Die Richtung der modernen Forschung zielt noch immer obgleich
11
<der Glaube an die Au.snalim.sl()sio;keit der soj^-. Laut^-esetze längst
'erschüttert ist, darauf hin. das Gesetzmäßige. Organische in der Spra-
•che zu betonen, den Zufall, die Willkür auszuschalten; Psychopho-
netiker suchen sogar rein mechanische Vorgänge auf ihre Notwen-
digkeit hin zu prüfen. Dem gegenüber zeigt der Verfasser an einer
Reihe von Erscheinungen aus der polnischen Laut- und Formen-
lehre sowie Orthographie auf die reinste Willkür, den Zufall, der
sich in der Sprache, als einer menschlichen Erfindung, breit ma-
chen muß; er sammelt Beispiele von Dissimilationen und Metathesen,
deren Hauptgrund einfach in dem Analphabetismus zu erkennen
ist, denn hauptsächlich sind es fremde Wörter, die somit im eige-
nen sprachliehen Bewußtsein nicht fest verankert sind, die diesen
Prozessen unterliegen. Oder wie kann von einem zureichenden
Grund die Rede sein, wenn wir sehen, dafi neun slawische Spra-
chen die Dissimilation oder Metathese unterlassen, aber die zehnte,
wo alle Verhältnisse die gleichen sind, sie durchführt; ri/ctrz bleibt
-überall unverändert, aber der Kleinrusse macht daraus iycar, aus
arettdarz macht der Weißrusse allein landur u. s. w., aus przi/kopa
der Pole ein krzt/popd. aus poknjiradto der Böhme ein koprvadlo
u. s. w. Absichtlich überschreibt der Verfasser dieses Kapitel mit
Launeu. Grillen. AVillkür in der Sprache, denn er ist. ganz zu
Unrecht, wegen solcher Auffassungen scharf angegriffen worden,
aber die schönsten Deklamationen von dem unaufhaltsamen Fort-
schritt ad astra können das Faktum der in der Sprache herrschen-
den Willkür oder Laune nicht umstoßen. Es sammelt nun der Ver-
fasser absichtlich eine Menge der verschiedensten sprachlichen und
schriftlichen Erscheinungen der unverfälschtesten Willkürherrschaft
und gibt Vorschläge zur Eindämmung dieser Willkür wenigstens in
der schriftlichen Fixierung der Sprache. Er geht noch weiter und
bezeichnet als bloße Willkür moderne Erklärungen. Etymologien u. dgl.,
die sich mit den Erscheinungen der Sprache nicht in Einklang bringen
lassen, sie einfach unberücksichtigt, sich durch Äußerlichkeiten ver-
führen lassen, wenn z. B. der Schreibung von o durch n ein gepreßtes à
zu Grunde gelegt wird oder gebildeten Polen des XVIL Jahrhunderts
die Möglichkeit von ÎSIasurismen bei ihren Reimereien zugemutet
wird. Und ebenso vergeblich wäre es, bei einem powieduc neben
powiadoc nach einem Grunde (außer einem Einflüsse von poiriem'f)
zu suchen, ihn gar im Einfluß des Böhmischen finden zu wollen,
^Solche Annahmen von fremdsprachlichen Einflüssen, von Analogien,
1-2
Villi (^)uaiititäts- uml Akzeiitwirkungeii (z. R. bei den I)oppelformen>
irnii-isftar und ^Vroris-fau- u. d<i:l.) nehmen sieh furchtbar gelehrt
ans. aber sie reden nur an den Erscheinungen vorbei, statt sie
wirklich zu erklären. So wird nanientlioh an der neuesten Darstel-
lung (1er pdlnischen Phonetik aufgezeigt, wie sie die Einheitlichkeit
(1er Erscheinungen auf Kosten des tatsächlichen Bestandes durchführt,
unangenehmes mit Schweigen übergeht, anderes willkürlich um-
deutet: ein Kapitel daraus wird kritisch besprochen und es wird der
Nachweis geführt, dali darin nur das Altbekannte richtig, alles neu
Vorgebrachte unrichtig ist. Nur bei oberHächlicher Betrachtung ent-
gehen einem die wirklichen Schwierigkeiten; allzusehr kompliziert
ist jede, namentlich Schriftsprache, allzu vielen streitenden Einflüssen
ausiresetzt. als dal» man sie ohneweiteres als ein durchaus urs^anisches
Gebilde, ohne alle Unregelmäßigkeiten. Auswüchse u. dgl. darstellen
k()iinte.
In der Schlurtnummer werden wiederum seltene Worte und For-
men aus verschiedenen Texten des XV. und XVI. Jahrhunderts
angeführt; es wird u. a. nachgewiesen, daß Bozyce des Bogurodzica-
liedes der richtige alte Vokativ von Bozi/c ist; es wird an Beispielen
gezeigt, wie sogar unscheinbare Texte, kleine Broschüren jener Zeit
wertvolles Material enthalten können.
3. KosTAFINSlvI .loZKF. Tchôrz, kuna i Jasica. {Vher Iltis, Marder
und tf'ieselj.
Mit dem Worte „tchörz" bezeichnet man im Polnischen sowohl
den Iltis wie auch einen feigen Menschen Der Verfasser beweist,
dalj diese Zusammenstellung auf einem Mißverständnis beruht. Der-
lltis i.st ein mutiges Tier, er wird aber auch Stänker genannt, weil
er mit Stinkdrüsen am After ausgerüstet ist, deren übelriechende
Ausscheidung ein wirksames Verteidigungsmittel gegen Feinde bil-
det. Man war im Mittelalter der irrigen Meinung, der Überfallene
Iltis lasse aus Furcht vor dem Feinde einen Wind streichen, und
da man auch bei einem feigen Menschen in Gefahr eine ähnliche
Wahrnehmung macht, so entstand die auf unrichtiger Basis gegrün-
dete Analogie.
Der Edelmarder wird im Polnischen und Russischen „kuna"
genannt. 0. Keller war der Meinung (Die antike Tierwelt I. p. 161),
daß dieser Name aus dem Slawischen stammt und in das Alt-
griechische /tavviîcxy; übergegangen ist. Dem ist nicht so. Kavvaxr^
ist ein kleinasiatischer Name, wahrscheinh'ch iranischen Ursprungs.
Er ist von den Skythen nach Europa gebracht. Diese Völker
vermittelten, wie bekannt, den Handel zwischen den griechischen
Kolonien am Sehwarzen Meere und den nördlich wohnenden SUi-
wen und können den Pelznamen für Edelmarderfelle den Slawen
gebracht haben.. Da man die Felle des Edelmarders stets aus West-
europa verlangte, so hat sich der Name „kuna" unter den dort
wohnenden Slawen, d. h. Polen und Russen erhalten. Der Verfasser
erzählt ferner, wie dieser Name „kuna" im Polnischen auf verschie-
dene andere Gegenstände übertragen wurde und warum dies geschah.
Die Katze erschien in Nordeuropa gegen das X. Jahrhundert.
Nichtsdestoweniger waren die Mäuse und Ratten dem Menschen
auch früher lästige Tiere. In diesen früheren Zeiten vertrat das
Wiesel die Stelle der Katze ebenso wie im Altertum in Rom.
Das Tierchen ist allerliebst, wenn es gezähmt wird, was mit jungen
Tieren sehr leicht zu erreichen ist. Sie verstehen sich ausg:ezeich-
net zu schmiegen. Schmiegen heißt polnisch iasic sie und deswegen
wird das Wiesel noch jetzt polnisch „tasica" feine, die sich zu
schmiegen versteht) genannt.
4. ROSTAFIXSKI JÖZEF. O nazwach cwikïy, burakôw i barszczu ruber
die Namen von Manyold, Rüben und Bärenklau).
Wir kennen zwei Rassen der Runkelrübe. Beide stammen von
der wilden Beta maritima ab. Die eine mit harter Wurzel wird
der eßbaren Wurzeln wegen als sogenannter Mangold kultiviert.
Die Wurzeln des zweiten sind saftig und süß; die rote und die
Zuckerrübe gehören hieher. Im Altertum und das ganze Mittelalter
hindurch kannte man nur den Mangold. In Polen wird der Man-
gold cwikla genannt. Er kam, wie sein Name beweist, aus Byzanz,
wahrscheinlich schon in vorgeschichtlicher Zeit. Er diente allge-
mein als Nahrungsmittel der armen Bevölkerung und wurde bis
zum Anfang des XVII. Jahrhundert angebaut. Im sechzehnten Jahr-
hundert wurde nach Polen eine rote Rübe mit saftigen Wurzeln
gebracht. Wegen ihres Wohlgeschmacks wurde sie gern genossen,
und zwar gebacken, aber auch mit Sauerkraut zusammengekocht,
um dieses schön rot zu färben. Durch Kochen verliert die angre-
14
säuerte rote Rül)e ihre rote Farbe und wird fahl, polnisch hnry^
daher wurde zAierst das aus gekochten au<>esäuerten roten Rüberij.
zubereitete Gericht hiiroki j>'enannt, und in der Folge wurde dieser
Name auch auf die PHan/e übertragen.
Die bei der Ansäuerung der roten Rübe entstehende Flüssigkeit
kam am P^nde des XVITI. .lahrhunderts als eine allgemein wohl-
bekannte polnische Sup'pe unter dem entlehnten Namen hnrszcz in
Gebrauch.
Der Name harszrz bedeutet ursj)rünglich in slawischen Spra-
chen soviel als Sproß und Avird auf eine Pflanze, und zwar auf
HerarleiiiH sphondilium übertragen. Diese Bezeichnung wurde der
Pflan/.e. die man deutsch alsP>;irenklau bezeichnet, deswegen beigelegt,
weil ihre sülJlichen. sich rasch entwickelnden Sprosse in der allge-
meinen ursprünglichen Volkswirtschaft von großer Bedeutung wa-
ren. Analog kann man auf Archangelicd of/irinalis hinweisen, die-
im hohen Norden als eine uahrungliefernde Pflanze noch im XII.
und XIII. Jahrhundert unter dem Schutze des Gesetzes stand, Die
Barszczprianze enthält in ihren Sprossen soviel Zucker, daß er sich aus.
den geschälten Stengeln in Form von gelbem Staub ausscheidet..
Der Stengel kann roh gegessen werden. Gekocht liefert er ein süß-
lich schmeckendes Mus. Aus den Blättern gewinnt man durch Fer-
mentation ein säuerliches, wohlschmeckendes Getränk. Die daraus,
zubereitete saure Suppe wurde auch als harszrz bezeichnet.
Eine so wertvolle Pflanze mußte schon dem vorgeschichtlichen
Menschen auffallen und allgemein bekannt sein. Der französische
Name la harce und das deutsche bersten stehen mit dem polni-
schen harszcz offenbar iu genetischem Zusammenhange. Wahrschein-
lich hatte Heradeum in der Urzeit Eurasiens eine allgemeine volks-
tiinilicho Bedeutuno-.
ö. SlNKd lADKlS'/. Antyk Wyspiariskiego. ( llyspianski und die
Antil.e).
Wyspianski (18<39 — 1907) fühlte sich früh von der Antike hin-
gezogen. Dies beweist schon sein Pariser Libretto u. d. T.: Die
Danaiden (1891). Aber erst bei der Anfertigung der Illustrationen
zu der Ilias (1896) ist er in die Welt Homers so eingedrungen^
daß er schon sein ganzes Leben lang ein Ilomeride geblieben ist.
Die Schule liatte ihm einiji^e Kenntnis der Poetik des Aristoteles
15-
(drei Einheiten, Fnrclit und Mitleid) beigebracht; der Einfluß Nietz-
sches (Geburt der Tragödie) und Schures (le drame musical) ver-
tieften seine Auffassung der Tragik, und die Lektüre der antiken
Tragödien (in Übersetzungen) lieferte ihm Muster und Motive. Unter
diesen Einflüssen bereicherte er seine „Legende" (über Krakus und
Wanda) mit antiken Bestandteilen, und aus Homer spann er den
Faden zu seinem „Meleager" (1897) und seinem „Protesilaos und
Laodamia" (1899). Auch einen heimischen Stoff bearbeitete er in an-
tiker Manier als den „Fluch" (1899). Beim Studium der griechischen
Literaturgeschichte fesselte ihn die Nachricht Herodots (6, 21) über
die Aufführung des Falls von Milet (Phrynichos) und das Verbot, den
Zuschauer von der Bühne an sein eigenes Mißgeschick zu erinnern.
Um dem übermächtigen Einfluß der romantischen Poesie, die den Tod
predigte und dem wirklichen Leben fremd gegenüberstand, entge-
genzuwirken, zeigte er den schädlichen Einfluß dieses romantischen
Wahnes in drei historischen Dramen (Die Warschauerin, ein Lied
aus d. J. 1830, Lelewel. die Legion des Mickiewicz) und in zwei
phantastischen Bühnensatiren (Eine Hochzeit 1901. Die Erlösung^
1903). Nun wandte er sich der Poesie des Lebens zu, l^elebte in
der „Akropolis" (1904) die Bildsäulen und Bilder in der Kathe-
drale auf dem Wawelhügel in Krakau. um durch den Mund des
Psalmisten David ein Auferstehungslied anzu.stimmen. In demselben
Drama verkündigte er das M3'sterium des Todes als Palingenesie..
Diese Theorie der Palingenesie in Bezug auf den polnischen Auf-
stand vom J. 1830 predigte er durch den Mund der Persephone
in seiner .Novembernacht' (1904), einem sonderbaren Versuche, die
nationale Katastrophe aus dem Wirken der Homerischen Gotthei-
ten zu erklären. Zu HomcT führte ihn aufs neue die Vorbereitung
der Gesamtausgabe seiner Iliasillustrationen (/OjJiT^pou 'IXcâç, 1903).
So versuchte er jetzt eine eigenartige Revision der Ilias in der
,Achilleis' (1903), in die er auch Motive von Dict^^s Bellum Tro-
ianiim einwob. Aber der Versuch, die Abstinenz des Helden vom
Kampfe durch eine neue Philosophie der Verdammung der Tat zu
erklären, ließ sich mit der Homerischen Tradition, die schließlich
siegte, nicht gut in Einklang bringen. Besser gelang ihm die Kon-
zentration der Odyssee in .Odysseus' Heimkehr (1907)'. Er belud den
Helden mit der Schuld der Impietät gegen den Vater, ließ ihn aber
sogar über das Verhängnis triumphieren, zu spät, da seine Rache-
pläne von selbst in Erfüllung gingen. Der von Odysseus ersehnte
H)
Kahu des Charun zieht mit den Seelen der Freier an ihm vorbei.
Der Mann der Tat bleibt auch nach dem Tode ein Irrender. Ein
Vergleich .diT Heimkehr des Odysseus* mit Hanptmanns Werk
,Der Bogen des Odysseus' zeigt Wyspiai'iskis Überlegenheit soAvohl
über Hauptmann wie auch über andere zeitgenössische Dichter der
antiken Tragödien. Wyspianski war nicht nur ein eifriger Home-
ride, sondern auch immer ein Bekenner der antik-tragischen Welt-
anschauung".
6. SINKO 'rA!>ErSZ. — De traditione orationum Gregorii Nazianzeni,
I : De tempore et ordine orationum Constantinopoli habitarum.
Die Sammlung der Reden des Xazianzeners, überliefert durch
die Handscbiiften vom IX. Jahrh. angefangen, umfaßt außer 45
eigentlichen Reden vier theologische Traktate in Briefform (epist.
101. 102. 202. 243 Migne). zwei exegetische Versuche (Die Meta-
phrase des P^kklesiastes und die Erklärung von Ezechieli, und zwei
akzentuierende Gedichte (Poem. mor. 3, Poem. dogm. 32 Migne) zu-
sammen 53, mit dem hie und da angehängten Testament o4 Num-
mern. Da aber or. 35 und epist. 243 vielen Gesamthandschriften
fremd sind, die exegetischen Versuche nicht überall vorkommen
und die beiden Gedichte oft in einer Position vereinigt werden,
beträgt die normale Gesamtzahl der Nummern 52 (vj5') oder 47
(|i.Ç'). Das erste Corpus ist mit dieser Zahl von Elias Cretensis, das
zweite von loannes Memphites bezeichnet und charakterisiert wor-
den. Dieser Tradition folgend, unterscheiden wir unter den Ge-
samthandschriften eine vß-Familie (Sigle Nj und eine {_iÇ-Familie
(Sigle M). In jeder Familie ist die Anordnung der Nummern kon-
stant, in beiden verschieden.
Um die Grundsätze beider Akoluthien zu erkennen, untersucht
der Verfasser zuerst die bekannte Gruppe von 5 theologischen Re-
den (or. 21 — 31), deren übliche Anordnung und Benennung, von
Petrus Mosellanus Protogenensis (De theologia libri quinque. Lat.
trad. Basileae, Frobeniana, 1523) eingeführt, sich auf die Autorität
der Familie N stützt, die von elf Handschriften mit 52 Schriften
repräsentiert wird: Ambr. 1014, s. IX; Vindob. theol. gr. 126, s. X.
ex.; Mosqu. Syn. 141, s. X ex.; Mosqu. Syn. 142, s. X in.; Mosq,
Syn. 147, s. X; Patm. 43a, 43b, s. X.; Laur. VII 22, s. XI; Cae-
senat. Malatest. XXIX 1. s. XI; Par. 524. s. XIII; Laur. VII 12,
17
s. XV; Par. 510, s. IX. Der berühmte Parisiiius 510 nimmt die
letzte Stelle ein. weil seine Anordnung schon verworren ist. Sogar
die Auswahl von diesen fünf Reden ist traditionell, wie Neap. Bor-
bon. II B, 5, s. XIV beweist. Ihre Zusammenfassung zu einem Gan-
zen ist ohne Zweifel von Gregor selbst bewerkstelligt worden, wie
dies der Anfang von or. 28 beweist, in dem or. 21 rekapituliert,
die folgenden dagegen angekündigt werden. Und dennoch beweist
eine genaue Analyse der Reden: 1) daß die agnostische Tendenz
von or. 27 und 28 von dem Zwecke der triadologischen Reden
29 — 31 absticht; 2) daß or. 29 mit ihrem Eingang direkt an or. 27
anknüpft und die or. 28 ignoriert; 3j daß sich nur or. 27 — 30 ge-
gen die Eunomianer wenden, während or. 31 oregen die Macedo-
nianer und andere Pneunotomachen gerichtet ist. Hieronynius nennt"
die letzte Rede de Spiiitu Sancto liber unus. während die ersten
vier unter dem Gesamttitel Adversus Eunomimn liher unus stecken.
Der griechische Titel von or. 27 lipo? E'jvo[j.tavo'jç bezieht sich also auf
die folgenden Reden (28. 29. 30), während ihr nur der Nebentitel IIpo-
oiàXc^tç, Vorrede zukommt. Die Rufinische Bezeichnung dieser Rede:
Contra Aiianos stützt sich auf eine Glosse im ersten Kapitel, die
noch im Vindobonensis 759, s. XII fehlt. Auf Grund dieser Er-
wägungen wird die ursprüngliche Reihenfolge jener fünf Reden so
bestimmt: or. 27. 29. 30; 31; 28. Diese iVnordnung erhielt sich in
der Familie M.
Um weiteres Material zur Beurteilung der Akoluthien vorzubereiten,
untersucht der Verfasser die Chronologie aller Reden, vor allem die
der Wirksamkeit Gregors in Konstantinopel (5 Semester, nach Beginn
379 — Ende Juni 380) angehören. Für den Hauptzweck dieser Wirk-
samkeit hielt Gregor die Begründung der Triadologie und ihre Vertei-
digung gegen die Häretiker. Einzelne Phasen dieser Wirksamkeit kön-
nen genau an der Hand der Angaben des Carmen de Vita verfolgt wer-
den. Nach seinem Zeugnis (v. 1113 sqq) fällt die glänzende Periode
der theologischen Tätigkeit Gregors auf die Monate nach der Or-
dination Maxims (Ende Februar 380) bis zur Ankunft des Kaisers
Theodosius in die Hauptstadt (24. Nov. 380). Als Frucht dieser
Tätigkeit wird die Begründung der echten Triadologie hergestellt.
Gregor rekapituliert (de Vita v. 1210 — 1257) seine Beweisführung,
die sich ganz mit dem Gedankengang der or. 27 deckt. Die Inhalts-
angabe der eigentlichen theologischen Reden wird hier unterlassen,
nachdem sie schon in Poem. dogm. I (= or. 28), Poem. dogm. II
Bulletin I— II. 2
18
(= ur. 2V)), l*oem. dogin. III (= or. ol) Pltitz gefuiuleu hat. Or. oO^
die hauptsächlich die Zeugnisse der P)ihel behandelt, widerstrebte
der metrischen Behandlung. So werden die fünf theologischen Re-
den den Monaten vor Ende November 380 zugewiesen. Einen Be-
weis dafür, daß Gregor von Anfang an an die Publikation der ge-
nannten Reden dachte und dieselbe selbst vorbereitete, ündet der Ver-
fasser in Poem, de se ipso L v. 53 f.. das er nach gewissen Anga-
ben in die ersten Wochen nach der Ordination des Maximos setzt.
Um die H^^pothese zu untersuchen, dal'i die Darstellung (de Vita)
einzelner Abschnitte der Tätigkeit Gregors in der Hauptstadt mit
den Motiven der in diese Abschnitte fallenden Reden operiert, wendet
sich der Verfasser der Erzählung von der Uneinigkeit der neuen Ge-
meinde Gregors zu und, nachdem er de Vita v. 680 Ö' als Nachahmung
von Paul. I Cor. 1, 10 ff erwiesen hat, vergleicht er diese Stelle und
die ganze Darstellung jener Uneinigkeit mit or. 32, die auch nach
anderen Anhaltspunkten den ersten Monaten des Jahres 379 ange-
hören muß. Gregor hat diese Rede selbst nicht herausgegeben und
so konnte er später ihre Hauptmotive in or. 27. 28 verwenden.
Die in Carmen de Vita (v. 696 ff) folgenden Beschimi)fungen Gre-
gors durch die Arianer werden zurückgewiesen in or. 33, die
auch nach anderen Merkmalen bald nach or. 32 entstanden sein
muß. Die Beschreibung der arianischen Gräuel und Gewalttaten,
die wir in dieser Rede (c. 3 — 5) finden, Ijcsteht aus lauter Motiven,
die Gregor schon früher bei demselben Gegenstande verwendet hat
und von denen er auch später Gebrauch macht. So muß es befrem-
den, daß or. 35, die denselben Gegenstand behandelt, von diesen
Wiederholungen frei ist. ja, außer der schulmäßigen bakchischeo
Ekphrase die Hervorhebung des Anteils der arianischen Frauen an
jenen Gräueltaten aufweist, die sonst Gregor fremd ist. Auch for-
mell sticht sie ab von seinen anderen Reden, so in den Einleitungs-
formeln bei den Zitaten aus Paulus {'A7A}6); wrjOiv à Akogxoaoç), in
der Zulassung von verbotenen Hiaten (5 in c. H) und in fünf
(XTiaÇ À£V'6|j(,£va auf drei Seiten. Das Bedenken gegen ihre Authenti-
zität wird durch die mangelhafte handschriftliche Überlieferung be-
stätigt und macht uns skeptisch auch gegen die beiden exegetischen
Versuche, die der Familie M ebenso fremd sind.
Nachdem der Verfasser auf diese Weise mit Hilfe des Carmen de
Vita die Zeit von sieben Reden bestimmt hat, behandelt er die gleich
beim Eintritt in Konstautinnpcl l)cschriebene neue Häresie (de Vita^
19
609 ffj. beweist durch die Übereinstimmung ihrer Lehren mit Epist.
101. 102. daß damit die Apollinaristen gemeint sind, und führt aus,
daß gegen diese Häretiker or. 38 gerichtet ist. die mit Usener
dem Weihnachtsfeste des Jahres o79 zugeschrieben wird. Dadurch ist
zugleich die Zeit der beiden folgenden Reden (39. 40) festgestellt.
Die Tatsache, daß beinahe die Hälfte von or. 38 später vom Gre-
gor selbst in or. 45 (Eine Osterpredigti zur Bekämpfung derselben
Apollinarier herübergenommen wird, beweist, daß or. 38 von Gregor
selbst nicht publiziert worden ist. Hier behandelt der Verfasser die
Frao-e der Wiederholungen in Greo-ors Reden und weist ihre o-rößte
Anwendung den improvisierten Reden zu. Als solche wird in den
Handschriften or. 20 [kzzI xi-zoAo^f'.yA y.]'/,7.l xaTajTacjcw: i-'.a/.o-wv)
bezeichnet, die aus einzelnen Abschnitten von or. 2 und Reminis-
zenzen von or. 27. 29. zusammengeflickt ist. Wo sie über den hl.
Geist spricht, finden wir noch keine Reminiszenzen von or. 31 ver-
wendet. So muß sie nach or. 27. 20, aber vor 31 entstanden sein,
vielleicht bei einem Besuch von fremden Bischöfen in Gregors Kir-
che, was durch den verdorbenen Titel i — er soll lauten <^y.oczdi^
xaTaaTaacto: ir.:jy.i~(jy/) angegeben zu sein scheint. Die Erhaltung
dieser und anderer improvisierter Reden verdanken wir den tachy-
graphischen Aufnahmen, denen ein besonderer Exkurs vom Ver-
fasser gewidmet wird.
Wenn or. 20 gewissermaßen für das Echo der theologischen Reden
zu halten ist. so Avird die erste Ankündigung jener Reden in or.
23 o'eofeben. die mit Rauschen in die Zeit nach 28. Februar 380
verlegt wird. Durch diese Rede wird die Beilegung des inneren
Streites wegen des antiochenischen Schismas gefeiert. In den Anfang
dieses Schismas fällt die verzweifiungsvolle, lyrische Rede 22. die
vor die frühe or. 32 zu setzen ist. Den (im kirchlichen Sinnej pa-
negvrischen Reden 38. 39. 40, ging die Pfingstenpredigt (or. 41) vor-
aus, deren Zeit (379) schon Rauschen richtig bestimmt hat; ihre
versöhnliche Stimmung wird schon vorbereitet in or. 26, die der
Verfasser für eine Palinodie der or. 25 hält. Hat Gregor dort den Maxi-
mos als den christlichen Philosophen gefeiert, so wird hier ein Ideal
des echten Philosophen aufgestellt, dessen Züge nicht mehr auf den
Maximos. sondern auf Gregor selbst passen. Or. 26 ist der Hiero-
nymische liher vituperationetn Maxim i cotitiuens. dessen Existenz
neben der or. 25 manche bestimmt hat, den echten Titel der or. 25:
Et: Mâçiu.ov töv -.piÀôao-yOV ix r^: zzoploi.; â-avcÀftôvta (Laudes 3Ia-
2-
ximi philo.suphi [)ost cxiliuin re\'ersi, Hier.) zu ändern in: \\l;
"Hpcova X. T. À. Unsere Handschriften haben nur diesen geänderten
Titel aufbewahrt, aber das Zeuo^nis des Hieronyra, durch andere
Erwägungen gestützt, beweist, daß or. 25 denselben Cyniker feiert,
der in den Carmina so geschmäht wird. Nicht anders hat Gregor
die Bischöfe in der öffentlichen ur. 42 und in den „privaten" In-
vektiven (De se ipso carni. XII. XIII) behandelt.
Die Lobrede auf Maxi mos (or. 25) wurde bei der Abreise des
G-efeierten nach Alexandrien gehalten. Gregor hätte gern durch
ihn eine Anerkennung seines neuen Amtes von Peter von Alexan-
drien erwirkt. Durch die Ordination des Maximos wurden Gregors
gute Beziehungen zu Peter zerrissen. Aber nach dem Falle des C3'-
nikers fand eine Aussöhnung statt, die in or. 34 (Frühling, 380)
gefeiert wird. Hier wird die Gregorianische Lehre von der Drei-
einigkeit als Eigentum jenes Petrus von Alexandrien gepredigt, wie
sie früher (in or. 21) als die Lehre des hl. Athanasius empfohlen
wurde. Da Gregor in der am 14. September 379 gehaltenen Lobrede
auf C3''prian den Märt3U'er seine or. 21 ausbeutet, muß diese in frü-
here Zeit fallen.
Die Zeit der einzigen erhaltenen Homilie Gregors (or. 37) wird
durch den Hinweis auf das ersehnte Edikt gegen die Häretiker
bestimmt, das der Verfasser in dem Edikt vom 10. Januar 380 sieht.
Wie diese, so ist noch or. 36 in Anwesenheit des Kaisers und des
Hofes gehalten worden. Die darin als frisches Ereignis erwähnte
gewalttätige Forderung des Volkes, daß Gregor als Bischof ange-
stellt werde, bezieht sich auf d. 27. November 380. So gehört or.
36 dem Ende des Jahres 380 an. während or. 42 seine konstanti-
nopolitanische Mission abschließt. Or. 44 gehört nach der Erwäh-
nung der £7r£''aa'/.xo'. (c. 8) der späteren Zeit an.
Die neue Anordnung der konstant! nopolitanischen Reden ge-
staltet sich demnach folgendermaßen J. 379: or. 22. 32. 33. 21. 25.
26. 41. 24. 38; Jahr 380: 39. 40. 2a 34. 27. 29. 30. 31. 20. 28.
36. 37; Jahr. 381: or. 42. Manche Positionen (besonders theologi-
sche Reden) finden Bestätigung in der Familie M, die durch fol-
gende acht Gesamthandschriften repräsentiert wird: Mosqu. Syn.
139, s. IX; Patm. 33, a. 941; Vat. 2061, s. X: Ottob. 396, s. X;
Coisll. 51. s. X; Veu. Marc. 70, s. X; Flor. Conv. Soppr. 177, s. XI;
Laur. VII 8, s. XI. Die Handschriften die nur einzelne Bücher oder
einzelne Teile dieser Sammlung darbieten, werden hier nicht (ebensowe-
21
nig" oben bei Familie N) angeführt. Die Akoluthie der konstantinop.
Reden ist in diesen Handschriften folgend: 23. 22; 38. 39. 40.
[1. 45. 44.] 41; 32. 33; 27. 29. .30. 31. 20. 28; 34. |14. epist. 101.
102.] 36. 26; 25. 24. 21. [15.] 42. Die siel)en eingeklammerten Num-
mern gehören nicht nach Konstantinopel. Beide Osterreden il. 45.),
die erste zu Anfang, die zweite gegen das Ende der priesterlichen Tä-
tigkeit Gregors, und die spätere Kyriakepredigt (or. 44) sind mit
den gleichartigen konstantinopol. Reden verbunden. Dieselbe Rück-
sicht hat den drei Enkomien das vierte (or. 15). frühere, anaealie-
dert. Besonders ungeschickt ist die Voranstellung der or. 23 der
weit früheren 22. Beiden wird die frühere or. 6 als Efpr^vtxô; -;(o-co;
vorangestellt. Die Unkenntnis des wahren Titels der or. 25 hat
ihre Nachstellung nach der or. 26 bewirkt. Al)er die Lage der or. 22 vor
32, der sich unmittelbar or. 33 anschließt und besonders die ursprüngli-
che Anordnung der theologischen Reden beweist, daß die den Titeln
beigefügte Erklärung des Anlasses und des Ortes mancher Rede
oft eine treffende Zeitbestimmung und Reihenfolge der Reden zu-
ließ. Da die Familie M die von Gregor selbst hergestellte Zu-
sammenfügung der fünf Theologischen Reden zu einem ganzen nicht
berücksichtigt, ist sie ausschließlich auf die stenographischen Auf-
nahmen der Reden zurückzufiihren. Natürlich mußte auch der Samm-
ler der Familie N, avo die edifiones pecidiares fehlten, also vorerst
bei den improvisierten Reden, auf die Commentarii notariorum zu-
rückgreifen: dabei tilgte er aus dem Text manches. Avas in Fa-
milie M (besonders Tr-zosv 0-f//.a: in or. 38. 44. 15.) erhalten ist. Wir
Averden sehen, daß diese überhaupt einen besseren Text aufbcAvahrt
hat als Familie N. Jedenfalls haben wir mit zwei beinahe o-leich
alten (Vj Ausgaben des handschriftlichen Nachlasses Gregors zu tun.
deren nähere Bestimmung auf Grund mancher alten Textscholien
ausgeführt Averden Avird.
Eine der Familie M nahe Akoluthie der konstantinopolitaner
Reden hat Scholiasta Syrus (herausgeg. v. Wright, Catal. of. Syriac.
Mrs. aus dem Cod. Lond. Add. 14547, s. IX. wo aber das betreffende
Scholion auf fol. 2a von jüngerer Hand stammt), nämlich: 27. 30.
31; 38. 39. 41; 22. 33: 15. 24. 25. 34. 21; 32; 20. 28; 2Cx 42; 14;
40. 45; 29: 36. Die Akolutie der Reden 33—45 (14 Nummern)
beweist, daß dieses Scholion auf der syrischen Übersetzung der
Reden A'on Paulus von Cypern ^beendet 624) basiert, die haupt-
sächlich durch Cod. Lond. Add. 12153. 14547/8. 14549. Avie
v>
mich Dr. Willv LiUltke aus Kiel belehrt hat. überliefert ist.
Dali diese Cbersetzuiig die griechische Familie M reproduziert,
wird später ausgeführt werden. — Die Akoluthie der Familie N
ist in diesen konst. Reden wie folgt: 21. 24. lö. 25. 34; 20. 27.
28. 211. ;-',(). Hl; ;;8. HO. 40. 45. 44. 41; :-53. 22. 82. 26. 36. 42.
Die ersten vier Nummern umfassen lauter Lobreden (denn auch
or. 34 ist eine T^obrede auf die Ägypter), die weiteren sechs
sind theologische Reden, die weiteren sechs panegyrisch, die letzten
sechs behandeln die Rolle Gregors in den inneren Zwistigkeiten.
Wie dieses Prinzip auch bei den übrigen Reden eingehalten wird,
werden wir sehen, nachdem wir die Chronologie der Gregoriani-
schen Reden aus der Zeit vor dem Jahre o79 festgestellt haben.
Das soll in der zweiten Abhandlung geschehen.
7. SINKo TADKrsZ. De traditione orationuni Gregorii Nazianzeni.
Pars II. De tempore et ordine reliquarum orationuni.
In Ergänzung seiner Untersuchungen über die konstantinopoli-
tanisehen Reden Gregors v. Naz. wendet sich der Verfasser den
zwanzig Jahren zu. die der Ankunft nach Konstantinopel (379) voran-
gegangen sind und stellt zuerst fest, daß die beiden Schmähreden
gegen Julian einige IMonate nach dessen Tode, aber vor dem Tode
Jovians (17. I'Vb. 364j verfaßt und publiziert worden sind. Die in
or. 4, c. 10 erwähnte Zwietracht der Mönche, die nach vielen Zeug-
nissen nur von kurzer Dauer war, wird durch or. 6 abgeschlossen.
Dieselbe enthält c. 3 [)ost in. ein Zeugnis, nach dem ihr schon
einige Reden an die nazianzenisclie Gemeinde vorangegangen sind;
in einer ist der Redner von den Mrmehen abgestoßen worden.
Dies bezieht sich auf or. 3, während die Stelle or. 6, c. 11 in.
(où/_ f<): t/pzobz aÄisaxpaTr^asv, àX// (o; àosÀcpO'j; TiepiZKZ'jçdu.s\)-c(,) an
den Anfang von or. 1. anspielt: yXXi^KVjz -sit-fj^wasb-a. sl'-ww.cv ^âocÀ-
'.fot' ■/.%•. ~olz (y.iaoOatv r/jià;. So ergibt sich für das Jahr 36 i folgende
Reihenfolge der Reden : or. 4. 5. 1. 3. 2. (5. 15, die sowohl von
der heute angenommenen, wie von der in den Handschriften über-
lieferten alj weicht. Die Gründe der Amirdnung in l)eiden Haupt-
familien der Handschriften (M u. N) werden mit Hilfe der Titel
und der denselben beisfefüjrten Scholien genau untersucht.
23
Um den Faden der Ereignisse naeli dem Jahre oß4 zu gewin-
nen, berücksichtigt der Verfasser die philanthropische Tätigkeit Basil s
-des Großen seit dem Jahre 365 und beweist, daß die damit zu-
sammenhängende or. 14 weder die Gründungen Basils bei Caesarea,
noch seine darauf sich beziehenden Reden (hom. 6. 7) kennt, und
nach anderen Indizien in Nazianz im Jahre 365 entstand. Der näch-
ste feste Punkt für die Anordnung vieler Reden ist Gregors Kon-
sekration zum Bisehof von Sasima. die vor Ostern 372 stattfand.
Auf Grund einer eingehenden Analvse der betreffenden Reden ge-
langt der Verfasser zu dem Resultat, daß or. 10 bald nach jener
Konsekration in Nazianz gehalten wurde und daß or. 11 entstand,
als Gregor mit der Abreise nach seinem neuen Bestimmungsort zö-
gerte und der von Basil gesandte Nj^ssener ihn zur Pflichterfüllung zu
zu bewegen suchte. Gregor scheint erst in Begleitung seines Vaters und
Basils die lang- verschobene Reise nach Sasima ano^etreten zu haben.
Zu seiner Inauguration bei der neuen Gemeinde hielt er or. 9. Als Bi-
schof von Sasima begrüßte er in or. 13 einen i>eoen den ^Yillen des
Bischofs Anthimus in Doara konsekrierten Bischof, wobei er zwi-
schen Basil und Anthimus zu vermitteln suchte. Aber damit endet
seine kurze Tätigkeit in Sasima. Er gab sie auf und entfloh wieder
ins Kloster, bis ihn die Bitten seines greisen Vaters bewogen, nach
Nazianz zurückzukehren und die Pflichten des Kollaborators zu über-
nehmen. Die Übernahme dieser Pflichten wird gefeiert in or. 12.
An der Seite des Vaters hielt Gregor noch or. 16 (in der er Basils
hom. 6. 7. 8. 9 benützt) und or. 17 (im J. 373); nach seinem Tode
entstand or. 19 (im J. 375j. Die von der eben festgestellten abwei-
chende Reihenfolge dieser Reden in beiden Familien der Hand-
schriften wird untersucht und erklärt.
Im dritten Kapitel: De Appendice oratiouuni (Tref/orii Sazicuizetn
beschäftigt sich der Verfasser mit denjenigen Schriften, die in der
Familie N nach den konstantinopolitanischen Reden angeführt wer-
den, d. h. epist. 101. 102. 202. or. 4. 5. 37. 13. Ad Virg. Doxol.
epist. 243. Jez. Eccl. Fünf Positionen, die am Anfange stehen, sind
sicher authentisch und bedürfen nur insoweit einer Erklärung, daß
sie in den Handschriften ans Ende geraten sind. Die Authentizität
von or. 37 und 13 wird in den Handschriften bezAveifelt, und es
werden von dem Verfasser die Gründe dieser Zweifel untersucht
und widerlegt. Mit Adhort. ad Virg. u. Doxol. wird das Corpus M
«bffeschlossen. wobei es scheint, daß Doxol. nur als Lückenbüßer
24
zum würdigen AbsclilulJ ins Corpus aufgenommen wurde. Drei fol-
gende Positionen der Familie X sind fremder Herkunft. Die in^
epist 243 (P. G. 46. eol. 1105 CDE) angeführten Gleichnisse, mit
denen das Verhältnis der drei Personen in einer Gottheit illustriert
wird, sind von Gregor v. Naz. in or. 31. c. 32 sqq verworfen wor-
den. Auch die theologische Terminologie und copia verborum spricht
gegen die Autorschaft des Nazianzeners. So sclieint der Syrische
IThersetzer dieses Briefes Recht zu haben, wenn er ihn Gregor dem
Thaumaturgen Bischof von Neocaesarea in Pontus zuschreibt. Werke
Yp'f\yoçilo\} èni'jxônou X£ox.aiaap£taç nnd Vpriyooiou STOaxoTvou Aioy.acaa-
ztiaç (wie Nazianz epist. 141 M. u. Poem, de se ipso XIX. 25 ge-
nannt wird) konnten leicht verwechselt werden. Über die Herkunft
der Metaphrase des Ecclesiastes entscheidet das Zeugnis des hei-
ligen Hieronymus, der Comni. in Kccle. 4, 12 fP. L. T. 26 col.
1103 AB) eine längere Stelle, lateinisch anführt, die wir in Metaph.
in Eccl. c. 8 sub fin. wiederfinden, als Eigentum des Vir Sanctus
Gregorius Ponti episcopus, Origenis auditor. Die Analyse der Se-
masia £?; 'Is^rjz'.yjX beweist, daß wir hier mit einem nicht einheit-
lichen Konglomerat der origenianischen Scholien (nach Hier,
transi. Orig. hom. 1. in Ezech. und Comm. in Ezech. c. 1) zu P]ze-
chiel zu tun haben, das jedenfalls nicht zur Publikation bestimmt
Avar. Die Hypothese des byzantinischen Scholiasten, daß jene Noti-
zen unter dem handschriftlichen Nachlaß des Nazianzeners gefun-
den wurden, würde ihre Aufnahme in das Corpus Gregorianum
erklären.
Schon durch die Feststellung der Tatsache, daß die in N nach
der Doxologie überlieferten Schriften (wie auch or. 35) nicht authen-
tisch sind, läßt vermuten, daß die Familie M, in der sie fehlen,,
den Vorzug verdient. Diese Vermutung wird näher durch Untersu-
chung jener Stellen in or. 38. 44. 41. 24 begründet, in denen M einen
volleren, sicher authentischen Text aufbewahrt hat. Die Hauptstelle
in or. 44 fc. 2, col. 609, 12) wird in den Handschriften von ge-
wissen redaktionellen Bemerkungen begleitet, die nur für Familie N
pas.sen, in denen sich die sog. -apsvö-rjxr; (bis col. 612, 18 — uXr;ata-
aavxe?) am Ende der Rede befindet, während sie im M und bei den
Syriern an ihrem Platze steht. Auch in kleineren Ergänzungen und
anderen Lesarten hat M den Vorzug vor N, wie dies die aus bei-
den Familien zusammengestellte und erklärte varietas lectionis in
or. 44. 41. 3S. 27 beweist, wobei in or. 38. 41 u. 27 das Zeuirnia
I
25^
des Rufinus. in anderen auch das der Svrisr-lien Übersetzer (nach
den Kollationen vom Herrn Bibliothekars Will}' Lüdtke in Kiel) zu
Hilfe kommt. Sowohl Rutimis wie die S3'rier befolgen ein Exemplar
der Familie M. wobei die Syrier z. B. or. 38 eol. 324, 8 allein die
ursprüngliche Lesart bewahrt haben. Es fehlt aber auch nicht an
Stellen, wo nur ein Teil von M, dagegen die meisten N das Gute
aufweisen, wodurch wir gezwungen werden, neben der führenden
Familie M auch die Lesarten von N überall zu berücksichtigen.
N ist die Grundlage der Mauriner (bei Migne aljgedruckten) Aus-
gabe, die nur in den Noten manche Lesarten von M beibringt.
Familie M war stichometrisch und diese Stichometrien werden spe-
ziell untersucht. — Nach diesen F'eststellungen werden (im Kapitel IV)
noch die übrigen durch Rufiuus und die Syrier übersetzten Reden
behandelt, um beide Übersetzungen genauer zu charakterisieren.
In einem besonderen Kapitel (V) werden diejenigen Hds. behandelt,
die einen Teil der Familie M oder N enthalten, oder eine andere Ako-
luthie bieten oder eine Auswahl der 16 ev. der übriggebliebenen
Reden aufweisen. Die Behandlung der wichtigsten griechischen u.
lateinischen Testimonia bis zum IX. Jahrh. bildet den Abschluß
(Kapitel VI) dieser Untersuchungen, deren Auszug den Stoff zu
der Präfatio der Ausgabe der Reden liefern wird.
BIP:XK0WSKI PIOTK. O kilku antykach krakowskich. (TJOer einige
Antiken in Krakan .
Die Arbeit zerfällt in drei, in losem Zusammenhang mitein-
ander stehende Aufsätze.
I. Der erste Aufsatz bezieht sich auf die immer noch nicht auf-
sreklärte Fraçfe der Vorlaoren. die von griechischen Vasenmalern
benutzt wurden. Der Verfasser geht von Vasen aus, von denen
eine, die er in Photographien und Zeichnungen vorlegt, sich im
Fürstlich Czartor37ski'schen Museum in Krakau, die andere im Ashmo-
lean Museum in Oxford (abg. Journ, hell. stud. XVIII 1898), Taf. 6)
befindet. Beide Gefäße stellen fast in identischen Gruppen — nur
mit Hinzufügung der zuschauenden Göttinnen: Aphrodite. Peitho,
Eros auf der Oxforder Vase — den Raub der Oreitluna durch Boreas
dar. Der Verfasser widmet der Krakauer Hydria. deren Herkunft unbe-
kannt ist. längere Betrachtunü:en und gelangt zu dem Schluß, daß sie
1^6
e'\u kainpanisclies Erzeugnis ans der zweiten Hälfte des IV. Jalirli, v.
Chr. ist. Dagegen ist die Oxforder Vase, deren von Pcrey Gardner ge-
gebene Erklärung vom Verfasser richtig gestellt Avird, um ca. 60 Jahre
älter, stammt also etwa aus der Wende des V. ins IV. Jh. Beide Maler
haben offenbar eine und dieselbe sehr gute Vorlage benutzt, die noch
in das V. Jahrhundert zurückreichte. Sie ist vielleicht unter dem
EintluCi eines Gemäldes von Zenxis, der nach Luc. Tim. 54 einen
Boreas gemalt haben soll, entstanden. Auch das verloren gegangene
Drama von Sophokles u. d. T. 'QpstD-jia zeigt, daß dieser ursprüng-
lich jonische Mythus auch in dem letzten Drittel des V. Jhdts
in Athen populär war. Am Schluß der Abhandlung stellt der Verfas-
ser alle Gefäße zusammen, die sich als gänzliche oder partielle Repli-
ken oder Kopien eines gemeinsamen Vorbildes nachweisen las-
sen, und erklärt damit einige charakteristische Züge der griechi-
schen Vasenmalerei.
IL In demselben Museum in Krakau befindet sich eine sehr gut
erhaltene und interessante „megarische" Schale, die von W. Froehner
sowohl in dem Werke: Collection van Branteghem (Vases peints, ter-
res cuites. Paris 1892. fui. avec 75 pl.j, wie auch in dem kleinen Ka-
talog jener einst berühmten Sammlung unter Nr. oOo ausführlich
besehrieben und als ein mit eleusinischen M3'sterien im Zusammen-
ffano; stehendes Gefäß aus dem Anfang des III. Jhdts n. Chr. er-
klärt wurde.
Der Verfcisser hält sie unter Vorlage der Detailaufnahmen ent-
schieden für eine Fälschung und ordnet seine Gründe unter drei
"Rubriken nach der technischen, stilistischen und iidialtlichen Seite.
Vom techjiischen Gesichtspunkte aus ist diese Form der megari-
schen Schale unmöglich. Ein so geformter Deckel mit einem Knopf
oben könnte nur dann antik sein, Avenn er zu einer ganz niedrigen
P^'xis gehörte, nicht aber bei so einer runden Schale, und die letztere
kann nie mit drei Muschelfüßen versehen sein. Gefäße mit drei
massiven — allerdings nicht geriefelten — Füßen sind für neoli-
thische. und erste Bronzezeit charakteristisch, während das Kra-
kauer Gefäß als Erzeugnis der griechisch römischen Spätzeit gelten
will. Ferner ist hier der Firnis hellbraun, während er bei echten
megarischen Schalen dunkelbraun ist. Daß hie und da Färb- und
Vergoldungsspuren vorkommen, die einen antiken Eindruck er-
wecken, zeugt nicht von ihrer Echtheit, sondern nur von der Pfif-
Hffkeit des Fälschers.
27
Der incKleriK- Charakter des Gef'äf»es ist ferner in der Stilisie-
rung der in 10 tiaelien Reliefs wiederg-egeljenen Götterge stalten
«vident. Es fehlt jedes Gefühl für richtige Proportionen des mensch-
lichen Körpers. Sogar die Periode des Verfalls der antiken Kunst
unter den spätniniisclien Kaisern weist keine solche stümperhafte
Unfähigkeit und Unsicherheit in der Modellierung des Körpers und
in der Behandlung des Gewandes auf, wie wir sie hier sehen. An
den ganz nackten weiblichen Gestalten des Deckels sucht man ver-
gebens die bekannte klare und sichere Artikulierung der Brust-
uud Bauchpartien, welche die ganze Antike kennzeichnet.
Und nun in sachlicher Beziehung: Kronos und die Kroniden
sind auf dem Schalenrund, drei Windgottheiten auf dem Deckel
dargestellt. Ihre Attribute sind sehr merkwürdig. Schlüssel in der
Hand des Pluto ließe sich durch Paus. V 20, 1 erklären, der den
Tisch des Kolotes beschreibt, auf dem unter anderen Pluto mit dem
Schlüssel geschnitzt war. Dasselbe x\ttri])ut bei Rhea könnte man
schlielilich durch orphische Glaubensideen erklären, nach denen
Rhea in der unterirdischen Burg des Kronos als Schloßfrau waltet.
Aber beide Schlüssel haben keine antike Form, sondern sind den-
jenigen des Heiligen Petrus sehr ähnlich. Auch der PHug und die
Sichel bei Demeter sind, wenn nicht unmöglich, so doch an den
Kunstwerken nicht üblich. Dagegen gänzlich unbelegbar ist der
Schlangenstal) des Asklepios Ijei Kronos, dem nirgends ärztliche
Eigenschaften zugeschrieben werden. Ebensowenig ist die Darstel-
lung Heras, mit nacktem Oberkörper am Throne mit einem Arm
augelehnt, — als wenn sie eine Thronrede hielte — zulässig. Hestia
mit der kleinen Dia (spät. Hebe) auf dem Schoß ist zu naiv. Am an-
stößigsten sind aber die auf dem Deckel in Puttengestalt, oder
vielmehr als kleine, nackte Mädchen dargestellten Windgötter, von
denen zwei ans Muscheln blasen, das dritte ein Tamburin schlägt. Da-
für o-ibt es in der «ganzen antiken und mittelalterlichen Kunst
keine Analogie, da sie Windgötter nur als Jünglinge kennt. Auch
an die Personifikatioji der Aurae kann man nicht denken, da diese
ihrem ständigen Epithet (velificantes) gemäß nicht ohne eine Dra-
perie erscheinen könnten.
Schließlich bieten griechische Inschriften manchen Anstoß. Zu-
nächst paßt die gute Form der Buchstaben (etwa IV — II Jh. v.
Bhr.) nicht zu dem späten Charakter der Reliefs, l^^rner ist der
Diphthong o'j im Namen Pluto in der späten Ligatur geschrieben,
28
■was mit der eckig-eii. moimnientalen Form der anderen BuclistabenQ
nicht stimmt. Z ist umgekehrt ausgedrückt. Auffallend ist die
vnlksgriechische Form Demetra anstatt Demeter. Kurz, alle Krite-
rien kommen zusammen, um die Unechtheit der ehemals Brante-
ghem'schen Deckelschale zu beweisen. Anderseits muß man zugeben,,
daß der Fälscher ein kluger und geschickter Handwerker war und
die griechische Mythologie aus Handbüchern fleißig studierte. Er hat
außer Kronos und Rhea nur ihre sechs Kinder, nur die alten Götter-
(Hestia. Demeter. Hera. Hades, Poseidon, Zeus) dargestellt, dagegen
die jüngeren Gottheiten (Apollo, Athena, Ares, Diou3rsos, Artemis,.
Aphrodite) bei Seite gelassen. Die Idee, einen solchen Schmuck
anzubringen, kann ihm durch arretinische Gefäße und deren spä-
tere Nachahmungen eingegeben worden sein. Mehrere in Acjuincum-
gefundene Schalenfrag-mente aus terra sigillata mit Göttern (Apollo,.
Diana, Mars, Venus, Minerva. Neptun, Merkur. Mithras, Hercules,
Faun, Priapos, Amor, Genien u. s. w.) zwischen je zwei vSäulen, oder
unter je einem Gewölbe wurden von Final}- Gabor in Budapest Ré-
giségei IX., S. 81—87 abgebildet und erläutert. Auch der Gedanke,,
den untersten Teil der Außenfläche der Krakauer Schale mit schup-
penförmigen Blättern zu verzieren, kam dem Fälscher gewiß nach
Kenntnisnahme echter „megarischer" Becher, wie es die von R. Zahn
(Jahrbuch 1908, S. 75. Fig. 36) veröffentlichten Stücke der Samm-
lung Vogell sind ').
III. Im Anschluß daran wird die Unechtheit zweier Marmor-
reliefs (etwa 0-20 h., 0-20 br.j von dem Verfasser nachgewiesen, deren
eins, angeblich in Sebastopol ausgegraben, von einem südrussischen.
Händler i, J. 1908 in Krakau feilgeboten wurde, das andere vom.
Fürsten Ladislaus Lubomirski i. .1. 1914 kurz vor dem Kriege in Mo-
h3dew (Weißrußland) erworben wurde. Beide Reliefs stellen die
aus Myf^terien Mithras bekannten Taurob(dien (Cumont, Textes et
Monuni. fig. de Mithra, II pl. 8 et fig. 143), aber in veränderter
'j Prof Dr. Jvohert Zahn, Kustos am k. Antiquariuin in lîerliii, dem ich
Photofrraphie 1 der Schale einsandte, schreil>t mir freundlichst: „Das Getäß.
erinnert mich an «ine Fälschung, die ich in der Sammlunji,' Vogell sah. Das
lietreHVmle Stüt-k kam niclit in die Auktion, sondern wurde vorher schon au.s-
geschieden. Es war ein ebensolcher Hecher mit Muschelfüßen. Ringsum war
ein Fries von Seewesen, wenn ich micli recht erinnere. Der Stil stand etwa
auf der Höhe des Krakauer Gefüßes"'. .\uch Dr. R. P;igenstecher, Verfasser der
„r'aleiiischpu Reliefkeramik" ist der.sellteii .\nsiclit.
29
î'assmig- dar, in Anwesenheit der angeblichen Mysteii, mit Hiiizu-
fügung verschiedener „skythischen" Details. Das erste Relief ist mit
Hieroo:lvphen. das andere mit denselben und mit unsinniofen. srrie-
chischen Inschriften versehen.
^. SZCZEPANSKl ^Vir.. 1. .1. Co znaczy Kbrt ha' ares? (Zur Bedeu-
tung des m23 hä'-7ire.<i).
Das rätselhafte f""«" '^''^d hcit schon von der ältesten Zeit an die
Aufmerksamkeit der Hebraisten. Exegeten und Archäologeu auf sich
gezogen. Aber alle Ijisherigen Lösungen haben wenig befriedigende
Resultate ergeben. Der Prelegeut skizziert zuerst kurz den jetzigen
Sachverhalt und versucht dann eine neue, vielleicht glückliche und
richtige Lösung des Problems.
I) Ki«n msD kommt nur dreimal in der hlg. Schrift vor zwei-
mal beim Tode der Rachel (Gen 35, 16; 48, 1) und einmal in
<der G-eschichte Na-amans (2 Reg b. 19). Den L XX- Übersetzern war
die Phrase o-anz dunkel ; sie hielten es daher für ratsam, sie ein-
fach zu transkribieren:
yajjpaö-a de ^(f^v [Gen 35. 16), oder
■/.axà xöv îuTTOÔpoaov /a^îpaO-à vTfi y^ç [Gen 48. 7). oder endlich
eJ; oe,3pa9-à x^ç y"^' {^ ^^9 ^? ^^)-
Aus der Stelle Gen 48, 7 könnte man meinen, daß dem Übersetzer
die Distanz eines Stadiums (*7:-6Spo|jLOç) vorschwebte; da er aber
<]er Sache unsicher Avar, fügte er noch das rätselhafte y^aipaO-a hinzu.
Nicht glücklicher war die Viilgata\ sie gibt die Phrase ganz
falsch wieder, entweder: verno tempore ad terram [Gen 35, 16), oder
kurz: eratque vernimi tempiis [Gen 48, 7), oder endlich: eledo terrae
tempore {4 Reg 5, 19). Hat vielleicht der hl. Hieronymus ma- an-
statt nnaa gelesen ?
Sachlich minder falsch hat Onkelos die Phrase verstanden, da er
übersetzt «»ni* an? = aratio terrae, also iugerum (Joch); wahrschein-
lich hat er 3i2 für 123 gelesen.
Der Syrer, Arabs Samarit. schreiben farsehâ, also persisches
farsang = 7i:apaa3CYYr^ç = Parasange; Sa'adja: niU (soviel wie römi-
sche Meile: müiarium, Vs der deutschen Meile).
Diesen Spuren folgen die neueren Übersetzer und Hebraisten,
30
denen es sclion als ausgemaclit gilt, dal» Ti«" mas eine Di-
stanz, eine Entfernung- bedeute. So z. B. Gesenins (Thesau-
rus IT 658): nnar vel !^^?2: niensura viae; Gesenlus-Buhl (]l?i\\à-
Wörterbuch''' 331): *n_nn: ^= w ah r s e he i n 1 i eh ein Längen-
m a W f ü r e i n e W e g s t r e c k e ; Geseuius-Broini (Hebrew and Eng-
lish Lexieon p. 460): A distance of Land or 1 engt h of wa}';
Siegfried- Stade (Hebr. Wörterbuch 283) sagt kurz: Längenmaß
fur Ortsentfernungen; Köukj endlich (Hebr. und aram. Wör-
terbuch 171): Strecke x. e. — Brown und König ])erufen sich dabei
auf das assyr, k-ibraUi, das zuerst „Bereich" und dann ,, Weltgegend"
(Delitzsch HWB 315 a) heißt.
Auch die Exegeten bringen hier kein neues Licht. Sie beschrän-
ken sich entweder auf die einfache Bemerkung, daß die nnrs ein
Wege m aß sei (so z. B. M. Hetzenauer. Commentarius in librum
Genesis, Graezii 1903,503); oder un trecho delà tierra certa
medida de distanncia geografica, (so L. Miirillo, el Genesis, Roma
1914, 740) oder dal.j es eine nicht große Strecke des We-
ges bezeichne (so (/. Hoberg^ Die Genesis ^^ TVciburg in Br. 1908,
332; der alte Fr. Tuch. Gommentar über die Genesis ^^ Halle 1871.
413; A. Dillmann, Die Genesis ". Leipzig 1892 S. 378; und H. Strack^
Die Genesis 2j München 1905, 128); oder sie geben endlich offen zu,
daß wir dieses Wegemaß nicht genauer bestimmen können (so z. B.
Fr. de Hunnnelauer. Commentarius in Genesim, Parisiis 1908, 519;
H. Holzlnger. Genesis, Freiburg in Br. 1898, 218; H. Giinkel, Ge-
nesis 3, Göttingeu 1910, 382 und J. Skinner^ A eritical and exege-
tical Gommentar}- on Genesis, Edinburgh 1910, 426).
Die Archäologen stellen verschiedene Hypothesen auf. So z. B.
der alte K. Fr. Keil (Handbuch der biblischen Archäologie H [1859]
138) sagt: Die eigentliche Bedeutung von nnna ist unbekannt. Das
Maß entspricht aber ungefähr der persischen Parasange. wie auch
Syr. und Arabs Samar. m-s übersetzt haben, welche nach Herodot
(II, 6; V. 53) 30 Stadien, ^'^ deutsche Meilen betrug. Beinahe das-
selbe finden wir bei Fr. X. Korthitner (Archaeologiae biblicae sum-
marium, Oeniponte 1906, p. 260). — F. Schcgg (Biblische Archäo-
logie, Freiburg in Br. 1887. S. 299) meint „1) daß Kibra einen
Sabbatweg (circa 1 km) betrug, und 2) daß der eine Name (Sab-
batweg) den andern (Kibra) in Vergessenheit brachte". — W. No-
irack (Lehrbuch der hebr. Archäologie, Freiburg in Br. 1894 I
201 fj und 1. Benzinger (Hebr. Archäologie, Freiburg in l)r. 1894,
31
181) erwähnen zwar die Erklärungsversuche, das fixn mrr der per
sischen Parasang-e gleichzustellen, geben auch ihre Länge mit 5-67 km
oder nach Hultsch mit 63 km an — indem letzterer die Parasansre
dem ägyptischen cjyoîvo; gleichstellt — aber als das wahrsclieinlichste
nehmen sie an. daß der hebr. Text kein bestimmtes Maß im Auge
habe. Dahnan dagegen (ZDPV 28 [1905] 39) sieht in der n^22 wahr-
scheinlich die Länge eines vollen Pfluglandes von 4 Sea, d. h. 100
Ellen = 49"5 m. Nach Hof mann (über einige phönizische Inschrif-
ten. 1889 I 24 f) liedeutet r*"^^'"' ^^^- „Sehweite, das Landmaximum
zwischen dem Horizonte und dem Auge".
Einen anderen Weg hat H. WinckJer eingeschlagen. In der Bear-
beitung des Schraderschen Werkes: Die Keilinschriften und das
Alte Testament ^ (Berlin 1903. S. 339) gibt er zwar zu. daß „die
Größe des i•^«<'■^ »ii^^ nicht feststeht i nach der Üljerlieferung: die Pa-
rasange. also ein L^nterteil von KAS. PU". — „Das größte babv-
lonische Längenmaß, fügt er hinzu, ist die Doppelstunde (KAS. PLT
geschrieben, wie zu lesen unsicher)"... „als Längenmaß soll sie den
in einer Doppelstunde zurückzulegenden Weg darstellen; sie ent-
spricht also unserer Meile, die in ihr ihren Ursprung hat. Wo da-
rin Entfernungen angegeben werden, wird meist von K.AS. PU
kakkari. der Landmeile gesprochen. Das ist also ein Parallelaus-
druck zu 2 Kön. 5. 19 {Gen.Sb. 19; 48. 7): f"»»*" rna:«. _ So im
Jahre 1903. — Diese Parallele hat aber Winckler selbst bald „als
ziemlich sinnlos" aufgegeben. In den Altorientalischen Forschun-
gen (III. Reihe, Band II [1905] 444 — 446) gibt er — von dem assy-
rischen kihrat irbittu (^ die vier Weltteile) ausgehend — dem Worte
kihrat hai'ares die Bedeutung: „die Landesgrenze".
Obgleich — wie wir gesehen — Winckler seine erste Hypothese
aufgegeben, so hat doch /. Beminger in der zweiten Auflage seiner
Archäologie (Tübingen 1907. S. 190 f ) wiederum diese erste Winck-
lersche Erklärung des ^kibrat (siel) hâ'ares"^ aufgenommen, aber
(wie Winckler) nur als Parallele zu KAS"BU kakkari. ohne ihr irgend
welchen positiven Wert beizulegen oder sie näher zu bestimmen.
II) Das babylonische KAS-BU kakkari (Asurb. V 123; VIII 91) —
wie der Prelegent jetzt beweisen zu können glaubt — scheint aber
nicht nur eine bloße Parallele des fi^n mas zu bilden, sondern ein-
fach sein vollständiges Äquivalent zu sein. Vorerst ein Wort zur Le-
sung des Ideogramms. KAS. Bü ist jetzt ohne jeden Zweifel sume-
risch dana (da-na, da-an-na) und babylonisch hêru (bi-ri, be-ri-e. be'-ir~
32
[rum?]) zu lesen. Vgl. B. Landsberger (ZA 25, 385 sq.) & F. Thu-
reau-Dangin (Revue d'Assyriologie X fl91B] Nr 4 S. 223). Dieses
semitische bnu ist aber gleich 1800 (iAR.DU; (1 GAR. DU = 594 m);
also bênt (d. h. zweistündige Wegstrecke) ist gleich 10-692 km.
(Vgl. Journal asiatique 1909 S. 98).
Der Prelegcnt meiut aber, daß das babylonische Wort bcru
eben in dem rätselhaften 'iTaa steckt. 2 ist hier nichts anderes als
ein „3 similitudinis = circiter'''^ d. h. „ungefähr"; und ri-\2 (zu lesen
r.Tî) ist status constr. von *.ti2 (anstatt ht?) =^ bêrw^ eine analoge
Form wie nr? =1 bêsu. Das erklärende Wort r'"'^'"' (nach dem rnss)
ist nicht anderes als eine Übersetzung des bab34onischen fi-akkaii
(Erdboden, Land), um eben die LiRudberä von der Himmels/>i?m
(z= bcru ina same-e) zu unterscheiden. Über das babylonische Him-
melsè^/'f< vgl. Thureau-Darigin (1. c.) und F. Kugler (Revue d'Assy-
riologie XI [1914] I 2 — 7), Das Dokument, wa wir das bêru ina
same-e {■= Himmelsbêru) finden, stammt zwar sehr wahrscheinlich
erst aus dem III. Jahrb. v. Chr.; aber wir dürfen hervorheben,
daß das Dokument eine Abschrift älterer Texte aus der Sammlung
von Kujungik ist (vgl. Thureau-Dangin, a. a. 0. S., 225), die wiederum
nur Kopien weit älterer babylonischer Texte sind. Nun aber kommt
das hsLndbêru [bêru kakhari) — wie dem Prelegenten sein Kollege
Prof. Deimel mitteilt — schon in dem Zylinder Asurbanipals vor,
und da-na (semit. = bêru) als Erdmaß schon in den altsumerischen
Texten aus der Periode Agade, d. h. gegen 2800 v. Chr. (vgl.
Thureau-Dangin TDT I 1175; auch de (knouillac TDT II 4410).
Daß in dem ^"'=3 ein „= similüudinis'^ steckt, haben schon Aquila
(y.aO-' ooov t^; y^ç), Sa'adja {mU = ^112) und Kimchi gemeint. Es
fehlte ihnen aber die genaue Kenntnis von nir, Kimchi z. B. schlug
vor, in nn: eine Wegstrecke anzunehmen, die die Wanderer von der
Morgenfrühe bis zum (ersten) Mittagessen [ie/itaculum] zu machen
pflegen, denn nach ihm hat die Wurzel ma die Bedeutung „essen",
„kosten", also auch „frühstücken" (prandere). Obwohl diese Etymo-
logie falsch und unberechtigt erscheinen mag, so ist sie doch ein
Beweis, daß auch manche alten Rabbiner in dem rätselfaften ni^
nicht ausschließlich eine Wurzel sahen.
Aus dieser kurzen Auseinandersetzung geht mit großer Wahr-
scheinlichkeit hervor, daß wir: 1) in dem hebr. ^^**^ "-133 nichts
-anderes vor uns haben als das Äquivalent des altbabylouischen
hêru kaTçTfari\ 2) daß man ein neues hebräisches Wort nn'3 ^nna^
33
Wurzel "i'^) bab}' Ionischen Ursprungs annehmen soll, und das un-
begründete nnas aus den Wörterbüchern zu tilgen hat; 3) daß
der massoretische Text (in allen drei Stellen) weder punktuiert noch
gelesen werden soll 'n mr:. sondern nur n nn?? wegen der langen
Silbe im bab3donischen hêru. (bîru).
Ob die Wegstrecke fnçn niss^ auch der Länge nach, dem bab}»^-
lonischen bêru kakkari (also 10"ß92 km) gleich war, ist keineswegs
sicher, da die echtesten bab3donischen Maße bei den Juden aus
verschiedenen Gründen vielfach anderen Wert hatten.
Inwieweit diese neue Gleichung uns einen Wink gibt, wo man
das wirkliche Grab der Rachel zu suchen hat. wird der Preleg-ent
bei anderer Gelegenheit erörtern. Seine philulogische These ist aber
jedenfalls von der topographisch-archäologischen Frage nach dem
Grabe der Rachel unabhängig.
10. HORODYSKI WfcADYSfcAW. Filozofia absoluta Hoene-Wroriskiego
{Hoene- ff'ro>'iski's Philosophie des Absoluten).
Dicksteins akademisches Grundwerk vom J. 1896 über Wronski
brachte uns eine inhaltreiche Biographie dieses Philosophen und
Mathematikers, ferner eine noch heute recht verwendbare, den ganzen
11. Teil des Werkes ausfüllende Bibliographie der Werke und Hand-
schriften Wronskis und der Abhandlungen über diesen Schriftsteller,
vor allem aber einen Abriß der mathematischen Grundlagen der
Wroriskischen Reform der Wissenschaften. Übereinstimmend mit
Dicksteins Voraussetzung, wird hier eine Darstellung und kritische
Besprechung der philosophischen Weltanschauung, sogar beim Résumé
der Historiosophie des Philosophen nicht geboten. Die Philosophie
des Absoluten bleibt somit in diesem Werke unberührt und diesem
Umstände ist es eben hauptsächlich zuzuschreiben, daß die Gelehrten
darüber nicht einig werden können, ob Wronskis System zuerst von
den Mathematikern oder von den Philosophen zu prüfen sei. In den letz-
ten fünfzig Jahren sind einige Ergänzungen zu Wroiiskis Literatur
erschienen, in denen schon der Versuch gemacht wird, dem Problem
der reinen Philosophie näher zu treten. Diese Abhandlungen entspre-
chen zwar im ganzen der Philosophie des Absoluten nicht, greifen
einzelne Fragen aus dem System noch kritiklos heraus, stellen das S}--
stem entweder chaotisch oder sogar irrtümlich dar, lassen endlich die
Bulletin I— II. 3
84
%vichti<iifsten Punkte und Probleme des Systems unberücksichtigt, sie^
erniöglielien aber allerdings die gegenwärtigen Bemübungen, Wroi'i-
skis kunstvolle und besonders für Laien sclnvcrverständlicbe Philo-
sopbie des Al)solnten im ganzen und im einzelnen festzustellen, die
Grundelemeiite und die Stützpuidcte herauszuarbeiten und auf Grund
und der Kenntnis der vergangenen spekulativen i'jjioche das System
verständlich zu machen. Es handelt sich darin um fjüsung folgen-
der l'^ragen: 1) Das Wesen der Philosophie Wronskis an sich, 2) ihr
Verhältnis zu der ganzen Epoche und ihre Beziehungen zu anderen
bekannten Denkern,
Eine so gestellte Aufgabe läßt alle mathematische Nachforschung^
und die bekannten, aber — da sie ohne Beweis vorgeführt wurden, —
geheimnisvoll erscheinenden mathematisclien i'^jrmeln beiseite. Den
Begriff der Unendlichkeit ausgenommen, entwickelt sich bei Wroiiski
die Philosophie des Absoluten tatsächlich unabhängig von der s. g.
Reform der Mathematik, und wir überzeugen uns davon auf Grund
der gedruckten (mehrmals aufgelegten) Werke und der Handschriften^
von denen hauptsächlich folgende^) vom Autor benutzt wurden:
a) Création absolue de l'humanité. Seconde ])artie ^). b) Notes sur
Hegel 3). Man erwartete unnötigerweise von den Mathematikern die
Lösung der wichtigsten, ja sogar aller j)hilosophischen Fragen, da
eine Würdigung des philosophischen Systems von Wroi'iski auf Grund
einer eingehenden Kenntnis der Epoche unüberwindlichen Schwie-
rigkeiten durchaus nicht begegnet. Das Urteil fällt trotz der an dem
Philosophen geübten Kritik allerdings anders aus, als in dem Auf-
satz des französischen Akademikers Bertrand*). Denn, wenn wir
von Wronskis Prophezeiungen und sogar von seinen historiosophi-
schen Ausführungen absehen und nur seine schöpferische Kraft im
Auge behalten, da staunen wir, welch ein grofkrtiges, selbständiges
System des Absoluten der Verfîisser geschaffen, wir bewundern
seinen Versuch einer groß angelegten Reform der Wissenschaften,
BD daß Avir ihn zu den vornehmsten Denkern zu zählen und unter die
') A\it' (•rund von Dicksteins Kataloj^-.
*) Diese Handschrift wurde sclion v. Dr. Daszyi'iska-Groiinska l>earbeitet;
Vgl. „Arcliiwum Komisyi do liadania historyi filozofii w Polsce", I. 1, S. 176 — 188.
*) „Philosophie si)'';culative transcendantale et transcendante d'après Kant et
Bes succes-seurs" linden wir in dem Katalofjf Dicksteins als Handschriften ver-^
zeichnet. Die Arlteit wurde jedocfi lieraii.s<^ef^el)en in: „Sept manuscrits incdits".-
*) y<r\. Jicvue dodcux mondes" 1897.
öö
außerg'eAvülinliclien Genies zu stellen geneigt sind. Daß diese Ideen
nicht verwirklicht wurden, das Avar das Schicksal des Wirkens und
Schaffens eines solchen ^Mannes in der spekulativen Ej)oche. Jedoch
von jedem s[)ekulativen Svsteme bleibt immerhin etwas übrig, was
sich als lebensfähig erweist.
Wronskis Urteile über Philoso[)hie und Meta])hysik der Mathe-
matik lassen keinen Zweifel darüber, ol) die Philosophie oder etwa
die Mathematik die Grundmauer für diese Spekulation bildet. Der ei-
genartige Apriorismus. der dem Geiste der Epoche entspringt, drängte
Wronski samt dem Begriffe der „durch ihre Allgemeinheit erschrek-
kenden i) Unendlichkeit" das Problem des Absoluten auf. Zur Er-
kenntnis dieses Absoluten' führt eine dem Gegenstand angemessene,
also wieder nur eine absolute Methode. Alle Irrtümer der bisherig:en
S3^steme haben nach Wronski ihre Quelle darin, daß sie bei der
Lösung der Probleme des Absoluten sich der relativen Methoden
bedienten. Die absolute, also die genetische Methode bildet das Wesen
der Wronskischen Philosophie. Sein ganzes System ist eigentlich
eine grüße Abhandlung über die philosophische, d. h. die einzig
wahre, unfehlljare Methode. Den Kern dieser Methode bildet der
Begriff der Limitation, die durch das s. g. neutrale Element zu-
standekommt. Dieser Faktor ist der Baum eivster der philosophischen
Konstruktion des Wronskischen Absoluten; er entfaltet sie in den
s. g. Kreationstabellen. In der Analyse der Vernunft entdecken wir
nämlich die Funktionen und die Eigenschaften des Absoluten. Die
eigene, d. h. aus und durch sich selbst, unl)edingt und durchaus
unabhängig wirkende, mit einem Worte : achrematische Schöpfungs-
kratt (création propre) bezeichnet die Tätigkeit der Vernunft, inso-
fern sie sich mit der (n. b. achrematischen) Philosophie beschäftigt.
Aus solcher Vernunft fließt unmittelbar die absolute Wahrheit (im-
pératif). Die Freiheits- und Notwendigkeitsprobleme werden auf
einen Hauptnenner gebracht. Das Kreationsgesetz (loi de création)
zerfällt demnach in zwei Teile, die sich je nach den limitierten
Momenten entweder als die s. g. Autothesis. oder als die s. g. Auto-
geuesis darstellen. Dieses systematisch harmonierte Gesetz entwickelt
sich auf diesem doppelten Wege mittels der sieben Grundelemente
in die berühmte Wronskische, im messianistischen Symbol enthal-
*) Die mit Anführiingszeiclieii versohfiiPii Wnrtc sind Lagrange entnommen.
Vgl. Dicisstein, S. 30.
36
teile Trichotomie: loi suprême (lex suprema) — problème univer.sel
(problema universale) — concours final (xsXecwtcç). Dem ersten Gliede
(1er Trichotomie entspricht das Gesetz der Heteronomie. dem zweiten
das der Autonomie, dem dritten das der Teleologie. In diesem
Kreationsgesetze sind alle Wissenschaften, die Schöpfung Gottes,
das Leben selbst, alle Entwicklungsgesetze begründet. So werden die
Zukunftsbestimmungen des Menschen, der Völker und Staaten, der
Kirchen, der Wissenschaften, der Technik, der Natur u. s. w. vor-
ausgesetzt und festgestellt, denn aus dem Begriffe des Absoluten
ergibt sich die absolute Ordnung und der absolute Lauf der Dinge,
und die Vernunft ist imstande, das Absolute nicht nur zu ahnen,
sondern auch zu erkennen, d. h. zu verwirklichen. Der Heteronomie
nnd der Autonomie entsprechen die Begriffe der Notwendigkeit
und der Freiheit, d. h. des Absoluten (im engeren Sinne genommen)
und des Verbs (Verbe). Beide begründen den höheren Begriff: des
Erzabsoluten (Archi-Absolu), dem das einzige Prädikat: unaussprechlich
(Pindiciblej zugesehrieben werden kann. Die nähere Kenntnis des
Erzabsoluten wurde vielleicht nur im Kreise der Auserwählten gege-
ben. Das war der Grund, daß später sogar okkultistische Kommentare
zu Wroiiskis Lehre entstanden. Der Verfasser dieser Arbeit erklärt
den Begriff „Archi-Absolu" im Zusammenhange mit der Epoche,
welche die spekulative Erkenntnis des Absoluten in konkrete
Lebenswissenschaft umzusetzen suchte. Das „Unaussprechliche"
stimmt allerdings bei Wronski mit der Idee der Unendlichkeit
und mit dem absoluten Ideal der schönen Künste überein.
Es folgt dann die Kritik der Grundlagen der oben besprochenen
Gedankenkonstruktion. Die für Wronski wesentlichen Begriffe werden
jetzt im Zusammenhange mit der ganzen Epoche besprochen und
die selbständigen und originellen hervorgehoben^). Die wahrschein-
lich sehr instruktive Zusammenstellung des Systems mit Trento-
wskis universeller Philosophie ist hier bei der Schilderung der
Verdienste Wronskis und l)ei der Besprechung der s. g. Philosopie
der Tat, die — nebenbei bemerkt — jedes System dieser Epoche
charakterisiert, recht förderlich.
Die Konstruktion des Absoluten diente bei Wronski dem Krea-
tionsgesetze gemäß als Grundlage für den Aufbau des „Sehelianismus"
') Der Bericht über dieses Thema wurde für die nächste Sitzung der ,,lvo-
inieja tio badania historyi filozofii w Polsce" bestimmt.
\
37
(hebr. sohel = Vernunft, i und des Messianismus und bildet den Aus-
gangspunkt für die Reform der Wissenschaften. Wroiiskis Meinung,
daß die Reform der Mathematik dabei speziell mitgewirkt habe, ergab
sich aus gewissen theoretischen Voraussetzungen, zu denen auch
die „mathematischen" Kategorien, d. h. die der Quantität und die
der Qualität, gehören. Die nähere Besprechung der mathematischen
Kategorien Kants wird für die Philosophie (objektive Logik)
von hohem Interesse^ sein.
11. KKZECZKOWSIvI KONS'I'ANTY. Komisya wloscianska w Rzeczy-
pospolitej krakowskiej. {J>ie BaiK^rni'ef/ulit'rmnjsLinn inisnion in
der lifpuhli/i Krakaii).
Die Geschichte der Bauernregulierungskommission (Ruralkommis-
sion) im Freistaate Krakau bildet ein zwar geringes, immerhin aber
bedeutsames Fragment der Geschichte der Bauernfrage in Polen
während des XIX. Jahrhunderts.
Die B.-K. hatte einen für ganz Polen maßgebenden Versuch
durchzuführen und, obwohl der Einfluß der „drei schutzherrlichen
Höfe" schon bei ihrer Entstehung Avie auch während ihrer Tätig-
keit als lastender Druck empfunden wurde, erscheint sie sowohl
weo'en der leitenden Ideen als auch durch die maßorebenden Per-
sönlichkeiten als ein Glied in der Kette der polnischen Reform-
bestrebungen und als vereinzelter Nachklang der Traditionen aus
dem XVIII. Jahrhundert und aus der Epoche des Herzogtums War-
schau.
Der Beginn ihrer Wirksamkeit fällt in die Zeit, da die noch nicht
gelöste Bauernfrage neuerdings die öffentliche Meinung Polens be-
schäftigte. Diese war schon zu der Zeit, als noch das Herzogtum
Warschau bestand, immer brennender geworden und man hatte die
Agrarreform als Staatsnotwendigkeit erkannt; ihrer Lösung stand
jedoch im Wege die Befürchtung, die Rechte der Gutsherren zu
verletzen. Weite Ej'eise des Adels standen ihr feindlich gegenüber,
nur eine geringe Gruppe desselben war für Ablösung der Fron-
dienste gewonnen; wenige gingen noch weiter und forderten —
wuter allen möglichen Vorbehalten — die volle Grundentlastung.
Diese Zerfahrenheit trat während der Regierungsenquete im
Jahre 1814 deutlich zutage. Den Ausgangspunkt für die prak-
o8
tische Lösung- der l>aiiernfrage im l'reistaate Krakau bildete
•die Neugestalt Ulli;- (h-v politischen Grenzen durch den Wiener
Kongrell.
Nach der Kongreüakte sollte sich das neue Staatswesen mit der
A2"rart"rai:-e befassen, insbesondere wurde dies ausdrücklich für Kra-
kau empfohlen und der Zusatzvertrag, die durch die drei Garan-
tiemächte geschaffene Verfassung, sowie die Instruktimi an die mit
der Organisierung der Republik betrauten dij)lomatischen Vertreter
der drei Mächte, schuf eine besondere Küminission zur Regulierung
der bäuerlichen Angelegenheiten. Die nicht offizielle polnische De-
legation auf dem Kongreß war zwar machtlos, soweit es sich um
die Gestaltung der politischen Verhältnisse und Grenzen handelte,
spielte aber eine wichtige Rolle bei der Durchführung der inneren
Organisation, der neuen Länder, nanieiitlich l)ei der Feststellung
der allgemeinen Richtlinien der Agrar- und der inneren Politik
KongrelVPolens und des Freistaates überhaupt. Die Projekte Czar-
toryskis und seiner Mitarbeiter erhielten die volle Genehmigung
der drei Höfe. Die bisher dogmatisch hingenommene Ansicht, daß
die maßgebenden polnischen Kreise für die Lösung der Bauern-
frage in jenem Zeitpunkt keine Verantwortung treffen könne, ist
daher durchaus unhaltbar, obgleich sich zweifellos viele Nebenein-
flüsse geltend machten. ^Mochten auch diese die Richtlinien der Po-
litik der polnischen Staatsmänner einigermaßen verschieben — im gan-
zen blieb doch der Kern, wie er ursprünglich geformt war. unverändert.
Welches waren nun diese Richtlinien V Schon auf dem Kongresse
trat mit aller Deutlichkeit jener Dualismus hervor, der für die
Urheber der Enquette vom Jahre 1814, nämlich die verschiedene
Behandlung der Privat- und der Dumäiienbauern. so bezeichnend war.
Nach der ursprünglichen (vom Kongreß oktroyierten) Verfassung
sollten die Bauern in ihrem damaligen Rechtzustande belassen werden;
es ist dies jedoch scheinbar nur der frühere Zustand, Allein in der
diplomatischen Instruktion war aufklärend bemerkt : Das Besitzrecht
der Privatl)auern an dem von ihnen bewirtschafteten Boden sei
ausschließlich als Pachtverhältnis anzusehen. Die Gesetze des Her-
zogtums Warschau hatten für diese Auffasung keine sichere Grund-
lage gehabt. Nun wurde aber das hergebrachte unklare Rechtver-
hältnis zwischen Gutsherrn und Bauern, nach Avelchem die Herr-
schaft den Bauer von der Scholle nicht entfernen durfte, in ein
gegenseitig kündbares Verhältnis umgewandelt, also das ICigen-
39
"tumsreclit des Gutsherrn auch am Bauernlancl zur Gänze anerkannt.
An den öffentlielien und Kirchengütern dagegen sollte erst nach
Art. XI des Traité additionel eine besondere Ruralkommission die
bäuerlichen Verhältnisse regeln, und die diplomatische Instruktion
empfahl: es sollten — wo dies möglich sei — „die Bauern den in
ihrem Besitz behndlichen Grund zu annehmbaren Bedingfunofen als
Eigentum erhalten"; sonst aber sollten mit ihnen Verträge auf Zeit
abgeschlossen werden, die keineswegs drückender als die bishe-
rigen sein durften.
Der Staat sollte somit lediglich auf seinen oder seiner Aufsicht
unterstehenden Gütern vorbildlich wirken, während auf den Privat-
gütern eine Regelung von Staatswegen nicht unternommen und alles
vertragsmäßiger Vereinbarung der Interessenten überlassen wurde.
Diese Grundsätze wurden dann wörtlich in die „verbesserte Ver-
fassung des Freistaats" vom Jahre 1818 aufgenommen. Dasselbe
gilt von der Verfassung vom Jahre 1833, welche endgültig den
Charakter der Privatbauern als Pächter sanktionierte. Ja. die im
Freistaat herrschenden Adelskreise wollten auch noch gewisse Be-
schränkungen der persönlichen Freiheit einführen. — Ihre Absicht
scheiterte al)er an dem Widerstände der Organisations-Kommission,
die den Bauern sogar gewisse politische Rechte einräumte. Im wei-
teren Verlaufe trat jedoch der Einfluß der Adelsgruppe in starker
lOassenfärbung der Regierungspolitik den Bauern gegenüber zutage:
in polizeilichem Schutze der gutsherrliehen Interessen, in der Dul-
dung von Exmissionen, in der Überlastung der bäuerlichen Land-
wirte mit Fronarbeiten, in der vollständigen Nichtbeachtung der
■Privatbauern durch die Gesetzgebung. Kein einziges Mal befaßte
sich der Krakauer Landtag mit ihrem Schicksal, fast jeder brachte
•die Unzufriedenheit mit der B.-K. zum Ausdruck und erst im Jahre
1845 kommt die Frage einer gesetzlichen Regulierung der Pachtver-
träge zur Verhandlung, und zwar unter dem Drucke der Situation,
als es unter den Privatbauern zu g-ären l)effann, die nach dem Bei-
spiel der Domänenbauern die Robotaufhebung anstrebten.
Ganz anders gestaltet sich die Agrarpolitik des Freistaates hin-
sichtlich der Bauern auf öffentlichen Gütern.
Schon in Dezember 1815 bestimmte die von den drei Höfen
■delegierte Organisations-Kommission, welche die B.-K. ins Leben
/gerufen hatte, deren Zusammensetzung. Im März 1816 wurde die
Instruktion für sie. und zwar als Landesgrundgesetz publiziert.
40
Dii'se Iiistniktioii. hei deren Ausarheitung- in erster Linie Miqczyi'iski
niito-ewirkt hatte, sollte den Hauern ein Besitzrecht an Boden und
Baulichkeiten sichern, indessen ohne daß die juristische Natur dieses
Besitzrechtes näher detiniert wurde. Man kann jedoch annehmen,
dalJ nur das Nutzeigentum gemeint ist. Die Frondienste sollen be-
seitigt und durch eine Zinsverpflichtung ersetzt werden. Der Zins
sollte in Getreide. Roggen und Gerste, also denjenigen Getreidearten,
welche Wertsehwankungen am wenigsten unterliegen, entrichtet
werden, der [)Hichtige Landwirt aber befugt sein, den Zins an Bar-
geld nach dem Durchschnittspreis aus den abgelaufenen 25 Jahren
zu zahlen. Bei der Umwandlung der Robot in Zins sollte ein zwei-
spänniger Tag mit .SV-j Garnetz Korn berechnet werden. Zu kleine
bäuerliche Wirtschaften sollten durch Meierhofsgründe vergrößert,
das restliche Herrenland aber, ferner die Mühlen und Schenken im
Versteigerungswege vererbpachtet und bei dieser Gelegenheit auch
besondere Zeiinmorgenwirtschaften für Juden gebildet werden. Die
B.-K. sollte die Gröl.ie der Bauernnahrungen bestimmen, und zwar
mit der MaximalHäche von 40 chelm. Morgen Ackerland, während
ein Mindestmal'» nicht festgesetzt wurde. Für den Fall, wenn sich
dieser Plan als undurchführbar erwiese, sollte die B..-K. mit den
Bauern Zeitpachtverträge abschließen, wobei jedoch eine Verschlech-
terung gegen früher nicht stattfinden durfte. Der Kampf gegen den
Alkoholismus, die Gründung von Getreides[)eichern, gegenseitige
Hilfe bei Errichtung von Baulichkeiten, Feuerversicherung, Abschaf-
fung der Waldservituten, Gemeinsamkeit der Viehweiden, Regulie-
run <; der Zeheaten und Abgraben an den Staat — mit allen diesen
Fragen sollte sich die B.-K. beschäftigten und diesbezüglich die
Durchführungspläne ausarbeiten.
Die Iihstruktion, der erste Reformplan, welche sich einerseits
die preußischen und die österreichischen Domäneneinriehtungen zum
Vorbild nahm und anderseits die Erfahrungen verwertete, welche
mit der Durchführung der Czartoryskischen Enquetebeschlüsse
und mit den praktischen Ablösungsversuchen in Polen gemacht
worden waren, erschöpfte die Fülle der sich aufdrängenden Fragen
durchaus nicht: sie bildet überhaupt lediglich die Grundlage zu wei-
terer Entwicklung der Grundsätze durch die B.-K., der auch eine
au.sgedehnte Macht Vollkommenheit in dieser Hinsicht eingeräumt
wurde.
.Vulierflcm rrlieli die Oro.-Koinm. noch eine besondere, ebenfalls-
41
xon Miaezvnski nafli preuliischeiii Muster verfalite. Instruktion zur
Regelung des Zelients.
Die B.-K. setzte sieh zusammen aus Vertretern der Giitslierren.
des Klerus, sowie der höheren Verwaltungs- und Gerirhtskreise.
die sich für die Bauernreform seit jeher interessierten und großen-
teils an der Enquette von 1814 teilgenommen hatten. Eine Mitglieder-
liste der B.-K. wie auch eine für die Regierung des Freistaates hatte
Czartorvski wohl schon während des Wiener Kongfresses vori>"e-
schlagen. Auf Grund derselben wurde denn auch trotz des Wider-
spruches der österreichischen Diplomatie die endgültige Auswahl
der Kommissionsmitglieder getroffen.
Den Vorsitz führten nacheinander der spätere Minister in Kongreß-
Polen Badeni, Domherr Skorkowski, Apellationspräsident Piekarski.
Senator Wçz\^k. Unter den Kommissionsmitgliedern lassen sich zwei
Gruppen unterscheiden — die erste unter Vorsitz Badenis und
Skorkowskis bis zum Jahre 1828. deren maßgebende Führer Drake
und Radwanski waren, und eine zweite, in der außer Piekarski
vor allem General Paszkowski genannt werden muß.
Die infolge des für die Reform vorhandenen Interesses des
Kaisers Alexander mit besonderem Schutz der Org.-Kom. bedachte
B.-K. erhielt im Freistaat die Ausnahmsstellung einer unabhängigen
Magistratur.
Die Entstehung der B.-K. führte zu einem bezeichnenden Ver-
fassungskonflikt zwischen dem Senat und den Höfen. Die B.-K. behielt
zwar die unabhängige Stellung ; diese Tatsache wurde jedoch ver-
hängnisvoll für die weiteren Schicksale des Kleinstaates, indem
sie die erste sichtbare Bresche in die scheinbare Selbständigkeit
legte.
Daß die B.-K. sich verfassungswidrig verhielt und sich von der
Souveränität der Landesbehörden freimachte, erklärt sich durch die
Tatsache, daß die leitenden Kreise des Kleinstaates die Reform
sogar auf den öffentlichen Gütern nicht nur für überflüssig, sondern
auch für schädlich hielten und derselben gerne ein rasches Ende
bereitet hätten. Von Anfang an war also zwischen der B.-K. und
den Krakauer Gesellschaftskreisen eine mißtrauische, ja sogar
feindliche Stimmung zu bemerken; zahlreiche Reibungen. Streitig-
keiten entstanden vornehmlich mit dem Senat; von beiden Seiten
erfolgten Berufungen an die Höfe; schließlich kam es sogar 1828--
1832 zu einem mehrjährigen Abbruch der Beziehungen zwischen
42
dem Senat und der B.-K. Feindlich verhielten sich der letzteren
^eg'enüber auch der Landtag, und es wurden immer wieder scharfe
Stimmen gegen die Kommission laut. Auch der Klerus mit Bischof
Womnic/. und dem Domkapitel an der Spitze widersetzte sich den
Reformen in leidenschaftlicher Weise und durch Anwendung pas-
siver Resistenz. Schlielilich begannen sogar die -Bauern, die anfangs
the Reform daidchar aufgenommen hatten, mißtrauisch zu werden.
Was nun die Wirksamkeit der Kommission selbst anbelangt, so
vergingen die ersten drei Jahre mit steten Verbesserungen und
Ausfeilungen der in der Instruktion niedergelegten Grundsätze.
Zwischen diesen und den Ansichten der Kommissionsmitglieder
bestand zwar kein Gegensatz. Allein bei Umsetzung der Prinzipien
in die Tat ergaben sich ernste Schwierigkeiten, die von der ß.-K.
anders als von der O.-K. gelöst werden. (So z. B. mit Bezug auf
die Methoden der Zinsber(>chnung).
Als allgemeine Richtschnur nahm die B.-K. die Belassung der
Bauern in ihrem früheren Besitz an, welcher eventuell durch Grund-
stücke des Herreidandes ergänzt werden sollte. Die Besitzunter-
schiede unter den Dorfeinwohnern wurden unverändert beibehalten.
Die Besitzlosen blieben bei der Regulierung unberücksichtigt; aber
auch die Häusler kamen schlecht weg: sie sollten, solange ihre Hütten
standen, im Dorfe bleiben.
Es machte sich das Fehlen einer festen Mindestgrenze nach
unten zu sehr fühlbar. Die B.-K. bestimmte diese Grenzen ver-
schieden, aber stets knapp und ließ eine große Anzahl von lebens-
unfäliigen Zwergwirtschaften bestehen. — Die neue Ordnung sollte
den Bauernbesitz festigen und durch Sicherstellung der Unteilbar-
keit der Zerstückelung vorbeugen, aber eben weil feste Normen
über die Besitzgrößen fehlten, mußte die Absicht des Gesetzgebers
in der Praxis oft versagen.
Viel zu schaffen machte ferner der B.-K. die Umschreibung des
Eigentumsbegriffes bei den von ihr gebildeten Bauernwirtschaften.
Von fiskalischen Interessen geleitet, wollte sie diesen Begriff zu-
nächst möglichst einenj^en und auf die Baulichkeiten und das Guts-
Inventar beschränkt wissen. Unter dem Drucke der Verhältnisse
wurde er später auch auf Grund und Boden ausgedehnt. Freilich
verstand die Kommission unter Eigentum nicht volles Eigentum,
sondern geteiltes Eigentum, indem sie dem Fiskus, bezw. den son-
stigen Juristichen Personen öffentlichen Rechtes das Obereigentums-
43
recht vurhehiclt. Mit der Graiulzuteilung und dem Einanzi|)atioii.scikt
sollten säintliclu> Dienste aiifhöriMi und an ihre Stelle die Verpflich-
tung zur Zahlung von Zins in Vicrteljahresraten treten, für welche
die Gemeinde solidarisch haftete. Von den „altbäuerlichen" Gründen
wurde dieser Zins so berechnet, daß der Robot instruktionsgemäß
in Getreideschüttung verwandelt wurde; von den „neu zugewiesenen"
Gründen dagegen wurde er auf Grund der Bodenergiebigkeit be-
rechnet.
Beide Methoden fielen jedoch zu Ungusten der Bauern aus;
insbesondere aber im ersten Fall, u. zw. einerseits deshalb, weil
'der Preis des Frontages zu hoch veranschlagt und anderseits, weil
■ im Vergleich mit der Zeit der „Kalamität niedriger Preise" nach
dem Jahr 1820 die Zinse zu hoch bemessen erschienen. Aber auch
bei der an sich günstigeren Zinsberechnung der neu zugewiesenen
Gründe fand in der zu hohen Grundertragsschätzung eine Über-
spannung statt.
Die nach der Parzellierung verbliebenen Meierhofsgründe und
Baulichkeiten wurden im Wege der Versteigerung in Erbpachten
vergeben. Das Einkaufsgeld betrug das Doppelte des Jahreskanons
vermehrt um lOo/o des Werts der Baulichkeiten. Der Kanon wurde
nach denselben Grundsätzen berechnet, Avie der Zins für die bäuer-
lichen Landwirte, wobei noch zu dem so ermittelten Betrage ein
gewisser Prozentsatz vom Nutzen der Kühe und vom Werte der
Baulichkeiten hinzugeschlagen wurde.
Mühlen, Schenken sowie die Zehnmorgen-Parzellen für Juden
wurden ebenfalls in gleicher Weise vererbpachtet. Soweit sie
sich in Händen von „privilegierten" Besitzern befanden, die sich
durch Schenkungen ausweisen konnten, wurden sie denselben ohne
Einkaufsgeld, im Ul)ngen aber gegen den eben erwähnten Zins be-
lassen.
Für Dorfschulen wurden 1 — 2 Morgen abgeteilt. Die Gemein-
schaftlichkeit der Viehweiden zwischen Gutshof nnd den Bauern
wurde aufgehoben und in der Regel den Bauern zwei Dritteile,
•den Erbpächtern ein Dritteil der Viehweiden zugeteilt. Die Ge-
meindeweiden wurden jedoch beibehalten.
Die Wälder wurden von der Kommission „arrondiert" und in
der Verwaltung des Fiskus belassen. Die Weideservituten wurden
^ogen Entschädigung aufgehoben. Nur das Holzklauberecht blieb
aIs Entgelt für gewisse weiter bestehende Walddienste erhalten.
44
Alle diese Grundsätze werden von der Kommission erst während-
der Reguliernngsarbeit selbst, so wie es die Notwendigkeit erheischte,
lierausgearbeitet. wobei sie schüchtern allzu radikalen Experimenten
ans dem Wege ging. Eben deshalb schleppte sich das Regulierungs-
werk ül)ermäßig lange hin. Zur Regulierung von 91 Gutshöfen und
33 Pfarreien waren 20 Jahre nötig! Während der paar ersten Jahre
und dann wieder in den zwei letzten war das Tempo etwas leb-
hafter. Im Durchschnitt aber entHelen auf 1 Jahr 4 — 5 Meierhöfe;
die Einrichtung einzelner Dörfer dauert manchmal jahrelang.
Die Reform begann mit der Vermessung der Güter, Beschrei-
Ijung der Gründe und der Aufnahme der bäuerlichen Schuldigkeiten;
dann wurde ein Plan der neuen Organisation ausgearljeitet; endlich
schritt man zur Verteilung der Gründe und Berechnung des Ziuses.
Die Bauern wurden überall angehört und ihre Zustimmung ein-
geholt.
Die Hoffnungen, die man auf das Regulierungswerk gesetzt hatte,,
erfüllten sich nicht. Anstatt der erwarteten Vorteile zeitigte es einen
raschen Verfall der neuorganisierten Bauernwirtschaften, und zwar
infolge der zu starken Zinsüberbürdung. Dieser Fiskalismus sollte
dem Staat erhöhte Einnahmen einbringen und so die Mißstimmung
ofegen die Reform beseitisren, vereitelte aber den Erfol«: der Reform;
selbst.
Die ersten Berichte der B.-K. sprachen allerdings sehr zuver-
sichtlich davon, daß die befreiten Bauern l)esser wirtschaften und
daß ihre Lage sich bessere, in Bälde aber traten die begangenen
Fehler hervor. Die anfangs vereinzelten Klaoen der Bauern wegen
o O o
der Überlastung wurden wieder Mitte der zwanziger Jahre fast
allgemein und die Zahlungsrückstände erreichten in kurzem die
Hälfte und noch mehr der früheren Schuldigkeit. Anfangs verschloß
sich die B.-K. diesen Tatsachen, warf dem Senat Mangel an Ordnung
bei der Einziehung des Zinses vor, erließ ausführliche Vorschriften
über Sequestration und Exekution einschließlich der militärischen
Einquartierung, um pünktliche Zinsentrichtung zu erzwingen. Doch
allmählich kam man in den zwanziger Jahren zu der Einsicht, daß-
man der landwirtschaftlichen Krisis Rechnung tragen müsse, man in-
tervenierte im Senat wegen I*h-leichterungen und Saatanleihen für die
Bauern, bildete Projekte zur Gründung von Unterstützungskassen.
Endlich versuchte die Kommission Zinsnachlässe dort einzuführen, wo-
sie bemerkte, daß der aus dem Robot berechnete Zins h()her jinsge-
45
fallen war als der aus der Budeiiergiebigkeit ermittelte. Zu klarer
Erkenntnis der eigentlichen Gründe der ganzen Kalamität vermochte
sie sich jedoch nicht aufzuschwingen, verharrte blind auf ihrem Stand-
punkte trotz der heftigen Angriffe in der Presse und im Senat, und
Aveder die Kritik, noch eigene Revisionen vermochten sie bis Ende
der zwanziger Jahre zu besserer Einsicht zu bekehren. Sie leugnete
entweder die Tatsachen rundweg ab, oder suchte die Schuld von sich
abzuwälzen, indem sie den Grund der Mißerfolge in der Steuerüber-
bürdung der Bauern und den ElinHüsterungen der Reformgegner suchte.
Die Residenten verhielten sich diesen Streitigkeiten gegenüber an-
fangs ziemlich gleichgültig. Bald jedoch verlangten sie — über Auf-
forderung ihrer Höfe — energisch xlufklärung über den wirklichen
Sachverhalt und entzogen so der B.-K. ihren letzten Halt. Zu
größeren und entscheidenden Änderungen kam es aber erst um
1829. Viele der alten Kommissionsmitglieder waren inzwischen zu-
rückgetreten, andere tatkräftigere in die Kommission eingetreten, und
den Vorsitz übernahm der energische Piekarski. Nun begann die
Kommission tiefer nach den Ursachen des Mißerfolges zu forschen, was
vor allem unter dem Druck der häufigen Sequestrationpraxis und
der — für sie überraschenden — Tatsache geschah, daß niemand die
mit Zins überlasteten Gründe kaufen wollte. Auch weigerten sich
nicht nur die noch nicht regulierten Landwirte der Zuzinssetzung
ihrer Frondienste zuzustimmen . sondern es verlangten sogar einige
bereits regulierte Gemeinden die "Wiedereinführung der Robot. Be-
sonders verhaßt und beschwerlich war die Solidarhaftung.
Alle diese Umstände und die allgemeine Mißernte von 1830
zwangen die Kommission zu gründlichen Untersuchungen, deren
Ergebnis die verspätete Erkenntnis war, daß das vSchicksal der
Bauern durch die Mißgriffe in der Zinsberechnung in der Tat ver-
schlechtert worden ist. Allein sie fühlte sich angesichts der ihr
erteilten Instruktion der Org.-Kom. außerstande, das Werk als Ganzes
zu verbessern, und beabsichtigte daher den Höfen Vorsehläge zur
Abänderung der Instruktionsprinzipien zu unterbreiten. Speziell
plante sie eine neue Klassifikation der Gründe, allein sie wurde wie-
der durch die Furcht vor kühnerer Initiative in Passivität hinein-
geti'ieben. Wohl teilte sie die Resultate ihrer Beobachtungen den
Höfen mit — aber ihr Bericht gelangte leider an die Höfe erst
nach Ausbruch des Novemberaufstandes 1831 und wurde ad acta
gelegt. Auch die in Aussicht genommene Reduktion in der Klassi-
40
fikatiiMi (1er GrüiKlc blieb unausgeführt. Iminerliiu aber lieurteilte-
die B.-K. die Lage der Hauern nun iiaclisielitiger. — Im übrigen-
aber wartete sie auf das Eintreffen der Reorganisations-Kommission
und seliob bis zu diesem Zeitpuidvte die Erledigung aller irgeiid-
Avie zweifelhaft erseheinenden und schwierigen Fragen hinaus.
Die Kommission zur „Berichtigung der Angelegenheiten des Frei-
staates" wurde im Jahr l.s33 delegiert. Damit beginnt nun ein neuer
Abschnitt in der Tätigkeit der B.-K. wie im Leben des ganzen Klein-
staates überhaupt. Die Reorg.-Kom. änderte nun in der Tat die alte
Instruktion der B.-K. ab. Hauptsächlich bezogen sich die Änderungen
vor allem auf die Aufstellung einerneuen konstanten Skala bei Be-
rechnung des Zinses unter Herabsetzung des Preises des Zinsgetrei-
des auf die Hälfte und des Preises der Frontage auf zwei Drittel
sowie unter Reduktion der Grundklassifikation. Die neue Zins-
berechnung: sollte auch als Norm bei Berechnung der Schuldigkeiten
der bereits früher regulierten Landwirte dienen und die erfolgten
Mehrzahlungen sollten zurückerstattet werden. Wenigstens sollte dies
auf den Staatsgütern geschehen, während auf den geistlichen von einer
derartigen Rückvergütung abgesehen und überdies zur Entschädi-
gung des Klerus — für die Zinsreduktion — die Steuer von 40^^
auf 24"/o des fatierten Ertrages berabgesetzt wurde. Außerdem wurde
die verhaßte Solidarhaftung aufgehoben und ein Minimum des Bauern-
besitzes mit ô Morgen normiert. Die Reduktion des Zinses sowie
die Zehentregulierung wurde durch die Reorg.-Komm. dem Senat
übertragen; der Rural-Kommission wurde nur die Berichtigung der
Gründeklassifikation, die Beendigung der Organisation in den Insti-
tutsgütern, sowie die Herausgabe neuer Verträge an die Erbpächter
vorbehalten.
So ging die B.-K. gegen das Ende ihres Bestandes ihrer privile-
gierten Stellung verlu.stig und war genötigt, den x\nsichten des
Senats Rechnung zu tragen, auf den zugleich ein großer Teil ihrer
bisherigen l-'unktionen ül)erging.
Auch diese letzte Periode in der Tätigkeit der B.-K. erscheint
an sell)ständiger Arbeit arm: zu den alten Schwierigkeiten gesellte-
sich nun eine neue, nämlich daß beide Behörden miteinander in
Fühlung bleiben mußten; dadurch ging viel Zeit verloren, so daß dio
auf zwei Jaiire bereclmete Regulierung noch fünf Jahre dauerte.
Denn immer wieder gab es Streitfälle und daher l)ei jedem Aidaß Be-
rufungen an die Residenten. Diese aber waren damals schon aus-
47
schließlich mit der „Epurierung" des Landes von revolutionären
Elementen beschäftigt und zeigten daher geringes Interesse für die
Bauernfrage und die Kommission, so daß die Berichte der B.-K. nicht
einmal an die schutzherrlichen Höfe gelangten, sondern irgendwo ia
den Kanzeleien der Residenten liegen blieben.
Die Hauptschwierigkeit bei dem Abschluß der Reguliernug auf
den — bis dahin nicht regulierten Stiftungsgütern, deren Bauern fort-
während die Kommission wegen Beschleunigung der Reform l^estürm-
teii, bildete nach wie vor der Widerstand des Klerus. Die B.-K. mußte
erst diesen Widerstand brechen und verlautbarte gegen den Willen
der Eigentümer die Ablösung: die zweite von der Reorg.-Komm^
ihr übertragene Funktion, nämlich die Berichtio^uno; der Gründe-
klassifikation in den mit Zins überlasteten Dörfern wurde dajjeoen
von der B.-K. ohne größere Schwierigkeiten durchgeführt. Zu gleichei^
Zeit führte das vom Senat ernannte Rektihkationskomitee die Zins-
reduktion auf den Staatsgütern durch. Beide Körperschaften waren
gegen Ende des Jahres 1835 mit der ganzen Arbeit in der Haupt-
sache fertig. Zur Beendigung ihrer Tätigkeit verblieb der B.-K.
vornehmlich nur die Herausgabe der Verträge an die Erbpächter,
womit sie sich bis 1838 befaßte. Den Schlußbericht über ihre
22-jährige Tätigkeit an die Hofe erstatteten sie erst im Jahre 1840.
Hatte ständige Kritik die Arbeiten der Kommission begleitet,
so verstummte sie auch nach Durchführung der Reform nicht.
Unzufrieden waren einerseits der Landtag und der Klerus, ander-
seits die Bauern. Wie die B.-K. in ihrer ersten Arbeitsperiode für
die Fehler der Org.-Komm. hatte büßen müssen, so wurde sie jetzt
für die Irrtümer der Reorg.-Komm. verantwortlich gemacht, die
ohne den Landtag zu befragen, große Änderungen vorgenommea
und das Gleichgewicht des Landesbudgets ernstlich gefährdet hatte.
Der erste Sturm brach in der Landtagssession von 1838 los.
trotzdem die allmächtigen Residenten alle Mittel des Terrors, der
Bestechung und der Zensur angewendet hatten, um sich eine ge-
mäßigte Stimmung zu sichern. Lisbesonders äußerte sich die Un-
zufriedenheit infolge der Verminderung der Einnahmen aus den
Staatsgütern und hiedurch der jährlichen Staatseinnahmen um
100.000 poln. Gulden. Dies zwang den Senat, die in seinen Händen
befindlichen Depositen fonds anzugreifen, und stellte den Landtag
vor die schwierige Aufgabe, Mittel zur Deckung des Defizits aus-
findig zu machen, insbesondere als die Reorg.-Komm. den Auftrag
48
zur Rückerstattung: fier Mehrzahluuo;en an die Hauern erteilte, was
einen Aufwand von 3 Mill. poln. Gulden erforderte und durch neue
Steuern gedeckt werden mußte. Auch der Klerus, dessen Einnahmen
durch die Reform starke Einbuße gelitten hatten, wurde nicht müde,
sich ffejren die Reform aufzulehnen. Im Jahre 1840 überreichten
der Administrator der Dir>zese Zglenicki und der Erzpriester der
Marienkirche dem päpstlichen Nuntius in Wien einen Protest, wel-
cher dahin ging, daß die ganze Regulierung aufgehoben werden sollte.
Anderseits wurden unter den Hauern, namentlich auf geistlichen Gü-
tern, in den vierziger Jahren Forderungen nach der Parzellierung
des Restes der in den Händen der Dominien belassenen Meierhof-
gründe laut. Die Bauern von Mogila petitionierten darum sogar
beim Kaiser Nikolaus während seiner Anwesenheit in ^^'arschau
mit der Motivierung, daß sie zumindest je 5 Morgen hätten erhalten
sollen, aber tatsächlich nur bedeutend kleinere Anteile besäßen. —
Auch unter den Bauern auf Privatgütern begann eine Bewegung,
welche die Aufhebung der Robote nnd eine Regulierung wie auf den
öffentlichen Gütern verlangte, ja die Bauern beabsichtigten sogar,
deswegen Deputationen an die Höfe zu entsenden.
Erst der folgende Landtag vom Jahre 1844, zugleich der letzte,
sanktionierte unter dem Druck der Verhältnisse das Werk der B.-K.
und verlieh den neuen Verhältnissen eine feste Rechtsform. Dies war
auch durchaus notwendig, die B.-K. hatte dies stets empfunden,
und auf eine gesetzgeberische Festlegung der neugeschaffenen Ver-
hältnisse gedrungen, da der Begriff des geteilten Eigentums dem
in Polen rezipierten Code Napoléon ein vorher unbekannter Begriff
war. Allein die von ihr mehrfach ausgearbeiteten und der gesetz-
gebenden Kommission überwiesenen Entwürfe über das Besitzrecht
der emanzipierten Bauern hatten keine Mehrheit im Landtage ge-
funden. Das Gesetz von 1844 füllte endlich diese Lücke aus. Es
unterscheidet je nach der Größe und Entstehung der Besitzung
Erbpacht- und Erbzinsrecht und bezeichnet beide als „Besitzung und
Nutznießung von Liegenschaften gegen ständigen, dem Ertrage an-
gepaßten Zijis". Der Obereigentümer erscheint zum Bezug dieses
Zinses und des Laudemiums beim Besitzwechsel berechtigt, ferner
steht ihm das Vorkaufsrecht zu. er hat jeden neueintretenden Land-
wirt zu bestätigen und er kann den Besitzer bei Überschuldung
abstiften. Legungen bäuerlicher Gründe sind verboten. Desgleichen
<leren Umtausch. Der bäuerliche Wirt darf wiederum seinen Besitz
49
^veder verriuo-ern noch teilen und darf keine Schulden machen. Die
Erbfolge sollte nach den allgemeinen bürgerlichen Rechtsnormen
erfolgen — unter Festhaltung der Unteilbarkeit der Wirtschaft.
Sowohl das Gesetz von 1844, das dem Vorbild des preußischen
allgemeinen Landrechtes folgte, als auch die ganze Reform, schweigen
sich über die Frage des Loskaufcs der bäuerlichen Gründe zu freiem
Eigentum aus. Sie schlössen ihn aber keinesfalls aus. Doch war ein
derartiger Loskauf offenbar nicht mehr als Gegenstand einer sozial-
politischen Aktion von Staatswegen, sondern lediglich individueller
Bemühungen der einzelnen Landwirte gedacht. Immerhin wollte die
Gesetzgebung ihn wenigstens nicht künstlich hemmen, wie das z. B.
-in Kongreß-Polen geschah. Dagegen wurde einerseits die Möglich-
keit der Abstiftuug des mit seinen Schuldigkeiten rückständigen Land-
wirtes noch nachdrücklicher als in anderen Gesetzgebungen einge-
räumt, dafür aber wieder auch der Anspruch auf Zinsnachlaß in
unverschuldeten Notfällen ziemlich ausgiebig zugestanden.
Das Gesetz von 1844 bildet einen Markstein auf dem Wege
eines Regelung der bäuerlichen Eigentumsverhältnisse in den polni-
schen Ländern. — Aber es kam zu spät. Denn schon machte sich
innerhalb der bäuerlichen Bevölkerung eine lebhafte Bewegung
gegen das bisherige Fronverhältnis überhaupt bemerkbar. Aus
Furcht vor weiterem Anwachsen der Lasten wandte sich die Konfe-
renz der Residenten im Einvernehmen mit dem Senat nach Wien
mit der Bitte um Genehmigung der Reform durch eine Ministerial-
konferenz (Metternich, Medem, Kanitz). und diese bestätigte denn
auch tatsächlich am 4. Januar 1845 die Anordnungen der B.-K. als
^ewig und unabänderlich".
Die weitere Entwicklungsgeschichte der bäuerlichen Verhält-
nisse in Krakau fällt aus dem Rahmen dieser Darstellung. Bemerkt
sei nur, daß schon das Jahr 1846 Anzeichen einer völligen Umwäl-
zung der Verhältnisse brachte, die sodann mit der Revolution von
1848 eintrat.
Im früheren Freistaat Krakau gewährten die Patente von 7. Sep-
teuber 1848 und vom 12. März 1851 allen Landwirten ohne Unter-
schied volles Eigentumsrecht au dem in ihrem Besitz befindlichen
Boden und beseitigte die Zinsverpflichtungen der von der B.-K. regu-
lierten Bauern gegen volle Entschädigung der Bezugsberechtigten,
u. zw. bei den regulierten Bauern auf deren Kosten.
Blicken wir auf das Regulierungswerk der B.-K. zurück, so
Bulletin I^II. i,
.■)()
liuben wir festzustellen, daß die territoriale Bescliräiikuii^- dieser
Reform versuche auf den Kreistaat Ivrakau und die weitere Beschrän-
kung auf die öffentlichen Güter allein sieh als Konzession an den
polnischen Adel darstellt, wodurch sich auch das Unterlassen jegli-
cher Reforinversuche in Ivong-reli-Polen erklärt. Im Freistaat selbst
war allerdings diese Reform unstreitig die hervorragendste Tat,,
und es kommt diesem praktischen Versuch zur Lcisung der Bauern-
frage — abgesehen vom Herzogtum Posen — in der Zeit vor der
Grundentlastung eine viel weitere Bedeutung zu, als man nach dem
engen räumlichen Rahmen, in dem sie sich vollzog, annehmen könnte.
Die I).-K. war in Polen die erste, die sich auf den Boden einer
konsequent durchgeführten Ablösung der Frondienste auf den öffent-
lichen Gütern stellte. Sie regulierte etwa 40"/o aller vorhandenen Güter
und einen ungefähr ebenso grorien Teil der Bauern, regelte und ver-
besserte, nach vielen niililungenen Versuchen, deren wirtschaftliche
und rechtliche Lage, ordnete die Gemeinde-Angelegeidieiten, machte
sich um die Hebung der Bodenkultur verdient. Während in Kongreß-
Polen bis 1846 kaum die HiUfte der Bauern auf den Staatsgütern
befreit wurde, erstreckte sich die Emanzipation in Krakau auf die
Hälfte der ganzen Bauernschaft, da auch Privatdominien dem Bei-
s[)iel der Kommission folgten. Muß man dies anerkennen, so darf
man anderseits die Unfähigkeit. Einseitigkeit und Langsamkeit der
Kommission nicht übersehen, die 22 Jahre und einen Amtsaufwand
von oOO.OUO poln. Guld. brauchte, um 91 Meierhöfe zu regulieren,
5.500 Bauern wirtschaften zu bilden und 28.000 Menschen 7a\ be-
freien!
Die Einführung der Er)>pachten im Freistaat Krakau fällt in
eine Zeit, in der dieses Rechtsinstitut anderwärts fast allgemein
aufgehoben wurde. Sie stellt sich also als eine verspätete Regulie-
rungsform der .Agrarverhältnisse dar — o])wohl sie in unserer Gegen-
wart wieder in der Form von Rentengütern in den europäischen
Gesetzgebungen Triumphe feiert.
Daß die Privatbauern von der Reform unl)erührt blieben, hat
den auch schon früher vorhandenen ziemlich bedeutenden Unter-
schied in der rechtlichen und der wirtschaftlichen Lage der Privat-
uud der Domänenbauern noch mehr vertieft und den Gegensatz
zwischen ihnen bis zur Grundentlastung erhalten, obschon, wie er-
wähnt, manche Privatdt)minien — etwa SO«,, aller — zu freiwilligen
Ablösuniren schritten.
51
Jedenfalls i:;ebülirt der B.-K. und ihrer Wirksamkeit ein beson-
deres Blatt in der Gescliiclite der polnischen Wirtschaftspolitik.
Tiisher hat sie wenig Beachtung- gefunden, und nur W. Kopf hat
ihre Tätigkeit in seiner Skizze der Bauernverhältnisse im Freistaat
Krakau kurz geschildert.
Die Darstellung des Verfassers ist einer größeren, dem Abscliluß
entgegengehenden .^j-beit über die Entwicklung des gutsherrlich-
bäuerlichen Verhältnisses im Freistaat Krakau entnommen. Sie
gründet sich auf die im „Archiv alter Akten" in Krakau auf-
bewahrten Sammlung der Akten der Rural-Kommission. des Senats,
der Landtilge, der Organisierungs-Kommission u. s. w., sowie auf
Akten im Hof- und Staats- Archiv und im Archiv des ^finisteriums
des Innern in Wien.
12. IIALEClvI ÜSKAli. Litwa, Rus i Zmudz jako cz^sci sktadowe W.
ksiestwa litewskiego. {Litauen, lieußen und Sftmaiten als Be-
staudtfilr des fifa in soften Staates).
Um die Fratje nach der territorialen Gliederuno: des litauischen
Staates und die rechtliche Stellung seiner Bestandteile aufzuhellen,
verwendet der Verfasser die bisherigen Forschungsergebnisse, nämlich
die Feststellung, daß wir in diesem Staate das Litauen im engeren
Sinne von seinen Xebenländern zu unterscheiden haben, zur Inter-
pretation der territorialen Bezeichnungen in den gleichzeitigen Quel-
len. Es handelt sich hiebei 1) um die Bedeutung der Bezeichnung
„Reußen" und 2i um die Frage, ob Samaiten ein Teil des eigentli-
chen Litauen oder eines seiner Nebenländer war.
I. Litauen und Reußen. Der lo86 mit Polen vereinte litaui-
sche Staat wird in der offiziellen Terminologie als „terrae Lituaniae
et Russiae" bezeichnet, seine Herrscher führen den Titel: Großfürst
von Litauen und Herr von Reußen. Da der erstere Name, Litauen,
nicht das ethnographisch litauische Gebiet allein bezeichnet, sondern
auch manche, frühzeitig eroberte und dem Reiche einverleibte,
ethnographisch reußische Territorien umfaßt, die stets zu Litauen
im engeren Sinne gerechnet werden, liegt die Folgerung nahe, daß
Reußen die Nebenländer des Staates bezeichnet, die sämtlich ethno-
graphisch und historisch reußische Provinzen waren.
Dies sucht der Verfasser eingehend zu beweisen. Mit dem staat-
lich-territorialen Momente, das genetisch in Namen „Reußen" wur-
4*
zeit, vt'rbiiiclet sieh der Bef^rifY der „reuliischeu Lande" Litauens
als (.'iiies eine Sonderstellung einnehmenden Ganzen; ein solches
hildeten eben im Aufhau des Staates jene reußischcn Nebenländer.
Aus offiziellen Quellen aus der Zeit der ersten Jagelionen ist er-
sichtlich, daß sich die Bezeichnungen, welche fUr die Nebenländer
des Großfürstentumes verwendet werden (z. ß. „cetera dominia du-
catus" u. dgl.). aufs genaueste mit dem Namen „Reußen" oder Aus-
drücken wie „reußische Lande" oder gar „reußische Staaten" Litau-
ens decken und abwechselnd mit diesen letzteren Bezeichnungen
verwendet werden. Zum gleichen Resultate führt die Anal^^se der
gleichzeitigen historiographi sehen Denkmäler: der Chronist, der die
Kämpfe zwischen den Großfürsten SwidrygielJo und Sigismund
Kiejstütowicz schildert, unterscheidet im Gesamtstaate ein „litaui-
sches" und ein „renßisehes Großfürstentum", wobei diese beiden
Regriffe keineswegs den ethnographischen Gebieten beider Völker
entsprechen, sondern der erstere auch die mit dem eigentlichen
Litauen verschmolzenen reußischen Gaue umfaßt, der letztere alier
sich ausschließlich auf die reußischen Nebenländer bezieht.
Um etwaigen Einwänden zu begegnen, widerlegt hierauf der
Verfasser die bisherige Annahme, nach der das „Reußen" der litaui-
schen Quellen nicht die Nebenländer des Reiches, sondern einen
bestimmten Teil des eigentlichen Litauen, den östlichen Teil seiner
ethnographisch reußischen Gebiete, die Lande am oberen Dniepr
und seinen Nebenflüssen, bezeichnet hätte.
Der Beweis, daß die „reußischen Lande" Litauens mit seinen
Nebenländern identisch sind, soll zur Interpretation jener Urkunden
dienen, welche die rechtliche Stellung Reußens im litauischen Staate
betreffen. Da vor der Union mit Polen die reußischen Provinzen
in ilireii inneren Zuständen von ihm vollkommen unabhängig waren,
konnten sich die beiden ersten Privilegien, die Litauen (1387 und 1413)
nach der Union erhielt, auf diese Nebenländer nicht erstrecken.
Diese territoriale Beschränkung, die noch weit empfindlicher war
als die religiöse Aussehließlichkeit. welche nur Katholiken den Ge-
nuß der neuen Rechte einräumte, hatte einen heftigen Antagonismus
zwischen den i*eußischen Nebenländern, die sich nun gerade infolge
ihrer Autonomie rechtlich zurückgesetzt sahen, und dem privilegier-
ten Kerngebiete des Reiches zur Folge. Da ihm ferner bisher die
Nebenländer in der äußeren Politik völlig untergeordnet gewesen
waren, kam es auch ausschließlich dem eigentlichen Litauen zugute,
53
daß allmälilich tlie höheren Stände des Volkes ancli zu politischem
Einflüsse gelangten. Auf Grund dieser doppelten Beeinträchtigung
eines großen Teiles des Reiches kam es 1432 zum Bürgerkriege
zwischen „Litauen" und „Reußen", wobei aber diese Namen nicht
die litauische und die reuljisehe „Nation" (im heutigen Sinne des
Wortes I, auch nicht die Katholiken und die Orthodoxen, sondern,
in dei" vorhin festgestellten politisch-territorialen Bedeutung, den
Kern des Staates und seine Nebenländer bezeichnen. Die letzte-
ren stellten sich auf die Seite Swidrygiellos, der sich geneigt ge-
zeigt hatte, ihnen die erwünschte Grieichberechtigung zu gewähren,
und der nach der Wahl Sigismunds zum Großfürsten im J. 1432
in dem Umstand, daß der litauische Staat außer Litauen selbst noch
einen zweiten, gesonderten Bestandteil hatte, die Möglichkeit einer
weiteren Ausübung der großfürstlichen Herrschaft erblickte. Daher
erließ sein Nebenbuhler, um auch die reußischen Nebenländer für
sich zu gewinnen. 1434 das bekannte Privileg, welches „Reußen" und
„Litauen" gleichstellte. Die religiöse Beschränkung der vorher für
Litauen allein erlassenen Privilegien verlor, wenn auch formell nicht
aufgehoben, ihre Bedeutung in all den Punkten, Avelche in das ueue
Litauen und Reußen in gleicher Weise umfassende Privileg aufge-
nommen wurden, das religiöse Unterschiede gänzlich ausschaltete;
sie bliel) aber, bis zur Aufhebung im Jahre 1563, in den Punkten
bestehen, welche 1434 nicht erwähnt wurden, also hinsichtlich des
Zutritts zu den 1413 im eigentlichen Litauen errichteten Amtern und
überhaupt der einen Anteil am politischen Leben gewährenden Kon-
zessionen. Diesen Anteil, vor allem an den Wahlen der Großfürsten
und den eben damals entstehenden Reichstagen, errangen sich die
Nebenländer des Großfürstentums erst während der inneren Wirren
nach dem Regierungsantritte Kasimirs des Jagelionen im Jahre 1440.
II. Litauen und Samaiten. Ähnliche Wirren brachen da-
mals auch in manchen Gebieten des eigentlichen Litauen aus. so
besonders in Samaiten. Dieses gehörte nämlich bis 1440 nicht zu
den selbständigen Nebenländern, sondern zu Litauen im engeren
Sinne, obwohl sich in diesem Lande schon ein starkes territoriales
Sondergelühl regte, das in partikularistischen. auch gegen das neu
eingeführte Christentum gerichteten Unruhen zur Zeit des Groß-
fürsten Witold seinen Ausdruck fand. Trotzdem wurde ihm durch
die Privilegien aus der Zeit WitoJds und Sigismunds noch keines-
wegfs eine ähnliche Sonderstellung: einsreräumt. wie eine solche die
54
reuriisclieii XehfiilüiuU'r bcsalien. sontlci'ii mir einzelne kSon der rechte
Von oorinoer Hedeiitiuif;-.
Imiic viillige Andenui«;- fi'ilirte erst der Anf'stand Saiiiaitens g'eg-en
Kasimir herbei, der hislier nur aus der Schilderung einer erst etwa
ein Jahrhundert s|)äter abgefaßten Chronik niUier bekannt war. Mit
Hilfe einii-er nichtveri)ffentlichter, zeit":enössischer Schreiber aus
dem Staatsarchive zu Königs})erg i. Pr. stellt d(M' Verfasser den
Verlauf des Aufstandes dar, der in die zweite Hälfte des Jahres
1441 (nicht 1440j zu verlegen ist, und erörtert, teilweise auch auf
Grund bisher nicht berücksichtigter Eintragungen in der litauischen
Reichsmatrikel, die endgültige Lösung der samaitischen Frage durch
eine vollständige Amnestie und durch weiti>ehendc Konzessionen,
die den Sainaiten auf dem Reichstage zu Wilno zu Beginn des
Jahres 1442 gewidirt wurden.
Diese fanden in dem damals erlassenen Privileg für das Land
Samaiten ihren Ausdruck. Aus seinen uns noch erhaltenen späteren
Erweiterungen lassen sich jene Punkte ausscheiden, die 1442 for-
muliert wurden, und die Analyse dieser Artikel beweist, daß sie
Samaiten eine derartige Sonderstellung einräumten, wie sie bis dahin
•die Nebenländer besessen hatten. Als ethnogra[)hisch und historisch
litauisches Gebiet konnte es aber nicht wie diese mit dem Gesamtna-
men „Reußen" bezeichnet Averden, sondern mußte einen dritten Hestand-
tcil des Staates, neben Litauen und Reußen, bilden, h^inen deutlichen
Ausdruck faiid diese Neubildung in der allmählichen Veränderung
des großfürstlichen Titulatur durch Beifüi^uns; des neuen Titels eines
„Fürsten von Samaiten". sowie der offiziellen Bezeichnung des Ge-
samtstaates, der von nun an. besonders in den Reichsprivilegieu
als „Großfürstentum Litauen. Reußen und Samaiten" erscheint. Es
entstand auf diese Weise, nebst P^rschcinungen eines starken terri-
torialen Partikularismus, der Regriff eines „Fürstentums Samaiten",
ein Name, den dieses Land auch fernerhin behielt, als die übrigen
litauischen Nebenländer nach polnischem Muster als „Wojewodschaf-
ten" bezeichnet wurden
13. rAVl>(Jli KDWAKI). Poj^cie wspôïdzielczosci. {Oas rol/isivirt.srh<if'f-
lichf f lesen f/ei' dlemniscnsclinften .
Trotzdem die genossenschaftliche Bewegung in allen Ländern
eine reiche Entwicklunir und bedeutende Resultate aufzuweisen hat
und man große llüt'fnuugen an sie kiiU[)ft. so ist doch das vulks-
wirtsehaftliche Wesen der Genossenschaften his jetzt weder in der
Volkswirtschaftslelire noch in der sozialen Praxis festgestellt, ja,
nicht einmal näher hestimmt. Meistens versteht man unter Genossen-
schaften, ohne ihren ökonomischen Charakter näher zu hetrachten,
alle Volksassoziationen zur Erlangung direkt wirtschaftlicher Ziele.
Doch eine o])erflächliche Betrachtung zeigt schon, wie unzureichend
eine solche Begriffsbestimmung ist.
Prüft man die Ursprungsquellen des Genossenschaftswesens (uto-
pisch-genossenschaftlicher Sozialismus), dann seine gegenwärtigen Er-
scheinungsformen, sowie die Theorien und sozialen Richtungen, mit
denen die einzelnen Arten der Genossenschaften zusammenhängen,
so kann man feststellen, dali den Ausgangspnnkt des Genossen-
schaftswesens das Streben nach Besserung der wirtschaftlichen Lage
der schAvächeren Elemente bildet, welche in unserer kapitalistischen,
für sie ungünstigen Wirtschaftsordnung in unzureichendem Maße an
der Verteilung des Volkseinkommens beteiligt sind. In dieser Hin-
sicht kann man zwei grundsätzlich verschiedene Richtungen und
soziale Programme in der genossenschaftlichen Bewegung unter-
scheiden: einerseits den integralen (föderalistischem und korpora-
tiven Kooperatismus. also Konsumgenossenschaften. Arbeiterpro-
duktivg-enossensehaften und zum großen Teil die landwirtschaftlichen
Genossenschaften Raiffeisen'scher Richtung, und anderseits den syn-
dykalistischen Kooperatismus (Schulze und die ihm verwandten
Organisationen). Die erstere Form zeichnet sich durch reformatori-
schen Charakter aus in Beziehung auf die gegenwärtige soziale
Ordnung, die andere dagegen bezweckt den Aveiteren Ausbau und
die Festigung dieser Ordnung, indem er in dieselbe weitere, bis-
her daran nicht aktiv beteiligte Bevölkerungschichten einzufügen
sucht. Entsprechend diesen zwei verschiedenen sozialen Ausgangs-
punkten zerfallen die bestehenden genossenschaftlichen Institutionen
ebenfalls in zwei Kategorien, die sich voneinander deutlich durch
ihren Charakter, durch die Methode ihrer Tätigkeit und durch ihre
Organisation unterscheiden, was gleichzeitig darin zum Ausdruck
kommt, ob die Institution die in den Unternehmungen übliche, in
unserer sozialen Ordnung Avurzelnde Gewinnverteilung beibehält, oder
dieselbe ausschließt und eine neue einführt. Die Gesamtheit der
Institutionen also, die als genossenschaftliche gelten, ist nicht gleich-
artig, sondern man kann sie in zwei Kategorien teilen; das wesent-
liehe Mdinriit Ix'i dieser riliedenmi;- ist die Metluxlc der Gewiim-
vertoiliino:.
Hetraehtet man wieder die Gesetzg'ebungen der Länder, welche
s|)(^ziell(\ für sämtliche Genossenschaften bestimmte Rechtsformen
besitzen, wie Enj^land. Deutschland. Osterri^icli. Belo^ien. Italien,
Schweiz, so muß festgestellt werden, dali die Konstruktion der juri-
stischen Normen, welche die ökonomische Natur der Genossen-
s(d)aften zum Ausdruck bringen, sich im großen und ganzen in zwei
Richtungen bewegt: einerseits sucht man die genossenschaftlichen
Formen den weitesten Kreisen möglichst zugänglich zu machen,
man l)cstimmt sie für die ärmeren kSchichten. anderseits sucht man —
trotz scheinbarer Widersprüche — das Kapital, das die Genossen in
dem Unternehmen angelegt haben, von der Aneignung des Gewinnes
zu eliminieren. Dabei verdient hervorgohol)en zu werden, daß diese
Gesetzgebungen keinen Grund zu der Meinung geben, als wären
die auf ihnen aufgebauten Institutionen im allgemeinen alle gleich-
artig und hätten alle denselben Wert und die gleiche soziale Bedeu-
tung:. Diesen Wert machen sie ursächlich von dem g^rößeren oder
geringeren Maße abhängig, wie diese Institutionen das im Unter-
nehmen investierte Kapital von der Anteilnahme an der Gewinn-
verteilung ausschließen; insbesondere l)ildet dieses Kriterium den
Ausgangspunkt für verschiedenartige Finanzbegünstigungen in der
l'inanzgesetzgebung mancher Staaten, wie z. 1^. in Osterreich. Eben-
falls in demselben Moment, nämlich in dem Verhältnisse der In-
stitution zum Kapital und zum Gewinn, liegt der Ausgangspunkt
für die allgemeine populäre Auffassung vom Genossenschaftswesen^
wonach bei der Führung eines genossenschaftlichen Unternehmens
iii(dit Kapitalgewinnerzielung, sondern Förderung des Gemeinnutzens
))ezweckt wird.
Man wird also bei der Bestimmung des ökonomiscdien Begriffes
des Genossenschaftswesens von diesen fundamentalen Kennzeichen
au.sgehen müssen. Handelt es sich um den Charakter der Genossen-
schaften als Mittel zur Hebung der ärmeren Klassen der Oesell-
sehaft, so läßt sich die absolut formulierte Bestimmung, die Genossen-
schaften seien wirtschaftliche Organisation von „Nichtkapitalisten",
nicht aufrechterhalten, und zwar sowohl im Hinblick auf die realen
Tatsachen wie aueh auf die theoretisch relative Natur des Begriffes
„Nichtkapitalist". Mithin darf auch der Inhalt dieses Begriffes m
seiner mit dem Begriffe des Vermögens verwandten Deutung nicht
Di
9
als eil) Kriterium liingpstellt werden, welches die geiiossenschaftli-
clien Institutionen von allen anderen wirtschaftlichen Vereinigungen
unterscheidet, umso weniger darf er als einziges unterscheidendes
Kriterium angenommen werden, wodurch die Genossenschaften bloß
die Bedeutung von demokratischen kleinkapitalistischen Aktiengesell-
schaften erhalten würden. In seinem einzig möglichen relativen
Sinne — in Beziehung auf die bestehende kapitalistische Ordnung- —
besagt nämlich das erwähnte Merkmal, daß das Genossenschafts-
wesen die Organisation wirtschaftlich schwächerer Elemente sei.
jedoch relativ schwächerer, d. h. bezugnehmend auf das andere
Glied des entsprechenden wirtschaflichen Verhältnisses. Auf diese
Weise wird die ganze Bedeutung des IMomentes der persönlichen
Zusammengehörigkeit der Genossen ^,uf das Verhältnis der Genossen-
schaft zur kapitalistischen Wirtschaftsordnung, auf die Rolle des
Kapitals und des Kapitalgewinnes in der Institution übertragen,
hängt also eng zusammen mit den weiteren, oljen hervorgehobenen
Merkmalen des Genossenschaftswesens.
Eine Reihe, namentlich deutscher Autoren unterläßt es, diese
Merkmale näher zu analysieren und sie zum Ausgangspunkt ihrer
Erörterungen über das Wesen der Genossenschaften zu nehmen.
Sie erblicken vielmehr das wirtschaftliche Wesen der Genossen-
schaften darin, daß die Genossenschaft in Gegensatz zur kapitali-
stischen Gesellschaft immer nur einen Teil der gewerblichen oder
der häuslichen wirtschaftlichen Tätigkeit der Mitglieder umfaßt,
dieselbe nicht ganz erschöpft, eine unselbständige Wirtschaft ist,
oder auch darin, daß die Genossenschaft eine spezielle Vereinigung
von Personen als solchen (Personalgesellschaft), nicht eine Vereini-
gung von Kapitalien ist.
Die erste Anschauung schließt aus dem Rereiche der Genossen-
schaften die so unzweifelhaft hieher gehörenden Arbeiterproduktiv-
genossenschaften aus. Hiebei ist das von ihr aufgehobene Merkmal
nicht eine, spezielle Eigentümlichkeit der Genossenschaften, denn es
kennzeichnet ebenfalls zutreffend eine ganze Reihe von rein kapitali-
stischen Vereinio'uno^en. wie verschiedene Formen industrieller Kom-
binationen und drgl. Theoretisch ist dieses Merkmal kein wesentliches
]\[oment sowohl vom Standpunkt der Privat- als auch der Sozial-
Avirtschaft und bildet kein hinreichend starkes und logisch unan-
fechtbares Kriterium, welches als Grundlage für eine Gliederung
der einzelnen Kategorien der Wirtschaften dienen kiumte.
58
Die zweite der übigeii Koiistruktiüiien die „Persoiialgesellschaft"
(abgesehen von ilirer buehstäbliehen Interpretation, d. h. von der
Anerkennung der Genossenschaft ausschließlich als Assoziation der
Arbeit, was in grellem Widerspruch zur Wirklichkeit stehen würde)
kann liedcuten: entweder den schon oben von uns untersuchten Zu-
saiunienhang zwischen den Wirtschaften der Mitglieder und der
Tätigkeit der Genossenschaft oder auch die Beteiligung der j\Iit-
glieder an der Tätigkeit der Genossenschaft mit noch etwas anderem
aulier dem Kapital. Im letzten Falle ist sie vollständig wertlos, weil
eine dauernde faktische Beteiligung in der Praxis unmöglich ist und
kein ausreichendes Material zur logischen Konstruktion bildet. Sie
kann also nur entweder die allgemeine P';lhigkeit der Mitglieder l)e-
deuten. sich an dei- Tätigkeit der Genossenschaft zu beteiligen, was
sich als kein unterscheidendes Merkmal im Verhältnis zu sämtli-
chen wirtschaftlichen Vereinigungen darstellt, oder sie kann auch
den berutiichen Charakter der Genossenschaft bedeuten, worin man
aber keineswegs ein wesentliches, von anderen Vereinigungen unter-
scheidendes Kennzeichen erblicken kann. Daher sind auch die Auto-
ren, welche die genossenschaftlichen Institutionen für „Personalgesell-
schaften " halten, gezwungen, diesem Begriff noch eine Reihe anderer
durch keine Grundidee miteinander verbundenen Merkmale zu unter-
ordnen um die von ihnen im allgemeinen anerkannte Tatsache
festzustellen, daß in den Genossenschaften das Kapital eine „die-
nende Stellung" einnimt; diejenigen Autoren aber, welche die Ana-
lyse am gründlichsten durchführen, fügen schließlich zu jenen Merk-
malen auch die Gewinnverteilung nach der Inanspruchnahme der
Unternehmung, nicht im Verhältnis des in der Genossenschaft ange-
legten Kapitals hinzu. Bei dem so rektifizierten „persönlichen Cha-
rakter" der Genossenschaften erscheint aber eine Reihe anderer
Merkmale als überflüssig und der Begriff selbst insofern methodo-
logisch unzureichend, als er nicht die kürzeste Erfassung der
Erscheinung bildet, sondern eine Sammlung von wesentlichen und
unwesentlichen Merkmalen, ohne Klarlegung ihrer gemeinsamen
tieferen Grundlage, ihrer theoretisch-ökonomischen Natur.
Aus der obigen Literaturübersieht geht ebenfalls hervor, daß der
Schwer- und Hauptpunkt des wirtschaftlichen Wesens der Genossen-
schaften in dem Momente des Verhältnisses der Institution zum
Kapital, mit dem sie arbeitet, und zu dem aus dieser Arbeit erreichten
Oewiniie enthalten ist. Eben diese .Momente sind gleichzeitig für den
sogeiuniiitcii aiitika[)ituli.stischen Charakter der Genossenschaften
maßg-e])end. Die kapitalistische Wirtschaftsordnung wird vom Stand-
punkte der sozialen I'^rage durcli die fundamentale Erscheinung
gekennzeichnet, daß dem privaten Besitze der Produktionsmittel der
Mehrwert zufällt, welchen das Produkt jeder wirtschaftliehen Tätig-
keit über den Wert aller dazu benutzten Produktionsfaktoren gibt.
Nachdem man die Vergütung des Unternehmers für seine eigene
Arbeit, sein Kapital und den Boden zum obigen statischen Maße des
Wertes zurückgeführt und auch die Risikoprämie berücksichtigt
hat. bleibt noch ein Teil des oberwähnten Mehrwertes übrig, welcher
in der Volkswirtschaftslehre den Xamen des „Unternehmergewi uns"
trägt.
Dieser Gewinn fällt dem Unternehmer als solchem, als dem
wirtschaftlichen Beherrscher des Unternehmens, und zwar vor allem
dem eigenen Kapital des Unternehmers zu, Aveil in der Regel ohne
solches Kapital ein selbständiges Unternehmen nicht geführt werden
kann und weil anderseits bei unserer Wirtschaftsordnung in dem
eigenen Kapital eben die ökonomische Beherrschung des Unter-
nehmens vom einzelnen zum Ausdruck gelangt. Diese Erscheinung
ist die Hauptursaehe der Schöpfung der neuen Kapital a usa m ml un gen
und der Vermehrung der vorhandenen; die Arbeit hat keinen Anteil
an diesem Mehrwerte, sie ist ausschließlich auf je nach dem Spiel
von Angebot und Nachfrage bestimmten Lohn, auf Einnahmen,
welche aus ihrem „natürlichen" Werte folgen, angewiesen. Wenn
also das Genossenschaftswesen den Privatbesitz der Produktions-
mittel nicht eliminiert, gleichzeitig aber sich gegen den Gewinn
und gegen das Kapital als Erscheinungen des Kapitalismus richtet,
durch welche die wirtschaftlich schwächeren Schichten infolge un-
genügender Partizipierung an der Verteilung des Volkseinkommens
beeinträchtigt werden, so kann es bloß bedeuten, daß es sich gegen
das Zufallen des Unternehmergewinnes an die Besitzer der Produk-
tionsmittel wendet, d. h. gegen die Institution des „privaten kapita-
listischen Unternehmers" im allo^emeinen, im besonderen aber oeo-en
die spezielle und gewöhnlichste Form dieser Erscheinung, d. h. es
soll der Unternehmergewinn dem eigenen Kapital des Unterneh-
mers nicht zufallen.
Aus diesem Standpunkte ergibt sich also folgerichtig, daß von
der Verteilung des Gewinnes aus dem Unternehmen das Kapital (über
dessen gewöhnliche Entlohnung, d. h. die Zinsen) ausgeschlossen wird,
60
<lafi\r über die Verteilung des Grewiiiiies unter die Mitglieder inn
Verhältnis zur Inanspruchnahme des Unternehmens eingeführt wird;:
das heißt, man weist den Gewinn anderen Faktoren zu, von denen-
die Gewiniihildunn ahliängig ist. also der Arbeit, den Rohstoffen-
und den Produkten der wirtsehaftliehen Tätigkeit, die sich vom,
Staudpunkte der letzteren als solche darstellen, natürlich insofern
sie durch die Genossenschaftsmitglieder, die die Avirts(diaftlichen
lîeherrseher des Unternehmens sind, repräsentiert werden. Wenn die
genossenschaftlichen Institutionen sich an diese Bedingung nicht
hielten, so wären sie philanthropische Einrichtungen, oder sie müßten
auf kommunistischen oder kollektivistischen Grundlagen fußen, was
wir bei ihnen nicht bemerken. Von den letzteren unterscheiden sie
sich außerdem dadurch, daß sie den Gewinn nicht allen anderen
Faktoren derselben mit Ausschluß des Kapitals, sondern nur einem
Faktor, zuteilen, andernfalls müßten sie nämlich die Gesamtheit des
wirtschaftlichen Lebens der Gesellschaft als solche umfassen, eine
arbitrale Verteilung des Mehrwertes und einen künstlichen Maßstab
des Wertes annehmen. Im Gegensatz dazu können wir für die Ge-
nossenschaften als charakteristische Kennzeichen feststellen: die Bei-
behaltung des bestehenden Wertmaßstabes, der auf Angebot und Nach-
frage beruht, sowie auch anderer Grundlagen der bestehenden Ord-
nung;, vor allem des Privatbesitzes, den sie nicht eliminieren, sondern
nur dessen sozial wirtschaftliche Wirkungen korrigieren. Wie aus obi-
gen grundlegenden Prämissen folgt, kann der in den Genossen-
schaften gewinnerhaltende Faktor nur dasjenige Glied des gegebenen
wirtschaftlichen Verhältnisses sein, welches relativ schwächer ist,,
weil er von der wirtschaftlichen Beherrschung, beziehungsweise von
der Macht des Kapitals, keinen Gebrauch machen kann. Fbenso
ist es eine notwendige Konsefpienz des so aufgefaßten Wesens der
Genossenschaften, daß für ihre Mitglieder die Gewinnziehung aus
der bloßen Tatsache der wirtschaftlichen Herrschaft über das Unter-
nehmen, also aus den Geschäften mit den Nichtmitgliedern, ausge-
schlossen wird, womit sich kausal das Bestreben vereinigt, die
neuen genossenschaftlichen Methoden der Gewinnverteilung auf die
Gesamtheit des wirtschaftlichen Lebens zu erweitern und die Insti-
tution des kapitalistischen Unternehmers aus der sozialen Ordnung
zu beseitigen. Zum Ausdruck gelangt dies in dem allgemein aner-
kannten und angewandten Grundsatz der nicht geschlossenen Mit-
gliederzîihl. dci- Zngänglichkeit der Genossenschaften fiir alle. AuT
6L
den ûbig'C'ii gruiidsätzlieheii Merkmalen muß beruhen und bei'ulit
tatsächlich der Bau der genossen.schaftlichen Institutionen.
Die dargestellte Auffassung des volkswirtschaftlichen Wesens
der Genossenschaften hat bisher in der Volkswirtschaftslehre nicht
recht Eingang gefunden, nur Gide deutet sie an. bis zu einem ge-
wissen Grade erkennt sie Staudinger an. Implicite liegt sie fast
allen den Ansichten zugrunde, welche das wesentliche Merkmal
der Genossenschaften in der Gewinnverteilung unter die Mit-
-glieder je nach der Inanspruchnahme des Unternelunens erblicken.
Diese Ansichten sind am meisten in England, Frankreich, Italien
verbreitet. Doch in diesen Ländern ist gleichzeitig vielfach eine
-radikalere und eno-ere Ansicht über das Genossenschaftswesen und
dessen Bedeutung; verbreitet, besonders in den Kreisen, welche den
föderalistischen Konsumgenossenschaften nahe stehen. Insbesondere
ist man der Meinung, daß die Genossenschaften im allgemeinen
alle Produktionsfaktoren außer der Arbeit von der Anteilnahme am
Volkseinkommen ausschließen, indem sie den Untern ehmergewinn
den Konsumenten als solchen, in ihrem Charakter der Repräsen-
tanten der gesellschaftlichen Interessen zufallen lassen. Als Genossen-
schaften wären also nur Genossenschaften föderalistischer Richtung
für die persönliche Konsumtion oder für Versicherung des persön-
lichen Risikos anzusehen. Sie sollen in sich selbst die innere Fähig-
keit besitzen, die Produktion für die Konsumenten, d. h. für die
Gesellschaft, zu beherrschen und also die gegenwärtige Wirtschafts-
ordnung; vollständig' umzugestalten, was das wesentliche Ziel und
Merkmal des Genossenschaftswesens sein soll. Gegen eine solche
Auffassung des Genossenschaftswesens muß man einwenden, daß die
persönliche Konsumtion nicht einheitlicher Natur ist, und was die
kapitalistischen Produzenten und die vermögenden Erlassen anbe-
trifft, so stärken deren Ersparnisse in der Konsumtion ihre wirt-
schaftliche Stellung und folglich auch die Macht des Kapitals; aber
auch die Zuwendung des ganzen Unternehmergewinnes an die Kon-
sumenten beseitigt nicht die bestehenden Unterschiede in der Ver-
teilung des Reichtums, beseitigt auch nicht die Möglichkeit ihres
Anwachsens in den Händen eizelner Personen; schließlich ergibt
sich aus dem Wesen der Konsumgenossenschaften als solcher keines-
wegs die Fähigkeit zur Sozialisierung des Produktionsmittelbesitzes
und der Produktion selbst; ebensogut könnten in dieser Richtung
andere Arten der Genossenschaften wirken, die Konsumgenossen-
H2
Schäften srlLst abiT l)r;uielioii ihre Gowiniic niclit zu sozialisiereiij.
smiclerii sie köiiiieii sie ihren Mitg'liedern zufuhren, ohne daß sie
damit iri^-endwie ilire h)n'ische Natnr verletzen. Die also von dieser
Richtung- hervorii-eliohenen IMomente crg'eheii sieh nicht sell)ständig-
aus dem Wesen der Genossenschaften, sie sind nur (|uaestio facti,
und zwar einer zweifelhaften Tatsache, sogar hei IJerüeksichtigung-
(h'r fernsten Zukunft; sie sind von außen aufgenommen und in das
Genossenschaftswesen einuefiilirt. sie lialjen nur politisch wirtschaft-
liclie Bedeutung, sie krmnen nur als Ausgangspunkt zu Gliederun-
gen der Genossenschaften in einzelne Kategorien, nicht aher zur
Konstruktion ihres Begriffes dienen. Dasselbe gilt auch v(ui der
AusschliefUing der Rohstoffe, als J'^ormen des Kapitals, von der
Gewinnverteilung innerhalb des Unternehmens; die Art der Güter
ist in diesem Falle gleichgültig, Bedeutung besitzt hier das Kapital
nur in seiner Ei^-enschaft als Ausdruck für die wirtschaftliche, den
Kapitalismus charakterisierende Px'horrschiing und nicht als sachli-
cher, absoluter Begriff.
Die von uns durchgeführte Konstruktion des Wesens der Ge-
nossenschaften, die auf dem grundsätzlichen Zusammenhang mit
den wichtigsten Problemen der Nationalökonomie l^eruht, erscheint
als logisch einheitlich, reich an Konsequeuzen und umfafH den
möglichst weitesten Kreis der betrachteten Institutionen, insofern
sie nur einheitlicher Natur sind. Aus ihr ergeben sich von selbst^
allein durch logische Entwicklung, sämtliche Prol)leme der Genos-
senschaftstheorie und findiMi ihre mit den Tatsachen des Lebens
übereinstimmende Lösung. Das Genossenschaftswesen stellt sich uns
dar als Korrektur unserer sozialwirtschaftlichen Ordnung, als Ver-
besserung des Funktionierens derselben. Die Grenzen der Anwend-
barkeit der Genossenschaften sind vom Ziele ihrer Tätigkeit ab-
hängig, das nicht auf Gewinnerzielung aus der Tatsache der wirt-
schaftlichen Beherrschung, bezw. aus dem Kapital, gerichtet sein
darf. Die Gliederung der Genossenschaften in Kategorien muCi zum
Ausgangspunkt diejenigen Faktoren nehmen, welche das Entstehen
des Unternehmergewinns in derListitution beeinflussen, weitere Unter-
teilungen müssen sich an den wirtschaftlichen Charakter der durch
die Institution zu deckenden Bedürfnisse anschließen. Schließlich
finden wir in dem aufgestellten ökonomischen Begriffe der Genossen-
schaften das Kriterium zur Beurteilung ihrer Organisationsgrund-
sätze, die so hänfiir hcrvorircholxMi worden. Sie alle eriicben sich
63
aus diesem I>egrit"t"e. dicjeiiij^eii a])er, welelie in ihm nicht enthalten
sind, wie Selbsthilfe. Heiohe Pflichten der Mitglieder u. dry-l., erscheinen
ohne jeden logischen Wert oder als nicht übereinstimmend mit der
Wirklichkeit.
Auf diese Weise erhalten wir eine eingehende Bestimmun«^- der
Genossenschaften mit folgendem Inhalt: Die Kooperation ist die-
jenige Art der I'^Uhrung eines Sammelbetriebes, welche auf der Aus-
schaltung des Ka[)itals von der Gewinnverteilung aus dem Unter-
nehmen und auf der Zuteilung des Gewinns ausschließlich an den
schwächeren Teil der gegebenen Art der Avirtschaftlichen Verhält-
nisse beruht und welche in ihrer Verfassung das Streben nach Ver-
besserung unserer sozialwirtschaftlichen Ordnung durch Eliminie-
rung der Institution des kapitalistischen Unternehmers aus derselben
enthält, ohne jedoch darüber hinaus andere wesentliche Grundlagen
dieser Ordnung zu berühren. Infolgedessen ergibt sich als wirt-
schaftendes Subjekt eine freiwillige Vereinigung von Personen mit
nichtgeschlossener Zahl von gleichberechtigten Mitgliedern, das Unter-
nehmen aber beschränkt seine wesentliche Tätio-keit auf die Mitglieder
und umfaßt das Gebiet, in welchem diese die wirtschaftlich schwä-
chere Partei sind, wobei die Gewinne aus dem Unternehmen unter
die Mitglieder im Verhältnis zur Inanspruchnahme desselben verteilt,
oder auch in einen speziollen Fond gesammelt werden, auf welchen
im Falle der Auflösuno: der Vereinio-uno; die Mitglieder in der Regel
keinen Anspruch haben.
Seinem Wesen nach schließt obiger Begriff aus dem Kreise der
Genossenschaften alle die Institutionen aus. welche den Gewinn im
Verhältnis zu dem in dem Unternehmen angelegten Kapital ver-
teilen. Sowohl vom Standpunkt der Theorie als auch des Charakters
und der Bedeutung ihres Funktionierens in der Praxis unterscheiden
sie sich gTundsätzlich von den Genossenschaften. Ihre Natur unter-
scheidet sich gar nicht von der der kapitalistischen Vereinigungen.
Nur mit Rücksicht darauf, daß in ihnen sporadisch gewisse soziale
Tendenzen erscheinen, welche manche genossenschaftliche Grund-
sätze widerspiegeln, und obgleich sie im Gegensatz zum wirt-
schaftlichen Wesen der besprochenen Institutionen stehen, doch
formell in ihnen anerkannt und öfters auch angewandt werden,
können sie als eine spezielle Art kapitalistischer Vereinigungen,
als kleinkapitalistische Volksassoziationen besonders hervorgehoben
werden. Diese Unterscheidung bedingt aber kein Urteil hinsichtlich
f54
der L'berk'geiilu'it des einen oder des anderen T^jtius der Institu-
tionen; jeder von ihnen hat seine speziellen Aufgaben, sein eige-
nes Arbeitsgebiet, auf welchem er mit sozialem Nutzen tätig sein
kann, jedoch jeder erfordert andere Arbeitsmethoden und einen
anderen Wirkungskreis. Nichts ist aber in der Praxis so unfruchtbar
und kann so leicht zu Enttäuschungen führen, als wenn man diese
beiden Typen der Vereinigungen miteinander vermischt.
\t. MltllAL??Ki KoNSi'ANl'V (". M. Tomizm w Polsce na przelomie XV
i XVI wieku. < l>ie thoniistisc/ic l'/ii/osopfne in l'olen an *ter Wende
(lest XV. nnd XVI. Jahrhunderts).
In der Geschichte der Jagelionischen Universität machte sich
die Ansicht g'eltend, daß am Ende des XV. Jhs. in Krakau zwei
philosophische Richtungen bestanden: die „via antiqua" war sowohl
durch den Thomismus als auch den Skotismus vertreten, die „via
modernorum" fand ihren Führer in der Person Michaels von Breslau.
Der Verfasser der Abhandlung beweist einerseits gegen Prantl, da()
Michael von Breslau kein Terminist war, sondern der thomistischen
Schule angehörte,bemerkt aber anderseits, daß auch der terministische
Gedanke eine Zeitlang in Krakau blühte undsclum am Anfange des XV.
Jhs. Wurzeln faßte. Daß die „schola modernorum" auf die philosophi-
sche Bewegung in Polen einen Einfluß ausübte, beweisen vorerst die
verhältnismäßig zahlreichen Handschriften der Werke des Johannes
Buridanus (22), Albertus de Saxonia(8), Marsilius von Jnghen (10)
und Nikolaus von Oresme (6), welche in der Jagellonischen Biblio-
thek aufbewahrt werden und die vorwiegend aus Prag stammen,
woher auch die ersten Professoren der erneuten Krakauer Uni-
versität berufen wurden. Der Kodex Nr. 658, welcher die „Quae-
stiones Byridani.. super libros (I — X.) Ethicorum" enthält, trägt
fol. llO-voden Vermerk „Terminantur Quaestiones.. III ij libri Ethi-
corum reportate Wyenne a. d. 1372": diese Notiz bildet einen kräf-
tigen Beweis gegen Duhem, welcher (Etudes sur Léonard de Vinci,
Paris 1913. S. 9, 19) Buridanus den Kommentar zur aristotelischen
Ethik abgesprochen hat, um die Wirkungszeit des vermeintlichen
Autors in den Anfang des XV. Jahrhunderts zu versetzen.
Es unterliegt keinem Zweifel, daß zu den Anhängern der neuen
Pariser Richtung in Krakau neben Paul von Worczyn auch Bene-
65
(liktiis liesse gehörte, einer tlcr ersten Schüler der Jagelhjnisehen
Universität, der 41 Jahre (1415—56) hindurch daselbst als Professur
wirkte und den ersten Krakauer Traktat an das Basler Konzil ver-
faßte. Seine „Disputata de anima" (Ms. 1901 und 2013) verfechten
die These, daß es keinen realen Unterschied zwischen der Seele
und ihren primären Vermögen gebe, seine „Exercitia physicorum"
(Ms. 1367) enthalten die für die moderne Dynamik grundlegenden
Gedanken des Hnridanus. Dabei ist sowohl das chronologische Moment
als die Doktrin selbst zu beachten, weil nach den Studien Prof. Du-
hems (op. cit. Série II, 1909, S. 206) zur Geschichte der Pariser
physischen Schule in der ersten Hälfte des XV. Jhs. uns Doku-
mente fehlen und am P^nde desselben Jahrhunderts die Gedanken
des Buridan US durch fremde Elemente schon teilweise entstellt
wurden. Es verdient also hervorgehoben zu werden, daß an der
Jagellonischen Universität in der ei\sten Hälfte des XV. Jhdts. ßene-
diktus Hesse zwei Grundgedanken des Philosophen von Bethune
lehrte: Der Körper bewegt sich im Räume kraft des ihm mitge-
teilten „impetus^ so lange, bis ihn der Widerstand der Umgebung
in den Zustand der Ruhe bringt; aus dem „impetus" wird auch die
Beschleunigung des fallenden Körpers erklärt. Man kann annehmen,
daß diese Ideen nicht gänzlich verschollen waren, als in das Album
der Krakauer Scholaren der Name des Nikolaus von Kopernik ein-
getragen wurde. Die Oberhand behielt aber in Krakau am Eudtt
des XV. Jahrh. die „via antiipia", da ihr eine neue Kraft zuströmte,
als Michael von Bystrzykôw (Michael Parisiensis) aus Paris das
skotistische System mitbrachte und der Thomismus gleichzeitig eine
eigentümliche Färbung l)ekain durch die Einwirkung des Kölner
Streites zwischen den Albertisten und den Thomisten.
Der Verfasser stellt den Werdegang des Streites dar, wobei er
hervorhebt, daß in der kölnischen „Bursa Laurentiana" der neopla-
tonische Gedanke durch Heimericus de Campo, der mit Nikolaus
von Cues in näheren Beziehungen lebte, weiter entwickelt wurde.
Einen Beweis dafür sieht der Verf. in dem Inhalte der bisher un-
bekannten Schrift von Heimericus u. d. T. „Compendium divino-
rum". Der erste Teil des Kompendiums besteht aus 13 Theoremen,
von denen wieder jedes die Grundlage zu zwei allgemeinen Urtei-
len in Form von Korollarien bildet. Alle diese Sätze, von Proklus
und Nikolaus von Amiens entlehnt oder der Schultradition ent-
nommen, erscheinen in den drei weiteren Teilen des Werkes als
BnlUtin I-II. 5
keinem Zweifel unterliegende Axiome. Sowohl durch diese Theo-
reme als auch durch die weitere deduktive Methode gehört der
Traktat des Heimericus in die Reihe der analogen Werke, die von
Boethius, Witelo. Alauns und Pseudo-Alanus stammen. Auch er ist
eine „Metaphv'sica modo geometrico deducta". Von großer Wichtig-
keit ist der Inhalt des Werkes, da er den Beweis liefert, daß der
neoplatonische Gedanke in K(iln seit der Zeit Albertus des Großen
nie erloschen ist, sondern in den Schriften Ulrichs von Straßburg,
Dietrichs von Freiburg und Bertholdus von Mosburg fortlebte,
um noch einmal im XV. Jh. bei Heimericus de Campo hervor-
zutreten. Die Quelle dieser neoplatoui sehen Ideen Avar vor allem
die „!Cxooy£''wa:: i^soXoy^ywy^" des Proklus und vielleicht auch Ulrich
von Straßburg, der in den „Probleniata" zitiert wird. Der Ausfluß
alles Seins aus Gott, eine „Lichtontologie", eine hierarchische Ord-
nung aller Dinge nach ihrer Entfernung vom Urquell und die Rück-
kehr aller Wesen zu Gott infolge eines innern Dranges — bilden
die Hauptgedanken dieses metaphysischen Traktates. Man muß aber
hervorheben, daß die Emanation hier ihren eigentlichen Sinn ein-
gebüßt hat. um unter dem Einfluß des Kommentars Albertus des
Großen zum „Liber de causis" als immanenter Akt zu erscheinen,
der in letzter Konsequenz mit dem Sein (esse) des ersten Prinzips
identisch ist. Bisher kannte man von den Schriften des Heimericus
nur die „Problemata inter Albertum Magnum et sanctum Thomam"
(1423), deren Spitze nicht so sehr gegen die „moderni", als viel-
mehr gegen die Thomisten der Kölner „bursa Montis" gerichtet
war. Von den 21 Streitpunkten zwischen den Albertisten und den Tho-
misten, gibt Prantl in seiner „Geschichte der Logik" (IV, 183/4)
nur die vier ersten logischen Probleme an, obgleich gerade die weite-
ren Probleme (die dem Gebiete der Physik. Psychologie und Meta-
physik angehören) das größte Interesse beanspruchen, da aus ihnen
ersichtlich ist. daß in der „bursa Laurentiana" noch manche Ideen
des alten Augustinismus fortlebten. Auch dieses Werk trägt ein
neoplatonisches Gepräge und einige seiner Probleme treten erst dann
in der volles Licht, wenn man sie mit dem Inhalt des „Compendium"
zusammenstellt. Für die Übereinstimmung der Lehre des Albertus
und Thomas trat Gerhardus de Monte im „Tractatus" (1456) und
in der „Apologetica" ein, obwohl er im Kommentar zu „De ente et
essentia" die Differenzen der beiden Meister der Hochscholastik
streift Schon im Jahre 1456 erscheint in Krakan die Handschrift
(Ms. 695j mit dem „Compendium" flncipit: Philosupliie P"'lor»\s. In
huc ojnisculo sub compeiidio colligere propojin) und den zu dem-
selben von Heimericus selbst verfaßten „Dubia" fineipit: Philosophie
fiores — incipit compendium prime philosophie, quod intitulatur);
die „Problemata" aber samt der Antwort Gerhards wurden in Kra-
kau im J. 1476 aufgezeichnet (Ms. 3777). Dann kommt eine Flut
von Kölner Drucken, so dalj noch heute in der Jagellouischen
Bibliothek sich neben 7 Handschriften über 70 Inkunal)eln befinden,
die ihrem Inhalte nach der genannten Richtung angehören. Zwischen
Krakau und den Rheinländern bestand damals ein reger Verkehr nicht
nur infolge der Reisen der Scholaren, sondern auch wegen der Hau-
delsbeziehuno-en und Familienverhältnisse der Krakauer Bürgerschaft.
Zur thomistischen Richtung, welche unter dem Einflüsse der
Kölner Schule stand, gehört vor allem Johann von Glogau. Er war
kein Eklektiker in der Philosophie, wie man es bisher annahm.
Avohl aber ein großer Polyhistor : er schreibt musikalische Glossen,
veröffentlicht eine dreibändige astrologische Enzj'klopädie (B. Pal.
Yien. Cod. 5000, 5499; Cod. Crac. I963i. urteilt in deutsch und
lateinisch verfaßten .,Prognostica" über die Zukunft des Himmels
und der Erde, bringt auf seiner Rückreise aus Wien im Jahre 1497
eine ganze Reihe von mathematischen, astronomischen und ph3^si-
scheu Werken, schreibt ein „Introductorium" zu den „Canones directio-
num" des Johannes de Monte Regio, erklärt Alexander de Villa Dei
und Donatus minor auf Grund der Theorie der „modi significandi",
zeichnet am Rande des Krakauer Inkunabels (Nr. 636) einen ganzen
geographischen Traktat, Aviederholt im Cod. Crac. 2703. u. d. T. „In
Dionis}^ Tessalouicensis Geographiam Supleciones ex Ptolomeo, Stra-
bone, Plinio, Paulo Orosio, Pomponio Mella. Petro Cameracensi ceteris-
que huius artis professoribus.. a. D. 1492 (die Nachricht von diesem
geographischen Traktat hat der Autor von Prof. Dr. L. Birken majer
erhalten I. Von dem gedruckten Nachlasse Johanns von Glogau sind
zu erwähnen seine Kommentare zu Petrus Hispanus. zu der gan-
zen Logik und De anima des Stagiriten und eine geschickte Kom-
pilation u. d. T. „Physionomia''. In den Krakauer Handschriften
liaben wir endlich (Ms. 2089 1 eine „Introductio pulcra in VIII libros
Phys. a. 1500, — Randglosse „ad intentionem Alberti Magni" —
„Super Metaphysicam" (Ms. Crac. 2090), „Disputationes in Metaphy-
sicam" (Ms. Crac. 2453) und einen Kommentar zu „De ente et essen-
tia'^ des heiligen Thomas (Ms. Crac. 2453). Sehr gelungen ist der Korn-
68
nuMitar zu don „Parva loj^icalia" des Petrus Hispanus, wo der Kra-
kauer AIa<;ister in sieben Sät/en alle Streitfragen zwischen dem Ver-
fasser der Smnnudae und den Modernen zusammenfallt; die letz-
tercMi lieil'ien hier, wie auch im Kommentar zu libri Elenchorum,
„logici communes^. In dem Inhalt der Schrift tritt eine Abhängiii^-
keit von den: „Ci»pulata... Petri Hispani Cohtniae in bursa Moutis
regentium 1487^' hervor. Von diesem letzteren \Verke wurden die
zwei Traktate: j,Obliji^at<)ria'^ und „Insolubilia" mit ihren Kommen-
taren wörtli(di den Ausgaben unseres Johannes einverleibt. a))er
darin dürfte man eher eine Idee des Herausgebers und nicht etwa
ein Plagiat seitens des Krakauer Magisters sehen, wofür wir einen
Beweis haben in dem Colophon. welcher vor den abgedruckten Trak-
taten angebracht wurde. Zu den 21 Regeln der „Consequentiae"
hat Johannes von Glogau n<H'li weitere 40 hinzugefügt, von denen
eine beträchtliche Zahl Marsilius entnommen ist. Es mul'i hervor-
gehoben werden, daß schon die E.xistenz dieses Kommentars hin-
reicht, um die Hypothese Prantls (IV. 291) zu stürzen, als ol) unser
Magister das „Commentuin... in I et IV tractatus Petri Hispani, Ha-
St'uau 1495" verfaßt hätte. Die wiederholte P]rwähnun<>: der Wiener
Schule dürfte eher auf Wien als den Abstammungsort des Com-
mentums iiinweisen (z. H. fol. p — o: „alia opinio communis scholae
viennensis... et... Thomae de (Mivis" | Wiener Prof.j). — „In der Vor-
rede znm „Exercitium... in libros Vet. Artis... 1504" bemerkt zwar
Johann von Glogau, daC» er die „Quaestiones" Versors dem Ver-
ständnisse der akademischen Jugend näher bringen will, ein gründli-
cheres Studium beweist aber wenigstens eine gleiche Abhänü'iefkeit
von den „Copulata... in vet. artem... sec. processum... Coloniae in
bursa Montis 1488". Dem Versor ist auch ein großer Teil der
_Quaestiones" entnommen, jedoch ohne die zugehörigen Erörterungen.
Eine wörtliche Wiedergabe lieferte der Herausgeber bloß von dem
Kommentar Versors zum „Liber sex principiornm" von Gilbertus
Porretanus. Von den Streitpunkten zwischen den Albertisten und den
Thomisten hebt der Kommentar neben dem principium individua-
tionis auch die Frage hervor, ob die Logik den theoretischen oder
den praktischen Wissenschaften angehöre. Im „Exercitium nove
logice seu... Prioi'um et elenchorum" stammen wieder die Thesen
vom Verst>r. sind aber unabhängig von ihm. obgleich wieder im
Anschluß an anderere Autoren, bearbeitet: die Einleitung zur ersten
Anah^tik ist nach Tungers „Epitomata" angegeben, die Eröterung
69
der syllogistischen Figuren fußt wahrscheinlich auf dem „Commeii-
tum" von Hagenau; in der zweiten Anal\'tik bildet Paul von Ve-
nedijr die entscheidende auctoritas. Auf Grund dieser Abhänirio:-
keiti'u kann al>er mit Prantl nicht gesagt Averden. daß Johann von Glo-
gau in das Lager der Terministen übergegangen wäre, da doch eine
vermittelnde Erläuterung der IV. Figur des Syllogismus samt dem
Memorial vers.: „Fecana u. s. w." nicht hinreicht, um über ein philo-
sophisches System zu entscheiden. Von den Kölner Kontroversen
erseheint die „Demonstratio potissima". welche nach Paulus Venetus
gelöst wird. Tm Kommentar zu „De anima" (Thesen aus Versor)
verficht er den Gedanken einer besonderen Methode für die Psy-
chologie als einer speziellen Wissenschaft; mit Hinweis auf medi-
zinische Autoritäten (Gordonius. Mundinus) zieht er in seinen Beweis-
kreis psychopathologische Tatsachen hinein, erwähnt mehrmals den
Einfluß der Sterne auf das Seelenleben des Menschen. Mit Thomas
von Aqnino und gegen Albertus beweist er, daß der eigentliche
"Gegenstand (obiectum proprium) unseres Verstandes nur das "Wesen
■der materiellen Substanzen sei und daß den Sitz der Seele nicht
das Herz allein, sondern der ganze Körper bilde; mit Albertus und
gegen Thomas vertritt er die Lehre, daß der Verstand seine Akte
ohne Mitwirkung der Einbildungskraft vollziehen könne, nachdem
er sich schon einen Begriff auf Grund des entsprechenden Phan-
tasma gebildet hat; mit Albertus und gegen die Meinung Thomas,
erklärt er sich für die Fünfzahl der inneren Sinnesfähigkeiten, weil
pathologische Phänomene die Annahme eines Unterschiedes zwischen
„phautasia" und >,imaginativa" fordern. In der Metaphysik bekämpft
Johann von Glogau die Univocität des Seins bei den Skotisten,
betont den L^nterschied der Anschauung des Thomas von Aquino und
Albert des Großen, betreffend das Verhältnis zwischen essentia und
esse, um sich für Thomas zu entscheiden. Übrigens beruft er sich
meistens auf die Autorität Alexanders de Alexandria, der durchaas
kein so reiner Skotist ist. wie es De Wulf behauptet (De Wulf — -
Eisler. Geschichte der mittelalterlichen Philosophie. 1913. S. 387).
Von den Krakauer Mao:istern »ehörtder thomistischen Richtung- auch
Jakob von Gostynin an, ein vicecancellarius der Universität (f 1506)^
welcher in den „Theoremata... autoris causam m. 1507" den Inhalt
des Liber de causis erläutert auf Grund der Kommentare Alberts
des Großen, des Thomas von Aquino und Aegidius Romanus. Alle
îieoplatonischen Unklarheiten schwinden bei ihm — unter dem kon-
70
sequenten Einflüsse des Aquinaten; dem Aquinaten sind auch die
Proklus-Zitate entnommen. Er bespricht mehrmals den Unterschied
zwischen den Albertisten und den Thomisten, schwankt aber bis-
weilen und schwingt sich nicht zu einem selbständigen Urteil auf:
„Notandum, quomodo causa prima existât in omnilms rebus; quia
tamen est circa hoc diversitas opinionum... ([uia aliter sentiunt tho-
mistae... aliter albertistae. ideo, quam accepiam, non sciam" (fol. 50).
Im ganzen Kommentar herrscht eine konsequente deduktive Methoder
an jede jjropositio des Textes schließt sich eine Reihe von Voraus-
setzungen an. aus denen wieder einige Urteile folgen, die die Grund-
lage zu Korolaricn bilden. Den weiteren Text, das sog. „Comen-
tum" erklärt nur eine dürftige Glosse. In den unvollendet ge-
bliebenen Kommentaren zur Physik und Metaphysik, die vom Verf.
der Abhandlung entdeckt Avurdcn (Ms. Crac. 505), stellt Jakob von
Gostynin sehr oft die Ansichten der Albertisten und der Thomisteu
gegenüber.
Die schwächsten Spuren der Kölner Richtung finden wir bei
dem dritten Krakauer Magister, Michael von Breslau, vertreten,
dessen Schriften der Verf. der Abhandlung auch einer eingehenden
Analyse unterzieht. Prantl, dem nur Michaels „Introductorium dia-
lecticae, quod Congestum logicnm appellatur" bekannt war, hat
unseren magister den Terministen angereiht, obgleich der Inhalt
auch dieses einzigen Werkes entschieden beweist, daU sein Ver-
fasser der „via antiqua" angehörte. Der „terminus" erfüllte nach
den „moderni" die Funktion der Vertretung nur im Bereiche der
Urteile, während er bei Michael von Breslau irgend ein Objekt,
auch außer dem Urteile, vertritt („suppositio est acceptio termini
substantivi pro aliquo" (op. cit. Argentinae, 1515, fol. 1 — 4). Ebenso-
Avenig finden Avir beim Krakauer Magister die terminische Eintei-
lung der „suppositio" in „materialis". „simplex" und „personalis",
Avohl aber die ältere in „communis" und discreta" mit einer Unter-
abteilung bei der letzteren in „simplex" und „personalis". Einen
endgültigen Beweis bildet die Tatsache, daß der „suppositio simplex"
ein „universale in rebus" entspricht. („Suppositio simplex et acceptio
termini pro re universali" ibid. fol. 1 — 4) — bei den Okkamisten
aber („secundura alios" — äußert sich ausdrücklich Michael von
Breslau) vertritt der terminus in diesem Falle den Begriff de&
Objektes und nicht das Objekt selbst. Da dieses Handbuch nicht
nur den ZAveck verfolgte die jungen Scholaren in die dialektische-
Kunst einzuführen, sondern auch dieselben zu öffentlichen Dispu-
tationen vorzubereiten, finden wir am Ende eine Reihe von dies-
bezüglichen Anweisungen. Keinen Einfluß des okkamistischen Ge-
dankens können wir auch in einem zweiten Werke des Vratisla-
viensis u. d. T. „Epitoma fig-urarum in libres physicorum et de anima
Aristotelis" nachweisen. In der Einleitung finden wir eine Zahl von
Postulaten, Avelche jeder Philosoph zu berücksichtigen hat: Nichts
ohne Grund anzunehmen, in jeder Wissenschaft eine eigene, in
derselben begründete Methode anzuwenden, zur Wahrheit durch
Erfahrung, Vernunftschlüsse, Ausnützung von Schriften und Zeug-
nissen vorzudringen, und endlich der Wissenschaft einen ethischen
Zweck zu setzen. Dieser wichtige Passus findet sich schon in eini-
gen Kommentaren zum „Parvulus philosophiae naturalis", die sich
in Krakauer Handschriften befinden, und das erstemal — soweit
es dem Verfasser bekannt ist — in den „Disputata de anima" von
Benedictus Hesse. Ahnliches bei Isidorus v. Sevilla. Im zweiten
Teile des „Epitoma figurarum", welcher von der Seele handelt, wird
die Rolle des „spiritus vitalis" hervorgehoben, wahrscheinlich unter
dem Einflüsse Alberts des Großen. — Das „Epitoma conclusionum
theologicalium pro introductione in IV. libros sententiarum..." ist
nebst den „Theoremen" Jakobs von Gostynin die erste in Polen
gedruckte Theodicee. Zwei Beweise für die Existenz Gottes beruhen
auf peripatetischen Grundsätzen der Wirkungsursache und der Kon-
tingenz der Dinge; zwei andere wählen zum Ausgangspunkt die
Schönheit und Güte der Geschöpfe, um daraus auf die Notwendig-
keit der Existenz ihrer ersten Quelle zu schließen (Anseimus). Als
ausschlaggebende Autoritäten treten neben Thomas von Aquino noch
Bonaventura, Richardus a St. Victore und der in Krakau sehr be-
kannte (11 Ms.) Thomas von Straßburg hervor. Sehr charakteristisch
ist auch ein tiefer Gefühlston, der das ganze Werk durchdringt.
In der Rand- und Interlinearglosse zur Metaphysik (Ms. 510) wieder-
holen sich fortwährend Zitate aus Albertus, Thomas von Aquino und
Alexander de Alexandria. selten aus Versor. Von hoher Bedeutung-
für die Geschichte des wissenschaftlichen Lebens an der Jagelloni-
schen Universität ist die Sammlung von Sophismen und Quaestionen
(Ms. 2205), welche größtenteils aus ordentlichen und außerordentlichen
Disputationen unter der Leitung Michaels von Breslau hervorgegan-
gen sind: ein jeder „Actus" enthält zwei Sophismen und zwei „Quae-
stiones".
i':i
In einem weiteren Teile der Abhandlung werden die philosophi-
schen Handbücher besprochen, welche man in Krakau gebrauchte.
Bei dieser Gelegenheit weist der Verfasser auf die veränderte Aut-
fassung der „Suppositio simplex" bei Thomas Murner hin („Suppo-
sitio simplex est acceptio termini simplicis seu termini mixti, cuius
una pars non supponit alio genere suppositionis quam alia (Charti-
ludium logice. Argent. 1509, fol. L. 5-ro)"; er beweist ferner, daß
die sogenannten „Formalitates" ein skotistisches Gegenstück zu „De
eute et essentia" des hl. Thomas bildeten und als Einleitung oder
„Parvulus'" zur Metaphysik dienten; er erklärt sich für die Echt-
heit der „Summa naturalium" Alberts des Großen auf Grund
«iner Handschrift von Kloster Neuburg aus dem XHI. Jahrhudort
(Cod. Claustro Neoburgensis 270, fol. 47. Initium: „Incipit philoso-
phia dmni Alberti cuius primus tractatus etc."), wobei bemerkt
wird, daß ein sehr benutztes Exzerpt aus diesem Kompendium schon
im Jahre 1388 bestand. (Cod. Rivipull. 141. Incipit: Natura estprin-
cipium etc.). Am Schluß der Abhandlung wird die Ansicht begrün-
det, daß in den Streitigkeiten an der Krakauer Universität am Ende
des XV. und in den ersten Dezennien des XVI. Jahrhunderts auch
das nationale Element eine gewisse Rolle gespielt hat.
73
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Nakiadein Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakow, 1916. — Drakarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N» 8—10. Octobre— Décembre. 1916.
Sommaire. Séances du 9 et du 16 octobre; du 13 et du 20 novembre; du 11 et
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Résumés: 16. BIENKOWSKI PIOTR. Les lécythes grecques dans les col-
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17. 8AJI)AK JAN. Quae ratio inter Gregorium Nazianzenom et vetustissima
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SÉANCE DU 8 OCTOBRE 1916.
Phésidknck dk m. C. MORAWSKI.
M. Stanislaw Witkowski présente son travail: „Etudes sur Ho-
mère. La Dolonie''^ ^).
Le Secrétaire présente un mémoire de M. Wi/ouzimierz De.metry-
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Bulletin I— II.
78
M. JôzKF Kai,i,knbagh présente son travail: ^L'autographe récem-
ment retrouvé de la troisième partie du poème d'Adam Mickiewiez
intitulé *D::iadi/*^.
Le Secrétaire présente un article de M. Albksandkk Lucki: „Le
cours universitaire d'Adam Mickiewiez à Lausanne'^ . ,
Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art
en Pologne du 21 avril 1916, du 8 et du 12 juillet 1916.
SEANCE DU 11 DECEMBRE 1916.
Pkksidknck dk m. C. MOKAWSKI.
M. Tadkusz Grabowski présente son travail: „Le premier traité
sur »l'Ars historica« publié en Pologne en 1557'^.
M. Tadeusz Grabovvski présente son travail: „La critique littéraire
en Pologne jusqu' à l'an 1830"-.
Le Secrétaire présente le travail de M. Franciszek Gawklek :
yiVorigine médiévale d'une fête populaire (Lajkonik) observée à Cra-
covie'^.
Compte-rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art
en Pologne du 14 décembre 1916.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
séance du 16 OCTOBRE 1916.
PuBSlDKNCK DE M. F. ZOLL aKN.
M. Tadeusz Sinko présente son travail: „Epître adressée par un
humaniste à Jean Dlùgosz en 1455'^ ^).
Le Secrétaire présente le travail de M. Franciszhjk Bujak: „La
plus ancienne colonisation des territoires de la Pologne"'.
SÉANCE DU 20 NOVEMBRE 1916.
PllKSIUKNCE DE M. F. ZOLL SES.
Le Secrétaire présente le travail de M. Henkyk Elzenbkrg: „Les
bases de la métaphysique de Leibniz^ ^).
') Voir Résumés p. 105. ') Voir Késumc-s p. 1U6.
79
Le Secrétaire présente le travail de M. Wladylsaw Horodyski:
j^La philosophie de Lambert dans ses rapports avec les doctrines de
Kant et de Bacon^ i).
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Stanislaw Bystron:
„Etudes sur les coutumes populaires: a) Les usages observés quant
à la bâtisse des maisons; b) L'abeille dans les idées et coutumes des
villageois".
SÉANCE DU 11 DÉCEMBRE 1916.
Présidenck de m. F. ZOLL skn.
Le Secrétaire présente le travail de M. Ludwik Kolankowski:
„L'histoire du Grand-Duché de Lithuanie à l'époque des Jagellons
(1377—1572f.
Le Secrétaire présente le travail de M. Konstanty Michalski C. M. :
„Jean Buridan et son influence sur la philosophie scolastique en
Pologne^.
1) Voir Résumés p. 113.
Résumé
c
16 ßlEXKOWSKI PIOTR. O lecytach greckich w krakowskich zbiorach.
(Über griechische Lehyfheu in Krakauer SamnilungenJ »).
Nach einleitenden Bemerkungen über Bestimmung-, Form und
Technik dieser Gefäßklasse bespricht der Vf. siebzehn Lekythen,
die sich zum Teil im Fürstlich Czartoryskischen Museum, zum Teil
im Kunsthistorischen und Archäologischen Institut der Jagellonischen
Universität in Krakau befinden, in der üblichen chronologischen
Reihenfolge der schwarzfigurigen, der rotfigurigen und der weiß-
grundigen Gefäße.
Lekythos Nr. 1 (Fig. 2 und 3) — aus der Zeit des Peisistratos
oder seiner Söhne — stellt eine beinahe identische Ausrückungs-
szene der „thessalischen" Reiter dar, wie wir sie von der Berliner
Amphora (abg. Mémoires de l'Acad. d. inscr. et belles lettres, B. 37
(1904) S. 217, Fig. 25j her kennen, — nur mit dem Unterschiede,
daß hier ein Troßknecht zu Fuß mitgeht und daß die Reiter große,
über die Schultern gehängte Rundsehilde haben, woraus sich ergibt,
daß in Athen damals nicht nur leichte, sondern auch schwere Ka-
vallerie bekannt war. — Wichtiger ist No. 2 (Fig. 1), wo die Schlei-
fung der Leiche Hektors durch Achill dargestellt ist. Hier tritt
nämlich dieselbe Flügelgestalt auf, die von einer Londoner Am-
phora (abg. Röscher. Myth. Lexikon s. v. Patroklos. Fig. 12) her
bekannt ist. Nur ist sie hier durch einen Heroldstab in der Linken
unverkennbar als Iris gekennzeichnet. Die auf dem Londoner Ge-
fäß lesbare Inschrift Kovcao; oder Ko[Ji'.2o;, auf Grund deren man
sie als Verkörperung des Schlachtstaubes oder dgl. deutete, ist also
') Vorf^elegt in der SiUuu^ der knustliistorischen Koininission am 27.
April 1916.
81
irrtümlich und vielleicht als bloße Verschreibuiig der urspr Un gli-
chen Inschrift: Ipioo: zu erklären. In beiden Bildern wirkt Iris als
Vertreterin der barmherzigen Obhut, die die Mehrzahl der Olympier
bei Homer dem Leichnam des gefallenen Helden angedeihen läßt.
Nur ist die Szene auf der Londoner Vase in einem etwas späteren
Augenblicke dargestellt. Iris hat nämlich bereits den Willen des
Zeus vollzogen; Achill hat seine Pferde angehalten, ist vom Wagen
herabgesprungen und knüpft die Leiche Hektors los. — Ferner fin-
den wir auf dem Krakauer Gefäß ein sonst nur aus Homer be-
kanntes Detail. Achill trägt als Zeichen seiner Trauer um den
Freund langes Haupthaar, das ihm auch einen Teil des Gesichtes
bedeckt.
Auf No. 3 (Fig. 4) ist das Ringen des Peleus mit Tlietis in ei-
nem Schema dargestellt, das von B. Graef (Jahrb. d. deutschen
areh. Inst. I 192j als II 1 Bca bezeichnet wurde. Auf der Leky-
thos Xr. 4 (Fig. 5 1 sieht man die Ausfahrt von zwei Frauen (wohl
Ariadne und Semele) in einem vierspännigen Wagen in Anwesen-
heit von Dionysos und Silen, der vor den Pferden steht. Es ist
gewiß — wie in Berlin (Furtwängler. Vasensamml. 1989) — ein Teil
eines größeren Bildes, das die Auffahrt der Götter zur Hochzeit
des Zeus und der Hera oder des Peleus und der Thetis darstellte.
Wie No. 1 und 2 unzweifelhaft für einen auf dem Feld der Ehre
Gefallenen bestimmt waren, eioneten sich No. 3 und 4 vorzüo-lieh
als Hochzeitsgeschenke (Epaulia).
Zwei Mädchen, die ein zahmes Reh im Garten einzufangen su-
chen, sind auf Nr. 5 (Fig. 6) dargestellt. Ahnliche idyllische Sze-
nen, die auf einer Pariser und zwei Berliner Lekythen (Pottier Taf.
86 F. 362; Furtwängler 1996 und 2437) vorkommen, waren in der
alten jonischen Kunst beliebt, von wo sie in der zweiten Hälfte des
VI. Jhs. von der attischen übernommen wurden. — In das V., viel-
leicht sogar in den Anfang des IV. Jhs. gehören drei kleine, sehr
nachlässig mit linearen und vegetabilen Mustern bedeckte schwarz-
figurige (Nr. 6, 7, 8) und eine rotfigurige Lek3'thos (Nr. 13). die
in größerem Zusammenhange von M. Mayer (Athen. Mitth. XVI,
1891, S. 309) besprochen wurden.
Unter den rotfigurigen Lekythen verdienen No. 9 (Fig. 7) und
12 (Fig. 11) deshalb Beachtung, weil sie aus größeren Kompositio-
nen gelöste Figuren bieten. Und zwar ist die auf No. 9. zum Sturme
vorgehende Athena aus der Gigantomachie (z. B. Berlin. No. 2023)
82
oder aus dein Kampfe des Herakles mit der lernäisclicn Hydra
(z. B. Louvre, abg. Perrot-Chipiez, Hist de l'art X, Fig. 875) be-
kannt. Die auf No. 12 mit einem Kästchen und einem Alabastron
davoneilende und zurückblickende Frau gehörte ursprünglich, wie
die von A. Brückner (Ath. Mitt. XXXVIII Taf. 5—9) abgebil-
deten Gefäße beweisen, zu einer figurenreichen Szene der Darbrin-
gung der Epaulia. — Tadellos in der Zeichnung und Erhaltung ist
die über einem großen Wasserbecken gebeugte Griechin auf No. 10
(Fig. 8). der von Wolters im Archiv f. Religionswiss. VIII, Usener-
Beiheft S. 9 veröffentlichten vergleichbar.
Einen rituellen Tanz einer Bakchantin vor dem Acovuaroc uspi-
yj.br.oz stellt die ehemals Branteghemsche Lekythos Nr. 11 (P'ig. 9
und 10) dar, die von Frickenhaus (Lenäenvasen, Berliner Winckel-
mannsprogr. 1912, S. 36, No. 15) zwar aus der Fröhnerschen Be-
schreibung bekannt, al)er als verschollen erklärt wurde.
Von vier weißgrundigen Lekythen sind No. 15 (Fig. 14) und
No. 16 (Fig 15) ziemlich nachlässig gezeichnet, aber wegen bedeu-
tungsvoller Armbewegungen, die am Grabe stehende Frauen ma-
chen, interessant. Dafür ist No. 14 (Taf. I und Fig. 12) ein her-
vorragendes Werk der attischen Gefäßmalerei. Dargestellt ist die
Vorbereitung zum Besuche des Grabes. Die Umrisse bei den Frauen
sind mit schwarzem Firnis, die Gewänder liauptsächlich mit rot-
brauner Farbe ausgeführt. Dieses Bildchen ist gewiß ein Werk
desselben Künstlers, der die Athener Lekythen (abg. Riezler,
Weißgr. att. Lekythen, Taf. 36 und 38) gemalt hat Dagegen sind
die von Riezler ebendemselben Maler zugeschriebenen Lekythen
(Taf. 37; Fig. 13 auf S. 21 j nach der Ansicht des Vfs. aus der
Werkstatt eines gleichzeitigen Malers hervorgegangen, der jedoch
nicht selbständifj schuf, sondern die von unserem Meister geschaf-
fenen Vorbilder nachahmte.
Koloristisch am meisten anziehend ist die polychrome Lekythos
Nr. 15 (Taf. II). Die ziemlich oft vorkommende Charonszene ist
hier durch zwei Details variiert. Zunächst werden hier nicht eine,
wie gewöhnlich, sondern zwei Frauen von Hermes dem Charon
zugeführt. Ferner ist Hermes hier nicht als ein bärtiger Gott, son-
dern als bartloser Jüngling, — wie nur noch in Brüssel A. 903 —
dargestellt. Das Krakauer Gefäß stammt etwa aus dem letzten
Drittel des V. Jhs. und zeigt eine schon weit fortgeschrittene ko-
loristische Pjmpfindung. besonders für Nuancen der roten Farbe.
83
17. SAJDAK JAN. Quae ratio inter Gregorium Nazianzenum et vetustis-
sima carmina christiana intercédât.
Kirchenlieder entstanden und entwickelten sich in den ersten
Jahrhunderten der christlichen Zeitrechnung im Volke in ähnlicher
Weise wie dies noch heute geschieht. Die kleinasiatischen Christen
bedienten sich der griechischen Sprache. Das Lied hatte in der
griechischen Literatur bereits feste Formen angenommen und deren
Basis bildete die Quantität der Silben; diese kounten nun von dem
Christentum, welches es verstand, von den vorhandenen sozialen und
literarischen Formen sich viel anzueignen, einfach übernommen
und fortgeführt werden. Jedoch wenn wir von den ganz wenigen
Dichtern absehen, die sich in ihren Schöpfungen an die antiken
Versformen hielten, wie Clemens von Alexandria (gest. um 215),
Gregor von Nazianz (gest. um 389), Apollinarius von Laodicäa
(gest. um 390), Synesios von Kyrene (gest. um 413), Nonnus (am
Beginn des V. Jhs.) und anderen weniger bedeutsamen, erwies sich
der alte Weg bereits als nicht mehr gangbar. Nicht nur dem ein-
fachen Volke, wie es die ersten Christen waren, sondern auch den
durchschnittlich Gebildeten späterer Zeit erschien das Element der
quantitativen Poesie als etwas Künstliches. Man unterschied näm-
lich bereits keine langen und kurzen Silben, sondern alle wurden
gleich behandelt, Ihnen mußte mithin der Hexameter, der jambische
Trimeter oder andere Formen des klassischen Verses als etwas
■wirklich Totes erscheinen. Man sah sich also genötigt, den Vers
nach einfacheren, den Formen der Umgangssprache mehr ange-
paßten Gesetzen zu bilden. Zur Grundlage des Verses wurde nun
nicht die Länge und die Kürze der Silben gemacht, sondern mehr
greifbare Prinzipien wie der Wortakz en t und die Silben zahl.
So entstand die rhythmische Versform, und eben diese wurde von
der christlichen Dichtung übernommen.
Über die Art der ältesten christlichen Poesie ist es schwer, etwas
Bestimmteres zu sagen. Paulus sagt in dem Briefe an die Epheser 5,
18 — 19: Ka: [irj [xeO-ùxeaô-c o:vw. àv ro laxiv àowxta, àXXà uXyjpoöa^s èv
7r/£Û[JLati, >.aÀoOvx£ç èauxolç 'J> a X [x o î : xa: ö [j, v o i ç xat (hoxlç tc v s u|jl a-
xtxaîç, àSovxeç xat d^âÀÀovxe; xtj xapSia u[jlwv xw xupûo... Man unter-
schied also zu Pauli Zeiten diese drei Gattungen von Liedern. Indem
ich diese Stelle betrachte, gelange ich zu dieser Folgerung, daß die
(\>xku.oi nichts anderes sind als die alttestamentlichen Psalmen und daß
84
mail mit O|.ivo: (liejeuigen Lirder des Alten und des Neuen Testamentes
hezeiehncto. welche die Ankunft Christi besingen, z. B. das Lied
der hl. Maria (Lue. I, 46 — 55), oder des Zacharias (Luc. I, 68 — 79)
u. dr'd.; unter (ooxl -veu|iat'//.aî sind aber solche Lieder zu verstehen, die
von den Wundern und dem Leiden Jesu Christi berichten. Diese An-
nahme tindet Bestätigung in den Zeugnissen Plinius des Jüngeren (epist.
X, 96), des Origines (Contra Celsum VIII, 67) und anderer. Christ-
liche Lieder, die Christum besangen, und solche dogmatischen In-
halts blühten besonders im II. und III. Jh. und waren immer im
Munde des Volkes. Da durch mündliche Überlieferung die Form
und der Inhalt oft verändert wurde und die christlichen Dogmen
hiedurch bedroht erschienen, so wurden schon von Firmilianus^
dem Bischof von Cäsarea (gest. 269), in diese Lieder einige Ein-
schränkungen eingeführt. Im Anfang des IV. Jhs. suchten Arius
(gest. 335) und etwas später Apolinarius durch ihre für das Volk
bestimmten Lieder (es waren dies Reise , Schiffer-, Müller- und
andere Arbeiterlieder) ihre häretische Lehre in die Herzen der
einfachen Leute einzupflanzen. Um dieser Propaganda ein Ende zu
bereiten, verbot das Konzil zu Laodicäa (um das J. 360) mit Ka-
non 59 das Absinken von solchen Liedern in der Kirche: "Otc où
cel io'MX'.y.obç, diaXjxoùç ÀsysaO-ai èv zf^j è^yJaiaix, oùoè. ày.a,voviax<x. ßt-
p)d(x. dùXoL |.iova xà xavovixà xfi'. xcciwyjç y.où TtaXatàç oiaOîQxr;ç. Die
Folge davon war, daß die rliythmische Poesie in der zweiten Hälfte
des IV. Jhs. verstummte und daß die Lieder des Arius und Apol-
linarius schon zur Zeit des Historikers Sokrates (gest. bald nach 439)
ganz in Vergessenheit geraten waren.
In der zweiten Hälfte des IV. Jhs. tritt, zum Teil um der hä-
retischen Wirksamkeit des Apollinarius entgegenzuwirken, Grego-
rius von Nazianz mit seinen Liedern auf. Da diese jedoch in der
Form auf klassische Muster (Hexameter, jambische Trimeter, tro-
chäische Septenare u. a.) zurückgriffen und inhaltlich entweder zu
gebildet (dogmatisch) oder auch persönlich waren, fanden sie beim
Volke keinen Anklang und mußten den Volksmassen auch fremd
bleiben. Gregor sah auch, daß er nicht den richtigen Weg zum
Herzen des Volkes gewählt habe, aber die klassischen Vorbilder
waren ihm zu sehr ans Herz gewachsen, als daß er auf diese For-
men hätte verzichten können, anderseits hielt ihn die Meinung der
maßgebenden kirchlichen Kreise davon zurück, sich der rhythmi-
schen Formen zu bedienen. Man darf auch nicht übersehen, daß er
85
selbst als Geistesaristokrat ungern zu den dem Volke so bequem
erscheinenden Formen griff. Dessenungeachtet entschloß er sich,
eine Ausnahme zu machen, und verfaßte zwei Lieder, welche sich
uns als älteste Denkmäler der literarischen rhythmischen Poesie
erhalten haben. Es sind dies die „Exhortatio ad virgincs,, (carm.
I, 2 n. 3. P. G. 37, 632: llapÖevs vjfxcpr^ Xp^aToO und der „H^'mnus
vespertinus" (carm. I. 2 n. 32. P. G. 37. 511: Is -xa: vOv eùXo-
YoO|X£v). Wenn wir von der äußeren Form dieser Lieder absehen,
fehlen zwischen Gregor, dem Dichter, und dem ältesten Kirchen-
liede irgendwelche weitere Berührungspunkte ^).
Aber Gregor wandte sich an das Volk selbst in seinen Reden,
besonders in drei Predigten, die er am Weihnachts- und am Auf-
erstehungstug hielt (38. 1. und 45. Rede). Allgemein wird darauf
hingewiesen, daß sich eben in diesen Reden Gregors viele rhythmi-
sche Partien finden; man wollte bisher die Rhetorik Gregors dafür
verantwortlich machen, doch der Verf. gelangt bei Betrachtung
dieser Partien zu anderen Ergebnissen, und diese sollen nun den
Hauptgegenstand der vorliegenden Abhandlung bilden.
Dorotheus, der Begründer und Abt eines zwischen Gaza und
Maiumae in Palästina gelegenen Klosters, der nicht vor dem Jahre
560 lebte, erklärt in einer der „Lehren" (AiSaaxaXt'a XXII), die er
seinen Mönchen zu halten pflegte, eine Hymne, die sie soeben ge-
sungen hatten. Aus dieser ganzen Lehre läßt sich folgender „Psalm"
rekonstruieren: 'Avaataaewç T^jxépa' | zapTiocpoprjawjjiev i^^a; aùxobç \ zb
xijJLtwxaxov 0£(j) xxfjiia j xaî otxe'.oxaxov | à7iocû)|ji£v xfj eiy,ôvi \ zb xax'
£^/t6va• I yvwpoaw^EV t^j-Iwv xb àÇicoaa- | x:[j,rja(i)|.i£V xo àpyéxuTiov | yvco-
|.i£V xoö [xuaxr^pc'ou xrjv ouvau/v | xai bnko v.vo;> Xptaxo: aTOÔ-avEV. Die-
sem rhythmischen, aus zehn Zeilen bestehenden Lied begegnen wir
nun in wörtlicher Wiederholung am Anfang (Zeile 1) und gegen
das Ende des vierten Kapitels (Z. 2 — 10) der von Gregor gehal-
tenen ersten Osterrede (in s. Pascha et in tardidatem). Der Ver-
fasser bemerkt, daß mit dem IV. Kapitel der erste Teil der aus
Anlaß der Auferstehung Christi gehaltenen Rede schließt, während
der zweite Teil eine persönliche Angelegenheit behandelt.
*) Autiallenderweise besang Gregor in seinen Liedern nie die Geburt oder
die Auferstehung Christi (nur einmal neV»enbei im Hymnus ad Christum post
Silentium in Paschate: carm. II, 1 n. 38. P. G. 37, 1828 sq.), obwohl er ganze
Keden über dieses Thema hielt.
86
Es erheljt sich nun die Frage nach dem Verhältnis zwischen
dem von Dorotheas erkUirten Psalm und der Rede Gregors; sangen
die palästinischen Mönche Gregors Rede als Hymne, oder wieder-
holten Gregor und die Mönche ein älteres rhythmisches Lied, das
von dem Volk immer zur Osterfeier gesungen wurde? Schon hier
muf» bemerkt werden, daß der Titel der „Lehre" des Dorotheus
besagt, daß es „Worte des heil. Gregor" seien: epmevsta ttvwv pr^Töv
zo'j iyio'j rp'/jYop-'ou '|iaÀ>.oaévoiv [j.exà xpoTiaptcov ei; ib â-fiov JIt-t/jx.
Diese Frage lasse ich vorläufig unbeantwortet und gehe zur zweiten
„Lehre" (AtSaaxaXta XXIII) des Dorotheus über, in der eine von
den Mönchen zu Ehren der heiligen Märt3^rer gesungene Il3MMne
erklärt wird. Hier wird sowohl in dem Titel von Dorotheus' Er-
läuterungen als auch von diesem selbst erwähnt, daß diese Worte
einer Rede Gregors entnommen sind. Eine solche H3^mne findet
sich indessen in den Reden Gregors nicht; kaum finden wir einige
InvT)kationen in der 33. Rede (Adversus Arianos et de se ipso),
und auch diese beiden beziehen sich nicht auf Märtyrer, sondern
auf die wahren Bekenner Christi (er nennt sie hpélot. ïu.^uy^T,. ôÀo-
y.a-jxwaaTa Xoyi'/.d. ö-uu-axa xeXeta... or. 33 e. 15) im Gegensatze zu
den Anhängern der Lehre des Arius. Außerdem sagt er von seiner
Schafherde, sie sei zwar klein, aber frei von Wölfen, er, der Hirte
kenne seine Schäflein, und diese kennen auch ihn (. ..Sxsvy^ u.o:
v; uavopa, tiàyjv Xùxoi; àveTïtpaxo; . . . ■^ly^ûyay.w xà èu.ic zac YiYVwaywOy.a'.
OtcO xô)v £{;-à)v...) usw. Da diese Berührungspunkte zwischen dieser
Rede und Gregor weniger deutlich erscheinen, als dies in der vor-
hergehenden „Lehre" der Fall war, wäre es schwierig, einen von
den Mönchen zu Ehren der Märtyrer gesungenen Psalm zusammen-
zustellen, hätten wir nicht eine solche Hymne in einer Sammlung
liturgischer Gebete in der sg. llapaxXr^xoy.ri (römische Ausgabe aus
dem J. 1885) unter den ältesten à-oax^ya (S. 325): 'Ispeîa ïyj^iuyx,
oÀoy.a'jxwaaxa Xoycxâ, | uapxupsç Kupcou, | 0-6u.axa xéXsta BeoO, ! Hcov
Y'-vwcîxovxa | xa: ösw Y^'^waxôasva | upoßaxa. wv r^ aavopa | Xuxou àvs-
7:t.'5axoç, ] Tipeafieùaaxe xat rjU.&ç, \ au^a~OLy.avd-y;Va: uyiv | ItzI uoaxoç
œ/xTzy/joeuy;,. — Von den 11 Zeilen der Hymne finden sich also bei
Gregor sieben teils in der 24., teils in der 40. oder 33. Rede; acht
Zeilen sind in den Erläuterungen des Dorotheus enthalten. Welcher
Schluß ist daraus zu ziehen V Nach der Ansicht des Verfassers nur
folgender: Das angeführte Apostichon ist der von Dorotheus er-
klärte „Psalm" und wurde bereits von Gregor und zu dessen Zeiten
in der Kirche o-esuiigeii. Gregor kannte dieses Lied und schmückte
gelegentlich seine Reden mit eingestreuten rhythmischen Versen.
Dadurch lassen sich auch die in seinen verschiedenen Reden ein-
gestreuten Fragmente erklären.
Wie sind aber die Titel von Dorotheus Erläuterungfen und
seine Anspielungen in den Erläuterungen selbst zu erklären? Unter
allen Möglichkeiten besitzt hier eine die größte Wahrscheinlichkeit.
Das volkstümliche, rhythmische Kirchenlied, das noch immer in
Kappodokien ^) blühte, verbreitete sich langsam gegen Süden (im
VII. Jh. war es noch nicht bis zu den Klöstern auf dem Sinai
und in Ag3'pten gelangt) und fand um die Mitte des VI. Jhs. Zu-
flucht in den Klöstern von Südpalästina. Dorotheus, dem es unbe-
kannt war, daß solche Lieder in Kappadokien und in anderen
Gegenden Kleinasiens schon lange vom Volke gesungen wurden,
und dem ihre Ähnlichkeit mit Gregors Reden nicht entgehen konnte,
da er die Reden desselben vorzüglich kannte, erklärte sie seinen
Mönchen als Fragmente aus Gregors Reden, die in der Form von
Psalmen gesungen würden, denn xaXov iaxi xb thcxXXsiy ex twv Xoywv
xcöv Âyioiv 9-£o-^6pœv . . . So urteilte ein Mönch auf Grund der palä-
stinischen Verhältnisse.
Bestimmter als in den Erklärungen selbst wird die Frage der Zu-
gehörigkeit der gesungenen Hymnen zu Gregor in den Titeln von Doro-
theus „Lehren" betont. Doch dies hat wenig zu sagen, denn die Lehren
des Dorotheus wurden wahrscheinlich erst zur Zeit des Patriarchen
Tarasius (gest. 806) herausgegeben und mit Lemmata versehen.
Um auf die H^^mne "Avaaxâastoç ij[iépy. zurückzukommen, glaubt
der Verfasser schon aus sprachlichen Gründen annehmen zu müssen,
daß die mit den Worten xap7rocpoprja(i){X£V i^jiJiaç aùtoù:... beginnende
Partie des Liedes in der esten Rede nur zitiert und erklärt (pa-
raphrasiert) wird. Besonders ersichtlich ist dies in dem zweiten
Teil der Rede, wo er am Anfange des sechsten Kapitels sagt:
xap7ïo->pop£t i-ièv u^dv, (X); ôpâxs, tc o c [x é v a . . . Das hier besonders
auffallende xapTco^opst läßt sich als Anspielung auf xapTcocpopr^awixsv
erklären: anders aufgefaßt wäre es geradezu unmöglich (eher Tipoa-
cpépe:, 5{5(oai u ä.).
Der Verfasser vergleicht ferner die Hymne und andere rh^'thmi-
*) K. Krumbacher, Geschichte der byzantinischen Literatur, München 1897,
S. 662.
88
sehe Partien der 1. und 45. Rede mit dem Kanon des Johannes
von Damaskus (VII.— VIII. Jh.) für den Ostersonntag (Efç tyjv xu-
piaxy.v xoO Yldaya). Der Kanon des Johannes besteht aus acht Oden
und 126 Zeilen, aber nur die Anfangs- und die Schlußverse stim-
men wörtlich mit dem Anfang und dem Schlul,) der Osterredeu
Gregors (1. u. 45. Rede) überein; die mittleren Partien zeigen gar
keine Ähnlichkeit mit den Reden Gregors. Daraus läßt sich nur
ein Schluß ziehen, daß sowohl Gregor seine Osterredeu als auch
Johannes von Damaskus seinen Kanon mit älteren rhythmischen,
dem Volke gut bekannten Liedern einleiten. In der Tat finden wir
unter den nameidosen rh3^thmischen Gedichten, die nach der Ansicht
W. Christs und K. Krumbachers, dieser seinerzeit besten Kenner
der griechischen Volks- und Kirchenpoesie, zu den ältesten (aus dem
III. Jh. stammenden) Schöpfungen dieser Art gehören, zwei ioiô\.ieX(x
àoéaTiota. deren eines (W. Christ, Anthologia Graeca carminum
Christianorum, Lipsiae 1871, S. 95: IJaaya itpbv y^fxïv ar^fj-spov àva-
oéôeixxac . . .) teilweise dem Anfang und dem Ende der 45. Rede
ähnlich sieht, während das andere (Christ, a. a. O, S. 93: 'Avaatocasw;
y||jiépa' Y.a.1 Xa|j,7ipuv\)'ü)ix£V xrj Ttavrjyùpso . . .) vollständig mit dem An-
fang der ersten und der 45. Rede übereinstimmt. Es ist dies bloß
eine offensichtliche Bestätigung der Vermutungen des Verfassers.
Am Anfang der 45. Rede sagt Gregor, daß er durch die Macht
des hl. Geistes folgendes Gesicht sehe: In schwebenden Wolken
sitzt ein Mann, ein Engel von Angesicht, in Blitze gekleidet, von
himmlischen Heerscharen umgeben; er streckte seinen Arm gegen
Osten und sang mit lauter Stimme: ürjjxepov ooizrjpia xw 7w6a|j,q)...
XpoaTÔç ix. vsxpûv, auv£Yetp£ax)'£* Xpiaxbç sic, iauxov, tTzavipyieod-e Xptaxôç
£x xâcpwv. £À£'jâ-£;(i)i)'rjX£ xwv 5£a|Jiwv xy}ç âjy.apxta; . . . usw. So rief der
Mann und sein Gefolge sang: Ao^a £v ôcpcaxoi; 8'£â), xac âm y^;
£tprjvrj, £V àvO'pwTLot; £ù5oxca (Luc. 2, 14. Es ist dies ein Zitat
aus dem Evangelium Lucä, aber es lautet dort anders: Aéça £v
ù'bioxo'.ç d-tO) xac £7it yr^ç E^pr^vr^ £v ÄvD'pWTcot; zocoy-iaç). Man könnte
deii Grund dieses Unterschiedes in Gregors Interpretation der hl,
Schrift suchen, wenn wir nicht eben in dem ältesten Denkmal des
rhythmischen Kirchenliedes, in der sg. Doxologie, die von dem Volke
des Morgens schon im II. und III. Jh. gesungen wurde, nicht die-
selbe Form des Zitates wiederfänden ^):
') Christ a. a. O., S. 38.
89
A6;a iv b'blnzo'.; d-to). y-vl ïii'. jfiç dpr^Tri-
à V à V {)• p w 71 0 1 ç z'jo 0 y. '. y..
Acvo'Ji^iév C7£. £ÙXoYoOp,£v as... usw.
Es war dies eine so sehr volkstümliche, auf klaren Ausdruck
der Gedanken hinzielende Interpretation, daß sie von allen syri-
schen, memphitischen. äthiopischen, armenischen Übersetzungen und
sogar von Luther übernommen wurde. Die griechische Tradition
hat in den ältesten Handschriften und die lateinische durcho-änono-
£Ù5oxîa; („bonae voluntatis") überliefert. Indem also Gregor zu dem
Volke von der Auferstehungsfeier des Herrn spricht, beginnt er
mit einem dem Volke allgemein bekannten Kirchenliede.
Außer dem Osterfeste wurde schon in den ältesten Jahrhun-
derten der christlichen Zeitrechnung auch das Weihnachtsfest feier-
lich begangen. Gewiß wurden in ähnlicher Weise, wie das noch
heute bei uns geschieht, auch damals volkstümliche Weihnachts-
lieder gesungen, in denen man die Geburt Jesu Christi feierte.
Die 38. Rede wurde von Gregor am Weihnachtstag gehalten. Sie
beginnt mit den Worten (P. G. 36, 312 A) : XpiaTo; '^z-^^^à.xcix^ ooça-
aaxs" Xpiaioç èç oùpavcov, à7cavr)^aax£' Xp'.axo; £7ic y^ç, u'li(i)0-ï"jT£-
"AcaTE xw xupiw, Tcàja ^ y"^ • • • 0- GTeuau so lauten die ersten vier
Verse des Kanons (£tç xr^v xoO Xpcaxoö ytTnffj'.v) des Kos ma s von
Jerusalem (xA.nfang des VIII. Jh.): darüber hinaus fehlt jede
weitere Ähnlichkeit zwischen dem Kanon und der Rede. Für den-
jenigen, der das Verhältnis zwischen dem Beginn der H3'mne des
Kosmas und dem Beginn von Gregors Rede verfolgt, ist wichtig,
was Gregor unmittelbar nach der Invokation sagt: xac :v' à[.i:po-
X£pa auv£Xwv zXizuy E'Jcppaiveaö-waav ol oùpavo: xac dyaXXcaaiJ-ü) r^
yfj . . . 2), Der gemeinsame Anfang des Kanons und der Rede besteht
aus vier Invokationen i ooÇaaax£ — a7cavxr^aax£ — Od»to97jX£ — àaax£).
Welche zwei (à[xcp6x£paj Teile vereinigt (a'jv£Xci)v) und erklärt Gre-
gor durch die Worte des Psalms: Es freue sich der Himmel und
es frohlocke die Erde....? Unstreitig befinden sich diese zwei Teile
unter den Invokationen: den ersten Teil bilden die ersten drei
Invokationen, den zweiten die vierte, d. h. der Anfang des 95.
Psalms. Wäre der erste Teil (Xpcaxèç y£vvàxa'- — ùàudr^xe) Gregors
Eigentum, hätte er ihn gewiß dem Psalm nicht gleichgestellt (hier
1) "Aaa-e xœ v.upiw T:y.ox fj v-zj . . . ist der Anfangsvers des 95. Psalms.
*) Eôcppaivéaô-waav oi oOpavoi y.al à-'aÀÀ:âa9-to ij y:^... Psalm 95, 11.
sogar am Anfang der Rede unmittelbar vor dem Beginn des Psalms)^
später nicht vereinigt und wiederum nicht durch einen anderen
Psalm erklärt. Deshalb ist anzunehmen, daß den Anfang der Reden
ein volkstümliches Kirchenlied bildet, das dem Volke ebenso be-
kannt war wie der Psalm, mit dem Gregor seine Rede beginnt.
Übrigens waren solche Akklamationen auch später, unabhängig von
Gregor, das ganze Mittelalter hindurch bekannt (z. B, das Alpha-
betarion in einer Handschrift aus dem XII. Jh. in der Munizipal-
bibliothek zu Cambrai: 'Ap/r/p; ttov àuàvTOJV | BaatXsust Kupioc. '
Fswaxa: ô Xotaxö; | Aià Xoyo-j 9-sVxoO . . .) i) und heutzutage noch singt
das griechische Volk auf der Insel Andros ein Lied, das mit den
Worten beginnt : 'Ap/y^ xoö 7.6a|A0u | BaatÀsùç ep/exac | Fsvvàxac
Ô XptaTÔç...^).
Gregor schöpft also aus alten rhythmischen Volksliedern, beginnt
und schließt damit seine Feiertagsreden (Rede 1, 45, 38), in ähnlicher
Weise wie später, unabhängig von ihm, die Hymnographen ihre
Kanone, flicht sie gelegentlich in andere Reden ein. Der Verfasser
hat sich in seiner Abhandlung die Aufgabe gestellt, diese Elemente
herauszuo-reifen. zu rekonstruieren und Belege dafür anzuführen.
18. WITKOWSKI STAXISftAW. Studya nad Homerem. Doloneja. (Studien
zu Jfomer. Die Dolonie).
Die Unechtheit der Dolonie war seit Lachmann fast ein Axiom.
Im Laufe des 19. Jhs. wagten kaum einzelne Gelehrte, wie
Bau m lein, Mure, Gladstone. Kocks, A. Lang, Allen
deren Echtheit zu verteidigen ; man hielt sie aber für harmlose
Schwärmer, wie es solche in jeder Wissenschaft gibt. Selbst in
den beiden letzten Jahrzehnten erklärt die große Mehrzahl der
Gelehrten K für unecht (Lud wich. Ed. Meyer, Robert,
Hedwig Jordan, Finsler, W. Witte, P. Gau er, Wilamo-
w i t z, Hennings, B e 1 o c h, V a 1 e t o n, L e a f, Browne, M o u r o,
Miss S ta well, usw.). Ja, selbst manche ünitarier, wie neuerdings
Bethe, glaubten, die Dolonie dem alten Epos absprechen zu müssen.
Um so mehr Aufsehen erregte es, daß 1910 Rothe und 1911
') Knunbacher, a. a. O., S. 256.
-) 'EoTia Jg. 1889 N. 693, S. .S;-i5.
91
Shewan den Mut fanden, für die Echtheit des K einzutreten.
Gegen das Buch Rothes muß der Einwand erhoben werden, daß
sein Buch den Eindruck macht, alle gegen die Dolonie erhobenen
Bedenken widerlegen zu wollen, während dies in Wirklichkeit
durchaus nicht der Fall ist ; gerade die schwersten Mängel werden
von ihm übergangen. Shewan hat in seinem Buch sehr viele
Einwände widerlegt, aber auch er gleitet trotz des enormen Aufwan-
des vou Fleiß und Gelehrsamkeit, die sein Buch auszeichnen, über
die schwersten Bedenken leichthin hinweg. Er legt überhaupt zu
viel Gewicht auf das Sprachliche, unterschätzt dagegen die sachlichen
und kompositionellen Schwierigkeiten. Auch verleiht das Streben,
jede Schwierigkeit als nur scheinbar hinzustellen, seinem Buche
den Charakter einer wenig vorurteilsfreien Arbeit. Sein Buch ist
jedoch nicht rein negativ, wie man es bezeichnet hat; es löst in
positiver Weise viele Probleme. So z. B. hat Shewan gezeigt, daß
die Dolonie in bezug auf die ÜKOct, Xeyé^sva keine Sonderstellung
einnimmt, daß sie keinen „odysseischen Charakter" zeigt usw.
In bezug auf diese Mängel der beiden, übrigens sehr verdienst-
vollen und tüchtigen Arbeiten erschien es angezeigt, die Frage
nach der Echtheit der Dolonie einer neuerlichen Revision zu unter-
ziehen. Ich ging an diese Arbeit ohne jede vorgefaßte Meinung;
ich wollte, daß sich auf Grund einer unvoreingenommenen
Prüfung: der Schwierigkeiten die Echtheit oder Unechtheit des
Buches von selbst ergebe.
Die Frage nach der Echtkeit oder ünechtkeit der Dolonieist für die
homerische Frage von entscheidender Bedeutung. Ist dieses unter allen
am heftigsten angegriffene Buch echt, so kann man erwarten, daß
es auch bei anderen, stark angezweifelten Büchern gelingen werde,
ihre Echtheit und demzufolge auch die Einheit unserer heutigen
Ilias zu erweisen. Sollte sie sich dagegen als unecht erweisen, so
kann man von einer unbedingten Einheit dieses Epos nicht reden.
Besonderes Gewicht legte nun Rothe in seinem Buche auf die
Behauptung, K wäre in I vorbereitet. Meine erste Aufgabe wäre
nun, diese Behauptung nachzuprüfen. Aus praktischen Gründen be-
ginne ich jedoch mit der Analyse des Inhalts der ersten Hälfte
des Gesanges. Diese Analyse ist von besonderer Wichtigkeit, weil
m. E. in der Dolonie die sachlichen und kompositionellen Schwie-
rigkeiten bedeutend wichtiger sind als die sprachlichen.
Im Eingang des 10. Gesanges malt uns der Dichter die Nieder-
92
o-esehlaf'eiiheit Agfamemnons. den in seinem Zelte der Schlaf flieht.
Der König' beschließt, zu Nestor zu gehen, um mit ihm einen Plan
zu ersinnen, der den Achäern Rettung bringen könnte (|j,fjX'.v à|x'j[xova
xexTTjvaLTO, y, x:z sèXsçcxaxoç -àj-.v Aavaotai yivoixo). Was ist der
Grund der VerzweiHung AgamemnonsV Entweder die Furcht vor
einem nächtlichen Angriff der Troer oder die allgemeine schwere
Lage der Griechen. Letzteres ist wahrscheinlicher, denn nach dem
9. Gesänge sind Wachen aufgestellt, um das Lager der Griechen
zu sichern. Agamemnon will zu Nestor gehen entweder, um sich mit
ihm über die Mittel zu beraten, wie die während dieser Nacht dro-
hende Gefahr abzuwenden wäre, oder um weitergehende Beschlüsse zu
fassen. Dem ersteren Zwecke würde die Aussendung eines Spions
dienen, der die Aufgabe hätte, die Pläne der Troer zu erforschen. Für
diesen Grund des nächtlichen Ganges sprechen die Worte, die
Agamemnon später an Nestor richtet (V. 87 ff., besonders aber 96
f.). Er befürchtet dort, daß die Wächter eingeschlafen sein können.
Aber woher dann die tiefe- Niedergeschlagenheit Agamemnons ?
Diese läßt uns vielmehr an die allgemeine Lage der Griechen als
Beweggrund seines Besuches bei Nestor denken. Ist dies aber der
Fall, was kann eine Zusammenkunft mit diesem Helden helfen?
Man hat ja einige Stunden vorher beschlossen, am nächsten Morgen
weiter zu kämpfen. Menelaos. der ähnlich wie sein Bruder nicht
schlafen kann, kommt zu Agamemnon und, als er sieht, daß dieser
auszugehen gedenkt, spricht er die Vermutung aus, der König wolle
einen Spion aussenden. Agamemnon beachtet diese Worte nicht
und meint, man hätte einen klugen Plan fßouXTjc xepSaXérjç, V. 43)
nötig, der den Griechen Rettung bringen könnte ; er fordert Menelaos
auf, Aias und Idomeneus zu wecken, während er selbst zu Nestor
gehen will, damit dieser die Wachen zur Wachsamkeit ansporne.
Was meint Agamemnon mit dem „klugen Plan" V Wahrscheinlich
etwas, was die allgemeine Lage der Griechen verbessern soll, wie
dies auch seine weiteren Worte von den Taten Rektors zu bestätigen
scheinen. Schwerlich denkt er an die Aussendung eines Spions, da
selbst eine Meldung von der bevorstehenden Rückkehr der Troer
in die Stadt für die Griechen keinen Sieg bedeuten würde. In jedem
Fall ist Agamemnons Antwort unklar, und man hat eher den Ein-
druck, daß der König die Vermutung des Bruders zurückweise, als
daß er sie billige. Diese Unklarheit ist keine beabsichtigte, da
Agamemnon selber den Versammelten später keinen Plan vorlegt.
93
Wie sind aber diese seine Worte mit den früheren in Einklang zu
bringen ? Vorhin wollte Agamemnon mit Nestor eine [xf^it; a(xü|j,ü)v
ersinnen, jetzt will er mit ihm bloß zu den Wachen gehen ! Die
Darstellung des Dichters ist unklar und irreführend. Wenn Aias
und Idomeneus geweckt werden sollen, so denkt der Dichter offen-
bar wieder an eine Beratung, nicht aber an eine Wachenkontrolle.
So bleibt die Absicht, die Helden zu wecken, und demzufolge auch
der ganze Plan des Dichters unklar. — Bei Nestor angelangt,
schlägt Agamemnon ihm vor, zu den Wachen zu gehen. Vorhin
wollte er aber mit Nestor eine [if^ziç à|.iu[.ia)v ersinnen. Jetzt ist von
einer [ir^tiç keine Rede. Wie ist das zu verstehen ? Wir haben hier
eine Abweichung von dem ursprünglichen Plan. Nestor tröstet den
Oberfeldherrn, und schlägt vor, noch andere Feldherren zu wecken.
Wozu ? Gewiß nicht, um die Wachen zu kontrollieren, da hiezu
acht Personen nicht nötig waren Der Leser denkt hier wieder an
eine bevorstehende Beratung über die Lage der Griechen. Nun
hören wir es, wie Od3'Sseus und Diomedes geweckt werden. Nestor
äußert sich dabei, man müsse beraten, ob man weiter kämpfen oder
zurückkehren solle ^.j Der an Diomedes gerichtete Vorwurf, daß er
so ruhig schlafe, ist unberechtigt.
Die ganze Schilderung, wie die Helden geweckt werden, ist
viel zu breit, da gleichzeitig Wichtigeres nur kurz angedeutet wird.
Die Helden kommen zu den Wachen und überzeugen sich, daß
diese ihre Pflicht erfüllen. Der Leser versteht demgegenüber nicht,
warum von den Wachen so oft die Rede gewesen ist. Die Helden,
welche xsxXr^ato ßouXi^v, überschreiten den Graben und nehmen
auf der Ebene zwischen den Leichen Platz. Nestor schlägt den Ver-
sammelten vor, einen Spion auszusenden, der erkunden sollte, ob
die Troer bei den Schiffen bleiben oder nach der Stadt zurück-
kehren wollen. Die letztere Annahme ist militärisch unbegreiflich ;
sie dient nur dazu, um die Aussendung eines Spions und das
ganze nächtliche Abenteuer zu rechtfertigen. Diomedes erbietet sich
dazu, er wählt sich unter den übrigen Helden, die sich freiwillig
melden, Od3^sseus zum Begleiter. Es muß auffallen, daß der Plan,
einen Kundschafter auszusenden, nicht von Menelaos ausgeht, der
ihn zuerst angeregt hat, auch nicht von Agamemnon, der doch im-
') Der betreffende Vers (147) ist echt, wie ich dies B. pli. Woch. 191-4. Sp.
1148 zu erweisen versucht habe. Odysseus muß erfahren, wozu man ihn wecke.
Bulletin I— II. 2
vu
mor wieder von einer Beratung spricht, sondern von einem anderen
Helden.
Der ganze Plan des ersten Teiles ist also verworren. R o t h e
hat diese Schwierigkeit nicht erklärt und ebensowenig ist es
Shewan gelungen, mit allgemeinen Erwägungen diesen Teil zu.
retten. Keiner von den beiden Gelehrten war imstande, eine Paral-
lele aus Homer anzuführen.
Versucht man, um den ersten Teil zu retten, als den einzigen
Zweck der Handlung in diesem Teile die Aussendung eines Spions
hinzustellen, so lassen sich die Worte Agamemnons von der [xrjxtç
àaujAWV (Z. 19) und von der jSouXtj xspSaÀér^ (Z. 43), schließlich
in diesem Sinne verstehen, aber Nestors Worte (ßouXac ßouXeus'.v,
"7; cp£uyé|ji£v Y]è |j,à)(£a9-ac) stehen mit diesem Zweck in direktem Wi-
derspruch. Shewan weist auf gewisse Unklarheiten in A hin,,
aber diese betreffen nicht den Plan, sondern Einzelheiten von ge-
ringerer Bedeutung.
Wenden wir uns nunmehr der Behauptung Roth es zu, die
Dolonie sei im I vorbereitet. Die Nachricht der Scholien, K wäre
für sich gedichtet worden, ist lediglich eine Kombination der Alten.
Auch wenn R o e m e r mit seiner Erklärung des Aristonikos recht
behalten sollte, würden wir nichts anderes als eine neue Kombina-
tion haben. Die Aufstellung der Wachen im I dient dazu, die
Gesandtschaft an Achilles (B. IX) zu sichern, ferner ist sie im
Hinblick auf die gefahrvolle Lage der Griechen, an ihre an diesem
Tage erlittene Niederlage, eine militärische Notwendigkeit. Wenn
der siegreiche Hektor im Q Troja durch Wachen sichert, mußte der
Dichter umsomehr die geschlagenen Griechen eine ähnliche Maß-
regel ergreifen lassen. Rothes Behauptung, die Dolonie sei durch
die Aufstellung der Wachen im I vorbereitet, ist also unrichtig.
Ebensowenig dient diese Aufstellung dazu, die Beratung der Feld-
herren im K zu sichern. Der Dichter war keineswegs gezwungen,
die Feldherren jenseits des Grabens zusammenkommen zu lassen i).
Sie konnten im Lager zusammenkommen, hier die Aussendung des
Spions beschließen (was im Gedichte wenig Zeit in Anspruch nimmt und
" *) Diesen merkwürdigen Ort der Zusammenkunft erklärt Bethe dadurch, daß
die ursprünfcliche Dolonie keinen Grraben und keine Mauer gekannt hätte. Daß
diese nicht erwUlmt werden, kann in. E. einfach auf Breviloquenz des Dichters,
beruhen.
95
erst dann die Wachen kontrollieren. Die Wachenkontrolle konnte auch
gleichzeitig mit der Beratung durch einen der Geronten vorgenommen
werden. Wi lamowitz hat übrigens nachgewiesen, daß die Anführer
der Wachen im I als bereits bekannt auftreten, also die Wachen
schon früher aufgestellt zu werden pflegten. Merkwürdigerweise
sind die Worte Hektors (Z. 309) : fjè ^uXàaaovxat vyjs: ^ooù J);
xo Tiapoç nzz. bisher übersehen worden. Sie bezeugen, daß die
Aufstellung der Wachen im I nicht zum erstenmal vorgenommen
wird. Würden die Wachen hier zum erstenmal auftreten, so könnte
Hektor zur Zeit der Beratung der Troer dies noch nicht wissen.
Die Fäden, die Shewan zwischen K und einigen anderen Gesän-
gen erblickt, sind trügerisch.
Im zweiten Teil des Gesanges findet auch im troischen Lager
eine Zusammenkunft der Feldherren statt. Hektor will ebenfalls
einen Späher aussenden. Es erbietet sich dazu Dolon. Er geht nach
dem griechischen Lager und wird von Odysseus und Diomedes
gefangen. Odysseus erkundigt sich, wo sich Hektor mit seinen
Rossen befinde, wo die Troer biwakieren und was sie für Pläne
haben. Dolons Worte wecken in Odysseus die Absicht, das thraki-
sche Lager zu überfallen und Rhesos' Rosse zu entführen. Dolon
wird getötet, 12 Thraker und Rhesos geschlachtet und beide Hel-
den kehren auf den erbeuteten Rossen des Thrakerkönigs zurück').
Von den jenseits des Grabens wartenden griechischen Helden wer-
den sie freudig empfangen.
Die Erzählung ist in diesem zweiten Teil lebendig und ge-
schickt, trotzdem begegnen wir auch hier großen Schwierigkeiten.
Die beiden griechischen Helden vergessen schon nach den ersten
Worten Dolons, wozu sie ausgeschickt sind und denken nur
daran, reiche Beute ins griechische Lager zu bringen. Ja, merk-
würdigerweise vergessen auch die sie erwartenden Fürsten den
Zweck der Aussendung beider Helden und fragen mit keinem
Worte, was die beiden Helden über die Absichten der Troer er-
fahren haben. Weder R o t h e noch Shewan ist es gelungen,
diese Schwierigkeit zu erklären. Gegen den Dichter des K muß
') Es ist wahrsclieinlich, daß sie reiten und nicht fahren, da sonst V. 514
Odysseus die Rosse nicht mit dem Bogen, sondern mit der Peitsche antreiben
•würde. Irrtümlich nimmt Shewan an. daß die Helden zu Fuße gehen; wir
lesen V. 541, daß sie nach ihrer Rückkehr xaTsßTjaav stiL x.^öva.
2*
96
ferner der P^inwand erhoben werden, daß der Beschluß der Grie-
chen, einen Spion auszusenden, zu spät erfolgt. Der Morgen naht
schon und ein Überfall auf das Lager birgt um diese Zeit keine
o-roße Gefahr. Warum vergessen Diomedes und Odysseus den Zweck,
zu dem sie ausgesandt sind? Offenbar darum, weil sie erfahren müß-
ten, daß ein Überfall nicht droht, wie dies der weitere Verlauf der
Handlung zeigt ; die Helden am Graben fragen sie nicht nach dem
Ergebnis ihres Ganges, Aveil die gebrachte Nachricht, daß die
Troer nicht daran denken, in die Stadt zurückzukehren, keineswegs
geeignet wäre, die gedrückte Stimmung der Griechen zu heben,
also der Hauptzweck des nächtlichen Abenteuers verfehlt erschei-
nen müßte. Dies machen die schon früher von Rothe (Wider-
sprüche) angeführten Beispiele aus der Odyssee wahrscheinlich,
wo eine der Fragen von den Beantwortenden übergangen wird,
wenn dies ein höherer dichterischer Zweck erfordert. Man kann es
sogar als ein Gesetz der homerischen Poetik hinstellen : ein
näherer Zweck muß einem höheren weichen. (Dies erklärt uns
auch, warum im Eingang des Gesanges Agamemnon Menelaos' Frage
nicht beantwortet, ob er einen Späher auszusenden gedenke. Der
Dichter hat den Plan der Aussendung eines Kundschafters für
Nestor vorbehalten. Deshalb tritt auch Menelaos vor der Versamm-
lung mit diesem Plan nicht auf. Nestor und Odysseus sind im K
mechanisch, schematisch als kluge Berater dargestellt ; kein anderer
Held darf einen klugen Plan fassen.)
Die Technik der Darstellung, wie die Helden geweckt werden,
ist in K kunstvoller als im A (H. Jordan). Viele Ausdrücke im
K sind unklar oder ungenau: Vv. 243, 253, 265, 199 (totxxovxwv ;
im besten Falle kann man hier erklären : „welche (hier) einer
nach dem anderen fielen, als ...", = cadebant), 497'). Diese Aus-
drücke machen den Eindruck, daß der Dichter des K die sprach-
liche Form nicht völlig beherrscht.
Die Charaktere sind vorwieo^end ffut. wenn auch teilweise sehe-
matisch (s. oben) gezeichnet. Od3^sseus betrügt den Dolon, indem
er ihm das Leben zu schenken verspricht ; er erklärt sich ja später
nach der Tötung Dolens (V. 478) mit Diomedes solidarisch (AéXwv, 8v
£TOcpvojj.£v rj|j.£ôç). Shewan nimmt Diomedes wegen der Tötung
der schlafenden Thraker in Schutz, aber x 461 ff. ist die grausame Be-
*) V. 265 heißt S/ov — s-j xal èK(.azoc\xt/(i>- : „waren — angebracht".
97
strafung- der Mägde und des Melantliios eine verdiente, kann also
nicht als Parallele gelten. "Wenn Dolon es gar nicht versucht, sich
gegen seine Gegner zu wehren, so erblicke ich darin eine Über-
treibung in der Schilderung seiner Feigheit, also einen Mangel.
Die Behauptung von dem burlesken Charakter des K (Henr}-)
ist übertrieben.
Viele von den Einwänden, welche die Sprache und die Metrik
des K betreffen, hat Shewan entkräftet. Nach seinen Ausführungen
darf vor allem als erwiesen gelten, daß die Zahl der ccTiai Xcyôjjisva
im K keine so große ist, wie es immer behauptet wurde. Die Frage
ist jedoch noch nicht endgültig gelöst, die bisherigen Ansichten von
der Bedeutung der jÜTiaE À£y6{ji£V7. für die höhere Kritik bedürfen
dringend einer Revision. Den Weg hat bereits Shewan angebahnt.
Es ist bei jedem a-. À. zu fragen, ob an der betreffenden Stelle
ein anderes Wort dafür gebraucht werden konnte. Erst in dem
Falle, wenn es sich zeigt, daß dem Dichter andere Ausdrucksmittel
zur Verfügung standen, sind Schlüsse für die höhere Kritik zu-
lässig. — Ferner hat Shewan gezeigt, daß das Digamma für die
höhere Kritik belanglos ist. Dagegen ist es ihm nicht gelungen,
einige syntaktische, vor allem aber morphologische Schwierigkeiten
befriedigend zu erklären. Auch nach seinen Ausführungen muß
man behaupten, daß das K einige unhomerische Formen aufweist
(z. B. èjjiéo. [.iiyi^cîcaO-ai, Perfekta auf -xa von den Verba auf -aw,
-é(i) usw., acpcaov = 6^v). — Der Versbau spricht nicht gegen den
homerischen Ursprung des Gesanges. — Die Wiederholungen ein-
zelner Verse haben für die höhere Kritik fast keine Bedeutung.
Die Dolonie trägt sprachlich keinen odysseischen Charakter ;
Shewan hat gezeigt, daß man mit gleichem Rechte auch das A
als sprachlich odj'sseisch nennen könnte.
Meine Kritik, in der ich bestrebt war. ohne vorgefaßte Meinung:
zu verfahren, hat gezeigt, daß Rot he und Shewan viele Ein-
wände gegen das K beseitigt oder entkräftet haben. Es bleiben aber
andere, darunter sehr schwerwiegende, übrig, die auch jetzt noch
in voller Kraft bestehen. Müller erhebt gegen Shewan mit Recht
den Einwand, daß er jede Schwierigkeit im K bestreitet. Keinem
der beiden neuesten Unitarier ist es gelungen, die verworrene und
irreführende Darstellung des ganzen Aktionsplanes im ersten Teile
zu rechtfertigen, dieses ewige Hin- und Herschwanken zwischen
einer Wachenkontrolle und einer Beratung. Eine große Schwierig-
keit birgt im zweiten Teile der Umstand, daß der Zweck des
nächtlichen Ganges, der die Griechen über die Pläne der Feinde
belehren sollte, so gänzlich vergessen wird und etwas ganz anderes
zum Ergebnis hat. Eine weitere Schwierigkeit bilden einige un-
homerische Formen, die selbst der Odyssee fi'emd sind. Angesichts
dieser grolJen Schwierigkeiten sind alle anderen — und sie sind
ungewöhnlich zahlreich — nebensächlich. Mancher dieser geringerer
Mängel ist an sich wenig bedeutend, aber ihre grolte Zahl bildet
ein schwerwiegendes Moment. Die beiden ersten Schwierigkeiten
gehören in die Kategorie der Widersprüche, aber diese sind von
ganz anderer Art, als Avenn z. B. Pylaimenes fällt, um später der Leiche
seines Sohnes zu folgen. Parallelen aus Dichtern, wie Goethe, Schiller
usw. helfen wenig, denn bei diesen liandelt es sich um geringfügige
Widersprüche,die von dem Leser in der Regel nicht bemerkt werden,
hier dagegen ist es dem Leser einfach unmöglich, zu verstehen, was der
Dichter bezweckt. Wenn behauptet wird, daß der antike Hörer
manche Schwierigkeit nicht bemerkte, so ist dies im allgemeinen
richtig, aber man darf anderseits nicht vergessen, daß der antike
Hörer dieselbe Rhapsodie zehn- oder zwanzigmal zu hören bekam,
also reichlich Gelegenheit hatte, über die Einzelheiten nachzudenken.
Die Dolonie hat gewiß manche Vorzüge; aber diese sind nicht
imstande, die zahlreichen und großen Mängel aufzuwiegen.
Shewan versucht gegen Ende seines Buches, die Methode der
Gegner ad absurdum zu führen, indem er zu zeigen unternimmt,
daß man mit Hilfe dieser Methode auch A als spät erweisen kann.
Dieser Versuch ist nicht ernst zu nehmen. Die sprachlichen Fragen
werden von ihm überhaupt überschätzt.
Wie steht es nun um die Echtheit der Dolonie'? Die Schwierig-
keiten, die manchen Forschern äußerst schwerwiegend erscheinen,
gelten anderen als geringfügig. Dies kommt daher, daß man von
der poetischen Kunst Homers sehr verschiedene Ansichten hat. Den
einen ist Homer eine Vollkommenheit, der kein Mangel anhaften
darf, für andere stehen selbst große Mängel mit seinem Talent
nicht im Widerspruch.
Wäre es nun erlaubt, über die Echtheit der Dolonie auf Grund
eines einzigen Gesanges ein Urteil zu fällen, so müßte die Ant-
wort lauten, die Dolonie ist unecht. Ein Dichter, der wundervolle
Partien zu schaffen verstanden hat, kann etwas so schwaches wie
der erste Teil des Gesanges nicht gedichtet haben. Dieser Teil
99
macht den Eindruck, als wäre ein späterer Dichter nicht imstande
gewesen, das nächtliche Abenteuer an das Vorhergehende geschickt
anzuknüpfen. Besser ist der zweite Teil. Man wäre versucht,
wenigstens diesen Homer zuzuschreiben, aber beide Teile sind
offenbare pendants^). Ebensowenig kann man die Mängel dadurch
entschuldigen, daß man sagt : bonus dormitat Homerus. Es handelt
sich hier nicht um Kleinigkeiten, sondern um schwere Mängel in
der ganzen Anlage und Durchführung des Planes.
Eine andere Möglichkeit ist, daß der Gesang von Homer stammt,
aber von diesem bedeutend später, in den letzteren Jahren seines
Lebens, gedichtet ist. Beispiele einer reicher entwickelten Technik,
die z. B. in der Darstellung des Weckens zutage treten, wären in
diesem Falle erklärlich. Manche homerische Züge in der Dolonie
würden für diese Ansicht sprechen, aber sie sind nicht durchschla-
gend, da sie leicht auf Nachahmung beruhen können. Gegen die
Autorschaft Homers scheinen die jüngeren sprachlichen Formen zu
zeugen. Die Frage wird kompliziert durch den Umstand, daß die
Nichtbeantwortung einer der gestellten Fragen, wie wir sie im K
finden, fast ausnahmslos erst in der Odj^ssee belegt ist. Die Ent-
scheidung zwischen den beiden Möglichkeiten hängt also mit der
Frage der Autorschaft der Odyssee zusammen. Aber auch die
Frage jüngerer Formen bedarf noch weiterer Untersuchungen.
Immerhin ist die Unechtheit wahrscheinlicher als die Annahme, K
sei von Homer in seinem Greisenalter gedichtet worden.
Die Echtheit eines Gesanges läßt sich jedoch nicht auf Grund
der Analyse des betreffenden Gesanges allein entscheiden. Man
muß in ähnlicher Weise andere Partien untersuchen, besonders die
stark a)i gezweifelten, wie B, ^F, Q, usw., um festzustellen, ob auch
in diesen ähnliche Mängel vorkommen. Für mich handelte es sich
übrigens nicht lediglich darum, die Echtheitsfrage zu entscheiden.
Ich war bestrebt, die Schwierigkeiten ohne Voreingenommenheit
zu prüfen, was nach den Arbeiten Rothes und Shewans unbe-
dingt nötig erschien. Dabei hat sich ergeben, daß immer noch
manches in der Dolonie unbeachtet geblieben war. Erst vorurteils-
lose Untersuchungen einzelner Partien der Ilias. bei denen das
Ganze nie aus dem Auo-e gfelassen werden darf, werden imstande
•) Deshalb ist W. Witt© der A'ersuch. im K zwei Dichter nachzuweisen,
mißglückt.
100
sfiii. in der Zukunft die liuinerisehe Frage einer Lösung entgegen-
zufuliren.
In einem Schlul»kapitel werden die die Dolonie betreffenden
Erjrebnisse des neuen Buches von Wilamowitz über die Ilias be-
gprochen.
19. HKl'CKNEKALEFvSANDER.Zasadyetymologiistowianskiej. (Grund-
ziigf (ifr sldvisvhen Ktytnologte).
Prof. Aleksander Brückner legt eine Abhandlung vor unter dem
Titel : Grundzüge der slavischen Etymologie. (Zasady etymologii
stowianskiej).
Obiger Titel könnte befremden, es kann ja keine besondere
slavische Etymologie geben. Die Etymologie als Wissenschaft hat
ja nur eine einzige Methode und es wechselt nur ihr Objekt. Theo-
retisch führte diese Forderung in der Praxis unstreitig zu fol-
gendem Ergebnis. Seit 1886, seit dem Erscheinen des „Etymologi-
schen slavischen Wörterbuches" von MiklosicJi. das auf den Ergeb-
nissen der vorausgegangenen Forschung fußte, ist in den folgenden
dreißig Jahren äußerst viel Fleiß und Mühe auf slavische Etymo-
logie verwendet worden, ungleich mehr als in den früheren Dezen-
nien, ohne daß jedoch wesentliche Fortschritte über den Stand von
1886 hinaus erzielt worden wären. So ist z. B. von allen echt
slavischen Worten, die mit ch oder mit s anfangen, von einigen
lautnachahmenden abgesehen, nur je ein Wort sicher und bereits
vor langer Zeit gedeutet : cJiod und Hti.
Über diesen, Stand des Wissens, der eher für das Jahr 1817
passen würde als für die Gegenwart, ist die moderne For-
schung nicht hinausgekommen, und wir können darin kaum einen
Fortschritt gegen die alte Fassung erblicken, Avenn man das ch von
chod in Zusammensetzungen wie iichod oder prichod entstehen ließ,
was einfach undenkbar ist.
Worin liegt nun der Grund, daß die slavische Etymologie nicht
i'on der Stelle rückte ? Die moderne Etymologie beschränkt sich auf
Wurzelvergleichungen ; statt Wörter miteinander zu vergleichen,
sucht sie ein slavisches Wort mit einem armenischen, keltischen
oder kretischen usw. auf eine Wurzel oder „Base" zurückzuführen,
deren Zahl bekanntlich gering und deren Bedeutung immer sehr
dehnbar ist; man erreicht auf diesem Wege nur soviel, daß für ein
101
slavisches Wort öfters acht verschiedene Wurzelvergleichungen, gleich-
sam zur Auswahl nach Belieben vorgeschlagen werden. Auch wenn
man diese Wurzelvergleichungen beliebig vermehrt, kommt dabei
dennoch nichts heraus. Dagegen achtet man gar nicht auf das oft
wichtigste, entscheidendste, auf die Geschichte des Wortes. Das ist
der erste Hauptfehler.
Bei der nahen Verwandtschaft zwischen slaviseh und litauisch,
die immer wieder geleugnet wird, aber sich stets von selbst wieder
durchsetzt, müssen ferner die slavischen Wörter, wenn wir von den
bekannten Urwörtern absehen, die längst von den älteren Forschern,
von Bopj) und Pott an bis auf Miklosich (und zum Teil Fick\ festge-
stellt sind, zuerst aus dem Slavischen und, avo dies nicht ausreicht,
aus dem Litauischen erklärt werden. D. h., wenn behauptet wird,
ein slavisches choteti hätte seine Parallele nur im Armenischen,
oder das slav. chyi hätte „sichere Verwandte nur im Albanesischen",
so wissen wir bestimmt, daß die richtige Parallele, der „sichere
Verwandte" noch gar nicht gefunden sind. Lçda. eine durch Wald-
rodung frisch gewonnene oder brachliegende Ackerfläche, wird mit
dem preuß. Ihida „Tal" und mit deutschen u. a. Ausdrücken für
Land identifiziert. Aber preußisch heißt Tal dcuiiho (= slav. dqbrava,
das mit dqh Eiche nichts zu tun hat, wie sein r beweist, weil dqh
niemals ein r aufweist; die entgegengesetzten „Beispiele" sind ent-
weder direkt falsch oder erst durch dahrava. das mit dah später
zufällig zusammenfiel, bedingt), oder padaubis (zu slav. dhbrb = lit.
dubtiras) ; Unda ist nicht „Tal" im topographischen Sinne des Wor-
tes, sondern Übersetzung von „Jammertal" und bedeutet eher LocJij
weil es gleich ist dem lit. Undytie^ lauda usw. „Loch, Schlupfwin-
kel", und nicht von ihnen geschieden werden darf. Leda hat damit
nichts zu tun ; es ist identisch mit dem lit. hjdimas. das dasselbe
bedeutet, nämlich Waldrodung für künftigen Acker (davon der
Name der Stadt Lida), ç und i weisen auf dieselbe Doublette, wie
z. B. lit. paba)iga und pabauja „Ende" u. a., wie wir sie ebenso
(ja. noch viel häufigen auch noch auf jungen Sprachstufen für a und
II kennen, z. B. poln. icnqk und wnuk und in einer Menge ähnlicher
Beispiele. So sieht eine Vergleichung des Litauischen aus. Aus der
Geschichte der Worte im Slavischen soll ein anderes Beispiel
folgen.
Bog wird mit dem eranischen (altpersischenj Namen identifiziert
oder o^ar als daraus entlehnt bezeichnet, gerade als wenn Slaven
102
und Alti)crscr unmittelbare Nachbarn wären und es sonst noch alt-
persische Elemente im Slavischen gäbe — denn die Skythen kann
man schon darum nicht als etwaige Vermittler ansehen, weil man
doch gar nicht weiß, ob die Skythen einen solchen Gottesnamen je
besaßen, ferner weil wir andere skythische Elemente im Slavischen
vermissen. Gegenüber dieser Fabel wird ein methodischer Sprach-
forscher nach dessen eigenster Geschichte fragen, ob das Wort
nicht etwa aus dem Slavischen allein si(;h erklären lasse, und er kann
zu folgender Erklärung ohne Hilfe der Skythen und Perser gelangen.
Der Hauptgott aller Slaven war Dadzbog, die Sonne, die man unter
diesem oder auf jüngeren Stufen unter verschiedenen anderen Namen
wie Svaroèic d. h. Sohn des Svarog = Breuer, oder Trigtov oder
Svçtovit oder Jarov'/t usw. verehrte. Dadzhog bedeutet aber nur
„Spender von Reichtum", denn hoy bedeutete im Slav. nur Reich-
tum, daher hogaty „reich" und tibogi oder viehogi „arm". Aber bog
„Reichtum" ist außer in diesen Ableitungen, wo es wie auch in
zboke „Reichtum, Getreide", überlebte, aufgegeben worden, verdrängt
von dem immer mächtigeren Götternamen, der schließlich auch zu
bog verkürzt wurde ; so kann bog^ das nur „Reichtum" bedeutete,
auf dem Umweg über Dadzbog zur Bedeutung „Gott" gekommen
sein und das alte d'iv = lit. dievas „Gott" verdrängt haben. Sehr
interessant sind dann in diesem Zusammenhange das Klein- und
Aveißruss. bahattje „Feuer" und der weißruss. bohacz „ein Dank-
erntefest, heute vielfach Maria Geburt am 8. Sept." Wie man sieht,
kann man sich ohne alle Wurzelvergleichungen, durch bloßes ge-
naues Abhören der slavischen oder auch litauischen Zeugen der
Wahrheit nähern. Hat doch manchmal das Litauische, um zu diesem
zurückzukehren, die konkrete Bedeutung bewahrt, die im Slavi-
schen bereits zu Gunsten der abstrakten aufgegeben worden ist; so
bedeutet slav. ^/i/ nur Jioch „böse", aus seiner litauischen Entsprechung
wissen wir aber, daß es ursprünglich „schief, schräge" bedeutete.
Indem der Verf. auf elementare Forderungen, z. B. Ausgehen
von den älteren, nicht von den jüngeren Formen oder Schreibun-
gen, Beachtung der Lautgesetze, der Semasiologie u. dgl. gar nicht
eingeht, da er dies als selbstverständlich betrachtet, bespricht er
in 10 verschiedenen Punkten die Hilfsmittel und Methoden, deren
sich der slavische Etymologe bedienen kann, um zu seinem
Ziele zu gelangen. Im Grunde lassen sich alle zehn Punkte auf
•die Forderungen zurückführen : man beachte vor allem die Zusam-
103
meiihänge und Erscheinungen im Slavischen selbst dann auch im
Litauischen ; berücksichtige vor allem die Geschichte der Worte,
lasse sich nicht durch vermeintliche, lautliche Schwierigkeiten oder
durch zufälligen äußerlichen Anklang fremder und fremdsprach-
licher Worte irreführen.
Die Einsicht in den eigentlichen Zusammenhang wird ersehwert
durch unvollständige Kenntnis der Lauterscheiiiungen, die zahl-
reicher und mannigfaltiger, namentlich im Anlaut sind, als man
bisher vermutete. So ist die Behandlung der Gruppe sk vollständig
verkannt worden und eine Menge etymologischer Rätsel (auch für
ch- und S-) wird durch die richtige Einsicht sofort gelöst ; ein cndzy
„fremd" ist mit dem Namen der Finnen Czud (vielleicht sogar mit
dem der Skj^then) identisch und hat mit got. Thiuda „Volk'^ nichts
-ZU schaffen usw. Ebensowenig ist bisher auch anderer Anlaut
s -|- Konsonant richtig eingeschätzt worden und, was von diesem gilt,
gilt auch von anderer anlautender Doppelkonsonanz, lyda „Wade" z. B.
ist mit dem lit. Uauzda dass. identisch. Ebensowenig ist die Behand-
lung von anlautendem ja- je- i- die untereinander wechseln oder in
Wegfall kommen können (z. B. jamiota „Mistel", jemiola und daraus
russ. omefa, imioia. miola; jaskier „Funken"; iskra, skra; jehla^ jagly^
igla,gUca; Jarzqbek. jerzqbek^ und daraus russ. orjabok, irzqbek, rjab-
czyk usw.) erkannt. Im Inlaut kann — str — stehen bleiben (sestra)^
oder zu zd)- (nozdri. bizdar). oder zu tr {jidro aus justro) werden ;
es können ai( und a«, ei und eii abwechseln usw. Ebenso wechseln,
aus vorläufig ganz unbekannten Gründen und in ganz unbekanntem
Maße, k und s. g und z. Alle diese bisher geleugneten oder ange-
zweifelten Lauterscheinungen erklären eine Menge von falsch ge-
deuteten Wörtern. Namentlich treten dabei gegen offenkundigen
et^nnologischen Zusammenhang lautliche Schwierigkeiten vollkom-
men zurück; die Phonetik weicht vor der Etymologie zurück, ebenso
wie vor den Forderungen der Formenlehre.
Scheinbarer Gleichklang behindert außerordentlich die richtige
Erkenntnis. Eine Menge echter slavischer Wörter wird aus diesem
Grunde, wegen mehr oder minder auffälliger Übereinstimmung z. B.
mit einem deutschen oder einem anderen fremden Worte, als entlehnt
bezeichnet ; so galt z. B. mleko als aus Milch entlehnt und Peisker
baute darauf weitgehende Schlüsse auf, bis der Verf. nachwies, daß
beide Wörter nur durch Zufall zusammengeführt wurden, daß sie
nichts miteinander zu schaffen haben. Unendlich seltener ist der umge-
104
kehrte Fall, daß man ein slavisches Wort aus dem Slavischen deutet^
während es in Wahrheit ein Lehnwort ist. Gerade in allen diesen
I'ällen spielt die Wortgesehiehte eine ausschlaggebende Rolle. So
wird z. H. heute angenommen, daß die altslavische Bezeichnung der
Sonnenwende. Krariin Korocun. aus dem Rumänischen cniciim
„Weihnachten" stamme, d. h. man setzt sich in Widerspruch mit
der Erfahrunir. woiuich nur die Rumänen bei allen Kirchenaus-
drücken die Entlehnenden sind. Die Geschichte des Wortes be-
weist nun sofort das Widersinnige dieser Annahme. Wir begegnen
dem Worte nämlich schon 1 143 in Groß-Nowgorod, also zu einer
Zeit, wo von Rumänen nirgends die Rede ist, am wenigsten aber
so Aveit im Norden ! Es folgt somit aus der Geschichte des Wortes,
daß nur das Gegenteil richtig ist und daß das rumän. eyaciun wie alle
ähnlichen rumän. Wörter aus dem Slavischen entlehnt sein müssen.
Es ist somit die historische Etymologie, für die der Verf. gegen
alle Wurzelvergleichungen, gegen bloße „linguistische" — oder rich-
tiger „Wörterbücher" — Etymologie eintritt. Er zeigt, aus welchen
Sprachen der Slave nichts entlehnt haben kann (Litauisch, Keltisch,
Finnisch. Iranisch u. a.) ; er verlangt, daß faktische, nicht bloß
fiktive Grundwörter für die Entlehnung namhaft gemacht w^crden
— mit andern Worten, er verlangt Methode statt Willkür oder
Zufall und zeigt an Beispielen, wie man bisher vorgeht und wie
man vorgehen sollte.
An zahlreichen Beispielen wird nachgewiesen, wie man aus dem
Slavischen und aus dem Litauischen die verwickeltsten Erschei-
nungen des Lexikons aufzulösen verma»;. Reichen alle sonstigen
Mittel nicht aus, so bleibt dem vorsichtigen Etymologen noch fol-
gendes übrig. Hat er z. E5. das Wort für Wald, las, und überzeu-
gen ihn nicht die dafür bisher vorgebrachten Deutungen (die eine aus
einem germanischen Worte, das aber Wohnung zu bedeuten scheint;
die andere aus griechisch àXaoc, als ob dieses die Form las ergeben
könnte oder müßte), so sieht er sich im Slavischen (gegebenenfalls
auch in den verwandten Sprachen, vor allem natürlich wieder im
Litauischen) um, aus welchem Material andere Namen für Wald
gebildet sind ; er prüft die Namen wie r/vozd. dr^zga. r/aj, dreva
(davon die Derevljane am Dnjepr und die Drevani westlich der
Elbe, die slavischen „Holtsaten" benannt sind) und kommt zu der
Lberzeugung. daß auch las nichts anderes als Holz bedeutete und
init la^a und lasku eng zusammengehört.
105
Der Verf. fragt zuletzt, ob denn alle Wörter einer Sprache, ab-
gesehen natürlich von den lautnachahmenden, deutbar sind, und
kommt zu dem negativen Ergebnis, daß eine stattliche Anzahl sog.
künstlicher Wörter jeder P]rklärung spottet, daß in ähnlicher Weise
wie Zufall oder Laune sie hat entstehen lassen, nur durch Zufall
ihre Erklärung gelingen kann. Schließlich sind ja alle Wörter
mehr oder minder künstlich, aber hier versteht der Verf. unter dem
Namen „künstlich" Wörter, die nicht in gewohnter Weise aus ge-
läufigem Material neu gebildet sind, sondern ganz willkürlich in
Laut und Bedeutung auftreten und über die sich dann die Forscher
die Köpfe unnütze zerbrechen, Wörter wie Fidibus. Fumpernickel
usw., im Polnischen Wörter wie lafiri/nda, safanduia. ci/mes, das
aus einem Pferdenamen in einem alten Roman herstammen kann,
fanaherie usw. Der Verf. bespricht eine ganze Reihe solcher Wörter,
und zeigt, wie man sich auch ihnen gegenüber zu verhalten hat,
wenn man durchaus zu ihrer Erklärung gelangen will.
Der Verf. verzichtet hier auf eine genaue Aufzählung seiner zehn
Grundsätze, die er beim Etymologisieren im Slavischen beobachtet
sehen möchte ; er verweist deshalb auf die Abhandlung selbst ; hier
sollten nur die allgemeinen Gesichtspunkte angegeben werden, von
denen er bei seiner eigenen Arbeit ausgegangen ist. An einer statt-
lichen Reihe von Beispielen, alten und neuen, erläutert er diese
Gesichtspunkte — das Schwergewicht ruht gerade auf diesen Ein-
zelheiten, denn gegen die Gesichtspunkte selbst dürften kaum Ein-
wände erhoben werden, wohl aber gegen die Nutzanwendung auf
den gegebenen Fall. Die Beispiele erschöpfen allerdings durchaus
nicht die Fülle des Stoffes, xlnsgeschlossen blieben diesmal ganz
die geographischen Namen und wurden für eine spätere Untersu-
chuno; vorbehalten.
20. SINKO TADEUSZ. Humanistyczny list do Dlugosza z r. 1455. (Ein
humanistischer Urief an Johannes Dtugosz vom J. 1435).
Den Gegenstand eines im Mogilaner-Kodex aus dem XV/XVL Jh.
erhaltenen Briefes eines gewissen Nicolaus de Albo-Castro bildet
seine Bitte, ihm ein in Krakau fruktifiziertes Kirchenbenefiz, das
er vor einigen Jahren verlassen hatte, zu erhalten. Seine recht-
liche Begründung der Bitte bietet kein besonderes Interesse.
Umso wichtie-er ist der Umstand, daß seine demütigre Bittschrift
106
•
sich zu einem humanistischen Traktat, mit zwei eingelegten Dialo-
gen und einer Menge von klassischen Zitaten erweitert. Manche
freilieh — wie die angeblichen Verse aus Vergil und Juvenal —
sind Sehwindelzitate. Jedenfalls mußte der Verfasser annehmen,
daH seine humanistische Bildung ihn bei Zbigniew Olesnicki gut
empfehlen wird, dem er — leider für den Bittsteller zu spät (da
der Krakauer Bischof schon am 1. April 1455 gestorben war)
seine Dienste anbot. Demselben Zwecke der Empfehlung bei
Olesnicki dient eine sonderbare Begründung, warum man die preußi-
schen Untertanen des Kreuzritterordens unter die polnische Schutz-
herrschaft nicht stellen dürfte. Diese Begründung hilft uns den
Inhalt einiger dunkler Verse in einer versifizierten lateinischen
Apologie des verstorbenen Kardinals (geschrieben um 1460j verstehen.
21. EI/ZENBERG HENRYK. Podstawy metafizyki Leibniza. (Die Gtiind-
lagen der Leihnizschen Metaphysik).
Dem metaph\^sischen System von Leibniz ist im allgemeinen
eine Deutung zu Teil geworden, welche die Grundlagen desselben
in der Dynamik erblickt. Wir finden sie ungefähr in allen Arbei-
ten, aus welchen das philosophisch gebildete Publikum sein Wissen
über Leibniz schöpft, wie z. B. in Deutschland in dem bekannten
Werke von Kuno Fischer ; aus diesen ist sie aber in die philoso-
phischen Handbücher herübergenoramen worden. Im Gegensatz dazu
sind Rüssel in seiner Critical exposition ofthe philosophy
of Lei b n iz (1900) und Couturat in seiner Logique de Leibniz
(1901) Avie auch in einem Artikel in der Revue de métaphy-
sique aus dem Jahre 1902 mit einer ganz anderen Deutung auf-
getreten, welche die Grundlagen des Systems in die Logik versetzt,
und Couturat belegte seinen Standpunkt mit einer im Jahre 1903
von ihm herausgegebenen umfassenden Sammlung von bisher un-
bekannten Schriften Leibnizens unter dem Titel: Opuscules et
Fragments. Ein endgültiges Bürgerrecht hat sich aber diese Auf-
fassung bis auf den heutigen Tag nicht erworben ; besonders ab-
lehnend verhält man sich derselben gegenüber in Deutschland, wie
es noch die letzterschieneneu Arbeiten über Leibniz beweisen. Eine
Atergleichende Untersuchung beider Deutungen, eine Begründung
der letzteren, d. h. der logischen, und (was wir bei Rüssel und
107
Couturat vermissen) eine ins Einzelne gehende Darstellung der
grundlegenden Sätze des S3^stems von diesem Standpunkt aus sind
der Gegenstand unserer Abhandlung.
Die dynamische Auslegung besteht darin, daß der für Leibnizens
Philosophie grundlegende und besonders in seiner Metaphysik ent-
scheidende Begriff der Kraft als von ihm auf dem Wege einer
Untersuchung der Bewegungsgesetze gewonnen dargestellt wird.
Eine genauere Nachprüfung des kartesianischen Mechanismus habe
ihm nämlich den Beweis geliefert, daß der Mechanismus die Er-
scheinungen nicht erkläre, und soll ihn zur Annahme gezwungen
haben, es müsse in der Materie, außer der Größe und der Bewe-
gung, noch eine Wirklichkeit geben, wovon die Bewegung erst eine
Folge ist, sie aber selbst dasjenige, was wir als Kraft bezeichnen.
Außerdem kämen aus derselben Quelle auch noch Sätze wie der-
jenige von der Vielheit der Substanzen und von der Unmöglichkeit,
daß eine Substanz auf eine andere einwirke. Für diese Auffassung
scheinen allerdings mehrere Gründe zu sprechen. So lassen sich bei
Leibniz insbesondere nicht weniger als sechs dynamische Beweise für
die Kraft aufzählen: durch die „natürliche Trägheit" der Körper, durch
die Relativität der Bewegung, durch die Theorie von der Erhaltung der
lebendigen Kräfte, ausgedrückt durch die Formel m v^ (massa und
velocitas) als Bezeichnung einer konstanten Größe, im Gegensatz
zu der Behauptung von Descartes, daß mv eine solche Größe sei;
weiter : ein auf die Tatsache gestützter Beweis, daß ein Körper die
ihm mitgeteilte Bewegung beibehält; ein Beweis, der behauptet,
daß erst der Begriff der Kraft eine siegreiche Widerlegung des
Paradoxes von Zeno über die Unterschiedslosigkeit zwischen einem
sich bewegenden und einem ruhenden Körper gestattet; und end-
lich der zwar nicht mehr rein d3mamische, aber doch verwandte
Beweis durch die Vielartio^keit der Erscheinung-en. welche zwischen
den Bestandteilen der Materie qualitative Unterschiede fordere.
Alle diese sechs Beweise findet man tatsächlich oder glaubt sie in
den Texten Leibnizens zu finden. Au Hand einer näheren Untersu-
chung dieser Texte kann aber dargetan werden, daß es keine Be-
weise von vollem demonstrativem Wert sind und daß ihnen noch we-
niger metaphysische Tragweite zukommt; auch haben sie für Leibniz
selbst diese Bedeutung nicht besessen ; es sind dies vielmehr exote-
rische, zu polemischen Zwecken an fremde, in diesem Falle karte-
sianische Begriffe angepaßte Argumente. Wer sich ihrer als voll-
108
wertiner Beweise bedienen wollte, würde entweder in innere Wi-
dersprüche der Beweisführung^: selbst oder aber in Widerspruch mit
anderen Teilen des Systems geraten. Gewinnen sie aber domonstra-
tiven Wert, so geschieht dies nur in dem Maße, als sie sich
implicite auf ganz andere, der Dynamik vollständig fremde Sätze,
berufen, sei es auf metaphysische (so daß nicht die Dynamik für
die Metaphysik, sondern die Metaph3'^sik für die Dynamik grund-
legende Begriffe abgibt), oder aber auf logische. Dasselbe läßt sich
von den Argumenten behaupten, welche die Unmöglichkeit einer
Einwirkung einer Substanz auf die andere beweisen sollen, also
vom Argument, daß ja in der Welt nicht nur die gleiche Menge
von Bewegung, sondern aueh dieselbe allgemeine Richtung erhalten
bleibe, sowie demjenigen durch die „elastische Kraft", welches
auch die Vielheit der Substanzen beweisen soll. Es ergibt sich also
die Behauptung von den dynamischen Grundlagen des Systems als
unbegründet. Eine Bestätigung hiefür bildet eine Reihe von Aus-
sprüchen des Philosophen selber, darunter der wichtigste in einem
Briefe an de Volder aus dem Jahre 1704, wo es heißt, daß seine
Philosophie sich nicht des Begriffs der Entelechie, d. h. der Kraft
bedient, um zu den Monaden zu gelangen, sondern umgekehrt; fer-
ner kehrt immer der Gedanke wieder, daß das Vorhandensein der
Kraft ein Ergebnis der Definition der Substanz sei. Dies aber
führt uns zur logischen Auslegung des Systems, und zu dieser
wollen wir nun übergehen.
Als fundamentalen Satz seiner Philosophie hat Leibniz selbst
mehr als einmal den Satz vom Grunde bezeichnet. Unglück-
licherweise tritt dieser Satz bei ihm in einer gewissen Vielgestal-
tigkeit auf, und seine Fassungen sind zum Teil ungenau, oder exo-
terisch, oder von theologischer Färbung. Es gehören hiezu na-
mentlich die Auffassungen des Satzes vom Grunde als Satz von der
Zweckmäßigkeit oder als principium melioris. Seine philoso-
phisch einzig strenge Fassung lautet dagegen : alle Wahrheiten ha-
ben ihren Beweis a priori. Ein Beweis a priori ist aber nach
Leibniz nur bei analytischen Urteilen möglich; deshalb erscheint
der Satz vom Grunde nur dann begründet, wenn alle Urteile ana-
lytisch sind. Dies ist auch der Standpunkt Leibnizens, und dies
sein noch mehr als der Satz vom Grunde fundamentales Prinzip.
Seine endgültige und folgenreichste Fassung erhält es aber durch
seine Formulierung in Terminen der formalen Logik, nämlich durch
109
den sich übrigens an Aristoteles anlehnenden Ausspruch, daß in
allen Urteilen das Prädikat im Subjekt enthalten sei. —
praedicatum inest subjecto.
Dies wäre nun e i n Grundpfeiler des Leibnizschen Baues. Den
zweiten bildet die Definition der Substanz. Für Leibniz «rilt als
Substanz im strengeii Sinne nur die individuelle, und die De-
finition derselben lautet : Eine Substanz ist ein letztes oder unbe-
dingtes Subjekt, das nicht mehr als Prädikat eines anderen Sub-
jektes genommen werden kann.
Stellen wir nun das obengenannte Prinzip und diese Definiton
nebeneinander, so ergeben sich aus dieser Zusammenstellung fol-
o-ende logische Schlüsse, welche eine Reihe weiterer o-rundlegfender
Sätze dieser Philosophie bilden.
Erstens und unmittelbar : jede Substanz enthält in ihrem Begriff
alle ihre Prädikate.
Zweitens und als Folge des ersten : zu den Prädikaten einer
Substanz gehören auch ihre Beziehungen zu den andern, oder, nach
scholastischer Terminologie , ihre äußeren Bestimmungen;
also sind auch sie in ihrem Begriff enthalten, so daß es rein äußere
Bestimmungen überhaupt nicht gibt: non datur denominatio
pure extrinseca.
Drittens : es kann nicht zwei Substanzen oder überhaupt nicht
zwei konkrete Dinge geben, die einander ganz ähnlich wären. Denn
nehmen wir zwei nichtidentische Substanzen A und B, so ist die
Nichtidentität der Substanz A mit der Substanz B eine Bezie-
hung, der (nach dem obigen) in der Substanz A ein Prädikat
entspricht, so daß diese Substanzen schon auf Grund ihrer Nicht-
idendität nicht gleich sind. Es ist dies das allgemein bekannte
principium indiscernabilium.
Viertens : in jeder Substanz spiegelt sich die Welt. Dies ist eine
unmittelbare Folge von Punkt 2, wonach eine jede Prädikate enthält,
die allen ihren Beziehungen zu allen anderen Substanzen entsprechen.
In diesen vier Sätzen erschöpft Leibniz das Wesen der Sub-
stanz, unabhängig von ihrem Sein oder Nichtsein und unabhängig
von irgendwelchem Einblick in das Gefüge der aktuellen Welt. Um
weiter gehen zu können, müssen wir gerade an dieser Stelle an das
Problem der aktuellen Welt herantreten, weil wir erst auf Grund
seiner Lösung den für alle weiteren Sätze unerläßlichen Begriff
der Zeit einführen können.
Bulletin I-II. 3
110
Die Leibnizsche Theorie, mit der wir uns hier befassen müssen,,
besatrt, daß die Welt eine unendliche Vielheit von individuellen Sub-
stanzen sei. Für diese Behauptung findet man in Leibnizens Schriften
verschiedene Beweise; doch hat nur einer, in den Augen des Phi-
losophen selbst, wirkliche Beweiskraft, nämlich der Beweis durch
die Notwendigkeit von einfachen Elementen des uns in der Er-^
fahruug als Materie gegebenen Zusammengesetzten.
Dieser Beweis fußt auf der Annahme, daß die Materie kein rei-
nes Phänomen ist. Im Gegensatz zu allen anderweitigen Behauptun-
gen, mit denen besonders deutsche Ausleger aufgetreten sind, ist
Leibniz in seinem Ausgangspunkt Realist, und das müssen wir uns
auch immer vor Augen halten, wenn wir uns in dem Labyrinth
seiner öfters unklaren Bezeichnungen nicht verirren wollen. Nach-
dem er also die Wirklichkeit der Materie angenommen, argumen-
tiert er wie folgt : Diese Materie ist teilbar, d. h. zusammenge-
setzt ; die Wirklichkeit eines Zusammengesetzten kann aber nur
von dessen einfachen Elementen stammen : also gibt es notwendi-
gerweise einfache Elemente. Diese Elemente aber können, im Gegensatz'
zur Annahme mancher, keine Atome sein, und zwar aus mehreren Grün-
den, unter denen einer ausschlaggebend ist, nämlich daß das Atom
selbst als materiell und deshalb ausgedehnt gedacht wird; ist es
aber ausgedehnt, so ist es nicht unteilbar und ist kein Einfaches.
Das einfache Element muß ein ünausgedehntes. Immaterielles, und
dennoch ein Wirkliches sein: und da es eine Sinnlosigkeit wäre,,
mit Spinoza eine einzige Substanz anzunehmen, deren gewöhnliche
Modi jene Elemente wären, so bleibt nichts anderes übrig, als sie
als immaterielle Substanzen anzuerkennen. In diesem ihren Charak-
ter erhält die Substanz den Namen Monade.
Die zwei Einwände, die gegen diese Ansicht erhoben werden
können, sind für Leibniz ein Antrieb zu zwei höchst bedeutsamen
Theorien geworden: der Theorie der Ausdehnung und derjenigen des
Raumes. Wirft man ihm nämlich vor, daß also nach der hier ange-
führten Auffasssung die ausgedehnte Materie ein Aggregat von unaus-
gedehnten Substanzen sei, was einen Widerspruch bedeutet, so ant-
wortet er darauf mit seiner Definition der Ausdehnung, wonach die-
selbe ihrem Wesen nach nichts anderes ist, als eben eine Wieder-
holung, ein Miteinandersein, eine Vielheit von Mitein ander-
seienden. Wird aber, wie es später tatsächlich seitens Kants in
der Antithese der zweiten Antinomie geschehen ist, das Argument
111
von der Unmöglichkeit, zu einfachen Elementen des Räumlichen zu
gelangen, angeführt, so lautet die Antwort: die Körper sind ein
Wirkliches, den Raum aber müssen wir aus einer ganzen Reihe
von Gründen als etwas nur Ideelles erkennen, woraus folgt, daß
die Körper eigentlich nicht im Räume, daß sie ihrem Wesen nach
unräumlich sind, und der Satz von der Unmöglichkeit einfacher Ele-
mente gilt nicht für sie. Der Raum ist durchaus nicht ein Etwas,
worin die Körper sich befinden. Was ist er also eigentlich? Nur
eine Ordnung des Mitein and er seien den, ein phänomenales
Sinnbild des S3'stems von Beziehungen zwischen den Monaden.
Diese Rolle kommt also der Raumtheorie im Leibnizschen System
zu : es ist dies eine gleichsam vorbedachte Verteidigung des Mona-
dismus gegen Kants Ki'itik.
Mit diesen Ero^ebnissen können wir nun erst zum SubstanzbeOTiff
o o
zurückkehren, um jetzt aus ihm weitere Schlüsse, durch welche wir
ein Bild der wirklichen Welt erhalten, zu ziehen. Denn, wie schon
bemerkt, setzen uns diese erst in die Lage, den Begriff der Zeit in
den Begriff der Substanz einzuführen, und zwar auf folgende Weise :
Die unendliche Vielheit der Substanzen, zusammengestellt mit der
Spiegelang aller in jeder einzelnen, hat die Nichtnotwendig-
keit (Kontingenz) dessen, was in jeder Substanz vorgeht, zur Folge.
Der unendlichen Vielheit der Monaden entspricht nämlich, dem
Spiegelungsprinzip zufolge, eine unendliche Vielheit von Prädika-
ten in jeder einzelnen ; angesichts dieser Unendlichkeit is es nun für
einen endlichen Intellekt unmöglich, einen notwendigen Zusammen-
hang zwischen einem gegebenen Prädikat und dem Begriff einer
gegebenen Substanz nachzuweisen, d. h. (und Leibniz zieht wirklich
diesen Schluß, für welchen wir, wenn es ein Paralogismus
ist, ihm die Verantwortlichkeit überlassen müssen), daß dieser Zu-
sammenhang- kein notwendio-er ist. Neben den notwendig-en, aus
der Definition einer Substanz als Substanz folgenden, haben wir
also eine Uneudlichheit von nichtnçtwendigeu Prädikaten. In dieser
Nichtnotwendigkeit „besteht das Wesen der Zeit" : die logische, für
unsere Vernunft unerfaßbare Aufeinanderfolge der nichtnotwendigen
Prädikate erscheint nämlich unserer unklaren Erkenntnis in einem
entsprechenden phänomenalen Sinnbild: der Aufeinanderfolge in der
Zeit. Auf diese Weise entsteht die Zeit, deren konstante, aus Grün-
den der Symmetrie mit derjenigen des Raumes etwas gekürzte und
deshalb unklare Definition lautet: eine Ordnung des Auf ei n-
8*
112
a II der folge 11 den. Machen wir nun die Anwendung- des Zeitbe-
griffs auf die schon auf anderem Wege gewonnenen Ergebnisse, so
erhalten wir mit Leichtigkeit die letzten, sich zu einem Bild der
lebendigen Welt nach Leibniz zusammenschließenden Sätze. Der
erste ist der innere D e t e r in i n i s m u s der Substanz, d. h. daß
alles, was ihr je zustoßen wird, von vornherein in ihrem Begriff
enthalten ist. Der zweite ist die Tätigkeit der Substanz: denn
alle in der Substanz vorkommenden Veränderungen haben ihr
Prinzip in derselben ; das Prinzip der Tätigkeit aber nennen wir
Kraft, und von dem, was Kraft hat, sagen wir, es sei tätig, oder
es handle. Der dritte ist die Stetigkeit dieses Handelns: denn
da der Begriff der Nacheinanderfolge der nichtnotwendigen Prädi-
kate, d. h. der Veränderung, dem Zeitbegriff logisch vorangeht,
können wir keine Zeit denken ohne Veränderung, d. h. ohne
Tätigkeit. Der vierte ist die Unmöglichkeit einer Einwir-
kung einer Substanz auf die andere; denn da alle Prädi-
kate einer Substanz aus ihr selbst stammen, so stammt keiner von
außen, d. h. es ist keiner die Folge des Handelns einer anderen Sub-
stanz. Der fünfte endlich ist die Theorie von der prästabilierten
Harmonie. Auf Grund des Spiegelungsprinzips zieht nämlich jede
Veränderung in einer Substanz eine Veränderung in allen anderen
nach sich, und eine Veränderung in jenen eine solche in ihr selbst,
d. h. obgleich es keine eigentliche Wechselwirkung im strengen
Sinne gibt, so ist doch alles, was in einer Substanz vorgeht, ab-
hängig von dem, was in den anderen geschieht, und umgekehrt:
und 80 ist die Welt eine geordnete. An sechster Stelle könnten wir
endlich den Satz anführen, durch welchen das Leibnizsche Sy-
stem gleichsam eine gewisse Abrundung erlangt, weil hiedurch in
gleichmäßiger Weise die materielle und die geistige Welt umfaßt
und die bisher abstrakte Vision mit konkretem Vorstellungsinhalt
erfüllt wird : es ist der Satz von der Gleichsetzung der Monade mit
der Seele. Das Merkmal der Seele ist nämlich die Wahrnehmung,
deren Definition lautet: Ein Ausdrücken der Vielheit in der Einheit;
nichts anderes aber als eben ein solches Ausdrücken ist jene Einwir-
kung einer jeden Monade auf jede andere nach dem Prinzip der
Harmonie. Indem er aber das Problem des Bewußtseins und das
Problem der Erkenntnis berührt, eröffnet dieser Satz, der einerseits
einen Abschluß des bisherigen Gedankenganges bildet, anderseits
113
■weitere Perspektiven, mit deren Erscheinen unsere Aufgabe und
die Frage nach den Grundlagen des Systems ein Ende nehmen.
Wir kommen also zu dem Schluß, daß die eigentlichen Grund
lagen des Systems die logischen sind und daß, wie die obige Dar-
stellung gezeigt hat. dasselbe erst durch sie seinen, unbeachtet aller
möglichen objektiven Einwände, sogar sehr ausgesprochenen inrir-ren
Zusammenhana" erhält.
•>1. HOKODYSKI WLADYSl-.AW. Filozofia Latnberta w stosunku do roz-
woju pogl^döw Kanta oraz do Bakona. (Lamberts I*/iHosophif' in
ihi-en Besieh tutf/en zu Knuts (wednnkenenttvicUhtny und zu
Bucoii).
Den Gegenstand vorliegender Abhandlung bildet Lamberts
Philosophie, u. zw. die Darstellung seiner Reform der Philosophie
und ihre Bedeutung sowohl in der Epoche des vorkantischen Eklek-
tizismus, als auch im Verhältnisse zu der kritischen Philosophie,
ferner wird der Zusammenhang, d. h. die Ähnlichkeiten und die
Unterschiede zwischen dem Lambertschen und dem Kantischen
Gedankengang betont, endlich diese beiden Reformen in ihrer Be-
ziehung zu Bacons „Instauratio magna" betrachtet, um die Frage
zu beantworten, inwiefern die in dieser Abhandlung besprochenen
Probleme von der Philosophie der Erfahrung gefördert worden sind.
Die letzte Aufgabe bietet uns Gelegenheit zu interessanten Betrach-
tungen, hauptsächlich über Lambert. Der Hauptteil der Arbeit ist
selbstverständlich Lambert gewidmet ; es handelt sich aber in glei-
chem Maße um Folgerungen hinsichtlich Kants kritischer Philosophie.
Der Verfasser charakterisiert zuerst die Stellung Lamberts als die
eines Gelehrten in der zweiten Hälfte des XVIII. Jhs. und greift da-
bei hauptsächlich auf die Werke und den Briefwechsel Kants zurück.
Die charakteristischen Anschauungen anderer Denker werden eben-
falls zitiert. Als Gelehrter von universeller Fassung erwarb sich
damals Lambert den seltenen Ruhm, der ihm nicht nur auf dem
Gebiete der Philosophie erwachsen ist. Nach seinem Tode (1777)
geriet Lambert bald in Vergessenheit. Sein Name erscheint wieder
um die Hälfte d. XIX. Jhs.. und die Frage nach dem Verhältnis
seiner Philosophie zu Kant hatte bald einen heftigen, heute nur
scheinbar entschiedenen Streit zur Folge.
Es fehlte nicht an Stimmen, welche Lambert nicht nur als Kants
114
Vorgänger (Vorläufer), sondern auch als seinen Lehrmeister hin-
stellten. Selbst die erkenntnistheoretische Terminologie der beiden
Philosophen erschien ihnen im strengsten Sinne identisch. Lambert
wurde zum Philosophen der „Kritiken" gestempelt. Andere dagegen, die
ebenfalls Tiamberts .Anhänger waren, traten mit gemäßigten Urteilen
hervor. Aber auch diese Literpretationen waren dem Sinne der Lam-
bertschen Schriften fremd, und die Erklärung von Lamberts philoso-
phischer Richtung war falsch. Die Gegner aller dieser Interpreten
stellten wiederum jede denkbare Beziehung der Lambertschen Phi-
losophie zu Kants Kritizismus in Abrede und erklärten in dem Falle
Lamberts Philosophie zu seinen Ungunsten. Um Kants Größe be-
sorgt, setzten sie sich sogar in Widerspruch zu Äußerungen im
Kants-Lambertschen Briefwechsel und zur ursprünglich geplanten
Vorrede zur „Kritik der reinen Vernunft". Diese Anschauung wurde
in Deutschland als richtig angenommen. Damit wurde der Streit
vor 15 Jahren geschlichtet.
Es ist aber von hohem Litercsse — und Lambert verdient es
auch — daß eine neue Bearbeitung seiner Philosophie und seiner
philosophischen Stellung in Angriff genommen werden ; und zwar
sowohl mit Rücksicht auf den damaligen Eklektizismus, als auch auf
die Reform Kants, dessen Umfang und sogar Bedeutung erst auf
Grund der Beurteilung der Lambertschen Philosophie richtig erfaßt
werden kann. Ohne Lambert hätte Kants Kritizismus damals als
verfrüht erscheinen müssen. Es war aber der damalige Eklektizis-
mus eben durch Lamberts philosophische Reform zum Kantischen
Kritizismus herangereift. Endlich verdient Lamberts Philosophie
an und für sich eine neue, streng sachliche Bearbeitung. Der Ver-
fasser hofft, daß erst jetzt der oben besprochene Streit ausgetragen
Averden wird, umsomehr da die von diesem Gegenstand handelnden
Arbeiten von Bartholmes, Zimmermann, Lepsius, Baensch, Riehl, u. a.
die Aufgabe gewissermaßen vorbereitet hatten ; er hofft, daß es ihm
gelingen wird, das wichtige Moment in der Geschichte der Philoso-
phie des XVIII. Jhs. in hellerem Lichte darzustellen. Kants wissen-
schaftliches und philosophisches Verdienst ward hiedurch keineswegs
irgendwelchen Abbruch erleiden.
Lambert verstand es. mit dem Eklektizismus, der sich nur in den
Schranken des Rationalismus entwickelte, endgültig aufzuräumen. Die
Leibnizschen und Wolffschen Probleme suchte er mit Lockes
Empirismus auszugleichen, d. h., in den beiden Richtungen die
115
l'ichtio'eii Thesen festzustellen und sie nach Ausscheiduno; von fal-
sehen auf einen gemeinschaftlichen Nenner zu bringen. Der Ver-
fasser versucht deshalb vor allem, die zwei Haupttendezeu der Lam-
bertschen Reform zu präzisieren, u. zw., die Begründung der Phi-
losophie auf mathematischer Methode, was mit dem auch für Kant
wichtigen Probleme der Metaphj^sik der Zukunft in enger Ver-
bindung steht, ferner den Versuch, der Wissenschaft eine neue
Theorie des Apriorismus zugrunde zu legen. Mit diesen Problemen
stellte sich Lambert auf kritischen Boden, nicht aber durchaus auf den
Kantisch-kritischen. Es gelang Larabert durch seine Thesen über die
Methode, die Theorie der einfachen Begriffe, die Lehrsätze über
die metaph3"sische Wahrheit, die Ableitung eines Organons der Be-
griffe (das Reich der Wahrheit), die auf das Verhältnis der Gram-
matik zur Metaphysik bezüglichen Forschungen, die wertvolle Theorie
vom Ableiten der Wahrheit aus dem Scheine — kurz durch seine
Reform — die Einseitigkeiten des Rationalismus und des Empiris-
mus zu überwinden, wobei er sieh systematisch der Euklidischen
Methode bediente. Die Frucht seiner Forschung ist nicht nur das
neue „Organon", eine Sammlung von Regeln und Gesetzen, die für
jedes Erkennen maßgebend sind, sondern auch das S3?stem der An-
schauujigen auf das gesamte Gebiet der Wirklichkeit. Den Haupt-
punkt seiner Betrachtungen bildet die Umwandlung der Wissenschaft
a posteriori in die a priori, kurz : die Theorie der einfachen
Begriffe. Lamberts Kritizismus stellte mit xlusnahme der Begriffe
des Raumes und der Zeit und „des Dinges an sich", die von Lam-
bert ganz anders gelöst wurden, dieselben Grundprobleme die in
der „Kritik d. r. Vernunft" behandelt werden, doch wurden diese
von ihm entweder nicht weiter entwickelt, oder nicht systematisch
gefaßt, oder ganz anders gelöst : teils ungenügend, teils aber breiter
und tiefer, als es Kant tut. Das Kantische Problem der Form
und der Materie der Erkenntnis (der Erscheinung, der Erfahrung,
der sinnlichen Erkenntnis) wurde bei Lambert nur berührt ; er er-
wähnt es nur in diesem Sinne gelegentlich, jedoch entweder ohne sich
^bewußt zu werden, wie bedeutsam die auf dem Momente aufgebaute
Theorie sein könnte, welches er ohne nähere Ausführungen und
Schlüsse kurz als „Mittelweg" bezeichnet, oder indem er im Gegen-
teil eine solche Theorie schon als unfruchtbar und überflüssig be-
trachtet. Aus diesen, wie noch aus anderen Gründen sollte Lamberts
philosophische Richtung im Gegensatz zu Kants idealistischem er-
kenntnistheoretischen Kritizismus als kritischer Realismus bezeich-
net werden. (Der Terminus „qualitativer erkenntnistheoretischer
Dualismus" ist sachlich falsch.) Deshalb war auch Kants moralisches^
Gesetz dem Lambertschen Kritizismus fremd. Der Umstand dage-
gen, daß Lamberts philosophischer Ausgangspunkt den bei Kant be-
nutzten Standpunkt Humes (neben Leibniz und Locke) unberücksich-
tisrt läßt, beweist uns ohne Zweifel die Stärke des Lambertschen
Kritizismus. Denn ohne Humes subtile Anal37se des Kausalnexus,
d. h. des Inbegriffes der Notwendigkeit, kennen gelernt zu haben,
stellte Lambert seine Lehre vom xlpriorismus kritisch auf, was auf-
riehtio-e Bewunderuni;- verdient.
Von Lamberts Kritizismus, dessen erkenntnistheoretische Reform
tatsächlich den Umfang der für Kants „Kritik" nötigen Aufgaben
oder Fragen festsetzt, war der unmittelbare Übergang zu Kants
Kritizismus und nur zu diesem gegeben. Obgleich die Probleme
der „Kritiken" allmählich, S3'^stematisch und in Etappen des Ent-
wicklungsganges der Anschauungen Kants selber reiften, obgleich
sie als Frucht seiner eigenen Denkprozesse aufzufassen sind, so ge-
winnen sie ihre endgültige Form erst nach der Lambertschen
Reform. Diese Reform war Kant bekannt, ehe er noch zu seinen
kritischen Resultaten gelangt war. Durch diese Reform und durch
Lamberts Briefe angeregt, versuchte Kant eine eigene Lösung der
Probleme, die von Lambert entweder vorgezeichnet wurden, oder
sich aus seiner Lehre deutlich ergaben. Die Genesis des Kantischen
Kritizismus führt also auf Lambert zurück. Das Datum der ersten
Ausgabe der „Kritik der reinen Vernunft", die Geschichte der Ab-
fassung dieses Werkes, der Briefwechsel der beiden Philosophen, die
Lambert gewidmete Vorrede, endlich der Inhalt der „Kritik" selbst,
l^esagen viel für einen Kritiker, der die Sache ohne Voreingenom-
menheit untersucht, und geben ihm wertvolle Fingerzeige für eine
unparteiische Vergleichung der Lambertschen und der Kantischen
Reform. Als eine notwendige Bedingung erwies sich eine wirklich
genaue, gründliche Berücksichtigung von Kants Schaffen seit seinen
ersten philosophischen Abhandlungen, ein Eindringen in den Inhalt
der „Kritik der reinen Vernunft", in welcher mehrmals, in den für
unsere Forschung wesentlichen Momenten, Lamberts Name nicht
erwähnt wird. Es hat sich dabei herausgestellt, daß Kant in den
allgemeinen Problemen seiner vorkritischen Schriften Lambert
gegenüber zurückstand, was angesichts der Behauptungen der Gegner
117
Lamberts besondere Beachtung verdient, da hiedureh die Methode
gewisser Interpretationen ins richtige Licht gesetzt wird.
Die Vergleichuug der Probleme der Lambertschen Reform mit
der „Kritik der reinen Vernunft" und mit Kants Schriften vor dem
J. 1777 ist für den Forscher der Philosophie sehr lehrreich. Ebenso
instruktiv sind auch Kants Briefe an Lambert oder über ihn. Die
Berührungspunkte lassen sich in folgender Weise zusammenfassen:
1.) Lambert überwand die Einseitigkeit des Rationalismus und
Empirismus, wußte sich auch vom Skeptizismus freizuhalten und wollte
jeden Dogmatismus unmöglich machen. Doch erst Kant gelang es,
Humes Gedanken kritisch ergänzend, den damaligen Dogmatismus
zu stürzen.
2.) Lambert stellte die Philosophie auf mathematische Basis. Dies
erschien ihm wie auch Kant, sowie auch einigen ihrer Vorgänger,
als die sicherste Gewähr für Wissenschaften im strengen Sinne,
d. h. für zwingende Behauptungen und Lehrsätze (nb. Kantisches
Merkmal der Notwendigkeit und der strengen Allgemeinheit). Die
Lehre von den Begriffen baute Lambert auf, indem er sich Eu-
klids allgemeine Methode zum Ausgangspunkt nahm. Die Methode
der Philosophie (der Metaphysik) sollte in ähnlicher Weise wie in
der Mathematik synthetisch sein. Wolff richtete sich nach diesem
Muster nur halb, und Locke vermied es nicht, zusammengesetzte
Begriffe auf nichts zu begründen. Die neue Methode wird von
nun an die Regel sein ; sie ist noch ein Ideal. Nach Lamberts Ansicht
wird Ontologie zum philosophischen Wörterbuche, zum Begriffs-
lexikon werden. Augenblicklich gibt es nuch Schwierigkeiten zu
überwinden. Lamberts Voraussetzung der synthetischen Methode
führt unter Berücksichtigung seiner Lehre von den Begriffen zur
speziellen Vergleichungsfolgerung hinüber, die noch weiter unten
besprochen werden soll.
Kant nahm erst in der Epoche seines Kritizismus an, daß die
künftige Metaph3'sik auf sy^nthetischen Urteilen (a priori) basieren
müsse. Quaestio facti war damals für ihn schon vorhanden, und
es handelte sich nur um quaestio iuris. Er stand also erst da-
mals auf dem Standpunkte der mathematischen Voraussetzung Lam-
berts. Im J. 1764 — dem Erscheinungsjahr von Lamberts „Neues Orga-
nen" — schrieb Kant der Philosophie (Metaphysik) ausschließlich die
analytische Methode zu und schloß die Anwendung der synthetischen
auf diesem Gebiete aus. Dagegen gründete Kant in der „Kritik der
lis
reinen Vernunft" die Mathematik auf die reinen Anschauung-sformen
(in ähnlicher Weise wie die Empirie auf reine Verstandesbegriffe),
■Nvälirend Lambert sogar die betreffende Konzeption Kants vom J.
1770 für unrichtig hielt. Kant bestimmte endlich in der „Kritik d.
r. Vernunft" genau die Grenze zwischen der mathematischen und
der philosophischen Erkenntnis, Lambert hingegen befaßte sich zwar
mit diesem Verhältnis, aber der von ihm angegebene Unterschied ließ
die Besonderheit der Erkenntnisgegenstände dieser beiden Wissen-
schaften nicht scharf hervortreten.
3) Raum und Zeit gelten — und zwar nur diese allein — in
der „Kritik d. r. Vernunft" als Formen der sinnlichen Anschauung
a priori, während Lambert diese Begriffe allen übrigen einfachen,
welche sich nicht definieren, sondern nur angeben lassen („ist"),
als gleichgeordnet betrachtet, da ihm eine Definition des Raumes
und der Zeit überhaupt unmöglich erscheint. In dieser Frage tritt
uns scharf der entschiedene Unterschied zwischen den Anschauun-
gen Lamberts und denen Kants hervor. Schon Lambert ließ sich die
Kantische Fassung dieses Problèmes nicht genügen, aber er blieb
bei seiner Theorie stehen, in der der Raum und die Zeit (die
Dauer, die Ausdehnung) von den Grundbegriffen nicht gesondert
wurden.
4.) Lambert und Kant befaßten sich eingehend mit der Meta-
physik. Einen der wichtigsten Punkte bildet in ihren philosophi-
schen Schriften die Frage : wie ist die Metaphysik als Wissenschaft
möglich V Als solche sollte sie die Metaphysik der Zukunft werden
und erforderte eine Reform sowohl in der Methode, als auch in
der Feststellung ihres Gegenstandes.
Kant ließ sich seit dem Erscheinen seiner frühesten Schrif-
ten das Schicksal der Metaph3'sik angelegen sein und betonte es zu
wiederholten Malen, sogar in der Periode, als er schon die Un-
möglichkeit und die Schädlichkeit der Metaphysik (des Übersinn-
lichen) nachzuweisen suchte, da sie die Wahrheit verdunkle. Er
schrieb: „Die Metaphysik, in welche ich das Schicksal habe, verliebt
zu sein, (ob ich mich gleich von ihr nur selten einiger Gunstbezeu-
gungen rühmen kann, leistet zweierlei Vorteile)". Die beiden Re-
formen, die von Lambert und von Kant, wurden um der Metaphysik
willen vorgenommen. Kant bot aber in seiner kritischen Epoche
noch kein System, sondern beschränkte sich darauf, nur ausführ-
liche Weisungen für einige Teile der Metaphysik zu geben. Lam-
HO
iDert. der zu vorsichtig war. in der Überschätzung der Metaphysik-
ihrer Mittel, zu weit zu gehen, baute eine vollständige Weltanschau-
ung: aus. Die Wissenschaft führe nicht zur Erkenntnis der Wirk-
lichkeit, d. h. all dessen, was möglich ist, sondern sie setzt uns in
den Stand, nur in einen kleinen Ausschnitt „aus der Gesamtheit
des Möglichen" einzudringen. Es sei also nur ein Teil der meta-
ph3"sischen Probleme der wissenschaftlichen Bearbeitung zugänglich.
Lambert war also bedeutend der Entwicklung der Weltanschauung
vorausgeeilt. Es blieb ihm aber versag-t. die Frage so tief wie Kant
zu erfassen, denn :
5.) Er hatte das Problem des Dinges an sich, für welches in
seinem Wirklichkeitsausschnitte Raum vorhanden war, nicht gestellt.
Lamberts „Phänomenologie", d. h. die Lehre vom Schein, stellt
zwar auch dieses Problem, aber ohne die Frage mit der Kant eige-
nen, scharfen Konsequenz zu verfolgen, ja, sogar ohne sich deren
bewußt zu werden. Lambert führte allerdings als erster den Ter-
minus : „das Ding an sieh" ein („Phänomenologie"). In demselben
Sinne bediente er sich öfters des Wortes : die Sache an sich. Diese
beiden Ausdrücke verwendet er im Gegensatz zum Schein. Da bei
ihm die Behandlung dieses Problems fehlt, sehen wir uns gezwun-
gen, Lamberts Philosophie als kritischen Realismus zu bezeichnen.
ö.) Lamberts Lehre vom Schein ergänzt seine „Alethiologie",
d. h. die Lehre von der Wahrheit (und deren Unterscheidung vom
Irrtum). Sie gibt die allgemeinen Regeln, wie man den Schein zu
vermeiden und die Wahrheit aus demselben herausholen könne,
(da der Schein mit dem Falschen nicht gleichgesetzt werden kann).
Lambert führte die Arten des Scheines an, erweiterte damit seine
Lehre von den Begriffen. Wir finden hier weder die kantische
Logik des Scheins, noch die Kantisch-kritischen Betrachtungen über
das Reich der Vernunfterkenntnis. Daß aber Lamberts „Phänome-
nologie" Kant das Thema zur S3'stematischen Bearbeitung geboten
hat, ist anzunehmen, und dies beweist eine (auch bisher nicht ver-
wertete) Stelle in der „Kritik der reinen Vernunft".
7.) Da Lambert in anderer Weise als Kant die Lehre vom
Schein aufstellt, aber auch hier dasselbe Ziel der Forschung voraus-
setzt, ohne die Sache bis zu Ende durchforscht zu haben, ( — Kant
leitet aus dieser Lehre die dialektische, problematische Wahrheit
für drei Wissenschaften : für die rationale Psychologie, die Kosmo-
logie und die Theologie ab — ) so mußte bei ihm die Kantische
120
Unterscheidmij;- von Vernunft und Verstand fehlen. Seine Theorie-
der Be>2:riffe gilt für die homog-ene Erkenntnisfunktion. Aber in
Lamberts Lehre vom Schein ist der Bereich der Fragen und Fälle
bedeutend größer.
8.) Es fehlen daher bei Lambert all die speziellen, schlechter-
dings pedantischen Analysen, wie wir ihnen in der Kantischen
Analytik der Hegriffe und der Grundsätze und in der Lehre von
der reinen Vernunft begegnen, von denen als Beispiel die subtilen,
mit denselben Bezeichnungsworten operierenden Definitionen der
Anschauung, des Begriffes und des Urteiles zu erwähnen sind.
Lamberts Reform ist als Organon weniger inhaltsreich und weniger
mannigfaltig. Kant war sich des Wertes seines Organons, seiner —
wie er sich auszudrücken pflegte, - kritischen Propädeutik, be-
wußt. Die gewiß bescheiden erscheinenden Worte in seiner Metho-
denlehre — deren Tendenz uns durchsichtig genug ist, — näm-
lich der Ausspruch : „Freilich fand es sich, daß. ob wir zwar einen
Turm im Sinne halten, der bis an den Himmel reichen sollte, der
Vorrat der Materialien doch nur zu einem Wohnhause zureichte",
waren ohne Zweifel gegen die Architektonik der Lambertschen
Ideen gerichtet.
9.) Die wenig komplizierte Theorie der Begriffe bei Lambert
erschien gegen die „Kritik der reinen Vernunft" zu gedrängt. Sie
führt zu weiteren, nicht minder interessanten Übersichtspunkten.
Lambert machte Wolff den Vorwurf, daß er die Begriffe will-
kürlich, unmethodisch bearbeitet habe, daß sie sich aus diesem Grunde
zur wissenschaftlichen Deduktion nicht eignen und daß man des-
halb eine neue Lehre von Begriffen aufstellen müsse. Indem er die
in der Astronomie erprobte Methode einführte, ging Lambert von
Tatsachen, und zwar von den einfachsten aus. Als solche betrachtet
er im Erkennen die einfachen [begriffe. Sie lassen sich auf zehn
Grundbegriffe zurückführen. In der „Architektonik" erweiterte
Lambert diese Tabelle. Als einfachste Tatsachen lassen sie sich
durchaus nicht definieren. Sie sind da. Das Merkmal derselben bildet
die Gedenkbarkeit. und das bedeutet, daß sie möglich sind. Als
formeller Grund gilt für sie der Satz des Widerspruchs. Das ist
ein negativer Grund. Als materieller, positiver tritt die Existeuzmög-
lichkeit hervor, d. h. daß etwas existieren kann. Das Existenzmögliche
ist mit dem Begriff des Soliden und dem Begriff der Kräfte gleichbe-
deutend. Das Solide ist das materiale Körpersubstrat, ist die mate-
121
riale Substanz. (Es existieren drei Modifikationen für die Substanz).
Die Kräfte bezeichnet Lambert als immateriale Substanzen. Die
einfachen Begriffe sind für sich gedenkbar, die zusammengesetzten
Begriffe nur mittels der einfachen (mittelbare Gedenkbarkeit). Also
die Dinge sind überhaupt gedenkbar, entweder als einfache Begriffe
oder als solche, die leicht auf solche zurückgeführt werden können
(nb. Grundsätze und Postulate). Die einfachen Begriffe führen,
im Sinne des formalen und materialen Grundsatzes, von der Form
zur Materie (principia ac axi o ma ta). Die Begriffe bilden ins-
gesamt das Reich der Wahrheit oder der Möglichkeiten, das nicht
nur symbolisch, sondern auch tatsächlich harmonisiert ist, weil die
Grundlao:e dieser Harmonie das gemeinsame Zeichen : der Gedenk-
barkeit (d.h. die einfachen Begriffe und die in ihnen enthaltenen
Möglichkeiten) bildet. Dieses Reich ist also unendlich weit. Das
System der Wahrheiten dieses Reiches ist rein ideal, hat rein sub-
jektive Bedeutung, solange es bloß auf dem Satze des Widerspruchs
beruht. Das Gedenkbare ist in Rücksicht auf den Verstand möglich.
Die logische Wahrheit muß zur metaphysischen werden, muß auf
eine positive Basis gestellt werden. Was gedenkbar ist, das ist zu-
gleich existenzmöoflich. Die logische Wahrheit bildet die Grenze
zwischen dem rein Symbolischen (der bloßen Benennung) und dem
logisch Gedenkbaren, hingegen die metaphysische eine solche zwi-
schen dem bloß Gedenkbaren und dem Reellen, Kategorischen. Es
gibt keinen Unterschied zwischen dem principium cognos-
<îendi und dem essendi. Lambert leitet aber daraus die Schluß-
folgerung ab. daß die Wahrheiten für uns das principium co-
g n o s c e n d i — der Existenz Gottes, dagegen Gott das principium
essendi — für Wahrheiten ist. Die logische Wahrheit gleicht
also — streng genommen — der metaphysischen, vorausgesetzt,
daß sie von Gott gedacht war. Das Existenzmögliche muß in Gott
begründet w^erden. Die höchste Formel für alles, was gedenkbar
ist, was existiert und gewollt wird, enthält nicht nur die logische
und die metaph3-sische, sondern auch die moralische Wahrheit.
Diese drei Wahrheiten haben denselben Umfang und fallen gänz-
lich zusammen. Daraus entwickelte Lambert seine beste Welt, die
von vielen möglichen die einzig wirkliche ist.
Die ganze Weltanschauung leitete Lambert aus seiner Theorie
der Begriffe ab. (Wahrheit und Irrtum.) Dem L'rtum (der vom
Scheine zu unterscheiden istj widmete Lambert eine Abteilung
122
in seinem „Organon". Der Irrtum entsteht nur in zusammengesetz-
ten Begriffen. Die einfachen Begriffe enthalten in sich den mate-
rialen Grund für unsere Erkenntnis, aber sie enthüllen die Existenz
selbst nicht. Man soll wissenschaftlich zu erkennen wissen, umso-
mehr da wir unseren ganzen Erkenntnisinhalt auf dem Wege der
Erfahrung" s^ewinnen.
Es fällt nun nicht schwer, daraus die Bedingung für das streng
wissenschaftliche Verfahren abzuleiten, das von dem rein beschrei-
benden, historischen verschieden ist. Eine solche Bedingung muß
als Verhältnis zwischen dem materialen Erkenntnisgrund und der
Erfahrung gelten. Unsere Vorstellungen, die in der Regel ihrer Natur
nach empirisch sind, müssen ein für die Grundtatsachen wichtiges
Merkmal besitzen. Sie müssen gedenkbar, und zwar entweder un-
mittelbar oder mittelbar sein. Sie sind gedenkbar, d. h. sie sind
auch für die Zukunft möglich, so daß wir in der Zukunft nicht
gezwungen sein werden, uns auf die Erfahrung zu berufen. Sie sind
für uns schon von der Erfahrung unabhängig, und zwar unabhängig in
ihrer Begründung; sie sind also apriorisch. In diesem Sinne hatte
Lambert sein a priori gefaßt. Die Wissenschaften, die sich auf ge-
denkbare Begriffe aufbauen, sind apriorisch. Im Grund genommen,
kann in diesem Sinne jede Wissenschaft apriorisch werden. Der abso-
lute Apriorismus gebührt nur dem göttlichen Intellekte. Unsere aprio-
rische Wissenschaft hat noch eine Grenze für sich. Sie soll nämlich
die streng und teleologisch gefaßte Wirklichkeit ausdrücken ; eine
solche streng beweisende Teleologie gibt es aber nicht. Daraus
folgt, daß die Existenz kein Thema des apriorischen Wissens ist.
Daß etwas existiert, muß immer empirisch bewiesen Averden. Des-
halb umfaßt die apriorische Wissenschaft nur das Reich der Mög-
lichkeiten, also nicht die Existenz, sondern das Existenzmögliche.
Die Erklärung der Existenz gehört zur Erfahrung. Daher bie-
tet sich auch hier Gelegenheit zum Irrtum. Sofern wir die aprio-
rische Möglichkeit auch a posteriori bestätigen, — und ein sol-
ches Verfahren ist immer angezeigt, — dürfen wir sie mit Recht
als existierend annehmen, ohne uns des Zweckbegriffes zu bedienen.
Auf diese Weise gehen wir von der Erkenntnis a priori zu der
a posteriori über. Wichtiger erscheint jedoch in Hinsicht auf
den Bereich der Anwendung der umgekehrte Weg. Wir können
Möglichkeiten aposteriorisch nicht nur bestätigen, sondern sie auch
finden. Hier begnügen wir uns nicht mit der gemeinen Erkenntnis,
123
sondern indem wir den Irrtum sowie alles das. was sich an die
Erfahrung selbst knüpft, ausschalten, erheben wir uns zur wissen-
schaftlichen Erkenntnis. Wir verwandeln die Erkenntnis a poste-
riori in die rein apriorische in dem Sinne, daß sich in den
Gründen schon nichts aposteriorisches befindet. Das Ziel des Er-
kennens bildet die Umbildung einer jeden historischen Erkenntnis
in die wissenschaftliche, apriorische, rein ideale. So würde Lamberts
Realismus in Idealismus übergehen. Doch ist die letzte Aussage
von dem rein Idealen nur scheinbar ; dem Lambertschen S3'stem
liegt der Begriff des Soliden zugrunde, welches wir nur als eine
physische Masse ( — der die Eigenschaft der Undurchdringlichkeit
anhaftet — ) begreifen können und welches, der Leibnizischen Mo-
nade entsprechend, an den Begriff der Kraft gebunden ist. Diese
These kann nur als Fingerzeig, als selbstverständlicher Wunsch
betrachtet werden, der noch deshalb unerfüllbar erscheint, weil wir
doch nur einen Teil der Wirklichkeit kennen. Die empirische
Wissenschaft läßt sich nicht immer auf eine apriorische zurück-
führen. Lambert spricht sogar von einem Abstände zwischen der
apriorischen und der aposteriorischen Erkenntnis. Im Prinzip be-
steht ein solcher Abstand nicht, aber in der Praxis unseres Erken-
nen s kommt er zum Vorschein. Die Behauptung, — die sich aus
Lamberts Anschauungen ergibt, — daß die Erfahrung schon über-
flüssig erscheinen könnte, wäre ein Vorrecht der absoluten Wissen-
schaft, die nur als unerreichbares Ideal besteht.
Das sind nun Laraberts Anschauungen von dem Wesen der
Begriffe und dem Apriorismus. Unsere Erkenntnis, die mit einfachen
Begriffen arbeitet, kann sich entweder in apriorischer oder aposte-
riorischer, progressiver oder regressiver Richtung bewegen. In der
empirischen Wirklichkeit, sofern es sich um die Richtung der Reihe
(Gründe — Folgen, Folgen — Gründe), und um die Mittel handelt, deren
wir uns im ersteren und im letzteren Falle bedienen können, gibt
es eine Grenze zwischen dem a priori und a posteriori, und
Lambert zieht eine solche. Aber es kann — wie Lambert meint —
der Fall vorkommen, daß man einen Mittelweg einschlagen muß,
wenn es uns nicht gelingt, die apriorische oder die aposteriorische
Reihe aufzustellen. Als Ausweg wird dann die anal3^tisch-S3'nthe-
tische Methode dienen müssen. Näheres über diesen („kombinierten")
Weg gibt aber Lambert nicht an.
124
Im Verhältnisse zum Kantischen Kritizismus lassen sich außer
den oben angeführten folgende weitere Parallelen nachweisen :
a) Lamberts Grundbegriffe repräsentieren in seiner Reform das-
selbe, was Kant in seiner „Kritik d. r. Vernunft" als Kategorien
bezeichnet. Sie ermöglichen die Erfahrung. Sie sind apriorisch und
bilden die Grundlage für alle Begriffe. Der Mangel in Lamberts
Kategorienlehre besteht sowohl in der Konstruktion und in der Ablei-
tung der Kategorien, wie auch in der Festsetzung eines numeri
clausi. In der „Architektonik" werden ja mehr als zehn solche
Grundbegriffe angeführt, darunter auch der Schall, die Hilfszeitwörter,
ja selbst Bindewörter. Was die Deduktion anbelangt, finden wir bei
Lambert keine Inkonserpienz, denn da diese Begriffe unbestimmbar
sind und man darauf nur hinweisen kann, so bleibt nichts anderes übrig,
als sie zu denken. Und die Wahl war. im Grund genommen, deshalb
unfreiwillig, weil hierin der formale Satz vom Widerspruch den
Ausschlag gab. Allerdings fehlt uns eine Formel für die Systema-
tisierung. Lambert gab sich Mühe, die Zahl der Grundbegriffe fest-
zusetzen. Ob aber dieselbe zu groß oder ob sie unvollständig ist,
diese Fracke steht in Lamberts Kateoforienlehre offen.
b) Lambert hat den Gedanken, der im Worte „Mittelweg" enthal-
ten sein mochte, nicht entwickelt. Es fehlt bei ihm das Kantische
Problem der Form und der Materie der Erkenntnis (der Erfahrung,
der Erscheinung). Eine Regel für ein beständig apriorisch-aposte-
riorisches Verfahren gibt es bei ihm nicht. Über ein Wissen, das halb
ideal, halb real jväre, läßt er sich gar nicht aus, aber man kann sich
die Frage stellen, ob Lambert überhaupt die Absicht hatte, eine
solche in seiner Lehre ero-änzende Theorie als notwendijy hinzu-
stellen. Lambert nahm eine Regel für die Zurückführung der apo-
steriorischen Erkenntnis auf das apriorische an, er zeigte, dali
zwischen beiden ein Abstand infolge des kleinen erkenntnistheore-
tischen Wirklichkeitsbereiches, nicht aber infolge des angeblichen
qualitativen Unterschiedes der Gebiete bestehe. Es galt also für ihn
seine These vom Apriorismus in dem Sinne, wie für Kant die
Lehre von der Form und Materie. Sonst wäre Lamberts Identifi-
zierung der logischen Wahrheit mit der metaphj'^sischen, und noch
mehr seine „transzendente" Form und sein Reich des Existenz-
möglichen (nicht der Existenz selbst) nicht verständlich. Wir müs-
sen uns an die Lambertsche Bestimmung der Gründe für die Ge-
125
denkbarkeit erimierii. Lamberts Mittelweg wurde nur der Genauigkeit
halber, d. h. als eventueller Fall eingeführt.
c) Lamberts wesentliche Identifizierung der logischen Wahrheit
mit der metaphysischen ist Kants allgemeiner Weltanschauung nicht
fremd. Kant hatte aber in der „Kritik" die Sache eingeengt, drängte
sie zusammen, und vertiefte sie für die Erkenntnistheorie. Aus die-
ser Tendenz ist z. B. Kants Definition des Urteiles entsprungen.
Aus der Lambertsehen Lehre vom Apriorismus ergeben sich
folgende vergleichende Betrachtungen :
a) Lamberts a priori bedeutet: vor der Erfahrung ; es drückt
aber vor allem den Gedanken aus : unabhängig von (den Elemen-
ten der) Erfahrung. Dies soll aber durchaus nicht bedeuten : wider
die Erfahrung, oder : abseits von der Erfahrung.
i^) Lambert hat die Kantische für das Problem der Form und
der Materie fundamentale Frage : wie sind synthetische Urteile a
priori möglich? nicht gestellt. An die mathematischen Urteile und
den Apriorismus denkend, fragte aber auch Lambert: wie
ist streng wissenschaftliche Erkenntnis möglich? Diese Frage ist
ihrem Wortlaut nach sogar der Kantischen ähnlich: wie ist
die Tatsache der Erkenntnis möglich ?
Y) Kants transzendentale Deduktion, deren Durchführung in der
transzendentalen Analytik von Kant als die schwerste Aufgabe be-
zeichnet wurde, findet man bei Lambert nicht. Die Frage selbst:
wie können reine Begriffe Grundsätze der Erfahrung werden? —
folgt aus Lamberts Theorie (Die Verifizierung der Begriffe a priori ;
die Zusammensetzung der Begriffe). Diese „schwerste" Aufgabe
Kants bestand darin, daß gegen die hergebrachten Behauptungen
gefragt werden sollte, ob in den synthetischen Urteilen die Empirie
mit dem Apriorismus in Einklang gebracht werden kann. Das hat
aber schon Lambert getan, wie er auch schon die Deduktion der
zusammengesetzten Begriffe verlangte.
5) Lambert kannte den Terminus „transzendental" nicht. Er
gebrauchte das Wort „transzendent", in dem Sinne, daß die Begriffe
und Urteile „transzendent" sind, d. h. daß sie sich z. B. von der
Körperwelt auf die Intellektualwelt übertragen lassen. Li dem
Sinne sprach er von der transzendenten Form, und von der
transzendenten Optik und Perspektive. („Phänomenologie.")
So stellt sich die Übersicht des Verhältnisses der Lehre Lam-
berts zu Kants Kritizismus dar. Das in der Einleitung ausgesprochene
Bulletin I— II. 4
126
Urteil des Verfassers wurde im einzelnen, aber noch nicht im großen
und ganzen begründet. Es sollen noch Kants vorkritische Ideen be-
rücksichtigt werden. Kant strebte langsam, geradezu mühsam, aber
mit großer Beharrlichkeit und mit Erfolg nach seinem Kritizismus.
Deshalb sind auch alle seine vorkritischen Probleme ein Vorbereitungs-
material. Im J. 176-4 hatte Kaut den Einfluß des dogmatischen Ratio-
nalismus schon völlig überwunden und sich gerade von dem des
Empirismus freigemacht. In seinen Schriften hatte er gewisse The-
men fast in ähnlicher Weise wie Lambert behandelt. Mit Recht
betonten auch die beiden Philosophen die Gemeinsamkeit ihrer
Methode und dasselbe Streben (wie sie uns ebenfalls iu ihren phy-
sisch-mathematischen Anschauungen entgegentritt). Aber Lambert
hatte damals schon die ganze Reform entwickelt und erfaßte Probleme,
die von Kant nicht in Angriff genommen worden waren. Lamberts
Werk und seine Briefe gaben Kant einen neuen Anstoß und veran-
laßten ihn zur ErAveiterung des Themas. Kant selbst betrachtete sich
als Lamberts Schuldner. Obgleich Kants vorkritische Schriften in
gewissen Anschauungen mit Lambert übereinstimmten, standen sie
gegen Lamberts philosophische Stellung zurück und wiesen Un-
terschiede auf. Wenn sie also schon Kant nur zum Kritizismus
(was teilweise schon im J. 1770 in der Schrift : „De mundi sen-
sibilis atque intelligibilis forma et principiis" stattgefunden hat),
hinführen mußten, so erscheint die Behauptung, daß die Lambertsche
Ref)rm von Kants Kritizismus weit, sogar sehr weit entfernt ist,
als unbegründet, als falsch.
Kant stand unter dem Einflüsse der Leibnizischen Lehre und
verband noch in der „monadologia ph3^sica" den Raum
mit der Monade. Dieses Problem und das der Zeit bildete da-
mals nebst den Dissertationen über die logischen Erkenntnisgr.ünde
und über die einzig möglichen Beweise für das Dasein Gottes
(woraus die Freiheit des Menschen abgeleitet wurde) das Haupt-
thema für Kant. Er arbeitete es mehrmals um. Für Lambert waren
Raum und Zeit Tatsachen. Er blieb bei dieser Behauptung ste-
hen. Raum, Zeit und die Kritik der logischen Sätze führten hinge-
gen Kant zum Wendepunkte im J. 1770 und in d. J. 1772, 1776.
Die Erschließung dessen, was später in der transzendentalen Ästhetik
hervortrat, als Hinweis für das gesamte Erkenntnisgebiet, fand gleich-
zeitig mit Lamberts Tode statt. Lambert hat Kants kritische These
vom Räume und von der Zeit nicht beeinflußt, ebensowenig seine
127
Anschauungen vom J. 1770 über den m un dus i n telli gibilis
und sensibilis. Er hat aber Kant auch in diesen Ideen bestärkt
und ihn durch seinen abweichenden Standpunkt zu ihrer Aufstel-
lung angeregt. Gewili hat Kant nicht ohne' Grund an Lambert
seine Dissertation v. J. 1770 als Antwort auf dessen letzten Brief
(v. J. 1766) geschickt. Die gänzliche Ausarbeitung des neuen Ge-
sichtspunktes fand ohne Zweifel unter dem Einfluß der Lambertschen
Reform, ihrer Probleme, statt. Vor d. J. 1770 gestalteten sich Kants
Anschauungen oft in Übereinstimmung mit den Lambertschen, aber
von ihnen unabhängig, da sie vor d. J. 1764 entstanden waren. Lam-
bert griff damals weiter, tiefer als Kant. Nachdem Kant die logischen
Sätze, hauptsächlich Leibnizens und Wolffs, bewältigt hatte („Nova
dilucidatio"). näherte er sich in der „Falschen Spitzfindigkeit" dem
Punkte, von dem Lambert ausgegangen war. d. h. er ging nun daran,
den Rationalismus durch den Empirismus zu verbessern und umge-
kehrt. Zwar war Lambert mit Kants Behauptung von den syllo-
gistischen Figuren nicht einverstanden. Die logisch-metaphysische
Frage der Abhandlung Kants war ihnen aber gemein. Kants Schrif-
ten v. J. 1762 und sein Briefwechsel berührten immer und immer
wieder die Lambertsche Frage, ob und in welcher Gestalt, in wel-
chen Grenzen die Metaph3'sik möglich sei V Ob sie als Grundlehre
möglich sei? An diese Fragen knüpften sich noch andere, haupt-
sächlicli bei Lambert. Die Geistesverwandtschaft zwischen Kant
und Lambert bestand schon damals. Aber auch die Unterschiede
lassen sich nicht in Abrede stellen.
Das Gesetz der Erhaltung der Kraft, zu welchem Kant, wie
Lambert, zuerst auf Grund mathematisch-physischer Betrachtungen
gelangt war, erfaßte Kant noch im J. 1755 als logische Konsequenz
des Satzes vom Grunde. Indem er die Behauptung ableitete, daß
die Summe des Reellen eine Konstante ist, bereitete er auf diese
Weise die Mittelstellung zwischen der „harmonia praestabi-
lita" Leibnizens und der nach-Leibnizischen Theorie vom „influ-
xus physicus." Lambert stellte sich — so sehr es auch einer von
seinen Interpreten leugnet — auf denselben Standpunkt. Mit der
Anschauung des wirklich Reellen entwickelte Kant seinen meta-
physischen Optimismus, der anfangs auf die Idee von der besten
und wirklichen Welt, die uns fast wie die von Anseimus anmutet,
später auf die ästhetisch-moralischen Faktoren aufgebaut wurde.
Lambert bekennt sich zu dem gleichen Optimismus ; er ließ sich
4*
128
aber von einer mehr exakten Idee des Paiientheisuius leiten. Gutt,
der nns die Gewähr bietet, daü diese Welt die einzige und beste
ist, vereinigt im Denken die logische Wahrheit mit der metaphy-
sischen. Diese Konklusion ist uns auch aus Lamberts Lehre her
bekannt. Innerhalb der Grenzen unserer Erkenntnis müssen jedoch
diese Wahrheiten auseinander gehalten werden, wenn wir nicht in
den Fehler des Rationalismus verfallen sollen. Lambert erweiterte
diesen Gedanken. Er wollte* auch die entschiedene Abgrenzung der-
selben vermeiden, um nicht in den Fehler des Empirismus zu ver-
fallen, der zu der Behauptung führen müßte, daß die abgegrenzten
Gebiete qualitativ verschieden sind. Nach der Absonderung der
Logik von der Metaphysik stellte Kant seine Ansicht über die
falsche Spitzfindigkeit der vier syllogistischen Figuren dar. Hin-
gegen betoute Lambert den Nutzen aller Figuren und gab, neben
anderen logischen Reformen, auch noch die „dicta" für die drei
letzten Figuren. Mit Kants Anschauung über die Wichtigkeit des
Unterschiedes zwischen den analytischen und den synthetischen Ur-
teilen war er einverstanden und — als wenn er die späteren Sy-
steme Krauses und Hegels geahnt hätte, — hob er, wie Kant die
Bedeutung des Unterschiedes zwischen der logischen und der reel-
len Verneinung hervor. In der Anwendung dieser Urteile weichen
aber die Philosophen voneinander ab. Kaut schrieb der Metaphysik
(der Philosophie) ausschließlich die analytische Methode zu und er-
blickte den bisherigen Hauptfehler darin, daß die Betrachtungen mit
den Definitionen anfingen. Die Philosophie müsse zuerst analytisch
ihie Elementargründe feststellen und die Grundbegriffe, deren Zahl
im Gegensatz zur Mathematik groß ist, am Ende ableiten. Es folge
daraus, daß auch die Grundurteile für die Philosophie und die Ma-
thematik verschieden seien. Man müsse Tabellen der Grundurteile
schaffen und das sei die Aufgabe der wahren Philosophie. Lambert
verfaßte in demselben Jahre (1764) das Register der Grundbegriffe
und das „organon quantoruin" für die Mathematik. Kant empfahl
der Philosophie als Muster die empirisch-physische, Lambert die
mathematische Methode. Die s^nithetische, wissenschaftlich gestellte
Methode könne der Philosophie nicht schaden, d. h. sie soll niemals
zu den Fehlern der Rationalisten führen. Die Stellung der Defini-
tionen am Anfange wird empfohlen. Sie müssen aber durch nicht
definierbare Tatsachen vorausgesetzt werden. Die mathematische
Methode gelx' also der Philosophie die Garantie, daß ihre Ergeb-
129
Tiissc streng sind. Lambert ging über Kant hinaus. Er schloß sich
Kants damaliger Meinung nicht an, daß die mathematische Methode
in der Philosophie unfruchtbar und schädlich sei. Kant wies damals
auf die differenten Gegenstände der Philosophie und der Mathema-
tik hin. Lambert tat es ebenfalls. Kant meinte, daß die dringendste
Aufgabe der Philosophie in der grammatischen Analysis, d. h. in der
Erklärung der verworrenen und endlich dunklen Worte, nicht der
Dinge bestehe. Lambert stellte (gleichzeitig mit Kant, im J. 1764)
die grammatische Symbolik der methaph3"sischen Wahrheit entge-
gen und setzte den Parallelismus voraus, dem er die Mathematik
annäherte. Außerdem behandelte er neben dem Probleme des Irr-
tums besonders das wichtige Problem des Scheins. Der Frage der
Unvollkommenheit der Sprache widmete er seine ganze „Semiotik."
Nach dem Realgrund für das Dasein Gottes suchend, beschäf-
tigte sich Kant mit einer genaueren Analysis dessen, was auch
Lambert Existenz nannte. Von Wolff, Baumgarten und Crusius aus-
gehend, versuchte Kant (1763) den Begriff des Daseins zu erklä-
ren. Das Dasein war für ihn die von unserer Vorstelluno; unab-
hängige Wirklichkeit. Als solche ist sie immer möglich. Er suchte
also die Bedingungen für die Möglichkeit zu fassen. Es sind dies: die
logische, formale (Satz des Widerspruchs) und die materiale, reelle
(data). Wenn im Datum nichts Denkliches gegeben sei, dann müsse
etwas unmöglich sein. Diese Betrachtungen (welche hier, wie an
anderen Stellen — so z. B. die Behauptung vom Räume in der Ab-
handlung V. J. 1770 — terminologisch ungenau in Kuno Fischers
monumentalem Werke „L Kant und seine Lehre" vorkommen) er-
innern uns an die Lambertsche Analysis der Gedenkbarkeit und
sind bei Kant wie bei Lambert ohne Zweifel eine Reminiszenz der
Leibnizischen These, daß alles, was denkbar ist, vom inneren Wi-
derspruche frei sein, und was existiert, begründet werden muß.
Nach dem J. 1764 entwickelte Kaut die Gedanken von der Un-
möglichkeit der Metaphysik des Übersinnlichen. Mit diesen Gedanken,
die die leitende Rolle der Metaphysik für unser allgemeines intelle-
ktuelles Leben nicht bestreiten, bereitete Kant die spätere These vom
Dinge an sich vor. Das fand nach dem ersten Briefwechsel mit Lam-
bert (1765) und nach dem Erscheinen des Lambertschen „Organen"
(1764) statt. In diese Zeit, aber etwas später, fällt Kants allmähliche
Absonderung der Gebiete des praktischen und des künstlerischen Er-
kennens. Lambert war von der Unzulänglichkeit und Schädlichkeit
130
der bisherigen Metaphysik überzeugt, sprach es hauptsächlich in
den l^riefen aus ; aber er war der Meinung, daß er das Werk von
Grund auf umgebaut habe. Seine Metaph3^sik wurde auf synthe-
tische Urteile gegründet, welche selbst durch den Begriff des Lam-
bertsohen Apriorismus diesen mit der Empirie versöhnen. Diesen
Standpunkt entwickelte weiter Kant, jedoch erst in der „Kritik der
reinen Vernunft" ; er vertiefte ihn, ähnlich wie Lamberts Katego-
rien. Die moralische Wahrheit hatte auch schon Lambert ausgeson-
dert. Er hatte nämlich neben dem logischen und dem metaphysi-
schen noch — als Mittelstufe — das moralische „Ganze-System"
gestellt (Kennzeichnen: wissen, können, wollen; principia : co-
gnoscendi, essendi, volendi), woraus er das Reich der Systeme,
endlich die Welt „im Ganzen" ableitete. Er vertiefte aber den
Gedanken von der moralischen Wahrheit kritisch nicht, wie es
später Kant tat. Lambert hätte freilich, ehe er imstande gewesen
wäre, die Kompetenz der moralischen Erkenntnis abzusondern, den
durchaus realistischen Begriff des Soliden reduzieren müssen. Was
das künstlerische Erkennen anbelangt, hatte sich Lambert in seiner
„Phänomenologie" (1764) ausgesprochen. Den Gegenstand dieses
Erkennens zählte er zu den Arten des Scheines. Aus diesem Scheine
wie überhaupt aus jedem soll die Wahrheit erschlossen werden.
Lambert wies der Kunst den Platz in der „transzerldenten Perspek-
tive" an.
Kant wurde durch Lamb'ert unstreitig gefördert. Auch Lambert
hatte Kants Schriften (und es waren die vor 1764 erschienenen) ge-
lesen. Es wäre dennoch kein Grund vorhanden, vom Einflüsse der
damaligen Anschauungen Kants auf Lambert zu sprechen. Aber
Kants Beeinflussung durch Lambert ist nicht zu leugnen. Das Ur-
teil über diesen Einfluß mußte auf die Tatsachen zurückgeführt
werden, deren Feststellung, Beleuchtung und Hervorhebung, über-
haupt Besprechung die Aufgabe vorliegender Abhandlung war. Bei
der Abfassung der „Kritik der reinen Vernunft" mußten sich Kants
Gedanken stets Lambert zuwenden. Dies beweist nicht nur die
ursprünglich geplante Vorrede zur „Kritik der rein. Vernunft",
nicht nur die Kantischen Aussagen über Lambert, die nach Lam-
berts Tode immer kühler wurden und von der ehemaligen,
fast könnte man sag-en, Ehrerbieti<^keit weit entfernt waren. Das
beweist der Inhalt der „Kritik der reinen Vernunft", wenn
man sich nur in denselben versenkt. Die einzige, ganz kurze, Er-
131
wähnung seines Namens bezieht sich auf einen Lambertschen ma-
thematischen Beweis. Die in der transzendentalen Ästhetik vor-
kommende Polemik mit Lambert ist — wie schon früher ffezeiot
wurde — ohne daß dessen Name erwähnt wird, durchgeführt. Nur in
einem privaten Briefe (an Bernoullij bekannte es Kant, daß er an dieser
Stelle Lambert meine. Er hatte Lambert im Sinne, wo er die „Kritik"
als Propädeutik bezeichnete. An ihn wandte er sich in der Transzen-
<lentalen Analytik und Dialektik, in der Methodenlehre. In dem
Kommentar zur Lehre vom Schein (I. Ausgabe) kommt er Lambert
mit den Worten der „Phänomenologie" entgegen. Von ihm oder
von Baumgarten hat er den Namen und den Begriff der Architek-
tonik übernommen. Er verdankte ihm alles, was in dieser kurzen
Zusammenfassung dargestellt wurde.
Um das Verhältnis der Kantischen und der Lambertscheu Re-
form zu der s. g. Philosophie der Erfahrung deutlicher hervorzuheben,
verglich der Verfasser mit diesen die Grundfragen von Bacons
„In Stauratio". Kant und Lambert betrachteten sich Bacon s-e-
genüber als solche Reformatoren , wie dieser selbst Aristoteles
gegenüber. Beide wandten ihre Blicke oft auf Bacon und dachten über
ein neues „Organon" nach. Bacon sprach von der „Mutter der Wissen-
schaften", bemerkte aber, daß eine solche noch fehle. Kant und
Lambert verkünden die Metaphysik, wie eine solche noch fehlte.
Kants und Lamberts Lehre vom Schein übernahm die negative
Hauptbedingung „interpretationis naturae" Bacons. Besonders war
für die Art des Lambertschen Realismus Bacons Erwähnung nütz-
lich. Es wurde Bacons allgemeine Anschauung über den „globus
intellectualis", über die Erkenntnisreform, die Anschauung über die
Stellung der Mathematik, über die Erfahrung und die Tatsachen,
die Methoden, den Begriff der Interpretation der Natur und die
Instanzen, Analogien, die Form und Materie der Dinge, die Ein-
heit und die Zweck arsache, die Begriffe der Metaphj^sik, der ersten
Philosophie, die Logik, die Deduktion und Induktion, die „Idolen",
den Gebrauch der Wörter — berücksichtigt. Die nach-Baco-
nische Frage über das Wesen der Tatsache unseres Erkennens
wurde von Lambert gestellt, von Kant nicht nur entwickelt, son
dern auch — Avie er der Meinung war, — endgültig präzisiert.
132
23. BIBLIOGRAPHIE.
I. ("lasse (le i>liîlolo;^i<'.
»Biblioteka pisarzôw j)olskich«. (Bibliothèque des écrivains polonais)^
Nr. 71, 8-0, pp. VIII et 187.
— Nr. 72, 8-0, p. 658.
Bystron J.an. »Slovvianskie obrzçdy rodzinne. Obrzçdy zwi^zane
z narodzeniera dziecka«. (Usages et cérémonies observées dans les
familles slaves. Cérémonies à la naissance de V enfant), 8-0, p. 148.
NirscH Kazimikrz. »Monografie polskich cech gvvarowych. Nr. 3.
Praslowianskie l' (Monographies des caractères dialectiques polonais.
No. 3 Le préslave l'), 8-o, p. 47.
RosTAFiÄSKi J. »Tchôrz. kuna i ^asica«. (Lo martre, la fouine
et la belette), 8-o, p. 25.
II. Classe (riiistoiie et de philosophie.
»Statuty kapituJy katedralnej WJoclawskiej z materyaJôw przy-
sposobionych przez X. Pralata Stan. Chodyrîskiego«. (Les statuts du
chapitre cathédral de Wloclaweh), éd. par St. Chodyriski et J. Fi-
jaJek, 8-0, pp. CCXXI et 492.
Taylor Edward. »Pojecie wspôldzielczoéci«. (L'idée fondamentale
de la coopération). 8-o, p. 131.
>Rocznik Akademii Umiejçlnoéci. Rok 1914/16. (L'annuaire de
V Académie des Sciences. L'année 1914/1916), 8 o, pp. LXI et 185.
Nakiadein Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Boleslawa Ulanowskiego.
Krakow, 1916. — Drnkarnia Uniwersytetu Jagielloiiskiego, pod zarzadein .1. Filipowskiego.
i
NQ 1 — 10. JANVIER-DÉCEMBRE 1917
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1919
Depuis 1885, l'Académie publie le ^^Bulletin International* consacré aux
travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. Il contient les
procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigét en français, en
anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l'Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie . Gebethner et Cie, Cracovie
(Pologne), Rynek Giöwny.
Publié, par l'Académie
sous la direction du Secrétaire général de l'Académie
M. Boleslas Ulanowski.
Table des matières.
Pag«
Bibliographie 77
Bienkowski Piotr. Deux études sur les bas-reliefs historiques romains . 17
Birkeiimajer Aleksander. Contributions à l'histoire de la philosophie
au moyen-âife 73
Brückner Aleksander. Études sur la littérature polonaise du XVII S. 15
— La mythologie slave 41
Dabr»»wski Jan. Les dernières années de Louis le Grand de Hongrie . . 67
Falskl Marjan, La psychologie de la lecture 66
Fiericll Franciszek Ksawery. Le tribunal de Ill-e instance et la cour
suprême de la diète considérés au point de vue de l'organisation
judiciaire de la République de Cracovie (1815 — 1833) 53
Folkierski W^Tflyslaw. Le Cid de Corneille en Poloirue 22
Gamowski Marjan. Les opérations financières de Ko nie pendant la seconde
guerre punique 28
— Lh trouvaille de Brzegi sur Nida avec les monnaies du XIII siècle 46
Halecki Oskar. L'histoire de l'union de la Lithuanie arec la Pologne . . 50
— Les monuments de la langue polonaise du moyen-âge en Lithuanie . 26
KetrzynsUi Wojciech. Le manuscrit Nr. 470 de la Bibliothèque publique de
H. Lopacinski à Lublin 49
Konopczynski AViadysïaw. Les conseils donnés par Mercier de la Rivière
à la Pologne 60
Kowalski Jerzy. De Plutarchi scriptorum iuvenilium colore rhetorico . . 38
Lilientalowa Regina. Les fêtes juives dans le temps passé et présent.
III partie 38
Lempicki St. Jeau Zamoyski comme réformateur des hautes études en
Pologne. Première partie. Son action dans l'enseignement publie. . . 11
OrJowski BoIesJaw. Le sénéchal Keus dans les romans français du cycle
de la Table ronde 30
Pawlowski Stanislaw. La population romaine-catholique dans la partie
polono-ruthène de la Galicie. 1. Etat de Tannée 1916. II. Fluctuations
pendant les années 19(>()- 1910 70
Schneider Stanislaw. Saint Hyppolyte sur les mystères grecs. I. Les
mystères de Fhlious. II. Les mystères d'Eleusis. IIL Les mystères de
Rhea-Cybèle 9
Sinko Tadeusz. La visioa de l'abbé Pierre dans le poème „Dziady^ d' A. Mic-
kiewicz 10
— Les prototypes des poésies funèbres (Treny) de Jean Kochanowski . 45
Szyjkowski Marjan. La tragédie dans la littérature polonaise an XVIII siècle 39
Witkowski Stanislaw. Métrique grecque et romaine 14
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL' CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N» 1—10. Jan vier— Décembre. 1917.
Sommaire. I Séance da 15 janvier; da 12 février; da 12 mars; da 23 avril;
du 14 mai; da 11 jain: da 2 juillet; du 22 octobre; du 12 novembre; du 12
décembre p. 1 — 4. — II Séance du 5 janvier; du 19 février; da 26 mars;
du 2 et du 16 avril; du 21 mai; du 18 juin; du 3 juillet; du 8 octobre;
du 5 novembre; du 10 décembre p. 4-6. — III Séance publique annuelle de
l'Académie de sciences du 30 mai 1917, p. 7 — 8. — IV Résumés, p. 9.
SEANCES
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 13 JANVIER 1917.
Présidence de M. C. MORAWSKI.
M. Stanislaw Schnkidek présente son article: „Saint Hippolt/te sur
les mystères grecs. I. Les mystères de Phlious. II. Les mystères d'Eleu-
sis. III. Les mystères de Rhea-Cyhèle" .
f M. Tadeusz SiNKo présente son article: „La vision de Vabhé Pierre
dans le -poème *Dziady* d'A. Mickietoicz".
SÉANCE DU 12 FÉVRIER 1917.
Pké«idknoe dk m. C. MORAWSKI.
M. Jôzef Kallenbach présente le travail de M. St. Lempicki: „Jean
Zamoyski comme réformateur des hautes études en Pologne. Première
partie: Son action dans renseignement public".
M. Tadkusz Grabowski présente son travail: „Nouvelles contribu-
tions à Vhistoire de la critique littéraire en Pologyie après 1830^.
Le Secrétaire présente le compte- rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 27 février 1917.
Bulletin I— n. 1
SEANCE DU 12 MARS 1917.
Phésidenck de m. C. MORAWSKI;
Le Secrétaire présente le travail de Jan Gkzeqouzbwski: „Le dia-
lecte méridional des Caraïtes polotiais".
M. Ignacy Chrzanowski présente son travail: „Les comédies d'Ale-
xandre Fredro".
SÉANCE DU 23 AVRIL 1917.
PUÉKIDENCE DE M. C. MOEAWSKI.
M. Kazimierz Mouaavski présente son travail: ^L'histoire de la
littérature romaine. V-e partie^.
M. Stanislaw Witkowski présente son travail: „Méti'ique grecque
et romaitie^.
SEANCE DU 14 MAI 1917.
Présidence de M. ST. TOMKOWICZ.
M. Alrksandku Brücknkk présente son travail: y^Etudes sur la
littérature polonaise du XVII siècle".
M. PioTu BiKNKOwsKi présente son travail: ^Leux études sur les-
bas-reliefs historiques 7-omains^.
SEANCE DU 11 JUIN 1917.
Présidence de M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Stanislaw Schneidkr: „Les
antiques ßgures mythologiques et les croyances populaires contempo-
raines';''.
Le Secrétaire présente le travail de M. Adam Kleczkowski: „Le
dialecte silésiet^allemand de Wilamowice (Galicie occidentale). 1 Pho-
nétique et flexion".
Le Secrétaire présente le travail de M. Wladyslaw Folkibrsku
„Le Cid de Corneille en Pologne'"'-.
)
Le Secrétaire présente le travail de M. Tadrusz Lbhr: „Études
sur V accentuation slave'"'' .
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de l'art en Pologne du 10 mai 1917.
SÉANCE DU 2 JUILLET 1917.
Pkksiuknck i)k m. C. MOKAWSKL
Le Secrétaire présente le communiqué de M. Oskar Halecki: y^Les
monuments de la langue 'polonaise du moyen-âge en Lithuanie^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Tadeusz Lehr: „Gram-
maire de la langue polabe".
Le Secrétaire présente le travail de M. Marjan Gumowski: „Les
opérations financières de Borne pendant la seconde guerre punique"".
Le Secrétaire présente l'article de M. Bolbslaw Ori-owski : „Le
sénéchal Keus dans les romans français du cycle de la Table Bonde"".
SEANCE DU 22 OCTOBRE 1917.
Présidknck. de m. C. MORAWSKI.
M. Tadrusz Guabowski présente son travail: „Étude sur les sour-
ces de Nicolas Bey'"^.
Le Secrétaire présente le travail de M-me Regina Lilikntalowa:
„Les fêtes juives dans le temps passé et présent. III partie"".
M. Tadeusz Sinko présente le travail de M. Jekzy Kowalski: „De
Plutarchi scriptorum iuvenilium colore rhetorico".
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la Commission anthro-
pologique du 24 mai 1917 et le compte rendu de la Commission de
l'histoire de l'art en Pologne du 12 juin 1917.
SEANCE DU 11 NOVEMBRE 1917.
Présidence de M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Marjain Szyjkowski: „La
tragédie dans la littérature polonaise au XVIII siècle^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la Commission de
l'histoire de l'art en Pologne du 23 novembre 1917.
SÉANCE DU 12 DÉCEMBRE 1917.
Pkksidenck de m. C. MORAWSKI.
M. Aleksander Brücknkr envoie son ouvrage: y,La mythologie slave*^.
M. Taukusz Sinko présente son article: y^Les prototypes des poésies
funèbres (Treny) de Jean Kochanowski" .
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 5 JANVIER 1917.
PKÉSIUENCK DK M. F ZOLL SEN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Marjan Gumowski: ^La
trouvaille de Brzegi sur Xida avec les monnaies du XIII siècle".
Le Secrétaire présente le travail de M. Antoni Czubrynski: ^^Twar-
dowski et Pajqk (Araignée) et les survivances du culte du feu'^.
SEANCE DU 19 FÉVRIER 1017.
PRÉSIDENCE DE M. V. ZAKRZEWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Adam Chmik.l: „Les sceaux
de r Université de Cracovie^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Grzegorzewski: ^Deux
ßrmans des sultans du XVIII siècle. Essai historiques sur les traités
de commerce entre la Pologne et la Turquie**.
M. WojciE(3n Keirzynski envoJe son travail: „Le manuscrit Nr 470
de la Bibliothèque publique de H. Lopacinski à Lublin".
SÉANCE DU 26 MARS 1917.
PRÉSIDENCE DE M. V. ZAKRZEWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskak Halecki: „Vhistoire
de V union de la Lithuanie avec la Pologne''^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Rafal Taubenschlag: „Le
»ius sepulcri* dans le droit romain^.
SEANCE DU 2 AVRIL 1917.
Présidence de V. ZAKRZEVVSKI.
M. Fkanciszbk Kbawery FiKKicH présente son travail: „Le tribunal
de III" instance et la cour suprême de la diète considérés au point de vue
de l'organisation judiciaire de la République de Cracovie (1815 — 1833)^.
SEANCE DU 16 AVRIL 1917.
PKÉilDKNCE DE M. V. ZAKKZEWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. WtAuvstAw Konopczynski;
„Les conseils donnés par Mercier de la Rivière à la Pologne^.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la Commission de
l'i-istoire de la philosophie en Pologne.
SEANCE DU 21 MAIS 1927.
Présidence de M. V. ZAKßZEWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. August SoKotowsKi: „L'ex-
pédition de Dwertiicki en Volhynie'^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wt-AUYstAw Konopczynski:
„Le »Liberum veto* en Pologne^.
SEANCE DU 18 JUIN 1917.
Pkésidknce dk m. V. ZAKKZEWSKI.
M. Stanisj^aw Ki.'TKZKBA et M. SiANi-itAw Zacuokowski présentent
leur travail: „L'histoire des sources juridiques en Pologne^.
Le Secrétaire présente le travail de M. Makjaxn Falski: „La psy-
chologie de la lecture^.
SÉANCE DU 3 JUILLET 1917.
PiiÉsiDENCE DK M. V. ZAKRZEWSKL
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Dabrowski: „Les der-
nières années de Louis le Grand, roi de Hongrie^.
M. Tadeusz Korzon transmet son travail: ^Contributions à Phistoire
de l'activité militaire de Casimir le Grand^.
Le Secrétaire présente le corapte-rendu de la Commission de
rhistoire de la philosophie en Pologne.
SEANCE DU 8 OCTOBRE 1Q17.
PKB8IUENCK DE M. V. ZAKKZEWSKI.
M. EuGENnisz Römer présente son travail: y,La population polo-
naise sur les bords de la mer et dans le pays des lacs en Prusse''^.
M. Eugeniusz Romer présente deux caries géographiques de M.
Stanislaw PAwtowuKi: ^La poptdation romaine-catholique dans la par-
tie polono-ruthène de la Galicie. I. Etat de Vannée 1916. IL Fluctua-
tions pendant les années 1900 — WW-^.
SEANCE DU 5 NOVEMBRE 1917.
PBÉsiDKNCK DK M. V. ZAKKZEWSKI.
M. WLADYSfAw Choikowski préscnte son travail: „Les bourses
de Tuchola et de Chehnno à Cracovie. La colonie cracovienne à lu-
chola".
Le Secrétaire présente le travail de M. Henryk Grossman: „L'évalu-
ation des biens dans le Royaume polotiais^.
SFANCE DU 10 DECEMBRE 1917.
PKÉsiDEscK DK M. V. ZAKKZEWSKI.
M. Wladyslaw Ghotkowski présente son travail: „Les églises
à Cracovie dévastées par l' archevêque M. J. Poniatowski. Contribution
à l'histoire de l'université''''.
Le Secrétaire présente le travail de M. Alk.ksandkr Bikkkmmajrr:
Contributions à l'histoire de la philosophie du moyen-âge'''' .
Le Secrétaire présente le travail de M. Rakai. Tauhknschlag: „Le
droit grec dans les réponses et les digestes de Cervidius Scaevola^.
Le Secrétaire présenie le compte-rendu de la Commission de
l'histoire de la philosophie en Pologne du 27 novembre 1917.
SEANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
DU 30 MAI 1917.
M. le comte Stanislas Tarnowski, président de l'Acadérnie,
-ouvre la séance.
Le Secrétaire Général, M. Boleslas Ulanowski, rend compte
■des travaux de l'Académie pendant l'année écoulée et annonce qu'à
la Séance administrative, tenue le 29 mai, ont été élus:
Classe de philologie; membres titulaires:
MM. Pierre Bieiikowski, professeur d'archéologie classique
à l'Université Jagellonienne.
Jean Loé, professeur de philologie slave à la même Université.
Classe (riiistoire et de philosophie; membre titulaire:
M. Bronislas Derabinski, professeur d'histoire universelle
à l'Université de Léopol.
Membres correspondants :
M. Françoi Bujak. professeur d'histoire d'économie rurale
à l'Université Jagellonienne.
M. Przemysîaw D^bkowski, professeur d'ancien droit po-
lonais à l'Université de Léopol.
M. Sigismond Luba Radzimiriski, historien et homme
des lettres à Léopol.
Classe des sciences mathématiques et naturelles; membre
titulaire :
M. MarianSmoluchovvski, professeur de physique expé-
rimentale a l'Université Jagellonienne.
Membres correspondants :
M. Miecislas Kowalewski, professeur de zoologie de l'Aca-
démie d'agriculture à Dublany.
M. Venceslas Sierpiriski, professeur de mathématique
à l'Université de Léopol.
Le Secrétaire Général proclame les noms des lauréats de cette
année:
Le prix Erasme et Anne Jerzmanowski de 44.230 cou-
ronnes 0*6 h. est attribué à M. Antoine Osuchowski, avocat
à Varsovie pour son activité humanitaire et sociale pendant nombre
4'années.
8
Le prix Nicolas Rey de 4,100 couronnes ainsi qu' une mé-
daille d'or sont décernés à M. Ladislas Reymont pour l'en-
semble de son oeuvre littéraire.
Le prix Probus Barczewski de 2160 couronnes est assigné
a M. Thadée Sinko pour son livre: y^V élément antique chez Wys-
pianski".
Les deux prix de peinture, de la même somme et de la même
fondation, sont décernés: l'un à M. Jacques Malczewski pour
son tableau: ,^Au seuil de la vie'^ et l'autre à M. Jean Rembowski
pour un cycle de portraits des officiers et des soldats de la Légion
polonaise.
Le prix Vladimir Spasowicz de 1000 couronnes est assi-
gné a M. Jean Bystron pour ses oeuvres: 1) Les coutumes oh-
servées dans la vie familiale chez les Slaves^, 2) „Les coutumes des
moissonneurs en Pologne^.
Le prix Constantin Simon de 900 couronnes destiné à ré-
compenser un ouvrage en langue polonaise traitant des sciences phy-
siques ou mathématiques est décerné aM. Venceslas Sierpiriski
à Léopol pour son ouvrage : „La théorie des nombres"^.
Enfin M. Joseph KaUenbach donne lecture de son travaih
^L'oeuvre d'Henri Sienkieivicz^ .
Résumé^
o
1. SCHNEIDER STANISLAW. Sw. Hipolit o greckich misteryach : I-
Misterya we Flius; II. Misterya w Eleusis; III. Misterya Rei-Cybeli.
(Der Kirchenvater Hippolytos über die yrierliischen Mysterien :
I. Die Mysterien in Phliits : II. Die Mysterien in Eleusis f
III. Die Mysterien der lihea und Kybele).
t
I. Der Kirchenvater Hippolytos verfaßte ein Werk unter dem
Titel : Philosophumena (Refutatio omnium haeresium). in welchem
er in den Büchern V — X verschiedene gnostische Systeme bekämpft.
Bei der Besprechung des sethianischen Systems erwähnt er die
Mysterien des sog. großen Mutter bei der Stadt Phlius, die älter
sind als die eleusinischen. Am Tempeltor in der Nähe der Stadt
stand noch zu Hippolyts Zeiten (welcher nach dem J. 230 in
Sardinien den Märtyrertod starb) ein Pfeiler mit der Darstellung
aller Lehren der Sethianer. Unter anderem war dort ein geflügelter
Graukopf abgebildet, der ein in bläulicher Farbe gemaltes, vor
ihm fliehendes Weib, verfolgt. Neben dem Alten lesen wir die
Worte : Phaos rhyentes, bei dem Weibe : Pheree phikola. Der Ver-
fasser deutet die Aufschriften folgendermaßen : (ez) 'ido:; pusvTs; und
fi Tea 'se'.öoiXd (in das Licht fließende — die sich flüchtende Rhea).
II. Der Hierophant in Eleusis ruft den Versammelten am Beginn
der M3-sterien laut zu : Den heiligen Sohn, den Brimos, hat die
ehrwürdige Brimo geboren. Der Verfasser beweist, daß Brimo und
Brimos nichts anderes sind, als nur Epiklesen der großen Mutter
Rhea und ihres mächtigen Sohnes Zeus. Das merkwürdige Symbol,
welches man in Verbindung mit dieser Grottesgeburt zeigte, nämlich
eine frisch gemähte Garbe, erklärt der Verfasser durch Volksge-
bräuche, welche noch jetzt bei Schnittern üblich sind. Auch eine
andere Handlung, mit der die Priester die Mysterien beendeten,
das Ausschütten von Wasser auf die Erde mit den Worten: -Je xus
ÔTispy.us, erklärt der Verfasser im Sinne der bis heute bestehenden
10
Volksriten. Zuletzt interpretiert er die Erwähnung der zwei Geburts-
arten : der unsterblichen, geistigen, himmlischen im Gegensatz zur
körperlichen, irdischen oder sterblichen Geburt.
III. Der Kult der Kybele drang zwar frühzeitig in die eleu-
sinischen Mysterien ein und wurde wahrscheinlich schon von
Peisistratos eingeführt, hiedureh büßten aber diese ihren agraren
Cliarakter. den sie mit dem Rheakult erhalten hatten, durchaus
nicht ein.
2. SINKÜ TADEUSZ. Mickiewiczowe widzenie ks. Piotra. {Die Vision
des l*ater Petrus bei Mickiewicz).
Die in der Überschrift genannte Vision besteht aus drei Teilen,
die dem Gegenstande und der Zeit nach verschieden sind. Um die
Technik des prophetischen Stiles bei Mickiewicz festzustellen, be-
handelt der Verfasser zuerst den mittleren Teil, das Leiden Polens
betreffend, und weist nach, daß er in eine Transfiguration des
Volkes ausläuft. Diese bezieht sich auf Polonia exsul nach dem
Jahre 1831. Die Auferstehung sollte erst vorbereitet werden durch
die innere Arbeit während der Emigration. Sie sollte nicht nur
Polen und anderen Slawen, sondern auch allen Völkern Europas
Freiheit bringen. Diese hohe Aufgabe der polnischen Emigranten
sollte von einem Manne verkündet werden, der auf diese Weise ein
wahrer Erwecker der Nationen werden sollte. Ihn sollte der Held
in dem dritten Teile der „Totenfeier" (Dziady) in der sogenannten
kleinen Improvisation ankündigen, aber der Geist der Überhebung
lenkte seine Gedanken ab und verleitete ihn zum Streite mit dem
Schöpfer, von dem er die Herrschaft über die Geister der Lands-
leute forderte, die er zum Glück anführen wollte. Trotz des Falles,
der auf solche Überhebung folgte, hoffte Pater Peter, daß Konrad
sich noch bessern und daß seine Aufgabe gelingen wird. Diese Erfül-
lung der messianischen Rolle prophezeit er in seiner Vision, die
sich demnach auf Kourad bezieht, auf den der Dichter manche
persönliche Züge, besonders seine eigene Genealogie und seinen
eigenen Namen, den er in der mystischen Zahl 44 ausdrückt,
übertrus:.
^1
4, isEMPICKI ST.: Jan Zamoyski jako reformator wyiszego szkol-
nictwa narodowego. Cz. I. Dzialalnosc na polu szkolnictwa paristwo-
wego. (Jan Zattunjshi als Itefortnatov des Itöheten Schulwesens
in Polen. I. Teil. Seine Wirksamkeit auf dem Gebiete des
Staatsschulwegensj.
Der Verfasser hat die Absicht, der Akademie der Wissen-
schaften außer der in der Überschrift genannten Arbeit noch
zwei andere über Jan Zamo3^ski als Humanisten vorzulegen, u. zw.:
1) Die Schuljahre J. Zamo3^skis (J. Zamo3^ski als Antiquarphilolog)
und 2) Jan Zamoyski als Mäzen der Humanistenzeit. Alle drei Ar-
beiten (welche als Studien über Jan Zamoyski betrachtet werden
können) sind die Frucht einer längeren Beschäftigung des Verfas-
ser mit diesem hervorragenden Mann und lagen vor dem Kriege
ganz fertig vor. Leider sind Handschrift und Entwürfe während
der feindlichen Invasion spurlos verschwunden, so daß der Ver-
fasser gegenwärtig an der Neuabfassung dieser Abhandlug arbeitet
und nun den ersten Teil vorlegt, der ein für sich abgeschlossenes
Ganze bildet.
Nach kurzer Charakteristik des Zustandes, in Avelchem sich die
Krakauer Universität bis 1570 befand und nach gedrängter Dar-
stellung der Versuche einer Erneuerung der Anstalt (durch geist-
liche Synode und die Krakauer Bischöfe) schildert der Verfasser
die Beteiligung Zamoyskis an diesem Unternehmen und hebt die
Bedeutung- seines Eingreifens und seiner Wirksamkeit auf dem Ge-
biete des polnischen Schulwesens im humanistischen Zeitalter her-
vor. Unter der Mitwirkung Zamoyskis — der eine überaus sorg-
fältige Schulbildung genossen hatte und auch die volle Eignung
besaß, die von ihm geplante Reform durchzuführen — wurde unter
die Punkte in den Pacta conventa für Heinrich de Valois auch die
Bedingung aufgenommen, welche es dem Könige zur Pflicht machte,
für die Erneuerung der Krakauer Akademie und Neubesetzung
der Lehrstühle durch Berufung von hervorragenden Lehrkräften
zu sorgen. Nach der Wahl Heinrichs wird Zamovski, der als Mit-
glied der Gesandtschaft nach Paris reist, die Ausführung des gan-
zen Unternehmens übertragen. Es gelingt ihm, den hervorragenden
französischen Juristen François Baldouin zum Reformator der Ja-
gellonischeu Universität und Professor des römischen Rechtes zu
gewinnen, leider stirbt dieser Mann während seiner Reise nach
Polen. Zamoyski wendet sich nun an Paulus Manutius mit der Bitte^
Gelehrte von Ruf für die polnische Akademie in Italien anzuwer-
ben. Aus mannigfachen Gründen kommt dieser Plan nicht zu-
stande.
Als nach der Thronbesteigung Stefan Bathorys sich sein Ver-
hältnis als Vizereichskanzler zum König in geradezu idealer Weise
gestaltet hatte, nahm er wieder seine lange gehegten Pläne auf
Gerade in dem Zeitpunkte, wo die polnische Geistlichkeit auf der
denkwürdigen Synode in Piotrköw 1577 wiederum an die Frage
der Hebung des wissenschaftlichen Niveaus und einer besseren
materiellen Ausstattung der Hochschule herantrat, hatten König und
Kauzler bereits einen anderen Plan gefaßt. Da eine Wiederbele-
bung der alten Akademie nicht recht durchführbar erschien, plan-
ten sie die Gründung einer zweiten Akademie, einer anderen Hoch-
schule, einer durchaus humanistischen, nach dem Vorbild des von
Franz I begründeten französischen Collège Royal. Von diesem
großartigen Plan, der so außerordentlich fruchtbringend hätte wir-
ken können, berichteten schon K. Morawski und J. Kallenbach;
der Referent zeichnet auf Grund neu erschlossener Quellen in ein-
gehender Weise die Geschichte des von dem Vizekanzler konsequent
verfolgten Projektes, wie dieser sich in zahlreichen Briefen an
verschiedene Gelehrte wendet, ja sogar einen besonderen Abge-
sandten in dieser Angelegenheit nach Italien schickt. Es ergingen
Einladungen an die hervorragendsten Männer und Leuchten der
Wissenschaft der damaligen Zeit wie Sigonia, Fulvius Orsini, M.
A. Muret (Philologen), Beruh. Paternus und andere berühmte Me-
diziner aus Padua, der Botaniker Gurlandinus, die Theologen Bel-
larmin, Toletus, Gregor von Valencia, A(|uarius. Flaminius, die Phi-
losophen Zabarelli und Petrelli, den Juristen Pappius u. a.; der
Al)gesandte des Vizekanzlers war ebenfalls nicht müßig und suchte,
andere, nicht minder berühmte Männer zu gewinnen. Die Korre-
spondenz Zamoyskis, seine Bemühungen und Anordnungen in dieser
Richtung sowie die Antworten der in Aussicht genommenen Ge-
lehrten werden in der Arbeit eingehend besprochen.
Wie jedoch schon zum Teil vorauszusehen war, zerrann das
große Unternehmen im Sand. Der Plan ging geradezu ins Groß-
artige, so daß er fast verwegen erscheinen mußte; wollte doch Za-
moyski die größten Leuchten der Wissenschaft n;ich Polen kom-
men la.s.sen. Es wird gewiß nicht befremdlich erscheinen, daß Für-
13
sten, Städte und Universitäten sich gegen eine Beeinträchtigung
ihres Glanzes und Ruhmes wehrten; allerlei andere Bedenken, wie
die weite Reise nach Polen, die ganz unbekannten Lebensverhält-
nisse mußte die Gelehrten abschrecken, auch trotz der ganz kolos-
salen Gehälter, welche ihnen angeboten wurden. Dennoch fehlte
es nicht ganz an Kandidaten, die dem Ruf gefolgt wären. Die Ver-
wirklichung des großartigen Planes eines „Collegium Regium" von
1577 wurde vor allem durch den heftigen und hartnäckigen Wi-
derstand des Kardinals Hosius vereitelt, welcher in dem Unter-
nehmen mit Unrecht die Umtriebe der Ketzer witterte und ihnen
die Absicht unterschob, daß sie den Zusammenbruch der alten
Akademie betreiben. Er verdächtigte Zamoyski, stachelte Myszkow-
ski und den Nuntius Laurea auf, hielt eine ernste Strafpredigt dem
Könige selbst und brachte es endlich dahin, daß das Werk, wel-
ches trotz aller Widerstände doch zustande gekommen wäre, end-
gültig vereitelt wurde. Die Machenschaften des Kardinals finden
in der Arbeit eingehende Darstellung und werden durch Zitate und
Abschnitte aus der noch nicht veröffentlichten Korrespondenz illu-
striert. Die Befürchtungen des Kardinals entbehrten nicht einer
gewissen Berechtigung, sofern es sich um das Schicksal der Ja-
gelionischen Universität handelte, denn unstreitig hätte die neue
Anstalt der alten Schule nach und nach den Boden entzogen. Nach-
dem nun der Plan zusammengestürzt war, wandte der König
neuerdings seine Sorge der. Krakauer Universität zu, beehrte sie
zu wiederholten Malen mit Besuchen, strebte eine Reform in sitt-
licher Richtung an und beschenkte sie mit der Propstei bei St.
Florian. Dieser Fürsorge des Königs stand Zamoyski durchaus nicht
fremd gegenüber; die milden Stiftungen sowie die Reformen Gör-
skis von 1579 dürfen sehr wohl auf ihn zurückgeführt werden,
i^ber seine Fürsorge entzieht er nach dem Mißlingen seines
Planes dem polnischen Schulwesen durchaus nicht. So bemüht er
sich, 1599 den spanischen Theologen Dr. Vianna für die Universi-
tät Wilna zu behalten. Nachdem er in seinen Bemühungen um
die Hebung des Schulwesens eine so herbe Enttäuschung erfahren
hatte, schritt der immer mächtiger werdende Kanzler an einen an-
deren, ebenfalls hochfliegenden Plan heran.
Im zweiten Teil soll der im J. 1580 von Zamoyski gefaßte
Plan, eine höhere „bürgerliche Schule" in Zamosc zu schaffen,
welchen er unter tätiger Mitwirkung und mit materieller Unter-
14
Stützung des Nomiiiatbischofs von Przemysl Lugowski zu verwirk-
lichen sucht, zur Darstellung gelangen, sowie auch der nach
mannigfachen anderen Versuchen gefaßte Plan der Gründung einer
Akademie in Zamosé und die Schicksale der Anstalt bis zum Tode
des Hetmans (im .1. 1605).
k WITKOWSKI STANlSfcAW. Metryka grecka i rzymska. (Griechische
und föntische Metrik).
In diesem Handbuch gibt der Vf. die Gruudzüge der allgemei-
nen und der speziellen Metrik der Griechen und Römer. Die Ein-
leitung bildet eine Geschichte der metrischen Studien im Altertum
und in der Neuzeit. Mit Rücksicht auf den Umfang des Handbuchs
mußte sich bei den einzelnen Metren die Analyse der Strophen
der chorischen Lyrik sowie der Tragödie und Komödie auf ein
oder zwei Beispiele beschränken. Auf zwei Gebieten bringt das
Handbuch etwas, was in den deutschen und französischen Handbü-
chern der Metrik heutzutage fehlt. Es ist dies zunächst die Ge-
schichte des Streites um die Daktyloepitriten und die ^éxpa [xsuta
oder sg. Logaoeden. Das tschechische große Handbuch der Metrik
von Kral enthält eine solche Geschichte, aber der Stoff ist bei Kral
anders angeordnet. Ferner bringen die bisherigen Handbücher der
Metrik eine Analyse dieser beiden Arten von Metra ausschließlich
entweder vom Standpunkt der alten oder der neuen Theorie. Der
angehende Philolog, der sich mit den beiden Theorien vertraut ma-
chen will, findet eine Darstellung beider in keinem der heutigen
Grundrisse der metrischen Disziplin; er muß zu diesem Zweck
zunächst zu einem älteren Handbuch greifen und dann ein neueres
zu Rate ziehen. Das Handbuch des Vf. gibt die Analyse der Metra
zuerst nach der älteren, hierauf nach der neuen Theorie. Der Vf.
steht auf dem Standpunkt, daß die ältere Theorie bisher nicht
widerlegt ist. die neue noch nicht als erwiesen gelten darf Jede
von ihnen hat ihre Vorzüge und ihre Mängel. Man darf die
Möglichkeit einer Entscheidung zu gunsten der einen oder der
anderen Theorie durchaus nicht ausschließen. Sollte auch der Bo-
den Ägyptens keine neuen Quellen bringen, so wird doch hoffent-
lich die weitere Forschung, vor allem eine genauere Erforschung
der Gesetze der antistrophischen Responsion, die bisher zum großen
i
15
Teile noch im Dunklen liegen, uns ein Urteil ermöglichen, wel-
cher der beiden Theorien die Zukunft gehört. Das Handbuch des
Vf. legt die Licht- und Schattenseiten beider Theorien dar und
ermöglicht dem Leser, sich über den Wert beider ein selbständiges
Urteil zu bilden.
Ein zweites Gebiet, wo das Handbuch einem dringenden Be-
dürfnis abzuhelfen sucht, ist die Prosodik. Der Abriß der griechi-
schen Prosodik bei Westphal und Rossbach ist heute in mancher
Hinsicht veraltet. Einen neueren Abriß der römischen Prosodik
enthält keiner der bestehenden Grundrisse der Metrik. Vf. gibt
einen knappen, aber die heutige der grammatisch-metrische For-
schung treu wiederspiegelnden Abriß sowohl der griechischen als
auch der römischen Prosodie.
Die Anordnung des Stoffes ist die folgende. Kap. 1. Geschichte
der metrischen Studien im Altertum und in der Neuzeit. — Kap. 2.
Allgemeine Metrik. — Kap. 3. Griechische Prosodik. — Kap. 4.
Spezielle griech. Metrik. Dieses Kapitel zerfällt in 3 Teile: Méxpa
xaâ-apa. Mexpa sTicaùvO'exa. Méxpa [xer/wxa. — Kap. 4. Römische Pros-
odik. — Kap. 5. Römische Metrik. — Kap. 6. Anhang : Metrischer
Bau und Vortrag der griechischen Dichtungen.
5. BRÜCKNER ALEKSAXDER. Studya nad literatur^ polska XVII wleku.
(Studien zur polnischen Literaturgeschichte des XVII. Jahr,
htmdertsj.
Die Literatur des XVIL Jahrhunderts in Polen hat trotz aller
neueren erheblichen Fortschritte, die durch Publikation von Texten
und Studien, zumal über die Dichter der zweiten Hälfte dieses Zeit-
raumes (Waclaw Potocki. Zbigniew Morsztyn u. a.) erzielt wurden,
noch große Lücken zu verzeichnen. Namentlich ist man bisher der
Literatur von 1600 bis 1630 aus dem Wege gegangen und doch ist
gerade diese Zeit die Zeit der größten literarischen Regsamkeit im
alten Polen gewesen. Man braucht nur einige beliebige Daten heraus-
zugreifen z. B. die Jahre 1606 — 1612. oder 1620 — 1621 und die Fülle
der poetischen Produktion, die dem Aufruhr des Zebrzydowski, dem
Pseudodemetrius, der Belagerung von Smolensk, den Kämpfen in
der Walachei bei Cecora und Chocim folgte, fällt sofort auf: niemals
haben andere historische Daten eine solche Unmasse von Dichtern
und Werken auf den Plan gerufen.
16
Und von diesen Dichtern ist nie und nirgends die Rede —
man muß sich mit den genauen bibliographischen Angaben bei Estrei-
cher und den ungenauen Abschätzugen eines Maciejowski genügen
und geht ihnen sonst sorgfältig aus dem Wege. Mit Unrecht. Gewiß,
sie entsprechen nicht unserem Geschmack, unseren ästhetischen For-
derungen, ihre Begriffe von Kunst und Schönheit weichen von den
unsrigen vollkommen ab, aber auch ihre Darstellungsweise erscheint
recht fesselnd, wenn man sich nur auf ihren Standpunkt stellt;
wir finden in ihren Schriften interessante, einwandfreie Zeugnisse
von Menschen und Zeiten, sie verdienen es daher, einer nicht ganz
verdienten Vergenssenheit entrissen zu werden.
Wir finden in diesem Zeitraum nämlich eine außerordentlich
rege Tätigkeit. Gewiß fehlen unter diesen Dichtern mächtige, ori-
ginelle Talente; sie gehen jedem großen Wurfe aus dem Wege; sie
begnügen sich mit literarischer Kleinarbeit, die sich kaum über
Lieder, Elegien, Satiren, Idyllen, kurze Berichte von Helden und
Siegen erhebt. Aber die Fülle dieser Arbeiten und die große Zahl
von Dichtern, unter denen alle Stände, Richtungen, Konfessionen
vertreten sind, entschädigt einigermaßen für diese Knappheit und
Kürze. Ihre Rührigheit, Kollegialität, die über soziale Unterschiede
hinwegsieht, Offenheit ihres Urteils und Auftretens stechen außer-
ordentlich vorteilhaft ab von der späteren Einseitigkeit und Ver-
knöcherung, von der widerwärtigen Schmeichelei den Instinkten
einer irregeleiteten Menge und dem Hochmute einzelner gegenüber,
von der Barbarei in Form und Inhalt. Mithin verdient ihr Wirken
eine teilnahmsvollere Betrachtung.
Der Verfasser geht aus von der Sammlung, die Prof. Czubek
für die poetisch-politische Literatur der Jahre 1606 — 1608, d. i. in
Bezug auf den Aufstand Zebrzydowski's veranstaltet hat, doch
beschränkt er sich auf dieses Material allein nicht. Er berücksichtigt
bei der Besprechung einzelner Werke die gesammte Schaffenstätigkeit
des betreffenden Autors und hebt außerdem nicht nur einzelne, auf
Kultur- und Sittengeschichte der Zeit bezügliche Stellen, sondern
sogar einzelne nach Form oder Bedeutung bemerkenswerte Wörter
heraus, um bei der oft außerordentlichen Seltenheit und Unzu-
gänglichkeit dieser Schriften das ganze in irgendwelcher Beziehung
interessantere Material zusammen zustellen.
Hier können nicht alle die Autoren und Schriften genannt
■werden, die der Verfasser in seinem Studium besprochen hat. Er
17
macht nur auf einen aufmerksam, auf Felix Herbort, einen der
Führer des Aufstandes, einen außerordentlich intelligenten und
gel)ildeten Mann, der großes Interesse für heimische und fremde
Literatur an den Tag legte, der sich selbst nicht nur als verdienst-
voller Herausgeber älterer historischer Werke, sondern auch als
Schriftsteller hervorgetan hat. Namentlich imponiert er, im Gegen-
satze zu allen Zeitgenossen und ihrer Sprachvermengung, durch
sorgfältige Reinheit und Frische und Saftigkeit seiner Sprache;
der Verfasser verweilt bei der sog. Autobiographie dieses Mannes,
die wegen ihrer absichtlich rein allegorischen Darstellung als völlig
rätselhaft galt und daher unbeachtet blieb. Er deutet namentlich
den Eingang dieser Autobiographie, die sich auf die Studien in Ingol-
stadt biezieht, und beweist die Genauigkeit ihrer Angaben. Außerdem
erörtert er die Frage, ob der Jesuitenhasser Herbort Verfasser
des anonym erschienenen und von einem Polen geschriebenen Con-
silium de stabilienda pace (durch Vertreiben der Jesuiten aus Polen)
vom J. 1609 gewesen ist; er weist ihm andere satirisch-humoristische
und allegorische Werke zu. Auch auf einige andere Hauptschrift-
steller der Zeit, wie den Idyllen dichten Simonides (Szymonowic) sowie
auf den großpolnischen Asketiker und Idyllen dichter Miaskowski fällt
einiges Licht. Hauptsächlich sind es dann Dei minorum gentium,
wie ein Jurkowski, Witkowski u. a., die zumal wegen ihrer satiri-
schen Hauptwerke einer näheren Besprechung gewürdigt werden.
Auch versucht der Verfasser, eine Reihe anonym überlieferter Drucke
wie auch Schriften politischen wie satirischen Inhalts,' z. B. auch
zur Frauenfrage Gehöriges, auf Grund von Stil- und Wortähnlichkeiten,
so mißlich auch sein solches Unternehmen sonst sein mag, bestimmten
Verfassern zuzuschreiben.
6. BIENKOAVSKI PIOTR. Ze studyôw nad ptaskorzezbami rzymskiemi
historycznemi. (Zwei Studien über römische historische Reliefs).
1. Im Mantuaner Museum befindet sich bekanntlich ein großes
Stück eines marmornen Frieses mit der Darstellung einer Gallier-
schlacht, das nach Conze und K. Robert, zuletzt nach A. Michaelis
(in H. Egger's Codex Escurialensis, Textband S. 146 — 151) aus der
Zeit des Augustus herrühren soll, und zwar von dem Porticus
Octaviae, in welchem jener Kaiser die in dem siegreichen Feld-
BuUetin I-II. 2
18
zug gegen die Dalmater vom J. 30 v. Chr. wiedergewonneuen)
römischen Feldzeichen aufstellen ließ. Zu dieser Annahme sah sich^
Michaelis hauptsächlich dadurch veranlaßt, daß eben in der Umgebung
der Säulenhalle Octavias das Ghetto gelegen war, wo im Anfang des
XVI Jhs sich der Laden des Kunsthändlers Giov. Ciampollini (f 1518)
befand, in welchem der besagte P>ies von drei unbekannten Künst-
lern gesehen und gezeichnet wurde. Zwei Zeichnungen — eine im
Codex Escurialensis (abg. bei Egger a. 0. Tafelband 59 v), die
andere im Britischen Museum in der Sammlung Cassiano dal Poz-
zo's — stellen das Relief im großen und ganzen so dar, wie es uns
heute vorliegt. Dagegen ist das Relief nach der dritten Zeichnung
in dem Wolfegg'schen Skizzenbuch labg. bei Egger, Textband, Fig. 65)
beinahe doppelt so lang und vollständiger. Es entsteht also die
Frage, welche von beiden Zeichnungen als maßgebend gelten soll,
ob das Relief an der Wende des XV Jhs. besser erhalten war als
jetzt, oder ob lediglich die Phantasie des an dritter Stelle erwähnten
Künstlers es durch aus verwandten Reliefs übernommene Motive
bereichert und vervollständigt hat. Prof. K. Robert (Rom. Mitteil.
XVI (1901), S. 230) neigt zu dieser Ansicht, und tatsächlich spricht
einiges dafür. Der Verfaser glaubt jedoch, daß man die erste Möglich-
keit nicht ausschließen soll, und sucht nachzuweisen, daß sich noch
ein zweites Fragment desselben Frieses erhalten hat, welches aller-
dings im Rahmen der vollständigeren Zeichimng nicht untergebracht
werden kann.
Es ist nämlich ein bei der Regulierung des Tibers gefundenes,
und im Museo delle Terme, Inv. 13, 130 untergebrachtes kleines
Bruchstück, das Kopf und Hals eines reich aufgezäumten Pferdes und
den linken Unterarm eines sich mit einem Ovalschild schirmenden
Galliers, im Hintergrunde einen anderen Ovalschild und wohl einen
Lorbeerbaum darstellt. Dieses Fragment ist schon bei Helbig-Amelung,
Führer ^ n. 1409 als eine hervorragende plastische Leistung erwähnt
und von Moscioni M. 22905 photographiert aber die genannten
Gelehrten hatten keine Ahnung, in welcher Beziehung es zu dem
"Mantuaner Fries stehen könnte. Der Verfasser beweist seine These
an der Hand eines Gipsabgusses, indem er dessen stilistische und an-
tiquarische Merkmale genau untersucht und mit den Pferdeköpfen,
dem Zaum und Schildornamenten des Mantuaner Stückes vergleicht.
Auch die Maße sind in beiden Reliefs dieselben und die Marmor-
gattung ist ebenfalls identisch. Das römische Bruchstück ist allerdings.
19
viel flacher, aber dies erklärt sich daraus, daß es ein Teil eines im
zweiten Plan dargestellten Reiters ist. Wäre diese Figur selbst auch
erhalten, würde die Reliethöhe gewiß in beiden Stücken gleich sein.
Auch die Präzision der Ausführung ist in dem römischen stellen-
weise weiter gediehen, aber eine ähnliche Ungleichmäßigkeit kann
man häufig an Platten eines und desselben Frieses, vielmehr also
an Bestandteilen eines und desselben Bauwerkes bemerken. Schließ-
lich ist zu beachten, daß das Mantuaner Stück erheblich beschädisft
wurde, während sich die Oberflache des römischen beinahe unver-
sehrt erhalten hat.
Ferner stellt der Verfasser fest, daß der postulierte Fries nicht
zu dem Porticus Octaviae gehören konnte, da er in dem Falle
Kämpfe mit Dalmatern darstellen müßte, während wir hier fraglos
eine Gallierschlacht wiedergegeben finden. Mit Rücksicht darauf,
daß an dem Schilde des ersten Reiters links ein Greif, am römi-
schen Bruchstück ein Lorbeerbaum als landschaftliches Akzessorium
erscheint, wird der Gedanke nahegelegt, daß hier einmal die „del-
phische" Niederlage mit Beteiligung der Reiterei (vgl. meine Dar-
stellungen der Gallier S. Iü3, Fig. 133) dargestellt war und daß
der Fries etwa den Tempel Apollos auf dem Palatin schmückte.
Dagegen spricht jedoch, vielleicht nur zufälligerweise — das Fehlen •
der plündernden Barbaren, die für jene Komposition bezeichnend
sind. — Denn der Umstand, daß die Mittelgruppe des Mantuaner
Reliefs — ein Gallier, der seinen toten Genossen fortträgst — sehr
treu eine im Vatikan befindliche Marmorgruppe (vgl. Amelung, Va-
tikans-Katal. II Nr 384 a, Taf. 66) wie auch eine Szene aus dem
Terracottafries in Civit'Alba (abg. in meiner Darst. d. G. Fig. 112)
wiedergibt, also wahrscheinlich auf ein- und dasselbe Original aus
dem III Jh. v. Chr. zurückgeht, hat nichts zur Sache, da solche
Übereinstimmungen auch auf inhaltlich verschiedenen Denkmälern
vorkommen. Eine enge Stilverwandtschaft unseres Frieses und der
Reliefs von dem Bogen in Orange und von dem Julierdenkmal in
San Remy, ferner die sehr individuelle, äußerst sorgfältige Behand-
lung der Architravfascien legen die Vermutung nahe, daß er noch
der Cäsarischen Epoche angehörte und die Kämpfe des Triumvirn
mit den Galliern darstellte (ygl. S. Reinach. Rev. arch. 1912, I
338 — 342!. In dem Falle wäre es wahrscheinlich, daß er zu dem
Forum Julium gehörte, das im J. 54 v. Ch. begonnen, im J. 46
dediziert. erst nach dem Tode Cäsars von Oktavian fertiggestellt
2 )
wurde. Natürlich bleibt nicht ausgeschlossen, daß er irgendwo auf
dem Forum Augusti, etwa an jenem Teil der Säulenhalle, der die Statue
des Siegers über die Aquitaiier. M. Valerius Messala, enthielt, oder
sogar an dem Templum iMartis Ultoris selbst angebracht war. Jeden-
falls jrehcU'te er, wie es die erhaltene Höhe der oberen Architrav-
teile und des Reliefbandes dartun, zu einem monumentalen Pracht-
Gebäude, dessen Säulen und Gebälk zusammen etwa 10 m hoch
waren.
2. Unter bekannten, aus Pompei stammenden Gladiatorenhelmen
im Neaplcr Nationalniuseum fällt ein in Herculanum gefundener
Bronzehelm, luv. Nro 5670 (277), durch seine Form auf Er ist
anscheinend noch unveröffentlicht. Nur Gerhard-Panotka, Neapels ant.
Bildwerke, S. 219 und Fiorelli, Catal. d, Mus. Naz. di Napoli. arrai
antiche. Nro 270 (2916), geben eine kurze Beschreibung von ihm.
Der Verfasser hatte im J. 1913 Gelegenheit, ihn genau zu unter-
suchen, und leoft seine Detailaufuahmen vor. Der Helm war einst
offenbar mit drei Federn oder dgl. geschmückt, für die sich Ein-
satzlöcher über den Ohren und am Scheitel, heute allerdings ver-
stopft, befinden. Unterhalb des Stirnschirmes sind Überreste eines
dem Neapler Helm (Alinari P*". I'^ 1904) ähnlichen vergitterten Vi-
siers erhalten. Der unterste Streifen der Helmkappe ist an der Vor-
derseite mit feinen Reliefs im spätalexandrinischen Stil geschmückt,
die allegorisch das Meer und den Okeanos darstellen (vgl. Drexel,
Bonner Jahrb., Heft 118 (1909), S. 196 fg. u. 227). Der gerundete
Teil der Helmkappe ist ganz mit getriebenen Reliefs bedeckt, deren
Details nachziseliert und durch eingravierte Linien hervorgehoben
sind. So sieht man an der Helmspitze einen Adler mit ausgebrei-
teten Flügeln, einen Kranz im Schnabel und ein Blitzbündel in
den Krallen haltend (vgl. R. Förster, Schles. Zeitung 1917, Nr. 69).
Es ist offenbar der Legions- oder nach unserer Terminologie ge-
sagt — der Armeeadler. An der Vorderseite genau in der Mitte,
sehen wir ein breites Tropäurti mit Juppitermaske oben, römischen,
keltisch-germanischen und orientalischen Rüstungsstückeu an den
Armstumpfen und dem Fuß des Tropäums. Der übrige Raum ist
mit Panoplien ausgefüllt, die teils aus westeuropäischen teils asia-
tischen Waffen bestehen und sich um drei aufrecht gestellte Panzer
und vier gekreuzte Schildpaare gruppieren. Die Eintönigkeit dieser
mit großem Geschick, aber ohne besonderes Talent ausgeführten
Verzierung wird durch zwei Barbarenfiguren in Nationaltracht
21
mit römischen Feldzeichen in der Hand — in angenehmer Weise
unterbrochen. Der Verfasser weist nach, daß in dem rechts vom
Tropäum stehenden Signifer ein Armenier, in dem linken — aller-
dings zur Hälfte ergänzten — Vexillarius, der dazu in der linken
Hand ein Tierfell als Abzeichen der Standarten träger hält, ein Kelto-
germane zu erkennen ist.
Es ist klar, daß das ganze Bild nicht die militäriche Überlegen-
heit Roms in ihrer generellen Bedeutung veranschaulichen soll, son-
dern daß hier eine besondere historische Begebenheit oder vielmehr
ein in einem Zeitpunkte der römischen Geschichte charakteristischer
Zustand des Weltreiches gemeint ist.
Um diesen Zeitpunkt zu ermitteln, vergleicht der Verfasser den
Herkulaner Helïii mit dem von ihm in der Lemberger Eos. B. XX
(1914), Taf. 1—4, S. 49—56 veröffentlichten pompejauischen
Helm, auf dem die Rückgabe der Varianischen Feldzeichen darge-
stellt ist, in Bezug auf Stil. Technik. Kompositionsweise u. s. w.
und kommt zu dem Ergebnis, daß der erstere ein späteres Erzeug-
nis derselben toreutischen Schule ist. sicher also in die Zeit zwischen
dem J. 20 und 79 n. Chr. fällt. Die Überladung der Koinpositiony
die unverkennbare Veräußerlichung des Ausdrucks, besonders die
starke Verwendun^^ der Graviertechnik an Stelle der Modellierung:
gestatten sogar, den Helm gegen das Ende dieser Epoche in die
Nähe der „Trofei di Mario" zu rücken.
Im Rahmen dieser Zeitgrenzen gewinnt das dargestellte Rild —
so inhaltsarm es auch erscheint — einen bedetungsvollen Sinn. Ein
Armenier und ein Keltogermane in ihrer Nationaltracht, römische
Feldzeichen tragend, inmitten orientalischer und keltogermanischer
Waffenbeute, das kann keinen anderen Sinn haben, als daß die Län-
der, die sie verkörpern, zwar ihre nationale Eigenart noch gewahrt
haben, aber militärisch sich bereits in römischer Gewalt befanden.
Für Armenien paßt dieser Zustand am besten in dem J. 66 n. Chr.
und folg, wo es formell eine parthische Sekundogenitur geworden
war, aber faktisch römische Besatzung dulden mußte, so daß die
politische Abhängigkeit größer geworden war. Im Westen ist Ger-
mania Inferior in eine ähnliche Lage gekommen. Den sie bewoh-
nenden, teils keltischen, teils germanischen Völkerschaften, wie den
Batavern, Friesen. Chauken, Cannefaten u. s. w. wurde zwar
von den Römern ihr Gemeinwesen belassen, aber die Beherrscher
hielten dort ihre Besatzungen. Dies erschien umso mehr notwendig,
22
da nach dem Tode Neros im J. 68 der Aufstand der batavischen.
Auxilien unter Civilis gegen die in Germanien stationierten Legio-
nen ausgebrochen war. Erst nach dreijährigen Kämpfen wurden
die Römer des Aufstandes wieder Herren. Man beließ den Batavern
im ganzen ihre bisherige Stellung, nur wurde die Zahl ihrer Cohorten,
ihrer équités singidares verringert und das Kommando blieb nur
Italikern vorbehalten. Eben auf diese nach dem J. 70 geschaffene
Lage bezieht sich die Allegorie, ein Bataver, der das von einem
Pferdchenbilde gekrönte Feldzeichen hält.
Im Lichte der angedeuteten Begebenheiten stellt sich der Her-
kulaner Helm als eines der wenigen chronologisch bestimmbaren
Erzeugnisse der römischen Toreutik, etwa aus den J. 71 — 79 n. Chr.
herrührend dar. Sein plastischer Schmuck versinnbildlicht das durch
Kaiser Vespasian wiederhergestellte Imperium Romanum, die durch ihn
geschaffene Pax Romana, welcher er sein Forum mit dem Templum
Pacis in der Mitte widmete. Es ist denkbar, daß unser Helm ein
plastisches Motiv der Anlage wiedergibt.
7. FOLKIEKSKl Wî^ADYSI-.AW: Cyd Kornela w Polsce. (Corneille's
Ci»l in Polen).
Die Geschichte eines poetischen Werkes muß alle Gestaltungen,
die es in der Heimat und im Ausland erfahren, alle Wandlungen,
alle Übersetzungen und Paraphrasen berücksichtigen. Einen Teil
der Geschichte von Corneille's Cid bilden dessen Schicksale in Polen,
Wo das Werk drei Übersetzungen, und zwar in ganz verschiedenen
Epochen erfahren hat: im Zeitalter des Marinismus durch Mor-
sztyn, der sich seiner Aufgabe in eigenartiger Weise entledigt, so
daß das Werk von altpolnischer Adelgesinnung durchsetzt er-
scheint, durch Osinski, den Patriarchen des pseudoklassischen Zeit-
raumes, und durch W3^spian.ski aus dem Zeitalter des Moder-
nismus.
In der F^inleitung wird auseinandergesetzt, welcher Maßstab an
jede von diesen Übertragungen anzulegen sei. Im Grund genommen
gfbt es drei Arten von Übersetzungen: zwischen den Endgliedern
der Reihe, nämlich einer sklavischen Übertragung des Originals
und einer Paraphrase, steht eine mehr oder minder getreue Über-
setzung, in welcher zwei Kräfte einander im Gleichgewicht halten:
i
23
Treue gegen das Original und die Individualität des Übersetzers.
Im ersten Fall ist noch die Frage zu entscheiden, inwiefern es
gestattet erscheint, das Original zu modifizieren und dem Verständ-
nis der Zeitgenossen genehm zu machen.
I. Morsztyns Übersetzung. Wenn uns auch Angaben
darüber fehlen, welche Ausgabe des Original werkes der Über-
setsung zugrunde gelegt wurde, so läßt eine aufmerksame Ver-
gleichung der Corneille'schen Varianten mit dem polnischen Text
darauf schließen, daß der polnische Verfasser die Ausgabe von
1638 benutzt hat. Als Datum der Erstaufführung des Cid in War-
schau wird übereinstimmend das Jahr 1661 angegeben, doch darf
man auf Grund einer Vergleichung gewisser Einzelheiten im Pro-
log der Weichsel mit historischen Tatsachen ein etwas späteres
Datum, u. zw. das Jahr 1662 annehmen. Man führt die Entstehung
der Übersetzung auf eine Anregung von selten der Königin Marie
Louise zurück, welche auf den Cid als auf ein übei'setzungswürdi-
ges Werk aufmerksam machte, doch liegt kein zwingender Grund
für diese Annahme vor, da doch der Verfasser selbst mehrfache
Reisen nach Frankreich unternahm, u. zw. unmittelbar nach dem
Erscheinen des Corneille'schen Werkes, welches ja ohnehin Auf-
sehen genug erregte; gegen die der Königin zugeschriebene Rolle
spricht auch der Umstand, daß sie in jene Zeit mit ihrem ehema-
ligen Heipiatsland in regem brieflichen Verkehr stand und nicht
in der Lage gewesen wäre, Morsztyn davon zu unterrichten, daß
im J. 1660 eine neue Ausgabe Cids erschienen ist, welche wichtige
und bedeutsame Varianten mit verstärkter monarchischer Tendenz
enthalte. — Eine eingehende Anal j- se der Übersetzung zeigt,
daß Morsztyn ernstlich bestrebt ist, sich streng an das Original zu
halten. Er folgt dem Verfasser des Dramas Zeile für Zeile, und
nur bei ihm ist es möglich, jede Zeile mit dem Originalwerke
Corneille's zu vergleichen. Etwaige Zusätze oder auch kürzere
Fassungen sind unwesentlich und gleichen sich aus; die Abwei-
chungen von dem Original bezwecken eine schärfere Präzisierung
allgemein gehaltener Wendungen des französischen Dichters. Die-
selbe Tendenz verraten auch innerhalb der Zeilen vorgenommene
Änderungen. Der Übersetzer befleißt sich einer mehr bildlichen
Sprache, oft wir das bei Corneille vorhandene poetische Bild pla-
stischer dargestellt und erweitert, und oft findet man bei Morszt^^n
.'kurze bildliche Hinzufüe-ungren. Durch diese Zusätze wird die Ge-
24
dankenfoltre in keiner Weise aufgehalten und meist auch nicht
verändert. Die stiniinungsvoUcn Szenen der empfindsamen Infantin
oder Chimenes sind in lebhaftem und warmem tragischem Ton
gehalten. Pietät gegen das Original kennzeichnet die ganze Arbeit
Morsztyns und tritt z. B. besonders in den Stanzen Rodrigos und
der Infantin zutage. Auffallend sind in Morsztyns Text gewisse
spezifische polnische Merkmale: Diego heißt Marschall des Kron-
rates; es wird mehr von Vaterland als von König und Staat ge-
sprochen, als man es in der Urschrift findet; man gewinnt aus der
Übersetzung den Eindruck, daß die polnischen Zuhörer sowie der
Übersetzer Kämpfen mit den Heiden ein lebhafteres Interesse
entgegenbrachten, als es bei dem Auditorium und dem Dichter des
Do 7
französischen Cid der Fall sein konnte. Auch ist in der Über-
setzung die Differenzierung des Tones viel auffallender : die
Sprache des Gomez ist sehr charakteristisch, derb soldatisch, er
spricht in einem Ton, der mit der vornehmen Sprache Corneilles
im Widerspruch steht. — Die Übersetzung ist recht getreu, wenn
auch in dieser Hinsicht durchaus nicht mustergültig. Verstöße
gegen den eleganten und vornehmen Stil der Urschrift ver-
letzen unser Ohr recht empfijidlich. Doch Morsztyn muß aus
seiner Zeit heraus beurteilt werden. Allenfalls bilden • die Ver-
wischung der eleganten Vornehmheit und des stilmäßigen Ko-
thurns sowie die Versetzung der Handlung in Zeiten, die dem
Zuhörer näher liegen, den Maßstab der Ungenauigkeit der Über-
tragung überhaupt, doch gleichzeitig verrät sich darin die Selb-
ständigkeit des polnischen Übersetzers.
II. Osinskis Übersetzung. Stellt man die Urteile zu-
sammen, welche die Übersetzungen Morsztyns und Osinskis von
selten der Literarhistoriker gefunden haben, so sehen wir, daß der
letztere in ihren Augen mehr Gnade gefunden hat. Die Über-
setzung Osinskis ist in ihrer Anlage als echt pseudoklassisch
zu bezeichnen. Der Übersetzer schritt an sein Werk mit gewis-
sem Vorbehalt, der seinen Grund in der pseudoklassischen
Kritik hatte. Vor allem beseitigte er die ihm als überflüssig
erscheinende Infantin und ließ infolgedessen eine Reihe von
schönen Szenen mit Chimene fallen. Mit der Übersetzung seines-
Vorgängers verglichen erweist sich die seinige als minder treu;,
es ist nicht möglich, sie mit dem Original Zeile für Zeile zu
vergleichen, da der Übersetzer ganze Zeilen wegläßt und anderseits.
25
das Werk durch Einfügung von Tiraden erweitert. Inhaltlieh ist
die Übersetzung schwach, es geht ihr die Kraft und Frische ab,
die Morsztyn so eigen ist. Die Legende von der Treue der Über-
setzung verdankt ihren Ursprung einigen Zeilen, die grammatisch
und wörtlich sich dem Original enger anschließen als bei Morsztyn.
Doch dieser Umstand hat weniger zum Ruhm Osiriskis bei-
getragen; besondere Anerkennung fand der leichte und fließende
Ton, dem er die Treue der Übersetzung zum Opfer lallen ließ. —
Seine Praxis steht in krassem Widerspruch mit der in seinen
zwei kleinen Abhandlungen „Vom Übersetzen aus fremden
Sprachen" und „Über die Notwendigkeit, Wichtigkeit und Be-
deutung von Übersetzungen" niedergelegten Ansichten. Wenn diese
zum Ausgangspunkt bei der Beurteilung von Osiiiskis Arbeit
nimmt, so darf man sie mit vollem Recht als verfehlt betrachten.
III. Wyspianskis Übersetzung. Der Grund, warum der
Dichter dem pseudoklassischen Theater näher trat, dürfen wir in
seinem Geo-ensatze zu der realistischen Richtung- seines Zeitalters
soAvie in einer gewissen Vorliebe für die Rhetorik, wenn auch
eine stärker als bei den französischen Tragikern gefärbte Rhetorik.
Das Werk Wyspianskis ist auch nichts Aveniger als eine Über-
setzung, sondern es ist vielmehr eine inhaltlich und formell freie
Paraphrase. Die dreizehnsilbige Zeile wechselt mit der Wyspianski
eigenen siebenzeiligen je nach dem Charakter des Inhalts ab : die
erstere wird in Szenen gebraucht, in denen die Handlung fort-
schreitet, die letztere findet sich in rein l^rrischen Partien. Sein
Hauptaugenmerk richtet der Dichter vor allem auf die von den
Pseudoklassikern als ganz überflüssig kingestellte Infantin und
macht sie fast zur Hauptperson des Dramas. Die ganze Tragödie
wird in die höheren Sphären des Mystizismus des Schicksals ge-
hoben, das das Glück der Menschen verfolgt. Das Schicksal ver-
schmäht aber solche Mittel, die nicht im Menschen liegen, sondern
es dient als williges Werkzeug der menschliche Wille. Rodrigo,
die Infantin und Chimene identifizieren das Schicksal mit dem
Willen. Im Cid betont W3'spianski besonders den lyrischen Cha-
rakter. Wir ersehen es besonders aus den Klagen Chimenes, welche
unmittelbarer und freier wirken als die Klageworte der vornehmen
Heldin Corneille's; diesen Unterschied illustriert am besten Chi-
menes Apostrophe an die tränenden Augen: während diese von
dem französischen Dichter in einer Zeile erledigt wird, widmet
26
ihr Wyspianski mehr als zehn Zeilen. Wyspiariski hat Chimene
und die Lyrik, die den Pseudoklassikern als Hauptgebrechen des
Corneille'schen Werkes erschienen, besonders stark in den Vorder-
grund geschoben, indem er die Stanzen Rodrigos und der Infantin
herausarbeitete.
Schluß. Die Ijesprochenen drei Übersetzungen Cids sind
historisch und ästhetisch von sehr verschiedener Bedeutung. Die
Übertragung Morsztvns blieb ohne jede nachhaltigere Wirkung
infolge der Gleichgültigkeit der Umgebung; sie darf als Vorbote
des hereinbrechenden französischen Einflusses betrachtet werden.
Merkwürdigerweise hat das Werk Osinskis die stärkste Wirkung
gehabt, wurde lange Zeit als geradezu mustergültig angesehen und
galt in der Schulerziehung der Jugend als eine beachtenswerte
Erscheinung. Wyspianskis Übersetzung verdient Beachtung vor
allem als Beweis, welche ungewöhnliche Lebenskraft dem Werke
Corueille's innewohnt.
Ästhetisch betrachtet, setzen wir Morsztjns Werk in dieser
Reihe an die erste Stelle trotz einer gewissen Derbheit, denn der
Verfasser hat es verstanden, die relativ größte Treue mit seiner
Individualität ins Gleichere wicht zu bringen.
8. HALECKI OSKAK: O zabytkach j^zyka polskiego na Litwie w wie-
kach srednich. (Üher mittelalterliclte polnische Sprachdenktiiä-
Ifr in Liitauen).
Im Zusammenhang mit seiner Arbeit über die politische Ge-
schichte der Jagellüuischen Union (vgl. Bulletin für März 1917)
sucht der Verfasser auch die kulturelle Bedeutung dieses Problems
zu erfassen. Über einen Teil der Ergebnisse seiner Forschungen
berichtet er in der philologischen Sektion und macht auf die älte-
sten polnischen Sprachdenkmäler aufmerksam, zu deren Würdi-
gung er sich als Nichtfachmann als wenig berufen betrachtet.
In der wSigismund-Epoche fehlt es nicht an Beweisen für die
Verbreitung der polnischen Sprache im Großherzogtum, besonders
unter dem Hochadel. Dieser Prozeß reicht gewiß bis in das XV
Jh. zurück, trotzdem die Verhältnisse damals nicht gerade günstig
waren. Bisher fehlte es an positiven Quellenbelegen, inwiefern und
auf welchem Wege die polnische Sprache in dem mittelalter-
27
liehen Litauen vordrang, und man war bloß auf Mutmaßungen
angewiesen.
Ein solcher Weg führt über Polesien, das Gebiet der maso-
vischeii Kolonisation, wo wir in lateinischen Gerichtsbüchern, die
bis 1441 zurückreichen, eine stattliche Anzahl von altpolnischen
Denkmälern finden. Doch die sprachlichen Verhältnisse dieses Ge-
bietes erfordern eine besondere Betrachtung, dem Verfasser da-
gegen handelt es sich lediglich um Litauen selbst und dessen
Beziehungen zu der polnischen Sprache.
Gerichtsbücher kommen hier erst im XVI Jh. auf und sind
in weißrussischer Sprache abgefaßt. Deshalb sind polnische Worte
und Redewendungen, wie man sie in lateinische Texte einzu-
flechten pflegte, nur in Urkunden zu finden. Darin kommen auch
Denkmäler der lingua vulgaris verhältnismäßig seltener vor, da
man in litauischen großherzogliehen Rechtsurkunden zur Erklärung
lateinischer Termine nicht polnische, sondern weißrussische Worte
eingeschaltet findet.
Ein anderes Bild gewinnen wir bei Betrachtung von Privat-
urkunden des litauischen Hochadels, welche als Kirchenstiftungen
oder letztwillige Verfügungen um die Mitte des XV Jhs. immer
häufiger Averden. Der Verfasser gibt an, wo dieses noch nicht ver-
öfientlichte Material zu finden ist, und macht darauf aufmerksam,
daß er in einer ganzen Reihe von solchen Urkunden rein pol-
nischen, in lateinische Sätze eingeschalteten Worten und Redewen-
dungen begegnet sei. Er zitiert die interessantesten Belege und
weist besonders auf die Dokumente der zwei mächtigsten li-
tauischen Familien aus der Zeit Kasimirs des Jagelionen hin,
nämlich der Familien Moniwid und Sakowicz. Die Schriften stam-
men aus den Jahren 1451—1485, sind von höchsten Würden-
trägern ausgestellt worden und enthalten eine große Anzahl von
polnischen Wörtern, die als Erklärung lateinischer Ausdrücke
dienen ^).
Diese Erscheinung, daß altpolnische Sprachdenkmäler im mit-
telalterlichen Litauen auftauchen, findet ihre Erklärung in dem
Umstände, daß die Urkunden der litauischen Magnaten von Geist-
*) Zur Illustration mögen hier einige kurze Zitate aus dem Testamente
des Wilnaer Wojewoden Jan Moniwid (1458), das sich im Original erhalten
hat, folgen : „ultra omnem expeditionem alias nadewszysthka wiprawa, racione
-dotalicii alias dla posagv, equiream alias stado kobilne".
28
lichen, öffentlichen Notaren oder Privatsekretären abgefaßt wnrden,
die in den meisten Fidlen polnischer Abkunft waren und aus allen
Ländern Kronpolens stammten. Es ist nicht schwer nachzuweisen,
daß gerade die beachtenswertesten unter den erwähnten Urkunden
von solchen polnischen Einwanderern niedergeschrieben Avorden
sind, die in Litauen, wo die Kenntnis der lateinischen Sprache
noch wenig verbreitet war, als Sekretäre der Herren vom Hoch-
adel tätig waren. Wie auf diesem Wege also die Kenntnis der
polnischen Sprache sich unter litauischen Bojarenfamilien verbrei-
tete, erhellt aus dem Testament eines bescheidenen Landedel-
mannes aus dem Ende des XV Jhs. (1491), in welcher Urkunde
man ganze halbpolnische Redewendungen findet, wie z. B. „podle
drogi tendentem ab auta mea mimo koszczeit nasz", oder „pro
anima mea na kazdym miesif|cu msz^-^ sw. odprawowaö".
9. GUMOWSKl MARYAN: Operacye finansowe Rzymu w czasie dru-
giej wojny punickiej. i^Die finaiizieflfu Operationen Jioms wäh-
i-eini (lefi zweiten punisclien Kfiefjes).
Nachrichten über die in der Überschrift genannten Operationen
fand der Verfasser bei antiken Schriftstellern, vor allem bei Li-
vius und Polybius, deren Angaben indessen nicht immer als zu-
verlässig: gelten können. Von neueren î'orschern ist diese Frage
überhaupt noch nicht in Angriff genommen, trotzdem sie alle Be-
achtung verdient. Infolge der ungeheuren Auslagen während der
langen Kriegsdauer und des außerordentlich ungünstigen Verlaufes
der Kriegsereignisse in • den ersten Jahren sah sieh der Senat
gezwungen, zu verschiedenen Mitteln zu greifen, um die leerge-
wordenc Staatskasse zu füllen und dem immer dringender wer-
denden Geldbedarf gerecht zu werden. Zu diesem Zwecke wurden
gewisse direkte Steuern, wie Abgaben in der Provinz, Tribute von
den Bürgern, und zwar sowohl von den Aerarii wie auch von den
Tribules eingehoben und endlich eine außerordentliche Flottensteuer
im J. 214 auferlegt. Diese Belastung hatte einen Aufstand in Sar-
dinien sowie den Übergang mehrerer sizilischer Städte zu den
Karthagern zur Folge, und niclit gering war die Erbitterung der
Bürger, die sich gegen eine wiederholte Auflage der Flottensteuer'
wehrten.
29
Gleichzeitig sali sich der Senat genötigt, zu Staatsmonopolen zu
greifen, vor allem zum Münzregal, und es wurden die durch die
lex Flaminia im J. 217 eingeleiteten Münzoperationen in großem
Maßstabe durchgeführt. Die Reform des Flaminius, welche die
Einlösung eines Teiles der Staatsschuld und eine Erhöhung des
Soldes ermöglichte, brachte einen sehr bedeutenden Gewinn, und
dieser betrug infolge Ummünzung des alten Silbers bis 14" p, in-
folge der Herabdrückung des Silberpreises 7o,(, und infolge Um-
münzung des alten Kupfergeldes sogar î)0°/o. Durch die Anordnung,
daß ein Denar sechzehn Asse statt der früheren zehn gelten
sollte, Avurde eine Tilgung von 37"5°/o der Schulden ermög-
licht, und zu diesem Zwecke wurde ebenfalls der Wert der
Goldmünzen zu hoch gesetzt, und zwar 1 : 17 im Verhältnis zum
Silber, so daß der Staat einen Gewinn von 700,0 erzielte. Einen
viel größeren Nutzen, der das Vielfache des Wertes erreichte, zog
das Arar. indem es übersilberte und übergoldete Münzen aus
kupfernem Kern (monetae subaeratae) in Umlauf setzte.
Alle diese Verkehrungen brachten nur Ersparnisse, trugen aber
zur Kräftigung des Staatsschatzes nicht bei. Um nun dem Staate
neue Einnahmsquellen zu erschließen, griff der Senat zu großartig
angelegten Kreditoperationen und schrieb äußere und innere An-
leihen aus. Zu der ersteren Kategorie gehört die bei Hiero im
J. 216 in Getreide und Gold gemachte Anleihe, die sich etwa auf
3^ 9 Millionen Sesterzien belaufen mochte, zu der letzteren dao^eo^en
eine Reihe von Operationen, die seit 216 von der neu gegrün-
deten Staatsbank durchgeführt wurden : es waren nämlich der
Ankauf von Sklaven für militärischen Dienst und die Garantie-
leistung für die freigesprochenen Schuldner und V^erbrecher; die
erforderliche Summe mochte zwölf Millionen Sesterzien betragen.
Lieferungen für die spanische Armee wurden kreditweise au Lie-
feranten begeben, und so kam eine weitere Belastung des Staats-
schatzes bis auf zehn Millionen Sesterzien hinzu. Der Kredit
der Publikaner wurde von den Zensoren erst 214 in Anspruch
genommen, und die bei denselben aufgenommene Schuld wurde
zum Teil während des Krieges, zum Teil nach Beendigung des-
selben o-etilgt.
Wichtiger waren Operationen, welche dahin gingen, Geldmittel
zur Weiterführung des Krieges zu gewinnen. Man suchte sich
anfangs durch Einziehuns; des Witwen- und Waisenfonds im J.
30
214 zu helfen, man schritt dann 212 zur Aufnahme und Ein-
ziehung von Tempelgütern und entschloß sich endlich 210 eine
große innere Anleihe aufzulegen. Wie die Witwengelder und Tem-
pelschätze zurückerstattet wurden, wird nirgends berichtet, doch
wissen wir, daß der Staat die bei den Bürgern aufgenommene
Anleihe, welche durch die obenerwähnte Staatsbank begeben
worden war, vom Jahre 204 an in drei Raten getilgt, von denen
die erste und die dritte bar ausgezahlt und die zweite in kampa-
uischen Grundstücken rückerstattet wurde.
Die hier erwähnten Steuer-, Münz- und Kreditoperationen wur-
den meist in der ersten Hälfte des Krieges in Anwendung gebracht,
in der zweiten griff man zu diesem Mittel nur dann, wenn z. B.
die Steuern als Administrationsstrafen verhängt wurden. Dieser
Fall fand statt bei der massenhaften Eintragung in die Liste der
Ararier, bei der Besteuerung von zwölf latinischen Kolonien oder
bei der Regelung der Stipendiarverhältnisse in der Provinz. Das
Ergebnis der finanziellen Operation war umso erfreulicher, je
günstiger sich die politische Situation gestaltete und je größere
Geldsummen Rom durch Kriegsbeute, Kontributionen und Kon-
fiskationen gewann. Zwar gelangte ein sehr bedeutender Teil dieser
Kriegsbeute und der durch Kontributionen gewonnenen Gelder
sowie ein großer Teil der konfiszierten Grundstücke zur Verteilung
an die Veteranen, doch die gewaltigen Schätze, welche die Feld-
herren aus Capua, Tarent, Syrakus und Karthago brachten, können
als Beweis dienen, daß ein durch Waffengewalt erfochtener Sieg
entâchieden als die allerbeste Finanzoperation gelten darf.
Ha. (jR^'.(nVSKl li(_)LESt:A\V: Keus, seneszal Okr^gtego Stotu. (Le séné-
cluiL l\etis (Intis les romans frnneais du eißcie de In T<ihle
Jiomlej.
Les traits qui composent le portrait du sénéchal fidèle du roi
Artus sont assez divers et souvent hétérogènes. Bien des fois les
trouvères ont peint ce personnage d' après leur imagination et se
sont beaucoup éloignés des lignes essentielles "de son portrait dans
la „Historia regum Britanniae" de Galfred de Monmouth et dans
le „Brut" de Wace. Aussi ce sujet ne manqua pas de tenter les
érudit.s qui tachaient de préciser ce qui foi^ne la tradition dans le.'^
31
récits des trouvères. S'appuyant sur des matériaux incomplets, ils se
sont efforcés de combiner une image à peu près homogène.
G. Paris dans le tome XXX de 1' Histoire Littéraire de la
France crut apercevoir dans son caractère une évolution : le che-
valier vaillant, un héros devient à la fin traître et scélérat. Après
G. Paris cette hypothèse fut mainte fois répétée.
Or, une analyse plus détaillée du rôle et du caractère du sé-
néchal dans tous les romans arthuriens en vers ne permet pas
d' accepter cette opinion. — Chez Galfred de Monmouth il reçoit,
sous le nom de Caius dapifer, comme prix de ses exploits héroi-
ques. la province d' Anjou. Mortellement blessé dans la bataille
contre les Romains, il fut enseveli „ad camum oppidum". Le rôle
important des comtes d' Anjou, sénéchaux de France, nous explique
ce passage chez Galfred. Wace ne fait que traduire ces données,
quand il représente le sénéchal qu' il nomme „Koi". Ces traits ne
suffisent pas à établir les origines du personnage qui apparaît dans
les romans.
De même les analogies qu^ on a trouvées dans les littératures
celtiques, ne nous aident pas beaucoup. En effet Keus y porte un
autre masque, Kiühwch et Owen lui attribue des vertus surnatu-
relles et merveilleuses, pareilles à celles de Kuchulin dans la lé-
gende épique irlandaise. Sa langue venimeuse cependant rappelle
Bricriu. Celui-là excite Maelduin aux exploits héroïques. Keus
en fait autant envers Perceval. Mais la différence manifeste entre
P esprit de la littérature celtique et celui des romans français du
XII siècle u' admet pas des comparaisons plus détaillées. Il faudra
chercher une explication de cette création dans les oeuvres elles-
mêmes et dans leur milieu social.
La forme du nom „Keus" est postérieure et fait penser
au point de vue étymologique à „coquus"; originairement il
s'appellait „Keis" et „Kois", chez Chrétien de Troyes „Kes".
D' ailleurs les fonctions du sénéchal furent beaucoup plus nom-
breuses et plus importantes. Le cuisinier était évidemment sou-
mis aux ordres du „dapifer". Les auteurs des romans transpor-
tèrent sur „Keus" les honneurs et les charges des sénéchaux de
France qui, en administrateurs de 1" État, commandaient la che-
valerie.
L" honneur d' avoir créé ce personnage appartient à Chrétien
de Troyes. C'est la preuve d'un talent dramatique qu' on ne lui
32
supposait pas. Dans Ivain comme dans le Conte du Graal, Keus
constitae V essor de V action, ses railleries mettent en activité le
héros. Les exj^éditions infortunées dans ces deux romans, aussi
bien que dans 1' Erec et dans le Conte de la Charrette intro-
duisent dans le récit un élément réaliste. Keus incarne la colère
impuissante, la méchanceté, T humeur querelleuse et 1' orgueil, il
personnifie les défauts opposés aux vertus chevaleresques et flétris
par les poètes: la brutalité et 1' incontinence du langage. L' auteur
nous offre de la sorte une satire contre les mauvais chevaliers. Ce
procédé antithétique tentera les poètes postérieurs, surtout Raoul
de Houdenc. Il indique en même temps chez V auteur de Cligès
des préoccupations de psychologue. Pour mieux réussir, il eut re-
cours aux mo3"ens comiques; Keus est déjà chez lui le type ridi-
cule par excellence. C'est le chevalier vantard auquel les déconve-
nues ne sont pas ménagée. Haut fonctionnaire de 1' Etat, chef de la
noblesse, il subit des humiliations amusantes ; querelleur, il se met
continuellement en colère. Plus tard de nouveaux éléments comi-
ques seront ajoutés d' un roman à F autre, les successeurs du
célèbre trouvère champenois en feront un personnage épique et
plastique.
Après avoir passé en revue les traits caractéristiques dans
V Erec, dans le Laneelot, dans 1' Ivain et dans le Perceval, il est
permis de constater que 1' auteur n'a trouvé dans la tradition
aucune conception arrêtée du personnage et que primitivement ses
idées sur lui n'étaient pas définitivement fixées. Ajoutons que le por-
trait de Keus dans le Perceval manque de traits comiques qui abon-
dent dans P Erec et dans P Ivain. Ennemi d' un héros sublime, il
était lorcément haï par Pauteur et par le lecteur ; ceci les erapê
chait de plaisanter.
Parmi les continuateurs du Graal Gaucher de Denain a re-
présenté Keus comme menteur et cruel, en exagérant les indices
de P antipathie que provoquait son modèle. Mais Gaucher non
plus n'a pas de jugement bien arrêté sur le sénéchal. Au com-
mencement c'est un scélérat dont la défaite réjouit tout le monde,
vers la fin il manifeste des traits sympathiques. Il en sera de
même chez les autres trouvères. Gerbert de Montreuil insiste sur
les railleries dont Keus accable le chevalier sublime et sur la hon-
teuse défaite qu'il essuyé.
33
Dans le Conte du Mantel. Keus raille le beau sexe, en quoi il
n'est pas d' accord avec le code chevaleresque. Il s' expose lui-
même à des plaisanteries bruyantes, puisqu' il \devient manifeste
que son amie n' est pas plus fidèle que les autres dames. Dans la
Damoisele à la Mule sa témérité est opposée au courage réfléchi
de Gauvain.
Raoul de Houdenc, le plus doué parmi ceux (ïes écrivains du
XlII-e siècle qui exploitaient la matière bretonne, alla chercher le
modèle du sénéchal dans les oeuvres de Chrétien, dans lesquelles il
puisa à pleines mains. Ses bavardages et son indiscrétion en sont
extraits, mais quant à la jovialité avec laquelle le fonctionnaire un
peu grossier plaisante les femmes. Raoul la connaissait pour l'avoir
trouvée dans le Conte du Manteau mautaillé. Dans la Vensfeance
il est de nouveau un héros infortuné, mais ceci seulement dans
la première partie du roman que certains attribuent à un autre
Raoul. Dans la deuxième partie ennemi des femmes, il triomphe
de Gauvain. Evidemment P auteur ne suit pas ici 1' exemple de
Chrétien qui prêchait le service des dames, il subit plutôt l'in-
fluence de la littérature didactique et satirique d' origine bourgeoise.
„Fergus" dont le héros n' est qu' une variante du Per-
cerai, reproduit exactement les traits du sénéchal des romans de
Chrétien.
L' auteur de 1" Yder introduit Keus comme un caractère fon-
cièrement pervers; il en fait 1' ennemi du héros et le conseiller
fidèle d' Artus qui suspecte Yder d' être 1' amant de Genièvre.
Durant une bataille le traître frappe de P épieu le rival de son
seigneur, une autre fois il lui donne à boire de P eau empoi-
sonnée. Du reste il se montre poltron. — La trahison à Pégard d'un
compagnon, commise par le serviteur fidèle d' un souverain jaloux
et désireux de se venger, voilà bien un trait propre à la légende
de Tristan. Le caractère de Keus présente beaucoup d'affinité avec
ceux du sénéchal de Gormond, menteur et vantard, et de Mériadoc
qui dénonça à Mark les rendez-vous de Tristan avec Iseut. Ces
deux courtisans sont livrés à la haine du lecteur de même que
Keus dans le cycle de Perceval.
L' auteur du Durmart explique la médisance de Keus, en affir-
mant qu' il est devenu misanthrope à force d' avoir subi conti-
nuellement des échecs. Voilà donc un conflit romantique, celui de
P ambition avec P impuissance d' accompHr les grandes actions
Bulletin I— II. 3
désirées. D" ailleurs les traits avantageux ne lui manquent pas et
la sympathie du trouyère lui est acquise.
Contrairement dans le Tornoiement Antecrist Huon de Mérj
flétrit en lui la traitrise, la méchanceté, P humeur querelleuse,
la médisance et la vilainie. en somme tout ce qui déshonore les
bons chevaliers.
Cependant 1' auteur de V Humbaut en fait un preux; il serait
presque un chevalier parfait n'était-ce son indiscrétion. — Dans
1' Atre perillous opposé de nouveau a Gauvain, il est honteusement
battu. — Dans le Chevalier as deùs espees point de trace de ten-
dance à ridiculiser le sénéchal qui ne ressemble pas aux autres
personnages qui portent le nom de Keus;
Il stimule par ses railleries les héros dans les Merveilles
de Rigomer, toutefois il est courageux et combat avec succès. —
Claris et Laris n' est qu' un tissu d' emprunts et de réminis-
cences.
Girard d' Amiens a eu une idée toute personnelle quand il
entreprit de raconter la transformation du sénéchal qui, d'abord che-
valier de petite importance devient ensuite la gloire des tournois
sous r influence de V amour. Chicaneur il se transforme en Cé-
ladon timide. Rappelons cependant que la tradition lui attribue un
coeur plein de sécheresse.
Par contre le roman en prose Perlesvaus le dénigre, en fait
le meurtrier de Lohoz, fils d' Artus. Dan^ d' autres romans en
prose, de date plus tardive, les inventions fantaisistes abondent.
Ainsi dans le roman très étendu de Tristan, Keus est le héros d" in-
nombrables et incro3rables aventures. Frère de lait d' Artus, il
s'y distingue comme un des premiers chercheurs du Graal.
Le rôle de Keus dans les romans allemands, néerlandais et
anglais n' est pas d' une importance capitale pour cette étude. Sur
le terrain étranger son portrait dut forcément emprunter des traits
nouveaux qu'il est facile d' expliquer par P individualité des auteurs et
par P influence "du milieu. Ainsi Wolfram von Eschenbach s' éloigne
beaucoup de Chrétien : il flétrit par la bouche du sénéchal les
courtisans flatteurs et orgueilleux. Keus est un bon conseiller dans
le poème d' un autre écrivain qu' on appelle „le vertueux".
L' examen détaillé des romans nous démontre que la ligne du
développement de ce caractère décèle mainte inflexion. Sous le nom
de Keus apparaissent plutôt des personnages assez difierents, .
35
dont chacun est en partie l'incernatiou de la petitesse d' âme
de r homme médiocre, et par tant n"a rien de commun avec
les chevaliers de taille surhumaine. Même 'les traits principaux,
ceux qui se répètent le plus souvent, n' ont pas été indiqués
par tous les trouvères. Plusieurs d' entre eux ne disent rien
de sa langue venimeuse, de la désinvolture avec laquelle il
prend sur lui des charges qui ne sont pas en rapport arec ses for-
ces, et se taisent sur ses entreprises mal réussies. La brutalité
envers les femmes et les faibles, la médisance sont des traits moins
fréquents; on ne parle que rarement de lui comme d' un traître,
d' un homme haï, d' un poltron ou d' un menteur. Les traits
tout à fait défavorables sont tellement rares, qu' on ne peut pas ad-
mettre qu' à n' importe quelle époque ils eussent été la mar-
que essentielle du sénéchal. L' opposition qui existe entre lui et le
héros est certainement le fait principal. Comme adversaire des
meilleurs chevaliers il est forcément exposé au dédain, la satire
qu' il tente ne réussit pas, au contraire sa pointe affilée se retourne
contre lui même. Ce ricochet, tout en augmentant V effet de la satire
contre le mauvais chevalier, ne manque pas de provoquer une si-
tuation comique.
L' intention d' introduire un personnage amusant est prou-
vée par le fait qu' il se trouve dans le même cvcle des figu-
res apparentées. Il faut le juxtaposer avec les types des che-
valiers couards chez Manessier et dans le Perlesvaus, puis Do-
diniaus de Claris et Laris, Mordret dans le même roman et
dans Escanor et enfin le Petit Afilé dans la Dame à la L}'-
corne. Cette comparaison fait mieux ressortir les traits qui le
distinguent. On verra de même qu' il n' est pas un caractère
littéraire au point de vue littéraire, un type parfait, mais un perT
sonnage épique, sa singularité consiste dans le fait d' avoir été
représenté sous divers masques, selon les nécessités du récit et
les intentions moralisatrices des auteurs.
Si 1' on passe en revue les autres figures comiques et satiri-
ues de la littérature européenne, il apparait que Keus ne présente
aucune affinité avec Falstaff, • mais plutôt avec les divers milites
gloriosi. D" ailleurs ces parallèles ne suffisent pas pour préciser
en quoi consiste le trait comique du personnage.
Dans une étude sur 1" élément comique dans les romans arthu-
riens il faudrait réserver une place importante à ce personnage
3<
3ß
doublement comique : Keus se moque des autres et provo-
que les rires des assistants, mais en même temps on se moque
de lui.
Les querelles fournissent un des motifs comiques les plus fré-
quents dans les chansons de geste. Il est tout naturel que 1' ironie
prenne dans la bouche de 1' adversaire des chevaliers élus V allure
du sarcasme et de la chicane. Par là Keus cesse parfois d' être
r incarnation de l'esprit gouailleur. Mais le comique dans ce per-
sonnage repose surtout dans la situation. Son hypert\miie apparaît
dans 1' action et lui donne des allures héroï-comiques. Sa ma-
nière d' être est une parodie de la conduite d' un chevalier digne
de ce nom. On retrouve une raison de rire plus à la portée d' un
homme du moyen-âge dans les échecs de ses 'entreprises, dans ses
défaites, dans les coups qu' il reçoit, dans la joie particulière que
ressentent les simples en voyant le revers de quelqu' un qui pa-
raissait important, enfin le lecteur était forcé de rire au moment
où son illusion se dissipait et le faux air héroique était mis en
lumière.
La répétition des traits toujours les mêmes et des situations qui
se ressemblent, loin d' affaiblir 1' impression comique, 1' augmen-
tait au contraire. Néanmoins un lecteur de notre temps ne peut
se dispenser d" un commentaire philologique, historique et esthé-
tique; il lui en faut un pour que les vers qu' on lit chez les
trouvères sur Keus deviennent palpitants de vie et puissent pro-
voquer le rire. Le succès de ce personnage, tellement curieux,
n' a pas été plus durable que celui de la matière bretonne. Ceci
résulta des défauts et des incohérences dans la conception qui
furent déjà indiqués plus haut. La tradition de la figure épique,
du héroique Caius entrava la fantaisie des poètes quand ils vou-
lurent créer un type amusant et satirique. Keus était forcé d' avoir
deux visages: 1' un chevaleresque, P autre assez piètre. L' auteur
en faisait voir tantôt l'un, tantôt 1' autre, parfois dans le même
poème. L'effet comique de ses saillies fat en outre para-
lysé par 1' antipathie que 1' on .devait naturellement ressentir
pour l'ennemi de Perce val ou de Gau vain, deux 'chevaliers
auxquels toutes les affections étaient acquises. Il n' est pas diffi-
cile de concevoir à combien de peines se heurtairent les trouvères
devant ces données contradictoires. Une création homogène ne put
jamais en résulter.
Ol
Keus avait fourni avec Estout. baron célébré par pluvsieurs
chansons de geste, les matériaux pour la genèse d' un personnage
d' une vitalité plus pétulante qui fut Astolphe.
ï)éja dans V Orlando apparaît la veine comique de ce cheva-
lier qui se distingue par quelques prouesses. Il nous amuse non
seulement par ses boutades et par ses ruses, mais aussi par ses
échecs, qu' il subit au moment où il se vante trop, et surtout par
la prestesse avec laquelle il tombe de cheval. Ici, comme dans le
Morgante de Pulci, et chez Bojardo. il est un des Chiaramonte.
Au fond il est pour Pulci et pour le comte de Scandiano un per-
sonnage sympathique, mais qu' on ne prend pas au sérieux à cause
de son caractère volage. Ses traits antipatiques qui apparaissent
dans r Innamorato furent exagérés par Bello dans son Mam-
briano uù il est flétri comme un lâche effronté, un séducteur et
un traître ignoble. L' Arioste en continuant le récit des aventures
d' Astolphe après Bojardo a voulu seulement amuser le lecteur
par les exploits incroyables de ce chevalier frivole.
Le désaccord qui se manifeste entre leurs forces et leurs pro-
jets et gesWs, de même que les échecs et 1" agilité de la langue,
rapprochent Keus d' Astolphe. Ces deux personnages répondent
d' ailleurs aux besoins du genre littéraire qui dépeint la vie
à la cour.
Toutefois il reste quelques traits qui peuvent être expliqués
dans Astolphe seulement par le rapprochement avec Estout, ce
fidèle compagnon de Roland, bien connu par la Prise de JPam-
pelune et 1" Entrée 'en Espagne. Par les hauts faits qu" il ac-
complit parfois et par tout ce qu" il y a de s^-mpathique en lui
Astolphe se révèle comme un descendant de ce vassal.
La comparaison a permis de saisir mieux les ressorts comiques
dans Keus et Astolphe, tous deux un peu jactancieux, mais
braves chevaliers dont les têtes seulement subissent trop facilement
1' étourdissement de la vanité. Keus surtout incarne les défauts du
tempérament national qui furent autrefois reprochés aux Gaulois
et que M. Bloch attribue à leurs descendants ; „peu dp suite dans
les desseins... mobilité extrême, nul sentiment de la règle et de la
discipline". Le succès dont a joui cette création littéraire s' expli-
que peut-être par 1' effort de la société pour réagir contre ce
qui fut à une certaine époque le péché plus fréquent.
38
10. REG INA LILIENTALOWA: Swiçta zydowskie w przeszîosci i teraf-
niejszosci. Cz^sc III ( Jüdische Festtage in Vergangenheit und
Gegenwart. III. Teil).
Im dritten Teil der oben genannten Arbeit behandelt die Ver-
fasserin zwei Feiertage: Chanukka und Purim. Die Tradition ver-
setzt die Entstehung von Chanukka in die Epoche der Makkabäer
und betrachtet dieses Dankfest als Andenken an die Neuein-
weihuiig des von dem syrischen König Antiochus Epiphanes durch
Götzendienst entweihten Tempels; Purim wird gefeiert zur Erin-
nerung an die Rettung der Juden in Persien von dem ihnen
durch den königlichen Wesir Haman geplanten Untergang. Indem
aber die Verfasserin diese historischen Daten zurückverfolgt, vor
allem aber auf Grund einer eingehenden Betrachtung der im jüdi-
sche Ritual noch erhalten gebliebener Gebräyche und deren Zu-
sammenstellung mit der Folklore anderer Völker der Welt, kommt
sie zu ganz abweichenden Schlüssen. Es stellt sich heraus, daß
die historische Färbung der beiden Feiertage eine verhältnis-
mäßig späte Zutat sind und einen uralten, noch in die vor-
geschichtliche Zeit zurückreichenden Kern überdeckt. Sowohl
Chanukka wie Purim sind ihrem Wesen nach heidnischen Ur-
sprungs ; das erstere geht auf das heidnische Fest der' Winter-
sonnenwende, das letztere auf das Fest der wiederkehrenden
Sonne und das Weichen des Winters zurück. Infolge ihres ver-
wandten Charakters werden beide Feste zusammen behandelt. Die
Verfasserin verwendet dabei aus ersten Quellen geschöpftes Ma-
terial.
11. JElvZY KoWAr.SKI. De Plutarchi scriptorum iuvenilium colore
rhetorico. (Ub''r die r/ietorische Färbung <ler jugendlichen
Schriften Plutarchs von Chäronea).
Das traditionelle Bild des ernsten Philosophen, der in seinen
weltlichen Predigten, Traktaten und Beispielen (Lebensbeschrei-
bungen) über verschiedene Moralfragen dozierte, läßt sich nicht
auf alle nachgelassene Schriften anwenden. Es gibt nämlich unter
den Moralien eine Schriften gruppe, die zu sehr nach der Schule
oder nach der sophistischen Rednerbühne riecht, als daß sie sich
mit der philosophischen Wirksamkeit des Weisen von Chäronea
39
vereinigen liesse. Es sind folgende sieben Abhandlungen: De for-
tuiia Romanorum, de Alexandri Magni Fortuna aut virtute, de
gloria Atheniensium, aquane an ignis utilior, de sollertia anima-
lium. bruta ratione uti, de esu carniuin. Ihre Zusammengehörigkeit
auf Grund einer eingehenden Sprach- und Stichanalyse zu defi-
nieren, ist die Aufgabe dieser Arbeit, die in fünf Kapiteln (I. de
S3"ncrisi. IL de metaphora. prosopoeia, ethopoeia, III. de reliquis
liguris, IV. de copia dicendi, V. de Plutarchi iuvenis arte oratoria
et sophisticis artificiis). Beispiele für die in den Überschriften
genannten und verwandten Stilmittel werden zusammengestellt und
durch Vergleich mit den übrigen Schriften Plutarchs erläutert. Auf
Grund seiner Sammlungen und Beobachtungen kann der Verfasser
im Anhange eine besondere sprachliche und besonders stilistische
Stellung der Abhandlung über Wasser und Feuer feststellen und
manche verdorbene Stelle Plutarchs emendieren oder gegen falsche
Emen dation en verteidigen.
12. MARYAN SZYJKOWSKI: Tragedya polska w XVllI wieku (Die pol-
nische Ti-nfjöttie im XVIII Jalii-lnuKlet-t).
Die in der Überschrift benannte Arbeit befaßt sich vornehm-
lich mit dem Typus der französischen klassischen Tragödie, die in
der ersten Hälfte des XVII Jhs den Höhepunkt ihrer Entwicklung
erreicht und von nun die europäische Literatur fast zwei Jahrhun-
derte hindurch beherrscht, bis die Romantik den englischen Typus
der Shakespeare'schen Tragödie „entdeckt" und derselben zur Herr-
schaft verhilft.
Nachdem der Verfasser die Übersetzungen der beiden Mor-
sztyns aus dem Ende des XVII Jhs erwähnt hat, entwirft er die
Entwickelung der in der Folgezeit zum wiederholten Mal aufge-
nommenen Form der Dramaturgie in Polen im Zeitalter der Auf-
klärung und zeigt, daß dieselbe durch den Einfluß der Oper Me-
tastasios gegen das Ende der esten Hälfte des XVHI Jhs. ange-
bahnt wurde.
Die Arbeit zerfällt in zwei Hauptteile, von denen jeder aus
.zwei Abschnitten besteht.
Im ersten Teil wird der Einfluß der sowohl in Buchform
^wie durch Aufführung wirkenden französischen Tragödie be-
40
sprochen, der zweite schildert die Entwieklung der Original-
theorie und die ersten Versuche, eine polnische Tragödie
nach dem Vorbild der französischen zu schaffen.
Übersetzungen, welche der Verfasser aus alten Druckwerken
und aus Handschriften hervorholt, werden nach den Namen der
drei französischen Meister: Corneille, Racine und Voltaire grup-
piert und die übrigen zu einer besonderen Gruppe zusammenge-
stellt.
Aus der Zusammenstellung ist zu ersehen, daß diese Bewegung
in die Zeit zurückreicht, in welcher die pädagogische und die neue
literarische Bewegung einsetzte, in die Mitte des XVIII Jhs und
welche Pater Stanislaw Konarski anführt, der es an Aufmunterung
und Beispiel in keiner Weise fehlen läßt.
Die Übersetzungen behandeln den Inhalt in freier Weise und
tragen das Gepräge der Barockzeit, suchen jedoch allmählich, sich
an die Originale enger anzuschließen.
Die Mitwirkung der polnischen Bühne hört erst gegen das Ende
des Jahrhunderts mit der Aufführung der „Merope" von Voltaire
auf. Eingeleitet wird diese Mitarbeit durch Aufführungen, welche
ein deutsches Schauspieler-Essemble in den achtziger Jahren des
XVIII Jhs., welches in Warschau die „Semiramis" und „Zaire"
von Voltaire auf die Bühne bringt.
Die polnische Bühne begann mit Aufführungen späterer Werke,
welche als Produkt der Reaktion gegen die Vorherrschaft der
pseudoklassischen Dramaturgie entstanden waren. So kam auf die
Bretter das „bürgerliche Drama", das in England geboren war, und
das französische sentimentale Drama (Diderot) und das deutsche
Schauspiel, und greift erst später auf das in der Entwicklungsreihe
übergangene Glied der großen französichen Tragödie zurück, ohne
das die Aufführung von originellen Schöpfungen dieser Art nicht
denkbar sein konnte.
Diese unnatürliche Entwicklung des Spielplanes der Warschauer
Bühne findet ihre Erklärung in dem späten Zeitpunkte ihrer Grün-
dung. Dazumal wurden schon die Rufe der reaktionär gesinnten
„jüngeren" Dichter auch in Polen laut, und diese Bewegung findet
ihren Ausdruck in der Zusammensetzung der Warschauer Schau-
spielertruppc und in der Entwicklung der theoretischen Ansohaur-
ungen.
41
Diese finden wir ausgesprochen zuerst in Einleitungen und „War-
nungen" der polnischen Übersetzer französischer Tragödien, in Auf-
sätzen, welche in den Zeitschriften „Monitor" und dem von Pater
Piotr Switkowski herausgegebenen „Magazyn", in den Schriften
Fürst Adam Czartoryski's. in den Poetiken und endlich in dem
namenlos erschienenen Roman „Polak w Paryzu" fein Pole in
Paris, 1787).
Diese Ansichten stimmen anfangs mit dem Anschauungen der
Schule Boileau's, weichen jedoch nach und nach immer stärker von
der pseudoklassischen Rechtgläubigkeit ab und gehen unter Shakes-
peares Einfluß in eine offene Opposition gegen die drei dramatischen
Einheiteii über.
Das Endergebnis der ganzen Bewegung, die dem dramatischen
Problem näher zu treten sucht, bilden die in der zweiten Hälfte
des XVIII Jhs. unternommenen Versuche, eine selbständige pol-
nische Tragödie zu schaffen. '
Diese bespricht der Verfasser im letzten Kapitel, wobei er au
die Erscheinungen der Übergangszeit, wie das Jesuiten drama und
die Tragödie J. J. Zatuski's anknüpft, und schließt mit einer histo-
risch-vergleichenden Analyse der Tragödie, die ihre Motive aus der
Geschichte Polens schöpft.
Den Abschluß der Arbeit bildet eine kurze Erwähnung der ver-
wandten Gattungen: des Musikdramas von Kniaznin und der pol-
nischen „Tragikomödien", welche in Polen dem „Drama" Kotze-
bues vorausgehen und nebst anderen Faktoren den Boden — für
die Aufnahme des Shakespeare'schen Dramas vorbereiten.
13. A. BRÜCKNER: Mitologia stowiariska (Die JMytholofßie der Slawen).
Obwohl die slawische Mythologie seit dem XVI Jahrhundert von
Antiquaren mit viel Fleiß und mit noch mehr Phantasie bearbeitet
wurde, bietet sie bis heute unter allen slawistischen Disziplinen den
unerfreulichsten Anblick; es gelten von ihr noch 1917 dieselben Worte,
die vor mehr als einem Jahrhundert der Vater der Slawistik über sie
geäußert hat. Seit jeher bewegt sie sich in einem Irrkreis.
Es werden nämlich entweder durch Erfindungen aller Art, böswillige
und mißverständliche, die Kreise der Forsehuno^ c^estört — und
man hat in der Tat nirg-ends so viel mit uralten Fälschungen, sogar
42
mit solchen aus dem XI Jahrhundert zu tun, wie hier, — oder aber
es wird spät einsetzende Kritik zur Hyperkritik, sie beargwöhnt,
setzt zurück und gibt sogar allerwertvollstes Gut ganz preis. Zu
diesen beiden Grundfehlern, dem Überglauben und dem Unglauben,
gesellt sich ein dritter : man verzichtet, gewitzigt durch schlimme
Erfahrung, überhaupt auf eigene Gedanken, Kombinationen, Systeme,
beschränke sieh auf bloßes Nacherzählen der Quellenangaben 'und
verbaut sich jegliche Aussicht.
Das Gesagte gilt auch von der neuesten Darstellung, welche die
slawische M3'thologie in dem eben erschienenen Band der „Slawischen
Altertumer" von Prof. Lubor Niederle (Prag 1917) erfaiiren hat.
So sehr man den unsäglichen Fleiß des Verfassers, der die
ganze einschlägige europäische Literatur durchstudiert hat, seine
außerordentliche Belesenheit, die Ruhe, Vorurteilslosigkeit, Beson-
nenheit seiner Darstellung anerkennen muß, so läßt das Werk hin-
sichtlich der Vollständigkeit so manches zu wünschen übrig; zu viel
bleibt nachzutragen und zu berichtio:en.
Dieser Umstand veranlaßte den Verfasser der vorliegenden Arbeit,
seine langjährigen Forschungen über slawische und litauische
Mytliologie zu einem gewissen Abschluß zu bringen und zu
veröffentlichen. Es lag ihm jedoch fern, eine vollständige er-
schöpfende Darstellung des gesamten Stoffes zu bieten, die not-
wendigerweise. meist nur Wiederholung des eben von Niederle
so ausführlich behandelten Stoffes gebracht hätte; er zog es
vor, nur diejenigen Punkte zu erörtern, bei denen er alte Vor-
urteile und Mißgriffe zu beseitigen gedachte, für die er neue, oft
tief einschneidende Deutungen vortragen konnte. Er beschränkte
sich zugleich auf Göttermythen (bei den Slawen leider meist
bloße Götternamen) und schloß aus seiner Darstellung überhaupt
alles aus, was sich auf die Äußerlichkeiten des Kultus (Tempel und
Bildsäulen, Priesterschaft und Wahrsagerei) bezieht; ferner alles,
was aus der älteren und modernen Folklore, namentlich auf dem Bal-
kan und in Rußland, wo die orthodoxe Kirche im Vergleich mit der
katholischen ungleich duldsamer und schonender mit alten Bräuchen
verfuhr, für Heidentum und seine Bräuche noch erhalten geblie-
ben ist, währencl der Glaube selbst bis auf die dürftigsten Spuren
in der sog. „niederen Mythologie" verschwunden ist.
Der so eingeengte Arbeitsstoff wird in zehn Kapiteln behandelt.
Die beiden ersten umschreiben das Ziel und den Plan der Arbeit
I
43
finden sich kurz mit den Arbeiten einiger Vorgänger (L. Léger, Nie-
derle) ab und besprechen die russischen Quellen als unsere Haupt-
quellen eben, weisen die landläufigen Meinungen über Interpola-
tionen, Entlehnungen u. dgl. gründlich zurück. Vom dritten bis zum
sechsten Kapitel werden die einzelnen Gottheiten des Wladi-
mirschen Kanons behandelt : Perun, Swarozic-Dazbog. Weles-Wo-
tos. Mokos, Chors, Sim, ßegl, Stribog, Pereplut. Alle Namen wer-
den einwandfrei gedeutet, alle Märchen von einer finnischen oder
iranischen Herkunft oder Heimat dieser Namen und Wesen für
immer zerstört, die Angaben über einen „offiziellen" Gotteskult in
Wladimirs Pantheon (mit Aufnahme stammführender Gottheiten) als
moderne Erfindungen zurückgewiesen, die mythologischen Glossen
des Igorliedes vom J. 1186 erklärt, die irrtümlichen Angaben der
Chronik, z. B. daß Weles-Wolos ein Rindergott sei, berichtigt.
Eine zentrale Stellung nahm bei allen Slawen der ursprüngliche
Feuerkult ein. Um nur die wichtigsten Resultate aus der Namen-
deutung selbst herauszuheben, sei hier der Nachweis erwähnt, daß
der Name Perun ursprünglich den Eichengott nicht den Donnerer
bezeichnete (Volksetymologie war hiebei im Spiele) ; daß Svarozic
durchaus kein Patronymicum ist, worauf die Form des Wortes hinzu-
deuten scheint, und vielleicht ursprüglich den Himmelsschmied be-
zeichnet, der die Sonnegehämmert und aufgehängt hat; daßWeles-Wotos
nichts mit Rindern, alles aber mit der Unterwelt zu tun hat; daß Chors,
Sim, Reg} wohl verständliche slawische, und weder iranische noch tür-
kische Namen sind, daß Stribog den Springer bedeutet u. s. w.
Mit der ganzen landläufigen Behandlung dieses Stoifes wird end-
gtiltig gebrochen und es werden der Forschung neue Wege gewiesen.
Das siebente und achte Kapitel behandeln die „niedere" Mytholo-
gie und Einzelbräuche, wie sie in den altrussischen Quellen zur
Sprache kommen ; es wird die urslawische, nicht etwa die grie-
chische Abkunft der Schicksalsgötter nachgewiesen, es wird jeder Zu-
sammenhang der Nymphen (Vilen und Rusalken) mit dem Gei-
sterglauben und Totenkult abgelehnt u. dgl. m.
Im neunten Kapitel wendet sich der Verfasser dem Götter-
glauben der Elbe- und Oderslawen zu. Er verzichtet natürlich auf
bloße Wiederholungen des längst Bekannten. Er weist dafür den
Versuch von Niederle zurück, nochmals den Radegast, Czernobog und
Beibog für die slawische Mythologie zu retten; er beseitigt die Irr-
tümer Thietmars (z. B. daß die Lutiger von weiblichen Gottheiten als
44
Kriegsgöttinuen angeführt wurden; der Berichterstatter hat einfach das
Femininum stauiea „Götterfahne" des Svarozic mit Göttin verwech-
selt), ferner Irrtümer Adams von Bremen, Helmolds, der kein Wort
Slawisch verstand und dessen Angaben zum Teil ebenso wertlos sind
wie die unendlich überschätzten des Prokupius. Er deutet die Namen
richtiger, er weist nach, daß der Name Triglav- Dreikopf einmal zu
Pripegala, ein andermal zu Tiarnoglofi verunstaltet wurde, und gibt
endlich eine Charakteristik dieses Götterkultes, hebt seine Ent-
wicklung hervor, die gerade in die Zeit nach 1000 fällt, erklärt die
Gründe für die veränderte Namengebung der Götter und ihren
kriegerischen Typus, der von den sonstigen slawischen abweicht.
Im letzten Kapitel wird den Spuren christlicher Einflüsse auf
den heidnischen Glauben nachgegangen, namentlich wie sie sich auf
dem nordwestslaAvischen Gebiet, das ja zwischen 800 — 1000 unter
der Einwirkung christlichen Missionswesens stand, äußern mußten.
Unter diesem Einfluß avancierte Weles zu einem Rindergotte, ein
Svçtovit zum St. Vitus, obwohl der erste Bestandteil des Namens
„svçto" in der Tat auf das Christentum zurückgehen könnte;
ferner erfuhr Triglav, wenn sein Dreikopf nicht als Replik der christ-
lichen Dreieinigkeit aufzufassen ist, sicherlieh sakrale Ausdeutung.
Erst das Christentum brachte einen Zusammenhang zwischen die
Rusalken und die Geister der ohne Taufe oder gewaltsam Abge-
schiedenen hinein, gab heidnischen Festen und Bräuchen christliche
Bezeichnungen, führte in Böhmen und Polen eine große Anzahl
von deutschen Namen und Bräuchen ein, z. B. den Eid auf die
Sonne u. a., die irrtümlich als urslawisch aufgefaßt werden.
Die Arbeit enthält Beiträge zur Deutung litauischer und preußi-
scher Götternamen. Der preußische Kurko vom J. 1249 wird
als Himmelschmied gedeutet; eine Menge Irrtümer namentlich
solche von Grienberger werden berichtigt, die Rätsel der preußischen
Götternamen in den Organen von 1530 und bei Malecki werden
gelöst. Gerade die stete Vergleichung der litauischen und der
slawischen Überlieferung hat dem Verfasser vorzügliche Dienste
geleistet.
Zum Schluß bietet der Verf^isser eine Charakteristik des sla-
wischen Götterglaubens, die von der landläufigen abweicht, und
stellt die von ihm erzielten Fortschritte zusammen : es ist ihm
endlich gelungen, die Erfindungen und Irrtümer eines Proko-
pios. Adam von Bremen, Helmold, der polnischen Chronisten mit
45
ihrem Götterkanon, einer bloßen Mystifikation, der russischen
Chronisten mit ihrem Rindersjott auf ihren wahren Wert zurück-
zuführen, d. h. ihren völligen Unwert zu erweisen. Er hat durch eine
Reihevon Etymologien den slawischen Ursprung und die Bedeutung
aller Götternamen nachgewiesen und alle modernen Märchen vom
fremden Ursprung eines Teiles dieser Namen und Götter als reines
Mißverständnis hingestellt. Er lehnt überhaupt allophylen Einfluß auf
das alte Heidentum ab und hat durch steten Vergleich der litaui-
schen Mythologie mit der slawischen die Erkenntnis beider geför-
dert. Er sucht den faktischen Einfluß des Christentums in späteren
Zeiten tiefer zu erfassen, als es alle seine Vorgänger getan. Er hat
endlich die verschiedenen Phasen des slawischen Heidentums nach
Ort und Zeit beleuchtet. Kurz gesagt, er hat es versucht, der Forschung
auf diesem Gebiete freie Bahn zu schaffen.
li. SINKO TADEUb^: Wzory trenôw Kochanowskiego (Die 1 oilat/en
der Kindestotenlieder von Joh. Kochanowshi).
Die bisherigen Forscher wandten ihr Augenmerk haupt-
sächlich den Quellen der philosophischen Ansichten des Dichters
zu und bmchten zu ihnen Parallelen aus der prosaischen Consola-
tionenliteratur (Cic. Sen. Quintil. Plut. Boët.) zusammen ; ihre Ana-
logien aus den Dichtern betreffen nur untergeordnete Details. Und
doch muß sich der humanistische Dichter besonders nach Mustern
umgesehen haben, die in derselben poetischen Gattung vorlagen.
Die reiche Epicedienliteratur des Catull. Horaz. Properz, Ovid. Sta-
tins, sowie die anonyme Consolatio ad Liviam und die Mäcenaselegien
liegen den Threnoi des Kochanowski näher als die prosaischen
Consolationen. Die Art und die Grenzen der Nachahmung in die-
ser Gattung beleuchtet der Verfasser durch die Analyse der
früheren Epicedien Kochanowski's, wie die Threnodie auf Joh.
Tarnowski, Das Andenken an Joh. Tenczynski und Epitaphium
Doralices Aus den Kindestotenliedern hebt er zuerst das Ver-
zweiflungsgedicht Nr. 11 hervor und weist nach, daß es einen in den
Epicedien üblichen Topos mit Hilfe von Lucrez behandelt. Die
Verzweiflung ist in ihm schon verdammt mit der Hilfe der
psalmodischen Elemente, die dann das Gedicht Nr. 17 und 18 be-
herrschen. Im zweiten Teile von Nr. 17 verteidisrt der Dichter
46
nach Statins sein Recht zu weinen gegenüber den stoischen An-
sichten, die er auch in Nr. 16 unter der Adresse des Cicero und
in Nr. 9 mit Rücksicht auf den biblischen Liber Sapientiae be-
kämpft hat.
Auch die übrigen Gedichte führen die konventionellen Topoi
der Epicedienliteratur aus. Durch diesen Einfluß werden auch
die überschwenglichen Lobreden auf das im 30 Lebensmonat ge-
storbene Kind verständlich. Die letzte Stelle nimmt in antiken
Epicedien die Consolatio ein, die in Consol. ad Liv. von dem
Geiste des Verstorbenen gebracht wird. Kochanowski durfte das
2^/2 -jährige Kind keine philosophischen Ansichten predigen lassen;
so wies er diese Rolle seiner verstorbenen Mutter zu, die ihm im
Traume mit dem Kinde am Arm erscheint. Die am Schluß er-
klingenden biblischen Töne, die seit Anfang vorhanden waren,
bestätigen noch einmal den christlichen Charakter des Humanis-
mus von Kochanowski.
Die Zusammenstellung seiner Gedichte auf die tote Urszula
mit F'r. Rückert's Kindertotenlieder erlaubt inçder Nachahmung
das ewis Wahre, den väterlichen Schmerz herauszufühlen.
.15. (^IMOWSKI MARYAN Wykopalisko monet z Xill. wieku w Brzegach
nad Nida. /s/'/* ueiiej- yiünzfund in dei- Oftscli<ift lirzeiji an
Im Oktober 1916 erhielt die Akademie der Wissenschaften iu
Krakau von dem k. u. k. Kreiskommando in Jcdrzejöw einen
Schatz von mittelalterlichen Münzen, die im Steinbruch in der Ort-
schaft Brzegi an der Nida in der Nähe von Chçciny in dem ehe-
malijren Gouvernement Kielce gefunden worden waren. Der Fund,
der dem Referenten zur Untersuchung übergeben wurde, enthielt
nur 8796 Gramm Silber, also kaum eine halbe Mark, und bestand
aus 313 ganzen .Münzen, 94 Halb- und 72 Viertelstücken und klei-
neren PVagmenten.
Mit Ausnahme von zwei Münzen liegen uns lauter Brakteaten
vor. (1. li. kleine Münzen, die auf der einen Seite ein erhabenes
Gepräge haben, das auf der anderen vertieft erscheint; mit einer
einzigen Ausnahme sind sie ohne Aufschrift. Außerdem macht der sehr
schlechte Erhaltungszustand der dünnen, mannigfach verbogenen
47
und zerknitterten Münzplättchen die Erkennung eines ganz bedeu-
tenden Teiles der Münzen unmöglich.
Je nach ihrer Herkunft zerfallen die Brakteaten in mehrere
Gruppen, die sich durch Gepräge, Herstellungstechnik, Durchmesser,
und Gewicht voneinander unterscheiden.
Zu der ersten Gruppe gehören große thüringische Brakteaten,
von denen 40 Vollmünzen, 68 Halb- und 28 Viertel- und noch
kleinere Teilstücke gefunden wurden. Meistens tragen diese Brak-
teaten das thronende Bild des Herrschers mit verschiedenen Attri-
buten in der Hand. Solche Münzen kamen in polnischen Funden
bisher nicht vor; sie stammen aus dem heutigen Herzogtum Sach-
sen-Meiningen und dem Fürstentum Schwarzburg-Rudolstadt und
wurden im XHI Jh. in Saalfeld an der Saale wie auch in benach-
barten Münzstätten sowohl von den Grafen von Schwarzburg wie
auch voii verschiedenen thüringischen Grafen um 1275 herum
geprägt.
Eine kleinere Gruppe von mittelgroßen Brakteaten bilden ver-
schiedene andere deutsche und böhmische Münzen, von denen einige
sogar in mehreren Exemplaren oder Teilstüeken vorkommen. So
ließen sich unter den Münzstücken ein Halbbrakteat von Hildes-
heim aus der Zeit des Bischofs Heinrich I (1247 — 1257) und sei-
ner Nachfolger, Magdeburger Brakteaten mit der Abbildung des hl.
Moriz, ein bischöflicher Brakteat von Augsburg und mehrere Mün-
zen aus Anhalt und Braunschweig feststellen. Die Brandenburger
Brakteaten. von denen nur 9 Halbstücke gefunden wurden, stam-
men teils aus der Zeit des Markgrafen Otto IV (1266 — 1308j und
aus der Münzstätte Stendal, teils aus der Zeit anderer Markgrafen
der Ottonischen oder der Johanneischen Linie, welche in der zwei-
ten Hälfte des XHI. Jhs. in der Mark regierten.
Eine sreriiioe Anzahl, etwa 15 Stück, sind Münzen des deut-
sehen Ordens, und zwar sind darunter nur die drei ältesten T3^pen
aus der Zeit bis zum Jahre 1275 vertreten. Ihr Vorkommen in
Brzegi bildet den allerersten Beweis für ihren Umlauf in Polen,
welcher archivalen Notizen um ein ganzes Vierteljahrhundert vor-
auseilt.
Von böhmischen Münzen finden sich nur drei Halb- und zwei
Viertelstücke vor, während Vollmünze fehlen; es sind aus mährischen
Münzstätten Ottokars 11 (1248 — 1278) stammenden Brakteaten^
Eio:entliche böhmische Münzen fehlen sränzlich. ebenso schlesische
48
und pommerscbe, die sonst in polnischen Funden aus dem XIII
Jh. eine wichtige Rolle spielen.
Die dritte und zahlreicliste Gruppe bilden kleine, dünne Brak-
teaten von ganz anderem Aussehen als die oben erwähnten, im
ganzen 242 vollständisre Münzen und 42 Teilstücke, die unzweifel-
haft aus polnischen Münzstätten der Piastenzeit stammen und ver-
schiedene Gestalten, Tiere und Gegenstände zeigen. Manche Stem-
pel sind polnischen Wappen sehr ähnlich, l)esonders häufig erscheint
der polnische Adler in verschiedenen Formen, das kujavische
Wappen, sowie die Wappen Leliwa und Wieniawa. Die Mannig-
faltigkeit der Münzbilder hat ihren Grund nicht nur in der politi-
schen Zersplitterung der polnischen Lande und mithin in der großen
Anzahl von Prägestätten im XIII Jh., wie auch in dem Brauch,
das Gepräge mindestens einmal, oft aber sogar dreimal im Jahr zu
wechseln, wodurch die Münzer sich genötigt sahen, fortgesetzt neue
Zeichnungen für den Prägestempel zu entwerfen. So kam es. daß
man auch zu Familien wappen griff, und es darf nicht verwundern,
daß in dem hier besprochenen Funde eine größere Anzahl von Brak-
teaten mit dem Leliwawappen versehen ist, da die Leliwiten zum
großen Teil in Klein polen angesiedelt waren.
Mangels einschlägiger heraldischer Bearbeitungen fällt es schwer,
alle Abbildungen der gefundenen polnischen Brakteaten der Pia-
stenzeit in befriedigender Weise zu erklären, umso mehr, da unter
den Münzen auch solche mit nichtheraldischem Charakter vorkom-
men. Besondere Beachtung verdienen Münzstücke mit Bischofsbild ;
diese wurden von Posener Bischöfen geprägt, die schon 1232 das
Münzreclit verliehen erhalten hatten, oder von den Äbten von
Lubiqz. denen es dreimal, u. zw. 1228, 1233, 1239 von Odonicz
verliehen wurde.
Der Münzfund von Brzeofi brino^t außerordentlich viel neues Material.
Mehr als die Hälfte der Münzen und Typen ist in der bisherigen münz-
kundlichen Literatur unbekannt, ja unter den hier gefundenen 88 Brak-
teatentypen gibt es 68, die zum erstenmal vorkommen. Das inter-
essanteste Stück mit einem Adler über dem Haupt des Herrschers
und mit der Inschrift VLADIZLAVS, das einzige mit Aufschrift
versehene Stück in dem ganzen Funde, geht höchstwahrscheinlich
auf den großpolnischen Herzog Wladislaw Laskonogi (Dünnbein)
zurück. Das Material ist geeignet, die Lücke auszufüllen, welche
in der polnischen Münzgeschichte fast das ganze XIII Jahrhundert
49
bildet. Der 1844 in Pelczyska gemachte Münzfund lieferte nur
Brakteaten aus dem Ende- des XII Jhs. und dem beginnenden
XIII. Jh., ein anderer Fund von Wieleii an der Netze brachte nur
Münzen aus dem Ende des XIII Jhs., über welche die Gelehrten noch
»u keinem abschließenden Ergebnis gelangt sind. Der Fund von
Brzegi stammt aus dem XIII Jh. und dürfte um das Jahr 1280
vergraben worden sein. Da er nun recht viele Typen bringt, wel-
che denen von Wielen ähnlich sind und da hiedurch ihr polnischer
Charakter außer Zweifel gestellt erscheint, so bietet er Gelegenheit zu
weiteren numismatischen und auch heraldischen Studien über das
Xin Jh. Die bisherigen Ansichten über die Münzverhältnisse jener
Epoche werdeti nun einer neuerlichen Prüfung unterzogen werden
müssen.
16. KETRZYXSKI WOJCIECH. O r^kopisie Nr. 470 Biblioteki publicznej
im. H. Lopaciriskiego w Lublinie. (Die Handschrift No. 470 der
öffentlichen Ejopacinskischen Bibliothek in Lublin).
Der Inhalt dieser Handschrift ist folgender : 1) Die Chronik des
sog. Mierzwa oder Dzierzwa, 2) Metra de Boleslao Magno, 3) Nu-
merus regum inclyti regni Poloniae, 4) Arbor regum et ducum
Poloniae, 5) Ordo episcoporum dioecesis Cracoviensis.
Diese Handschrift gehörte früher einem größeren Codex an, aus
welchem sie herausgeschnitten ist. Außer den obgenannten Schrif-
ten befanden sich in demselben sicher noch die Großpolnische
Chronik und wahrscheinlich auch die Chronik des Janko de Czarn-
kowo, ferner die Annales Minoris Poloniae, s. Crucis, Sandivogii etc.
Die Abschrift des Mierzwa wurde von dem Kopisten Mathias de
Grodzisko 1508 vollendet. Den Numerus und Arbor bearbeitete er
selbst neu und benützte dabei reichlich die obenerwähnten Quellen.
Aus der Chronik des Janko de Czarnkowo hat er fast 20
Kapitel ausgeschrieben. Sein Text gehört aber einer besseren Fa-
milie an, als die bisher bekannten Handschriften und bietet
manche wichtige Verbesserung.
Der Kopist Mathias war Novize im Dominikanerkloster zu
Krakau, wo ihm, wie ersichtlich, reichliche historische Quellen-
schriften mit besseren Texten, als die bisher bekannten, zur Ver-
fügung standen.
Btületin I— II. 4
50
Seine Abschrift des Mierzwa fertigte Mathias für Johann „Lector
aacrae paginae" an, welcher 1499 iu. das Dominikanerkloster zu
Pera bei Konstantinopel eingetreten war.
Es erscheint nicht ausgeschlossen, daß man den ursprünglichen
Codex, von welchem No. 470 nur ein i^usschnitt ist, noch auffindet,
und zwar in Lublin selbst oder iu nächster Umgebung der Stadt,
17. HALECKI OSKAK. Dzieje Unii Jagiellonskiej. {Geschichte der Ja-
gellonischen Union).
• Nach einer Reihe von Einzelstudien versucht der Verf. eine
Gesamtdarstellung der Unionsgeschichte zu liefern, u. zw! nicht nur
der einzelnen Unionsverträge, sondern der polnisch-litauischen Be-
ziehungen überhaupt unter gleichzeitiger Berücksichtigung des
Verhältnisses der reußischen Lande zu den beiden Reichshälften
und ihrer Stellung innerhalb des Jagellonenstaates. Zweck der Ar-
beit ist, das Problem zu lösen, wie aus dem ethnographischen
Polen der Piastenzeit die Litauen und Reußeu umfassende „ge-
meinsame Republik" entstand, welche das Endresultat des Zeitalters
der Jagellonen bildet.^ Vorläufig beschränkt sich der Verf. auf die
Darstellung des politischen Aufbaues des Staates und behält sich
die Behandlung des Problems vom kulturgeschichtlichen Standpunkt
für später vor.
Die Einleitung enthält, neben einer Würdigunc^ des ideellen
Gehaltes der Unionsgeschichte, eine kurze Qellenkunde, mit be-
sonderer Berücksichtigung des bisher noch nicht veröffentlichten
Materials, und eine Literaturübersicht.
Von den fünf Hauptteilen des Werkes umfaßt der erste die
Vorgeschichte der Union. Von ihren geographischen Vorbedingun-
gen ausgehend, erschien es angezeigt, auf die ältesten Beziehungen
zwischen den Polen, Litauern und Ruthenen zurückzugreifen, den
1340 beginnenden Kampf zwischen Polen und Litauen um das Erbe
der letzten Fürsten von Halicz und Wolhynien zu schildern und
hierauf die Momente zu untersuchen, welche in Polen seit Kasimir
dem Großen, in Litauen seit den inneren Wirren nach Olgierds
Tod auf eine Vereinigung beider Staaten hinarbeiteten.
Drei weitere Teile entsprechen den Zeiträumen, in die sich die
Jagellonenzeit einteilen läßt, wenn man das staatsrechtliche Ver-
■ 51
hältnis Litauens zu Polen nebst der ruthenischen Frage, die inner-
politische Assimilation beider Reichshälften und die Zusammenhänge
ihrer äußeren Politik als Ausgangspunkte der Betrachtung wählt.
Die erste dieser Perioden reicht vom Vertrage von' Krewo. i. J.
1385 und von JagielJos Erhebung auf den polnischen Thron im
folgenden Jahre bis zur Zeit um 1440. Das Anfangsstadium des
Staatenbundes, das bis 1401 dauerte, brachte nach einer vorüber-
gehenden Aufhebung des litauischen Staates und Einverleibung sei-
ner litauischen und ruthenischen Lande in den polnischen, mit un-
gefähr trialistischer Gruppierung des Gesamtreiches und seiner
zahlreichen lehenspflichtigen Teilfürstentümer, die baldige Wieder-
herstellung eines eigenen, wenn auch Polen untergeordneten litaui-
Bchen Großfürstentumes. Dieser Prozeß fand in mehreren Stadien
während der Jahre 1392 bis 1401 statt, und war mit einer inneren
Festigung des ursprünglichen, den Großteil der ruthenischen Pro-
vinzen umfassenden Territoriums dieses Staates verbunden. Auf
Grund der polnisch-litauischen Verständigung von 1401 reiften die
großen, gemeinsamen Erfolge in der äußeren Politik heran, die im
Siege von Tannenberg, in Litauens weitester östlicher Ausdehnung
und in der Besetzung der pontischen Küste ihren Ausdruck fanden.
1413 in der Union von Horodlo nochmals gefestigt, nahmen die
gegenseitigen Beziehungen Polens und Litauens bis zum Kongreß
von Luck i. J. 1429 einen fast ungetrübten Verlauf. Erst durch
Einmischuug äußerer Gegner wurde die Frage der Interpretierung
der Unionverträge zum Ausgangspunkte der zehniärigen Krisis,
welche nach Witolds Tode (1430) den gemeinsamen Staat erschüt-
terte. Der persönliche Gegensatz der beiden sich in Litauen be-
kämpfenden Großfürsten und ihrer Parteien wurde dadurch ver-
schärft, daß er mit zwei Fragen zusammenhing, die durch die bei-
den ersten, Litauen nach polnischem Muster verliehenen Privilegien
entstanden waren. Es waren dies der durch Bildung eines starken
Adelsstandes hervorgerufene .Niedergang der dynastischen Fürsten-
geschlechter, sowie der Umstand, daß die ruthenischen Nebenländer
beider Reichshälften durch ihre autonome Sonderstellung noch von
deren Privilegien ausgeschlossen waren. Die gleichzeitige Aus-
dehnung der polnischen und der litauischen Rechte und Freiheiten
auf die beiderseitigen reußischen Provinzen i. J. 1434 war das be-
deutsamste Ereignis während dieser Wirren und zugleidi entschei-
dend für den dualistischen Aufbau des Gesamtstaates.
o2
Die Kämpfe dieser Jahre hatten aber einen Gegensatz zwischen
beiden Reichshälften zur Folge, der bei den Wahlen Kasimirs des
Jagellonen zum Großfürsten von Litauen (1440) und zum König
von Polen (1446), sovrie während seiner ersten Regierungsjahre —
etwa bis 1453/4 — besonders scharf zu Tage trat. Er wurde zwar
vom gemeinsamen Herrscher glücklich beigelegt, gestaltete aber
tatsächlich das Verhältnis Litauens zu Polen in eine bloße Personal-
union um. Gründe der äußeren Politik ferner schon 1478 daß
nach Kasimirs Tode Litauen überdies einen eigenen Groß-
fürsten in der Person eines seiner Söhne erhalten sollte. Um
aber trotzdem den Zusammenhang beider Staaten aufrecht-
luerhalten, wurden gleichzeitig wieder rege Unionsverhandlungen
aufgenommen, die sieben Jahre nach jener Lösung der Perso-
nalunion zum Vertrage von 1499 führten. Es wurde hiebei Litau-
ens staatliche Gleichstellung auch von polnischer Seite aner-
kannt, die Union aber eigentlich bloß auf ein Bündnis beschränkt.
Die freiheitliche Entwiekelung der inneren Verhältnisse Litauens,
die nach polnischem Beispiele auch während dieser Periode bedeu-
tende F'ortschritte machte, kam vorläufig nur einzelnen besonders
mächtigen Herrengeschlechtern zu gute, die zwar keinen rechtlich
gesonderten Hochadel bildeten, aber tatsächlich das Großfürstentum
vollkommen beherrschten und daher umso eifriger darauf bedacht
waren, dessen Sonderstellung zu sichern. "In ihrem Kreise ver-
schmolzen rein litauische und ruthenische Familien aller Gebiete
des litauischen Staates, während die sich ruthenischen Provinzen
des polnischen Teiles in rascher Annäherung an dessen Kernge-
biete vom litauischen Reußen scharf absonderten.
Das angesichts der wachsenden äußeren Gefahren ausschlagge-
bende Zukunftsproblem, Litauens Sonderrechte mit einer Festigung
des Unionsbandes in Einklanfj zu bring^en, versuchte schon der
Vertrag von 1501 durch seine Bestimmungen über die gemeinsame
Herrscherwahl und über gemeinsame Beratungen auf den Reichstagen
zu lösen. Anfangs wirklich durchgeführt, wurde aber diese Union
schon 1506 im Literesse der litauischen Erbrechte der Dynastie
zunichte gemacht. Sie wurde auch trotz der Rivalität unter den
litauischen Adelsgeschlechtern, die eine starke, zu Polen neigende
Partei aufkommen ließen, und trotz der von Polen in den Kämp-
fen gegen Moskau opferwillig und erfolgreich geleisteten Hilfe
während der Regierung Sigismunds I nicht erneuert. Statt nämlich
b'ô
die darauf gerichteten Bestrebungen zu fördern, unterstützte der
Hof im Interesse der Erbfolge Sigismund Augusts den litauischen
Partikularismus und regte nur Verhandlungen über eine gemein-
same Reichsverteidigung an. Zur Zeit des letzten Jagellonen ver-
schwand die Unionsfrage, einmal in das Programm der sogen. Ex-
ekutionspartei aufgenommen, nicht mehr von der Tagesordnung.
Bloß eine numerisch schwache, aber außerordentlich einflußreiche
Maguatenpartei wirkte in Litauen entgegen und verzögerte lange
die Aufnahme der Verhandlungen mit Polen, bis dieser Widerstand
— etAva von 1562 an — durch das entschiedene Verlangen der
Mehrheit des litauischen Adels und durch des Königs rückhaltslosen
Anschluß an die Unionsanhänger gebrochen wurde. Während der
Vorverhandlungen die in den nächsten acht Jahren mehrmals in
Angriff genommen wurden, schien öfers eine Verständigung schon
ganz nahe. Sie konnte aber nicht eher Zustandekommen, als bis sich
die Litauer endgültig überzeugt hatten, daß sie ohne die immer aus-
giebiger in Anspruch genommene Unterstützung Polens der mosko-
witischen Gefahr nicht gewachsen seien, und bis nicht die allmäh-
liche Rezeption der polnischen Verfassung durch das Goßfürstentum
beendet war. Dies letztere geschah, nachdem sich schon seit dem
Anfange des XVI Jahrh. die innere Politik beider Länder in
überraschendem Parallelismus entwickelt hatte, durch die großen
Reformen der Jahre 1564 — 66.
So reifte die endgültige Union von Lublin i. J. 1569 heran,
die der Verf. im fünften Teile seiner Arbeit eingehend darstellt,
wobei er seine früheren Forschungen durch neues archivalische»
Material ergänzt. Den Abschluß bildet ein kurzer Ausblick auf da»
spätere Verhältnis Litauens zu Polen und die nach 1569 erfolgte
Neugestaltung der ruthenischen Frage.
18. FIERICH FRANCISZEK KSAWERY. S^d III instancyi i najwyzszy
s^d sejmowy na tle caloksztaltu organizacyi s^downictwa Rzeczy-
pospolitej krakowskiej (1815—1833). Dan Gericht dritter In-
stanz und das olterste Landtagsyericht, als Bestandtheile
der Organisation des Gerichtswesens in der Republik Jürakau
(1815 bis 1833).
Das Gericht dritter Instanz und das oberste Landtagsgericht stel-
len in der Organisation der Gerichte die zwei wichtigsten Institu-
54
tionen dar, welche durch die Gesetzgebung der Republik Krakau
ins Leben gerufen worden waren. Die erstere vereinigt in sich Ele-
mente des französischen und des Warschauer Gerichtswesens, ferner
des deutschen, hinsichtlich der Abgabe der Gutachten durch Rechts-
fakultäten und — was am wichtigsten erscheint — auch Elemente
des heimischen Gerichtswesens; und so kommt ein neuer Typus des
obersten Gerichtshofes zustande, welcher in der Geschichte der
Organisation des obersten Gerichtswesens Beachtung finden soll.
Die zweite Institution verteidigend die Staatsverfassung der Kra-
kauer Republik, bildet eine Einführung in die öffentlichrechtliche
Gerichtsorganisation.
Wenn man an die Untersuchung dieser Institutionen herantritt,
ist es angezeigt, den Hintergrund der Organisation des Gerichts-
wesens der Republik Krakau kennen zu lernen, für welche indes-
sen bislang eine monographische Darstellung noch aussteht. In der Ge-
schichte der Organisation des Gerichtswesens der Republik Krakau
können drei Perioden unterschieden werden: der erste Zeitraum
umfaßt die Jahre 1815 — 33, d. h. bis zur dritten Verfassung der
Republik Krakau, der zweite die Jahre 1833 —42, also bis zur
Erlassung der Gerichtsstatuten, durch welche grundlegende Ände-
rungen eingeführt wurden, der dritte endlich reicht bis zur Auflösung
der Republik, wenn er auch im Grund genommen mehrere Jahre
noch während der österreichischen Verwaltung fortdauert. Der erste
Zeitraum muß uns zum Ausgangspunkt für unsere Untersuchung
dienen. Es ist der unstreitig interessanteste Zeitraum, denn er stellt
uns die Blüte des Gerichtswesens dar und gestattet eine Untersu-
chung ohne Bezugnahme auf die politische Geschichte der Repu-
blik, während es in den zwei folgenden Perioden unmöglich ist,
über dieses Moment einfach hinwegzugehen. Die Untersuchungen
stützten sich auf Materialien des Archivs des Krakauer Oberlandes-
gerichtes, und zwar auf Akten des Gericht.es der zweiten und der
dritten Instanz der Republik Krakau, ferner auf Materialien des
Krakauer Stadtarchivs und des Archivs des akademischen Senats
der Jagelionischen Universität.
Der erste Abschnitt bringt einen geschichtlichen Abriß der Or-
ganisation des Gerichtswesens in vier Departements, den sg. außer-
österreichischen, welche dem Herzoo^tum Warschau ano^eschlossen
worden waren. Sowohl die Administration, wie das Gerichtswesen
folgen französischen Vorbildern. Hinsichtlich der Trennung der
00
Administration von dem Gerichtswesen finden wir die nötigen Fin-
gerzeige in dem königlichem Erlaß vom 7. Februar 1809. Aus den
Vorschriften des Erlasses ist zu ersehen, daß grundsätzlich in allen
Angelegenheiten die administrative Behörde zu entscheiden hat, mit
Ausnahme derjenigen, die den Zivil-, den Strafgerichten und den
militärischen Behörden zugewiesen waren. Unter den Zivilgerichten
verdienen besondere Beachtung nur die Friedensgerichte, welche
einen heimischen, von den französichen und den dänischen wesent-
lich verschiedenen Typus darstellen. Die österreichische Straf gesetz-
gebung von 1803 erfährt eine Umwandlung — oder richtiger gesagt
eine Modifikation — durch das Dekret von 26. Juli 1810. Die be-
treffenden Vorschriften werden in die Gesetzgebung der Republik
Krakau aufgenommen. Bei der Besprechung des Kassationsgerichts-
wesens des Warschauer Herzogtums wird eine Parallele zwischen
diesem und dem französischen geführt, mit besonderer Berücksich-
tigung des Verhältnisses der Kassation zu der Restitution, welcher
Punkt in der französischen Gesetzgebung anders als in der War-
schauer bestimmt wird. Mitberücksichtigt wird auch die.Urteils-
sprechung des Warschauer Kassationsgerichtes.
Im zweitem Abschnitte bietet der Verfasser einen Abriß der Or-
ganisation des Gerichtswesens der Republik Krakau, -in der Zeit
1815 — 33. auf Grund sämtlicher Quellen, mit besonderer Berück-
sichtigung der Protokolle der Organisationskommission. Die Gesetz-
gebung der Republik Krakau gewährleistet Unabhängigkeit des
Gerichtswesens und Öffentlichkeit der Zivil- und Strafverhandlun-
gen. Die Friedensgerichte werden eingeführt, die Organisation der
Gerichte in allgemeinsten Umrissen festgestellt und der xluftrag
zur Abfassung des Zivilstraf- und Prozeßkodexes . gegeben. Die
Verfassung der Verwaltungsbehörde ist ziemlich einfach. Eine mit-
telbare Verwaltungsbehörde, wie es eine solche in Warschau gab,
fehlt hier. Die Trennung der Kompetenz zwischen der Verwaltung
und dem Gerichtswesen erfolgt nach den im Warschauer Herzog-
tum geltenden Grundsätzen. Administratives Gerichtswesen fehlt.
Sofern Gesetze des Warschauer Herzogtums zur Anwendung gelangen,
die sich auf Verwaltungsgerichtsbarkeit beziehen, werden die Funk-
tion des Prefekturalrates dem Senatsausschuß für innere Angelegen-
heiten und Polizeiaufsicht, diejenigen des Staatsrates dem Vollsenat
zugewiesen. Diese Grundsätze werden durch den Beschluß des Se-
nats vom 17. Juni 1829 festsresetzt. Konflikte zwischen den Landes-
56
behörden, also zwischen den administrativen und den gerichtlichen,
werden von den Verwaltungsbehörden^ besonders aber von dem
Senat zur Eutscheidung gebracht. Indem wir nun den Wirkungs-
kreis der Zivilgerichte betrachten, sehen wir, daß für alle Zivilan-
gelegenheiten, welcher Art sie auch seien, lediglich mit Ausnahme
der den Friedensgerichten zugewiesenen, der Gerichtshof erster
Instanz zuständig ist. Eine Ausnahmsstellung nehmen also die Frie-
densgerichte ein. Sie entfalten ihre Wirksamkeit nach zwei Rich-
tungen hin: 1) sie sollen einen friedlichen Ausgleich zwischen
den Parteien, welche den Rechtsweg betreten, anbahnen und in
Gerichtsverhandlungen bei nicht streitigem Verfahren mitwirken;
2) sie haben Zivilstreitfälle in dem ihnen zugewiesenen Bereiche zu
entscheiden. Das Gesetz vom 31. August 1825, betreffend die Friedens-
o-erichte, welche der französischen Gesetzgebung gegenüber zahlreiche
Vereinfachungen einführt, trägt dem Ortsverhältnissen Rechnung
und bestimmt genau das Verfahren in allen drei Instanzen, mithin
auch in der dritten.
Die auf die dritte Instanz bezüglichen Vorschriften tragen einen
heimischen Charakter an sich. Eine Ausnahmsjurisdiktion in Handels-
angelegenheiten war unbekannt, obwohl man ein Handelsgerichts-
wesen einzuführen suchte. Die Gerichtsbarkeit in Strafangelegen-
heiten kommt den gewöhnlichen Gerichten zu, und zwar dem Ge-
richtshof erster Instanz, dem Appellationsgericht und dem Gerichts-
hof dritter Instanz. Ausgenommen sind Strafangelegenheiten, für
welche eine Strafe bis zu drei Monaten Kerker vorgesehen ist, und
welche in den Kompetenzbereich der Verwaltungsbehörden, näm-
lich der Orts Vorsteher (der Polizeibüros, der Polizeidirektion) fallen;
ferner gehören Strafangelegenheiten gegen öffentliche Beamte wegen
Veruntreuung von öffentlichen Geldern, Erpressung und Amtsmiß-
brauch vor das oberste Landtagsgericht, welches 'ein außerordentli-
ches Gericht ist. Maßgebend ist also die Norm, daß alle Strafange-
legenheiten, mit Ausnahme der den Ortsvorstehern und dem ober-
sten Landtagsgericht zugewiesenen, vor dem Gerichtshof erster
Instanz zur Entscheidung kommen. Die zweite Instanz bildet in
allen Angelegenheiten das Berufungsgericht, die dritte das Gericht
dritter Instanz.
Im dritten Abschnitte befaßt sich der Verfasser mit dem Ge-
richte dritter Instanz. Nach Besprechung der betreffenden Quellen
wird das Verfahren der dritten Instanz behandelt. Im Siime der
57
Grundsätze der ursprünglichen und der erweiterten Verfassung
(XV. Art.) ist vor allem zu beachten, ob die Erkenntnisse der beiden
Instanzen übereinstimmen oder voneinander abweichen. Im letzteren
Fall kann die Angelegenheit ohne weiteres vor das Gericht dritter
Instanz gebracht werden ; wenn jedoch die Erkenntnisse identisch
lauten, muß sich vorher die Akademie (die Rechtsfakultät der Kra-
kauer Universität mit Heranziehung sämtlicher Doktoren der Rechte,
welche Mitglieder der Fakultät sind) aussprechen, ob ein Grund
zu einer Beschwerde wegen Verletzung des Rechtes oder der wesentli-
chen Normen des Verfahrens vorliegt. Erst wenn diese Frage be-
jaht wird, kann die Sache dem Gerichte dritter Instanz zur Ent-
scheiduno: vors:eleo:t werden. Es wird also zwischen die zweite und
die dritte Instanz ein neues Stadium der ürteilssprechung einge-
schaltet, nämlich die Begutachtung durch die Professoren und Dokto-
ren der Rechtsfakultät. Der Verfasser bespricht nun in eingehender
Weise die Frage der gleichen und der widersprechenden Erkenntnisse,
auf Grund der umfangreichen Rechtssprechung der dritten Instauz-
und kommt in seinen Untersuchungen zu dem Schluß, daß der XV.
Art. der Verfassung sowohl auf Erkenntnisse der Zivil- wie auch
auf die Erkenntnisse der Strafgerichte Anwendung fand. Nach Darstel-
lung der Organisation des obersten Gerichtshofes und der Zusammen-
setzung der aus Professoren und Doktoren der Rechte bestehenden
Fakultät, beschäftigt sich der Verfasser mit dem Verfahren vor der
Fakultät. Auf Grund der Materialien aus dena Archiv des akade-
mischen Senats gelangt er zu dem Schluß, daß bei Ablehnung des
Gesuches um Zulassung der Berufung an die dritte Instanz das
Gutachten der Rechtsfakultät den Charakter einer Entscheidung an
sich hat, die in die Funktionen des Kassationsgerichtswesens in maß-
gebender Weise eingreift. In den Fällen, wo sich die Fakultät für
die Zulässigkeit der Berufung ausspricht, erscheint das Gutachten,
als formelle Anbahnung des Kassationsweges. Das Gericht dritter
Instanz zieht die Berufung in Erwägung, ohne jedoch durch das
Gutachten der Fakultät in meritorischer Hinsicht gebunden
zu sein. Da eine nähere Bestimmung über das Verfahren vor der Fa-
kultät hinsichtlich der Begutachtung fehlte, wurde ein diesbezüoliches
Projekt der Nationalversammlung vorgelegt, doch im Landtage
kam es weder hinsichtlich dieses, noch des sog. modifizierten Pro-
jektes (1826^27) zu einer Beschlußfassung. Die Projekte liefern
einen überaus wertvollen Beitrag zur Geschichte der damaligen
58
Rechtsanschauungen. Das Verfahren vor der dritten Instanz hat eben-
sowenig eine genauere Bestimmung gefunden. Eine Ausnahme bil-
det das Gesetz, betreffend die PViedensgerichte. Auf Grund der um-
fassenden Rechtssprechung des Gerichtes dritter Instanz gelangt
man zu dem Schluß, daß das Verfahren nach den Vorschriften für
das Kassationsgericht aus der Zeit des Warschauer Herzogtums
gehandhabt wird; 'das Verfahren vor dem Gerichte dritter Instanz
selbst richtet sich nach den Grundsätzen des französichen Berufungs-
verfahrens, eventuell des österreichischen Strafverfahrens von 1803.
Das Gericht dritter Instanz gilt also in der Tat als drittes Gericht,
mithin als Revisions- und nicht als Kassationsgericht. Vor der drit-
ten Instanz dürfen also neue Ansprüche nicht geltend gemacht wer-
den, wohl aber ist es statthaft, neue Tatumstände und Beweise ein-
zuführen. Zulässig ist ebenfalls der sog. Inzidentrekurs, für welchen
die Inzidentappellation der französischen Prozeßgesetzgebung als Vor-
bild gedient hat. So kommt man zu dem Schluß, daß die rechtliche
Konstruktion des Gerichtes dritter Instanz an einer gewissen Inkonse-
quenz krankt, da die Begutachtung durch die Rechtsfakultät den
Ausgangspunkt für die Rechtssprechung der Kassationsgerichtes bil-
det und das Gericht dritter Instanz als Revisionsgericht funktioniert.
Im vierten Abschnitte wendet sich der Verfasser dem obersten
Landtagsgericht zu. Bestimmungen über die Zusammensetzung und
das Verfahren vor dem Landtagsgericht sind in dem X. und XVI.
Art. der ursprünglichen und der erweiterten Verfassung, sowie
in den Vorschriften über Veranstaltung von öffentlichen Versammlun-
gen gegeben. Weiteren Aufschluß erhalten wir auch aus dem Ver-
zeichnis der Erkenntnisse des obersten Landtagsgerichtes, aus den
Jahren 1818 — 27. Im Sinne der angegebenen Quellen gehören vor
dieses Gericht der Landesversammlung Anklagen gegen öffentliche
Beamte wegen Veruntreuung öffentlicher Gelder, Erpressung oder
Amtsmißbrauch, und zwar auf Grund eines einstimmig oder mit
Stimmenmehrheit gefaßten Beschlusses. Als Vorschriften des mate-
riellen und formellen Strafrechtes gelangen, zur Anwendung die
Vorschriften des österreichischen Strafgesetzes von 1803. Auf Grund
der Rechtssprechung sehen wir, daß Fälle von Verurteilung für
Erpressung (concussio) vorkamen, und da in der österreichischen
Strafgesetzgebung diesbezügliche Vorschriften fehlten, wurde das
Strafausmaß nach den Vorschriften über Amtsmißbrauch bestimmt.
59
Ein öffentlicher Beamter, der unschuldig angeklagt wurde, hatte
Anspruch auf Genugtuung.
Der fünfte und letzte Abschnitt enthält allgemeine Betrachtun-
gen. Die Gesetzgebung aus der Zeit der Republik Krakau ist ver-
wickelter als diejenige aus der Zeit des Warschauer Herzogtums.
Der Richter muß die Kenntnis französischer Zivil- und der öster-
reichischen Strafgesetzgebung, ferner der Warschauer und der Kra-
kauer Gesetzgebung besitzen. Ein gemeinsamer leitender Gedanke
fehlt aber überall, und oft finden wir, daß die gleichen Begriffe
recht verschiedene Bedeutung haben. Hiezu gesellen sich auch
Sprachschwierigkeiten , da der Richter über die Kenntnis der pol-
nischen, deutschen, französischen und oft auch der lateinischen Sprache
verfügen muß. Hingegen ist die Organisation des Gerichtswesens
und der Administration viel einfacher als in der Zeit des Warschauer
Herzogtums. Bei Vergleichung der Struktur des Gerichtes dritter
Instanz mit derjenigen des Warschauer Kassationsgerichtes sehen
wir. daß eine gewisse Ähnlichkeit besteht zwischen der Aufgabe
der Krakauer Fakultät der Professoren und Doktoren der Rechte
und der Aufgabe der Gesuchs- und Instruktionskommission des
Kassationsgerichtes; es besteht nur der Unterschied, daß die letztere
Kommission dem Kassationsgericht über die ünzulässigkeit der
Klage berichtet und das Kassationsgericht erst dann entscheidet,
ob die Klage abgewiesen werden soll, während die Befugnis dieser
Entscheidung der Fakultät selbst zusteht. Ebenso besteht eine
Ähnlichkeit zwischen der Aufgabe der Rechtsfakultät der Krakauer
Akademie, hinsichtlich der Begutachtung und der Aufgabe der Rechts-
fakultäten im Deutschen Reiche, besonders im XVII., XVIII. und
XIX. Jh.
In den Schlußbetrachtungen behandelt der Verfasser das Ver-
hältnis der Organisation des obersten Gerichtswesens aus dem ersten
Zeitraum zu der durch die Verfassung von 1833 geordneten und
zu dem obersten Gerichtswesen nach den Statuten von 1 842. Bei
der Besprechung des ober^,ten Landtagsgerichtes wird darauf hin-
gewiesen, daß dieses Gericht, das Mißbräuche öffentlicher Funktio-
näre verfolgt, auf diese Weise über die Verfassung der Republik
wacht. Dieses Ziel wird auch ausdrücklich durch die Verfassung
von 1833 bestimmt. Dieselbe Absicht ergibt sich auch aus dem
Projekt von 1825, betreffend Wahlmißbräuche. Ein derartiges, aus
Mitgliedern der Volksvertretung bestehendes Gericht fehlt im War-
60
schauer Herzogtum. Auch das durch die Verfassung des Königreichs
Polen eingesetzte Landtagsgericht, vor welches .Hochverrat und Ver-
gehen höherer Beamten des Königreichs gehören, gewährt diese
Garantie ebensowenig, denn zur Entscheidung gelangen solche An-
gelegenheiten vor den vom König eingesetzten Senat, u. zw. über
Antrag der Abgeordnetenkammer oder über Auftrag des Königs
ev. des Staatthalters. Mithin besitzt die Republik Krakau allein —
wenn auch nur im bescheidenen Wirkungskreis — ein Gericht des
öffentlichen Rechtes, das von der Landesvertretung eingesetzt wird
und das berufen ist. über die Staatsverfassung zu wachen.
U). KaXOPCZYNSKI WfcADYSfcAW: Ràdy Mercier de la Rivière'a
dla Polski i'Mercier de la liivlèr's Ratschläge für Polen).
Die Reihe derjenigen französischen Schriftsteller des Auiklä-
rungszeitalters, welche in nähere Beziehungen zu Polen getreten
waren, wird um ein neues Glied bereichert; es ist der Physiokrat Paul
Mercier de la Rivière (1719 — 1801). Französische Geschichts-
schreiber wie Ch. de Lariviere, Tourneux, Weullerse, deutsche wie
Andreae und von den russischen Bilbassow haben seine flüchtigen
Beziehungen zu Katharina II. eingehend gewürdigt, und zwar be-
faßte man sich mit seiner über Einladung 'Nikita Panins in den
Jahren 1767 — 1768 erfolgten Reise nach Petersburg. Es wurde die
Frage untersucht, warum der Franzose in der russischen Residenz
eine so wenig gastfreundliche Aufnahme gefunden, und man fand,
daß er sich durch den hochmütigen Ton, mit welchem er seine zivilisa-
torischen Reformen unter den Barbaren ankündigte, Katharina und
die Russen entfremdete. Dagegen entgingen den Forschern gänz-
lich die nahen Beziehungen zwischen diesem Physiokraten und den
Barer Konföderierten, die einige Jahre nach seiner Rückkehr von
Petersburg angeknüpft wurden. Der Gleichgültigkeit der Fran-
zosen polnischen Themen gegenüber ist es zuzuschreiben, daß in
den Archives Nationales in der Rubrik „Pologne" im Karton 1317
eine i^eachtenswerte Denkschrift lange Jahre unberührt liegen blieb.
Die langatmige Überschrift lautet: „L' intérêt commun des Polonais
ou Mémoire sur les moyens de pacifier pour toujours les troubles
actuels de la Pologne, en perfectionnant son gouvernement et con-
ciliant ses v(M'ital)les intérêts avec les véritables intérêts des autres
peuples".
61
Daß La Rivière ohne Zweifel der Verfasser des Werkes ge-
wesen sein muß. ergibt sich ohne weiteres aus der Identität der
Schrift in Verbesserungen und Zusätzen mit der Schrift seiner
eigenhändig geschriebenen Briefe an Panin (welche im Petersbur-
ger Staatsarchiv aufbewahrt werden). Der Zeitpunkt, wann die
Handschrift entstanden ist ( — die ersten Monate des Jahres
1772 — ) ergibt sich aus folgenden Umständen: 1) An keiner
Stelle wird die Teilung Polens erwähnt, vielmehr finden wir in
diesen Aufzeichnungen die Ansicht ausgesprochen, daß Österreich
den Polen in ihrem Kampfe um die Freiheit beistehen werde; diese
Zuversicht gründete sich auf die gerade im Sommer 1771 unter-
nommenen Rüstungen, welche im Dezember desselben Jahres be-
sonders lebhaft betrieben wurden, also gerade in der Zeit, wo Maria
Theresia den Entschluß gefaßt hatte, sich an der Teilung Polens
zu beteiligen. 2) Der Verfasser erwähnt die Schrift Xicolas Bau-
deau's „Avis économiques aux citoyens éclairés de la République
de Pologne sur la manière de percevoir le revenu public", welche
im J. 1771 in den Ephémérides du citoyen erschienen war. 3) Im
November 1771 kam nach Paris Ignaz Massalski, Bischof von
Wilno, der durch seine Beteiligung an Oginski's Aufstand Ruß-
land gegenüber kompromittiert war. Dieser war mit den Ökono-
misten in Beziehung gestanden, hatte Pater Baudeau im J. 1769
nach Wilno kommen lassen, ihn als vertrauten Gesandten nach
Petersburg geschickt und auf seine Schriften über Polen Einfluß
genommen (Lettres sur l'état actuel de la Pologne 1770 — 1'771),
später fand er den Weg zu Vicomte de Mirabeau und erhielt von
diesem eine Note mit Ratschlägen über Polen. Wenn der Bischof
sich also bei den Physiokraten Rat erholte, wenn er sich mit Pa-
ter Baudeau befreundet hatte und durch ihn Beziehungen in Paris
anzuknüpfen suchte, so ist ohne weiteres anzunehmen, daß er und
nicht Wielhorski, der mit den Philosophen Mably und Jean
Jacques Rousseau verkehrte, La Rivière zur Abfassung der Denk-
schrift veranlaßte. In weiterer Folo^e erg-ibt sich, daß die Denk-
schrift nicht früher als im Jänner 1772 entstanden sein kann
und — wie dies aus einem Abschnitt erhellt — für diejenige Po-
lengruppe bestimmt war, welche als Vertreter des mit Rußland
kämpfenden Volkes angesehen wurde, d. h. für die Generalität
von Bar oder wenigstens für den fortschrittlich gesinnten Teil
derselben.
L' intérêt commun des Polonais besteht aus einigen Heften,
aus denen leider mehrere Blätter (SS. 44 — 49) herausgerissen wor-
den waren, so daß die anderen Teile der beschädigten Bogen (also
SS. 62 — 67) ebenfalls abhanden kamen. Auf diese Weise entstanden
in der Handschrift zwei sehr empfindliche Lücken. Der Inhalt des
erhalten gebliebenen Teiles ist folgender :
Europa darf sich dem Unglück und der Verwüstung Polens gegenü-
ber nicht gleichgültig verhalten. Das wirtschaftliche Interesse sämtli-
cher Länder wird durch MiJjstände in einem Lande in empfindlicher
Weise geschädigt, und es müssen die Leiden eines Landes notwendiger-
weise in einem anderen einen Wiederhall (contre-coups) wecken.
Nach eingetretener Beruhigung werden also die Nachbarn zur Re-
gelung ihrer Beziehungen zu der Republik schreiten müssen. Dies
kann umso leichter geschehen, da die Anarchie nicht in die Tiefe geht;
der Kern der Verfassung sei gesund, die naturgemäße Ordnung der
Dinge erscheine nicht gefährdet und die Gesundung des Orga-
nismus lasse sich durch unwesentliche Änderungen herbeiführen.
Immerhin mag zugegeben werden, daß anarchische Zustände be-
stehen, und man müsse, wenn dem Übel gesteuert werden soll, die
Quellen desselben aufsuchen.
Da sich die Polen entschlossen haben, die Selbstherrschaft denv
Volke zu überlassen, müsse man vor allem der Dépravation des
Reichsrates, welche vom König durch Verleihung von Benefizien
gefördert wird, endlich Einhalt tun. Der Reichsrat müsse funk-
tionsfähig gemacht werden und von volksfreundlicher Gesinnung
getragen sein. Um diese beiden Ziele zu erreichen, sei es notwen-
dig, daß bei Beschlußfassungen der Grundsatz der Mehrheit maß-
gebend sei und daß die bisher allgemein gehaltenen Instruktionen
durch ganz bestimmte Weisungen der Provinziallandtage ersetzt wer-
den. Wie kann aber eine genauere Fassung der Instruktionen mit
dem Majoritätsprinzip in Einklang gebracht werden? Die Abgeordne-
ten können von ihren Wählern angewissen werden, sich zwecks
Einigung derjenigen Ansicht anzusehließen, die dem Interesse der
Provinz am meisten entsprechen. Auf diesem Wege der gegenseiti-
gen Annäherung werde man schließlich zu zwei Anträgen gelan-
gen, zwischen denen man durch Abstimmung entscheiden lasse.
Bei Stimmengleichheit wäre Virilabstimmung oder Abstimmung
nach den Provinzen statthaft. In ganz ähnlicher Weise soll auch
die Königswahl reformiert, vor allem aber müßte die Aufstellung
63
von fremden Herrschern als Kandidaten als ausgeschlossen er-
klärt werden. Mit aller Entschiedenheit wendet sich La Rivière
gegen eine Union von zwei Staaten, denn zwei Körper mit einem
Kopfe seien in der sittlichen wie auch in der physischen Welt
eine ungeheurliche Erscheinung. Gleich, ob das Königtum erblich oder
wählbar sein sollte, muß dem Herrscher das Recht zustehen, in allen
Punkten zu entscheiden, die gesetzlich nicht normiert worden sind,
ferner muß er auch ausübende Gewalt besitzen; alber dem Ver-
fasser der Denkschrift erscheint die Verantwortlichkeit der Re-
gierung dem Reichsrat gegenüber als ein Gebot der Notwendigkeit.
Jeder Abgeordnete habe sich hingegen wegen seines Verhaltens
im Reichsrate vor dem Provinziallandtag zu verantworten, und ein
demselben von dieser Versammlung erteilter Verweis lege dem
Reichsrat die Pflicht auf — falls sich ihrem Vorgehen auch noch
andere Landtage anschließen — den bereits gefaßten Beschluß
rückgängig zu machen.
La Rivière beanständet den beständigen Wechsel in der Be-
setzung, der Gerichtshöfe, die übergroße Macht der Magnaten, die
Haltung von Privatmilizen durch dieselben ; er verurteilt die Kardi-
nalgesetze von 1768, da sie viel Unwesentliches enthalten und im
primordialen Recht, im Eigentumsrechte nicht genügend verankert
sei. Ganz besonders macht er aufmerksam auf die unwürdige Stel-
lung des Bürgerstaudes, der keinerlei politischen Einfluß habe,
und auf die Unfreiheit des Bauernvolkes. .Das ausschließliche An-
recht des Adels auf Bodenbesitz müsse die Bodenkultur in sehr
ungünstiger Weise beeinflussen, und die Gewalt, die der Edelmann
dem Bauern gegenüber besitze, wirke auf die Sitten verderblich. Wenn
der Bürgerstand aller politischen Rechte bar sei, so fühle er sich in
seiner Entwicklung beengt und könne Liebe zum Vaterlande nicht
empfinden; der unfreie Bauer arbeite schlecht und betrachte den
ihn knechtenden Staat als seinen Feind. Es müsse also dem Stadt-
bürger das Recht auf Bodenbesitz und das Recht, sich au den Be-
ratungen der Landtage zu beteiligen, eingeräumt werden, zum
mindesten sei es aber notwendig, die Erhebung der Bürger in den
Adelstand zu erleichtern; patriotische Gesinnung sei nur von Bo-
denbesitzenden zu erwarten, der Ackerlose dagegen sei im Her-
zensgrunde immer kosmopolitisch gesinnt; Abschaffung der Leib-
eigenschaft müsse allmählich durchgeführt werden, denn bei dem
(;4
geo^enwärtigen Kulturstand seien die Bauern für den Genuß der
Freiheitsrechte noch nicht reif.
Die Personalsteuern belasten den Bodenbesitz indirekt, und
dies geschehe in sehr unproduktiver Weise. Es sei dagegen an-
ffezeifft. den Bodenbesitz direkt zu besteuern, und dies werde dem
Staate und dem Volke zustatten kommen. Der Adel müsse das
Opfer bringen, wenn er das Vaterland retten wolle. Übrigens
brauche die Belastung nicht groß zu sein, da ein Staat, der keine
Eroberungstendenzen hege, einer starken Armee nicht bedürfe; es
genüge da nur ein ganz kleines Heer, im Falle eines Verteidi-
gungskrieges greifen alle Bürger zur Wehr, und es stehe sofort
ein jrroßes Heer bereit. Dieser Reform müsse selbstverständlich
eine solche der Nationalerziehung vorausgehen. Die Jugend wäre
da anzuhalten, sich an turnerischen und sportmäßigen Übungen zu
beteiligen, sie müßte in Abteilungen und Regimenter gegliedert
sein und würde während der Übungen und Revuen Gelegenheit
gewinnen, Tugend, Ehre und Recht kennen und schätzen zu ler-
nen. Andere Fingerzeige für die Erziehung der Jugend finden sich
in dem Abschnitt: „De l'ordre public" zusammengestellt. Wer
sich als Bürger am öffentlichen Leben beteiligen wolle, müsse die
Prüfung beim Verlassen der niederen „bürgerlichen Schule" be-
standen haben, um den Nachweis zu erbringen, daß er sich mit
den Grundlagen des öffentlichen Lebens vertraut gemacht hat.
Überhaupt müssen dem zukünftigen Bürger schon seit zarter Ju-
gend die Begriffe: „Eigentum, Sicherheit und Freiheit" eingeimpft
werden. Außer unteren und mittleren Schulen seien noch besondere
Anstalten zur Heranbildung von Staatsfunktionären notwendig.
Endlich berührt La Rivière auch die heikle religiöse Frage.
Er erteilt den polnischen Katholiken eine Lektion der Toleranz
und betont, daß die Dissidentenfrage, für welche Katharina und
Friedrich mit Hilfe Englands, Dänemarks und Schwedens eintre-
ten, groß und gerecht sei und daß jedweder Widerstand hierin —
vergeblich erscheine. Wenn von seiten des polnischen Klerus
Andersgläubigen die verlangte Duldsamkeit versagt bleibt, so wird
ein Sieg Polens den Abfall von Rom zur Folge haben müssen.
Auch auf anderen Gebieten betrachtet es der Verfasser als un-
möglich, irgend etwas gegen den Willen Katharinas durchzu-
setzen. Im allerbesten Falle werde es gelingen, das Gesetz von
1768 abzuändern.
65
In einem anderen Teile der Abhandlung läßt es der Verfasser
an Ratschlägen auch an unsere Nachbarn nicht fehlen: sie mögen
der Entwicklung des Wohlstandes in Polen nicht hinderlich in den
Weg treten. Den Polen rät er von einem Wirtschaftskrieg mit
ihren Nachbarn ernstlich ab. Er nimmt an, daß nach Beendigung
des Krieges ein harmonisches Zusammenwirken aller Staaten platz-
greifen werde, daß es zur Einschränkung der Kriegsrüstungen
kommen müsse, daß ein Aufblühen des Wohlstandes und eine
glückliche Zeit dem polnischen Reiche bevorstehe. Es fehlt ihm
nur der Scharfblick für diejenige Lösung der Frage, welche die
Beschützer der Dissidenten mitten in diesen politischen Wirren
im Osten gefunden haben. Im Mai 1772 erfuhr man in Paris von
der Besetzung der polnischen Länder durch die Heere der drei
verbündeten Mächte, und daß Osterreich sowie Preußen ihr Ein-
verständnis zur Teilung Polens gegeben haben. Da legte La Ri-
vière — wie es scheint — die Feder aus der Hand und ver-
zichtete auf die Veröffentlichung seiner wohlgemeinten Arbeit.
Ob der Verfasser einem Polen einen Einblick in seine Handschrift
gestattet hat, ist schwer zu entscheiden. Vielleicht hat Massalski von
den hier ausgesprochenen Ansichten Kenntnis genommen, vielleicht
auch der Freund der nach Frankreich geflüchteten Konföderierteu,
Rulhière; auf diese Weise können die Gedanken La Rivière's den
Weg an die Weichsel gefunden haben. Es ist indessen wahrschein-
licher, daß die Schrift vom Verfasser geheim gehalten wurde und
daß der Wiederhall, den die Lehre der Physiokraten gefunden,
auf anderem Wege dorthin gelangt ist. So hat sich Stanislaus
August für die „einzige Steuer" (l'impôt unique) im J. 1773 er-
klärt, doch kam die Anregung dazu nicht von Massalski, sondern
von Chreptowicz. Die Edukationskommission betonte in ihren Sta-
tuten, welche Bedeutung für die Bildung des Gemeinsinnes der
Schule zukomme, und wie notwendig militärische Übungen für
Jugenderziehung seien; doch hier sehen wir den Einfluß des aus
Frankreich gekommenen Physiokraten Dupont de Nemours, und
erst in zweiter Linie kommt die Autorität Massalskis in Betracht.
Im Artikel 11 der Verfassung vom 3. Mai werden mit Nachdruck
die Begriffe: Eigentum, Sicherheit und Freiheit betont, doch sie waren
damals in Polen geläufig, da die Werke der Physiokraten in Ur-
schrift und Übersetzung eifrig gelesen wurden (Quesnay's Maximen,
Turgot's Reflexionen). Überhaupt hatte der Physiokratismus dazu-
Bulletin I-II. 5
(56
mal in Polen zahlreiche Anhänger, und es fehlte nicht an gemein-
faßlichen Darstellungen dieser Lehre (Poplawski, Gebrüder Stroj-
nowski, Koli^taj), denn die Voraussetzungen derselben entsprachen
im Durchschnitt den Anschauungen des Adels. Die Ansichten gin-
gen erst da auseinander, wo es sich um praktische Konsequenzen
wie Abschafl'ung der Leibeigenschaft und Besteuerung des Boden-
besitzes handelte. Tadeusz Korzon nannte die altpolnische Gesetz-
gebung ein großes physiokratisches System, und vor ihm wurde
von Hüppe sogar die Möglichkeit angenommen, daß polnische An-
schauungen auf die Vorgänger der Physiokraten befruchtend ge-
wirkt haben. Dieser P]influß erscheint mehr als fraglich. Wohl
aber Avird La Rivière von seinen Schülern in spe in ähnlicher
Weise wie vor ihm Rousseau gelernt haben. Während er in dei-
nem klassischen Werke: „L' ordre naturel et essentiel des sociétés
politiques" (1767) die republikanische, auf der Herrschaft der
Mehrheit begründete Verfassung in entschiedener Weise bekämpft,
finden wir im „L'Intérêt commun des Polonais" zahlreiche, sehr
libäral und demokratisch klingende Äußerungen; wir sehen, daß er
in scharfer Weise den Despotismus verurteilt und seine Anerken-
nung den Grundsätzen der polnischen republikanischen Ver-
fassung nicht versagt. Diese Wandlung in den Anschauungen
wird man bei La Rivière auf die Behandlung zurückführen kön-
nen, die ihm in Petersburg widerfahren war, dann dürfte der
KonHikt mit dem eigenmächtig vorgehenden und keinen Wider-
spruch duldenden Minister Louis XV., Maupeou (1771), auch nicht
ohne Einfluß geblieben sein, und niclit zuletzt wird der Freiheits-
geist, welcher von Polens Söhnen, sogar von verlorenen Söhnen
in der Art Massalskis, in Europa verbreitet wurde, die Ansichten
des französischen Ökonomisten mitbestimmt haben.
21). 1 ALSlvl MAliVAN: Z psychologii czytania (Zur Psychologie des
Lesens).
Der Verfasser hat eine umfassende Monographie aus dem Ge-
biet der P83^chologie des Lesens bearbeitet und verwertet darin
auch eigene Forschungen im Krakauer Universitäts-Laboratorium
für experimentelle Ps3rchologie, die unter der Leitung Prof. W. Hein-
rich's durchgeführt wurden. Eingehend besprochen wird das Pro-
67
blem der Wahrnehmung und Erkennung von Worten bei geläufi-
gem Lesen, und es wird auf die Unverläßlichkeit der Untersu-
chungeji hingewiesen, wo es sich um Erkennung von bekannten
Wörtern handelt, sowie von solchen, die bis an die Grenze der
vollkommen sicheren Erkennung des Leseobjektes gerückt werden.
Indem der Verfasser zur Besprechung der tachistoskopischen Un-
tersuchungen übergeht, unterzieht er der Kritik die Methode der
Expositionszeiten und die Versuche von angeblicher Ausschaltung
des Apperzeptionsprozesses bei kurzer Expositionsdauer und kon-
zentrierter Aufmerksamkeit. Auf Grund eigener Untersuchungen
kommt der Verfasser zu dem Schluß, daß dem Hauptkomplex der
optischen Reize, welche zur Erkennung des Wortlautes und des
Wortsinnes führen, immer eine bis zu gewissen Grenzen an-
wachsende geschlossene Gruppe von Buchstaben bildet, welche
dem Zentrum des deutlichsten Sehens entsprechen, ferner die
Randbuchstaben des Wortes, sowie bis zu einem gewissen Grade
auch einzelne von jenen durch andere, noch nicht erkannte ge-
trennte Lautsymbole. Der Verfasser weist statistisch nach, daß den
sogenannten dominierenden Buchstaben nicht die ihnen gemeinig-
lich zugeschriebene Bedeutung zukommt. Die Wirkung des Vor-
stellungselementes äußert sich schon bei kürzesten Blickzeiten, ist
jedoch bei verschiedenen Teilen des Wortes nicht gleichmäßig.
Mit Unrecht erklärt man die individuellen Unterschiede durch
Verschiedenheit im Verhalten der Aufmerksamkeit im Augenblick
der Exposition. Der Verfasser weist nach, daß sie lediglich in der
Einstellung des Akkomodationsapparates und in der Art und
Weise der Vorstellungsreaktion auf dem Hintergrund der Apper-
zeption bedingt werden.
21. DABRüWSKI JAN Ostatnie lata Lud^ika Wielkiego il>ie letzten
Bef/iei'iinf/^Jahi'e Liutwigs des Grossen).
Während der Studien über die Beziehungen zwischen Polen
und Ungarn im XIV Jh. ist der Verfasser zu der Uberzeugung^
gekommen, daß diese Frage sich nur unter Berücksichtigung der
allgemeinen Politik der Anjous in Europa betrachten lasse. Bei
Behandlung der letzten Regierungsjahre Ludwigs des Großen wird
die Darstellung: dieses Herrschers unter dem Gesichtswinkel seinos
68
Zeitalters, dem er als niaehtvoller Dynast galt, versucht. Deshalb
legt der Verfasser Ludwig den Heinamen des Großen bei und be-
zeichnet seine Herrschaft in Polen als seine letzten Regierungs-
jahro. Die Arbeit befaßt sich in der Hauptsache mit der politi-
schen Wirksamkeit Ludwigs, es werden jedoch auch Wirtschafts-
und Verfassungsfragen berührt. Der Stoff ist systematisch nach
<loii Hauptmomenten der damaligen Politik Ludwigs geordnet. Die
Arbeit zerfällt in drei Teile, welche die Ziele und Erfolge der
Politik als polnischen und ungarischen Königs behandeln. Selbst-
verständlich wird in einer ganzen Reihe von Fragen oft ziemlich
weit auf frühere Epochen zurückgegriffen.
Im ersten Teil kommt vor allem die Genealogie der ungari-
schen Anjous, deren Fehlen bisher schmerzlich empfunden wurde,
zur Darstellung. Bei dieser Gelegenheit werden neue Ergebnisse
gewonnen und das Alter der Töchter Ludwigs durch Ermittlung
der Geburtsjahre 1370, 1371, 1373 festgestellt. In den weiteren
Abschnitten schildert der Verfasser das Regierungssystem der
Anjous in Ungarn, den Hof und die am Hof weilenden Oligarchen,
velche in zAvoi einander befehdende Parteien zerfielen, endlich die
sozialen Wandlungen sowie die Änderung der Verfassung in Un-
garn in dieser Zeit. Ein besonderes Kapitel, das den Übergang
zur Behandlung der polnischen Angelegenheiten bildet, ist der Po-
litik des Anjou-Hauses Kasimir dem Großen gegenüber gewidmet.
Auf dem Hintergrunde der allgemein-europäischen Verhältnisse
wird die Geschichte des Bundes zwischen Ungarn und Polen in
den Jahren 1335 — 1370 gezeichnet uild es wird gezeigt, wie Polen
Ungarn gegenüber seine Selbständigkeit bewehrt, trotzdem der ver-
bündete Staat gerade in dieser Zeit den Höhepunkt seiner Machtstel-
lung erreicht. Besonders eingehend Avird die Frage der Thronfolge in
Polen erörtert und die betreffenden Urkunden untersucht. Es er-
hellt aus denselben, daß durch Verträge von 1335— 1339 die even-
tuelle Thronfolge nicht Ludwig, sondern sämtlichen damals lebenden
Anjous zugesichert war. Der Verfasser hebt in seiner Darstellung
die Adoption Kasko's von Stettin durch Kasimir den Großen her-
vor und betont die Bedeutung dieses Aktes.
Die sich in Polen abspielenden Ereignisse werden folgender-
maßen gruppiert: 1) Übernahme der Herrschaft, 2) die Ajijou-
Partei, 3) die Opposition in Großpölen; 4) die Erbschaftsfrage,
5) die letzten Regierungsjahre Ludwigs und die P'olgen seiner
69
Regierung in Polen. Es wird gezeigt, daß diese Regierung in
Groß- und Kleinpolen gewissermaßen nur eine Fortsetzung der
Epoche Kasimirs des Großen bildete. Unter dem Adel werden drei
Gruppen unterschieden : 1) Anhänger der Anjous, 2) Legitimisten,
die sich auf den Boden der Verträge Kasimirs des Großen stellen,
3) entschiedene Gegner der Anjous, welche immer neue Thron-
anwärter (Kasko von Stettin, Wtad3^siaw den Weißen. Ziemowit
von Masovien) vorschieben. In den weiteren Abschnitten werden
die Geschichte und die Resultate der Bemühungen um die Erb-
schaft der Töchter Ludwigs geschildert, und es wird gezeigt, daß
die Erbsehaftsfrage die vornehmste Sorge der älteren Elisabeth
während ihres Aufenthaltes in Polen bildete, ferner den Streit um
die Statthalterschaft, der nach ihrer Abreise zwischen dem Könio-
und dem Lande ausbrach. In einem Abschnitte wird die ökono-
mische und besonders die Handelspolitik Ludwigs in Ungarn
und in Polen und die Erfolge derselben in beiden Ländern g:e-
schildert.
Die vier letzten Abschnitte sind der ausländischen Politik
Ludwigs gegen das Ende seiner Regierungszeit gewidmet und ent-
halten eine Darstellung der ruthenischen Angelegenheiten, das Ver-
hältnis zu Litauen und zu dem Deutschen Orden. Eingehende Be-
sprechung findet im Zusammenhang mit diesen Verträgen, welche
die Heiraten seiner Töchter betrafen, auch seine deutsche und
französische Politik. Die letzten fünfzehn Jahre zeigen eine Po-
tenzierung der d3'nastischen Machtpolitik. Besonders betont wird
das Mißtraueyi der Anjous gegen die Luxemburger trotz der augen-
scheinlich freundschaftlichen Beziehungen, und es wird darauf
hingewiesen, daß sie infolgedessen Anschluß an Osterreich und
Frankreich suchen. Den Schluß der Arbeit bildet die Darstellung
der ungarischen Balkan politik Ungarns und die Bemühungen um
Neapel. Im Zusammenhang damit wird das Verhältnis Ludwigs
zu Venedig und der päpstlichen Kurie besprochen, und es werden
die Gründe erörtert, durch welche er sich veranlaßt fühlte, dem
Schisma entgegenzutreten.
70
22. PAWfcOWSKl 8TAN1SRAW: Ludnosc rzymsko-katolicka w polsko-
ruskie] cz^sci Galicyi. Karta I. Stan w r. 1910. Karta II. Zmiany
w okresie 1900— 19Î0. (Vie rövnseh-halholisvhe JBecölkeriing im
polniseh-riitlienischen Teile Galiziens. Karte I. Stand im
Jahre 1910. Karte II. Veränderungen int Zeiträume 1900 —
1010.
Beide Karten befassen sich mit dem gleichen Thema: Die rö-
misch-katholische Bevölkerung im polnisch-ruthenischen Teile Ga-
liziens. Wie die Aufschrift besagt, stellt die eine Karte die Ver-
teilung der römisch-katholischen Bevölkerung im Jahre 1910 dar,
während die andere die Veränderungen festlegt, welche sich im
Zeiträume von 1900— 1910 nach den Volkszählungen vollzogen
haben.
Ziemlich Avoit sind die Grenzen gezogen, innerhalb welcher
beide Aufgaben zur Lösung gelangen. Denn es deckt sich der öst-
liche Teil Galiziens keineswegs mit dem polnisch-ruthenischen Ge-
biete überhaupt, vielmehr mußte noch ein bedeutendes Stück des
westlichen Teiles miteinbezogen werden, und zwar das Gebiet, das
sich am Oberlauf der Wisloka und Biata erstreckt: 62 Bezirke
umschließen diesen großen Flächenraum, dessen Bevölkerung we-
der in konfessioneller noch in nationaler Hinsicht einheitlich ist.
Diese Mannigfaltigkeit der Verhältnisse im Kartenbilde festzuhalten,
war dieses Entwurfes Zweck und Ziel, welches zu erreichen mit
Hilfe der konfessionellen Statistik erstrebt wurde.
Das Material, welches zur Bearbeitung diente, rührt aus zwei
Quellen her: 1) Das Gemeindelexikon Galiziens, bearbeitet auf
Grund der Volkszählung vom 31. Dezember 1900, herausgegeben
von der k k. Statistischen Zentralkommission in Wien 1907,
2) Statistische Tabellen des Galizischen Landesausschusses, welche
das Gemeindelexikon auf Grund der Volkszählung vom 31. De-
zember 1900 und 1910 als Handschrift enthalten. In beiden Zu-
sammenstellungen wird die Konfession und Umgangssprache der
Einwohner in jeder Gemeinde und jedem Gutsgebiet genannt. So-
mit konnte die Konfession in jeder Ortsgemeinde und in jedem
Bezirke fixiert werden, worauf man die entsprechenden Zahlen
umgerechnet und in Prozenten ausgedrückt hat. Das soweit gedie-
hene Material konnte bereits eine Grundlage für das kartogra-
phische Studium bilden.
71
Man ging dabei so vor, daß man die Verteilung der römisch-
katholischen Bevölkerung zuerst auf die einzelnen Blätter der Ge-
neralkarte 1:200.000, die Veränderungen im Besitzstande dieser
Bevölkerung dagegen auf die Karte 1 : 300.000 aufgetragen hat,
wonach eine Reduktion auf die ' Karte 1:750.001) unternommen
wurde.
Karte I veranschaulicht den Prozentzatz der römisch-katholischen
Bevölkerung im Jahre 1910 in 4338 Gemeinden des gemischten
Gebietes. Der Anteil der Römisch katholischen wurde dadurch fest-
gestellt, daß man dieselben in Prozenten zur gesamten katho-
lischen Bevölkerung in der Gemeinde berechnete. Billig und ge-
recht erschien es, daß ein Vergleich beider katholischen Kon-
fessionen mit Eliminierung Andersgläubiger aus der Gesamtzahl
der Bevölkerung vorgenommen werde. Nur ein solches Vorgehen
kann das Verhältnis beider Konfessionen wahrheitsgetreu wieder-
geben. Die gefundene Evidenz in der Verteilung der römisch-
katholischen Bevölkerung kam auf der Karte mit Hilfe von
roten und blauen Zeichen zum Ausdruck, indem die blauen
Zeichen die Anzahl der Römisch-katholischen im Verhältnis zur
Gesamtzahl der Katholiken überhaupt von 0 bis zu 2b^j^ ange-
ben. hino;eo:en die roten Zeichen den Prozentsatz der Reihe nach
von 25 bis bO^/o, von 50 bis lo^io, von 75 bis lOO^/g bedeuten.
Außerdem war nicht zu umgehen, wenigstens in groben Um-
rissen die Einwohnerzahl jeder Gemeinde anzuführen, um dadurch
eine einigermaßen sichere Handhabe zu erhalten, die Verhältnis-
zahl der römisch-katholischen Bevölkerung zur Gesamtzahl der
Bewohner ermitteln zu können. Auf diesem Wege gelangte auf der
Karte das zweite Problem rein anthropogeographischer Natur zur
Darstellung, und zwar die Siedlungsgröße. Die Lösung dieser Auf-
gabe erfolgte durch einfache Zeichen, mit deren Hilfe man vier
Siedlungsgrößen unterschied: von 0 bis 500, 500-1000, 1000—
5000 und über 5000 Einwohner. Durch Vereinigung beider Zei-
chenkategorien uud somit beider Probleme, d. i. des ethnogra-
phischen und anthropogeographischen, erhielt das kartographische
Bild der römisch-katholischen Bevölkerung einen speziellen Cha-
rakter. Es sind daraus nicht nur die Verteilungsgrenzen der rö-
misch-katholischen Bevölkerung ersichtlich, sondern auch breite
Ansiedlungsstreifen, in welchen die römisch-katholische Bevölke-
rung nach Osten drängt, nicht nur vereinzelte Inseln und ausge-
72
dehnte Gebietsflächen mit überwiegender Mehrheit der römischen i
Katholiken, sondern es ist die wichtige Tatsache ersichtlich, daß
die römisch-katholische Bevölkerung im Osten sich vorwiegend in>
den volksreicheren Gemeinden ansammelt. lii vollem Lichte offen-
bart sich das Wesen der Probleme in der Gesamtdarstellung der
Gemeinden nach der Anzahl der Römisch-katholischen und nach
der Siedlungsgröße.
Auf 100 Katholiken
bei der Riten waren Siedlungsgröße
röiüisch-katholiscli:
0-500, 500-1000, 1000-5000, über 5000 Einw. Zusammen
0—25
471
911
1086
2b— bO
116
231
369
50—75
62
98 .
142
über 75
220
267
270
869
1507
1867
20»,e
357o
430/0
15
2483
5770
38
754
17"/o
32
333
8Vo
11
768
18%
95 4338
20/0 1000/0
Aus dieser Zusammenstellung erhellt, daß 57 0/, aller im pol-
nisch-ruthenischen Gebiete gelegenen Gemeinden 0—250/^ römische
Katholiken aufweisen, 430/^ Gemeinden über 25o/q römische Katho-
liken zählen, dagegen 260/^, aller Gemeinden inmitten der katho-
lischen Bevölkerung mehr als 507o römische Katholiken aufweisen.
Es unterliegt demnach keinem Zweifel, daß man, auf dieser
Grundlage fußend, nur von einem Gemisch von Konfessionen in
dem gemischten Gebiete sprechen kann.
Karte II stellt die Veränderungen im Besitzstande der rö-
mischen Katholiken für die Zeit 1900 — 1910 dar. Als Grundlage
hierfür diente der Prozentsatz der Römisch-katholischen zur Ge-
samtzahl der Bevölkerung. Die Differenz der gefundenen Prozent-
zahlen ergab somit das nachher verwertete Material. Durch entspre-
chende Zeichen von roter Farbe wurde der Zuwachs der rö-
mischen Katholiken in jeder Gemeinde in den Grenzen von 0
bis 50 0. dann von 5 bis lO^/^, 10 bis 250/,, und über 25o/o aus-
gedrückt. Durch gleiche Zeichen, jedoch in blauer Farbe, wurde
wiederum die Abnahme der Römisch-katholischen wiedergegeben.
Schon dieses einfache Mittel gestattete die P'eststellung eines ge-
waltigen Übergewichtes des Zuwachses der römischen Katholiken
der Abnahme gegenüber, was schon aus der größeren Ausbreitung
der roten Farbe auf dem jjemischten Territorium zu ersehen ist.
73
Auch das Zahlenmaterial kann als Bestätigung des Gesagten
dienen.
In der Zeitperiode 1900—1910 nahm die Zahl
der Römisch-katholischen
um
0 0-57„, 5-100/0, 10— 250/0, über 250/^,
in 232 1930 367 181 32
5,4% 44,50/0 8,50/0 4,20/0 0,70/0 Ge-
meinden zu,
dagegen um
0— 50/0, 5—1 00/0, 10 -250/0, über 25o/o,
in 1441 119 28 4
33,30/0 2,70/0 0,60/0 0,10/0 Ge-
meinden ab.
Von 4334 Gemeinden (4 Gemeinden sind in dem in Rede ste-
henden Zeitabschnitt neu gebildet worden) haben nur 5o/o weder eine
Zunahme noch eine Abnahme erfahren, in 58o/o aller Gemeinden ist
die Zunahme und nur iu 37o/o die Abnahme zu konstatieren. Um
jedoch noch eine sichere Grundlage für die Beurteilung der' Ver-
änderungen zu gewinnen, wurden auf der Karte die Grenzen der
römisch-katholischen Pfarrereien, Dekanate und Diözesen eingetra-
gen, wobei durch besondere Symbole die Pfarrkirchen oder die
Kirchen, welche die Funktionen von Pfarren erfüllten, wie auch
die Dekanatssitze ausgezeichnet wurden. Erst im Rahmen der
kirchlichen Organisation fanden die Veränderungen im Besitzstand
der Römisch-katholischen ihren eigenen Ausdruck, wobei die Rolle
der römisch-katholischen Kirche im Osten in äußerst ffünstisrem
Lichte erscheint.
Eine ins Einzelne gehende Zusammenstellung der Ergebnisse,
sei es aus dem Studium der Karten, sei es aus dem Studium des
reichhaltigen statistischen Materials wird den Inhalt einer beson-
deren Abhandluno- bilden.
23. BIRKENMAJER ALEKSANDER: Przyczynki do historyi filozofii sre-
dniowiecznej (Contributions à Vltistoire de la philosophie an
moyen-âge).
Les études sur Phistoire de la physique et de l'astronomie au
moyen-âge, et en particulier sur Witelo, ont conduit l'auteur à
74
s'occuper indirectement de Thistoire de la philosophie de la même
époque. En particulier les recherches, entreprises principalement
dans les recueils des manuscrits en Autriche et en Allemagne
ont permis à Tauteur de réunir certains textes, entièrement ignorés
ou du moins insuffisamment connus jusqu'à présent, et qui jettent
une lumière nouvelle sur quelques problèmes de la scolastique,
spécialement à 1' époque de sa phase la plus brillante, celle du
treizième siècle. L'analyse de la première série de ces textçs
consistant en trois traités séparés forme l'objet du communiqué
présent.
1. Lettre de la faculté des arts de Paris, à propos de la mort de
S. Thomas d'Aquin.
Cette lettre bien connue à été souvent publiée, dernièrement
par Denifle en 1889 et par Reichert en^' 1900; presque chaque
savant qui traite do la vie et des oeuvres de S. Thomas y fait
allusion. Cependant le texte de toutes les éditions mentionnées
est inexact, surtout à l'endroit où il y est question des oeuvres
que l'Aquinate. peu de temps avant sa mort, avait promis d'en-
voyer à ses collègues de Paris. Il n'y a donc pas lieu à s'étonner,
que les conclusions des biographes qui s'appuient sur ce passage
ne puissent être maintenues. En comparant les deux copies (exis-
tant à Cracovie et à Dresde) négligées jusqu'à présent, 1' au-
teur est parvenu à élaborer une nouvelle édition critique de
cet monument important. Il démontre ensuite que les titres
des oeuvres cités dans la lettre ne se rapportent point aux
écrits du grand Dominicain (comme on l'avait unanimement
admis jusqu'ici) mais bien aux trois traités grecs, traduits sur
le désir de S. Thomas par Guillaume de Moerbeke. Ces trois
traités sont : Le commentaire de Simplikios sur le „De coelo" d'Ari-
stote, le commentaire de Proklos sur le Timaios de Platon, et l'opu-
scule d'Héron sur les machines pneumatiques. La première tra-
duction, datant de 1271, est fort bien connue et fut plusieurs fois
réimprimée; mais l'existence des deux autres est resté entière-
ment ignorée. Et pourtant elles se sont conservées, du moins
en partie. Sur les cinq livres de Proklos nous avons la tra-
duction latine des trois premiers copiée au seizième siècle (cod.
Leid. Voss. lat. 100). Il est vrai que le traducteur n'y est pas
nommé; mais en se fondant sur des critériums indirects, on peut
75
admettre avec grande probabilité, que c' était précisément le
frère Guillaume de Moerbeke. Les petits fragments de la traduc-
tion du premier des deux livres des 7tv£U[xaxtxà d'Héron qui se
sout retrouvés dans le cod. Cracov. 568, soulèvent un problème
des plus délicats, tout indice pouvant faciliter nos recherches
faisant absolument défaut, en outre il est notoire que déjà au
douzième siècle cet opuscule était connu en Sicile où il fut traduit
en latin. Il paraît du moins certain que le code de Cracovie ren-
ferme les débris soit de cette première traduction sicilienne, soit de la
translation exécutée cent ans plus tard par Guillaume de Moerbeke.
2. Lettre de Robert Kilwardbj'^ à Pierre de Conflans, et V écrit
polémique de Gilles de Lessines.
En publiant en 1901 le traité „De unitate formae" du Domi-
nicain belge Gilles de Lessines, M. Maurice de Wulf, a démontré
d' une manière définitive que cet écrit a un caractère polémique
et à été dirigé contre l'archevêque de Canterbury, Robert Kil-
wardby. La démonstration de M. Wulf s' appuie sur le fait que
les thèses réfutées par le moine Belge réproduisent les idées que
Kilwardby avait développées dans une lettre, envoyée en 1277 à
Pierre de Conflans 0. P., archevêque de Corinthe. Mais comme
dans le texte actuel de la lettre susdite (publiée par Ehrle en 1889)
il n'est pas question de l'unité ou de la pluralité des formes
substantielles, M. de Wulf émet P hypothèse que l'objet de la
polémique du frère Gilles a été un traité de son adversaire
anglais, dans la suite disparu, intitulé „De uuitate formarum".
Cette hypothèse tombe à présent, puisque l'auteur a retrouvé
dans la bibliothèque impériale de Vienne une copie plus an-
cienne et plus complète de la lettre de Kilwardby, contenant
mot pour mot les mêmes thèses que réfute le philosophe belge.
Se servant de cette copie Tauteur publie la partie finale de la
lettre susdite qui manque chez Ehrle et ajoute les variantes au
reste du texte. La confrontation des citations chez Gilles avec le
fragment nouvellement édité décèle la minutie avec laquelle
Robert combat les objections de son adversaire principal, au con-
traire des autres, qui avaient élevé leurs voix dans des disputes
orales. Dans une étude supplémentaire l'auteur donne plusieurs détails
biographiques sur Pierre de Conflans, inconnus jusqu'ici, d' où il
résulte entre autres que celui-ci a été probablement un élève im-
76
médiat de S. Thomas et qu'il fut ainsi en état d'approfondir di-
rectement le S3^stème de son célèbre confrère.
3. Trois nouveaux manuscrits des oeuvres de
„maître Thierry".
Les manuscrits des oeuvres de „maître Thierry" (fr. Theodo-
ricus Teutonicus 0. P.) appartiennent aux plus rares monuments
philosophiques du moyen-âge. Son dernier biographe en nomme
à peine sept, dont la majeure partie ne contient qu'un seul opus-
cule. Sur vingt-trois traités connus en général, treize ne se sont
conservés qu'en une seule copie (ce qui offre évidemment des
difficultés considérables pour l'édition critique). En outre, on con-
naissait les titres de douze autres écrits que 1' on ne pouvait au-
cunement retrouver. L' auteur est en état de donner des informa-
tions sur trois manuscrits non analysés, renfermant les oeuv-
res de „maître Thierry", et conservés à Bâle, à Maihingen (en
Bavière) et à Vienne. Le second de ces manuscrits contient le
traité „De tempore", dont on ne connaissait que le titre. Les ma-
nuscrits cités fournissent en outre dès nouvelles copies des écrits déjà
connus. En conséquence, nous connaissons aujourd'hui vingt-quatre
écrits de Thierry, dont seulement quatre nous ont été conservés en
une copie unique. Les nouveaux manuscrits renferment en outre
certains arguments contre l'opinion que Fribourg en Brisgau a été
la ville natale de Thierry.
77
24. BIBLIOGRAPHIE.
I. Clause (le philologie.
Bkücknku Alkksandfk. »Studya nad literatur^ wieku XVII«. (Etu-
des sur la littérature polonaise du XVII s.). 8-0, p. 94.
Bkücknkk Ai.eksaxhrk. >Zasady etymologii sJowiariskiej«. (Les
principes de réthi/niologie .^hive). 8-0, p. 84.
Chkzanowski Ignacy. >0 komedyach Aleksandra Fredry«. (Les
comédies d'Alexandre Fredro). 8-0, p. X-|-334.
»Cracovia artificurn 1300—1500« publiée par Jean Ptaénik.
8-0. p. 28+482.
Dynowska Makva. »Filip Nereusz Golanski na . tle wspôlczesnej
epoki. Studyum dziejom neoklasycyzmu vv Polsce poswiçcone«. (Phi-
lippe Nerée Gala û ski et les théories néoclassiques du XVIII s. en Po-
logne). 8-0, p. 70.
FoLKiER.sKi WLADv.st.AW »Cvd Komela w Polsce«. (Le Cid de Cor-
neille en Pologne). 8 0, p. 84.
Fredro Alkksandkr. >IntrygH na prçdce«. Nieznana komedya.
Wydai i wstçpeni opalrzyi Henryk Cepnik. (^Intrigue à l impro-
viste''. Comédie inédite, publiée par H. Cepnik) 8-0, p. 58.
Kallenbach Jôzkf. »Twôrczoéc Sienkiewicza. Rozwôj duchovvy«.
(L'oeuvre de Sienkiewirz. L'évolution intellectuelle de l'auteur.). 8-0. p. 35.
Lkhr Tadeiisz. Zapozyczenia dolnoniemieckie w jçzyku poJabskim«.
{Les mots bas-allemands daus la langue polabc). 8-0, p. 47.
Los Jan. »Pi.sownia poL-ka w przeszioéci i obecnie«. (L'orthogra-
phe polonaise ancienne et moderne.). 8-0, p. VIII-|-225.
"Mann Mai'rycy. >No\va Heloiza Jana Jakôba Rousseau«. (Etude sur
„La Nouvelle Héloïse'^ de Jean-Jacque Rousseau). 80, p. 95.
MicHALSKi Kon.sianty i SiNKO Tadeusz. »Przyczyuki z kodeksu mo-
gilskiego do dziejôw osvviatv w Polsce w XV wieku«. (Contributions
à l'histoire de la civilisation polonaise au XV s. Analyse de quelques
textes conservés dans un manuscrit de l'abbaye cistercienne de Mogila).
8-0, p. 86.
M0RAW8K1 Kazjmierz »Historyi literatury rzymskiej czçsc V«. L'his-
toire de la littérature romaine. V-e partie). 8-0, p. VI-f-240.
»Rozprawy Akaderaii Umiejçtnoéci. WydziaJ filologiczny«. (Tra-
vaux de l'Académie des Sciences. Classe de philologie) ser. III, vol. LIV,
8-0, p. 406. .
78
Rozprawy Akademii Umiejçtnoécl. WydziaJ filologiczny«. (Tra-
vaux de V Académie des Sciences. Classe de philologie) ser. III vol. LVI,
8-0, p. 347.
SonNBiDKR Stanisï.aw. »Svv. Hipolit 0 greckich misteryach. 1. Mi-
sterya we Flius. — 2. Misterya w Eleuzis. — 3. Misterya Rei-Cybeli«.
(Sai7it Hijp'polyte sur les my>ithes grecs. I. Les mystères de Phlious.
11. Les mystères d'Eleusis 111. Les mystères de Bhea-Cybèle). 8-0, p. 21.
SiNKo Thaooeu.s. »De traditione orationum Gregorii Nazianzeni
Pars prima«. 8-o, p. Vn-|-241.
SzYjKowsKi Maryan. »Dzieje polskiego upiora przed wystqpieniem
Mickiewicza«. (Spectres et revenants dans la littérature polonaise
avant Mickiewicz). S-o, p. 70.
Trktiak JÖZEF. »Adam Mickiewicz w éwietle nowych trôdei
1815 — 1821, z dwoma portretami«. (Adam Mickiewicz envisagé d'après
des sources inédites). 8-o, p. VlII-|-327.
W1TKOW.SK1 Stanislaw. »Studya nad Homerem. Doloneja«. (Etudes
sur Homère. La Dolouie). 8-0, p. 87.
>Zasady pisowni polskiej«. (Les principes de l'orthographe polo-
naise). 8-0, p. 15.
11. Classe (riiistoire et de philosophie.
Abraham Wladyslaw. »Studya krytyczne do dziejôw srednio-
wiecznych synodôw prowincyonalnych KoscioJa polskiego«. (Etudes
critiques sur l'histoire des synodes provinciaux de Véglise polonaise).
8-0, p. 57.
Bystkon Jan Stanislaw. »Studya nad zwyczajami ludovvymi 1. Za-
kfadziny domôw. — 2. Pszczofy w pojçciach i zwyczajach ludu«.
(Études sur les coutumes populaires. 1. Les usages observés quant à la
bâtisse des maisons; 2. L'abeille dans les idées et coutumes des villa-
geois). 8-0, p. 39.
Chmibl Adam. «Pieczçcie Uniwersytetu Jagiellonskiego w Krako-
vvie«. (Les sceaux de l'Université de Cracovie). 8-0, p. 68.
Dobrzynska-Rybicka L. »System etyczny Hugona KoJl'^taja«. (Le
système de l'éthique de H. Koiiqta}). 8-O; p. 169.
Elzf.nbrrg Hknkyk. »Podstawy metafizyki Leibniza*. (Les bases
de la )nétaph.ysique de Leibniz). 8-0, p. 70.
FiEHicii Franciszkk Xawrry. > S^d trzeciej instancyi i najwyzszy
s^d sejmowy. Na tle caîoksztaitu organizacyi sqdownictvva Rzeczy-
79
pospolilej Kraküwskiej (ISIf) — 1833)«. (Lt irihunal de 11/ (Nsfaitce
et la cour suprême de la diète considérée an 'point de vue de iorija-
nisation judiciaire de la Bépublique de Cracovie). 8-o. p. 130.
GuMovvsKi Makyan. > VVyk.'palisk'» rnonet z XIII vv. w Brzegach
nad Nid^«. (Monnaies polonaises du XIII s. découvertes à Brzegi
au bord de In }sida). 8-0, p. 65.
Kki'rzvnski VVo.i<;iECH. »0 rçkopis'e Nr 470 Biblu'ieki piitiliczupj
ira, H. Lopacinskiego w Luhlin:e«. (Le manuscrit X-r 470 de la Bi-
bliothèque piddique de H Lopacinski à Lnhlin) 8-o. p 2.
K'>N0PCZYK-Ki WtAuvsLAw. »GeHPza i ustanowienie Rady Nieusta-
i2fiQ]<^. (L'origine et l'établissement du f^ on seil permanent en Pologne).
8-0, p. X+432.
»Rozprawy Akadeuiii Umipjetnoéci. Wydzia^ historvczno filozo-
ficzny«. (Travaux de T Académie des Sciences. Classe d'histoire et de
philosophie). Sér. II. vcil. LX. 8-(i. p. 332.
SoKtJtovvsKi AuGu.sT. »Wypra'.va Dwernickiego na Wolyri«. (L'ex-
pédition de Dwernicki en Volhgnie). 8-o. p. 23.
Tauben.sohlau Rafa*,. »Procès o Werginiç. Studyum liisli ryczno-
prawne«. (La procédure observée dans le procès intenté d propos de
Virginie). 8-o, p. 19.
Zachorowski SiAXisLwv. »Studya z historyi prawa koscielnego
i polskiego«. (Etudes sur Vhistoire du droit ecclésiastique et polonais).
8-0, p. VII+201.
»Rocznik Akademii Umiejçtnosci. Rok 1916/17«. (Lannuaire de
l'Académie des Sciences. 1916/17). 8-o, p. LXIII-f 145.
>BibIiografia polska*. (Bibliogradhie polonaise). 1917.
Nakladem Akademji Umiejetnosci.
Pod redakcja
Sekretarza Generalnego Boleslawa Ulanowskiego.
Krakow, 19Ui. — Drnkarnia Uni wersy têtu Jagielloriskiego, pod zarzadem J. Filipowskiepo
N°l— 10. JANVIER— DÉCEMBRE 1918
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE POLONAISE
DES SCIENCES ET DES LETTRES
CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1920
Depuis 18S5, l'Académie publie le „Bulletin International" consacré aux
travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. Il contient les
procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, en
■anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à V Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 63 M.
Adresser les demandes à la Librairie: Gebethner et Cie, Cracovie
(Pologne), Rynek Gtöwny.
NaWadem Polskiej Akademji Umiejetnoéci.
■ Drultarnia Uniwersytetu Jagielloiiskiego pod zarzadem Jôzefa Filipowskiego.
Table des matières.
Bibliographie 106
Bienkowski P.: Les marbres classiqnee à Cracovie 1
Birkenmajer A.: Etudes snr Witelo 4
— Contributions à l'histoire de la philosophie au mojen - âge .... 6
Brückner A.: Abriis der Geschichte der rnssiichen Literatur 8
Hnpka St.: Über den Stand und die Entwicklung der kleinbäuerlichen Land-
wirtschaft in Westgalizien 14
Eolankowski L.: Geschichte des Khanat» der Girei-Dynastie in der Krim
im XV und XVI Jh 27
Kot St.: André Frycz Modrzewski. Sa rie et son oeuvre . 87
Los J.: Le développement historique de la versification polonaise ... 40
Rybarski R.: L'idée de l'économie nationale 56
Sinko T.: Le prototype de „La belle PaEqualine" de S. Twardowski ... 63
— Die Poetik von M. Sarbiewski 65
Szyjkowski M.: L'histoire de la tragédie moderne en Pologne. Type pseudo-
classique 65
WIndakiewicz A.: Les épigrammea romaines de Callimaqae 69
Witkowski St.: Griechische Historiographie bis auf Augustus. Mit Einschluss
verwandter Gebiete (Geographie usw.) 85
— Der Arzt Nikolaus von Polen, ein neuentdecter lateinischer Schrift-
steller des XIII Jh 93
Wojciechowski K.: »Pan Tadeusz" de Mickiewicz et le roman de Walter
Scott 95v
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE POLONAISE DES SCIENCES
ET DES LETTRES.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N» 1—10. Janvier— Décembre. 1918.
SEANCES.
I. Classe (le i)liilologie.
Les travaux suivants ont été présentés dans le courant de l'année 1918.
14 Janvier. W. Szczkpanski: Les habitants de la Palestine primitive.
(Travail présenté par le secrétaire.)
19 Février. J. Rostapin.ski: Les plantes et les animaux dans la
poésie de Mickiewicz.
16 Mars. L. Sternbach: >Les proverbes usuels < d'André Maximilien
Fredro.
T. SiNKo: Généalogie de quelques types et figures chez Ale-
xandre Fredro.
15 Avril. J. Kallenhach: Textes du »Barde Polonais« et d'autres
poésies du prince A. Gzartnryski.
A. Rappaport: Novi Testamenti graeci verba recipiantne prae-
positione praefixa vim perfectivae actionis necne. (Travail pré-
senté par le secrétaire.)
18 Mai. T. Grabowski: Etudes sur André Fricz de Modrzevv.
T. SiMüo: »La belle Pasqualine« de Twardowski.
10 Juin. A. Brücknicr: Histoire de la littérature russe I. (987 — 1825).
M. SzYjKowsKi: L'histoire de la tragédie moderne en Pologne.
Type pseudo classique. II. partie. L'apogée et le déclin. 1800—
1830. (Travail présenté par le secrétaire.)
K. Wojciechowski: >Pan Tadeusz« de Mickiewicz et le roman
de Walter Scott. (Travail présenté par le secrétaire.)
2 Juillet. K. MoRAwsKi: Littérature romaine. VI partie.
T. SiNKo: »L'art poétique« de Sarbiewski.
14 Octobre. St. VVitkowski: L'historiographie grecque jusqu'à Auguste,,
avec les études s'y rapportant. (Géographie, biographie etc.)
St. Witkowski: Le docteur Nicolas de Pologne, écrivain latin
du XIII S. nouvellement découvert.
18 Novembre. J. Loé: Le développement historique de la versifica-
tion polonaise depuis le moyen-âge jusqu'à nos jours.
9 Décembre. St. Windakikwicz: Les épigrammes romaines de Calli-
maque. -
J. Kallknbach: Lettre inconnue de J. Slowacki à Charles Sien-
kievvicz en 1832.
P. BiENKowsKi: Les marbres classiques de Cracovie. (Travail
présenté à la séance de la Commission de l'histoire de l'art.)
SÉANCES.
II. Classe d'histoire et de philosophie.
Les travaux suivant sont élé présentés par le secrétaire dans le courant de-
l'année 1918.
7 Janvier. St. Hupka: L'état et le développement de l'économie
rurale dans différentes contrées géographiques de la GaHcie
occidentale. I.
11 Février. R. Taubenschlag: Jakôb Przytuski, romaniste polonais
du XVI siècle.
18 Mars. 0. Halecki: La Pologne au moment de la mort de Casimir
le Grand.
0. Halkcki: La Ruthénie sous le règne de Casimir le Grand.
22 Avril. A. KtouziNSKi: Opole et Silésie sous Lokietek. T. IL
J. RuTKowsKi: Statistique professionnelle de la population rurale
en Pologne pendant la seconde moitié du XVI siècle.
21 Mai. L. K0LANKOW.SK1: Histoire du Khanat de Crimée au XV et au
XVI siècle.
17 Juin. E. Tayi.ok: Statique et dynamique dans la théorie écono-
mique.
J. KitAjKwsKi: Projet de renoncement à la couronne polonaise
par Ladislas IV.
1 Juillet. St. Kot: André Fryçz de Modrzcw, sa vie et son oeuvre-
A. Strzelecki: La Diète de 1605.
Ht
7 Octobre. St. Hupka: L'état et le développement de l'économie ru-
rale dans différentes contrées géographiques de la Galicie occi-
dentale II.
:25 Novembre. A. Bikkknmajek: Etudes sur Witelo.
A. Birkenmajkr: Contributions à l'histoire de la philosophie au
moyen âge. Suite.
16 Décembre. J. Rgstafinski présente son travail: Le rouge couleur
nationale polonaise,-et l'éventualité d'influences arméniennes
dans la Pologne préhistorique.
SEANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADEMIE DES SCIENCES
DU 18 MAI 1918.
M. Casimir Morawski, président de l'Académie ouvre la
séance.
Le Secrétaire Général, M. BoleslasUlanowski, rend compte
des travaux de l'Académie pendant l'année écoulée et annonce qu'à
la Séance administrative, tenue le 17 mai, ont été élus:
Classe de pliilolos^ie; membres titulaires:
M. Jean Gzubek. à Gracovie.
Membres corrcspoiulaiits:
M. Ladislas Szczeparîski, professeur à l'Université de
Varsovie.
M. Yen ce s la s Vondrâk. professeur de la philologie slave
à l'Université de Vienne.
M. Félix Ko per a, directeur du Musée national à Gracovie.
M. G h a i' 1 e s Appel, de Varsovie
M. Ignace M a t u s z e \v s k i, de Varsovie.
Classe d'histoire et de philosophie; membre titulaire:
M. Stanislas Wrôblewski, professeur à l'Université de
Gracovie.
M. Stanislas Kutrzeba, professeur à la môme Université.
M. Jean Ptasnik, professeur à la même Université.
Classe des sciences mathématiques et naturelles; membres
titulaires :
M. Stanislas B^dzyiîski, professeur a l'Université de Léopol.
IV
M. Joseph Morozowicz, professeur à l'Université Jagello--
nieiine.
M. Emile Godlewski jeune, professeur à la mênae Université.
Membres correspoiidaiits :
M. Etienne Kreutz, professeur à l'Université Jagellonienne.
M. Jean Zawidzki, professeur à la même Université.
Le Secrétaire Général proclame les noms des lauréats de cette
année:
Le prix Erasme et Anne Jerzmanowski de 44.230 cou-
ronnes 6 h. est attribué à M. Napoléon Cybulski, professeur
à l'Université Jagellonienne pour l'ensemble de son oeuvre scientifique.
Les deux prix Probus Barczewski, de 2160 couronnes
chacun, sont assignés à M. Louis Kubala pour son livre: ,^La
guerre Brandehourgieyine et Vinvasioii de Bakoczy" etàM. Ladislas
Smolenski, pour son livre: y,La bourgeoisie varsovienne à la fin du
XVIII siècle''.
Le prix de peinture, de la même somme et de la même fon-
datfon, est décerné à M. Léon Wyczôikowski pour un cycle
d'aquarelles, présentant le château du Wawel.
Le prix Adam Jakubowski, de 1400 couronnes est assigné
à M. Joseph Tretiak pour son h vre: „Adam Mickiewicz dans la
lumière des nouvelles sources'^.
Le prix»Jonatan* Warsch auer de 2000 couronnes destiné
à récompenser un ouvrage en langue polonaise traitant de sciences
médicales est décerné à M. Casimir Rzçtko w ski pour son livre:
f^Recherches sur l'acide d'aminé dans le corps humain"".
Le prix Constantin Simon de 900 couronnes destiné à ré-
compenser un ouvrage en langue polonaise traitant des sciences phy-
siques ou mathématiques est décerné a M. Antoine Galecki pour
son travail expérimental sur les coloïdes
Enfin M. Joseph Morozewicz donne lecture de son travail:
„Les richesses naturelles en Pologne et les problèmes économiques de
l'Etat polonais'^.
Résumé
1. BIENKOVVSKI PIOTR: O rzezbach klasycznych z marmuru w Kra-
kowie, 3 tabl. i 34 fig. w tekscie. {Les marbres classiques
à Cracovie, 3 tableaux et 34 figtires dans le texte).
Aidé de ses anciens élèves, Pautcur a déjà reproduit dans les
Stromata in honorem Casimiri Morawski (Cracoviae 1908) 4 marbres
classiques se trouvant dans les collections de Cracovie. L'étude
présente continue la même tâche et s'occupe de 42 marbres, dont
29 se trouvent au Musée Czartoryski et 13 dans d'autres collections.
Presque toutes ces pièces proviennent en ligne directe d'Italie et
présentent soit un travail romain, soit des copies d'oeuvres grecques,
à l'exception des numéros 5, 7, 9, 15, 16 qui sont des originaux
grecs.
Notre étude se compose de 3 parties: les types idéaux, les por-
traits, les oeuvr: s d'art appliqué. Parmi It-s premiers le nr. 1 (fig. 2)
représente un torse minuscule de femme type „Spes" de style et
composition archaïque, rappelant la Minerve de Poitiers, bien que
datant probablement du IV-e ou du Ill-e siècle avant J. Ch., et en
tous les cas, d'une époque antérieure à la nouvelle école éclectique
de l'Attique. Le torse masculin (n. 2, fig. 3) rappelle par son attitude
le Pelops du fronton oriental du temple de Zeus à Olympie, pour
tant les draperies indiquent qu'il provient d'une statue de quelque
empereur ou haut dignitaire romain. Le petit torse d'Hygie nous
présente un débris d- figurine minuscule da type de l'H3^gie
Hope (Hellbig^ Führer n. 1341), il est précieux par la disposition
artistique des draperies. La statuette d'Asclepios (n. 4, fig. 5) rap-
pelant le type de la statue de Florence (Amelung, Führer... in Flo-
renz n. 94) était de même destinée à un lararium privé. Par contre
nous avons un véritable original grec provenant du milieu du IVe
s. av. J. Ch. dans la tête d'éphèbe (n. 5, tabl. 4 et fig. 6) origi-
Bullotin [-II. l
luiire de Sieyone, reproduite déjà dans l'Eranos Vindobonensis
Uf09. p. 302 — 6 et adjugée par M. Bieber (Jahrb. d. deutsch arch,
Iiist. X.XVI, 1910) avec quelques autres têtes à Euphranor, sans
prouvcä suô'isautes à l'appui. Si l'on connaissait mieux l'original du
petit torse d'homme (n. 6. fig. 7) se rapprochant de l'Apollon de
Berlin (Beschreibung d. ant. Skulpturen n. 51), il serait possible
de l'attribuer au même sculpteur. Une seconde têt»; d'éphèbc, nette-
ment ^recque (n.. 7, fig. 8 et 9) est de même curieuse: elle pré-
sente une resseml)lance très proche avec la tête placée dans la ré-
plitiue de l'Hermès Ludovisi au Palazzo Colonna à Rome (fig. 10).
La petite tête d'Hercule adolescent (n. 8, fig. 1), très rapprochée
de celle de Kercz (repr. Archäol. Anzeiger XXII, 1907, p. 141,
fio".. 1 1 et 12) a été trouvée dans le proche voisinage de Rome,
et reproduit en miniature probablement un original grec de l'école
de Praxitèle. C'est à la même époque qu'il faut reporter: la tête
d'adolescent (n. 9. fig. 11) trouvée à Olbie sur la mer Noire et
frappée dans un calcaire gris très fragile. Le grand torse d'homme
(n. 10, fig. 12) représentait à ce qu'il semble Hermes ou quelque
dignitaire romain dans une attitude rappelant le torse d'Alexandrie
(fig. 13) d'après le style de la statue de l'Hermès de Florence
(P'urtwüngler, Meisterwerke, fig. 107). La tête de Sarapis (n. 11 fig. 14)
exécutée en albâtre Numide, d'une manière assez faible à Pépoque
des x\ntonins, représente ce dieu ayant une expression grondeuse,
selon le type de la statue de Bryaxis à Alexandrie. Non moins
curieux est le torse féminin d'Héra (n. 12 fig. !5) dont l'original
appartenait à Pentourage de la „Tyche debout" d'Eutychide (Ame-
lung, Vatikan. Kat. I Braccio Nnovo n. 86), bien qu'un peu pos-
térieur à la semblable statuette en bronze de P^lorence (fig. 16).
Sans valeur est le couvercle de l'urne étrusque (n. 13, fig. 17)
a^'ant une inscription incomplète en langue étrusque, rappelant une
autre urne (rep. Martha, l'Art étrusque fig. 155). Le motif et la
signification du torse de jeune homme (n. 14, fig. 18) sont énigmà-
tiques: il diffère du reste des statues du même genre (Clarac-Reinach,
Répert. de la statuaire p. 569, 2; 568, 6; 36t5, 5) en ce qu'il devait
être appuyé de son cuté gauche sur quelque chose qui a du être
scié plus tard. Il est difficile d'analyser le style de ce torse vu
les nombreuses avaries qu'il présente, il paraît être une tardive
copie romaine d'un original grec datant au plus tôt du Ill-e s. av.
J. Ch. La gracieuse statuette d'Aphrodite Anadyomène (n. 15, tabl. V)
est une oeuvre authentique de l'école d' Alexandrie du III ou du II
s. av. J. Ch. La tête de Silenopappe (n. 16. üg 19. formait origi-
nairement partie d'une statue composée de deux blocs de marbre
ainsi qu'on le voit pour les statues déliques des comiques de théâtre
(rep. Bull. corr. hell: XXXI, 1907, tabl. X-XI) et présente de
même un original grec de la fin du II s. av. J. Ch. La petite herme
de Silène (n. 17. fig. 20) qui démontre l'influence des masques du
théâtre romain n'a point de valeur artistique. Les deux hernies de
Centaures (n. 18 et 19. fig. 2l et 22j sont des copies modernes
des Centaures capitoliens d'Aristéas et de Papias, mais leurs socles
garnis de peaux d'animaux sont antiques. Le fragment d'un bas relief
avec des masques de théâtre (n. 20, fig. 23) est un reste d'une de
ces tablettes rectangulaires si fréquentes à Pompéi, qu'on alignait
ou enclavait dans les murs des portiques (p. ex. Not. d. se. 1907.
p. 549, fig. 3 — ô et 8 — 13). Nous voyons une faible création de
l'époque des Antonins dans le bas-relief qui représente la Fortune
offrant une libation (n. 21. f. 24) et qui devait être enclavé naguère
dans la muraille de quelque édifice. Jolies et relativement bien
conservées sont les deux hermes archaïques d'Apollon (n. 22, fig. 25)
et d' Artemis (n. 23, fig 26) qui probablement formaient à l'origine
un ensemble organique datant du I siècle avant ou après J Ch.
Par contre, la tête d'Attys (n. 24. fig. 27) écoutant derrière un
buisson de quel côté arrive le char de C3'bèle qui le cherche, ap-
partient aux très faibles spécimens de l'époque des Antonins. Le
fragment de sarcophage où l'on voit une amazone fuyant avec
terreur (n. 26, fig. 28) appartient aux bagatelles sans valeur; selon
Robert (Sarkophagreliefs, t. XXXVI, fig. 87 p. 107) il faisait partie
du troisième groupe romain.
Parmi les portraits, une tête de femme en calcaire gris et rose
attire notre attention (n. 29. fig. 29. tabl. VI i. il s'agit ici proba-
blement d'un travail grec de Ch3"pre datant de la fin du V siècle.
Le prétendu Sénèque (n. 30. fig, 30) est curieux comme falsifi-
cation excellente mais moderne de l'herme de la Collection Somzée
(rep. Furtwängler, collection S.- pi. XXVI), il possède pour la Po-
logne un pretium ajj'edionis comme souvenir de l'ancienne glypto-
thèque royale de Varsovie qui possédait autrefois le portrait de
Bruxelles. On trouve encore le soi-disant Scipion ou prêtre d'Isis
(n. 31. fig. 31) dont le style se rapproche plus des portraits de la
dernière époque égyptienne que de ceux de Rome. Le portrait de
1*
Romaine (n. 32, fig. 32) provient de l'époque du triumvir Marc-
Antoine. La tête de jeune fille (n. 33, fig. 33) nous transporte
à l'époque flavienne ou plus tard encore, à moins qu'elle ne soit
une habile falsification. Le fragment de tête barbue (n. 34, fig. 34)
est un débris de basrelief de 190 à 240 après J. Ch,, donc con-
temporain de Parc de Septime Sévère au Forum romain. A peu
près de la même époque date le portrait de Romaine (n. 35, f. 35).
Par rapport à l'art appliqué il faut mentionner: des fragments
d'un pied de table provenant d'Athènes et datant environ du temps
de la naissance du Christ (n. 36, fig. 36); un petit autel tumulaire
(n. 37, fig. 3) avec l'inscription C L L. VI 10513 (fig. 37); une
urne (n. 38, fig. 38) avec l'inscription C. L L. VI 16324; un mor-
ceau de charpente (n. 39, fig. 39) du temps d'Adrien présentant
d'un côté des vestiges d'inscription inconnue, et de l'autre une
figure de S-t Michel (fig. 40); enfin un grand sarcophage (n. 42,
fig. 41 — 43) de Roumanie, le couvercle et le cercueil ne se rappor-
tent pas l'un à l'autre, le premier provient pour sûr d'une colonie
grecque quelconque sur la mer Noire et date au plus tôt du II s.
après J. Ch.; le second provient probablement de l'intérieur du pays
et date de l'époque comprise entre le IV et le VII s. après J. Ch.
2. HIRKENMAJER ALEKSANDER: Studja nad Witelonem. Czçsc I.
{Etudes sur ff'itelo. I-ère Partie).
Dans ces dernières années on a beaucoup écrit sur Witelo en
Pologne, comme à l'étranger. M. Baeumker lui a même consacré
une monographie bien plus étendue que. ne la possèdent beaucoup
d'autres scolastiques des plus éminents. Nonobstant ceci on ne peut
considérer les questions concernant ce naturaliste et philosophe
silésien' comme épuisées; au contraire, il y a encore beaucoup à faire.
L'auteur a l'intention de se dédier à ce travail dans plusieurs
études spéciales.
Il commence par faire paraître deux écrits de Witelo restés
inconnus jusqu'à présent. En 1911, il soupçonna l'existence du
„De natura daemonum" après la lecture des oeuvres de Ni-
colas Oresme (f 1382) qui y fait allusion dans ses „Quaestio-
nes Meteororum" aussi bien que dans sa „Quaestio contra divi-
natores". On est autorisé à croire qu'Oresme connaissait ce traité
démonologique par un manuscrit ayant jadis appartenu à la biblio-
thèque de la Sorbonne à Paris et qui en 1338 portait la cote V 1.
Malheureusement ce manuscrit s'égara. Nous possédons par contre,
un manuscrit théologique du XV s., cod. Paris, lat. 14796, qui
renferme le texte abrégé de Witelo, pages 89'' — 97'^. Le même ma-
nuscrit contient, aux pages 81*^ — 86'^, l'écrit anonyme portant le
titre: „Solutio quaestionis, qua quaeritur, utrum secundum natu-
ralem philosophiam sint aliquae substantiae separatae praeter moto-
res orbium coelestium". Plus de la moitié de cette „Solutio" se
compose d'extraits du „De natura daemonum" de Witelo. De la
sorte, le manuscrit en question nous a conservé le traité de Witelo
sous deux formes, et bien que ces abrégés ne nous fournissent
point le texte original, ils nous permettent pourtant de nous faire
quelque idée des aperçus démon ologiques de Witelo. Il veut traiter
son sujet en s'appuyant uniquement sur la raison naturelle et il
espère y arriver sans entrer en désaccord avec les principes de la
religion chrétienne. Il distingue deux sortes de démons; les uns ne
font qu'apparaître sans agir, au plus parlent-ils parfois; les autres
au contraire, agissent de différentes manières et ne se montrent
que rarement aux j^^eux des humains. Witelo appelle lès premiers
„apparition es" et les reporte à des causes naturelles qui sont en
nous-mêmes, et ne dépendent en rien de facteurs surnaturels; le
rôle principal est joué ici par différentes perturbations du cerveau
et par les illusions de nos sens. Le second groupe est tout autre:
l'existence réelle de ces démons, au sens propre du mot, est affir-
mée par des témoignages authentiques et il ne s'agit que de com-
prendre leur nature. Witelo trouve pour cela des guides dans Platon
et son commentateur Calcidius. Les dénions se composent d'une âme
et d'un corps formé d'air, ils vivent très longtemps, mais sont mortels.
Le contenu de l'opuscule est, ainsi que nous le voj^ons, assez
futile; il ne manque pourtant pas d'intérêt et d'importance à cause
des souvenirs personnels que Witelo introduit au cours de son argu-
mentation. Grâce à ces allusions nous obtenons une source nouvelle
et relativement riche pour sa biographie. L'opuscule possède aussi
une certaine valeur en aidant à faire mieux connaître les opinions
philosophiques du savant silésien. L'auteur reviendra à cette ques-
tion dans les parties ultérieures de ses études sur Witelo.
En plus des deux opuscules cités plus haut, le cod. Paris, lat.
14796 nous en a aussi conservé un autre de nature psychologique
et éthique; il se trouve aux pages 86' — 89', le copiste l'attribue
de même à Witelo et lui donne pour titre „De primaria causa
.poenitentiae". Nous avons également à nous occuper ici de Tabrégé
d'un texte primitif. La comparaison de cet écrit avec le „üe na-
tura daenionum" et la „Perspective" en démontre l'authenticité;
le titre par contre ne parait point entièrement certain. La pensée
fondamentale consiste ici dans l'opposition du côté sensitif et du
côté intellectuel de Tâme; cette opposition forme le point de départ
essentiel pour l'éthique. L'opuscule en question semble provenir
de la même époque que le „De natura daemonum". Peut-être se
trouve-t-il avoir quelques rapports avec la dignité de pénitencier
du pape qu'assume Guillaume de Moerbeke vers 1268.
L'édition des deux nouveaux traités de Witelo s'appuie autant
que possible sur la teneur du manuscrit de Paris, bien que le texte
en soit très détérioré et ne présente, ainsi que nous l'avons dit,
qu'un abrégé. Pour ces mêmes raisons une simple reconstruction,
au moyen de conjectures, d'un texte lisible, aurait été grande-
ment dangereux, il fallait veiller à ne point lier à l'aventure des
mots qui auraient pu se trouver à côté l'un de l'autre tout à fait
par hasard. L'éditeur procéda plus librement en faisant imprimer
de même dans le travail le texte critique de la „Solutio quaestio-
nis" ainsi qu'une des Questions de Nicolas Oresme (Quaestiones
Meteororum lib. III, qu. 19), pour laquelle il a pu se servir de
huit et même de treize copies. La première des deux annexes con-
tient une description exacte du manuscrit de Paris; la seconde fixe
les rapports existant entre l'imprimé des „Quaestiones Meteororum
Thimonis Judaei" et les ouvrages de Nicolas Oresme, d'Albert
de Saxe et de Jean Scotus qui portent le même titre.
3. BIIIKENMA.JER ALEKSAXDER: Przyczynki do historji filozofji
sredniowiecznej. Ciî^g dalszyM. i Contributions à Vhistoit-e de la
phil(tsoi»/iie (111 moyen-âge. Snitf-j.
4. Ecrit apologéti(|ue de Jean de Mirecourt.
Le Cistercien Jean de Mirecourt doit sa renommée dans l'his-
toire de la philosophie du XIV® siècle au fait que les quarante
') V. Bulletin International de lAcadiMnie des si-iences de Cracovie 1917.
Classe de jihiloiog'e i> 73.
thèses tirées de sa „Lectura Sententiarum" ont été condamnées par
l'Université de Paris. En dehors de ceci, il est très peu connu, ce
qui provient de ce que jusqu'à présent on n'est arrivé à trouver
qu'un seul exemplaire de cet ouvrage (cod. Paris, lat. 15882 —
1588o). Les courts extraits publiés par d'Argentré et Denifle repré-
sentent le seul matériel textuel dont puisse disposer un historien n'ha-
bitant pas Paris. Ce seul fait suffit pour donner une valeur toute spé-
ciale aux trois autres manuscrits (codd.: Crac. 1184, 1^82, Prag. 419)
dont le premier et le troisième forment ensemble un deuxième
exemplaire de la „Lectura" dans sa rédaction primitive, tandis que
le second présente une rédaction abrégée en partie. Le premier des
manuscrits de Cracovie est d'autant plus précieux, qu'il renferme
à la fin un opuscule adressé par Jean de Mirecourt au légat du Pape,
Pastor de Serrescuderio. L'auteur publie in extenso cet opuscule
apologétique absolument inconnu, ce qui permet de se former quel-
que idée des différentes phases par lesquelles la cause de notre
Cistercien a successivement passé. En second lieu la comparaison
de sa „Lectura" avec de semblables ouvrages contemporains et avec
les statuts de l'Université de Paris, donne de précieux détails pour
connaître les normes juridiques et coutumières observées par les
bacheliers en Théologie professant les Sentences de Pierre Lombard.
5. Controverse entre Alphonse de Carthagène et Léonard Bruni
d'Arezzo.
Sue la base de sources nouvelles ou oubliées, l'auteur essave
de mettre en relief les détails de la controverse engagée au XV^
siècle entre les savants plus haut mentionnés à propos de la tra-
duction médiévale de l'Ethique d'Aristote, que Voigt présente tout
à fait faussement dans son ouvrage bien connu sur la Renaissance.
La discussion commença par la fameuse préface placée par Léo-
nard au commencement de sa propre traduction de cette Ethique
terminée en 1418. Cette préface remplie d'invectives au sujet de la
version scolastique fut attaquée en 1432 par le savant espagnol
Alphonse de Carthagène. D'après la seule copie connue jusqu'à
présent (cod. Crac. 3l*45). l'auteur publie cette longue apologie, fai-
sant preuve d'un grand tact, qui amena en 1436 une réponse de
Léonard; Alphonse y répliqua, ce qui occasionna une seconde
réponse du savant humaniste italien, après laquelle la polémique fut
interrompue. Chacun des antagonistes conserva son opinion, le seul
résultat positif consiste en ce que Léonard, qui au commencement
8
s'était laissé emporter par son tempérament, finit par reconnaître
le tact et la bonne volonté de son adversaire, ce qui contribua
à rendre son propre ton plus modéré. Dans leurs lettres ultérieu-
res (144l>— 1444), Alphonse et Léonard s'expriment l'un de l'autre
avec grand respect, eu s'assurant de leurs bons sentiments et mu-
tuelle amitié.
4 BRÜCKNER ALEKSANDFR: Dzieje literatury rosyjskiej w zary-
sie („Abi'iß der Geschichte der russiftchen Liieratiu; Erster
Band, 987—1826'*).
Es fehlte bisher in unserer Literatur eine zusammenhängende,
ausführliche, unparteiische Darstellung dieses Gegenstandes. Die
Gründe hiefür sind leicht zu finden. Bei dem furchtbaren Drucke,
der in dem russischen Kaiserreich auf dem polnischen Leben in den
abgetrennten Ländern und in Kongreßpolen lastete und jede freie
Bewegung lähmte, erschien es einfach nicht rätlich, mit dem
Feinde in engere geistige Berührung zu treten, ihn etwa von der-
jenigen Seite kennen zu lernen oder gar liebgewinnen zu wollen wo
er am humansten erschien, und zwar durch die Literatur. Daher
gab es wohl Übersetzungen einzelner, namentlich allermodernster
Werke, z. B. eines Andrejew oder Gorki, es erschienen auch ein-
zelne Skizzen, aber es fehlte jede tiefere Kenntnis des russischen
Schrifttums, ja es fehlte sogar ein orientierendes Werk über diese
so eigenartige, widerspruchsvolle, anziehende und mitunter auch
abstoßend wirkende Literatur.
Heute, wo das völkerbedrückende, zaristische Rußland endgültig
und unwiederbringlich dahin ist. können die bisherigen Gründe
jener absichtlichen Zurückhaltung nicht mehr gelten, und wir kön-
nen nunmehr, ohne Voreingenommenheit und ohne Nebengedau-
ken, in beschaulicher Ruhe alle Züge des großen Toten, wie wir
sie in seiner Literatur ausgeprägt finden, betrachten. In erster
Reihe wären wir ja dazu berufen, als die nächsten Nachbarn und
Stammesgenossen. Außerdem forderte der gegenwärtige Zeitpunkt
durch seine völlige Abgeschlossenheit, d. i. Vollendung zur Behan'd-
lung des Gegenstandes heraus, da das Jahr 1914 einen Wende-
punkt nicht nur in der Geschichte des Zarats, sondern auch in der
Lmratur bedeutet, die jetzt unter völlig neuen Bedingungen in die
Welt treten wird.
Der Verfasser hat sich seit vielen Jahren mit dem Studium der
alten und der neuen russischen Literatur beschäftigt; Zeugnis da-
von legte sein deutsches Buch über die russische Literatur ab, das
bereits auch in englischer, böhmischer und russischer Übersetzung
vorliegt. Mit jenem- deutschen hat das hier besprochene polnische
nichts gemein. Es ist nicht nur doppelt so umfangreich, sondern
es behandelt besonders die Jahre 1900 - 1914. die epische Volks-
literatur, die alte Literatur, mithin Partien, welche in dem er-
steren entweder gar nicht behandelt oder' nur flüchtig berührt
wurden.
Als Ziel schwebte dem Verfasser die Erreichung der möglich-
sten Wahrheit vor, die Ausschaltung von allerlei Märchen, die Zu-
rückführung aller übertriebenen Wertschätzung auf ihr richtiges
Maß, gerechte Würdigung aller sympathischen Erscheinungen, die
Anerkennung der großen Züge dieses machtvollen Realismus.' der
so ganz anders beschaffen ist als der geistlose Realismus der
Abendwelt, die Hervorhebung der nationalen Grundlinien, nament-
lich der echten Volkstümlichkeit, jener rassigen Elemente, die durch
ihren hohen Idealismus anziehend, durch die asiatische Roheit ab-
stoßend wirken, so hingebungsvoll im- Dienste des Schönen und Gu-
ten, oder zerstörend um der Zerstörung willen. Die Arbeit wurde
außerordentlich erleichtert durch die Fülle von Vorarbeiten und
Gesamtdarstellungen aus der Feder russischer Schriftsteller, die ge-
wiß als die berufensten Interpreten der Geistesdenkmäler ihres
Volkes betrachtet werden müssen. Indessen hat sich der Verfasser
auf diese Arbeiten nicht beschränkt, sondern die Literatur in
ihren Quellen selbst studiert und ist mehrfach zu wesentlich an-
deren Ansichten gekommen. Er hat seine Behandlung dem Thema
selbst angepaßt und daraus erklärt sich mancher scheinbare Wi-
derspruch. Größere Werke erledigt er oft mit wenigen Worten, da-
gegen widmet er dem Igorlied, das nur wenige Seiten umfaßt, einen
ganzen Abschnitt, er verzichtet auf biographisches Detail, aber dem
Entwickelungsgang Puszkins folgt er auf Schritt und Tritt, von
der Wiege bis zum Grabe; er behandelt in der alten, an Denk-
mälern armen Zeit Schriften, die er in einer späteren Periode mit
ihren reich fließenden Quellen gar nicht beachten würde; mit Vor-
liebe verweilt er auch bei solchen Punkten, die sich entweder un-
mittelbar oder mittelbar mit Polen, mit der polnischen Literatur
in Beziehung bringen lassen, so z. B. zieht er eine eingehende Pa-
10
rallele zwischen Pnszkin und Mickiewicz, zwischen der Entwick-
lung der russischen und der ))olnischen Literatur im Aufklärungs-
zeitalter, hebt Einzelheiten hervor, die sonst übergangen werden
müßten, da sie zu unbedeutend sind. Sein Werk ist für ein weites
Publikum bestimmt, daher verzichtet er auf jedweden gelehrten
Apparat, auf Zitate, Polemik, Beweisführung; der Verfassersuchte,
ohne sie zu nennen, stets die neuesten und besten einschlägigen
Darstellungen oder Publikationen zu verwerten, was freilich außer-
halb Rußlands und namentlich während der langen Kriegsjahre
vielfach nicht recht möglich erschien. So manches Werk war un-
erreichbar, namentlich in Berlin, trotz der Reichhaltigkeit der Kgl.
Bibliothek.
Da er für ein mit den Einzelheiten meist nicht vertrautes Pu-
blikum schrieb, mußte er vieles erzählen, Inhaltsangaben, Text-
proben mitteilen; die letzteren werden in wörtlicher Übersetzung
ansregeben. auch bei Proben von dichterischen Werken, da es sich
darum handelte, den Originalkolorit nicht zu verwischen. Er
entwickelt nicht Ideen, philosophiert nicht über den Gegenstand,
noch weniger ästhetisiert er, sondern er zeichnet auf Grund der
Literaturdenkmäler Land und Leute. Zeiten und deren Wandel; die
Literatur ist ihm ein Spiegel der Umwelt.
Es mögen hier einige Angaben über den Inhalt des ersten Ban-
des folgen. Nach einem einleitenden ersten Kapitel über Umfang,
Ziel und Art der Arbeit beginnt der erste Teil, der das alte Schrift-
tum umfaßt, mit einer kurzen Darstellung der ältesten Geschichte
und der Annahme der Taufe, der bulgarischen Kirchensprache und
deren Einfluß auf das Russische (2. Kapitel). Hierauf Averden die
Folgen der Annahme des griechischen Christentums ohne die grie-
chische Kirchensprache für das Schrifttum (3. Kap.) geschildert.
Das 4. Kap. handelt über die Einteilung und Bearbeitung dieses
Schrifttums. Im ô. Kap. wird der weitere historische Hintergrund
gezeichnet, mit seinem tatarischen Wandel und den Moskauer Zü-
gen, Erst vom 6. Kap. ab. nach Erledigung aller dieser not-
wendigen Vorfragen, schreitet der Verfasser zur Behandlung der
Literatur und ihrer Denkmäler selbst in chronologischer Folge
und Entwicklung. Im 6. Kap. wird die geistige Ausrüstung des
russischen „Büchermenschen" der alten Zeit charakterisiert, wobei
die Apcjkrvphenliteratur eine bedeutsame Rolle spielt, hierauf wer-
den die Texte des XI. und XII. Jahrhunderts aufgezählt, zumal die
11
„Worte" (Predigten, Belehrungen) des Kyrill von Turow; Kap.
7 handelt über die Texte des XIII. Jhs., namentlich auch über das
Höhlenpaterikum und die Pilgersehaften nach dem Heiligen Land.
Hierauf folgt die Behandlung der weltlichen Literatur der Chronik,
des Testamentes oder richtiger der Belehrung des Monomachos
(Kap. 8), das Igorlied als das originellste Denkmal aller slawischen
mittelalterlichen Literaturen und die Bittschrift des geächteten Daniel
(Kap. 9). Dem XIV. bis XVI. Jhdt sind die nächstfolgenden Kapitel
gewidmet: der Kampf mit dem Ketzertum und dem freieren Geiste
(Kap. 10); Maxim der Grieche (Kap. 11); Legenden (Kap. 12);
historische Texte, darunter besonders die Korrespondenz Iwans IV.
des Gestrengen mit Kurbskij und des letzteren bissige Chronik der
ersten Regierungsjahre des Wüterichs; endlich der Domostroj. die
Moskauer „Ökonomie". Ebenso viel Kapitel entfallen auf das
letzte „moskauische" Jahrhundert, das XVIL; die Darstellung des-
selben beginnt mit einer Schilderung der damaligen Verhältnisse
auf Grund polnischer Quellen (zumal des Tagebuches von Niemo-
jewski von 1606 ff.), mit einer Darstellung der Zeit der „Wirren"
nach der einheimischen, reichlichen, aber einseitigen Historiogra-
phie, mit einer anderen des Schismas, Raskol, der Spaltung der
konfessionellen Einheitlichkeit der Nation und deren Folgen.
Fremde Einflüsse melden sich endlich gebieterisch zu Worte: die
Kiewer, die uns für eine Weile nach dem seit langem von uns
verlassenen Kleinrußland zurückführen, wie sie sich in Moskau breit
machen und in Simeon von Poiock sowie in Demetrius von Rostow
ihren Höhepunkt förmlich erreichen (Kap. 15), denen zwei nüch-
terne genaue Berichterstatter über das Moskauer Leben gegenüber-
gestellt werden, Kotoszichin und der Panslawist oder richtiger der
nur vermeintliche Slawophile, der katholische Geistliche Krizanic
(Kap. 16). Mit einer Darstellung der polnischen direkten Einflüsse
im Gegensatze zu den indirekten, über Kiew vermittelten, und mit
einer Übersicht des innerhalb der altrussischen Periode erzielten
(Kap. 17) endigt deren Betrachtung.
Ehe der Verfasser zu der Neuzeit übergeht, — denn in Rußland
dauert das Mittelalter bis 1700, — flicht er in Kap. 18 — 22 eine
Darstellung der weltlichen und der geistlichen Volksepik ein, be-
spricht die Überlieferung der Starinen (die man willkürlich Byli-
nen getauft hat), gibt deren Inhalt an und erörtert die Frage, was
sie denn eigentlich bedeuten, ob sie etwa mythologischen Sinn
12
haben, wie die Schüler von Jakob Grimm annahmen, oder ob ihnen
ein historischer Kern zugrunde liegt, wie heute angenommen wird.
Beide Theorien werden widerlegt; die Starinen enthalten keinerlei
Geschichte, sondern allerlei belletristische Motive auf ganz unbe-
stimmtem historischem Hintergrunde; ihnen tritt die Kirche nicht
nur negativ, bloß mit Verboten, sondern auch positiv mit ihren
eigenen geistlichen „Stichen" entgegen. Die Einflechtung dieses
Themas gerade an dieser Stelle ist dadurch berechtigt, daß um die
Wende der beiden Jahrhunderte (des XVII. und XVIII.) die Sta-
rinen ihre endgültige bäurische Form erhalten haben.
Den zweiten Teil, die Literaturgeschichte des XVIII. Jhdts
und der Zeiten Alexanders I. eröffnet Kap. 23 mit einer Charak-
teristik des Reformwerkes und seines großen Trägers; Kap. 24
bespricht die Literatur selbst, deren Hauptvertreter zum letzten
Male Geistliche sind, Jaworski und Prokopowicz, mit denen die
Kirche und Geistlichkeit aus den weiteren Erörterungen endgültig
ausscheidet. Daneben werden die Reisebeschreibungen der Russen
selbst berücksichtigt. Kap. 25 enthält die Literaturgeschichte unter
Anna, mit den fremdländischen Elementen in der Literatur über-
haupt, speziell mit den deutschen; Fürst Kantemir, Tatiszczew,
Trediakowski, die ersten weltlichen Schriftsteller treten nunmehr
hervor; in Kap. 26 werden die Anfänge der Erzählungsliteratur
behandelt. Kap. 27 ist der Zeit der Kaiserin Elisabeth gewidmet,
dem Unterschiede zwischen Moskau und Petersburg, den Anfän-
gen des russischen Theaters und Sumarokow, dem Schöpfer seines
Repertoirs, Kap. 28 befaßt sieh mit dem Diktator des neuen Stils,
liomonosow. Kap. 29 bis 35 behandeln die Glanzzeit Katharina IL,
da die Literatur mit Riesenschritten ihrer Vervollkommnung und
endlichen Nationalisierung entgegeneilt; zuerst wird die Kaiserin
selbst und die Wandlung ihrer Anschauungen, der Übergang zur
Reaktion, die Verfolgungen eines Radiszc/.ew und Nowikow, dann
ihre eigene literarische Tätigkeit geschildert; da ihre Hauptleistung
in der Komödie liegt, kommen hier die Komödienschreiber, wie
von Wisin, Kapnist u. a. zur Behandlung. Schwungvolle Hofl3^rik
verherrlicht ihre Taten durch den Mund Derzawin's und zahl-
reicher anderer Odendichter. Auch werden andere Dichtungsgattun-
gen gepflegt, das heroische, das komische Epos u. drgl. In der
Prosa bilden wieder Reiseschilderungen bedeutsame Erscheinungen;
dann der Roman, abgesehen von zahllosen, viel gelesenen Über-
13
Setzungen aus dem Französischen, ist noch immer erst im Entste-
hen begriffen. Diese ganze Literatur steht im Zeichen der Ver-
sailler Pseudoklassik, ist ganz von französischen Vorbildern, Ideen,
Formen beherrscht; den ersten Stoß erleidet diese Richtung durch
das Eindringen des Sentimentalismus, durch Karamsin.
Die neun letzten Kapitel (36 — 44) behandeln die Literaturge-
schichte der Zeit Alexanders L; die Einleitung bildet die Zeichnung
des Hintergrundes und der für Rußland so bedeutsamen, verhäng-
nisvollen Reaktion unter Alexander, der mystischen sowie der
einfach obskurantischen. Hierauf folgt die Darstellung der ver-
schiedenen Richtungen, von Krytow an, dem ersten in Europa be-
rühmt gewordenen literarischen Russen, der noch ganz im XVIII.
Jhdt wurzelt, hierauf der Streit der Sziszkowisten mit den Karam-
sinisten, der Pseudoklassiker mit den Romantikern, und deren leicht
erkaufter Sieg. Der Reihe nach werden besprochen: der Historiker
Karamsin. der Germanophile, und die „schöne Seele" Zukowski,
sein Gegenbild, der Epikureer Batiuszkow und die Gruppe der zahl-
reichen, meist ganz unbedeutenden Lyriker und Gelegenheits-
dichter der Zeit, sowie ihr Drama, d. i. Ozerow, und die besser
vertretene Komödie; ein besonderes Kapitel ist der Komödie-Satire,
dem genialen Angriff auf Moskau, u. d. T. „Verstand schafft Leiden"
von dem russischen Beaumarchais, Gribojedow, gewidmet; drei
weitere Abschnitte entfallen auf Puszkin, wobei der Verfasser über
den chronologischen Rahmen hinausgreift und diesen Dichter in
seinem ganzen Schaffen, also bis 1837. d. i. tief _in die Zeit Niko-
laus I. hinein, darstellt, ebenso die übrigen Sterne der Puszkinschen
Plejade. I )iesen Einbruch entschuldigt der Umstand, daß ein Pusz-
kin, Delwig, Barat^^nski], Jazykow, Wenewitinow (denn nur um
diese handelt es sich) noch ganz ihrer Bildung, ihrem Wesen nach,
der humaneren Zeit Alexanders, nicht dem Kasernengeist Niko-
laus I. angehören. Dagegen sollen z. B. ßulhar\"n, Odojewski,
Marlinski, Polezajew u. a.. deren Blüte erst in die Zeit nach 1825
fällt, in dem folgenden Band berücksichtigt werden.
14
5. liriMvA STANIsf^AW; O stanie i rozwoju sospodarstwa wiej-
skiego \v röznych krainach geograficznych Galicji zachodniej.
fVlter den Stand imd die Entwirkeluuf/ der kleinbäuerltchen
Landau rf schaff in den verschiedenen geof/raphi sehen Gebieten
ron Westytilizien).
1) Vergleichende Studien über die Entwickeluug; der landwirt-
schaftlichen Kultur in der s. g\ Hochebene von Zassövv.
Der Verfasser geht von der Ansicht aus, daß es in Untersu-
chungen über die Entwickelung der Landwirtschaft — insbeson-
dere derjenigen der kleinbäuerlichen Betriebe — unter Berück-
sichtigung der geographischen und historischen Faktoren vom me-
thodologischen Standpunkt notwendig erscheint, vor allem die
natürlichen Bedingungen, auf welchen jeder landwirtschaft-
liche Betrieb basiert, zu berücksichtigen.
Den natürlichen Bedingungen paßt sich grundsätzlich sowohl
jeder Aufwand von menschlicher wirtschaftlicher Arbeit wie auch
jeder Kapitalsaufwand an. Diese von der Natur von vornherein
gegebenen Bedingungen bestimmen in hohem Grade jede Wirt-
schaftsorganisation, und zwar sowohl die zoo- wie auch die agro-
teehnische Seite, ferner jede Produktivität (Ertragsfähigkeit) des
landwirtschaftlichen Betriebes, mag es sich um einen großen oder
einen kleinen landwirtschaftlichen Betrieb, einen selbständigen
oder landwirtschaftlich zwergartigen handeln.
Diese Tatsache tritt uns besonders klar entgegen, wenn wir die
Organisation des landwirtschaftlichen Betriebes, seine agro und
zootechnische Seite und seine Produktivität bei unseren bäuerlichen
Gebirgsbewohnern, HUgelländlern und Flachlandsbewohnern ver-
gleichen. Auf diese Weise gelangen Avir zu klarer Einsicht, welch
hohe Bedeutung die verschiedenartigen Formen der Landwirtschaft,
wie sie uns in den geographisch so verschiedenartigen Terrainen
entgegentreten, für die gesamte Privatwirtschaft des einzelnen
Siedlers, für die Entwickelung der gesamten Volkswirtschaft des
gegebenen Landes, Staates, oder Staatenbundes besitzen. In gleicher
Weise wird es uns möglich, auch die prägnanten Unterschiede in
der Entwickelung der Ägrar Verfassung einzelner Dörfer in geogra-
phischer Hinsicht und die gegenseitige Abhängigkeit zwischen
Landwirtschaft und der Agrarverfassung der einzelnen Natur-
gebiete zu erkennen.
15
Die weitgehende Berücksichtigung dev natürlichen Bedin-
gungen des Landbaues, welche in der s. g. geographischen
Lage des bebauten Rodens nach außen hervortreten, hat den Ver-
fasser zur Erkenntnis einer ganzen Reihe von kleinen geographi-
schen, d. h. natürlichen Gebieten (petites unités géographiques) ge-
führt, wo auf einer gewissen, in der Regel geringen Fläche die
natürlichen Bedingungen für die Entwickelung der landwirtschaft-
lichen Betriebe für ihre landwirtschaftliche Kultur identisch oder
sehr ähnlich sind.
Der Begriff (die Bezeichnung) eines geographischen Gebietes ist
im engeren Sinn als der allgemein übliche Begriff eines phjsio-
graphischen Gebietes zu verstehen.
Der BegriflF eines gleichgearteten natürlichen Gebietes, welches
zugleich eine geographische Einheit bildet, wird bestimmt durch
eine ganze Reihe von ausschlaggebenden Faktoren, dem klima-
tischen, isohyptischen, topographisch- morphologi-
schen, päd olo gi s.ch -p etrograp h i sehe n und hydrogra-
phisch-hydrologischen.
Durch das Zusammenwirken aller dieser natürlichen Faktoren
werden also die natürlichen Bedingungen des Landbaues, der
Entwickelung der landwirtschaftlichen Kultur, die Dauer und der
Verlauf der Vegetationsperiode, mithin der engere oder weitere
landwirtschaftliche Charakter eines gegebenen geographischen Ge-
bietes bestimmt.
Innerhalb des geographischen Rahmens und der Aufeinander-
folge der oben genannten Faktoren — deren völlige Beherrschung
und willkürliche Änderung nicht im Machtbereiche des Menschen
liegt — vollzieht sich ausschließlich der Zyklus der landwirtschaft-
lichen Betätigung des einzelnen Dorfsiedlers, sowie überhaupt der
gesamten Pflanzenproduktion. Alle Errungenschaften auf dem
Gebiete der rationellen Landwirtschaft können schwerlich durch-
greifende Änderungen in der Umgruppierung der natürlichen Fak-
toren herbeiführen, wenn wir diese als Ganzes betrachten.
Deswegen richtet sich immer mehr die Aufmerksamkeit der
Forscher auf möglichst gründliche Erforschung der ph3rsiographi-
schen und geographischen Beschaffenheit des Landes, welche in
Westgalizien auf relativ geringer Fläche eine viel größere Diffe- '
renzierung als in anderen polnischen Ländern aufweist. Dieses
nähere Eingehen auf die natürliche Beschaffenheit des Landes ist
16
von großem Interesse sowohl von rein wissenschaftlichem wie auch
praktischem Standpunkt, sie ist von großer Tragweite sowohl für
die Lösung theoretischer Probleme, wie für praktische Betätigung,
wo es sich um Hebung der landwirtschaftlichen Produktivität des
Landes handelt.
Die Gruppierung der einzelnen westgalizischen Landesteile und
Landschaften in natürliche, geschlossene Gebiete — nach oben er-
wähnten Gesichtspunkten — hat der Verfasser nur mehr angedeu-
tet. Als die kleinste geographische Einheit (natürliches Gebiet) gilt
eine Anzahl von Dörfern, d. h. Dorfgemeinden einschließlich der
Gutßgebiete, welche infolge uaheverwandter oder sogar identischer
Bedingungen der natürlichen Lage, natürliche Zusam-
menhänge, d. h. zusammenhängende Gebiete bilden.
Die Einteilung des Landes in politische Bezirke, wobei in der
Regel geographisch verschiedenartig gegliederte Gebiete zusammen-
geschlossen werden, konnte dabei nur soweit Berücksichtigung
finden, als es möglich erschien, innerhalb der einzelnen politischen
Kreisen eine Anzahl von kleinen, aber innerlich festgeschlossenen
Gebieten, gewöhnlich aus mehreren Dörfern bestehenden wirt-
schaftlichen Einheiten zu unterscheiden. Sonst hat der Verfasser
überall der politischen Landeseinteilung die geogra-
phische Landeseinteilung gegenübergestellt.
Eine weitere Gliederung der bereits erkannten kleinen na-
türlichen Gebiete W estgaliziens in noch engere
Gruppen von geographisch einheitlichen Landschaften erschien
nicht angezeigt; dasselbe ist zu sagen von der Gliederung in wei-
tere Gruppenverbände der natürlichen Gebiete.
Auf Grund der geographischen Verwandtschaft und der natür-
lichen Zugehörigkeit vom geographischen Standpunkt lassen
sich in Westgalizien folgende Landschaftsgruppen bilden: Gebiet
von ausgeprägtem Gebirgscharakter (Beskiden, Podhale und Tatra\
typisches subkarpatisches Hügelland (das s. g. Podkarpacie, die Vor-
karpaten) und Gebiete von entschiedenem Flachlandcharakter (das
s. g. kleinpolnische. Tietland, mit seinen zwei Hauptformen dem
sog. Pogörze, d. h. Hochebene, und den „}§gi", d. h. Bruchlaud,
mit seinem Lehm- und Sandboden. Eine eigenartige Stellung haben
in der gesamten Klassifikation der natürlichen Gebiete diejenigen
Landschaften, die gut ausgeprägten Flußkesseltalcharakter, sowie
Flußtalcharakter aufweisen. Die ersteren finden wir an mehreren
17
Stellen zwischen Bergland und Hügelland, die letzteren dagegen
hauptsächlich im Unterlaufe der karpatischen Weichselzuflüsse und
in der Weichselniederung. Dagegen bleiben die Hochgebirgs- oder
Niederungsmoorlandschaften, die in Westgalizien im allgemeinen sehr
knapp entwickelt sind, bei der obengenannten Klassifikation von
natürlichen Gebieten und Gebietsgruppenverbänden unberücksichtigt.
Dem verfügbaren Material, dem Arbeits objekte und Arbeits-
ziele hat der Verfasser seine Forschungsmethode angepalJt.
Ausnahmslos wurden die Publikationen des Wiener Landwirtschafts-
ministeriums und seiner Organe ausgeschlossen^, da sie zu wenig
genau sind und den natürlichen geographischen Beziehungen und
Zusammenhängen zu wenig Rechnung tragen.
Der Verfasser sah sich mithin gezwungen, sich auf das von ihm
selbst an Ort und Stelle gesammelte Material zu beschränken und
zog, wo dieses nicht ausreichte, die Aussagen der Ackerbautrei-
benden selbst, hauptsächlich die der kleinbäuerlichen Bevölkerung,
heran. Diese sehr zutreffenden Aussagen der Bauern wurden in
jedem einzelnen Falle auf ihre Richtigkeit hin mehrfach geprüft,
ehe sie wissenschaftlich verwertet wurden.
Wo es rätlich erschien, wurden bei der Untersuchung der bäuer-
lichen Bodenzersplitterung gelegentlich auch Zusamen Stellungen
benutzt, die der Verfasser aus den Publikationen der statistischen
Zentralkommission und den Ausweisen der Evidenzkatasterämter
gewonnen hat. Neben diesem Mittelwege der Forschung über
die Bodenzersplitterung hat man aber auch unmittelbare, weit-
mehr eingehende Wege benutzt und die Ergebnisse womöglich sta-
tistisch festgestellt. Als eines der ersten erforschten kleinen natür-
lichen Gebiete hat der Verfasser näher die s, g. Zassower
Höhe (Zassowerhochland) bearbeitet. Dieses Hochland von Zassow
umfaßt den nördlichen Teil des politischen Bezirkes Pilzno und
den nordwestlichen des politischen Bezirkes Ropczyce. Die Land-
schaft, welche ein kleines, selbständiges in sich geschlossenes,
natürliches, einheitliches -Gebiet bildet, umfaßt zehn Dörfer, welche
entweder ganz oder zum größten Teil auf einer über die benach-
barte Gegend emporgehobenen diluvialen Lehmplatte liegen. Es ist
von drei Seiten von diluvialen Sandböden und von einer Seite
von dem viel tiefer gelegenen Gebiet des Wistoka-Unterlaufs be-
grenzt, erhebt sich nur wenig über 200 Meter Seehöhe und gehört
geographisch zu dem „buckligen" Lande von Tarnôw (Pogörze
Bulletin I-II. 2
18
Tarnowskie). welches noch einen Teil der kleinpolnischen Tief-
ebene bildet.
Infolge dieser und anderer geographischen Züge bildet die
Zassowsche Landschaft eine kleine geographische Einheit von be-
sonderem anthropogeographischem Antlitz, so daß die agrikole Be-
siedelung des Bodens und die Entwickelung der Bodenkultur sich
anders gestaltet hat als in anderen benachbarten natürlichen Ge-
bieten Westgaliziens.
t» Spezielle Betrachtungen der pädologischen und geologischen
Zustände — die klim£rtische wegen Mangel an Material zum Teil
ausgenommen — bilden den Inhalt des ersten Teiles der Arbeit,
und es werden darin eingehend die Dorfsiedelungverhältuisse, der
Ausbau des Dorfes und die Art und Weise der Bewirtschaftung
in den Hochlandsdörfern in den Jahrzehnten .1890 — 1910 über-
haupt besprochen, ohne indessen auf die Verhältnisse der konkre-
ten kleinbäuerlichen Betriebe einzugehen.
Im zweiten Teil der Arbeit bespricht der Verfasser eingehend
die rezenten Verhältnisse der Bodenbestellungstechnik, ihre Ent-
wickelung in historischer sowie in geographischer Hinsicht und
vergleicht die Unterschiede, die er an einer konkreten Anzahl
kleinbäuerlicher Betriebe vergleichend untersucht hat. Besonderes
Augenmerk wurde auf den Anbau von Winterkorn gelenkt, der
wichtigsten, ja bei der jüngsten Generation sogar einzigen Brot-
frucht der Zassower ackerbautreibenden Bevölkerung.
Bei der Untersuchung des Systems der Fruchtfolge, der Bo-
dendüngung und der mechanischen Bodenbestellung bemerkte der
Verfasser vielfach die bei unseren Kleinbauern sich kundgebende
Neigung, ihre Felder eher zu überdüngen, und zwar durchaus
nicht in einseitiger Weise, als sie auszusaugen. Dabei wurde fest-
gestellt, daß sowohl in der Zassowschen Landschaft wie auch
meistens im übrigen Hügellande nicht das System der Bodendün-
gung, sondern vielmehr das der Bodenbestellung gewisse Mängel
aufweist, u. zw. in den meisten Fällen in kleinbäuerlichen Wirtschaften;
diese Mängel in der Bodenbestellung bestimmen hauptsächlich die
Höhe der Erträge.
Eingehend beschäftigt sich der Verfasser mit den mechanischen
Bodenanbauverhältnissen mit Rücksicht auf die innigste Abhän-
gigkeit desselben von der Beschaffenheit und den Bedingungen der
natürlichen Lage des zu bebauenden Grundstückes. Im Mittelpunkt
19
des Interesses steht aber die Frage nach der Art und Weise der
Entstehuno. sowie der Größe der bei unseren Kleinbauern übliclien
ß ü d e n b e s t e 1 1 u n g s e i n h e i t.
Eine ganze Reihe von direkten Messungen über die ßodenbe-
stellungseinheit weist den Grad der Zersplitterung der techni-
schen Bodenanbaueinheiten nach. Diese ist bei weitem
größer als die katastral-rechtliche, d. h. hypothekarisch-parzellmäßige
Bodenzersphtterung bei unseren Bauern nicht nur im Zassowschen
Gebiet, sondern in ganz Westgalizien.
Die Einteilung und die innere Anordnung des Bodens in die
Bodenbestellungseinheiten bildet bei unseren Kleinbauern die prak-
tische Grundlage bei Erbschaftsteilungen, beim Kauf- und Austausch-
verfahren, sowie bei der Durchführung des agrikulturmäßigen
Landanbaues. ®
Die Größe der Bodenbestellungseinheiten auf dem Zassower
Blateau schwankt sogar bei den meisten wohlhabenden Großbauern
innerhalb der Grenzen von V4 bis V. Joch, ist also sehr gering
was aber keineswegs ein größeres Hemmnis für die Förderung
und Intensivierung einer gesunden landwirtschaftlichen Kultur
sowie die Hebung der Ertragsfähigkeit des Bodens bildet. Die'
Bedeutung des mechanischen Bodenbestellungssystems für die
EntWickelung der Aufeinanderfolge des DorfT3odens. hauptsächlich
der Acker, wurde speziell in dieser Arbeit erörtert '
Eingehend untersuchte der Verfasser die Aussaatverhältn^sse der
verschiedenen Arten von Winterkorn im Zassowschen Gebiet und
kommt zu dem Ergebnis, daß, je jünger und schlechter der Anbau
•der gegebenen Kulturpflanze ist, man mit desto größeren Aussaat-
mengen für die gleiche Flächeneinheit rechnen muß
Somit sind die Zustände der Bodenbautechnik von ausschlagge-
bender Bedeutung für die Entwickelung der gesamten Ackerbau-
kultur wodurch viel Licht auf die Steigerung der Bodenerträge
geworfen wird. *^
Mit den Problemen der Bodenproduktivität in den kleinbäuer-
lichen Betriebe^m Zassowschen und in den übrigen geographischen
Gebieten von Westgalizien beschäftigt sich der Verfasser im drit-
ten Teile seiner Arbeit, wo er eingehend die Bodenertragsteige-
rung unserer kleinbäuerlichen Betriebe auf der Zassower Höhe in
retrospektiver Weise an der Hand eines konkreten Beispieles
bespricht. '■
20
Es folgen nun Zu!>ammenstellungen über die Art und den Grad
der Produktivität des landwirtschaftlichen Betriebes su wohl im
ganzen, wie auch mit besonderer Berücksichtigung des Ackerbaues
und der Tierzucht in der Anfangs- und der Endperiode des Zeit-
raumes von 35 Jahren (vor dem Ausbruche des großen Krieges),
wobei in eingehender Weise die Wandlungen in der Wirtschafts-
organisation unserer kleinbäuerlichen Betriebe im Laufe
dieser Zeit geschildert werden.
Der Verfasser vergleicht hier el)enfalls die Verhältnisse des
Fortschrittes der landwirtschaftlichen Produktivität der Zassower
Höhe mit dem Fortschritte der agrikolen Produktion in demselben
Zeitabschnitte in Preußisch-Polen, selbstverständlich soweit dieses
Verfahren zulässig erscheint. Ferner werden der Grad, die Art und
der Stand der allgemeinen und speziell der agrikulturellen Pro-
duktivität der kleinbäuerlichen Betriebe im Zassowschen und in den
ebenfalls kleinbäuerlichen Betrieben unserer Gebirgsbewohner in
Podhale, sowie in dem ausgeprägt kleinbäuerlichen Dorfe Maszkie-
nice (Bezirk Brzesko), welche bekanllich einem anderen natürlichen
Gebiete im Kreise Brzesko angehört, sowie endlich die auch
noch die pro Hektar berechneten Körnererträge der einzelnen na-
türlichen Gebiete mit denen von ganz Westgalizien verglichen.
Die Ergebnisse der ersteren Vergleichungen zeigen uns klar,
daß der Fortschritt in den kleinbäuerlichen Betrieben im Zas-
sowschen innerhalb des oben angegebenen Zeitraumes keineswegs
geringer ist als etwa im Posener Gebiet in dem gleichen " Zeit-
abschnitte und daß trotz des noch niedrigen Niveaus der land-
wirtschaftlichen Produktion im Zassowschen die Entwickelungs-
verhältnisse der hiesigen Bodenproduktivität durchaus nicht hoô-
nungslos erscheinen, sondern vielmehr zu den besten Hoffnungen
für die nächste Zukunft berechtigen.
Auf Grund mühsamer Berechnungen bezeichnet der Verfasser
diesen Fortschritt unserer kleinen und mittleren bäuerlichen Be-
triebe in Zassowschen als einen dreifachen in den beiden Zweigen der
landwirtschaftlichen kleinbäuerlichen Unternehmungen bei entspre-
chenden gleichzeitigen Änderungen in der Wirtschaftsorganisation.
Der Verfasser vertritt den Standpunkt, daß eine Bestimmung
der Größe der landwirtschaftlichen Betriebseinheit, die dem land-
wirtschaftlich selbständigen bäuerlichen Existenzminimum gleich-
kommt, erst durch cjründliche Studien über die Produktion der
J
21
landwirtschaftlichen Betriebe unserer Bauern, ferner durch exakte
ziffermäßige Feststellungen der materiellen Bedürfnisse derselben
Bauern ermöglicht werde. Der Verfasser ist sich dessen bewußt,
daß dieses Minimum sich in den verschiedenen natürlichen Gebieten
unseres- Landes verschiedenartig gestaltet; wenn wir nur die
gleichen materiellen Bedürfnisse einer Bauernfamilie und den land-
wirtschaftliche Produktivitätstand in den verschiedenen natürlichen
Gebieten Westgaliziens vergleichen, wird uns klar, wie sehr das
verschiedenartig geformte natürliche Terrain die Unterschiede in
der landwirtschaftlichen Produktivität beeinflußt.
Zur Veranschaulichung der Ergebnisse des Studiums über die
Entwickelung der agrikolen Kultur, sowie der rechnerisch ziffer-
mäßigen Bestimmung des Fortschrittes der Produktivität des bäuer-
lichen Betriebes in dem vorkarpatischen Hügellande dient der erste
xlnhang dieser Arbeit. In dem natürlichen Gebiete des vorkarpa-
tischeii Hügellandes von Ropczyce bemerkt man in ähnlicher Weise
wie im Zassowschen Gebiet eine namhafte Steigerung der land-
wirtschaftlichen Produktivität innerhalb der kleinbäuerlichen Be-
triebe im Laufe der letzten drei Dezennien.
Diese sehr große Steigerung der Bodenproduktivität im Gebiete
des Hügellandes innerhalb der ganz kleinen bäuerlichen Betriebe
von zwei bis vier Morgen Umfang bringt der Verfasser im Zu-
sammenhang mit der sehr intensiv betriebenen Viehzucht. In ganz
kleinen Bauernwirtschaften (etwa 3 Morgen) hält man ständig zwei
Stück Großvieh (Kühe) ein bis zwei Stück (2 — 6 Monate alte)
Ferkel, 15 Hühner und 3 — 5 Kaninchen. Dieser Viehbestand wird
ermöglicht durch Hinzukauf von Heu und Klee sowie durch Ver-
fütterung von eigenen Kartoffeln in größerer Menge und die Tiere
werden in der Winterszeit ganz ausreichend ernährt; der Bauer
gewinnt kräftigen Dünger in erheblicher Menge und kann von
seinem Boden reiche Ernteerträge erwarten. Somit erweisen sich
di5 Klagen über die Düngerarmut, den Mangel an Zuginventar und
die „enorme" Bodenzersplitterung, welche Faktoren eine rationelle
Wirtschaft in zwergartigen Bauernbetrieben unmöglich machen
sollen, hier im Hügellande als völlig grundlos.
In dem zweiten Anhange wird speziell in landwirtschaftlicher
Hinsicht das subtatrine Podhale behandelt, es werden hier ferner
die geographischen Bedingungen für rationellen Landbau und für
Viehzucht erwoo-en und nicht nur die o-eo-enwärtio-en Boden- und
22
WirtBchaftserträge des kleinbäuerlichen Betriebes unserer Goralen
festgestellt, sondern auch die Entwickelungslinie in der Steigerung
der Boden- und Wirtschaftproduktivität im Laufe der letzten 3 — 4
Dezennien gezeigt.
Auch hier hat es sich herausgestellt, daß in dem natürlichen
Gebiete von Podhale die Bodenerträge und der Gewinn, den die
Viehzucht abwirft, sich in den bäuerlichen Betrieben in den letz-
ten Dezennien infolge der Einführung der Düngung mit Thomas-
mehl und der größeren Ausdehnung der Kleefelder beinahe ver-
doppelt.
Besondere tabellarische Zusammenstellungen illustrieren mittel-
bar den Grad der Bodenzersplitterung einerseits in dem subtatrinen
Gebirgsländchen Podhale, sowie der anderen natürlichen Gebiete,
die sich innerhalb des Gerichtsbezirkes von Nowy Targ gruppie-
ren — und anderseits den Grad der Bodenzersplitterung in
den hügelländischen natürlichen Gebieten von Ropczj^ce. Eine
nähere Vergleich ung der Zustände beider geographischen Gebiete
belehrt uns, daß die s. g. Bodenzersplitterung der Bauernstel-
len in Podhale viel weiter fortgeschritten ist als im Hügel-
lande von Ropczj'ce, trotzdem das erstere Gebiet viel dünner mit
ackerbautreibender Bevölkerung besiedelt fst als das letztere. Auf
Grund eingehender Erwägungen wird klar festgestellt, inwieweit
die geographische Lage der Ackergrundstücke in den beiden eben
erwähnten Gebieten bei dieser Bodenzersplitterung eine Rolle
spielt.
Es sei noch bemerkt, daß eine z i f f e r m ä ß i g e verglei-
chende Zusammenstellung der Bodenertragfähigkeit im Hügel-
lande von Ropczyce ein kleinbäuerlicher Betrieb von 9 Morgen
(etwa 5 Ha) Umfang bei gleicher Basis für die Entwickelung der
Viehzucht dem Landmanne eine drei bis viermal günstigere
Existenzmöfflichkeit für seine Familie bietet, als im den
bere^ländischen natürlichen Gebiete von Podhale in einem ebenfdls
9 Morien starken bäuerlichen Betriebe.
2) Studien über die Entwickelung der Agrikultur des vorkarpa-
tischen Hügellandes.
Das vorkarpatische Hügelland von Westgalizien (bis zum San),
als Komplex von kleinen eigenartigen landwirtschaftlichen Gebie-
ten betrachtet, bildet im Vergleiche zum kleinpolnisöhen Flach-
23
lande einerseits und zum Berglande der Beskiden und der Tatra
anderseits, ein gut ausgeprägtes Ganze, insbesondere wenn wir die
natürlichen Bedingungen für die Entwickelung der Landwirtschaft
ins Auge fassen.
Die unmittelbare Nachbarschaft des vorkarpatischen
Hügellandes mit den Beskiden- und Tatramassiven ist für die na-
türlichen Grrundlagen der Entwickelung der Landwirtschaft von
ebenso großer Bedeutung (Beeinflussung) wie die geographische
Breiten- und Längenlage, wie schließlich die direkte und
indirekte Entfernung von den nächsten Binnenmeeren resp.
vom Weltmeere.
Das vorbeskidische Hügelland in Westgalizien im engeren
Sinne (zwischen beiden Biaia-Ï'lussen) erstreckt sich in einem
schmalen Gürtel; dem gegenüber weist das vorkarpatische Hügel-
land in Mittelgalizien, welches sich in südlicher Richtung an
die mittleren oder die niederen Beskiden anlehnt und zwischen der
in den Dunajec und der in den San mündenden Biala erstreckt
resp. mit Einschluß des linken Sanufers und des Wiarliußgebietes,
zwei gut ausgebreitete Zonen: Die sogenannte zentrale vorkar-
patische Hügellandzone, die mächtig entwickelt und in tiefgefurchte
Landschollen gegliedert erscheint, erstreckt sich nördlich, und die
direkte s ubbes kidische Hügellandzone, die nicht so mächtig-
entwickelt ist, hat ein Profil aufzuweisen, welches eher an die be-
nachbarte Kesseltallandschaft von Jaslo-Sanok und überhaupt an
Flachlandschaft als striktes Hügelland erinnert.
Das vorkarpatische Hügelland, welches zum Karpate ngebirge
gerechnet wird und im großen und ganzen den gleichen flyschar-
tigen geologischen Aufbau wie die Beskiden aufweist, scheidet
sich von dem Beskidenmassiv nicht nur durch Höheunterschiede,
Modulation der Kämme und Gipfel und die Mächtigkeit des erdi-
gen verwitterten Mutterbodens, resp. des Schwemmlandes, sondern
vielmehr durch das geologische Alter und in weiterer Folge
durch den geomorphologischen Charakter der beiden Gebilde.
Das vorkarpatische Hügelland von Ropczyce und Pilzno. mit
welchem wir uns in der hier besprochenen Arbeit näher beschäftigen,
bildet den nördlichen Teil der zwischen der Wisloka und dem
Wislok gelegenen zentralen Zone des oben genannten Vorlandes.
In diesem Teile des eben erwähnten Vorlandes sind 6 Tvpen
von kleinen natürlichen Gebieten zu unterscheiden. Die o^leichen
24
Typen findet man auch im übrigen west- und mittelgalizischen
vorkarpatischen Hiigellande und sie besitzen eine gewisse Bedeu-
tung für die Entwickelung der landwirtschaftlichen Kultur.
Es sind dies die Typen der kleinen landwirtschaftlich geogra-
phischen Gebiete: 1) Taldorfgebiete, 2) flachlandähnliche Dorf-
'gebiete, 3) Kombinationen von 1) und 2), 4) in Gebirgsbachtälern
gelegene Dorfgebicte, 5) auf Bergrücken gelegene Dorfgebiete, wo
sich auf Kammrücken Ackerfelder erstrecken, 6) ebensolche Dorf-
gebiete, jedoch mit Kammrücken, die mit Hochwald bedeckt sind.
Der erstgenannte Typus findet sich in Tälern der Wisloka und
des Wisloks, aber diese sind meistens zu eng, um der ganzen
Dorfsiedelung mit allen Dorffluren genügend Raum zu bieten.
Als zweiter Typus sind diejenigen Hügellandsdörfer zu be-
zeichnen, die am Rande des klcinpolnischen Tieflandes liegen und
zugleich eine sehr ähnliche Struktur und Bodenmorphologie wie die
Tieflandsdörfer mit Lehmböden zeigen. Es sind dies einige Dörfer
zwischen Ropczyce und Rzeszöw.
Die dritte Kombination von Tallage und sanfter Randlage des
Hügellandes von Flachland tritt am ausgeprägtesten im Dorfe Dul-
czowka bei Pilzno zutage.
Der meist verbreitete Typus der natürlichen kleinen Gebiete im
Hügellande ist derjenige der Gebirgsbachtäler (Brzeziny, Nie-
dzwiada, Zagorzyce etc.). Es sind dies an einem Bache gelegene
Dorfgemeinden, welche schon auf engem Räume des Dorfgeländes
eine große Verschiedenheit der natürlichen Lage der Acker-
grundstücke aufzuweisen haben.
Den fünften Typus bilden diejenigen meist kleinen Dörfer, die
völlig auf Bergrücken und Berghängen liegen, die Bachtalsohle
nicht erreichen und sich hauptsächlich auf die Quellgebiete der
Dorfwildbäche beschränken, wo also die Kammlinien in #uchtbare
Ackerböden umgewandelt sind.
Den letzten Typus bilden auch meistens kleine Hügellandsdör-
fer von gleicher Beschaffenheit, in welchen aber die Bergkämme
wegen ihrer großen Steilheit und die oberen Berghänge wegen
ihrer Bodenbeschaffenheit mit Hochwald bestanden sind, wo also
das Ackerland sich auf niedrigeres Gelände geflüchtet hat.
Alle diese hier besprochenen kleinen natürlichen Gebiete des
Hügellandes stellen der Entwickelung der Landwirtschaft eigenartige
Bedingungen; mit einem gewissen Vorbehalt darf man behaupten^
25-
daß je höher man in der eben arfgezählten Reihe der Dorfgebiet-
typen steigt, sich auch desto schwieriger die landwirtschaftliche
Bodenertragfähigkeit gestaltet.
Obwohl diese Gliederung des zwischen der Wiatoka und dem
Wisiok gelegenen Zentralhügellande gewiß sehr zweckmäßig er-
scheint, so kommt ihr dennoch bei der Untersuchu-ng der natür-
lichen Bedingungen, welche dem Landbau gestellt werden, lange
nicht die gleiche einschneidende Bedeutung zu wie der Einteilung
des kleinpolnischen Flachlandes in eine gewisse Reihe von kleinen
natürlichen landwirtschaftlichgeographischen Gebieten, wo die ört-
lichen Unterschiede schon in geringerer Entfernung sich viel stär-
ker kundgeben.
Der Landbau ist hier im Gebiete des subkarpatischen Hügel-
landes in zirka 80 Prozent Gehängeanbau, und zwar kommt
hier der mittlere Teil der Hügelgehänge, der am meisten entwickelt
ist, hauptsächlich in Betracht. Diese Ausbreitung des Gehänge-
anbaues überragt in seiner Bedeutung für die Landwirtschaft
die Bedeutung anderer natürlicher Bedingungen wie die Boden-
inklination gegen Sonne und Wind, die Mächtigkeit des
anbaufähigen Erdreiches, den physischen Charakter der Ackerkrume
und noch andere — ja es werden die aufgezählten Bedingungen
von dem Gehängefaktor sogar einigermaßen bestimmt.
Mit dem Gehängeanbau geht Hand in Hand die Form und Art
der Boden bestellungsein hei t; im Hügel- und im Berglande
werden die Furchen schräg gezogen, dagegen werden sie im Flach-
lande in der Längsrichtung geführt.
Im engen Zusammenhange mit der für dieses Hügelland cha-
rakteristischen Bodenbestellungseinheit und (fem Gehängeanbau
steht die Breite der kleinbäuerlichen Grundstücke und der breit-
gürtelige Boden streifen verlauf der Ackerfluren, der für
Gebirgs- und Hügelländer so charakteristisch erscheint gegenüber
dem enggürteligen Bodenstreifen verlaufe im lehmigen
Flachlaude von Zassow und dem südlichen Teil des kleinpolnischen
Flachlandes von Ropcz3^ce und Dçbica.
Was die Boden Zersplitterung anbetrifft, so ist diese inner-
halb der Kleinbauernhöfe viel geringer im Hügellande als in Zasso-
wer Höhenland, oder in den lehmig flachländischen Dortkom-
plexen zwischen Ropczyce und Dçbica, trotzdem hier im Hügel-
lande die agrikole Dorfbevölkerung viel dichter wohnt als dort,.
26
Avas seine Erklürmig zum großen Teil in den physisch- und kul-
tur-geographischen Momenten findet.
An der Hand der statistischen A n ba u t ab eil en untersucht
der Verfasser die morphologischen Kennzeichen der Beetkultur
(Beetbestellung), und es stellt sich dabei heraus, daß die Hügel-
landbauern viel größere Fortschritte gemacht haben als die Flach-
landbauern, indem sie von engbeetiger zu breitbeetiger und schließ-
lich zur Flachbodenbestellung übergangen sind.
Auf diese Weise wird die Untersuchung über das Düngungs-
verfahren und die Fruchtfolgepraxis der Hügellandbauern einge-
leitet, und man gelangt zu dem Schluß, daß die frühere Einteilung
der Dorffluren in relativ gut gedüngte, innerhalb des Dorfgebietes
liegende und sterile, außerhalb der Hauptdorfsiedelungen gelegene
Fluren heute nicht mehr durchführbar ist.
Spezielle Aufmerksamkeit widmet der Verfasser den Aussaat-
verhältnissen, was aus der Zusammenstellung der Aussaatta-
bellen hervorgeht; eine Vergleichung dieser Tabellen zeigt uns
klar, daß je kleiner die Aussaatfläche unserer Bauern bei sonst
gleich bleibenden Bedingungen ist, die Felder auch desto stärker
besät werden; man bestimmt hierfür für Grundstücke unter 1000 m'
Flächeninhalt die gewiß enorm erscheinende Menge von 150 kg
und mehr Aussaatkorn für einen Morgen (5750 m^), während
unser Hügellandbauer sich durchschnittlich auf 25 kg Winterkorn
beschränkt.
Eine besondere Abhandlung im Rahmen der Arbeit widmet der
Verfasser der Gliederung des kleinpolnischen Tieflandes in einer
Reihe von kleinen natürlichen landwirtschaftlich -geographischen
Gebieten, von denôh vor allem drei Arten hervorzuheben sind: die
Tieflandsdepressionsdörfer im Süden des politischen Bezirkes Tar-
nobrzeg und Nisko, die Tieflandsplateaudörfer von Kolbuszowa
und die lehmigtonigen AI lu vial n ieder u n gen der Unterläufe
größerer karpatischer Flüsse, der Wisloka, des San, des Dunajec,
der Raba und die lehmig alluvialen Ränder der direkten Weichsel-
stromniederung.
Am eingehendsten bespricht der Verfasser die Produktionsver-
hältnisse der 6 Morgen starken bäuerlichen Betriebe in den Tief-
landsplateaudörfern von Kolbuszowa wo auf drei verschiedenen
natürlichen Bodenterraincn zahlreiche kleine landwirtschaftliche
Betriebe zur wirtschaftlich selbständigen Entwickelung gelangt
27
sind, nämlich wo sie auf leichten, aber nicht Hugartigen Sandböden,
auf feuchteren und stärkeren Sandbänken und schließlich zum
Teil wenigstens auf lehmigen diluvialen Böden liegen. Indem der
Verfasser eingehend die Entwickelung der Produktions- und Pro-
duktivitätsverhältnisse der hier wohnenden Bauern bespricht, be-
rücksichtigt er auch nebenher die Wirtschaftsorganisation' der
Bauernhöfe dieser kleinen Wirte.
Ebenso stellt der Verfasser tabellarisch ziffermäßige Übersichten
über deu Ertrag der landwirtschaftlichen Kleinbetriebe im Tiefland
zusammen, wo die Ertragfähigkeit des Bodens bis heute so gering
ist, wie sie es früher war. In gleicher Weise werden auch' die
Flußniederungsdörfer untersucht, welche die höchst entwickelten
Ertragsverhältnisse nicht nur im Bereiche des- kleinpolnischen
Tietlandes, sondern in ganz West und Mittelgalizien aufzuweisen
haben.
Die Untersuchung über die Produktionsverhältnisse und Pro-
duktivität der einzelnen natürlichen Gebiete innerhalb des klein-
polnischen Tieflandes zeigt ein vier- bis fünfmaliges Schwanken
m der Höhe der Produktion der einzelnen Bauernhöfe im allge-
meinen; solche Unterschiede in der Produktion treten in den ein-
zelnen Zweigen der Landwirtschaft noch viel stärker zutage.
Schließlich befaßt sich der Autor mit der Klassifikation" der na-
türlichen Gebiete und bietet eine natürliche Gruppierung derselben
in größere Gruppen verbände, welche sich auf ganz Mittel- und
Westgalizien erstreckt u.id hauptsächlich die natürlichen Bedingun-
gen der Entwickelung der Landwirtschaft und die damit Hand in
Hand gehenden Unterschiede in der Skala der gesamten Boden- und
Wirtschaftsertragfähigkeit ins Auge faßt.
6. KOLANKOWSKI LÜDWIK: Dzieje chanatu krymskiego w XV
1 XVI w. fOeschichte des Khanats der Girei- Dynastie) in der
Ar im im XV. und XTI. Jh.).
Die Geschichte des „Krimschen' Zartums im XV. u. XVI. Jh.
umfaßt die Geschichte der Krim vom Beginn des XV. Jhs. (Guill
de Lanoy erwähnt „l'empereur de Solhat«, d. h. Krim vor 1421)
bis zum Tode Dewlet-Gireis im J. 1577, d. h. desjenigen Khans,
der als letzter noch eine großtatarische Politik trieb, die Ober-
28
heiTschaft über sämtliche Horden anstrebte, Kasan, Astrachan und
Nogai Moskau gegenenüber verteidigte und der selbst noch (Ibl]) in
Moskau war.
Die Geschichte dieses Zeitraumes umfaßt zwei Phasen verschie-
dener politischen Bestrebungen. Wenn auch den Tatarenhorden eine
geschichtliche Staatsidee fremd zu sein schien, so sehen wir den-
noch in der Geschichte des Krimer Khanats im XV. und XVI. Jh.
eine Folge von Bestrebungen der Krimer Dynastie, welche anfangs
(bis 1500, genauer bis 1502/3) dahin gingen, mit den Herrschern
der goldenen Horde in erfolgreicher Weise in Wettbewerb zu tre-
ten, später im Laufe des XVI. Jhs. das ganze Kiptschak zusammen-
zuhalten und dessen politische Unabhängigkeit Moskau gegenüber
zu behaupten.
Die bisherige Anschauung, daß die Kämpfe der Gireis mit dem
Khanat von Sarai nur den einen Zweck hatten, sich Unabhängig-
keit zu sichern, erweist sich als gänzlich unbegründet. Dieses Rin-
gen, das das ganze XV, Jh. ausfüllt (und durch das nicht nur
sämtliche Tatarenreiche, sondern alle Nachbarn, Moskau, Litauen,
Polen und die Moldau in Kämpfe verstrickt wurden, ist ein Streit
zwischen den Erben des Tochtamysch und denjenigen des Timur-
Kutiuk, ein erbitterter Kampf um die Vorherrschaft oder, besser
gesagt, um die Alleinherrschaft auf dem ganzen Territorium Kip-
tschak- Dzudzid.
Dieses Ringen ist die Folge der Machtstellung der Erben des
Tochtamysch, Avelche zum Teil selbst im nordöstlichen Gebiet um
das Jahr 1445 des Zartum Kasan und zum Teil unter tätiger Mit-
wirkung Litauens, welches seit dem Ende des XIV. Jhs. mit ihnen
verbündet war und ihnen seinen mächtigen Schutz gewährte, im
Süden das Zartum Krim gründeten. Hingegen sitzen die Tataren
der Erben Timur-Kutluk seit dem Vertrag mit Witold im J. 1419
im XV. und XVI. Jh. in den ihnen noch erhalten gebliebenen Ge-
bieten der Goldenen Horde, in Nogai und in ihrem Hauptsitzc,
dem Zartum Astrachan.
Die politischen Vorgänge aller dieser Organismen sind mitein-
ander so innig verkettet, daß es unmöglich ist, eine Geschichte
des Krimer Khanats zu entwerfen, ohne auf die übrigen Ereignisse
einzugehen, welche sich in dem ganzen Steppengebiete vom Dnjepr
bis über den Don und die Wolga hinaus in einer Richtung und
Vom Oberlauf der Oka und * des Kasans bis zur Mündung der
29
Achtuba in anderer Richtung erstreckten. Außerdem ist der Zu-
sammenhang zwischen den politischen Ereignissen der Krim und
den politischen Interessen Moskaus, Litauens und Polens so innig,
daß daneben die Beziehungen der Krim zu der Türkei als ganz
nebensächlich erscheinen müssen, wenn man von gewissen Momen-
ten persönlicher Natur absieht.
Die erste Frage, die man in den Anfängen des Krimer Khanats,
stellen muß, betrifft den vermutlichen Gründer des Khanats. Ha-
dschi-Girei. Diese bis heute nicht aufgeklärte Frage konnte im Sinne
der Hypothese von Siestrzencewicz entschieden werden, es wurde
nämlich in unwiderleglicher Weise nachgewiesen, daß die Gireis
mit den Tochtamysch identisch sind. Diese Feststellung ergibt sich
vor allem aus polnisch-litauischen Quellen. Die im Jahre 1506 in
der litauischen Staatskanzlei auf Grund des Referats eines Gesand-
ten von Mengli-Girei aufgezeichnete „séries'* der Zaren der Krim,
mit denen die Herrscher Litauens seit Witold stets in freundschaft-
lichen Beziehimgen standen, zählt auf der einen Seite Witold. Sisr-
mund. Kasimir u. s. w.. auf der anderen Tochtam3^sch, seine Söhne-
Bur-Bird}', Kirem-Birdy, KaderBirdy auf; diesen folgen Machmet^
Sid-Achmat. Hadschi-Girei, Nur-Dewlet, Mengli-Girei. Diese Genea-
logie findet Bestätigung nicht nur in der in Polen verbreiteten Tra-
dition (Miechowita führt in seinem Werke „De Sarmatia asiana
nachstehende Reihenfolge der Krimschen Zaren au: Tochtamysch,
ferner seine Söhne Sid Achmet und Hadschi Girei - Menofli Girei
u. s. w.j, sondern auch noch in den Stammbäumen der in Moskau
bekannten tatarischen Khane in den sogenannten „RodosJowne
Knigi"; die wichtigste Genealogie aus dem sog. Storozewski-Klo-
ster (aus einer Kopenhager Handschrift von Weljanimow-Tschernow
in seiner Arbeit: „0 Kasimowskich carjach" veröffentlicht)." die in
allen Einzelheiten mit den geschichtlichen, durch Dokumente fest-
gestellten Tatsachen vollkommen übereinstimmt, führt einen über-
aus wichtigen Umstand an. erklärt nämlich den genealogischen Zu-
sammenhang zwischen Hadschi-Girei und Tochtam^'sch. denn es
wird dann bemerkt, daß Hadschi-Girei ein Sohn des Dewlet-Birdy
und dieser der Sohn des Tochtamysch war. Diese Feststellung ist
für die Geschichte des Khanats der Gireis von s^rundle^ender Bedeu-
tung — es genügt darauf hinzuweisen, daß seit Siestrzencewicz
und Czacki bis zu Hruszewski, der sich in einem Exkurs über
Hadschi-Girei mit dieser Frage ebenfalls beschäftigt, in der Wissen-
30
Schaft die grüßte Verwirrung herrschte, aus der man sich zu hel-
fen suchte, indem man Hadschi-Girei einfach mit Dewlet-Birdy
identifizierte. Dies geschah im Widerspruch mit dem ausdrückli-
chem Zeugnis der Chronisten (es berichtet nämlich der Chronist
in dem „pojewreinowski spisok" nach der Abschrift der Krasinski's
P, S. 17, Seite 178: „Dewlet-Birdy nemnoh carstwowawszy na Car-
stwie i umret" d. h. Dewlet-Birdy regierte als Zar nur ganz kurz
und starb: diese Nachricht wird bestätigt durch den zeitgenössi-
schen Reisenden Schiltberger, welcher angibt, daß Dewlet-Birdy
nur drei Tage regierte).
Dewlet-Birdy, der uns übrigens aus Dokumenten im Codex
Vitoldi und von Sborn. Tizenhausen bekannt ist und der in
der Genealogie des Storo^ewer Klosters als Stifter der Familie Gi-
rei angegeben wird, gewinnt volle Bedeutung durch das Zeugnis
Stryjkowski's, der in Reimen die Machtstellung Litauens zu Witolds
Zeiten folgendermaßen besingt: „In jenen Jabren herrschte Litauen
über die Tataren, und Witold gab den Perekoper Tataren zwei
Sultane und dann setzte er Dewlet-Kir ej, auch den Fürstensohn
Mahomet auf den Thron von Kirkor«.
Wenn wir mit diesem außerordentlich wichtigen Umstand bei
Stryjkowski, welcher Dewlet-Birdy einfach als Dewlet-Kirei bezeich-
net, und diesem auf dem Thron von Kirkor, d. h. der Krim. Mach-
met folgen läßt, noch weitere Beweise zusanmcnstellen, nämlich
den Bericht aus der Chronik (Jewreinowski spisok P. S. 17, Seite
395: nach dem Tode Dewlet Birdys baten die Tataren Witold um
einen Zaren und er gab ihnen Machmet") und das Zeugnis Wi-
tolds in seinen Briefen an der Hochmeister des Deutschen Ordens
und an den Kaiser Sigmund aus den Jahren 1427 und 1429 (Co-
dex Vitoldi n. 1270 und 1380) sowie mit den Äußerungen Mengli-
Girei's, welcher mehrmals den Großzaren Machmetie als seinen
Oheim (diadia nasz) bezeichnet, so gewinnen wir dieselbe Reihen-
folore von Herrschern, wie sie im J. 1506 in der litauer Kanzlei
aufgezeichnet wurde. Nach dem Sohne des Tochtamysz. welcher
hier übergangen wird, da er zu kurz regiert hatte, also nach Dew-
let-Birdy oder Dewlet-Girei, herrschte zuerst sein wahrscheinlich
ältester Sohn Machmet und diesem folgten dessen Brüder Sid-Achmet
und Hadschi Girei Die Unklarheit in der Geschichte des Krimer
Khanats in dem Zeitraum 1430 — 1450 ist durchaus nicht zufällig,
sondern vielmelir die Folge einer großen Katastrophe, welche nach
31
dem J. 1430 über den Zaren Maehmet hereingebrochen war. (Im
September 1429 schrieb über ihn Witold an Kaiser Sigmund: „Kai-
ser Machmet, mein Freund, schreibt mir, wie es ihm gelungen ist,
das ganze Zarenreich an sich zu bringen und wie er jetzt über die
gesamte Horde herrscht". (Cod. V. 1380).
Der Nachkomme des Tochtamysch, Zar Machmet „der Große" (Ul
Machmet) wurde von dem Nachfolger Timur-Kutiuks, Machmet dem
Kleinen Kitsehi-Machmet gestürzt; über die Krim zog Ut Machmet hie-
rauf durch die russiche Ukraine, und drang bis gegen Nischnij Nowgo-
rod und in die Gegenden von Kasan vor, wo sein Sohn Mamutek das
Zartum von Kasan gegründet hatte und wo er auch endlich von der
Hand dieses Sohnes fiel. Ülier die Goldene Horde herrschen dann
die Nachfolger Timur-Kutîuks das ganze XV. Jh. hindurch, also
der uns bereits bekannte Enkel Timur-Kutluks, Sohn des Zaren
Temir, Kitschi-Machmet, nach ihm dessen Sohn Achmet, und die-
sem folgten auf dem Thron seine in Litauens Geschichte so wohl-
bekannten Söhne, die Zaren: Murtosa, Sid-x\chmat und Schieb- Ach-
mat (in Polen gewöhnlich Schach-Achmet genannt).
Die Nachfolger des Tochtamysch behaupten nur die Gebiete in
der tatarischen Ukraine, in Kasan und in der Krim, wo sich zwei
Brüder. Sid Achmet und Hadschi-Girei, Söhne des Dewlet-Girei in
erbitterter Weise bekämpften.
Durch diesen mehr als zwanzig Jahre lang dauernden Kampf
zwischen Hadschi-Girei und Sid-Achmet (welcher bislang irrtümli-
cherweise für den Zaren der Goldenen Horden galt^ und der end-
ofültig über die Herrschaft der Linie des Hadschi-Girei in der Krim
entschied, wird die Geschichte der Krim eng mit der Geschichte der
Geschichte Litauens verknüpft.
In diesem Zeiträume, wo sich in Litauen, zuerst in dem Jahr-
zehnt 1430 — 1440 Kasimir und Michajiuszka bekämpften, sind die
Beziehungen Swidrygieilos zu Machmet, aber auch zu dem Neben-
buhler Hadschi-Gireis, Sid-Achmet, welcher übrigens bei ihm in
Litauen Schutz und Zuflucht sucht, sehr eng. Durch Swidrygieilos
Mitwirkung gelingt es auch Sid-Achmet, im J. 1433 sein väterli-
ches Erbe anzutreten. (In den von Dr. Halecki veröffentlichten Ma-
terialien aus dem Inventar J. Zamojski's, Seite 73 findet man ei-
nen aus Kiew vom 10. November 1433 datierten, an den König
gerichteten Brief, in welchem wir lesen: „Sedachmatum, caesaris
Tartarorum filium. quem in paterno solio nuper locavit, sibi auxi-
32
lio fore"). Es war mithin kein Zufall, daß sich, wie uns die Chro-
nik von Bychowiec berichtet, später auch Hadschi-Girej nach Li-
tauen ri lichtete, selbstverständich zu Zygmunt Kiejstutowicz, wel-
cher ihm Lida einräumte. Als nun nach der Übernahme Litauens
durch Kazimierz sich Michajluszka Z^'^gmuntowicz zum Kampfe um
sein väterliches Erbe aufraft'te, wurde er von Sid-Achmet in nach-
drücklicher Weise unterstützt (die große Kriegszüge Sid-Achmats mit
Michal gegen Kiew, Nowgorod Siewierski, Starodub, Brjausk
und der Zug des Königs im Sommer 1449 gegen Siewiersk). Der
König setzte also seinen ganzen Einfluß für den Nebenbuhler Sid-
Achmats ein, und es sollen denselben auch litauische Truppen
nach der Krim gebracht haben. Zwar suchen die Gegner des
Königs in Litauen (mit Gaschtowt und Radziwiü an der Spitze)
immer noch mit Hilfe Sid-Achmats (mit welchem Radziwiil im J.
1452 ein Bündnis schließt und welchen er zum Zug nach Podolien
aufhetzt) zu schaden, aber der Bund des Königs mit Hadschi-Girei
führt zu einer vollständigen Niederlage Sid-Achmats, so daß dieser
sich gezwungen sieht, sich der Rache seines glücklicheren Neben-
buhlers zu entziehen zu seinen litauischen Bundesgenossen (nach
Kiew) zu flüchten, welche ihm vollen Schutz gewährleisten.
Auf die Nachricht hin, daß Sid-Achmet nach Kiew gekommen
sei, wurde vom König sofort der Wojewode Andrzej Odro-
w^z dorthin mit dem Auftrag geschickt, den Zaren nach Po-
len zu bringen. Der Auftrag erwies sich als unausführbar, denn
der Statthalter von Kiew, Fürst Semen Olelkowicz, lehnte die Aus-
lieferung Sid- Achmets ab. Es kam aber endlich doch dahin, daß
Sid-Achmat ins Gefängnis in Kowno gebracht wurde, und der mol-
dauer Wojewode Stefan wurde durch einen besonderen Vertrag
verpflichtet, die Söhne Sid-Achmads bei sich zu internieren, in ein
„strenges und verläßliches" Gewahrsam zu bringen und niemandem
auszuliefern, nicht an Litauen, nicht an die Türkei oder an Ungarn,
sondern nur über besonderes Verlangen an Polen!
Infolge dieser Katastrophe Sid-Achmats (von welchem der
wohlunterrichtete Miechowita sagt, daß der Enkel von Tochtamysch
„Szyd-Achmet czar regnare voluit, sed Adzi-Kerei czar expulit eum
et ipsemet pro eo regnavit") fiel die ganze Krim an Hadschi-Girei.
Auf diese Weise gelang es Hadschi-Girei, der bis dahin nur über
den südöstlichen Streifen der Krim, — Kirkor und Solhat — ge-
herrscht hatte, mit Hilfe des offiziellen Litauen und Polen (nach
33
Dîugosz)^ seine Herrschaft über die ganze „Horde" auszudehnen.
Seine Nachfolger behaupteten sich auf dem K rimer Thron.
Die Grundlage dieses Zartums (der Herrscher führte den Titel
„freier Zar«) bildete die Herrschaft über vier Auls, Schirin, Barin,
Argin und Mangit, welche bis dahin selbständig regierenden Für-
sten unterstanden. Von diesen Geschlechtern schlugen sich anfangs
auf Hadschi-Gireis Seite nur die Schiriner und Bariner, aber auch
unter diesen fand er nicht bei allen Anerkennung, da ein Teil der
Schiriner zu Sid-Achmat hielt, während sich für ihn nur der
Häuptling des Stammes Fürst Iminek mit aller Entschiedenheit ein-
setzte, der nach Hadschi-Gireis Tode zehn Jahre lang, während die
Söhne des Verstorbenen um die Herrschaft stritten, die Verwaltung
der Krim mit mächtiger Hand führte.
Die Häuptlinge dieser vier Stämme sind seine Karatschi's. d. h.
seine ersten Berater, unter denen der Schiriner und der Bariner
größeres Ansehen genossen. Ihre Zustimmung erholt sich der Zar
bei jedem größeren Unternehmen. Über die wichtigsten Angelegen-
heiten, z. B. über Bundesverträge hat die Versammlung sämtlicher
Häuptlinge der Auls, also sämtlicher Dynasten, zu entscheiden.
Eine solche Versammlung, „Landduma", ist uns aus einem Berichte
moskowitischer Gesandten bekannt.
Das Amt der ßurgkommandanten (Perekop, Kirkora, Otschakow,
Kozlow, Krim) führen Wojewoden, Statthalter (Begs) des Zaren; als
Beamte sind ihnen beigegeben (seit dem XVI. Jh., seitdem Sahib-
Girei ansässiges Leben und Beschäftigung mit Ackerbau angeordnet
hattej Amin, Kadi, Burg-Aga und Diak. Diese Amter, besonders aber
die Hof- und Kanzleiämter Avurden an der Wende des XV. und
XVI. Jhs., oft in die Hände von Italienern gelegt, so daß diese in
vielen Fällen, wie z. B. August Garibaldi, auf die Diplomatie der
Zaren mußgebenden Einfluß gewannen.
Die Zusammensetzung der Bevölkerung und die Art ihrer Be-
schäftigung ersieht man am besten aus dem von Dewlet-Girej erlasse-
nen Jarlyk: An sämtliche Einwohner der Großen Horde rechter und
linker Hand! Den mächtigen Wojewoden, Hunderttausendmännern
den vortrefflichen Kennern des Gesetzes und Glaubenslehrern und
deren Verehrern, den Kanzleischreibern, Handwerkern und dem ge-
samten großen Volk der Horde wird hiermit kundgegeben u. s. w.
Nachdem nun das Geschlecht der Girei-Tochtamvsch seine Herr-
schaft im Zartum Krim mit Litauens Hilfe befestigt hatte, wurde
Bulletin I— II. 3
34
sofort das alte Programm, der Kampf mit den Nebenbuhlero. den
Timur-Kutluks aufgenommen.
Doch bald wurden sie durch die Kämpfe, welche nach Hadschi-
Gireis Tode zwischen den Söhnen desselben (Nur-Dewlet, Izdemir,
Ajdar. Mengli-Girei) um die Erbschaft ausbrachen, daran gehindert,
in beachtenswerter Weise in den Gang der Ereignisse in den ost-
europäischen Steppen einzugreifen.
Auf Grund genuesischer Akten aus Kaffa sind wir in der Lage,
diese Kämpfe genau zu verfolgen, und wir sehen, daß die Timur-
Kutiuks mit Waffengewalt in der Krim eingreifen. Einen Wende-
punkt in diesen Kämpfen bildet das Erscheinen von türkischen
Trupj^en in der Tauris und die Besetzung Kaffas im J. 1475. Un-
ter ihrem Schutz besteigt den Thron Mengli-Girei (1478); doch
schon als Vasall der Osmanen, die übrigens ihre Herrschaft auf den
Besitz von Häfen Kaffa vmd Asow beschränken.
Als nun Mengli-Girei nach diesen langjährigen inneren Wirren
die Herrschaft im Zartum Krim übernommen hatte stand er einer
gänzlich veränderten politischen Situation in Osteuropa gegenüber.
Da nun die Krim infolge des Bürgerkrieges als maßgebender Fak-
tor aus den diplomatischen Kombinationen als ausgeschaltet gel-
ten mußte, war Litauen in die Zwangslage gekommen, sich nach
einem anderen Bundesgenossen zum Schutz gegen Moskau umzu-
.sehen, da es gegen den Vertrag vom 31. August 1449 aus den
Handelsgebieten der nördlichen ruthenisclien Republiken Pskow
und Nowgorod hinausgedrängt worden war.
Zur Abwehr dieser von Iwan HL in den Jahren 1470 — 1480
in Angriff genommenen Aktion schließt Litauen mit den Timur-
Kutluks, besonders aber mit dem über die Große Horde herrschen-
den Zaren Achmat im J. 1471 eine Koalition, welche zu zwei
Kriegszügen in den Jahren 1472 und 1480 führte *
Moskau setzte diesem Bündnis den Vertrag mit der Krim in J.
1480 entgegen, welcher mit Rücksicht auf die Nebenbuhlerschaft
Litauens von Wert sein und zur Befestigung der Stellung der Gi-
rei-Dynastie wesentlich beitragen mußte, wenn auch schon der
Kampf zwischen den Tatarendynasten einen großen Vorteil
für Moskau bedeutete, da hiedurch das Verhältnis der politischen
Abhängigkeit des moskowitischen Staates von Sarai gelockert wurde.
Das auf diese Weise hergestellte politische Gleichgewicht der
Machtverhältnisse: Litauen und die Achmatiden einerseits, Moskau
J
35
und die Grireideii anderseits erfuhr gegen das Ende des XV. Jhs.
ujid in den ersten Jahren des XVI. Jh. eine entscheidende Verschie-
bung zugunsten Moskaus durch Anschluß der Moldau. Das Mißlin-
gen des Kriegszuges der Jagellonen in die Schwarzmeergebiete, wo
Litauen im Bund mit den Tataren Achmats einen entscheidenden
Schlag gegen die Krim führen sollte (und der durch die litauische
Opposition und den unglückseligen Ausgang des Unternehmens auf
polnischer Seite in verhängnisvoller Weise vereitelt wurde, entschied
endgültig über die Schicksale Osteuropas, vor allem über die Ge-
schicke der Goldenen Horde. Die Katastrophe Schieb- Achmats 1502/3
und dessen Vertreibung durch Mengli-Girei nach Litauen bilden den
letzten Akt in der jahrhundertelangen Tragödie der tatarischen
Steppen, in dem Ringen, welches mit der Schlacht bei Worskla
1399 beginnt und mit der Schlacht bei Kiew 1503 schließt.
Mengli-Girei herrschte nun auch über die Goldene Horde und
seine Nachfolger führten nun den Titel: „Mächtige Zaren der Gro-
ßen Horde". Aber als nun die Zeit kam, wo ihre Herrschaft unter
den Tataren gefestigt erschien, erkannten sie zu ihrem Entsetzen,
daß sie sich vor der Macht Moskaus beugen mußten. Die mosko-
witischen Herrscher, welche früher sich der Oberhoheit der tatari-
schen Zaren als „Knechte der Zaren" hatten unterordnen müssen,
wurden jetzt so mächtig, daß sie ihre gierige Hand nach dem
Besitz der Krim ausstreckten. Die Abwehr dieser Übergriffe erschien
als eine unabweisbare Notwendigkeit und die erste Anregung hiezu
ging von der älteren Tochtamysch-Linie aus.
Schon im J. 1506 zeigen sich Kasan und die Krim bereit,
mit Litauen einen Bund gegen VVasil zu schließen. Wie die poli-
tische Lage mit einem Schlage verändert erscheint, ersehen wir
daraus, daß Mengli-Girei als Vorstand aller Tataren die Jarlyks
des Tochtamysch, Hadschi-Girei und Nur-Dewlet bestätigt und die
Oberhoheit Litauens in den früher unter Kiptschaks Herrschaft
stehenden ruthenischen Gebieten anerkennt.
Dieses Bündnis Litauens mit der Krim wurde dann 1512 und 1519
durch Iwan Hornostaj mit Mengli und Achmet-Girei. im J. 1535 von
Onikiej Hornostaj mit Sahib-Girei, 1552 von Alexander Wkdyka mit
Dewlet-Girei erneuert, bildete Avährend des ganzen XVL Jhs. die Basis
der Machtverhältnisse in Osteuropa, und so gelang es den Erben
Gireis, das ganze Kipschak-Gebiet in ihre Gewalt zu bekommen.
Infolge dieser Anlehnung an Litauen gelang es den Gireis. ge-
3*
36
geil den Willen der Moskauer Herrscher, Kasan in ihre Gewalt zu
bekoninien, ja sie wurden so^^ar nach Astrachan lüstern. Doch Moskau
schlief nicht, denn es brach über Machniet- Girei im J. 1523 eine
Katastrophe herein und er wurde von den Nogaier Mursen samt
seinen Srdmen ermordet und die Moskauer Zaren setzten in Kasan,
die in ihrem Solde in Meschtschera (in dem sog-. Kasimower Zartum)
stehenden kleinen tatarischen Fürsten, Eiiljel und Urenkel Achmats.
die Timur-Kutiuksals Herrscher ein, wodurch selbstverständlich diese
Gebiete in politische Abhänfi:igkeit von Moskau gebracht wurden.
Die unausgesetzt geführten Kämpfe Moskaus mit der Krim, wel-
che auch \vährend der Minderjährigkeit Iwans IV. nicht einschlie-
fen, führten in dem Zeiträume von 1520 bis 1554/5 zur Eroberung,
von Kasan im J. 1552, von Astrachan im J. 1554 und zur Unter-
werfung der Nogai-Tataren im J. 1555. Die von den Krimer Zaren
Sahib und dann Dewlet Girei mehrmals geführten, mit Waffengewalt
unternommenen Interventionen und ihre Züge gegen Moskau waren
nicht geeignet, die Gefahr, w^elche von Moskau aus über die Tataren
hereinbrechen mußte, abzuwenden, vielmehr sah sich Iwan der Grau-
same gerade deshalb veranlaßt, nachdem er mit jenen Zaren fertig
gew(jrden war, jetzt einen entscheidenden Schlag gegen die Krim
zu führen (Die Kriegszüge Adaschew's und Wisniowiecki's).
Das Eingreifen Zvgmunt Augusts in Livland, durch welches sich
Moskau genötigt sah, für längere Zeit auf seine Politik in den
Schwarzmeergebieten zu verzichten und seine vollste Aufmerksam-
keit der baltischen Aktion zuzuwenden, schob die Entscheidung in
der Krim hinaus. Die hiedurch geschaffene Erholungspause wird
sofort benützt, um ein neues Schutz- und Trutzbündnis mit Litauen
und Polen zu schließen, das natürlich gegen Moskau gerichtet ist.
Litauen gewann durch dieses Bündnis nicht viel, die Krim errang
manchen glänzenden Erfolg. So gelang es den Tataren, Iwan IV. zur
Zahlung eines Tributs zu zwingen, und im J. 1471 wurde Moskau von
Dewlet eingeäschert. Indem nun Moskau durch Kämpfe mit Litauen
gefesselt war, konnte das Krimer Tatarenreich wirtschaftlich erstar-
ken, da die moskauer Gefahr zweihundert Jahre lang abgewendet
blieb. Zar Dewlet wurde so mächtig, daß sogar der große König Stefan
Bathory (bei dessen Wahl Dewlet-Girei mitgewirkt hatte) ihm für
den Weiterbestand des Bündnisses gegen Moskau im J. 1578 durch
Taranowski eine namhafte Geldunterstützung anbot. -
37
7 KOT STAXISfcAW: »Andrzej Frycz z Modrzewia. Zycie i dzia}al-
nosc« André Frycz Modrzewski. Sa rie et son oenvrej.
En travaillant sur la genèse, l'analyse comparée et Tinfluence
des idées politiques de Modrzewski l'auteur s'est heurté à de gran-
des difficultés résultant du peu de lumière que l'on possède sur les
conditions de la vie et du développement du grand écrivain. Les
biographies connues jusqu'à présent (Ossolinski, Malecki, Knapinski
et Dylewski) sont trop générales et de date trop ancienne, elles
proviennent de l'époque où la connaissance bornée que l'on avait
des sources historiques du XVI siècle ne permettait pas de mettre
en relief la proche connexité existant entre l'activité littéraire de
Frycz et les principales tendances de politique et de civilisation
du siècle des Sigismonds. Ces dernières années ont vu paraître des
notes biographiques de Car, Miaskowski et AYarmiriski, mais ce
n'est que par quelques détails, qu'elles ont contribué à mieux saisir
la vie de Frycz. En plus, on trouve beaucoup d'erreurs, qu'il fau-
drait corriger, dans toute la littérature scientifique s'occupaut de
Modrzewski sans même «n excepter les publications récentes.
C'est ainsi que s'est imposé un nouveau travail destiné à fixer
la biographie de Frycz; en réunissant l'ensemble des matériaux
accessibles, on devrait chercher à découvrir les rapports existant
entre les phases particulières de sa vie, de son activité et la si-
tuation politique générale de sa patrie et en ce faisant, définir le
rôle historique joué par l'écrivain et par son oeuvre. Notre travail
s'efforce de remplir la lacune existante et d'apporter un tableau
complet de la vie et des travaux politiques et littéraires de Frycz,
ayant pour fond les événements et courants de l'époque; pour
}■ arriver nous nous servons des matériaux contenus dans ses
ouvrages, dans ceux de ses adversaires, dans la correspondance de
l'époque et dans des documents pris en considération pour la pre-
mière fois. Une partie de ces informations provient de sources
manuscrites.
On pourrait résumer les derniers résultats de cette étude
comme il suit: Fr3"cz reçut son instruction humaniste lors de son
séjour à Cracovie; étant employé dans la chancellerie du primat
Laski il apprit à connaître la vie politique, la jurisprudence, la lé-
gislation, les finances et les usages de la diète, ce qui fortifia sa
tendance à travailler sur la réforme de la vie politique et sociale
38
dans la République, Faisant partie de la inaisun du jeune Jean
Laski, il devint son ami et vécut ainsi dans une atmosphère im-
prégnée de l'influence d'Erasme de Rotterdam (chap. I.).
Frycz partit à l'étranger pour les affaires de Jean et Jarosiaw
Laski, il passa près de 10 ans on de continuels voyages tout en re-
venant fréquemment dans sa patrie. Il séjourna principalement
à VVittcmberg et à Nuremberg où il se trouva à même de connaî-
tre la vie politique et religieuse de l'Allemagne contemporaine et
de participer en personne aux congrès, aux discussions et aux en-
tentes religieuses qui y eurent lieu, (chap II.)
Revenu au pays, il entra en rapport avec les humanistes de
Cracovie, et ayant gagné leur appui fit son apparition comme pu-
bliciste dans la question de la capitation, suivant ainsi une direc-
tion parallèle à l'action de la diète conduite par la chancellerie
royale iHozyus). (chap. III.)
La convocation du Concile de Trente lui fournit une occasion
de demander la réforme de la vie religieuse et confessionnelle,
à laquelle il pensait arriver en transigeant Pour atteindre à cette
réforme universelle de toute l'Eglise Polonaise il proposait sa ré-
partition en plusieurs Eglises particulières. Ayant eu connaissance
des essais d'entente faits en Allemagne (l'Intérim d'Augsbourg) et
en Bohême îles Calixtains) lors de ses deux grandes ambassades
(1547 à 1550), il fut encore plus convaincu de ja possibilité d'une
telle réforme générale, ichap. IV.)
Comme résultat de ces tendances réformatrices dans la politique
et la question de l'Eglise, Modrzewski résolut de publier deux
grands ouvrages en 1551. Il ne fit pourtant alors paraître que
l'ouvrage politique: „De Republica emendanda" rempli d'idées et
de projets originaux, sans s'appuyer sur les opinions réformatrices
de la noblesse contemporaine. Tout au contraire, il garda son pro-
gramme et son indépendance critique envers le parti réformiste de
l'époque, ainsi qu'on put le voir après la diète de 1553. Ce n'est
qu'en 1554 qu'il réussit à faire paraître son ouvrage sur l'église
dans lequel il proposait un programme minimum de réformes, tout
en reflétant les opinions d'un cercle influent de prélats et de
laïques. Cet ouvrage n'avait pas encore paru, qu'il souffrait déjà
d' une campagne dirigée contre lui par Hozyus. (chap. V,j
Afin de préparer la Mission polonaise devant assister au Con-
cile de Trente. I'rvcz s'établit à Wolborz auprès de l'évéque Dro-
I
39
hojowski choisi comme envoyé de la Pologne, et travailla à des
projets de réforme sur l'organisation, les cérémonies, et même sur
la dogmatique de Péglise catholique. Son activité d'écrivain, prêtant
une base théorique à l'activité politique dirigée contre le clergé
par la chambre des députés, le rendit sujet à une haine de la part
de Hozyus et à des persécutions de la part de Rome, contre les-
quelles il trouva un appui chez le roi et Tarnowski. (chap. VI.)
Tous ces déboires aussi bien que la situation de son ami l'évê-
que Uchanski, affaiblirent sou espoir dans une entente possible
avec Rome et contribuèrent à produire une vive critique de la
hiérarchie de l'église, contenue dans sa dissertation „De ordinibus
Ecclesiae". dans deux „Défenses" contre les attaques de Hozyus,
et enfin dans une brochure anon3aiie „De primatu papae" accom-
pagnée d'accusations lancées par Orzechowski à l'adresse des évê-
ques polonais considérés comme agents dévoués au pape. Par suite
de ces différends, Frycz se rapprocha de Péglise réformée polo-
naise, et prit part à l'affaire Stankar en défendant ici encore, la
liberté de la parole et la tolérance, (chap. VIL).
Son énergie créatrice s'affaiblit après son mariage par suite de
tracas pécuniers, ainsi que par suite des événements douloureux
qui le séparèrent d'Orzechowski et qui compliquèrent ses rapports
tendus avec le catholicisme, (chap. VIII.)
Lorsque les décrets de Trente eurent amoindri l'espérance d'une
réforme générale de Féglise, Uchanski étant déjà primat, s'efforça
d'arriver au moins à obtenir des modifications partielles pour
l'église polonaise par l'intermède d'un concile national. A ce mo-
ment Frj-cz se voua à la propagande de cette idée, et voulant fa-
ciliter sa réalisation, il travailla à rapprocher les divers partis sé-
parés par la question du dogme de la Trinité, (chap. IX.)
C'est alors qu'il écrivit ses trois „Silves" qui ne furent pour-
tant pas publiées de son vivant, étant jugées trop dangereuses
à cause de leur scepticisme envers toutes les confessions qui se
basaient sur le dogme de la Trinité. Nonobstant ceci elles firent
naître à l'étranger de grandes discussions et de gros volumes po-
lémiques (Simler, Zanchi). Les deux premières „Silves" modifiées
et complétées par deux nouvelles, parurent après la mort de l'au-
teur (grâce aux soins de Dudycz.).
La troisième „De baptismo infantium" écrite en 1566 contre
les anabaptistes, ne s'est conservée jusqu'à nos jours qu'en un ma-
40
nuscrit défectueux. Ecarté de Wolborz, Frycz passa les dernières
années de sa vie dans l'isolement, loin des événements historiques,
entièrement occupé à assurer l'existence de sa famille. Nous som-
mes redevables de la seule et unique mention de sa mort, sur-
venue en automne 1572, à un écrivain anonyme que l'auteur
soupçonne être Jérôme Powodowski. (chap. X.).
Le travail se termine par la caractéristique de Frycz comme
homme privé, et se trouve complété par des appendices s'occupant
de son nom, de son origine (noble^ de pur sang polonais) et de
lauthentieité du „De primatu Papae". Une notice spéciale donne
la liste de ses ouvrages se trouvant dans les bibliothèques euro-
péennes, ainsi que certaines dédicaces et annotations curieuses.
8. i-^OS JAN: »Zarys rozwoju historycznego techniki wîersza pol-
skiego od sredniowiecza ai do czasôw ostatnich«. (J. ÏjOs: „Le
d/'veloppentent historique de la versification polonaise depuis
le moyen-âge Jusqu'à nos Jours**).
La technique de la versification consiste dans le rythme et dans
la rime. Le premier forme l'élément essentiel et nécessaire du vers,
la seconde n'est que facultative.
De nos jours, la rime est caractéristique pour les vers polonais,
aussi bien pour les vers littéraires que pour les vers populaires,
pourtant la comparaison de la technique de la versification popu-
laii*e polonaise, avec celle de la versification populaire d'autres
pays slaves, par exemple la Serbie, ou la Grande Russie, démontre
que le peuple polonais n'a appris à rimer qu'à une époque histo-
rique, et principalement sous l'influence des chants religieux.
On rencontre il est vrai dans les chants populaires Serbes ou
Grands-Russiens des rimes spontanées, et ceci pour deux raisons:
premièrement les phrases finissent de la même manière, autrement
dit elles se terminent par des mots ayant des terminaisons iden-
tiques; deuxièmement, on peut remarquer la répétition de tours et
de vers entiers. De là on pourrait conclure que la rime aurait pu
se développer spontanément dans les pays slaves; pourtant avant
que ceci ne fut arrivé, la Pologne avait déjà subi la forte influence
de.s produits littéraires rimes qui introduisaient dans la versifica-
tion populaire un élément nouveau lui étant encore étranger.
41
En Pologne, dans les chants d'Eglise du moyen-âge, les rimes
ne sont que l'imitation des modèles latins de la même époque,
parmi lesquels il est très rare d'en rencontrer de non rimes.
Toujours d'après le latin, on employait en Pologne l'assonance
à côté de la rime. Cette alternance de la rime et de l'assonance
dura en Pologne jusqu'à Jean Kochanowski. Les poètes postérieurs
suivirent la route qu'il avait indiquée.
Au moyen-âge, la versification latine produisit deux types de
rimes: la rime féminine et la rime masculine. Il faut chercher la
raison de l'énorme majorité de la première dans les conditions de
l'accentuation: en latin l'accent n'est jamais oxytonique. la rime
masculine ne pouvait donc employer que le matériel relativement
exigu présenté par les monosyllabes. La langue polonaise a un
pareil système d'accentuation d'où il résulte que la relation entre
les rimes masculines et féminines est à peu près identique à celle
que l'on voit dans les chants latins. Dans la poésie latine, ainsi que
dans la poésie polonaise du mo3'en-âge on ne se rendait pas bien
compte de la différence existant entre la rime féminine et masculine,
ce qui amenait à les confondre. Kochanowski fut le premier en
Pologne qui saisit la différence; néanmoins il ne s'avisa pas de com-
biner les rimes féminines et masculines selon un système strophique.
Il ne fit qu'écarter radicalement les rimes masculines.
La réforme de Kochanowski se maintint jusqu'au commence-
ment du XIX siècle, et les premiers essais de rétablissement des
rimes masculines dans la poésie polonaise dîitent seulement de
l'année 1817. Les essais dérivèrent de la nécessité d'adapter le texte
des chants aux exigences toniques de la musique selon les modèles
étrangers, et principalement selon les modèles italiens.
C'est à cette époque, qu'on proclama la nécessité d'annoblir les
rimes; jusqu'alors on s'était contenté de leur justesse et pour la
plupart on n'avait employé que la rime grammaticale. On chercha
donc à rendre la rime plus recherchée, surtout pour les poésies
dont la pensée exigeait une perfection artistique de la forme.
On commença aussi à observer plus attentivement l'exactitude
essentielle des rimes et à cette fin. on discutait sur la rime „pour
l'oeil" et ^pour l'oreille".
Le vers blanc employé sciemment fit sa première apparition
chez Kochanowski. dans sa „Odprawa posîow" f Refus donné aux
envoyés grecsV II \' est imité des modèles antiques et classiques..
42
De même que le principe des rimes, le système de leur répar-
titicjii fut emprunté par la Pologne à la poésie latine du mo3^en-
Age. Dans les chants provenant probablement du XIV siècle, on
imitait les modèles latins écrits en rimes diversement croisées et
transposées, par la suite et jusqu'à la fin du XV siècle, on se
bornait à faire rimer les vers deux par deux; il arrivait parfois
qu'une rime en liait trois on quatre de suite. Les rimes croisées
réapparaissent vers la fin du XV siècle et entrent peu à peu en
usage durant les siècles suivants. Pour ce qui concerne certaines
strophes étrangères se basant sur une disposition de rimes parti-
culières, nous rencontrons le sonnet, le tercet et le sixain épique
chez Jean Kochanowski; l'octave chez Pierre Kochanowski, le
sixain lyrique chez Morsztyn, enfin le triolet au début du XIX
siècle. Les romantiques ont introduit un croisement de rimes non
systématique.
Dans la poésie populaire la disposition des rimes ne présente
de môme rien d'original, les rimes paires sont ici les plus fréquentes.
Dans les strophes de six vers, le type a a b c c b est le plus ca-
ractéristique. Par contre, la „concatenatio" est propre à cette poésie,
c'est à dire l'enchaînement des vers au moyen de mots se répétant.
C'est ce que Ton trouve encore dans la poésie populaire de la Ser-
bie, de la Grande-Russie etc.
Il appert ainsi que la rime en Pologne n'est guère un produit
autochtone et que l'histoire de son développement démontre Tin-
fluence continuelle de modèles étrangers. Il s'agirait maintenant de
savoir si le S3^stème rythmique polonais possède quelques traits in-
digènes et locaux, et aussi, de fixer la mesure dans laquelle ils se
seraient manifestés dans la versification artistique. Si de pareils
traits existent, le meilleur moyen de les découvrir est de compa-
rer la poésie populaire polonaise avec celle des autres nations
slaves.
Voici la conclusion que l'on peut tirer du matériel anaU'sé par
Wollner, en ce qui concerne la versification populaire de la Serbie:
1) le rythme épique n'y diffère guère du rythme lyrique; 2) parmi
les types de vers serbes, nous en trouvons certains qui sont diffé-
rents des types emplo3'és autre part. C'est ainsi (jue d'après Kors,
le vers de 10 syllabes du type 4 -f- 6 ne pouvait être pris ni
d'Italie, ni d'Allemagne, où on ne le connaissait pas; 3) il arrive
très souvent que les vers populaires . Serbes se répartissent systé-
43
matiquement en petites parties, comptant 2. 3, 4 ou 5 syllabes, et
contenant des mots entiers, de sorte que des vers relativement
courts possèdent jusqu'à deux ou trois coupes. 4) le parcellement
des vers s'effectue sous linfluence de la musique, c'est à dire sous
l'influence de la tendance à conformer le rythme du vers à la mé-
lodie, afin que la mesure de celle-ci se rencontre avec une par-
celle rythmique du vers caractérisée par une coupe. Ce principe
a été entièrement réalisé dans plusieurs chants.
Dans la poésie populaire de Grande-Russie la plupart des pro-
ductions épiques et lyriques ne possèdent pas de rythme fixe, les
chants se composent de vers non rythmiques, mais ,,rythmoïdes";
c'est à dire de vers qui dans le chant peuvent être allongés ou
abrégés selon la nécessité de la mesure. Kors admet comme rythme
essentiel le vers de 15 S3'llabes du type 8 -]- 7 qui arrive parfois
jusqu'à n'avoir que 8 syllabes 4 -|- 4, auquel cas toutes les syl-
labes sauf la dernière sont prononcées longuement. Pourtant on
rencontre aussi des chants lyriques construits de la même manière
que ceux de la poésie serbe, mais ce ne sont que de rares spé-
cimens, ce qui prouve qu'en Grande - Russie la musique n'a point
exercé d'influence aussi sérieuse qu'en Serbie.
Il résulte de la comparaison de la versification populaire polo-
naise avec la versification populaire de la Serbie et de la Grande
Russie que la première occupe pour ainsi dire une position de dé-
veloppement intermédiaire: d'une part elle possède des poésies com-
posées de vers irréguliers, „rythmoïdes", et de l'autre des poésies
se composant de vers morcelés, comme il s'en trouve en Serbie.
Nous trouvons encore en Pologne un genre spécial de vers, signalé
par Madame Windakiewicz: des vers possédant une quantité va-
riable de syllabes, mais se terminant toujours par un tronçon ryth-
mique de trois syllabes.
Un examen partiel des matériaux contenus dans la collection
Kolberg, suffit pour constater que la très forte quantité relative de
chants contenant des vers morcelés se trouve en rapport direct avec
les exigences de la mélodie, puisque chaque parcelle rythmique,
délimitée par des coupes et se composant de mots entiers, se ren-
contre avec une mesure de la mélodie.
Il existe aussi un bon nombre de chants présentant toujours,
à côté d'un certain nombre de tronçons de vers à une mesure, un
nombre plus restreint en ayant deu:!v. L'adaptation du rythme du
44
vers à la mesure de la mélodie ne s'est pourtant pas entièrement
réalisée pour toutes les poésies, peut-être se réalisera-t-elle dans
l'avenir.
La poésie populaire polonaise possède des types de versification
qui lui sont propres, soit étant étrangers à la versification littéraire,
soit n'y figurant que tardivement et n'y tenant que peu de place:
ce sont principalement les types présentant le tronçon final de 3
syllabes: 10 -f 3 (5 + 5 + 3 ou 4 + 6 + 3), 8 4- 3, 5 + 3,
4 -|- 3; puis d'autres dont le tronçon final se compose de 4 s^dla-
bes: 8 -|- 4, 6 -|- 4, 5 -}- 4, 4 -}- 4 et enfin d'autres encore dont
le tronçon final est de 5 syllabes: 8 -\- b, 6 -{- ^^ 4 -\- b. Nous
trouvons beaucoup de ces types dans la poésie Serbe et Grande-
Russienne et il est possible qu'en faisant de sérieuses recherches
on pourrait les y signaler tous. En Pologne le type le plus usuel
pour la poésie populaire est le rythme 4 -|- 6, surtout dans les
chants ayant un caractère narratif, ce qui est conforme à la poésie
serbe où ce vers est manifestement épique.
Comme éléments propres à la technique de la versification po-
lonaise on peut considérer: les types r3^thmiques dont il vient
d'être question, puis le morcellement fixe au moins en deux parties
des vers de 7 et 8 S3'llabe8, et même parfois plus courts, enfin le
morcellement en trois tronçons ou plus dans les vers plus longs.
La troisième partie de l'ouvrage présente un tableau de l'histoire
de la technique du vers littéraire. Cette partie est la plus étendue,
bien qu'elle n'épuise pas tout le matériel historique, se bornant aux
époques et auteurs les plus éminents.
Au XIV siècle nous avons une parfaite imitation de la r3'thmi-
que latine du moyen-Age, premièrement de ses modèles compliqués,
puis d'autres simples et populaires. Les différences se réduisent
à ces deux faits: 1° on ne s'efforce pas de créer un rythme qui
soit caractérisé par un accent tombanj- sur l'antépénultième, vu qu'un
tel r^'thme ne s'accorderait pas avec la nature de l'accentuation po-
lonaise; 20 dans des vers identiques, on ne recherche pas la même
cadence avant la césure, négligence qui dura jusqu'à la seconde
moitié du XVIII siècle. L'imitation du rythme étranger ne réus-
sissait pas toujours, jusqu'à Kochanowski on rencontre souvent des
erreurs dans le nombre des syllabes et dans la disposition des cou-
pes. Durant plus de deux siècles et demi, les progrès dans cette
direction sont très insignifients.
45
Au XV siècle le vers dominant est celui de 8 syllabes qui est
le plus facile. Selon les règles de la versification médiévale, ces
vers sont les plus longs qui puissent exister sans césure. On voit
rarement des exemples de rythme plus recherché. Parmi les vers
plus longs, nous rencontrons celui de 13 sj^llabes. emplo3'é déjà
à l'époque précédente, ainsi que d'autres de 5, 6, 7 et 8 syllabes.
Le chant appelé „Pleurs de Notre Dame" se signale par une ver-
sification exceptionnelle, il se compose de vers irréguliers, mais non
„rythmoïdes" car les variations du rythme y dépendent étroitement
des diverses phases de la tension du sentiment, les explosions véhé-
mentes s'expriment en vers brefs, les plaintes et les méditations en
vers longs. A la même époque, nous rencontrons pour la première
fois un rythme de caractère populaire, le vers de 7 S3-llabes 4 -f 3 se
trouvant dans un court cantique de Noël. Par ces deux exemples, on
peut supposer une influence du rythme populaire.
• Dans la première moitié du XVI siècle, pour les chants d'église
aussi bien que pour les poésies laïques, nous apercevons quelques
types nouveaux parmi la multitude des anciens: le vers de 15 sylla-
bes (8 -|- 7); le vers de 11 S3dlabes (5 -(- 6), qui devait être si
fréquemment usité par la suite, se rencontre pour la première fois
en 1522; le même sous une forme (6 -|- 5) se trouve chez Seklu-
cyan; celui de 13 syllabes (6 -f- 7); celui de 10 syllabes (3 -f- 7)
dont l'autre forme (4 -j- 6j, caractéristique pour la poésie popu-
laire de presque tous les peuples slaves, devait gagner en popula-
rité; .et enfin le vers de 14 syllabes (8 -f- 6). D'autre part, dans
de nombreux chants d'église, le rythme est plus négligé qu'il ne
l'était au XV siècle, ce qui trahit peut - être l'influence du rythme
non fixé encore de plusieurs chansons populaires de l'époque.
Vu la difficulté de fixer la chronologie, peut - être faudrait - il
adjuger à Rey l'introduction du vers 8 -f- 7 et 8 -j- 6 dans la
littérature. Dans la „Vie de Joseph" il mêle les vers de 13 et 14
syllabes (7 -p 6 et 7 -j- 7); dans quelques unes de ses moindres
oeuvres il emploie des vers uniformes de 5 et de 4 syllabes. Biel-
ski est en général inférieur à Rey, ne donnant aucun nouvea-u type,
par contre il sait peut-être mieux observer le rythme.
Jean Kochanowski excelle dans la richesse des rythmes, dans
la variété de leur combinaison et dans la -une distinction des di-
verses espèces de vers rapprochés entre eux. Il emploie dans ses
ouvrages polonais 15 espèces de vers dont: deux genres de vers
46
de 13 syllabes (7 -]- 6 et 8 + 5). le vers de 11 syllabes (5 -f 6
et 4 -f 7), celui de 12 syllabes (7 + 5 et 6 -f 6) et celui de 10
syllabes (4 -f- 6 et 5 -f ft) ne les mélangeant pas entre eux.
Il y en a qu'il est le premier à introduire dans la littérature,
tels ceux de (8 -f 5), (7 -f 5), (4 + 7) et (5 -f- 5) ainsi que
celui de 14 sj^llabes (7 -)- 7); il est encore le premier à employer
le vers de 9 syllabes en conservant une césure à place fixe (5 -|- 4),
tandis que jusqu'alors elle variait. Kochanowski construit des stro-
phes de vers à rythme différent, dont la diversité s'harmonise avec
une simplicité lucide.
C'est chez lui que la langue devient pour la première fois mu-
sicale, et qu'elle gagne des traits que nous percevons sans pouvoir
les définir.
Nous retrouvons dans la poésie populaire certains rythmes in-
troduits par Kochanowski, le plus caractéristique est le vers 8 -f- 5.
Par Contre nous ne trouvons ni celui de 7 -|- 5, ni celui de 4 -f 7
comme type distinct dans la versification du peuple.
Après Kochanowski qui forme époque dans l'histoire du déve-
loppement de notre versification, S§p Szarzyûski ne donne plus rien
de nouveau. Grochowski néglige la césure dans les vers d'une
certaine longueur, en plus il suit servilement le rythme des origi-
naux qu'il traduit sans toujours le comprendre. Miaskowski ne se
distingue que par la césure 4 -[- '^ ^l^'il introduit le premier dans
le vers de 8 syllabes. Chez Simon Zimorowicz nous remarquons
le parcellement des vers à l'aide d'un plus grand nombre de césu-
res fixes, ce qui assurément est un trait de la poésie populaire,
mais il manque de simplicité populaire dans la construction des stro-
phes; aussi peut-on le soupçonner avec vraisemblance de n'être
qu'un imitateur de la manière italienne et française de traiter les
chants destinés à la danse. Il a pu tout au plus emprunter parfois
certains rythmes à la poésie villageoise. André Morsztyn a trans-
planté en Pologne le sixain 13'^rique en y introduisant la rime, il
ne trouve pourtant pas d'imitateurs.
11 laisse voir un penchant à varier la construction des strophes,
bien qu'il le cède sur ce point à Simon Zimorowicz. Par contre les
strophes de Morsztyn sont moins artificiellement compliquées, elles
répondent donc mieux au goût actuel.
Dans le*dernier quart du XVII siècle Kochowski se rapproche le
plus de Jean Kochanowski au point de vue de la technique de la ver-
47
sifieation. et il l'imite évidemment. Opalinski emploie dans ses satires
le vers blanc, mais de même que Potocki il n'a introduit rien de nou-
veau dans l'histoire du rythme. Ce n'est que Niemirycz le traducteur
des fables de La Fontaine qui introduisit en 1699 le vers irrégu-
lier, employé encore uniquement pour les fables au XVIII siècle.
Wçgierski. Trembecki et surtout Karpinski sont les précurseurs
de nouveaux changements dans la versification polonaise, chez le
premier, l'attention est appelée par la variété du rythme dans divers
passages d'un même ouvrage, suivant les variations du sentiment;
il emploie aussi le vers rythmique irrégulier dans sa traduction de
Pygmalion. Le r^^thme 5 -[- 3 dans les vers de 8 syllabes est ca-
ractéristique pour Trembecki, il l'emploie dans les strophes à vers
inégaux, tandis que Karpinski l'emploie de même dans les poèmes
écrits en vers égaux. Karpinski recourt aussi à un nouveau vers
original, celui de 14 sjdlabes formant des distiques liés par une
disposition particulière des rimes: 5 -\- 5a -j- 4b, 5 -j- 5a -f- 4b.
Karpinski modifie parfois encore le rythme dans diverses parties
d'un poème lorsqu'elles se distinguent par leur trame, et quelquefois
il souligne ainsi un renforcement de la note sentimentale (comp, la
fin des „Plaintes d'un Sarmate" et toutes les „Pensées d'Automne").
L'introduction du rythme 5 -[- 3 par Karpinski et Trembecki
n'était peut-être qu'un écho de la versification populaire, mais on
manque de preuves certaines à cet égard. Le même vers avec
l'ordre contraire 3 -|- 5 semble appartenir en propre à Karpinski.
Au XVIII siècle s'établit aussi le principe de conserver la même
cadence avant la césure.
Ces deux moyens techniques, existant auparavant à l'état spo-
radique et appliqués de plus en plus fréquemment à la fin du XVIII
siècle, arrivent à leur épanouissement chez les romantiques, surtout
chez Mickiewicz. Son importance dans l'histoire de la versification
polonaise est de tout premier ordre et ne pourrait être comparée
qu'à celle de Jean Kochanowski. Les ouvrages de Mickiewicz se
signalent par une énorme variété de rythmes. Il emploie des vers
uniformes aussi bien qu'une construction strophique basée sur un
principe rj^thmique et se sert de plus de 20 espèces difi'érentes de
vers. On rencontre chez lui des nouveaux types rythmiques avec
une terminaison féminine: le vers de 20 syllabes (5 -)- 5 -f- 5 -|- 5),
de 15 syllabes (6-\-b-\-b), de 11 S3^11abes (3 -f 3 -{- 5), de 9 sylla-
bes (3 -f 3 -f 3), de 6 syllabes (3 + 3), de 5 syllabes (3 -f 2) enfin
48
des vers de 3, 2 et l syllabes. En plus Mickiewicz a enrichi la
rythmique polonaise par l'introduction de vers masculins, ou du
moins possédant avant la césure une cadence masculine fixe 4 m
-\- 7 „Znaszli ten kraj". En général il n'a appliqué le principe du
parcellement des vers au mo^^en de coupes fixes, que dans certains
cas particuliers, par ex.: dans les Dziady oîi de tels vers se trou-
vent sur les lèvres de personnages surnaturels. Ses ouvrages écrits
en vers de rythme égal, sont variés par une disposition irrégulière
de la rime et quelquefois par l'introduction sporadique de vers
plus courts. Mickiewicz change de rythme dans le même ouvrage
en marquant ainsi des épisodes distincts. Il emploie aussi le vers
irrcgulier, distinguant certains moments importants de l'action par
des vers brefs, ou introduisant une ondulation irrégulière du r3^thme.
Le point de départ pour cette manière d'écrire se trouve en partie
dans la poésie allemande (Goethe, Schiller). Elle se fait remar-
quer avec une rare beauté dans la 111" partie des „Dziady". Un
autre genre de vers irrégulier est employé par Mickiewicz dans
des ouvrages de .caractère populaire, il n'hésitait pas en ce cas
à donner au vers un caractère „rythmoïde". Il emploie aussi des
rythmes nettement populaires, par ex.: les vers à quantité variable
de syllabes, mais se terminant toujours par un tronçon de 3 syl-
labes. („Polaly si§ Izy me"). Rappelons encore son essai de vers
à quantité mesurée („Sk^d Litwiui wracali").
La technique de la versification de Stowacki se distingue non
tant par la variété et la richesse des rythmes que par sa perfection
et ses effets musicaux, qu'il est difficile de faire entrer dans des
lois fixes. Ces phénomènes font plutôt partie de l'art du st}^^
Comme versificateur, Krasinski n'a pas grande importance, il
est enclin à diviser en 'deux parties égales les vers de 8 S3'llabes.
Zaleski qui est allé le plus loin dans le parcellement des vers,
y tendait depuis ses plus jeunes années.
En général le romantisme forme époque dans l'histoire de notre
versification.
Nous trouvons des nouveautés dans les ouvrages dramatiques
de N o r w i d. Pour rendre le caractère de l'époque préhistorique
qu'il r<'présente il emploie sciemment, à ce. qu'il paraît des vers
non rythmiques, principalement dans ses oeuvres. „Zwolon" et
„Wanda". Pour d'autres rythmes il cherche à imiter l'hexamètre,
il mélange exprès les rythmes traditionnaux, soit en ne conservant
49
pas la césure fixe, (trait caractérisant de même les romantiques
français) soit en mélangeant des vers très différents quant au
nombre des syllabes. Nous rencontrons encore chez lui des rythmes
entièrement originaux p. ex: 2^ -f- 4^, c'est à dire des vers à ca-
dence exclusivement masculine, ou bien le vers 5 -|- 1, où le der-
nier monosj'llabe est d'autant plus significatif qu'il se répète im-
muablement dans toutes les strophes (le mot „Rzym" dans le poème
intitulé „Do wladcy Rzymu"). Les rythmes irréguliers et variables
que Mickiewicz employait en maître, ne sortent plus d'usage, et
se rencontrent de même chez Norwid. Son „Chant du joueur de
harpe" (t. A. p. 368) présente pourtant une nouveauté sous le rap-
port de la technique: les vers irréguliers mélangés arrivent à for-
mer des strophes de 4 vers, jusqu'à un certain point régulières.
Nous voyons ainsi chez Norwid une tendance fixe à se défaire
des types traditionnels nettement observés et à confondre dans une
certaine mesure leur uniformité rythmique. Cette tendance est sans
aucun doute, en rapport avec les propriétés psychiques de la na-
ture impulsive du poète. Pour la première fois nous trouvons aussi
chez lui les vers libres.
Kondratowicz présente un tout autre aspect avec ses ryth-
mes à caractère décidé et mathématiquement réguliers. Nous trou-
vons chez lui des types de vers originaux qu'il est le premier
à employer, p. ex. le vers ö -j- 6^ („Starcowie, ojcowie, rozkazcie
miodu wniesc"j. Il imitait aussi les mètres antiques, mais son he-
xamètre n'est qu'un vers de 16 ou de 15 syllabes, du type 8 -|- 8
ou 7 -}- 8 qu'il croise toujours, avec régularité. Ujejski savait
tirer des effets éminemment musicaux des rythmes les plus vul-
gaires et pour arriver à cette fin, il recourait parfois à sa propre
invention, en créant des nouveaux types de rythmes (p. ex: les
vers doublement masculins dans sa „Terkotka" (6 -|- 1 -f 1)
„Prçdko p6jd§ zam^z. Tak î Tak !"). Il aimait diviser ses vers en
petites parcelles par de nombreuses césures fixes; il a introduit 4
nouveaux types rythmiques. Wasilewski se signale de même
par des vers à coupes nombreuses, tandis que Zmorski sembla-
ble à Norwid se caractérise par le manque d'uniformité et la con-
fusion des rythmes; dans ses ouvrages le rythme est fréquemment
variable, irrégulier, troublé, sans fortes ascensions ni chutes pro-
fondes, toujours inquiet, jamais complètement fixé, ainsi qu'on peut
le voir dans sou poème „Les ruines du château de Czersk". S o-
Balletin I— H. 4
5 0
\v i II s k i partage avec lui certains traits communs. Lenartowicz
n'iiitrocUiit aucune forme nouvelle dans la rythmique polonaise. Ses
vers se caractérisent par de nombreuses coupes, c'est à dire qu'ils
se divisent en plusieurs tronçons de 8 et 4 syllabes. Son prétendu
hexamètre n'est qu'un vers moderne du type 8 -|- 8 avec six
accents principaux.
A s n \- k. F a 1 e n s k i, K o n o p n i c k a et G o m u 1 i c k i forment
un groupe à part. Leurs sentiments sont équilibrés et pour la plu-
part le caractère réfléchi est dominant dans leurs oeuvres. Nous
voyons pourtant d'importantes différences individuelles entre eux,
ne jugeant que des rythmes on pourrait avancer que c'est chez
Konopnicka que le caractère réfléchi cédait le plus fréquemment
devant la force du sentiment. Ils aimaient tous, les r^'thmes déci-
dés, divisés en mesures fixes, c'est à dire en parties de 2, 3 ou 4
syllabes limitées par des coupes; presque tous imitaient aussi les
mètres antiques sans s'en rapprocher davantage que ne l'avaient
fait leurs devanciers; en voulant imiter l'hexamètre, ils ne créaient
que des vers modernes avec un nombre fixe de syllabes. (A. Asnyk
„Lykofron do fatum"). Tous à Texception de Gomulicki em-
ployèrent le mélange irrégulier de différents vers, mais ne créèrent
rien de puissant dans ce genre. Se distinguant des autres, Kono-
pnicka est après Norwid la première en Pologne qui ait mélangé un
grand nombre de vers n'ayant pas de rythme traditionnel parmi
d'autres; de ceci est ré-sulté tout un ouvrage („Jego duch") qui
peut être considéré comme écrit en „vers libres" rappelant les vers
|)rimitifs basés sur la phrase. Pourtant ce groupe poétique est ca-
ractérisé par la pureté et la régularité du rythme musical obtenu
par le principe du parcellenient des vers au moyen de nombreuses
césures.
Vu le principe métrique rencontré dé plus en plus fréquemment
et traité d'une manière de plus en plus originale, il a fallu con-
sacrer le chapitre suivant à l'imitation des mètres antiques. Les
essais de ce genre datent de la fin du XVIII siècle où ils furent
appuyés par les théoriciens. Il semble que Kopczyiîski fût le pre-
mier à identifier la S3'^llabe accentuée avec une S3^11abe longue,
principe qui seul rendit possible la création d'une „métrique polo-
naise". Avant lui Nowaczynski avait tenté la même chose en 1781,
mais en voulant fixer la quantité prétendue dans la langue polo-
naise, il ne s'était dirigé que selon ses vues entièrement indivi-
51
(luelles. Ce n"est que dans la „Dissertation sur le caractère métri-
que et rythmique de la langue polonaise« d'Elsner (1818) et
dans la critique de ce travail faite par Krolikowski que nous
trouvons des règles de quantité plus détaillées et mieux appuyées
par des arguments objectifs. Toutefois ces théories ne se répandi-
rent jamais sérieusement et ne furent mises en pratique que bien
rarement. Mickiewicz en fit l'essai le plus important dans la
narration du Waïdelote de „Konrad Wallenrod". Après lui, Nor-
wid. Kondratowicz, Lenartowicz, Asnyk, Konopnicka s'essayè-
rent à la tâche de créer un hexamètre polonais. D'autres mètres
antiques trouvèrent des imitateurs dans Falenski, Ostrowski
et certains poètes ultérieurs. Lange dans ses imitations de la
strophe alcéenne et du choréodactyle ne visait il semble qu'à cer-
tains eâets de „humour".
Les théoriciens plus récents ne sont nullement d'accord dans
leurs opinions concernant le vers métrique: Jenike est d'avis que
les vers de la „Narration du Waïdelote« ne sont pas rigoureuse-
ment construits d'après le principe de l'hexamètre antique, par
contre Mleczko souligne les avantages „des véritables hexamè-
tres" de Mickiewicz. En présence de cette divergence d'opinions,
l'auteur dans son présent travail, a soumis à une révision attentive
toute la théorie de la „quantité" dans la langue polonaise et il
conclut par la négative: il ne peut être question d'une métrique
dans le sens exact du mot.
Néanmoins durant les quelques dernières dizaines d"années et
jusqu à nos jours, il y a eu des fréquentes tentatives d'imitation de
mètres grecs et romains, principalement pour les traductions dau-
teurs anciens. Certains de ces essais présentent une réelle valeur
artistique, entre autres, quelques passages soi-disant métriques dans
les tragédies de Sophocle traduites par Casimir Morawski. Pour-
tant ce ne sont là que des exceptions, pour la plupart nous avons
devant les yeux des imitations serviles et bizarres qui sont très
éloignées de notre goût actuel, p. ex: la traduction des Bacchantes
d'Euripide par Eminowicz.
^ Toutefois le principe de ces prétendus mètres polonais a fait
naître des nouveaux types rythmiques, surtout des vers que l'on
pourrait nommer, d'après l'exemple des Russes, vers toniques. Ce
sont des vers qui se caractérisent par une disposition fixe des
accents, tout en conservant un nombre fixe de syllabes, mais
52
n'ayant pniut de oésurt' Hxe. Ils apparaissent premièrement chez
Falenski, puis chez des poètes plus récents, principalement chez
Tetmajer. Il y a un autre genre de vers ayant un rapport avec
le système des vers métriques: ce sont ceux ayant un nombre
égal d'accents principaux, mais un nombre inégal de syllabes, donc
manquant aussi de césure fixe. Nous voyons de pareils vers chez
Wvspiaiiski. En général la tendance à créer de nouvelles formes
de versification, caractérise la „Jeune Pologne".
Nous voyons dans son oeuvre un effort marqué pour arriver
à vaincre toutes les difficultés rythmiques et à épuiser tous les
moyens d'expression; les membres de la „Jeune Pologne" tâchaient
de ne laisser passer aucune négligence, ni aucune maladresse. Ils
recherchaient des effets nouveaux, ce qui est surtout visible chez
les plus jeunes. Or — ot (Oppman) est peut être celui qui a in-
troduit le moins de nouveautés, il a amené jusqu'à une véritable
perfection la technique des vers divisés en petites parties et main-
tenus principalement dans le rythme des chansons populaires. Dans
ses derniers „Chants de la gloire" (1917) nous trouvons aussi des
nouveaux traits dans la structure des strophes, la disposition des
rimes et la technique même de la pure rythmique. Kasprowicz
présente beaucoup plus de variété, il a des vers irrégulièrement
mélangés, selon leur adaptation au degré d'intensité des sentiments,
sans égard à leur nature: ils expriment les passions et fluctuations
de l'amour, les explosions de la joie de vivre, les accents mélan-
coliques etc. Parfois il entremêle des passages composés de vers
non rimes et irréguliers avec d'autres écrits en v^ers de même
rythme, et dans les deux cas la forme est en harmonie avec la
pensée. Kasprowicz se caractérise encore par le mélange irrégu-
lier des vers de 7 et 8 syllabes (Le livre des pauvres). Ses vers
libres sont très intéressants au point de vue de la technique; leur
rythme, ainsi qu'on peut le voir par des exemples, ne peut être
considéré comme rythme de la prose poétique. Il n'a que rarement
recours à des effets artificiels (comme le sonnet à deux rimes dans
le drame pour musique „Sita").
Tetmajer n'est guère moins intéressant dans le matériel
nombreu.x et varié qu'il offre pour des études rythmiques, il lie
différents rythmes dans de nombreuses combinaisons harmonieuses.
Il se fait remarquer par son insouciance envers la césure, ce qui
pourtant n'atteint pas le rythme de son vers, vu qu'il prend grand
53
soin de l'ordonnance de tous les accents principaux. On remarque
dans plusieurs de ses poèmes des vers sans césure, entremêlés aux
vers avec césure („La Sulamithe et Salomon") mais ayant des
accents identiquement disposés, ce que nous voj-ons aussi dans des
vers avec césure, („La fleur s3'mbolique", „la naissance de Vé-
nus") pourtant les tronçons de 3 syllabes peuvent avoir leur accent
posé sur la première aussi bien que sur la deuxième S3-Ilabe. Les
vers intitulés „La mélodie des brouillards de la nuit" sont consi-
dérés comme hexamètres par Mleczko, ils se rapprochent le plus
des vers toniques grâce à l'existence de 3 césures. Dans les vers
construits soi-disant d'après les principes métriques, Tetmajer
s'éloigne parfois à un tel point des modèles antiques qu'il finit les
vers de 6 pieds par des „iambes" et qu'il admet même des pieds
de 4 syllabes dans ces „vers de 6 pieds" soi disant dactyliques.
L'auteur a anal3^sé les ouvrages de Tetmajer écrits en vers libres,
il serait pourtant difficile d'en donner les résultats dans un compte-
rendu succint.
Wyspianski possède une technique des plus variées. Dès
l'origine, il ne comptait guère avec les traditions de versification,
et il suivait son propre chemin. Le rythme varié des vers dans
„Daniel" (1893) permet à un lecteur attentif de faire de nom-
breuses observations. Les vers de la „Légende" ont un rythme pri-
mitif, non formé, rude, mais le chant de Wanda a un tout autre
caractère, il se compose de vers toniques longs et brefs régulière-
ment croisés (3 — 2 — 2 — 2. 3 —2 — 2); certaines autres chansons
ont un rythme populaire; grâce à cela l'ensemble garde un carac-
tère soi-disant populaire, soi disant antique, on dirait qu'il provient
de l'époque où il suffisait aux hommes de voir les mots s'ordonner
approximativement en r3'thme. Le commencement de la „Malédic-
tion" (Klfitwa 1899) présente de même un rj-thme soi-disant pri-
mitif, et la prière du prêtre se compose de vers toniques
• ' — 2 -|- 2 — 2, 3 — 2 — 2. En même temps, dans son „Proté-
silas et Laodamie" (1899) W3^spianski, sous l'influence indubitable
des ouvrages classiques, emploie des vers rappelant la construction
des vers anciens. Chaque vers du discours tenu par le choeur
(à l'exception du second) présente 4 accents principaux, donc 4
parties rythmiques, 4 pieds pourrait -on dire: la première compte
3 syllabes avec un accent tombant sur la première ou sur celle du
milieu, les autres comptent 2 ou 3 S3^11abes. rarement peut -on
u
remarquer à la fin du vers un nK)nos3'llabe fortement accentué; le
vers compte de 8 à 10 syllabes. Le chant de Taède a des vers
semblables partages en o parties de 2 ou 3 S3'llabes. Le discours
de Laodamie, adressé à l'ombre de son mari est écrit en vers
libres. C'est donc ici pour la première fois que nous rencontrons
des vers possédant un genre de pieds, ou parties métriques, qu'on
ne saurait d'ailleurs ramener directement à aucun des différents
modèles classiques. Nous trouvons la même chose dans P „Achilleis"
où Patrocle emploie des vers ayant 3 accents: „Od ciebie sic | nau-
czytem | wii^zac zbroje" etc. Lo chant de la Sirène a un rythme
inusité, son premier vers paraît défectueux lorsqu'on le compare
à ceux qui suivent sous forme „d'hexamètre polonais", se transfor-
mant vers la fin en un vers moderne à plusieurs césures. Le même
procédé se retrouve dans la „Légion" p. ex: dans la conversation
de Mickiewiez et Krasinski se composant de vers à 3 accents dont
chaque tronçon varie entre 2 et 4 syllabes. C'est encore le même
principe rythmique que nous voyons dans les paroles prononcées
par St. André.
„Casimir le Grand" (1900) et d'autres poèmes démontrent que
Wyspianski n'admettait guère la nécessité absolue de la césure;
il se sert souvent de vers sans césure, bien qu'elle s'y impose
à divers égards. En général il mélange différentes formes dans un
ouvrage: la structure des strophes dans „Casimir le Grand" varie
toujours, les octaves se mêlent avec d'autres combinaisons de vers
et de rimes; parfois leur forme rappelle la technique du moyen-
Age par la disposition et la répétition des rimes. Dans la „Varso-
vienne" nous vo^-ons des vers libres se changer parfois en une
prose totalement privée de rythme. Dans „Bolcslas le Téméraire"
(BolesJaw Smialy) poème de 1900, nous trouvons de nouveau un
grand nombre de vers sans rythme et sans césure, aussi bien que
d'autres à plusieurs césures. Les „Noces" (Wesele) ont pour la plu-
part des vers d'un rythme traditionnel, et certains passages seule-
ment sont écrits en vers non rythmés. Dans la „Délivrance" (W}--
zwolenie) il y a des rythmes intéressants, p. ex: les vers de 3
accents dans la prière de Conrad. La même technique se retrouve
dans le monologue de l'évêque dans la „Skalka". Ces vers à nombre
égal d'accents principaux et à nombre inégal de S3'llabes appartiennent
en propre à Wvspianski. qui employait aussi fréquemment des
vers uniformes et traditionnels en y changeant parfois le rythme.
55
Contrairement à Wyspiaiîski. Staff conserve pour la plupart
la technique traditionnelle de versification; nous rencontrons très
fréquemment chez lui les types de IS et 11 syllabes. En outre, il
emploie souvent dans ses ouvrages des vers à plusieurs parties,
combinés en diverses strophes, ou ordonnés selon les accents, tout
en négligeant la césure. Le mélange des vers irréguliers, et la ma-
nière métrique des anciens („Sur la trace du pied antique") se
trouvent de même chez Staff. Ce dernier genre présente une va-
riété très prononcée.
Lange, un peu plus âgé que Staff, est intéressant à plusieurs
égards. Il a une prédilection marquée pour les formes inusitées, il
reprend certains artifices datant du moj^en-âge et il recherche des
combinaisons frappantes de rimes. La poésie se perd souvent dans
tout ceci, mais pas toujours.
Miriam-Przesmycki se rapproche de Lange, mais il est
moins recherché et un peu plus immédiat dans l'expression de ses
inspirations. Ses strophes se caractérisent par une structure fine et
charmante, il sait imiter avec grâce les anciennes formes, les can-
zones, romances, ballades, cantilèn.es. rondeaux et rondels. Ses tra-
ductions des poètes étrangers qui emplo^'aient des formes rares et
inusitées, ont un intérêt spécial.
L'auteur passe ensuite à un examen détaillé des poésies de
Bronislawa Ostrowska, de Rydel. Constantin Görski et Charles
Rostworo-wski. ainsi que des différents poètes des deux sexes
groupés autour de „Chimera" (Chimère) de Varsovie, et de „Zycie"
(la Vie) de Cracovie. La tendance générale des dernières poésies
lyriques, paraît être une recherche active de formes nouvelles et
individuelles, ne s'écartaut pourtant pas trop des formes léguées
par le passé; on rencontre parfois, il est vrai, des extravagances
et des bizarreries, mais en général ce sont des cas isolés. Il est
juste par contre de dire que Texécution laisse voir beaucoup de
grâce et d'aisance dans les détails, ainsi qu'une observation indu-
bitable des principes généraux et universels de la rythmique. La
combinaison des rimes et des différents rythmes laisse le champ
ouvert à une presque interminable variété de strophes. L'auteur
a mis à contribution tous les recueils de „Chimera" et de „Zycie"
ainsi que plusieurs anthologies, afin de choisir tout ce qui lui pa-
raissait de quelque prix pour dresser un tableau de la technique de
A^ersification contemporaine.
56
Le dernier chapitre est consacré à un aperçu général de l'en-
semble de révolution historique de la rythmique observée dans ses
genres principaux. L'auteur a analysé: 1° les vers construits selon
les principes de la versification médiévale; 2'^ les vers divisés en
parties, au moyen de cé.sures employées d'après les modèles des
anciens vers populaires; 3" le système du mélange irrégulier des
vers traditionnels; 4° les vers écrits d'après la manière métrique
des anciens; 5° les vers à nombre fixe d'accents et à nombre fixe
ou variable de syllabes; 6^ les vers aj'ant un rythme non fixé, ou
négligé, ainsi que les vers libres.
Au début, l'étude présente s'est proposé comme une de ses
tâches principales, d'établir les caractères de la versification popu-
laire polonaise, en la comparant avec celle des autres peuples sla-
ves, ce qui devait permettre de reconstituer l'état approximatif de
la versification slave dans son époque primitive, et d'émettre à la
fin quelques observations concernant la vue d'ensemble de l'évolu-
tion de la technique du vers polonais, telle qu'elle s'est présentée
jusqu'à nos jours:
„Actuellement se termine un c^'cle énorme d'évolution rythmi-
que, les vers sortis originairement du chant, se rapprochèrent jadis
de la prose étant privés de musique, maintenant après des siècles
de développement, ils continuent de môme à s'en rapprocher dans
leur rythme. Pourtant les formes intermédiaires des vers mesurés
ne se sont pas perdues, tout au contraire, elles se sont perfection-
nées et enrichies d'une manière extraordinaire. Bref le luth de
la poésie actuelle possède des cordes fort nombreuses et d'une
intonation infiniment variée".
9. K(.>MAN KYBARSKI: Idea gospodarstvva narodowego. r L'idée de
l'eeonoinie nationale/.
L'idée de l'économie nationale, dont le développement historique,
l'essence et les formes contemporaines fournissent le sujet du pré-
.sent travail, n'est point une notion abstraite obtenue grâce à des
recherches purement théoriques. Elle est l'expression du rapport
existant entre la vie générale de la nation et sa vie économique.
On peut |)arler d'économie nationale lorsque certaines formes et
tendances économiques arrivent à se produire, en englobant toute
5T
la nation et en cherchant à donner au développement économique
une direction adaptée à ses besoins. Ceci se voit très clairement
à l'époque du mercantilisme. Les états nationaux apparus dès le
XVI s. se développent en écartant peu à peu les particularités lo-
cales ou touchant aux castes; une politique consciente se rappor-
tant à tout l'état entre en vigueur en soulignant tout particulière-
ment l'intérêt économique général. Le mercantilisme est l'expres-
sion extrême de l'idée d'économie nationale; il se base sur la per-
suasion qu'il existe des contradictions dans le développement éco-
nomique de différents peuples et que les pertes d'une nation sont
un avantage pour une autre. Comme le prouve l'exemple de Col-
bert. le mercantilisme tend à créer à l'intérieur du pays une éco-
nomie nationale S3'stématique; pour l'extérieur il considère le com-
merce avec l'étranger comme une source de force, de puissance
pour l'état et comme un mo^'cn de lutte politique et économique
avec d'autres nations. Le développement économique devient l'ins-
trument et la base de la politique générale tout autant que la
guerre et le commerce. Cet égoisme de l'état, compliqué de tout
un système de restrictions et combiné avec des théories moné-
taires erronées ou exagérées a produit une réaction sous la forme
du S3'stème économique appelé libéralisme.
Le libéralisme a apporté une conception absolument différente
de l'économie nationale. Il ne faut pas oublier que ce libéralisme
s'est introduit peu à peu et qu'on ne doit pas rendre ses créateurs
responsables de tout ce qu'on compiend aujourd'hui par ce nom.
Par rapport aux problèmes de l'économie nationale il y a de for-
tes divergences entre Quesna\' et Smith, entre wSraith et Ricard et
ceux-ci se virent dépassés par le libéralisme militant de Cob-
den et de Bastiat. Pourtant, les principes du libéralisme arrivent
à leur forme logique et conséquente chez ces derniers auteurs et
agitateurs, qui lui ont aussi donné une portée pratique. En résu-
mant les résultats de ce développement d'idées, on peut dire que
pris dans ses dernières conséquences, le libéralisme nie l'idée de
l'économie nationale, bien que plusieurs de ses représentants aient
fait certaines concessions à cet égard. Le premier principe fonda-
mental du libéralisme consiste dans la conviction que l'intérêt
individuel est conforme à l'intérêt général. Par con-
séquent, la liberté du commerce devient la base de
tout organisme économique. Les efforts économiques
58
individuels ont |) 'j u r r i- s u 1 1 a t u ii e p 1 u .s grande p r o s-
périté generale. L'économie nationale n'est que l'ensemble des
éeonumics individuelles, ne forme que leur total et n'est nullement,
un entier indt'-pendant, dirigé consciamment vers un but unique.
A l'intérieur aussi bien qu'à l'cxtc'rieur le maximum de liberté
économique s'impose.
Un second point se joint à ce que nous venons d'exposer, il
s'agit de la conception des rapports économiques internationaux
comme ensemble barmonieux. Dans cette économie mondiale la
nation occupe la place antérieurement occupée par la famille ou la
ville dans l'économie nationale. Chaque nation profite de toute part
du développement économique des autres nations, car l'augmenta-
tion de la prospérité de l'acheteur ne peut que profiter au vendeur.
Les rapports entre les diverses nations devront se développer avec
intensité. Le développement de la solidarité économique fera cesser
les différends politiques, les préjugés internationaux et créera la
base d'une paix durable. Les rapports entre le libéralisme et le pa-
cifisme sont très proches.
Si ces prémisses arrivaient à se réaliser, l'économie nationale
cesserait de former un entier indépendant et ne serait plus qu'une
partie de l'économie universelle. Elle perdrait ainsi son caractère
national particulier. Effectivement, le libéralisme actuel souligne
avant tout l'idée d'une répartition internationale du travail et. la
développe fortement. Il voit avant tout dans les différen-
tes é c o n (j m i e s nationales, des spécialistes qui p r < »-
d u i s e n t exclusivement certains objets pour augmen-
ter la prospérité et les ressources générales.
Ces idées se heurtèrent à une réaction provenant du courant
nationaliste qui se développa le plus fortement en Allemagne et
aux Etats Unis, mais se fit jour de même dans d'autres pays. Il
possède différentes nuances individuelles dans ces divers pays,
mais pris dans sa forme la plus générale il consiste dans la néga-
tion des principes fondamentaux du libéralisme, par rapport à l'éco-
nomie nationale. Il commence par nier les heureux résultats de
l'absolue liberté économique, et prétend que^ dans la vie interîia-
tionale une telle liberté n'aboutirait qu'a l'asservissement des faibles
et au monopole des forts. Il désire donner une nouvelle
direction à l'économie nationale grâce à une poli-
tique éconrimique consciente, ne fut-ce qu'au prix de
59
certaines restrictions mises à la liberté; il s'agit pour
lui de favoriser certaines branches de production qui en ont besoin.
C'est donc ici que se trouve le principe de l'intervention en
faveur de réconomie nationale; il en résulte la conception de l'an-
tagonisme dans les rapports économiques entre différentes nations.
Au XIX s. on ne proclame plus à ce sujet d'opinions aussi extrê-
mes qu'à l'époque du mercantilisme, pourtant on admet l'existence
des contradictions internationales dans les intérêts économiques, on
s'oppose à ceux qui voient toujours dans le développement écono-
mique d'une nation, celui d'une autre nation, considérant qu'un
échange profite également aux deux parties. Enfin le courant na-
tionaliste dans l'économie, tend à un développement économique
général qui concerne toutes les forces et toutes les ressources d'une
nation; il désire former un ensemble aussi indépendant que pos-
sible de l'étranger et en tous les cas il s'oppose à une trop grande
spécialisation. Le point de départ de ce courant est la réparti-
tion nationale du travail
Vers le milieu du XIX s. commença une lutte acharnée entre
le libéralisme économique et le courant nationaliste sous différentes
formes. Par rajiport au développement de l'économie nationale, il
faut dire que le protectionisme Temporta, bien que le libéralisme
ait pris le dessus dans la théorie de l'économie. Il vainquit par le
fait du développement de l'économie nationale dans la direction
qu'il indiquait.
Au XIX s. seulement fut achevé ce qui avait été commencé
lors du mercantilisme, c'est à dire, l'économie nationale considérée
comme entier indépendant à l'extérieur par rapport aux autres
économies nationales, et fortement. concentrée à l'intérieur. Ce n'est
qu'au XIX s. que des s^-stèmes nationaux de communication furent
créés, grâce à eux toutes les parties du système économique entrè-
rent en rapports mutuels, et grâce à eux encore le capital et le
travail purent se transjiortcr librement d'un endroit à un autre dans
les limites d'un organisme économique. Alors seulement disparurent
les entraves légales qui gênaient le libre commerce et le libre
développement de la vie nationale. C'est ainsi qu'en France,
à l'époque de Colbert. le mercantilisme tout en étant à son apogée,
n'arriva pas à abolir les lignes douanières intérieures, qui ne dis-
parurent d'Europe qu'au XIX s. et dans certains pays seu-
lement vers la moitié du siècle. L'abolition du servaere ne fut dé-
60
fiiiitive qu'au XIX s., les serfs et la corvée représentent les der-
niers importants vestiges des anciens organismes économiques
locaux.
Pourtant, l'économie nationale ne saurait être considérée uni-
quement comme résultat de certaines variations techniques, de trans-
f<jrmations juridiques ou d'institutions matérielles. Elle existe eu
tant qu'ensemble conscient, définissant la direction prise par les
systèmes écoDomiques collectifs et individuels qui en dépendent.
Pour bien comprendre l'essence môme de l'économie nationale, il
faut se rendre compte que nous avons en elle une des manifesta-
tions importantes de la vie nationale si intense au XIX s. Il nous
faut donc comprendre avant tout l'essence du groupement social
que nous nommons nation. Or, nous ne saurions expliquer l'essence
de l'idée de nation par quelque formule abstraite qui fixerait une
fois pour toutes les caractères «ans lesquels il n'est pas de nation.
Il ne faut pas oublier que la nation est un produit historique, dont
la cohérence est constituée tantôt par certains éléments, tantôt par
d'autres. Au XIX s. nous voyons apparaître au premier plan des
tendances qui sciemment veulent augmenter et déve-
l<4)per cette cohérence. Dans le domaine de la politique,
cette idée se fait jour sous la forme du „principe de nationalité"
c'est à dire du principe avançant que chaque nation doit avoir son
propre état. Or donc, le principe de Nationalité trans-
|)ùrté du domaine politique à la vie économique de-
vient le principe d'économie nationale qui, tout en
étant peut-être moins apparent, n'en est guère moins
fort. Les diffi-rentes nations désirent ici encore marquer leur di-
verse individualité; elles veulent posséder leurs propres richesses,
leur propre production dans tous les domaines, elles tendent à de-
venir indépendantes de toutes les autres, à créer leur propre type
d'économie.
Dans ce cadre, no;is sommes à même de saisir la portée de
l'économie nationale. Avant tout, ce n'est point là une or-
ganisation économique dans l'acception habituelle
(lu mot. car il lui manque la direction unique, possédée par toutes
les organisations économiques individuelles ou collectives. Malgré
ceci, elle forme un entier indépendant et non le total des systèmes
économiques de différents membres d'une nation. L'économie
nationale équivaut à une conncxité fixe de tous ces
61
systèmes, qui leur imposent une même direction de
développement conforme aux fins générales de la
nation. L'unité nationale est l'élément qui dans les combinaisons
les plus variées soude les différents systèmes économiques d'une
nation, en leur donnant à tous une fin et un caractère commun.
L'économie nationale n'est qu'une des fonctions de la
vie nationale.
Au cours du développement de cette idée, l'auteur tâche de
prouver qu'on ne saurait identifier l'économie nationale avec le sys-
tème économique d'un état, bien que dans des circonstances nor-
males l'économie nationale s'appuie sur son propre état. Il y a des
manifestations économiques qui n'ont rien à voir avec l'état, et il
arrive même que des nations n'ayant point d'état tendent à pro-
duire une économie nationale distincte.
L'auteur ne s'arrête point longuement sur la comparaison de
l'économie nationale à un organisme, comparaison qui n'expliquant
rien n'a point de valeur scientifique. Il proteste aussi contre les
opinions qui opposent l'économie individuelle à l'économie nationale
et voient dans la dernière la négation de la première. L'économie
nationale n'est qu'une connexité durable des économies partielles,
qui, toutes soumises qu'elles soient à certaines fins d'ordre supérieur,
n'en conservent pas moins leur individualité. Il n'en serait pas de
même si l'utopie de Fichte, c'est à dire son état commercial stric-
tement fermé arrivait à se réaliser. Dans ce cas l'économie na-
tionale deviendrait un système économique dans l'acception habi-
tuelle du mot.
Enfin l'auteur anal3^se les différents genres de rapports consti-
tuant l'économie nationale; il distingue les rapports strictement éco-
nomiques et ceux qui ne le sont pas, les rapports volontaires et ob-
ligatoires, les rapports spontanés et produits sciemment. Il met
à profit la classification de Durkheim, sa distinction de la solida-
rité par similitude, et de la solidarité par répartition du travail.
L'auteur tâche de démontrer que les deux genres de soil.îarité
existent côte à côte dans l'économie nationale et qu'ils ne sauraient
exister l'un sans l'autre.
Dans la dernière partie, l'auteur s'occupe des problèmes actuels
de l'économie nationale. Le plus important est celui qui fixe les rap-
ports de l'éconemie nationale et de l'é c o n o m i e mondiale. Les
éléments techniques et civilisateurs qui ont contribué à produire
62
ruiiité de réoonoinie nationale, continuent à agir en faisant
éclater son cadre. Le développement des communications ne se
bfjrne pas à rapprocher les diverses parties de l'économie nationale
d"un pavs. il rapproche de même difféi'entes économies nationales
d'autres pays. Le développement de la production exige des dé-
bouchés de plus en plus considérables, les marchés nationaux de-
viennent donc trop insignifiants. De môme les relations entre les
différentes économies gagnent en force. En présence de ces faits, on
arrive à la conviction que l'économie nationale est une étape tran-
sitoire, et cpie nous entrons de plus en plus dans l'époque de l'écono-
mie mondiale. Suivant ces données, la répartition nationale du travail
céderait la première place à une répartition internationale du
travail et les économies nationales perdraient leur indépendance en
faisant partie de l'ensemble plus vaste d'une et unique économie
mondiale.
Il faut tâcher avant tout d'éviter ici une certaine confusion
d'idées; si par économie mondiale on comprend la généralité des
relations de plus en plus nombreuses entre différentes économies na-
tionales, si l'on pense au fait même de cette dépendance récipro(jue,
iiu p(_'ut dire effectivement que nous vivons de plus en plus à l'époque
de l'économie mondiale et l'on peut citer beaucoup d'exemples
à l'appui. Mais on comprendrait faussement cette économie mondiale
en voulant y voir un ensemble cherchant à asservir sans aucun
égard toutes les économies nationales, en leur enlevant leur indé-
pendnnce [)our se mettre à leur place. Les économies nationales,
tout en participant de plus en plus au commerce économique de
l'univers.- tendent toutefois à en faire une source pour le dévelop-
pement de leur force et de leur indépendance, et n'en veulent pas
moins garder jalousement leur individualité particulière, par rapport
aux autres économies nationales. L'idée de l'économie nationale se
développe de plus en plus fortement en s'appliquant aux nouvelles
conditions techniques, économiques et civilisatrices.
Cette marche des événements est confirmée par la connaissance
que nous obtenons de la signification nationale des différents élé-
ments économiijues: [)opulation, terre et capital, précisément
à l'époque actuelle du développement de l'économie mondiale. Nous
voyons de même que la base du groupement des unités commer-
ciales et douanières consiste toujours encore en Tunité nationale et
((ue tnus les essais tendant à l'écarter n'aboutissent guère. Le déve-
63
loppement du protectionisme national qui s" étend et gagne en force
en est une nouvelle preuve. Arrivé à la fin de ses recherches
l'auteur considère au même point de vue le problème de l'indé-
pendance des puissances économiques, ainsi que les conditions dans
lesquelles les économies nationales, petites ou moyennes, peuvent
conserver leur liberté, tout en entrant dans le commerce économi-
que international avec une intensité croissante.
1". SINKO TADErSZ: Plerwowzôr »Nadobniej Paskwaliny« S. Twar-
dowskiego. {Le itrototype de ,,fa belle Pasqualine'' de S. Tîcai--
ftowski).
S. Twardowski en publiant vers 1655 son roman rimé en trois
chants „La belle Pasqualine" indiqua sa source dans le titre, en
disant qu'elle „échangea récemment son costume espagnol contre
un costume .polonais''. Selon ces indications, le prof. R. Pilât en
premier lieu, puis indépendemment de lui le prof. E. Porçbowicz
démontrèrent indubitablement qu'un certain récit de la nourrice
de l'héroïne Stella trouvait son origine dans un récit d'une ber-
gère Felismène. une des héroïnes de „Diana" roman pastoral
espagnol de Montemayor. Les deux savants remarquèrent pourtant
chez Twardowski de fortes variantes, se faisant jour dans la ten-
dance anti-érotique de Pasqualine? et jugèrent qu'il fallait encore
chercher quelque autre prototype. Cette recherche était d'autant
plus indiquée, que la partie dépendant de ]\Iontema3"or comprend
à peine 180 vers sur les 3960 du roman polonais et concerne seu-
lement l'épisode secondaire, motivant la colère de Vénus envers
Pasqualine.
Le premier motif de cette colère est la rivalité entre cette
dernière et Vénus par rapport à la beauté. Vénus menacée dans
son monopole de beauté, ordonne à son fils Amour d'inspirer
à Pasqualine un amour non partagé pour un chevalier quelconque.
Amour exécute les ordres de sa mère et Pasqualine brûle
d'amour pour Olivier, le lui fait savoir par lettre et perd sa bonne
réputation. Désespérée, elle s'adresse à Félicie, grande prêtresse
de !\Jinerve lui demandajit conseil, celle - ci comme pénitence,
l'envoie faire un pèlerinage, durant lequel Pasqualine désarme
Amour, mais oubliant les avertissements reçus, elle tombe en son
pouvoir, duquel Satvre la délivre. Arrivée au terme de son pèleri-
nage au temple de Junun, Pasqualine apprend, qu'elle avait aidé
les dieux à briser le pouvoir de Vénus et d'Amour et qu'après son
retour à Lisbonne la vie lui sera plus clémente qu'auparavent.
Ces motifs principaux, ainsi que plusieurs autres secondaires, pro-
viennent ainsi que le démontre l'auteur, du célèbre conte d'Apulée
sur „Amour et Psychée", conte des plus populaires au XVII siècle
dans la littérature italienne, espagnole, anglaise et française. Cer-
tains motifs rudimentaires n'ayant pas chez Twardowski de fonc-
tions organiques, prouvent, qu'il ne puisa pas dans quelque rema-
niement d'Apulée, mais directement dans l'original, dont il élargit
les motifs au cours du deuxième chant, en s'inspirant directement
d'Ovide, de Virgile, d'Horace et de quelques autres classiques.
Il faut comprendre la mention d'une traduction de l'espagnol
faite dans le titre, comme toute autre indication donnée par les
romanciers polonais de l'époque: Jean André Morsztyn fit dans sa
Psychée une paraphrase de Marino, y ajoutant un peu des Méta-
morphoses d'Apulée et non de Lucien; néanmoins dans le titre il
mentionnait aussi ce dernier comme source, bien évidemment paree-
que sous le nom de Lucien il trouvait r„âne" grec. Potocki com-
posa lui-même la trame de Syloret; malgré cela il dit, que son
sujet est tiré de différents écrivains grecs et latins et qu'il n'a fait
que le mettre en relief dans des vers polonais. Plus tard, le tra-
ducteur polonais d'Oromond, roman français de F. Pon., prévient
dans sa préface, que cette histoire fut premièrement traduite du grec
en vers polonais et qu'il la transcrivit en prose. L'original grec n'avait
jamais existé, pourtant comme l'action se passait en Orient et que
les héros avaient des noms soi-disant grecs, cette histoire fut
appelée grecque, ce qui donna lieu par la suite à l'assertion qu'elle
avait été traduite du grec. De même, grâce à une certaine couleur
locale, le roman de Twardowski fut premièrement considéré comme
espagnol et ensuite vu la source espagnole d'un épisode, il fut défini
comme traduit de l'espagnol. Evidemment à l'époque, les romans
traduits de l'espagnol devaient être lus avec autant de plaisir que
l'ont été plus tard les romans traduits du français.
Dans un supplément, l'auteur indique les rapports qu'il y a entre
le conte d'Apulée et le conte inachevé de Mickiewicz „Le roi Bobo
et la reine Lala" et reconstruit son dénouement d'après des motifs
d'Apulée.
65
*ll. SINKO TADEUSZ: Poetyka Sarbiewskiego. (Die Poetik von M.
Sarbiewski S. J.).
Die Fürstlich Czartoryskische Bibliothek in Krakau besitzt eine
Fachschrift der im Jahre 1626/7 in Potock gehaltenen Vorträge
über Poetik von dem damaligen Lehrer dieses Gegenstandes Pater
M. Sarbiewski. Es ist ein Papiermanuskript von 477 Seiten 4°,
nr. Inv. 1446. Er umfaßt: De perfecta poesi libri novem (der
größte Teil des 1. Buches fehlt), de acuto et arguto liber unus sive
Seneca (rhetor) et Martialis, drei Bücher über lyrische Invention,
Disposition u. Elocution, de virtutibus et vitiis carmiuis elegiaci
sive Ovidius (1 Buch), zusammen 14 Bücher. Am Ende des neunten
Buches, aber auch des öfteren im vorhergehenden Texte betont
der Verfasser die Neuheit seiner Lehre und ihre vollkommene
Unabhängigkeit von Skaliger, dem er das Mißverstehen des Ari-
stoteles vorwirft. In der Tat folgt Sarbiewski hauptsächlich der
Poetik von Aristoteles, dessen Lehre er durch eine detaillierte
•rhetorische Topik ergänzt. Nur in Einzelheiten, die er nicht auszu-
führen gedenkt, verweist er auf Skaliger, Pontanus, Vida, Miuturno,
Galuzzi u. a. Seine Lehre de acuto et arguto basiert durchaus auf
Senekas Kontroversien; die dort öfters gerügte Manier wird hier
zum stylistichen Ideal de» Konzeptismus erhoben. Das Werk ist
ein technisches Lehrbuch, mit dessen Hilfe die Schüler selbst Epen
u. andere Gedichte verfertigen könnten. Das war nämlich das Haupt-
ziel der Klassikerlektüre in den Jesuitenschulen. Für ästhetische
Betrachtung der heidnischen Dichter war in diesen Schulen kein
Raum.
VI. SZYJKOWsKi MvKJAN: Dzieje novvozytnej tragedji polsktej. Typ
pseudoklasyczny. Cz. II. Rozkwit i zanik 1800-1830. {Uhisloive
de la tratjédie moderne en Polof/ne. Type psetidoclassifjue. II'.
partie: L'apogée et le déclin 1S00—1S30).
La seconde partie de l'histoire de la tragédie moderne en Po-
logne à l'époque du pseudo-classicisme nous présente le développe-
ment et le déclin de ce courant littéraire.
Il ne faut point considérer les dates de 1800 — 1831 comme
bornes purement fictives, elles se trouvent basées sur le cours na-
turel des choses. Dès 1800 la tragédie française s'affirme sur la
Bulletin I^Il. 5
66
scène polonaise. L'année 1807 inaugure une série de représenta-
tions de tragédies originales, écrites d'après le modèle français.
Dérivant du travail préparatoire fourni par la seconde moitié
du XVIII siècle, la pliase de la pleine maturité du pseudoclassi-
cisme s'ouvrit alors en Pologne. Suivant notre méthode préalable,
c'est à dire la méthode constructive, nous divisons notre tâche en
quatre parties, analysant successivement les traductions,, les repré-
sentations, le développement de la théorie et celui de la pratique
théâtrale. En plus, on peut distinguer quant au temps, l'époque de
„l'épanouissement" et celle* „du déclin": la première renferme les
14 dernières années de la direction de Bogustawski et les premières
six années de celle d'Osinski. Le déclin aussi rapide que l'épanou-
issement, s'accomplit dans les dix années qui précédèrent Tinsur-
rection de Novembre 1830.
Dans ces limites, les six années de la direction d'Osinski
1814 — 1820 présentent sans aucun doute l'apogée: c'est ici que se
place la plus haute influence quantitative et qualitative des chefs-
d'ÔBuvre français. C'est ici que nous trouvons pour la théorie
dramaturgique polonaise l'activité de la société varsovienne des
„Iks" et pour la pratique, les deux pièces essentielles: „la Lud-
garda" de Kropinski et la „Barbara Radziwill" de Felinski. Les
traductions se rattachent directement à la tradition du siècle de
Stanislas Auguste, et forment un chaînon ultérieur du labeur com-
mencé par Konarski au milieu du XVIII siècle. Les matériaux
rassemblés entre ces limites et groupés à la fin de l'ouvrage dans
un tableau bibliographique, comprennent comme imprimés, manus-
crits, livres séparés et fragments de revues et journaux, 88 nu-
méros dont 59 se reportent au XIX siècle. De tout ceci, nous
analysons particulièrement les travaux de Louis Osiûski princi-
palement important comme traducteur de Corneille, et ceux de
Vincent Kopystyûski, admirateur de Racine. Les adaptations d'Osiii-
ski jouissaient chez les contemporains d'une grande considération
que nous essayons d'expliquer, ainsi que de fixer l'importance
d'Osinski au point de vue historique et comparé.
Le chapitre suivant s'occupe de la tragédie française sur la
scène polonaise, principalement sur celle de Varsovie qui à cette
époque est de toute première importance pour tous les autres thé-
âtres polonais.
Pour l'époque de la direction de Boguslawski et de celle d'Osin-
67
ski nous avons rétabli le répertoire classique, dont nous dressons
la liste chronologique à la fin du livre, en nous basant sur les
sources contemporaines. Déjà à première vue il démontre le nombre
croissant, puis diminuant dans les dernières années des représen-
tations de cette espèce, . leur cboix et leur distribution par rapport
aux trois maîtres du théâtre français, les nouvelles pièces, les re-
prises et enfin la popularité relative de certaines oeuvres.
Dans ce travail nous considérons les opinions contemporaines
des admirateurs et des adversaires de ce genre- de pièces, la lutte
sans espoir avec le „drame" réclamé par une bonne partie du pu-
blic, l'exécution scénique par rapport au jeu des acteurs et à l'agen-
cement de la scène, les représentations exceptionnellement réussies,
celle d'Athalie p. ex. qui fut le triomphe d'Osinski comme ré-
gisseur. Dans les années de déclin du pseudo-classicisme nous ana-
lysons les causes de ce déclin et les premiers symptômes du „ro-
mantisme" sur la scène de Varsovie. Enfin nous nous occupons des
rapports entre les théâtres de province (Wilno, Cracovie, Lwow) et
celui de Varsovie.
Le chapitre suivant, divisé en trois parties, est consacré au
développement de lu théorie. La première partie est dédiée aux
classiques: elle arrive aux sources de la critique théâtrale, en pre-
mier lieu de la société des „Iks"; elle mentionne une nouvelle édition
de la poétique de Golanski. analyse les opinions de François
W§z3rk, les cours d'Eusèbe Siowacki, la dissertation de Léon Bo-
rowski, le système de- Louis Osinski et les critiques de Gaétan
Kozmian.
La deuxième partie sous le titre „Révolution romantique" traite
en détail des opinions de Brodzinski et Korzeniowski. La dernière
partie présente l'action de Mochnacki secondée par Michel Gra-
bowski et Valentin Chlçdowski.
A la fin du chapitre nous donnons, comme toujours, un coup
d'oeil sur l'ensemble du sujet traité, lequel dans le cas présent
concerne le long développement qui s'est produit de Rzewuski
à Chîçdowski.
Le dernier chapitre (VIII) possède une importance capitale: se
basant en grande partie sur des matériaux inconnus, il tâche de
reproduire le tableau complet du développement et du déclin de la
tragédie originale, c'est à dire le résultat de tous les efforts des
traducteurs, acteurs et théoriciens au cours de 30 ans.
5«
68
Sans compter les formes intermédiaires, nous avons pu rassem-
bler 36 unités dramatiques possédant des caractères clairement tra-
giques.
Après la période des essais primitifs, ces pièces présentent pen-
dant les trente premières années du XIX siècle une ligne de déve-
loppement qui se divise en trois parties: 1 •> de Niemcewicz à Kro-
piûski, 2° le sommet de la tragédie. S" son déclin. Dans ces li-
mites nous commençons par la représentation de „Ladislas" de Niem-
cewicz en 1807, représentation qui indique une continuité de tra-
dition avec l'époque antérieure, puis nous passons à „Zbigniew"
du même auteur et à „Wanda" de Tékla Lubieiîska, comparée avec
une tragédie semblable de Zacharias Werner.
Par la suite, nous analysons en détail les tragédies de Wçzyk,
d'Alexandre Chodkiewicz, d'Eusèbe Slowacki et d'Antoine Hoffman.
nous acheminant ainsi vers les sommets du développement, sur les-
quels brillent la „Ludgarda" de Kropinski et la „Barbara" de Fé-
lin ski.
Nous établissons la parenté historique et réelle des deux
ouvrages, nous analysons leur construction extérieure et inté-
rieure, nous indiquons leurs sources historiques et littéraires (au-
tochtones et (étrangères), nous rassemblons les critiques contempo-
raines et celles qui suivirent, nous considérons enfin les représen-
tations.
Dans ce cadre nous présentons toute l'oeuvre dramatique de
Felinski, ses essais juvéniles et ses adaptations ultérieures d'Alfieri
et de Crébillon: la seconde, autographe, est particulièrement inté-
ressante, nous dévoilant les ressorts du mécanisme poétique de
l'auteur de Barbara.
L'oeuvre d'Ignace Humnicki nous montre des siofnes évidents
de décadence, bien que ses contemporains l'aient considéré comme
successeur et héritier du talent de Felinski, contrairement à la cri-
tique isolée de Dmochowski.
Les tragédies antérieures et anonymes („Rokiczana", „Kra-
kus"j se signalent par des symptômes de décadence de plus en
plus frappants. Nous assistons ainsi à la disparition des traits
précis qui caractérisaient le pseudo-classicisme. Les uouvelles tra-
gédies, comme par exemple „Kamma" de Ladislas Miniewski
s'éloignent dans leur trame et dans leur forme des normes de la
tragédie française.
69
Enfin, en 1827 et 1828, la scène la plus conservatrice, celle de
Varsovie, s'ouvre pour les premières tragédies romantiques: le
„Harald" de Jean Max. Fredro et „Arces" de Joseph Supinski.
Mochnacki salua „Harald" comme la révélation d'un art nouveau.
Les „Pélopides" de Korzeniowski, représentés à Varsovie en
1830, peuvent être considérés comme preuve d'une extinction défi-
nitive de la vitalité du type pseudo-classique dans la littérature
polonaise. Ce fut le dernier geste, noble et beau, du classicisme
dans la dramaturgie polonaise. Nous avons pu connaître et analyser
en détail cet ouvrage, grâce a une copie manuscrite, conservée
jusqu'à nos jours.
13 WINDAKIEWICZ STANISLAW: Epigramata rzymskie Kallimacha.
(Les épigraiÈimes romaines de Callhnaque).
Les poésies romaines de Philippe Buonaccorsi Callimaque,
oubliées maintenant se trouvent sous le titre de „Callimachi Epi-
grammata" dans un superbe in-folio de la bibliothèque du Vatican,
provenant d'Urbino, et portant le N° 368^). Un second exemplaire
existait jadis à Vérone. Apostolo Zeno^), érudit du XVIII s. a noté
ce qui suit: „Fra i codici délia copiosa libreria Saibante in Verona
ne abbiamo vedutto uno in quarto scritto verso il fine del XV se-
colo e intitolato „Callimachi poetae quidem lepidissimi Epigramma-
tum libellus" Comincia cosi
Cum tibi crescit opus meliori pumice cultum
Quod mea dormitans saepe lucerna videt.
C'est ainsi que commence le seul texte qui nous soit accessible
aujourd'hui, celui d'Urbino, un peu ultérieur il est vrai puisqu'il
provient du début du XVI s. II est écrit en belle italique de la
renaissance, sur un magnifique parchemin. Les titres des poèmes
y sont exécutés au minium et les initiales sont bleues ou parfois
dorées. Les épigrammes de Callimaque contenues dans ce ma-
nuscrit représentent près du quart d'une plus grande collection
dont l'étendue est définie à la première page: „In hoc pul-
') V. Bulletin de l'Académie de Cracovie 1890 p. 276, Kwartalnik hieto-
ryczny 1891 p. 36U— 363.
*) Dissertazioni Yossianae Venez. 1733 II. 331.
70
cherrimo codice continentur nonnulli poète latini iuniores, qui in
circuni pictis circulis siuit annotati". Ces cercles entourant le
titre principal, sont au nombre cle sept, et portent les inscrip-
tions suivantes: ,,Christophori Landini Xandra (f. 2 — 57), Calli-
macbi Epigramniata (f. 58 — 99), Nicolai' Perrotti Epigrammata et fa-
bule (f. 100 — 146), Antonii Panormitae Hermapbroditus (f. 147 — 170),
Bartbolomci Contradae Egloga (f. 170 — 3), Marci Siculi Elegiae
(f. 179 — 188), Franc. Patritii Egloga". Ce titre fut écrit avant que
le manuscrit ne fût aclievé, car il n'y est point fait mention de
quelques poèmes insérés ultérieurement: „Pbilelpbi Eglog« de Christi
Natali" (f 173 — 5), „Caroli Aretini In funere Leonardi Aretini
Carmen lugubre" (f. 176 — 9); par contre le poème de François
Patrice annoncé dans le titre ne se trouve pas dans le corps
du manuscrit. Les épigrammes romaines de Callimaque sont ici en
brillante compagnie: Landino, Perrotti, Panormita, Filelfo, Carlo
Marsupini, tous portent des noms glorieux dans l'histoire de l'hu-
manisme du XV siècle.
Les épigrammes romaii'^s de Callimaque sont dédiées à une
personne qui nous est inconnue: „Ingenuo et multe indolis ado-
lescenti Carboni Piceti Calimacus Venetus felicitatem dicit".
Il nous dit, que sur le désir du père de cet inconnu nommé
Nicolas, il a rassemblé tous ses écrits en un entier pour le lui
envo3'er: „Nicolaus Pater tuus .... rogavit, ut epigrammata mea in
volumen redacta ad te mitterem". La famille de Callimaque pro-
venait de Venise 1), bien que lui personnellement fût originaire de
Toscane, ce qui explique qu'il se donnait indifféremment comme
Toscan ou Vénitien. Il arriva pourtant à Rome de Venise^ et dans
ses épigrammes Ton voit encore des traces d'un séjour prolongé
dans cette dernière ville.
Les épigrammes dédiées k Carbon Picet se partagent en deux
livres; dans le premier on en compte 55, et dans le second presque
trois fois autant, c'est à dire 149 épigrammes, ou plutôt gaietés et
poésies d'occasion, qu'il rassemble sous ce titre. Nous ouvrons ce
recueil avec curiosité voulant connaître le passé littéraire de l'émi-
nent propagateur de l'humanisme en Pologne. Le manuscrit d'Urbino
contient presque toute l'oeuvre littéraire de Callimaque durant son
séjour à Rome. Elle coïncide avec le Pontificat de Paul II (1464 — 71)
') De his (jue a N'enetis. Zeissberp;, poln. Geschichtschr. des Mittelalt 349.
71
•et peut-être même remonte à une époque antérieure dont nous ne
saurions pourtant rien dire de certain.
Callimaque écrivit ses premiers vers à Venise, mais en réalité
il acheva ses études littéraires à Rome.
„Inaeniiim lectissimis literis Romae excoluit". comme le dit
Jovius ^). Son frère François de 3 ans plus jeune que lui le de-
vança à Rome, et s'y occupait aussi un tant soit peu de belles
lettres et écrivit ultérieurement la „Vita beati Bartoli" dont le
héros était Florentin -). Ils arrivèrent de Venise pour profiter des
leçons du célèbre archéologue romain Julius Pomponius Laetus,
qui reçut notre Callimaque à bras ouverts. Nous trouvons dans
les oeuvres de Pomponius une mention de leur rencontre: „Calli-
machus... cum Romam venit. a me, quia litterarum Studium imitari
videbatur, hospitaliter acceptus est" '). Par l'entremise du professeur,
il se rapprocha probablement de certaines de ses connaissances,
entre autres de Barthélémy Platiua, secrétaire du cardinal de Man-
toue, auteur de l'ouvrage connu sous le titre de „Vitae pontificum"
et par la suite directeur de la Bibliothèque du Vatican. Il connut
de même Antoine Campanus évêque de Teramo, célèbre epistolo-
graphe. ainsi que poète et favori de Pie II. Cette société de lati-
nistes éminents fit beaucoup de bien à Callimaque; Campanus en
particulier, s'intéressa à son talent. Le célèbre épigrammatiste du
temps de Pie II fut frappé par la fantaisie, la perspicacité et aussi
par une certaine faiblesse ph3-sique et désagréable du nouvel arrivé
de Venise *). Callimaque était chassieux. Campanus écrivit à ce
sujet:
Callimachi quamvis lippi videantur ocelli
Sitque minor Stella pupula cantaridis,
Plura videt quam linx vigiîi nec cesserit Argo
Noctem vel media perspicit iiie die —
Cumque alii videant quae sunt.taniummodo, suevit
Quacque etimn i.,,, ^..iit cerne io Uailimachus...
') FJogia claror. viror.
*) Zeno 1. c 321 voir aussi la lettre de Callimaque à Dersiaw de Rvtwiany
"Tomieiana I app. 1.
') Responsio Pomponii. Ms. Vatic. 293i.
*) Campani I. A. Opera. Venet. 1502 Epigr. VI. 18.
72
Callimarjue arriva à Kome non seulement pour y chercher la>
science, mais aussi pour y trouver une bonne position. Il n'était pas-
riche et Platina lui vint maintes fois en aide; voyant son talent,.
le secrétaire de François de Gonzague cardinal de Mantoue le re-
commanda parmi son entourage; premièrement à Jacques Amma-
nati-Piccolomini, cardinal de Pavie et célèbre auteur d'épîtres^
puis à Roborello, cardinal de Ravenne, qui l'employa comme se-
crétaire permanent. Par la suite lorsque les relations amicales de
Callimaque et de Platina, ancien habitant de Rome depuis 1448
vinrent à se rompre, ce dernier écrivit au cardinal de Pavie en
se plaignant de ce que son ami n'avait pas su apprécier tous les
services qu'il lui avait rendus „quod hominem in numerum fami-
liarum Reverendissimus Dominus Ravennas meis precibus recepit,
quod eum saepius pecunia iuverim, quod ei meis commendationi-
bus tua patucrit gratia et benevolçntia" ^). C'est donc grâce à Pla-
tina que Callimaque figura parmi les nombreux secrétaires d'évêques-
et de cardinaux, dans ce groupe d'écrivains et d'abréviateurs qui
jouèrent un si grand rôle à l'époque, près de la curie Romaine. —
Nous arrivons ainsi au premier groupe de circonstances réelles qui
nous permettent d'aborder la lecture du manuscrit d'Urbino.
D'après les propres aveux de Callimaque, on peut conclure que
ses rapports avec le cardinal de Ravenne n'étaient ni très affectueux,
ni très proches. C'était 2) un des cardinaux les plus âgés, et son
influence datait de Tépoque d'Eugène IV (1431-47). Callimaque
le cite plusieurs fois, et lui adresse une épigramme „ad Ravenna-
tem" dans laquelle il demande de l'argent et avoue que son service
devient moins assidu vu les rémunérations minimes qu'il reçoit.
(Ep. II. 89. 91). Il n'écrivit jamais de poème étendu en l'honneur
de son patron.
Le cardinal de Pavie l'attirait bien plus. Leurs rapports s'ap-
puyèrent sur la considération que ce dignitaire avait pour la poésie
de Callimaque. Le poète lui écrit souvent et non sans joie. Une de
ses épigrammes nous laisse l'amusant souvenir de la plaisanterie
d'un courtisan qui, en vantant la générosité de quelqu'un d'autre
espère le pousser à augmenter la sienne. Voici ce qu'écrit le ser-
viteur du Cardinal:
') Vairani, Cremonensium monumenta. Romae 1778. I. 29—66.
') G. Veronensis, De pestis Pauli II. Muratori SSRRI. III. 2,
73:
Ad Papiensem.
Natali Domini Deique nostri
Aurum non levé sponte liberal!
Cum nihil peterem, dédit Ravennas.
Misisti tacite nihil, videbo
Quid dabis Papiensis ecce posco. (II. 92).
Le cardinal de Mantoue. patron de Platina, est de tous les car-
dinaux celui qui jouit de la plus grande estime de Callimaque. Sa
brillante extraction, ainsi que ses grandes influences auprès du pape
actuel ^) inspiraient le plus grand respect au courtisan du cardinal
de Ravenne. Il lui adresse deux épigrammes obséquieuses, tâchant
ainsi d'obtenir les bonnes grâces de ce Prince de l'Eglise en l'adulant.
(IL 96. 123). Il apprit probablement ce genre de flatteries de Pla-
tina dont il cite la „Historia urbis Mantuae et familiae Gonzagae".
Callimaque écrivit le plus long poème de son recueil en l'honneur
du Cardinal de Mantoue: „Ad augustum cardinalem Mantuanum in
funere sororis". C'est un thrène typique de l'époque de l'humanisme,
dans le genre de ceux qui allaient paraître par dizaines en Po-
logne au siècle de Sigismond le Vieux. Etant en môme temps
l'ouvrage le plus marquant parmi ceux qui sont inspirés par la muse
romaine de Callimaque. il faut le lire avec attention.
Le poète ne sait comment consoler le cardinal, mais il ne
s'étonne guère de sa douleur. Il comprend combien il sera affligé
lorsque revenu au seuil de la maison paternelle, il ne trouvera
plus Dorothée pour lui souhaiter la bienvenue, tandis que ceux
qui sont restés lui narreront tout ce qui a rapport à ses derniers,
moments, passés à dire adieu à son fiancé et à prier pour la longue
vie de son frère. Le jour de sa mort sera à tout jamais un jour
de triste souvenir pour le cardinal. Callimaque décrit les funérailles
et c'est ici qu'il déploie le plus de fantaisie; il dit que Virgile
lui-même ne saurait donner, une juste description du cortège
funèbre de cette Mantouaine. Tous les citoyens pleuraient devant
le grand malheur qui frappait la maison de Gonzague; la beauté
renommée et le grand espoir de cette famille n'était plus! Les
fleuves italiens, le Mincio, l'Eridan et le Pô gonflèrent leurs flots,,
et la nature entière ressentit la tristesse générale. Les regrets de-
») 1. c.
74
tout le monde durèrent longtemps ot n'arrivèrent à se calmer
qu'après l'apothéose de la figure de la défunte, et lorsqu'elle fut
comptée parmi les étoiles. Le cardinal lui aussi devrait s'apaiser
maintenant et se pénétrer de la pensée que nous devons tous mourir.
De l'Olympe, sa soeur suivra ses succès qui dureront jusqu'au
moment où, à un Age avancé et a^^ant parfait son rôle ici-bas, il
montera de môme dans la région des étoiles pour y prendre place.
Ce panégyrique frappe par l'oubli des idées chrétiennes dans l'ex-
pression des regrets qui sont entièrement modelés sur l'esprit clas-
sique. (IL 139. f. 94-7).
Parmi les" autres cardinaux, Callimaque cite encore Bessarion,
le célèbre traducteur et propagateur des textes grecs en Italie; il
n'était nullement en rapports intimes avec lui et de loin seulement
pouvait admirer ses beaux îjardins sur le Tibre. Son épigramme
„In hortum Bissarionis" exprimait son étonnement devant la quan-
tité de fleurs rares et odoriférantes possédées par le cardinal
(J. 53). Cette épigramme a été publiée à une époque moderne
dans une des publications dédiées aux études orientales i).
En dehors du monde ecclésiastique, Callimaque avait encore
à Rome quelques connaissances laïques qui bien certainement ré-
pondaient plus à ses penchants que les rapports officiels avec le
clergé. Nous lisons dans son recueil un panégyrique portant le
titre „Ad Sigismundum Malatestam imperatorem illustrissimum"
dans lequel le secrétaire du Cardinal de Ravenne présente ses
voeux au célèbre tyran de Rimini, et le glorifie comme amiral d'une
flotte puissante, avec laquelle il souhaite de le voir remporter de
nouveaux succès. (IL 95).
Parmi les épigrammes romaines de Callimaque il y en a qui
sous le titre de „Ad Caesarem" appelleront tout particulièrement
notre attention. Le pwsonnage en question porte le nom de François,
mais nous ne saurions dire qui il était. Callimaque écrivit en son
honneur un certain nombre d'épigrammes, et grâce à son appui
il arriva à jouir d'une grande considération à Rome. Il lui dédiait
tous ses livres et se réjouissait de chaque petite louange qui sortait
de sa bouche. Il s'agissait probablement de quelque grand seigneur
*) Nous croyons que c'est le „Bessarione publicazione periodica di studi
Orientali". Nous ne pouvons indi(iuer l'annuaire vu la difficulté actuelle d'avoir
accès à cette revue.
75
qu'on pouvait gratifier du nom de „Caesar". Ces épigrammes de
Callimaque laissent percer une certaine note d'attachement, de
confiance et d'admiration à son égard. Eu voici un exemple:
Ad C a e s a r e m.
Quod legis atque probas, quiquid mea fistula lusit
Et quod me vatem Romula terra putat.
Quod uon ad Scythiam propero Pontumque jigentem
Quodque mihi vitç spes melioris adest,
Hoc tibi me seniper gratus debere fatebor
Meque tuum dieam, non opus esse lovis. (II. 94).
Un second cercle de relations de Callimaque à Rome se com-
posait de personnages lui étant égaux. Il entourait d'un respect
tout particulier son maître Julius Poraponius Laetus, auquel il crut
faire un grand plaisir en lui dédiant trois épigrammes écrites selon
Catulle. L'une d'elles commence par ces mots: „Pomponi decus
eruditiouum'^ Il le glorifie comme bon connaisseur de latin et
d'antiquités romaines et se sent très flatté par ses approbations. (I.
37. 44, 45).
En plus du souvenir donné à son maître, Callimaque parle
à plusieurs reprises dans son livre romain de Bartholomée Platina
son intercesseur lors de son séjour dans la ville éternelle. Au
temps où les épigrammes furent rédigées, ils étaient unis par des
liens de cordiale amitié, ils assistaient ensemble à des banquets, se
répétaient les menus scandales de Rome, et en plus Callimaque
avait l'obligation de s'extasier sur tout ce qui provenait de la
plume de son ami. Il se montra le plus éloquent dans la plainte
sur le manque de considération à son égard, que nous trouvons
dans un morceau assez long, imité d'Horace:
Quiu me potentum spernere limina
Et plebis auras, Platina, non sinis (I. 23).
Ixioulds i'Cx^cii eveque de Sipont et pupille de Bessarion fut
aussi une des brillantes connaissances de Callimaque, il laissa un
nom connu dans le développement de l'humanisme grâce à sa tra-
duction de Pol^'be et à la composition d'une grammaire et d'un
traité de versification, ainsi que d'un énorme ouvrage sur Martial
portant le titre de „Cornucopia" i). Ce savant est mentionné par
') Veicçt. "Wiederbel. d. class. Altert.* II. 133 — 7.
76
Callimaque dans une de ses péigrammes romaines intitulée „Ad:
Chiriacum" il s'y trouve nommé „noster Perottus" et y est spé-
cialement encensé comme poète (II. 70). Ses poésies oubliées au-
jourd'hui se trouvent à coté do celles de Callimaque dans le ma-
nuscrit d'Urbino, sous le titre „Nicolai Perotti Epigrammata et fa-
bule".
Les autres relations romaines de Callimaque n'appartiennent
pas aux noms lés plus illustres, mais ne sont pourtant pas sans
intérêt pour sa biographie. Les nombreuses épigrammes „Ad Glau-
cum" se rapportent à Marimo Coldelmero di Venezia, un de ses
collègues au secrétariat du Cardinal de Ravenne, ainsi qu'il résulte
de plusieurs actes i); il devait un jour devenir le compagnon de
Callimaque dans son voyage en Pologne. Pendant leur séjour-
à Rome il se réunissaient souvent pour plaisanter, se faire des ca-
deaux, et admirer leurs oeuvres réciproquement. L'épigramme sui-
vante est assez explicite au sujet de leurs rapports:
Ad G 1 a u c u m.
Qui modo frigidulis tunicis algere solebam
Miraris cocco conspiciendus eam;
Nunc cardinali grata est mea musa Ravenne,
Ante sed in triviis fabula nota fui (II. 22).
. Les épigrammes de Callimaque portant le titre „Ad Asclepia-
dem" visent, comme il appert de diverses autres sources, un cer-
tain Marcus Romanus Academius qui lui aussi devait accompagner
Callimaque dans sa fuite de Rome ^). Parmi les vers qui lui sont
adressés nous trouvons cette observation d'un sérieux inusité sous
la plume d'un simple courtisan:
Ad A s c 1 e p i a d e m.
Est nihil in cunis senio seu ponere vitam,
Cum tibi sit nulla mors fugienda via,
Sed bene non nihil est vita decedere ab ipsa,
Namque aliquid superest exequiasque fugit (II. 19).
') Platina, Vita Pauli II. ainsi qu'une lettre d'Aug, de Rubeia Galeacio-
Mariae Sfortiae vicecomiti niediol. dd Koniae 29 Febr. 1468 Pastor Gesch. d.
Papst. II. 638-42.
*) y. Canensius Mich. Vita Pauli II ed. card. Quirini f. 78 et M. Barber-
XXX. 104, Epitaphium Marci Achademici.
77
Planella, autre personnage des épigrammes romaines de Calli-
iiiaque, l'avait encore connu à Venise, ainsi que nous le dit Pom-
ponius 1). Ils se conside^raient tous deux comme bons latinistes;
Callimaque lui dédia une épigramme spéciale, et le mentionna aussi
dans d'autres vers.
Nous ne pouvons déchiffrer certains noms dans les épigrammes
romaines de Callimaque. Si nous étions à Rome en possession des
nombreux livres qui nous font défaut, nous pourrions certainement
arriver à des résultats plus exacts. Pourtant les noms cités suffi-
sent pour éveiller la curiosité de tout amateur de la littérature hu-
maniste et la diriger vers le manuscrit d'Urbino A côté de noms
réels, on trouve dans le recueil d'épigrammes romaines de Calli-
maque un grand nombre de noms fictifs: xlulus, Avitus. Candidus,
Celer, Cinna, Coran us, Dindymus. Fabius, Faustinus. Lupercus.
Nestor, Tucca, etc. Ces noms proviennent généralement des ^Epi-
grammatou libri" de Martial. Callimaque vivait dans un milieu
d'enthousiastes qui pensaient à une rénovation de la littérature an-
cienne à Rome; en visitant les monuments anciens ils apposaient
toujours comme signature: „Antiquitatis amatores et Antiquitatis
perscrutatores" -) et voulaient sous peu fonder une académie ro-
maine pour étudier la civilisation ancienne. Comme habitants de
Rome, leur attention fut naturellement dirigée vers les poètes ro-
mains possédant une certaine couleur locale. Avant tout ils glo-
rifiaient Martial; Pomponius Laetus, futur directeur de l'académie
romaine et professeur de Callimaque. trouva justement son pseudo-
nyme littéraire dans les oeuvres de Martial; Callimaque de même
v puisa le sien et s'en servit au début de ses poésies dans le ma-
nuscrit d'Urbino.
Comme oeuvre d'art, les épigrammes romaines de Callimaque
démontrent avant tout l'adoration que le cercle de ses connaissances
avait pour Martial et c'est justement dans les efforts de l'auteur
pour se rapprocher de ce modèle que leur importance réside. Mal-
heureusement Callimaque n'était pas un esprit de premier ordre, il
n'a pas eu l'occasion de devenir un véritable homme du monde et
n'a pas vécu dans cette grande Rome qui était autrefois le centre
-d'une immense puissance politique. Jeune, pauvre, de position
') Respoiisio Pomponii 1. c.
') Rossi, Roma sotteranea I. 3-
78
subordonnée il n'a su donner à ses observations sur Rome ni un
sourie mondain, ni une empreinte sérieuse. Ses épigrammes ro-
maines n'embrassent point un vaste horizon et ne s'élèvent pas au
dessus du niveau quotidien de l'esprit de société. Comuîe jeune
courtisan il était sensible aux côtés extérieurs de la civilisation et
faisait grande attention au costume, à la coiffure, cà la belle pres-
tance; comme secrétaire de cardinal il devait respecter les appa-
rences extérieures; il se moquait de l'étrange costume de Sexti-
lius (I. 10), de la belle taille de Néarque (II. 111), de la petite
taille de Gardian (IL 12). des imperceptibles moustaches de Septu-
muleius (II. 105). La coiffure l'intéressait beaucoup et à ce propos
il inséra un remerciement spécial au barbier Ciparis qui l'avait
bien rasé (IL 66). Selon l'exemple de Martial il parle souvent
d'amusants jeux de société et se souvient avec plaisir des festins
et des libations. Il remercie Piatina pour sa splendide réception
(IL 88). Il reproche à Celer d'avoir gâté un doux souper par de
méchantes plaisanteries (IL 38). Il critique l'inconséquence de
Vigdame qui veut paraître stoïque et évoque de tristes pensées
alors qu'il voudrait manger excellemment et dormir mollement
(L 14). Il se sent des devoirs envers celui qui l'a bien reçu. Dans
l'épigramme „Ad Lupercum" il énonce son indignation de ce qu'il
accepte des présents d'un ami et malgré cela en dit du mal (IL
15). Par rapport à un festin il lui est même arrivé de faire un
bon mot: il dit que Ferîcillus offre un beau couvert et une mau-
vaise nourriture, comme s'il invitait ses convives pour leur faire
connaître son hospitalité par les ^^eux et non par les dents.
(L 20).
Suivant son modèle dans le domaine des épigranimes, Calli-
maque s'efforce aussi de saisir la silhouette psychologique de ses
connaissances. Sa plume a réellement une justesse classique pour
exprimer les défauts de caractère, et les imperfections de la
nature Immaine. „Hominem pagina nostra sapit" comme le dit
Martial. Il est frappé par le manque de parole de LucuUus
(IL 10), par la rapacité d'Archesilas (IL 21), par la perversité de
Candide (IL 33), par la naïveté de Corane (IL 78), par l'arrogance
de Flavian (IL 120). Il se sent le droit de donner des conseils
à ses amis, de leur faire des observations, des critiques et des
réprimandes. Il dit à Lysippe qu'il agit mal en dédaignant les avis
amicaux (IL 40). De même pour Pamphile qui ne sait profiter de
79
rien (II. 41). Aulus fait du mal à beaucoup, et du bien à per-
sonne (II. 44). Avitus touche à l'âge où les fautes augmentent
(IL 79). Il est le plus spirituel dans ses remarques „Ad Phila-
delphum", qui parle sans cesse des mérites des ancêtres, et ne sait
rien dire de lui-même (II. 81).
Lorsque Callimaque écrivit ses épigrammes, il était à l'âge où
il possédait déjà des goiits stables, et des penchants décidés pour
les choses de l'esprit, il avait une certaine indépendance de pensée
qui le transformait en littérateur de profession. Il dit à Echinus
qu'il faut savoir profiter du temps (II. 5), à Dindymus qu'une si-
tuation modeste n'est pas un empêchement pour se former un ca-
ractère énergique (II. 37). Dans de plus longs vers, à la manière
d'Horace, il explique à Lucullus comment il faut s'y prendre pour
arriver à l'indépendance, malgré différentes contraintes et empêche-
ments afin d'avoir „vitam liberara", une vie réellement libre (IL 57).
On trouve chez Callimaque peu de compliments légers, délicats,
de même peu de billets familiers ßt aimables. Il ne se plaisait
guère en ce genre, ou peut-être lui était il inutile dans la société
qu'il fréquentait. Seule, l'idée gracieuse: „In Cinnam qui nive Col-
lum Laurentii percussit" lui réussit, il la remania à deux reprises
et ce fut la première ébauche du madrigal devenu si célèbre
chez nous par la suite: „Na twa piers biala, padl sniezek biaîy".
Chez Callimaque il ne possédait pas' encore sa subtilité ultérieure.
Inferior candore suo ne victa iaceret,
Irruit in Collum nix violenta tuum.
Vellera purpureum subito traxere ruberem
Colla rosis qualem iuncta ligustra parant.
Sic auxit celebrem volait dum ledere formam
Nix tibi et indoluit vulnere lésa tuo (I. 26).
Dans ses épigrammes sur la femme, Callimaque a montré de
la manière la plus frappante son aveugle adoration pour le classi-
cisme. Il reconnaît la sensualité plate, brutale: il se plaît aux
plaisanteries grossières, très souvent inconvenantes qui rappellent
Martial d'une façon peu agréable. Dans un petit poème Ad Cupi-
dinem, il avoue que Cupidon le poursuit même la nuit (I. 48). Il
aime à plaisanter ses compagnons sur leur entrain immodéré, il se
moque de la pudeur, de la virginité, de la retenue et pousse ses
collègues à différentes extravao:ances. On rencontre rarement chez
80
lui quelque remarque convenable sur les jeunes filles, il ne connaît
pas de sentiment idéal, et les pensées de valeur douteuse foisonnent
tellement dans ses oeuvres qu'on éprouve un véritable soulagement
en lisant Tépigramme „Ad Glaucum" où il fait preuve d'un en-
thousiasme plus raffiné à propos de l'étrange charme d'Entilla
lorsque, en dansant elle défait ses tresses (II. 3), ou encore: son
émerveillement devant les pleurs nie la toute jeune Ambroseola
pendant les funérailles de son père (II. 67). Callimaque se permet
très souvent des facéties grossières sur les jeunes filles, à propos
de leurs yeux, de leurs perruques, de leurs fausses dents, etc. La
plaisanterie, adressée à Pomponius Laetus, sur Phyllide qui perdit
ses dents en jouant aux osselets, a un caractère à part (I. 14).
Les railleries sur les vieilles dames et les dames infirmes sont tout
à fait dans le style antique: Ad Palestinam „Tercentum tibi Pa-
lestina rugae" (I. 33). „Ad Domitium" sur Cosmellus qui ne
voulut pas accepter de vin accompagné d'un baiser de vieille
femme (I. 43) etc. Le trait suivant est tout à fait dans le style
de Martial.
In latus faciem Perilla vertit,
Solo prospiciens procos ocello.
Curqueris? Quoiiiam Perilla lusca est (II. 14).
Certaines déclarations d'amour de Callimaque sont un peu plus
élevées, bien que n'étant guère édifiantes; elles se rapportent à son
séjour à Venise. Dans l'épigramme „Ad Probum" il annonce qu'il
écrit avec fréquence, seulement pour plaire à la demoiselle qui
habite „in ripis Zerulae" probablement au bord de la rivière Zéro,
parmi les lagunes de Venise (IL 47). Il s'agissait sans doute
de Silvia, dont il parle dans une quinzaine d'épigrammes; bien
qu'étant certainement une relation de jeune homme, celle-ci
durait depuis longtemps, était intime et assez afïèctueuse. Calli-
maque écrivait à Silvie des vers tout à fait gracieux dans le
. genre de Catulle ou d'Horace, fjiisant preuve d'une certaine
circonspection et réflexion, ce qui les fait remarquer avanta-
geusement. Dans l'épigramme „In picturam Silviae" il émet l'idée
habituelle aux humanistes sur la ressemblance d'un portrait à une
personne vivante (I. 17); dans „De passere Silviae", épigramme
écrite absolument selon le modèle de Catulle et de Martial, il dit
-qu'il s'amusait quand sa dame était bien portante et qu'il est de-
81
-venu triste puisqu'elle est malade (II. 7). On rencontre dans ces
vers des exhortations pour lui faire cesser sa vie débauchée, ainsi
que des menaces d'indifférence lorsqu'elle vieillira. Il nous semble
■être le plus naturel dans l'épigramme „Ad Nearcum", où il avoue
qu'il aime se trouver à la campagne, dans une atmosphère tran-
quille et champêtre auprès de sa bien-aimée qu'il nomme avec un
•certain respect „domina" (II. 48). Il paraît le plus sérieux dans
l'épigramme „Tandem parce tuis Silvia luminibus" où à deux re-
prises il est question de Venise comme de la ville où s'est déve-
loppée cette idylle erotique (II. 77).
Dans ses vers occasionnels, Callimaque ne diffère guère des
autres poètes humanistes. Son recueil prend un caractère particulier
lorsqu'il commence à traiter de la littérature et de la vocation
d'auteurs. Il était enthousiaste de poésie et cherchait à faire par-
tager ce culte à son entourage. Jeune intéressé par l'art, il pas-
sionnait les jeunes et entraînait les plus âgés. Il écrit sans cesse
sur la poésie, se moque des mauvais poètes et rit de la chute de
l'artificielle grandeur; par rapport aux relations de Venise, il montre
du dédain pour la gloire et la richesse de l'ancien bachelier vé-
nitien Syllanus (I. 18). Malgré son inclination à la critique il sait
parfois s'astreindre à reconnaître le vrai talent. Il déclare dans
l'épigramme „Ad Clorum" qu'il apprécie hautement la poésie de
Cosmicus (II. 18), dans d'autres, il lui reproche d'écrire des poèmes
sur des gens sans mérite (I. 16). Il éveillait leur émulation en leur
indiquant dt-s nouveaux sujets et en exigeant la critique de ses
propres oeuvres. Il s'est particulièrement bien conduit envers un
jeune poète „Ad Julium Ferrum" auquel il conseillait de la manière
hi plus affectueuse d'essayer sérieusement ses forces dans la carrière
artistique (I. 27).
Le culte de Callimaque pour la poésie est naturellement un
écho des goûts de Martial pour l'art et la littérature, mais il
a pourtant un certain cachet individuel. Le poète encourageait ses
collègues et contemporains à cultiver l'art, tout en a^-ant son pro-
pre programme touchant les gens plus âgés et riches dont il voulait
absolument faire des mécènes. Certains candidats sont désignés
pour ce rôle, il envoie continuellement ses épigrammes et félicita-
tions à LucuUus, Phaliscus et Nestor en leur assurant que lui seul
peut les immortaliser. La fortune ne peut leur procurer aucune re-
nommée, au contraire, en faisant des largesses pour la poésie, en
Bulletin 1— H. " 6
82
rémunérant bien les poètes, ils peuvent être certains que leurs noms
passeront à la postérité. Ceci présente plutôt un point de vue hu-
maniste que classique sur le rôle de la poésie.
Comme ami des peintres, Callimaque s'intéressait aussi un tant
soit peu aux arts plastiques; à cet effet il écrivit quelques épigram-
mes „In vaccam ençam a Mirone celatam" sujet déjà traité par
Anacréon (I. 4 — 6) ainsi que d'autres sur les groupes de chevaux
attribués h Phidias et Praxitèle, qui se trouvent aujourd'hui
à l'entrée du Quirinal. Ces épigrammes aussi, ont leur pendant
dans le recueil de Martial, néanmoins elles sont assez réussies et
peuvent témoigner d'une certaine étude personnelle de l'antiquité.
Comme exemple nous citons:
In e q u u m a P h i d i a c e 1 a t u m.
Quid frenare paras, deceptus imagine, saxum? .
Phidiaeum hoc opus est. Spiritus omnis abest,
Ars oculos fallit. Manibus natura patebit.
Visus equus, raarmor postmodo tactus ero (I. 31).
Il y a peu d'observations de la nature dans les épigrammes de
Callimaque; par contre il à crii varier un peu le genre de son
recueil en y ajoutant quelques épitaphes traditionnelles qui pourtant
ne présentent rien d'extraordinaire.
L'imitation de Martial par Callimaque n'est ni particulièrement
hardie, ni abondante, ni fine. On ne trouve pas chez lui de véri-
table naturel, ni de variété ou fraîcheur, les épigrammes acérées,
belles, inattendues se rencontrent très rarement; il y a dans ses
oeuvres une certaine médiocrité intéressante peut-être pour un spé-
cialiste, mais la faculté particulière d'observation et la réelle indi-
vidualité artistique n'existent pas chez lui. Callimaque parle aussi
étonnamment peu de la Rome contemporaine, bien qu'il écrive à tant
de personnes y habitant. Il eût été difficile de tirer de ce recueil
quelques informations sur lui-môme, si nous n'avions les quelques
vers adressés aux cardinaux et à certains littérateurs influents de
Rome. H raconte une fois qu'un astrologue lui a prédit beaucoup de
succès et qu'il ne "lui arrive pourtant que du mal (II. 28); une seconde
fois il déclare dans la gracieuse épigramme généralement connue ^):
*) Lamiua Joh. Catalof^us codicum ipanuscriptorum qui in Bibl. Riccardian*
adservantur. Libumi 1756.
83
De se ipsu.
Callimacho fortuna brevis fuit usque, sed heu heu
Quae iam parva fuit, incipit esse nihil (II. 30).
Par contre il aimait discourir sur ses aptitudes et remplissait
ses feuillets de réflexions à ce sujet; il s'assimila de nouveau
l'auto-criticisme de Martial, il connaissait bien les limites de son
talent et savait le diriger. Dans l'épigTamme „Ad Barotium" il
avoue que sa poésie est plutôt rustique pour les savants (IL 45).
Il donne à sa muse le nom de plaisante et évite sciemment les
sujets sérieux. Dans l'épigramme „Ad Tuccam" il reproche à son
ami de vouloir quoique en vain lui faire chanter „fortia facta du-
cum" (II. 35). Ceci sort du cercle de ses goûts, conscient de son
art, il écrit seulement des poésies sensuelles, sans penser aux per-
sonnages héroïques. Son programme devrait être connu des lecteurs,
donc il le donne:
Ad lectores.
Non ego Cadmeas Thebas, non civica bella,
Non faciès versas, non Phrigis arma viri.
Non pecudes, non rura cano, quicunque requirit
Ista, sit a nostro longius nsque libro.
Me légat, offendit quem non lasciva Corinna,
Cj'nthia, nec Sapho Lesbia, nec Nemesis (II. 131).
Se complaisant dans les qualités de son talent, Callimaque pri-
sait très haut les fruits de son inspiration; il se vante parfois de
penser à la postérité et a même l'ambition d'égaler Catulle. Une
certaine vivacité, volubilité et observance de la forme pouvaient
le conduire à l'illusion de créer quelque chose de nouveau. Pour
produire un effet comique, il lui est arrivé une fois de terminer
tous les vers d'une épigramme par des monosyllabes:
Ad F a u s t i n u m.
Quam bene Saturni, prebebat temporibus glans,
Fercula simplicibus populis liquidus fons,
Et de pari fuerant homines etiam pecudum grex
luncta suis qualem faciebat stipitibus Irons.
Tune mel, lac, flos, glans, lens, vas. puis, sal quoque nux, far
Munera magna tuo puero fuerat Coridon sat.
At pueri puereque simul nunc percupiunt es
Quomodo tu careas omni simul et careas spe (II. 144).
6*
84 -
Certainement Cullimaquc n'était pas un poète de premier ordre,
mais il aimait sa profession d'auteur; il songeait quelquefois à ses
devoirs et avec assiduité prenait on considération le public qui
devait le lire. Afin d'être compris et goûté en connaissance de cause
il demandait «[u'on laissât de côté ses poésies si elles ennuyaient,
pour les reprendre de nouveau après un festin et alors seulement
on en xdécouN-rirait le charme particulier. Comme Martial il faisait
la cour aux lecteurs, et avait assez de chance auprès du public. Ses
oeuvres se répandaient dans le monde, il racontait qu'il était chanté
partout et particulièrement par un certain Serg-iolus (II. 73). Quel-
ques copistes eurent le mérite d'aider à la propagation de ses
poésies, grâce à de beaux exemplaires enluminés d'or et de mi-
nium. Le manuscrit d'Urbino conserve le souvenir des fastueuses
éditions du XV siècle. Callimaque distingua particulièrement le co-
piste Fabius et comme preuve de sa reeonnaisance lui consacra une
épigramme spéciale:
Ad F a b i ii m.
Nugarum studiose congregator,
Quas vinum mihi dictât et Cupido
Inter tot strepitus negociorum.
Quod gratus tibi debeam tuisque
Membranis minus et umbilicis... (II. \)0).
Callimaque était persuadé que la poésie aurait du lui assurer
plus d'opulence qu'il n'en tirait, et il se plaignait toujours d'être trop
])eu rétribué. Les questions do ])ienséance lui donnaient aussi de
constants sujets de réflexion, il se justifiait parfois d'être par trop
libre, à d'autres ' moments il se sentait content de n'être pas trop
pudique. Dans une épigramme il expliquait sur l'exemple de Vir-
gile, que Ton peut être non seulement auteur de l'„Eneïde" et
des „Bucoliques" mais en môme temps d'autres poèmes moins
édifiants (IL lOOj.
Les épigrammes romaines de Callimaque présentent un rapport
assez vague avec la part qu'il a prise aux travaux de l'Académie
■Romaine et avec son transfert ultérieur en Pologne. Il y règne
exclusivement l'atmosphère sereine d'une vie de cour, sans que
rien fasse prévoir la phase orageuse qui causa son départ de Rome.
Par ce recueil on ne peut même apprendre grand'chose sur Taca-
démie romaine, quelques-uns de ses membres sont cités: Poraponius,
85
Piatina, Glaucus, Asklepiades, Plaiiella, mais il n'est nullement ques-
tion des séances, ni des travaux de cette institution. Evidemment
les deux livres d'épigrammes existaient déjà avant l'entrée du poète
à l'Académie, ou du moins avant le développement d'une plus
intense acti\'ité de la part de ce groupe de savants. Son admi-
ration pour les antiquités et les coutumes anciennes, ainsi que la
grande connaissance qu'il avait de la langue et de la poésie latine
lui valurent certainement le droit de participer aux séances de ces
passionnés adorateurs du passé romain. Le fondateur de TAcadémie,
ou du moins celui qui la dirigea et qui était comme on le sait le
professeur de Callimaque. a du hors de doute l'engager à faire
partie des membres de son Académie.
Mais, quand ceci est-il arrivé et comment le poète a-t-il pu
acquérir une influence assez considérable sur cette assemblée pour
l'exposer par la suite à des persécutions? Nous ne pouvons le savoir
par le manuscrit d'Urbino qui ne donne aucune indication à ce
sujet.
14. WITKOWSKI STANISLAW: Historjografja grecka az do Augusta
wraz z naukami pokrewnemi (geografi^ itd.)Y^'''>t7*/f.«.-6Vic ITis^o-
riographie bis auf ^iif/tistus. Mit Einschluss vevu-andter Ge-
biete (Geographie usw.)
Wir besitzen ausgezeichnete Werke über griechische Philosophie
und griechische Beredsamkeit, aber keine -eingehende Darstellung
der griechischen Historiographie. Das vorzügliche Buch von Wachs-
muth beschränkt sich auf die historischen Quellen, historischen
Zwecken dient auch die tiefgehende Arbeit von Bury; die philo-
logische Seite bleibt in beiden Werken unberücksichtigt, so dass
wir keinen Grundriss haben, der den Gegenstand gleichzeitig von
der historischen und philologischen Seite behandelte. Der Verfasser
unternimmt in dem vorliegenden Buche einen Versuch, dieser dop-
pelten Rücksicht gerecht zu werden.
Was die Begrenzung des Stoffes anbelangt, so beschränkt sich
der Verf. auf die klassische und die hellenistische Periode. Wenn
er die Kaiserzeit nicht mehr behandelt, so geschieht dies nicht so
wohl aus principiellen, als vielmehr aus praktischen Gründen. Soll-
ten aber einmal die Historiker der Kaiserzeit ausgeschlossen wer-
den, so empfahl sich die Zeit des Augustus als die untere Grenze.
86
In dieser Beziehung teilt der Verf. den Standpunkt von Felix; Ja-
Cüby. Pol^'bios und Poseidonios sind die letzten Geschichtsschreiber,
die für die Entwicklung der Historiographie von Bedeutung sind.
Mit Trogus und Diodor, die noch berücl^sichtigt werden, setzt die
Sannnelarboit ein. Sie erstreckt sich auf alle Gebiete der Historio-
graphie: in der Chronographie erscheint das Sammelwerk Kastors,
in der Mythographie Handbücher usw. Die späteren Geschichts-
schreiber bieten Interesse durch ihren Stoff, aber nicht durch neue
entwicklungsgeschichtliche Ideen. Überliaupt klafft "in den nächsten
Jahrhunderten auf dem Gebiete der Zeitgeschichte eine grosse
Lücke. Die Griechen des I. und IL Jahrh. schreiben keine Zeit-
geschichte, die jetzt nur römisch sein könnte. Aber auch die klassi-
zistische Richtung, die mit Augustus beginnt, empfiehlt die genannte
Grenze. Sonst müsste man bis zur Eroberung vun Konstantinopel hinab-
gehen; höchstens könute das Ende des römischen Reiches den End-
punkt bilden. . Praktisch wichtig ist nach Augustus noch Plutarch,
deshalb "wird er in einem Anhang vorgeführt. Von den augustei-
schen Schriftstellern werden noch Dion^j^s von Halikarnass und
vStrabon behandelt. Um den Stoff nicht schroff abzubrechen, wird
in einem Schlusskapitel die Entwicklung der späteren griechischen
Historiographie bis ins III. Jahrhundert hinein kurz skizziert. Somit
gibt das Buch eine Übersicht über die gesamte Entwicklung der
griechischen Historiographie.
Die Geographie, die durch das ganze Altertum mit der Ge-
schichtsschreibung eng verbunden ist, wird bis auf Strabon (incl.)
behandelt. Auch verwandte Gebiete, wie die Biographie, die Perie-
gese usw., finden Berücksichtigung.
Die Anordnung des Stoffes konnte nur entwicklungsge-
schichtlich sein. Das allmähliche Werden, die Blütezeit (Herodot
und Thukydides), der Niedergang im IV. u. HL Jahrb., das zweite
Aufblühen bei Polybios sind die Hauptperioden dieser Entwicklung.
Die Einteilung hat somit historische, nicht philologische Grundlage.
Ihr gegen ül)er musste der philologische Standpunkt zurücktreten,
der eine Einteilung in zwei Ilauptepochen: die klassische und hel-
lenistische, empfehlen würde. In der Entwicklung der Historiogra-
phie bezeichnet die Zeit Alexanders keine neue Epoche. Zwischen
der Historiographie des IV. und derjenigen des III. Jahrh. gibt es
keinen wesentlichen Unterschied Der Beginn des hellenistischen
Zeitalters kommt bei der Eintcilunc: erst in zweiter Reihe in Be-
bracht. Da jedoch mit Alexander für die griechische Literatur und
Kultur eine neue Epoche einsetzt, so rausste zwischen der Schilde-
rung der Historiographie des IV. und jener des III. Jahrh. eine
Charakteristik der neuen Periode eingeschaltet werden.
Innherhalb der entwicklungsgeschichtlichen Einteilung ist der
Stoflf nach litterarischen Gattungen, also eidographisch. angeordnet.
Natürlich konnte die chronologische Abfolge der Schriftsteller nicht
ausser acht gelassen werden. Der Verf. sucht den eidographischen
Standpunkt mit dem chronologischen nach Möglichkeit in Einklang
zu bringen. Eine pedantische Einteilung lediglich nach dem einen
oder dem anderen dieser beiden Gesichtspunkte wäre praktisch
undurchführbar. Kompromisse sind hier unbedingt nötig. Werke
desselben Schriftstellers, die verschiedenen Gattungen angehören
konnten nicht in verschiedenen Kapiteln behandelt werden.
Nach einem einleitenden Kapitel über die Anfange der Prosa
in Griechenland gibt der Verf. eine Übersicht über die neueren
Arbeiten zur griechischen Historiographie. Es folgt eine Erörterung
der Frage nach der Entstehung der historischen Prosa. Der Verf.
entscheidet sich für die Ansicht, dass dieselbe hauptsächlich aus der
epischen Dichtung entstanden ist. Nach einer Charakteristik der
Logographie wird dieses Anfangsstadium ^ler Geschichtsschreibung
in folgender Weise eino-eteilt:
1) Hekataios (Genealoge und Geograph).
2) Andere Genealogen: a) Akusilaos, b) Pherekydes.
3) Geschichte fremder Völker: a) Dion^-sios von Milet, h) Cha-
ron von Lampsakos, c) Xanthos der Lyder.
4) Hellanikos.
Bei Xanthos wird die Ansicht des Ephoros verteidigt, wonach
Herodot diesem Schriftsteller viel verdankt. Die Abweichungen er-
klären sich damit, dass Herodot bei der Geschichte Lydiens neben
Xanthos noch eine andere Quelle benutzt hat. Bei Hellanikos wird
die Überlieferung, dass er bei Perperejie gestorben sei, verworfen. —
Kurz besprochen werden die Logographen des griechischen Westens,
die Anfänge der Biographie und der Litteraturgeschichte, die poli-
tische Broschüre und die Memoiren.
Es folgt das Kapitel: „Die Blütezeit der Historiographie: He-
rodot und Thukydides". Der Verf. wendet sich gegen die Ansicht,
•dass Herodot sich an der Spitze seines Werkes als Thurier be-
.zeichnet hat. 446/5 liest Herodot einen Abschnitt der Beschreibung;
88
der persischen Kriege in Athen vor. Möglich sind auch Vorträge-
Hcrodots in anderen Städten Griechenlands. Aus Thurioi ist er-
. nach Athen wohl nicht mehr zurückgekommen. Den bekannten
perikleischen Ausdruck von der Jugend und dem Frühling hat He-
rodot in Thurioi aus dem Munde eines Zeugen der Rede hören kön-
nen. Die bekannte Stelle der Sophokleischen Antigone ist für Schluß-
folgerungen betreffend die Abfaßungszeit des ersten Teiles des He-
rodotischcn Geschichtswerkes belanglos; Sophokles und Herodot sind
hier unabhängig von einander auf diesen jedem Menschen nahelie-
genden Gedanken verfallen. Was Herodots Reisen anbelangt, war
er auch in Susa. Herodot dachte nicht daran, über 479 hinaus-
zugehen; er hat ja keine tiefere Einsicht in das geschichtliche Ge-
schehen. Das Werk ist also vollendet, hat aber keine Schlußre-
vision erfahren. Die Heeresrevue des Xerxes erinnert an den
glänzenden Einzug Agamemnons in seinen Palast bei Aischylos.
In der Beschränkung auf die historische Periode zeigt sich der Ein-
fluss Athens. Die schlichte Schilderung der Schlacht bei Thermo-
P3'lä beruht auf Absicht. Der zweite Teil des Werkes entstand vor
dem ersten. In den Zeitraum, der beide trennt, fallen die Reisen
Herodots. Schriftlichen Quellen hat Herodot wenig entnommen. Die
Rolle der Persönlichkeit in seinem Werke ist jonisch, nicht attisch.
Wenn wir bei Herodot von der Regierung Demarats wenig hören,
so geschieht dies wohl nicht nur aus künstlerischen Gründen, wie
Bruns will, sondern vielleicht deshalb, weil der Autor über diesen
Abschnitt im Leben Demarats wenig informiert war. Die Bedeu-
tung der jonischen Novelle wird gebührend hervorgehoben. Der
künstlerischen Seite des Werkes sucht der Verf mehr Beachtung
zu schenken als dies gewöhnlich, besonder in der deutschen Wißen-
schaft, geschieht. Die Darlegung des hohen Bedeutung Herodots
sowohl für die Entwicklung der Historiographie als auch in an-
deren Richtungen beschließt den diesem Historiker gewidmeten
Abschnitt.
Thuk3-dides ist in Perperene gestorben. Da sein Werk unvoll-
endet i.st. ist es ziemlich gleichgültig, ob dasselbe auch eine Schluß-
revision erfahren hat. Bruns' Ansicht, daß die Charakteristik Anti-
phons im 8 Buch ein Beweis des Mangels einer Schlußrevision ist,
ist gänzlich verkehrt. Soe o nàXejuoç ist für die Frage nach der
Abfaßungszeit des Werkes belanglos. Die Stelle IV 48, 5 über die
Wirren in Kerkyra, oaa ye xzxà xôv TiôÀsaov xovoe, ist zwischen^
89
410 und 404 geschrieben. Den archidamischen und den sicilischen
Krieg beschrieb Thuk:3"dides noch während des peloponnesischen
"Krieges. Aber auch das V. und das VIII. Buch sind noch vor 404
entstanden, dh. das ganze Werk ist während des Krieges geschrie-
ben. Es ist möglich, daß es in einem Zuge abgefaßt ist. Nach 404
unternahm der Verfasser Änderungen, die jetzt nötig geworden
waren. Wahrscheinlich ist das ganze Werk umredigiert worden,
vielleicht mit Ausnahme des VIII. Buches. Der archidamische Krieg
war schwerlich besonders herausgegeben. Der sicilische Krieg bil-
dete wohl kein besonderes Werk.
Vor der Rückkehr des Autors nach Athen war das Werk bis
411 fertig. Es war dem Verfasser und den Lesern ziemlich gleich-
gültig, an welcher Stelle die Ansicht von der Einheit des Krieges
darofeleo^t werden sollte, ob dies am Anfanof, oder erst nach Ab-
Schluß des archidamischen Krieges geschah. Einen Beweis bietet
II. 65. Die Pentekontaetie ist ein Exkurs; sie entstand wohl erst
in Athen und zwar aus dem Grunde, weil die damals erschienene
Schilderung dieser Periode bei Hellanikos Thukydides wenig be-
friedigte (vgl. die wenig beachteten Worte ay.a oe). Die Archäolo-
gie gehört zu den späteren Teiles des Werkes, entstand aber noch
vor 404. Das I. Buch ist als Einleitung für den archidamischen
Krieg nicht zu umfangreich. Die innere Politik findet nicht deshalb
keine Berücksichtigung, weil es sich in ihr um t3^pische Erschei-
nungen handelte, sondern weil sie in die Kriegsgeschichte nicht
direkt gehört. Nach einer Prüfung der künstlerischen Seite des
Werkes folgt ein Abschnitt über den Stil. Mit Unrecht bestritt
man den Einfluß der Verbannung auf die Dunkelheit des Stils.
Der rauhe Stil erklärt sich daraus, daß der attische Stil in ge-
wißen Richtungen noch nicht ausgebildet war:' die historische Er-
zählung, wo bereits die Logographen und Herodot vorgearbeitet
hatten, ist bei Thukydides ziemlich glatt, für die Reden mit ihren
ps3'chologischen und anderen Reflexionen musste er sich den Stil
erst schaffen. Dies erhellt auch daraus, daß diese Reden im Laufe
des Werkes klarer und verständlicher werden.
Das nächste Kapitel ist betitelt: „Kleinere Talente". (IV. u. III.
Jahrb.). A) IV. Jahrh. Ij Die Richtung des Thukydides. Hieher ge-
hören: uj Xenophon. b) Kratippos und die Historie von Ox^-rh^-n-
chos. c) Philistos, in gewissem Sinne auch d) Aristoteles Athenaion
politeia. i^usführlich behandelt wird Xenophon, besonders sein Leben^ .
90
Charakter und die Anabasis und zwar aus dem Grunde, weil über
sein Leben und seinen litterarischen Charakter die Ansichten noch
vielfach auseinandergehen und die Anabasis den Schlüßel zum
Verständnis seiner Schriften bildet. Daß er sich an dem peloponne-
sischen Kriege beteiligt haben soll, ist schwerlich richtig; sonst
würde er in der Anabasis seine Erfahrung betont und eine höhere
Stellung im Heere dos Kyros erlangt haben. Er besitzt einfach
über gewisse Ereignisse jenes Krieges genauere Informationen. Da-
gegen wird er unter den oO Tyrannen als ititïeùç gedient haben.
Die letzten Jahre seines Lebens verbrachte er in Korinth. Bei der
Anabasis wird der apologetische Charakter dieser Memoiren be-
tont. Das Werk entstand wahrscheinlich 371 — 367 und erschien
Pseudonym. Ob bei Diodor Sophainetos oder Xenophon benutzt
ist, ist schwer zu sagen; das letztere ist wahrscheinlicher; in keinem
Falle ist Xenophons Anabasis ausschließliche Quelle Diodors. Die
Glaubwürdigkeit der Anabasis ist durch ihren apologetischen Cha-
rakter bedingt. — Ob die Hellenika nach einem einheitlichen Plane
und in einem Zuge abgefaßt sind, ist schwer zu entscheiden. Des-
halb läßt sich auch die Entstehungszeit der einzelnen Teile nicht
bestimmen. — Die Cyropädie entstand bald nach 364 oder 362. — -
Alle kleinen historischen Schriften Xenophons sind echt mit Aus-
nahme der Athenaion politeia.
b) Kratippos. Er ist jüngerer Zeitgenoße des Thukydides. Der
Einwand, daß Diodor unter dem Jahre 394 nicht erwähnt, daß Kra
tippos' Geschichte hier endete, erledigt sich dadurch, daß derselbe
Schriftsteller unter dem Jahre 357 den Beginn der Kallisthenischen
Geschichte des heiligen Krieges ebenfalls zu erwähnen unterlassen
hat. Zopyros war ein Schriftsteller; des Todes des Thukydides
gedachte er in einer Biographie oder in einer Schrift anderer Art.
Kratippos ist Verfaßer der Hellenika aus Oxyrh^aichos. (Der falsch
überlieferte Name des Königs von Paphlagonien Tutjç ist in Tùyjç
zu korrigieren).
c) Philistos.
d) Aristoteles Athenaion politeia.
II. Nachzügler der Logographie: Ktesias. Die Zeit seines Auf-
enthaltes in Persien wird nach Diodor und Plutarch in frühestens
404 — 387, spätestens 401 — 384 gesetzt. Dagegen ist die Bemerkung
über den Grabhügel des Klearchos für die Datierung irrelevant,
denn sie kann auf Erzählung einer dritten Person zurückgehen.
91
Die erste Hälfte des Werkes (etwa 10 Bücher) ist wolil noch in
Persien entstanden, die Perserkriege und die Geschichte des übri-
gen 5 Jahrh. in Griechenland. Der Schlußpunkt 398 wird aus po-
litischen Gründen erklärt: die Politik Persiens war in dieser Zeit
antilakonisch, bei der spartanischen Tendenz des Werkes zog es
Ktesias vor, die Geschichte dieser Zeit nicht mehr zu schreiben;
seine Eitelkeit erlaubte ihm jedoch nicht, eigene diplomatische
Tätigkeit mit Stillschweigen zu übergehen.
III. Lokalgeschichte: Atthidographen (werden später mit Philo-
choros behandelt).
IV, Rhetorische Geschichtsschreibung. Wollte man jene Ansicht
gelten lassen, die dem Einfluß der Rhetorik auf die Historiographie
eine o-roße Rolle zuschreibt, so müßte man mit ihr eine neue
Epoche beginnen; diese Epoche müßte dann auch die helleni-
stische Zeit mit umfassen. Dem Verf. scheint der Einfluß der Rhe-
torik nicht so schwerwiegend. Zwar teilt er nicht die entgegen-
gesetzte Ansicht, wonach der Einfluss der Rhetorik ganz gering
anzuschlagen sei, doch glaubt er ihn nicht überschätzen zu dürfen.
Die rhetorischen Geschichtsschreiber nehmen es mit der Wahrheit
leicht doch ist dies nicht nur ihnen eio'en: wir finden es schon
vor Ephoros und die Geringschätzung der Wahrheit kommt auch
in der Historiographie vor, die mit der rhetorischen parallel läuft
und mit ihr nichts gemein hat. Ktesias nimmt ja die Wahrheit
nicht weniger leicht als Ephoros oder Theopompos.
a) Ephoros. Wie Hellanikos die gesamte mythische Überliefe-
rung, so sammelte Ephoros die ganze frühere Tradition über die
historische Epoche in einem großen Werke. Mit Laqueur glaubt der
Verf.. daß Ephoros selber, nicht sein Sohn, die Erzählung bis 340
hinabgeführt hat; den heiligen Krieg wollte er in einem besonde-
ren Abschnitt beschreiben, jedoch ließ ihn der Tod nicht dazu
kommen. Wäre sein Sohn Verfaßer der Geschichte 356 — 340, so
würde er nicht 340 als Endpunkt gewählt, sondern die Erzählung
bis 338 oder 336 fortgeführt haben. Auch darf der Ausdruck Dio-
dors tov TixpaXsicpO-ivxa üko xoü naTpac (tioâsi^iov) wörtlich genommen
und erklärt werden : Demophilos ergänzte die in dem Werke des
Vaters hinterlassene Lücke. Diodor redet 16, 14. 3 von Demophi-
los als Verfaßer der Geschichte des heiligen Krieges, sagt aber
16, 76; 5 unter dem Jahre 340. daß Ephoros (nicht Demophilos!)
hier die Erzählung beendigt habe. Lehman n-Haupt's Hypothese,
92
daß die 735 Jahre des Ephorischen Werkes 21 Generationen zu
H5 Jaliren darstellen, ist unhaltbar: sie setzt vuraus, daß Ephoros
sein Werk erst nach 3o4 begann, was unbeweisbar ist. Ephoros
ist nach allem etwas älter als Theopomp (er schreibt schon etwa
360). Was seine Einschätzung betrifft, so paart er große Vorzüge
mit großen Mängeln.
h) Theopomp.
c) Anaximenes. (Anaximenes sowie Kallisthenes werden in Ver-
l)indung mit den Alexanderhistorikern besprochen).
B) III. Jahrhundert.
Charakteristik der hellenistischen Periode.
Charakter der hellenistischen Geschichtsschreibung.
1) Geschichtsschreiber Alexander des Gr.: Der König Ptole-
maios I. Aristobul. Anaximenes von Lampsakos. Kallisthenes. Chares
von Mytilene. Onesikritos. Kleitarchos. Nearchos. Androsthenes.
2) Geschichte der Diadochcn und Epigonen und Geschichte des
Pyrrhos: Hieronymos von Kardia. Duris von Samos.
3) Geschichte der Westgriechen: Timaios.
4) Griechische Geschichte und Autobiographie. Phylarchos (der
nicht aus Athen stammt). Diyllos. Aratos von Sik3^on.
5) Lokalchronik: Atthidographen des IV. Jahrb., Philochoros,
Istros.
6) Geschichte fremder Völker.
A) Indien: Megasthenes,
B) Babylonien: Berosos.
C) Ägypten: Manetho. Hekataios von Abdera.
D) Rom: Fabius Pictor.
Das nächste Kapitel führt den Titel: Die zweite Blütezeit der
Historiographie: Polybios (II. Jahrb.). Seine Bedeutung liegt in der
Schaffung der Quellenkritik.
Es folgen: Historiker des I. Jahrb.: Poseidonios. Metrodoros.
Theophanes von Mytilene. Timagenes. (Trogus und lustinus).
Historiker der Augusteisehen Epoche: Diodor. Dionysios von
Halikarnaß.
Sammlungen historischer Materialien: Krateros.
Kulturgeschichte: Dikaiarchos.
Chronographie: Sosibios Lakon. ApoUodor von Athen. (Ps.-
Apollodor Bibliotek). Kastor aus Rhodos.
Geographie: Pytheas von Massalia. Eratosthenes von Kyrene.
93
Demetrios von Skepsis. Agatharchides von Knidos. Artemidor von
Ephesos. Strabon.
Periegese: Diodor von Athen. Polemon. Herakleides Kri-
tikos.
Biographie: a) Peripatetiker: 1) Historische Biographie:
Phanias von Eresos. Idomeneus von Lampsakos. 2) Litterarische
Biographie: Herakleides Pontikos. Herakleides Lerabos. Chamai-
leon. Neanthes. — b) Alexandriner: Hermippos. Satyros. Sotion.
Schlußkapitel: Überblick über die Entwicklung der griechischen
Historiographie in der Kaiserzeit.
Charakteristik der griechischen Geschichtsschreibung.
Anhang: Plutarchos' Biographien.
15. WITKOWSKI STANLSLAW: Lekarz Mikolaj z Polski (Der Arzt
yiholaus von Polen, ein nenentd éditer lateinischer Schrift-
steller den 13. Jhd.J.
Im Jahre 1911 veröffentlichte Johnsoii in Pari.s eine unbe-
kannte lateinische Rezeptsammlung „fratris Nicolai de Polonia".
Im Jahre 1915 gab dann Karl Sudhoff in Leipzig einen la-
teinischen Traktat desselben Verfaßers in Versen u. T. Antipocras
heraus. Den Text der letzteren Schrifft veröffentlichte später in
verbesserter Gestalt Hermann D i e 1 s. Auf Grund des Alters der
ältesten Hss setzen die genannten Gelehrten Nikolaus in die erste
Hälfte des 14. Jhd. und halten ihn für einen Polen. Der Vf.
hat die den Herausgebern unbekannt gebliebenen polnischen hi-
storischen und kirchlichen Quellen sowie neuere Arbeiten zur Ge-
schichte der polnischen Literatur und Medizin, ferner böhmische und
deutsche Geschichtsquellen untersucht und es gelang ihm, in bezug
auf die Person des Nikolaus, über die Herausgeber in wesentlichen
Punkten hinauszukommen, die bisherigen Nachrichten über Nikolaus
zu vermehren und zu modifizieren. Eine wichtige Quelle fand sich
in einer mittelalterlichen polnischen Chronik, die unter dem Namen
„Traska's Chronik" bekannt und in Bielowski's Monumenta Po-
loniae historica Bd. IL (Lemberg 1872) am bequemsten zugänglich
ist. Die Chronik hat sich bereits auf anderen Gebieten der pol-
nischen Geschichte als glaubwürdig erwiesen und glaubwürdig sind
auch ihre Angaben über Nikolaus; sie stimmen mit dem Inhalte der
94
neueiitdccktcn Schriften Nikolaus vollkommen überein. Nachdem
(1er Vf. die in den Schriften des Nikolaus selbst und die in dieser
Chronik Überlieferten Nachrichten zusammengestellt und kritisch
beleuchtet hat, kommt er in bezug auf die Person des Nikolaus zu
folgendem Ergebnis.
Nikolaus war nicht polnischer, sondern deutscher Abkunft.
Vielleicht entstammte er einer deutschen Familie, die sich in Polen
angesiedelt hatte. Er lebte und wirkte bereits in der zweiten Hälfte
des 1'3. Jhds und zwar erseheint er 1278 als Arzt am Hofe des
Fürsten von Sieradz in Klcinpolen, Leszek des Schwarzen, der
bald darauf (1279) Fürst von Krakau wurde. Leszek und des-
sen Gemahlin Gryfina lebten in kinderloser Ehe. Wie der Ge-
schichtsschreiber des 15. Jhds Johann DJiigosz berichtet, trennte
sich Grj'fina einige Jahre vor 1278 von ihrem Gemahl, den sie
der Impotenz beschuldigte, kehrte dann aber nach vier Jahren zu
ihm wieder zurück. Der Vf. vermutet, daß die ärztliche Behandlung
des Fürstenpanres durch Nikolaus den Zweck hatte, dem genannten
Paare Nachkommenschaft zu verschaffen. Diese Vermutung wird
dadurch bestätigt, daß sich in der Rezeptsammlung des Nikolaus unter
anderem ein Mittel gegen Impotenz befindet. Nikolaus verschrieb
dem fürstlichen Paare Schlangen-, Eidechsen- und Krötenfleisch.
Die Kür blieb allerdings erfolglos; Leszek starb kinderlos (1288).
Ob Nikolaus' Aufenthalt in Montpellier vor seinen Aufenthalt
am Hofe Leszeks oder erst in die Zeit nach diesem letzteren fällt,
ist schwer zu entscheiden. Doch ist es wahrscheinlicher, daß Ni-
kolaus erst später nach Montpellier kam. Es ist möglich, daß er
hier Arnold von Villanova persönlich kennen lernte. Der etwaige
Einfluß Arnolds auf Nikolaus muß erst untersucht werden.
Medizinische Schriften eines Nikolaus von Polen, die in einer
Krakauer Handschrift der Jagelionischen Bibliothek erhalten sind,
haben mit unserem Nikolaus nichts gemein.
Der Vf. gibt sodann eine Analyse der beiden Schriften des Ni-
kolaus und stellt fest, daß die erhaltene Rezeptsammlung nur ein
Exzerpt aus einer umfangreicheren Sammlung darstellt^ daß
diese Sammlung ursprünglich zwei Bücher umfaßte. Er schildert
sodann die ärztliche Kunst des Nikolaus, berührt dessen Stellung
in der Geschichte der Medizin und handelt über die Quellen seiner
Schriften.
Zum Schluß werden andere Arzte desselben Namens, die gleich-
95.
zeitig mit Nikolaus in Polen wirkten (es sind deren mindestens
zwei), auf Grund polnischer Geschiclitsquellen besprochen.
Es möge hier die auf Nicolaus bezügliche Nachricht der Tras-
kaschen Chronik zum Abdruck gelangen:
„1278... Eodem anno surrexit quidam religiosus nomine Nicolaus
nacione Theutonicus, ordinis fratrum Predicatorum, qui docuit ho-
mines comedere serpentes, lacertas et ranas contra quamlibet in-
firmitatem, a qua detinebantur, . sive fuit dolor oculorum vel aliud.
Urinam autem hominis infirmi nunquam inspiciebat, sed habebat
quasdam bursiculas clausas. Quid autem in eis clausum fuisset,
aspicere prohibebat. Suspendebat autem illas bursiculas singulas
super singulos infirmes per noctem, et qui sudabant ex huius
suspensione et quedam videbant sompnia, curabantur, et qui non,
non. Capiebantur autem serpentes nuda manu ab hominibus in no-
mine predicti Nicolay, non in nomine Christi. Nam si quis in no-
mine Christi vellet capere serpentera, eciam si habuit manum
tectam cum cjroteca, statira momordit eum serpens. Ab hoc autem
informati quidam fratres de ordine Predicatorum comedebant ser-
pentes. Dominus eciam Lestco dux Syradie cum uxore sua Gri-
phina per mandatum eiusdem Predicatoris eodem anno cepit co-
medere serpentes, lacertas et ranas, propter quod fuit abhominabilis
omni populo, licet fuerint eis valde médicinales".
16. WOJCIECHOWSKI KONÖTANTY: »Pan Tadeusz a romans Waltera
Scotta«. („Pan Tadeusz" de 3Ilchi€ivicz et le roman de Walter
Scott).
L'q,uteur commence par établir que la valeur essentielle de l'in-
dividualité créatrice se trouve généralement au dessus de la trame
d'un ouvrage et des traits particuliers de la composition et de la
technique. Après ces premières observations l'auteur considère la
variété des st3^1es comme étant le principal caractère extérieur de
„Pan Tadeusz". Cette variété des styles pourrait provenir entre
autres causes de l'influence exercée par la lecture des roman de
W. Scott. Pourtant, l'observation assidue des rapports existant entre
„Pan Tadeusz" et le roman de Scott ne peut que démontrer une
fois de plus le génie original de Mickiewicz.
L'auteur prouve que lors de ses études à Wilno^ Mickiewicz
ponnaissait déjà W. Scott, qu'il était touché par le charme de sa
poésie, le prisait hautement et ensuite comparait lui-même „Pan Ta-
deusz^ avec ses romans. Ayant fixé ces faits préliminaires, l'auteur
tâche de saisir les intentions de Mickiewicz dans son „histoire
des hobereaux" et de les comparer avec celles de Walter Scott dans
„Waverley" son premier roman et son chef- d'oeuvre.
Les données laissées à ce sujet par les deux auteurs laissent
voir que leur but était analogue: il s'agissait de conserver ce qui
s'évanouissait dans le passé, et Mickiewicz formula ce but tout
pareillement à W. Scott. Pourtant les deux poètes dépassèrent ce
qu'ils s'étaient proposé, ils saisirent et reproduisirent le caractère
national de leurs sociétés, ils créèrent l'évangile du caractère
national.
Analysant les rapports existant entre les deux poètes l'auteur
commence par la composition. Il constate dans les romans de W.
Scott aussi bien que dans „Pan Tadeusz" l'existence de trois élé-
ments narratifs: l'amour, un différend entre deux familles, ayant
habituellement pour cause un château et des terres (une des deux
familles étant généralement lésée par l'autre), enfin l'élément na-
tional et politique, qui chez W. Scott prend souvent un caractère
insurrectionnel. Ces combinaisons de ces trois fils conducteurs sont
des plus variées chez W. Scott, ils s'entremêlent plus ou moins
étroitement, le plus fréquemment par l'intermédiaire d'un des prin-
cipaux personnages. Les romans privés de ces trois éléments sont
tout à fait exceptionnels. De même, la situation de l'élément na-
tional et politique envers les deux autres, est identique chez les
deux auteurs: à mesure que l'action se déroule le milieu politique
devient de plus en plus visible, et sa description refoule toute autre
chose; le premier rang n'est plus occupé par un héros, mais bien
par la cause nationale.
On peut observer de frappantes analogies surtout entre les pre-
miers romans de W. Scott (Waverley, le Pirate, Rob Roy) et la
composition des premiers livres de „Pan Tadeusz". Chez les deux
auteui's l'action n'avance que pas à pas, nous assistons à ce qui se
passe jour par jour: l'arrivée du héros, sa première rencontre avec
les serviteurs de la maison, les conversations, les anecdotes, les
disputes, la chasse, les réceptions etc. Les réminiscences ne man-
quent pa". non plus dans les détails (Waverley). W. Scott procédait
■ sciemment en ralentissant l'action au début: il voulait s'étendre en
97
détail sur le milieu, dépeindre les moeurs, les divertissements à la
campagne, présenter différents types, derniers spécimens de l'an-
tique Ecosse. C'est encore ce que nous trouvons dans „Pan Ta-
deusz".
Suivant cette méthode^ Mickiewicz introduit dans son poème
différents groupes et différentes sphères sociales; à tour de rôle et
non tous ensemble dans une ou deux scènes, nous voyons: le cercle
de Soplicowo et de ses hôtes, le Comte et le porte- clefs, la petite
noblesse, les Russes, enfin l'armée polonaise et ses chefs. Cette
méthode progressive qui dépeint toujours de nouveaux groupes et
de nouveaux caractères, forme un des mérites principaux de la
technique de W. Scott et est devenue par la suite la propriété du
roman polonais en général.
Il est traditionnel pour Scott de partager les rôles (comme
dans le roman d'aventure, ou dans celui de Richardson et de son
école), de grouper les figures selon les familles auxquelles elles
appartiennent et qui souvent rivalisent entre elles. Dans „Pan Ta-
deusz" on le remarque pour les Soplica et les Horeszko avec leurs
partisans réciproques. Chez W. Scott le héros et l'héroïne sont fré-
quemment des amoureux de convention, le héros est accompagné
d'un tuteur, d'un parent ou de son père, on s'occupe de lui avec
sollicitude (le juge dans „Pan Tadeusz"). Le héros a comme pen-
dant un rival réel ou prétendu, parfois même plus ou moins co-
mique (le Comte dans „Pan Tadeusz").
Le héros de l'élément sentimental est généralement représenté
chez Scott par une figure passive, privée d'individualité; il est
poussé par les événements, par son tuteur quel qu'il soit, ou par
le second héros du roman, le héros de l'élément national et poli-
tique. Celui-ci est en réalité le héros véritable, il possède une vo-
lonté de fer, il dirige souvent une action nationale ou politique et
c'est sur lui que le lecteur dirige toute son attention, oubliant pres-
que le héros de l'histoire sentimentale, dont il ne se souvient de
nouveau que vers la fin du roman (comparez Thadée et Jacques
Soplica).
Chez W. Scott, le héros de l'élément national et politique de-
vient parfois le „personnage dirigeant", pourtant en général, celui-ci
agit aux côtés des principales personnalités. Il faut chercher les
origines de cette création dans les romans de Fielding, de Gold-
smith, de A. Radcliffe et de bien d'autres, mais chez W. Scott ce
Bulletin I-II. 7
98
„personnage dirigeant" prend certains traits caractéristiques Au dé-
l)ut. il se prt^sente comme un personnage énigniatique, il se trouve
présent partout, il dirige tout, exeroe une influence décisive sur le
cours de l'action (bien qu'il s'en cache), il entretient des rapports
avec les personnes les plus en vue. parfois il tient dans ses mains
les fils d'une action politique. C'est ici le rôle du Père Robak dans
„Pan Tadeusz".
Dans la composition de ses romans, W. Scott donne aussi un
rôle important à la dernière confession d'un de ses personnages,
cette confession dévoile des antécédents, parfois elle contribue
à éclaircir la cause et les détails d'un crime. Ce motif est pris du
roman à sensation et c'est là qu'il faut en chercher la source.
Chez W. Scott il obtient une importance primordiale. Nous le ren-
controns encore chez Byron (Giaour), mais autrement employé, chez
lui ce motif explique l'histoire de telle ou telle personne, chez W.
Scott il explique tout un enchevêtrement d'événements qui par la
suite influent sur le sort des personnages et des familles se mou-
vant dans le roman. La personne qui éclaircit le mystère dans „Pan
Tadeusz" se comporte selon le scénario de W. Scott. M. Windakie-
wicz a appelé l'attention sur la confession dans: „The hcart of
Midlothian" et dans „A legend of Montrose", pourtant s'il s'agit non
seulement de l'idée même, mais encore des détails, on trouve le
plus de points de ressemblance avec la confession d'EIspeth Muckle-
bakit dans Gu}' Mannering.
Comme complément des points rcittachaiit la composition de
,,Pan Tadeusz" à celle des romans de W. Scott, nous trouvons
encore l'emploi du facteur incitant l'action (W. Scott l'a de nouveau
trouvé dans le roman à sensation), celui des. deux scènes princi-
pales (écho de la technique dramatique du reman de Mrs Inchbald,
précédant celui de W. Scott) et enfin l'introduction d'un arrêt dans
l'action (hérité des romans de Fielding et de A. Radcliffe). Par
une série d'exemples tirés de W. Scott, l'auteur démontre quelle
est la valeur de ces différents moyens pour la technique et la
composition du roman. En le faisant il se reporte fréquemment
à l'ouvrage de Dibelius.
Dans un nouveau chapitre, l'auteur traite de certains moyens
par lesquels W. Scott cherche à impressionner l'imagination du
lecteur. Un de ces moyens consiste dans l'emploi du mystère, élé-
99
ment étranger à l'épopée antique aussi bien qu'à Goethe dans
„Hermann et Dorothée" et particulier à Scott et à Byron.
W. Scott introduit avec prédilection dans ses romans un per-
sonnage énigmatique, mystérieux et souvent travesti. Ce motif em-
prunté au roman galant-héroïque et qui se trouvait même parfois
dans les ballades, est des plus usités chez W. Scott. Dans „Pau
Tadeusz" le Père Robak joue ce rôle énigmatique. W. Scott se serf
aussi d'un procédé semblable pour d'autres figures: il les intro-
duit sans dévoiler leur identité pendant longtemps, aiguisant ainsi
la curiosité du lecteur. Mickiewicz fait de même, en nous présen-
tant Sophie, et d'ailleurs ce n'est point là le seul procédé imité
de W. Scott, toujours dans le but d'éveiller ainsi l'intérêt du
lecteur.
W. Scott soutient encore l'intérêt, par un autre moyen employé
par Fielding et A. Radcliffe: il dépeint une situation dangereuse,
nous faisant trembler pour le sort de certains personnages, afin
d'introduire à l'impro\àste le motif du secours inattendu. Nous ren-
controns plusieurs fois ce procédé dans „Pan Tadeusz". (Le Comte
sauvé à la chasse; l'aide venant juste à point aux Soplica; la dé-
livrance des nobles emprisonnés etc.) Mickiewicz se sert encore d'iïn
autre moyen: la situation difficile du héros, parfois même son
emprisonnement. (Chez W. Scott ce motif est un écho du roman
d'aventure, de Fielding et de SmoUett).
W. Scott a encore trouvé dans le roman à sensation un autre
moyen de frapper l'imagination du lecteur: les pressentiments, les
présages et les descriptions impressionnantes de la nature. Tout
ceci pour préparer à ce qui doit arriver par la suite. Ce procédé,
ainsi que le précédent, était connu en Pologne avant „Pan Ta-
deusz", nous le trouvons dans „Malwina", „Jan z Tçcz^nia", dans
d'autres imitations de W. Scott et plus anciennement encore chez
Mostowska. Dans „Pan Tadeusz", le motif du pressentiment ne se
rencontre qu'une seule fois mais appliqué avec beaucoup de force
(livre VIIL) Les hôtes de Soplicowo voient un mauvais présage
dans l'apparition d'une comète, les paysans comprennent de la môme
manière difiérents signes sur la terre et sur le ciel; certaines
descriptions de la nature, préparent aussi à plusieurs reprises l'ima-
gination du lecteur aux événements futurs. En général, on peut
dire que Mickiewicz usait avec mesure de tous ces moyens et qu'ils
se sont harmonisés dans „Pan Tadeusz" avec la couleur générale
100
du poème y trouvant une base psychologique autant qu'une justi-
fication folkloristique.
Au cours de deux chapitres, l'auteur analyse en détail les deux
problèmes du costume et du portrait dans „Pan Tadeusz" spéci-
fiant les méthodes appliquées par Homère, par le Tasse, par Goethe
dans Hermann et Dorothée, par le roman polonais avant 1830 et
enfin par Mickiewicz lui-même dans „Grazyna" et „Konrad Wal-
lenrod".
Dans „Pan Tadeusz" les procédés employés suivent la méthode
de W. Scott, pourtant dans cette histoire de la vie des hobereaux,
le portrait tient une place plus effacée. Le plus souvent une courte
description donne une idée suffisante de l'apparence extérieure.
Dans ces descriptions succintes, Mickiewicz de même que Scott
souligne tout ce qui est caractéristique, tout ce qui exprime les
dispositions psychiques, les traits principaux du caractère. Il évite
les caricatures, attend le moment précis et favorable pour décrire
ce qu'il veut, ainsi que le faisaient W. Scott et Byron. S'il doit
donner une image de la foule, il n'appuie pas sur les unités, même
sur celles qui se distinguent de la masse.
Le costume a la même importance que dans les romans de W.
Scott, il sert à caractériser le personnage en indiquant qui est ce qu' il
est, quelle est sa sphère, sa profession, quels sont ses traits saillants, et
parfois il nous intéresse au point de vue de folklore, auquel se
joint ù plusieurs reprises un élément sentimental. Pour la technique
de la description du costume, Mickiewicz a de beaucoup surpassé
l'auteur de Waverley; sans éviter la narration, ir préfère avoir
recours au procédé d'Homère qui présentait le costume par l'action,
et en second lieu, il possédait le don du génie pittoresque k un
bien plus haut degré que W. Scott.
Après un vaste coup d'oeil rétrospectif, l'auteur analyse la mé-
thode employée pour caractériser les personnages à l'aide des
mouvements, gestes et mimique, en un mot à l'aide de toute mani-
festation extérieure du tempérament, de la disposition psychique,
ou des états d'âme momentanés. Sous ces rapports, W. Scott ne
fut qu'un très bon élève de Sterne ; Mickiewicz cependant à laissé
W. Scott bien loin en arrière.
Nous trouvons beaucoup plus de points de rencontre en obser-
vant les tableaux de groupes, de masses, de foule. Il arrive dans
„Pan Tadeusz" aussi bien que chez W. Scott que la masse elle-
101
même, la descriptiou de la masse forme Tobjet de la conception
poérique; à première vue. il semblerait qu'il y règne un chaos,
pourtant l'ensemble du tableau se forme à nos yeux, grâce aux
procédés de W. Scott et de Mickiewicz qui décomposent la foule
en groupes. Nous avons constamment l'impression du mouvement,
nous percevons le bruissement de le foule, les tableaux sont ex-
cessivement vifs, colorés, caractéristiques. Nous voyons pourtant
plus souvent chez W. Scott que chez Mickiewicz des scènes
collectives, dans lesquelles la masse forme le fond sur lequel se
dessinent les personnages, soit des figures importantes, soit des
apparitions momentanées. La première catégorie représente pour
ainsi dire les idées de la foule et reflète ses opinions, en la
dirigeant dans une certaine direction, la retenant ou Pexcitant. La
deuxième catégorie représente l'élément humoristique. La foule re-
paraît pourtant, et parfois elle occupe même momentanément la
première place. En général chez Mickiewicz, le fond, le milieu se
dessine plus clairement, plus plastiquement, la gesticulation est plus
expressive, la narration cède le pas à un puissant élément drama-
tique. En un mot, faisant abstraction des réminiscences de détail,
nous pouvons constater que ce qui est dessiné chez W. Scott en
larges traits, arrive à un développement de génie chez Mickie-
"wicz.
Il est des plus intéressants d'observer les rapports existant
entre „Pan Tadeusz" et les romans de W. Scott en ce qui con-
cerne les différents types de personnages. Dans un des chapitres
précédents, nous avons appelé l'attention sur l'individualité insigni-
fiante du héros de l'élément sentimental, sur son mentor, et sur le
héros de l'élément national et politique, lequel dans „Pan Tadeusz"
est en même temps le personnage dirigeant l'action. A côté de
ceux-ci, se trouve la catégorie des vieux serviteurs: l'huissier du
tribunal et le porte-clefs. Chez le premier nous voyons encore
quelques traces indistinctes du type de Partridge crée par Fielding,
et si richement représenté dans W. Scott. Le second reflète le type
de Caleb dans „La fiancée de Lamermoor". L'auteur compare -en
détail les deux figures et se basant sur un travail antérieur, il
arrive à trouver entre elles bien plus d'analogies que ne l'avait
fait M. Windakiewicz dans ses „Prolégomènes à Pan Tadeusz".
Il conclut pourtant en disant que malgré tous les points similaires,
le porte- clefs Gerwazy possède un caractère nettement ethnique, et qu'il
102
représente la Cüiiception d'une figure eu grande partie tragique, une-
des figures les plus puissamment originales parmi les figures enfantées
par riniagination créatrice du poète. En plus des divers types de
vieux serviteurs, nous voyons dans „Pan Tadeusz" aussi bien que
dans les romans de W. Scott, le type d'un factotum (dont l'idéal
est Saunders Sanderson), puis encore des types à la Cervantes. Le
Comte dans „Pan Tadeusz" peut être considéré comme un genre
de Don Quichotte modernisé, on peut môme dire qu'il ressemble
plus au chevalier de la Manche, que les types correspondants de
W. Scott. Par contre son rôle dans „Pan Tadeusz" répond à celui
de pareils personnages chez W. Scott, et la manière dont Mickie-
wicz l'envisage est bien plus proche de celle de W. Scott envers
le Baron Hradwardine ou Piercie Shafton, que de celle de Cer-
vantes envers le chevalier de la Triste figure. De même Pidée
d'introduire un type de pédant (Buchman) est prise par Mickie-
wicz dans les romans de W. Scott, qui grâce à la tradition des
Fielding, Smollett et Goldsmith, foisonnent de figures semblables,
pour l'amusement du lecteur qu'elles égayent par leur pseudo- éru-
dition, leur éloquence et la manière dont elles agacent leur au-
ditoire.
Le „Zascianek" (hameau habité par des paysans d'origine no-
ble) représente dans „Pan Tadeusz" une véritable pépinière d'ori-
ginaux. C'est ici que se retrouve la „deuxième sphère" de W. Scott
(les Highlanders et les Clans), dont les moeurs et usages sont tout
autres que ceux de la „première sphère". Il va sans dire que nous
ne parlons que de Pidée de Pintroduction de ce cercle, et non des
silhouettes elles même pour lesquelles Mickiewicz n'avait nul besoin
de modèles littéraires. Chez W. Scott cette deuxième sphère se
compose toujours d'un ensemble oîi Pon distingue certains individus
épisodiques; la masse générale est d'une vive couleur, grâce à son
équipement très caractéristique qui la rend incomparable dans le
maniement de Parme blanche.
Il est bien plus difficile de définir les rapports qui existent
entre la note générale de „Pan Tadeusz" et celle des romans de
W. Scott. Le ton général du chef-d'oeuvre de Mickiewicz est I0
résultat de la disposition psychique dans laquelle il écrivait son
„Histoire des hobereaux"; il se trouvait à l'époque dans un état
d'âme „exceptionnellement indulgent, paisible et calme" de là pro-
vient „un des éléments principaux de l'ouvrage, sa bonne humeur"..
103
Aussi, n'allons-nous pas parler ici de cette note générale comme
telle, puisque nous connaissons son origine, mais plutôt de la „tech-
nique^ qui la fait ressortir. Le rôle de l'„humour" dans „Pan
Tadeusz" est essentiellement le même que dans Wawerley, le plus
beau et le plus émouvant des romans de W. Scott. Les deux auteurs
se caractérisent par un genre de narration simple et cordiale, ils
sourient toujours, parfois à travers des larmes; tous les deux traitent
certaines figures avec gaieté, d'autres sérieusement, ne leur accor-
dant que de temps en temps une nuance humoristique, ou un accent
de douce ironie; d'autres enfin se trouvent entièrement écartées du
champ d'action de leur bonne humeur, dont elles ne reflètent tout
au plus qu'un mince rayon égaré. Dans „Pan Tadeusz" comme
dans Waverley l'^humour" de l'auteur jette une sereine clarté sur
le comique de la situation, atténue les scènes ou l'élément senti-
mental serait par trop fort. De même, nous trouvons dans Wa-
verley le procédé caractéristique qui consiste à égayer les objets
inanimés d'une lueur d'„humour", alors que cet objet „par sa na-
ture vulgaire ne se prête pas à une description sérieuse". Ce qui
est plus, W. Scott aussi bien que Mickiewicz ne permet jamais
que l'imagination du lecteur s'occupe longtemps d'une situation tra-
gique, ni qu'elle s'inquiète par trop du sort d'un des personnages
principaux; à cette fin, ils font immédiatement suivre une scène
très distante de la note . modérée, d'une autre lui étant opposée.
C'est encore de la même manière que les deux poètes font pa-
raître leur optimisme, principalement dans leurs épilogues (le motif
de l'entente finale: tout le monde se met d'accord, tout augure un
avenir heureux). Ce sont là des reflets du „'tis sixt}" years since".
Par contre la diôerence entre les deux poètes éclate là où il s'agit
d'une manifestation immédiate des sentiments de nostalgie pour le
pays perdu de Teufauce, ou de ceux d'un puissant amour pour ce
pa3'S. Dans Waverlc}^ on ne peut que deviner ces sentiments;
dans „Pan Tadeusz" ils s'épanchent en admirables apostrophes,
ayant un caractère essentiellement lyrique.
Dans le dernier chapitre l'auteur rassemble les résultats de
son anal3^se, puis il donne un résumé succint de la manière dont
„Pan Tadeusz" se rattache par W. Scott à la tradition littéraire
antérieure.
Il termine par des observations tâchant de fixer définitivement
les rapports existant entre „Pan Tadeusz" et les romans de W.
104
Scott. Il s'agit de ressemblances extérieures et intérieures. La-
composition, en partie la trame de l'intrigue, les mo3'^ens techniques,
les catégories de types, la technique de la „note générale", les
moyens d'influer sur l'imagination dans certaines directions défi-
nies représentent le cuté extérieur de la question; l'atmosphère invi-
sible de l'amour", la cause publique dominant les souffrances et le
sort des unités, la mise en lumière des trésors inépuisables de la
vie et du caractère national représentent son côté intérieur.
Selon toute vraisemblance Mickiewicz usait de la méthode de
W. Scott en parfaite connaissance de cause, et c'est en toute
conscience qu'il s'est décidé d'après son exemple à ressusciter
par un tableau vivant toute une génération, dans ses moeurs, ses
tendances et ses sentiments au moment d'un tournant historique.
L'exécution est profondément divergente. Scott démontre un grand,
un considérable talent; Mickiewicz est un génie. Les romans de W.
Scott plaisent toujours encore; nous lisons „Pan Tadeusz" avec
admiration et enthousiasme. On peut comparer „Pan Tadeusz" avec
Homère, pour prouver que depuis l'Iliade, on assiste pour la pre-
mière fois à la naissance d'une épopée immortelle. Par contre,
toute comparaison de „Pan Tadeusz" avec n'importe quelle autre
oeuvre épique (si l'on fait abstraction de l'étendue du sujet) sera
toujours dangereuse, môme pour un auteur considérable, même
pour l'auteur dont les ouvrages ont stimulé l'imagination de Mi-
ckiewicz.
105
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